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Dimanche 26 novembre 2023 / N° 274

SOMMAIRE ANALYTIQUE

Décrets, arrêtés, circulaires

textes généraux

ministère de l’économie, des finances


et de la souveraineté industrielle et numérique

1 Décret no 2023-1090 du 25 novembre 2023 modifiant le décret no 2022-1737 du


30 décembre 2022 relatif à l’indemnisation des catastrophes naturelles
2 Arrêté du 25 novembre 2023 modifiant la date d’entrée en vigueur des dispositions relatives à
la prise en charge des frais de relogement d’urgence et aux franchises applicables aux
contrats d’assurance mentionnés à l’article L. 125-1 du code des assurances

ministère de l’intérieur et des outre-mer

3 Décret no 2023-1091 du 24 novembre 2023 relatif à la convention type de mise à disposition de


services ou parties de service chargés des compétences de l’Etat transférées aux
départements, à la métropole de Lyon et aux métropoles en application de l’article 38 de
la loi no 2022-217 du 21 février 2022 relative à la différenciation, la décentralisation, la
déconcentration et portant diverses mesures de simplification de l’action publique locale

ministère de l’Europe et des affaires étrangères

4 Arrêté du 15 novembre 2023 portant modification de l’arrêté du 14 août 2018 modifiant l’arrêté
du 22 février 1980 relatif à l’institution d’une régie de recettes et d’une régie d’avances
auprès de l’Institut français du Royaume-Uni à Londres
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Sommaire

ministère de la justice
5 Décret no 2023-1092 du 24 novembre 2023 modifiant le statut particulier du corps des adjoints
techniques de l’administration pénitentiaire
6 Décret no 2023-1093 du 24 novembre 2023 modifiant le décret no 2010-1641 du
23 décembre 2010 portant classement hiérarchique des grades et emplois des personnels
placés sous statut spécial des services déconcentrés de l’administration pénitentiaire
7 Arrêté du 22 novembre 2023 relatif au conditionnement normalisé et au traitement subséquent
des scellés adressés au service central de préservation des prélèvements biologiques

ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche


8 Décret no 2023-1094 du 24 novembre 2023 relatif à l’Université de technologie de Tarbes

ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire


9 Arrêté du 17 novembre 2023 homologuant le cahier des charges de l’appellation d’origine
contrôlée « Bordeaux »
10 Arrêté du 24 novembre 2023 fixant le coefficient stabilisateur budgétaire appliqué aux
montants des indemnités compensatoires de handicap naturel au titre de la campagne 2023,
hors Corse

ministère de la transition écologique


et de la cohésion des territoires
11 Arrêté du 20 novembre 2023 portant cahiers des charges des éco-organismes, des systèmes
individuels et des organismes coordonnateurs de la filière à responsabilité élargie des
producteurs de voitures particulières, de camionnettes, de véhicules à moteur à deux ou trois
roues et quadricycles à moteur
12 Arrêté du 23 novembre 2023 portant modification de l’arrêté du 27 octobre 2021 modifié
portant cahiers des charges des éco-organismes et des systèmes individuels de la filière à
responsabilité élargie du producteur des articles de bricolage et de jardin
13 Arrêté du 23 novembre 2023 autorisant au titre de l’année 2024 l’ouverture d’un concours
externe sur titres et par spécialité et fixant la date des épreuves orales pour le recrutement
d’ingénieurs des travaux publics de l’Etat

ministère de la santé et de la prévention


14 Arrêté du 22 novembre 2023 relatif à la contribution versée pour 2021 et 2022 et à la fixation
des acomptes prévisionnels sur l’exercice 2023 versés par le régime général à la caisse
de prévoyance sociale de Saint-Pierre-et-Miquelon

ministère des solidarités et des familles


15 Arrêté du 20 novembre 2023 modifiant l’arrêté du 18 avril 2023 fixant pour l’année 2023
l’objectif de dépenses et le montant total annuel des dépenses pour les établissements et
services relevant de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie mentionnée à
l’article L. 314-3 du code de l’action sociale et des familles et fixant le montant mentionné à
l’article L. 314-3-4 du même code

mesures nominatives

Première ministre
16 Arrêté du 22 novembre 2023 modifiant l’arrêté du 4 juillet 2022 modifié portant nomination au
conseil du Comité national des pêches maritimes et des élevages marins

ministère de l’économie, des finances


et de la souveraineté industrielle et numérique
17 Arrêté du 24 novembre 2023 portant nomination (administration centrale)
18 Arrêté du 24 novembre 2023 portant nomination (administration centrale)
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Sommaire

ministère de l’intérieur et des outre-mer


19 Décret du 24 novembre 2023 portant titularisation d’un préfet et radiation du corps des
administrateurs de l’Etat - M. BUCHAILLAT (Laurent)

ministère de l’Europe et des affaires étrangères


20 Décret du 24 novembre 2023 portant nomination d’un ambassadeur extraordinaire et
plénipotentiaire de la République française auprès du Commonwealth d’Australie -
M. IMBERT (Pierre-André)
21 Arrêté du 21 novembre 2023 portant nomination d’une commissaire du Gouvernement auprès
de la société Expertise France

ministère de la justice
22 Décret du 24 novembre 2023 portant détachement (magistrature) - Mme COLIN (Gaëlle)
23 Arrêté du 20 novembre 2023 portant détachement (Conseil d’Etat)
24 Arrêté du 22 novembre 2023 portant mutation (tribunaux administratifs et cours adminis­
tratives d’appel)

ministère des armées


25 Arrêté du 20 juin 2023 portant nomination au conseil d’administration de l’Institut supérieur de
l’aéronautique et de l’espace
26 Arrêté du 16 novembre 2023 portant nomination au conseil d’administration de l’Institut
supérieur de l’aéronautique et de l’espace

ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire


27 Arrêté du 16 novembre 2023 portant nomination au conseil d’administration de l’Institut
technologique FCBA

ministère de la transition écologique


et de la cohésion des territoires
28 Arrêté du 10 novembre 2023 portant nomination du président du conseil de coordination
interportuaire Antilles-Guyane
29 Arrêté du 15 novembre 2023 portant nomination au conseil d’administration de l’Agence
nationale de la cohésion des territoires
30 Arrêté du 24 novembre 2023 portant nomination d’inspecteurs du groupe III à l’inspection
générale de l’environnement et du développement durable

ministère de la santé et de la prévention


31 Arrêté du 10 novembre 2023 fixant la liste des personnes autorisées à exercer en France la
profession de médecin dans la spécialité « gériatrie » en application des dispositions du B
du IV de l’article 83 de la loi no 2006-1640 du 21 décembre 2006 de financement de la
sécurité sociale pour 2007 modifiée
32 Arrêté du 10 novembre 2023 fixant la liste des personnes autorisées à exercer en France la
profession de médecin dans la spécialité « gériatrie » en application des dispositions de
l’article L. 4111-2 (I) du code de la santé publique et du IV de l’article 83 de la loi
no 2006-1640 du 21 décembre 2006 de financement de la sécurité sociale pour 2007
modifiée

Autorité de contrôle prudentiel et de résolution


33 Avis relatif au transfert par une entreprise d’assurance danoise de risques contractés en France
en libre prestation de services
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Sommaire

Commission nationale des comptes de campagne


et des financements politiques
34 Décisions du 13 novembre 2023 portant agrément d’association de financement d’un parti
politique ou d’une organisation politique

Avis et communications

avis de concours et de vacance d'emplois

Première ministre
35 Avis de vacance d’un emploi de sous-directeur (administration centrale)

ministère de l’économie, des finances


et de la souveraineté industrielle et numérique
36 Avis de vacance d’un emploi de directeur régional adjoint de l’économie, de l’emploi, du
travail et des solidarités de Nouvelle-Aquitaine, chargé des fonctions de responsable du pôle
« entreprises, emploi et compétences »
37 Avis de vacance d’un emploi de contrôleur budgétaire et comptable ministériel auprès du
ministre des armées

ministère de l’intérieur et des outre-mer


38 Avis de vacance d’un emploi de chef de service, adjoint à la directrice des ressources humaines
(administration centrale : direction des ressources humaines)
39 Avis de vacance d’un emploi de directeur départemental interministériel adjoint (direction
départementale de la protection des populations du Loiret)
40 Avis de vacance d’un emploi de commissaire à la lutte contre la pauvreté (région
Pays de la Loire)
41 Avis de vacance d’un emploi d’adjoint au secrétaire général pour les affaires régionales
(secrétariat général pour les affaires régionales d’Occitanie)

ministère du travail, du plein emploi et de l’insertion


42 Avis de vacance d’un emploi de directeur régional adjoint de l’économie, de l’emploi, du
travail et des solidarités de Nouvelle-Aquitaine, chargé des fonctions de responsable du pôle
« entreprises, emploi et compétences »

ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche


43 Avis de vacance des fonctions de directeur de l’Observatoire des sciences de l’univers Ecce
Terra

ministère de la culture
44 Avis de vacance d’un emploi de directeur régional des affaires culturelles (Pays de la Loire)
45 Avis de vacance d’un emploi de directeur régional des affaires culturelles (Normandie)

ministère de la santé et de la prévention


46 Avis de vacance d’emplois de directeurs ou directrices des soins de la fonction publique
hospitalière
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Sommaire

Annonces
47 Demandes de changement de nom (textes 47 à 60)
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 1 sur 60

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES


ET DE LA SOUVERAINETÉ INDUSTRIELLE ET NUMÉRIQUE

Décret no 2023-1090 du 25 novembre 2023 modifiant le décret no 2022-1737


du 30 décembre 2022 relatif à l’indemnisation des catastrophes naturelles
NOR : ECOT2331652D

Publics concernés : les sinistrés de catastrophes naturelles, les entreprises d’assurance et leurs intermédiaires,
la Caisse centrale de réassurance.
Objet : le décret vise à modifier le décret no 2022-1737 du 30 décembre 2022 relatif à l’indemnisation des
catastrophes naturelles, s’agissant de la date d’entrée en vigueur de la prise en charge des frais de relogement
d’urgence par le régime d’indemnisation des catastrophes naturelles. Les modalités de cette prise en charge sont
inchangées.
Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur au lendemain de sa publication.
Notice : afin de renforcer l’efficacité du régime des catastrophes naturelles, le texte modifie la date d’entrée en
vigueur des dispositions prévue par le décret no 2022-1737 du 30 décembre 2022, en ce qui concerne la prise en
charge des frais de relogement d’urgence au bénéfice des souscripteurs de contrats d’assurance habitation
couvrant leur résidence principale, dès lors que celle-ci a été rendue impropre à l’habitation pour des raisons de
sécurité, de salubrité ou d’hygiène.
Références : le code des assurances, modifié par le décret peut être consulté, dans sa rédaction issue de cette
modification, sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).
La Première ministre,
Sur le rapport du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique,
Vu le code des assurances, notamment ses articles L. 125-1 et D. 125-4 à D. 125-4-4 ;
Vu le code général des collectivités territoriales, notamment son article L. 2333-15 ;
Vu le code de la construction et de l’habitation, notamment son article L. 521-1 ;
Vu le décret no 2022-1737 du 30 décembre 2022 relatif à l’indemnisation des catastrophes naturelles ;
Vu l’avis du Comité consultatif de la législation et de la réglementation financières en date du 23 novembre 2023,
Décrète :
Art. 1er. – Le deuxième alinéa de l’article 4 du décret du 30 décembre 2022 susvisé est remplacé par un alinéa
ainsi rédigé :
« Toutefois, les dispositions des articles D. 125-4 à D. 125-4-4 du code des assurances introduites par
l’article 1er entrent en vigueur au 1er novembre 2023. Les dispositions des articles D. 125-5 à D. 125-5-8 du même
code introduites par l’article 1er ainsi que les articles 2 et 3 entrent en vigueur au 1er janvier 2024 ».
Art. 2. – Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, le ministre de
l’intérieur et des outre-mer, le ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires et le ministre
délégué auprès du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, chargé des
comptes publics, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au
Journal officiel de la République française.
Fait le 25 novembre 2023.
ÉLISABETH BORNE
Par la Première ministre :
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
BRUNO LE MAIRE
Le ministre de l’intérieur
et des outre-mer,
GÉRALD DARMANIN
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 1 sur 60

Le ministre de la transition écologique


et de la cohésion des territoires,
CHRISTOPHE BÉCHU
Le ministre délégué auprès du ministre
de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle
et numérique, chargé des comptes publics,
THOMAS CAZENAVE
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 2 sur 60

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES


ET DE LA SOUVERAINETÉ INDUSTRIELLE ET NUMÉRIQUE

Arrêté du 25 novembre 2023 modifiant la date d’entrée en vigueur des dispositions relatives à la
prise en charge des frais de relogement d’urgence et aux franchises applicables aux contrats
d’assurance mentionnés à l’article L. 125-1 du code des assurances
NOR : ECOT2331653A

Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, le ministre de l’intérieur


et des outre-mer, le ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires et le ministre délégué
auprès du ministre de l'économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, chargé des comptes
publics,
Vu le code des assurances, notamment ses articles L. 125-1 et D. 125-4 à D. 125-4-4 ;
Vu le décret no 2022-1737 du 30 décembre 2022 relatif à l’indemnisation des catastrophes naturelles ;
Vu l’arrêté du 30 décembre 2022 fixant les modalités relatives à la prise en charge des frais de relogement
d’urgence et aux franchises applicables aux contrats d’assurance mentionnés à l’article L. 125-1 du code des
assurances ;
Vu l’avis du comité consultatif de la législation et de la réglementation financières en date du 23 novembre 2023,
Arrêtent :
Art. 1 . – Au 11e alinéa de l’article 1 de l’arrêté du 30 décembre 2022 susvisé, la référence : « Art. A. 125-2 »
er

est remplacée par la référence : « Art. A. 125-5-1 ».


Art. 2. – L’article 2 de ce même arrêté est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« Toutefois, les dispositions des articles A. 125-5 et A. 125-5-1 introduites par le présent arrêté entrent en
vigueur au 1er novembre 2023. ».
Art. 3. – Le présent arrêté entre en vigueur le lendemain du jour de sa publication.
Art. 4. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 25 novembre 2023.
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
BRUNO LE MAIRE
Le ministre de l’intérieur
et des outre-mer,
GÉRALD DARMANIN
Le ministre de la transition écologique
et de la cohésion des territoires,
CHRISTOPHE BÉCHU
Le ministre délégué auprès du ministre
de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle
et numérique, chargé des comptes publics,
THOMAS CAZENAVE
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 3 sur 60

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR ET DES OUTRE-MER

Décret no 2023-1091 du 24 novembre 2023 relatif à la convention type de mise à disposition de


services ou parties de service chargés des compétences de l’Etat transférées aux départements,
à la métropole de Lyon et aux métropoles en application de l’article 38 de la loi no 2022-217 du
21 février 2022 relative à la différenciation, la décentralisation, la déconcentration et
portant diverses mesures de simplification de l’action publique locale
NOR : IOMB2326157D

Publics concernés : agents de l’Etat chargés de la gestion des routes, départements, métropoles et métropole
de Lyon.
Objet : modalités de mise à disposition des services de l’Etat aux départements, aux métropoles et à la
métropole de Lyon pour l’exercice des compétences relatives à la gestion des routes.
Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur le lendemain de sa publication.
Notice : la loi du 21 février 2022 dite « loi 3DS » ouvre la voie au transfert des autoroutes, des routes ou des
portions de voies non concédées relevant du domaine routier national aux départements, à la métropole de Lyon et
aux métropoles, sur leur demande. Le décret a pour objet d’approuver la convention-type encadrant les modalités
de mise à disposition des services (ou parties de service) concernés. Les conventions déclinées localement sur ce
modèle ont vocation à recenser les services concernés, le nombre d’agents chargés d’exercer les compétences
transférées ainsi que le nombre d’agents mis à disposition des collectivités.
Références : le décret peut être consulté sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr). Il est pris pour
l’application de l’article 151 de la loi no 2022-217 du 21 février 2022 relative à la différenciation, la
décentralisation, la déconcentration et portant diverses mesures de simplification de l’action publique locale.
La Première ministre,
Sur le rapport du ministre de l’intérieur et des outre-mer,
Vu la loi no 2014-58 du 27 janvier 2014 de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des
métropoles, notamment ses articles 80 et 81 ;
Vu la loi no 2022-217 du 21 février 2022 relative à la différenciation, la décentralisation, la déconcentration et
portant diverses mesures de simplification de l’action publique locale, notamment ses articles 38 et 151 ;
Vu la décision du 4 janvier 2023 déterminant la liste des autoroutes, routes et portions de voies qui sont
transférées ou mises à disposition en application des articles 38 et 40 de la loi no 2022-217 du 21 février 2022
relative à la différenciation, la décentralisation, la déconcentration et portant diverses mesures de simplification de
l’action publique locale ;
Vu l’avis du comité social d’administration du ministère de la transition écologique et de la cohésion des
territoires en date du 1er juin 2023 ;
Vu l’avis du Conseil national d’évaluation des normes en date du 6 juillet 2023 ;
Vu l’avis du Conseil supérieur de la fonction publique territoriale en date du 4 octobre 2023,
Décrète :
Art. 1er. – La convention type figurant en annexe au présent décret est approuvée.
Art. 2. – Il est constitué un comité de suivi composé notamment de représentants de l’Etat, des employeurs
territoriaux et des représentants des organisations syndicales représentatives. Dans un délai de trois ans à compter
de sa mise en place, un bilan global du transfert de services est présenté au Conseil supérieur de la fonction
publique territoriale et au comité social d’administration du ministère chargé des transports.
Art. 3. – Le ministre de l’intérieur et des outre-mer et le ministre de la transition écologique et de la cohésion
des territoires sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au
Journal officiel de la République française.
Fait le 24 novembre 2023.
ÉLISABETH BORNE
Par la Première ministre :
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 3 sur 60

Le ministre de l’intérieur
et des outre-mer,
GÉRALD DARMANIN
Le ministre de la transition écologique
et de la cohésion des territoires,
CHRISTOPHE BÉCHU

ANNEXE
CONVENTION DE MISE À DISPOSITION DE SERVICES OU PARTIES DE SERVICE DE [DÉFINIR LA LISTE DES
SERVICES DE L’ÉTAT CONCERNÉS] CHARGÉ(E)S D’EXERCER LES COMPÉTENCES DE L’ÉTAT
TRANSFÉRÉES [AU DÉPARTEMENT DE XXX, À LA MÉTROPOLE DE LYON OU À LA MÉTROPOLE XXX]
EN APPLICATION DE L’ARTICLE 38 DE LA LOI No 2022-217 DU 21 FÉVRIER 2022 RELATIVE À LA
DIFFÉRENCIATION, LA DÉCENTRALISATION, LA DÉCONCENTRATION ET PORTANT DIVERSES MESURES
DE SIMPLIFICATION DE L’ACTION PUBLIQUE LOCALE
Entre nous :
M./Mme XXX, représentant(e) de l’Etat dans la région et/ou M./Mme XXX préfet(e) coordonnateur des
itinéraires routiers ;
M./Mme XXX, [président du conseil départemental, président du conseil de la métropole de Lyon ou président
du conseil de la métropole] ;
Vu la loi no 2014-58 du 27 janvier 2014 de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des
métropoles, notamment son article 81 ;
Vu la loi no 2022-217 du 21 février 2022 relative à la différenciation, la décentralisation, la déconcentration et
portant diverses mesures de simplification de l’action publique locale, notamment ses articles 38 et 151 ;
Vu le décret no 2023-1091 du 24 novembre 2023 relatif à la convention type de mise à disposition de services ou
parties de service de l’Etat chargés des compétences de l’Etat transférées aux départements, à la métropole de Lyon
et aux métropoles en application de l’article 38 de la loi no 2022-217 du 21 février 2022 relative à la différenciation,
la décentralisation, la déconcentration et portant diverses mesures de simplification de l’action publique locale ;
Vu l’avis du comité social d’administration en date du XXX ;
Vu l’avis du comité social territorial [du département, de la métropole de Lyon ou de la métropole] en date
du XXX ;
Considérant le transfert de propriété du domaine routier national dans le domaine routier [du département, de la
métropole de Lyon ou de la métropole] ;
Dans l’attente de la publication du décret de transfert des services ou parties de services prévue au IV de
l’article 81 de la loi du 27 janvier 2014 susmentionnée ;
Pour la préparation et l’exécution des délibérations [du département, de la métropole de Lyon ou de la
métropole] et pour l’exercice des pouvoirs et responsabilités dévolus dans le domaine susvisé,
Article 1er
Le [président du conseil départemental, président du conseil de la métropole de Lyon ou président du conseil de
la métropole] dispose, en tant que de besoin, des [services ou parties de services] de [citer les services ou parties de
services de l’Etat concernés] chargé(e)s de l’exercice des compétences transférées [au département, à la métropole
de Lyon ou à la métropole] en application de l’article 38 de la loi du 21 février 2022 susvisée. Ces [services ou
parties de services] sont, conformément à l’article 81 de la loi du 27 janvier 2014 susvisée, mis(e)s à sa disposition
à titre gratuit et placé(e)s sous son autorité dans les conditions définies par la présente convention.
Article 2
Il est constaté que participent à l’exercice des compétences transférées [au département, à la métropole de Lyon
ou à la métropole] à la date du 31 décembre 2023, XXX emplois en équivalent temps plein, dont XXX agents,
répartis comme indiqué dans le tableau no 1 figurant en annexe à la présente convention.
Article 3
Ces agents sont de plein droit mis à disposition, à titre individuel et à titre gratuit, du [président du conseil
départemental, président du conseil de la métropole de Lyon ou président du conseil de la métropole] à compter de
la date de signature de la présente convention.
Article 4
Les parties signataires s’engagent à mettre en œuvre des mesures d’accompagnement pour les agents mis à
disposition.
Article 5
Une évaluation conjointe de la mise en œuvre de la présente convention, comportant un rapport relatif aux
mesures d’accompagnement pour l’application des dispositions des articles 3 et 4, est réalisé dans un délai de six
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 3 sur 60

mois à compter de sa signature, puis chaque année. Le rapport d’évaluation est présenté aux comités sociaux des
services concernés dans un délai de six mois à compter de son élaboration.
Article 6
Pour l’application de l’article 80 de la loi du 27 janvier 2014 susvisée, l’état des emplois pourvus au
31 décembre 2022 qui participaient à l’exercice des compétences transférées [au département, à la métropole de
Lyon ou à la métropole] figure dans le tableau no 2 annexé à la présente convention.
Fait à XXX
Le XXX
Le/la [préfet de département ou de région] ;
Le/la [président du conseil départemental, président du conseil de la métropole de Lyon ou président du conseil
de la métropole] ;

Annexe
A la convention de mise à disposition de services
ou parties de service de [définir la liste des services de l’Etat concernés]
Etat des emplois pourvus
1. Etat des emplois pourvus au 31 décembre 2023
Catégories Fonctionnaires Fonctionnaires Fonctionnaires Contractuels OPA Total Autres
d’agents de catégorie A de catégorie B de catégorie C de l’Etat

Emplois
(ETP)

Effectifs
physiques

2. Etat des emplois pourvus au 31 décembre 2022


Catégories Fonctionnaires Fonctionnaires Fonctionnaires Contractuels OPA Total Autres
d’agents de catégorie A de catégorie B de catégorie C de l’Etat

Emplois
(ETP)

Effectifs
physiques
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 4 sur 60

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’EUROPE ET DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES

Arrêté du 15 novembre 2023 portant modification de l’arrêté du 14 août 2018 modifiant l’arrêté du
22 février 1980 relatif à l’institution d’une régie de recettes et d’une régie d’avances auprès de
l’Institut français du Royaume-Uni à Londres
NOR : EAEM2330622A

La ministre de l’Europe et des affaires étrangères,


Vu l’arrêté du 10 décembre 1993 modifié habilitant le ministre des affaires étrangères à instituer des régies de
recettes et des régies d’avances auprès de certains établissements ou organismes de diffusion culturelle ;
Vu l’arrêté du 22 février 1980 modifié portant institution d’une régie de recettes et d’une régie d’avances auprès
du l’Institut français du Royaume-Uni à Londres ;
Vu l’arrêté du 24 janvier 2011 modifié fixant la liste des établissements et organismes de diffusion culturelle et
d’enseignement dotés de l’autonomie financière ;
Vu l’arrêté du 14 août 2018 portant modification de l’arrêté du 22 février 1980 portant institution d’une régie de
recettes et d’une régie d’avances auprès du l’Institut français du Royaume-Uni à Londres ;
Vu l’accord de l’agent comptable auprès de l’Institut français du Royaume-Uni en date du 10 novembre 2023,
Arrête :
Art. 1 . – L’article 1er de l’arrêté du 14 août 2018 susvisé est modifié comme suit :
er

Les mots : « le montant de l’avance à consentir au régisseur est fixé à 4 500 euros » sont remplacés par les mots :
« le montant de l’avance à consentir au régisseur est de 6 500 euros ».
Art. 2. – L’ambassadrice de France au Royaume-Uni est chargée de l’exécution du présent arrêté, qui sera
publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 15 novembre 2023.
Pour la ministre et par délégation :
Le sous-directeur du réseau de coopération
et d’action culturelle,
V. SCIAMA
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 5 sur 60

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Décret no 2023-1092 du 24 novembre 2023 modifiant le statut particulier


du corps des adjoints techniques de l’administration pénitentiaire
NOR : JUST2308558D

Publics concernés : membres du corps des adjoints techniques de l’administration pénitentiaire.


Objet : modification de la durée de certains échelons dans le grade d’adjoint technique de 2e classe.
Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur le premier jour du mois suivant celui de sa publication.
Notice : le décret modifie la durée de certains échelons dans le grade d’adjoint technique de 2e classe.
Références : le décret ainsi que le texte qu’il modifie, dans sa rédaction issue de cette modification, peuvent être
consultés sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).
La Première ministre,
Sur le rapport du garde des sceaux, ministre de la justice,
Vu le code général de la fonction publique ;
Vu le décret no 99-669 du 2 août 1999 modifié portant statut particulier des personnels techniques de
l’administration pénitentiaire ;
Vu l’avis du comité social d’administration du ministère de la justice en date du 10 mars 2023 ;
Le Conseil d’Etat (section de l’administration) entendu,
Décrète :
Art. 1 . – Les lignes du tableau figurant à l’article 41 du décret du 2 août 1999 susvisé se rapportant aux trois
er

premiers échelons du grade d’adjoint technique de 2e classe sont remplacées par les lignes suivantes :
«

3e échelon 1 an

2e échelon 1 an

1er échelon 1 an

».
Art. 2. – Le même décret est ainsi modifié :
1o Au b du 1o de l’article 5, les mots : « l’article 2 de la loi no 86-33 du 9 janvier 1986 portant dispositions
statutaires relatives à la fonction publique hospitalière » sont remplacés par les mots : « l’article L. 5 du code
général de la fonction publique » ;
2o Au dernier alinéa de l’article 20, les mots : « l’article 13 ter de la loi du 13 juillet 1983 susvisée, dans les
conditions fixées par le décret prévu par les mêmes dispositions » sont remplacés par les mots : « l’article L. 513-14
du code général de la fonction publique, dans les conditions fixées par cet article et par les dispositions
réglementaires prises pour son application » ;
3o Au b du 1o de l’article 24, les mots : « l’article 2 de la loi no 86-33 du 9 janvier 1986 mentionnée ci-dessus »
sont remplacés par les mots : « l’article L. 5 du code général de la fonction publique » ;
4o Le troisième alinéa de l’article 28 est supprimé ;
5o Au dernier alinéa de l’article 37, les mots : « l’article 20 de la loi du 11 janvier 1984 susvisée » sont remplacés
par les mots : « l’article L. 325-36 du code général de la fonction publique » ;
6o Au premier alinéa de l’article 42, les mots : « dans le corps » sont remplacés par les mots : « dans un corps ».
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 5 sur 60

Art. 3. – I. – A la date d’entrée en vigueur du présent décret, les agents appartenant au grade d’adjoint
technique de 2e classe et classés dans les trois premiers échelons de ce grade ainsi que les agents détachés dans ce
grade et classés dans les mêmes échelons sont reclassés conformément au tableau de correspondance suivant :
ANCIENNETÉ CONSERVÉE
GRADE D’ORIGINE SITUATION NOUVELLE dans la limite de la durée de l’échelon

Adjoint technique de 2e classe Adjoint technique de 2e classe

3e échelon 3e échelon 1/2 de l’ancienneté acquise

2 échelon
e
2 échelon
e
1/2 de l’ancienneté acquise

1er échelon 1er échelon 1/2 de l’ancienneté acquise

II. – Les services accomplis dans le grade d’adjoint technique de 2e classe avant la date d’entrée en vigueur du
présent décret sont assimilés à des services accomplis dans le grade de reclassement conformément au tableau de
correspondance ci-dessus.
Art. 4. – Le présent décret entre en vigueur le premier jour du mois suivant celui de sa publication.
Art. 5. – Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, le garde des
sceaux, ministre de la justice, le ministre de la transformation et de la fonction publiques et le ministre délégué
auprès du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, chargé des comptes
publics, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au
Journal officiel de la République française.
Fait le 24 novembre 2023.
ÉLISABETH BORNE
Par la Première ministre :
Le garde des sceaux,
ministre de la justice,
ÉRIC DUPOND-MORETTI
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
BRUNO LE MAIRE
Le ministre de la transformation
et de la fonction publiques,
STANISLAS GUERINI
Le ministre délégué auprès du ministre
de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle
et numérique, chargé des comptes publics,
THOMAS CAZENAVE
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 6 sur 60

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Décret no 2023-1093 du 24 novembre 2023 modifiant le décret no 2010-1641 du 23 décembre 2010


portant classement hiérarchique des grades et emplois des personnels placés sous statut
spécial des services déconcentrés de l’administration pénitentiaire
NOR : JUST2315575D

Publics concernés : membres du corps des adjoints techniques de l’administration pénitentiaire.


Objet : modification de l’échelonnement indiciaire dans le grade d’adjoint technique de 2e classe.
Entrée en vigueur : le décret entre en vigueur le premier jour du mois suivant celui de sa publication.
Notice : le décret modifie l’échelonnement indiciaire dans le grade d’adjoint technique de 2e classe.
Références : le décret ainsi que le texte qu’il modifie, dans sa rédaction issue de cette modification, peuvent être
consultés sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).
La Première ministre,
Sur le rapport du garde des sceaux, ministre de la justice,
Vu le code général de la fonction publique ;
Vu le décret no 66-874 du 21 novembre 1966 modifié relatif au statut spécial des fonctionnaires des services
déconcentrés de l’administration pénitentiaire ;
Vu le décret no 99-669 du 2 août 1999 modifié portant statut particulier des personnels techniques de
l’administration pénitentiaire ;
Vu le décret no 2010-1641 du 23 décembre 2010 modifié portant classement hiérarchique des grades et emplois
des personnels placés sous statut spécial des services déconcentrés de l’administration pénitentiaire ;
Vu l’avis du comité social d’administration du ministère de la justice du 10 mars 2023,
Décrète :
Art. 1 . – Le tableau figurant à l’article 4 du décret du 23 décembre 2010 susvisé est remplacé par le tableau
er

suivant :
«
INDICES BRUTS
CORPS, GRADES, EMPLOIS ET ÉCHELONS
Jusqu’au 31 décembre 2020 A compter du 1er janvier 2021 A compter
du 1er décembre 2023

Corps des directeurs techniques

Directeur technique de classe exceptionnelle

Echelon spécial HEA HEA HEA

5ème échelon 1027 1027 1027

4ème échelon 995 995 995

3ème échelon 946 946 946

2ème échelon 896 896 896

1er échelon 850 850 850

Directeur technique de 1ère classe

9ème échelon - 1015 1015

8ème échelon 995 995 995


26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 6 sur 60

INDICES BRUTS
CORPS, GRADES, EMPLOIS ET ÉCHELONS
A compter
Jusqu’au 31 décembre 2020 A compter du 1er janvier 2021 du 1er décembre 2023

7ème échelon 946 946 946

6ème échelon 896 896 896

5ème échelon 837 837 837

4ème échelon 791 791 791

3ème échelon 721 721 721

2ème échelon 665 665 665

1er échelon 619 619 619

Directeur technique de 2ème classe

10ème échelon 821 821 821

9ème échelon 774 774 774

8ème échelon 739 739 739

7ème échelon 697 697 697

6ème échelon 646 646 646

5ème échelon 611 611 611

4ème échelon 565 565 565

3ème échelon 518 518 518

2ème échelon 484 484 484

1 échelon
er
444 444 444

Corps des techniciens

Technicien de 1ère classe

Echelon spécial 707 707 707

7ème échelon 684 684 684

6ème échelon 650 650 650

5ème échelon 622 622 622

4ème échelon 593 593 593

3ème échelon 562 562 562

2ème échelon 539 539 539

1er échelon 510 510 510

Technicien de 2ème classe

11ème échelon - - -

10ème échelon 638 638 638

9ème échelon 615 615 615

8ème échelon 581 581 581

7ème échelon 553 553 553

6ème échelon 528 528 528

5ème échelon 500 500 500

4ème échelon 473 473 473


26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 6 sur 60

INDICES BRUTS
CORPS, GRADES, EMPLOIS ET ÉCHELONS
A compter
Jusqu’au 31 décembre 2020 A compter du 1er janvier 2021 du 1er décembre 2023

3ème échelon 445 445 445

2ème échelon 422 422 422

1er échelon 389 389 389

Corps des adjoints techniques

Adjoint technique de 1ère classe

7ème échelon 566 570 570

6ème échelon 550 554 554

5ème échelon 514 518 518

4ème échelon 500 504 504

3ème échelon 480 484 484

2ème échelon 452 456 456

1er échelon 423 429 429

Adjoint technique de 2ème classe

10ème échelon 510 514 514

9ème échelon 487 491 491

8ème échelon 459 463 463

7ème échelon 433 437 437

6ème échelon 404 412 420

5ème échelon 377 380 404

4ème échelon 370 374 397

3ème échelon 354 359 394

2ème échelon 353 357 386

1er échelon 350 354 385

».
Art. 2. – Les dispositions du présent décret entrent en vigueur le premier jour du mois suivant celui de sa
publication.
Art. 3. – Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, le garde des
sceaux, ministre de la justice, le ministre de la transformation et de la fonction publiques et le ministre délégué
auprès du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, chargé des comptes
publics, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au
Journal officiel de la République française.
Fait le 24 novembre 2023.
ÉLISABETH BORNE
Par la Première ministre :
Le garde des sceaux,
ministre de la justice,
ÉRIC DUPOND-MORETTI
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
BRUNO LE MAIRE
Le ministre de la transformation
et de la fonction publiques,
STANISLAS GUERINI
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 6 sur 60

Le ministre délégué auprès du ministre


de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle
et numérique, chargé des comptes publics,
THOMAS CAZENAVE
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 7 sur 60

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 22 novembre 2023 relatif au conditionnement normalisé et au traitement subséquent


des scellés adressés au service central de préservation des prélèvements biologiques
NOR : JUSD2324355A

Le ministre de l’intérieur et des outre-mer et le garde des sceaux, ministre de la justice,


Vu le code de procédure pénale, notamment ses articles 163, R. 53-10, R. 53-20-1, R. 53-20-2 et R. 53-21,
Arrêtent :
Art. 1 . – Le service central de préservation des prélèvements biologiques conserve les scellés relatifs aux
er

traces et échantillons mentionnés à l’article R. 53-20-1 du code de procédure pénale.


