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Droit Objectif

 Le Droit est un ensemble de règle qui régissent l’organisation et le fonctionnement de la vie


en société. La vie en société repose en partie une organisation juridique.
 Ubi Societas Ibi Jus : la vie en société nécessite une discipline collective.
 Sans règles, une anarchie incomplète règnerait sur la société.
 Elle est une règle de conduite imposée par la société au nation vivant en société parce qu’ils
vivent en société.
 Le Droit Objectif est l’ensemble des règles qui gouverne la vie sociale.
 Le Droit Subjectif est l’ensemble des prérogatives dont un individu peut en se prévaloir.

Chapitre 1 : Le Droit Objectif proprement dit :


1ère section : Droit Général :
Paragraphe 1 : Règle de Droit :

 Ses traits caractéristiques sont :


 Elle est générale, abstraite, obligatoire.
 Elle s’accompagne de sanction associé à la puissance publique.
 C’est une règle de conduite dans les rapports sociaux.

I – La spécificité de la règle de Droit :

A – Caractère général et abstrait de la règle de Droit :

 Elle doit être impartiale et sans aucune considération pour personne.


 C’est le principe de l’égalité de tous devant la loi.
 Ses caractères ne signifient pas pour autant que toutes les règles de droit en vigueur
vont s’appliquer indistinctement à tous les membres de la société.
 Il existe des multitudes de règles de Droit qui vise chacun une catégorie particulière de
personne. (Ex : droit du travail, droit des personnes, etc.).
 Ses caractères sont tous propres à toutes règles qui a vocation à régir un nombre
indéterminé de cas.

B – Caractère coexistif :

 Elle est pourvue de sanction.


 Les sanctions sont diverses. (Ex : civil, pénal, disciplinaire, etc.).
 L’efficacité de ces sanctions sont garantis par l’autorité publique.

C – Le caractère obligatoire ou impératif de la règle de droit  :

 Elle est obligatoire car elle s’impose à tous.


 Elle se ramène à un commandement, d’où le caractère impératif.
 Le commandement est édicté par une autorité compétente et peut se présenter de ces
façons :
 Elle peut imposer un comportement ou exécution : norme prescriptive.
 Elle peut constituer une défense ou une abstention : norme prohibitive.
 Les individus ne peuvent se faire justice à eux-mêmes. Un tiers impartial est appeler, il
sanctionne les violations ou non-respect des DO ou des DS de l’individu.
 Ils existent des règles extra juridiques qui lui ressemblent :
 Les règles de bienséance  (politesse) : ils visent à organiser la vie en société en
imposant aux individus une coutume comportementale.
 Les commandements religieux : ils s’imposent aux adeptes de religion, accompagner
de sanction pour les plus concerner.
 Les règles de morales : elles tentent à parfaire le comportement des individus dans
la société, elles ont des sanctions.

II – Les fondements des règles des Droits  :

 L’objet de la règle de droit est l’organisation de la vie en société en évitant l’anarchie et


l’insécurité.
 Suivre la loi nous donne 2 thèses :
 Les doctrines spiritualistes :
 Les doctrines matérialistes :
 Ils existent 3 disciplines indispensables à la réflexion du juriste, sa réflexion est considérer
comme valeur auxiliaire nécessaire au droit :
 L’histoire du Droit,
 Le Droit comparer,
 Et la sociologie juridique.
 Le Droit naturel est un droit supérieur au droit positif.
 Le Droit naturel est
 Le Droit positif sont les droits en vigueur dans la société, c’est le droit qui régit
actuellement.
 Pascal : « Plaisante justice ou vérité qu’une rivière borne, vérité en déjà périmé,
erreur au-delà. »

A – L’histoire du droit :

B – Le Droit comparé :

 Les principes fondamentaux que véhicule les étrangers sont indispensables :


