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A. LA CONSTITUTION BELGE
I. Notion
II. Caractères
III. Champ d'application
a) Le territoire
b) Les citoyens (principes d'acquisition de la nationalité belge) (Cfr Cours de Droit civil)
I. Principes
II. Égalité
III. Sûreté personnelle
IV. Inviolabilité du domicile
V. Inviolabilité du droit de propriété
VI. Liberté d'opinion dont : Radio - T.V. - Cinéma-Théâtre, Enseignement, Presse, Réunion,
Association
VII. Correspondance
VIII. Emploi des langues
IX. Droits sociaux, économiques et culturels
C. POUVOIRS INSTITUTIONNELS
I. Principes fondamentaux
II. Institutions nationales
a) Législatif fédéral
1) Organes
2) Principes
3) Composition des chambres législatives
4) Fonctionnement des chambres législatives
5) Attributions
b) Exécutif fédéral
1) le Roi
2) Le gouvernement
c) Pouvoir judiciaire
1) Organes
2) Garanties de procédure
3) Modes Alternatifs de Règlement des Conflits
• Ensemble des principes/règles qui régissent les rapports des hommes entre eux, et qui servent à
établir des règles juridiques.
• Le droit est un mode de régulation de la conduite humaine qui vise à donner une certaine direction.
C’est un ensemble de règles qui aspirent à influencer les comportements et organiser la vie en
société.
Droit objectif :
• l’ensemble des normes juridiques applicables dans un État qui visent à influencer le comportement
humain
• Ensemble de règles qui, d’une part, sont établies par l’autorité régulièrement constituée, et d’autre
part, sont sanctionnées (c’est-à-dire protégées) par cette autorité, notamment par l’intermédiaire
d’actions en justice.
• Droit positif est le droit en vigueur à un moment donné, tel qu’il s’applique aujourd’hui (ex : pas le
droit à liège en l’an 1500).
Droit subjectif :
• Les droits subjectifs sont des pouvoirs que le droit objectif, tantôt reconnaît aux individus, tantôt
met à leur disposition.
• Exemples :
– Droit de l’homme
- La société établit des règles destinées à régir son fonctionnement et à organiser les relations,
économiques ou politiques, des personnes physiques qui la composent. Cela lui donne une
importance considérable
• Liens :
– Etat de droit - Prééminence dans un Etat du droit sur le pouvoir politique - respect de la
loi
– Démocratie
• un régime politique dans lequel tous les citoyens participent aux décisions
publiques et à la vie politique de la cité
2) La justice et le droit
• Justice : valeur liée au droit
La justice est ce que le droit cherche à faire appliquer lorsqu’il faut juger une affaire en attribuant à
chacun la part qui lui revient. Mais la justice est aussi une vertu, une qualité de l’âme qui se manifeste
dans une conduite.
• Notion vague
Summa divisio : distinction pas toujours si simple à faire que cela : En effet, certaines entités juridiques
(animaux, fœtus, robots intelligents, cadavres…), ne peuvent pas être si aisément classées dans l’une ou
l’autre des deux catégories au regard de leur nature particulière.
a) Le droit drivé
Le droit privé comprend l’ensemble des normes juridiques qui régissent les relations entre les
particuliers. Cela peut être des personnes physiques ou morales (ex : règles relatives au contrat, à la
propriété, aux successions, ...).
1. Le Droit civil
- codifie les relations entre les personnes physiques et morales (code civil)
2. Droit commercial
- Régit les actes relatifs au commerce
3. Droit social
- regroupe l'ensemble des règles régissant les relations individuelles et collectives de travail :
o droit du travail,
o droit de la Sécurité sociale et de la mutualité
o droit de l'action sociale de l'État.
o (régi à la fois par du droit public/droit privé)
4. Droit du travail
- Tout ce qui concerne le contrat de travail, les conditions de travail
b) Le droit public
Le droit public est l’ensemble des normes juridiques qui organisent l’État ainsi que ses relations avec les
particuliers et les autres États. Il peut être divisé en sous-catégories : le droit fiscal, le droit administratif, le
droit constitutionnel, ...