Dans le cadre d’une enquête ou d’une information portant sur un crime et dans le respect de ses capacités de
stockage, il peut également conserver d’autres scellés à la demande de l’autorité judiciaire ou d’un officier de
police judiciaire.
Les scellés sont adressés au service central de préservation des prélèvements biologiques dans le respect des
normes de conditionnement et de traitement fixées par le présent arrêté.
Art. 2. – Préalablement à leur envoi au service central de préservation des prélèvements biologiques, les scellés
sont conditionnés ou reconditionnés par les personnes habilitées au sens de l’article 16-12 du code civil, ou les
personnes placées sous leur contrôle et leur responsabilité, afin d’éviter la contamination et la dégradation sur le
long terme des traces et de leurs supports.
Ces personnes adressent les scellés directement au service central de préservation des prélèvements biologiques.
Les scellés supportent un numéro d’ordre commun sous forme de caractères numériques et de code-barres
apposé directement sur l’emballage ou la fiche d’identification de scellé, qui correspond à l’identifiant principal du
scellé et, le cas échéant, à celui des profils génétiques enregistrés au fichier national des empreintes génétiques.
Les scellés sont accompagnés, lors de leur envoi au service central de préservation des prélèvements
biologiques : des informations mentionnées à l’article R. 53-11 du code de procédure pénale ; de la réquisition, de
l’ordonnance de commission d’expert, ou de la demande aux fins d’analyse et de préservation ; de la fiche originale
d’identification du scellé ou à défaut de sa copie et du formulaire standardisé de traçabilité des scellés établi par la
direction générale de la police nationale et la direction générale de la gendarmerie nationale.
Art. 3. – Les scellés adressés au service central de préservation des prélèvements biologiques doivent être
conditionnés dans un emballage respirant et protecteur, dont les dimensions ne doivent pas dépasser 229 mm de
longueur, 162 mm de largeur et 50 mm d’épaisseur, ce qui correspond à une enveloppe au format C5.
Toutefois, le format des scellés constitués dans le cadre d’une procédure judiciaire relative à une infraction non
visée à l’annexe 1 du présent arrêté peut, à titre dérogatoire, atteindre les dimensions suivantes :
324 mm de longueur, 229 mm de largeur et 110 mm d’épaisseur pour les procédures délictuelles, ce qui
correspond à une enveloppe au format C4.
458 mm de longueur, 324 mm de largeur et 200 mm d’épaisseur pour les procédures criminelles, ce qui
correspond à une enveloppe au format C3.
A titre exceptionnel, lorsque les nécessités d’une enquête ou d’une information criminelle l’exigent, les
dimensions prévues à l’alinéa précédent peuvent être dépassées sur accord préalable du service central de
préservation des prélèvements biologiques.
Par dérogation aux alinéas qui précèdent, lorsqu’ils sont destinés à être conservés au service central de
préservation des prélèvements biologiques à une température négative comprise entre – 70°C et – 80°C, les scellés
sont adressés à ce service dans un tube hermétique pouvant résister à une température de – 80°C, d’une contenance
d’environ 2 mL et dans tous les cas ne dépassant pas 50 mL, ou dans un flacon à fond plat de volume équivalent. Le
tube ou flacon précité doit être placé dans une enveloppe dont les dimensions ne dépassent pas le format C5.
Les étiquettes portant le numéro d’ordre commun lisible numériquement, les bandes autocollantes aux fins de
confection des scellés et les encres doivent être adaptées aux contenants utilisés et résistantes à la préservation à
basse température.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 7 sur 60

Art. 4. – Lorsque les scellés mentionnés à l’article 1er sont constitués à partir de l’ADN extrait résiduel ayant
servi à l’établissement d’un profil génétique, cet ADN extrait doit être conditionné, de manière individualisée, dans
le respect des prescriptions du présent arrêté à l’exception de celles prévues aux alinéas 2 à 5 de l’article 3 qui ne
sont pas applicables.
Art. 5. – Les scellés manifestement dangereux ou qui présentent des risques particuliers de contamination, de
fuite, ou de dégradation dans le temps ou encore qui contiennent une matière non identifiée ne peuvent être
adressés en l’état au service central de préservation des prélèvements biologiques.
Art. 6. – A l’exception des cas prévus au deuxième alinéa de l’article 1er, les scellés ne sont adressés au service
central de préservation des prélèvements biologiques qu’après l’envoi au fichier national automatisé des empreintes
génétiques du ou des profils génétiques associés.
Le transport des scellés adressés au service central de préservation des prélèvements biologiques doit être réalisé
dans des conditions permettant de garantir le maintien de leur intégrité et l’absence de contamination ou
d’altération des éléments biologiques et des supports qu’ils contiennent.
Les scellés congelés doivent être clairement identifiés et préalablement conditionnés de façon à arriver à
destination sans rupture de la chaîne du froid.
Chaque personne habilitée au sens de l’article 16-12 du code civil privilégie le recours à du matériel de
conditionnement visant à réduire le plus possible le risque de contamination de l’ADN selon les exigences des
normes internationales en vigueur. Il s’assure de la gestion, de la protection et du transport après analyse des scellés
en vue de leur préservation sur le long terme.
Art. 7. – Le service central de préservation des prélèvements biologiques peut retourner à l’expéditeur les
scellés qui ne satisfont pas aux exigences fixées par le présent arrêté.
Dans ce cas, la personne habilitée au sens de l’article 16-12 du code civil en informe le requérant initial et
l’autorité judiciaire compétente.
Art. 8. – En cas de manquements aux diligences prévues par le présent arrêté, le service central de préservation
des prélèvements biologiques en informe les personnes habilitées au sens de l’article 16-12 du code civil.
Lorsqu’il s’agit de manquements répétés, il en informe l’autorité de contrôle du fichier national automatisé des
empreintes génétiques.
Art. 9. – Le directeur général de la gendarmerie nationale, le directeur général de la police nationale, et le
directeur des affaires criminelles et des grâces sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent
arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 22 novembre 2023.
Le garde des sceaux,
ministre de la justice,
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur des affaires criminelles
et des grâces,
O. CHRISTEN
Le ministre de l’intérieur
et des outre-mer,
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général de la police nationale, Le général de corps d’armée,
F. VEAUX major général de la gendarmerie nationale,
A. PETILLOT

ANNEXE
INFRACTIONS POUR LESQUELLES LES SCELLÉS ADRESSÉS AU SERVICE CENTRAL DE PRÉSERVATION
DES PRÉLÈVEMENTS BIOLOGIQUES DOIVENT RESPECTER LE CONDITIONNEMENT D’UNE ENVELOPPE
AU FORMAT C5
Infraction Texte d’incrimination

Vol article 311-3 du code pénal

Vol aggravé articles 311-4, 311-4-1 et 311-5 du code pénal

Recel article 321-1 du code pénal

Destruction, dégradation, détérioration article 322-1 du code pénal

Violences volontaires aggravées ayant entraîné une incapacité de travail


inférieure ou égale à huit jours ou n’ayant entraîné aucune incapacité de article 222-13 du code pénal
travail

Menaces article 222-17 du code pénal


26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 7 sur 60

Infraction Texte d’incrimination

Transport, détention, acquisition, offre, cession ou emploi illicite de stupéfiants article 222-37 du code pénal

Cession ou offre de stupéfiants en vue de sa consommation personnelle article 222-39 du code pénal

Port d’arme prohibé article L317-8 du code de la sécurité intérieure


26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 8 sur 60

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE

Décret no 2023-1094 du 24 novembre 2023


relatif à l’Université de technologie de Tarbes
NOR : ESRS2323426D

Publics concernés : usagers et personnels de l’Ecole nationale d’ingénieurs de Tarbes et de l’Institut


universitaire de technologie (IUT) de l’université Toulouse-III.
Objet : transformation de l’Ecole nationale d’ingénieurs de Tarbes en établissement public à caractère
scientifique, culturel et professionnel (EPSCP) constitué sous la forme d’une université de technologie.
Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur le lendemain de sa publication à l’exception des articles 2 et 6 du
décret qui entrent en vigueur le 1er janvier 2024.
Notice : les règles d’organisation et de gouvernance du nouvel EPSCP sont fixées notamment par les
articles L. 715-1 à L. 715-3 et R. 715-9 à R. 715-9-5 du code de l’éducation, et par les autres textes réglementaires
pris pour leur application. Le décret modifie les dispositions du code de l’éducation relatives aux universités de
technologie.
Références : le décret et la partie réglementaire du code de l’éducation, modifiée par le décret, peuvent être
consultés sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr/).
La Première ministre,
Sur le rapport de la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche,
Vu le code de l’éducation, notamment ses articles L. 711-2 à L. 711-7, L. 712-6-1, L. 712-6-2, L. 713-1,
L. 713-9 et L. 715-1 à L. 715-3 ;
Vu les avis du comité social d’administration de l’Ecole nationale d’ingénieurs de Tarbes en date des 12 et
25 mai 2023 ;
Vu l’avis du comité social d’administration de l’université Toulouse-III en date du 22 mai 2023 ;
Vu l’avis du Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche en date du 4 juillet 2023 ;
Le Conseil d’Etat (section de l’administration) entendu,

Décrète :

CHAPITRE Ier
DISPOSITIONS PERMANENTES

Art. 1 . – L’Ecole nationale d’ingénieurs de Tarbes est transformée en université de technologie au sens de
er

l’article L. 711-3 du code de l’éducation. Elle est soumise aux dispositions du code de l’éducation, notamment ses
articles L. 715-1 à L. 715-3 et les textes réglementaires pris pour leur application, ainsi qu’à celles du présent
décret. Elle est dénommée : « Université de technologie de Tarbes » et son siège est fixé à Tarbes.
Art. 2. – L’Institut universitaire de technologie de Tarbes est un institut interne de l’Université de technologie
de Tarbes.
Art. 3. – Le code de l’éducation est ainsi modifié :
1o Le 6o de l’article D. 651-1 est remplacé par les dispositions suivantes :
« 6o Les articles R. 715-9-2, R. 715-9-4 et R. 715-9-4-1 relatifs aux universités de technologie ; »
2o L’article D. 711-2 est complété par un 17o ainsi rédigé :
« 17o Université de technologie de Tarbes. » ;
3o L’article D. 715-9-1 est complété par un 4o ainsi rédigé :
« 4o Université de technologie de Tarbes. » ;
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 8 sur 60

4o Après l’article R. 715-9-3, il est inséré un article R. 715-9-3-1 ainsi rédigé :


« Art. R. 715-9-3-1. – L’université de technologie de Tarbes est dotée d’un conseil académique disposant de la
totalité des compétences prévues par les dispositions des articles L. 712-6-1 et L. 712-6-2 du code de
l’éducation. » ;
5o Après l’article R. 715-9-4, il est inséré un article R. 715-9-4-1 ainsi rédigé :
« Art. R. 715-9-4-1. – L’Université de technologie de Tarbes peut créer en son sein des instituts ou des écoles
dans les conditions prévues par les articles L. 713-1 et L. 713-9 et les dispositions réglementaires prises pour leur
application. Les textes relatifs aux diplômes nationaux préparés dans les instituts et écoles internes des universités
sont applicables. » ;
6o A l’article R. 715-9-5 :
a) Le premier alinéa est remplacé par les dispositions suivantes :
« Pour les élections au conseil d’administration de l’université de technologie de Belfort-Montbéliard et de
l’université de technologie de Tarbes et pour les élections au conseil des études de l’université de technologie de
Belfort-Montbéliard et à la commission de la formation et de la vie universitaire du conseil académique de
l’université de technologie de Tarbes, les personnels enseignants et assimilés des différentes catégories sont
répartis en collèges électoraux sur les bases suivantes : » ;
b) Il est ajouté un alinéa ainsi rédigé :
« Pour les élections à la commission de la recherche du conseil académique de l’université de technologie de
Tarbes, les électeurs sont répartis dans les collèges électoraux conformément aux dispositions de
l’article D. 719-6. » ;
7o Le 2o de l’article D. 741-7 est abrogé.
CHAPITRE II
DISPOSITIONS DIVERSES, TRANSITOIRES ET FINALES

Art. 4. – Les membres du conseil d’administration de l’Ecole nationale d’ingénieurs de Tarbes siègent
valablement jusqu’à l’installation du conseil d’administration de l’Université de technologie de Tarbes.
Le directeur de l’Institut universitaire de technologie de Tarbes et les membres de son conseil restent en fonction
jusqu’au terme de leur mandat.
Le conseil d’administration de l’Ecole nationale d’ingénieurs de Tarbes et le conseil de l’Institut universitaire de
technologie de Tarbes préparent, selon les modalités qu’ils définissent, le transfert de l’Institut universitaire de
technologie de Tarbes de l’Université de Toulouse-III à l’Université de technologie de Tarbes.
Le directeur de l’Ecole nationale d’ingénieurs de Tarbes prépare les statuts de l’Université de technologie de
Tarbes et les soumet pour avis au conseil d’administration de l’Ecole nationale d’ingénieurs de Tarbes et au conseil
de l’Institut universitaire de technologies de Tarbes réunis conjointement. Ces statuts sont arrêtés par le recteur de
la région académique d’Occitanie au plus tard dans un délai de trois mois à compter de la date de publication du
présent décret. Le directeur de l’Ecole prépare également le budget de l’Université de technologie de Tarbes pour
l’exercice 2024.
Art. 5. – Les biens, droits et obligations de l’Ecole nationale d’ingénieurs de Tarbes sont transférés à
l’Université de technologie de Tarbes.
Les agents précédemment affectés à l’Ecole nationale d’ingénieurs de Tarbes sont affectés au nouvel
établissement.
Les étudiants inscrits dans l’Ecole nationale d’ingénieurs de Tarbes sont inscrits à l’Université de technologie de
Tarbes. Ils obtiennent, à la fin de leurs études, le diplôme de cet établissement.
Le compte financier de l’Ecole nationale d’ingénieurs de Tarbes relatif à l’exercice 2023 est établi par l’agent
comptable en fonction lors de la création de l’Université de technologie de Tarbes.
Art. 6. – Les biens, droits et obligations affectés au 31 décembre 2023 par l’Université Toulouse-III à l’Institut
universitaire de technologie de Tarbes pour l’exercice de sa mission de service public sont transférés à l’Université
de technologie de Tarbes.
Le personnel affecté à la même date au sein de l’Institut universitaire de technologie de Tarbes de l’Université
Toulouse-III est transféré à l’Institut universitaire de technologie institut interne de l’Université de technologie de
Tarbes.
Un arrêté des ministres chargés de l’enseignement supérieur et du budget précise la consistance et les modalités
des transferts prévus aux alinéas précédents ainsi que de la trésorerie au 1er janvier 2024.
Les étudiants inscrits à l’Université Toulouse-III en vue de la préparation d’un diplôme dispensé par cet institut
interne sont inscrits à l’Université de technologie de Tarbes. Ils obtiennent à la fin de leurs études un diplôme de
l’Université de technologie de Tarbes.
Art. 7. – Le conseil d’administration et le conseil académique de l’Université de technologie de Tarbes sont
constitués dans un délai de six mois à compter de la date de publication du présent décret.
Le comité social d’administration, la commission paritaire d’établissement et la commission consultative
paritaire de l’Ecole nationale d’ingénieurs de Tarbes restent en fonction jusqu’à l’installation des instances de
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 8 sur 60

représentation du personnel de l’Université de technologie de Tarbes qui sont constituées dans ce même délai de
six mois.
Pour ces élections, qui sont préparées par le directeur de l’Ecole nationale d’ingénieurs de Tarbes, sont
également électeurs et éligibles les personnels exerçant, à la date d’entrée en vigueur du présent décret, des
fonctions à l’Institut universitaire de technologie de Tarbes de l’Université-Toulouse III et, pour les élections au
conseil d’administration et au conseil académique, les usagers régulièrement inscrits à cette même date qui y
préparent un diplôme.
Art. 8. – L’article 2 du présent décret peut être modifié dans les conditions prévues au 2o de l’article L. 713-1
du code de l’éducation.
Art. 9. – Le décret du 6 janvier 1964 créant une école d’ingénieurs à Tarbes est abrogé. Toutefois, ses
dispositions continuent de s’appliquer à l’Université de technologie de Tarbes jusqu’à l’adoption de ses statuts dans
les conditions prévues à l’article 4.
Art. 10. – Les dispositions des articles 2 et 6 du présent décret entrent en vigueur le 1er janvier 2024.
Art. 11. – Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, la ministre
de l’enseignement supérieur et de la recherche et le ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique, chargé des comptes publics, sont chargés, chacun en ce qui le
concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 24 novembre 2023.
ÉLISABETH BORNE
Par la Première ministre :
La ministre de l’enseignement supérieur
et de la recherche,
SYLVIE RETAILLEAU
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
BRUNO LE MAIRE
Le ministre délégué auprès du ministre
de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle
et numérique, chargé des comptes publics,
THOMAS CAZENAVE
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 9 sur 60

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE ET DE LA SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE

Arrêté du 17 novembre 2023 homologuant le cahier des charges


de l’appellation d’origine contrôlée « Bordeaux »
NOR : AGRT2327946A

Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, le ministre de


l’agriculture et de la souveraineté alimentaire et le ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique, chargé des comptes publics,
Vu le règlement (UE) no 1308/2013 du Parlement européen et du Conseil du 17 décembre 2013 portant
organisation commune des marchés des produits agricoles et notamment son article 105 ;
Vu le code de la consommation ;
Vu le code des douanes ;
Vu le code rural et de la pêche maritime, notamment son article L. 641-7 ;
Vu la proposition du comité national des appellations d’origine relatives aux vins et aux boissons alcoolisées, et
des boissons spiritueuses de l’Institut national de l’origine et de la qualité prise en séance des 29 et 30 juin 2023,
Arrêtent :
Art. 1 . – Le cahier des charges de l’appellation d’origine contrôlée « Bordeaux » est homologué.
er

Il est publié au Bulletin officiel du ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire et peut être
consulté à l’adresse suivante : http://info.agriculture.gouv.fr/gedei/site/bo-agri/document_administratif-51931852-
4141-4180-8022-88887df4ae84.
Art. 2. – L’arrêté du 16 aout 2023 relatif à l’appellation d’origine contrôlée « Bordeaux » est abrogé.
Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 17 novembre 2023.
Le ministre de l’agriculture
et de la souveraineté alimentaire,
Pour le ministre et par délégation :
L’adjointe à la sous-directrice
des filières agroalimentaires,
A. GIREL-ZAJDENWEBER
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice des produits
et marchés agroalimentaires,
O. CLUZEL
Le ministre délégué auprès du ministre
de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle
et numérique, chargé des comptes publics,
Pour le ministre et par délégation :
Le chef du bureau des contributions indirectes
de la direction générale des douanes
et droits indirects,
J. COUDRAY
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 10 sur 60

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE ET DE LA SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE

Arrêté du 24 novembre 2023 fixant le coefficient stabilisateur budgétaire appliqué aux montants
des indemnités compensatoires de handicap naturel au titre de la campagne 2023, hors Corse
NOR : AGRT2329977A

Le ministre de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire et le ministre délégué auprès du ministre de


l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, chargé des comptes publics,
Vu le règlement (UE) no 1305/2013 du Parlement européen et du Conseil du 17 décembre 2013 relatif au soutien
au développement rural par le Fonds européen agricole pour le développement rural (Feader) ;
Vu le règlement (UE) no 1306/2013 du Parlement européen et du Conseil du 17 décembre 2013 relatif au
financement, à la gestion et au suivi de la politique agricole commune ;
Vu le règlement (UE) 2021/2115 du 2 décembre 2021 établissant des règles régissant l’aide aux plans
stratégiques devant être établis par les Etats membres dans le cadre de la politique agricole commune (plans
stratégiques relevant de la PAC) et financés par le Fonds européen agricole de garantie (FEAGA) et par le Fonds
européen agricole pour le développement rural (Feader) ;
Vu le règlement (UE) 2021/2116 du 2 décembre 2021 relatif au financement, à la gestion et au suivi de la
politique agricole commune ;
Vu le règlement (UE) 2020/2220 du Parlement européen et du Conseil du 23 décembre 2020 établissant des
dispositions transitoires relatives au soutien du Fonds européen agricole pour le développement rural (Feader) et du
Fonds européen agricole de garantie (FEAGA) en 2021 et 2022 ;
Vu le règlement d’exécution (UE) no 808/2014 de la Commission du 17 juillet 2014 portant modalités
d’application du règlement (UE) no 1305/2013 du Parlement européen et du Conseil du 17 décembre 2013 relatif au
soutien au développement rural par le Fonds européen agricole pour le développement rural (Feader) ;
Vu la décision d’exécution de la Commission européenne du 31 août 2022 portant approbation du plan
stratégique relevant de la PAC 2023-2027 de la France en vue d’un soutien de l’Union financé par le Fonds
européen agricole de garantie et le Fonds européen agricole pour le développement rural ;
Vu le code rural et de la pêche maritime, notamment ses articles L. 314-1, D. 113-19 et D. 113-27 ;
Vu la loi no 2014-58 du 27 janvier 2014 de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des
métropoles, notamment son article 78 ;
Vu le décret no 2014-580 du 3 juin 2014 relatif à la gestion de tout ou partie des fonds européens pour la période
2014-2020 ;
Vu le Document cadre national pour le développement rural ;
Vu les programmes de développement rural des régions Pays de la Loire, Martinique, La Réunion et Mayotte,
Arrêtent :
Art. 1er. – Les coefficients de stabilisation de la part cofinancée par l’Etat mentionnés aux articles D. 113-19
et D. 113-27 du code rural et de la pêche maritime pour la campagne PAC 2023 sont les suivants :
Région Coefficient stabilisateur

Grand-Est 95,00%

Nouvelle Aquitaine 95,00%

Auvergne-Rhône-Alpes 95,00%

Normandie 95,00%

Bourgogne-Franche-Comté 95,00%

Occitanie 95,00%

Hauts-de-France 95,00%
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 10 sur 60

Région Coefficient stabilisateur

Bretagne 95,00 %

Centre Val-de-Loire 95,00 %

Île-de-France Sans objet

Pays de la Loire 95,00 %

Provence-Alpes-Côte d’Azur 95,00 %

Guadeloupe 100,00 %

Guyane 100,00 %

Martinique 100,00 %

Mayotte 100,00 %

La Réunion 100,00 %

Art. 2. – Le directeur général de la performance économique et environnementale des entreprises, la directrice


du budget et le président-directeur général de l’Agence de services et de paiement sont chargés, chacun en ce qui le
concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 24 novembre 2023.
Le ministre de l’agriculture
et de la souveraineté alimentaire,
Pour le ministre et par délégation :
La cheffe de service Gouvernance
et gestion de la PAC,
M.-A. VIBERT
Le ministre délégué auprès du ministre
de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle
et numérique, chargé des comptes publics,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice
chargée de la 7e sous-direction
de la direction du budget,
A.-H. BOUILLON
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 11 sur 60

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE


ET DE LA COHÉSION DES TERRITOIRES

Arrêté du 20 novembre 2023 portant cahiers des charges des éco-organismes, des systèmes
individuels et des organismes coordonnateurs de la filière à responsabilité élargie des
producteurs de voitures particulières, de camionnettes, de véhicules à moteur à deux ou trois
roues et quadricycles à moteur
NOR : TREP2224149A

Publics concernés : les producteurs (constructeurs, importateurs) de voitures particulières, de camionnettes, de


véhicules à moteur à deux ou trois roues, de quadricycles à moteur y compris les voitures sans permis, les
opérateurs de gestion (centre VHU, broyeur) de véhicules hors d’usage (VHU), les détenteurs de VHU
(particuliers, professionnels de l’automobile…), les collectivités territoriales…
Objet : cahiers des charges d’agrément des éco-organismes, des systèmes individuels et des organismes
coordonnateurs de la filière à responsabilité élargie des producteurs de voitures particulières, de camionnettes, de
véhicules à moteur à deux ou trois roues et quadricycles à moteur.
Entrée en vigueur : l’arrêté entre en vigueur le lendemain de sa publication. Toutefois, les annexes relatives
aux cahiers des charges d’agrément des éco-organismes, des systèmes individuels et des organismes
coordonnateurs entrent en vigueur le 1er janvier 2024.
Notice : la loi no 2020-105 du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire a
prévu la mise en place d’une filière à responsabilité élargie du producteur (REP) pour les véhicules (voitures
particulières, camionnettes, véhicules à moteur à deux ou trois roues, quadricycles à moteur) afin d’en assurer la
reprise sur tout le territoire national. Le décret no 2022-1495 du 24 novembre 2022 relatif à la gestion des
véhicules hors d’usage et à la responsabilité élargie des producteurs de voitures particulières, de camionnettes, de
véhicules à moteur à deux ou trois roues et quadricycles à moteur a précisé les conditions et les modalités de mise
en œuvre des obligations élargies des producteurs de ces véhicules.
Dans ce cadre, le présent arrêté définit les cahiers des charges des éco-organismes, des systèmes individuels et
des organismes coordonnateurs devant pourvoir ou contribuer financièrement à la prévention, à la collecte sur le
lieu de détention, au transport, à la réception, à l’entreposage, à la dépollution, au démontage, au désassemblage
et aux autres opérations de traitement de ces véhicules. Les éco-organismes et les systèmes individuels seront tenus
d’assurer notamment une collecte et un transport sans frais des véhicules hors d’usage (VHU) complets depuis
leur lieu de détention, ainsi que des véhicules dits « abandonnés », sur l’ensemble du territoire national. Le présent
arrêté ne traite pas des modalités de gestion des batteries, des huiles et des pneumatiques qui sont retirés lors des
opérations obligatoires de dépollution des VHU considérant que leur gestion relève respectivement du règlement
(UE) 2023/1542 relatif aux batteries et des textes pris pour son application, des textes régissant la filière à REP
des huiles minérales ou synthétiques, lubrifiantes ou industrielles et celle des pneumatiques.
Références : l’arrêté est pris en application du II de l’article L. 541-10 du code de l’environnement. Cet arrêté
et ses annexes peuvent être consultés sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).
Le ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires,
Vu le code de l’environnement, notamment ses articles L. 541-10 et L. 541-10-1 (15o), ainsi que la section 9 du
chapitre III du titre IV du livre V de sa partie réglementaire ;
Vu l’avis du Conseil national d’évaluation des normes en date du 7 septembre 2023 ;
Vu l’avis de la commission inter-filières de responsabilité élargie des producteurs en date du 7 septembre 2023,
Vu les observations formulées lors de la consultation du public réalisée du 27 juillet 2023 au 8 septembre 2023,
en application de l’article L. 123-19-1 du code de l’environnement,

Arrête :
Art. 1 . – Les cahiers des charges des éco-organismes, des systèmes individuels et des organismes
er

coordonnateurs de la filière à responsabilité élargie du producteur des produits mentionnés au 15o de


l’article L. 541-10-1 du code de l’environnement, sont annexés au présent arrêté.
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Art. 2. – Dans le cadre de la description des mesures prévues pour répondre aux objectifs et exigences du
cahier des charges prévue aux 1o des articles R. 541-86 et R. 541-133, les éco-organismes et les systèmes
individuels présentent dans leur dossier de demande d’agrément notamment :
– les modalités et le montant du soutien financier incitatif visant à gratifier les centres VHU dont le pourcentage
minimal de pièces de réutilisation qui ont fait l’objet d’une opération de préparation en vue de la réutilisation
réalisé est supérieur à l’objectif fixé pour l’année considérée ;
– les conditions et les modalités d’accès aux véhicules hors d’usage complets ou abandonnés pour assurer leur
collecte et leur transport sans frais depuis leur lieu de détention.
En complément des dispositions ci-dessus, tout producteur qui sollicite un agrément en système individuel
précise dans son dossier de demande d’agrément établi en application de l’article R. 541- 133 les éléments justifiant
qu’il est le metteur en marché de ces véhicules sur le territoire national.
Art. 3. – Les dispositions du présent arrêté entrent en vigueur le lendemain de sa publication.
Toutefois, les dispositions des annexes mentionnées à l’article 1er entrent en vigueur le 1er janvier 2024.
Art. 4. – Le directeur général de la prévention des risques est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera
publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 20 novembre 2023.
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général de la prévention
des risques,
C. BOURILLET

ANNEXES
ANNEXE I
CAHIER DES CHARGES DES ECO-ORGANISMES

ANNEXÉ À L’ARRÊTÉ DU 20 NOVEMBRE 2023 PORTANT CAHIERS DES CHARGES DES ÉCO-ORGANISMES,
DES SYSTÈMES INDIVIDUELS ET DES ORGANISMES COORDONNATEURS DE LA FILIÈRE À RESPONSA­
BILITÉ ÉLARGIE DES PRODUCTEURS DE VOITURES PARTICULIÈRES, DE CAMIONNETTES, DE
VÉHICULES À MOTEUR À DEUX OU TROIS ROUES ET QUADRICYCLES À MOTEUR

1. Orientations générales
Les voitures particulières, les camionnettes, les véhicules à moteur à deux ou trois roues et quadricycles à moteur
sont désignés ci-après comme les véhicules.
Tout éco-organisme exerce son agrément pour l’ensemble des catégories de véhicules mentionnées au 1o de
l’article R. 543-154.
Tout éco-organisme pourvoit ou contribue à la prévention, à la collecte sur le lieu de détention, au transport, à la
réception, à l’entreposage, à la dépollution, au démontage, au désassemblage et au traitement, comprenant les
opérations réalisées par les broyeurs définis au 9o de l’article R. 543-154 des véhicules mentionnés au 15o de
l’article L. 541-10-1, pour le compte des producteurs qui lui ont transféré leur obligation de responsabilité élargie
en application du I de l’article L. 541-10.
Lorsque plusieurs éco-organismes sont agréés, les obligations du présent cahier des charges sont appréciées pour
chacun des éco-organismes au prorata des quantités de véhicules mis sur le marché national l’année précédente par
les producteurs qui leur ont transmis l’obligation de responsabilité élargie.
L’éco-organisme assure la continuité de ses missions relatives à la prévention et à la gestion des véhicules hors
d’usage (VHU) relevant de son agrément, y compris lorsque les objectifs qui lui sont applicables sont atteints.

2. Dispositions relatives à l’écoconception des véhicules


2.1. Etude relative à certains critères de performance environnementale
L’éco-organisme réalise une étude en lien avec l’ADEME qu’il remet au ministre chargé de l’environnement, au
plus tard deux ans à compter de la date de son agrément, visant à :
– établir un état des lieux du taux d’incorporation de matières recyclées des véhicules, et à identifier les leviers
d’actions et les perspectives d’évolution permettant de l’améliorer ;
– examiner la présence de substances dangereuses dans les véhicules telles que mentionnées à l’article R. 318-10
du code de la route afin de faciliter la dépollution, la valorisation des pièces et matériaux, ainsi que, la
réalisation des autres opérations de traitement des VHU issus de ces véhicules ;
– développer les possibilités de réutilisation des pièces issues des opérations de démontage des VHU par un
centre VHU ;
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 11 sur 60

– identifier les freins techniques et économiques au recyclage notamment des matériaux non métalliques tels
que les plastiques, les textiles ou le verre, ou stratégiques comme les terres rares ainsi que, les leviers d’actions
et les perspectives d’évolution du recyclage de ces matériaux ;
– développer et optimiser les outils et procédés pour faciliter le démontage des pièces et des matériaux des
véhicules.

2.2. Proposition de trajectoires relatives à l’incorporation de matières recyclées


En tenant compte notamment des résultats de l’étude prévue au 2.1, dans un délai de trois mois au plus tard à
compter de la date de remise de l’étude, l’éco-organisme propose une trajectoire pluriannuelle d’objectifs relatifs à
l’incorporation de matières recyclées dans les véhicules.

3. Dispositions relatives à la collecte et à la valorisation des VHU


3.1. Objectifs indicatifs de collecte en vue d’une valorisation
3.1.1. S’agissant des VHU issus des véhicules mentionnés
au a du 1o de l’article R. 543-154 (voitures particulières et camionnettes)
L’éco-organisme met en œuvre les actions nécessaires pour au moins atteindre les objectifs indicatifs annuels de
collecte définis dans le tableau suivant.
Ces objectifs sont définis comme étant la quantité (nombre) de VHU pris en charge au cours des trois dernières
années par les centres VHU mentionnés au 7o de l’article R. 543-154 du code de l’environnement, rapporté à la
quantité (nombre) de véhicules neufs mis sur le marché national au cours de la même période.
Objectifs indicatifs de collecte

Année concernée (à compter de la


date d’agrément) 2024 2026 2028

Pourcentage minimal de VHU collec­ 65% 68% 70%


tés

En alternative à la définition des objectifs indicatifs mentionnés ci-dessus, l’éco-organisme peut proposer au
ministre chargé de l’environnement dans un délai d’un an au plus tard à compter de la date de son agrément une
autre méthode de calcul des objectifs de collecte. Cette proposition précise les données utilisées et est accompagnée
d’une proposition de trajectoire d’objectifs indicatifs de collecte sur le reste de la durée de l’agrément. L’éco-
organisme élabore cette proposition de méthode et de trajectoire en lien avec l’ADEME.

3.1.2. S’agissant des VHU issus des véhicules mentionnés au b du 1o de l’article R. 543-154 à l’exclusion des
véhicules de catégorie L6e de l’article R. 311-1 du code de la route (véhicules à deux ou trois roues et
quadricycles à moteur, à l’exclusion des véhicules sans permis) :
L’éco-organisme réalise une étude en relation avec l’ADEME qu’il remet au ministre chargé de l’environnement
au plus tard deux ans à compter de la date de son agrément visant à définir une méthode de calcul d’un taux annuel
de collecte pour les VHU issus des véhicules à moteur à deux ou trois roues et quadricycles à moteur à l’exception
des véhicules de catégorie L6e. Cette étude précise la méthodologie et les données utilisées pour estimer un taux
annuel de collecte pour ces véhicules.
A partir des résultats de cette étude, l’éco-organisme propose au ministre chargé de l’environnement des
objectifs indicatifs de collecte pour cette catégorie de véhicules sur le reste de la durée de l’agrément.

3.1.3. S’agissant des VHU issus des véhicules de catégorie L6e de l’article R. 311-1 du code de la route
(voitures sans permis)
L’éco-organisme réalise une étude en relation avec l’ADEME qu’il remet au ministre chargé de l’environnement
au plus tard deux ans à compter de la date de son agrément visant à définir une méthode de calcul d’un taux annuel
de collecte pour les VHU issus des véhicules de catégorie L6e. Cette étude précise la méthodologie et les données
utilisées pour estimer un taux annuel de collecte pour ces véhicules.
A partir des résultats de cette étude, il propose au ministre chargé de l’environnement des objectifs indicatifs de
collecte pour cette catégorie de véhicules sur le reste de la durée de l’agrément.

3.2. Objectifs de réutilisation et de valorisation


3.2.1. S’agissant des VHU issus des véhicules mentionnés
au a du 1o de l’article R. 543-154 (voitures particulières et camionnettes)
3.2.1.1. Objectif de réutilisation, de recyclage et autres opérations de valorisation matière
L’éco-organisme met en œuvre les actions nécessaires pour au moins atteindre l’objectif annuel de réutilisation,
recyclage et autres opérations de valorisation matière défini dans le tableau ci-dessous sur toute la durée de
l’agrément. Cet objectif est défini comme étant la quantité de déchets (en masse) issus des VHU qui ont fait l’objet
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 11 sur 60

d’une opération de préparation en vue de la réutilisation ou qui ont été recyclés ou qui ont fait l’objet d’une
opération de valorisation matière l’année considérée, après avoir fait l’objet des opérations nécessaires de contrôle,
de tri et autres opérations préliminaires nécessaires pour retirer les déchets qui ne sont pas visés par les procédés de
recyclage, rapportée à la quantité de déchets (en masse) des VHU traités durant l’année considérée par les centres
VHU.
Objectif de réutilisation et de recyclage
et autres opérations de valorisation matière

Année concernée (à compter de la date d’agrément) 2024

Pourcentage minimal de réutilisation et de recyclage de la masse totale des VHU


traités 85%

3.2.1.2. Objectif de réutilisation et de valorisation, y compris valorisation énergétique


L’éco-organisme met en œuvre les actions nécessaires pour au moins atteindre l’objectif annuel de réutilisation
et de valorisation défini dans le tableau ci-dessous sur toute la durée de l’agrément. Cet objectif est défini comme
étant la quantité de déchets (en masse) issus des VHU qui ont fait l’objet d’une opération de préparation en vue de
la réutilisation, qui ont été recyclés ou qui ont fait l’objet d’une opération de valorisation, y compris énergétique,
l’année considérée, après avoir fait l’objet des opérations nécessaires de contrôle, de tri et autres opérations
préliminaires nécessaires pour retirer les déchets qui ne sont pas visés par les procédés de recyclage ou de
valorisation, rapportée à la quantité de déchets (en masse) des VHU traités durant l’année considérée par les centres
VHU.
Objectif de réutilisation et de valorisation

Année concernée (à compter de la date d’agrément) 2024

Pourcentage minimal de réutilisation et de valorisation de la masse totale des 95%


VHU traités

3.2.1.3. Objectifs de réutilisation des pièces


L’éco-organisme met en œuvre les actions nécessaires pour au moins atteindre les objectifs annuels de
réutilisation de pièces définis dans le tableau suivant. Ces objectifs sont définis comme étant la quantité (en masse)
des pièces issues des opérations de démontage des VHU réalisées par les centres VHU qui ont fait l’objet d’une
opération de préparation en vue de la réutilisation durant l’année considérée, rapportée à la quantité (en masse) des
VHU traités durant l’année considérée par ces centres.
Les batteries et les pneumatiques ne sont pas pris en compte pour le calcul des objectifs du présent chapitre.
Objectifs de réutilisation

Année concernée (à compter de la


date d’agrément) 2024 2026 2028

Pourcentage minimal de pièces de


réutilisation qui ont fait l’objet d’une 8,5% 10% 16%
opération de préparation en vue de la
réutilisation

L’éco-organisme prévoit dans ses contrats avec les centres VHU un soutien financier incitatif visant à gratifier
les centres dont le pourcentage minimal de pièces de réutilisation qui ont fait l’objet d’une opération de préparation
en vue de la réutilisation réalisé est supérieur à l’objectif fixé pour l’année considérée.