 Une meilleure compréhension du droit en général : l’étude ne peut se limiter en un
seul droit national, l’étude de droit étranger est un très contributive.
 Une meilleure connaissance et un perfectionnement du droit national : elle peut
aider à la prise de conscience de réforme législative nécessaire.
 .
 L’évolution des échanges et des possibilités nous obligent à maitriser les droits étrangers.
 Ils existent 3 principales Grandes Familles de Droit :
 La famille Romano Germanique (dont Madagascar),
 La famille de la Common Law,
 Et la famille des Droits socialistes et communistes.
C – La sociologie juridique :

 Elle consiste à observer la règle de droit d’un point de vue extérieur du droit.
 Elle peut être vue sous 2 plans :
 Sur le plan scientifique : elle permet de mieux comprendre la spécificité de droit et
de mieux mesurer son domaine effectif.
 Sur le plan pratique : la sociologie peut apporter de précieuses informations sur
l’application du Droit et les réactions des milieux sociaux aux droits positifs.
 Elle permet de bien mesurer le décalage entre le Droit Positif et son application concrète.
 La volonté du législateur n’est pas toute puissante, cela est plus valable dans un pays comme
Madagascar.
 Le Droit international renferme les relations sociales internationales, ils se divise en 2
grandes parties :
 Le Droit International Publique : Il règlemente les rapports des Etats et entre les
individus étrangers qui comporte de source suprématie nationale qui sont des
traités/conventions internationales.
 Le Droit International Privé : Il régit le rapport entre le particulier qui comporte un
élément étranger (élément d’extranéité), ou lorsque l’acte ou contrat se situe dans
un pays étranger à l’individu.

III – Droit Privé et Droit Publique :

 Le Droit National/Droit interne se subdivise en 2 branches :


 Le Droit Publique,
 Et le Droit Privé.

A – Le Droit Publique :

 Le Droit Publique est l’ensemble des règles régissent l’organisation et le bon fonctionnement
de l’Etat. Il gouverne le rapport avec les étrangers.
 Quelques subdivisions du Droit Publique :
 Le Droit Constitutionnel,
 Le Droit Administratif,
 Le Droit Pénal,
 Le Droit Fiscal.

B – Le Droit Privé :

 Le Droit Privé est l’ensemble des règles régissent les rapports entre les particuliers entre eux,
ou avec des collectivités.
 C’est le Droit Civil qui constitue l’essentiel de cette règle. Il a pour objet de régler les rapports
qui s’établissent dans la société.
 On y distingue 5 Grands Groupes :
 Le Droit des personnes,
 Le Droit de la famille,
 Le Droit des biens,
 Le Droit des obligations,
 Le Droit des successions.
C – Les différences :

 Ils ont différents objectifs :


 Le Droit Publique a pour but de satisfaire l’intérêt général.
 Le Droit Privé a pour but d’assurer aux maximum les intérêts des individus.
 Ils ne sont pas égaux :
 Le Droit Publique est impartial, ces prescriptions sont indérogables.
 Le Droit Privé donne plus large part à la volonté individuelle.
 Leurs sanctions sont différentes :
 Lorsque le Droit Publique est violé, il est difficile d’organiser des audiences mêmes si
des évolutions se produisent de temps en temps de nos jours.
 Dans le cas du Droit Privé, l’individu lésé (atteint) s’adressera aux tribunaux pour
obtenir justice.

2ème section : le Droit :


Paragraphe 1 : Les sources du Droit Privé :

 On prendra l’histoire de Madagascar, on va le voir sous 2 angles :


 Les sources Anciennes,
 Les sources Actuelles.

A – Les sources Anciennes :

1 – Les sources internes à la période coloniale :

 Madagascar était en outre vis-à-vis des différends diplomatiques entretenue avec les grandes
puissances.
 Il possédait :
 Une véritable politique institutionnelle,
 Une autorité centralisée,
 Un appareil administratif,
 Une organisation judiciaire,
 Et même un système législatif.

a – Les sources orales :

 C’est les « Kabary », elles étaient utilisées par les souverains (Roi, Reine) pour communiquer
avec leurs sujets. Mais aussi d’exprimer leurs volontés et donc légiférer (faire des lois).
 Beaucoup de « Kabary » ont inspiré le Droit Positif.
 Une œuvre législative considérable a été accomplie par le moyen des « Kabary ».