1. Le droit constitutionnel
- est une branche du droit public qui rassemble les règles juridiques relatives à la forme de
l'État, à la constitution du gouvernement et des pouvoirs publics et à la participation des
citoyens à l'exercice de ces pouvoirs.
2. Le droit administratif
- est constitué de l’ensemble des règles définissant les droits et les obligations de
l’administration. Il constitue la partie la plus importante du droit public.
- Peut être défini comme la branche du droit recouvrant l'ensemble des règles de droit relatives
aux impôts.
4. Le Droit pénal
- est une branche du droit qui réprime1 des comportements antisociaux — les infractions — et
prévoit la réaction de la société envers ces comportements. La réponse pénale prend le plus
souvent la forme d'une peine.
5. Le droit judiciaire
- est la branche du droit qui régit l'organisation des tribunaux, la procédure civile et la preuve.
- comprend les règles de saisine et de compétence des juridictions non répressives de l’ordre
civil. Il expose également les règles de déroulement du procès civil et les possibilités de voies
de recours offertes au justiciable.
2) Droit international
Élément d’extranéité : il s’agit de la qualité de ce qui est étranger. cet élément est rattaché à une personne
qui a une nationalité ou un domicile. Toutefois, il arrive qu’il touche d’autres hypothèses comme pour le cas
d’une personne victime d’un accident dans un pays autre que le sien
• 1993 : Article 1er de la Constitution : « La Belgique est un État fédéral qui se compose des
communautés et des régions »
• 1950-1960:
- Autonomie culturelle revendiquée par les Flamands
- Revendication économique des Wallons
- La réforme du Sénat : Le nombre de sénateurs diminue et le Sénat a été plus adapté à la nouvelle
structure de l’État, dans le but de représenter correctement chacune des entités fédérées. Il
est désormais composé de 50 élus indirects répartis en groupe linguistiques (29 néerlandophones
– 20 francophones) en assurant la représentation de la Communauté germanophone (1
germanophone), et de 10 cooptés (6 néerlandophones - 4 francophones) choisis par les sénateurs
« déjà en place » sur base du résultat qu’ils (les cooptés) ont obtenu aux élections de la Chambre.
- Depuis, les élections fédérales se déroulent donc tous les cinq ans. Les entités fédérées ont la
possibilité de régler, par décret ou ordonnance, la durée de leur propre législature et la date de
leurs élections respectives. A ce stade, elles sont fixées tous les cinq ans également
Caractéristiques :
B. État fédéral
Article 1er de la Constitution : « La Belgique est un État fédéral qui se compose des communautés et des régions. »
o Lorsqu’on parle d’État fédéral, on retrouve avant tout une superposition des ordres juridiques
fédérales et fédérés.
o Une partie des compétences qui était exercées par l’État central l’ont été ensuite par les entités
fédérés.
o Les compétences sont distribuées dans les Régions et les Communautés.
o Les entités fédérées sont autonomes dans leurs compétences
➔ Le français était la première langue pratiquée dans le pays, même si aucune autre n’était
interdite. L’utilisation du français avait un aspect symbolique de rejet de l’oppression des
Pays-Bas.
- La bourgeoisie parlait majoritairement le français et, dans les universités, les cours se donnaient
dans cette langue.
- De même, l’Église catholique se démarquait du culte protestant néerlandophone par l’utilisation
du français.
- Cependant, les couches populaires belges gardaient les dialectes flamand et wallon comme
langue d’usage quotidien.
- Néanmoins, le français envahit progressivement tout le territoire au niveau de la justice, de
l’administration, de l’enseignement… En réaction, un mouvement flamand va rapidement
émerger et luttera de plus en plus pour l’utilisation de sa langue.
➔ En 1898, la loi dite « d’égalité » est adoptée : elle établit le principe d’équivalence,
sur le plan juridique, des textes flamands et français des lois et arrêtés royaux.
➔ Le flamand accède au statut de langue officielle.
f) Particularités belges :
- Entités : les Communautés et les Régions
- Compétences d’attribution et résiduelles
o L’autorité fédérale : compétences résiduelles
o Les entités fédérés : compétences d’attribution
o Exemple : l’environnement est une compétence attribuée aux Régions, tandis que la culture est
une compétence attribuée aux Communautés.
