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Sommaires 

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Introduction :
I – Relation International aux 20ème siècles :
1 – 1914 – 1945 : Le déclin des Puissances Européennes  :
a – Les revendications Nationalistes 

b – Le déclin de l’Europe 

c – La tentative d’assurer la paix par la coopération 

2 – 1945 – 1989 : Deux superpuissances :


a – Etat du monde en 1945 

b – Les deux blocs 

c – La décolonisation et les non-alignés 

II – Les Relations Internationales depuis la chute du mur de Berlin  :


1 – Les échecs de l’unilatéralisme Américain :
a – Les Etats-Unis, puissance impériale

b – Les échecs des Etats-Unis

2 – Un monde multipolaire :
a – Multiplicité des acteurs

b – Des modalités d’interventions différentes

III – Quelques théories des Relations Internationales depuis la 1 ère Guerre


Mondiale :
1 – Les réalistes :
a – Traits généraux 

b – 1904 – 1980 : Hans Joachin Morgenthau

c – Kenneth Waltz

d – Robert Gilbin

e – 1905 – 1983 : Raimond Aron

2 – Les libéraux :
a – Contexte et influence

b – Traits dominants des libéraux

3 – Les approches transnationales :

4 – Samuel Huntington et le choc des civilisations :


a – Quels sont ces civilisations ?

b – Le rapport de force entre les civilisations

c – Apparition d’un nouvel Ordre Mondial

d – La multiplication des conflits entre civilisations

e – Amorce de solution

Partie I : Les acteurs originaires des Relations Internationales


L’Etat :
Chapitre I : Les éléments constitutifs de l’Etat :
1ère section : Une population :
I – Les nationaux :
1 – La nationalité : Une institution de Droit Interne

2 – L’acquisition de la nationalité

4 – Situation anormale : Apatride et nationalité multiple

5 – Le Droit International tient compte de la nationalité


a – Principe d’effectif

b – Protection diplomatique et double nationalité valide

II – Les démarches :

2ème section : Un territoire :


1 – Un Etat sans territoire
a – Nécessité d’un territoire

b – Lien entre les populations et territoires

c – Lien entre territoire et gouvernement

2 – Les éléments composants un territoire

A – Le territoire terrestre :
a – Consistance du territoire

b – Délimitation par des frontières

c – Ni frontière naturelle, ni frontière définitive

B – Territoire maritime :
a – Règles juridiques et revendications des Etats

b – Les eaux territoriales


c – La zone contiguë

d – La zone économique exclusif

e – Le plateau continental

f – La Haute Mer

C – L’espace aérien :

3ème Section : Un gouvernement exerçant une autorité effective et


exclusive :
I – Une autorité exclusive :
1 – Le principe

2 – Quelques situations délicates


a – Les Etats fédéraux

b – La fédération sous une autorité supranationale

II – Une autorité effective :


1 – Explicité de l’autorité gouvernemental

2 – Etat fragile

Chapitre II : L’Etat dans la communauté internationale  :


1ère section : La reconnaissance de l’Etat :
I – Les caractéristiques de la reconnaissance d’Etat :
1 – Un acte unilatéral
a – Acte unilatéral de l’Etat 

b – Reconnaissance collective

2 – Un acte signé par aucun acte particulier


a – La reconnaissance expresse

b – La reconnaissance pasite

3 – Un acte totalement discrétionnaire

II – Les systèmes de la reconnaissance :


1 – Les caractères déclaratives
a – Opposabilité du statut d’Etat et de reconnaissance

b – Relation International sans reconnaissance


III – Les effets de la Reconnaissance Internationale :
a – Reconnaissance et relation bilatérale

b – Reconnaissance et relation multilatérale

  2ème section : L’égalité souveraine des Etats :


I – La souveraineté de l’Etat :
1 – Notion de souveraineté
a – Définition

b – Souveraineté interne et internationale

2 – L’application du principe de la souveraineté de l’Etat 


a – Refus de toutes ingérences extérieures

b – La souveraineté et le monopole du pouvoir

3 – Les limitations à l’exercice de la souveraineté


a – Le Droit International comme limite à la souveraineté

b – Les règles coutumières

c – L’accord de l’Etat lié

d – L’appartenance à une organisation internationale

II – L’égalité des Etats :


1 – Les mêmes Droits et Obligations entre Etats 
a – Les divers aspects de l’égalité souveraine

b – Egalité de Droit, inégalité de faite

2 – Existence de régime différencié d’exercice des Droits et


Obligations

Partie 2 : Les autres acteurs :


Chapitre I : Acteurs non pourvus de la personnalité internationale  :
1ère Section : Les personnes privées :
I – Les personnes physiques :
1 – Le principe

2 – Les aménagements
a – Obligation Elgar Ombles

b – Le Droit Pénal International


II – Les groupements de personnes :
1 – Les entreprises multinationales
a – Une terminologie flottante

b – Hypocrisie du Droit Amical

2 – Les organisations non gouvernementales


a – Diversité et point commun

b – Difficultés de trouver un statut juridique spécifique

2ème Section : Un surjet, benigerent et mouvement de libération


Nationales :
I – La reconnaissance comme surjet et benigeront :
1 – La reconnaissance d’insurger
a – Caractère général

b – Effet de la reconnaissance d’insurger

2 – La reconnaissance de benigeront
a – Caractère général

3ème section :
I – Le Saint Siège :
1 – Qu’est-ce que le Saint Siège ?

A – Discussions sur la personnalité internationale du Saint Siège  :


B – Droit de Légation et Jus Contrahaendi :
II – L’Etat de la cité du Vatican :

A – Reconnaissance de la cité du Vatican :


B – Discussions sur le caractère étatique :
Introduction
 « Relation Internationale » désigne un objet d’étude et de discipline.
 Objet d’étude : relations entre les nations.
 Discipline : science universitaire qui porte sur l’objet d’étude.
 Dans « Relation Internationale  », on n’y parle pas forcément de relation entre Etat, car une
nation peut ne pas contenir d’Etat, d’autres forces peuvent y intervenir.
 On n’y parle pas forcément aussi de relation entre individu.

I – Relation Internationale aux 20ème siècles :


 Le conflit mondial est souvent présenté comme inéluctable.
 Les suites d’actions prises mènent par la suite à l’enchaînement des uns des autres.
 La monarchie prend place dans l’Europe en 1914.

