Vous êtes sur la page 1sur 47

Fondements du travail soc

Patrice Marchal

FARIA Sandy BA1-AS


2022-23
PLAN DU COURS ERREUR ! SIGNET NON DÉFINI.

INTRODUCTION 4

PARTIE 1 : NOTIONS, CARACTÉRISTIQUES DU SERVICE SOCIAL 5

Préambules 5
Texte officiel 5

1. Définition du métier 5
Note sur la Visite à domicile 7
Trois types de travailleurs sociaux 8

2. Le service social, l’AS se situe à l’intersection de trois champs 9


a) Le champ économique 9
Arrêt sur le service 9
Arrêt sur le bien 9
b) Le champ politique 10
Les partis politiques en Belgique 10
Les caractéristiques des positionnements politiques : 11
Répartition des sièges du parlement de la région wallonne 12
Répartition des sièges du parlement de la région BX 12
Les partis politiques à la Chambre des députés au Luxembourg 13
Un pouvoir à double dimension 14
Exemple au Luxembourg 14
3. Le champ social 15
Les trois champs : pas de stricte division 16
La façon dont chacun se comporte dans la société est étroitement liés 16
4. Assistant social occupe une position nodale 17
Exemple 17
L’AS est un salarié mais aussi un travailleur indépendant 18
Définition du mandat 18
Définition de mission 18
Différence entre accompagner et aider 18
Rappel sur le social 19

3. Les différents secteurs 20


a) Secteur Médico-social 20
b) Secteur de l’Aide polyvalente ou service de première ligne 20
c) Secteur psycho médico pédagogique 21
d) Secteur d’aide aux inadaptés 21
e) secteur socio-économique 22
f) secteur socio-culturel 22
h) Secteur des organisations internationales 22
i) Organisation non gouvernementale 23
Définition d’une ONG 23
j) Secteur LGBTQIA+ 23
k) Secteur de la personne ayant un handicap 23

FARIA Sandy BA1-AS 1


l) Secteurs des violences conjugales 23
m) Secteurs personnes âgés 24

4. Les bases du travail social 24


A. La relation 24
B. Trois catégories de personnes 24
La relation s’exerce par mandat 26

PARTIE 2 – L’ASSISTANT SOCIAL ET SON HISTOIRE 28

Définition du travail social 28

1. Histoire du travail social à travers le temps 28


Antiquité 28
Les temps anciens 28
Les temps modernes (15e au 18e) 29
La révolution en France 29
L’époque contemporaine 29

2. Histoire du travail social en Europe 30

3. Histoire du travail social en Belgique 30


Avant 1920 30
Après 1920 31
Période 1940/1960 32

3 Périodes dans l’histoire du Travail social 33

PARTIE 3 : L’AS ET LA VIOLENCE 34

Introduction 34

A. Les différentes formes de violences 34

B. Facteurs qui génèrent de la violence 35

C. La spirale de la violence 36
La violence conjugale 36
4 ÉTAPES dans le cycle de la violence conjugale 36

D. La gestion des émotions // pas à l’examen 37

E. Les causes de la violence 37

PARTIE 4 : L’AS ET SA BASE COMMUNICATIONNELLE 38

PARTIE 5 : L’AS ET SA BASE ÉTHIQUE, SES VALEURS 39

Les Valeurs du travail social 39

FARIA Sandy BA1-AS 2


PARTIE 6 : L’AS ET LE PROCESSUS MÉTHODOLOGIQUE 40

Les différents temps du processus méthodologique 40

FARIA Sandy BA1-AS 3


Notes :

• SAJ -> aide non contrainte -> propre choix d’y aller
• SPJ -> aide contrainte -> pas de choix
• E.T.A. -> une entreprise de travail adapté : le public est porteur d’handicap social,
problèmes à intégrer la société et doivent être accompagnés / sont considérés comme
des adultes
• A.W.I.P.H -> Agence qui va s’occuper des personnes ayant un handicap en Wallonie
Agence wallonne d’intégration de personnes handicapées
• C.P.A.S.  centre public d’action sociale, communal  service de première ligne,
pour toute la population, mais il faut être majeur
o Analyse des demandes, et réorienter les clients vers des services
o Travailleurs sociaux peuvent faire part des élections dans le conseil social de
l’aide social
o Les types de demandes d’aide : des aides matérielles, aide de prise en charge
des soins de santé, RIS (revenu d’intégration sociale , conditions pour avoir un
revenu de remplacement : chômage, retraite, invalidité, il faut être belge et
résident mais exceptions possibles ), …
• Médiation de dettes : si qqn est endetté, AS a rassemblé et faire un tri des dettes,
contacter le créancier du budget à rembourser
o Dans certains cas l’AS doit gérer le compte du client avec des problèmes de
cartes de crédits
• 2 centrales des soins à domiciles en Belgique :
o ASD : dépend de la mutualité chrétienne
o CSD : dépend de la mutualité socialiste

FARIA Sandy BA1-AS 4


Introduction
Maman, c’est quoi un travailleur social/ une assistante sociale ?

- Terme travailleur social : France, Québec


- Terme assistant social : Belgique

 il faut garder le cadre (loi + liens) lors du travail ( voir schéma)


Code de déontologie : l’ensemble de règles qui régissent la profession.
 la sécurité peut être garantie par le secret professionnel

Ce cours va essayer de répondre à ses différentes questions :

1. Quel place occupe, aujourd’hui, la profession d’AS dans notre société ?


- Est-ce une place confortable, reconnu, légitime ?
- Est-ce une place inconfortable fragile, qui questionne ou questionnée ?
 En tant que AS il est important de travailler sur sa présentation en vue
d’enlever la peur chez le patient. En effet, dans certains cas, le patient peut
avoir peur lorsque l’AS entre par la porte, car il/elle entre dans son intimité.
2. Quel place faut-il attribuer au travail de l’AS ?
- Ce travail est-il utile ?
- Pour qui est-il utile ?
- En quoi est-il utile ?
- Comment est-il utile ?
3. Quels sont les missions de l’AS ?
- Sont-elles statistiques, inchangeables ?
- Sont-elles dynamiques, adaptables, évolutives ?
4. Quels sont les fondements de la profession ?
5. Quelles sont les finalités de la profession ?
6. Qui peut porter le titre de l’AS ?
 en tant qu’AS possible de postuler pour un poste d’éducateur
7. Existe-t-il un texte officiel définissant ce qu’est un AS ?
8. Quelles sont les grandes lignes historiques du travail social en Europe ?
9. Comment est née la profession d’AS en Belgique ?

FARIA Sandy BA1-AS 5


FARIA Sandy BA1-AS 6
Partie 1 : Notions, caractéristiques du
service social
Préambules
- La loi du 12 juin 1945 protège le titre d’assistant social sur tout le territoire
belge
- Moniteur belge = 21 juillet 1945 – décret du 27 février 2003
- « Désormais, et depuis, nul ne peut porter le titre d’AS s’il ne possède le
diplôme d’AS dispensé par une école agréée par l’État. »

Texte officiel
Le 25 juin 1992, le conseil supérieur de l’enseignement supérieur social approuve un texte
longuement pensé et préparé par un groupe de spécialistes, émanant de différents horizons
(employeurs, syndicats, professionnels du social, du culturel, de l’économique, de
l’enseignement)

 Ce texte est une définition officielle du métier d’AS.


