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La jurisprudence peut avoir deux sens :Au sens large, elle désigne l’ensemble des décisions
concordantes rendues par les juges.Pris dans un sens étroit, il correspond au phénomène
créateur de droit c’est-à-dire « l’interprétation d’une règle de droit définie, telle qu’elle est
admise par les juges » A la question de l’aptitude de la jurisprudence à être source de droit,
les opinions sont diversement partagées d’une part ce qui la considère comme créatrice du
droit, d’autres part, ceux qui réfutent cette conception.Pour ceux qui contestent l’aptitude de
la jurisprudence à être source de droit, ils fondent leur opinion sur 3 arguments.Le premier
argument tirant sa source de l’article 5 qui interdit au juge de légiférer.Le 2e argument est
fondé sur le principe de la séparation des pouvoirs. Le 3e argument est assis sur le principe
de l’autorité relative de la chose jugée qui veut dire que les décisions rendues ne valent que
pour le cas d’espèce.A l’opposé, les partisans de la conception de la jurisprudence comme
source de droit avancent 2 argument.L’argument principal évoqué est l’article 4 qui oblige le
juge à rendre le jugement sous peine de déni de justice.Le 2e argument est tiré de ce qu’il
est convenu d’appeler « les lois d’imitation et de continuité » fondées sur la force morale qui
s’attache à la décision rendue par les juridiction
2.
Quels sont les caractères d’une règle de droit ? l’existence d’une société va toujours de pair
avec l’existence de la règle de droit. D’où la locution latine « ubi jus, ibisocietas » ; «
ubisocietas ubi jus ». Autrement qui dit « relation juridique dit relation sociétaire » et qui dit «
société organisée suppose l’existence du droit ». Cependant cette règle de droit qui cohabite
avec d’autres règle, est fondée sur un mode binaire d’une part l’hypothèse et d’autre part le
dispositif. L’hypothèse pose les conditions d’application de la règle de droit tandis que le
dispositif renvoie à l’ensemble des mécanismes mis en place pour faire respecter
l’hypothèse. En dépit de ce caractère binaire, la règle de droit présente trois autres
caractères :Tout d’abord, elle est abstraite. Le caractère abstrait veut dire simplement qu’elle
ne s’applique pas à un individu. Elle est donc générale, impersonnelle et permanente.
Ensuite, la règle de droit est nécessaire. Ce caractère implique qu’elle n’est pas le fruit d’un
hasard ou ne vient pas du néant mais qu’elle est indispensable dans la vie sociale. Enfin, le
caractère coercitif qui marque une distinction fondamentale entre la règle de droit et les
autres règles sociales. Le caractère coercitif renvoie à l’idée du caractère obligatoire de la
règle de droit et surtout la sanction dont elle est assortie .
Le principe paraît être utilisé par Delvincourt (1762 – 1831). Principe angulaire du droit
Français, il implique que celui qui ignore tout du droit sait, doit savoir, qu’il ne pourra arguer
de son ignorance de la loi ou de son erreur sur ses dispositions pour échapper aux
conséquences qu’elle emporte. C’est une présomption irréfragable de connaissance du
droit.
« Nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude »Équivalent de « Nemo auditur propriam
suam turpitudinem allegams » et d’origine latine, elle se résume en une protection juridique
qui s’applique principalement aux contrats. De façon large cet adage signifie qu’on ne peut
demander réparation d’un préjudice causé illégalement par soi-même.
4.Quelle distinction peut-on faire entre une sanction civile et une sanction pénale ?
:La règle de droit est composée de deux sanctions bien distinctes.La sanction pénale
désigne l’ensemble des peines prévues par le code pénal qui ont pour objectif de
sanctionner l’auteur d’une infraction pénale. Quant à la sanction civile, elle consiste à rétablir
aussi exactement que possible l’équilibre détruit par le dommage, et de replacer la victime
dans la situation où elle se serait trouvée, si l’acte dommageable n’avait pas lieu. La
sanction civile qui résulte de la violation d’un droit subjectif vise comme sanction la
réparation, l’exécution, l’annulation tandis que la sanction pénale vise la punition, la
répression. La sanction intervient lorsqu’il y a violation d’une règle jugée cardinale par la
société.
Le jusnaturalisme est cette théorie qui considère qu’il existe des normes naturelles propres
aux individus, supérieures au droit en vigueur : des principes universels que l’on peut
mobiliser pour désobéir pacifiquement, ou même résister à l’oppression. Cette école est
subdivisée en deux sous écoles d’une part, le jusnaturalisme religieux et le jusnaturalisme
laïque. En effet, tandis que le jusnaturalisme religieux considère le droit naturel comme
l’expression de la raison divine, immuable et impérissable, le jusnaturalisme laïque par
contre retient du droit naturel comme le produit de l’évolution des sociétés occidentales et
notamment de la séparation de l’église et de l’Etat. En effet, pour le jusnaturalisme laïque, la
morale est instinctive et subjective alors que la raison est objective.
6.Quelle est la place d’un principe général en droit interne ?
Le droit poursuit deux finalités : des finalités à dominante individuelle et des finalités à
dominante collective. Dans le premier cas, elles comprennent la sécurité des personnes et
des biens et la stabilité des situations juridiques.Quant aux finalités à dominante collective,
elles touchent à l’organisation économique et politique de la société.
9.Que vous inspire l’affirmation suivante : « le défaut d’application prolongée d’une loi a pour
effet de l’abroger »
5.A quelle condition la règle de droit est validé selon le positivisme volontariste ?
6 . Pourquoi dit-on que la common Law est basée sur une méthode inductive ?
8.
Énumérez les caractères du droit africain
Bonne inspiration !