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1.

Cours n°2 : Les États sont-ils égaux ?


Les Etats sont égaux en droit car ils répondent à un statut juridique unique : celui de l’Etat
souverain (Section 1). 
Initialement ces Etats se ressemblaient mais les conditions d’apparition de nouveaux Etats sur
la scène internationale a conduit à de fortes disparités de fait (Section 2).
Dès lors et bien que l’égalité juridique demeure, on assiste à une inégalité en termes de
puissance (Section 3). 
1. Un statut juridique unique de l’Etat en droit international

Tous les Etats sont des sujets de droit international souverain (§1). Pour preuve de cette
égalité de droit : tous les Etats sont soumis au même régime juridique de base (§2).

1. Un sujet de droit international souverain


1. Personnalité juridique internationale

* Personnalité morale
L’Etat existe en tant que personne morale, détaché des éléments qui le composent.
Comme toute société, association, entité corporative : il n’agit que par l’intermédiaire de ses
composantes (ses organes) mais il les englobe et les dépasse. L’organisation interne n’importe
pas à cette personnalité : tous les actes de ses organes seront considérés comme les siens. Il
n’existe pas plus grand que lui, il est une personnalité morale de plein droit et il est représenté
par des personnes physique. 
Catherine Colona : ministre des affaires étrangères 

* Personnalité juridique internationale. 


La personnalité juridique, c’est la capacité à être titulaire de droits et obligations, puis
d’agir juridiquement. 
Cette personnalité est toujours fonction d’un ordre juridique donné, en référence à cet
ordre juridique. Les Etats ne peuvent pas être les sujets de droit d’un ordre juridique interne.
Ils sont donc les sujets de droit de l’ordre juridique international, qui leur est propre. 
B. Souveraineté

* Souveraineté, face interne et face internationale


- Face interne, définition positive de la souveraineté = puissance plus grande et plus
générale que tous les éléments qui le composent (collectivités territoriales par ex, Etats
fédérés) et qui lui sont soumis (sujets internes= les personnes privées). 
- Face internationale, définition négative de la souveraineté = on ne trouve au-dessus
de lui aucune puissance plus grande. Rien ni personne n’a de pouvoir sur l’Etat en droit
international, qui n’est le soumis d’aucune autre entité. Et donc le sujet d’aucun ordre
juridique autre que de l’ordre juridique international. 

* Cette souveraineté n’est pas « morcelable » ; on est souverain ou pas. La souveraineté n’est
pas susceptible, en droit, de degrés. 
* Cette souveraineté implique donc égalité entre Etats souverains. Tous les Etats étant des
sujets souverains de l’ordre international, aucun ne peut être légalement supérieur aux autres,
autrement dit avoir de pouvoir légal qu’il pourrait exercer sur un autre. Tous sont donc
égaux. 

Le démontre un régime juridique de base identique pour tous les Etats. 

1. Régime juridique de base identique pour tous les Etats

Le régime de base des Etats interdit la soumission et tend à assurer cette égalité en droit : il
s’agit de l’interdiction de l’ingérence (A.) et des immunités (B.)
A. L’interdiction d’ingérence

La non-ingérence est un devoir de neutralité envers les autres Etats. Est une ingérence
une simple prise de position sur la politique d’un Etat étranger, une simple déclaration, et au-
delà toute forme de pression exercée sur un Etat, dans ses « affaires intérieures ». 
A partie du moment où il y a du droit international nous ne sommes plus dans les affaires
privées des États. Les pays ont des obligations au niveau international qu’il doivent appliquer
à l’intérieur de leur pays. 
L’ingérence n’est pas forcément matériel, c’est quand un pays extérieur va vouloir influencer
sur le mode de gouvernement. 
B. Les immunités

Un Etat souverain ne peut être soumis à aucun autre. Ils ne peuvent donc, en principe,
être soumis à l’ordre juridique interne d’un Etat étranger. Les immunités sont une protection
de principe contre la soumission au droit d’un autre Etat. On parle d’immunité juridictionnelle
lorsqu’un Etat (personne morale) ou bien son représentant (personne physique) ne peut être
attrait devant les tribunaux d’un autre Etat. 

