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Il existe tout d’abord une science juridique ou science du Droit. c’était la jurisprudentia des
Romains =/ Jurisprudence, donc l’œuvre de la doctrine. Les jurisprudent était des juristes
réfléchissant sur les règle de Droit proposé.
Elle comprend l’étude des règles de droit et leur interprétation, le classement systématique des
règles et l’analyse des concepts juridiques. Le juriste à donc recours à des méthodes techniques
particulières. Notamment 2 particulière, le raisonnement juridique (a) et à différentes techniques
d’interprétation (b)
Rmq : La mineur est constitué des faits exprimé juridiquement en fonction de concepts juridiques.
Explique les faits mais dans des termes juridiques, souvent elle se dédouble. Une première branche
expose les faits et une seconde les qualifient juridiquement : C’est une question d’atteinte à la vie
privé ou un problème de responsabilité.
L’importance de la qualification juridique – du vocabulaire – et de la comparaison des
concepts.
Un acte authentique : Acte dressé par un officier public ministériel : Le notaire souvent.
Un contrat stipule (=promettre) et une loi dispose (=impose).
Un tribunal rend un jugement, une cours rend un arrêt.
Cette démarche syllogistique, est trop schématique. Le raisonnement est à la foi plus complexe et
plus varié. On constate que souvent le raisonnement juridique part en réalité du résultat à atteindre
→ la solution qui apparaît conforme aux intérêts de tous → la plus juste.
Et la règle à appliquer en est déduite. On parle alors de syllogisme inversé, qui finalement est la
démarche de celui qui élabore une règle de Droit – législateur – et la démarche de celui qui
l’applique – l’avocat et le juge. La controverse est systématique à nous de déterminer la règle
applicable.
La jurisprudence, c’est l’ensemble des décisions de justice. La doctrine, des auteurs ont développer
au cours du temps 2 méthodes d’interprétation du Droit.
Ex :
→ Art 9 c.civ : « chacun à droit au respect de la vie privé » Qu’est ce que la vie privé ? Chacun
c’est qui ?
→ Art 1240 du c.civ fondement responsabilité.
• 1ère méthode : La méthode exégétique : ou la méthode de l’exégèse. Utilisé après l’adoption
du code civil de 1804 et pendant la plus grande partie du 19° siècle.
Caractérisé par un respect absolu des textes, elle repose sur une analyse littérale et grammaticale des
textes. Si les textes sont clairs ils doivent être appliqué littéralement, si ambiguë/ obscur/ lacunaire :
On va s’attacher à rechercher l’intention du législateur en ayant recours en priorité à l’examen des
travaux préparatoires.
Méthode critiqué à la fin du 19° siècle par certain auteurs qui reprochait de figer le Droit.
Ces auteurs on proposé une 2ème méthode.
La méthode actuelle concilie les 2 méthodes. Le juge doit donner des solutions qui correspondent
aux besoins sociaux et aux idées de son temps, reste sociologique.
1985- 1ère loi automobile (à vérifier).
Mais le juge ne peut pas se substituer au législateur. Principe fondamentale de la séparation des
pouvoirs. Il doit toujours s’appuyer sur une règle de Droit.
RAYMOND SALEILLES : « Au delà du code civil mais par le code civil » . Les juges doivent
toujours motiver en Droit leurs décision : invoquer les textes ou des principes issus des textes.
2- Arguments ou Raisonnement
1. Par analogie
Repose sur une idée que des situations voisines doivent recevoir un traitement juridique
identique.
Attention : ne s’applique pas en Droit pénal dominé par le principe de l’interprétation stricte
des textes.
2. à contrario
Consiste à limiter la règle à l’hypothèse prévue pour en déduire l’application contraire dans
toutes les autres hypothèse.
Attention : utiliser avec précaution car la logique juridique n’est pas la logique formelle
ex : Art 1240 c.civ → fonde responsabilité civil. Or, il existe des responsabilité sans fautes.
3. A fortiori
A plus forte raison permet d’étendre l’application d’une règle à une hypothèse non prévues
mais qui se justifierait encore mieux.
Interdit de blesser autrui à plus forte raison de tuer autrui.
Les animaux domestiques sont interdit à plus forte raison les animaux sauvages.
Art 6 c.civ on ne peut déroger au loi qui touche à l’ordre public ou les meures.