 Ce texte fait l’objet d’une révision de façon régulière : 25 juin 1992, 8 mars 2003, 2 juin
2006 et 2011

1. Définition du métier
Deux définition de l’assistante social :

Un agent d’action sociale qui vise à l’organisation et au bon fonctionnement d’une société
propre à faciliter le progrès humain.

Un agent d’aide personnelle qui vise à permettre à l’homme de mieux se réaliser par une
meilleure utilisation de ses propres ressources et celles de la société, favorisant ainsi
l’épanouissement de ses potentialités, individuellement ou en groupe, en vue d’une plus
grande autonomie et d’une prise en charge responsable

FARIA Sandy BA1-AS 7


En partant de cette définition, on peut mettre 6 éléments en évidence :

1. L’AS est un professionnel de l’aide individuelle, et collective (groupe et communautaire)

Trois orientations du travail social :

• Individuelle : face à face avec un patient


• Groupe
• Communautaire : sur une zone géographique ; analyser et chercher des caractéristiques
d’une population

2. L’AS fait de la relation humaine son outil privilège. Il doit savoir enter en contact avec
autrui :
o avec des personnes
o avec des institutions
o avec son employeur
o Avec sa coopération
o Avec d’autres professionnels
o Avec des décideurs politiques
ETC.

3. L’AS doit savoir exercer différents rôles. Il est un agent de communication,


d’informations, de sensibilisation, de médiation, de négociation et de révélateur des
besoins.
• Pour remplir correctement ces rôles, il apprend à développer des compétences
• Le référentiel de compétences -> sur Moodle

4. L’AS est un agent de développement personnel et social.


• Il doit savoir travailler dans l’urgence ( accident de voiture, demande
d’euthanasie, travail avec la mort), mais aussi à court terme, à moyen terme et à
long terme.
• Toute société génère des injustices, des inégalités sociales, des problèmes
sociaux.

FARIA Sandy BA1-AS 8


(Ceux que nous connaissons aujourd’hui seront surement différents de ceux que
nous connaîtrons dans 5 ou 10 ans. )
• L’AS doit pouvoir anticiper, projeter, construire des projets pour les générations
futures
 créativité : avec peu de moyens, par exemple l’artistique, le dessin,
imagination ex : médiation d’animaux, chat, chien, qui peuvent être utilisé en
vue d’accompagner le patient
5. L’AS intervient dans les structures dans lesquelles vivent les personnes, les groupes et les
communautés.
• En tant qu’intervenant, l’AS ne peut pas faire n’importe quoi. Il aura à respecter
certaines règles que le code de déontologie propre à la profession lui impose
sous peine d’être poursuivi pénalement.
• Il doit toujours savoir expliquer ce qu’il fait, pourquoi il le fait, dans quel sens et
avec quelle intention il fait où il agit. Il a des comptes à rendre aux personnes
avec lesquelles il est amené à travailler (employeur-famille-instances
décisionnelles…)

6. L’AS participe, avec les personnes, les instances économiques, politiques et sociales, afin
de construire une société qui doit tendre vers plus de justice, d’égalité, de démocratie.
• Il respecte les droits fondamentaux de l’homme
• L’AS travaille avec et non pas pour ou contre les personnes et la société
• « Ce que vous faites pour moi mais sans moi, vous le faites contre moi » : dixit
GANDHI
• Dans cette perspective, l’AS vise à une adaptation réciproque des personnes et
de la société dans laquelle elles s’inscrivent. Il s’agit de veiller à ce que la
société intègre et respecte les hommes. Mais aussi à ce que tous les hommes
s’adaptent à la société en la comprenant et en la construisant de façon juste et
droite.

Note sur la Visite à domicile


La visite à domicile est le territoire de l’individu, il vaut faire une attention particulière au
niveau du respect de ce territoire et à la manière d’approcher le territoire.

- Respecter le territoire
FARIA Sandy BA1-AS 9
- Territoire = sécurité de l’individu

1
FARIA Sandy BA1-AS
0
Trois types de travailleurs sociaux
Selon Jean François Gaspar ( sociologue, enseignant dans une école sociale), il existe 3 types
de travailleurs sociaux :

1. Les travailleurs sociaux cliniques

Les travailleurs sociaux cliniques ont la volonté́ de travailler au-delà̀ de la demande de


l’usager et ce, dans le but de soulager la souffrance.
 Il a différents outils pour intervenir : PNL, la systémique (repositionner/ intégrer le patient
dans le système social)
 L’écoute active est un pilier essentiel
 Centré sur l’individu

La visée du travailleur social clinique est de faire accéder le patient à la cessation de ses
souffrances psychiques. Dans cette optique, le clinicien tente d’isoler et de comprendre les
signes cliniques et symptômes touchent l’individu

2. Les travailleurs sociaux normatifs

Les travailleurs sociaux normatifs sont ceux pour qui le travail social est un travail comme un
autre.
Ils sont persuadés que le respect des lois, des règles, des convenances, des hiérarchies est un
facteur primordial d’intégration sociale.
 l’AS va travailler avec l’individu mais a une approche plus administrative, c-à-d. elle va
respecter un ensemble de procédures pour prendre un client en charge
 Des savoirs sur des notions du droit ( métriser les lois)

3. Les travailleurs sociaux militants

Les travailleurs sociaux militants mettent en avant leur pratique et leur lecture politico-
militante du monde et la volonté́ d’un changement social.

 L’AS va soutenir les besoins de populations divers, communiquer avec les politiciens pour
des changements de lois
 Faire bouger les choses, sensibiliser politiquement
 Possibilité de créer un service à partir d’un besoin dans la société : pour cela l’AS a besoin
d’argent et une autorisation chez l’État
1
FARIA Sandy BA1-AS
1
2. Le service social, l’AS se situe à l’intersection de trois champs

Le champ Le champ
politique A social
S

Le champ
économique

a) Le champ économique
La fonction principale de ce champ est de produire et d’échanger des biens et des services afin
de permettre à une collectivité sociale de s’organiser, de se structurer et de subvenir à ses
besoins.

Chaque société produit :

• Des biens matériels : notre nourriture


• Des services qui peuvent être :
- Marchands : services d’assurance…
- Non Marchands : l’école, la police, les services sociaux, sont là pour offrir des
services gratuits à la population

Arrêt sur le service


Le service est un rapport social entre un prestataire ou un producteur de service et un usager
ou un client.
L’interaction entre ces deux acteurs définit la qualité du service : si l’interaction est bonne (si
les deux acteurs s’écoutent, se comprennent et communiquent bien), le service offert sera
approprié et apprécié par l’usager.
Les valeurs des biens et des services marchands est liée à leur capacité à être échangés

1
FARIA Sandy BA1-AS
2
Arrêt sur le bien
Un bien n’a d’utilité que s’il répond à un besoin. La valeur du bien apparaît dans l’acte
d’échange et se manifeste par un prix. L’ensemble des échanges constitue le marché. Ce
Marché est soumis à la loi de l’offre et de la demande : » à quantité fixe, plus un bien ou un
service est demandé, plus il est cher »

Les biens et les services marchands et non marchands produits dans une société varient d’une
période à une autre mais aussi d’une société à une autre. Dans certains pays, nous le savons, le
champ économique est pauvre et les richesses sont très mal répartis

b) Le champ politique
La fonction principale de ce champ est de réguler les rapports qui s’établissent entre les
différents acteurs qui composent une société en vue d’assurer leur protection et leur sécurité
mais aussi en vue de garantir le maintien et la cohésion du système social.