3.2.2. S’agissant des VHU issus des véhicules mentionnés au b du 1o de l’article R. 543-154 à l’exclusion des
véhicules de catégorie L6e de l’article R. 311-1 du code de la route (véhicules à deux ou trois roues et
quadricycles à moteur, à l’exclusion des véhicules sans permis)
3.2.2.1. Objectif de réutilisation, recyclage et autres opérations de valorisation matière
L’éco-organisme met en œuvre les actions nécessaires pour au moins atteindre l’objectif annuel de réutilisation,
recyclage et autres opérations de valorisation matière défini dans le tableau ci-dessous sur toute la durée de
l’agrément. Cet objectif est défini comme étant la quantité de déchets (en masse) issus des VHU qui ont fait l’objet
d’une opération de préparation en vue de la réutilisation ou qui ont été recyclés ou qui ont fait l’objet d’une
opération de valorisation matière l’année considérée, après avoir fait l’objet des opérations nécessaires de contrôle,
de tri et autres opérations préliminaires nécessaires pour retirer les déchets qui ne sont pas visés par les procédés de
recyclage, rapportée à la quantité de déchets (en masse) des VHU traités durant l’année considérée par les centres
VHU.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 11 sur 60

Objectif de réutilisation et de recyclage


et autres opérations de valorisation matière

Année concernée (à compter de la date d’agrément) 2024

Pourcentage minimal de réutilisation et de recyclage de la masse totale des VHU 85%


traités

3.2.2.2. Objectif de réutilisation et de valorisation, y compris valorisation énergétique


L’éco-organisme met en œuvre les actions nécessaires pour au moins atteindre l’objectif annuel de réutilisation
et de valorisation défini dans le tableau ci-dessous sur toute la durée de l’agrément. Cet objectif est défini comme
étant la quantité de déchets (en masse) issus des VHU qui ont fait l’objet d’une opération de préparation en vue de
la réutilisation, qui ont été recyclés ou qui ont fait l’objet d’une opération de valorisation, y compris énergétique
l’année considérée, après avoir fait l’objet des opérations nécessaires de contrôle, de tri et autres opérations
préliminaires nécessaires pour retirer les déchets qui ne sont pas visés par les procédés de recyclage ou de
valorisation, rapportée à la quantité de déchets (en masse) des VHU traités durant l’année considérée par les centres
VHU.
Objectif de réutilisation et de valorisation

Année concernée (à compter de la date d’agrément) 2024

Pourcentage minimal de réutilisation et de valorisation de la masse totale des 95%


VHU traités

3.2.2.3. Objectifs de réutilisation des pièces


L’éco-organisme met en œuvre les actions nécessaires pour au moins atteindre les objectifs annuels de
réutilisation de pièces définis dans le tableau suivant. Ces objectifs sont définis comme étant la quantité (en masse)
des pièces issues des opérations de démontage des VHU réalisées par les centres VHU qui ont fait l’objet d’une
opération de préparation en vue de la réutilisation durant l’année considérée, rapportée à la quantité (en masse) des
VHU traités durant l’année considérée par ces centres.
Les batteries et les pneumatiques ne sont pas pris en compte pour le calcul des objectifs du présent chapitre.
Objectifs de réutilisation

Année concernée (à compter de la 2024 2026 2028


date d’agrément)

Pourcentage minimal de pièces de


réutilisation qui ont fait l’objet 26% 31% 40%
d’une opération de préparation en
vue de la réutilisation

L’éco-organisme prévoit dans ses contrats avec les centres VHU un soutien financier incitatif visant à gratifier
les centres dont le pourcentage minimal de pièces de réutilisation qui ont fait l’objet d’une opération de préparation
en vue de la réutilisation réalisé est supérieur à l’objectif fixé pour l’année considérée.

3.2.3. S’agissant des VHU issus des véhicules de catégorie L6e de l’article R. 311-1 du code de la route
(voitures sans permis)
3.2.3.1. Objectifs de réutilisation, recyclage et autres opérations de valorisation matière
L’éco-organisme met en œuvre les actions nécessaires pour au moins atteindre les objectifs annuels de
réutilisation, recyclage et autres opérations de valorisation matière définis dans le tableau suivant. Ces objectifs
sont définis comme étant la quantité de déchets (en masse) issus des VHU qui ont fait l’objet d’une opération de
préparation en vue de la réutilisation ou qui ont été recyclés ou qui ont fait l’objet d’une opération de valorisation
matière l’année considérée, après avoir fait l’objet des opérations nécessaires de contrôle, de tri et autres opérations
préliminaires nécessaires pour retirer les déchets qui ne sont pas visés par les procédés de recyclage, rapportée à la
quantité de déchets (en masse) des VHU traités durant l’année considérée par les centres VHU.
Objectifs de réutilisation et de recyclage
et autres opérations de valorisation matière

Année concernée (à compter de la


date d’agrément) 2024 2026 2028

Pourcentage minimal de réutilisation


et de recyclage de la masse totale 66% 69% 73%
des VHU traités
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 11 sur 60

3.2.3.2. Objectifs de réutilisation et de valorisation, y compris valorisation énergétique


L’éco-organisme met en œuvre les actions nécessaires pour au moins atteindre les objectifs annuels de
réutilisation et de valorisation définis dans le tableau suivant. Ces objectifs sont définis comme étant la quantité de
déchets (en masse) issus des VHU qui ont fait l’objet d’une opération de préparation en vue de la réutilisation ou
qui ont été recyclés ou orientés vers une opération de valorisation, y compris énergétique, l’année considérée, après
avoir fait l’objet des opérations nécessaires de contrôle, de tri et autres opérations préliminaires nécessaires pour
retirer les déchets qui ne sont pas visés par les procédés de recyclage ou de valorisation, rapportée à la quantité de
déchets (en masse) des VHU traités durant l’année considérée par les centres VHU.
Objectifs de réutilisation et de valorisation

Année concernée (à compter de la


date d’agrément) 2024 2026 2028

Pourcentage minimal de réutilisation


et de valorisation de la masse totale 87% 92% 95%
des VHU traités

3.2.3.3. Objectifs de réutilisation des pièces


L’éco-organisme met en œuvre les actions nécessaires pour au moins atteindre les objectifs annuels de
réutilisation de pièces définis dans le tableau suivant. Ces objectifs sont définis comme étant la quantité (en masse)
des pièces issues des opérations de démontage des VHU réalisées par les centres VHU qui ont fait l’objet d’une
opération de préparation en vue de la réutilisation durant l’année considérée, rapportée à la quantité (en masse) des
VHU traités durant l’année considérée par ces centres.
Les batteries et les pneumatiques ne sont pas pris en compte pour le calcul des objectifs du présent chapitre.
Objectifs de réutilisation

Année concernée (à compter de la 2024 2026 2028


date d’agrément)

Pourcentage minimal de pièces de


réutilisation qui ont fait l’objet 3% 4% 6%
d’une opération de préparation en
vue de la réutilisation

L’éco-organisme prévoit dans ses contrats avec les centres VHU un soutien financier incitatif visant à gratifier
les centres dont le pourcentage minimal de pièces de réutilisation qui ont fait l’objet d’une opération de préparation
en vue de la réutilisation réalisé est supérieur à l’objectif fixé pour l’année considérée.

3.3. Objectif de récupération des fluides frigorigènes réalisée sur les systèmes de climatisation des véhicules
mentionnés au a du 1o de l’article R. 543-154
L’éco-organisme met en œuvre les actions nécessaires pour atteindre a minima l’objectif annuel de récupération
des fluides frigorigènes sur les systèmes de climatisation des voitures particulières et des camionnettes défini dans
le tableau suivant. Cet objectif est défini comme la quantité (en masse) moyenne des fluides frigorigènes récupérés
au sein de chaque système de climatisation des voitures particulières et des camionnettes traitées dans les centres
VHU mentionnés au 7o de l’article R. 543-154 durant l’année considérée et équipées d’un système de climatisation.
Cet objectif correspond à la masse totale de fluides frigorigènes de l’année considérée issus de l’ensemble des
systèmes de climatisation des voitures particulières et des camionnettes traitées dans les centres VHU, rapportée au
nombre de ces mêmes véhicules hors d’usage équipés de systèmes de climatisation traités dans l’année considérée
par ces centres.
Année concernée 2025 2028
(à compter de)

Quantité moyenne minimale de fluides frigorigènes


récupérées sur les systèmes de climatisation des 60 g 100 g
VHU équipés de ces systèmes

L’éco-organisme réalise, en lien avec l’ADEME, avant le 31 décembre 2025 une étude relative aux quantités de
fluides frigorigènes susceptibles d’être récupérées en vue de proposer, le cas échéant, une révision de la trajectoire
d’objectifs prévue dans le tableau ci-dessus.
Cette étude précise la méthodologie et les données utilisées pour l’élaboration de la proposition de révision de la
trajectoire pluriannuelle d’objectifs.
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3.4. Objectifs de valorisation matière, dont recyclage, pour certains flux de matériaux
3.4.1. Objectifs de valorisation matière dont recyclage pour certains flux de matériaux des VHU
issus des véhicules mentionnés au a du 1o de l’article R. 543-154
Afin de contribuer à l’atteinte des objectifs fixés aux paragraphes 3.2.1.1 et 3.2.1.2, l’éco-organisme met en
œuvre les actions nécessaires pour atteindre en 2026 et en 2028 au moins les objectifs de valorisation matière, dont
le recyclage par flux de matériaux indiqués dans le tableau ci-dessous.
Ces objectifs sont définis comme la quantité (en masse) de matériaux qui ont fait l’objet d’une opération de
valorisation matière, notamment de recyclage l’année considérée, rapportée à la quantité de déchets (en masse) du
matériau concerné issus des VHU traités durant l’année considérée par les centres VHU.
Année concernée
(à compter de) 2026 2028

Plastiques
65% 70%
(Polypropylène (PP) et Polyéthylène (PE)

Verre 50% 65%

L’éco-organisme réalise une étude en relation avec l’ADEME qu’il remet au ministre chargé de
l’environnement, au plus tard trois ans à compter de la date de son agrément, visant à proposer des objectifs de
recyclage pour les autres flux de matériaux non métalliques : matières plastiques autres que celles indiquées dans le
tableau ci-dessus, comme les mousses polyuréthanes (PU), les polyamides (PA), l’acrylonitrile butadiène styrène
(ABS), le polychlorure de vinyle (PVC), les textiles, les caoutchoucs (hors déchets de pneumatiques) et les
matériaux métalliques non ferreux y compris les terres rares.

3.4.2. Objectifs de recyclage pour certains flux de matériaux des VHU issus des véhicules mentionnés
au b du 1o de l’article R. 543-154
L’éco-organisme réalise une étude en relation avec l’ADEME qu’il remet au ministre chargé de
l’environnement, au plus tard trois ans à compter de la date son agrément, visant à établir un état des lieux du
taux de recyclage des différents flux de matériaux des VHU issus des véhicules, ainsi qu’à identifier les leviers
d’actions et les perspectives d’évolution permettant de l’améliorer en ce qui concerne ceux :
– mentionnés au b du 1o de l’article R. 543-154, à l’exclusion des véhicules de catégorie L6e de l’article R. 311-1
du code de la route,
– de catégorie L6e de l’article R. 311-1 du code de la route.
A partir des résultats de cette étude, il propose au ministre chargé de l’environnement des objectifs de recyclage
pour certains flux de matériaux pour ces véhicules, notamment les plastiques.

3.5. Composition moyenne des VHU


Dans l’attente des résultats de l’étude mentionnée au paragraphe 11.3, l’éco-organisme calcule les taux de
réutilisation et de recyclage, de réutilisation et de valorisation, les taux de réutilisation des pièces et les taux de
recyclage pour certains flux de matériaux des VHU de véhicules relevant de son agrément mentionnés aux
paragraphes 3.2.1, 3.2.2 et 3.2.3 et 3.4.1 sur la base de la composition moyenne des catégories de véhicule définie
par l’ADEME.

3.6. Révision des objectifs


L’éco-organisme peut proposer au ministre chargé de l’environnement la modification des objectifs du présent
cahier des charges en tenant compte de l’évaluation des quantités de déchets prévue à l’article R. 541-175 et des
résultats de l’étude prévue au paragraphe 11.3.

3.7. Plan d’actions visant à développer la réutilisation des pièces


L’éco-organisme élabore un plan d’actions visant à développer la réutilisation des pièces issues des VHU sur
l’ensemble du territoire national, y compris dans chacune des collectivités régies par l’article 73 de la Constitution,
à Saint-Martin et à Saint-Pierre-et-Miquelon et transmet sa proposition pour accord à l’autorité administrative après
consultation de son comité des parties prenantes conformément à l’article D. 541-94 dans un délai de six mois à
compter de la date de son agrément.
Le plan d’actions précise notamment les pièces à potentiel de réutilisation qui ont été identifiées pour atteindre
les objectifs fixés aux paragraphes 3.2.1, 3.2.2 et 3.2.3, ainsi que les modalités de soutien à destination des centres
VHU notamment pour que ces derniers puissent répondre à la demande de pièces issues de l’économie circulaire
pour les professionnels de l’entretien ou de la réparation en application des dispositions de l’article L. 224-67 du
code de la consommation.
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4. Dispositions complémentaires relatives à la gestion des VHU

4.1. Dispositions relatives à la collecte des VHU sur le lieu de détention


En application du I de l’article R. 543-160, l’éco-organisme précise auprès des détenteurs de VHU les conditions
et modalités d’accessibilité à ces VHU pour assurer leur collecte et leur transport sans frais depuis leur lieu de
détention lorsque ces derniers sont complets ou abandonnés au sens des 3o et 4o de l’article R. 543-154. Ces
conditions et modalités sont établies de façon non discriminatoires et fondées sur des critères transparents.

4.2. Dispositions relatives à la prise en charge des coûts des opérations de gestion des VHU
par les centres VHU mentionnés au 7o de l’article R. 543-154
Le contrat-type prévu au II de l’article R. 543-160 précise les modalités et le montant du soutien financier versé
par l’éco-organisme aux centres VHU permettant de couvrir les coûts des opérations de gestion des VHU
nécessaires à l’atteinte des objectifs de réutilisation et de valorisation mentionnés aux paragraphes 3.2 à 3.4.

4.3. Dispositions relatives au démontage des pièces de VHU


En application de l’article R. 543-160-3, les contrats conclus par les éco-organismes avec les centres VHU
mentionnés au 7o de l’article R. 543-154, ne comprennent pas de clauses ayant pour objet ou pour effet de :
– restreindre la revente auprès de toute personne, en vue de leur réutilisation ou valorisation, de tout ou partie
des pièces issues des opérations de démontage des VHU, hormis la revente aux particuliers des éléments
pyrotechniques des véhicules ;
– prévoir une remise obligatoire de tout ou partie de ces mêmes pièces à l’éco-organisme.
Ces mêmes contrats prévoient la transmission à l’éco-organisme par les centres VHU des informations
concernant les quantités de pièces issues des opérations de démontage des VHU destinées à la réutilisation ou à la
valorisation.
En application du I de l’article R. 543-156, les contrats conclus par les éco-organismes avec les centres VHU
mentionnés au 7o de l’article R. 543-154 prévoient notamment que les éco-organismes communiquent à ces centres
VHU le référencement d’origine des pièces mentionnées à l’article R. 543-155-3, le cas échéant par une mise en
relation directe entre les producteurs adhérents de l’éco-organisme et les centres VHU.

4.4. Dispositions relatives au suivi des performances de la gestion des VHU


Le contrat-type prévu au II de l’article R. 543-160 précise les modalités de transmission à l’éco-organisme par
les centres VHU et les broyeurs visés respectivement aux 7o et 9o de l’article R. 543-154, des informations et
données nécessaires pour justifier de l’atteinte des objectifs fixés par le présent cahier des charges par l’éco-
organisme.

5. Plan de prévention et de gestion des VHU dans les collectivités régies par l’article 73
de la Constitution, à Saint-Martin et à Saint-Pierre-et-Miquelon

5.1. Détermination du nombre de VHU


Pour l’application de l’article R. 543-165-1, l’éco-organisme transmet à l’autorité administrative l’évaluation
réalisée après consultation des collectivités régies par l’article 73 de la Constitution, de la collectivité de Saint-
Martin et de celle de Saint-Pierre-et-Miquelon, et de son comité des parties prenantes.

5.2. Détermination du taux d’abandon des véhicules


Pour l’application du II de l’article R. 543-165, l’éco-organisme transmet à l’autorité administrative pour accord
dans un délai de six mois à compter de la date de son agrément, après consultation des collectivités régies par
l’article 73 de la Constitution, de la collectivité de Saint-Martin et de celle de Saint-Pierre-et-Miquelon, et de son
comité des parties prenantes, une évaluation du taux d’abandon des véhicules relevant de son agrément dans
chacune de ces collectivités. Cette évaluation précise la méthodologie et les données utilisées pour calculer le taux
d’abandon des véhicules relevant de son agrément pour chacune de ces collectivités.
Cette évaluation est mise à jour annuellement dans les conditions indiquées ci-dessus.

5.3. Versement de la prime au retour


Pour l’application des dispositions du II de l’article R. 543-165, l’éco-organisme est tenu de verser la prime au
retour, lorsque cette dernière s’applique, au titulaire du certificat d’immatriculation du véhicule dans un délai de
deux mois au plus tard à compter de la date de mise en œuvre du plan mentionné au I de ce même article pour toute
collectivité régie par l’article 73 de la Constitution, à Saint-Martin et à Saint-Pierre-et-Miquelon.
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5.4. Rapportage annuel du plan de prévention et de gestion des VHU


En application de l’article D. 541-94, l’éco-organisme présente une fois par an à son comité des parties
prenantes, ainsi qu’aux ministres chargés de l’environnement et de l’outre-mer :
– l’évaluation du taux d’abandon des véhicules et les données y afférentes utilisées pour chacune des
collectivités régies par l’article 73 de la Constitution, Saint-Martin et Saint-Pierre-et-Miquelon,
– le nombre et le montant total des primes au retour versées durant l’année précédente en application du II de
l’article R. 543-165 pour chacune des collectivités régies par l’article 73 de la Constitution, à Saint-Martin et à
Saint-Pierre-et-Miquelon,
– une évaluation des progrès réalisés en matière de prévention des abandons de véhicules, de collecte et de
traitement des VHU pour chacune des collectivités régies par l’article 73 de la Constitution, Saint-Martin et
Saint-Pierre-et-Miquelon en application du premier alinéa du III de l’article R. 543-165.

6. Reprise des VHU issus des catastrophes naturelles ou autres événements catastrophiques
L’éco-organisme reprend sans frais, auprès des collectivités territoriales et de leurs groupements qui en
formulent la demande, les VHU relevant de son agrément qui sont produits lors de catastrophes naturelles ou autres
événements catastrophiques, sauf les VHU qui sont déjà pris en charge par un assureur.
Les dispositions des deux alinéas précédents s’appliquent dès lors que les VHU ont été préalablement extraits et
triés, et qu’ils ne font pas l’objet d’une contamination chimique ou radioactive d’origine externe.
L’éco-organisme peut refuser de prendre en charge les opérations de gestion de VHU issus des catastrophes
naturelles ou autres événements catastrophiques, dès lors que le nombre moyen des véhicules dont il a assuré la
prise en charge est, sur trois ans, au moins égale à 5 % du nombre moyen de véhicules que ses adhérents ont mis
sur le marché national.
L’éco-organisme peut ne pas tenir compte de ces déchets dans le calcul des quantités traitées prises en compte
pour le calcul des objectifs de réutilisation et de valorisation mentionnés aux paragraphes 3.2.1, 3.2.2 et 3.2.3.

7. Prise en charge des véhicules abandonnés


L’éco-organisme prend en charge les opérations de gestion des déchets relatives à un ou plusieurs véhicules
abandonnés mentionnés au 4o de l’article R. 543-154 pour ce qui concerne :
– le territoire métropolitain dans les conditions prévues à l’article R. 543-160-5,
– les collectivités régies par l’article 73 de la Constitution, Saint-Martin et Saint-Pierre-et-Miquelon dans les
conditions prévues aux articles R. 543-166-1 à R. 543-166-2.

8. Comité technique opérationnel


L’éco-organisme met en place un comité technique opérationnel associant des représentants d’opérateurs de
gestion des VHU, des représentants des fabricants de pièces, substances et matériaux des véhicules, des
représentants des acteurs du réemploi et de la réutilisation des véhicules et de leurs pièces et matériaux, ainsi que
des représentants des entreprises d’assurance. Ce comité est chargé d’assurer une concertation sur les exigences et
standards techniques de gestion des VHU notamment afin de satisfaire les dispositions de l’article R. 543-156 et
d’examiner en tant que de besoin les évolutions à apporter à ces exigences ou standards.
Ce comité examine notamment les modalités d’information des opérateurs de traitement concernant la présence
et la localisation de certaines pièces contenant des matériaux stratégiques comme les terres rares ou contenant des
aimants permanents en vue de faciliter leur extraction et leur recyclage.
Ce comité formule des propositions pour la révision du document de stratégie mentionné au 6o de
l’article R. 541-86.
Il est informé de la réalisation des études prévues en lien avec sa compétence et peut être associé à la réalisation
de ces études.
La composition de ce comité est établie dans des conditions transparentes et non discriminatoires.
La composition et le mandat de ce comité et de ses groupes de travail sont présentés pour avis au comité des
parties prenantes. Ce comité rend compte de ses travaux au comité des parties prenantes au moins une fois par an.
Lorsque plusieurs éco-organismes sont agréés sur la filière des véhicules, ces éco-organismes peuvent mutualiser
les travaux de ces comités.

9. Recherche et développement
Dans les conditions prévues à l’article R. 541-118, l’éco-organisme contribue à des projets de recherche et
développement publics ou privés visant à développer l’écoconception et la performance environnementale des
véhicules (hors les émissions liées à leur utilisation) sur leur cycle de vie.
Il remet au ministre chargé de l’environnement les résultats de ces projets au plus tard deux ans à compter de la
date de son agrément.
Lorsque plusieurs éco-organismes sont agréés, ces éco-organismes peuvent mutualiser leurs soutiens à ces
projets de recherche et développement dans le respect des secrets protégés par la loi.
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10. Information et sensibilisation


10.1. Actions nationales et locales d’information et de sensibilisation
visant à informer les détenteurs de véhicules
L’éco-organisme réalise et soutient des actions nationales et locales d’information et de sensibilisation adaptées
aux spécificités des territoires notamment d’outre-mer visant à informer les détenteurs de véhicules :
1o Des règles de gestion des VHU ;
2o Des conditions et des modalités de collecte et de transport depuis leur lieu de détention, ainsi que de réception,
sans frais, par les centres VHU, des VHU complets et des véhicules abandonnés ;
3o Des possibilités et des conditions de versement de la prime au retour notamment dans chacune des
collectivités territoriales régies par l’article 73 de la Constitution, à Saint-Martin et à Saint-Pierre-et-Miquelon
lorsque celle-ci s’applique ;
4o Des modalités et des conditions d’utilisation des pièces de rechange issues de l’économie circulaire à la place
de pièces neuves, pour les prestations d’entretien ou de réparation de véhicules, en application des dispositions de
l’article L. 224-67 du code de la consommation ;
5o Des impacts liés à l’abandon des véhicules dans l’environnement et des risques sanitaires liés à la présence de
ces véhicules dans la nature pouvant servir de gîtes larvaires qui favorisent la propagation des épidémies.
Pour la mise en œuvre des actions de communication et de sensibilisation mentionnées ci-dessus, l’éco-
organisme élabore des outils et supports de communication qu’il met à disposition des acteurs relais notamment :
– les collectivités territoriales ou leurs groupements ;
– les entreprises d’assurance ;
– les professionnels du commerce, de l’entretien ou de la réparation de véhicules ;
– les associations impliquées dans la gestion des déchets issus des véhicules présentes dans les collectivités
régies par l’article 73 de la Constitution, à Saint-Martin et à Saint-Pierre-et-Miquelon.
L’éco-organisme réalise, en lien avec l’ADEME, au minimum tous les deux ans une enquête de perception sur
un panel représentatif de détenteurs de véhicules, couvrant l’ensemble du territoire national, en vue de vérifier
l’efficacité des actions d’information et de sensibilisation mises en œuvre, notamment en ce qui concerne le
dispositif de reprise sans frais des VHU complets.
Le cas échéant, ces enquêtes sont accompagnées de propositions de mesures visant à améliorer l’information et
la sensibilisation des détenteurs de VHU.
Les résultats des enquêtes ainsi que les propositions de mesures d’amélioration sont transmises pour avis au
ministre en charge de l’environnement, après avis du comité des parties prenantes.

10.2. Guichet unique d’information et de mise en relation


L’éco-organisme met en place et assure la gestion d’un service de guichet unique permettant aux particuliers :
– de disposer des informations concernant les modalités et conditions de collecte de leurs véhicules sur
l’ensemble du territoire national ;
– de faciliter la mise en relation avec l’éco-organisme des personnes effectuant des opérations de gestion des
VHU, notamment en vue de faciliter la contractualisation entre ces acteurs.
Ce service est mis en place par l’éco-organisme au plus tard trois mois à compter de la date de son agrément et
accessible depuis le territoire métropolitain, et depuis les collectivités régies par l’article 73 de la Constitution,
Saint-Martin et Saint-Pierre-et-Miquelon.
L’éco-organisme met en place et assure la gestion de ce service de guichet unique conjointement avec tout autre
éco-organisme ou tout producteur en système individuel agréé.

11. Etudes
11.1. Caractérisation de la présence de retardateurs de flamme bromés
Dans un délai de trois ans à compter de la date de son agrément, l’éco-organisme réalise une étude portant sur la
caractérisation des flux de déchets issus des véhicules relevant de son agrément qui vise à qualifier et à quantifier la
présence de retardateurs de flammes bromés dont les concentrations peuvent dépasser les seuils réglementaires en
tant que polluants organiques persistants (POP).
La méthodologie prévue pour l’échantillonnage et la caractérisation des flux de déchets issus des véhicules est
transmise pour avis respectivement de l’ADEME et de l’INERIS au moins deux mois au plus tard avant
l’engagement de l’étude.
En ce qui concerne les flux de déchets issus des véhicules mentionnés au a du 1o de l’article R. 543-154, l’éco-
organisme peut soumettre pour avis de l’INERIS la méthodologie et les résultats des campagnes de caractérisation
que ses adhérents ont précédemment réalisées sur le même sujet. L’éco-organisme transmet l’avis de l’INERIS
pour information au ministre chargé de l’environnement, qui peut décider d’exonérer l’éco-organisme d’une
nouvelle étude à sa demande.
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A partir des résultats de cette étude, et en concertation avec les organisations professionnelles représentatives des
opérateurs de la gestion des déchets dangereux, l’éco-organisme propose au ministre chargé de l’environnement
des modalités de gestion des flux de déchets concernés afin que les éléments qui en contiennent soient triés et
traités conformément aux dispositions du 8o de l’article R. 543-154. Il peut proposer au ministre chargé de
l’environnement, après avis de son comité des parties prenantes, une modification des objectifs de recyclage pour
certains flux de matériaux des VHU issus des véhicules mentionnés au a du 1o de l’article R. 543-154 qui
contribuent à l’atteinte des objectifs fixés au paragraphe 3.

11.2. Valorisation des VHU


L’éco-organisme réalise une étude, en relation avec les autres opérateurs économiques, sur l’amélioration des
techniques de tri post broyage des matières non métalliques issues des VHU en vue de développer des filières de
valorisation de ces matières triées.
Il remet au ministre chargé de l’environnement les résultats de cette étude au plus tard deux ans à compter de la
date de son agrément.

11.3. Composition moyenne des VHU


Dans un délai de deux ans à compter de la date de son agrément, l’éco-organisme réalise une étude en relation
avec l’ADEME relative à la composition moyenne des VHU relevant de son agrément.
La composition moyenne de ces véhicules est exprimée en pourcentage et en masse (en kilogramme par
véhicule), sur la base d’une masse moyenne de ces véhicules selon leur source d’énergie (carburants, électricité,
hybride).
La méthodologie prévue pour la détermination de la composition moyenne de ces catégories de VHU est
transmise pour avis de l’ADEME au moins trois mois au plus tard avant l’engagement de l’étude.
En tenant compte des résultats de cette étude, l’éco-organisme calcule les performances de traitement des VHU
mentionnées au paragraphe 3.
En tenant compte de ces mêmes résultats, l’éco-organisme peut proposer au ministre chargé de l’environnement,
après avis de son comité des parties prenantes, une modification des objectifs de recyclage pour certains flux de
matériaux des VHU issus des véhicules mentionnés au a du 1o de l’article R. 543-154 qui contribuent à l’atteinte
des objectifs fixés au paragraphe 3.

12. Coordination en cas d’agrément de plusieurs éco-organismes


12.1. Mise en place d’un organisme coordonnateur
En application de l’article R. 541-107, lorsque plusieurs éco-organismes sont agréés, ceux-ci mettent en place un
organisme coordonnateur afin que ce dernier sollicite un agrément au plus tard deux mois après la date de
publication de l’arrêté d’agrément du deuxième éco-organisme concerné.

12.2. Conditions d’exercice de la coordination


Les éco-organismes agréés se coordonnent sous l’égide de l’organisme coordonnateur pour assurer la cohérence
de leurs propositions sur les sujets suivants :
– la réalisation des actions nationales et locales d’information et de sensibilisation ;
– la mise à disposition du public des informations pertinentes prévues à l’article L. 541-10-5.
Les éco-organismes agréés se coordonnent sous l’égide de l’organisme coordonnateur en vue de faire des
propositions conjointes sur les sujets suivants :
– la détermination du taux d’abandon des véhicules mentionné au paragraphe 5.2 ;
– l’évaluation des progrès réalisés en matière de prévention des abandons des véhicules, de collecte et de
traitement des VHU dans chaque collectivité régie par l’article 73 de la Constitution, à Saint-Martin et à Saint-
Pierre-et-Miquelon ;
– l’évaluation du nombre de VHU, présents dans chaque collectivité régie par l’article 73 de la Constitution, à
Saint-Martin et à Saint-Pierre-et-Miquelon en distinguant les véhicules mentionnés aux articles L. 541-21-3,
L. 541-21-4 et L. 541-21-5 ;
– la mise en place et la gestion du guichet unique d’information et de mise en relation ;
– l’information précisant les modalités de tri ou d’apport du déchet issu des véhicules, prévue au deuxième
alinéa de l’article L. 541-9-3.

12.3. Dispositions spécifiques à l’outre-mer


En application du I de l’article R. 543-165 et de l’article R. 543-165-1, les éco-organismes peuvent se
coordonner entre eux et avec les systèmes individuels agréés, dès l’élaboration de leur dossier de demande
d’agrément pour :
– l’élaboration du plan de prévention et de gestion des VHU dans les collectivités régies par l’article 73 de la
constitution, à Saint-Martin et à Saint-Pierre-et-Miquelon ;
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– la réalisation des évaluations relatives au nombre de VHU relevant de leur agrément, en distinguant les
véhicules mentionnés aux articles L. 541-21-3, L. 541-21-4 et L. 541-21-5.

ANNEXE II
CAHIER DES CHARGES DES SYSTÈMES INDIVIDUELS
ANNEXÉ À L’ARRÊTÉ DU 20 NOVEMBRE 2023 PORTANT CAHIERS DES CHARGES DES ÉCO-ORGANISMES,
DES SYSTÈMES INDIVIDUELS ET DES ORGANISMES COORDONNATEURS DE LA FILIÈRE À RESPONSA­
BILITÉ ÉLARGIE DES PRODUCTEURS DE VOITURES PARTICULIÈRES, DE CAMIONNETTES, DE
VÉHICULES À MOTEUR À DEUX OU TROIS ROUES ET QUADRICYCLES À MOTEUR
1. Orientations générales
Les voitures particulières, les camionnettes, les véhicules à moteur à deux ou trois roues et quadricycles à moteur
sont désignés ci-après comme les véhicules.
Tout producteur en système individuel exerce son agrément pour l’ensemble de ses véhicules mentionnés au 1o
de l’article R. 543-154.
Le producteur pourvoit ou contribue à la prévention, à la collecte sur le lieu de détention, au transport, à la
réception, à l’entreposage, à la dépollution, au démontage, au désassemblage et au traitement, comprenant les
opérations réalisées par les broyeurs définis au 9o de l’article R. 543-154, des véhicules hors d’usage (VHU) issus
de ses véhicules relevant du 15o de l’article L. 541-10-1 dans les conditions prévues aux articles R. 543-161 à
R. 543-161-5.

2. Dispositions relatives à l’écoconception des véhicules


Le producteur réalise une étude relative à l’écoconception de ses véhicules qu’il remet au ministre chargé de
l’environnement au plus tard deux ans à compter de la date de son agrément. Cette étude vise notamment à :
– établir un état des lieux du taux d’incorporation de matières recyclées des véhicules, et à identifier les leviers
d’actions et les perspectives d’évolution permettant de l’améliorer ;
– examiner la présence de substances dangereuses dans les véhicules telles que mentionnées à l’article R. 318-10
du code de la route afin de faciliter la dépollution, la valorisation des pièces et matériaux, ainsi que, la
réalisation des autres opérations de traitement des VHU issus de ces véhicules ;
– développer les possibilités de réutilisation des pièces issues des opérations de démontage des VHU par un
centre VHU ;
– identifier les freins techniques et économiques au recyclage notamment des matériaux non métalliques tels
que les plastiques, les textiles ou le verre, ou stratégiques comme les terres rares ainsi que, les leviers d’actions
et les perspectives d’évolution du recyclage de ces matériaux ;
– développer et optimiser les outils et procédés pour faciliter le démontage des pièces et des matériaux des
véhicules.
En tenant compte notamment des résultats de cette étude, le producteur :
– identifie des leviers d’actions pour améliorer l’éco-conception de ses véhicules ;
– élabore les informations et consignes requises pour les centres VHU pour permettre la dépollution, le
démontage, le désassemblage et les autres opérations de traitement appropriées des VHU en application des I
et III de l’article R. 543-156 ;
– propose une trajectoire pluriannuelle d’objectifs relatifs à l’incorporation de matières recyclées dans les
véhicules.

3. Dispositions relatives à la collecte et à la valorisation des VHU


Conformément à l’article R. 541-137, les objectifs applicables au système individuel pour la collecte et la
valorisation des VHU issus de ses véhicules sont ceux qui sont fixés aux éco-organismes pour les mêmes catégories
de véhicules.
En alternative à la définition des objectifs indicatifs de collecte mentionnés au paragraphe 3.1.1 du cahier des
charges des éco-organismes, le système individuel peut proposer au ministre chargé de l’environnement dans un
délai d’un an au plus tard à compter de la date de son agrément, une autre méthode de calcul des objectifs de
collecte. Cette proposition précise les données utilisées et est accompagnée d’une proposition de trajectoire
d’objectifs indicatifs de collecte sur le reste de la durée de l’agrément. Le système individuel élabore cette
proposition de méthode et de trajectoire en lien avec l’ADEME.
Les objectifs de réutilisation des pièces ainsi que ceux de récupération des fluides frigorigènes réalisée sur les
systèmes de climatisation des véhicules et de recyclage pour certains flux de matériaux fixés aux éco-organismes
s’appliquent également au système individuel pour les VHU issus de ses véhicules.
Le producteur en système individuel réalise les études mentionnées au chapitre 3 du cahier des charges des éco-
organismes, selon les mêmes modalités que celles fixées aux éco-organismes.
Le producteur en système individuel peut proposer au ministre chargé de l’environnement la modification des
objectifs de réutilisation des pièces, de réutilisation et de recyclage, ainsi que de réutilisation et de valorisation, et
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de recyclage pour certains flux de matériaux des VHU issus de ses véhicules en tenant compte de l’évaluation des
quantités de déchets prévue à l’article R. 541-175 et des résultats de l’étude prévue au paragraphe 10.3.

4. Dispositions complémentaires relatives à la gestion des VHU

4.1. Dispositions relatives à la collecte des VHU sur le lieu de détention


En application du I de l’article R. 543-161, le système individuel précise auprès des détenteurs de VHU les
conditions et modalités d’accessibilité aux VHU issus de ses véhicules pour assurer leur collecte et leur transport
sans frais depuis leur lieu de détention lorsque ces derniers sont complets ou abandonnés au sens des 3o et 4o de
l’article R. 543-154. Ces conditions sont établies de façon non discriminatoires et sont fondées sur des critères
transparents.

4.2. Dispositions relatives à la prise en charge des coûts des opérations de gestion des VHU
par les centres VHU mentionnés au 7o de l’article R. 543-154
Le contrat-type prévu au II de l’article R. 543-161 précise les modalités et le montant du soutien financier versé
par le système individuel aux centres VHU afin de couvrir les coûts des opérations de gestion des VHU qui
permettent notamment :
– d’atteindre les objectifs de valorisation mentionnés au paragraphe 3 ;
– d’effectuer la gestion différenciée des VHU relevant du périmètre d’agrément du système individuel
nécessaire à la vérification que les objectifs fixés au paragraphe 3 sont atteints pour les véhicules pour lesquels
le système individuel est agréé.

4.3. Dispositions relatives au démontage des pièces de VHU


En application de l’article R. 543-161-3, les contrats conclus par le système individuel avec les centres VHU
mentionnés au 7o de l’article R. 543-154, ne comprennent pas de clauses ayant pour objet ou pour effet de :
– restreindre la revente auprès de toute personne, en vue de leur réutilisation ou valorisation, de tout ou partie
des pièces issues des opérations de démontage des VHU, hormis la revente aux particuliers des éléments
pyrotechniques des véhicules ;
– prévoir une remise obligatoire de tout ou partie de ces mêmes pièces au système individuel.
Ces mêmes contrats prévoient la transmission au système individuel par les centres VHU des informations
concernant les quantités de pièces issues des opérations de démontage des VHU destinées à la réutilisation ou à la
valorisation.
En application du I de l’article R. 543-156, les contrats conclus par le système individuel avec les centres VHU
mentionnés au 7o de l’article R. 543-154 prévoient notamment que le système individuel communique à ces centres
le référencement d’origine des pièces mentionnées à l’article R. 543-155-3.

4.4. Dispositions relatives au suivi des performances de la gestion des VHU


Le contrat-type prévu au II de l’article R. 543-161 précise les modalités de transmission au système individuel
par les centres VHU et les broyeurs visés respectivement aux 7o et 9o de l’article R. 543-154, des informations et
données nécessaires pour justifier de l’atteinte des objectifs fixés par le présent cahier des charges par le système
individuel.

5. Plan de prévention et de gestion des VHU dans les collectivités régies par l’article 73
de la Constitution, à Saint-Martin et à Saint-Pierre-et-Miquelon

5.1. Détermination du nombre de VHU


Pour l’application de l’article R. 543-165-1, le système individuel transmet à l’autorité administrative
l’évaluation réalisée après consultation des collectivités régies par l’article 73 de la Constitution, de la collectivité
de Saint-Martin et de celle de Saint-Pierre-et-Miquelon, et de son comité des parties prenantes.

