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SOMMAIRE ANALYTIQUE
textes généraux
4 Arrêté du 15 novembre 2023 portant modification de l’arrêté du 14 août 2018 modifiant l’arrêté
du 22 février 1980 relatif à l’institution d’une régie de recettes et d’une régie d’avances
auprès de l’Institut français du Royaume-Uni à Londres
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Sommaire
ministère de la justice
5 Décret no 2023-1092 du 24 novembre 2023 modifiant le statut particulier du corps des adjoints
techniques de l’administration pénitentiaire
6 Décret no 2023-1093 du 24 novembre 2023 modifiant le décret no 2010-1641 du
23 décembre 2010 portant classement hiérarchique des grades et emplois des personnels
placés sous statut spécial des services déconcentrés de l’administration pénitentiaire
7 Arrêté du 22 novembre 2023 relatif au conditionnement normalisé et au traitement subséquent
des scellés adressés au service central de préservation des prélèvements biologiques
mesures nominatives
Première ministre
16 Arrêté du 22 novembre 2023 modifiant l’arrêté du 4 juillet 2022 modifié portant nomination au
conseil du Comité national des pêches maritimes et des élevages marins
ministère de la justice
22 Décret du 24 novembre 2023 portant détachement (magistrature) - Mme COLIN (Gaëlle)
23 Arrêté du 20 novembre 2023 portant détachement (Conseil d’Etat)
24 Arrêté du 22 novembre 2023 portant mutation (tribunaux administratifs et cours adminis
tratives d’appel)
Avis et communications
Première ministre
35 Avis de vacance d’un emploi de sous-directeur (administration centrale)
ministère de la culture
44 Avis de vacance d’un emploi de directeur régional des affaires culturelles (Pays de la Loire)
45 Avis de vacance d’un emploi de directeur régional des affaires culturelles (Normandie)
Annonces
47 Demandes de changement de nom (textes 47 à 60)
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 1 sur 60
TEXTES GÉNÉRAUX
Publics concernés : les sinistrés de catastrophes naturelles, les entreprises d’assurance et leurs intermédiaires,
la Caisse centrale de réassurance.
Objet : le décret vise à modifier le décret no 2022-1737 du 30 décembre 2022 relatif à l’indemnisation des
catastrophes naturelles, s’agissant de la date d’entrée en vigueur de la prise en charge des frais de relogement
d’urgence par le régime d’indemnisation des catastrophes naturelles. Les modalités de cette prise en charge sont
inchangées.
Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur au lendemain de sa publication.
Notice : afin de renforcer l’efficacité du régime des catastrophes naturelles, le texte modifie la date d’entrée en
vigueur des dispositions prévue par le décret no 2022-1737 du 30 décembre 2022, en ce qui concerne la prise en
charge des frais de relogement d’urgence au bénéfice des souscripteurs de contrats d’assurance habitation
couvrant leur résidence principale, dès lors que celle-ci a été rendue impropre à l’habitation pour des raisons de
sécurité, de salubrité ou d’hygiène.
Références : le code des assurances, modifié par le décret peut être consulté, dans sa rédaction issue de cette
modification, sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).
La Première ministre,
Sur le rapport du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique,
Vu le code des assurances, notamment ses articles L. 125-1 et D. 125-4 à D. 125-4-4 ;
Vu le code général des collectivités territoriales, notamment son article L. 2333-15 ;
Vu le code de la construction et de l’habitation, notamment son article L. 521-1 ;
Vu le décret no 2022-1737 du 30 décembre 2022 relatif à l’indemnisation des catastrophes naturelles ;
Vu l’avis du Comité consultatif de la législation et de la réglementation financières en date du 23 novembre 2023,
Décrète :
Art. 1er. – Le deuxième alinéa de l’article 4 du décret du 30 décembre 2022 susvisé est remplacé par un alinéa
ainsi rédigé :
« Toutefois, les dispositions des articles D. 125-4 à D. 125-4-4 du code des assurances introduites par
l’article 1er entrent en vigueur au 1er novembre 2023. Les dispositions des articles D. 125-5 à D. 125-5-8 du même
code introduites par l’article 1er ainsi que les articles 2 et 3 entrent en vigueur au 1er janvier 2024 ».
Art. 2. – Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, le ministre de
l’intérieur et des outre-mer, le ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires et le ministre
délégué auprès du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, chargé des
comptes publics, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au
Journal officiel de la République française.
Fait le 25 novembre 2023.
ÉLISABETH BORNE
Par la Première ministre :
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
BRUNO LE MAIRE
Le ministre de l’intérieur
et des outre-mer,
GÉRALD DARMANIN
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TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 25 novembre 2023 modifiant la date d’entrée en vigueur des dispositions relatives à la
prise en charge des frais de relogement d’urgence et aux franchises applicables aux contrats
d’assurance mentionnés à l’article L. 125-1 du code des assurances
NOR : ECOT2331653A
TEXTES GÉNÉRAUX
Publics concernés : agents de l’Etat chargés de la gestion des routes, départements, métropoles et métropole
de Lyon.
Objet : modalités de mise à disposition des services de l’Etat aux départements, aux métropoles et à la
métropole de Lyon pour l’exercice des compétences relatives à la gestion des routes.
Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur le lendemain de sa publication.
Notice : la loi du 21 février 2022 dite « loi 3DS » ouvre la voie au transfert des autoroutes, des routes ou des
portions de voies non concédées relevant du domaine routier national aux départements, à la métropole de Lyon et
aux métropoles, sur leur demande. Le décret a pour objet d’approuver la convention-type encadrant les modalités
de mise à disposition des services (ou parties de service) concernés. Les conventions déclinées localement sur ce
modèle ont vocation à recenser les services concernés, le nombre d’agents chargés d’exercer les compétences
transférées ainsi que le nombre d’agents mis à disposition des collectivités.
Références : le décret peut être consulté sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr). Il est pris pour
l’application de l’article 151 de la loi no 2022-217 du 21 février 2022 relative à la différenciation, la
décentralisation, la déconcentration et portant diverses mesures de simplification de l’action publique locale.
