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Droits fondamentaux :

L’Etat de droit : on ne compte pas sur la vertu du peuple, on compte sur un mécanisme juridictionnel
qui définit la forme/fond. Dans cette structure : pas question des droits de l’homme.

Exemple d’Etats totalitaires ayant mis en place des constitutions : III Reich, les juges ont des
injonctions pr interpréter les normes non pas conformément au droit écrit mais aux normes du pv.
Interpréter le droit de la République. Modèle qui n’a pas d’autre raison d’être que de lutter contre
l’arbitraire pol. Mettre en sécu juridique les membres de la société : neutraliser les risques de
neutralité pol.
Section 3 :

Le principe de la rule of law :

Modèle canonique : Kelsen. Mais autre modèle qui aboutit à un contrôle du pol par la loi : système
britannique rule of law.

Système un peu différent : modèle kelsénien qui repose sur une consti écrite qui déduit la validité du
droit. Ici renversement, la source du droit ne vient pas du haut mais de la jurisprudence. Source du
contrôle du pv pol par le droit : jurisprudence.

Ce modèle est un système coutumier. Dès le 13eme : Les Rois ont donné une autonomie aux
tribunaux de GB. Le droit des tribunaux est devenu indépendant des décisions de la couronne.
Construction par les tribunaux : arbitrant les débats etc…, ont dégagé les principes du droit. Les juges
font le droit. Comment faire le droit sans loi ?

Modèle droit romain : juge écoute le contentieux et sur la base des règles qu’il pense être en cours :
tranche en faveur de celui qui a un comportement proche de la société. Un auteur a rassemblé tt ça :
John Dicey : constitutionaliste anglais, 1895, intro à l’étude du droit de la constit. Cohérence au droit
britannique avec l’expression rule of law : aujourd’hui synonyme état de droit car concourt à limiter
le pol par le droit. Mais l’expression peut être traduite différemment : règle du droit. Règne du droit,
prééminence du droit. Idée que la société est tellement imprégnée de certains principes de justice
que cela va générer un contrôle sur l’exercice du pouvoir. Adhésion à des principes du droit. Il
emprunte cette expression à Tocqueville dans ses écrits sur la Suisse de 1836. Tocqueville parle : de
société où règne un respect profond du droit. Très loin de Kelsen. Société imprégnée de principes de
justice. De quelle manière ?

Dans les statuts du conseil de l’Europe : prééminence du droit. Parfois c’est Etat de droit.
Maastricht/charte des droits fondamentaux de l’UE : Etat de droit.

Comment ça marche ? Dicey a indiqué trois principes qui constituent l’Etat de droit britannique.

- Les principes généraux du droit viennent de la jurisprudence


- L’égalité devant la loi. Pas de division privé/public ou d’un conseil d’Etat. Pas de privilège de
juridiction.
- La loi doit revêtir certaines caractéristiques : données qui concourent à mettre les citoyens
britanniques en sécurité juridique. Situation dans laquelle ils peuvent maîtriser leur vie.

5/6 qualités pr la loi corresponde à l’Etat de droit : éléments déjà posés par locke. Retrouve
dns le conseil constitutionnel fr.
La loi doit être clair, sans ambigüité.
La loi doit être générale et ne viser personne en particulier.
La loi doit être publique. /publiée et connue. Avoir un contenu immédiatement public.
Non rétroactive.
La loi doit être stable : les alternances ne détricotent pas les lois précédemment passées.
Principe d’égalité même pour tous : pas seulement d’un pt vue morale mais aussi parce que
àça permet à la société de fonctionner. Conformité avec l’idée de la prééminence du droit.
Common law/ système pol qui cherche à assurer une certaine qualité de la loi.
Système britannique qui a évolué et a adopté une cour suprême : pr analyser les contentieux
liés aux droits de l’h.
Dans ces deux systèmes tt repose sur les juges : contrôler le respect du droit par le pouvoir
pol.
Quel travail d’interprétation pour le juge ? Quelle liberté dans l’appréciation de la hiérarchie
des normes ?

Section 4 : Quelle hiérarchie des normes en droit Fr ?

