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Druart Mélussine
DIP 2020-2021
LA CREATION DE L’ETAT
ETAT
= collectivité qui se compose d’un territoire et d’une
population soumis à un pouvoir politique organisé ;
il se caractérise par la souveraineté
Proclamation Indépendance
d’indépendance Þ effective continue et
doit être formelle ; stable
volonté d’exercer la
souveraineté
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DIP 2020-2021
Auto-détermination
Peut désigner : 3 cas connus :
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Reconnaissance
- Pouvoir discrétionnaire
- Aucune obligation de reconnaitre
- Obligation de ne pas reconnaître quand violation du DIPu
(ex injuria jus non oritur)
EN PRATIQUE
Lorsqu’un État se demande s’il va en
reconnaitre un autre, il va vérifier si ce
dernier réunit ou non les éléments
constitutifs classiques, quitte ensuite à ne
pas décider de reconnaitre pour des raisons
politiques.
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Chapitre 4 – L’exercice de la souveraineté (pg 149)
I. Une souveraineté encadrée par le droit : un paradoxe ?
A. L'indépendance formelle : l'engagement international comme exercice de la
souveraineté
B. Les limites de l'indépendance formelle
C. Des conceptions divergentes de l'ordre juridique international
II. Les compétences nationales des États confrontés aux impératifs de la coopération
A. Les compétences territoriales : un droit et un devoir
B. Les compétences extra territoriales
i. Exercice extraterritoriale de compétence législative et judiciaire : un
principe de liberté
ii. Exercice extraterritoriale de compétence exécutive : une interdiction de
principe
III. Le principe de non-intervention : limite générale exercice par les États de leur
souveraineté ?
A. Un principe fondamental du droit international positif
B. Une interprétation délicate : les incertitudes des 2 éléments constitutifs du
principe
i. La notion de compétence nationale
ii. La notion de contrainte
C. En principe à faible valeur juridique ajouter ?
D. Un succès rhétorique lié à des mécanismes d’instrumentalisation politique
IV. Les immunités comme limite spécifique à l'exercice de la souveraineté : entre intérêts
étatiques et aspirations morales universelles
A. Les fondements du principe : le concept d'égalité souveraine et ses ambivalences
B. La portée des immunités : la difficile articulation entre justice et égalité
souveraine
i. Les immunités de juridiction et d'exécution en matière civile
ii. Les immunités de juridiction en matière pénale
C. La remise en cause du principe : immunités des états vs droits de la personne ?
i. Le droit un recours devant un tribunal justifie-t-il qu'on écarte l'immunité
des états ?
ii. Le caractère impératif de certaines règles justifie-t-il qu'on écarte
l'immunité des états ?
iii. La perpétration de crimes internationaux particulièrement graves
justifie-t-elle qu'on écarte l'immunité des états ?
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DIP 2020-2021
L’EXERCICE DE LA SOUVERAINETE
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Spécificités – Cf. nuances Convention sur les relations diplomatiques (1961) et sur les
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relations consulaires (1963) (ex. ambassadeurs bénéficient de l’immunité pour les actes à
titre privé)
Protéger les relations
Immunité des chefs d’États et internationales entre États
de gouvernement et des MAF
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Chapitre 5 – Les organisations internationales (pg 195)
I. La définition et la personnalité juridique de l'organisation internationale : institution
propre où simple résultat d'un accord entre États ?
A. La définition : qu'est-ce qu'une organisation internationale ?
i. Existence d'un acte constitutif à double dimension, conventionnel et
institutionnel
1. L’interprétation des actes constitutifs
2. Les types de normes et le droit dérivé
3. La modification et la portée des actes constitutifs
ii. Le caractère interétatique des organisations internationales : la
persistance d'une dimension conventionnelle
1. L’accession à la qualité de membre
2. La représentation de l'État
3. Le retrait des organisations internationales
iii. La volonté d'octroyer une personnalité juridique propre : le mouvement
vers l'institutionnalisation
B. Les conséquences de la personnalité juridique des organisations internationales
i. Une capacité juridique limitée
ii. Une responsabilité internationale relative
II. Les compétences des organisations internationales : quid de l'attribution par les états au
pouvoir autonome ?