1 – 1914 – 1945 : Le déclin des puissances Européennes :

a – Les revendications nationalistes  :

 La guerre de 1914 oppose les empires centraux (Allemagne, Autriche-Hongrie, Turquie) aux
Britanniques, Français, et Russie.
 On y constate l’entrée des Etats-Unis et le retrait de la Russie Soviétique en 1917.
 Les revendications sont :
 France -> l’Alsace-Lorraine.
 Italie -> Tyrol, Trieste.
 On y trouve les 14 points des buts de la guerre par le Président Wilson exacerber par les
revendications. (Recherches)

b – Le déclin de l’Europe :

 On y trouve la conférence de Versailles de 1919 pour une négociation de paix, ils y expriment
leurs prétentions.
 Le but est d’affaiblir l’Allemagne et détruire l’Autriche-Hongrie.
 Y a rétablissement de la Pologne et la création de 2 Etats multinationaux, la «
Tchécoslovaquie » et la « Yougoslavie ».
 La Russie se trouve à faire face à une guerre civile dont les Bolcheviques le remportent
définitivement en 1961.
 L’Europe est ruiné au lendemain de la guerre.
 C’est un drame démographique, économique, et sociale.
 L’équilibre de l’Europe est détruit en 1919, c’est la disparition de la puissance continentale.

c – La tentative d’assurer la paix par la coopération  :

 La Société Des Nations (SDN) est créée, il un organe permanent de discussion.


 Mise en place de 2 principes dans le système international :
 Le principe du Droit du peuple à disposer d’eux-mêmes.
 Le principe du règlement pacifique des différends.
 La SDN est l’espoir de la paix durable. Mais son échec est patent (ex : Guerre d’Espagne en
1936, etc.).

2 – 1945 – 1989 : Deux superpuissances :

a – Etat du monde en 1945 :

 Profond changement du monde au lendemain de la 2nd Guerre Mondiale.


 L’Europe entière souffre, mais l’Italie aussi, du fait de la longévité de la guerre sur son sol.
 La France est atteinte par 4 années d’occupations.
 L’Angleterre a connu 5 années de bombardement.
 La puissance militaire de l’Union Soviétique s’est démarquer.
 L’occupation Russe de l’Europe Centrale et Orientale durant 45 ans.

b – Les deux blocs :

 La division de l’Europe en 2 est constater.


 Churchill y annonce un « Rideau de Fer ».
 Le 4 Mars 1947, la France signe le traité « Franco-Britannique de défense commune » pour
assurer sa sécurité face aux blocs communistes.
 Le traité se propage petit à petit pour suivre avec le « Pacte Atlantique ».
 La création du « Plan Marshall » par les Américains pour les pays touchés par la Guerre.
 En réplique, l’Union Soviétique crée le « Conseil d’Assistance Economique Mutuelle » pour
riposter envers les Américains le 25 Janvier 1948.
 Plusieurs pays le joignent petit à petit.
 Une « Collaboration Militaire » est signé par l’Union Soviétique et ces Etats satellites, c’est le
« Pacte de Varsovie ».
 Les forces du pacte interviennent régulièrement pour rétablir le socialisme menacer, c’est la
Doctrine de la souveraineté limitée.

c – La décolonisation et les non-alignés  :

 Ce sont les Etats qui ont choisi la position médiane vis-à-vis des 2 Superpuissances.
 Les non-alignés forment un groupe d’Etat nommé : « Le groupe des 77 ».
 Charles de Gaule adopte une position non loin des non-alignés en quittant l’OTAN en 1966.

II – Les relations Internationales depuis la chute du mur de Berlin:


 La liberté de choix est annoncée par le président Gorbatchev de rester ou non membre du
« Pacte de Varsovie » en décembre 1988.
 1989, l’année de libération :
 Pologne -> constitution d’un gouvernement dirigé par solidarité.
 Tchécoslovaquie -> c’est la « Révolution des Velours ».
 Chute du mur de Berlin en Novembre.
 La révolution de Roumanie en Décembre.
 Retrait de quelques pays du « Pacte de Varsovie » pour le 1er Juillet.
 Le pacte est dissous à Prague le 1er Juillet 1991.

1 – Les échecs de l’unilatéralisme Américain :


a – Les Etats-Unis, puissance impériale :

 Les Etats-Unis se hissent aux rangs de seule Puissance Mondiale.


 Ils semblent tout puissant.
 Ils prétendent agir pour la démocratie.
 Ils mettent à terme l’occupation du Koweït par l’Irak par mandat des Nations Unis grâce à
une coalition internationale.
 Elle fait parler de la « Fin de l’histoire », écrit par Francis Fukuyama.

b – Les échecs des Etats-Unis :

 Ils deviennent incapables d’atteindre les objectifs qu’ils se sont fixer.


 L’opération militaire en Somalie en est la preuve, avec le retrait Américain, suivi de 15
années de guerre.
 Ils ne sont plus tout puissant, leurs puissances militaires est remise en cause du fait qu’il sont
incapable d’imposer leurs volontés.
 Leurs échecs lors de la 2nd Guerre en Irak en 2003.

2 – Un monde multipolaire :

a – Multiplicité des acteurs :

 Les Etats Unis ne sont plus la seule grande puissance.


 Ils ont perdu partiellement leurs forces.
 La Russie réapparaît sur la scène internationale avec une puissance militaire et sphère
d’influence grandement accru.
 Le poids géopolitique, économique, mais aussi militaire de la Chine sont notables.
 Sa diplomatie le met en opposition face aux Américains.
 L’Europe devient la 1ère puissance économique grâce à ces 500 millions d’habitants.

b – Des modalités d’interventions différentes :

 Il y a l’éloignement et l’éparpillement des champs territoriaux d’interventions.


 Les champs d’interventions non liés aux territoires sont multipliés.
 Les interventions ne sont plus limitées par les territoires.

III – Quelques théories sur les relations internationales depuis la 1ère Guerre Mondiale :
 Création de la première « Chaire ».
 Création des départements de « Relation Internationale » dans les établissements
universitaires.

1 – Les réalistes :

a – Traits Généraux :

 Leurs pensées se reposent sur des idées communes, les relations internationales sont pour
eux dans un état d’anarchie.
 Les acteurs principaux des relations internationales sont les sources des groupes de conflits
aux détriments des petits pays.
 La politique extérieur d’un Etat vise à satisfaire l’intérêt national.
 Le recours à la guerre est un moyen légitime si l’intérêt national ne peut être atteint.
 L’équilibre des puissances est la seule stabilité internationale possible, cependant, elle ne
signifie pas forcément la paix.

b – 1904 – 1980 : Hans Joachin Morgenthau :

 Il est né en Allemagne, formé à Berlin, Francfort et Munich.


