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I – La règle de droit
1- En droit international
2- En droit interne
a) Le bloc de constitutionalité
b) La loi
c) Les ordonnances
d) Les règlements
3- La hiérarchie des normes
4- Le contrôle de la constitutionalité
Compétences attendues
Distinguer la règle de droit des autres règles de la vie sociale ;
Identifier les branches du droit applicables à une situation donnée
Savoirs associés
les finalités du droit.
les caractères de la règle de droit.
les autres règles sociales : morale et éthique.
les branches du droit.
Mots clés :
Dt national / dt international, public privé
Dt objectif / dt subjectif
Dt privé / Dt public
Bloc de constitutionalité
Contrôle de constitutionalité
Sources négociées : Conventions et accords collectifs
Traités, lois, ordonnances, règlements
Doctrine, JP
Introduction :
U1 FONDAMMENTAUX DU DROIT
Simone AYACHE
Avocat au Barreau de Paris
Définition : Le droit est l'ensemble des règles juridiques qui régissent la vie des
femmes et des hommes en société, règlent le statut des personnes et des biens, ainsi
que les rapports que les personnes publiques ou privées entretiennent et qui sont
sanctionnées le cas échéant par une contrainte exercée par l'autorité publique.
1- Légalité et légitimité
Des actes conformes à la loi peuvent être contestés au nom de valeurs morales (ex : refus
d’appliquer des lois antisémites...), de la revendication d’une supériorité de la réalité sociale
ou historique qui remet en cause le droit positif (ex : revendication du droit à l’avortement
dans les années 70, les mouvements de la Résistance à partir de 1940... ). A partir de quand
peut-on estimer légitime la désobéissance à la loi ?
2- Justice et équité
Le droit n’est-il que l’instrument d’un ordre social ? Peut-on estimer qu’une loi injuste est
préférable à une absence de loi ? A l’inverse, la notion de justice ne doit-elle pas être
soumise au principe d’équité, selon lequel revient à chacun ce qu’il est légitimement en droit
d’exiger ? Cette seconde conception renvoie à la théorie du droit naturel (ex :
reconnaissance récente par les tribunaux de circonstances particulières dans lesquelles une
mère sans ressources a volé pour nourrir son enfant).
3- Le droit et la morale
La morale permet de distinguer le bien et le mal, le Juste et l’Injuste mais non ce qui est légal
et ce qui est illégal.
I- La règle de droit
Le droit peut être défini comme l’ensemble des règles qui régissent la vie en société. Trois
éléments caractérisent la règle de droit :
- Elle est générale et abstraite : elle indique, sur un territoire donné, ce qui est permis, ce
qui est interdit, ce qui est prescrit ;
- Elle est obligatoire : ce caractère s’apprécie non seulement à l’encontre des particuliers,
mais aussi de l’autorité publique ;
- Elle est sanctionnée : parce que la pérennité de la société politique dépend de sa
capacité à faire respecter le droit, elle doit pouvoir le faire, au besoin par la contrainte
publique, dans des conditions qui sont elles-mêmes conformes au droit.
On désigne par droit positif l’ensemble des règles en vigueur à un moment donné,
dans une société donnée (on dira : « le droit positif français reconnaît, depuis 1975, le
divorce par consentement mutuel »).
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Avocat au Barreau de Paris
Deux principaux courants de pensée s’affrontent :
- Un courant « idéaliste » ou » naturel « qui affirme qu’il existe un idéal de justice et des
valeurs essentielles à l’être humain, supérieurs au droit positif et qui s’imposent à lui. Selon
ce courant ce qui est juste est conforme à ce droit naturel. Toutes les conceptions du droit
naturel posent l’existence d’un droit naturel universel ayant vocation à fonder et à évaluer, du
point de vue de la raison, l’ensemble des droits positifs. Ceci implique la possibilité, dans
certaines conditions, de désobéir à une loi injuste ;
- Un courant, « positiviste » qui rejette toute idée d’un droit naturel transcendant vers lequel
devrait tendre le droit positif ; le droit n’est rien d’autre que le droit en vigueur dans un pays
et un temps donné. Il est inutile de rechercher les justifications de la loi, celle-ci s'impose par
le fait même qu'elle soit la loi. Peu importe donc qu'elle soit juste ou non.
- Le droit objectif : l’ensemble des règles régissant la vie en société et dont le respect est
garanti par la puissance publique (ex : règles relatives à la formation des contrats, à
l’exercice du droit de propriété, au mariage...) ;
- Les droits subjectifs : prérogatives accordées aux individus (personnes physiques) et aux
groupements d’individus (personnes morales), reconnues et protégées par le droit (objectif).