A. Le principe de spécialité ou d'attribution : la prégnance de la dimension
conventionnelle
B. Les pouvoirs ou les compétences implicites : les influences du pôle institutionnel
III. L’organisation des nations unies, incarnation de la communauté internationale ?
A. L'assemblée générale, démocratique mais sans réel pouvoir ?
i. Un organe démocratique ?
ii. Un organe sans réel pouvoir ?
B. Le Conseil de sécurité, autoritaire hyperpuissant ?
i. Un pouvoir autoritaire des 5 grands ?
ii. Des pouvoirs exorbitants ?
C. La Cour internationale de justice, un juge constitutionnel ?
i. Les limites du contrôle de conformité à la charte par la Cour
internationale de justice
ii. Les palliatifs politique et juridique aux limites des pouvoirs de la Cour
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LES ORGANISATIONS INTERNATIONALES
Organisation internationale
= entité créée par un acte constitutif adopté par des États qui ont la
volonté de lui octroyer une personnalité juridique propre.
Principe de spécialité
= les OI ne peuvent développer des activités qu’en vertu
des règles, des fonctions et des objectifs spécifiques qui
leur ont été attribués en vertu de leur acte constitutif
Compétence générale ?
CIJ, Licéité de l'utilisation des armes nucléaires par un État
dans un conflit armé (1996), §25
- Tenues de respecter le DIPu ?
o Optique objectiviste
o Optique volontariste
Pouvoirs implicites
= compétences pouvant être exercées par les OI alors qu’elles ne leur ont
pas été formellement octroyées par leur acte constitutif, à condition que :
- De tels pouvoirs soient nécessaires à la réalisation de leurs
objectifs ; et
CIJ, Réparations (1949), p. 182 : page 219 Manuel
- Un lien suffisant peut être établi avec les fonctions de l’OI.
CIJ, Licéité de l'utilisation des armes nucléaires par un État dans un conflit
armé (1996), §25 : page 222 Manuel
Admission/ Accession
Article 4 Charte : Décision de l’AGNU sur Retrait
recommandation du CSNU Pas de disposition
è Majorité́ des 2/3 à l’AGNU : Art. 18, è Convention de Vienne sur le droit des
§2 Charte traités 1969. Pourquoi ?
Conditions : o Applicable aux actes constitutifs
d’OI (Art. 5 CVDT)
- Un État pacifique o Reflète le droit coutumier
- Acceptant les obligations découlant de o Régime supplétif (Art. 56, §1
la Charte CVDT)
- Étant capable de remplir ces
obligations Art. 56 CVDT : retrait ou dénonciation –
- Disposé à remplir ces obligations uniquement si :
Nouvelles conditions ? Non (CIJ, Admission - Reflète l’intention des parties
d’unDruart Mélussine
État aux Nations Unies (1948)) - La nature du traité le permet
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ORGANISATIONS DES NATIONS-UNIES
Informations générales
- États-membres : 193 Chartre des Nations-Unis
26/06/1945 (vigueur :
- Siège : New York 24/10/1945)
Objectif
Article 1er Charte ONU :
« Les buts des Nations Unies sont les suivants :
Maintenir la paix et la sécurité internationales et à cette fin : prendre des
mesures collectives efficaces en vue de prévenir et d'écarter les menaces à la
paix et de réprimer tout acte d'agression ou autre rupture de la paix, et
réaliser, par des moyens pacifiques, conformément aux principes de la justice
et du droit international, l'ajustement ou le règlement de différends ou de
situations, de caractère international, susceptibles de mener à une rupture de
la paix;
Développer entre les nations des relations amicales fondées sur le respect du
principe de l'égalité de droits des peuples et de leur droit à disposer d'eux-
mêmes, et prendre toutes autres mesures propres à consolider la paix du
monde;
Réaliser la coopération internationale en résolvant les problèmes
internationaux d'ordre économique, social, intellectuel ou humanitaire, en
développant et en encourageant le respect des droits de l'homme et des
libertés fondamentales pour tous, sans distinctions de race, de sexe, de langue
ou de religion;
Druart Mélussine Être un centre où s'harmonisent les efforts des nations vers ces fins
DIP 2020-2021 communes. »
ASSEMBLEE GENERALE (AGNU)
Composition
- Représentants de tous les
États membres (Art. 9) Fonction
o Max 5 Elle dispose d’une fonction délibérative.