b – Les sources écrites : les codes :

 Les souverains(es) de Madagascar ont promulguer différents codes durant leurs règnes.
 Malgré la publication d’un nouveau code, les anciens codes promulguer restent toujours en
vigueur.
2 – Les sources externes durant la période coloniale  :

 Le pouvoir colonial de l’époque s’est engagé à ne pas porter atteintes aux statuts individuels
des habitants de l’île, aux lois, aux usages et aux institutions locales.
 Les lois et coutumes continuaient d’être source de Droit comme par le passé, tant qu’elles
n’étaient pas contradictoires aux règles que la puissance colonisatrice considérait comme
essentiels aux succès de leurs œuvres.
 En cas de lacune, le juge pouvait se référer à titre complémentaire à la loi fondamentale.
 Les 2 textes pouvait se combiner de telle sorte que l’on pouvait supplier aux silences des uns
par la disposition des outres.
 Cette cohabitation a été bénéfique pour le Droit Malgache car le législateur s’en est servi
pour étoffer le Droit Positif Malgache moderne.

B – Les sources actuelles :

1 – La loi :

 Elle peut être analyser sous 2 angles différents:


 Du point de vue matériel : la loi désigne toutes les règles écrites généralement
permanentes et obligatoires. Il est formulé par un organe étatique compétent. (Ex :
le sénat annonce que seul les individus plus de 18 ans ont le droit de voter.). Les
caractères purement personnels sont exclus.
 Dans le sens formel :la loi est envisagée sous une certaine forme, c’est un texte qui a
une certaine origine (Le Parlement) et se présente d’une certaine façon. Ainsi, tout
acte émaner du Parlement est une loi quel que soit son objet.

 Le Jour Franc est le délai d’application et mise en vigueur des lois. (Ex : A 12h, une nouvelle
loi est votée, en compte à partir de 00h, le temps que l’information circule dans tout le pays,
en ajoute 24h et 01min pour l’application de la loi et de sa mise en vigueur dans le pays. La
loi est donc appliqué à 00h01min. En théorie, l’application de la loi prend donc 2 jours et quel
que.)
 Le cas des lois qui requière l’application d’urgence et sans préjudice (déclaration du
Président de la République qui entraine souvent la « nationale mobilisation générale » ou
« l’Etat de nécessité ».) : « Le texte de loi sera affiché sur les tableaux des actes administratifs
du « Fivondronana » et rendu applicable. Sauf en cas de force majeur, si le texte doit avoir
été préalablement porter à la connaissance du publique par tout moyen : émission radio ou
télé diffusé, « Kabary ». » Article 4 de la même ordonnance.
 Si les lois publiées contiennent des erreurs, des techniques existent pour le corriger :
 Le recours à une nouvelle loi,
 Le recours à un décret modificatif.
 Elle exige une promulgation, cela ralenti drastiquement l’entrée en vigueur de la
nouvelle loi ou du nouveau règlement.
 Les « errata » sont prévus pour faire l’objet d’une promulgation spéciale, elle a pour
effet de produire plein effet sauf s’ils visent justes à réparés une erreur purement
matérielle ou combler une omission évidente, ou de mettre le texte publié en
conformité avec le texte promulgué.

a – L’abrogation de la loi :

 C’est l’anéantissement de la loi, d’une mesure législative ou règlementaire pour l’avenir par
un acte explicitement ou implicitement contraire.
 Elles sont abrogées :
 Par la volonté expresse du législateur : c’est l’abrogation explicite.
 Lorsque les dispositions nouvelles sont inconciliables avec les dispositions
antérieures : c’est l’abrogation tacite. (Implicite).
 Les abrogations ne peuvent résulter que d’une seule désuétude mais d’une tolérance plus ou
moins prolongé.

b – Le domaine de l’application des lois :

a – Dans l’espace :

 En principe, la loi s’applique exclusivement dans l’étendue du territoire national.