Malgré cette égalité en droit, les Etats d’aujourd’hui sont fort différents les uns des
autres.
1. Des Etats très différents les uns des autres
1. Les éléments communs aux Etats anciens 
1. Territoire
= Assise spatiale de la collectivité, bordée de frontières identifiables. 
≠ espace terrestre 
Lieu où l’Etat projète son pouvoir : espace terrestre, aérien, maritime : constitution du pouvoir
de l’Etat. Différence géographique entre les États mais les grandes puissances avaient toute un
modèle d’Etat, avec au moins un espace terrestre, aérien et maritime. 
1. Population
= Collectivité de personnes physiques. 
Ne peut être déterminée indépendamment du territoire. La population, ce n’est pas
seulement la somme des nationaux (qui d’ailleurs peuvent être à l’étranger). C’est l’ensemble
des personnes physiques résidant (au moins une certaine permanence) sur le territoire de
l’Etat, sur lesquels se projette son droit. 
Il faut une collectivité humaine sur le territoire en question, population qui n’est pas
forcément homogène. 
1. Organisation politique effective
= Appareil gouvernemental susceptible de représenter l’Etat sur la scène internationale. Il faut
des interlocuteurs qui vont représenté l’Etat. 
L’Etat n’est qu’une personne morale qui a besoin d’organes (un Président, un Ministre des
affaires étrangères, etc.) pour faire entendre sa voix. Cette organisation politique doit être
effective, ce qui signifie qu’elle doit être capable d’exercer son pouvoir souverain sur
l’ensemble du territoire, de soumettre effectivement tout ce qui s’y trouve et d’assurer un
certain ordre en son sein. Appareil qui a une effectivité sur le territoire (il est le maître, n’est
pas concurrencer). Pas d’exigence démocratique qui définissent les États originels.  
1. Indépendance
= il n’obéissent à aucune autre puissance étrangère. 
Ne plus, dans les faits, être soumis à une autorité étrangère. L’indépendance peut être
constatée lorsque dans les faits, une collectivité organisée politiquement a durablement cessé
d’obéir à une autre puissance et se dote de son propre ordre juridique. 
L’indépendance, c’est ce qui permet en fait à l’entité d’être souveraine en droit. 
Le concert européen, 1815, les puissances ce sont entendus (R-U, Russie, Prusse, France,
Autriche-Hongrie). Forme d’équilibre entre ces États. 

Principe de nationalité : éclatement de certain État, apparussions de nouveaux États : Italie,


Pologne. Mouvement nationaliste qui vont s’accentuer : traité de Versailles. 

1. L’apparition de nouveaux Etats, terreau de l’inégalité de fait

Au cours de la seconde moitié du XXe siècle les collectivités considérées jusqu’alors


comme « non civilisées » vont vouloir accéder au statut d’État, dans le cadre d’un mouvement
massif : les décolonisations modernes. 
Cela vient des populations autochtones cette volonté de séparation. 
A. Historique 

* Evolution du colonialisme de la fin du 19 à l’après-1 guerre mondiale


e e

Le colonisateur ne doit pas exploiter mais agir dans le bien être de son peuple.
Ex : Acte de Berlin, 1885 : Principes moraux pour l’Afrique (à propos du Congo)
1918, Déclaration du Président américain Woodrow Wilson (« les 14 points », présentés
comme « le programme de la paix du monde ») : le 5 point concerne les intérêts des
e

populations coloniales :
« Un arrangement librement débattu dans un esprit large et absolument impartial de toutes les
revendications coloniales, fondé sur la stricte observation du principe que, dans le règlement des
questions de souveraineté, les intérêts des populations en jeu pèseront d’un même poids que les
revendications équitables du gouvernement dont le titre sera à définir. »
Sous la Société des Nations (= la SdN, 1 organisation de maintien de la paix et de la sécurité
e

internationales), les colonies des vaincus de la 1 guerre mondiale (Allemagne et Empire


e

Ottoman) seront placées sous « mandat » des grandes puissances victorieuses. 