 Il a émigré aux Etats Unis en 1937 et y est devenu professeur.
 Il est l’auteur de « Politics amongs Nations, the struggle for power and peace ». (1948).
 Pour lui, l’Homme est par mal égoïste, il est guidé par une « volonté infinie » de puissance.
 L’esprit de domination est constitutif de toutes les sociétés humaines.
 Tout repose sur le l’idée « d’équilibre des puissances », elle permet de garantir
temporairement l’ordre et la stabilité internationale.

c – Kenneth Waltz :

 Il est né en 1924.
 Pour lui, l’état de guerre est non à la nature humaine mais dû à la structure anarchique du
système international.
 « La guerre existe parce que rien ne l’en empêche. »

d – Robert Gilbin :

 Il intègre la dimension économique dans la théorie des relations internationales grâce à


« War unchange in world politics ».
 Pour lui, l’économie n’est qu’un facteur utilitaire, mais non une clé de lecture des relations
internationales.
 Pour lui, la stabilité internationale dépend d’un équilibre unipolaire, c’est-à-dire la présence
d’une puissance hégémonique qui fonde la stabilité.

e – 1905 – 1983 : Raimond Aron :

 Il est sociologue des relations internationales.


 Pour lui, « Le caractère 1er d’un système national est la configuration du rapport de force. »
(« Paix et Guerre entre les nations », 1962).
 Il oppose à la configuration multipolaire, qui sont l’équilibre et la fonction de rivalité, à la
configuration bipolaire, où l’équilibre n’est possible qu’entre 2 camps qui sont des puissances
prédominantes.
 Les valeurs portées par la société doivent être prise en compte pour comprendre la politique
étrangère d’un pays.

2 – Les libéraux :

a – Contexte et influence :

 Elles apparaissent après la 1ère Guerre Mondiale, et prennent une grande réelle influence.
 Elles sont indissociables des 14 points du président Wilson.
 On y retrouve Alfred Zimmerm, auteur de « The league of Nations and the rule of law. »,
1936.
 Son approche est totalement pacifiste.
 Il défend l’idée de « Rule of Law » (Etat de Droit).
 Les doctrines libérales se retrouve à être difficilement défendable après l’échec de la SDN et
de la 2nd Guerre Mondiale.
 Morgenthau est contre ces doctrines libérales.

b – Traits dominants des libéraux :

 Ils pensent que les guerres ne sont pas dans la nature de l’Homme.
 La coopération entre les Etats est nécessaire, car ils ont des intérêts et valeurs communs.
 L’anarchie dans la société est leurs principaux buts a éradiqués.

3 – Les approches transnationaux :

 Les transnationaux sont des réalistes qui ne concernent pas seulement les Etats mais aussi
des particuliers.
 Le développement des réseaux de communications renforce l’idée.
 Les internationalistes insistent sur le caractère réducteur de l’approche exclusivement
statocentrer.
 On y trouve plusieurs auteurs, telles que : Léonard Woolf, James Rosenau (son travail est
considéré comme un « modèle de la turbulence »), etc.
 De nos jours, un individu peut être susceptible de s’engager directement sur la scène
internationale.
 Cela cause l’apparition d’une nouvelle forme d’autorité.
 Les individus sont de plus en plus caractériser par la multi-appartenance.
 Ils s’identifient de moins en moins aux politiques menés par leurs gouvernements
aux profits de leurs intérêts personnels et de la solidarité extraterritoriale.
 L’Etat n’est plus le seul acteur international.

4 – Samuel Huntington et le choc des civilisations  :

 Il pose problème du fait de ses réflexions non sérieuses.


 Cependant, cela est dû à de la mal compréhension.
 Il est l’auteur de « The clash of civilisations », dans la revue « Foreign a fierce », de 1993.
 Ce livre suscite un débat très important.
 Il est considéré comme le livre le plus important depuis la fin de la guerre froide par
Kissinger, cela ne signifie pas pour autant qu’il est d’accord avec son analyse. Les
Etats-Nations sont des acteurs majeurs, mais ils ne le sont tant qu’ils appartiennent à
une civilisation.

a – Quels sont ses civilisations ?

 C’est là que l’analyse est le plus contestable.


 Il y cite les civilisations Chinoises, Japonaises, Hindou, Occidentale, etc.
 Pour lui, il n’y a pas de frontière précise, ni de début, ni de fin.
 La civilisation Occidentale connaitrait une séparation temporel/spirituel et non dans les
civilisations Orthodoxes.
 Cette analyse suscite l’étonnement vu que dans le protestantisme anglican, il n’y a
pas vraiment de séparation.
 Le travail de Samuel ne fait référence qu’à très peu de référence scientifique.

b – Le rapport de force entre les civilisations  :

 Samuel est un déclinogue.


 L’Occident était fort, il perd son influence économique, sociale, démographique, militaire.
 L’Islam au contraire, gagne de l’ampleur et sa démographie déstabilisera les Etats
musulmans.

c – Apparition d’un nouvel Ordre Mondial :

 Pour Samuel, il y a création d’un nouvel Ordre Mondial en approche.


 Il s’agirait d’un regroupement civilisationnel.
 Il affirme que grâce à son analyse, on peut déterminer les frontières exactes de l’Union
Européenne.
 Sa prédiction pour la Roumanie et la Bulgarie se révéla être fausse.

d – La multiplication des conflits entre civilisation  :

 Cela est dû à l’affirmation de l’Occident de son universalité face aux autres civilisations, cela
créa les conflits.
 Il y a résurgence de conflit susceptible de dégénérer dans les zones frontalières du fait du
soutien des Etats Unis. (le cas des musulmans et non-musulmans).
 L’intérêts des Etats dominants est d’agir, non pour accentuer la violence, mais pour tenter
d’arrêter les guerres.

e – Amorce de solution :

 Samuel amorce une solution, c’est de faire comprendre aux Occidentaux que leurs
civilisations ne sont pas universels.
 Il n’aspire pas à la guerre, il tente de l’éviter et pense que cela est bel et bien possible on
maintenant l’équilibre entre les équilibres multipolaires et bipolaires.

Part 1 : Les acteurs originaires des Relations


Internationales :

L’Etat :

Chapitre 1 : Les éléments constitutifs de l’Etats :


 D’après les professeurs Combacau et Sur : « Un Etat est une collectivité à laquelle s’applique
le régime légal propre aux Etats. » 
 La définition peut aussi être divisé en 2 temps :
 Par sa constitution en tant qu’Etat, qui résulte du constat objectif de la présence de
ce qu’on appelle Etat.
 En 2ème temps, par sa reconnaissance par les membres des relations internationales
qui est le constat de l’opposabilité de ceux-ci à l’Etat.
 Pour qu’un territoire puisse exister, il lui faut :
 Un territoire,
 Une population.
 Les deux doivent être soumis à l’autorité d’un gouvernement.
 Pour Paul Isoart : « La réunion de 3 éléments essentiels est indispensable pour assurer la
naissance d’un Etat ; un élément charnel (la population) ; un élément matériel (le territoire) ;
un élément juridique (la souveraineté). Pour que l’Etat existe, il est nécessaire que le
comportement de la population sur un territoire soit déterminer, ordonner par une
puissance indiscutée dont le rôle essentiel est d’édicter des normes sociales et des règles de
conduite. La souveraineté est donc l’expression juridique de cette puissance. »
 Mais la définition commune est : « L’Etat est communément définie comme une collectivité
qui se compose d’un territoire et d’une population soumis à un pouvoir politique organisé. »

1ère section : Une population :


Définition :

 La population est une communauté humaine qui est lié aux territoires de l’Etat, et qui est
soumis aux Droits de cette Etat et à son autorité.
 Sa composition se détermine en fonction de 2 critères :
 Le domicile,
 Et sa nationalité.
 Ces 2 critères se complètent et se conjuguent.
 Les habitants du territoire font tous parties de la population de l’Etat, car il y est domicilié.
 Cela comporte des droits et obligations.