représentants/États
(Art. 9)
- ! observateurs (A/INF/74/3)
- Commissions et groupes
régionaux
Compétences
Prise de décision
- Compétence « générale »
- 1 État = 1 vote
Organe de délibération pour toutes les
- Règle : majorité simple des
questions ou affaires reprises dans la
membres présents et votants
Chartre (Art. 10)
(Art. 18, §2) SAUF décision
importante : 2/3 membres - Compétence partagée avec le
présents et votants (Art. 18, CSNU
§2)
- En pratique : consensus Règlement pacifique des différents
- Valeur ? Recommandations (Art. 11 et 12) (lien chap 12)
- Compétence exclusive
Art. 11, §1 + art. 13 + art. 17 + art. 23,
§1
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CONSEIL DE SECURITE (CSNU)
Composition Fonctions
Saisine de la Cour
(avant la survenance du litige)
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Saisine de la Cour
(après la survenance du litige)
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Chapitre 6 – Les personnes privées (pg 242)
I. Le développement des droits de la personne : portée et limites de l'universalité
A. Le foisonnement d'instruments protecteurs des droits de la personne : une
tendance à l'universalité
B. La multiplication des droits garantis
i. Les droits de première génération : des droits civils et politiques
revendiquée contre l'État
ii. Les droits de 2e génération : des droits économiques, sociaux et culturels
garantis grâce à l'État
iii. Les droits de 3e génération : des droits imaginés pour les collectivités
présentes et à venir
iv. Les droits de la personne en temps de conflits armés : une applicabilité
continue
C. La relativité des droits garantis
i. La relativité du champ d'application des instruments conventionnels
pertinents
ii. La relativité de l'énoncé des droits garantis : restriction et dérogations
iii. La relativité résultant de l'interprétation des droits garantis
II. Les mécanismes de mise en œuvre : au-delà de l'État ?
A. La protection traditionnelle : le rôle de l'État
i. L’État détenteur d'une juridiction sur les faits litigieux
ii. Le rôle de l'État national : la protection diplomatique et ses limites
iii. Le rôle (exceptionnel) des autres États
B. Les organisations internationales : la protection institutionnelle et les recours
individuels
i. Les compétences d'impulsion et de supervision
ii. Les mécanismes de recours individuels
III. Le développement des obligations pour les individus : un droit de la communauté
internationale ?
A. Le développement du droit international pénal : vers un droit communautariste
?
i. Le développement des incriminations : des crimes de guerre aux
multiples incriminations qui composent le droit international pénal
ii. Les crimes emblématiques d'un droit communautariste : le crime de
génocide et le crime contre l'humanité
B. La relativité du droit international pénal
i. La relativité du champ d'application du droit international pénal
ii. La relativité de l'interprétation des incriminations
C. Les mécanismes de répression : au-delà de l'État ?
i. La répression aléatoire par les tribunaux nationaux
ii. La répression sélective des tribunaux pénaux internationaux ad hoc
iii. La Cour pénale internationale, une répression systématique ?
1. Les contraintes institutionnelles et juridiques
2. Les contraintes factuelles et politiques
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DIP 2020-2021
LES PERSONNES PRIVEES
Droits garanties
Rôle de l’État
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CEDH
= Cour européenne des droits de l’homme
Informations générales
- Statut de Rome
o Adopté 17.07.1998
o Entré en vigueur 01.07.2002
- Siège : La Haye (Pays-Bas)
- États-Parties : 123 (Burundi, Philippines)
- Principe de complémentarité : page 290 Manuel
- Langues officielles :
o Français
o Anglais
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Chapitre 7 – La coutume (pg 297)
I. La place de la coutume dans le système des sources du droit international : les approche
volontariste et objectiviste en tension
A. Les approches divergentes du phénomène coutumier et du système des sources
i. Les soubassements et les conséquences de la différence entre les
approches volontariste et objectiviste de la coutume
ii. Une jurisprudence contrastée
iii. Relativité et cohérence de l'approche choisie
B. Les relations entre la coutume et les autres sources du droit international
i. Le principe de l'absence de hiérarchie entre sources
ii. Les aménagements liés à la reconnaissance de règles du droit impératif
(jus cogens)
II. Les éléments constitutifs de la coutume : comment un fait peut-il se transformer en
droit ?