La Première ministre,
Sur le rapport du ministre de l’intérieur et des outre-mer,
Vu la loi no 2014-58 du 27 janvier 2014 de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des
métropoles, notamment ses articles 80 et 81 ;
Vu la loi no 2022-217 du 21 février 2022 relative à la différenciation, la décentralisation, la déconcentration et
portant diverses mesures de simplification de l’action publique locale, notamment ses articles 38 et 151 ;
Vu la décision du 4 janvier 2023 déterminant la liste des autoroutes, routes et portions de voies qui sont
transférées ou mises à disposition en application des articles 38 et 40 de la loi no 2022-217 du 21 février 2022
relative à la différenciation, la décentralisation, la déconcentration et portant diverses mesures de simplification de
l’action publique locale ;
Vu l’avis du comité social d’administration du ministère de la transition écologique et de la cohésion des
territoires en date du 1er juin 2023 ;
Vu l’avis du Conseil national d’évaluation des normes en date du 6 juillet 2023 ;
Vu l’avis du Conseil supérieur de la fonction publique territoriale en date du 4 octobre 2023,
Décrète :
Art. 1er. – La convention type figurant en annexe au présent décret est approuvée.
Art. 2. – Il est constitué un comité de suivi composé notamment de représentants de l’Etat, des employeurs
territoriaux et des représentants des organisations syndicales représentatives. Dans un délai de trois ans à compter
de sa mise en place, un bilan global du transfert de services est présenté au Conseil supérieur de la fonction
publique territoriale et au comité social d’administration du ministère chargé des transports.
Art. 3. – Le ministre de l’intérieur et des outre-mer et le ministre de la transition écologique et de la cohésion
des territoires sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au
Journal officiel de la République française.
Fait le 24 novembre 2023.
ÉLISABETH BORNE
Par la Première ministre :
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 3 sur 60
Le ministre de l’intérieur
et des outre-mer,
GÉRALD DARMANIN
Le ministre de la transition écologique
et de la cohésion des territoires,
CHRISTOPHE BÉCHU
ANNEXE
CONVENTION DE MISE À DISPOSITION DE SERVICES OU PARTIES DE SERVICE DE [DÉFINIR LA LISTE DES
SERVICES DE L’ÉTAT CONCERNÉS] CHARGÉ(E)S D’EXERCER LES COMPÉTENCES DE L’ÉTAT
TRANSFÉRÉES [AU DÉPARTEMENT DE XXX, À LA MÉTROPOLE DE LYON OU À LA MÉTROPOLE XXX]
EN APPLICATION DE L’ARTICLE 38 DE LA LOI No 2022-217 DU 21 FÉVRIER 2022 RELATIVE À LA
DIFFÉRENCIATION, LA DÉCENTRALISATION, LA DÉCONCENTRATION ET PORTANT DIVERSES MESURES
DE SIMPLIFICATION DE L’ACTION PUBLIQUE LOCALE
Entre nous :
M./Mme XXX, représentant(e) de l’Etat dans la région et/ou M./Mme XXX préfet(e) coordonnateur des
itinéraires routiers ;
M./Mme XXX, [président du conseil départemental, président du conseil de la métropole de Lyon ou président
du conseil de la métropole] ;
Vu la loi no 2014-58 du 27 janvier 2014 de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des
métropoles, notamment son article 81 ;
Vu la loi no 2022-217 du 21 février 2022 relative à la différenciation, la décentralisation, la déconcentration et
portant diverses mesures de simplification de l’action publique locale, notamment ses articles 38 et 151 ;
Vu le décret no 2023-1091 du 24 novembre 2023 relatif à la convention type de mise à disposition de services ou
parties de service de l’Etat chargés des compétences de l’Etat transférées aux départements, à la métropole de Lyon
et aux métropoles en application de l’article 38 de la loi no 2022-217 du 21 février 2022 relative à la différenciation,
la décentralisation, la déconcentration et portant diverses mesures de simplification de l’action publique locale ;
Vu l’avis du comité social d’administration en date du XXX ;
Vu l’avis du comité social territorial [du département, de la métropole de Lyon ou de la métropole] en date
du XXX ;
Considérant le transfert de propriété du domaine routier national dans le domaine routier [du département, de la
métropole de Lyon ou de la métropole] ;
Dans l’attente de la publication du décret de transfert des services ou parties de services prévue au IV de
l’article 81 de la loi du 27 janvier 2014 susmentionnée ;
Pour la préparation et l’exécution des délibérations [du département, de la métropole de Lyon ou de la
métropole] et pour l’exercice des pouvoirs et responsabilités dévolus dans le domaine susvisé,
Article 1er
Le [président du conseil départemental, président du conseil de la métropole de Lyon ou président du conseil de
la métropole] dispose, en tant que de besoin, des [services ou parties de services] de [citer les services ou parties de
services de l’Etat concernés] chargé(e)s de l’exercice des compétences transférées [au département, à la métropole
de Lyon ou à la métropole] en application de l’article 38 de la loi du 21 février 2022 susvisée. Ces [services ou
parties de services] sont, conformément à l’article 81 de la loi du 27 janvier 2014 susvisée, mis(e)s à sa disposition
à titre gratuit et placé(e)s sous son autorité dans les conditions définies par la présente convention.
Article 2
Il est constaté que participent à l’exercice des compétences transférées [au département, à la métropole de Lyon
ou à la métropole] à la date du 31 décembre 2023, XXX emplois en équivalent temps plein, dont XXX agents,
répartis comme indiqué dans le tableau no 1 figurant en annexe à la présente convention.
Article 3
Ces agents sont de plein droit mis à disposition, à titre individuel et à titre gratuit, du [président du conseil
départemental, président du conseil de la métropole de Lyon ou président du conseil de la métropole] à compter de
la date de signature de la présente convention.
Article 4
Les parties signataires s’engagent à mettre en œuvre des mesures d’accompagnement pour les agents mis à
disposition.
Article 5
Une évaluation conjointe de la mise en œuvre de la présente convention, comportant un rapport relatif aux
mesures d’accompagnement pour l’application des dispositions des articles 3 et 4, est réalisé dans un délai de six
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 3 sur 60
mois à compter de sa signature, puis chaque année. Le rapport d’évaluation est présenté aux comités sociaux des
services concernés dans un délai de six mois à compter de son élaboration.
Article 6
Pour l’application de l’article 80 de la loi du 27 janvier 2014 susvisée, l’état des emplois pourvus au
31 décembre 2022 qui participaient à l’exercice des compétences transférées [au département, à la métropole de
Lyon ou à la métropole] figure dans le tableau no 2 annexé à la présente convention.