5.2. Détermination du taux d’abandon des véhicules


Pour l’application du II de l’article R. 543-165, le producteur transmet à l’autorité administrative pour accord
dans un délai de six mois à compter de la date de son agrément, après consultation des collectivités régies par
l’article 73 de la Constitution, de la collectivité de Saint-Martin et de celle de Saint-Pierre-et-Miquelon, une
évaluation du taux d’abandon des véhicules relevant de son agrément dans chacune de ces collectivités. Cette
évaluation précise la méthodologie et les données utilisées pour calculer le taux d’abandon des véhicules relevant
de son agrément pour chacune de ces collectivités.
Cette évaluation est mise à jour annuellement dans les conditions indiquées ci-dessus.
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5.3. Versement de la prime au retour


Pour l’application des dispositions du II de l’article R. 543-165, le producteur est tenu de verser la prime au
retour, lorsque cette dernière s’applique, au titulaire du certificat d’immatriculation du véhicule dans un délai de
deux mois au plus tard à compter de la date de mise en œuvre du plan mentionné au I de ce même article pour toute
collectivité régie par l’article 73 de la Constitution, à Saint-Martin et à Saint-Pierre-et-Miquelon.

5.4. Rapportage annuel du plan de prévention et de gestion des VHU


Le producteur présente une fois par an aux ministres chargés de l’environnement et de l’outre-mer :
– l’évaluation du taux d’abandon de ses véhicules et les données y afférentes utilisées pour chacune des
collectivités régies par l’article 73 de la Constitution, Saint-Martin et Saint-Pierre-et-Miquelon ;
– le nombre et le montant total des primes au retour versées durant l’année précédente en application du II de
l’article R. 543-165 pour chacune des collectivités régies par l’article 73 de la Constitution, à Saint-Martin et à
Saint-Pierre-et-Miquelon ;
– une évaluation des progrès réalisés en matière de prévention des abandons de ses véhicules, de collecte et de
traitement de ses VHU pour chacune des collectivités régies par l’article 73 de la Constitution, Saint-Martin et
Saint-Pierre-et-Miquelon en application du premier alinéa du III de l’article R. 543-165.

6. Reprise des VHU issus des catastrophes naturelles ou autres évènements catastrophiques
Le producteur reprend sans frais, auprès des collectivités territoriales et de leurs groupements qui en formulent la
demande, les VHU issus de ses véhicules qui sont le fait de catastrophes naturelles ou catastrophiques, sauf les
VHU pris en charge par un assureur dès lors que les VHU ont été préalablement extraits et triés, et qu’ils ne font
pas l’objet d’une contamination chimique ou radioactive d’origine externe.
Le producteur peut refuser de prendre en charge les opérations de gestion de VHU issus de ses produits lors de
catastrophes naturelles ou autres événements catastrophiques, dès lors que le nombre moyen des véhicules dont il a
assuré la prise en charge est, sur trois ans, au moins égale à 5 % du nombre moyen de véhicules qu’il a mis sur le
marché national.
Le producteur peut ne pas tenir compte de ces déchets dans le calcul des quantités traitées prises en compte pour
le calcul des objectifs de réutilisation et de valorisation mentionnés au paragraphe 3.

7. Prise en charge des véhicules abandonnés


Le producteur prend en charge les opérations de gestion des déchets relatives à un ou plusieurs véhicules
abandonnés mentionnés au 4o de l’article R. 543-154 pour ce qui concerne :
– le territoire métropolitain afin de satisfaire la reprise sans frais de ces véhicules sur leur lieu de détention en
application de l’article R. 541-138 ;
– les collectivités régies par l’article 73 de la Constitution, Saint-Martin et Saint-Pierre-et-Miquelon dans les
conditions prévues aux articles R. 543-166-1 à R.543-166-2.

8. Comité technique opérationnel


Le producteur met en place un comité technique opérationnel associant les représentants des personnes avec
lesquelles il est en contrat pour la prévention et la gestion de ses VHU.
Ce comité est chargé d’assurer une concertation sur les exigences et standards techniques de gestion des VHU
notamment afin de satisfaire les dispositions de l’article R. 543-156 et d’examiner en tant que de besoin les
évolutions à apporter à ces exigences ou standards.
Ce comité examine notamment les modalités d’information des opérateurs de traitement concernant la présence
et la localisation de certaines pièces contenant des matériaux stratégiques comme les terres rares ou contenant des
aimants permanents en vue de faciliter leur extraction et leur recyclage.
Il est informé de la réalisation des études prévues en lien avec sa compétence et peut être associé à la réalisation
de ces études.

9. Information et sensibilisation
9.1. Actions nationales et locales d’information et de sensibilisation
visant à informer les détenteurs de véhicules
Le producteur réalise et soutient des actions nationales et locales d’information et de sensibilisation, adaptées
aux spécificités des territoires notamment d’outre-mer visant à informer les détenteurs de véhicules :
1o Des règles de gestion des VHU ;
2o Des conditions et des modalités de collecte et de transport depuis leur lieu de détention, ainsi que de réception,
sans frais, des VHU complets et des véhicules abandonnés par les centres VHU ;
3o Des possibilités et des conditions de versement de la prime au retour notamment dans chacune des
collectivités territoriales régies par l’article 73 de la Constitution, à Saint-Martin et à Saint-Pierre-et-Miquelon
lorsque celle-ci s’applique ;
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4o Des modalités et des conditions d’utilisation des pièces de rechange issues de l’économie circulaire à la place
de pièces neuves, pour les prestations d’entretien ou de réparation de véhicules, en application des dispositions de
l’article L. 224-67 du code de la consommation ;
5o Des impacts liés à l’abandon des véhicules dans l’environnement et des risques sanitaires liés à la présence de
ces véhicules dans la nature pouvant servir de gîtes larvaires qui favorisent la propagation des épidémies.
Pour la mise en œuvre des actions de communication et de sensibilisation mentionnées ci-dessus, le producteur
élabore des outils et supports de communication qu’il met à disposition des acteurs relais, notamment :
– les collectivités territoriales ou leurs groupements ;
– les entreprises d’assurance ;
– les professionnels du commerce, de l’entretien ou de la réparation de véhicules ;
– les associations impliquées dans la gestion des déchets issus des véhicules présentes dans les collectivités
régies par l’article 73 de la Constitution, à Saint-Martin et à Saint-Pierre-et-Miquelon.
Le producteur réalise, en lien avec l’ADEME, au minimum tous les deux ans une enquête de perception sur un
panel représentatif de détenteurs de véhicules, couvrant l’ensemble du territoire national, en vue de vérifier
l’efficacité des actions d’information et de sensibilisation mises en œuvre, notamment en ce qui concerne le
dispositif de reprise sans frais des VHU complets.
Le cas échéant, ces enquêtes sont accompagnées de propositions de mesures visant à améliorer l’information et
la sensibilisation des détenteurs de VHU.
Les résultats des enquêtes ainsi que les propositions de mesures d’amélioration sont transmises pour avis au
ministre en charge de l’environnement.

9.2. Guichet unique d’information et de mise en relation


Le producteur en système individuel met en place et assure la gestion d’un service de guichet unique
permettant aux particuliers :
– de disposer des informations concernant les modalités et conditions de collecte de leurs véhicules sur
l’ensemble du territoire national ;
– de faciliter la mise en relation avec le système individuel des personnes effectuant des opérations de gestion
des VHU, notamment en vue de faciliter la contractualisation entre ces acteurs.
Ce service est mis en place par le producteur au plus tard trois mois à compter de la date de son agrément et
accessible depuis le territoire métropolitain, et depuis les collectivités régies par l’article 73 de la Constitution,
Saint-Martin et Saint-Pierre-et-Miquelon.
Le producteur en système individuel met en place et assure la gestion de ce service de guichet unique
conjointement avec tout autre producteur en système individuel ou tout éco-organisme agréé.

10. Etudes
10.1. Caractérisation de la présence de retardateurs de flamme bromés
Dans un délai de trois ans à compter de la date de son agrément, le producteur réalise une étude portant sur la
caractérisation des flux de déchets issus des véhicules relevant de son agrément qui vise à qualifier et à quantifier la
présence de retardateurs de flammes bromés dont les concentrations peuvent dépasser les seuils réglementaires en
tant que polluants organiques persistants (POP).
La méthodologie prévue pour l’échantillonnage et la caractérisation des flux de déchets issus des véhicules est
transmise pour avis respectivement de l’ADEME et de l’INERIS au moins deux mois au plus tard avant
l’engagement de l’étude.
En ce qui concerne les flux de déchets issus des véhicules mentionnés au a du 1o de l’article R. 543-154, le
producteur peut soumettre pour avis de l’INERIS la méthodologie et les résultats des campagnes de caractérisation
qu’il a précédemment réalisées sur le même sujet. Le producteur transmet l’avis de l’INERIS pour information au
ministre chargé de l’environnement, qui peut décider d’exonérer le producteur en système individuel d’une
nouvelle étude à sa demande.
A partir des résultats de cette étude, et en concertation avec les organisations professionnelles représentatives des
opérateurs de la gestion des déchets dangereux, le producteur propose au ministre chargé de l’environnement des
modalités de gestion des flux de déchets concernés afin que les éléments qui en contiennent soient triés et traités
conformément aux dispositions du 8o de l’article R. 543-154. Il peut proposer au ministre chargé de
l’environnement une modification des objectifs de recyclage pour certains flux de matériaux des VHU issus de
ses véhicules contribuant à l’atteinte des objectifs fixés au paragraphe 3.

10.2. Valorisation des VHU


Le producteur réalise une étude, en relation avec les autres opérateurs économiques, sur l’amélioration des
techniques de tri post broyage des matières non métalliques issues des VHU en vue de développer des filières de
valorisation de ces matières triées.
Il remet au ministre chargé de l’environnement les résultats de cette étude au plus tard deux ans à compter de la
date de son agrément.
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10.3. Composition moyenne des VHU


Dans un délai de deux ans à compter de la date de son agrément, le producteur réalise une étude en relation avec
l’ADEME relative à la composition moyenne des VHU relevant de son agrément.
La composition moyenne de ces véhicules est exprimée en pourcentage et en masse (en kilogramme par
véhicule), sur la base d’une masse moyenne de ces véhicules selon leur source d’énergie (carburants, électricité,
hybride).
La méthodologie prévue pour la détermination de la composition moyenne de ces catégories de VHU est
transmise pour avis de l’ADEME au moins trois mois au plus tard avant l’engagement de l’étude.
En tenant compte des résultats de cette étude, le producteur calcule les performances de traitement des VHU
mentionnées au paragraphe 3.
En tenant compte de ces mêmes résultats, le producteur peut proposer au ministre chargé de l’environnement une
modification des objectifs de recyclage pour certains flux de matériaux des VHU issus de ses véhicules contribuant
à l’atteinte des objectifs fixés au paragraphe 3.

11. Dispositions spécifiques à l’outre-mer


En application du I de l’article R. 543-165 et de l’article R. 543-165-1, les systèmes individuels peuvent se
coordonner avec les éco-organismes agréés dès l’élaboration de leur dossier de demande d’agrément pour :
– l’élaboration du plan de prévention et de gestion des VHU dans les collectivités régies par l’article 73 de la
constitution, à Saint-Martin et à Saint-Pierre-et-Miquelon ;
– les évaluations du nombre de VHU relevant de leur agrément, en distinguant les véhicules mentionnés aux
articles L. 541-21-3, L. 541-21-4 et L. 541-21-5.

ANNEXE III
CAHIER DES CHARGES DES ORGANISMES COORDONNATEURS
ANNEXÉ À L’ARRÊTÉ DU 20 NOVEMBRE 2023 PORTANT CAHIERS DES CHARGES DES ÉCO-ORGANISMES,
DES SYSTÈMES INDIVIDUELS ET DES ORGANISMES COORDONNATEURS DE LA FILIÈRE À RESPONSA­
BILITÉ ÉLARGIE DES PRODUCTEURS DE VOITURES PARTICULIÈRES, DE CAMIONNETTES, DE
VÉHICULES À MOTEUR À DEUX OU TROIS ROUES ET QUADRICYCLES À MOTEUR

1. Orientations générales
L’organisme coordonnateur est chargé d’assurer la coordination des travaux entre les éco-organismes qui sont
mentionnés au paragraphe 2.
L’organisme coordonnateur contractualise avec tout éco-organisme qui en fait la demande.

2. Coordination des travaux des éco-organismes


L’organisme coordonnateur organise les travaux communs entre les éco-organismes agréés en vue d’assurer la
cohérence des propositions des éco-organismes sur les sujets suivants :
– la réalisation des actions nationales et locales d’information et de sensibilisation ;
– la mise à disposition du public des informations pertinentes prévues à l’article L. 541-10-5.
L’organisme coordonnateur organise les travaux entre les éco-organismes agréés afin qu’ils formulent une
proposition conjointe sur les sujets suivants :
– la détermination du taux d’abandon des véhicules mentionné au paragraphe 5.2. du cahier des charges des
éco-organismes ;
– l’évaluation des progrès réalisés en matière de prévention des abandons des véhicules, de collecte et de
traitement des VHU dans chaque collectivité régie par l’article 73 de la Constitution, à Saint-Martin et à Saint-
Pierre-et-Miquelon ;
– l’évaluation du nombre des VHU, distinguant les véhicules mentionnés aux articles L. 541-21-3, L. 541-21-4
et L. 541-21-5 présents dans chaque collectivité régie par l’article 73 de la Constitution, à Saint-Martin et à
Saint-Pierre-et-Miquelon ;
– la mise en place et la gestion du guichet unique d’information et de mise en relation ;
– l’information précisant les modalités de tri ou d’apport du déchet issu des véhicules, prévue au deuxième
alinéa de l’article L. 541-9-3.

3. Répartition des obligations de gestion des VHU


L’organisme coordonnateur suit les quantités de VHU qui sont collectés par les éco-organismes agréés.
Il apprécie les obligations de collecte de chaque éco-organisme au prorata des quantités de véhicules mis sur le
marché par les producteurs ayant transféré leurs obligations de responsabilité élargie à chacun des éco-organismes.
L’organisme coordonnateur répartit les obligations de collecte des éco-organismes selon un équilibrage
financier.
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L’organisme coordonnateur propose pour accord aux ministres chargés de l’environnement et de l’économie, le
résultat provisoire de l’équilibrage. L’accord est réputé acquis en l’absence d’opposition de l’un des deux ministres
dans un délai de deux mois suivant la réception de la proposition. En cas de désaccord motivé, l’équilibrage est
arrêté par les ministres.
La formule d’équilibrage des obligations est présentée par l’organisme coordonnateur dans le cadre de son
dossier de demande d’agrément et peut être révisée sur sa proposition après accord de l’autorité administrative.
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Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE


ET DE LA COHÉSION DES TERRITOIRES

Arrêté du 23 novembre 2023 portant modification de l’arrêté du 27 octobre 2021 modifié portant
cahiers des charges des éco-organismes et des systèmes individuels de la filière à
responsabilité élargie du producteur des articles de bricolage et de jardin
NOR : TREP2327683A

Publics concernés : les fabricants, les importateurs et les distributeurs d’articles de bricolage et de jardin, les
opérateurs du réemploi, de la réutilisation et de la réparation de ces produits ainsi que les collectivités
territoriales et leurs groupements chargés du service public de gestion des déchets, les opérateurs de gestion de
déchets, les organismes collectifs candidats à l’agrément pour exercer respectivement le rôle d’éco-organisme
pour la gestion des déchets issus des articles de bricolage et de jardin ou pour exercer les activités d’organisme
coordonnateur de la filière des articles de bricolage et de jardin.
Objet : dispositions relatives à la coordination en cas d’agrément de plusieurs éco-organismes sur une même
famille d’articles de bricolage et de jardin.
Entrée en vigueur : au lendemain de la publication.
Notice : le présent arrêté complète l’arrêté portant cahiers des charges des éco-organismes et des systèmes
individuels de la filière à responsabilité élargie du producteur des articles de bricolage et de jardin afin de prendre
en compte les dispositions des article L. 541-10-4 et R. 541-107 et suivants du code de l’environnement. Il introduit
ainsi des dispositions relatives à la coordination en cas d’agrément de plusieurs éco-organismes sur une même
famille d’articles de bricolage et de jardin, et prévoit notamment la création d’une annexe III portant cahier des
charges d’agrément des organismes coordonnateurs.
Références : l’arrêté est pris en application du II de l’article L. 541-10 et de l’article R. 541-107et R. 541-108
du code de l’environnement.
Cet arrêté ainsi que son annexe peuvent être consultés sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).
Le ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires,
Vu le code de l’environnement, notamment ses articles L. 541-10, L. 541-10-1 (14o), R. 541-107, R. 541-108,
R. 543-340 ;
Vu l’arrêté du 8 octobre 2021 relatif à la procédure d’agrément des organismes coordonnateurs des filières à
responsabilité élargie des producteurs ;
Vu l’arrêté du 27 octobre 2021 portant cahiers des charges des éco-organismes et des systèmes individuels de la
filière à responsabilité élargie du producteur des articles de bricolage et de jardin dans sa rédaction modifiée par
l’arrêté du 14 décembre 2021 ;
Vu l’avis du Conseil national d’évaluation des normes du 9 novembre 2023 ;
Vu l’avis de la commission inter-filières de responsabilité élargie des producteurs, en date du 9 novembre 2023 ;
Vu les observations formulées lors de la consultation publique réalisée du 19 octobre 2023 au 10 novembre 2023,
en application de l’article L. 123-19-1 du code de l’environnement,
Arrête :
Art. 1er. – Le titre de l’arrêté du 27 octobre 2021 modifié portant cahiers des charges des éco-organismes et des
systèmes individuels de la filière à responsabilité élargie du producteur des articles de bricolage et de jardin est
ainsi modifié :
– les termes : « et des systèmes individuels » sont remplacés par les termes : « , des systèmes individuels et des
organismes coordonnateurs ».
Art. 2. – L’arrêté du 27 octobre 2021 modifié susvisé est modifié comme suit :
– l’annexe I est complétée par les dispositions figurant en annexe I du présent arrêté ;
– il est ajouté une annexe III rédigée selon les dispositions figurant en annexe II du présent arrêté.
Art. 3. – I. – Pour l’année 2024, dès lors qu’au moins deux éco-organismes sont agréés sur une même famille
de produits, et en l’absence d’organisme coordonnateur agréé dans les conditions de l’annexe II du présent arrêté,
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 12 sur 60

l’équilibrage prévu aux paragraphes 4 et 5 de cette annexe est réalisé sur la base des coûts moyens de gestion des
déchets d’articles de bricolage et de jardin de la même famille, y compris les soutiens financiers, constatés en 2023
par les éco-organismes agréés sur cette période, à due proportion des quantités d’articles de bricolage et de jardin
de la même famille mis en marché en 2023 par les producteurs ayant transféré leurs obligations de responsabilité
élargie du producteur pour 2024. Cet équilibrage est réalisé au moins tous les deux mois jusqu’à l’agrément de
l’organisme coordonnateur.
Les éco-organismes peuvent formuler une proposition conjointe de modalités d’équilibrage provisoire différente
de celle prévue au paragraphe précédent qu’ils remettent pour accord au ministère chargé de l’environnement.
Une régularisation est réalisée selon les modalités d’équilibrage présentées par l’organisme coordonnateur dans
le cadre de son dossier de demande d’agrément.
II. – Pour l’année 2024, dans le cas où, tel que prévu au 2o du paragraphe 4 de l’annexe II du présent arrêté, les
éco-organismes agréés s’accordent, sous l’égide de l’organisme coordonnateur, sur une répartition des zones
géographiques du territoire national pour leurs obligations de collecte des articles de bricolage et de jardin auprès
des collectivités, l’éco-organisme avec lequel les collectivités étaient en contrat avant le 1er janvier 2024 peut
donner mandat, à titre gratuit, à un éco-organisme agréé après cette date afin qu’il exécute, en son nom, les contrats
précédemment signés avec les collectivités territoriales concernées, jusqu’à ce que les collectivités territoriales
concernées aient contractualisé avec un éco-organisme agréé sur la base du contrat type unique présenté par
l’organisme coordonnateur dans le cadre du dossier de demande d’agrément.
Dans le cas où l’éco-organisme agréé avec lequel les collectivités étaient en contrat avant le 1er janvier 2024 ne
donne pas mandat à un éco-organisme agréé après cette date afin qu’il exécute, en son nom, les contrats
précédemment signés avec les collectivités territoriales concernées, l’équilibrage s’effectue, le cas échéant, selon
les modalités fixées au I du présent article ou au 1o du paragraphe 4 de l’annexe II du présent arrêté.
Art. 4. – Les éco-organismes titulaires d’un agrément à la date de publication du présent arrêté restent agréés
jusqu’à l’échéance de leur arrêté d’agrément. Les éco-organismes agréés ou ayant déposé un dossier de demande
d’agrément à la date de publication du présent arrêté disposent d’un délai d’un mois à compter de la date de
publication du présent arrêté pour présenter à l’autorité administrative les compléments à leur dossier de demande
d’agrément en ce qui concerne les dispositions des annexes du présent arrêté.
Art. 5. – Les dispositions du présent arrêté entrent en vigueur le lendemain de sa publication.
Art. 6. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 23 novembre 2023.
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général de la prévention
des risques,
C. BOURILLET

ANNEXE I
Le cahier des charges des éco-organismes figurant en annexe I de l’arrêté du 27 octobre 2021 modifié portant
cahier des charges des éco-organismes et des systèmes individuels de la filière à responsabilité élargie du
producteur des articles de bricolage et de jardin est modifié selon les dispositions de la présente annexe.
« Il est ajouté un chapitre 6 intitulé “Coordination en cas d’agrément de plusieurs éco-organismes” rédigé
comme suit :
« En application de l’article R. 541-107, lorsque plusieurs éco-organismes sont agréés sur une même famille de
produits, ceux-ci mettent en place un organisme coordonnateur afin que ce dernier sollicite un agrément au plus
tard deux mois après la date d’agrément du second éco-organisme concerné.
« Les éco-organismes agréés se coordonnent sous l’égide de l’organisme coordonnateur en vue de faire des
propositions cohérentes sur les sujets suivants :
« – les campagnes d’information et de communication réalisées par les éco-organismes ;
« – la mise à disposition du public des données prévues à l’article L. 541-10-15 ;
« – le cas échéant, les études conjointes.
« Les éco-organismes agréés se coordonnent sous l’égide de l’organisme coordonnateur en vue de faire des
propositions conjointes sur les sujets suivants :
« – le contrat-type prévu aux paragraphes 3.2 et 3.3 pour les collectivités en application de l’article R. 541-104 ;
« – les montants des soutiens financiers prévus par le contrat-type unique et les modalités d’actualisation
annuelle ;
« – les exigences et standards techniques de gestion des déchets ;
« – l’information précisant les modalités de tri ou d’apport du déchet issu des articles de bricolage et de jardins
ménagers prévue au deuxième alinéa de l’article L. 541-9-3.
« Les éco-organismes peuvent se coordonner dès l’élaboration de leur dossier de demande d’agrément afin
d’élaborer conjointement le dossier de demande d’agrément de l’organisme coordonnateur comprenant notamment
le projet de contrat type unique relatif à la prise en charge des déchets issus d’articles de bricolage et de jardin
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 12 sur 60

collectés par les collectivités dans le cadre du SPGD, ainsi que le projet de répartition géographique des
collectivités en charge du SPGD.
« Lorsque le contrat type unique relatif à la prise en charge des déchets issus d’articles de bricolage et de jardin
collectés par les collectivités dans le cadre du SPGD résultant de la coordination est différent de celui qui a été
présenté dans son dossier de demande d’agrément, l’éco-organisme consulte son comité des parties prenantes, si
celui-ci est déjà mis en place, sur le projet de contrat type unique. Il le transmet également pour avis au ministre
chargé de l’environnement.
« Les éco-organismes agréés avant le 1er janvier 2024 poursuivent la mise en œuvre du contrat-type figurant dans
leur dossier de demande d’agrément jusqu’à l’entrée en vigueur du contrat-type unique, et au plus tard jusqu’au
1er janvier de l’année suivant l’agrément de l’organisme coordonnateur.
« Les éco-organismes agréés transmettent trimestriellement à l’organisme coordonnateur les informations
nécessaires à l’élaboration d’un état de synthèse de suivi des obligations de collecte. »

ANNEXE II
Il est ajouté une annexe III portant cahier des charges des organismes coordonnateurs à l’arrêté du
27 octobre 2021 modifié portant cahiers des charges des éco-organismes et des systèmes individuels de la filière à
responsabilité élargie du producteur des articles de bricolage et de jardin, rédigée comme suit :

« 1. Relations avec les éco-organismes


« L’organisme coordonnateur contractualise avec tout éco-organisme qui en fait la demande et qui s’engage à
respecter les clauses du contrat-type proposé par l’organisme coordonnateur.

« 2. Coordination des travaux des éco-organismes


« L’organisme coordonnateur organise les travaux communs entre les éco-organismes agréés pour une même
famille de produits d’articles de bricolage et de jardin en vue d’assurer la cohérence des propositions des éco-
organismes sur les sujets suivants :
« – les campagnes d’information et de communication réalisées par les éco-organismes ;
« – la mise à disposition des informations mentionnées à l’article L. 541-10-15 ;
« – le cas échéant, les études conjointes ;
« – le dispositif de traçabilité mis en place en application du III de l’article L. 541-10-6 du code de
l’environnement.
« L’organisme coordonnateur organise les travaux communs entre les éco-organismes agréés pour une même
famille de produits d’articles de bricolage et de jardin afin qu’ils formulent des propositions conjointes sur les
sujets suivants :
« – le projet de contrat type unique établi en application des dispositions de l’article R. 541-104 du code de
l’environnement qui est à présenter dans sa demande d’agrément ;
« – les montants des soutiens financiers et l’actualisation annuelle de ces soutiens prévus par le contrat-type
unique ;
« – les exigences et standards techniques de gestion des déchets ;
« – l’information précisant les modalités de tri ou d’apport du déchet issu des articles de bricolage et de jardin,
prévue au deuxième alinéa de l’article L. 541-9-3.
« Le projet de contrat–type unique établi en application des dispositions de l’article R. 541-104 du code de
l’environnement est présenté par l’organisme coordonnateur dans le cadre de son dossier de demande d’agrément.
Il peut être révisé après accord de l’autorité administrative.

« 3. Guichet unique pour les collectivités territoriales collectant des déchets issus des articles
de bricolage et de jardin dans le cadre du service public de gestion des déchets (SPGD)
« L’organisme coordonnateur assure un service de guichet unique permettant d’assurer une interface
administrative unique de contractualisation avec les éco-organismes agréés pour une même famille de produits
d’articles de bricolage et de jardin pour les collectivités territoriales et leurs groupements en charge du service
public de gestion des déchets. A ce titre, ce guichet unique centralise les demandes de contractualisation des
collectivités territoriales avec les éco-organismes agréés pour une même famille de produits d’articles de bricolage
et de jardin.

« 4. Dispositions relatives à la répartition des obligations de collecte des déchets issus des articles
de bricolage et de jardin dans le cadre du service public de gestion des déchets (SPGD)
« L’organisme coordonnateur procède au suivi des quantités de déchets d’articles de bricolage et de jardin qui
sont collectés par les éco-organismes agréés pour une même famille d’articles de bricolage et de jardin. Il apprécie
les obligations de collecte de chaque éco-organisme au prorata des quantités (en masse) des articles de jardin mis
sur le marché l’année précédente par les producteurs ayant transféré leurs obligations de responsabilité élargie à
chacun de ces éco-organismes.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 12 sur 60

« L’organisme coordonnateur répartit les obligations de collecte des éco-organismes selon une des deux
modalités suivantes :
« 1o Un équilibrage financier entre les éco-organismes dans le cas où chaque collectivité choisit quel éco-
organisme assure la prise en charge des coûts de collecte des déchets issus d’articles de bricolage et de jardin ainsi
que la reprise des articles de bricolage et de jardin ainsi collectés ; ou
« 2o Une répartition des zones géographiques du territoire national sur lesquelles chacun des éco-organismes est
tenu d’assurer la prise en charge des coûts de collecte des articles de bricolage et de jardin supportés par les
collectivités ainsi que la reprise des articles de bricolage et de jardin. Cette répartition est complétée par un
équilibrage financier, dans la limite de 5 % des quantités de déchets issus des articles de bricolage et de jardin
collectés par le SPGD, afin de procéder aux ajustements périodiques nécessaires à l’exercice d’équilibrage. La
proposition de répartition des zones géographiques est élaborée en concertation avec un comité de conciliation
associant des représentants de collectivités territoriales chargées du SPGD, puis présenté pour accord à l’autorité
administrative. Les ajustements de répartition des zones géographiques qui seraient nécessaires, le cas échéant,
sont établis pour assurer une continuité du service de prise en charge des articles de bricolage et de jardin auprès
des collectivités qui les ont collectés et pour limiter autant que possible les perturbations d’ordre technique.
« Les conditions de mises en œuvre de l’équilibrage, notamment le choix de l’une des modalités d’équilibrage
(1o ou 2o) et la formule de répartition des obligations, sont présentées par l’organisme coordonnateur dans le cadre
de son dossier de demande d’agrément et peuvent être révisées sur sa proposition après accord de l’autorité
administrative.

« 5. Dispositions relatives à la répartition des obligations de gestion des déchets issus des articles
de bricolage et de jardin collectés hors du service public de gestion des déchets (SPGD)
« L’organisme coordonnateur suit les quantités de déchets issus des articles de bricolage et de jardin qui sont
collectés par les éco-organismes agréés pour la même famille d’articles de bricolage et de jardin en dehors des
installations relevant du SPGD.
« Il apprécie les obligations de collecte de chaque éco-organisme au prorata des quantités (en masse) d’articles
de bricolage et de jardin de la ou des familles considérées mis sur le marché par les producteurs ayant transféré
leurs obligations de responsabilité élargie à chacun des éco-organismes.
« L’organisme coordonnateur répartit les obligations de collecte des éco-organismes selon un équilibrage
financier
« Les conditions de mises en œuvre de l’équilibrage, notamment la formule d’équilibrage des obligations, sont
présentées par l’organisme coordonnateur dans le cadre de son dossier de demande d’agrément et peut être révisée
sur sa proposition après accord de l’autorité administrative, ou sur demande de l’autorité administrative.
« Cette formule ne peut conduire à un plafonnement des obligations de collecte pour l’éco-organisme, y compris
lorsque les objectifs qui lui sont applicables sont atteints.
« L’équilibrage est arrêté par les ministres chaque année, sur la base des données transmises par les éco-
organismes à l’ADEME qui réalise le calcul d’équilibrage selon la formule proposée par l’organisme
coordonnateur dans son dossier de demande d’agrément.
« L’organisme coordonnateur réalise le bilan des exercices d’équilibrage réalisés et formule, le cas échéant, une
proposition d’évolution de la formule d’équilibrage financier ou de nouvelles modalités de calcul pour la mise en
œuvre de cet équilibrage. Ces propositions sont transmises à l’autorité administrative pour accord avant leur mise
en œuvre. »
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 13 sur 60

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE


ET DE LA COHÉSION DES TERRITOIRES

Arrêté du 23 novembre 2023 autorisant au titre de l’année 2024 l’ouverture d’un concours externe
sur titres et par spécialité et fixant la date des épreuves orales pour le recrutement d’ingénieurs
des travaux publics de l’Etat
NOR : TREK2331164A

Par arrêté du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires en date du 23 novembre 2023,
est autorisée, au titre de l’année 2024, l’ouverture d’un concours externe sur titres et par spécialité pour le
recrutement d’ingénieurs des travaux publics de l’Etat.
Le nombre total de places offertes au concours fera l’objet d’un arrêté du ministre de la transition écologique et
de la cohésion des territoires qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Le concours est ouvert dans les spécialités suivantes :
– génie civil et pathologie des ouvrages ;
– aménagement, urbanisme, paysages et habitat ;
– navigation et sécurité ;
– infrastructures et services de transports ;
– prévention des risques technologiques ;
– énergie et transition énergétique.
La date d’ouverture des inscriptions est fixée au lundi 11 décembre 2023.
La date limite d’inscription est fixée au vendredi 12 janvier 2024.
Les épreuves orales d’admission se dérouleront à partir du mardi 2 avril 2024.
Les demandes d’admission à concourir peuvent revêtir deux formes. Chacune des formes nécessite
l’accomplissement de deux formalités distinctes, l’une relative à l’inscription et l’autre à la transmission des
pièces justificatives. Aucune demande d’inscription hors-délais ou non conforme aux présentes instructions ne sera
prise en compte.
1. Une forme intégralement dématérialisée
Sur internet : www.concours.developpement-durable.gouv.fr puis « inscription ».
Pour que votre inscription soit prise en compte, effectuez toute la procédure jusqu’à l’obtention de la
confirmation d’inscription contenant le « certificat web » que vous devez impérativement imprimer et conserver.
Les pièces justificatives seront impérativement téléversées sur le site des concours du ministère de la transition
écologique et de la cohésion des territoires au plus tard le vendredi 12 janvier 2024, à 23 h 59 (heure de Paris), à
l’adresse suivante : www.concours.developpement-durable.gouv.fr.
La date de fin de saisie par internet est fixée au vendredi 12 janvier 2024, à 23 h 59 (heure de Paris), date de
clôture des inscriptions.
2. Une forme intégralement par dossier papier
Les candidats ne pouvant s’inscrire par internet pourront obtenir un dossier imprimé sur demande écrite. Ce
courrier, accompagné d’une enveloppe au format 22,9 × 32,4 cm affranchie au tarif en vigueur correspondant à un
poids jusqu’à 100 g et libellée au nom et à l’adresse du candidat, devra être adressé par voie postale au ministère de
la transition écologique et de la cohésion des territoires, sous-direction du recrutement et de la mobilité, bureau des
recrutements par concours, pôle technique SG/DRH/D/RM1/PCT1, concours sur titres d’ingénieurs des travaux
publics de l’Etat, Arche Paroi Sud, bureau APS 14S05, 92055 La Défense Cedex.
Après réception des dossiers papiers, les candidats les renseignent, les signent et les renvoient à l’adresse
ci-dessus avec les pièces justificatives au plus tard, le vendredi 12 janvier 2024.
Attention : les candidats devront donc veiller à demander leur dossier d’inscription suffisamment tôt pour tenir
compte des délais d’acheminement du courrier, afin de pouvoir respecter la date limite de fin d’inscription fixée au
vendredi 12 janvier 2024. Tout dossier parvenant au bureau des recrutements par concours –
SG/DRH/D/RM1/PCT1 dans une enveloppe portant un cachet de la poste postérieur au vendredi 12 janvier 2024
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 13 sur 60

(date de clôture des inscriptions) ou parvenant après cette date dans une enveloppe ne portant aucun cachet de la
poste, sera refusé.
Le candidat qui demande un aménagement des épreuves doit fournir un certificat médical établi par un médecin
agréé. Le certificat médical, qui doit avoir été établi moins de six mois avant le déroulement des épreuves, précise
la nature des aides humaines et techniques ainsi que des aménagements nécessaires pour permettre au candidat,
compte tenu de la nature et de la durée des épreuves, de composer dans des conditions compatibles avec sa
situation.
Le certificat médical doit être transmis par le candidat au plus tard le lundi 29 janvier 2024, à 23 h 59 (heure de
Paris), conformément au décret du 4 mai 2020 relatif à la portabilité des équipements contribuant à l’adaptation du
poste de travail et aux dérogations aux règles normales des concours, des procédures de recrutement et des
examens en faveur des agents publics et des candidats en situation de handicap.
Nota. – Les questions liées à ce concours doivent être adressées à l’adresse courriel ci-dessous :
pct1.rm1.d.drh.sg@developpement-durable.gouv.fr.
La composition du jury fera l’objet, ultérieurement, d’un arrêté du ministre de la transition écologique et de la
cohésion des territoires.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 14 sur 60

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PRÉVENTION

Arrêté du 22 novembre 2023 relatif à la contribution versée pour 2021 et 2022 et à la fixation
des acomptes prévisionnels sur l’exercice 2023 versés par le régime général à la caisse
de prévoyance sociale de Saint-Pierre-et-Miquelon

NOR : SPRS2331820A

Le ministre de la santé et de la prévention et le ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique, chargé des comptes publics,
Vu le code de la sécurité sociale ;
Vu l’ordonnance no 77-1102 du 26 septembre 1977 portant extension et adaptation au département de
Saint-Pierre-et-Miquelon de diverses dispositions relatives aux affaires sociales, notamment son article 7 ;
Vu le décret no 80-241 du 3 avril 1980 relatif au conseil d’administration et à l’organisation administrative et
financière de la caisse de prévoyance sociale de Saint-Pierre-et-Miquelon, notamment ses articles 6 et 19 ;
Vu le décret no 85-1113 du 15 octobre 1985 portant application de la loi de finances pour 1985 et relatif au
financement de la caisse de prévoyance sociale de Saint-Pierre-et-Miquelon ;
Vu l’arrêté du 8 juin 2021 relatif à la contribution versée par le régime général à la caisse de prévoyance sociale
de Saint-Pierre-et-Miquelon en 2020 et à la fixation des acomptes sur l’exercice 2021 ;
Vu l’arrêté du 25 janvier 2022 relatif au versement en 2022 des réserves de gestion technique de la caisse de
prévoyance sociale de Saint-Pierre-et-Miquelon à la caisse nationale de l’assurance maladie ;
Vu l’arrêté du 1er avril 2022 relatif à la fixation des acomptes prévisionnels sur l’exercice 2022 versés par le
régime général à la caisse de prévoyance sociale de Saint-Pierre-et-Miquelon ;
Vu l’avis du conseil de la caisse nationale de l’assurance maladie en date du 10 octobre 2023,