3- Des maximes d’interprétation
Les auteurs ont pris l’habitude d’exprimer certaine interprétation sous forme de maxime parfois
encore en latin.
Permet de choisir entre plusieurs interprétation d’une même règle ou encore des règles
contradictoire.
(trouver le latin)
1ère maxime : Les exceptions doivent être interprétées restrictivement
2èm maxime : Les lois générales ne dérogent pas au lois spéciales
* A l’inverse les lois spéciales dérogent aux lois générales. Si une loi spéciale succède à une loi
générale, la loi spéciale fera exceptions.
3èm maxime : Il ne faut pas distinguer là la loi ne distingue pas.
Le droit juriste utilise d’autres techniques comme les présomptions où il s’agit d’un mode de preuve
qui permet de déduire l’existence d’un fait inconnu de l’existence d’un fait connu.
Le droit qui vise également des fictions que l’on peut définir comme procédé de technique juridique
consistant à supposer un fait ou une situation différente de la réalité pour en déduire des
conséquences juridiques.
Il existe aussi d’autre science au contact du droit et qui vont permettre de mieux l’éclairer :
B- Les sciences auxiliaire du Droit
Sont au nombre de 3 :
1ère : l’histoire du Droit : Matière qui permet de comprendre les règles de Droit actuel → résultat
d’une continuité ou d’une rupture avec les règles précédentes.
2ème : Le droit comparé : Consiste dans l’étude du droit étranger dans une perspective de
comparaison avec le droit national. Permet de, mieux comprendre/ Améliorer, nos règles de Droit
par comparaison.
3ème : La sociologie juridique : L’analyse l’étude des faits sociaux, la sociologie juridique, la
science des phénomènes juridique. Rôle est d’analyser la formation de la règle de Droit et son
application.
Intervient en 2 temps. Quels sont les besoins de la société ? & Comment le corps social applique la
règle de Droit.
Celui qui l’a introduit en France est le Doyen Jean Carbonnier.
1ère partie : Le Droit objectif : le droit envisagé comme un ensemble de règle/ de prérogatives
individuelles destiné à régir la vie des Hommes en société.
Ex : Règle de conduite sociale → règle de Droit : Interdiction de fumer dans les endroits fermés/
Dans les lieux publics.
Inversement : La Laïcisation du Droit : L’adultère n’est plus un délit pénal. Même plus une cause
péremptoire de divorce.
Il faut tenir compte d’une distinction entre les règles supplétives et impérative de volonté.
Supplétive : Facultative : les particuliers peuvent donc en écarter l’application elle ne s’applique
que si les sujet de Droit n’ont pas exprimé une volonté contraire.
Elle supplée l’absence de volonté particulière exprimé
ex : Plusieurs régime patrimoniaux. Si pas de contrat choisi → régime légal → supplée l’absence de
choix.
Impérative : Application ne peut être écarté par un accord de volonté.
Parmis ces règles impérative certaines ont une force obligatoire renforcée → les règles D’ordre
public auquel on ne peut déroger.
Ex : Art 6 c.civ « On ne peut déroger par des conventions particulière aux lois qui intéresse l’ordre
public et les bonnes mœurs
Tous ne sont pas nécessaire pas exclusif à la règle de Droit ce qui rend la recherche du critère du
Droit délicate ou source de débat.
Verifier
3 formes de sanction qui ont chacune une finalité selon l’objectif la qui peut être :
1- la punition : La sanction pénale : L’amende, emprisonnement, etc.
2- l’exécution de l’obligation : La saisie du débiteur
3- La réparation : Les Dommages-Intérêts : Somme d’argent pour but de réparer un préjudice.
Les règles de Droit ne sont pas la seul à être sanctionnée. En revanche, la sanction de la règle de
Droit est la seule à être une sanction étatique. 2 sens :
1er Seul la règle de Droit est sanctionnée par l’autorité public.
2ème : Seul l’autorité public peut sanctionné une règle de Droit. L’État à le monopole de la
contrainte légitime.
critère juridique de la règle de droit → pourtant on peut observer une certaine relativité du caractère
étatique de la sanction à travers deux phénomènes :
* celui de l’intervention indirecte de l’État, illustré par le dévelopement des Modes Alternatifs de
Règlements des Différents ou des conflits – MARD ou MARC ou MARL : litige.