Certaines sont désignées comme suffisamment « civilisées » pour accéder rapidement à
l’indépendance. 

* Les premières décolonisations des pays sous mandat. Se fera tout d’abord lutte, entre
les deux guerres (Irak/Royaume-Uni, 1932 ; Egypte/Royaume-Uni, 1936) ou juste après la 2 nde

GM (Syrie, Liban /France, 1946 ; Inde et Pakistan/ Royaume-Uni, 1947 ; Palestine avec le
« plan de partage » et la naissance d’Israël/Royaume-Uni, 1947).

* Puis la décolonisation s’étendra en Afrique et au Maghreb, et l’attitude française de


résistance à ce mouvement de décomposition sera alors marquante (répression de
l’insurrection à Madagascar, 1946 ; guerre d’Indochine dont la France sort défaite en 1954 >
naissance du Cambodge et du Laos et nord Vietnam indépendant ; la guerre d’Algérie
commence alors). 

* En 1956, le Royaume-Uni et la France dirigent une opération militaire en Egypte


suite à la nationalisation du Canal de Suez (enjeu stratégique et économique) par le Président
égyptien Nasser, voulant également affaiblir ce jeune Etats qui constituait un soutien des
rébellions indépendantistes. Echec de cette entreprise, qui lance un processus inévitable de
décolonisation. 
(Tunisie et Maroc/France, 1956 ; Accords d’Evian qui mettent fin au conflit algérien/France,
1962 ; indépendance en Afrique noire des Etats / France, Royaume-Uni, Portugal, Pays-Bas)
B. Conséquence : de nouveaux Etats précaires
Les États issues de la décolonisation sont précaires (ils ne sont pas préparer sur le plan
politique. Sur le plan du territoire, les frontières des États qui sont le fruit de la décolonisation
sont tracés sur l’uti possidétis juris (ce qui était à toi en tant que colonie est à toi en tant
qu’Etat souverain ). Les frontières deviennent les frontières internationales de l’Etat
souverain.  —> c’est appliquer aux colonies modernes
Les frontières ne respectent aucune règles géographique, elles sont arbitraires : source de
difficulté antérieure et donc de conflits. —> Etats précaires sur ce plan du territoire et qui ont
donné lieu à des éclatements.
 De très nombreux conflits naissent à l’époque de la décolonisation et demeurent aujourd’hui
(conflit israélo-palestinien)
Quand on a acquis par les armes il est plus difficile d’exercer son pouvoir et d’avoir un
règlement politique effectif —> disparité entre les États, disparité de fait qui ne remettent pas
en cause l’égalité juridique. Celle-ci reflète devant l’assemblée générale des Nations Unis.

1. Une inégalité en termes de puissance

1. Définition de la puissance

La Discipline des Relations internationales par la puissance. 


A. Ce qu’est la puissance

Pour Raymond Aron, la puissance est une capacité, une aptitude. Elle comporte,
classiquement, 4 branches : 
 capacité de faire : agir comme bon lui semble 
 de faire faire 
 d’empêcher de faire 
 de refuser de faire

Certaines capacités sont positives, d’autres négatives. Certaines capacités impliquent


une maîtrise de soi, d’autres une action sur autrui. Il faut s’interroger : quelle branche de la
capacité démontre le mieux la puissance d’un Etat ? 
1. Capacités qui impliquent une maîtrise de soi-même

* Positive : Faire. = Agir par soi-même, être maître de ses propres actions. L’Etat qui a
la capacité de faire démontre de manière ultime sa puissance. Il peut agir sans entrave. 
* Négative : Refuser de faire. Volet passif de la précédente capacité, qui permet de
résister aux pressions extérieures. C’est en réalité le degré minimal de la puissance. 
Agir, refuser d’agir ; mais la puissance se révèle également par rapport aux autres : 
1. Capacités qui impliquent une action sur autrui