Une compétence est résiduelle lorsqu’elle n’a pas été expressément attribuées aux Communautés ou
aux Régions. Par défaut, elles reviennent à l’Autorité fédérale. 1
1
https://www.lachambre.be/kvvcr/pdf_sections/petitions/fr_05_00.pdf
Art. 1er
La Belgique est un État fédéral qui se compose des communautés et des régions.
Art. 2
La Belgique comprend trois communautés : la Communauté française, la Communauté flamande et la
Communauté germanophone.
Art. 3
La Belgique comprend trois régions : la Région wallonne, la Région flamande et la Région bruxelloise.
La Belgique comprend quatre régions linguistiques : la région de langue française, la région de langue
néerlandaise, la région bilingue de Bruxelles-Capitale et la région de langue allemande.
Les limites des quatre régions linguistiques ne peuvent être changées ou rectifiées que par une loi adoptée
à la majorité des suffrages dans chaque groupe linguistique de chacune des Chambres, à la condition que
la majorité des membres de chaque groupe se trouve réunie et pour autant que le total des votes positifs
émis dans les deux groupes linguistiques atteigne les deux tiers des suffrages exprimés.
Art. 5
La Région wallonne comprend les provinces suivantes : le Brabant wallon, le Hainaut, Liège, le
Luxembourg et Namur.
La Région flamande comprend les provinces suivantes: Anvers, le Brabant flamand, la Flandre
occidentale, la Flandre orientale et le Limbourg.
Une loi peut soustraire certains territoires dont elle fixe les limites, à la division en provinces, les faire
relever directement du pouvoir exécutif fédéral et les soumettre à un statut propre. Cette loi doit être
adoptée à la majorité prévue à l'article 4, dernier alinéa.
A. la constitution Belge
1) définitions et généralités
g) Historique
- révolution belge contre le régime hollondait
- 26.09.1830 : mise en place d’un gouvernement provisoire
o Comble le vide du pouvoir
o Proclame l’indépendance de la Belgique le 04.10.1830
- 11.10.1830: le gouvernement provisoire procède aux élections( capacitaires et censitaires) , afin
d’élire le Congrès National. À cette époque, le droit de vote ne s’étend qu’à 1% de la population
- 03.11.1830: Congrès National est élu
o Missions :
• Le Congrès aura pour rôle de créer les premières lois et d’élaborer la future Constitution
(= constituant originaire).
• Choisir un souverain
- Constitution est rédigée en 3 mois ( intérêts communs)
- En Belgique, la Constitution a été adoptée le 7 février 1831, par le Congrès National.
• Liberté d’enseignement
• Liberté de culte
• Faiblesses
Pour étudier le droit constitutionnel et comprendre la Constitution il faut allier l’approche formelle et
l’approche matérielle.
• Le Royaume-Uni, lui, n’a pas de Constitution. L’ensemble des règles qui organisent le pays est
repris dans un document qui synthétise l’ensemble.
--> Il n’existe pas de Constitution au sens formel mais bien au sens matériel.
(ex : article 118 bis qui permet aux parlementaires des régions et des communautés de se
déplacer gratuitement en transport en commun => pas essentiel)
D'autre part, toutes les règles importantes ne sont pas nécessairement incluses dans la constitution
formelle. Par exemple, dans un État fédéral, les règles de répartition des compétences entre le
gouvernement central et les entités régionales ne sont pas toujours inscrites dans la constitution formelle,
mais dans des lois spéciales
1. Notions
1) Adoption de la constitution
• Les dispositions qui composent la Constitution sont adoptées par une autorité : le pouvoir constituant
originaire (>< pouvoir constitué).
• Le pouvoir constituant originaire est une autorité créatrice. Son rôle est de créer les fondements
normatifs de l’État.
• Il se distingue du pouvoir législatif, exécutif et judiciaire car c’est lui qui les crée.
• La création d’une Constitution peut survenir, par exemple, à la suite d’une révolution qui a mené à une
sécession d’un territoire.
➢ L’État organe:
- Elle établit les droits fondamentaux (ex : liberté d’expression, de religion, de réunion, ...).
- les règles relatives aux relations entre l’État et les autres États.
• La Constitution est la loi suprême du pays. Tous les organes, tous les pouvoirs(législatifs, exécutif et
judiciaire) doivent la respecter.