Les personnes qui remplissent cette fonction sont les décideurs, (les hommes politiques, les
financiers, hommes de loi), les organisateurs, les administrateurs qui s’adjoignent des
hommes d’exécution. Un pouvoir à double dimension.

Les partis politiques en Belgique


Trois grands partis traditionnels en Belgique :

- Libéralisme : la doctrine politique de la liberté individuelle, de la sécurité et de


l’égalité des droits ; Les hommes sont nés libres et égaux, et c’est le rôle du
gouvernement de les garder ainsi.
Positionnement : Centre droit
Les principaux partis libéraux en Belgique sont : l’Open Vld en communauté
flamande, le MR en communauté française  Mouvement réformateur ;

- Parti social-chrétien : rejette tant le capitalisme libéral que la philosophie socialiste de


la lutte des classes. Il veut construire une société où la personne humaine s'épanouira :
défense des libertés démocratiques, promotion de la famille, valorisation de l'initiative
privée, solidarité sociale en constituent les axes principaux.
Positionnement : centre-droit
Les principaux partis sociaux-chrétiens : CD&V ; CDH

1
FARIA Sandy BA1-AS
3
- Socialisme : une théorie économique promouvant le contrôle total ou partiel de
l’économie par le public.
Positionnement : centre-gauche
Les principaux socialistes en Belgique : PS

Les caractéristiques des positionnements politiques :


Parti de gauche De nos jours, les partis de gauche se rassemblent généralement dans
la promotion d'idéaux progressistes et d'égalité, la critique de l'ordre
social et le souci d'une plus grande justice sociale. Elle comprend la
social-démocratie, le radicalisme, le socialisme, le communisme et
certains courants de l'anarchisme.
Parti d’extrême gauche Le terme « extrême gauche » est employé pour désigner les courants
politiques situés à gauche des partis socialistes et communistes
traditionnels.
Il désigne de nos jours les mouvements révolutionnaires qui militent
pour l'abolition du capitalisme, situés à gauche des mouvements
réformistes tels que les partis communistes traditionnels.
Les mouvements d'extrême gauche se qualifient généralement de
« gauche radicale ».
Parti du centre Le centrisme est un terme utilisé en science politique pour désigner
une position défendant un équilibre ou un compromis entre l'idéal
de l'égalitarisme et la nécessité d'une hiérarchie sociale, conduisant
dans les faits à une modération entre interventionnisme et laissez-
faire sur le plan économique
Partie de droite Les partis de droite possèdent les valeurs suivantes et qui les
caractérises de la droite :
liberté, hiérarchie, ordre, sécurité, tradition, conservatisme ; par
opposition.
les valeurs suivantes sont généralement considérées comme étant de
gauche : égalité, solidarité, progressisme, insoumission

Parti d’extrême droite Parmi les idées caractéristiques des mouvements classés à l'extrême
droite, ont figuré à titres divers notamment l'antiparlementarisme,

1
FARIA Sandy BA1-AS
4
l'islamophobie, l'antisémitisme, le nationalisme ou bien encore
l'homophobie et le sexisme chez certaines personnes.

Répartition des sièges du parlement de la région wallonne

Répartition des sièges du parlement de la région BX

1
FARIA Sandy BA1-AS
5
Les partis politiques à la Chambre des députés au Luxembourg

CSV Parti chrétien-social


- centre à centre-droit
DP Parti politique libéral
- centre à centre-droit
LSAP Parti socialiste
- centre gauche
Déi greng Parti écologique
- centre gauche
ADR Parti réformiste d’alternative démocratique
- droite
Déi Lénk Parti communiste
- gauche à gauche radicale
Piratepartei Parti pirate
- pas possible d’attribuer ( parce que sujets transversaux)

1
FARIA Sandy BA1-AS
6
1
FARIA Sandy BA1-AS
7
Un pouvoir à double dimension
Les personnes qui remplissent le champ politique sont les décideurs, (les hommes politiques,
les financiers, hommes de loi), les organisateurs, les administrateurs qui s’adjoignent des
hommes d’exécution.

Ces personnes sont investies d’un pouvoir à double dimension :

1. Elles possèdent une force de persuasion, d’imposition et de coercition (est l'action de


contraindre quelqu'un, pour le forcer à agir ou à s'en abstenir.
Elles autorisent ou interdisent des actes :

Exemple : drogue, euthanasie, clonage  peut être pénalisé ou dépénalisé

Exemple au Luxembourg
La loi du 16 mars 2009 sur l’euthanasie et l’assistance au suicide définit, pour les besoins de
son application, l’euthanasie comme un acte médical par lequel un médecin met
intentionnellement fin à la vie d’une autre personne à la demande expresse et volontaire de
celle-ci.

L’assistance au suicide consiste, dans ces mêmes conditions, à aider une autre personne à se
suicider, notamment en lui procurant les moyens nécessaires à cet effet.

Il s’agit de donner, ou d’aider à donner, la mort à une personne atteinte d’une maladie
incurable, pour abréger ses souffrances et sa période d’agonie.

Au sein de cette section, vous retrouverez les conditions pour qu'une demande d’euthanasie
ou d’assistance au suicide soit légale au Luxembourg, les démarches que le médecin doit
effectuer lorsqu'il reçoit une demande d'euthanasie ainsi que ses obligations, des informations
quant aux dispositions de fin de vie et la Commission

 Obligations pour le médecin :

- Si un médecin pratique une euthanasie ou une assistance au suicide, il doit dans les 8
jours remettre un document d’enregistrement à la Commission Nationale de Contrôle
et d’Évaluation, qui vérifie si les conditions et la procédure prévues ont été respectées.

Lorsque votre médecin reçoit votre demande, il doit :

1
FARIA Sandy BA1-AS
8
- Vous informer sur votre état de santé, votre espérance de vie, discuter avec vous des
possibilités thérapeutiques encore envisageables, et vous présenter les possibilités
offertes par les soins palliatifs,
- Consigner ces entretiens dans votre dossier médical pour acter votre demande,
- Réaliser avec vous plusieurs entretiens pour s’assurer que votre volonté est profonde et
que vous souffrez de votre situation physiquement et psychologiquement,
- Demander à un confrère son avis sur votre maladie ou votre situation médicale après un
accident afin de confirmer son caractère grave et incurable,
- Sauf votre opposition, discuter de votre demande avec l’équipe soignante,
- Sauf votre opposition, s’entretenir avec la personne de confiance de votre choix,
- S’assurer que vous avez pu vous entretenir avec les personnes que vous désiriez
rencontrer,
- S’informer auprès de la commission nationale de contrôle et d’évaluation si vous avez
fait enregistrer des dispositions de fin de vie.

Ci-dessous dans la boîtes "Pour en savoir plus", vous trouverez les deux formulaires de
Déclaration Officielle d'une Euthanasie à la fois sur base d'une demande d'euthanasie ou
d'assistance au suicide, ainsi que sur base de dispositions de fin de vie.