Que faut-il entendre par Nation ?

 « La nationalité est un lien juridique ayant à sa base un fait social de rattachement, une
solidarité effective d’existence, d’intérêts, de sentiment, joigne à une réciprocité de droit et
de devoir. Elle est, on peut dire, l’expression juridique du fait que l’individu auquel elle est
conférée, soit directement par la loi, soit par un acte d’autorité, et, en fait, plus étroitement
rattacher à la population de l’Etat qui la lui confie qu’à celle de toute autre Etat. » (Arrêt
Nottaebohm, 1955, Cour Internationale de Justice).

I – Les nationaux :
1 – La nationalité : Une institution du Droit Interne :

 L’Etat dispose d’une compétence discrétionnaire et exclusive pour fixer la législation relative.
 C’est un domaine réservé à l’Etat, c’est lui qui fixe les conditions d’acquisition de se
nationalité.

2 – L’acquisition de la nationalité  :

 En principe, elle s’acquiert à la naissance.


 Il existe 2 modes principaux pour l’acquérir :
 Le Jus Sanguinis : c’est le fait d’être issu de nationaux d’un Etat.
 Le Jus Solis : c’est le lieu de naissance.
 Il existe aussi la naturalisation, qui est prévue par le Droit interne de l’Etat.

4 – Situation anormale : Apatride et nationalité multiple :


 Le non appartenance à une nationalité rend l’individu totalement désarmé, sans qu’aucun
Etat ne puisse exercer à son profit un droit de protection.
 Cependant, selon l’article 15 de la déclaration universelle du Droit de l’Homme : « Tout
individu a Droit à une nationalité. ». Cela signifie qu’un individu ne peut avoir qu’une seule
nationalité.
 Pourtant, 2 anomalies se présentent : (Recherche)
 Les nationalités multiples :
 La patriotie :

5 – Le Droit International tient compte de la nationalité  :

 L’acquisition de la nationalité est imposée lorsqu’il s’agit de terminer la validité du lien de


nationalité et son observabilité aux autres Etats.

a – Principe d’effectif : (Recherche)

 La nationalité s’acquière à l’intérieur de l’Etat seulement.

b – Protection diplomatique et double nationalité valide  :

 La protection diplomatique est un principe élémentaire du Droit International.


 La protection diplomatique est la protection fournie par l’Etat à son national, seulement si
celui-ci est prouvé être un national valide.
 Il existe des individus ayant validement acquis plusieurs nationalités, légal aux regards du
Droit International.
 Un individu possédant plusieurs nationalités ne peut prétendre à la protection
diplomatique contre un Etat dont il est également ressortissant.
 L’Etat qui brille plus sur la réalité l’emporte sur l’autre, sans pour autant nier la
multiple nationalité de l’individu.
 Cela consiste à retenir la nationalité la plus régulier.

II – Les démarches :
 L’Etat est libre de fixer lui-même les règles à l’accueil et aux séjours des étrangers dans son
territoire, il fixe aussi le statut des étrangers.
 Cela est évidemment fait dans le cadre de son ordre juridique, qui prévoit généralement une
contrainte de taille qui s’impose aux pouvoirs publiques.
 Les étrangers peuvent jouir de certains droits dont les pays dans ils sont étrangers,
cependant, cela varie d’un Etat à un autre.
 Cependant, ces droits ne sont accordés qu’aux étrangers avec une situation régulière
sur le territoire.

2ème section : Un territoire :


1 – Un Etat sans territoire :

a – Nécessité d’un territoire :

 Le territoire est nécessaire à la constitution d’un Etat.


 Lorsqu’un Etat perd son territoire, même si sa population y demeure, l’Etat disparaît.

b – Lien entre les populations et territoires  :

 Pour qu’il y ait un Etat, il faut une population vivante. Un Etat nomade ne peut exister.
 Le lien entre les 2 existent lorsqu’on se place du point de vue de l’individu, il est un élément
d’attribution de la nationalité (Jus Solis).
 Un Etat reste un Etat même s’il subit des fluctuations géographiques importantes et même si
la population est déplacée.

c – Lien entre territoire et gouvernement :

 Il faut un pouvoir stable pour qu’il y ait un Etat, un pouvoir qui exerce une autorité sur un
territoire donné.
 La maîtrise du territoire est nécessaire pour qu’un gouvernement puisse exercer un
pouvoir souverain.
 Il faut qu’il est la possession du territoire, où il peut exercer une autorité effective.

2 – Les éléments composants un territoire  :

 Il se compose de plusieurs éléments indissociables :


 Le territoire terrestre,
 Le territoire maritime,
 Et l’espace aérien.

A – Le territoire terrestre :

a – Consistance du territoire :

 Il comprend le sol et le sous-sol de l’Etat, ils sont soumis exclusivement et absolument à la


souveraineté de l’Etat.

b – Délimitation par des frontières :

 Le territoire est délimité par des frontières, ce sont des lignes de séparation présentant un
principe un caractère stable.
 Elles sont tracées en suivant des limites naturelles (ex : fleuves, etc.) ou artificiels (ex :
barrage, etc.).
 Elles résultent d’un principe d’accord conclue entre les Etats concernées.
 Le tracé par traité présente un caractère de stabilité car il n’est pas provisoire et demeure
logiquement même si le traité n’est plus de rigueur.
 Les accords internationaux peuvent éviter les risques de conflits.

c – Ni frontière naturelle, ni frontière définitive  :

 Le tracé des frontières peut prendre appuie sur les limites naturelles mais le choix est
arbitraire et elles sont fixés de manières intangibles par la nature.
 Cela est due aux raisons historiques, stratégiques, politiques.
 Les frontières évoluent régulièrement, la modification des tracés peut se faire régulièrement.
 Il n’y a pas de taille minimal pour qu’un Etat puisse exister.