Aussi La légitime défense. Aussi Absence de sanction parfois.
En effet, certaine règle de Droit n’ont pas du tout de sanctions. Ex : Droit International Public.
(ex : promulgation des lois par le président )
Le critère de la règle de Droit est souvent celui issus du caractère étatique d’une sanction. Mais
certains auteur conteste ce critère, pour ces auteurs une règle de droit n’est pas juridique parce
qu’elle est sanctionné mais est sanctionnée parce qu’elle est juridique. Ces auteurs propose un autre
critère qui est celui de l’intervention d’un tiers impartial et désintéressé, c’est à dire la possibilité
d’un jugement. Donc le critère du jugement ou de la justiciabilité → Appel à une tierce personne
pour faire l’objet d’un jugement → Spécifique à la règle de droit.
Cette proposition est aussi critiqué car finalement le tiers va prononcer une sanction et l’inexécution
de la sanction de suffit pas à la faire disparaître. La majorité des doctrines présente le caractère
étatique de la sanction comme le critère de la règle de droit.
2ème : La morale est plus exigeante que le Droit et vise un perfectionnement, attend de l’Homme
un dépassement et est constitué de devoir : honnêteté, reconnaissance.
Alors que le droit se compose de devoirs mais aussi de droits.
Dans bien des domaines le droit ne contient aucune référence à la morale pour plusieurs raisons.
3 principales :
1- L’indifférence à la morale lorsque les problème sont seulement technique.
2- La volonté : Le droit peut volontairement s’affranchir de la morale.
La prescription : Pour le droit passé un certain délais les individus ne peuvent plus être tenus
des délits qu’ils ont commis.
La loi considère que certain acte restent toujours condamnable. Meurtre.
3 – L’impuissance : Le Droit est impuissant à appréhender des actes que la morale réprouve.
L’intrusion de l’étique dans le droit : l’adoption des lois bio étique en 1994 qui sont né à l’issu de la
consultation du comité consultatif national d’étique. Dernière 28 Juin 2021.
14.09
1- Distinction de principe :
Finalité différentes. La religion veille au salut de l’être humain dans l’au-delà.
Différence de contenus. Pour preuve de nombreuses règles de Droit qui n’ont aucune connotation
religieuse.
Par impuissance (Gourmandise pas punies par le Droit),
soit par indifférence (Règle technique : Code de la route : Dieux impuissant sur la question).
Soit par volonté (ex : le divorce).
Et des sanctions différentes :
Violation règle de Droit va déclencher une sanction étatique. Alors que les sanctions religieuses,
sont d’une toute autre nature, mettent en relation l’homme avec Dieux.
Aujourd’hui et depuis longtemps la séparation des Églises et de l’État est affirmé par la loi du 9
décembre 1905 : Principe de séparation des Églises et de l’État. Ce qui n’était pas le cas entre les
églises, la religion et l’État sous l’ancien régime ( à contrario). L’Église régissait certaines matière
du Droit privé : Droit de la famille ou l’état des personnes.
Ne pas oublier que certains pays fondent encore leurs système juridique (leurs droits) sur des textes
religieux (Islam, Inde,..)
Plus tard l’art 1er de la Constitution 4 octobre 1958, dispose que « La France est une république
indivisible, laïque, démocratique et sociale, elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens
sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances » = Acceptation,
liberté de religion et le respect de toute les croyances.
Cet articles garanti une neutralité de l’État vis à vis de toutes les religions. → Principe de Neutralité
ou Neutralité à la Française. On retrouve dans : L’art 10 de DDHC (Valeur Constitutionnelle)
« Nulle ne doit être impliqué pour ses opinions même religieuse » et Art 9 CEDH « Toute personne
à Droit à la liberté de penser de conscience et de religion ».
La règle de Droit n’est pas la règle religieuse, il n’empêche pas qu’il puisse dont y avoir des
tempérament (rapprochement) à la distinction. (Aide Dissertation I et II).
Certains préceptes religieux sont traduits dans les règles de Droit : « Tu ne Tuera point » ; « Tu ne
convoitera pas la chose d’autrui » : Vol . Le Jour du seigneur. Noël. Pâques.
Et un tempérament à la distinction parce que le Droit vient encadrer le fait religieux, notamment, ce
qui concerne, le port des signes religieux (dans l’espace public et privé) et plus largement les
comportement religieux.
