Vous êtes sur la page 1sur 20

Simone AYACHE

Avocat au Barreau de Paris

LE DROIT : DEFINITION ET SOURCES ET


FINALITES

I – La règle de droit

1- Les fondements de la règle de droit


2- Distinction droit objectif / droits subjectifs

II – Les branches du droit

1- Classification Droit public/droit privé


2- Classification Droit civil/droit pénal
3- Le droit international

III- Sources du droit et hiérarchie des normes en droit français

1- En droit international
2- En droit interne
a) Le bloc de constitutionalité
b) La loi
c) Les ordonnances
d) Les règlements
3- La hiérarchie des normes
4- Le contrôle de la constitutionalité

Compétences attendues
 Distinguer la règle de droit des autres règles de la vie sociale ;
 Identifier les branches du droit applicables à une situation donnée

Savoirs associés
 les finalités du droit.
 les caractères de la règle de droit.
 les autres règles sociales : morale et éthique.
 les branches du droit.

Mots clés :
Dt national / dt international, public privé
Dt objectif / dt subjectif
Dt privé / Dt public
Bloc de constitutionalité
Contrôle de constitutionalité
Sources négociées : Conventions et accords collectifs
Traités, lois, ordonnances, règlements
Doctrine, JP

Introduction :

U1 FONDAMMENTAUX DU DROIT
Simone AYACHE
Avocat au Barreau de Paris

Définition : Le droit est l'ensemble des règles juridiques qui régissent la vie des
femmes et des hommes en société, règlent le statut des personnes et des biens, ainsi
que les rapports que les personnes publiques ou privées entretiennent et qui sont
sanctionnées le cas échéant par une contrainte exercée par l'autorité publique.

LE DROIT : DEBATS ET PROBLEMATIQUES

1- Légalité et légitimité

Des actes conformes à la loi peuvent être contestés au nom de valeurs morales (ex : refus
d’appliquer des lois antisémites...), de la revendication d’une supériorité de la réalité sociale
ou historique qui remet en cause le droit positif (ex : revendication du droit à l’avortement
dans les années 70, les mouvements de la Résistance à partir de 1940... ). A partir de quand
peut-on estimer légitime la désobéissance à la loi ?

2- Justice et équité

Le droit n’est-il que l’instrument d’un ordre social ? Peut-on estimer qu’une loi injuste est
préférable à une absence de loi ? A l’inverse, la notion de justice ne doit-elle pas être
soumise au principe d’équité, selon lequel revient à chacun ce qu’il est légitimement en droit
d’exiger ? Cette seconde conception renvoie à la théorie du droit naturel (ex :
reconnaissance récente par les tribunaux de circonstances particulières dans lesquelles une
mère sans ressources a volé pour nourrir son enfant).

3- Le droit et la morale

La morale est un ensemble de règles, de principes et d’obligations ou de valeurs que des


individus s’imposent dans leur vie privée et professionnelle.

Ces principes de conduite peuvent s’appliquer de façon individuelle ou collective.

La morale permet de distinguer le bien et le mal, le Juste et l’Injuste mais non ce qui est légal
et ce qui est illégal.

I- La règle de droit

Le droit peut être défini comme l’ensemble des règles qui régissent la vie en société. Trois
éléments caractérisent la règle de droit :

- Elle est générale et abstraite : elle indique, sur un territoire donné, ce qui est permis, ce
qui est interdit, ce qui est prescrit ;
- Elle est obligatoire : ce caractère s’apprécie non seulement à l’encontre des particuliers,
mais aussi de l’autorité publique ;
- Elle est sanctionnée : parce que la pérennité de la société politique dépend de sa
capacité à faire respecter le droit, elle doit pouvoir le faire, au besoin par la contrainte
publique, dans des conditions qui sont elles-mêmes conformes au droit.

On désigne par droit positif l’ensemble des règles en vigueur à un moment donné,
dans une société donnée (on dira : « le droit positif français reconnaît, depuis 1975, le
divorce par consentement mutuel »).

1- Les fondements de la règle de droit

2
Simone AYACHE
Avocat au Barreau de Paris
Deux principaux courants de pensée s’affrontent :

- Un courant « idéaliste » ou » naturel « qui affirme qu’il existe un idéal de justice et des
valeurs essentielles à l’être humain, supérieurs au droit positif et qui s’imposent à lui. Selon
ce courant ce qui est juste est conforme à ce droit naturel. Toutes les conceptions du droit
naturel posent l’existence d’un droit naturel universel ayant vocation à fonder et à évaluer, du
point de vue de la raison, l’ensemble des droits positifs. Ceci implique la possibilité, dans
certaines conditions, de désobéir à une loi injuste ;

- Un courant, « positiviste » qui rejette toute idée d’un droit naturel transcendant vers lequel
devrait tendre le droit positif ; le droit n’est rien d’autre que le droit en vigueur dans un pays
et un temps donné. Il est inutile de rechercher les justifications de la loi, celle-ci s'impose par
le fait même qu'elle soit la loi. Peu importe donc qu'elle soit juste ou non.