Fait à XXX
Le XXX
Le/la [préfet de département ou de région] ;
Le/la [président du conseil départemental, président du conseil de la métropole de Lyon ou président du conseil
de la métropole] ;
Annexe
A la convention de mise à disposition de services
ou parties de service de [définir la liste des services de l’Etat concernés]
Etat des emplois pourvus
1. Etat des emplois pourvus au 31 décembre 2023
Catégories Fonctionnaires Fonctionnaires Fonctionnaires Contractuels OPA Total Autres
d’agents de catégorie A de catégorie B de catégorie C de l’Etat
Emplois
(ETP)
Effectifs
physiques
Emplois
(ETP)
Effectifs
physiques
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TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 15 novembre 2023 portant modification de l’arrêté du 14 août 2018 modifiant l’arrêté du
22 février 1980 relatif à l’institution d’une régie de recettes et d’une régie d’avances auprès de
l’Institut français du Royaume-Uni à Londres
NOR : EAEM2330622A
Les mots : « le montant de l’avance à consentir au régisseur est fixé à 4 500 euros » sont remplacés par les mots :
« le montant de l’avance à consentir au régisseur est de 6 500 euros ».
Art. 2. – L’ambassadrice de France au Royaume-Uni est chargée de l’exécution du présent arrêté, qui sera
publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 15 novembre 2023.
Pour la ministre et par délégation :
Le sous-directeur du réseau de coopération
et d’action culturelle,
V. SCIAMA
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TEXTES GÉNÉRAUX
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
premiers échelons du grade d’adjoint technique de 2e classe sont remplacées par les lignes suivantes :
«
3e échelon 1 an
2e échelon 1 an
1er échelon 1 an
».
Art. 2. – Le même décret est ainsi modifié :
1o Au b du 1o de l’article 5, les mots : « l’article 2 de la loi no 86-33 du 9 janvier 1986 portant dispositions
statutaires relatives à la fonction publique hospitalière » sont remplacés par les mots : « l’article L. 5 du code
général de la fonction publique » ;
2o Au dernier alinéa de l’article 20, les mots : « l’article 13 ter de la loi du 13 juillet 1983 susvisée, dans les
conditions fixées par le décret prévu par les mêmes dispositions » sont remplacés par les mots : « l’article L. 513-14
du code général de la fonction publique, dans les conditions fixées par cet article et par les dispositions
réglementaires prises pour son application » ;
3o Au b du 1o de l’article 24, les mots : « l’article 2 de la loi no 86-33 du 9 janvier 1986 mentionnée ci-dessus »
sont remplacés par les mots : « l’article L. 5 du code général de la fonction publique » ;
4o Le troisième alinéa de l’article 28 est supprimé ;
5o Au dernier alinéa de l’article 37, les mots : « l’article 20 de la loi du 11 janvier 1984 susvisée » sont remplacés
par les mots : « l’article L. 325-36 du code général de la fonction publique » ;
6o Au premier alinéa de l’article 42, les mots : « dans le corps » sont remplacés par les mots : « dans un corps ».
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Art. 3. – I. – A la date d’entrée en vigueur du présent décret, les agents appartenant au grade d’adjoint
technique de 2e classe et classés dans les trois premiers échelons de ce grade ainsi que les agents détachés dans ce
grade et classés dans les mêmes échelons sont reclassés conformément au tableau de correspondance suivant :
ANCIENNETÉ CONSERVÉE
GRADE D’ORIGINE SITUATION NOUVELLE dans la limite de la durée de l’échelon
2 échelon
e
2 échelon
e
1/2 de l’ancienneté acquise
II. – Les services accomplis dans le grade d’adjoint technique de 2e classe avant la date d’entrée en vigueur du
présent décret sont assimilés à des services accomplis dans le grade de reclassement conformément au tableau de
correspondance ci-dessus.
Art. 4. – Le présent décret entre en vigueur le premier jour du mois suivant celui de sa publication.
Art. 5. – Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, le garde des
sceaux, ministre de la justice, le ministre de la transformation et de la fonction publiques et le ministre délégué
auprès du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, chargé des comptes
publics, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au
Journal officiel de la République française.
Fait le 24 novembre 2023.
ÉLISABETH BORNE
Par la Première ministre :
Le garde des sceaux,
ministre de la justice,
ÉRIC DUPOND-MORETTI
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
BRUNO LE MAIRE
Le ministre de la transformation
et de la fonction publiques,
STANISLAS GUERINI
Le ministre délégué auprès du ministre
de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle
et numérique, chargé des comptes publics,
THOMAS CAZENAVE
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 6 sur 60
TEXTES GÉNÉRAUX
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
suivant :
«
INDICES BRUTS
CORPS, GRADES, EMPLOIS ET ÉCHELONS
Jusqu’au 31 décembre 2020 A compter du 1er janvier 2021 A compter
du 1er décembre 2023
INDICES BRUTS
CORPS, GRADES, EMPLOIS ET ÉCHELONS
A compter
Jusqu’au 31 décembre 2020 A compter du 1er janvier 2021 du 1er décembre 2023
1 échelon
er
444 444 444
11ème échelon - - -
INDICES BRUTS
CORPS, GRADES, EMPLOIS ET ÉCHELONS
A compter
Jusqu’au 31 décembre 2020 A compter du 1er janvier 2021 du 1er décembre 2023
».
Art. 2. – Les dispositions du présent décret entrent en vigueur le premier jour du mois suivant celui de sa
publication.
Art. 3. – Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, le garde des
sceaux, ministre de la justice, le ministre de la transformation et de la fonction publiques et le ministre délégué
auprès du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, chargé des comptes
publics, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au
Journal officiel de la République française.
Fait le 24 novembre 2023.
ÉLISABETH BORNE
Par la Première ministre :
Le garde des sceaux,
ministre de la justice,
ÉRIC DUPOND-MORETTI
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
BRUNO LE MAIRE
Le ministre de la transformation
et de la fonction publiques,
STANISLAS GUERINI
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 6 sur 60
TEXTES GÉNÉRAUX
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Art. 4. – Lorsque les scellés mentionnés à l’article 1er sont constitués à partir de l’ADN extrait résiduel ayant
servi à l’établissement d’un profil génétique, cet ADN extrait doit être conditionné, de manière individualisée, dans
le respect des prescriptions du présent arrêté à l’exception de celles prévues aux alinéas 2 à 5 de l’article 3 qui ne
sont pas applicables.
Art. 5. – Les scellés manifestement dangereux ou qui présentent des risques particuliers de contamination, de
fuite, ou de dégradation dans le temps ou encore qui contiennent une matière non identifiée ne peuvent être
adressés en l’état au service central de préservation des prélèvements biologiques.
Art. 6. – A l’exception des cas prévus au deuxième alinéa de l’article 1er, les scellés ne sont adressés au service
central de préservation des prélèvements biologiques qu’après l’envoi au fichier national automatisé des empreintes
génétiques du ou des profils génétiques associés.