B – Territoire maritime :

 Il fait partie du territoire de l’Etat, il est comme un accessoire qui accompagne le territoire
terrestre.
 Il est attribué à l’Etat lorsqu’il possède un rivage maritime.

a – Règles juridiques et revendications des Etats :


 Le régime juridique de la mer a été fixé par voie coutumière.
 Nombreux pays ont réclamé la possibilité d’exploiter leurs ressources naturelles se situant
sur les espaces qu’ils revendiquaient.
 Le cumul de ces revendications a abouti à de conventions internationales.
 La conférence réunie à l’initiative du Secrétaire Générale des Nations-Unis et de
l’Assemblée Générale, à Genève en 1958, n’a pas réglé certaine des revendications
les plus présentes des Etats.

b – Les eaux territoriales/Mers territoriales :

 Il s’agit de la zone de 12.000 marins adjacents aux territoires terrestre.


 Elles sont par principes soumis à la souveraineté de l’Etat côtier, ils ont l’obligation de laissez-
passer les navires étrangers au vue du Droit de Passage Inoffensif.

c – La zone contigüe :

 La zone contigüe est la zone intermédiaire entre les zones territoriales et la Haute Mer, sur
lequel plus aucune souveraineté étatique ne s’exerce.
 Son existence a été consacré par la Conférence des Nations de 1930.
 Il existe pour :
 Lutter contre la contrebande d’alcool,
 Etablir des contrôles douaniers pour éviter les contrefaçons.
 L’article 33, 1er paragraphe de la convention de Montegobay stipule que l’Etat à la
compétence pour procéder aux contrôles nécessaires en vue de : « a – Prévenir les
infractions à ses douanes et règlements douaniers, fiscaux, sanitaire, ou d’immigration sur
son territoire  ; b – Réprimer les infractions à ces mêmes lois et règlements commises sur
son territoire ou dans sa mer territoriale.  » 

d – La zone économique exclusive :

 C’est une zone de 200 Miles à partir de la zone de base, et sur laquelle, l’Etat, sans exercer au
sens stricte des prérogatives souveraines, que revendiquaient l’exploitation des ressources
sous-marines.
 Il s’agit surtout de zone de pêche.
 Tous les Etats ont la liberté de navigation, de survol, et la liberté de poser des câbles et des
pipelines sous-marins dans cette zone.

e – Le plateau continental :

 C’est une notion géographique avant tout.


 C’est une plateforme qui borde le continent et qui s’incline légèrement jusqu’à atteindre la
profondeur d’environ 200m.
 Des revendications se sont faites pour apporter l’égalité des Etats par les Etats ne disposant
pas, du point de vue géographique, d’un plateau continental.
 Ils existent 2 modes de détermination d’un plateau continentale :
 Les étapes revendiquer à un droit à un plateau continental de 200 Miles, quelques
soit la nationalité géographique, et dans ce cas le plateau continental correspond à
«  la zone économique exclusif  »  ; lorsqu’il existe un plateau continental au sens
géographique, les Etats peuvent le revendiquer au-delà de «  la zone de 200
Miles  », dans la limite de 350 Miles.
 Dans la 2nd hypothèse, l’espace qui doit est au-delà des 200 Miles n’est plus
considérer comme relevant de la zone économique exclusif. Sur le plateau
continental, l’Etat à des Droits exclusifs. Cela lui permet d’exploiter, les ressources
minérales des fonds marins.

f – La Haute Mer :

 La Haute Mer ne dépend d’aucun Etat.


 Tous les Etats y ont la liberté de navigation, de survol, de pêche, de construire des îles
artificielles, de recherches scientifiques, etc.
 Elle se situe au-delà des éléments précédents.

C – L’espace aérien :

 On y désigne l’espace subjacent aux territoires sur laquelle l’Etat de celle-ci s’appelle
souveraineté, c’est-à-dire que l’espace terrestre de l’Etat est le baie territoriale).
 Il est soumis à la souveraineté absolue de l’Etat.
 Le survol de celui-ci fait l’objet d’un contrôle rigoureux des Etats, ils sont libres de briser, de
l’interdire ou de le règlementer (règles conforment aux conventions internationales).
 Les espaces aériens qui sont au-delà de la mer territoriale échappe à la souveraineté des
Etats.
 Cependant, l’espace extra-atmosphérique n’est pas susceptible d’appropriation. Cela est dit
dans la convention du 19 Décembre 1967.

3ème section : Un gouvernement exerçant une autorité effective et exclusive :


 Il est le dernier élément constitutif d’un Etat.
 Par juridiction, on entend ici « Pouvoir Politique ».

I – Une autorité exclusive :

1 – Le principe :

 Le territoire et la population ne doit être soumis à aucune autres autorités politiques que
celle du gouvernement, c’est l’autorité exclusive.
 Il ne doit pas exister d’incertitude, ni d’autorité concurrente.

2 – Quelques situations délicates :

a – Les Etats fédéraux :

 Ce sont des Etats composé d’une autorité qui exerce un pouvoir sur l’ensemble du territoire,
mais aussi de structure interne à celui-ci qui exerce un pouvoir seulement sur une partie du
territoire (sur les Etats fédérés).
 Les Etats fédérés n’exercent d’autorité que dans une partie du territoire, ils doivent aussi
respecter les décisions prises au niveau fédéral.
 Ils exercent un pouvoir législatif et constitutionnelle.
 Ils ont leurs propres ordres juridiques, qui est bien distincte de l’ordre juridique
général, mais soumis à ce dernier.
 Ils se créent lorsque les Etats qui ont été souverains, renoncent à celle-ci aux profits
de la collectivité.
 Ils ne sont pas reconnus en tant qu’Etat aux regards du Droit International.

b – La fédération sous une autorité supranational :

 Elle est due aux Etats qui ont décider exercer en commun certaine de leurs compétences, en
transférons celle-ci à une autorité supranationale/autorité indépendante de l’Etat.

II – Une autorité effective :

1 – Explicité de l’autorité gouvernemental :

 Son autorité doit être unique.


 Il faut qu’il assure réellement l’ordre publique sur son territoire et y assume ses fonctions
gouvernementales.
 L’effectivité est un critère important.

2 – Etat fragile :

 Ce sont les Etats qui ne sont pas capables d’assurer les fonctions de l’Etat au sein de leurs
territoires.
 Plusieurs appellations se sont émerger sur le cas :
 Robert Jackson -> Quasi état. (Quasi-States), Etat incapable d’assurer les fonctions
rémaliennes (Sécurité Intérieur de Justice) et toroll dans les contrôles des activités
économiques et des ressources.
 Berton Batie -> Etat effondrer. (Colabst States), Etat incapable de dépasser la
corruption, le despotisme, etc.
 Etat failli pour désigner les Etats qui ne sont plus capables d’assurer la sécurité et
qui n’ont plus aucun contrôle sur leur territoire et frontière.
 Depuis 2005, dans le cadre de l’OCDE, la notion d’Etat fragile est utilisé pour désigner les
Etats dans lesquels les institutions publiques sont trop faibles pour assurer leurs fonctions de
régulateur sociale.