2 situations :
Hiérarchie des normes en droit interne
Hiérarchie des normes à l’égard du droit international

Hiérarchie des nrmes en droit interne fr :

Repose sur une structure formelle :


constitution ( charte environnement, préambule 1946, chartes des droits de l’homme et du
citoyen, bloc de constitutionalité) : pas de hiérarchie entre les normes constitutionnelles + les
décisions du conseil constitutionnel. Le juge ne fait pas qu’appliquer la constitution, il la
précise et peut la créer.
Les ordonnances, les lois, les lois organiques : lois en amont/aval du parlement.
Le niveau réglementaire : On trouve des actes différents : décrets, les arrêtés
ministériels/préfectoraux/municipaux et les circulaires d’application.

Question : Comment situer la jurisprudence ?

Les juges peuvent-ils bousculer cette hiérarchie ? Non : article 5 du code civil. Interdit que le
juge pose une règle générale et impersonnelle au-delà du contentieux. Le juge en tranchant
un litige ne doit pas profiter pr faire la loi. Dans la pratique : les juges posent des principes et
redéfinissent le contenu de la loi. La jurisprudence ne remplace pas la loi mais l’enrichit à
chaque niveau. Conseil d’Etat qui peut poser de nvx principes, arrêts de la cour de cassation
enrichit le droit.

Problème de la hiérarchie en droit internationale : Pq pb compliqué ? Trouve pas de solution


juridique parfaitement satisfaisante. Comment les traités internationaux s’intègrent dans le
droit interne ? indépendant/supérieur/inférieur ? Question qui se pose car la Fr appartient
au conseil de l’europe et à l’UE. Les traité internationaux obligent la France à produire un
droit d’un certain contenu.
Système dualiste : les traités n’ont pas de rapport avec le droit interne.
Système moniste : Les différents ordres sont intégrés. Article 55 de la constitution : les traités
ont une autorité sumérieure à celle des lois.
Quel rapport des traités à la constitution ? S’il y a incompatibilité entre loi du parlement et
un élément du droit européen c’est la loi qui se soumet car 2 principes : applicabilité directe
(tt acte s’applique dns le droit fr d’une institu européenne, 5 février 1963) et primauté du
droit de l’Union. Tt le droit de l’UE prime sur le droit fr.
Incompatibilité : Les fr font de la résistance, décision constitu : invalider loi Veil car contre le
droit à la vie. Conseil constitutionnel : je ne suis pas compétent. 1975, le Conseil d’Etat/Cour
de cassation doivent faire eux-mêmes le travail de respect des engagements internationaux
par la loi. Travail fait laborieusement, dès 75. La cour de Cassation met au même moment le
contrôle de conformité. Le conseil d’Etat attendre 1989 : pr le conseil écarte l’application
d’une loi contraire à un traité.
Résistance pol. Avant Maastricht… Idée que le parlement qui porte la volonté générale soit
soumis au droit de Bruxelles = ne passe pas.

Vrai problème : traités constitution. Même problème que la loi mais en pire. Solution juridique clair
du droit international (traités supérieur à la constitution) mais pas au niveau du droit interne ( dans
son application dns les tribunaux fr ce n’est pas le cas).

La cour de justice de l’UE : un état ne peut s’abriter derrière l’inconstitutionnalité du traité. 17


décembre 1970. L’invocation d’atteinte portée aux DF tels que portés par la constitution ne saurait
affecter la validité d’un acte communautaire ou son application sur le territoire. Le droit de l’UE
prime aussi la constitution des Etats membres. 9 mars 1978 : Simmenthal, la cour pose l’obligation
du juge national de tenir compte du droit communautaire et non du droit national.

Les juges fr font de la résistance pr protéger la force de la constitution française. La suprématie


conférée aux engagements internationaux ne s’appliquent pas aux dispositions de nature
constitutionnelle dans l’ordre interne : le juge refuse qu’en droit interne la constitution est inférieure
à l’UE. Sarran 13 octobre 1998 repris par la cour de cassation arrêt Fraisse 2 juin 2000. Affaire
interne dans laquelle le juge écarte de le droit de l’UE. Mais cette disposition fait comme si la
primauté/applicabilité directe n’existent pas. Les juges fr n’ont pas le droit.

Le juge bouge un peu mais refuse de reconnaître officiellement la primauté du droit de l’UE.

Arsellor Conseil état 8 février 2007 : modifie pas l’équilibre de la jurisprudence fr ; vérifier que
lesdeux conceptionns défendent la mpeme def de l’égalité.