Il n’y a pas de droits subjectifs sans droit objectif ; c’est le droit objectif qui confère aux
personnes leurs droits subjectifs.
Un caractère impératif : le plus souvent le droit public s'impose aux administrés alors
que le droit civil est le plus souvent, un droit d'autonomie, c'est-à-dire que les
personnes privées sont libres de se placer dans le système juridique de leur choix
(mariage ou concubinage ; liberté de conclure ou pas : détermination libre du contenu
du contrat, etc...).
En droit privé, il est un principe selon lequel "nul ne peut se faire justice à soi-même".
Le droit subjectif ne peut être sanctionné qu'après avoir été reconnu par l'autorité
judiciaire.
- Le droit civil (ex : droit de la famille, droit des biens et de la propriété, droit des
contrats...) : il constitue le droit commun, par opposition aux règles s’appliquant à des
catégories particulières (droit rural, droit commercial...) ;
- Le droit pénal : est l’ensemble des règles qui qualifient et sanctionnent les infractions
contraventions, délits, crimes.
3- Le droit international
Le droit international public régit les relations entre les États et les organisations
internationales. Les sources conventionnelles de ce droit sont les traités et les conventions
internationales.
Le droit international privé qui régit les relations de droit privé présentant un
caractère d’extranéité, c'est-à-dire un élément étranger . Il consiste alors en la
détermination de la loi applicable à des personnes entretenant des rapports et
qui relèvent d’États différents.
1- Les traités internationaux et les textes communautaires constituent des règles qui
s’appliquent aux membres et résidents des États signataires.
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Les Traités internationaux sont des accords entre États concernant des questions de
droit public ou les droits des personnes privées.
Le Conseil d'État et la Cour de cassation refuse d'appliquer les lois françaises qui sont
contraires aux Traités ratifiés par la France. Ce contrôle s'exerce, que les lois soient
antérieures ou postérieures au Traité.
Le principe est donc la suprématie des traités internationaux sur le droit français.
Pour qu’un traité puisse être applicable dans l’ordre juridique français, la Constitution prévoit
2 conditions :
Le Traité doit être ratifié. La ratification, doit être effectuée, soit par le Président de la
République, soit par une loi spécifique pour les traités concernant certains domaines
(la paix, le commerce, les finances de l'Etat, l'intégrité du territoire, etc.).
Le Traité doit être appliqué par l'autre partie signataire : c'est la condition de
réciprocité. Ainsi, un État signataire d'un traité international peut refuser de l'appliquer
si l'autre partie ne l’a pas ratifié ou ne le respecte pas lui-même.
La seule exception tolérée est en matière de droits de l’Homme : toute convention
portant sur ce sujet est d’application par tous les États.
Le droit européen primaire, constitué par les divers traités et accords qui ont
présidé à la constitution de l’Union Européenne.
Il s'agit des trois traités originaires (Traité de Paris instituant la C.E.C.A. et Traités de
Rome de 1957), des traités relatifs à l'adhésion des différents États (27 membres en
2010), et des traités modificatifs comme le traité de Maastricht (1992), le Traité
d'Amsterdam (1993), et le Traité de Lisbonne (2007). Ce dernier constitue désormais
le traité sur le fonctionnement de l'Union (TFUE).
Le droit dérivé des traités est constitué des actes juridiques pris par les
différentes institutions européennes (Commission européenne, Conseil de
l'Union européenne et Parlement européen), en application du droit primaire
européen et à raison de leur compétence respective.
Le droit dérivé contient des sources différentes qui n'ont pas toutes la même autorité :
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- Les directives qui lient les États membres quant au résultat à atteindre mais pas
quant au contenu exact des mesures à prendre. Les instances nationales sont libres de la
forme et des moyens à utiliser.
- Les règlements sont directement applicables dans l'ordre juridique français. Ils sont
semblables à une loi, dans l’ordre interne, et ont une portée générale. Le règlement est
obligatoire dans son ensemble, non seulement quant aux objectifs visés mais également
quant aux moyens pour les atteindre.
- Les décisions : directement applicables en droit français. En direction, soit des États
membres, soit des entreprises, soit des particuliers.
- Les recommandations et avis émises par la Commission qui n'ont pas de force
contraignante
Le respect de cette hiérarchie est assuré par des recours juridictionnels (Cour de Justice des
Communautés Européennes, Conseil Constitutionnel, Conseil d’Etat).