A. La pratique, élément objectif ?
i. Les auteurs de la pratique : le rôle essentiel des États
ii. Les formes variées de la pratique
iii. La durée relative de la pratique
B. L’opinio juris sive necessitatis, élément intersubjectif ?
i. Les définitions différentes : acceptation comme étant le droit ou pression
née des exigences de la conscience publique ?
ii. Les modalités de l'établissement : une approche pragmatique ?
III. L'évolution de la coutume : les paradoxes d'une source à la fois dynamique et
stabilisatrice
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DIP 2020-2021
Relation entre coutume et autres sources
du DI
Éléments constitutifs
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Chapitre 8 – Les traités (pg 339)
I. La définition et la validité des traités : l'accord, une construction ?
A. Les caractéristiques de l'accord : simple reflet de l'intention des parties ou
construction juridique ?
i. Un accord écrit
ii. Un accord régi par le droit international
B. Les parties à l'accord : les États, les organisations internationales et au-delà ?
i. L'hypothèse traditionnelle : les accords entre États, entre États et
organisations internationales ou entre organisations internationales
ii. Des accords conclus par, ou avec, des entités non étatiques
C. Les problèmes de validité de points respect de l'intention des parties ou sécurité
juridique ?
i. L'invocation de dispositions de droit interne
ii. La référence aux vices de consentement
iii. La contrariété avec une norme de jus cogens
II. Les conditions de naissance, d’extinction ou de suspension des obligations
conventionnelles : un régime objectif ?
A. La naissance des obligations conventionnelles
i. La naissance de l'engagement à être lié : une condition subjective
ii. L’entrée en vigueur dans l'ordre juridique international
B. L’extension ou la suspension des obligations conventionnelles
III. Le principe de relativité des traités et ses limites
A. Le principe de la relativité des traités
B. Les réserves : une consécration de la relativité ?
i. Un régime consacrant la subjectivité et la relativité des volontés étatiques
ii. Une nécessité de maintenir un régime de type objectif
C. Les relations entre traités
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L’accord
Art 2, a) Convention de Vienne sur le
droit des traités
Caractéristiques
- Accord écrit
¹ Coutume (non écrit), engagements unilatéraux et PGD
o Pas de dénomination particulière
o Pas de procédure particulière pour la
conclusion
- Accord régi par le DI
Les parties ont voulu créer des effets juridiques en DI
Parties
- Accord entre État, entre État et OI, ou entre
OI
Convention de Vienne de 1969 et Convention de
Vienne de 1986
- Accord conclu par, ou avec, des entités non
étatiques
Art 3 Convention de 1969
ð Question d’espèce et dépend de la manière
dont on conçoit le DI
Problème de validité
Art 46 à 53 Convention de 1969
- Invocation dispositions de droit interne : art 46
Un État ne peut pas invoquer son droit interne pour se soustraire à
ses obligations internationales (lien chap 10)
Peut être transposé au cas d’une OI : art 46, §2 Convention de
Vienne de 1986
- Vices de consentement
o Erreur : art 48
o Dol : art 49
o Corruption : art 50
o Contrainte : art 52
Druart Mélussine- Contrariété avec une norme de jus cogens
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Obligations conventionnelles
ð Conception volontariste
ð Conception objectiviste
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Principe de la relativité des traités
Art 34 Conventions de Vienne ® mis en relation avec le principe de souveraineté
(lien chap 4)
ð Les réserves : art 2, §1, d) + 19 Convention de 1969
Permettent à chaque État de devenir partie à des traités multilatéraux en précisant
que certaines dispositions du traité ne leur seront pas applicables
è Possibilité de faire des objection aux réserves
è Effets juridique SEULEMENT si elle est valide
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Chapitre 9 – Les autres sources du droit international (pg 381)
I. Engagements unilatéraux : une source spécifique ?
A. Origines et fondements : un engagement peut-il être purement unilatéral ?
B. Les conditions nécessaires à la naissance d'obligations : qu'est-ce qu'un
engagement juridique ?
i. Qui peut engager l'État ?
ii. Envers qui l'État s'engage-t-il ?
iii. Comment l'État s'engage-t-il juridiquement ?
II. Les actes des organisations internationales : du droit dérivé ?
A. Un droit conventionnel dérivé ?
i. L'acte peut-il se fondé sur une compétence de l'organisation ?
ii. L’organe compétent avait-il la volonté de créer des effets juridiques ?
iii. Quels sont les destinataires qui sont liés par la décision ?