2- Distinction droit objectif / droits subjectifs

S’agissant du droit positif, les juristes distinguent :

- Le droit objectif : l’ensemble des règles régissant la vie en société et dont le respect est
garanti par la puissance publique (ex : règles relatives à la formation des contrats, à
l’exercice du droit de propriété, au mariage...) ;

- Les droits subjectifs : prérogatives accordées aux individus (personnes physiques) et aux
groupements d’individus (personnes morales), reconnues et protégées par le droit (objectif).
Il n’y a pas de droits subjectifs sans droit objectif ; c’est le droit objectif qui confère aux
personnes leurs droits subjectifs.

Voir Tableau en annexe

II – LES BRANCHES DU DROIT

Le droit objectif français peut être subdivisé en plusieurs « branches «

1- Classification Droit public- Droit privé

 Le droit public réglemente le fonctionnement des pouvoirs publics (droit


constitutionnel) et des administrations (droit administratif) et les rapports entre celle-ci
et les particuliers ;
 Le droit privé traite des rapports entre les particuliers (droit civil, droit
commercial, droit du travail...).

Le droit public diffère du droit privé par :


 Une finalité différente : il vise à satisfaire l'intérêt de la collectivité. Il est au service de
l'intérêt public alors que le droit privé est au service des individus. Mais certaines lois
s'appliquent aussi bien aux particuliers qu'à l'État

 Un caractère impératif : le plus souvent le droit public s'impose aux administrés alors
que le droit civil est le plus souvent, un droit d'autonomie, c'est-à-dire que les
personnes privées sont libres de se placer dans le système juridique de leur choix
(mariage ou concubinage ; liberté de conclure ou pas : détermination libre du contenu
du contrat, etc...).

 Les privilèges reconnus à l'Administration :


3
Simone AYACHE
Avocat au Barreau de Paris

En droit privé, il est un principe selon lequel "nul ne peut se faire justice à soi-même".
Le droit subjectif ne peut être sanctionné qu'après avoir été reconnu par l'autorité
judiciaire.

L'administration, au contraire, jouit du privilège de l'exécution d'office. Cela signifie


qu'elle peut faire exécuter ses décisions à l'encontre des particuliers même s'ils en
contestent la régularité. Ils devront exécuter d'abord la décision et contester ensuite
en recourant à la Justice administrative : le contrôle s'exercera a posteriori. (ex. en
matière d'impôt) par les contraintes possibles pour faire exécuter les décisions de
Justice. En droit privé, il existe des mesures de contrainte, c'est-à-dire des voies
d'exécution pour obliger les particuliers à respecter la décision de Justice (saisies des
biens, par ex.). En droit public, il n'existe en principe aucune exécution forcée des
décisions de Justice à l'encontre de l'Administration.

 Des juridictions différentes : l'Administration est soumise à un ordre juridictionnel


particulier, celui de la juridiction administrative chargée d'appliquer les règles de droit
public. Le but, après la Révolution, par une loi du 16-24 août 1790, était de mettre
l'action de l'Administration à l'abri du contrôle des tribunaux de l'ordre judiciaire.

2- Classification Droit civil- Droit pénal

- Le droit civil (ex : droit de la famille, droit des biens et de la propriété, droit des
contrats...) : il constitue le droit commun, par opposition aux règles s’appliquant à des
catégories particulières (droit rural, droit commercial...) ;

- Le droit pénal : est l’ensemble des règles qui qualifient et sanctionnent les infractions
contraventions, délits, crimes.

3- Le droit international

Le droit international public régit les relations entre les États et les organisations
internationales. Les sources conventionnelles de ce droit sont les traités et les conventions
internationales.

Le droit international peut être divisé en deux catégories :

 Le droit international public qui régit les relations entre états

 Le droit international privé qui régit les relations de droit privé présentant un
caractère d’extranéité, c'est-à-dire un élément étranger . Il consiste alors en la
détermination de la loi applicable à des personnes entretenant des rapports et
qui relèvent d’États différents.

III- Sources du droit et hiérarchie des normes en droit français

1- Les sources internationales

1- Les traités internationaux et les textes communautaires constituent des règles qui
s’appliquent aux membres et résidents des États signataires.

4
Simone AYACHE
Avocat au Barreau de Paris
Les Traités internationaux sont des accords entre États concernant des questions de
droit public ou les droits des personnes privées.

Voir Annexe Charte de l’OIT

Comment s’appliquent les traités dans le droit français ?

L'article 55 de la Constitution dispose que "les traités ou accords régulièrement


ratifiés ou approuvés ont, dès leur publication, une autorité supérieure à celle des
lois, sous réserve, pour chaque accord ou traité, de son application par l'autre partie".

Le Conseil d'État et la Cour de cassation refuse d'appliquer les lois françaises qui sont
contraires aux Traités ratifiés par la France. Ce contrôle s'exerce, que les lois soient
antérieures ou postérieures au Traité.

Le principe est donc la suprématie des traités internationaux sur le droit français.

À quelles conditions un traité est-il applicable en droit français ?