 Cependant, ce n’est pas toujours le cas.

b – Dans le temps :

 Le conflit des lois dans le temps : c’est le problème où il faut déterminer le domaine
d’application dans le temps de 2 lois successives, quels fait, quels actes seront régis
respectivement par la loi ancienne et par la loi nouvelle.
 Ce conflit n’est pas facile à résoudre.
 La loi nouvelle n’a donc pas d’effet rétroactif.
 Loi rétroactif : qui régit des situations avant qu’elle née et entre vigueur.
 Elle est cependant rétroactive quand elle prétend régir des situations juridiques qui
ont été créé et qui ont produit une partie, voire l’intégralité de leurs effets avant son
entrée en vigueur. (Ex : une loi nouvelle modifie les règles de preuve dans une
matière donnée, les preuves antérieurement rapportées sous l’empire de l’ancienne
loi ne sont pas remise en cause et demeure valable.)
 Cependant, on observe des exceptions : selon l’article 8 :
 « -  Exception au principe de la non rétroactivité : dans l’alinéa 3,  les lois
d’interprétations ont par elles-mêmes effet rétroactif dès qu’il apparaît
clairement que ce caractère lui a bien été attribué par le législateur. Cela est
dû au fait que, la loi interprétative fait littéralement corps avec la loi qu’elle
interprète et qui par conséquent a été en vigueur avant la mise en vigueur de
la loi d’interprétation. On observe ainsi que la nouveauté de la loi
interprétative n’est qu’apparente puisqu’elle se borne à relever ou expliquer
les termes d’une disposition légale antérieure obscure ou sujet à
interprétation.  Il n’a ainsi aucun effet de loi réelle puisque les deux lois sont
identiques.
 Comment reconnaître une loi interprétative : il faut se référer à l’intention
du législateur qui doit être claire, formelle et précise d’expliquer les sens
obscures et contester d’un texte déjà existant (article 8 alinéa 3).
 Même si un législateur à expressément attribuer à une loi le caractère
interprétatif, cela ne prive pas pour autant les juridictions de leurs contrôles
du caractère réel du ladite loi.
 Le législateur donne parfois ce caractère sans le dire ouvertement, un effet
rétroactif à une loi nouvelle.
 Edicter une loi faussement interprétative est un moyen détourner de faire
rétroagir une loi nouvelle. Mais même si les lois réellement interprétatives
ont un effet rétroactif, elles ne peuvent porter atteinte, sauf disposition
contraire du législateur, aux effets des décisions passées en force de chose
jugée ou aux effets de la transaction intervenue dans les formes légales.
 Dans le Droit Pénal, un cas d’application rétroactive n’est pas prévu par
l’article 8 ; les lois pénales sont rétroactives quand-elles suppriment une
infraction ou la sanctionne de façon moins sévère : ce sont les lois pénales
les plus douces. Les délits antérieurs seront alors jugés conformément à ces
lois nouvelles, plus douce que les précédentes. C’est une faveur accorder aux
délinquants mais on peut aussi expliquer cette règle en disant que c’est la loi
en vigueur au moment où la peine est prononcée qui doit recevoir
application : c’est le principe de l’effet immédiat de la loi nouvelle.
 « -Exception à l’application immédiate de la loi nouvelle (la loi ancienne) :
dans ce cas, la loi nouvelle ne s’applique pas immédiatement aux situations
en cours qui continueront à être régis par la loi ancienne sous l’empire de
laquelle elles ont été créés et cela malgré l’entrée en vigueur de la loi
nouvelle. Cette exception est parfaitement justifiée dans un cas particulier :
celui des situations juridiques dérivant d’un contrat. (Article 8 in fine).
 2 Raisons l’expliquent :
o 1ère raison : le contrat est un appart volonté entre deux ou
plusieurs individus, c’est la volonté qui crée la situation
juridique, situation qui vas se prolonger dans le temps. Cette
volonté ne peut-être émise qu’à la condition de respecter les
exigences imposées par la loi, non seulement pour que le
contrat existe valablement, mais surtout pour qu’il puisse
produire les effets voulues par les parties. Il faut donc
remplacer la volonté des parties à un contrat dans le
contexte de la législation en vigueur au moment où cette
volonté intervient. Lorsque les parties émettent leurs désirs
de contracter, elles le font en fonction de la loi en vigueur au
moment de la conclusion du contrat et ne sauraient tenir
compte d’une extension du législateur de promulguer une
nouvelle loi, intention qui n’existe pas ou en cours de
planification à ce moment-là, sauf en cas de volonté
contraire du législateur, il faut considérer que la volonté des
pactes sont souveraines et l’application de la loi nouvelle
irait à l’opposer de la volonté des parties.
o 2ème raison : le contrat réalise un équilibre entre des intérêts
généralement opposés. Dans bien des cas, le contrat est un
compromis. L’équilibre ne peut être réaliser qu’en fonction
des impératifs de la loi en vigueur au moment où on instaure
ledit équilibre. Par conséquent, l’application de la loi
nouvelle à une situation contractuelle en cours aurait pour
effet de rompre l’équilibre instauré et ainsi crée un
déséquilibre entre les parties au contrat.
 Elle comporte une exception : il arrive que le législateur entend
expressément soumettre les contrats en cours à la loi nouvelle. C’est
un dirigisme contractuel où le législateur substitut sa volonté à celle
des parties au contrat. De nos jours, en matière contractuelle, le
législateur veut imposer sa volonté, tantôt il préfère laisser
s’exprimer librement la volonté des parties. En toute état de cause,
c’est en prévision du dirigisme législatif que l’article 8 ajoute : « Sauf
disposition expresse du législateur. » 