* Positive : Faire faire. Capacité d’agir par l’intermédiaire d’un Etat tiers. L’Etat
puissant peut faire faire quelque chose à un autre Etat, et cette action lui sera profitable.
Révèle la puissance, mais également la faiblesse de l’Etat par lequel l’action est entreprise.
On ne peut s’empêcher de voir là le signe d’une dépendance… 
* Négative : Empêcher de faire. Renvoie à la notion, négative, de dissuasion. Exprime
une puissance moindre que son volet positif. Mais plus important que le refus de faire soi-
même ! 
Ex : ONU : membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU : 5 membres : droit de veto. 
B. Ce que la puissance n’est pas

La puissance doit être distinguée de notions voisines, avec lesquelles on la confond


souvent : le pouvoir, la décision, la force, la violence. 
1. Pouvoir 

Notion juridique, en droit international les États ont tout pouvoir. Il faut limiter sa
puissance par le droit. Le pouvoir est non juridique, non spontané. 
Dans le langage courant, on parle bien entendu souvent de pouvoir en lieu et place de
puissance, et le terme anglais de power est encore plus largement employé. Mais par
convention de langage, on réserve généralement en langue française le terme de pouvoir à un
usage de droit constitutionnel : dans la théorie de l’Etat, le pouvoir renvoie à l’autorité d’un
organe doté de certaines fonctions déterminées, et encadré par des compétences. Ce qu’il peut
faire, en droit, en vertu de ses habilitations constitutionnelles. Il n’existe de pouvoir
qu’attribué ; en dehors de la sphère du droit interne, l’Etat est lui-même doté de pouvoirs : il
en a la plénitude, tant qu’il ne les a pas limités. Il n’est pas habilité en droit international,
puisqu’il n’est le soumis de personne, et peut simplement organiser la répartition de ces
pouvoirs en accord avec ses pairs. Le pouvoir renvoie toujours à une idée de limitation :
limitation par le constitutionnalisme en droit interne, limitation par le droit international en
dehors. 
La finalité du pouvoir est justement de limiter la puissance de l’Etat, par le droit. On
encadre ses pouvoirs afin de ne pas lui permettre un usage immodéré de sa puissance. Le
pouvoir est encadré par le droit ; alors la puissance, qui est de l’ordre du fait, s’en trouve
limitée. Elle est entravée. Mais, demeurant un phénomène non juridique, spontané, elle ne
peut qu’être gênée par le droit, ce qui n’empêche jamais qu’elle s’exerce malgré lui. 

1. Décision

C’est en quelque sorte la matérialisation de la puissance dans un cas particulier. L’Etat


décide d’intervenir dans un conflit, de ratifier un traité, de refuser de reconnaître une entité en
tant qu’Etat. Toutes ces décisions sont des illustrations de sa puissance, mais ne la résume
pas. La puissance était, on l’a vu, une capacité, une potentialité : elle ne s’épuise pas en un
usage, ne peut être définie par la somme des décisions prises par un Etat puisqu’elle recouvre
également toutes les décisions à venir, encore virtuelles, qu’il est en mesure de prendre. 
1. Force

Encore une fois, on emploie souvent les termes les uns à la place des autres. Mais par
convention de langage, la force désigne plus précisément les moyens, concrets (autrement dit
matériels et humains) qui sont à la disposition de l’Etat et lui permettent d’agir : on parle par
ex. des forces armées, ou encore de la force publique. La force, c’est la simple existence de
ces moyens. 
1. Violence

Utilisation de la force, aveu d’impuissance : on a pas réussi à faire, à faire faire sans utiliser la
force. 
La violence est un peu à la force ce que la décision est à la puissance : son usage. Il s’agit
de la mise en œuvre des moyens de force. Par rapport à la puissance, elle est concrète et non
plus virtuelle. Elle consiste en un ou plusieurs actes de contrainte, qui portent une atteinte
matérielle aux biens, aux institutions, aux personnes. Cette atteinte matérielle peut être
d’intensité très variable : de faible intensité dans certains conflits, certaines émeutes ; plus
intense en cas de guerre civile, d’attentat terroriste ; elle atteint son paroxysme avec les
épisodes de guerres totales. 
Encore plus que la force, son usage – donc : la violence – confirme l’échec de la
puissance et permet au contraire de démontrer la faiblesse de son auteur. Signifie que toute
forme de dissuasion par la seule démonstration de la force a échoué et qu’il faut maintenant
en faire usage. 