Réglementation juridique : Port des signes religieux : Interdiction issues de la loi du 15 mars 2004,
encadre en application du principe de laïcité le port de signe ou de tenues manifestant
ostensiblement une appartenance religieuse. → But : Garantir égalité entre les religieux en
condamnant le prosélytisme. Les signes ou tenues manifestant une appartenance religieuse ont été
également encadré par la loi du 11 octobre 2010 qui interdit la dissimulation du visage dans
l’espace public. Le Code du Travail réglemente depuis une loi du 8 Août 2016 l’interdiction des
signes religieux, dans les règlements intérieur des entreprises. L1321-2-3. Fait suite à une
jurisprudence : Crèche BABILOU.
Le Droit veille au respect de la proportionnalité entre la liberté religieuse, la neutralité religieuse et
d’autres impératifs, comme la sécurité ou l’Ordre public – certaines manifestations religieuse –
sectes – interdites. Un grand nombre de questions sociales trouvent une récurrence sur le terrain du
Droit de la Morale et de la religion. Et certaines personnes n’ayant pas religion et le Droit apparaît
parfois comme un substitus de la Morale et de la religion et PORTALIS « De bonne lois
civiles...sont souvent l’unique morale du peuple » : « Pas de société sans Droit »
2 doctrines différentes s’opposent, ce sont (§1) Les doctrines du Droit Naturel et (§2) Les Doctrines
Positiviste.
Selon les partisans de ces doctrines que l’on appelle des « Jusnaturaliste » ou « idéalistes ». Pour
eux au dessus du Droit qui régit un pays donné à un moment donné (=Droit positif) il existe un
Droit immuable et universel (=Droit Naturel) dont il doit s’inspirer. Le Droit positif serait
subordonner au D° Naturel, auquel il ne pourrait contrevenir.
Donc le Droit Naturel est un ensemble de règles idéales de conduite humaine qui s’imposent à tous
y compris au législateur. On illustre habituellement cette théorie en citant le célèbre ANTIGONE de
Sophocle. « Lois divine » : non écrite et intangible.
Ces théories sont ensuite reprises par PLATON et surtout ARISTOTE, puis CYCERON (?). Dans
l’antiquité le Droit naturel est donc un principe supérieur : un ensemble de règle supérieur, inscrit
dans la nature des choses. Il existe un ordre naturel qui gouverne les être et les choses.
Le Droit est conçu comme la recherche du juste → donc conforme pour les auteurs au plan de la
nature.
Au 13° siècle St Thomas d’Aquin, à développer une forme religieuse du D° Naturel, en combinant
la philosophie grecque et la religion chrétienne. Donc la loi naturelle est le fruit du plan de dieu sur
la création. LE Droit naturel ensuite est laïcisé notamment par un auteur GROTIUS, (HUGO de
GROOT) fondateur de l’école du Droit Naturel suivant la quelle le Droit Naturel ne découle pas de
Dieux mais de la nature de l’Homme et se découvre (son contenu) par la raison humaine. Cette idée
est reprise développée par ROUSSEAU et les philosophe du 18° s.
*Rousseau : Certaines prérogatives des Hommes sont des Droits qui correspondent à un ensemble
de valeurs défendues, voulues par le peuple → Ce sont les Droits Naturel comme : Respect de la vie
humaine, la liberté d’aller et venir,…
Rejette toute idée de justice transcendantale. Pour les auteurs positiviste, le D°P se justifie par lui-
même, il ne traduit pas de règle supérieur. Il s’impose en tant que tel et doit être obéit qu’il soit juste
ou non. Rejet du D°Nat.
Deux courants s’opposent quant aux sources de ce D°P.
Soit le Droit vient de l’État (P étatique), soit vient du peuple (P sociologique). L’idée étant que tout
est dans le D° positif.
Le positivisme étatique : dit aussi positivisme juridique. Le Droit se justifie simplement par le fait
d’être engendré par l’État. On va trouver cette idée dans de nombreux auteurs. Hegel (philosophe
allemand), et 2 juristes importants : Rudolp von JHERING (1818-1892) voyait dans l’État la seul
source de Droit. Et un peu plus tard, le P° étatique à été défendu par hans KELSEN « Théorie pure
du Droit 1934 » a proposer une vision du Droit donc épurée/ dégagée de toute idéologie et surtout
connu pour avoir donner une présentation technique du Droit en le présentant sous la forme d’une
pyramide de norme : « La hiérarchie des normes » au sommet de laquelle figue la volonté de l’État
→ « le Normativisme de Kelsen ». Chaque norme se justifie par sa conformité à la norme
supérieure. Permet d’expliquer le caractère obligatoire de la règle de Droit.