2. Dépendent des personnes sur lesquelles elles exercent leur pouvoir

Les personnes qui travaillent dans le champ politique peuvent :

- Être actives ou inactives


- Conservatrices ou révolutionnaires
- Efficaces ou inopérant.

3. Le champ social
La fonction principale de ce champ est de faire agir et réagir la société.

Dit autrement, ce sont tous les mécanismes par lesquels la société cherche à résoudre certains
problèmes : Comment ?

a) En les soustrayant à l’action particulières

1
FARIA Sandy BA1-AS
9
De nombreuses institutions sociales ont été créées pour résoudre des problèmes.
Des dispositifs sont mis en place pour assurer la conformité des comportements de ses
membres à un ensemble de règles et de principes (formellement prescrites ou non).

b) En mettant en place une sécurité sociale


La sécurité sociale est un dispositif qui permet à tout un chacun d’être pris en charge en
situation de maladie, chômage, de vieillesse. Pour être pris en charge, l’individu doit se
conformer ou suivre les procédures et les normes prévues par ce dispositif.

Le champ social est un lieu de régulation à partir duquel la société permet à ses membres :

- De vivre ensemble malgré les différences et les transformations


- De surmonter les risques conjoncturels de désintégration sociale

Le champ social est un lieu où il faut toujours :

o Repenser
o Tisser
o Retisser
o Reconstruire des liens rompus

Les trois champs : pas de stricte division


Les trois champs ne sont pas des espace espaces séparés les uns des autres. Ils s’interpénètrent
et assurent à la société sa survie historique. Grâce à eux et par eux, la société peut évoluer
bouger et se transformer.

De plus chacun de nous :

- Influence ou se laisse influencer par ces trois champs


- Est amené, chaque jour, à jouer différents rôles, à poser différents actes, à faire différents
choix.

La façon dont chacun se comporte dans la société est étroitement liés


- à sa position sociale, à sa situation de classe sociale, à sa catégorie d’âge, à sa représentation
qu’il se fait du monde qui l’entoure.

2
FARIA Sandy BA1-AS
0
4. Assistant social occupe une position nodale
- Entre l’économique, le politique et le social.
- Se situer à un nœud représente une position, certes difficile, mais privilégiée.
- Le nœud est le point à partir duquel s’échangent des flux qui peuvent être des biens ou des
services mais aussi des idées, des actions, des propositions, des compétences,
- C’est autour de ce nœud que les flux partent, arrivent, convergent, se réorientent, se
bloquent ou s’ouvrent

Cette position nodale confère à l’AS un pouvoir remarquable c-à-d. qu’il peut intervenir,
créer, orienter, ouvrir, fermer, agir, …

Exemple

Un AS de la ville d’Arlon, CPAS, va mettre en place, un atelier théâtre avec des jeunes
défavorisés (18/25ans)d’un quartier dans le cadre d’un programme d’insertion professionnelle
soutenu par le collège des échevins, le conseil du CPAS de la commune (où résident les
jeunes).

Les objectifs de ce projet : permettre aux jeunes d’entrer dans un projet d’équipe, travailler
sur la confiance en eux, travailler sur l’aspect relationnel, entrer en contact avec l’autre…

 L’assistant social va occuper trois positions

Position A :

En s’inscrivant dans le plan d’insertion professionnelle soutenu et financé par la commune, il


va se trouver à l’intersection du social et de l’économique.
Pour cela, il va devoir monter un dossier pour profiter des avantages financiers accordés par la
commune. Mais aussi peut être d’autres sources de financement.

Position B :

En travaillant avec des jeunes défavorisés, il va se trouver à l’intersection du social et du


politique.

Position C :

2
FARIA Sandy BA1-AS
1
En créant un atelier de théâtre, il se trouve à l’intersection du social et du politique puisqu’il
participe à l’élaboration d’une politique sociale visant à favoriser l’insertion des jeunes dans
la société.

L’AS est un salarié mais aussi un travailleur indépendant


Mais un salarié dans le sens où il est lié par un contrat de travail. Il travaille dans et avec une
institution publique ou privée qui lui fixe des missions. L’AS s’engage à les remplir en
contrepartie d’un salaire.
L’AS a donc, un mandat qu’il doit respecter et qui sera différent selon les organismes dans
lesquels il est engagé.

Définition du mandat
Pouvoir conféré à l’AS qui lui permet d’agir au nom d’une institution ou d’un organisme.

Définition de mission
Tâche confiée à une personne

Différence entre accompagner et aider


- Accompagner : un travail avec la personne
 une approche horizontale
 égalité entre le patient et le travailleur social
- Aider : un travail pour la personne
 une approche verticale
 hiérarchie présente entre la relation TS et patient.

2
FARIA Sandy BA1-AS
2
Rappel sur le social
- Une diversité de personnes :
o Bébé, Enfant, Adolescent, Personne adulte (personne porteuse d’handicap,
personne en difficultés, personne marginalisé personne sans domicile fixe,
personne en situation d’addiction, personne marginalisée par leur orientation
sexuelle. Personne âgée
- Une diversité de secteurs
- Une diversité d’approches méthodologiques
o Approche systémique (regarder l’individu dans son système)
o Approche par la thérapie brève
o Approche centrée sur la personne
o Approche par la PNL
o Approche par l’analyse transactionnel
- 3 orientations
o Approche individuelle : bureau
o Approche par le groupe : max 15 à 20 personnes
o Approche communautaire
- Une diversité de législations
o Droit du travail
o Droit civil
o Droit publique
o Droit de la SS
o Droit du logement
o Code déontologique

2
FARIA Sandy BA1-AS
3
3. Les différents secteurs
 Exemples de services dans les différents secteurs

a) Secteur Médico-social
- O.N.E, office de la naissance et de l’enfance
- Crèches (publiques et privés
o AS peut devenir responsable de la crèche
- Services de gardiennes encadrées
o Sur une zone géographique déterminé, qui est coupé par secteurs une AS par
secteur qui supervise les gardiennes encadrées
o L’AS va contrôler/ superviser l’hygiène par exemple qui est encadré par l’ONE
o Les règlementations précise (par l’ONE) qu’il faut vérifier dans les crèches : le
bien-être, le matériel utilisé (meubles, les lits)
- Service prénatal et post natal
- I.M.S inspection médicale scolaire
o La prévention spécifique pour des contextes à risques
- Hôpitaux généraux (soins médicaux et chirurgicaux)
- Cliniques psychiatriques (examen sans appareil ni examen de laboratoire)
o Une prise en charge d’urgence pour des patients de pathologie mentale ( deux
types ) : nerveuse: la dépression: réactionnelle, chronique ( dans une prises de
conscience qu’il est malade  recoit un accompagnement thérapeutique et
médicamenteux pour stabiliser le patient ) et les psychoses ( pas de prise de
conscience de la maladie, et refuse le traitement thérapeutique et sont dangereux
 il faut les internet dans une chambre dans la psychiatrie, isolés et des
chambres avec des mures en mousse  l’enfermer pour faire un diagnostic de
la maladie et de mettre la médicamentation en place pour traiter le patiente en
vue de le libérer ( avant on devait rester jusqu’à la mort)
- Services d’aide aux toxicomanes, services et instituts d’aide aux enfants et adultes

b) Secteur de l’Aide polyvalente ou service de première ligne


Caractéristique du service de première ligne : d’analyser la demande et de réorienter le patient