Pour qu’un traité puisse être applicable dans l’ordre juridique français, la Constitution prévoit
2 conditions :
 Le Traité doit être ratifié. La ratification, doit être effectuée, soit par le Président de la
République, soit par une loi spécifique pour les traités concernant certains domaines
(la paix, le commerce, les finances de l'Etat, l'intégrité du territoire, etc.).

 Le Traité doit être appliqué par l'autre partie signataire : c'est la condition de
réciprocité. Ainsi, un État signataire d'un traité international peut refuser de l'appliquer
si l'autre partie ne l’a pas ratifié ou ne le respecte pas lui-même.
La seule exception tolérée est en matière de droits de l’Homme : toute convention
portant sur ce sujet est d’application par tous les États.

 De plus, les traités doivent être publiés au Journal Officiel.

2- Les normes européennes (ou communautaires) comprennent 2 types de règles

 Le droit européen primaire, constitué par les divers traités et accords qui ont
présidé à la constitution de l’Union Européenne.
Il s'agit des trois traités originaires (Traité de Paris instituant la C.E.C.A. et Traités de
Rome de 1957), des traités relatifs à l'adhésion des différents États (27 membres en
2010), et des traités modificatifs comme le traité de Maastricht (1992), le Traité
d'Amsterdam (1993), et le Traité de Lisbonne (2007). Ce dernier constitue désormais
le traité sur le fonctionnement de l'Union (TFUE).

 Le droit dérivé des traités est constitué des actes juridiques pris par les
différentes institutions européennes (Commission européenne, Conseil de
l'Union européenne et Parlement européen), en application du droit primaire
européen et à raison de leur compétence respective.
Le droit dérivé contient des sources différentes qui n'ont pas toutes la même autorité :

5
Simone AYACHE
Avocat au Barreau de Paris
- Les directives qui lient les États membres quant au résultat à atteindre mais pas
quant au contenu exact des mesures à prendre. Les instances nationales sont libres de la
forme et des moyens à utiliser.

- Les règlements sont directement applicables dans l'ordre juridique français. Ils sont
semblables à une loi, dans l’ordre interne, et ont une portée générale. Le règlement est
obligatoire dans son ensemble, non seulement quant aux objectifs visés mais également
quant aux moyens pour les atteindre.

- Les décisions : directement applicables en droit français. En direction, soit des États
membres, soit des entreprises, soit des particuliers.

- Les recommandations et avis émises par la Commission qui n'ont pas de force
contraignante

L’ensemble de ces règles est hiérarchisé :


- Les Traités internationaux ratifiés ont une autorité supérieure à celle des lois et de la
Constitution ;
- La loi est supérieure à tous les textes réglementaires.

Le respect de cette hiérarchie est assuré par des recours juridictionnels (Cour de Justice des
Communautés Européennes, Conseil Constitutionnel, Conseil d’Etat).

Les dispositions des Traités européens et les dispositions des textes émanant de la
Communauté édictent des normes qui ont vocation à s'appliquer directement aux particuliers
et peuvent être invoqués par eux. C'est le principe de l'applicabilité immédiate et directe.

La supériorité des traités sur les lois est donc reconnue et contrôlée par l’ensemble des
juridictions, qu’elles soient judiciaires ou administratives.
C’est le contrôle de conventionalité : le contrôle de la supériorité des traités par
rapport aux lois, qui doit être effectué par les juridictions ordinaires sous le contrôle
de la Cour de Cassation et du Conseil d'Etat.
2- Les sources nationales

a) Le bloc de constitutionalité

1- La Constitution : elle se trouve au sommet de la


hiérarchie des sources du droit ; elle réglemente le
fonctionnement des pouvoirs publics.

2- Son préambule, proclame « l’attachement du peuple


français » aux principes affirmés par la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de
1789 et au Préambule de la Constitution de 1946 qui énonce les principes politiques,
économiques et sociaux « particulièrement nécessaires à notre temps ».

3- la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948, et


signée en 1950 : Ce texte reconnaît la « dignité inhérente à tous les
membres de la famille humaine »et énonce généreusement les droits
que tout être humain peut revendiquer, sans pour autant en préciser le
contenu.
Complétée, en 1976, par l'entrée en vigueur de deux Pactes des
Nations unies de 1949 garantissant les droits civils et politiques d'une
part, et les droits économiques, sociaux et culturels d'autre part, la
6
Simone AYACHE
Avocat au Barreau de Paris
Déclaration universelle constitue aujourd'hui le volet central de la Charte des droits de
l'homme.

Tous ces droits et libertés s'imposent aux pouvoirs exécutif et judiciaire comme au
législateur : toute loi contraire aux principes reconnus par ces textes serait frappée
d'inconstitutionnalité.

Contrôle de constitutionnalité : https://youtu.be/2NxoaNX7pDM

b) La loi

La loi est au sens strict, le texte voté par le Parlement (Assemblée Nationale et
Sénat) .
Son domaine est fixé par la Constitution.
La loi recouvre des textes de nature et de portée différente.