2 – La coutume :

A – La notion de coutume :

 La coutume désigne la règle de droit qui s’est établie par la pratique longue et répété,
désintéresser de la loi.
 Elle s’est constitué par l’habitude.
 Son autorité lui vient de son ancienneté.
 Sa force obligatoire repose sur la force de la tradition.
 Toutes habitudes ne constituent pas une coutume.
 Deux éléments doivent être réunis pour qu’une coutume soit valide juridiquement parlant :
 Il lui faut un élément matériel ou objectif. C’est la pratique effective et répétée d’une
certaine conduite dans certaine circonstance. Elle suppose ainsi un temps et une
répétition : « Une fois n’est pas coutume ». Ils appartiennent aux juges de l’apprécier
ou non lorsqu’ils ont à déterminer dans un cas particulier s’ils se trouvent vraiment
en présence d’une règle coutumière. La coutume doit avoir un caractère assez
général au moins à l’intérieur d’un cadre donné. (Ex : cadre territorial, universitaire,
professionnel, etc.)
 Il faut aussi un élément psychologique ou subjectif. C’est la conviction chez les
intéressés qu’ils sont obligés d’agir ainsi. C’est « l’Opinio Necessitatis ».
 La coutume peut aussi se présenter de forme diverse.
 Dans un milieu social, le nom de la coutume à la pratique est très généralement
répandu, on appelle ici « usage » cette pratique qui est spécial à une région ou à une
profession. Nombreuses d’entre elles sont dites conventionnelles parce qu’ils ont
leurs origines dans des clauses, insérées dans certains types de contrat. Elles sont
devenues tellement usuel qu’on a fini par les sous-entendre même si elles ne sont
pas expressément inscrites. On y considère fictivement que les parties s’y sont
implicitement référées. Elles constituent une convention tacite. Leurs forces
obligatoires reposent sur l’acceptation des parties concernées.
 La coutume est imprécise, cela peut être une source d’insécurité pour les intéressés.
 Le Droit Coutumier est de nature particulariste, il varie selon les lieux, religions, professions,
etc.
 La coutume ne peut réaliser des réformes rapides vu qu’elle n’est valable qu’après un certain
laps de temps et d’élément à unifier.
 Ses défauts sont compensés par le fait qu’il est un Droit Populaire.
 Il est né du peuple lui-même.
 La loi écrite à le mérite d’être précis et de donner une certitude confirmer.
 Elle est générale et là même pour tous.
 Elle est une vertu centralisatrice.
 La loi n’évolue pas en même temps que la société.
B – Le rôle de la coutume dans le Droit Positif :

 Elle peut jouer un rôle sur « renvoi de la loi ».