- CPAS

2
FARIA Sandy BA1-AS
4
- Services d’aides familiales : aide à domicile
- Télé services
- Télé accueil
o Un service d’écoute et d’orientation vers de structures
o Par exemple un accueil de viol
- Services d’aide aux immigrés
- Services sociaux communaux et provinciaux

c) Secteur psycho médico pédagogique


 Secteur psycho pédagogique

- CPMS
o On trouve des AS et psychologues
o Préventif et curatif
- Services sociaux scolaires et universitaires
- Centre de guidance
- Offices d’orientation scolaire et professionnelle SIEP

d) Secteur d’aide aux inadaptés


- SAJ services d’aide à la jeunesse
- SPJ services de protection judiciaire
- Services d’action en milieu ouvert AMO
o Travail dans la rue
o Pas de dossiers spécifiques
- Services de placement familial
o Placement urgent : enfant sort de son domicile et est placé en famille d’accueil
pour quelques jours jusqu’à la décision du juge
- Services de probation (accompagnement via des mesures judiciaires spécifiques)
o Maison de justice
o Agent de probation, sont des AS qui accompagnent des personnes qui ont
commis des délits ou infractions en dehors des prisons
- Services sociaux pénitentiaires
o Dans la prison l’AS prépare le détenu

2
FARIA Sandy BA1-AS
5
o As est une intermédiaire pour accompagner le détenu avant sa sortie
par exemple : aide avec la relation entre détenu et ses enfants
- Maisons d’accueil pour adultes en difficultés Maison du Pain, Soleil du cœur
 Des aides qui se passe normalement sur une année, en vue qu’après la personne soit
réintégrer et autonome dans la société

e) secteur socio-économique
- ETA : entreprise de travail adapté -> proposent des formations
- Sociétés de logement
o La société prend en charge : le payement du loyer et assure l’état du logement
 une garantie pour le propriétaire  personnes avec des problèmes d’argent
- Coopératives, assurances, syndicats, services sociaux d’entreprise
- ONEM

f) secteur socio-culturel
- Écoles de devoirs
o Professionnels
o Bénévoles
o Accompagner les enfants
- Services d’alphabétisation
- Maison de quartier
o Activités proposées dans une salle
o Public cible : tout le monde
- Maison de jeunes
o Activités proposées
o Public cible : que les jeunes
- Foyers socio-culturels
- Associations de personnes âgées
g) Secteur de l’information et de la recherche
- Infor jeunes
- Infor 3ème Age : demande d’infos sur les maisons pour personnes âgés
- Infor sida

2
FARIA Sandy BA1-AS
6
h) Secteur des organisations internationales
- Médecins sans frontières
- Otan
- Union Européenne.
- ONG

i) Organisation non gouvernementale


- Médecins Sans Frontières Belgique
- Entraide et Fraternité

Définition d’une ONG


Association de citoyens, indépendante des gouvernements, qui défend une cause dans le
domaine environnemental ou social ou mène une action humanitaire, le plus souvent au
niveau international.
 Une ONG est une organisation sans but lucratif, organisée par le secteur privé

j) Secteur LGBTQIA+
- Le sigle LGBTQIA+ recouvre les termes suivants : Lesbienne, Gay, Bisexuel·le,
Trans*, Queer et Intersexe et Asexuel·le ou Aromantique.
- Tous ces termes sont importants puisque les nommer, c'est les faire exister
- Les différents secteurs :
o Les CHEFF sont une organisation de jeunesse reconnu par la Fédération
Wallonie-BX depuis 2014
o Ex Aequo -> prévention des MST
o Tels Quels -> actions autour des thématiques des orientations sexuelles et

des identités de genre.  Elle vise à lutter contre les discriminations faites
aux lesbiennes, gays, bisexuel·le·s et trans

k) Secteur de la personne ayant un handicap


- Centre de jour
o Aide pour les parents qui ont des enfants handicapés  peut soulager les
parents
- Centre d’hébergement

2
FARIA Sandy BA1-AS
7
- Service d’accompagnement
- Aviq

l) Secteurs des violences conjugales


- Centre de planning conjugales et familiales
- Zone de police

m) Secteurs personnes âgés


- Maison de jour
- Maison de repos
- Maison de repos et soins
- Service de soins à domicile

4. Les bases du travail social


A. La relation
 Relation de confiance

- Cadre : Loi ( déontologie, secret professionnel) + Lien

B. Trois catégories de personnes


Pensons aux médecins, aux infirmières, aux avocats, aux enseignants,
aux policiers, aux membres du clergé
 Pour exercer valablement leur métier, ces professionnels ont besoin
Catégorie 1
de définir une relation avec leurs clients afin de comprendre leurs
besoins, leurs attentes, leurs souffrances, leurs craintes

Pensons aux barmans ou aux coiffeurs auxquels les clients racontent


leur vie, leurs questions, leurs problèmes et pour lesquels ils
prodiguent, souvent de façon empirique (qui s’appuie sur l’expérience
Catégorie 2
et non sur la théorie) et intuitive (font parler leur bon sens) du
réconfort et des conseils.

Catégorie 3 Pensons également aux parents, aux amis, aux connaissances qui
soutiennent leurs proches en les aidants à dépasser ou à affronter leurs
2
FARIA Sandy BA1-AS
8
situations de crise, parfois difficiles.
L’être humain est un animal grégaire dans le sens où il ne peut se
construire, évoluer, progresser et vivre s’il n’est pas relié au monde qui
l’entoure.
L’enfant, à sa naissance, est incapable d’assurer seul sa survie.
Pour se construire et s’insérer dans le monde, il a besoin de contacts
humains répétés et quasi permanents.

C. Les 4 formes de relations que l’AS peut mettre en place

Ce que je fais, je ne peux le faire que grâce à la


coopération que j’établis avec autrui :
- Exemple : dans le cadre de l’éducation des
Forme 1 : être complémentaire enfants, père et mère ont des échanges
complémentaires (quand cela se passe bien !)
L’autre m’est nécessaire.
J’ai besoin de lui pour réaliser mes actions.
Dans ce que je fais, l’autre peut être ressenti comme
un obstacle. Il peut entrer en concurrence avec moi et
donc, m’empêcher de faire ce que je souhaiterais faire.
J’entre en compétition avec lui. Je vais essayer d’être
Forme 2 : être compétitive plus plus fort que lui. Je vais déployer multitude de
stratégies pour l’emporter sur l’autre. Ce que je
souhaite avant tout, c’est faire valoir mes propres
compétences.