 Les lois ordinaires ou parlementaires qui relèvent de la procédure normale et de la


pratique courante
 Les lois constitutionnelles qui sont des lois de révision de la Constitution, soumises
à une procédure spéciale (possible référendum)
 Les lois organiques dont l'objet est de compléter et de mettre en œuvre des règles
inscrites dans la Constitution (délai de réflexion à respecter, examen systématique
par le Conseil constitutionnel)
 Les lois de finances soumises à des délais impératifs de ratification car elles sont
indispensables pour la gestion du pays

Elles sont applicables un jour franc après leur publication au Journal Officiel.

Voir Annexe 3 / Comment sont élaborées les lois

c) Les ordonnances

Ce sont des textes d'application immédiate pris par le Gouvernement, dans le domaine de la
loi, sur autorisation du parlement.

Dans un souci d'efficacité et de rapidité, la Constitution a prévu la possibilité d'une


délégation de pouvoir du législatif à l'exécutif. L'article 38 énonce, en effet, que "le
gouvernement peut, pour l'exécution de son programme, demander au Parlement
l'autorisation de prendre, par ordonnances, pendant un délai déterminé, des mesures qui
sont normalement du domaine de la loi."

d) Les règlements

Ce sont des textes émanant du pouvoir exécutif : décrets, arrêtés (ministériels,


préfectoraux, municipaux).

L'article 21 de la Constitution investit le pouvoir exécutif du pouvoir réglementaire. On


distingue trois sortes de décrets :

- les décrets simples, ordinairement signés par le Premier ministre, avec le


contreseing des ministres qui ont la charge de son exécution ;

7
Simone AYACHE
Avocat au Barreau de Paris
- les décrets en Conseil des ministres, qui sont signés par le Président de la
République, avec le contreseing de tous les ministres. (Compétence exceptionnelle
du Président de la République) ;

- les décrets en Conseil d'État pris par le gouvernement après avis obligatoire du
Conseil d'État, mais sans que cet avis ne s'impose à lui.

- Il faut ajouter à cette liste, les circulaires par lesquelles un ministre donne des
instructions à des fonctionnaires pour le fonctionnement du service. En principe, ces
circulaires n'ont pas de valeur réglementaire (Parfois, le Conseil d'État leur
reconnaît, à certaines conditions, valeur réglementaire. Dans ce cas, la circulaire a la
même valeur qu’un arrêté ministériel). Ce ne sont donc pas des lois au sens large.

Domaine de la loi et du règlement :

L'article 34 de la Constitution définit, sous une forme énumérative et limitative le


domaine d'intervention de la loi.
 D'une part, "la loi fixe les règles concernant" un certain nombre de matières, tels les
libertés publiques, l'état et la capacité des personnes, la procédure pénale, la
détermination des crimes et délits et leurs sanctions, les impôts, les régimes
électoraux, les nationalisations et les garanties fondamentales accordés
aux fonctionnaires ;
 d'autre part "la loi détermine les principes fondamentaux" de certaines autres, tels la
défense nationale, l'enseignement, la propriété, les obligations civiles et
commerciales, le droit du travail et le droit syndical et de la sécurité sociale.

L'article 37 de la Constitution détermine le domaine du règlement de façon plus simple.


"Les matières autres que celles qui sont du domaine de la loi ont un caractère
réglementaire". Le pouvoir exécutif a un véritable pouvoir d'initiative, il peut prendre des
règlements autonomes.

d) Les sources non formelles

 La jurisprudence est la plus importante ; il s’agit de l’ensemble des décision rendues


par les juridictions dans les litiges qui leur sont soumis (on emploie aussi l’expression : droit
prétorien).

 La coutume et les usages : la coutume est une règle issue d’une pratique générale
et prolongée et de la croyance en son caractère obligatoire. Les usages sont des règles
coutumières particulières à une profession, une région...que les praticiens suivent
habituellement.

 La doctrine : elle est constituée par l’ensemble des travaux et réflexions des juristes
sur les problèmes de droit ; elle s’exprime dans des revues, thèses, articles...

e) Les sources négociées

Il s’agit des conventions collectives et accords collectifs qui sont négociés entre les
employeurs et les organisations syndicales (partenaires sociaux)

3- La hiérarchie des normes

8
Simone AYACHE
Avocat au Barreau de Paris

4- Le contrôle de la constitutionalité

Il est exercé par le Conseil Constitutionnel de 2 façons :

 Soit lors de l’élaboration des lois, à priori, s’il est saisi par le pouvoir exécutif,
ou par 60 sénateurs et députés, avant la promulgation d’une loi qui a été
voté ;

 Soit, à postériori, par tout justiciable, lors d’un procès, devant toutes les juridictions
françaises, par le biais d’une « question prioritaire de constitutionalité » (QPC).

La QPC est le droit reconnu à toute personne qui est partie à un procès de soutenir
qu’une disposition législative qui lui est applicable porte atteinte aux droits et libertés
que la Constitution lui garantit. La juridiction saisie doit surseoir à statuer, et transmettre la
question, si elle la juge sérieuse, au Conseil d’État ou la Cour de cassation.