 C’est le législateur lui-même qui se réfère à la règle coutumière : « Coutume
secondum legem ».
 Le législateur l’utilise lorsqu’il estime qu’une règle uniforme est inopportun et qu’il
vaut mieux tenir compte des diversités des situations existantes. (Ex : toutes
personnes sentant sa mort imminente peut déclarer ses dernières volontés au chef
de la famille à laquelle il appartient et que la coutume désigne).
 Elle peut jouer un rôle en dehors de tout « renvoie de la loi » lorsqu’il s’agit de compléter la
loi et de compléter la loi et d’en combler des lacunes : « Coutume preter legem ».
 « En cas d’insuffisance ou de silence de la loi, le juge peut se référer aux coutumes et
traditions des parties en cause à conditions toutes fois que ces coutumes et
traditions soient certaines, parfaitement établie et ne heurtent en rien l’Ordre
Publique et les bonnes mœurs. » (Article 11 de l’ordonnance du 19 Septembre 1962,
l’Article 12 de la même ordonnance autorise le juge à se servir des coutumes et
traditions quand il a à rechercher les mobiles et l’esprit qui ont déterminé un acte
donné.)
 En Droit Positif Malgache, « La violation des coutumes est assimilée à la violation de
la loi. » (Article 25 de la loi de 2004/036 du 1 er Octobre 2004 sur la Cour Suprême).
 Elles ont le même pied d’égalité que la loi.
 La coutume peut-elle être invoquer contre la loi ? : « Contra legem ».
 Il y a 2 hypothèses :
 Le cas d’une loi qui a été régulièrement promulgué mais qui a cessé depuis
longtemps d’être appliqué, une coutume s’est en formé dans le sens
contraire de cette loi, qui des deux va l’emporter sur l’autre ?
 Au lieu de méconnaitre ou d’ignorer la coutume, le juge en affirme
au contraire l’existence pour paralyser l’application d’une disposition
légale.
 Il est clair que la coutume ne peut ni aller à l’encontre de la loi, ni
l’invoquer pour la contre carré car se serait encouragé la
désobéissance à la loi.

3 – Les principes généraux du Droit :

 En Droit Publique, les principes généraux de Droit constituent une source de Droit.
 Cela est dû aux caractères lacunaires du Droit Administratif et du Droit Publique
Général.
 En Droit Privé, elle se vérifie en cas de silence, d’insuffisance ou d’obscurité de la loi, le juge
est autorisé par l’Article 11 de l’ordonnance du 19 Septembre 1962 à s’inspirer des principes
généraux du Droit.
 Les Principes Généraux du Droit sont fondés sur 2 explications :
 Son fondement se réside dans l’ancienneté de ces principes généraux qui
n’expriment rien d’autre qu’une certaine tradition juridique et l’on se borne à y voir
une forme particulière de coutume. Ce que l’on appelle «  Coutume Savante  » par
opposition à l’autre coutume qui est d’origine populaire.
 Les principes généraux du Droit découlent du Droit naturel qui impose un certain
nombre d’impératif notamment de justice et d’équité auxquels le Droit Positif
devrait se plier. Ils tirent ainsi son autorité pas d’une quelconque antériorité, mais
d’une sorte de supériorité morale au Droit Positif.
 Une 3ème explication pourrait-être avancé, à force d’appliquer, d’interpréter et
même d’adapter les règles de Droits, les Tribunaux ont fini par dégager ce qu’ils
considèrent comme contraire à la loi. Les Principes Généraux du Droit seraient ainsi
les manifestations du pouvoir créateur de la jurisprudence. Cependant, quelques
soit les fondements assignés aux Principes Généraux du Droit, on ne peut nier leurs
existences et leurs constantes applications. Il revête la forme de mœurs juridiques,
de proverbe ou d’odage. (Ex  : «  Nul ne peut se faire justice à soi-même.  »  ; «  Nul
n’est censé ignorer la loi.  »… Certains sont mêmes devenus des règles du Droits
Positifs  : «  Nul ne peut s’enrichir injustement au dépend d’autrui.  » Article 255 de
la LTGO  ; «  En faites des meubles possession de titre.  », article 2276 du Code Civil.
En Droit ancien Malgache, on peut ont relever quelques-uns  : «  Le miandry teza ho
lavo  » (Article 53 du code RASOHERINA de 1863) qui interdit d’attendre la
disparition de tous les témoins pour intenter un procès.