Section 1 : La loi
Définition :
Étymologiquement on trouve deux origines au mot loi : « lex » qui viendrait soit du verbe
« legarer » : Lier (règle qui oblige) soit « légere » : donc la loi est la règle qui peut être lu et donc
écrite, par opposition à la coutume.
La Loi au sens formel est définit comme toute disposition émanent du pouvoir étatique investit du
pouvoir législatif par la constitution et « élaborée selon les formes prévues par celles -ci » . Loi qui
émane du parlement. Loi ordinaire ou loi parlementaire.
Dans son sens matériel : la loi est : toute règle écrites émanent des autorité publique. Organe
étatique compétent dans l’exercice du pouvoir législatif ou exécutif. En principe par autorité
nationales mais parfois aussi internationales → Textes (terme générique).
A la révolution on va vouloir lutter contre l’inégalité et les abus provenant de différentes coutumes
ou de différentes classes sociales. Les philosophes du 18° s ont mis l’accent sur la loi « expression
de la volonté générale » qui apparut comme la solution idéale pour mettre en place une nouvelle
société. Conception qui sera reprise par les révolutionnaires et l’art 6 de la DDHC du 26 août 1789.
Cet absolutisme de la loi à connu un freins avec la constitution de 58, « déclin de la loi » lié à sa
rédaction : mal écrite et domaine d’intervention de la loi Parlementaire limitée, mais la loi conserve
elle sa place 1ère.
cette hiérarchie s’inspire du normativisme de Kelsen. « L’ordre juridique n’est pas un système de
norme juridique placée toute au même rang mais un édifice à plusieurs étages superposé, une
pyramide ou une hiérarchie formée .. d’un certain nombre d’étage ou couche de norme juridique »
Aujourd’hui, sous forme de pyramide de Kelsen. Le Droit est une pyramide de norme et à son
niveau chaque norme est subordonnée à la supérieure. Chaque norme doit être conforme à la norme
qui lui est supérieure. Cette Hiérarchie à pour but d’assurer la cohérence de l’ordre juridique,
légitimé l’ordre et d’éviter toutes les contractions entre les sources. Ordre cohérent, rationnel,
Organisé.
A/ Présentation et contrôle de la Hiérarchie (P2 annexe 1)
Implique une classification des textes. Conformité qui va être contrôlé par différents mécanismes.
La C°, les traités internationaux, les lois ; organique- les autres, les décrets, les arrêtés.
Ces différents textes sont organisés, regroupés, dans des blocs. (P1).
On peut identifier çt :
* Bloc de constitutionnalité : textes de valeurs constitutionnelles : C° 4 octobre 58_ préambule C°
46, Déclaration droit de l’homme, chartes des droits fondamentaux →
D° de l’Homme.
* Bloc de conventionnalité : des traités internationaux et conventions internationales → textes
d’origine non -nationale : internationale : surtout Union Européenne.
Convention Européenne des Droits de l’Homme : ex : Traités de Rome, Le
Droit dérivé : actes adoptés par l’Union Européenne : les règlements qui
s’imposent directement dans les Droits Internes et les Directives Européennes.
→ Objectif à atteindre aux États. (Cf D° Constitutionnel et relation
Internationales)
*Bloc de légalité : Comprend les lois : organique (entre C° et lois ordinaire) sont formellement des
lois voté par le législateur mais subordonnée à la C°. Lois ordinaires,
référendaire, les ordonnances de l’art 38, les arguments de l’Art 16 C°.
*Bloc réglementaire : composé des textes : règlements, émanant du pouvoir exécutif et de l’autorité
administrative : éditer des règles de droits générales. Règlements qui peuvent
être classés en fonction de l’autorité dont ils émanent soit en fonction de leurs
domaines.
er
Selon le 1 critère ; on distingue les décret qui émane du Pr et les arrêtés.