Si les conditions de recevabilité de la question sont réunies, le Conseil constitutionnel doit se


prononcer sur la constitutionnalité. Il a alors la possibilité d’abroger la disposition de la loi,
qui n’existera plus pour l’avenir

Voir Annexe 5 : Décision du Conseil Constitutionnel sur une QPC

Résumé :
Les sources du droit français sont internationales, par la signature et la ratification des
différents traités et conventions internationales par le Président de la République.

Elles sont également, et en grande partie, européennes. On distingue le droit européen


primaire, constitué des traités européens, du droit européen dérivé. Ce dernier comprend

9
Simone AYACHE
Avocat au Barreau de Paris
principalement, les règlements, qui ont vocation à s’appliquer directement en droit français,
et les directives qui indiquent aux Etats membres le but à atteindre dans le délai imparti.

Les sources nationales sont issues, de première part, du bloc de constitutionnalité, qui
comprend la constitution et les préambules, ainsi que la charte pour l’environnement, et de
seconde part des lois, votées par le Parlement, ainsi que des règlements émanant du
pouvoir exécutif.

Ces sources sont hiérarchisées au sein du système juridique français.

Les sources nationales font l’objet d’un contrôle de conventionalité par les juges français, par
rapport aux traités et conventions ratifiés par la France et d’un contrôle de constitutionnalité,
par le Conseil Constitutionnel.

Annexe 1 : Le mot droit a deux sens principaux et quelques


qualificatifs secondaires :

Elles peuvent varier dans le temps et dans l'espace. Mais,


en un temps et un lieu donnés, elles forment un ensemble
Droit L'ensemble des cohérent, un ordre juridique. Dans un Etat de droit, deux
objectif règles juridiques règles d'un même ordre ne peuvent se contredire. La règle
de droit est une règle de conduite sociale dont le respect
est assuré par l'autorité publique.

Toute prérogative dont une personne est titulaire en vertu


Les prérogatives
Droits d'un droit objectif. Le droit subjectif suppose une
dont une personne
subjectifs personne, qui en est le titulaire, disposant de la capacité
peut se prévaloir
de jouissance de ce droit. ex : droit de propriété

Ensemble des règles juridiques en vigueur dans un Etat


Droit
Le droit en vigueur ou une communauté internationale à un moment donné,
positif quelle que soit leur source.

Principes C'est le droit auquel se réfère Antigone pour braver la


juridiques règle de droit édictée par le roi Créon "je ne pensais pas
Droit
immuables car liés que ton édit eut assez de force pour donner à un être
naturel à la nature mortel le pouvoir de violer les divines lois non écrites que
humaine personne ne peut ébranler"

Annexe 2 : Charte de L’OIT : Extrait de « Les conventions


fondamentales de l’Organisation internationale du Travail » :

10
Simone AYACHE
Avocat au Barreau de Paris
« Le Conseil d’administration du Bureau international du Travail a identifié huit conventions
comme fondamentales pour les droits humains au travail, quel que soit le niveau de
développement de chaque Etat Membre.

Ces droits sont une condition nécessaire à tous les autres ; ils procurent une plate-forme à
partir de laquelle les travailleurs peuvent s’efforcer d’améliorer leurs conditions de travail
individuelles et collectives.

La Déclaration de l’OIT relative aux principes et droits fondamentaux au travail, adoptée en


juin 1998, souligne ce jeu de principes fondamentaux du travail acceptés par la communauté
internationale.

La Déclaration recouvre quatre aspects principaux pour l’établissement d’un « plancher »


social dans le monde du travail :

● La liberté d’association et la reconnaissance effective du droit de négociation collective ;


● L’élimination de toute forme de travail forcé et obligatoire ;
● L’abolition effective du travail des enfants ;
● L’élimination de la discrimination en matière d’emploi et de profession.
Contenus dans la Constitution de l’OIT, ces principes et droits ont été exprimés et
développés sous forme de droits et d’obligations spécifiques dans des conventions
reconnues comme fondamentales à l’intérieur et à l’extérieur de l’Organisation.

Les conventions de l’OIT ci-dessous ont été reconnues fondamentales, et sont parfois
appelées « normes fondamentales du travail » :

● La convention (nº 87) sur la liberté syndicale et la protection du droit syndical, 1948 ;
● La convention (nº 98) sur le droit d’organisation et de négociation collective, 1949 ;
● La convention (nº 29) sur le travail forcé, 1930 ;
● La convention (nº 105) sur l’abolition du travail forcé, 1957 ; ● La convention (nº 138) sur
l’âge minimum, 1973 ;
● La convention (nº 182) sur les pires formes de travail des enfants, 1999 ;
● La convention (nº 100) sur l’égalité de rémunération, 1951 ;
● La convention (nº 111) concernant la discrimination (emploi et profession), 1958.

En raison du nombre accru de pays ayant ratifié la plupart de ces instruments, le BIT a
publié cette brochure comme un recueil de référence contenant le texte de ces conventions
fondamentales accompagnées de la Déclaration. La Déclaration de l’OIT relative aux
principes et droits fondamentaux au travail concerne tous les Etats Membres de l’OIT, qu’ils
aient ou non ratifié les conventions pertinentes. »

Annexe 3 Comment sont élaborées les lois ?