Chapitre 2 : L’Etat dans la communauté internationale :


1ère section : La reconnaissance de l’Etat :
 C’est un acte dans laquelle un Etat constate un fait et le reconnaît comme lui étant
opposable.
 Il s’agit d’un acte totalement discrétionnaire, qui n’est inspiré que par des conspirations
d’autorité publique.
 Il faut que l’Etat qui procède à celui-ci constate l’existence d’un autre Etat et en prend acte.
 Elle n’est pas constitutive de l’existence de l’Etat.
 Elle peut se procéder de 2 différentes manières :
 La reconnaissance d’Etat strict au censure  : il s’agit de la reconnaissance par un
Etat du fait qu’un autre Etat présente tous les caractères de l’Etat. Cela se produit
lorsqu’il y a un changement complet de statut d’un territoire, ou d’une population,
notamment lorsqu’elle accède à l’indépendance, après une décolonisation.
 La reconnaissance de gouvernement  : elle se produit de temps en temps lorsqu’il y
a changement de régime politique ou de notoriété au pouvoir. Elle ne signifie pas
que l’Etat qui reconnaît procède à un contrôle de la légitimité du gouvernement.

I – Les caractéristiques de la reconnaissance d’Etat  :

1 – Un acte unilatéral :

a – Acte unilatéral de l’Etat :

 La reconnaissance d’un Etat est un acte unilatéral, cela signifie qu’elle est un acte imputable
à un sujet de Droit International.
 L’Etat qui reconnait crée des Droits aux profits de l’Etat reconnu publiquement.
 La reconnaissance est une forme d’engagement de l’Etat qui reconnait vis-à-vis de l’Etat
reconnu.
 Celui qui reconnait admet la capacité de l’Etat qu’il reconnait à avoir des relations
diplomatiques, à exercer une protection diplomatique sur ces ressortissants, à signer des
traités, à adhérer à une organisation internationale, etc.

b – Reconnaissance collective :

 Elle est toujours unilatérale.


 Plusieurs Etats procèdent pour reconnaitre un Etat, c’est pour cela qu’elle s’appelle
« Reconnaissance Collective ».

2 – Un acte signé par aucun acte particulier :

 Il n’y a pas de formalité particulière à celui-ci.


 Il peut se faire par :
 La reconnaissance expresse,
 La reconnaissance pasite.

a – La reconnaissance expresse :

 Elle a lieu par un acte qui mentionne expressément qui n’as pour objet que la reconnaissance
d’un Etat.
 En général, c’est « l’envoie d’une lettre » ou d’une « déclaration gouvernementale. »

b – La reconnaissance pasite :

 C’est lorsque la reconnaissance découle indirectement des autres actes dont elle est
présupposer nécessaire.
 En général, elle se produit par l’établissement de relation diplomatique.
 Cela suppose une reconnaissance mutuelle, donc un acte relatif à l’établissement de
relation diplomatique implique une reconnaissance pasite.
 De même pour la signature des Traités de paix ou de Coopération qui implique la
reconnaissance, puisque la conclusion d’un traité ne peut avoir lieu que si les Etats se
reconnaissaient.
3 – Un acte totalement discrétionnaire :

 La reconnaissance est un acte totalement discrétionnaire, c’est-à-dire qu’il existe aucune


obligation.
 Ne pas procédé à la reconnaissance d’un Etat ne signifie pas forcément qu’on nie sa qualité
d’Etat.

II – Les systèmes de la reconnaissance  :

1 – Les caractères déclaratives :

 La reconnaissance n’est pas un élément nécessaire à l’existence d’un Etat.

a– Opposabilité du Statut d’Etat et reconnaissance  :

 Elle ne dépend pas de la reconnaissance.


 S’il y a présence des éléments constitutifs d’un Etat, l’Etat peut opposer sa qualité d’Etat
envers les autres Etats.

b – Relation Internationale sans reconnaissance :

 Il n’est absolument nécessaire qu’un Etat soit reconnue pour qu’il puisse participer aux
relations entre Etats.
 Cette phase des relations sans reconnaissances débouche parfois sur l’établissement de
relation diplomatique classique.

2 – Les effets sur la reconnaissance internationale :

a – Reconnaissance et relation bilatérale :

 L’Etat qui reconnait un autre Etat accepte de tirer toutes les conséquences de sa
souveraineté et reconnaitre la nationalité de ces ressortissants.
 Il admet la possibilité d’établir des relations diplomatiques et de signer des traités.
 Il s’interdit toutes ingérences aux affaires internes de l’Etat qu’il reconnait.

b – Reconnaissance et relation multilatérale  :

 L’admission dans une organisation internationale ne signifie pas la reconnaissance par les
autres Etats membres de l’organisation.
 L’admission est une procédure prévue par le traité constitutif de l’organisation.

2ème section : L’égalité souveraine des Etats :


 Les relations internationales reposent sur le principe de l’égalité souveraine des Etats.
 Le principe de l’égalité souveraine est « logique ».

I – La souveraineté de l’Etat :

1 – Notion de souveraineté :

a – Définition :
 La souveraineté est comprise dans les relations internationale comme l’indépendance des
Etats par rapport à toutes autres sujets des relations internationales.
 Max Huber : «  La souveraineté dans les relations entre états signifie indépendance.
L’indépendance aux regards d’une portion du globe, c’est le droit d’exercer sur cette partie
du globe, à l’exclusion de toute autre état, les fonctions de l’état. Le développement de
l’organisation nationale des états durant les siècles passer, et, encore en l’air, le
développement du droit international, établissent le principe de la compétence exclusive
de l’état sur son propre territoire comme critère. » (Définitions classique).

b – Souveraineté interne et international : (exam) :

 « La souveraineté international » n’est pas la « souveraineté interne ».


 L’appareil étatique n’est pas souverain, il est soumis aux Droits.
 Cependant, il a un pouvoir souverain, le «  Pouvoir Constituant  ».
 Ce pouvoir n’assimile pas l’Etat, il exerce seulement une fonction dans l’Etat.
 Ils présentent cependant un caractère commun :
 Elle exprime l’idée qu’il n’y a aucune autorité au-dessus de l’Etat.
2 – L’application du principe de la souveraineté de l’Etat :

a – Refus de toutes ingérences extérieures :

 Les Etats invoquent leurs souverainetés pour refuser toutes ingérences extérieurs.
 Elles ne s’immiscent pas dans les affaires étrangères.

b – La souveraineté et le monopole du pouvoir :

 Elle implique classiquement 3 monopoles :


 Le monopole de législation  : qui implique que l’Etat seul est compétent pour
légitimer sur la population à l’intérieur de ces frontières,
 Le monopole de la contrainte  : sur ces ressortissants dans les limites du territoire.
 Le monopole de juridiction.
3 – Les limitations à l’exercice de la souveraineté  :

a – Le Droit International comme limite à la souveraineté  :

 Des limitations sont présentes sur la souveraineté.