Les dispositions des Traités européens et les dispositions des textes émanant de la
Communauté édictent des normes qui ont vocation à s'appliquer directement aux particuliers
et peuvent être invoqués par eux. C'est le principe de l'applicabilité immédiate et directe.
La supériorité des traités sur les lois est donc reconnue et contrôlée par l’ensemble des
juridictions, qu’elles soient judiciaires ou administratives.
C’est le contrôle de conventionalité : le contrôle de la supériorité des traités par
rapport aux lois, qui doit être effectué par les juridictions ordinaires sous le contrôle
de la Cour de Cassation et du Conseil d'Etat.
2- Les sources nationales
a) Le bloc de constitutionalité
Tous ces droits et libertés s'imposent aux pouvoirs exécutif et judiciaire comme au
législateur : toute loi contraire aux principes reconnus par ces textes serait frappée
d'inconstitutionnalité.
b) La loi
La loi est au sens strict, le texte voté par le Parlement (Assemblée Nationale et
Sénat) .
Son domaine est fixé par la Constitution.
La loi recouvre des textes de nature et de portée différente.
Elles sont applicables un jour franc après leur publication au Journal Officiel.
c) Les ordonnances
Ce sont des textes d'application immédiate pris par le Gouvernement, dans le domaine de la
loi, sur autorisation du parlement.
d) Les règlements
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- les décrets en Conseil des ministres, qui sont signés par le Président de la
République, avec le contreseing de tous les ministres. (Compétence exceptionnelle
du Président de la République) ;
- les décrets en Conseil d'État pris par le gouvernement après avis obligatoire du
Conseil d'État, mais sans que cet avis ne s'impose à lui.
- Il faut ajouter à cette liste, les circulaires par lesquelles un ministre donne des
instructions à des fonctionnaires pour le fonctionnement du service. En principe, ces
circulaires n'ont pas de valeur réglementaire (Parfois, le Conseil d'État leur
reconnaît, à certaines conditions, valeur réglementaire. Dans ce cas, la circulaire a la
même valeur qu’un arrêté ministériel). Ce ne sont donc pas des lois au sens large.
La coutume et les usages : la coutume est une règle issue d’une pratique générale
et prolongée et de la croyance en son caractère obligatoire. Les usages sont des règles
coutumières particulières à une profession, une région...que les praticiens suivent
habituellement.
La doctrine : elle est constituée par l’ensemble des travaux et réflexions des juristes
sur les problèmes de droit ; elle s’exprime dans des revues, thèses, articles...
Il s’agit des conventions collectives et accords collectifs qui sont négociés entre les
employeurs et les organisations syndicales (partenaires sociaux)
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Avocat au Barreau de Paris
4- Le contrôle de la constitutionalité
Soit lors de l’élaboration des lois, à priori, s’il est saisi par le pouvoir exécutif,
ou par 60 sénateurs et députés, avant la promulgation d’une loi qui a été
voté ;
Soit, à postériori, par tout justiciable, lors d’un procès, devant toutes les juridictions
françaises, par le biais d’une « question prioritaire de constitutionalité » (QPC).
La QPC est le droit reconnu à toute personne qui est partie à un procès de soutenir
qu’une disposition législative qui lui est applicable porte atteinte aux droits et libertés
que la Constitution lui garantit. La juridiction saisie doit surseoir à statuer, et transmettre la
question, si elle la juge sérieuse, au Conseil d’État ou la Cour de cassation.
Résumé :
Les sources du droit français sont internationales, par la signature et la ratification des
différents traités et conventions internationales par le Président de la République.
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principalement, les règlements, qui ont vocation à s’appliquer directement en droit français,
et les directives qui indiquent aux Etats membres le but à atteindre dans le délai imparti.
Les sources nationales sont issues, de première part, du bloc de constitutionnalité, qui
comprend la constitution et les préambules, ainsi que la charte pour l’environnement, et de
seconde part des lois, votées par le Parlement, ainsi que des règlements émanant du
pouvoir exécutif.
Les sources nationales font l’objet d’un contrôle de conventionalité par les juges français, par
rapport aux traités et conventions ratifiés par la France et d’un contrôle de constitutionnalité,
par le Conseil Constitutionnel.
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« Le Conseil d’administration du Bureau international du Travail a identifié huit conventions
comme fondamentales pour les droits humains au travail, quel que soit le niveau de
développement de chaque Etat Membre.