• Arrêtés ministériels
• Règlements provinciaux
• Règlements communaux
2. Caractères de la constitution
• Écrite
o Tout cohére de l’article 1 à 198
o Les citoyens peuvent s’y référer facilement
o Les institutions apportent une réponse aux problèmes qui peuvent surgir
• Générale
o 198 articles – grandes lignes
o Confiance
• Stable
o Très peu modifiée en raison de la procédure de modification
1) Structure de la constitution
• La Constitution belge contient des dispositions structurées sous la forme d’article numérotés de 1 à 198.
Il y a des paragraphes et des alinéas. En 1830, la version originale comptait 139 articles.
• Au fur et à mesure, de nouveaux articles ont vu le jour entre deux articles existants. Ils sont nommés «
bis », « ter », « quater », ...
• En 1994, on renumérote la Constitution pour faire disparaitre les « bis, ter, quater» pour arriver à une
numérotation sous forme d’articles (198 maintenant).
• Quelques articles ont été abrogés (ex : article 79, 80, 81).
• Depuis cette renumérotation, on a rajouté des articles. C’est pourquoi on retrouve encore des « bis »
dans la Constitution actuelle.
• Certains articles sont très courts (ex : art. 14bis – la peine de mort est abolie).
• Les dispositions transitoires correspondent à des normes particulières qui déterminent l’entrée en
vigueur des règles juridiques (quand la loi sera adoptée). Elles déterminent le moment précis où les
dispositions de la loi seront applicables.
• La Constitution est divisée en titre. Les titres sont numérotés de I à VII, suivis ensuite du titre XIX qui
contient les dispositions transitoires
« Le pouvoir législatif fédéral a le droit de déclarer qu’il y a lieu à la révision de telle disposition
constitutionnelle qu’il désigne. Après cette déclaration, les deux Chambres sont dissoutes de plein droit. Il
en sera convoqué deux nouvelles, conformément à l’article 46.
Ces Chambres statuent, d’un commun accord avec le Roi, sur les points soumis à la révision.
Dans ce cas, les Chambres ne pourront délibérer si deux tiers au moins des membres qui composent
chacune d’elles ne sont présents ; et nul changement ne sera adopté s’il ne réunit au moins les deux tiers
des suffrages. »
- Disposition transitoire
1. Déclaration de révision
- Branche du pouvoir législatif (Chambres des représentants, Sénat, Roi) procède séparément à la
déclaration de révision : établir la liste des articles que l’on propose de modifier en précisant l’alinéa
et le paragraphe. >< pas de nouveaux projets.
2. Publication de la révision
- Une fois la liste acceptée, on publie la nouvelle Constitution au Moniteur belge.
4. Nouvelles élections
- On organise ensuite des élections pour renouveler la Chambre
- On désigne de nouveaux Sénateurs,
Une réforme de l’État est un ensemble de modifications à des règles juridiques fondamentales qui organisent
l’état.
Lorsqu’il y a réforme de l’état, il a une révision de la constitution matérielle (pas de la constitution formelle).
3. Champ d’application
• Souveraineté nationale
- Domaine terrestre (Belgique = 30 688 km2)
- Domaine maritime (12 milles (20km), si possible en + de la côte)
- Domaine aérien – Convention de Chicago
- Au sous-sol, le plateau continental (terre située sous la mer)
Révisons
j) Concepts-clés
o Constitution formelle ou matérielle
o Disposition transitoire
o Révision de la Constitution
k) Questions
• Qu’est-ce qu’une constitution ?
• À quoi sert-elle ?
• Que contient-elle ?
• Peut-on la modifier ?
a) Principes
• Systèmes possibles :
• Cas de guerre : liberté collective / libertés individuelles sont supprimées pour garantir la
liberté collective
– Obligatoire
– Cour européenne des Droits de l’Homme (dernier recours possible juridiction supra nationale,
tous les citoyens de l’UE mais à condition que l’état ait déjà statué)
Le 27 novembre 2008, la Turquie est condamnée par la cour européenne des droits de l'homme pour le fait
de ne pas avoir permis à Yusuf Salduz, un mineur de 17 ans soupçonné d'appartenance au Parti des
travailleurs du Kurdistan, d'être assisté par un avocat lors de son audition réalisée durant sa garde à vue. La
cour indique "le prévenu peut bénéficier de l'assistance d'un avocat dès les premiers stades des
interrogatoires de police".