4 – La doctrine :

 Il est habituel de les faire figurer parmi les sources de droit.


 Son rôle n’est pas négligeable bien qu’elle constitue une source indirecte.
 Les travaux et études des juristes sont pour les tribunaux et les législateurs des moyens
d’informations précieuses.
 Quand un texte nouveau est publié, il est souvent commenté par la doctrine, et ses
commentaires peuvent éclairer les tribunaux.
 La doctrine peut montrer les imperfections et les lacunes de la loi pour inciter les législateurs
à les modifier.
 Elle n’explique pas seulement la loi, elle a un rôle de contestation.
 Elle a une influence certaine dans l’élaboration du Droit.

III – L’application de la règle de Droit :

 Elle est normalement confiée à des fonctionnaires spécialisés : les juges qui composent les
tribunaux ou juridictions.
 Ces juges ont pour mission d’intervenir toutes les fois qu’il y a des conflits entre les
particuliers et que ces conflits doivent être résolus par l’application du Droit.

1 – L’organisation judiciaire :

 Elle se rattache à un service public, c’est « le service public de la justice. »


 Juger est une fonction essentielle de l’Etat, sa mission est de maintenir l’Ordre Social,
cependant, il subsiste un reste de justice privée avec l’arbitrage.
 Les arbitres sont des simples particuliers à qui les parties peuvent s’en remettre pour
trancher leurs différends. Elle est autorisée dans les matières qui ne concernent que les
intérêts privés ne touchant pas à l’Ordre Public. Il est assez courant en matière commercial.
 La sentence arbitrale ne devient exécutoire qu’après avoir été homologué par un
juge étatique au moyen de décision appelée « Ordonnance exéquatur ».

a – Les différents ordres de juridictions :

 Le Service Public de la Justice n’est pas unique.


 Il se subdivise en plusieurs branches ou ordres spécialisés.
 Les juridictions sont hiérarchisées les uns par rapport aux autres, il est possible de remonter
une affaire donnée par ce qu’on appelle « les voies de recours ». Quand il n’y a pas
satisfaction sur la décision rendue par une juridiction, dans certaines conditions, on peut
remonter l’affaire à une juridiction supérieure situé à un échelon plus élevé qui rendra une
nouvelle décision.
 A la base, il y a la juridiction du 1 er degré. Elle s’occupe des litiges. On dit qu’elles
statuent en premier ressort. Leurs décisions se nomment « Jugement ».
 Les juridictions des Droits communs sont celles qui ont une compétence
générale à l’intérieur d’une certaine aire géographique dite « Ressort
Territoriale ». Ces juridictions peuvent connaitre à l’intérieur de ces ressorts
toutes les affaires, saufs celles qui leurs sont expressément retiré par la loi
pour être confié à une juridiction d’exception. Ces tribunaux des droits
communs sont les tribunaux d’instance et les sections des tribunaux qui leurs
sont rattachés.
 Les juridictions d’exceptions sont celles qui sont compétentes dans les cas
expressément prévus par la loi. On y distingue 2 sortes :
 Les Tribunaux de Commerces : juridiction spécialisée dans les litiges
qui s’élèvent entre commerçants ou à propos d’un acte de
commerce. Le Droit Commercial est appliqué dans ces tribunaux.
 Les Tribunaux de Travail ou Tribunaux Sociaux : juridiction spécialisé
dans le règlement des litiges individuelles qui s’élèvent entre
employeur et salarié dans le cadre du contrat de travail. Le Droit du
Travail est appliqué dans ces Tribunaux.
 En intermédiaire de la hiérarchie, il y a la juridiction du 2 nd degré dite « Juridiction
d’Appel », parce qu’elles sont saisies à la suite d’un recours nommé « l’Appel » qui
est exercé contre un décision rendue par un Tribunal du 1 er degré. Elles comprennent
notamment les « Cours d’Appels ». Leurs décisions se nomment « Arrêt ».
 Au sommet, il y a la Cour de Cassation qu’on appelle « Cour Suprême ». Elle est une
juridiction unique pour tout le pays. Elle n’est pas un 3 ème degré de la juridiction, elle
est chargée de veiller à l’unité de l’application du Droit dans tout le pays. Elle est
saisie par une voie de recours spéciale nommer « Pourvoi de cassation ». Elle ne juge
pas le fond du procès, mais elle juge le « Jugement » ou « l’Arrêt » qui a été rendue
par une juridiction de « 1ère instance » ou « d’Appel. » Elle vérifie si les décisions
prises sont conformes ou non à la loi. On dit qu’elle juge en Droit et non en fait.