 Le Droit international admet des limitations que la souveraineté ne peut enfreindre.
 Il n’est pas seulement une limitation de la souveraineté, mais aussi une expression dont la
mesure où il est le produit de la volonté de l’Etat.

b – Les règles coutumières :

 Des limitations de la souveraineté peuvent résulter de la coutume internationale.


 Pour exemple, la règle de passage inoffensif sur les eaux territoriales, etc.
 L’Etat a consenti à ces limitations.

c – L’accord de l’Etat lié :

 Même s’ils sont liés, le principe de non ingérences restent en vigueur.


 Elle ne constitue pas en soi un abandon de souveraineté.
 Les Etats peuvent se lier par voie de convention, elle est considérée comme un attribut de la
souveraineté.
d – L’appartenance à une organisation internationale :

 Elle implique à une limitation de la souveraineté.

II – L’égalité des Etats :

1 – Les mêmes Droits et Obligations  :

a – Les divers aspects de l’égalité souveraine :

 L’égalité se situe sur divers aspects :


 L’égalité juridique.
 L’in jouissance des droits inhérents à la souveraineté par tous les états.
 L’obligation de respecter les personnalités des états tiers.
 L’inviolabilité de l’intégrité territoriale.
 Le principe de respect de l’indépendance politique.
 Le droit pour chaque état de choisir et de développer son propre système
politique, économique, social, culturel.
 L’acte finale d’Helsinki de 1975 y mentionne quelques droits sur le principe d’égalité
souveraine, telles que :
 Le droit de chacun d’eux de définir et de conduire à son gré ses relations avec
les autres états conformément aux droits international.
 Le droit d’appartenir ou non à des organisations internationales.
 Le droit d’être parti ou non à des traités bilatéraux ou multilatéraux.
 Le droit à la neutralité.
 Elles sont consacrées par la coutume.
 L’égalité est souveraine, elle implique donc qu’aucun état ne se voit imposer, en droit, une
chose à laquelle il n’a pas consenti.
b – Egalité de Droit, inégalités de faites :
 Dire que les états ont les même droit et obligation ne veut pas dire qu’ils sont tous dans une
situation identique.
 Les inégalités de force sont une réalité. Il s’agit d’une égalité de droit, pas d’une égalité de
faite.
2 – Existence de régime différencié d’exercice des droits et obligations  :
 Le principe de l’égalité souveraine aurait des conséquences intenables si des conventions
internationales ne venaient pas le tempérer.
 Par exemple, la charte des nations unies donne un point particulier au 5 grandes puissances,
membre permanent du conseil de sécurité, qui ont un droit de véto qui permettent de
bloquer toute décision.
 Ce droit de véto est souvent critiqué par les états qui n’ont bénéficié pas comme étant
contraire aux principes d’égalité souveraine.
 Du point de vue de la pure technique juridique, ils n’ont un rien dans la mesure où le véto est
prévu par un traité, la charte, que les états membres ont ratifiés: la charte est donc
l’émanation de l’égalité souveraine des états.
 Quant aux problèmes de fond, on conçoit bien qu’il est difficile de justifier que la France (60
Million d’habitants.) soit membre du conseil de sécurité des nations unis, alors que l’Inde
(+d’1milliard d’habitants.) ne l’est pas. Mais la charte ne peut être modifiée que par accord
entre les états, ce qui, là aussi constitue une expression de la souveraineté et de l’égalité des
Etats.
 Interdire à l’accès aux armes nucléaires peut sembler être une atteinte à l’égalité des états.
 Dans la mesure où cette interdiction ne s’impose pas à ceux qui ont été dotés aux moments
de la signature du traité de non-prolifération de 1968.
 Ils n’ont est ainsi que parce que les états souverains ont accepté les stipulations du traité, et
leurs égalités souveraines se manifeste dans leurs communes acceptations du traité et dans
leurs communes obligations de l’appliquer.

Part 2 : Les autres acteurs :


Chapitre 1 : Acteurs non pourvus de la personnalité internationale :

1ère section : Les personnes privées :


I – Les personnes physiques :
1 – Le principe :
 Il relève du Droit Interne et non du Droit International.
 Seul l’Etat dispose des compétences internationales.
 Le ressortissant, par le biais de l’Etat, qu’il est pris en compte du point de vue international.
 Le mécanisme de la protection diplomatique repose sur cette base.
 Le choix d’accorder ou non la protection diplomatique est un pouvoir discrétionnaire.
2 – Les aménagements :
a – Obligation Elgar Ombles :
 La jurisprudence a reconnu des principes qui protègent les individus et qui sont opposables
aux Etats mêmes en dehors de tout liens conventionnel.
 Parmi celle-ci, en compte, la mise hors-la-loi des actes de génocides et les droits
fondamentaux de la personne humaine.
b – Le Droit Pénal international  :
 Cela procède du développement de l’internalisation des infractions.
 La coopération des Etats permet la création d’un accord sur la définition de certains types
d’acteurs défectueux et l’adoption de sanctions à l’encontre de ceux-ci.
 Il y l’établissement de mécanisme d’infraction international.
II – Les groupements de personne :
 Ces personnes morales n’ont pas de personnalité juridique.
 Leurs activités se voient dépasser le cadre national.
 Leurs statuts juridiques ne reflètent pas leurs poids dans la société internationale.
1 – Les entreprises multinationales :
a – Une terminologie flottante :
 On parle ici de firme, de société, etc. multinationale/internationale/transnationale.
 Ce sont des entreprises privées qui sont constitués sur la base du Droit d’un Etat déterminé et
dont les activités se déroulent dans une multitude d’Etats.
 Ils se doivent d’être conforme aux droits des Etats d’accueil.
 Ce sont des réseaux d’entreprises, constitués sous des formes juridiques diverses.
 Elles peuvent avoir le soutien de l’Etat. (Seulement dans certains cas).
 Leurs encadrements internationaux sont inexistants, il n’y a pas de mécanisme vraiment
impartial.
b – Hypocrisie du Droit amical :
 Du point de vue juridique, les sociétés sont seulement des structures relevant du droit
interne des états.
 L’état qui est compétent pour exercer la protection diplomatique n’est pas l’état dont les
actionnaires sont les ressortissants, mais l’état dans lequel ces sociétés ont été constitués.
 Un accord de développement économique est un accord qui a un objet assez humble, qui est
passer pour une durée relativement longue, et dans le caractère contractuel, c’est-à-dire
négocier, se trouve renforcé par l’insertion de clause de stabilisation visant à protéger
l’investisseur contre d’éventuelles changements de législation.