Initiative par le Parlement Initiative par le


Proposition de loi Gouvernement
Projet de loi

11
Simone AYACHE
Avocat au Barreau de Paris

Dépôt au Bureau de l’Assemblée ou du Sénat,


accompagné d’une étude d’impact

Examen par une commission parlementaire. Peut proposer des


amendements

Première lecture

Assemblée Nationale Sénat

Navette

Commission mixte
paritaire

Vote dans les même termes Texte rejeté


par les 2 assemblées Texte rejeté

Vote par les


Assemblées
Vote par
l’Assemblée
Nationale

12
Simone AYACHE
Avocat au Barreau de Paris
Texte adopté
Texte adopté

Eventuellement contrôle par le Conseil


Constitutionnel

Promulgation par le Président de la République dans les 15 jours

Publication au JO

Annexe 4 : Hiérarchie des normes et détails de la Pyramide de


KELSEN

13
Simone AYACHE
Avocat au Barreau de Paris

Annexe 5 :Décision du Conseil Constitutionnel sur une QPC

https://www.conseil-constitutionnel.fr/decision/2020/2020855QPC.htm

Décision n° 2020-855 QPC du 9 septembre 2020

Mme Samiha B. [Condition de paiement préalable pour la contestation des forfaits de post-
stationnement]
Non-conformité totale

Décision n° 2020-855 QPC


VIDÉO DE LA SÉANCE

14
Simone AYACHE
Avocat au Barreau de Paris

LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL A ÉTÉ SAISI le 11 juin 2020 par le Conseil d'État (décision n°
433276 du 10 juin 2020), dans les conditions prévues à l'article 61-1 de la Constitution, d'une
question prioritaire de constitutionnalité.

Cette question a été posée pour Mme Samiha B. par la SCP de Chaisemartin, Doumic-Seiller,
avocat au Conseil d'État et à la Cour de cassation. Elle a été enregistrée au secrétariat
général du Conseil constitutionnel sous le n° 2020-855 QPC. Elle est relative à la conformité
aux droits et libertés que la Constitution garantit de l'article L. 2333-87-5 du code général
des collectivités territoriales, dans sa rédaction résultant de l'ordonnance n° 2015-401 du 9
avril 2015 relative à la gestion, au recouvrement et à la contestation du forfait de post-
stationnement prévu à l'article L. 2333-87 du code général des collectivités territoriales.

Au vu des textes suivants :

 La Constitution ;
 L’ordonnance n° 58-1067 du 7 novembre 1958 portant loi organique sur le Conseil
constitutionnel ;
 Le code général des collectivités territoriales ;
 L’ordonnance n° 2015-401 du 9 avril 2015 relative à la gestion, au recouvrement et à
la contestation du forfait de post-stationnement prévu à l'article L. 2333-87 du code
général des collectivités territoriales, ratifiées par l'article 40 de la loi n° 2019-222 du
23 mars 2019 de programmation 2018-2022 et de réforme pour la justice ;
 Le règlement du 4 février 2010 sur la procédure suivie devant le Conseil
constitutionnel pour les questions prioritaires de constitutionnalité ;

Au vu des pièces suivantes :

 Les observations présentées pour la requérante par la SCP de Chaisemartin, Doumic-


Seiller, enregistrées le 24 juin 2020 ;
 Les observations présentées par le Premier ministre, enregistrées le 26 juin 2020 ;
 Les secondes observations présentées pour la requérante par la SCP de Chaisemartin,
Doumic-Seiller, enregistrées le 3 juillet 2020 ;
 Les autres pièces produites et jointes au dossier ;

Après avoir entendu Me Arnaud de Chaisemartin, avocat au Conseil d'État et à la Cour de


cassation, pour la requérante, et M. Philippe Blanc, désigné par le Premier ministre, à
l'audience publique du 30 juillet 2020 ;

Au vu de la note en délibéré présentée par le Premier ministre, enregistrée le 3 septembre


2020 ;

Et après avoir entendu le rapporteur ;

LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL S'EST FONDÉ SUR CE QUI SUIT :

1. L'article L. 2333-87-5 du code général des collectivités territoriales, dans sa rédaction


résultant de l'ordonnance du 9 avril 2015 mentionnée ci-dessus, prévoit :
« La recevabilité du recours contentieux contre la décision rendue à l'issue du recours
15
Simone AYACHE
Avocat au Barreau de Paris

administratif préalable obligatoire et contre le titre exécutoire émis est subordonné au


paiement préalable du montant de l'avis de paiement du forfait de post-stationnement et de
la majoration prévue au IV de l'article L. 2333-87 si un titre exécutoire a été émis ».

2. La requérante reproche à ces dispositions de subordonner la recevabilité des recours


contre les décisions individuelles mettant à la charge d'un justiciable un forfait de post-
stationnement au paiement préalable, par l'intéressé, du montant de ce forfait et de son
éventuelle majoration, sans prévoir aucune exception. Il en résulterait une
méconnaissance du droit à un recours juridictionnel effectif.