Le transport des scellés adressés au service central de préservation des prélèvements biologiques doit être réalisé
dans des conditions permettant de garantir le maintien de leur intégrité et l’absence de contamination ou
d’altération des éléments biologiques et des supports qu’ils contiennent.
Les scellés congelés doivent être clairement identifiés et préalablement conditionnés de façon à arriver à
destination sans rupture de la chaîne du froid.
Chaque personne habilitée au sens de l’article 16-12 du code civil privilégie le recours à du matériel de
conditionnement visant à réduire le plus possible le risque de contamination de l’ADN selon les exigences des
normes internationales en vigueur. Il s’assure de la gestion, de la protection et du transport après analyse des scellés
en vue de leur préservation sur le long terme.
Art. 7. – Le service central de préservation des prélèvements biologiques peut retourner à l’expéditeur les
scellés qui ne satisfont pas aux exigences fixées par le présent arrêté.
Dans ce cas, la personne habilitée au sens de l’article 16-12 du code civil en informe le requérant initial et
l’autorité judiciaire compétente.
Art. 8. – En cas de manquements aux diligences prévues par le présent arrêté, le service central de préservation
des prélèvements biologiques en informe les personnes habilitées au sens de l’article 16-12 du code civil.
Lorsqu’il s’agit de manquements répétés, il en informe l’autorité de contrôle du fichier national automatisé des
empreintes génétiques.
Art. 9. – Le directeur général de la gendarmerie nationale, le directeur général de la police nationale, et le
directeur des affaires criminelles et des grâces sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent
arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 22 novembre 2023.
Le garde des sceaux,
ministre de la justice,
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur des affaires criminelles
et des grâces,
O. CHRISTEN
Le ministre de l’intérieur
et des outre-mer,
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général de la police nationale, Le général de corps d’armée,
F. VEAUX major général de la gendarmerie nationale,
A. PETILLOT
ANNEXE
INFRACTIONS POUR LESQUELLES LES SCELLÉS ADRESSÉS AU SERVICE CENTRAL DE PRÉSERVATION
DES PRÉLÈVEMENTS BIOLOGIQUES DOIVENT RESPECTER LE CONDITIONNEMENT D’UNE ENVELOPPE
AU FORMAT C5
Infraction Texte d’incrimination
Transport, détention, acquisition, offre, cession ou emploi illicite de stupéfiants article 222-37 du code pénal
Cession ou offre de stupéfiants en vue de sa consommation personnelle article 222-39 du code pénal
TEXTES GÉNÉRAUX
Décrète :
CHAPITRE Ier
DISPOSITIONS PERMANENTES
Art. 1 . – L’Ecole nationale d’ingénieurs de Tarbes est transformée en université de technologie au sens de
er
l’article L. 711-3 du code de l’éducation. Elle est soumise aux dispositions du code de l’éducation, notamment ses
articles L. 715-1 à L. 715-3 et les textes réglementaires pris pour leur application, ainsi qu’à celles du présent
décret. Elle est dénommée : « Université de technologie de Tarbes » et son siège est fixé à Tarbes.
Art. 2. – L’Institut universitaire de technologie de Tarbes est un institut interne de l’Université de technologie
de Tarbes.
Art. 3. – Le code de l’éducation est ainsi modifié :
1o Le 6o de l’article D. 651-1 est remplacé par les dispositions suivantes :
« 6o Les articles R. 715-9-2, R. 715-9-4 et R. 715-9-4-1 relatifs aux universités de technologie ; »
2o L’article D. 711-2 est complété par un 17o ainsi rédigé :
« 17o Université de technologie de Tarbes. » ;
3o L’article D. 715-9-1 est complété par un 4o ainsi rédigé :
« 4o Université de technologie de Tarbes. » ;
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Art. 4. – Les membres du conseil d’administration de l’Ecole nationale d’ingénieurs de Tarbes siègent
valablement jusqu’à l’installation du conseil d’administration de l’Université de technologie de Tarbes.
Le directeur de l’Institut universitaire de technologie de Tarbes et les membres de son conseil restent en fonction
jusqu’au terme de leur mandat.
Le conseil d’administration de l’Ecole nationale d’ingénieurs de Tarbes et le conseil de l’Institut universitaire de
technologie de Tarbes préparent, selon les modalités qu’ils définissent, le transfert de l’Institut universitaire de
technologie de Tarbes de l’Université de Toulouse-III à l’Université de technologie de Tarbes.
Le directeur de l’Ecole nationale d’ingénieurs de Tarbes prépare les statuts de l’Université de technologie de
Tarbes et les soumet pour avis au conseil d’administration de l’Ecole nationale d’ingénieurs de Tarbes et au conseil
de l’Institut universitaire de technologies de Tarbes réunis conjointement. Ces statuts sont arrêtés par le recteur de
la région académique d’Occitanie au plus tard dans un délai de trois mois à compter de la date de publication du
présent décret. Le directeur de l’Ecole prépare également le budget de l’Université de technologie de Tarbes pour
l’exercice 2024.
Art. 5. – Les biens, droits et obligations de l’Ecole nationale d’ingénieurs de Tarbes sont transférés à
l’Université de technologie de Tarbes.
Les agents précédemment affectés à l’Ecole nationale d’ingénieurs de Tarbes sont affectés au nouvel
établissement.
Les étudiants inscrits dans l’Ecole nationale d’ingénieurs de Tarbes sont inscrits à l’Université de technologie de
Tarbes. Ils obtiennent, à la fin de leurs études, le diplôme de cet établissement.
Le compte financier de l’Ecole nationale d’ingénieurs de Tarbes relatif à l’exercice 2023 est établi par l’agent
comptable en fonction lors de la création de l’Université de technologie de Tarbes.
Art. 6. – Les biens, droits et obligations affectés au 31 décembre 2023 par l’Université Toulouse-III à l’Institut
universitaire de technologie de Tarbes pour l’exercice de sa mission de service public sont transférés à l’Université
de technologie de Tarbes.
Le personnel affecté à la même date au sein de l’Institut universitaire de technologie de Tarbes de l’Université
Toulouse-III est transféré à l’Institut universitaire de technologie institut interne de l’Université de technologie de
Tarbes.
Un arrêté des ministres chargés de l’enseignement supérieur et du budget précise la consistance et les modalités
des transferts prévus aux alinéas précédents ainsi que de la trésorerie au 1er janvier 2024.
Les étudiants inscrits à l’Université Toulouse-III en vue de la préparation d’un diplôme dispensé par cet institut
interne sont inscrits à l’Université de technologie de Tarbes. Ils obtiennent à la fin de leurs études un diplôme de
l’Université de technologie de Tarbes.