Arrêtent :
Art. 1er. – Compte tenu des acomptes versés, les contributions complémentaires de la caisse nationale de
l’assurance maladie à la caisse de prévoyance sociale de Saint-Pierre-et-Miquelon pour 2021 et 2022 sont
respectivement de 1 816,57 euros et 2 051 100,79 euros.
Le total de ces soldes qui s’élève à 2 052 917,36 euros est versé à la caisse de prévoyance sociale de Saint-
Pierre-et-Miquelon le jour ouvré suivant la publication du présent arrêté.
Art. 2. – Les acomptes mensuels à verser par la caisse nationale de l’assurance maladie à la caisse de
prévoyance de Saint-Pierre-et-Miquelon au titre de l’année 2023 s’élèvent à 4 597 947,70 euros à compter de la
publication de l’arrêté.
A compter de la publication du présent arrêté, les acomptes sont versés le 5 de chaque mois ou le jour ouvré le
plus proche.
Art. 3. – Le directeur de la sécurité sociale et la directrice du budget sont chargés, chacun en ce qui le
concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 22 novembre 2023.
Le ministre de la santé
et de la prévention,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice
du pilotage du service public
de la sécurité sociale,
C. VINCENTI
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 14 sur 60

Le ministre délégué auprès du ministre


de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle
et numérique, chargé des comptes publics,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice
chargée de la 6e sous-direction
de la direction du budget,
M. CHANCHOLE
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 15 sur 60

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DES FAMILLES

Arrêté du 20 novembre 2023 modifiant l’arrêté du 18 avril 2023 fixant pour l’année 2023 l’objectif
de dépenses et le montant total annuel des dépenses pour les établissements et services
relevant de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie mentionnée à l’article L. 314-3 du
code de l’action sociale et des familles et fixant le montant mentionné à l’article L. 314-3-4 du
même code

NOR : FAMS2331697A

Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, le ministre de la santé et


la prévention, la ministre des solidarités et des familles et le ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des
finances et de la souveraineté industrielle et numérique, chargé des comptes publics,
Vu le code de la sécurité sociale, notamment ses articles LO 111-3 et LO 111-4 ;
Vu le code de l’action sociale et des familles, notamment ses articles L. 14-10-4, L. 314-3, L. 314-3-1 et
L. 314-3-4 ;
Vu la loi no 2021-1754 du 23 décembre 2021 de financement de la sécurité sociale pour 2022 ;
Vu l’arrêté du 18 avril 2023 fixant pour l’année 2023 l’objectif de dépenses et le montant total annuel des
dépenses pour les établissements et services relevant de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie
mentionnée à l’article L. 314-3 du code de l’action sociale et des familles et fixant le montant mentionné à
l’article L. 314-3-4 du même code,

Arrêtent :
Art. 1er. – L’arrêté du 18 avril 2023 susvisé est modifié ainsi qu’il suit :
I. – A l’article 1er, les montants : « 30 010,66 », « 15 342,76 » et « 14 667,89 » sont remplacés respectivement
par les montants suivants : « 30 202,53 », « 15 495,05 » et « 14 707,48 ».
II. – A l’article 2, les montants : « 30 047,66 », « 15 342 ,76 » et « 14 704 ,89 » sont remplacés respectivement
par les montants suivants : « 30 239,53 », « 15 495,05 » et « 14 744,48 ».
Art. 2. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 20 novembre 2023.
La ministre des solidarités
et des familles,
Pour la ministre et par délégation :
Le directeur de la cohésion sociale,
J.-B. DUJOL
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directrice des politiques sociales
et de l’emploi,
A. SAUVEPLANE
Le ministre de la santé
et de la prévention,
Pour le ministre et par délégation :
La cheffe de service,
adjointe au directeur de la sécurité sociale,
D. CHAMPETIER
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 15 sur 60

Le ministre délégué auprès du ministre


de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle
et numérique, chargé des comptes publics,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice
de la 6e sous-direction
de la direction du budget,
M. CHANCHOLE
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 16 sur 60

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

PREMIÈRE MINISTRE

Arrêté du 22 novembre 2023 modifiant l’arrêté du 4 juillet 2022 modifié portant nomination
au conseil du Comité national des pêches maritimes et des élevages marins
NOR : PRMM2331365A

Par arrêté du secrétaire d’État auprès de la Première ministre, chargé de la mer, en date du 22 novembre 2023,
l’article 1er de l’arrêté du 4 juillet 2022 portant nomination au conseil du Comité national des pêches maritimes
et des élevages marins, est ainsi modifié :
– le tableau d est remplacé par le tableau suivant :
TITULAIRES SUPPLÉANTS ORGANISATIONS PROFESSIONNELLES

Florian SOISSON Thierry GUIGUE


Thierry MISSIONNIER Delphine RONCIN
Yves FOEZON Soazig PALMER-LE GALL
ANOP
Julien LAMOTHE Christophe GAILLOT
Raphael SCANNAPIECO Bertrand WENDLING
Aurélie DESSEIN Perrine CUVILLIERS

Bruno MARGOLLE Christian CLOUTOUR


Jérémie SOUBEN David MILLY
FEDOPA
Dominique THOMAS Damien VENZAT
Manuel EVRARD Clara HENISSART-SOUFFIR

Pierre-Alain CARRÉ Michel GOUJON ORTHONGEL


26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 17 sur 60

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES


ET DE LA SOUVERAINETÉ INDUSTRIELLE ET NUMÉRIQUE

Arrêté du 24 novembre 2023 portant nomination


(administration centrale)
NOR : ECOP2329814A

Par arrêté de la Première ministre et du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et
numérique en date du 24 novembre 2023, Mme Shanti BOBIN, administratrice de l’Etat du deuxième grade, est
nommée sous-directrice des affaires financières multilatérales et du développement au sein du service des affaires
multilatérales et du développement à la direction générale du Trésor, à l’administration centrale du ministère de
l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, à compter du 15 décembre 2023, pour une
durée de trois ans avec une période probatoire de six mois.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 18 sur 60

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES


ET DE LA SOUVERAINETÉ INDUSTRIELLE ET NUMÉRIQUE

Arrêté du 24 novembre 2023 portant nomination


(administration centrale)
NOR : ECOP2329976A

Par arrêté de la Première ministre et du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et
numérique en date du 24 novembre 2023, M. Stéphane SORBE, administrateur hors classe de l’Institut national de
la statistique et des études économiques, est nommé chef du service des politiques publiques à la direction générale
du Trésor, à l’administration centrale du ministère de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et
numérique, à compter du 15 décembre 2023, pour une durée de trois ans avec une période probatoire de six mois.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 19 sur 60

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR ET DES OUTRE-MER

Décret du 24 novembre 2023 portant titularisation d’un préfet et radiation


du corps des administrateurs de l’Etat - M. BUCHAILLAT (Laurent)
NOR : IOMA2329769D

Par décret du Président de la République en date du 24 novembre 2023, M. Laurent BUCHAILLAT,


administrateur de l’Etat, est, sur sa demande, titularisé en qualité de préfet.
Il est radié du corps des administrateurs de l’Etat.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 20 sur 60

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’EUROPE ET DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES

Décret du 24 novembre 2023 portant nomination d’un ambassadeur extraordinaire et


plénipotentiaire de la République française auprès du Commonwealth d’Australie - M. IMBERT
(Pierre-André)
NOR : EAEA2329373D

Le Président de la République,
Sur le rapport de la Première ministre et de la ministre de l’Europe et des affaires étrangères,
Vu la Constitution, notamment son article 13 ;
Le conseil des ministres entendu,
Décrète :
Art. 1 . – M. Pierre-André IMBERT, inspecteur général des finances, est nommé ambassadeur extraordinaire
er

et plénipotentiaire de la République française auprès du Commonwealth d’Australie, à compter du


20 décembre 2023.
Art. 2. – La Première ministre et la ministre de l’Europe et des affaires étrangères sont responsables, chacune
en ce qui la concerne, de l’application du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République
française.
Fait le 24 novembre 2023.
EMMANUEL MACRON
Par le Président de la République :
La Première ministre,
ÉLISABETH BORNE
La ministre de l’Europe
et des affaires étrangères,
CATHERINE COLONNA
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 21 sur 60

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’EUROPE ET DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES

Arrêté du 21 novembre 2023 portant nomination


d’une commissaire du Gouvernement auprès de la société Expertise France
NOR : EAEM2331436A

Par arrêté de la ministre de l’Europe et des affaires étrangères en date du 21 novembre 2023, est nommée
commissaire du Gouvernement auprès de la société Expertise France :
Mme Sophie VILLETTE, sous-directrice du développement.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 22 sur 60

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Décret du 24 novembre 2023 portant détachement


(magistrature) - Mme COLIN (Gaëlle)
NOR : JUSB2330145D

Par décret du Président de la République en date du 24 novembre 2023, vu l’avis du Conseil supérieur de la
magistrature lors de sa séance du 26 octobre 2023, Mme Gaëlle COLIN, magistrate du premier grade, est placée en
position de détachement auprès de l’Ecole nationale de la magistrature, afin d’exercer les fonctions de
coordonnatrice de formation, pour une durée de trois ans, à compter du 18 décembre 2023.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 23 sur 60

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 20 novembre 2023 portant détachement


(Conseil d’Etat)
NOR : JUSE2331081A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 20 novembre 2023, Mme Christelle THOMAS,
maître des requêtes au Conseil d’Etat, est placée dans la position de détachement dans le corps des administrateurs
de l’Etat, à compter du 20 novembre 2023, pour une durée de trois ans, dont les deux premières années au titre de la
mobilité, afin d’exercer les fonctions de conseillère juridique auprès du secrétariat général des affaires
européennes.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 24 sur 60

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 22 novembre 2023 portant mutation


(tribunaux administratifs et cours administratives d’appel)
NOR : JUSE2331788A

Par arrêté du vice-président du Conseil d’Etat en date du 22 novembre 2023, Mme Hélène ROULAND-BOYER,
présidente du corps des magistrats des tribunaux administratifs et cours administratives d’appel, vice-présidente au
tribunal administratif de Nantes, est mutée en qualité de présidente du tribunal administratif de Caen, à compter
du 1er janvier 2024.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 25 sur 60

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DES ARMÉES

Arrêté du 20 juin 2023 portant nomination au conseil d’administration


de l’Institut supérieur de l’aéronautique et de l’espace
NOR : ARMA2331781A

Par arrêté du ministre des armées en date du 20 juin 2023, sont nommés membres du conseil d’administration de
l’Institut supérieur de l’aéronautique et de l’espace, en tant que représentant de l’Etat sur proposition du ministre
concerné :
M. Olivier CHANSOU, directeur général de l’Ecole nationale de l’aviation civile, en qualité de représentant du
ministre chargé de l’aviation civile, en renouvellement de son mandat ;
M. Laurent AUTRIQUE, conseiller scientifique et pédagogique au ministère de l’enseignement supérieur et de la
recherche, en qualité de représentant du ministre chargé de l’enseignement supérieur, en renouvellement de son
mandat ;
Mme Sylviane PASCAL, chargée de mission affaires spatiales européennes et R&T aérospatiale au sein du
département politique spatiale et défense, de la direction générale de la recherche et de l’innovation du ministère de
l’enseignement supérieur et de la recherche, en qualité de représentante du ministre chargé de l’espace, en
renouvellement de son mandat ;
M. Marc FOSSEUX, chef du service du contrôle budgétaire et comptable ministériel du ministère des armées, en
qualité de représentant du ministre chargé du budget ;
M. Stéphane MOLINIER, président suppléant de la section innovation, compétitivité et modernisation au sein du
Conseil Général de l’Économie, en qualité de représentant du ministre chargé de l’industrie.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 26 sur 60

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DES ARMÉES

Arrêté du 16 novembre 2023 portant nomination au conseil d’administration


de l’Institut supérieur de l’aéronautique et de l’espace
NOR : ARMA2328086A

Par arrêté du ministre des armées en date du 16 novembre 2023, Mme Mélanie BATS, chargée de mission
France 2030, loi sur les opérations spatiales de défense au sein du département politique spatiale et défense au
ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, est nommée au conseil d’administration de l’Institut
supérieur de l’aéronautique et de l’espace en qualité de représentante du ministre chargé de l’espace,
en remplacement de Mme Sylviane PASCAL.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 27 sur 60

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE ET DE LA SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE

Arrêté du 16 novembre 2023 portant nomination


au conseil d’administration de l’Institut technologique FCBA
NOR : AGRT2328427A

Par arrêté du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique et du ministre
de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire en date du 16 novembre 2023, est nommé membre du conseil
d’administration de l’Institut technologique FCBA :

Au titre de représentant des chefs d’entreprise des organisations professionnelles


M. Philippe DENAVIT, en remplacement de M. Frédéric CARTERET, démissionnaire.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 28 sur 60

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE


ET DE LA COHÉSION DES TERRITOIRES

Arrêté du 10 novembre 2023 portant nomination du président


du conseil de coordination interportuaire Antilles-Guyane
NOR : TRET2327097A

Par arrêté du ministre délégué auprès du ministre de l’intérieur et des outre-mer, chargé des outre-mer, et du
ministre délégué auprès du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, chargé des
transports, en date du 10 novembre 2023, M. JACOB (Olivier), directeur général des outre-mer, est nommé
président du conseil de coordination interportuaire Antilles-Guyane, en remplacement de Mme Sophie BROCAS.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 29 sur 60

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE


ET DE LA COHÉSION DES TERRITOIRES

Arrêté du 15 novembre 2023 portant nomination au conseil d’administration


de l’Agence nationale de la cohésion des territoires
NOR : TREB2330294A

Par arrêté du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires en date du 15 novembre 2023,
est nommée au conseil d’administration de l’Agence nationale de la cohésion des territoires :
Au titre de l’Etat :
Sur proposition du ministre chargé du développement durable :
Mme Amélie COANTIC, suppléante, en remplacement de Mme Diane SIMIU.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 30 sur 60

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE


ET DE LA COHÉSION DES TERRITOIRES

Arrêté du 24 novembre 2023 portant nomination d’inspecteurs du groupe III


à l’inspection générale de l’environnement et du développement durable
NOR : TREK2328859A

Par arrêté de la Première ministre en date du 24 novembre 2023, sont nommées dans l’emploi d’inspecteur
du groupe III, à l’inspection générale de l’environnement et du développement durable au ministère de la transition
écologique et de la cohésion des territoires, à compter du 1er décembre 2023, pour une durée de cinq ans, avec une
période probatoire de six mois :
Mme Hanitra RAKOTOARISON.
Mme Emilie RASOOLY.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 31 sur 60

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PRÉVENTION

Arrêté du 10 novembre 2023 fixant la liste des personnes autorisées à exercer en France la
profession de médecin dans la spécialité « gériatrie » en application des dispositions du B du IV
de l’article 83 de la loi no 2006-1640 du 21 décembre 2006 de financement de la sécurité sociale
pour 2007 modifiée
NOR : SPRN2331420A

Par arrêté du ministre de la santé et de la prévention en date du 10 novembre 2023, sont autorisées à exercer en
France la profession de médecin dans la spécialité « gériatrie » en application des dispositions du B du IV de
l’article 83 de la loi no 2006-1640 du 21 décembre 2006 de financement de la sécurité sociale pour 2007 modifiée,
les personnes dont les noms suivent :
Mme BADA (Wihed), épouse JGUIRIM, née le 27 avril 1984 à Monastir (Tunisie).
M. RAHERIMANDIMBY (Maroson Adoniss), né le 24 décembre 1975 à Tananarive (Madagascar).
Mme RALAMBOMAHAY (Mampionondraibe Mino Fanantenana), épouse RAMORASATA, née le 27 sep­
tembre 1983 à Antananarivo (Madagascar).
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 32 sur 60

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PRÉVENTION

Arrêté du 10 novembre 2023 fixant la liste des personnes autorisées à exercer en France la
profession de médecin dans la spécialité « gériatrie » en application des dispositions de
l’article L. 4111-2 (I) du code de la santé publique et du IV de l’article 83 de la loi no 2006-1640
du 21 décembre 2006 de financement de la sécurité sociale pour 2007 modifiée
NOR : SPRN2332252A

Par arrêté du ministre de la santé et de la prévention en date du 10 novembre 2023, sont autorisées à exercer
en France la profession de médecin dans la spécialité « gériatrie » en application des dispositions de
l’article L. 4111-2 (I) du code de la santé publique et du IV de l’article 83 de la loi no 2006-1640
du 21 décembre 2006 de financement de la sécurité sociale pour 2007 modifiée, les personnes dont les noms
suivent :
Mme ABIDI (Hiba), née le 7 juillet 1986 à Tunis (Tunisie).
M. AKROUM (Mohammed Salem), né le 9 juillet 1985 à Jijel (Algérie).
Mme AMAIEUR (Siham Hasnia), née le 25 décembre 1977 à Relizane (Algérie).
M. BOUKELLALA (Nour El Yamen), né le 30 novembre 1977 à Constantine (Algérie).
Mme BOUNOUARA (Lamia), épouse TAHIR, née le 29 mai 1991 à Mekla (Algérie).
M. CHAMI (Mohammed Amine), né le 11 juin 1968 à Bechar (Algérie).
Mme HAJJAJI (Siheam), épouse Basar, née le 29 janvier 1991 à Tozeur (Tunisie).
Mme KACEM (Chiraz), épouse Ben Messaoud, née le 15 novembre 1989 à Tunis (Tunisie).
Mme MEJRI (Menel), épouse MSOLLY, née le 31 janvier 1990 à Sousse (Tunisie).
Mme MENDIL (Damia), épouse DIRI, née le 14 février 1980 à Sidi - Aich (Algérie).
Mme MOUMENE (Nassrine), épouse MOSTEFA, née le 31 décembre 1987 à Tiaret (Algérie).
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 33 sur 60

Autorité de contrôle prudentiel et de résolution


Avis relatif au transfert par une entreprise d’assurance danoise
de risques contractés en France en libre prestation de services
NOR : ACPP2332292V

Par application des dispositions des articles L. 324-1 et L. 364-1 du code des assurances, l’entreprise d’assurance
Codan Forsikring A/S (LEI : 894500WXQO438R38UL74), dont le siège social est situé Gammel Kongevej 60,
1850 à Frederiksberg au Danemark, a présenté à l’autorité de contrôle danoise une demande tendant à
l’approbation du transfert total de son portefeuille de contrats d’assurance non-vie souscrits en libre prestation de
services et correspondant à des risques localisés en France à l’entreprise d’assurance Alm Brand Forsikring A/S
(LEI : 549300PLP6WVTICKLD32), dont le siège social est situé Midtermolen 7, 2100 à Copenhague au
Danemark.
Un délai de deux mois à compter de la publication du présent avis est imparti aux créanciers de ces entreprises
pour formuler leurs observations sur le transfert envisagé.
Ces observations devront être présentées par écrit, sous pli recommandé, au secrétariat général de l’autorité de
contrôle prudentiel et de résolution, direction des autorisations, service des organismes d’assurance, 4, place de
Budapest, 75436 Paris Cedex 09 ou par courrier électronique à l’adresse suivante : 2789-passeportseuropeens-
ut@acpr.banque-france.fr.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 34 sur 60

Commission nationale des comptes de campagne


et des financements politiques
Décisions du 13 novembre 2023 portant agrément d’association
de financement d’un parti politique ou d’une organisation politique
NOR : CCCJ2332242S

Par décisions de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques en date
du 13 novembre 2023 :
– l’ASSOCIATION DE FINANCEMENT D’HUMAINS ET DIGNES inscrite au registre national des
associations sous la référence W343031601, dont le siège social est situé : 32, rue Françoise,
34000 Montpellier est agréée en qualité d’association de financement du parti politique « HUMAINS ET
DIGNES » inscrit au registre national des associations sous la référence W34307723 pour exercer ses activités
à l’intérieur du territoire ainsi désigné : « national » ;
– l’ASSOCIATION DE FINANCEMENT AFEFXB inscrite au registre national des associations sous la
référence W751270803, dont le siège social est situé : 54, rue de la Santé, 75014 Paris est agréée en qualité
d’association de financement du parti politique « AGIR EN FRANCE ET EN EUROPE AVEC FRANCOIS-
XAVIER BELLAMY » inscrit au registre national des associations sous la référence W751270802 pour
exercer ses activités à l’intérieur du territoire ainsi désigné : « République française ».
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 35 sur 60

Avis et communications

AVIS DE CONCOURS ET DE VACANCE D'EMPLOIS

PREMIÈRE MINISTRE

Avis de vacance d’un emploi de sous-directeur


(administration centrale)
NOR : PRMG2332155V

Sera prochainement vacant, à l’administration centrale du secrétariat d’Etat chargé de la mer et du ministère de
l’agriculture et de la souveraineté alimentaire, un emploi de sous-directeur.
Le ou la titulaire de l’emploi exercera les fonctions de sous-directeur des ressources halieutiques au sein du
service de la pêche maritime et de l’aquaculture durables de la direction générale des affaires maritimes, de la
pêche et de l’aquaculture.
L’emploi est localisé sur le site de la Défense (tour Sequoia).

Contexte
La direction générale des affaires maritimes, de la pêche et de l’aquaculture élabore et met en œuvre la stratégie
nationale de la mer et du littoral. Elle accompagne et régule les activités maritimes dans une perspective de
développement durable. A ce titre, elle est chargée de la planification maritime, de l’économie maritime, de la flotte
de commerce, des pêches maritimes, de l’aquaculture et des produits de la mer, de la plaisance, de la navigation, de
la sécurité maritime et de la sûreté des navires, de la transition écologique des navires, des capitaineries de port, de
la formation et de l’emploi maritime.
Elle compte environ 300 agents au niveau central, pilote l’administration maritime déconcentrée (2 650 agents)
et exerce la tutelle de plusieurs établissements publics et services à compétence nationale.
Le service de la pêche maritime et de l’aquaculture durables est compétent sur l’ensemble des problématiques
internationales, communautaires et nationales, des secteurs de la pêche maritime et de l’aquaculture.

Missions principales
Il ou elle est chargé de coordonner l’activité de quatre bureaux qui regroupent une trentaine d’agents. Il est
notamment chargé de :
– élaboration et mise en œuvre de la politique de conservation des ressources halieutiques et de la politique de
contrôle des pêches maritimes, aux plans national et européen et dans le cadre des relations avec les
organismes internationaux concernés (organisations régionales de gestion des pêches) ;
– dialogue et concertation avec le monde professionnel et associatif ;
– exercice de la tutelle de l’organisation interprofessionnelle des pêches maritimes et des élevages marins.
Il est en relation régulière avec le cabinet du ministre, la commission européenne, les organismes scientifiques,
les autres départements ministériels concernés et les professionnels.

Compétences recherchées, nature et niveau d’expériences professionnelles attendues


Le ou la titulaire de cet emploi devra disposer ;
– d’une bonne connaissance du secteur des pêches et de l’halieutique ;
– d’une expérience de la pratique de la négociation européenne et internationale ainsi que des relations avec les
professionnels ;
– d’une bonne capacité de négociation et une pratique solide de la gestion de crise ;
– d’une capacité à prendre en compte l’action globale de l’Etat en mer et à analyser les stratégies et les enjeux
maritimes ;
– des compétences avérées en matière de management et d’animation d’équipes.

Conditions d’accès à l’emploi


Cet emploi est à pourvoir dans les conditions prévues par le décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 modifié
relatif aux emplois de direction de l’Etat.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 35 sur 60

La durée d’occupation est de trois ans, renouvelable une fois dans la limite de six ans. La période probatoire est
fixée à six mois.
La rémunération brute annuelle dépend de l’expérience du titulaire de l’emploi. Elle comprend une part
indiciaire ainsi qu’une part indemnitaire, dépendante des fonctions, des sujétions et de l’expertise de l’emploi. Elle
est complétée par un complément indemnitaire annuel, dont le montant dépend de la manière de servir.
Si le ou la titulaire de l’emploi est un fonctionnaire, la part indiciaire brute est établie au regard de son
classement dans la grille indiciaire applicable à l’encadrement supérieur de l’Etat (décret no 2022-1453
du 23 novembre 2022 relatif aux conditions de classement, d’avancement et de rémunération applicables à certains
emplois supérieurs de la fonction publique de l’Etat). Pour les personnes n’ayant pas la qualité de fonctionnaire, le
classement est effectué au regard de la durée et du niveau de leurs expériences professionnelles antérieures en
rapport avec l’emploi à pourvoir.

Procédure de recrutement
La procédure de recrutement se déroule selon les modalités fixées par les articles 3 à 10 du décret
du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l’Etat susmentionné :
– l’autorité de recrutement est le secrétaire général du ministère représenté par la délégation à l’encadrement
supérieur ;
– l’autorité dont relève l’emploi à pourvoir est le directeur général des affaires maritimes, de la pêche et de
l’aquaculture.
Envoi des candidatures :
Le dossier de candidature devra impérativement comprendre :
– une lettre de motivation qui devra comporter les éléments permettant d’apprécier la bonne adéquation entre le
parcours professionnel du candidat, les compétences et le niveau d’expérience attendus pour le poste ;
– un curriculum vitae détaillé.
Pour les agents publics, les candidatures seront accompagnées :
– d’un état des services établi par le service RH du corps d’origine ;
– du dernier arrêté de situation administrative dans le corps d’origine et dans l’emploi occupé le cas échéant
(uniquement pour les agents relevant d’un autre ministère).
Pour les agents du secteur privé, les candidatures seront accompagnées des documents attestant de l’occupation
effective des emplois mentionnés dans le curriculum vitae.
Ce dossier complet devra être adressé, dans un délai de quinze jours à compter de la date de publication du
présent avis au Journal officiel de la République française, uniquement et impérativement, par voie électronique
aux adresses suivantes :
– des.sg@developpement-durable.gouv.fr ;
– eric.banel@mer.gouv.fr ;
– aurelie.darpeix@agriculture.gouv.fr.
Recevabilité des candidatures :
L’autorité de recrutement procède à l’examen de la recevabilité des candidatures, en accuse réception et informe
les candidats non éligibles.
Examen des candidatures :
Le secrétaire général réunit l’instance collégiale, prévue à l’article 6 du décret du 31 décembre 2019
susmentionné, qui procède à l’examen des candidatures recevables pour présélectionner les candidats.
Audition des candidats et choix du candidat retenu :
L’autorité dont relève l’emploi procède à l’audition des candidats présélectionnés.
A l’issue de celles-ci, il transmet au secrétaire général un avis sur les candidatures afin de lui permettre de
proposer à l’autorité investie du pouvoir de nomination le nom du candidat susceptible d’être nommé. Une fois
choix effectué par l’autorité de nomination, les candidats et les candidates auditionnés non retenus pour occuper
l’emploi à pourvoir sont informés par l’autorité dont relève l’emploi ou son représentant.

Formation
Les personnes nommées pour la première fois dans un emploi de sous-directeur suivront un parcours managérial
proposé par le ministère au cours de la première année de leur nomination. Elles pourront également participer à un
séminaire interministériel des nouveaux sous-directeurs.

Personnes à contacter
Tous les renseignements complémentaires peuvent être obtenus auprès de :
– Mme Aurélie DARPEIX-VAN TONGEREN, cheffe du service pêche maritime et aquaculture durable pêche
maritime et aquaculture durable (tél. : 01-40-81-84-42) ;
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 35 sur 60

– M. Laurent TAPADINHAS, délégué à l’encadrement supérieur (tél. : 01-40-81-18-61).


26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 36 sur 60

Avis et communications

AVIS DE CONCOURS ET DE VACANCE D'EMPLOIS

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES


ET DE LA SOUVERAINETÉ INDUSTRIELLE ET NUMÉRIQUE

Avis de vacance d’un emploi de directeur régional adjoint de l’économie, de l’emploi, du travail et
des solidarités de Nouvelle-Aquitaine, chargé des fonctions de responsable du pôle
« entreprises, emploi et compétences »
NOR : ECOH2331405V

L’emploi fonctionnel de responsable du pôle « entreprises, emploi et compétences » à la direction régionale de


l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (DREETS) de Nouvelle-Aquitaine est susceptible d’être
prochainement vacant.
Il s’agit d’un emploi de direction de l’administration territoriale de l’Etat (DATE), relevant des dispositions du
décret no 2019-1594 modifié du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l’Etat. Il est classé en
groupe II.
La résidence administrative de l’emploi à pourvoir est fixée au siège de la DREETS situé à Bordeaux (33) ; des
sites secondaires sont localisés à Limoges (87) et à Poitiers (86).

Missions principales de la direction régionale


Aux termes de l’article 1 du décret no 2020-1545 du 9 décembre 2020 relatif à l’organisation et aux missions
er

des directions régionales de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités, des directions départementales de
l’emploi, du travail et des solidarités et des directions départementales de l’emploi, du travail, des solidarités et de
la protection des populations qui les crée, les DREETS constituent les services déconcentrés communs aux
ministres chargés de l’économie et des finances, du travail et de l’emploi et de la cohésion sociale.
La DREETS est placée sous l’autorité du préfet de région et, pour les missions relatives au système d’inspection
du travail, sous celle du directeur général du travail. Pour ces mêmes missions, le directeur régional dispose de
l’autorité hiérarchique sur les directions départementales de l’économie, du travail et des solidarités (DDETS) et
les directions départementales de l’économie, du travail, des solidarités et de la protection des populations
(DDETSPP) de la région, en application des articles R. 8122-1 et suivants du code du travail.
Elle assure le pilotage, l’animation et la coordination régionale des politiques publiques qui lui sont confiées.
La DREETS est chargée :
– de la politique du travail et des actions d’inspection de la législation du travail ;
– des actions de contrôle du bon fonctionnement des marchés et des relations commerciales entre entreprises, de
protection économique des consommateurs et de sécurité des consommateurs ainsi que des actions de contrôle
dans le domaine de la métrologie légale ;
– des actions de mise en œuvre de la politique économique et sociale, dans les domaines de l’emploi, du
développement des entreprises et notamment dans l’innovation et de la compétitivité de l’industrie, du marché
du travail, de la formation professionnelle continue, de l’apprentissage, des mutations économiques, ainsi que
celles conduites dans les domaines de l’intelligence économique et de la sécurité économique ;
– du pilotage et de la coordination des politiques sociales et de leur mise en œuvre, notamment les actions visant
à mobiliser et coordonner les acteurs de l’insertion sociale et professionnelle et du monde économique au
profit des personnes les plus éloignées du marché du travail, la prévention et la lutte contre les exclusions, la
protection des personnes les plus vulnérables et notamment des étrangers primo-arrivants, l’accès à
l’hébergement et au logement des personnes en situation d’exclusion, la promotion de l’accès à l’autonomie et
à l’intégration sociale des personnes handicapées, le volet économique et social de la politique de la ville, la
prévention et la lutte contre les discriminations, la promotion de l’égalité des chances, la formation et la
certification dans le domaine des professions sociales, et des professions de santé non médicales ;
– de l’expertise et de l’appui technique aux préfets de département, notamment en matière de contrôle et
d’inspection des établissements et services sociaux ;
– de l’observation, l’analyse, l’évaluation des politiques publiques dans ses champs de compétences, au moyen
de statistiques et d’études permettant d’éclairer la situation économique et sociale de la région.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 36 sur 60

Outre les liens avec les différents services déconcentrés de l’Etat et les opérateurs, elle est appelée à travailler
avec de nombreux acteurs sur le terrain.

Environnement professionnel
En Nouvelle-Aquitaine, ces missions sont réparties entre quatre pôles :
– pôle « politique du travail » ;
– pôle « concurrence, consommation, répression des fraudes et métrologie » ;
– pôle « entreprises et compétences » ;
– pôle « cohésion solidarités ».
Grâce à l’observation, l’analyse et l’évaluation des politiques publiques susmentionnées qu’elle conduit, la
DREETS apporte des éléments tant au préfet de région qu’aux préfets de département pour éclairer la situation
économique de la région, outre un appui grâce à son expertise métier.
Elle assure le pilotage, l’animation et la coordination régionale des politiques publiques qui lui sont confiées.

Intérêt du poste, enjeux et responsabilités


Placés sous l’autorité du directeur régional de l’économie de l’emploi du travail et des solidarités, les directeurs
régionaux adjoints conduisent, chacun dans leur domaine respectif, les missions qui leur sont confiées.
Le ou la responsable du pôle « entreprises, emploi et compétences », qui comporte 80 agents, répartis sur les
sites de Bordeaux (pour un peu plus de la moitié d’entre eux), Poitiers et Limoges, met en œuvre :
– les politiques publiques de développement et de sauvegarde des entreprises, notamment dans les domaines de
l’industrie, du numérique et de l’innovation ainsi que de celles définies par le ministre chargé de l’économie
dans les domaines de l’intelligence économique ;
– les politiques publiques en direction des salariés et des publics éloignés de l’emploi, les actions de
développement de l’emploi et des compétences, d’accompagnement des transitions professionnelles,
d’anticipation et d’accompagnement des mutations économiques, de développement et de régulation des
acteurs de la formation professionnelle et de l’apprentissage ;
– la politique de la ville.
Il ou elle conduit des stratégies transversales de l’Etat ou y contribue et facilite le travail en mode projet des
équipes.
Il ou elle recherche, avec la responsable du pôle solidarités, les synergies et l’articulation optimales des actions
conduites par chacun des pôles.
Il ou elle exerce ses missions dans une région caractérisée par la diversité de contextes socio-économiques qui
peuvent être rencontrés dans les 12 départements qui la constituent : territoires dynamiques dont il convient
d’accompagner le développement, zones marquées par les enjeux de réindustrialisation, zones agricoles ou
forestières, touristiques ou historiquement industrielles, territoires avec de forts enjeux de maintien des emplois ou
d’accès à l’emploi.

Compétences recherchées, nature


et niveau d’expériences professionnelles attendues
Le candidat ou la candidate devra disposer d’une expérience professionnelle solide et diversifiée intégrant en
particulier :
– une expérience avérée en matière de management de services, d’instauration d’un état d’esprit collectif et de
valorisation des réalisations des agents, de pilotage stratégique ;
– une expérience de mise en œuvre d’actions de contrôle et une expérience d’évaluation des actions mises en
œuvre.
Par ailleurs, les compétences suivantes sont attendues :
– une capacité, aux côtés du directeur régional, à créer et à faire vivre des partenariats, à impulser et à animer la
concertation avec les divers interlocuteurs et partenaires institutionnels qui concourent localement à la mise en
œuvre des politiques publiques ;
– une qualité d’écoute et de compréhension des enjeux des autres fonctions au sein de la direction régionale ;
– des qualités relationnelles, de communication, un sens du dialogue et de la négociation et une ouverture
d’esprit ;
– une perception immédiate des enjeux et des éventuelles difficultés, afin d’être en capacité d’anticiper et de
prendre des décisions adaptées aux circonstances puis d’en rendre compte.
En outre, une bonne connaissance des politiques publiques à mettre en œuvre est souhaitable.
Ce poste requiert une réelle disponibilité.
Enfin, le candidat ou la candidate doit remplir les conditions statutaires posées par le décret no 2019-1594
du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l’Etat.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 36 sur 60

Conditions d’accès à l’emploi


Les conditions d’emploi sont fixées aux articles 11 à 16 du même décret.
La durée d’occupation de cet emploi est de quatre ans, renouvelable une fois dans la limite de six ans. En
application de l’article 13 du même décret, la période probatoire est fixée à quatre mois.
La rémunération brute annuelle dépend de l’expérience du titulaire de l’emploi. Elle comprend une part fixe
comprise entre 89 750 € et 109 000 € brut par an. Un complément indemnitaire annuel sera également versé sous
réserve de la manière de servir au cours de l’année N-1 et des résultats de l’exercice ministériel d’harmonisation.

Procédure de recrutement
La procédure de recrutement se déroule selon les modalités fixées par les articles 3 à 10 du décret
du 31 décembre 2019 susmentionné et par l’arrêté du 29 mars 2021 fixant les modalités de recrutement pour les
emplois de direction des directions régionales de l'économie, de l'emploi, du travail et des solidarités, de la
direction régionale et interdépartementale de l'économie, de l'emploi, du travail et des solidarités d'Ile-de-France et
des directions de l'économie, de l'emploi, du travail et des solidarités, en outre-mer.
Envoi des candidatures :
Les candidatures, accompagnées d’un curriculum vitae, des trois derniers bulletins de salaire, d’une lettre de
motivation comportant les éléments permettant d’apprécier la bonne adéquation entre le parcours professionnel, les
compétences et le niveau d’expérience du candidat, doivent être adressées, dans un délai de trente jours à compter
de la date de publication du présent avis au Journal officiel de la République française, sous couvert de la voie
hiérarchique au secrétariat général des ministères chargés des affaires sociales, uniquement et impérativement, par
voie électronique à l’adresse suivante : sgmcas-pole-ts-rh@sg.social.gouv.fr.
Pour les fonctionnaires, les candidatures sont accompagnées d’un état des services ; Pour les cadres n’ayant pas
la qualité de fonctionnaire, les candidatures sont accompagnées de documents attestant de l’occupation effective
des emplois mentionnés dans le curriculum vitae et permettant d’apprécier le niveau de responsabilité des emplois
précédemment occupés. Ils doivent être en capacité de justifier d’au moins six années d’activités professionnelles
diversifiées les qualifiant particulièrement pour l’exercice de fonctions supérieures de direction, d’encadrement ou
d’expertise.
Recevabilité des candidatures :
Le pôle travail et solidarités du secrétariat général des ministères chargés des affaires sociales procède à
l’examen de la recevabilité des candidatures, en accuse réception et informe les candidats non éligibles.
Examen des candidatures :
L’examen préalable et la présélection des candidatures sont confiés à une instance collégiale au sein de laquelle
siègent les directions d’administration centrale concernées des ministères chargés de l’économie et des finances, du
travail et de l’emploi et de la cohésion sociale. L’avis du préfet de région est recueilli avant toute nomination.