Je n’adhère pas à ce que l’autre fait. Mes intérêts, mes


besoins, mes attentes, mes convictions, mes croyances
Forme 3 : être contradictoire
sont différentes de ceux d’autrui. (Salarié-patron) autre
exemple NVA
Forme 4 : être conflictuelle Je considère l’autre comme une menace pour mon
identité, mon intégrité ou celles du groupe auquel
j’appartiens et, donc, je me défends de lui, je lui

2
FARIA Sandy BA1-AS
9
résiste, je m’oppose à lui.
Je peux entrer en guerre contre lui
Je peux même vouloir l’exterminer ou lui porter
gravement préjudice (exemple Israël/Palestine)
Une question importante
Quelle différence pouvons-nous faire entre la relation que l’AS établit avec un ami, un
parent, un voisin et celle qu’il établit avec un client ou un usager ?
La relation que l’as établit avec son public est :
- De nature professionnelle
- La relation s’exerce par mandat

De nature professionnelle

Intervenir auprès d’une personne ou d’un groupe de personnes n’est pas un acte neutre.

L’intervention peut se faire « pour le meilleur ou le pire »

La relation d’aide est un processus puissant qu’il n’est que trop facile de mal gérer. Une
personne inexpérimentée, peu ou mal préparée et peu scrupuleuse peut faire beaucoup de tort
à autrui. Comme dans toutes professions, il existe des AS habiles, éclairés et pertinents dans
ce qu’ils font.

On n’est pas et on ne nait pas AS

 On apprend à le devenir un AS efficace, reconnu, légitimé et apprécié.

La relation s’exerce par mandat


- Le mandat : c’est un pouvoir conféré par une personne à une autre afin qu’elle puisse
agir en son nom

- Ce mandat s’exerce :

1. Dans un cadre légal règlementé de l’exercice de la profession

- Donc c’est un pouvoir qu’une institution confère à un assistant social afin qu’il puisse
agir en son nom

 L’AS doit acquérir des connaissances et des habilités ou compétences pout intervenir

3
FARIA Sandy BA1-AS
0
Une intervention mal exercée peut réellement nuire à autrui.

Aussi, est-il important d’apprendre :

- À mesurer l’importance et la complexité d’une relation d’aide ou d’une intervention

- A évaluer les actes que l’on pose

- A se tenir au courant de ce qui se fait de mieux sur le plan des recherches et des
théories propres à l’intervention

 Intervenir auprès de qqn n’est pas un acte banal

- Car il ne fait pas seulement appel à notre intuition ou à notre bon sens
- Mais pour exercer valablement son métier, l’as doit devenir un expert en résolution de
problèmes.

 Les problèmes rencontrés par l’AS sont nombreux, variés et complexes

u Alcoolisme u Délinquance
u Mauvais traitements infligés aux enfants u Troubles mentaux
u Abus de drogues u Problèmes reliés à la réadaptation physique
u Problèmes conjugaux et familiaux u Problème de santé
u Troubles sexuels u La pauvreté, la misère, la précarité
u Mort et deuil, santé

 Une série de questions vont se poser à l’AS

u Que faut-il dire et ne pas dire ?

u Comment le regarder ?

u Quelles informations lui communiquer ?

u Quels conseils lui prodiguer ?

u Comment mobiliser ses ressources à la personne ?

3
FARIA Sandy BA1-AS
1
3
FARIA Sandy BA1-AS
2
Partie 2 – L’assistant social et son histoire
Définition du travail social
Si nous devions retenir une définition du terme « travail social » nous retiendrions celle
défendue par la revue Esprit, parue en 1972, intitulée Pourquoi le travail social ? : « Par
travail social nous entendons d'abord toute action organisée qui vise à réduire une
inadaptation quelconque ou qui est préventive de l'inadaptation d'un individu ou d'un
groupe. »

1. Histoire du travail social à travers le temps


• Le travail social est loin d'être une construction récente. La configuration du travail social,
telle que nous la connaissons aujourd'hui, résulte d'une longue évolution à travers les
âges.

• Les civilisations antiques reposaient sur des conceptions religieuses ou altruistes* pour
construire le socle des solidarités. Lorsqu'une société se construit, se fédère, elle organise
de facto une administration charitable et solidaire. Il s'agit d'une déclinaison pragmatique
et concrète d'une volonté de vivre ensemble et de protéger les plus vulnérables.

• *Définition de l’altruisme : L'altruisme désigne une attitude qui consiste à vouloir faire le
bien pour autrui de manière totalement désintéressée. Il s'agit d'adopter une attitude
généreuse dans le but d'aider.

Antiquité
• Les premières « traces » de solidarité sont anciennes. Ainsi les différents travaux des
historiens nous démontrent les réalisations des Égyptiens pour favoriser l'émergence
de l'entraide.

• En Asie, avant même l'émergence du christianisme, l'apparition du bouddhisme


(ve siècle av. J.-C.) et celle du confucianisme (500 av. J.-C.) propagent la pensée de
l'amour du prochain.

Les temps anciens


• Saint Martin illustre parfaitement l'émergence du christianisme en Europe et dans une
Gaule encore barbare.

• En France, le baptême de Clovis par saint Rémi, à Reims, renforce le pouvoir de


l'Église.

• L'action charitable de l'Église s'étendra durant les 7 et 8 siècles avec l'apparition de


léproseries, d'hospices pour les vieillards, la création de l'hôtel-Dieu etc. Ces sites sont
financés dans un premier temps par la dîme, un impôt clérical, puis par l'impôt royal,
sous l'ère de Charlemagne.
3
FARIA Sandy BA1-AS
3
Les temps modernes (15e au 18e)
• Progressivement, la pensée devient plus critique. La société prend conscience d'elle-
même, se façonne, se construit.

• La charité s'administre et s'imbrique davantage dans une sphère économique plus


forte. Les premières richesses de l'Amérique déferlent sur l'Espagne et l'Europe. Des
chantiers publics voient le jour (la manufacture des Gobelins, par exemple). La charité
se colore d'une fonction de contrôle, plus répressive.

La révolution en France
• La période de la Révolution est une période marquée par des troubles et des
contradictions où la France cherche son régime : la Monarchie, la Constitution, la
Convention, le Directoire, l'Empire. Mais, c'est certainement la Déclaration des droits
de l'homme et du citoyen qui donne les premières impulsions pour instaurer l'égalité et
la fraternité pour tous les sujets de la Nation.

• L'assistance publique à Paris et en France s'élabore. Il s'agit de l'assistance aux


malades, aux vieillards (1794), d'imposer un bureau d'assistance dans chaque
commune (ancêtre de l'actuel centre communal d'action social, CCAS) à destination
des indigents, des malades, des vieillards, des filles mères, des familles nombreuses.
Le comité de mendicité est chargé, quant à lui, de lutter contre la mendicité. Les
enfants abandonnés sont pris en charge par la Nation, placés en hospices, instruits et
mis en apprentissage.

• Apparaîtront aussi, à cette période, les services de soin à domicile.

• Le personnel religieux est progressivement remplacé par du personnel civil.

L’époque contemporaine
• Le XIXe siècle est marqué par la grande révolution industrielle et le début de l'exode
rural. Le service social n'existe toujours pas. Toutefois, l'assistance privée et laïque
naît dans un contexte où l'on tente de respecter l'individualité de chacun.

• Daniel Legrand, protestant, dirigeant d'une grande entreprise industrielle en Alsace


compose ce qui pourrait s'apparenter à la genèse des allocations familiales.

• En 1830, l'aide à domicile apparaît grâce aux « petites sœurs des pauvres ».

• En cette ère industrielle, le travail des enfants n'est pas rare. Les premières
interdictions interviennent en 1870 et touchent notamment les mines d'extraction du
charbon.