B. Des effets juridiques par le biais d'autres sources de droit international ?
III. Les principes généraux de droit : une source autonome ?
A. Une source autonome ?
B. Des éléments constitutifs strictement défini
IV. La jurisprudence et la doctrine : des moyens auxiliaires de détermination du droit ?
A. La jurisprudence, moyens auxiliaires de détermination du droit ?
B. La doctrine, moyen auxiliaire de détermination du droit ?
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Les engagements unilatéraux
= manifestation de volonté par laquelle un sujet de droit assume une obligation, se lie
par une promesse de faire ou de ne pas faire quelque chose
Fondement : caractère obligatoire (art 1 Principes directeurs)
è BF
Conditions :
- Qui peut engager l’État ?
Personne qui formule la déclaration soit apte à le faire ® condition sine qua non
- Envers qui ?
Caractère public de l’engagement
è On ne peut s’engager envers soi-même
- Comment ?
Intention de produire des obligations en vertu du DI
Actes des OI
OI = fruit d’accords entre États (lien chap 5)
è Personnalité juridique
Jurisprudence et doctrine
La jurisprudence n’est pas obligatoire en
Jurisprudence tant que telle contrairement à un traité ou
une coutume.
Fondement = légitimité relative du juge
è Constitue bien plus qu’un moyen
- Perspective volontariste : aucune
auxiliaire de détermination du droit
légitimité
- Approche objectiviste :
émancipation par rapport à la
volonté des États
Doctrine
Art 38 Statut CIJ
è Pas de création de règles
juridiques nouvelles
o Interprétation du DI
o Compréhension mécanisme
et caractéristique de l’ordre
juridique
o Les évaluer par rapport à
des critères de justice ou de Moyen auxiliaire de
légitimité détermination du droit
o En expliquer la teneur et
l’évolution
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«
Chapitre 10 – Le droit international et la guerre (pg 429)
I. La portée de l'interdiction du recours à la force : jus contra bellum ou jus ad bellum ?
A. L’intervention sur invitation
B. L’action militaire menée sous supervision du Conseil de sécurité
C. Un droit d'ingérence humanitaire ?
II. La légitime défense : un droit naturel ?
A. La légitime défense préventive : un oxymore ?
i. Les arguments avancés en faveur d'une légitime défense préventive
ii. Les réticences de la communauté internationale des États dans son
ensemble
B. La guerre contre le terrorisme : quelle responsabilité pour les États défaillants ?
i. Les arguments justifiant la guerre contre le terrorisme
ii. Les réticences de la communauté internationale des États dans son
ensemble
C. La nécessité et la proportionnalité : des critères juridiques ?
III. Le droit des conflits armés : peut-on humaniser la guerre ?
A. Applicabilité du droit des confirmé : les débats entourant la qualification du
conflit
i. Les catégories classiques des conflits armés : conflit armé international
et conflits armés non international
ii. De nouvelles catégories ? Les conflits internationalisés, transnationaux
et la guerre globale contre le terrorisme
1. Les conflits internationalisés ?
2. Des conflits transnationaux ?
3. Une guerre globale contre le terrorisme ?
B. Les règles de base du droit des conflits armés : droit humanitaire et nécessité
militaire
i. Les principes fondamentaux applicables à la conduite des hostilités
ii. Les principes fondamentaux applicables à la protection des personnes
hors de combat
iii. Le régime particulier de l'occupation
C. L’application du jus in bello exclue-t-elle celle d'autres branches du droit
international
i. Les relations entre le jus in bello et e jus contra bellum
ii. Les relations entre le jus in bello et les droits de la personne
iii. Les relations entre le jus in bello et le droit international pénal
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Droit international humanitaire
« Droit de Genève » : protection des personnes « Droit de La Haye » : limitations des moyens
et méthodes de guerre
Conventions de Genève (CG) de 1949
Convention de La Haye de 1907 Conventions
- CG I : blessés et malades sur terre de Genève de 1949
- CG II: blessés, malades, naufragés sur
mer Conventions spécifiques, par exemple :
- CG III : prisonniers de guerre
- CG IV : personnes civiles - Convention sur certaines armes
classiques (1980)
Protocoles additionnels (PA) de 1977 - Convention sur les armes chimiques
(1993)
- PA I : protection des victimes en CAI - Convention sur les mines anti-
- PA II : protection des victimes en personnel (1997)
CANI - Convention sur les armes à sous-
/!\ Étude du CICR droit coutumier (2005) munition (2008)
/!\ Étude du CICR droit coutumier (2005)
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Qualification du conflit
TPIY, Tadic (2 octobre 1995) §70 : « Un conflit armé
existe chaque fois qu’il y a un recours à la force armée
entre États ou un conflit armé prolongé entre les
autorités gouvernementales et des groupes armés
organisés ou entre de tels groupes au sein d’un État. »
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Règles de base du droit des conflits armés
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Chapitre 11 – La responsabilité internationale (pg 483)
I. Les difficultés liées à l'attribution du comportement à un État
A. L’attribution de principe du comportement des organes officiels et des entités
habilitées à exercer des prérogatives de puissance publique
i. La différence du type d'organe selon le droit national
ii. La portée de l'attribution : actes ultra vires et accompli à titre privé
B. L’attribution exceptionnelle à l'État du comportement des personnes ou entités
privées
i. Des organes de fait ? Instructions, contrôle effectif, dépendance totale
ii. L’adoption du comportement d'un groupe privé comme étant sien
iii. La vigilance requise : un substitut aux difficultés d'attribution ?