Art. 7. – Le conseil d’administration et le conseil académique de l’Université de technologie de Tarbes sont
constitués dans un délai de six mois à compter de la date de publication du présent décret.
Le comité social d’administration, la commission paritaire d’établissement et la commission consultative
paritaire de l’Ecole nationale d’ingénieurs de Tarbes restent en fonction jusqu’à l’installation des instances de
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représentation du personnel de l’Université de technologie de Tarbes qui sont constituées dans ce même délai de
six mois.
Pour ces élections, qui sont préparées par le directeur de l’Ecole nationale d’ingénieurs de Tarbes, sont
également électeurs et éligibles les personnels exerçant, à la date d’entrée en vigueur du présent décret, des
fonctions à l’Institut universitaire de technologie de Tarbes de l’Université-Toulouse III et, pour les élections au
conseil d’administration et au conseil académique, les usagers régulièrement inscrits à cette même date qui y
préparent un diplôme.
Art. 8. – L’article 2 du présent décret peut être modifié dans les conditions prévues au 2o de l’article L. 713-1
du code de l’éducation.
Art. 9. – Le décret du 6 janvier 1964 créant une école d’ingénieurs à Tarbes est abrogé. Toutefois, ses
dispositions continuent de s’appliquer à l’Université de technologie de Tarbes jusqu’à l’adoption de ses statuts dans
les conditions prévues à l’article 4.
Art. 10. – Les dispositions des articles 2 et 6 du présent décret entrent en vigueur le 1er janvier 2024.
Art. 11. – Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, la ministre
de l’enseignement supérieur et de la recherche et le ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique, chargé des comptes publics, sont chargés, chacun en ce qui le
concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 24 novembre 2023.
ÉLISABETH BORNE
Par la Première ministre :
La ministre de l’enseignement supérieur
et de la recherche,
SYLVIE RETAILLEAU
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
BRUNO LE MAIRE
Le ministre délégué auprès du ministre
de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle
et numérique, chargé des comptes publics,
THOMAS CAZENAVE
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TEXTES GÉNÉRAUX
Il est publié au Bulletin officiel du ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire et peut être
consulté à l’adresse suivante : http://info.agriculture.gouv.fr/gedei/site/bo-agri/document_administratif-51931852-
4141-4180-8022-88887df4ae84.
Art. 2. – L’arrêté du 16 aout 2023 relatif à l’appellation d’origine contrôlée « Bordeaux » est abrogé.
Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 17 novembre 2023.
Le ministre de l’agriculture
et de la souveraineté alimentaire,
Pour le ministre et par délégation :
L’adjointe à la sous-directrice
des filières agroalimentaires,
A. GIREL-ZAJDENWEBER
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice des produits
et marchés agroalimentaires,
O. CLUZEL
Le ministre délégué auprès du ministre
de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle
et numérique, chargé des comptes publics,
Pour le ministre et par délégation :
Le chef du bureau des contributions indirectes
de la direction générale des douanes
et droits indirects,
J. COUDRAY
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 10 sur 60
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 24 novembre 2023 fixant le coefficient stabilisateur budgétaire appliqué aux montants
des indemnités compensatoires de handicap naturel au titre de la campagne 2023, hors Corse
NOR : AGRT2329977A
Grand-Est 95,00%
Auvergne-Rhône-Alpes 95,00%
Normandie 95,00%
Bourgogne-Franche-Comté 95,00%
Occitanie 95,00%
Hauts-de-France 95,00%
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 10 sur 60
Bretagne 95,00 %
Guadeloupe 100,00 %
Guyane 100,00 %
Martinique 100,00 %
Mayotte 100,00 %
La Réunion 100,00 %
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 20 novembre 2023 portant cahiers des charges des éco-organismes, des systèmes
individuels et des organismes coordonnateurs de la filière à responsabilité élargie des
producteurs de voitures particulières, de camionnettes, de véhicules à moteur à deux ou trois
roues et quadricycles à moteur
NOR : TREP2224149A
Arrête :
Art. 1 . – Les cahiers des charges des éco-organismes, des systèmes individuels et des organismes
er
Art. 2. – Dans le cadre de la description des mesures prévues pour répondre aux objectifs et exigences du
cahier des charges prévue aux 1o des articles R. 541-86 et R. 541-133, les éco-organismes et les systèmes
individuels présentent dans leur dossier de demande d’agrément notamment :
– les modalités et le montant du soutien financier incitatif visant à gratifier les centres VHU dont le pourcentage
minimal de pièces de réutilisation qui ont fait l’objet d’une opération de préparation en vue de la réutilisation
réalisé est supérieur à l’objectif fixé pour l’année considérée ;
– les conditions et les modalités d’accès aux véhicules hors d’usage complets ou abandonnés pour assurer leur
collecte et leur transport sans frais depuis leur lieu de détention.
En complément des dispositions ci-dessus, tout producteur qui sollicite un agrément en système individuel
précise dans son dossier de demande d’agrément établi en application de l’article R. 541- 133 les éléments justifiant
qu’il est le metteur en marché de ces véhicules sur le territoire national.
Art. 3. – Les dispositions du présent arrêté entrent en vigueur le lendemain de sa publication.
Toutefois, les dispositions des annexes mentionnées à l’article 1er entrent en vigueur le 1er janvier 2024.
Art. 4. – Le directeur général de la prévention des risques est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera
publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 20 novembre 2023.
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général de la prévention
des risques,
C. BOURILLET
ANNEXES
ANNEXE I
CAHIER DES CHARGES DES ECO-ORGANISMES
ANNEXÉ À L’ARRÊTÉ DU 20 NOVEMBRE 2023 PORTANT CAHIERS DES CHARGES DES ÉCO-ORGANISMES,
DES SYSTÈMES INDIVIDUELS ET DES ORGANISMES COORDONNATEURS DE LA FILIÈRE À RESPONSA
BILITÉ ÉLARGIE DES PRODUCTEURS DE VOITURES PARTICULIÈRES, DE CAMIONNETTES, DE
VÉHICULES À MOTEUR À DEUX OU TROIS ROUES ET QUADRICYCLES À MOTEUR
1. Orientations générales
Les voitures particulières, les camionnettes, les véhicules à moteur à deux ou trois roues et quadricycles à moteur
sont désignés ci-après comme les véhicules.
Tout éco-organisme exerce son agrément pour l’ensemble des catégories de véhicules mentionnées au 1o de
l’article R. 543-154.