Conflits entre les deux hiérarchies rares sur les DF : les juges adoptent la solution la plus favorable
aux DH. Les valeurs et principes des deux systèmes juridiques sont proches. Constitution fr vs charte
ue/charte européenne des DH. Le risque : amende. Quelques cas où la loi fr a été modifiée par le
droit de l’europe. En constitution : article 54, conseil constitutionnel vérifie la constitutionnalité des
engagements internationaux.

Section 5 : l’Office du juge :

Comment le juge prend en charge, l’interprétation du droit et donc hiérarchie des normes.
Arriver à clarifier la manière dont il garde la hiérarchie des normes.

Gouvernement des juges : Est-ce qu’il est libre dans cette activité ? Respecte-t-il le cadre juridique
dns lequel il intervient ou est-ce qu’il y impose sa volonté ?

Le gouvernement des juges signfie que le juge commande : le juge pose les règles dont il doit
garantir l’application.

Juge neutre ? Ou fonction pol dns l’application de la hiérarchie des normes ?

D’où vient l’expression ? : Edouard Lambert, 1921, Le gouvernement des juges et la lutte contre la
législation sociales aux EUA. Cour suprême EUA : avortement pas dns la constitution. Il revient aux
Etats de prendre une décision là-dessus rien de constitutionnel. Voici l’interprétation du juge :
interprète le même texte et y voit autre chose. La constitution au dessus de la loi : juge reste le plus
neutre et fait un contrôle neutre de la hiérarchie. Mais s’il intervient : hiérarchie qui s’écroule.

Souveraineté du peuple/gouvernement des juges ?

Gouvernement des juges en Fr ?

Le juge peut créer du droit. Droit administratif : c’est de la jurisprudence depuis 1870, droit prétorial.
L’interprétation enrichit la constitution et peut poser de nvx principes. Dans les faits, pas que
applicateur du droit il est un créateur de celui-ci. Normal ? Conforme à la philo de l’Etat de droit ?

Nature de l’interprétation des textes par le juge : effets pols différents.

Interprétation connaissance : Il suffit de connaître la norme à appliquer pr rendre une décision


conforme au droit. Interpréter le droit c’est avt tt le connaître. Le juge n’a pas à faire autre chose
qu’appliquer un droit transparent auto-compréhensible. Théorie satisfaisante politiquement : le juge
est soumis au pol. Conception légicentrice. Robespierre « Le mot de jurisprudence doit être effacé
de notre langue dans un état avec une constitution et une législation, la jurisprudence n’est autre
chose que la loi ». Napélon « les magistrats sont des machines physiques au moyen desquelles les
lois sont exécutées comme l’heure est marquée sur la montre ». Le juge lit la loi, applique la loi aux
faits. Pas de compétence particulière. Fonctionnement : juge comme bouche de la loi. Justice est une
puissance nulle et invisible par rapport au législatif/exécutif.

Interprétation volonté : Correspond d’avantage au fonctionnement de la justice. Lorsqu’un juge


interprète la loi ce n’est pas seulement la connaissance du droit qui s’exprime mais la volonté de
l’exprimer d’une certaine façon. Elle correspond aux faits tt en étant dur à accepter.

Cyla Olivier : le problème du juge est de trouver un moyen d’inscrire son désir en le justifiant par un
raisonnement juridique qui échappe aux contraintes juridiques antérieures.

Le juge ne se soumet pas de manière neutre au droit mais il est mu par la volonté de faire valoir sa
subjectivité dans les formes du droit. Imposition de sa lecture pol du droit.

Lancer de Nain : Dans cette affaire, pas bcp d’arrêts qui s’y prêtent d’avantage que celui-ci. Tel que le
droit existe on ne peut pas régler ce thème. Pas de moyen juridique. Mais on ne peut pas accepter
que cela existe sur le territoire fr. Moyen juridique pr stopper ce que sa volonté souhaite. On
applique alors le principe de la dignité de la personne au lancer de nains. Politiquement mettre une
limite à la diffusion de pratiques jugées immorales mais non illégales.
Très souvent l’interprétation connaissance est impossible : Liberté ? Fraternité ? Comment la
comprendre ? Comme en 1789 ou contextualisé ? Pas de sens objectif dans les textes : soumis à des
interprétations diverses. Indétermination des textes.

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