II. La reconnaissance de circonstances excluant l’illicéité : une consécration du réalisme ?
A. Le consentement de l'État victime
B. La légitime défense
C. Les contre-mesures
D. La force majeure
E. La détresse
F. L’état de nécessité
III. La mise en œuvre aléatoire de la responsabilité internationale
A. Qui peut ou doit mettre en œuvre la responsabilité ?
i. Quelle obligation pour les États en cas de violation grave d'une norme
impérative ?
ii. Quels droits pour les États en cas de violation d'une norme par un autre
État
B. Les modalités de la réaction : rétorsion et contre-mesures
IV. La responsabilité limitée des organisations internationales
A. Les difficultés liées à l'établissement et la mise en œuvre de la responsabilité
des organisations internationales
B. La responsabilité des États : une solution aux problèmes liés à la mise en
œuvre de la responsabilité des organisations internationales ?
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Responsabilité internationale
- Projet d’articles de la CDI (Annexe
AGNU Res 56/83 (2001)) (= ARSIWA)
- (Majoritairement) reconnu comme une
source de droit coutumier
- Voir également CIJ, Otages de Téhéran
(1980)
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Mise en œuvre de la responsabilité
Obligations pour les États tiers Droits pour les États en cas de violation
d’une norme par un autre État
Art 40 et 41 Articles de la Commission de
droit international - État lésé : demande réparation à
son profit
è Violation d’une obligation
découlant d’une norme impérative Art 42 projet sur la responsabilité
du droit international général internationale
Cf. Activités militaire
- État autre que l’État lésé : habilité
à exiger le respect de la règle de
droit international violée
Cf. Affaire Sud-Ouest Africain
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Responsabilité des OI
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Chapitre 12 – Le règlement pacifique des différends (pg 531)
I. Un principe juridique autonome ?
A. Règlement pacifique des différends et non-recours à la force
B. Règlement pacifique des différends et mesures de rétorsion ou de représailles
C. Règlement pacifique des différends et règles judiciaires procédural
II. Un droit souverain : un libre choix entre les moyens pacifiques de règlement ?
A. Les modes diplomatiques de règlement des différends : mécanisme juridique,
choix politique
i. Les modes diplomatiques à la disposition des états
ii. Le primat des choix politiques
B. Les modes juridictionnels de règlement des différends : mécanismes
juridiques, choix politique
i. L’arbitrage de points le primat du droit ?
ii. Le règlement judiciaire : le primat des institutions
III. Une imitation pour le droit ? La Cour internationale de justice comme juridiction
universelle
A. La compétence contentieuse et ses limites
i. Les phases de la procédure
ii. Les modes d'acceptation de la juridiction de la cour
1. Les déclarations générales de juridiction obligatoire de la cour
2. Les clauses compromissoires
3. Les compromis
4. Le forum prorogatum
B. La compétence consultative et ses limites
IV. Le développement des modes de règlement et des domaines du droit international de
pointe vers une fragmentation du droit international ?
A. La fragmentation comme stratégie des acteurs
B. Vers une fragmentation du droit international ?
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Règlement pacifique des différents
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DIP 2020-2021
Modes juridictionnels
Art 33 Chartre
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