Tout éco-organisme pourvoit ou contribue à la prévention, à la collecte sur le lieu de détention, au transport, à la
réception, à l’entreposage, à la dépollution, au démontage, au désassemblage et au traitement, comprenant les
opérations réalisées par les broyeurs définis au 9o de l’article R. 543-154 des véhicules mentionnés au 15o de
l’article L. 541-10-1, pour le compte des producteurs qui lui ont transféré leur obligation de responsabilité élargie
en application du I de l’article L. 541-10.
Lorsque plusieurs éco-organismes sont agréés, les obligations du présent cahier des charges sont appréciées pour
chacun des éco-organismes au prorata des quantités de véhicules mis sur le marché national l’année précédente par
les producteurs qui leur ont transmis l’obligation de responsabilité élargie.
L’éco-organisme assure la continuité de ses missions relatives à la prévention et à la gestion des véhicules hors
d’usage (VHU) relevant de son agrément, y compris lorsque les objectifs qui lui sont applicables sont atteints.
– identifier les freins techniques et économiques au recyclage notamment des matériaux non métalliques tels
que les plastiques, les textiles ou le verre, ou stratégiques comme les terres rares ainsi que, les leviers d’actions
et les perspectives d’évolution du recyclage de ces matériaux ;
– développer et optimiser les outils et procédés pour faciliter le démontage des pièces et des matériaux des
véhicules.
En alternative à la définition des objectifs indicatifs mentionnés ci-dessus, l’éco-organisme peut proposer au
ministre chargé de l’environnement dans un délai d’un an au plus tard à compter de la date de son agrément une
autre méthode de calcul des objectifs de collecte. Cette proposition précise les données utilisées et est accompagnée
d’une proposition de trajectoire d’objectifs indicatifs de collecte sur le reste de la durée de l’agrément. L’éco-
organisme élabore cette proposition de méthode et de trajectoire en lien avec l’ADEME.
3.1.2. S’agissant des VHU issus des véhicules mentionnés au b du 1o de l’article R. 543-154 à l’exclusion des
véhicules de catégorie L6e de l’article R. 311-1 du code de la route (véhicules à deux ou trois roues et
quadricycles à moteur, à l’exclusion des véhicules sans permis) :
L’éco-organisme réalise une étude en relation avec l’ADEME qu’il remet au ministre chargé de l’environnement
au plus tard deux ans à compter de la date de son agrément visant à définir une méthode de calcul d’un taux annuel
de collecte pour les VHU issus des véhicules à moteur à deux ou trois roues et quadricycles à moteur à l’exception
des véhicules de catégorie L6e. Cette étude précise la méthodologie et les données utilisées pour estimer un taux
annuel de collecte pour ces véhicules.
A partir des résultats de cette étude, l’éco-organisme propose au ministre chargé de l’environnement des
objectifs indicatifs de collecte pour cette catégorie de véhicules sur le reste de la durée de l’agrément.
3.1.3. S’agissant des VHU issus des véhicules de catégorie L6e de l’article R. 311-1 du code de la route
(voitures sans permis)
L’éco-organisme réalise une étude en relation avec l’ADEME qu’il remet au ministre chargé de l’environnement
au plus tard deux ans à compter de la date de son agrément visant à définir une méthode de calcul d’un taux annuel
de collecte pour les VHU issus des véhicules de catégorie L6e. Cette étude précise la méthodologie et les données
utilisées pour estimer un taux annuel de collecte pour ces véhicules.
A partir des résultats de cette étude, il propose au ministre chargé de l’environnement des objectifs indicatifs de
collecte pour cette catégorie de véhicules sur le reste de la durée de l’agrément.
d’une opération de préparation en vue de la réutilisation ou qui ont été recyclés ou qui ont fait l’objet d’une
opération de valorisation matière l’année considérée, après avoir fait l’objet des opérations nécessaires de contrôle,
de tri et autres opérations préliminaires nécessaires pour retirer les déchets qui ne sont pas visés par les procédés de
recyclage, rapportée à la quantité de déchets (en masse) des VHU traités durant l’année considérée par les centres
VHU.
Objectif de réutilisation et de recyclage
et autres opérations de valorisation matière
L’éco-organisme prévoit dans ses contrats avec les centres VHU un soutien financier incitatif visant à gratifier
les centres dont le pourcentage minimal de pièces de réutilisation qui ont fait l’objet d’une opération de préparation
en vue de la réutilisation réalisé est supérieur à l’objectif fixé pour l’année considérée.
3.2.2. S’agissant des VHU issus des véhicules mentionnés au b du 1o de l’article R. 543-154 à l’exclusion des
véhicules de catégorie L6e de l’article R. 311-1 du code de la route (véhicules à deux ou trois roues et
quadricycles à moteur, à l’exclusion des véhicules sans permis)
3.2.2.1. Objectif de réutilisation, recyclage et autres opérations de valorisation matière
L’éco-organisme met en œuvre les actions nécessaires pour au moins atteindre l’objectif annuel de réutilisation,
recyclage et autres opérations de valorisation matière défini dans le tableau ci-dessous sur toute la durée de
l’agrément. Cet objectif est défini comme étant la quantité de déchets (en masse) issus des VHU qui ont fait l’objet
d’une opération de préparation en vue de la réutilisation ou qui ont été recyclés ou qui ont fait l’objet d’une
opération de valorisation matière l’année considérée, après avoir fait l’objet des opérations nécessaires de contrôle,
de tri et autres opérations préliminaires nécessaires pour retirer les déchets qui ne sont pas visés par les procédés de
recyclage, rapportée à la quantité de déchets (en masse) des VHU traités durant l’année considérée par les centres
VHU.
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L’éco-organisme prévoit dans ses contrats avec les centres VHU un soutien financier incitatif visant à gratifier
les centres dont le pourcentage minimal de pièces de réutilisation qui ont fait l’objet d’une opération de préparation
en vue de la réutilisation réalisé est supérieur à l’objectif fixé pour l’année considérée.
3.2.3. S’agissant des VHU issus des véhicules de catégorie L6e de l’article R. 311-1 du code de la route
(voitures sans permis)
3.2.3.1. Objectifs de réutilisation, recyclage et autres opérations de valorisation matière
L’éco-organisme met en œuvre les actions nécessaires pour au moins atteindre les objectifs annuels de
réutilisation, recyclage et autres opérations de valorisation matière définis dans le tableau suivant. Ces objectifs
sont définis comme étant la quantité de déchets (en masse) issus des VHU qui ont fait l’objet d’une opération de
préparation en vue de la réutilisation ou qui ont été recyclés ou qui ont fait l’objet d’une opération de valorisation
matière l’année considérée, après avoir fait l’objet des opérations nécessaires de contrôle, de tri et autres opérations
préliminaires nécessaires pour retirer les déchets qui ne sont pas visés par les procédés de recyclage, rapportée à la
quantité de déchets (en masse) des VHU traités durant l’année considérée par les centres VHU.