1. Détermination de la puissance des Etats


1. Eléments de hard power et de soft power

De multiples facteurs doivent être analysés pour déterminer la puissance de l’Etat :


population, économie, force militaire, culture… Hard et soft power.
> hard power, les moyens matériels/Soft power, les moyens immatériels

* Hard power : moyens matériels


- la force armée (puissance nucléaire)
- les capacités économiques (moyen de production)
- les caractéristiques démographiques, géographiques (enjeux géopolitiques)
—> doivent être combiné les uns aux autres 

* Soft power : moyens immatériels


Eléments d’influence politiques, culturels, technologiques. 
1. Combinaison de ces éléments

Pour déterminer la puissance d’un État. Déterminer quelles sont les éléments les plus
importants. Il peut y avoir une évolutions des éléments en fonction des périodes. Les États
recherchent toujours le plus puissant. Rayonnement immatériel. Rien n’empêche un Etat de
devenir puissant, les relations internationales sont toujours en compétitions.
1. Caractère dynamique de la puissance

1. Classification des Etats en fonction de leur puissance

Savoir si un Etat est puissant : 


 Regarde tout les éléments de la puissance
 Mettre à l’épreuve tout les éléments de la puissance
1. Petites puissances

N’ont quasiment pas d’élément de puissance, et donc aucune capacité sur la scène
internationale. Ne pourront que s’allier avec des Etats plus puissants, ou bien se retirer des
problématiques internationales. Ce n’est pas parce qu’elle n’ont que peut de puissance qu’elle
n’ont pas de souveraineté. Ces petites puissances doivent procéder à des alliances pour se
protéger, pour demander de l’aide. 
1. Puissances régionales ou moyennes

Ces Etats sont dotés de certains éléments de la puissance, essentiellement dans le


domaine économique en raison d’un dynamisme certain (taux de croissance, intégration dans
une société mondialisée). Ce sont généralement des puissances émergentes. Leur influence
n’est pas universelle mais uniquement régionale, limitée à leur voisinage proche. Il existe une
grande disparité entre les Etats appartenant à cette catégorie, notamment en termes historiques
et culturels. Turquie, Brésil, Inde. N’ont pas un rayonnement politique qui dépasse une sphère
très proche. 
1. Grandes puissances

Etats qui possèdent de nombreux éléments de puissance. En démonstration de cette


puissance, ils ont une influence certaine sur la scène internationale, qui dépasse leur cercle
géographique proche. Ces Etats sont à la fois maître de leur propre sécurité et développent
une politique internationale qui va au-delà leur simple intérêt. Cette influence n’est toutefois
pas globale ; elle s’exerce seulement sur les questions qui entrent dans leur champ de
capacité : politico-militaire ou économique, mais pas les deux au même niveau. La grande
puissance est puissante dans un domaine en particulier, France, Allemagne, les tte des
puissances ne combinent pas tout les éléments de puissance. 
1. Puissances mondiales, ou superpuissances
Ce sont des Etats qui regroupent la plupart des éléments de détermination de la
puissance. Puissance totale. Hard power + soft power. Mais exercice d’une puissance fondée
essentiellement sur des valeurs (moindre coût, donc plus durable). Leur influence réelle
participe à cette détermination : elle peut se projeter de manière universelle et globale.
Combine tout les éléments de puissance. État incontournable dans les questions de droit
international. Etats-Unis, Chine. 

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