Si selon leur domaine, on va distinguer, les décrets (ou règlements d’application) destiné à
compléter les lois pour en assurer l’exécution. Et les décrets ( ou règlement autonome) édicté dans
les domaines ne relevant pas de la compétence du parlement.
Attention : Q° rapports loi/ Règlements (légalité/ réglementaire). Avant la C° de 58 la loi avait un
domaine illimité, le pouvoir réglementaire était soumis à la loi et donc les règlements devait être
conforme à la loi. Application principe séparation du pouvoir. C° de 58 a bouleverser cette
répartition. La C° son art 34 énumère 2 façon limitatives : les matières réservées à la loi. Liste
longue mais finies. Et le règlements à désormais un domaine illimité. La compétence réglementaire
est devenue la règle et la compétence législative : l’exception.
Art 37 de la C° « les matière autre que celle qui sont du domaine de la loi, ont un caractère
réglementaire ».
Codification de la loi : Certaines lois sont intégré dans un code, certaines n’ont pas une valeur
particulière.
Dans le temps la loi est obligatoire de son entrée en vigueur jusqu’à son abrogation (A). Mais la
succession des lois dans le temps, engendre parfois des conflits de lois.(B)
→ l’entrée en vigueur :
Précédée par plusieurs étapes : la loi doit être adopté par le parlement en accord avec … ? (cf cours
de D° constit). 2Ème Temps La loi doit être ensuite promulguer par le PR dans les 15 jours (si non
fait – pas de sanction) qui va donner à la loi un numéro d’Ordre et une date. Loi n° 2021-1017 du 2
août 2021. La loi doit ensuite être publiée au JO, la loi sur la bioéthique par ex à été publié au JO le
3 août 2021 et à partir de cette publication la loi va entrée en vigueur conformément à l’art 1er du
C.civ « la loi entre en vigueur soit à la date qu’elle à elle-même fixée » (dans les dispositions
finales) soit « le lendemain de sa publication au JO ».
Tempérament :*Sauf en cas d’urgence : Peut avoir lieu le jour même de la publication.
*Sauf en cas d’erreur matérielle : si le texte publiée au JO comporte une erreur
matérielle, le gouvernement insère un ératomes (errata) pour compléter le texte
initiale. La loi corrigée est censé entrée en vigueur au jour de la version initiale.
*Des lois peuvent entrer en vigueur mais pas forcément en application car prévu des
décret d’application.
A partir de la, la loi est censé être connus de tous ou « Nul (désormais) n’est censé ignorer la loi » Il
n’est pas possible d’invoquer son ignorance de la loi pour en écarter l’application.
Principe de permanence de la loi. Par exception: temporaire durée déterminé à l’avance et indique
quand elle cessera d’être en vigueur.
Ex : Loi des finances. Loi de crises (sanitaire).
Hormis cette hypothèse la loi peut aussi cesser d’exister par le mécanisme de l’abrogation :
l’opération par laquelle la loi est privée de force obligatoire pour l’avenir (Par distinction avec
l’annulation de la loi qui est rétro-active).
Principe hiérarchique : Abrogation est mise en œuvre par l’autorité compétente pour édicter les
textes, ou par une autorité qui lui est supérieur.
Une loi ne cesse pas d’être applicable du seul fait qu’elle n’est plus appliquée. Seul le législateur
peut défaire ce qu’il a fait.
Ex : Sénat en 2019 : opération « Ballai » : Abrogation loi ancienne inutilisées.
Lorsqu’une loi nouvelle (LN) succède à une loi actuellement en vigueur (loi Antérieur) et vient
régler de manière différente la même situation juridique. Ces conflits surgissent quand les deux lois
règles des situations juridique qui se prolonge dans le temps.
Ex : Contrat de Travail.
Ensemble de règles déterminants le domaine respectif de la loi ancienne et nouvelle : Droit
Transitoire : Objet résoudre conflits de loi
2 pré-occupation s’opposent :
D’une part, le besoin de sécurité juridique (basé sur la prévisibilité du D°) qui impose de restreindre
au maximum le domaine d’application de la loi.
D’autre part, le besoin de justice : exige une application la plus large possible de la loi nouvelle →
but d’amélioration.
Le législateur peut choisir lui même la date d’entrée en application de la LN et insérer des
disposition transitoire dans la loi. A défaut en l’absence de ces dispositions plusieurs principes ont
été dégagés pour résoudre les conflits de loi dans le temps :
- Principe de non rétro activité de la loi
- principe de l’application immédiate de la loi nouvelle.