- Sur le fond :

3. Selon l'article 16 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 : « Toute


société dans laquelle la garantie des droits n'est pas assurée, ni la séparation des pouvoirs
déterminée, n'a point de Constitution ». Il résulte de cette disposition qu'il ne doit pas être
porté d'atteinte substantielle au droit des personnes intéressées d'exercer un recours
effectif devant une juridiction.

4. L'article L. 2333-87 du code général des collectivités territoriales, dans ses rédactions
applicables en même temps que les dispositions contestées, prévoit que le conseil municipal
ou l'organe délibérant de l'établissement public de coopération intercommunale ou du
syndicat mixte compétent pour l'organisation de la mobilité peut instituer une redevance de
stationnement, dont il détermine le barème tarifaire. Cette redevance doit être payée par le
conducteur dès le début du stationnement. À défaut, l'intéressé s'expose à devoir s'acquitter
d'un forfait de post-stationnement, qui peut faire l'objet d'une majoration s'il n'est pas payé
à temps. Les décisions individuelles relatives à ces forfaits et majorations peuvent faire
l'objet d'un recours contentieux devant la Commission du contentieux du stationnement
payant.

5. L'article L. 2333-87-5 du code général des collectivités territoriales subordonne la


recevabilité de tels recours au paiement préalable du forfait de post-stationnement
contesté et de sa majoration éventuelle.

6. En imposant ainsi que le forfait et la majoration soient acquittés avant de pouvoir les
contester devant le juge, le législateur a entendu, dans un but de bonne administration de la
justice, prévenir les recours dilatoires dans un contentieux exclusivement pécuniaire
susceptible de concerner un très grand nombre de personnes.

7. Cependant, en premier lieu, si, conformément à l'article L. 2333-87 du code général des
collectivités territoriales, le montant du forfait de post-stationnement ne peut excéder celui
de la redevance due, aucune disposition législative ne garantit que la somme à payer pour
contester des forfaits de post-stationnement et leur majoration éventuelle ne soit d'un
montant trop élevé.

8. En second lieu, le législateur n'a apporté à l'exigence de paiement préalable desdits


forfaits et majorations aucune exception tenant compte de certaines circonstances ou de
la situation particulière de certains redevables.
16
Simone AYACHE
Avocat au Barreau de Paris

9. Il résulte de tout ce qui précède que le législateur n'a pas prévu les garanties de nature à
assurer que l'exigence de paiement préalable ne porte pas d'atteinte substantielle au droit
d'exercer un recours juridictionnel effectif. Les dispositions contestées doivent donc être
déclarées contraires à la Constitution.

- Sur les effets de la déclaration d'inconstitutionnalité :

10. Selon le deuxième alinéa de l'article 62 de la Constitution : « Une disposition déclarée


inconstitutionnelle sur le fondement de l'article 61-1 est abrogée à compter de la
publication de la décision du Conseil constitutionnel ou d'une date ultérieure fixée par cette
décision. Le Conseil constitutionnel détermine les conditions et limites dans lesquelles les
effets que la disposition a produits sont susceptibles d'être remis en cause ». En principe, la
déclaration d'inconstitutionnalité doit bénéficier à l'auteur de la question prioritaire de
constitutionnalité et la disposition déclarée contraire à la Constitution ne peut être
appliquée dans les instances en cours à la date de la publication de la décision du Conseil
constitutionnel. (…

11. Aucun motif ne justifie de reporter la prise d'effet de la déclaration


d'inconstitutionnalité. Celle-ci intervient donc à compter de la date de la publication de la
présente décision. La déclaration d'inconstitutionnalité est applicable à toutes les affaires
non jugées définitivement à cette date.

LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL DÉCIDE :

Article 1er. - L'article L. 2333-87-5 du code général des collectivités territoriales, dans sa
rédaction résultant de l'ordonnance n° 2015-401 du 9 avril 2015 relative à la gestion, au
recouvrement et à la contestation du forfait de post-stationnement prévu à l'article L. 2333-
87 du code général des collectivités territoriales, est contraire à la Constitution.

Article 2. - La déclaration d'inconstitutionnalité de l'article 1 er prend effet dans les conditions


fixées au paragraphe 11 de cette décision.

Article 3. - Cette décision sera publiée au Journal officiel de la République française et


notifiée dans les conditions prévues à l'article 23-11 de l'ordonnance du 7 novembre 1958
susvisée.

Jugé par le Conseil constitutionnel dans sa séance du 8 septembre 2020, où siégeaient : M.


Laurent FABIUS, Président, Mme Claire BAZY MALAURIE, M. Alain JUPPÉ, Mmes Dominique
LOTTIN, Corinne LUQUIENS, MM. Jacques MÉZARD, François PILLET et Michel PINAULT.

Rendu public le 9 septembre 2020.