Formation
Les personnes n’ayant pas la qualité de fonctionnaire suivront un module spécifique de formation relatif aux
obligations des agents en matière de déontologie, à l’organisation et au fonctionnement des services publics.

Déontologie
Conformément aux articles L. 122-2 et L. 122-10 du code général de la fonction publique, l’accès à cet emploi
est soumis au dépôt d’une déclaration d’intérêts préalablement à la nomination et à une déclaration de situation
patrimoniale à déposer auprès de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (https://www.hatvp.
fr/consulter-les-declarations/).
Le formulaire de la déclaration d’intérêts prévue par la circulaire du 4 décembre 2018 relative à l’obligation de
transmission d’une déclaration d’intérêts dans la fonction publique de l’Etat peut être téléchargé à l’adresse
suivante : http://circulaires.legifrance.gouv.fr/pdf/2018/12/cir_44142.pdf. Ce formulaire sera demandé par
l’autorité de recrutement au candidat retenu préalablement à sa nomination.
Pour les personnes ayant exercé une activité dans le secteur privé au cours des trois dernières années qui
précèdent la nomination sur cet emploi, un contrôle de la compatibilité de cette activité avec les fonctions exercées
sera effectué préalablement à la nomination par l’autorité de recrutement qui pourra, le cas échéant, saisir pour
avis, préalablement à sa décision, le référent déontologue du ministère ou la Haute Autorité pour la transparence de
la vie publique, en application du code général de la fonction publique.

Personne à contacter
Tous renseignements complémentaires peuvent être obtenus auprès de :
M. Jean-Guillaume BRETENOUX, directeur régional de la DREETS, courriel : jean-guillaume.bretenoux@­
dreets.gouv.fr.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 36 sur 60

La DREETS regroupant des services déconcentrés communs à plusieurs ministères, cet avis de vacance est
également publié dans le présent Journal officiel de la République française sous le timbre du ministère du travail,
du plein emploi et de l’insertion.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 37 sur 60

Avis et communications

AVIS DE CONCOURS ET DE VACANCE D'EMPLOIS

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES


ET DE LA SOUVERAINETÉ INDUSTRIELLE ET NUMÉRIQUE

Avis de vacance d’un emploi de contrôleur budgétaire


et comptable ministériel auprès du ministre des armées
NOR : PRMG2332269V

L’emploi de contrôleur budgétaire et comptable ministériel auprès du ministre des armées, également agent
comptable des services industriels de l’armement et payeur général aux armées, sera prochainement vacant.
Localisations géographiques : 60, boulevard du Général-Martial-Valin, 75015 Paris et 11, rue du Rempart,
93196 Noisy-le-Grand.
Date de vacance de l’emploi : 1er janvier 2024

Description de la structure dans laquelle est rattaché l’emploi


Créés par décret le 18 novembre 2005, les services de contrôle budgétaire et comptable ministériel (SCBCM),
placés sous l’autorité du ministre chargé du budget, ont pour mission d’assurer une vision globale des processus
d’exécution du budget en dépenses et en recettes (hors fiscalité) et de la situation patrimoniale du ou des ministères
auprès desquels ils sont placés. À ce titre, ils assurent le contrôle budgétaire au sein du ou des ministères concernés,
exercent la responsabilité de comptable public conformément à l’article 27 de la loi organique relative aux lois de
finances et transmettent aux autorités budgétaires et à l’ordonnateur principal un rapport annuel sur l’exécution
budgétaire ainsi qu’une analyse de la situation financière du ou des ministères. Le ou la contrôleur- budgétaire et
comptable ministériel (CBCM) tient informé les autorités dont il ou elle relève des risques budgétaires et
comptables pesant sur le périmètre ministériel dont il ou elle a la charge et sur les moyens mis en œuvre pour les
maîtriser.

Descriptif de l’emploi proposé


Le ou la CBCM auprès du ministre des armées dispose pour exercer ses fonctions d’un département de contrôle
budgétaire (DCB) et d’un département comptable ministériel (DCM).
Depuis le 1er janvier 2022, le contrôle budgétaire sur les crédits et les emplois des programmes du budget général
du ministère des armées ainsi que sur les comptes spéciaux fait l’objet d’une expérimentation relative à
l’organisation, au fonctionnement et aux missions des acteurs chargés de la gestion et du contrôle budgétaire.
Conformément au protocole signé le 9 décembre 2021 par la ministre des armées et le ministre délégué chargé des
comptes publics, le secrétariat général pour l’administration du ministère des armées, principalement la direction
des affaires financières, exerce à titre expérimental les compétences de contrôle budgétaire a priori des dépenses et
le pouvoir d’appréciation de la soutenabilité de la programmation qui ressortent réglementairement des attributions
du CBCM.
Durant cette période, le ou la CBCM, apportera son concours à la réussite de cette expérimentation en vue de son
évaluation en 2024. Il ou elle participe au comité de pilotage et de suivi de l’expérimentation prévu par le protocole
du 9 décembre 2021. Cependant, il ou elle continue d’exercer, avec l’appui de l’équipe du DCB, le contrôle
budgétaire ou le contrôle économique et financier de 12 établissements publics et de représenter la direction du
budget au sein des conseils d’administration de 6 organismes.
Les responsabilités et les missions exercées à ce titre sont décrites aux articles 220 à 229 du décret no 2012-1246
du 7 novembre 2012 relatif à la gestion budgétaire et comptable publique. Elles portent sur l’appréciation du
caractère soutenable de la programmation budgétaire ainsi que sur la qualité de la comptabilité budgétaire. En vertu
de l’article 220, les modalités de ce contrôle sont précisées, pour chacun des établissements publics, par un arrêté
du ministre chargé du budget.
En application des dispositions des articles 5 à 12 du décret no 55-733 du 26 mai 1955 modifié relatif au contrôle
économique et financier de l’Etat, les missions du contrôle économique et financier portent quant à elles sur
l’activité économique et la gestion financière des organismes qui en relèvent, et ont pour objet d’analyser les
risques et d’évaluer les performances de ces organismes en veillant aux intérêts patrimoniaux de l’Etat.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 37 sur 60

Le département comptable ministériel des armées est, depuis sa création, adossé à l’agence comptable des
services industriels de l’armement (ACSIA), les opérations comptables du CBCM étant enregistrées dans la
comptabilité tenue par l’agent comptable des services industriels de l’armement.
Le ou la CBCM auprès du ministre des armées, agent comptable de l’ACSIA, est, au titre de l’article 80 du
décret no 2012-1246 du 7 novembre 2012 relatif à la gestion budgétaire et comptable publique, le comptable public
assignataire des ordres de payer, des dépenses sans ordonnancement et des ordres de recouvrer des ordonnateurs
principaux délégués du ministère des armées ainsi que des ordonnateurs secondaires listés par l’arrêté
du 21 décembre 2018 modifié fixant l’assignation des dépenses et des recettes des ordonnateurs secondaires du
ministère de la défense.
Par ailleurs, en tant que payeur général aux armées nommé par décret du Président de la République pris sur
proposition des ministres des armées et des comptes publics, il ou elle est comptable assignataire des ordonnateurs
secondaires des opérations extérieures et dirige le service de la trésorerie aux armées avec l’assistance du Bureau
de liaison de la trésorerie aux armées (BLTA) situé aux Invalides.
Il ou elle transmet au ministre des comptes publics et aux autorités auprès desquelles il exerce ses fonctions des
informations périodiques ainsi qu’un rapport annuel sur l’exécution budgétaire et comptable ainsi qu’une analyse
de la situation financière et du contrôle interne financier ministériel. Il ou elle accompagne le déploiement du
contrôle interne financier sur le périmètre ministériel et participe au comité ministériel d’audit interne ainsi qu’au
comité ministériel de contrôle interne financier.

Profil et compétences recherchés


Les candidats ou les candidates doivent disposer :
– d’au moins six années d’expérience dans l’encadrement direct d’un service important composé d’équipes
pluridisciplinaires et d’une bonne connaissance des politiques publiques économiques et budgétaires ;
– d’une expertise en matière de gestion budgétaire et comptable publique, de contrôle, d’audit et d’évaluation ;
– d’une très bonne connaissance des processus budgétaires et financiers ;
– d’une très bonne connaissance de l’environnement administratif et institutionnel d’une administration
centrale ;
– d’une expérience en matière de projet et de conduite du changement ;
– d’une très bonne capacité d’analyse et de synthèse, esprit d’initiative et créativité démontrées dans les
expériences professionnelles passées.
– d’excellentes qualités relationnelles et sens de la pédagogie pour conseiller les interlocuteurs.
– d’une maîtrise du management et du travail en équipe.

Déontologie
L’accès à cet emploi n’est pas soumis à une déclaration de situation patrimoniale, ni à une déclaration d’intérêts
préalable à la prise de fonctions.
Toutefois, pour les personnes ayant exercé une activité dans le secteur privé au cours des trois dernières années
qui précédent, un contrôle de la compatibilité de cette activité avec les fonctions exercées sera effectué
préalablement à la nomination par l’autorité hiérarchique qui pourra, le cas échéant, saisir pour avis, préalablement
à sa décision, le référent déontologue du ministère ou la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, en
application de l’article L. 124-7 du code général de la fonction publique.

Conditions d’emploi
Cet emploi est à pourvoir dans les conditions prévues par le décret no 2022-644 du 25 avril 2022 relatif aux
emplois de direction de la direction générale des finances publiques et modifiant le statut particulier des
administrateurs des finances publiques et l’arrêté du 5 novembre 2020 modifié fixant les modalités de recrutement
des emplois de direction des services de contrôle budgétaire et comptable ministériel, à savoir :
1o Les personnes qui remplissent les conditions fixées par l’article 4 du décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019
modifié relatif aux emplois de direction de l’Etat ;
2o Les personnes qui, sans répondre aux conditions du 1o, ont occupé pendant au moins trois ans un ou plusieurs
emplois de direction relevant du décret du 31 décembre 2019 susmentionné ou un emploi équivalent ;
3o Les fonctionnaires autres que ceux mentionnés au 1o relevant de la fonction publique de l’Etat, de la fonction
publique territoriale ou de la fonction publique hospitalière, titulaires du grade d’administrateur des finances
publiques adjoint ou du grade d’attaché hors classe ou d’un grade assimilé, justifiant au 1er janvier de l’année
considérée de huit ans de services effectifs dans un corps de catégorie A ou dans un emploi du niveau de la
catégorie A ou assimilé et ayant exercé des fonctions dans un service rattaché à la direction générale des finances
publiques pendant une durée minimum de cinq ans.
Le ou la titulaire de cet emploi sera nommé pour une durée de trois ans, renouvelable dans la limite d’une durée
totale d’occupation de six ans, avec une période probatoire de six mois.
La rémunération résulte des décrets no 2022-1453 du 23 novembre 2022 relatif aux conditions de classement,
d’avancement et de rémunération applicables à certains emplois supérieurs de la fonction publique de l’Etat et
no 2022-1454 du 23 novembre 2022 du 23 novembre 2022 portant diverses dispositions relatives à l’échelonnement
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 37 sur 60

indiciaire applicable à l’encadrement supérieur de l’Etat et de l’arrêté du 23 novembre 2022 pris pour l’application
à certains emplois supérieurs de la fonction publique de l’Etat des dispositions du décret no 2014-513
du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise
et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de l’Etat.
Conformément aux dispositions de l’arrêté du 8 décembre 2022 pris pour l’application de l’article 11 du décret
no 2022-644 du 25 avril 2022 relatif aux emplois de direction de la direction générale des finances publiques et
modifiant le statut particulier des administrateurs des finances publiques et de l’arrêté du 23 novembre 2022
susmentionné, cet emploi relève respectivement du groupe 2 et du deuxième niveau qui tiennent compte du niveau
de responsabilité, du champ d’action, du degré d’expertise exigé et de la technicité requise pour l’occuper.
La rémunération brute globale annuelle est composée d’une part indiciaire et d’une part indemnitaire résultant de
l’application de l’arrêté du 23 novembre 2022 susmentionné.
La rémunération dépend de l’expérience professionnelle du candidat et varie, pour les agents ayant la qualité de
fonctionnaire selon le grade détenu par le titulaire de l’emploi.
A titre indicatif, l’arrêté précité prévoit pour les emplois de ce niveau une part fixe comprise entre 5 600 €
minimum et 101 000 € maximum par an à laquelle peut s’ajouter une part variable (complément indemnitaire
annuel) plafonnée à 44 000 € en fonction des résultats atteints. Les barèmes indemnitaires applicables aux emplois
de ce groupe à l’intérieur de cette fourchette sont en cours d’actualisation dans le cadre des travaux liés à la réforme
de la haute fonction publique conduits en interministériel.

Procédure de recrutement
La procédure de recrutement se déroule selon les modalités fixées par les articles 3 à 9 du décret no 2019-1594
du 31 décembre 2019 modifié relatif aux emplois de direction de l’État et par les articles 2 à 8 de l’arrêté
du 5 novembre 2020 modifié fixant les modalités de recrutement des emplois de direction des services de contrôle
budgétaire et comptable ministériel.
Concernant cet emploi, l’autorité de recrutement et l’autorité dont relève l’emploi sont assurées par la secrétaire
générale des ministères économiques et financiers. Elle exerce son autorité en lien avec la direction générale des
finances publiques et la direction du budget.
Les autorités dont relève l’emploi à pourvoir sont le directeur général des finances publiques et la directrice du
budget.
Envoi des candidatures :
Le dossier de candidature doit être transmis dans un délai de 30 jours à compter de la date de publication du
présent avis au Journal officiel de la République française à la Délégation Encadrement Supérieur et Talents de la
DGFiP, exclusivement à l’adresse suivante : recrutements-emplois-direction@dgfip.finances.gouv.fr.
Le dossier de candidature doit impérativement comprendre :
– une lettre de motivation ;
– un curriculum vitae détaillé.
Pour les agents publics n’appartenant pas à la DGFiP, les candidatures doivent être accompagnées :
– d’un état de services établi par le service RH du corps d’origine ;
– du dernier arrêté de situation administrative dans le corps d’origine et dans l’emploi occupé ;
– de la grille indiciaire de leur corps d’origine.
Pour les candidats ou les candidates originaires du secteur privé, les candidatures seront accompagnées du
dernier contrat de travail.
Formation et accompagnement managérial :
Les personnes n’ayant pas la qualité de fonctionnaire suivront un module relatif aux obligations des agents en
matière de déontologie, à l’organisation et au fonctionnement des services publics ainsi qu’à la gestion des
ressources humaines dans la fonction publique.

Personnes à contacter
M. Marc FOSSEUX, contrôleur budgétaire et comptable ministériel près le ministère des armées, courriel :
marc.fosseux@dgfip.finances.gouv.fr ;
M. Alexandre GROSSE, chef de service de la direction du budget, courriel : alexandre.grosse@finances.gouv.fr ;
M. John HOULDSWORTH, secrétaire général de la direction du budget, courriel : john.houldsworth@finances.
gouv.fr ;
M. Bastien LLORCA, chef du service de la fonction financière et comptable de l’Etat, courriel : bastien.
llorca@dgfip.finances.gouv.fr.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 38 sur 60

Avis et communications

AVIS DE CONCOURS ET DE VACANCE D'EMPLOIS

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR ET DES OUTRE-MER

Avis de vacance d’un emploi de chef de service, adjoint à la directrice des ressources humaines
(administration centrale : direction des ressources humaines)
NOR : IOMA2332232V

L’emploi de chef de service, adjoint à la directrice des ressources humaines (classe I) sera prochainement vacant
à l’administration centrale du ministère de l’intérieur et des outre-mer.

Mission
La direction des ressources humaines assure la gestion de plus de 55 000 personnels relevant de la compétence
du secrétariat général (à l’exception des préfets, des sous-préfets et des hauts fonctionnaires) ainsi que le
fonctionnement des instances paritaires nationales. Elle organise les concours et les examens pour le recrutement et
l’avancement de ces personnels, ainsi que leur formation professionnelle. Elle est chargée de conduire l’action
sociale de ces mêmes personnels, à travers notamment le pilotage des réseaux sociaux (assistantes de service
social, médecine de prévention et inspecteurs santé et sécurité au travail), le partenariat avec les acteurs de l’action
sociale, ainsi que la gestion des pensions de retraites pour tous les personnels du ministère. Elle assure enfin, de
manière directe, la rémunération des personnels d’administration centrale.
L’adjoint à la directrice l’assiste dans le fonctionnement de l’ensemble de la direction. Il la conseille, l’appuie
sur les dossiers sensibles et la supplée, le cas échéant, dans les instances et réunions.
Il est par ailleurs en charge de la mission de gouvernance ministérielle des ressources humaines, service de la
DRH chargé d’assurer :
– la mise en œuvre de la fonction ressources humaines ministérielle et le portage des chantiers ministériels de
modernisation et de transformation ;
– le suivi des emplois et du titre 2 du programme Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur (CPPI), en
liaison avec la direction de l’évaluation de la performance, de l’achat, des finances et de l’immobilier
(DEPAFI) ;
– la poursuite du développement du système d’information RH Dialogue 2 et de nouvelles fonctionnalités liées
à la modernisation de la gestion des ressources humaines.

Enjeux et responsabilités
La mise en place au ministère de l’intérieur et des outre-mer d’une fonction ressources humaines ministérielle
commune à l’ensemble des services qui le composent s’inscrit dans le cadre des décrets du 24 juillet 2014 relatif
aux secrétaires généraux des ministères et du 22 décembre 2016 relatif à la direction générale de la fonction
publique et à la politique de ressources humaines dans la fonction publique.
La fonction ressources humaines ministérielle poursuit un double objectif : d’une part garantir la cohérence
d’ensemble et l’unité de la politique des ressources humaines au sein du ministère comme vis-à-vis des partenaires
du ministère, d’autre part affirmer le caractère stratégique de cette politique au service du ministère et de ses agents
à travers une feuille de route déclinée pour l’ensemble des services du ministère (police nationale et gendarmerie
nationale notamment) autour d’enjeux stratégiques communs.
La fonction ressources humaines ministérielle recouvre l’ensemble des fonctions de ressources humaines
relevant d’une dimension ministérielle, et devant être exercées de façon cohérente à l’échelle du ministère :
– la modernisation de la politique de gestion RH par la promotion d’une gestion qualitative et plus
individualisée, la mise en œuvre d’une gestion par les compétences, la montée en puissance de la formation
continue ;
– le pilotage de la stratégie RH en faveur du numérique dans le cadre des objectifs fixés par la loi d’orientation
et de programmation du ministère de l’intérieur (LOPMI) d’ici 2027 ;
– le suivi des mesures mises en œuvre dans le cadre du plan en faveur des personnels administratifs, techniques
et spécialisés de la police nationale et des personnels civils de la gendarmerie nationale après le « Beauvau de
la sécurité » ;
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 38 sur 60

– l’élaboration et la coordination de la mise en œuvre du plan managérial ;


– la représentation du ministère aux réunions organisées par la DGAFP ;
– la coordination des projets statutaires et catégoriels du ministère, à travers notamment le pilotage du guichet
unique ministériel, en liaison avec la DEPAFI ;
– l’élaboration du bilan social ministériel ;
– le portage des politiques en faveur de l’égalité et de la diversité, notamment dans le cadre des labels obtenus
en 2018 et renouvelés en 2022.

Profil des candidats recherchés


Les candidats devront justifier d’au moins six années d’expérience professionnelle diversifiées les qualifiant
particulièrement pour l’exercice des fonctions supérieures de direction ainsi que d’une expérience souhaitée dans
les domaines concernés, de qualités managériales reconnues, d’une réelle disponibilité, de compétences
développées en matière de management de projet, d’une bonne connaissance des réseaux préfectoraux et de
l’administration centrale, ainsi que d’une expérience et d’un goût pour le travail partenarial en lien avec d’autres
directions ou ministères.

Conditions d’emploi
Cet emploi est à pourvoir dans les conditions prévues par le décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 relatif
aux emplois de direction de l’Etat (articles 3 à 16 et 23 notamment).
Le titulaire de cet emploi sera nommé pour une durée de trois ans, renouvelable dans la limite de six ans.
La nomination sur cet emploi fait l’objet d’une période probatoire de 6 mois en application de l’article 13 du
décret du 31 décembre 2019 susmentionné.
Cet emploi est classé dans le groupe 1 en application de l’arrêté du 29 juin 2016 pris pour l’application à certains
emplois de responsabilités supérieures des dispositions du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création du
RIFSEEP.
La rémunération brute annuelle dépend de l’expérience du titulaire de l’emploi. Sous-réserve de la réforme de la
haute fonction publique en cours, elle comprend une part fixe brute comprise entre 103 300 € et 140 200 € et peut
être augmentée par une part variable annuelle dont le montant maximum est fixé à 14 800 € brut.

Procédure de recrutement
La procédure de recrutement se déroule selon les modalités fixées par les articles 3 à 5 et 23 du décret
no 2019-1594 du 31 décembre 2019 modifié relatif aux emplois de direction de l’Etat.
Concernant cet emploi de chef de service :
– l’autorité de recrutement est le secrétaire général du ministère de l’intérieur et des outre-mer ;
– l’autorité dont relève l’emploi est la directrice des ressources humaines.
Recevabilité des candidatures :
L’autorité de recrutement procède à l’examen de la recevabilité des candidatures, en accuse réception et informe
les candidats non éligibles.
Examen des candidatures et audition des candidats :
Les candidatures présélectionnées par l’autorité de recrutement sont auditionnées par un comité réuni sous la
présidence du secrétaire général du ministère de l’intérieur ou de son représentant et composé des membres prévus
à l’article 23 du décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 susmentionné. Outre son président, ce comité
comprend :
– le directeur auprès duquel le chef de service doit être placé ;
– une personne occupant des fonctions la qualifiant particulièrement en raison de ses compétences dans le
domaine des ressources humaines, dont la liste est fixée par arrêté de la Première ministre et du ministre
chargé de la fonction publique ;
– une personne extérieure à l’administration d’emploi.
Le ministre peut, en outre, désigner une autre personne travaillant au sein de l’administration dont relève
l’emploi.
A l’issue des auditions, le comité établit un document précisant les appréciations portées sur chaque candidat
sélectionné au regard de ses qualifications, compétences, aptitudes, de son expérience professionnelle et de sa
capacité à exercer les missions dévolues à l’emploi à pourvoir. Ce document ainsi que la liste des candidats qu’il
estime les plus qualifiés pour occuper l’emploi à pourvoir permettra de proposer à l’autorité investie du pouvoir de
nomination le nom du candidat susceptible d’être nommé.
Nomination par l’autorité de recrutement :
A l’issue des auditions et dans un délai de deux semaines, les candidats auditionnés non retenus pour occuper
l’emploi à pourvoir sont informés.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 38 sur 60

Dossier de candidature :
Le dossier de candidature doit être transmis dans un délai de 30 jours à compter de la date de publication du
présent avis au Journal officiel de la République française :
1o Pour les candidats relevant du ministère de l’intérieur et des outre-mer, ayant accès à son intranet, sur le site
MOB-MI accessible à l’adresse suivante : https://ministereinterieur-employee.talent-soft.com/accueil.aspx?
LCID=1036.
Sur le site de MOB-MI, l’avis de vacance, référencé MINT-CS-DRH-2023-76876, est accessible en renseignant
les champs suivants :
– mot clé de l’offre : MINT-CS-DRH-2023-76876 ; ou
– catégorie : A + (encadrement supérieur, emplois de direction).
La recherche par le seul critère de la catégorie permet d’accéder à tous les avis de vacance publiés sur des
emplois de direction de l’Etat au sein de l’administration centrale et territoriale du ministère de l’intérieur.
2o Pour les candidats n’ayant pas accès à l’intranet du ministère de l’intérieur, sur le site Choisir le service
public : https://choisirleservicepublic.gouv.fr/.
Sur le site : Choisir le service public, l’avis de vacance, référencé MINT_MINT-CS-DRH-2023-76876, est
accessible en renseignant les champs suivants :
– mot clé de l’offre : chef de service ;
– catégorie : A+ (encadrement supérieur, emplois de direction) ;
– employeur : ministère de l’intérieur ;
– localisation : Paris.
Le dossier de candidature devra impérativement comprendre :
– une lettre de motivation, celle-ci pourra être enregistrée en formulaire de mobilité ;
– un curriculum vitae détaillé.
Pour les fonctionnaires, les candidatures seront accompagnées :
– du dernier arrêté de situation administrative dans le corps d’origine et dans l’emploi occupé ;
– des trois derniers bulletins de salaire.
Pour les agents n’ayant pas la qualité de fonctionnaire, les candidatures seront accompagnées :
– d’une copie de la carte nationale d’identité ;
– de documents attestant de l’occupation effective des emplois mentionnés dans le curriculum vitae ;
– du dernier contrat de travail ;
– des trois derniers bulletins de salaire.

Déontologie
o
Conformément à l’article 2 du décret n 2016-1967 modifié du 28 décembre 2016 relatif à l’obligation de
transmission d’une déclaration d’intérêts prévue à l’article L. 122-2 du code général de la fonction publique,
l’accès à cet emploi est soumis au dépôt d’une déclaration d’intérêts préalablement à la nomination.
Le formulaire de la déclaration d’intérêts prévue par la circulaire du 4 décembre 2018 relative à l’obligation de
transmission d’une déclaration d’intérêts dans la fonction publique de l’Etat peut être téléchargé à l’adresse
suivante :
http://circulaires.legifrance.gouv.fr/pdf/2018/12/cir_44142.pdf.
Ce formulaire sera demandé par l’autorité de recrutement au candidat retenu préalablement à sa nomination.
Pour les personnes qui exercent ou ont exercé une activité au cours des trois dernières années une activité privée
lucrative, l’autorité hiérarchique dont relève l’emploi apprécie la compatibilité de cette activité avec les fonctions
envisagées. Lorsque l’autorité hiérarchique a un doute sérieux, elle saisit pour avis, préalablement à sa décision, le
référent déontologue. Lorsque l’avis de ce dernier ne permet pas de lever ce doute, l’autorité hiérarchique saisit la
Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, en application de l’article L.124-7 du code général de la
fonction publique.

Formation
Les personnes n’ayant pas la qualité de fonctionnaire suivront un module spécifique relatif aux obligations des
agents en matière de déontologie, à l’organisation et au fonctionnement des services publics ainsi qu’à la gestion
des ressources humaines dans la fonction publique.

Référence
Code général de la fonction publique.
Décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l’Etat.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 38 sur 60

Décret no 2008-836 du 22 août 2008 fixant l’échelonnement indiciaire des corps et des emplois communs aux
administrations de l’Etat et de ses établissements publics ou afférent à plusieurs corps de fonctionnaires de l’Etat et
de ses établissements publics (article 12-II).
Arrêté du 29 juin 2016 pris pour l’application à certains emplois de responsabilités supérieures des dispositions
du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des
sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de l’Etat.
Décret no 2022-1452 du 23 novembre 2022 modifiant le statut particulier du corps des administrateurs de l’Etat.
Décret no 2022-1453 du 23 novembre 2022 relatif aux conditions de classement, d’avancement et de
rémunération applicables à certains emplois supérieurs de la fonction publique de l’Etat.
Décret no 2022-1454 du 23 novembre 2022 portant diverses dispositions relatives à l’échelonnement indiciaire
applicable à l’encadrement supérieur de l’Etat.
Décret no 2022-1455 du 23 novembre 2022 portant diverses dispositions applicables à certains emplois
supérieurs de la fonction publique de l’Etat.
Arrêté du 23 novembre 2022 pris pour l’application au corps des administrateurs de l’Etat des dispositions du
décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des
sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de l’Etat.
Arrêté du 23 novembre 2022 pris pour l’application à certains emplois supérieurs de la fonction publique de
l’Etat des dispositions du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire tenant
compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de
l’Etat.
Arrêté du 23 novembre 2022 relatif à la répartition par niveaux des emplois relevant du décret no 2022-1453
du 23 novembre 2022 relatif aux conditions de classement, d’avancement et de rémunération applicables à certains
emplois supérieurs de la fonction publique de l’Etat.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 39 sur 60

Avis et communications

AVIS DE CONCOURS ET DE VACANCE D'EMPLOIS

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR ET DES OUTRE-MER

Avis de vacance d’un emploi de directeur départemental interministériel adjoint


(direction départementale de la protection des populations du Loiret)
NOR : IOMA2332272V

L’emploi de directeur départemental adjoint de la direction départementale de la protection des populations du


Loiret (DDPP) est susceptible d’être prochainement vacant.

Intérêt du poste
L’activité économique diversifiée du département du Loiret permet d’investir l’ensemble des domaines entrant
dans le champ de compétence des DDPP.
L’intérêt du poste réside dans la mise en œuvre des différentes politiques publiques en cohérence avec les enjeux
du territoire et en partenariat avec l’ensemble des services de l’Etat concernés, notamment dans le contexte actuel
de mise en place de la police sanitaire unique de l’alimentation. Les dossiers confiés sont variés, les partenariats à
nouer avec les interlocuteurs locaux sont nombreux.
Le poste prévoit le management de 60 agents, dont 12 en site distant à l’abattoir de Fleury-les-Aubrais. Ces
agents sont de trois origines ministérielles : agriculture et souveraineté alimentaire, économie, finances,
souveraineté industrielle et numérique, intérieur et outre-mer.

Missions
Les missions des directions départementales de la protection des populations sont définies à l’article 5 du décret
no 2009-1484 du 3 décembre 2009 relatif aux directions départementales interministérielles.
Le directeur départemental adjoint assiste le directeur notamment dans :
– la participation à la définition et à la mise en œuvre des stratégies territoriales pilotées par le préfet ;
– la mise en œuvre à l’échelle territoriale des orientations stratégiques définies par les ministres et déclinées au
niveau régional ;
– le pilotage, la coordination et l’évaluation de l’action de l’Etat au niveau territorial dans les domaines des
politiques publiques dont la direction a la charge ;
– la participation à la définition par le responsable du budget opérationnel de programme des objectifs et des
indicateurs assignés à la direction ;
– le pilotage et la coordination des services de la direction : fixation des objectifs, organisation et répartition des
moyens, évaluation des résultats et de la performance, mise en œuvre du dialogue social ;
– la représentation auprès des partenaires institutionnels et associatifs ;
– les comptes-rendus réguliers à l’autorité préfectorale.
Le directeur départemental adjoint assure l’intérim du directeur, il peut le représenter en cas de besoin au niveau
départemental, régional ou national et peut, le cas échéant, être amené à assurer l’intérim d’un chef de service.
Outre sa contribution générale à la direction des services de la DDPP, le directeur départemental adjoint peut être
désigné comme référent ou chef de projet pour certains sujets.

Environnement
Le poste est situé à Orléans (cité administrative « Coligny », 131, rue du faubourg Bannier), siège de la DDPP,
qui a en outre une implantation sur un abattoir à Fleury-les-Aubrais.
Le département du Loiret comprend 325 communes et est peuplé de 696 792 habitants. C’est un département
peuplé, riche et diversifié, à la fois urbanisé et rural qui comprend :
– quatre bassins économiques autour des villes d’Orléans, chef-lieu de région, Montargis, Pithiviers et Gien ;
– un tissu économique diversifié et dynamique particulièrement bien représenté dans les pôles d’activité de la
cosmétique-pharmacie, la construction mécanique principalement dans le secteur de l’automobile, les
matériaux composites, les technologies de l’information et l’agroalimentaire ;
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 39 sur 60

– un fort potentiel agroalimentaire ;


– un tissu commercial dense marqué par la proximité de l’Ile-de-France ;
– une activité agricole importante reposant principalement sur les grandes cultures.
Sous l’autorité de la préfète, la DDPP entretient au niveau régional des liens étroits avec la direction régionale de
l’agriculture, de l’alimentation et de la forêt (DRAAF), de la direction régionale de l’économie, de l’emploi, du
travail et des solidarités (DREETS), de la direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du
logement (DREAL) et du secrétariat général aux affaires régionales (SGAR).
Au plan départemental, elle travaille étroitement avec les services de la préfecture et les sous-préfets, la direction
départementale des territoires (DDT), le service jeunesse et sports de la direction des services départementaux de
l’éducation nationale (DSDEN), l’unité départementale de la DREAL, la délégation départementale de l’agence
régionale de santé (ARS) et l’office français de la biodiversité (OFB).
La DDPP collabore enfin avec de nombreux partenaires : chambres consulaires, groupement de défense
sanitaire, laboratoires d’analyses, associations de consommateurs, de protection de l’environnement, syndicats
professionnels.

Profil recherché/Compétences
Les candidats doivent posséder une solide expérience (au moins 6 ans) d’encadrement direct d’un service
important composé d’équipes pluridisciplinaires, portant des politiques publiques dans les domaines de la
protection des populations. La capacité à manager en mode projet et à accompagner les changements doit être
particulièrement mise en évidence dans la présentation de l’expérience des candidats. Ils doivent être en mesure
d’assumer des responsabilités de direction stratégique, de conduire des négociations et de représenter le préfet en
situation complexe et plus largement de savoir faire face à la pression.
Le poste requiert en outre :
– une capacité avérée d’analyse, de synthèse et de réactivité ;
– une expérience confirmée en animation d’équipes pluridisciplinaires et interministérielles ;
– une capacité à piloter des projets et faire prévaloir les enjeux de politiques publiques ;
– une aptitude au travail en réseau, à la communication, à l’écoute et à la négociation ;
– une capacité d’anticipation et de vision prospective ;
– une capacité à organiser les équipes et à décider en situation d’urgence ou de crise ;
– une connaissance des milieux économiques et des organisations professionnelles faisant partie de
l’environnement de la DDPP.

Conditions d’emploi
Cet emploi, à pourvoir dans les conditions prévues par le décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 relatif aux
emplois de direction de l’Etat (articles 3 à 9 et 47 à 49 notamment), et par l’article 7 de l’arrêté du 30 juillet 2021
fixant les modalités de la procédure de recrutement des emplois de direction relevant, pour leur gestion, du
secrétariat général du ministère de l’intérieur et des outre-mer, est classé dans le groupe V en application des
dispositions de l’arrêté du 29 décembre 2009 modifié, fixant la liste et le classement par groupes des emplois de
direction des directions départementales interministérielles.
Le titulaire de cet emploi sera nommé pour une durée de quatre ans, renouvelable dans la limite d’une durée
totale de six ans.
La nomination sur cet emploi fait l’objet d’une période probatoire de 6 mois en application de l’article 13 du
décret du 31 décembre 2019 susmentionné.
La rémunération brute annuelle dépend de l’expérience du titulaire de l’emploi. Elle comprend une part fixe
brute comprise entre 54 500 € et 94 900 €. A l’intérieur de cette fourchette, si le titulaire de l’emploi est un
fonctionnaire, sa rémunération est établie au regard de son classement dans sa grille indiciaire. Pour les personnes
n’ayant pas la qualité de fonctionnaire, le classement est fait au regard de la durée et du niveau des expériences
professionnelles antérieures en rapport avec l’emploi à pourvoir. Cette rémunération fixe peut être complétée par
une part variable annuelle (complément indemnitaire annuel), qui dépend de la manière de servir, et dont le
montant maximum est fixé à 7 110 €, sous réserve de la réforme de la haute fonction publique en cours.

Procédure de recrutement
La procédure de recrutement se déroule selon les modalités fixées par les articles 3 à 9 du décret 2019-1594 du
31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l’Etat.
Concernant cet emploi :
– l’autorité de recrutement est le secrétaire général du ministère de l’intérieur et des outre-mer ;
– l’autorité dont relève l’emploi est la préfète de la région Centre-Val de Loire, préfète du Loiret.
Recevabilité des candidatures :
L’autorité de recrutement procède à l’examen de la recevabilité des candidatures, en accuse réception et informe
les candidats non éligibles.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 39 sur 60

Examen des candidatures :


L’autorité de recrutement réunit l’instance collégiale prévue à l’article 6 du décret du 31 décembre 2019, qui
procède à l’examen des candidatures recevables pour présélectionner les candidats à auditionner.
L’instance collégiale est composée :
– de la directrice du management de l’administration territoriale et de l’encadrement supérieur ou son
représentant ;
– ainsi que de deux membres parmi ceux énumérés ci-après : le secrétaire général du ministère de la transition
écologique et de la cohésion des territoires ou son représentant, la secrétaire générale du ministère de
l’agriculture et de la souveraineté alimentaire ou son représentant, le secrétaire général des ministères chargés
des affaires sociales ou son représentant et la directrice générale de la consommation, de la concurrence et de
la répression des fraudes ou son représentant.
Audition des candidats et choix du candidat retenu :
L’autorité dont relève l’emploi procède ensuite à l’audition des candidats présélectionnés.
A l’issue des auditions, l’autorité d’emploi transmet à l’autorité de recrutement un avis sur les candidats
auditionnés afin de lui permettre de proposer à l’autorité investie du pouvoir de nomination le nom du candidat
susceptible d’être nommé.
Nomination par l’autorité de recrutement :
A l’issue des auditions et dans un délai de deux semaines, les candidats non retenus pour occuper l’emploi à
pourvoir sont informés.