Dans un deuxième arrêt rendu le 13 décembre 2009, elle précise "l'équité d'une procédure pénale requiert
d'une manière générale que le suspect jouisse de la possibilité de se faire assister par un avocat dès le
moment de son placement en garde à vue ou en détention provisoire".
=> Loi salduz où il faut être assisté par un avocat pendant les interrogatoires de la police lors de la garde
à vue, si la personne a commis un crime/délit…
l) Égalité
Article 10 :
Exception : Art. 191 : tout étranger qui se trouve sur le territoire de la Belgique jouit de la protection
accordée aux personnes et aux biens, sauf les exceptions établies par la loi.
Article 11 :
- La jouissance des droits et libertés reconnus aux Belges doit être assurée sans discrimination. À cette
fin, la loi et le décret garantissent notamment les droits et libertés des minorités idéologiques et
philosophiques
o Discrimination objective : rapport proportionné avec un but d’intérêt général
=> si interdit logement à des étrangers il faut le justifier, dire pourquoi
Le refus de louer doit-il reposer sur une justification objective et raisonnable. Il semble toutefois, en
l'espèce, que le bailleur ne soit pas en mesure de fournir de justification raisonnable et objective. Il a
délibérément refusé de louer son appartement à un candidat-preneur d'origine étrangère. Il a en effet
délibérément omis de vérifier les références de l'intéressé, démarche qui lui aurait toutefois permis de
relativiser les mauvaises expériences qu'il a eues avec des preneurs étrangers et de rétablir la confiance.
Une violation de l'art. 1er, al. 1er et art. 2, al. 1er et 2, 5bis et 6 de la loi du 30 juillet 1981 tendant à
réprimer certains actes inspirés par le racisme ou la xénophobie a été établie dans le chef du bailleur.
m) Sureté personnelle
Article 12 :
- Liberté individuelle
• Liberté d’aller et venir
- Dans les 24 heures de la détention administrative, le juge d’instruction peut décider de priver de liberté
une personne inculpée. --> Il doit signer et délivrer un mandat d’arrêt.
- Cette personne sera alors emprisonnée pendant le déroulement de l’enquête qui la concerne.
- On dira qu’elle est en détention préventive « par précaution, pour éviter un mal possible »
- Le mandat d’arrêt doit être confirmé, dans les cinq jours, par la chambre du conseil.
Article 14
n) Inviolabilité du domicile
Article 15
- Inviolabilité du domicile
- Sauf : Mandat de perquisition, Urgence, Flagrant délit
p) Liberté d’opinion
Article 19 :
• Liberté de culte
• Disposition fourre-tout
– Droit au travail
Article 24 :
- Liberté d’enseignement :
• Deux réseaux
– Gratuité
– Égalité de financement
– Nombre d’élèves
– Conditions de diplômes
Article 25 :
- Liberté de presse
-
Article 26
- Liberté de manifester
Exceptions :
I. Principes fondamentaux
- Le chef de l’État est un Roi (ou une Reine), statut acquis par l’hérédité*
- Les pouvoirs sont limités par une Constitution.
La nation (le peuple belge et ses institutions) conserve tous les pouvoirs qui n’ont pas été accordés au
monarque.
a) Souveraineté nationale
Article 33 :
Article 34 :
- L’exercice de pouvoirs déterminés peut être attribué par un traité ou par une loi à des institutions de droit
international public.
➔ Déléguer une partie de sa souveraineté
➔ ONU/OTAN
• le pouvoir législatif fédéral s’exerce collectivement par le Roi, la Chambre des représentants (
parlement) et le Sénat.
• Il est exercé par les différentes assemblées parlementaires (au niveau de l'État fédéral,
des Communautés et des Régions)
Art 37 - Le pouvoir exécutif : Au Roi appartient le pouvoir exécutif fédéral, tel qu’il est réglé par la
Constitution. --> Il fait observer et appliquer ces lois, décrets, etc.