2 – Les Organisations Non Gouvernementales  : (ONG) :


a – Diversité et point commun  :
 On appelle organisation non gouvernementale des groupements qui ne tire pas leurs origines
d’une création gouvernementale.
 Elles ont en général un statut de droit privé : souvent le statut d’association.
 Ces associations doivent respecter les droits nationaux.
 Leurs points communs :
 Elles sont à but non lucratif.
 Elles sont à œuvres caritatives, environnemental, politiques, etc.
b – Difficulté de trouver un statut juridique :
 Il est difficile d’imaginer un statut juridique pour les ONG.
 Elles n’ont pas un statut international, même doté d’un statut consultatif, elle reste des
organisations du Droit interne ou de réseau d’organisations de Droit Interne.

2ème section : Insurger, benigeront et mouvement de libération nationale  :


I – La reconnaissance comme insurger et benigeront :
1 – La reconnaissance d’insurger :
a – Caractère Général :
 Elle a une porter constitutive.
 L’insurrection est seulement un statut transitoire.
 Sa vocation est de réussir ou de disparaître.
 Réussite : la création d’un nouvel Etat ou par substitution du gouvernement
institutionnel au gouvernement ancien.
 Disparition : c’est tout simplement de l’insurrection.
b – Effet de la reconnaissance d’insurger :
 L’effet de la reconnaissance comme insurger est de permettre l’application du droit de la
guerre aux insurger.
 Dans le cas où l’insurrection échoue, le gouvernement légal est responsable des actes
commis par ces propres agents mais pas de ceux commis par les insurgés s’il a reconnu
l’insurrection.
 En revanche, si l’insurrection réussit, l’autorité victorieuse est responsable de ces propres
actes, mais aussi des actes commis par les agents du gouvernement vaincus.
 Cette pratique est un peu oubliée.
2 – La reconnaissance de benigeront  :
a – Caractères généraux :
 C’est un niveau plus avancé du statut d’insurger.
 Elle se produit lorsque l’insurrection réussit à prendre le contrôle d’une part significative du
territoire.
 Elle est discrétionnaire, a une porter constitutive et un caractère obligatoire.
b – Les effets de la reconnaissance de benigeront :
 Elle implique une personnalité internationale entant que gouvernement locale de faite.
 L’ordre juridique mis en place par l’organisation insurrectionnel est opposable aux sujets du
Droit Internationale.
II – Les mouvements de libération nationale  :
a – Une reconnaissance par les nations unis :
 Son ancêtre est la formule de la reconnaissance comme nation.
b – Caractères généraux :
 La reconnaissance a un effet constitutif.
 La personnalité reconnue aux mouvements dépend de leurs reconnaissances, et elle est
temporaire.

C – Le Droit des peuples à disposer d’eux-mêmes  :


 Les mouvements de libérations sont considérés comme les bénéficiaires dues aux droits des
peuples à disposer d’eux-mêmes.

Chapitre 2 : Les acteurs pourvus de la personnalité internationale  :


1ère Section : Les structures anciennes à vocation humanitaires :
I – Le comité internationale de la croix rouge :
 Il est présent dans 80 pays.
 Il a été former en 1863 par l’initiative d’Henry Durant.
 Il emploie 12.000 personnes environ, dans 800 à son siège à Genève.
 Il est à l’origine de nombreuses conventions internationales.
 Il a un rôle important dans le développement du Droit international humanitaire.
 Le comité international, la fédération internationale, et les sociétés internationales constituent
un réseau : Le mouvement de la croix rouge et du croissant rouge.
 Il est une association de Droit suisse.
 Il n’a pas besoin de reconnaître la personnalité juridique internationale car l’article 60 du code
Civil suisse précise qu’il a la personnalité juridique.
II – L’ordre souverain de Matte :
a – Un ordre ancien :
 Il est l’un des acteurs les plus importants dans le domaine médical.
 Il emploie plus de 11.000 personnes.
 Il reçoit de l’aide de 80.000 bénévoles permanent ayant bénéficier d’une formation
appropriée.
 Il est composé de religieux et de laïc (ils ont la majorité).
b – L’organisation de l’ordre de Matte :
 Il est dirigé par un grand maître, choisis par les chevaliers profès.
 Le grand chancelier mène les relations internationales, sous l’autorité duquel est placé le corps
diplomatique de l’ordre.
c – La nature juridique de l’ordre :
 Elle ne peut être qualifier d’Etat au sens du Droit international.
 Il dispose d’un gouvernement, d’une population, mais il n’a aucun territoire.
 Elle peut être catégoriser d’ONG, ou d’organisation international.
 Il se définit lui-même « d’un ordre religieux laïc traditionnellement militaire chevaleresque et
nomilier. »
 Il est un institut religieux au sens du droit canonique.
d – La souveraineté de l’Ordre de Matte :
 On ne peut le considérer comme pleinement souverain.
 On la qualifie de souverain, mais il ne détient aucun ensemble des pouvoirs et des prérogatives
qui sont propre des entités souveraines aux sens du plein mots.
 Il n’est pas une entité souveraine mais il a des prérogatives souveraines.
 Il exerce le droit de légation actif et passif.
 Il participe aux travaux des grandes organisations du système des nations unis.
e – La personnalité juridique :
 Il est admis par les Etats qui l’a reconnu, ont des relations diplomatiques avec lui et sont liés
avec lui par des accords internationaux.
 103 Etats ont reconnues l’ordre.

2ème section : Le Saint Siège :


 Le Pape participe aux relations entre les corps politiques.
 Le Saint Siège constitue aux regards du Droit International, une personne juridique.

I – Le Saint Siège :
 C’est le siège où le Pape est l’évêque, à savoir le siège de Rome.
 On l’appelle aussi Siège Apostolique.
a – Discussions sur la personnalité internationale du Saint Siège  :
 La personnalité juridique est reconnue au Saint Siège dans l’ordre juridique.
 Le Saint Siège n’est pas un Etat.
 Il est un sujet de Droit International.
b – Droit de légation et Jus Contrahaendi  :
 Il peut exercer tous les prérogatives d’un Etat.
 Il a des relations diplomatiques avec presque tous les Etats.
 Il peut signer des conventions internationales et adhérer à des organisations internationales.
II – L’Etat de la cité du Vatican :
a – La reconnaissance de l’Etat de la cité du Vatican  :
 Charles Rousseau refusait de lui reconnaitre la personnalité internationale.
 La pratique internationale ne fait pas de doute sur la qualité d’Etat de la cité du Vatican, il a
son propre ordre juridique.
 En général, c’est le Saint Siège qui signe les Traités internationales pour le compte de l’Etat de
la cité du Vatican.
 Sa seule raison d’être est d’assurer l’indépendance du Saint Siège.

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