Dossier de candidature
Le dossier de candidature doit être transmis, dans un délai de 30 jours à compter de la date de publication du
présent avis au Journal officiel de la République française, par voie dématérialisée :
– pour les candidats relevant du ministère de l’intérieur et des outre-mer, ayant accès à son intranet, sur le site
MOB-MI accessible à l’adresse suivante : https://ministereinterieur-employee.talent-soft.com/accueil.aspx?
LCID=1036.
Sur le site de MOB-MI, l’avis de vacance est accessible en renseignant les champs suivants :
– mot clé de l’offre MINT-DDPPA45-2023-76738 ;
– ou catégorie : A + (encadrement supérieur, emplois de direction).
La recherche par le seul critère de la catégorie permet d’accéder à tous les avis de vacance sur des emplois de
direction de l’administration territoriale de l’Etat publiés par le ministère de l’intérieur et des outre-mer.
– pour les candidats n’ayant pas accès à l’intranet du ministère de l’intérieur et des outre-mer, sur le site Choisir
le service public : https://choisirleservicepublic.gouv.fr/.
Sur le site Choisir le service public l’avis de vacance, référencé MINT_MINT-DDPPA45-2023-76738, est
accessible en renseignant les champs suivants :
– mot clé de l’offre : directeur départemental interministériel ;
– catégorie : A+ (encadrement supérieur, emplois de direction) ;
– localisation : sélectionner le département concerné par cet avis.
Le dossier de candidature devra impérativement comprendre :
– une lettre de motivation, celle-ci pourra être enregistrée en formulaire de mobilité ;
– un curriculum vitae détaillé.
Pour les fonctionnaires, les candidatures seront accompagnées :
– d’un état des services établi par le service RH du corps d’origine ;
– du dernier arrêté de situation administrative dans le corps d’origine et dans l’emploi occupé ;
– des trois derniers bulletins de salaire.
Pour les personnes n’ayant pas la qualité de fonctionnaire, les candidatures seront accompagnées :
– d’une copie de la carte nationale d’identité ;
– de documents attestant de l’occupation effective des emplois mentionnés dans le curriculum vitae ;
– du dernier contrat de travail ;
– des trois derniers bulletins de salaire.

Déontologie
o
Conformément à l’article 2 du décret n 2016-1967 modifié du 28 décembre 2016 relatif à l’obligation de
transmission d’une déclaration d’intérêts prévue à l’article L. 122-2 du code général de la fonction publique,
l’accès à cet emploi est soumis au dépôt d’une déclaration d’intérêts préalablement à la nomination.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 39 sur 60

Le formulaire de la déclaration d’intérêts prévue par la circulaire du 4 décembre 2018 relative à l’obligation de
transmission d’une déclaration d’intérêts dans la fonction publique de l’Etat peut être téléchargé à l’adresse
suivante : http://circulaires.legifrance.gouv.fr/pdf/2018/12/cir_44142.pdf.
Ce formulaire sera demandé par l’autorité de recrutement au candidat retenu préalablement à sa nomination.
Pour les personnes ayant exercé une activité dans le secteur privé au cours des trois dernières années qui
précédent la nomination sur cet emploi, un contrôle de la compatibilité de cette activité avec les fonctions exercées
sera effectué préalablement à la nomination par l’autorité de recrutement qui pourra, le cas échéant, saisir pour
avis, préalablement à sa décision, le référent déontologue du ministère ou la Haute Autorité pour la transparence de
la vie publique, en application de l’article L. 124-4 du code général de la fonction publique.

Formation
Les personnes nommées pour la première fois dans un emploi de direction de l’administration territoriale de
l’Etat suivront, dans les six mois à compter de leur prise de fonction, un séminaire de prise de poste.
Les personnes n’ayant pas la qualité de fonctionnaire suivront un module spécifique relatif aux obligations des
agents en matière de déontologie, à l’organisation et au fonctionnement des services publics ainsi qu’à la gestion
des ressources humaines dans la fonction publique.

Personnes à contacter
Tous les renseignements complémentaires peuvent être obtenus auprès de :
M. Stéphane COSTAGLIOLI, secrétaire général de la préfecture du Loiret, tél. : 02-38-81-44-01, courriel :
stephane.costaglioli@loiret.gouv.fr ;
Mme Sylvie HERPIN, directrice départementale de la protection des populations du Loiret, tél. : 02-38-42-43-00
courriel : sylvie.herpin@loiret.gouv.fr ;
M. Jocelyn SNOECK, délégué à la mobilité et aux carrières des emplois de direction de l’administration
territoriale de l’Etat au ministère de l’intérieur et des outre-mer, tél. : 01-49-27-38-20 ; courriel : jocelyn.
snoeck@interieur.gouv.fr.

Références
Code général de la fonction publique.
Décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l’Etat.
Décret no 2008-836 du 22 août 2008 fixant l’échelonnement indiciaire des corps et des emplois communs aux
administrations de l’Etat et de ses établissements publics ou afférent à plusieurs corps de fonctionnaires de l’Etat et
de ses établissements publics (article 14-I).
Arrêté du 10 janvier 2017 pris pour l’application aux emplois de direction de l’administration territoriale de
l’Etat des dispositions du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire tenant
compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de
l’Etat.
Arrêté du 30 juillet 2021 fixant les modalités de la procédure de recrutement des emplois de direction relevant,
pour leur gestion, du secrétariat général du ministère de l’intérieur.
Décret no 2022-1452 du 23 novembre 2022 modifiant le statut particulier du corps des administrateurs de l’Etat.
Décret no 2022-1453 du 23 novembre 2022 relatif aux conditions de classement, d’avancement et de
rémunération applicables à certains emplois supérieurs de la fonction publique de l’Etat.
Décret no 2022-1454 du 23 novembre 2022 portant diverses dispositions relatives à l’échelonnement indiciaire
applicable à l’encadrement supérieur de l’Etat.
Décret no 2022-1455 du 23 novembre 2022 portant diverses dispositions applicables à certains emplois
supérieurs de la fonction publique de l’Etat.
Arrêté du 23 novembre 2022 pris pour l’application au corps des administrateurs de l’Etat des dispositions du
décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des
sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de l’Etat.
Arrêté du 23 novembre 2022 pris pour l’application à certains emplois supérieurs de la fonction publique de
l’Etat des dispositions du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire tenant
compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de
l’Etat.
Arrêté du 23 novembre 2022 relatif à la répartition par niveaux des emplois relevant du décret no 2022-1453 du
23 novembre 2022 relatif aux conditions de classement, d’avancement et de rémunération applicables à certains
emplois supérieurs de la fonction publique de l’Etat.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 40 sur 60

Avis et communications

AVIS DE CONCOURS ET DE VACANCE D'EMPLOIS

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR ET DES OUTRE-MER

Avis de vacance d’un emploi de commissaire à la lutte contre la pauvreté


(région Pays de la Loire)
NOR : IOMA2332274V

Un emploi de commissaire à la lutte contre la pauvreté (CLP) auprès du préfet de la région Pays de la Loire est
vacant.
Les emplois de commissaire à la lutte contre la pauvreté sont des emplois de direction de l’administration
territoriale de l’Etat créés par le décret no 2020-42 du 24 janvier 2020 et régis par le décret no 2019-1594 modifié du
31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l’Etat.

Missions et environnement
Le commissaire à la lutte contre la pauvreté assure la coordination et le pilotage interministériel au niveau
régional de la stratégie de prévention et de lutte contre la pauvreté, en mobilisant l’ensemble des administrations
concernées par les différentes politiques publiques y concourant : petite enfance, hébergement/logement,
économie, emploi, formation, éducation, jeunesse, santé et médico-social.
Il œuvre, en lien avec les préfets de département, à la mobilisation de l’ensemble des acteurs concernés :
collectivités territoriales, personnes concernées, associations, opérateurs publics et organismes de sécurité sociale.
Il s’assure du suivi de la bonne mise en œuvre de la stratégie de prévention et de lutte contre la pauvreté dans toutes
ses dimensions. Une lettre de mission signée par le préfet de région précise les priorités à mettre en œuvre dans le
cadre de ses attributions.
Le commissaire à la lutte contre la pauvreté a pour mission de piloter et coordonner la mise en œuvre par les
préfets de département de la stratégie de prévention et de lutte contre la pauvreté dans les territoires. A ce titre, il
est plus précisément chargé :
– d’outiller et d’assurer le reporting régional de l’ensemble des mesures déclinant les engagements de la
stratégie de lutte contre la pauvreté ;
– de coordonner et suivre la contractualisation de l’Etat avec l’ensemble des conseils départementaux, chefs de
file de l’action sociale et les métropoles, en lien avec les préfets de département. Garant de la solidarité
nationale et de l’ambition des politiques sociales, l’Etat définit un cadre de contractualisation qui permet de
mobiliser des moyens importants centrés sur des priorités partagées, prenant en compte les réalités des
territoires sur un nombre limité d’objectifs (insertion, accompagnement social et éducatif, formation, accès
aux droits) adossés à des indicateurs robustes adaptés aux réalités des territoires ;
– d’appuyer la réponse des acteurs institutionnels et associatifs afin de garantir notamment la coordination des
acteurs de l’aide alimentaire, l’effectivité de l’absence de remises sèches à la rue, la prévention du
basculement dans la pauvreté monétaire et la réduction de la fracture numérique ;
– de préparer et d’organiser les conférences régionales de prévention et de lutte contre la pauvreté, en associant
tous les acteurs concernés (associations, communes, départements, région, centres communaux d’action
sociale, entreprises). Ces conférences d’acteurs sont organisées dans chaque région, avec une possible
déclinaison infrarégionale selon les territoires, deux fois par an en lien avec les animateurs des groupes de
travail thématiques régionaux de la stratégie pauvreté ;
– de veiller au déploiement, sur le territoire, du service public de l’insertion et de l’emploi (SPIE) en lien avec la
création de France Travail et l’obligation de formation jusqu’à 18 ans ;
– de soutenir le montage de projets innovants dans le champ de la lutte contre la pauvreté ;
– de communiquer en région sur la stratégie de prévention et de lutte contre la pauvreté ;
Le commissaire à la lutte contre la pauvreté est positionné auprès du préfet de région. Il est membre du comité de
l’administration régionale (CAR). Il est fonctionnellement rattaché à la déléguée interministérielle à la prévention
et à la lutte contre la pauvreté ainsi qu’aux préfets de département au sein de la région.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 40 sur 60

Compétences recherchées
Le candidat devra posséder une solide expérience (au moins six ans) d’encadrement direct d’un service
important composé d’équipes pluridisciplinaires et disposer d’un haut niveau d’expertise en matière de politiques
de solidarité et de bonnes connaissances des acteurs publics et privés de ces politiques.
Le candidat doit également disposer d’une capacité à fédérer des équipes, de diplomatie, d’une grande force et
autonomie de travail et d’une capacité à absorber rapidement les connaissances utiles pour la mission. De ce point
de vue, disposer d’un haut niveau d’expertise en matière de politiques de solidarité et de bonnes connaissances des
acteurs publics et privés de ces politiques constitue un atout important.
Il est souhaité une expérience professionnelle de terrain variée, en collectivité territoriale, au sein d’associations,
en entreprise ou au sein de l’Etat. Une expérience du fonctionnement de l’Etat territorial constitue un atout.
Le titulaire du poste doit être en capacité de travailler en réseau, négocier, communiquer, faire émerger et
conduire des projets, analyser et proposer.
Il doit disposer d’un sens de l’innovation, de créativité, d’un esprit de synthèse et faire preuve de réactivité et
d’une capacité à animer une équipe pluridisciplinaire.

Conditions d’emploi
Cet emploi, à pourvoir dans les conditions prévues par le décret no 2019-1594 modifié du 31 décembre 2019
relatif aux emplois de direction de l’Etat (articles 3 à 9 notamment), et par l’arrêté du 30 juillet 2021 fixant les
modalités de la procédure de recrutement des emplois de direction relevant, pour leur gestion, du secrétariat
général du ministère de l’intérieur (article 7) est classé dans le groupe II en application des dispositions de l’arrêté
du 27 février 2020 fixant le classement par groupes des emplois de commissaire à la lutte contre la pauvreté.
Le poste est ouvert aux fonctionnaires de catégorie A+ ou assimilés, magistrats, officiers, ainsi qu’aux agents
contractuels de niveau équivalent.
Le titulaire de cet emploi sera nommé pour une durée de quatre ans, renouvelable dans la limite d’une durée
totale d’occupation du même emploi de six ans.
La nomination sur cet emploi fait l’objet d’une période probatoire de 6 mois en application de l’article 13 du
décret du 31 décembre 2019 susmentionné.
La rémunération brute annuelle dépend de l’expérience du titulaire de l’emploi. Elle comprend une part fixe
brute comprise entre 76 500 € et 118 300 €. A l’intérieur de cette fourchette, si le titulaire de l’emploi est un
fonctionnaire, sa rémunération est établie au regard de son classement dans sa grille indiciaire. Pour les personnes
n’ayant pas la qualité de fonctionnaire, le classement est fait au regard de la durée et du niveau des expériences
professionnelles antérieures en rapport avec l’emploi à pourvoir.
Cette rémunération fixe peut être complétée par une part variable annuelle (complément indemnitaire annuel),
qui dépend de la manière de servir, et dont le montant maximum est fixé à 12 940 €, sous réserve de la réforme de
la haute fonction publique en cours.

Procédure de recrutement
La procédure de recrutement se déroule selon les modalités fixées par les articles 3 à 9 du décret no 2019-1594 du
31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l’Etat et l’article 7 de l’arrêté du 30 juillet 2021 fixant les
modalités de la procédure de recrutement des emplois de direction relevant, pour leur gestion, du secrétariat
général du ministère de l’intérieur.
Concernant cet emploi :
– l’autorité de recrutement est le secrétaire général du ministère de l’intérieur et des outre-mer ;
– l’autorité dont relève l’emploi est du préfet de la région Pays de la Loire, préfet de Loire-Atlantique.
Recevabilité des candidatures :
L’autorité de recrutement procède à l’examen de la recevabilité des candidatures, en accuse réception et informe
les candidats non éligibles.
Examen des candidatures :
L’autorité de recrutement réunit l’instance collégiale prévue à l’article 6 du décret du 31 décembre 2019, qui
procède à l’examen des candidatures recevables pour présélectionner les candidats à auditionner.
L’instance collégiale est composée :
– de la directrice du management de l’administration territoriale et de l’encadrement supérieur ou son
représentant ;
– de la déléguée interministérielle à la lutte contre la pauvreté ou son représentant ;
– du secrétaire général des ministères chargés des affaires sociales ou son représentant ;
– et d’un membre parmi ceux énumérés ci-après : le secrétaire général du ministère de la transition écologique
et de la cohésion des territoires ou son représentant, la secrétaire générale du ministère de l’agriculture et de la
souveraineté alimentaire ou son représentant et la directrice générale de la consommation, de la concurrence et
de la répression des fraudes ou son représentant.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 40 sur 60

Audition des candidats et choix du candidat retenu :


L’autorité dont relève l’emploi procède ensuite à l’audition des candidats présélectionnés.
A l’issue des auditions, l’autorité d’emploi transmet à l’autorité de recrutement un avis sur les candidats
auditionnés afin de lui permettre de proposer à l’autorité investie du pouvoir de nomination le nom du candidat
susceptible d’être nommé.
Nomination par l’autorité de recrutement :
A l’issue des auditions et dans un délai de deux semaines, les candidats auditionnés non retenus pour occuper
l’emploi à pourvoir sont informés.

Dossier de candidature
Le dossier de candidature doit être transmis, dans un délai de 15 jours à compter de la date de publication du
présent avis au Journal officiel de la République française, par voie dématérialisée :
– pour les candidats relevant du ministère de l’intérieur et des outre-mer, ayant accès à son intranet, sur le site
MOB-MI accessible à l’adresse suivante : https://ministereinterieur-employee.talent-soft.com/accueil.aspx?
LCID=1036.
Sur le site de MOB-MI, l’avis de vacance est accessible en renseignant les champs suivants :
– mot clé de l’offre MINT-CLP44-2023-76687 ;
– ou catégorie : A + (encadrement supérieur, emplois de direction).
La recherche par le seul critère de la catégorie permet d’accéder à tous les avis de vacance sur des emplois de
direction de l’administration territoriale de l’Etat publiés par le ministère de l’intérieur et des outre-mer.
– pour les candidats n’ayant pas accès à l’intranet du ministère de l’intérieur, sur le site de la place de l’emploi
public : https://place-emploi-public.gouv.fr/.
Sur le site Choisir le service public l’avis de vacance, référencé MINT-CLP44-2023-76687, est accessible en
renseignant les champs suivants :
– mot clé de l’offre : directeur départemental interministériel ;
– catégorie : A+ (encadrement supérieur, emplois de direction) ;
– localisation : sélectionner le département concerné par cet avis.
Le dossier de candidature devra impérativement comprendre :
– une lettre de motivation, celle-ci pourra être enregistrée en formulaire de mobilité ;
– un curriculum vitae détaillé.
Pour les fonctionnaires, les candidatures seront accompagnées :
– d’un état des services établi par le service RH du corps d’origine ;
– du dernier arrêté de situation administrative dans le corps d’origine et dans l’emploi occupé ;
– des trois derniers bulletins de salaire.
Pour les personnes n’ayant pas la qualité de fonctionnaire, les candidatures seront accompagnées :
– d’une copie de la carte nationale d’identité ;
– de documents attestant de l’occupation effective des emplois mentionnés dans le curriculum vitae ;
– du dernier contrat de travail ;
– des trois derniers bulletins de salaire.

Déontologie
L’accès à cet emploi n’est pas soumis à une déclaration de situation patrimoniale ni à une déclaration d’intérêts
préalable à la prise de fonctions.
Pour les personnes ayant exercé une activité dans le secteur privé au cours des trois dernières années qui
précèdent la nomination sur cet emploi, un contrôle de la compatibilité de cette activité avec les fonctions exercées
sera effectué préalablement à la nomination par l’autorité de recrutement qui pourra, le cas échéant, saisir pour
avis, préalablement à sa décision, le référent déontologue du ministère ou la Haute Autorité pour la transparence de
la vie publique, en application de l’article L. 124-4 du code général de la fonction publique.

Personnes à contacter
Tous renseignements complémentaires peuvent être obtenus auprès de :
– Mme Cécile TAGLIANA, déléguée interministérielle à la prévention et à la lutte contre la pauvreté, courriel :
cecile.tagliana@sante.gouv.fr ;
– M. Jocelyn SNOECK, délégué à la mobilité et aux carrières des emplois de direction de l’adminis­
tration territoriale de l’Etat au ministère de l’intérieur et des outre-mer, tél : 01-49-27-38-20,
courriel : jocelyn.snoeck@interieur.gouv.fr.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 40 sur 60

Références
Code général de la fonction publique.
Décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l’Etat.
Décret no 2008-836 du 22 août 2008 fixant l’échelonnement indiciaire des corps et des emplois communs aux
administrations de l’Etat et de ses établissements publics ou afférent à plusieurs corps de fonctionnaires de l’Etat et
de ses établissements publics (article 14-I).
Arrêté du 10 janvier 2017 pris pour l’application aux emplois de direction de l’administration territoriale de
l’Etat des dispositions du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire tenant
compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de
l’Etat.
Arrêté du 30 juillet 2021 fixant les modalités de la procédure de recrutement des emplois de direction relevant,
pour leur gestion, du secrétariat général du ministère de l’intérieur.
Décret no 2022-1452 du 23 novembre 2022 modifiant le statut particulier du corps des administrateurs de l’Etat.
Décret no 2022-1453 du 23 novembre 2022 relatif aux conditions de classement, d’avancement et de
rémunération applicables à certains emplois supérieurs de la fonction publique de l’Etat.
Décret no 2022-1454 du 23 novembre 2022 portant diverses dispositions relatives à l’échelonnement indiciaire
applicable à l’encadrement supérieur de l’Etat.
Décret no 2022-1455 du 23 novembre 2022 portant diverses dispositions applicables à certains emplois
supérieurs de la fonction publique de l’Etat.
Arrêté du 23 novembre 2022 pris pour l’application au corps des administrateurs de l’Etat des dispositions du
décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des
sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de l’Etat.
Arrêté du 23 novembre 2022 pris pour l’application à certains emplois supérieurs de la fonction publique de
l’Etat des dispositions du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire tenant
compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de
l’Etat.
Arrêté du 23 novembre 2022 relatif à la répartition par niveaux des emplois relevant du décret no 2022-1453 du
23 novembre 2022 relatif aux conditions de classement, d’avancement et de rémunération applicables à certains
emplois supérieurs de la fonction publique de l’Etat.
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Avis et communications

AVIS DE CONCOURS ET DE VACANCE D'EMPLOIS

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR ET DES OUTRE-MER

Avis de vacance d’un emploi d’adjoint au secrétaire général pour les affaires régionales
(secrétariat général pour les affaires régionales d’Occitanie)
NOR : IOMA2332277V

L’emploi d’adjoint au secrétaire général pour les affaires régionales (SGAR) en charge du pôle « Politiques
Publiques » d’Occitanie sera prochainement vacant.

Intérêt du poste
Sous l’autorité du préfet de région et du SGAR, l’adjoint au SGAR en charge du pôle politiques publiques assure
l’animation des politiques publiques conduites par l’Etat en région.
Il assiste le SGAR pour l’ensemble de ses missions et le supplée en cas d’absence ou d’empêchement, sous
réserve des dispositions relatives à la suppléance du préfet de région prévues par le premier alinéa de l’article 39 du
décret no 2004-374 du 29 avril 2004 relatif aux pouvoirs des préfets, à l’organisation et à l’action des services de
l’Etat dans les régions et départements.
Il est susceptible d’intervenir sur la totalité des compétences du préfet de région dans un environnement
interministériel et peut être, dès lors, en relation avec de nombreux interlocuteurs (services et opérateurs de l’Etat,
collectivités locales, chambres consulaires notamment).

Missions
Le secrétariat général pour les affaires régionales d’Occitanie est organisé en deux pôles, l’un dédié aux
politiques de déconcentration, de modernisation ainsi que de mutualisation des moyens et l’autre chargé de
l’animation régionale des politiques publiques, chacun étant animé par un adjoint au SGAR.
L’emploi d’adjoint au SGAR proposé a la responsabilité du pôle politiques publiques. Il est en charge des
missions suivantes :
– préparer les décisions et les réunions du préfet de région en lien avec les directions régionales ;
– animer le dialogue inter-institutionnel avec les collectivités territoriales et veiller sur l’équilibre entre les
territoires au sein de la région (aménagement du territoire, crédits d’intervention, avis sur les schémas
prescripteurs de la collectivité régionale), ainsi que sur l’articulation avec et entre les départements ;
– piloter le contrat de plan Etat-Région 2021-2027 (élaboration, révision, suivi et évaluation), coordonner les
politiques contractuelles (contrats de relance et de transition écologique, contrats de ruralité…) et la
programmation des fonds structurels européens ;
– contribuer à l’animation des politiques publiques et à la mise en œuvre des projets de nature interministérielle
ou territoriale ;
– suppléer le SGAR pour assurer la permanence du service en son absence et la représentation du service auprès
des partenaires institutionnels.
Par ailleurs, il assiste le préfet de la région Occitanie au titre de son rôle de coordonnateur du bassin Adour-
Garonne (et président du conseil d’administration de l’agence de l’eau), de coordonnateur du massif des Pyrénées
(président du comité de massif), de pilote du Programme des Interventions Territoriales de l’Etat (PITE) Plan
Littoral 21, et de suivi des relations avec l’Andorre.

Environnement
Territoire dynamique aux plans économique et démographique, l’Occitanie compte plus de 6 millions
d’habitants, répartis dans 13 départements. L’aire urbaine de Toulouse concentre 1,3 millions d’habitants.
Doté d’un patrimoine culturel et environnemental remarquable, elle doit faire face à de nombreux enjeux pour
accompagner le développement économique, social et culturel.
La région Occitanie se partage entre montagnes (Pyrénées, Massif Central), littoral (4 départements sur la façade
Méditerranée), espaces ruraux et grandes métropoles (Toulouse et Montpellier). Dotée également d’un réseau de
villes moyennes, elle nécessite un fort engagement de l’Etat dans les politiques d’aménagement des territoires.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 41 sur 60

Concernant les missions spécifiques territoriales, les questions de gestion de l’eau, de planification écologique et
énergétique, de gestion des prédateurs (ours, loups), des grands chantiers de mobilité dont les deux lignes à grande
vitesse (GPSO et LNMP), de suivi du Plan Littoral 21 (sujet Mer et littoral), du canal du Midi et du canal du Rhône
à Sète, des questions de coopération (suivi du dialogue de gestion avec l’Andorre et des relations avec l’Espagne),
des questions de culture et de patrimoine dont les chemins de Saint Jacques de Compostelle, des comités de bassin
viticoles et des enjeux agricoles au sens large sont identifiées comme des sujets majeurs suivis au sein du pôle
politiques publiques du SGAR, en lien avec les directions, directeurs de projets et opérateurs concernés.
De même, au sein du pôle politiques publiques, sont suivies en pilotage et en lien avec les directions régionales
concernées (ainsi que l’ARS, le rectorat et Pôle emploi), l’ensemble questions d’accompagnement économique
(France 2030), d’emploi (France travail), de logements (dont logement social et d’urgence), d’intégration et de
mise en œuvre du SRADAR (schéma régional d’accueil des demandeurs d’asile et des réfugiés), de cohésion des
territoires (déploiement des outils de l’ANCT agence national de la cohésion des territoires et de France ruralités,
politique de la ville), de santé, d’éducation et de sports, de transition numérique et de coopérations européennes.
Le SGAR se compose de 80 agents et est placé auprès du préfet de région. Le titulaire du poste assure le
management direct d’une vingtaine d’agents et a de nombreuses liaisons fonctionnelles avec :
– les administrations centrales ;
– les services régionaux et départementaux de l’Etat ;
– les préfectures de département ;
– les établissements publics et agences de l’Etat ;
– les collectivités territoriales.
Au sein de la préfecture et du SGAR, l’adjoint au SGAR en charge du pôle politiques publiques travaille avec
des chargés de missions de haut niveau placés au sein de son pôle, ainsi qu’en transversalité avec des directeurs de
projets, commissaires, conseillers et préfets placés directement auprès du préfet de région.

Profil recherché/Compétences
Les candidats devront posséder une solide expérience (au moins 6 ans) d’encadrement direct d’un service
important composé d’équipes pluridisciplinaires. La capacité à manager en mode projet et à accompagner les
changements doit être particulièrement mise en évidence dans la présentation de l’expérience des candidats.
Ils devront être en mesure d’assumer des responsabilités de direction stratégique, de conduire des négociations
de haut niveau avec des décideurs publics ou privés et de représenter le préfet en situation complexe,
environnement sensible et contexte de crise, et plus largement de savoir faire face à la pression.
Il est attendu une grande réactivité, une importante disponibilité, une bonne puissance de travail, une capacité
d’analyse et de proposition, une aptitude à rédiger vite et bien, ainsi qu’une vision élargie de l’activité publique.
Le poste exige une capacité d’animation, de coordination du travail ainsi qu’une pratique de la conduite et du
suivi de projets. Il doit être adaptable, réactif, avec une appétence marquée pour le pilotage et la coordination des
politiques publiques dans un cadre interministériel.

Conditions d’emploi
Cet emploi, à pourvoir dans les conditions prévues par le décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 relatif aux
emplois de direction de l’Etat (articles 3 à 9 et 47 à 49 notamment), est classé dans le groupe III en application des
dispositions de l’arrêté du 30 décembre 2015, fixant la liste et le classement des emplois de secrétaire général pour
les affaires régionales et d’adjoint au secrétaire général pour les affaires régionales.
Le titulaire de cet emploi sera nommé pour une durée de quatre ans, renouvelable dans la limite d’une durée
totale de six ans.
La nomination sur cet emploi fait l’objet d’une période probatoire de 6 mois en application de l’article 13 du
décret du 31 décembre 2019 susmentionné.
La rémunération brute annuelle dépend de l’expérience du titulaire de l’emploi. Elle comprend une part fixe
brute comprise entre 64 500 € et 113 100 €. A l’intérieur de cette fourchette, si le titulaire de l’emploi est un
fonctionnaire, sa rémunération est établie au regard de son classement dans sa grille indiciaire. Pour les personnes
n’ayant pas la qualité de fonctionnaire, le classement est fait au regard de la durée et du niveau des expériences
professionnelles antérieures en rapport avec l’emploi à pourvoir. Cette rémunération fixe peut être complétée par
une part variable annuelle (complément indemnitaire annuel), qui dépend de la manière de servir, et dont le
montant maximum est fixé à 8 820 €, sous réserve de la réforme de la haute fonction publique en cours.

Procédure de recrutement
La procédure de recrutement se déroule selon les modalités fixées par les articles 3 à 9 du décret no 2019-1594
du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l’Etat.
Concernant l’emploi d’adjoint au SGAR d’Occitanie :
– l’autorité de recrutement est le secrétaire général du ministère de l’intérieur et des outre-mer ;
– l’autorité dont relève l’emploi est le préfet de la région Occitanie, préfet de la Haute-Garonne.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 41 sur 60

Recevabilité des candidatures :


L’autorité de recrutement procède à l’examen de la recevabilité des candidatures, en accuse réception et informe
les candidats non éligibles.
Examen des candidatures :
L’autorité de recrutement réunit l’instance collégiale prévue à l’article 6 du décret du 31 décembre 2019
susmentionné, qui procède à l’examen des candidatures recevables pour présélectionner les candidats à
auditionner.
L’instance collégiale est composée :
– du directeur du management de l’administration territoriale et de l’encadrement supérieur ou son
représentant ;
– ainsi que de deux membres parmi ceux énumérés ci-après : le secrétaire général du ministère de la transition
écologique et de la cohésion des territoires ou son représentant, la secrétaire générale du ministère de
l’agriculture et de la souveraineté alimentaire ou son représentant, le secrétaire général des ministères chargés
des affaires sociales ou son représentant et la directrice générale de la consommation, de la concurrence et de
la répression des fraudes ou son représentant.
Audition des candidats et choix du candidat retenu :
L’autorité dont relève l’emploi procède ensuite à l’audition des candidats présélectionnés.
A l’issue des auditions, l’autorité d’emploi transmet à l’autorité de recrutement un avis sur les candidats
auditionnés afin de lui permettre de proposer à l’autorité investie du pouvoir de nomination le nom du candidat
susceptible d’être nommé.
Nomination par l’autorité de recrutement :
A l’issue des auditions et dans un délai de deux semaines, les candidats non retenus pour occuper l’emploi à
pourvoir sont informés.

Dossier de candidature
Le dossier de candidature doit être transmis, dans un délai de 30 jours à compter de la date de publication du
présent avis au Journal officiel de la République française, par voie dématérialisée :
– pour les candidats relevant du ministère de l’intérieur et des outre-mer, ayant accès à son intranet, sur le site
MOB-MI accessible à l’adresse suivante : https://ministereinterieur-employee.talent-soft.com/accueil.aspx?
LCID=1036.
Sur le site de MOB-MI, l’avis de vacance, est accessible en renseignant les champs suivants :
– mot clé de l’offre : MINT-SGARAPP31-2023-76813 ; ou
– catégorie : A+ (encadrement supérieur, emplois de direction).
La recherche par le seul critère de la catégorie permet d’accéder à tous les avis de vacance sur des emplois de
direction de l’administration territoriale de l’Etat publiés par le ministère de l’intérieur et des outre-mer.
– pour les candidats n’ayant pas accès à l’intranet du ministère de l’intérieur et des outre-mer, sur le site Choisir
le service public : https://choisirleservicepublic.gouv.fr/.
Sur le site Choisir le service public, l’avis de vacance référencé MINT_MINT-SGARAPP31-2023-76813 est
accessible en renseignant les champs suivants :
– mot clé de l’offre : secrétaire général aux affaires régionales ;
– catégorie : A+ (encadrement supérieur, emplois de direction) ;
– localisation : sélectionner le département concerné par cet avis.
Le dossier de candidature devra impérativement comprendre :
– une lettre de motivation, celle-ci pourra être enregistrée en formulaire de mobilité ;
– un curriculum vitae détaillé.
Pour les fonctionnaires, les candidatures seront accompagnées :
– d’un état des services établi par le service RH du corps d’origine ;
– du dernier arrêté de situation administrative dans le corps d’origine et dans l’emploi occupé ;
– des trois derniers bulletins de salaire.
Pour les personnes n’ayant pas la qualité de fonctionnaire, les candidatures seront accompagnées :
– d’une copie de la carte nationale d’identité ;
– de documents attestant de l’occupation effective des emplois mentionnés dans le curriculum vitae ;
– du dernier contrat de travail ;
– des trois derniers bulletins de salaire.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 41 sur 60

Déontologie
o
Conformément à l’article 2 du décret n 2016-1967 modifié du 28 décembre 2016 relatif à l’obligation de
transmission d’une déclaration d’intérêts prévue à l’article L. 122-2 du code général de la fonction publique,
l’accès à cet emploi est soumis au dépôt d’une déclaration d’intérêts préalablement à la nomination.
Le formulaire de la déclaration d’intérêts prévu par la circulaire du 4 décembre 2018 relative à l’obligation de
transmission d’une déclaration d’intérêts dans la fonction publique de l’Etat peut être téléchargé à l’adresse
suivante : http://circulaires.legifrance.gouv.fr/pdf/2018/12/cir_44142.pdf.
Par ailleurs, le titulaire de cet emploi devra transmettre sur le site de la Haute autorité pour la transparence de la
vie publique une déclaration de situation patrimoniale dans un délai de deux mois suivant sa nomination.
Pour les personnes ayant exercé une activité dans le secteur privé au cours des trois dernières années qui
précédent la nomination sur cet emploi, un contrôle de la compatibilité de cette activité avec les fonctions exercées
sera effectué préalablement à la nomination par l’autorité de recrutement qui pourra, le cas échéant, saisir pour
avis, préalablement à sa décision, le référent déontologue du ministère ou la Haute autorité pour la transparence de
la vie publique, en application de l’article L. 124-4 du code général de la fonction publique.

Formation
Les personnes nommées pour la première fois dans un emploi de direction de l’administration territoriale de
l’Etat suivront, dans les six mois à compter de leur prise de fonctions, un séminaire de prise de poste.
Les personnes n’ayant pas la qualité de fonctionnaire suivront un module spécifique relatif aux obligations des
agents en matière de déontologie, à l’organisation et au fonctionnement des services publics ainsi qu’à la gestion
des ressources humaines dans la fonction publique.

Personnes à contacter
Tous les renseignements complémentaires peuvent être obtenus auprès de :
– M. Pierre-André DURAND, préfet de la région Occitanie, préfet de la Haute-Garonne, tél. : 05-34-45-34-45,
courriel : prefet@haute-garonne.gouv.fr pref-sec-prefet@haute-garonne.gouv.fr ;
– M. Frédéric VISEUR, secrétaire général pour les affaires régionales, tél. : 05-34-45-33-02, courriel : sec-
sgar@occitanie.gouv.fr
– M. Jocelyn SNOECK, délégué mobilité carrière des emplois de direction de l’administration territoriale de
l’Etat au ministère de l’intérieur et des outre-mer, tél. : 01-49-27-38-20, courriel : jocelyn.snoeck@interieur.
gouv.fr.

Références
Code général de la fonction publique.
Décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l’Etat.
Décret no 2008-836 du 22 août 2008 fixant l’échelonnement indiciaire des corps et des emplois communs aux
administrations de l’Etat et de ses établissements publics ou afférent à plusieurs corps de fonctionnaires de l’Etat et
de ses établissements publics (article 14-I).
Arrêté du 10 janvier 2017 pris pour l’application aux emplois de direction de l’administration territoriale de
l’Etat des dispositions du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire tenant
compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de
l’Etat.
Arrêté du 30 juillet 2021 fixant les modalités de la procédure de recrutement des emplois de direction relevant,
pour leur gestion, du secrétariat général du ministère de l’intérieur.
Décret no 2022-1452 du 23 novembre 2022 modifiant le statut particulier du corps des administrateurs de l’Etat.
Décret no 2022-1453 du 23 novembre 2022 relatif aux conditions de classement, d’avancement et de
rémunération applicables à certains emplois supérieurs de la fonction publique de l’Etat.
Décret no 2022-1454 du 23 novembre 2022 portant diverses dispositions relatives à l’échelonnement indiciaire
applicable à l’encadrement supérieur de l’Etat.
Décret no 2022-1455 du 23 novembre 2022 portant diverses dispositions applicables à certains emplois
supérieurs de la fonction publique de l’Etat.
Arrêté du 23 novembre 2022 pris pour l’application au corps des administrateurs de l’Etat des dispositions du
décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des
sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de l’Etat.
Arrêté du 23 novembre 2022 pris pour l’application à certains emplois supérieurs de la fonction publique de
l’Etat des dispositions du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire tenant
compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de
l’Etat.
Arrêté du 23 novembre 2022 relatif à la répartition par niveaux des emplois relevant du décret no 2022-1453
du 23 novembre 2022 relatif aux conditions de classement, d’avancement et de rémunération applicables à certains
emplois supérieurs de la fonction publique de l’Etat.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 42 sur 60

Avis et communications

AVIS DE CONCOURS ET DE VACANCE D'EMPLOIS

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DU PLEIN EMPLOI ET DE L’INSERTION

Avis de vacance d’un emploi de directeur régional adjoint de l’économie, de l’emploi, du travail et
des solidarités de Nouvelle-Aquitaine, chargé des fonctions de responsable du pôle
« entreprises, emploi et compétences »
NOR : MTRZ2331404V

L’emploi fonctionnel de responsable du pôle « entreprises, emploi et compétences » à la direction régionale de


l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (DREETS) de Nouvelle-Aquitaine est susceptible d’être
prochainement vacant.
Il s’agit d’un emploi de direction de l’administration territoriale de l’Etat (DATE), relevant des dispositions du
décret no 2019-1594 modifié du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l’Etat. Il est classé en
groupe II.
La résidence administrative de l’emploi à pourvoir est fixée au siège de la DREETS situé à Bordeaux (33) ; des
sites secondaires sont localisés à Limoges (87) et à Poitiers (86).