Il est exercé par le Roi et les ministres qui forment les gouvernements, au niveau de l'État fédéral, des
Communautés et des Régions.
Cad ???on ne peut pas l’attaquer en justice (même si faute grave) si accident de voiture, vaut mieux
que ce ne soit pas avec le roi
Art. 106 - Aucun acte du Roi ne peut avoir d’effet, s’il n’est contresigné par un ministre, qui, par cela seul,
s’en rend responsable. Même un discours cela doit être validé par un ministre
– Cours et tribunaux
- Le parlement et gouvernement :
- Les ministres (choisis par le Roi sur proposition des partis politiques) sont souvent à l’origine des
parlementaires (élus par la population sauf les sénateurs)
a) Législatif fédéral
1) Organes ( 3 branches)
Article 36 de la Constitution
Roi
Sénat
2) Principes
Représentativité
Bicaméralisme
- Articles 74, 77 et 78 Constitution
Système électoral :
➔ Vote obligatoire - Article 61 Constitution - Avoir 18 ans et ne pas être exclu du droit de
vote
• Le mode de scrutin
➢ Majoritaire (France)
En France : tout parti qui a plus de 50% => a la totalité des députés (+
catégorique) Exemple de macron 27/28% des gens au 1 tour (contre lepen)
L’adoption d’une loi, d’un décret ou d’une ordonnance suppose d’abord une initiative* : c’est-à-dire
qu’un député* ou un gouvernement rédige une proposition* ou un projet* de loi, décret ou
ordonnance.
Le texte est ensuite examiné au Parlement concerné et éventuellement modifié (amendé*). Enfin, le
texte est voté.
Si le vote est positif, le texte doit être sanctionné et promulgué soit par le Roi, pour les matières fédérales,
soit par le Gouvernement, pour les matières régionales ou communautaires.
Cette loi est finalement publiée au Moniteur belge* et entre généralement en vigueur à la date de sa
publication.
Le gouvernement peut proposer des lois (député présente projet de loi) le + souvent utilisé/ celui qui exécute
Représentative car le peuple exerce indirectement ses pouvoirs politiques en élisant des
mandataires qui vont le représenter dans différentes assemblées parlementaires, communales ou
provinciales. En cas de désaccord avec les actions entreprises par ces mandataires, le peuple
pourra voter pour d'autres personnes lors des élections suivantes.
Parlementaire car le peuple vote pour élire des députés qui siègeront au sein d’un parlement. En
Belgique, les citoyens élisent des hommes et des femmes chargés de les représenter dans les
assemblées ou des parlements à différents niveaux de pouvoir
Les membres des différents Gouvernements et Collèges ne sont pas élus directement par la population.
Pour le fédéral, c’est le Roi qui nomme et révoque* les ministres. Pour les Gouvernements régionaux et
communautaires, les membres sont élus par les parlements.
Sénat pas repris puisque c’est le roi qui nomme les sénateurs
L’ensemble des délégués ou représentants des citoyens constitue le Parlement qui est divisé en 2 Chambres
(Bicaméralisme)
Il faut noter qu’un député de la Chambre des représentants ne peut pas être en même temps sénateur.
Aujourd’hui, il y a 50 sénateurs issus des entités fédérées (élus indirects) élus par les
parlementaires + 10 cooptés (choisi entre eux : sénateur qui choississenet entre eux 10
sénateurs)
Article 64 de la Constitution
• être Belge
Article 69 de la Constitution
• Être belge
• Avoir 18 ans
Le rôle du Sénat ?
- pour des raisons politiques, il est possible que les assemblées législatives fédérales soient
exclusivement dissoutes et que l’on procède à l’organisation d’élections anticipées.
Un Gouvernement peut remettre sa démission au Roi. Si le Roi l’accepte, la Chambre des
représentants sera dissoute si elle donne son accord sur cette dissolution à la majorité absolue*. Le
Sénat sera également dissout. Il faudra organiser de nouvelles élections.