3
FARIA Sandy BA1-AS
4
2. Histoire du travail social en Europe
Le travail social est né dans la douleur à travers la charité chrétienne et les associations de
bienfaisance dans plusieurs pays européens. Les Églises ont joué un rôle déterminant dans le
développement du travail social en Autriche, en Belgique, en Finlande, en France, en
Allemagne, aux Pays-Bas, en Norvège, et en Suède, y compris les pays catholiques romains
tels que l'Italie, le Portugal et l'Espagne.

Les organisations catholiques et protestantes ont beaucoup contribué à la fondation des


institutions de l'enseignement du travail social. Cette activité professionnelle a évolué grâce à
quelques pionniers qui se sont sacrifiés pour aider les personnes en souffrance et qui ont
ensuite participé à la construction d'un champ, qui allait devenir le pont entre les exclus et les
inclus. Mais cette construction n'a pas été facile. Si dans certains pays occidentaux de l'Europe
(France, Pays-Bas, Belgique, Suisse, Allemagne, Grande-Bretagne, etc.), voire dans les pays
nordiques (Danemark, Finlande, Suède, Norvège), on peut parler pratiquement d'une
construction linéaire, il n'en est pas de même des pays méridionaux (Espagne, Portugal, Italie)
où la dictature a souvent interrompu l'élan des pionniers du social. C'est le cas également des
pays de l'Europe de l'Est où les régimes communistes pensaient que le travail social n'avait
pas sa place, puisque le système était, semblait-il, en capacité de prendre en charge les
personnes en difficulté.

L'histoire, à travers les textes de la Russie, de la Roumanie, de l'Estonie et de la République


tchèque nous l'a démontré. Il a fallu attendre l'effondrement du bloc soviétique pour que les
nouveaux gouvernants confrontés à la fin de l'État providence puissent penser à développer le
travail social.

3. Histoire du travail social en Belgique //  examen


Avant 1920
A. La Bourgeoisie

• Prise en charge par les femmes de la bourgeoisie catholique de l’époque


• Elles viennent en aide de façon charitable, bénévole et apostolique
• N’étant pas formées à l’intervention et à l’aide, ces femmes cherchent surtout à
éduquer et à contrôler les faits et gestes des familles pauvres ou nécessiteuses
• Le travail est imbibé de moralisme et de paternalisme

Leurs actions consistent à maintenir l’ordre et la cohésion social et à éviter la révolution et


l’anarchie.

B. La solidarité du peuple

3
FARIA Sandy BA1-AS
5
Avant 1920, solidarité collective qui se développe et naissance des premières caisses de
secours. Les individus s’entraident au sein des villages, mais aussi au niveau des organisations
du travail.

 Action de venir en aide

Après 1920
En 1920, en Belgique professionnalisation du travail de l’assistante sociale

La première école sociale a été organisée par AR du 15 octobre 1920

La durée des études à l’époque était de deux ans. Il était possible de se former à l’exercice de
deux fonctions

1. La fonction de surintendante

- Ce sont des assistantes sociales (essentiellement des femmes, les hommes se


formeront à cette profession, bien plus tard) qui travaillent dans les entreprises et
qui accomplissent à la demande du patron des tâches bien spécifiques

- Tâches :

o Veiller au bien être moral et physique des ouvriers

o Participer à l’embauche

o Contrôler l’hygiène des ateliers

o Transmettre les doléances du personnel au patron

o Gérer les œuvres

o Surveiller les lieux de vie annexes à l’usine

- Infos supp. :

o Toutes ces as ne travaillent pas de la même façon

o Certaines travaillent avec l’intention de réformer la classe ouvrière en


faveur du patronat (celui-ci est perçu comme le juste vrai propriétaire et
créateur de richesse. Leur rôle consiste à encadrer, à discipliner, à
motiver et à mobiliser les ouvriers afin qu’ils produisent plus et mieux

- Cependant d’autres travaillent avec l’intention de participer

o A l’amélioration des conditions de travail des ouvriers

3
FARIA Sandy BA1-AS
6
o Elles deviennent des militantes du mouvement ouvrier. Elles
s’engagent et s’impliquent dans le combat ouvrier

o Elles soutiennent la lutte des travailleurs en essayant d’humaniser et de


socialiser les relations humaines au sein de l’entreprise

2. La fonction de visiteuses à domicile à domicile

- Ce sont des AS qui travaillent avec les familles des ouvriers


- Leurs actions consistent à soulager les malades et épister les infections et les
handicaps
- Lutter contre la tuberculose et la mortalité infantile
- Signaler les dysfonctionnements sociaux et familiaux (l’alcool faisait beaucoup
de ravages)
- Tenir des permanences, entreprendre des démarches administratives, élaborer
des rapports
- Mener des enquêtes, faire des visites en familles

Période 1940/1960
- développement du service social professionnel
- 1945 masculinisation de la profession
- Un accroissement important du nombre d’AS
- Reconnaissance du statut.
- Renforcement de la formation d’AS

3
FARIA Sandy BA1-AS
7
3 Périodes dans l’histoire du Travail social

https://www.synonyme-du-mot.com/les-articles/quel-est-le-role-de-letat-gendarme

3
FARIA Sandy BA1-AS
8
Partie 3 : L’AS et la violence

Introduction
Types de violences :
- Violence physique
- Violence verbale
- Violence psychologique
- Violence morale
- Violence sexuelle
- Violence institutionnelle
- Violence économique

 Attention : tension = symptômes ; lorsque les violences se multiplies

A. Les différentes formes de violences


1) La violence verbale

C’est le type de violence la plus oublié : Emploi d’un langage grossier et injuriant

Usage de railleries (mauvaises plaisanteries), critiques ou propos humiliants, interdiction


exagérées, insultes et/ou menaces

2) La violence physique

Sa présence indique souvent que toutes les autres formes sont présentes

Emploi des gestes agressifs tels que bousculer, frapper, pousser, secouer, blesser

Tout contact physique dont le but est de blesser et/ou de contrôler

3
FARIA Sandy BA1-AS
9
 Possibilité de développer un stress post-traumatique
 il faut intervenir directement, intervention d’urgence en forme d’écoute
 intervention de Débriefing par un psychologue

3) La violence psychologique

C’est la violence la plus méconnue : Elle est liée à la violence verbale

A pour effet de dénigrer l’autre dans sa valeur en tant qu’individu

Cruauté mentale : bouderie, contrôle de vêtements, de nourriture, exigences excessives par


rapport aux tâches, contrôle de l’argent, …

4) la violence sexuelle

C’est la violence la plus redoutée et la plus cachée

Relation sexuelle accompagnée de violence ou sous la menace de celle-ci

Forcer la partenaire à faire des choses qu’elle ne ferait pas ou ne désire pas

Tout contact ou comportement sexuel non désiré de la partenaire

5) la violence économique

C’est être empêché de disposer de son argent ou de s’acheter des biens

D’être obligé de quémander même pour les choses essentielles

De se faire enlever son salaire ou toute autre forme de revenus

B. Facteurs qui génèrent de la violence


- Facteurs communautaires
A. Coutumes et traditions autorisant le recours à la violence
B. Isolement ou faible insertion sociale
C. Pauvreté et exclusion
- Facteurs sociaux
A. Rapport de force historiquement inégal entre les femmes et les hommes, qui
reste défavorable aux femmes
B. Exploitation économique, sociale et sexuelle des femmes