Donc ne s’applique qu’au situation juridique né après son entrée en vigueur et elle ne s’applique pas
aux situations juridiques déjà créées et éteintes en vertu de la loi ancienne et ne peut remettre en
cause ses effets passé.
Art Repris pour les lois pénal plus sévères : c-a-d créer une incrimination , ou alourdissent une
sanction à l’Art 112-1 du c.pen et à l’Art 8 de DDHC 1789 : « nul ne peut être puni qu’en vertu
d’une loi établi et promulgué antérieurement au délit ». Ce principe de N-R a valeur
constitutionnelle → donc le législateur pénal y est soumis.
En civil, les exceptions sont possible. Principe à seulement valeur législative ce qui explique qu’il
connaisse un certain nombre d’exceptions : 5 types :
→ Loi Générale : Le législateur peut adopter une loi déclarée expressément R-A
→ Loi de validation : Objet : Régulariser un acte qui pourrai être annulé par le juge en vertu d’une
loi ancienne.
→ Loi interprétative : viennent éclairer le sens des dispositions d’une loi existante sans la modifier.
La LN fait corps avec la loi interprété et est censé être entré en vigueur en même temps que celle-ci.
→ Loi pénale plus Douce : Supprime une incrimination. R-A s’explique par un soucis d’humanité
ou de justice → RA : In MITTUS : ne vaut que pour les procès encore en cours.
→ Loi de procédure : relative à la compétence juridictionnel au déroulement du procès ou
l’exécution des décisions et sont applicable au procès en cours et donc à des situations antérieures.
Dégagé par Paul ROUBIER 1929 « Le Droit Transitoire » qui propose une nouvelle lecture de l’Art
2 du c.civ en dégageant ce nouveau principe. Signifie que la LN a vocation à s’appliquer
immédiatement aux situations juridique en cours au moment de son entrée en vigueur : Situation
juridique en cours d’exécution ou d’extinction ainsi et surtout qu’au effet futur d’une situation
juridique né antérieurement.
Principe appliqué par la jurisprudence, mais il faut établir une distinction entre les situations légales
et contractuelles.
Situations légales :LN s’applique immédiatement sans modifier les effets passés.
Ex : Mariage/ Permis à point.
Situation contractuelles : Reste régis par la loi en vigueur au moment de sa conclusion → Principe
de Survie de la loi ancienne. Ce principe connaît une exception : Lorsque la LN est d’Ordre Public
elle s’applique immédiatement dans un soucis de Justice.
Section 2 : La jurisprudence
2 ordre de juridiction :
Ordre administratif : D° public
Ordre judiciaire : D° privé civil et pénal.
Les juges des tribunaux de 1er instance et de Cour d’Appel → juge du fond.
Au sommet : Cour de Cassation : Saisi par un pourvois : a pour rôle de vérifier si les juges du fond
ont bien appliquer le D° mais elle n’est pas un 3ème degré de juridiction.
Comment ces décisions peuvent elles former des règles de Droit ?
Même si certains obstacles existe au pouvoir créateur de la Jurisprudence (A) on peut observer un
phénomènes de création de Règles de D° par la Jurisprudence (B).
1er obstacle : Principe de la séparation des pouvoirs : Les tribunaux ne font qu’appliquer la loi, elles
disent le droit. « Jus - Juris » « dictio ». Montesquieu « Juge n’est que la bouche de la loi »
2ème obstacle : Art 5 c.civ : l’interdiction des arrêts de règlement : rendu par l’ancien droit, rendu
dans l’ancien droit par les parlements : Agissait comme législateur.
Interdit au juge de « se prononcer par voie de disposition générale et réglementaire sur les causes
qui leurs sont soumises » . Le juge ne peut pas élaborer une règle de droit générale.
3ème obstacle : L’autorité relative de la chose jugée. Art 1355 c.civ : La solution donnée par le
jugement ne vaut que pour l’espèce jugée. Les juges ne sont pas liés ni par leurs propres décisions
ni par celles des autres juges.
A coté de ces obstacles que l’on peut qualifier de juridique, il y a également des obstacles de fait à
la reconnaissance de la jurisprudence comme source de D° : Qui exprime la trop grande instabilité/
insécurité de la jurisprudence
→ Elle peut faire l’objet de revirements,
→ Elle s’applique de manière RA à des Faits qui sont antérieurs.