Objectifs de réutilisation et de recyclage
et autres opérations de valorisation matière
L’éco-organisme prévoit dans ses contrats avec les centres VHU un soutien financier incitatif visant à gratifier
les centres dont le pourcentage minimal de pièces de réutilisation qui ont fait l’objet d’une opération de préparation
en vue de la réutilisation réalisé est supérieur à l’objectif fixé pour l’année considérée.
3.3. Objectif de récupération des fluides frigorigènes réalisée sur les systèmes de climatisation des véhicules
mentionnés au a du 1o de l’article R. 543-154
L’éco-organisme met en œuvre les actions nécessaires pour atteindre a minima l’objectif annuel de récupération
des fluides frigorigènes sur les systèmes de climatisation des voitures particulières et des camionnettes défini dans
le tableau suivant. Cet objectif est défini comme la quantité (en masse) moyenne des fluides frigorigènes récupérés
au sein de chaque système de climatisation des voitures particulières et des camionnettes traitées dans les centres
VHU mentionnés au 7o de l’article R. 543-154 durant l’année considérée et équipées d’un système de climatisation.
Cet objectif correspond à la masse totale de fluides frigorigènes de l’année considérée issus de l’ensemble des
systèmes de climatisation des voitures particulières et des camionnettes traitées dans les centres VHU, rapportée au
nombre de ces mêmes véhicules hors d’usage équipés de systèmes de climatisation traités dans l’année considérée
par ces centres.
Année concernée 2025 2028
(à compter de)
L’éco-organisme réalise, en lien avec l’ADEME, avant le 31 décembre 2025 une étude relative aux quantités de
fluides frigorigènes susceptibles d’être récupérées en vue de proposer, le cas échéant, une révision de la trajectoire
d’objectifs prévue dans le tableau ci-dessus.
Cette étude précise la méthodologie et les données utilisées pour l’élaboration de la proposition de révision de la
trajectoire pluriannuelle d’objectifs.
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3.4. Objectifs de valorisation matière, dont recyclage, pour certains flux de matériaux
3.4.1. Objectifs de valorisation matière dont recyclage pour certains flux de matériaux des VHU
issus des véhicules mentionnés au a du 1o de l’article R. 543-154
Afin de contribuer à l’atteinte des objectifs fixés aux paragraphes 3.2.1.1 et 3.2.1.2, l’éco-organisme met en
œuvre les actions nécessaires pour atteindre en 2026 et en 2028 au moins les objectifs de valorisation matière, dont
le recyclage par flux de matériaux indiqués dans le tableau ci-dessous.
Ces objectifs sont définis comme la quantité (en masse) de matériaux qui ont fait l’objet d’une opération de
valorisation matière, notamment de recyclage l’année considérée, rapportée à la quantité de déchets (en masse) du
matériau concerné issus des VHU traités durant l’année considérée par les centres VHU.
Année concernée
(à compter de) 2026 2028
Plastiques
65% 70%
(Polypropylène (PP) et Polyéthylène (PE)
L’éco-organisme réalise une étude en relation avec l’ADEME qu’il remet au ministre chargé de
l’environnement, au plus tard trois ans à compter de la date de son agrément, visant à proposer des objectifs de
recyclage pour les autres flux de matériaux non métalliques : matières plastiques autres que celles indiquées dans le
tableau ci-dessus, comme les mousses polyuréthanes (PU), les polyamides (PA), l’acrylonitrile butadiène styrène
(ABS), le polychlorure de vinyle (PVC), les textiles, les caoutchoucs (hors déchets de pneumatiques) et les
matériaux métalliques non ferreux y compris les terres rares.
3.4.2. Objectifs de recyclage pour certains flux de matériaux des VHU issus des véhicules mentionnés
au b du 1o de l’article R. 543-154
L’éco-organisme réalise une étude en relation avec l’ADEME qu’il remet au ministre chargé de
l’environnement, au plus tard trois ans à compter de la date son agrément, visant à établir un état des lieux du
taux de recyclage des différents flux de matériaux des VHU issus des véhicules, ainsi qu’à identifier les leviers
d’actions et les perspectives d’évolution permettant de l’améliorer en ce qui concerne ceux :
– mentionnés au b du 1o de l’article R. 543-154, à l’exclusion des véhicules de catégorie L6e de l’article R. 311-1
du code de la route,
– de catégorie L6e de l’article R. 311-1 du code de la route.
A partir des résultats de cette étude, il propose au ministre chargé de l’environnement des objectifs de recyclage
pour certains flux de matériaux pour ces véhicules, notamment les plastiques.
4.2. Dispositions relatives à la prise en charge des coûts des opérations de gestion des VHU
par les centres VHU mentionnés au 7o de l’article R. 543-154
Le contrat-type prévu au II de l’article R. 543-160 précise les modalités et le montant du soutien financier versé
par l’éco-organisme aux centres VHU permettant de couvrir les coûts des opérations de gestion des VHU
nécessaires à l’atteinte des objectifs de réutilisation et de valorisation mentionnés aux paragraphes 3.2 à 3.4.
5. Plan de prévention et de gestion des VHU dans les collectivités régies par l’article 73
de la Constitution, à Saint-Martin et à Saint-Pierre-et-Miquelon
6. Reprise des VHU issus des catastrophes naturelles ou autres événements catastrophiques
L’éco-organisme reprend sans frais, auprès des collectivités territoriales et de leurs groupements qui en
formulent la demande, les VHU relevant de son agrément qui sont produits lors de catastrophes naturelles ou autres
événements catastrophiques, sauf les VHU qui sont déjà pris en charge par un assureur.
Les dispositions des deux alinéas précédents s’appliquent dès lors que les VHU ont été préalablement extraits et
triés, et qu’ils ne font pas l’objet d’une contamination chimique ou radioactive d’origine externe.
L’éco-organisme peut refuser de prendre en charge les opérations de gestion de VHU issus des catastrophes
naturelles ou autres événements catastrophiques, dès lors que le nombre moyen des véhicules dont il a assuré la
prise en charge est, sur trois ans, au moins égale à 5 % du nombre moyen de véhicules que ses adhérents ont mis
sur le marché national.