La motion de méfiance de la Chambre Il se peut que la Chambre vote une motion de méfiance à
l’égard du Gouvernement. Dans ce cas, le Gouvernement remet sa démission au Roi. En principe,
en votant la motion de méfiance, la Chambre des représentants doit proposer au Roi un nouveau
premier ministre. Ce successeur sera nommé par le Roi et entrera en fonction au moment où le
nouveau Gouvernement fédéral prêtera serment. Si la Chambre ne propose pas de candidat
successeur au premier ministre simultanément à la motion de méfiance, le Roi peut dissoudre les
assemblées législatives. L'acte de dissolution contient une convocation des électeurs dans les
quarante jours
La motion de confiance de l’assemblée législative rejetée Il se peut également que la Chambre des
représentants rejette une demande de confiance d’un Gouvernement. Si la Chambre ne propose
pas de candidat successeur, le Roi dissout les assemblées et des élections sont réorganisées.
Au niveau des entités fédérées, il n’est pas possible d’avoir des élections anticipées. En effet, en
cas de vote de motion de méfiance ou de rejet de confiance, les Parlements sont obligés de proposer
un successeur pour que les motions soient valables. Les Parlements peuvent toutefois forcer un
membre individuel du Gouvernement à démissionner sans que l’existence de l’ensemble du
Gouvernement ne soit mise en péril. On procède alors à son remplacement (procédures spécifiques
aux différentes entités).
Militaire réfugiée dans les bois : emporté des armes et menaces de tuer des ministres et a été
retrouvé mort comment avait-il pu sortir des armés ?
– Art. 46 de la C.
• Groupes politiques
• Commission
Règles de procédure
• Publicité des séances (dans hémicycle places pour public + places pour la presse + places pour les
attachés de cabinet et attaché parlementaires)
• Vote public
• Quorum de présence
• Quorum de vote
Mandat parlementaire
Incompatibilités parlementaires
• Entre deux assemblées parlementaires (Sénat et chambre – député fédéral et député d’une
entité fédérée)
Protection parlementaire
• Inviolabilité ou immunité
Autonomie financière
Fonction législative
– Motion souligne les dispositions susceptibles de nuire gravement aux relations entre
communautés
• Démission
• Modification
– vote
• Sanction et Promulgation
– Contreseing ministériel
• Publication
– Moniteur belge
• Situation de l’article 74 :
Depuis le 6ème réforme de l’Etat , le pouvoir législatif s’exerce collectivement par le Roi et la Chambre
des représentants.
Le Sénat est exclu de la décision sauf dans les cas visés aux articles 77 et 78 de la Constitution.
• Situation de l’article 77 :
• Situation de l’article 78 :
Dans les matières visées à l’article 78 de la Constitution, le projet de loi adopté à la chambre est transmis
au Sénat
Fonction de contrôle
Vérification des pouvoirs
Droit d’enquête
• Chef de l’état
• Celui qui exerce le pouvoir exécutif tel que défini par la Constitution (contreseing
ministériel) => ministre qui signe un acte du roi (signature royale +signature d’un ministre,
1er ministre)
• Monarchie constitutionnelle
• Choix du souverain :
a) Statut
– Art. 88 et 106 de la Constitution : Inviolabilité de la personne royale et Irresponsabilité
politique
b) Pouvoirs
2) Le gouvernement fédéral
• Arrêtés royaux
• Arrêtés ministériels
• Circulaires
• Initiative législative
1) Organes
Ordre Judiciaire
▪ Juridictions pénales :
• Compétence d’attribution et compétence territoriale :
- Tribunal de Police
- Tribunal Correctionnel
- Cour d’assises (Article 150)
- Tribunal de la Jeunesse
- Conseil de Guerre
- Niveau de recours :
➢ Cour d’Appel
➢ Cour Militaire
➢ Cour de Cassation
▪ Juridictions civiles
• Compétence d’attribution
- Valeur du litige
➢ Justice de Paix
- Qualité des parties
➢ Tribunal de commerce
➢ Tribunal du Travail
➢ Tribunal de la Jeunesse
- Reste du Contentieux civil
➢ Tribunal de Première Instance
- Niveau de recours
➢ Cour d’Appel
➢ Cour du Travail
➢ Cour de Cassation
• Compétence territoriale
Ordre Administratif
– Nombreuses juridictions administratives
– Conseil d’État
FARIA PEIXEIRO SANDY 43
Autre Juridiction (sauvegarde de l’ordre constitutionnel)
2) Garantie de Procédure
• Indépendance
– Incompatibilités
• Impartialité
a) Les communautés
1) Organes
- Composition
2. Exécutifs communautaires
- Composition
2) Compétences (décret )
• L’emploi des langues pour les matières administratives, l’enseignement dans les établissements
créés, subventionnés ou reconnus par les pouvoirs publics, les relations sociales entre les
employeurs et leur personnel ainsi que les actes et documents des entreprises réglés par la loi et les
règlements ;
• Les matières dites "personnalisables", soins de santé et aide aux personnes sauf pour la
Fédération Wallonie-Bruxelles qui a transféré à la Wallonie et à la COCOF certaines compétences.