Missions principales de la direction régionale


Aux termes de l’article 1er du décret no 2020-1545 du 9 décembre 2020 qui les crée, les DREETS constituent les
services déconcentrés communs aux ministres chargés de l’économie et des finances, du travail et de l’emploi et de
la cohésion sociale.
La DREETS est placée sous l’autorité du préfet de région et, pour les missions relatives au système d’inspection
du travail, sous celle du directeur général du travail. Pour ces mêmes missions, le directeur régional dispose de
l’autorité hiérarchique sur les directions départementales de l’économie, du travail et des solidarités (DDETS) et
les directions départementales de l’économie, du travail, des solidarités et de la protection des populations
(DDETSPP) de la région, en application des articles R. 8122-1 et suivants du code du travail.
Elle assure le pilotage, l’animation et la coordination régionale des politiques publiques qui lui sont confiées.
La DREETS est chargée :
– de la politique du travail et des actions d’inspection de la législation du travail ;
– des actions de contrôle du bon fonctionnement des marchés et des relations commerciales entre entreprises, de
protection économique des consommateurs et de sécurité des consommateurs ainsi que des actions de contrôle
dans le domaine de la métrologie légale ;
– des actions de mise en œuvre de la politique économique et sociale, dans les domaines de l’emploi, du
développement des entreprises et notamment dans l’innovation et de la compétitivité de l’industrie, du marché
du travail, de la formation professionnelle continue, de l’apprentissage, des mutations économiques, ainsi que
celles conduites dans les domaines de l’intelligence économique et de la sécurité économique ;
– du pilotage et de la coordination des politiques sociales et de leur mise en œuvre, notamment les actions visant
à mobiliser et coordonner les acteurs de l’insertion sociale et professionnelle et du monde économique au
profit des personnes les plus éloignées du marché du travail, la prévention et la lutte contre les exclusions, la
protection des personnes les plus vulnérables et notamment des étrangers primo-arrivants, l’accès à
l’hébergement et au logement des personnes en situation d’exclusion, la promotion de l’accès à l’autonomie et
à l’intégration sociale des personnes handicapées, le volet économique et social de la politique de la ville, la
prévention et la lutte contre les discriminations, la promotion de l’égalité des chances, la formation et la
certification dans le domaine des professions sociales, et des professions de santé non médicales ;
– de l’expertise et de l’appui technique aux préfets de département, notamment en matière de contrôle et
d’inspection des établissements et services sociaux ;
– de l’observation, l’analyse, l’évaluation des politiques publiques dans ses champs de compétences, au moyen
de statistiques et d’études permettant d’éclairer la situation économique et sociale de la région.
Outre les liens avec les différents services déconcentrés de l’Etat et les opérateurs, elle est appelée à travailler
avec de nombreux acteurs sur le terrain.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 42 sur 60

Environnement professionnel
En Nouvelle-Aquitaine, ces missions sont réparties entre quatre pôles :
– pôle « politique du travail » ;
– pôle « concurrence, consommation, répression des fraudes et métrologie » ;
– pôle « entreprises et compétences » ;
– pôle « cohésion solidarités ».
Grâce à l’observation, l’analyse et l’évaluation des politiques publiques susmentionnées qu’elle conduit, la
DREETS apporte des éléments tant au préfet de région qu’aux préfets de département pour éclairer la situation
économique de la région, outre un appui grâce à son expertise métier.
Elle assure le pilotage, l’animation et la coordination régionale des politiques publiques qui lui sont confiées.

Intérêt du poste, enjeux et responsabilités


Placés sous l’autorité du directeur régional de l’économie de l’emploi du travail et des solidarités, les directeurs
régionaux adjoints conduisent, chacun dans leur domaine respectif, les missions qui leur sont confiées.
Le ou la responsable du pôle « entreprises, emploi et compétences », qui comporte 80 agents, répartis sur les
sites de Bordeaux (pour un peu plus de la moitié d’entre eux), Poitiers et Limoges, met en œuvre :
– les politiques publiques de développement et de sauvegarde des entreprises, notamment dans les domaines de
l’industrie, du numérique et de l’innovation ainsi que de celles définies par le ministre chargé de l’économie
dans les domaines de l’intelligence économique ;
– les politiques publiques en direction des salariés et des publics éloignés de l’emploi, les actions de
développement de l’emploi et des compétences, d’accompagnement des transitions professionnelles,
d’anticipation et d’accompagnement des mutations économiques, de développement et de régulation des
acteurs de la formation professionnelle et de l’apprentissage ;
– la politique de la ville.
Il ou elle conduit des stratégies transversales de l’Etat ou y contribue et facilite le travail en mode projet des
équipes.
Il ou elle recherche, avec la responsable du pôle solidarités, les synergies et l’articulation optimales des actions
conduites par chacun des pôles.
Il ou elle exerce ses missions dans une région caractérisée par la diversité de contextes socio-économiques qui
peuvent être rencontrés dans les 12 départements qui la constituent : territoires dynamiques dont il convient
d’accompagner le développement, zones marquées par les enjeux de réindustrialisation, zones agricoles ou
forestières, touristiques ou historiquement industrielles, territoires avec de forts enjeux de maintien des emplois ou
d’accès à l’emploi.

Compétences recherchées, nature


et niveau d’expériences professionnelles attendues
Le candidat ou la candidate devra disposer d’une expérience professionnelle solide et diversifiée intégrant en
particulier :
– une expérience avérée en matière de management de services, d’instauration d’un état d’esprit collectif et de
valorisation des réalisations des agents, de pilotage stratégique ;
– une expérience de mise en œuvre d’actions de contrôle et une expérience d’évaluation des actions mises en
œuvre.
Par ailleurs, les compétences suivantes sont attendues :
– une capacité, aux côtés du directeur régional, à créer et à faire vivre des partenariats, à impulser et à animer la
concertation avec les divers interlocuteurs et partenaires institutionnels qui concourent localement à la mise en
œuvre des politiques publiques ;
– une qualité d’écoute et de compréhension des enjeux des autres fonctions au sein de la direction régionale ;
– des qualités relationnelles, de communication, un sens du dialogue et de la négociation et une ouverture
d’esprit ;
– une perception immédiate des enjeux et des éventuelles difficultés, afin d’être en capacité d’anticiper et de
prendre des décisions adaptées aux circonstances puis d’en rendre compte.
En outre, une bonne connaissance des politiques publiques à mettre en œuvre est souhaitable.
Ce poste requiert une réelle disponibilité.
Enfin, le candidat ou la candidate doit remplir les conditions statutaires posées par le décret susmentionné
du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l’Etat.

Conditions d’accès à l’emploi


Les conditions d’emploi sont fixées aux articles 11 à 16 du décret susmentionné du 31 décembre 2019.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 42 sur 60

La durée d’occupation de cet emploi est de quatre ans, renouvelable une fois dans la limite de six ans. En
application de l’article 13 du décret du 31 décembre 2019 susmentionné, la période probatoire est fixée à quatre
mois.
La rémunération brute annuelle dépend de l’expérience du titulaire de l’emploi. Elle comprend une part fixe
comprise entre 89 750 € et 109 000 € brut par an. Un complément indemnitaire annuel sera également versé sous
réserve de la manière de servir au cours de l’année N-1 et des résultats de l’exercice ministériel d’harmonisation.

Procédure de recrutement
La procédure de recrutement se déroule selon les modalités fixées par les articles 3 à 10 du décret
du 31 décembre 2019 susmentionné et par l’arrêté du 29 mars 2021 fixant les modalités de recrutement pour les
emplois de direction des directions régionales de l'économie, de l'emploi, du travail et des solidarités, de la
direction régionale et interdépartementale de l'économie, de l'emploi, du travail et des solidarités d'Ile-de-France et
des directions de l'économie, de l'emploi, du travail et des solidarités, en outre-mer.
Envoi des candidatures :
Les candidatures, accompagnées d’un curriculum vitae, des trois derniers bulletins de salaire, d’une lettre de
motivation comportant les éléments permettant d’apprécier la bonne adéquation entre le parcours professionnel, les
compétences et le niveau d’expérience du candidat, doivent être adressées, dans un délai de trente jours à compter
de la date de publication du présent avis au Journal officiel de la République française, sous couvert de la voie
hiérarchique au secrétariat général des ministères chargés des affaires sociales, uniquement et impérativement, par
voie électronique à l’adresse suivante : sgmcas-pole-ts-rh@sg.social.gouv.fr.
Pour les fonctionnaires, les candidatures sont accompagnées d’un état des services ; Pour les cadres n’ayant pas
la qualité de fonctionnaire, les candidatures sont accompagnées de documents attestant de l’occupation effective
des emplois mentionnés dans le curriculum vitae et permettant d’apprécier le niveau de responsabilité des emplois
précédemment occupés. Ils doivent être en capacité de justifier d’au moins six années d’activités professionnelles
diversifiées les qualifiant particulièrement pour l’exercice de fonctions supérieures de direction, d’encadrement ou
d’expertise.
Recevabilité des candidatures :
Le pôle Travail et solidarités du secrétariat général des ministères chargés des affaires sociales procède à
l’examen de la recevabilité des candidatures, en accuse réception et informe les candidats non éligibles.
Examen des candidatures :
L’examen préalable et la présélection des candidatures sont confiés à une instance collégiale au sein de laquelle
siègent les directions d’administration centrale concernées des ministères chargés de l’économie et des finances, du
travail et de l’emploi et de la cohésion sociale. L’avis du préfet de région est recueilli avant toute nomination.

Formation
Les personnes n’ayant pas la qualité de fonctionnaire suivront un module spécifique de formation relatif aux
obligations des agents en matière de déontologie, à l’organisation et au fonctionnement des services publics.

Déontologie
Conformément aux articles L. 122-2 et L. 122-10 du code général de la fonction publique, l’accès à cet emploi
est soumis au dépôt d’une déclaration d’intérêts préalablement à la nomination et à une déclaration de situation
patrimoniale à déposer auprès de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (https://www.hatvp.
fr/consulter-les-declarations/).
Le formulaire de la déclaration d’intérêts prévue par la circulaire du 4 décembre 2018 relative à l’obligation de
transmission d’une déclaration d’intérêts dans la fonction publique de l’Etat peut être téléchargé à l’adresse
suivante : http://circulaires.legifrance.gouv.fr/pdf/2018/12/cir_44142.pdf. Ce formulaire sera demandé par
l’autorité de recrutement au candidat retenu préalablement à sa nomination.
Pour les personnes ayant exercé une activité dans le secteur privé au cours des trois dernières années qui
précèdent la nomination sur cet emploi, un contrôle de la compatibilité de cette activité avec les fonctions exercées
sera effectué préalablement à la nomination par l’autorité de recrutement qui pourra, le cas échéant, saisir pour
avis, préalablement à sa décision, le référent déontologue du ministère ou la Haute Autorité pour la transparence de
la vie publique, en application du code général de la fonction publique.

Personne à contacter
Tous renseignements complémentaires peuvent être obtenus auprès de :
M. Jean-Guillaume BRETENOUX, directeur régional de la DREETS, courriel : jean-guillaume.bretenoux@­
dreets.gouv.fr.
La DREETS regroupant des services déconcentrés communs à plusieurs ministères, cet avis de vacance est
également publié dans le présent Journal officiel de la République française sous le timbre du ministère de
l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 43 sur 60

Avis et communications

AVIS DE CONCOURS ET DE VACANCE D'EMPLOIS

MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE

Avis de vacance des fonctions de directeur


de l’Observatoire des sciences de l’univers Ecce Terra
NOR : ESRS2323181V

Les fonctions de directeur de l’Observatoire des sciences de l’univers Ecce Terra sont vacantes.
L’Observatoire des sciences de l’univers Ecce Terra est une école interne de l’université Sorbonne Université au
sens du 2o de l’article L. 713-1 du code de l’éducation, régi par l’article L. 713-9 et un observatoire des sciences de
l’univers (OSU) régi par les articles D. 713-9 et suivants du code de l’éducation.
Conformément à l’article L. 713-9 du code de l’éducation, le directeur ou la directrice est choisi dans l’une des
catégories de personnels ayant vocation à enseigner dans l’école, sans condition de nationalité. Son mandat est de
cinq ans, renouvelable une fois. Le directeur ou la directrice est nommé par le ministre chargé de l’enseignement
supérieur sur proposition du conseil de l’Observatoire.
L’Observatoire des sciences de l’univers Ecce Terra est une structure fédérative investie des quatre missions des
OSU : recherche, observation, formation et diffusion des connaissances dans des domaines de compétences
étendues de la planète Terre et de l’Environnement : planétologie, géophysique, géologie, géochimie, climatologie,
hydrologie, glaciologie, écologie. Il est de fait un acteur important dans les Services nationaux d’observation
(SNO) de l’INSU ainsi que dans des infrastructures nationales et européennes. Ecce Terra porte en particulier la
responsabilité de cinq services nationaux labellisés par l’INSU dans les domaines OA et AA, celle d’une
plateforme labellisée en Terre Solide, celle de deux sites observatoires du réseau des bassins versants, et celle de
plateformes et outils nationaux dans les domaines du climat et de l’écologie.
L’Observatoire assure, de manière générale, la mise en œuvre d’outils communs et de plateformes
technologiques, répartis entre plateformes analytiques, services et moyens d’observation, codes numériques et
plateformes de données et d’archivage. Treize UMR - (BOREA, CESCO, CR2P, Geol-ENS, IEES-Paris, IMPMC,
ISYEB, ISTEP, LATMOS, LMD, LOCEAN, METIS, M2C), l’unité INRAE HYCAR, et les fédérations de
recherche FIRE et IPSL (pour leur activité à Paris-Centre-SU) sont associées à l’OSU, représentant environ
1 500 personnes principalement à Paris, mais aussi à Antony, Rouen et Caen. Ces unités dépendent de différentes
tutelles : CNRS, SU, IRD, MNHN, INRAE, ENS, Universités de Caen et de Rouen principalement.
Pour assurer son fonctionnement, l’OSU Ecce Terra s’appuie sur les personnels CNAP (Corps national des
astronomes et physiciens) qui lui sont rattachés et sur une Unité d’Appui à la Recherche (UAR 3455) sous
tutelles SU, CNRS, MNHN, IRD et ENS, à laquelle 23 personnels permanents sont affectés (SU, CNRS et IRD).
Placés sous la responsabilité directe du directeur ou de la directrice, ils soutiennent les services et plateformes et
contribuent au fonctionnement général de l’OSU. L’organisation interne de l’OSU comprend ainsi, outre le conseil
de l’OSU (statutaire), le conseil scientifique commun avec l’UFR TEB et la commission des services. Ces
instances émettent des recommandations sur les moyens à attribuer aux services et sur des actions d’animation
transverse et, assurent la gestion financière des plateformes, incluant la facturation des prestations. L’OSU est
partie prenante des instituts transversaux de Sorbonne Université, notamment l’Institut de la Transition
Environnementale (SU-ITE), de l’Océan, etc.
Le directeur ou la directrice a pour missions d’assurer le développement de l’observatoire et de veiller à la
cohérence de ses activités : observation, production et diffusion des connaissances, formation. Il ou elle favorise les
échanges entre les différentes communautés représentées dans l’OSU. Il ou elle assure, au travers de l’unité mixte
de service associée à l’OSU, la gestion des moyens mis à la disposition de l’observatoire. Il ou elle est responsable
de la préparation et de l’exécution du budget et il ou elle dirige l’organisation des services communs de
l’observatoire. Il ou elle s’appuie sur une équipe de direction jusqu’à présent composée d’un directeur adjoint, du
président du conseil scientifique et du président de la commission des services. De par la taille et la
multidisciplinarité de l’observatoire, il ou elle se devra de participer pleinement à l’essor et la visibilité des
observatoires au niveau national.
Il sera attendu du candidat ou de la candidate retenu qu’il ou elle maintienne et développe dans tous ces aspects
la trajectoire de l’OSU. En terme de formation et de recherche, il ou elle devra particulièrement veiller à maintenir
des liens et des synergies avec l’UFR TEB. Il ou elle devra dynamiser la notion de communauté de l’observatoire
dans son écosystème académique tout en y déclinant la politique de ses tutelles.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 43 sur 60

Le candidat ou la candidate retenu doit avoir des capacités managériales avérées notamment pour la direction
d’équipes, ainsi que pour le montage et la gestion d’opérations de grande envergure, régionales, nationales ou
internationales. Le directeur ou la directrice, ordonnateur ou ordonnatrice secondaire de droit, a la responsabilité
directe de la gestion des moyens mis à disposition de l’Observatoire (324 000 € en 2023, hors investissements SU-
plateformes).
Les candidats et les candidates sont priés d’envoyer dans les 15 jours suivants la date de publication du présent
avis au Journal officiel de la République française leur dossier de candidature, comprenant une lettre de motivation,
un curriculum vitae, une notice des travaux et le projet de direction portant sur les différentes missions de
l’Observatoire, adressé à la présidente de Sorbonne Université, 4, place Jussieu, 75232 Paris Cedex 05, boîte 612,
avec copie électronique au président du conseil de l’OSU (Jean-Raynald de Dreuzy, Jean-Raynald.de-
Dreuzy@univ-rennes1.fr). Ils ou elles peuvent, à compter de la date de publication de l’avis de vacance, prendre
contact avec le directeur de l’OSU (Loïc Segalen, loic.segalen@sorbonne-universite.fr) afin d’organiser des
rencontres avec les personnels de l’OSU. La direction de l’OSU veille à l’égalité de traitement entre les candidats
et les candidates dans la tenue de ces rencontres. Ils seront auditionnés par le conseil de l’OSU en janvier 2024.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 44 sur 60

Avis et communications

AVIS DE CONCOURS ET DE VACANCE D'EMPLOIS

MINISTÈRE DE LA CULTURE

Avis de vacance d’un emploi


de directeur régional des affaires culturelles (Pays de la Loire)
NOR : MICB2332007V

L’emploi de directeur régional des affaires culturelles de la région Pays de la Loire est susceptible d’être vacant.
Date prévisible de prise de fonctions : 1er mars 2024.
Localisation administrative : 1, rue Stanislas-Baudry, 44000 Nantes.

Description de la structure
La direction régionale des affaires culturelles est un service déconcentré relevant du ministère chargé de la
culture. Elle est placée sous l’autorité du préfet de région et, pour les missions relevant de leurs compétences, des
préfets de département. Elle est dotée de 120 emplois, affectés sur plusieurs sites.
La direction régionale des affaires culturelles est chargée de conduire la politique culturelle de l’Etat dans la
région et les départements qui la composent : connaissance, protection, conservation et valorisation du patrimoine,
promotion de l’architecture, soutien à la création et à la diffusion artistiques dans toutes leurs composantes,
développement du livre et de la lecture, éducation artistique et culturelle et transmission des savoirs, promotion de
la diversité culturelle et de l’élargissement des publics, développement de l’économie de la culture et des industries
culturelles, promotion de la langue française et des langues de France.
Elle participe à l’aménagement du territoire, aux politiques du développement durable et de la cohésion sociale
ainsi qu’à l’évaluation des politiques publiques. Elle contribue à la recherche scientifique dans les matières relevant
de ses compétences. Elle concoure à la diffusion des données publiques relatives à la culture dans la région et les
départements qui la composent. Elle veille à l’application de la réglementation et met en œuvre le contrôle
scientifique et technique dans les domaines susmentionnés en liaison avec les autres services compétents du
ministère chargé de la culture. Elle assure la conduite des actions de l’Etat, développe la coopération avec les
collectivités territoriales auxquelles elle peut apporter, en tant que de besoin, son appui technique.
La direction régionale des affaires culturelles veille à la cohérence de l’action menée dans son ressort par les
services à compétence nationale du ministère chargé de la culture et les établissements publics relevant de ce
ministère.

Profils recherchés
Le titulaire du poste devra avoir une très bonne connaissance et une solide expérience du pilotage, de la mise en
œuvre et de l’évaluation des politiques culturelles. Il devra faire preuve d’une aptitude marquée au management, à
la communication, au dialogue et à la négociation afin de travailler dans les meilleures conditions avec les autres
services de l’Etat, les collectivités territoriales et les différents acteurs culturels. Il devra disposer d’une forte
capacité de dialogue social et être en capacité de mobiliser les équipes de la direction régionale.
Une expérience confirmée dans un poste à responsabilité au sein du ministère de la culture ou d’un de ses
établissements publics, auprès d’un établissement ou organisme culturel, en service déconcentré ou en collectivité
locale, est requise.
Tous renseignements complémentaires peuvent être obtenus au ministère de la culture auprès de M. Pierre
Ouvry, délégué ministériel à l’encadrement supérieur (pierre.ouvry@culture.gouv.fr, 01-40-15-78-80), de
M. Jean-Michel Knop, délégué à la coordination de l’action territoriale (jean-michel.knop@culture.gouv.fr,
01-40-15-33-25) et de M. Stéphane Martinet, chef du département de l’action territoriale (stephane.
martinet@culture.gouv.fr, 01-40-15-78-30).

Conditions d’emploi
La durée d’occupation de cet emploi est de quatre ans, renouvelable dans la limite d’une durée totale
d’occupation de six ans. Le détachement, le congé de mobilité ou le contrat comporte une période probatoire d’une
durée de six mois.
L’emploi de directeur régional des affaires culturelles des Pays de la Loire est classé en groupe II (3e niveau).
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 44 sur 60

La rémunération brute globale annuelle est composée d’une part indiciaire résultant des décrets no 2022-1453
du 23 novembre 2022 et no 2008-836 du 22 août 2008 cités en références, et d’une part indemnitaire résultant de
l’application de l’arrêté du 23 novembre 2022 pris pour l’application à certains emplois supérieurs de la fonction
publique de l’Etat des dispositions du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire
tenant compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction
publique de l’Etat. S’agissant de la partie indemnitaire, l’arrêté précité prévoit pour les emplois de 3e niveau une
part fixe (indemnité de fonctions, de sujétions et d’expertise) comprise entre 5 250 € minimum et 77 000 €
maximum par an, à laquelle peut s’ajouter une part variable (complément indemnitaire annuel) plafonnée
à 33 000 €.

Procédure de recrutement
L’autorité de recrutement et l’autorité d’emploi sont le secrétaire général du ministère de la culture.
Les candidatures, composées d’une lettre de motivation et d’un curriculum vitae, doivent être transmises dans un
délai de trente jours à compter de la date de publication du présent avis au Journal officiel de la République
française, uniquement par courriel à M. Luc Allaire, secrétaire général du ministère de la culture, à l’adresse
suivante : secretariat.sg@culture.gouv.fr, et à M. Pierre Ouvry, délégué ministériel à l’encadrement supérieur :
pierre.ouvry@culture.gouv.fr.
Une présélection des candidatures est assurée par l’autorité de recrutement.
L’audition des candidats présélectionnés est confiée à une instance collégiale qui comprend au moins les
membres suivants :
– un représentant de l’autorité dont relève l’emploi à pourvoir ;
– le délégué ministériel à l’encadrement supérieur ou un représentant du chef du service des ressources
humaines ;
– une personne qualifiée dans le domaine des ressources humaines ne relevant pas de l’autorité hiérarchique
dont relève l’emploi à pourvoir ;
– une personne occupant ou ayant occupé des fonctions d’un niveau de responsabilités au moins équivalent à
celui de l’emploi à pourvoir.
Les candidats non retenus seront informés à l’issue de la procédure de sélection.

Formation
La personne recrutée n’ayant pas la qualité de fonctionnaire bénéficiera d’une formation la préparant à ses
nouvelles fonctions, notamment en matière de déontologie ainsi que d’organisation et de fonctionnement des
services publics.

Déontologie
L’accès à cet emploi est soumis à une déclaration d’intérêts préalable à la prise de fonctions.
Le directeur régional des affaires culturelles est également tenu de transmettre une déclaration de situation
patrimoniale à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, dans un délai de deux mois à compter de
sa nomination.
Pour les personnes ayant exercé une activité dans le secteur privé au cours des trois dernières années qui
précèdent, un contrôle de la compatibilité de cette activité avec les fonctions exercées sera effectué préalablement à
la nomination par l’autorité hiérarchique qui pourra, le cas échéant, saisir pour avis le référent déontologue du
ministère de la culture ou la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique.

Références
Code général de la fonction publique.
Décret no 2008-836 du 22 août 2008 fixant l’échelonnement indiciaire des corps et des emplois communs aux
administrations de l’Etat et de ses établissements publics ou afférents à plusieurs corps de fonctionnaires de l’Etat
et de ses établissements publics.
Décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l’Etat.
Décret no 2022-1453 du 23 novembre 2022 relatif aux conditions de classement, d’avancement et de
rémunération applicables à certains emplois supérieurs de la fonction publique de l’Etat.
Arrêté du 17 décembre 2015 fixant le classement des emplois de directeur régional des affaires culturelles et de
directeur régional adjoint des affaires culturelles.
Arrêté du 27 février 2020 fixant les modalités de recrutement des emplois de direction au ministère de la culture.
Arrêté du 23 novembre 2022 pris pour l’application à certains emplois supérieurs de la fonction publique de
l’Etat des dispositions du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire tenant
compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de
l’Etat.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 44 sur 60

Arrêté du 23 novembre 2022 relatif à la répartition par niveaux des emplois relevant du décret no 2022-1453
du 23 novembre 2022 relatif aux conditions de classement, d’avancement et de rémunération applicables à certains
emplois supérieurs de la fonction publique de l’Etat.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 45 sur 60

Avis et communications

AVIS DE CONCOURS ET DE VACANCE D'EMPLOIS

MINISTÈRE DE LA CULTURE

Avis de vacance d’un emploi de directeur régional des affaires culturelles


(Normandie)
NOR : MICB2332011V

L’emploi de directeur régional des affaires culturelles de la région Normandie est susceptible d’être vacant.
Date prévisible de prise de fonctions : 1er avril 2024
Localisation administrative : 13 bis, rue Saint-Ouen, 14000 Caen.

Description de la structure
La direction régionale des affaires culturelles est un service déconcentré relevant du ministère chargé de la
culture. Elle est placée sous l’autorité du préfet de région et, pour les missions relevant de leurs compétences, des
préfets de département. Elle est dotée de 145 emplois, affectés sur plusieurs sites.
La direction régionale des affaires culturelles est chargée de conduire la politique culturelle de l’Etat dans la
région et les départements qui la composent : connaissance, protection, conservation et valorisation du patrimoine,
promotion de l’architecture, soutien à la création et à la diffusion artistiques dans toutes leurs composantes,
développement du livre et de la lecture, éducation artistique et culturelle et transmission des savoirs, promotion de
la diversité culturelle et de l’élargissement des publics, développement de l’économie de la culture et des industries
culturelles, promotion de la langue française et des langues de France.
Elle participe à l’aménagement du territoire, aux politiques du développement durable et de la cohésion sociale
ainsi qu’à l’évaluation des politiques publiques. Elle contribue à la recherche scientifique dans les matières relevant
de ses compétences. Elle concoure à la diffusion des données publiques relatives à la culture dans la région et les
départements qui la composent. Elle veille à l’application de la réglementation et met en œuvre le contrôle
scientifique et technique dans les domaines susmentionnés en liaison avec les autres services compétents du
ministère chargé de la culture. Elle assure la conduite des actions de l’Etat, développe la coopération avec les
collectivités territoriales auxquelles elle peut apporter, en tant que de besoin, son appui technique.
La direction régionale des affaires culturelles veille à la cohérence de l’action menée dans son ressort par les
services à compétence nationale du ministère chargé de la culture et les établissements publics relevant de ce
ministère.

Profils recherchés
Le titulaire du poste devra avoir une très bonne connaissance et une solide expérience du pilotage, de la mise en
œuvre et de l’évaluation des politiques culturelles. Il devra faire preuve d’une aptitude marquée au management, à
la communication, au dialogue et à la négociation afin de travailler dans les meilleures conditions avec les autres
services de l’Etat, les collectivités territoriales et les différents acteurs culturels. Il devra disposer d’une forte
capacité de dialogue social et être en capacité de mobiliser les équipes de la direction régionale.
Une expérience confirmée dans un poste à responsabilité au sein du ministère de la culture ou d’un de ses
établissements publics, auprès d’un établissement ou organisme culturel, en service déconcentré ou en collectivité
locale, est requise.
Tous renseignements complémentaires peuvent être obtenus au ministère de la culture auprès de M. Pierre
Ouvry, délégué ministériel à l’encadrement supérieur (pierre.ouvry@culture.gouv.fr – 01-40-15-78-80), de
M. Jean-Michel Knop, délégué à la coordination de l’action territoriale (jean-michel.knop@culture.gouv.fr – 01-
40-15-33-25) et de M. Stéphane Martinet, chef du département de l’action territoriale (stephane.martinet@culture.
gouv.fr – 01-40-15-78-30).

Conditions d’emploi
La durée d’occupation de cet emploi est de quatre ans, renouvelable dans la limite d’une durée totale
d’occupation de six ans. Le détachement, le congé de mobilité ou le contrat comporte une période probatoire d’une
durée de six mois.
L’emploi de directeur régional des affaires culturelles de Normandie est classé en groupe II (3e niveau).
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 45 sur 60

La rémunération brute globale annuelle est composée d’une part indiciaire résultant des décrets no 2022-1453
du 23 novembre 2022 et no 2008-836 du 22 août 2008 cités en références, et d’une part indemnitaire résultant de
l’application de l’arrêté du 23 novembre 2022 pris pour l’application à certains emplois supérieurs de la fonction
publique de l’Etat des dispositions du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire
tenant compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction
publique de l’Etat. S’agissant de la partie indemnitaire, l’arrêté précité prévoit pour les emplois de 3e niveau une
part fixe (indemnité de fonctions, de sujétions et d’expertise) comprise entre 5 250 € minimum et 77 000 €
maximum par an, à laquelle peut s’ajouter une part variable (complément indemnitaire annuel) plafonnée
à 33 000 €.

Procédure de recrutement
L’autorité de recrutement et l’autorité d’emploi sont le secrétaire général du ministère de la culture.
Les candidatures, composées d’une lettre de motivation et d’un curriculum vitae, doivent être transmises dans un
délai de trente jours à compter de la date de publication du présent avis au Journal officiel de la République
française, uniquement par courriel à M. Luc Allaire, secrétaire général du ministère de la culture, à l’adresse
suivante : secretariat.sg@culture.gouv.fr, et à M. Pierre Ouvry, délégué ministériel à l’encadrement supérieur :
pierre.ouvry@culture.gouv.fr.
Une présélection des candidatures est assurée par l’autorité de recrutement.
L’audition des candidats présélectionnés est confiée à une instance collégiale qui comprend au moins les
membres suivants :
– un représentant de l’autorité dont relève l’emploi à pourvoir ;
– le délégué ministériel à l’encadrement supérieur ou un représentant du chef du service des ressources
humaines ;
– une personne qualifiée dans le domaine des ressources humaines ne relevant pas de l’autorité hiérarchique
dont relève l’emploi à pourvoir ;
– une personne occupant ou ayant occupé des fonctions d’un niveau de responsabilités au moins équivalent à
celui de l’emploi à pourvoir.
Les candidats non retenus seront informés à l’issue de la procédure de sélection.

Formation
La personne recrutée n’ayant pas la qualité de fonctionnaire bénéficiera d’une formation la préparant à ses
nouvelles fonctions, notamment en matière de déontologie ainsi que d’organisation et de fonctionnement des
services publics.

Déontologie
L’accès à cet emploi est soumis à une déclaration d’intérêts préalable à la prise de fonctions.
Le directeur régional des affaires culturelles est également tenu de transmettre une déclaration de situation
patrimoniale à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, dans un délai de deux mois à compter de
sa nomination.
Pour les personnes ayant exercé une activité dans le secteur privé au cours des trois dernières années qui
précèdent, un contrôle de la compatibilité de cette activité avec les fonctions exercées sera effectué préalablement à
la nomination par l’autorité hiérarchique qui pourra, le cas échéant, saisir pour avis le référent déontologue du
ministère de la culture ou la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique.

Références
Code général de la fonction publique.
Décret no 2008-836 du 22 août 2008 fixant l’échelonnement indiciaire des corps et des emplois communs aux
administrations de l’Etat et de ses établissements publics ou afférents à plusieurs corps de fonctionnaires de l’Etat
et de ses établissements publics.
Décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l’Etat.
Décret no 2022-1453 du 23 novembre 2022 relatif aux conditions de classement, d’avancement et de
rémunération applicables à certains emplois supérieurs de la fonction publique de l’Etat.
Arrêté du 17 décembre 2015 fixant le classement des emplois de directeur régional des affaires culturelles et de
directeur régional adjoint des affaires culturelles.
Arrêté du 27 février 2020 fixant les modalités de recrutement des emplois de direction au ministère de la culture.
Arrêté du 23 novembre 2022 pris pour l’application à certains emplois supérieurs de la fonction publique de
l’Etat des dispositions du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire tenant
compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de
l’Etat.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 45 sur 60

Arrêté du 23 novembre 2022 relatif à la répartition par niveaux des emplois relevant du décret no 2022-1453
du 23 novembre 2022 relatif aux conditions de classement, d’avancement et de rémunération applicables à certains
emplois supérieurs de la fonction publique de l’Etat.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 46 sur 60

Avis et communications

AVIS DE CONCOURS ET DE VACANCE D'EMPLOIS

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PRÉVENTION

Avis de vacance d’emplois de directeurs


ou directrices des soins de la fonction publique hospitalière
NOR : SPRN2332253V

Emplois de directeurs ou directrices des soins proposés aux directeurs ou directrices des soins en vue d’être
pourvus par voie de mutation ou détachement en application des articles 22 et 23 du décret no 2002-550
du 19 avril 2002 modifié portant statut particulier du corps de directeurs des soins de la fonction publique
hospitalière :
– centre hospitalier de Carcassonne et EHPAD de Rieux-Minervois et de Trèbes (Aude), un emploi de directeur
d’IFSI/IFAS ;
– groupe hospitalier Sélestat-Obernai et hôpital intercommunal du Val d’Argent (Bas-Rhin), un emploi de
coordonnateur général des soins ;
– centre hospitalier Victor-Dupouy à Argenteuil et Hôpital Le Parc à Taverny (Val-d’Oise), un emploi de
chargé de l’appui à la recherche clinique et à l’innovation.
Peuvent faire acte de candidature :
1. Les directeurs ou directrices des soins régis par les dispositions du décret no 2002-550 du 19 avril 2002
modifié ;
2. Les fonctionnaires de catégorie A appartenant à un corps ou un cadre d’emplois d’un niveau comparable au
sens des dispositions de la loi no 2009-972 du 3 août 2009 relative à la mobilité et aux parcours professionnels
dans la fonction publique, et justifiant des diplômes et titres exigés pour être recrutés dans le corps de
directeur des soins. Le dossier se compose de :
– la photocopie de la carte d’identité ou du livret de famille ;
– la copie de la décision prononçant la nomination dans le corps ou cadre d’emplois actuel ;
– l’arrêté fixant l’échelonnement indiciaire de ce corps ;
– la copie de la dernière décision indiciaire.
Toute demande de communication de fiche de poste devra être effectuée par l’intéressé auprès de l’établissement
de santé concerné.
Les candidats doivent adresser leur candidature, dans un délai de trois semaines à compter de la date de
publication du présent avis, aux destinataires suivants :
– le chef des établissements de santé où ils sont candidats (curriculum vitae, lettre de motivation, trois dernières
fiches d’évaluation) ;
– le Centre national de gestion par courriel à l’adresse suivante : cng-mobilite-dirsoins@sante.gouv.fr
(curriculum vitae, lettre de motivation).
Un accusé de réception leur sera adressé.
Les candidatures, si elles sont multiples, seront regroupées sur une seule lettre revêtue du visa du supérieur
hiérarchique, et accompagnée d’un curriculum vitae.
Aucune candidature ne pourra être prise en compte sans l’avis du chef d’établissement d’origine.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 47 sur 60

ANNONCES
Les annonces sont reçues à la direction de l’information légale et administrative
Demandes de changement de nom : téléprocédure sécurisée
Fiche pratique disponible sur https://psl.service-public.fr/mademarche/pub-changement-nom/demarche

Autres annonces : annonces.jorf@dila.gouv.fr


ou
DILA, DIRE JOURNAUX OFFICIELS, TSA No 71641, 75901 PARIS CEDEX 15

(L'Administration décline toute responsabilité quant à la teneur des annonces.)

DEMANDES DE CHANGEMENT DE NOM


(textes 47 à 60)

En application de l’article L. 221-14, et des articles R. 221-15 et


R. 221-16 pris après avis de la CNIL, du code des relations
entre le public et l’administration, les actes individuels relatifs
à l’état et à la nationalité des personnes ne peuvent être publiés
au Journal officiel de la République française, que dans des
conditions garantissant qu’ils ne font pas l’objet d’une
indexation par des moteurs de recherche.
Les actes concernés sont accessibles sur le site Légifrance en
"Accès protégé"

ISSN 2261-5385 La Directrice de l’information légale et administrative : Anne DUCLOS-GRISIER

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