Donc éléments qui conduise à penser : Ensemble de décision individuelles et qui ne peut être source
de D°.
Ce phénomène trouve sa source dans l’Art 4 du c.civ : « Le juge qui refusera de juger sous prétexte
du silence/ de l’obscurité ou de l’insuffisance de la loi pourra être poursuivi comme coupable de
déni de justice. » (délit pénal→ 7500 € d’Am & interdiction d’exercer 5 à 20 ans). Cet Art pause
l’Obligation de juger. Quelque soit les imperfections de la loi.
3 Hypothèses :
→ loi suffisante : Clair et précise : Il suffit pour le juge de l’appliquer au fait (Cf Syllogisme
judiciaire)
→ loi obscure : (Cf Méthode d’interprétation).
Interpréter c’est déjà parfois créer. L’interprétation et l’adaptation : nécessaire en cas
d’imprécision de la loi : qui peuvent être involontaire (découle de la qualité de rédaction de la
loi) ou volontaire (dans la mesure ou le législateur accorde au juge volontairement un pouvoir
d’interprétation pour adapter les textes aux situations concrètes.
Le législateur emploie parfois des notions cadres ou Standard (pas définis)
Ex:Un abus, terme raisonnable, l’urgence, la bonne foi.
→ Loi silencieuse : Obligation de statuer et de motiver sa décision. Doit donc faire appel à ses
propres connaissance pour suppléer (devient obligation aux lacunes de la loi). Obliger de créer la
règle de droit.
Ce phénomène de création de règle par la JP est le plus souvent issus de la répétition des décisions.
Une décision peut faire jurisprudence ( ex décision d’assemblée plénière) mais le plus souvent la JP
est source de droit par un phénomène d’imitation et de continuité ;
Plusieurs facteurs :
→ influence des précédents judiciaire.
→ Poids de la pyramide judiciaire : Juge – tendance à se conformer au décision des juridictions
qui leurs sont supérieur.
→ Rôle de la Cour de Cassation : Mission : Unifier l’interprétation de la loi. C’est le Conseil
d’État qui va faire la Jurisprudence Administrative.
Des règles de Droits sont élaboré par les juges et s’imposeront ensuite aux justiciable.
Sont particulièrement important dans la formation les arrêts de principe qui contiennent un principe
général d’application appelé à régir d’autre cas analogue. La jurisprudence exerce parfois une
influence sur le législateur. Soit le législateur transpose dans la loi la solution jurisprudentielle soit
le législateur intervient pour censurer une jurisprudence.
Section 3 : La coutume
Règle de droit né d’un usage prolongé et peu à peu considéré comme obligatoire
Q ° connaissance et preuve de la coutume, avec une particularité : La coutume doit être prouvée.
Psychologique : Consiste à croire que la règle posé par l’usage est juridiquement obligatoire : perçu
comme comportement obligatoire – Opinio necessitatis
Attention, confusion emploie des termes Usage / Coutume. Usage pas obligatoire donc pas coutume
mais le c.civ utilise aussi le terme d’usage pour désigner en réalité des coutumes.
Dans le Droit positif français est aujourd’hui secondaire, puisque la source principale est la loi.
Aujourd’hui le rôle de la coutume se définit par rapport à la loi.
3 types selon ses 3 rôle.
2 catégorie de sources :
→ Source direct de droit : Les PGD
→ Source indirecte : Doctrine et pratique
Règle juridiquement obligatoire bien que non écrite. Il s’agit très souvent de règles consacrées par
un texte mais il peut exister des Pp Gx en dehors de tout texte. Usage maxime ou adage en français
ou en latin.
Ex : D° des Pers : Infans conceptus :
ex : pas repris par la loi : Nul ne dois causer à autrui un trouble anormal de voisinage
PFRLR : par république.
La doctrine : Ensemble des opinions sur le droit que les auteurs publie, pas une source directe du
droit puisqu’elle ne créée pas de règle obligatoire mais c’est une source indirecte ou une autorité en
ce qu’elle exerce une influence sur les juges et le législateur.
Même phénomène avec la pratique : Activité des praticiens du droit qui sont aussi source de
propositions et d’influence de la jurisprudence et du législateur.