2 – Les personnels judiciaires :

a – Les agents même du service public de la Justice  :

 Ce sont les magistrats.


 Ils agissent toujours au nom de la Justice.
 Ils se répartissent en 2 Groupes :
 Il y a les juges chargé de rendre la Justice. Ils constituent ce que l’on appelle la
« Magistrature Assise » ou la « Magistrature du Siège » car ils gardent leurs positions
assises dans l’exercice de leurs fonctions.
 Il y a ensuite les magistrats qui sont chargés de requérir devant les tribunaux. Ils
constituent ce qu’on appelle le parquet parce qu’ils se trouvent dans la salle
d’audience en dehors de l’estrade réservé aux juges. On les appelle aussi
« Magistrature debout » car ils sont se lèvent pour prendre la parole. On les désigne
enfin sous le nom de « Ministère Public » parce leur rôle est de représenter la
société, de défendre l’intérêt public et de veiller à l’application concrète des lois :
 Soit en intervenant comme « partie jointe » à un procès engagé entre 2
particuliers, il se borne dans à donner son avis sous formes de conclusion.
 Soit en agissant comme « partie principale » pour demander au tribunal de
prendre telle ou tel décisions qui lui semblent porter atteinte à l’Ordre
Publique. C’est alors lui qui engage le procès. Le ministère Public agit
vraiment comme le représentant et sous la dépendance du pouvoir exécutif.

b – Les auxiliaires de Justice :

 Ce sont des « Hommes de loi ».


 Sa mission est de faciliter la marche de l’instance et la bonne administration de la Justice.
 Ils ne font pas vraiment parties du service public de la Justice, mais il coopère avec eux, c’est
pour cette raison qu’ils se retrouvent doter d’un statut spécial.
 Il y a des fonctionnaires comme le cas des « Greffiers ».
 Toute acte juridique doit être fait en présence d’un Greffier.
 Il doit conserver par écriture la preuve authentique et en délivrer aux intéressés des
copies authentiques que l’on appelle « Expédition ».
 D’autres ont le statut particulier « d’Officier Ministériel ».
 Ils sont titulaires d’une fonction publique.
 Ils sont nommés par déçut du gouvernement.
 Ce sont les « Notaires » et les « Huissiers. »
 Les « Huissiers » sont chargés de la signification (des actes de procédure et
extra-judiciaire), de l’exécution forcé des actes publiques (jugement et acte
notarié), ainsi que de service intérieur des tribunaux. (Huissier audiencier).
 Les « Notaires » établissent des actes authentiques comme les actes de
vente (notamment immobilière, les contrats de mariage et conseil des
particuliers).
 Enfin, il y a les auxiliaires de Justice qui ne sont des « Officiers Ministériels », ils exercent
seulement une profession libérale : ce sont les « Avocats ».
 Leur fonction est de consulter, c’est-à-dire, conseiller les parties et plaider pour
elles.
 Ils défendent la prétention de leurs clients devant les tribunaux.
 Ils cumulent les fonctions de conseillers, de mandataires, et de défenseur des
parties.

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