4
FARIA Sandy BA1-AS
0
C. Parti pris du respect de la sphère privée et négligence de l’Etat face à la
problématique de la violence conjugale
D. Usage de la force pour résoudre les conflits au sein de la société
E. Fréquence et banalisation de la violence dans les médias
- Facteurs individuels
A. Jeune âge
B. Faible revenu
C. Faible niveau de scolarité
D. Chômage
E. Mauvais traitement durant l’enfance
F. Troubles de la personnalité
G. Consommation/ abus de drogues

C. La spirale de la violence

La violence conjugale
Entre le couple, qqn qui développe une période narcissiste

Caractéristiques Narcissisme =
- trouble de la personnalité, pas forcément mal dans sa peau ;
- personne très écocentrés ;
- personne manipulatrice;
- personne stratégique ;
- personne aime faire du mal aux autres ;
- personnes qui ne se remette pas en questions.
Ex : je t’ai frappé, mais ce n’est pas de ma faute, c’est de ta faute

4 ÉTAPES dans le cycle de la violence conjugale


1. Climat de tension

- Il crée un climat de tension. Il se met en colère, lui jette un regard menaçant, fait peser un
lourd silence
- Elle est inquiète et elle a peur. Elle se centre sur son conjoint
- Elle est prudente et tente de faire baisser la tension

4
FARIA Sandy BA1-AS
1
EX : un désaccord sur un sujet

2. L’agression ou la crise

- Il violente sa victime
- Il utilise une des 5 formes de violence
- Elle est triste, humiliée et vit un profond sentiment d’injustice
- Elle peut être en colère ou se sentir anéantie ; il arrive aussi qu’elle se défende

3. La justification

- il minimise l’agression et justifie son comportement par des éléments hors de son
contrôle : les enfants turbulents, le stress du travail, l’alcool, la maladie mentale, une
enfance difficile

- Elle tente de comprendre les justifications du conjoint. Ce faisant, elle doute de ses
perceptions et se sent désormais responsable de la situation. Elle veut l’aider. Sa colère
disparaît

4. La réconciliation ou lune de miel

- Il regrette et demande pardon. Il parle de thérapie ou de suicide. Dans certains cas, il


offre des cadeaux et redevient très amoureux
- Elle croit en lui et en ses promesses. Elle retrouve l’homme qu’elle aime et l’espoir
que cette fois sera la bonne. Elle change ses propres attitudes
- EX : des cadeaux

 Ce cycle de la violence se répète à l’infinie


 Le risque est grand d’une violence extrême
 Pourquoi ne pas l’a quitter ? C’est un couple qui s’aime et une forme de dépendance
est crée

D. La gestion des émotions // pas à l’examen


- Différentes technique afin de gérer ses émotions
- Test qui mesure nos émotions

4
FARIA Sandy BA1-AS
2
E. Les causes de la violence
1. La pauvreté
-> peut entraîner le manque d’estime de soi ( regard) en tant qu’individu en peut travailler
sur son estime de soi  6 ingrédients : faiblesse, besoins, valeurs, difficultés, limites,
force
-> le sentiment d’oppression, le désespoir…
2. Le racisme
3. L’aménagement urbain
4. Problèmes dans le système éducatif
5. Problèmes familiaux
Eg des enfants font réagir par rapport à leur situation familiale
6. La santé
Eg des jeunes qui sont oublies, abandonnés
7. Les jeunes n’ont pas la possibilité de s’exprimer
8. Absence de débouchés économiques pour les jeunes, adultes
9. Problèmes dans le système justice

Partie 4 : L’AS et sa base


communicationnelle
 schéma de la communication

 MISE EN SITUATION AFIN D’EXPLIQUER LE SCHEMA

// VIH  une question à l’examen

4
FARIA Sandy BA1-AS
3
Partie 5 : L’AS et sa base éthique, ses
valeurs
 valeurs du travail social : Deuxième partie // MISE EN SITUATION

Les Valeurs du travail social


Les valeurs font partie de nous, on les reçoit chez soit (famille) ou par un enseignants par
exemple.

- Des valeurs dominantes et moins dominantes

-> hiérarchisation des valeurs (une échelle) -> les valeurs peuvent bouger selon la situation ou
les expériences

->exemple une personne dont la valeur dominante est le travail -> plus subtile d’avoir un
burn out

->quel rapport avec l’institution ? dans l’institutionnel il y a des valeurs, et les valeurs de qqn
doit être affilié à ces valeurs. Phénomène de Filiation

-> peut avoir un conflit de filiation -> conflit de valeurs (incapacité de travailler dans un
contexte donné)

EX : si je n’accepte pas les valeurs de l’ASB ou je fais le stage  conflit de valeurs

Qui je suis ? -> c’est aussi voir quel valeurs on a comme personne

Que faire lors d’une situation ou une personne ne partage pas les mêmes valeurs que nous.

Aussi des valeurs qu’on va défendre en tant que travailleur social

Pour la dignité et le respect de l’être humain

 L’autodétermination de la personne : se réaliser en tant que personne, l’approche


humaniste

 promotion de l’être humain

 l’intégrité professionnelle -> accompagné un personne afin qu’elle se puisse réaliser


 la justice sociale : une AS a le droit de dénoncer lors d’une injuste sociale

 la solidarité : apprendre à tisser des liens entre personne, créer des liens, centrée // auj. très
centré sur nous.

4
FARIA Sandy BA1-AS
4
Partie 6 : L’AS et le processus
méthodologique
Avant processus méthodologique  prendre le cadre en compte

2 éléments importants dans le cadre : la loi et le lien

Lien : un ensemble d’attitudes (l’empathie, écoute active, le non jugement, un regard positif/
inconditionnel)

Loi : déontologie

Les différents temps du processus méthodologique


1. L’accueil
 se présenter
 répéter le cadre
 attitudes ( le sourire )
 AS doit être attentif à deux éléments de la communication : langage verbal et non
verbal
2. Période d’’investigation
 on va entrer dans l’intimité de la personne, dans le privé d’une personne
 utiliser l’outil de la question : questions ouvertes
 rassembler une série d’informations, données qui vont permettre de comprendre
l’individu dans son contexte/ses contextes (dépend de l’individu) ( contexte privé/
professionnel)
 processus d’analyse
 c’est bien à expliquer pourquoi on pose des question à la personne, parce qu’on
entre dans l’intimité d’une personne et la personne peut se fermer
 sécuriser au maximum l’individu

3. Période de la réflexion
 analyser la période d’investigation / le questionnement
 hypothèse de compréhension  de la personne et de la situation  l’hypothèse
forme la situation  mais pas une vérité suprême

4. Période de l’évaluation

4
FARIA Sandy BA1-AS
5
 possible de le faire à la fin, mais aussi tout au long du processus
 évaluer tout le processus, la personne et l’accompagnement

5. Fin de la relation
 pendant la première phase (l’accueil) on peut préciser qu’il y a une fin dans
l’accompagnement/ la relation

4
FARIA Sandy BA1-AS
6

Vous aimerez peut-être aussi