Ces droits sont une condition nécessaire à tous les autres ; ils procurent une plate-forme à
partir de laquelle les travailleurs peuvent s’efforcer d’améliorer leurs conditions de travail
individuelles et collectives.
Les conventions de l’OIT ci-dessous ont été reconnues fondamentales, et sont parfois
appelées « normes fondamentales du travail » :
● La convention (nº 87) sur la liberté syndicale et la protection du droit syndical, 1948 ;
● La convention (nº 98) sur le droit d’organisation et de négociation collective, 1949 ;
● La convention (nº 29) sur le travail forcé, 1930 ;
● La convention (nº 105) sur l’abolition du travail forcé, 1957 ; ● La convention (nº 138) sur
l’âge minimum, 1973 ;
● La convention (nº 182) sur les pires formes de travail des enfants, 1999 ;
● La convention (nº 100) sur l’égalité de rémunération, 1951 ;
● La convention (nº 111) concernant la discrimination (emploi et profession), 1958.
En raison du nombre accru de pays ayant ratifié la plupart de ces instruments, le BIT a
publié cette brochure comme un recueil de référence contenant le texte de ces conventions
fondamentales accompagnées de la Déclaration. La Déclaration de l’OIT relative aux
principes et droits fondamentaux au travail concerne tous les Etats Membres de l’OIT, qu’ils
aient ou non ratifié les conventions pertinentes. »
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Première lecture
Navette
Commission mixte
paritaire
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Texte adopté
Texte adopté
Publication au JO
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https://www.conseil-constitutionnel.fr/decision/2020/2020855QPC.htm
Mme Samiha B. [Condition de paiement préalable pour la contestation des forfaits de post-
stationnement]
Non-conformité totale
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LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL A ÉTÉ SAISI le 11 juin 2020 par le Conseil d'État (décision n°
433276 du 10 juin 2020), dans les conditions prévues à l'article 61-1 de la Constitution, d'une
question prioritaire de constitutionnalité.
Cette question a été posée pour Mme Samiha B. par la SCP de Chaisemartin, Doumic-Seiller,
avocat au Conseil d'État et à la Cour de cassation. Elle a été enregistrée au secrétariat
général du Conseil constitutionnel sous le n° 2020-855 QPC. Elle est relative à la conformité
aux droits et libertés que la Constitution garantit de l'article L. 2333-87-5 du code général
des collectivités territoriales, dans sa rédaction résultant de l'ordonnance n° 2015-401 du 9
avril 2015 relative à la gestion, au recouvrement et à la contestation du forfait de post-
stationnement prévu à l'article L. 2333-87 du code général des collectivités territoriales.
La Constitution ;
L’ordonnance n° 58-1067 du 7 novembre 1958 portant loi organique sur le Conseil
constitutionnel ;
Le code général des collectivités territoriales ;
L’ordonnance n° 2015-401 du 9 avril 2015 relative à la gestion, au recouvrement et à
la contestation du forfait de post-stationnement prévu à l'article L. 2333-87 du code
général des collectivités territoriales, ratifiées par l'article 40 de la loi n° 2019-222 du
23 mars 2019 de programmation 2018-2022 et de réforme pour la justice ;
Le règlement du 4 février 2010 sur la procédure suivie devant le Conseil
constitutionnel pour les questions prioritaires de constitutionnalité ;
- Sur le fond :
4. L'article L. 2333-87 du code général des collectivités territoriales, dans ses rédactions
applicables en même temps que les dispositions contestées, prévoit que le conseil municipal
ou l'organe délibérant de l'établissement public de coopération intercommunale ou du
syndicat mixte compétent pour l'organisation de la mobilité peut instituer une redevance de
stationnement, dont il détermine le barème tarifaire. Cette redevance doit être payée par le
conducteur dès le début du stationnement. À défaut, l'intéressé s'expose à devoir s'acquitter
d'un forfait de post-stationnement, qui peut faire l'objet d'une majoration s'il n'est pas payé
à temps. Les décisions individuelles relatives à ces forfaits et majorations peuvent faire
l'objet d'un recours contentieux devant la Commission du contentieux du stationnement
payant.
6. En imposant ainsi que le forfait et la majoration soient acquittés avant de pouvoir les
contester devant le juge, le législateur a entendu, dans un but de bonne administration de la
justice, prévenir les recours dilatoires dans un contentieux exclusivement pécuniaire
susceptible de concerner un très grand nombre de personnes.