JORF n°0221 du 10 septembre 2020, texte n° 85


ECLI:FR:CC:2020:2020.855.QPC

17
Simone AYACHE
Avocat au Barreau de Paris

1. QUIZ
Distinguez le domaine de ces actions :

1. Question 1 : Un juge peut-il rendre une décision selon ses propres convictions ou
selon les textes de loi ?
a. selon ses propres convictions
b. selon les textes de loi
c. il choisit ce qui lui semble le plus conforme

2. Question 2 : une décision de justice peut-elle être non conforme à la morale ?

a. une décision de justice est forcément morale


b. une décision de justice est sans rapport avec la morale
c. une décision de justice dépend des éléments de preuve

3. Question 3 : Monsieur Jules a eu une aventure d’un soir avec une femme , alors
qu’il est marié . Il apprend que cette femme attend un enfant . Madame TINA a appris
que son mari a eu une aventure d’un soir avec une femme et cette femme attend un
enfant .Elle veut déposer plainte pour adultère. Pensez-vous qu’elle puisse le faire ?
a. Non car l’adultère n’est plus un délit
b. Oui car c’est contraire à la morale de tromper son conjoint
c. Oui car c’est contraire à la morale et à la loi

4. Question 4 : Mr Jules est DRH dans une entreprise. Il voudrait rappeler aux
salariés les règles en matière de respect de l’autre dans l’entreprise dans une charte de
savoir vivre ensemble. Quelle est la valeur de ce texte ?

a. C’est une charte d’éthique et les sanctions ne peuvent être que disciplinaires.
b. C’est un texte dont la violation peut être sanctionnée par des peines d’emprisonnement.

c. C’est un texte sans aucune valeur et aucune sanction ne peut être encourue

5. Question 5 : Mme TINA craint que sa peine d’emprisonnement soit connue par
ses amis. La sanction pour la commission d’une infraction est-elle publique ou secrète ?
a. Elle est secrète et elle seule en aura connaissance
b. Elle est secrète uniquement pour sa famille
c. Elle est publique car les audiences en matière pénale sont publiques
.
6-. Question 6 : le maire d’une commune peut-il décider de ne pas appliquer une
règle de droit d’ordre public sanitaire ?

a. Le maire d’une commune est seul à choisir le droit applicable dans sa commune
b. Le maire peut appliquer le droit qui lui est le plus favorable
c. Le maire est obligé d’appliquer le droit national

2- QUIZZ
18
Simone AYACHE
Avocat au Barreau de Paris

Distinguez la branche du droit concerné :

1. Question 1 : Une entreprise a reçu des produits qu’elle a commandés mais ils sont
défectueux. Son cocontractant lui en demande paiement.

a. Droit commercial
b. Droit pénal
c. Droit administratif
e. Droit civil

2. Question 2 : Un frère et une sœur se disputent l’héritage de leur père.

a. Droit civil
b. Droit pénal
c. Droit commercial

3. Question 3 : Le Gouvernement nomme un avocat comme Ministre de la Justice.


a. Droit civil
b. Droit pénal
c. Droit public
e. Droit constitutionnel

4. Question 4 : Madame LUCE vient d’être licenciée pour faute car elle ne respecte
pas les horaires de travail.

- a. Droit de la sécurité sociale


b. Droit administratif
- c. Droit du travail

5. Question 5 : Le gérant d’une société a fait en sorte par des manœuvres


frauduleuses de ne pas payer de TVA depuis trois ans.

a. Droit public financier


b. Droit pénal
c. Droit administratif
d. Droit commercial

6. Question 6 : Le gouvernement a décidé de créer une nouvelle taxe pour


remplacer la CSG et la CRDS.
a. Droit pénal
b. Droit public financier
c. Droit de la sécurité sociale

7. Question 7 : Monsieur LUCAS est handicapé depuis un accident de travail mais


il n’arrive pas à faire obtenir une pension alors qu’il ne peut plus travailler.

19
Simone AYACHE
Avocat au Barreau de Paris

a. Droit civil
c. Droit du travail
e. Droit de la sécurité sociale

8. Question 8 : LUCIO, dont le père est français, vient de perdre sa mère chilienne.
Son père et sa tante maternelle chilienne se dispute le soin de gérer l’héritage de sa
mère.

a. Droit civil
b. Droit international privé
c. Droit international public

9. Question 9 : Madame LUCE a été agressé dans le métro. La police lui demande
de déposer plainte pour pouvoir faire le portrait-robot de l’agresseur.
-
a. Droit civil
b. Droit pénal
c. Droit public

10. Question 10 : Des associés d’une SARL sont en conflit à propos de la valeur des
parts qu’ils doivent vendre.

a. Droit civil
b. Droit pénal
e. Droit commercial

11. Question 11 : Luciana s’aperçoit que son compte a été débité de la somme de
4 000 € la semaine dernière, pour des voyages alors qu’elle n’a pas quitté sa ville et
qu’elle ne s’est pas dessaisie de sa carte bleue.

a. Droit civil
b. Droit pénal
e. Droit commercial

12. Question 12 : Monsieur LUCIANO est employé à la mairie de Limoges. Il a un litige


avec son employeur, la mairie, concernant des heures supplémentaires qui ne lui auraient pas
été versées.

a. Droit du travail
c. Droit administratif
e. Droit commercial

20

Vous aimerez peut-être aussi