3) Les pouvoirs
• les Régions votent et appliquent des décrets. Ces décrets sont dits équipollents* aux lois, ils ne
s'appliquent cependant que sur le territoire de la Région concernée.
• Il faut noter que la Région de Bruxelles-Capitale prend des ordonnances* qui ont quasiment la
même force juridique que les décrets. Les décrets et ordonnances sont mis en application par des
arrêtés* du Gouvernement. Ils entrent généralement en vigueur au moment de leur publication au
Moniteur belge. Les Régions, au cours des réformes institutionnelles, se sont vues attribuer quantité
de compétences propres, notamment en matière de :
• Logement (aide à la construction, à la rénovation, logements sociaux, etc.) ; · Emploi (placement
des travailleurs, etc.) ;
• Urbanisme et d’aménagement du territoire (politique foncière, rénovation urbaine, etc.) ;
• Environnement (politique des déchets, protection de l’environnement, etc.) ;
• Ressources naturelles, de rénovation rurale et de conservation de la nature (chasse, forêt, etc.) ;
• Agriculture ;
• Relations internationales (dans les domaines de leurs compétences)
• Recherche scientifique (dans les domaines de leurs compétences) ;
• Commerce extérieur ;
• Aide aux personnes, à l'exception notamment des missions confiées à l’Office de la Naissance et de
l’Enfance (ONE) ;
• Aide sociale aux détenus. Uniquement en Wallonie, suite aux transferts de la Fédération Wallonie-
Bruxelles ;
• Reconversion et recyclage professionnels ;
• Éducation physique et sports ;
• Tourisme ;
• Promotion sociale ;
• Politique de santé ; Transport scolaire,
• Politique économique (aide aux entreprises, etc.) ;
• Politique de l’énergie (distribution du gaz, utilisation rationnelle de l’énergie, etc.) ;
• Tutelle* sur les pouvoirs subordonnés* (les communes et les provinces) ;
a) Provinces
1. Composantes, Organisation et fonctionnement
• Conseil provincial
• Collège provincial (députation permanente)
• Gouverneur (désigné par le gouvernement wallon)
1. Veille à l’application des lois
2. Maintien de l’ordre et tutelle administrative sur CPAS
2. Missions
• Exécutions des décisions prises par d’autres pouvoirs
• Pouvoir de décisions propres
1. Tutelle sur les communes (budget, statut)
2. Enseignement
3. Culture
b) Communes
1. Composantes, Organisation et fonctionnement
• Conseil communal
• Collège des bourgmestre et échevins
• Bourgmestre
1. Exécution des lois, arrêtes, décrets et règlements de l’Etat,
Communautés, régions et province.
2. Officier de l’état civil
3. Maintien de l’ordre public
• Secrétaire communal
• Receveur communal
2. Missions
• Exécutions des décisions prises par d’autres pouvoirs
• Pouvoir de décisions propres
1. organisation et cofinancement CPAS
2. Organisation enseignement
3. Tenue des registres de l’état civil
4. Couverture des déficits fabrique d’église,…
• Certaines compétences, comme la santé sont traitées à différents niveaux (fédéral, communautaire
et régional) mais chacun a alors un champ d’action spécifique.
• La Fédération Wallonie-Bruxelles est compétente en matière de promotion de la santé, y compris la
médecine préventive et la promotion de la santé à l'école.
• Certains volets sont du ressort des Régions (par exemple : les services de soins hospitaliers et
extrahospitaliers),
• et d'autres sont du ressort du Fédéral comme l'assurance maladie (INAMI)