7. Cependant, en premier lieu, si, conformément à l'article L. 2333-87 du code général des
collectivités territoriales, le montant du forfait de post-stationnement ne peut excéder celui
de la redevance due, aucune disposition législative ne garantit que la somme à payer pour
contester des forfaits de post-stationnement et leur majoration éventuelle ne soit d'un
montant trop élevé.
9. Il résulte de tout ce qui précède que le législateur n'a pas prévu les garanties de nature à
assurer que l'exigence de paiement préalable ne porte pas d'atteinte substantielle au droit
d'exercer un recours juridictionnel effectif. Les dispositions contestées doivent donc être
déclarées contraires à la Constitution.
Article 1er. - L'article L. 2333-87-5 du code général des collectivités territoriales, dans sa
rédaction résultant de l'ordonnance n° 2015-401 du 9 avril 2015 relative à la gestion, au
recouvrement et à la contestation du forfait de post-stationnement prévu à l'article L. 2333-
87 du code général des collectivités territoriales, est contraire à la Constitution.
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1. QUIZ
Distinguez le domaine de ces actions :
1. Question 1 : Un juge peut-il rendre une décision selon ses propres convictions ou
selon les textes de loi ?
a. selon ses propres convictions
b. selon les textes de loi
c. il choisit ce qui lui semble le plus conforme
3. Question 3 : Monsieur Jules a eu une aventure d’un soir avec une femme , alors
qu’il est marié . Il apprend que cette femme attend un enfant . Madame TINA a appris
que son mari a eu une aventure d’un soir avec une femme et cette femme attend un
enfant .Elle veut déposer plainte pour adultère. Pensez-vous qu’elle puisse le faire ?
a. Non car l’adultère n’est plus un délit
b. Oui car c’est contraire à la morale de tromper son conjoint
c. Oui car c’est contraire à la morale et à la loi
4. Question 4 : Mr Jules est DRH dans une entreprise. Il voudrait rappeler aux
salariés les règles en matière de respect de l’autre dans l’entreprise dans une charte de
savoir vivre ensemble. Quelle est la valeur de ce texte ?
a. C’est une charte d’éthique et les sanctions ne peuvent être que disciplinaires.
b. C’est un texte dont la violation peut être sanctionnée par des peines d’emprisonnement.
c. C’est un texte sans aucune valeur et aucune sanction ne peut être encourue
5. Question 5 : Mme TINA craint que sa peine d’emprisonnement soit connue par
ses amis. La sanction pour la commission d’une infraction est-elle publique ou secrète ?
a. Elle est secrète et elle seule en aura connaissance
b. Elle est secrète uniquement pour sa famille
c. Elle est publique car les audiences en matière pénale sont publiques
.
6-. Question 6 : le maire d’une commune peut-il décider de ne pas appliquer une
règle de droit d’ordre public sanitaire ?
a. Le maire d’une commune est seul à choisir le droit applicable dans sa commune
b. Le maire peut appliquer le droit qui lui est le plus favorable
c. Le maire est obligé d’appliquer le droit national
2- QUIZZ
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1. Question 1 : Une entreprise a reçu des produits qu’elle a commandés mais ils sont
défectueux. Son cocontractant lui en demande paiement.
a. Droit commercial
b. Droit pénal
c. Droit administratif
e. Droit civil
a. Droit civil
b. Droit pénal
c. Droit commercial
4. Question 4 : Madame LUCE vient d’être licenciée pour faute car elle ne respecte
pas les horaires de travail.
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a. Droit civil
c. Droit du travail
e. Droit de la sécurité sociale
8. Question 8 : LUCIO, dont le père est français, vient de perdre sa mère chilienne.
Son père et sa tante maternelle chilienne se dispute le soin de gérer l’héritage de sa
mère.
a. Droit civil
b. Droit international privé
c. Droit international public
9. Question 9 : Madame LUCE a été agressé dans le métro. La police lui demande
de déposer plainte pour pouvoir faire le portrait-robot de l’agresseur.
-
a. Droit civil
b. Droit pénal
c. Droit public
10. Question 10 : Des associés d’une SARL sont en conflit à propos de la valeur des
parts qu’ils doivent vendre.
a. Droit civil
b. Droit pénal
e. Droit commercial
11. Question 11 : Luciana s’aperçoit que son compte a été débité de la somme de
4 000 € la semaine dernière, pour des voyages alors qu’elle n’a pas quitté sa ville et
qu’elle ne s’est pas dessaisie de sa carte bleue.
a. Droit civil
b. Droit pénal
e. Droit commercial
a. Droit du travail
c. Droit administratif
e. Droit commercial
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