L’éco-organisme peut ne pas tenir compte de ces déchets dans le calcul des quantités traitées prises en compte
pour le calcul des objectifs de réutilisation et de valorisation mentionnés aux paragraphes 3.2.1, 3.2.2 et 3.2.3.
9. Recherche et développement
Dans les conditions prévues à l’article R. 541-118, l’éco-organisme contribue à des projets de recherche et
développement publics ou privés visant à développer l’écoconception et la performance environnementale des
véhicules (hors les émissions liées à leur utilisation) sur leur cycle de vie.
Il remet au ministre chargé de l’environnement les résultats de ces projets au plus tard deux ans à compter de la
date de son agrément.
Lorsque plusieurs éco-organismes sont agréés, ces éco-organismes peuvent mutualiser leurs soutiens à ces
projets de recherche et développement dans le respect des secrets protégés par la loi.
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11. Etudes
11.1. Caractérisation de la présence de retardateurs de flamme bromés
Dans un délai de trois ans à compter de la date de son agrément, l’éco-organisme réalise une étude portant sur la
caractérisation des flux de déchets issus des véhicules relevant de son agrément qui vise à qualifier et à quantifier la
présence de retardateurs de flammes bromés dont les concentrations peuvent dépasser les seuils réglementaires en
tant que polluants organiques persistants (POP).
La méthodologie prévue pour l’échantillonnage et la caractérisation des flux de déchets issus des véhicules est
transmise pour avis respectivement de l’ADEME et de l’INERIS au moins deux mois au plus tard avant
l’engagement de l’étude.
En ce qui concerne les flux de déchets issus des véhicules mentionnés au a du 1o de l’article R. 543-154, l’éco-
organisme peut soumettre pour avis de l’INERIS la méthodologie et les résultats des campagnes de caractérisation
que ses adhérents ont précédemment réalisées sur le même sujet. L’éco-organisme transmet l’avis de l’INERIS
pour information au ministre chargé de l’environnement, qui peut décider d’exonérer l’éco-organisme d’une
nouvelle étude à sa demande.
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A partir des résultats de cette étude, et en concertation avec les organisations professionnelles représentatives des
opérateurs de la gestion des déchets dangereux, l’éco-organisme propose au ministre chargé de l’environnement
des modalités de gestion des flux de déchets concernés afin que les éléments qui en contiennent soient triés et
traités conformément aux dispositions du 8o de l’article R. 543-154. Il peut proposer au ministre chargé de
l’environnement, après avis de son comité des parties prenantes, une modification des objectifs de recyclage pour
certains flux de matériaux des VHU issus des véhicules mentionnés au a du 1o de l’article R. 543-154 qui
contribuent à l’atteinte des objectifs fixés au paragraphe 3.
– la réalisation des évaluations relatives au nombre de VHU relevant de leur agrément, en distinguant les
véhicules mentionnés aux articles L. 541-21-3, L. 541-21-4 et L. 541-21-5.
ANNEXE II
CAHIER DES CHARGES DES SYSTÈMES INDIVIDUELS
ANNEXÉ À L’ARRÊTÉ DU 20 NOVEMBRE 2023 PORTANT CAHIERS DES CHARGES DES ÉCO-ORGANISMES,
DES SYSTÈMES INDIVIDUELS ET DES ORGANISMES COORDONNATEURS DE LA FILIÈRE À RESPONSA
BILITÉ ÉLARGIE DES PRODUCTEURS DE VOITURES PARTICULIÈRES, DE CAMIONNETTES, DE
VÉHICULES À MOTEUR À DEUX OU TROIS ROUES ET QUADRICYCLES À MOTEUR
1. Orientations générales
Les voitures particulières, les camionnettes, les véhicules à moteur à deux ou trois roues et quadricycles à moteur
sont désignés ci-après comme les véhicules.
Tout producteur en système individuel exerce son agrément pour l’ensemble de ses véhicules mentionnés au 1o
de l’article R. 543-154.
Le producteur pourvoit ou contribue à la prévention, à la collecte sur le lieu de détention, au transport, à la
réception, à l’entreposage, à la dépollution, au démontage, au désassemblage et au traitement, comprenant les
opérations réalisées par les broyeurs définis au 9o de l’article R. 543-154, des véhicules hors d’usage (VHU) issus
de ses véhicules relevant du 15o de l’article L. 541-10-1 dans les conditions prévues aux articles R. 543-161 à
R. 543-161-5.
de recyclage pour certains flux de matériaux des VHU issus de ses véhicules en tenant compte de l’évaluation des
quantités de déchets prévue à l’article R. 541-175 et des résultats de l’étude prévue au paragraphe 10.3.
4.2. Dispositions relatives à la prise en charge des coûts des opérations de gestion des VHU
par les centres VHU mentionnés au 7o de l’article R. 543-154
Le contrat-type prévu au II de l’article R. 543-161 précise les modalités et le montant du soutien financier versé
par le système individuel aux centres VHU afin de couvrir les coûts des opérations de gestion des VHU qui
permettent notamment :
– d’atteindre les objectifs de valorisation mentionnés au paragraphe 3 ;
– d’effectuer la gestion différenciée des VHU relevant du périmètre d’agrément du système individuel
nécessaire à la vérification que les objectifs fixés au paragraphe 3 sont atteints pour les véhicules pour lesquels
le système individuel est agréé.
5. Plan de prévention et de gestion des VHU dans les collectivités régies par l’article 73
de la Constitution, à Saint-Martin et à Saint-Pierre-et-Miquelon
6. Reprise des VHU issus des catastrophes naturelles ou autres évènements catastrophiques
Le producteur reprend sans frais, auprès des collectivités territoriales et de leurs groupements qui en formulent la
demande, les VHU issus de ses véhicules qui sont le fait de catastrophes naturelles ou catastrophiques, sauf les
VHU pris en charge par un assureur dès lors que les VHU ont été préalablement extraits et triés, et qu’ils ne font
pas l’objet d’une contamination chimique ou radioactive d’origine externe.
Le producteur peut refuser de prendre en charge les opérations de gestion de VHU issus de ses produits lors de
catastrophes naturelles ou autres événements catastrophiques, dès lors que le nombre moyen des véhicules dont il a
assuré la prise en charge est, sur trois ans, au moins égale à 5 % du nombre moyen de véhicules qu’il a mis sur le
marché national.
Le producteur peut ne pas tenir compte de ces déchets dans le calcul des quantités traitées prises en compte pour
le calcul des objectifs de réutilisation et de valorisation mentionnés au paragraphe 3.
9. Information et sensibilisation
9.1. Actions nationales et locales d’information et de sensibilisation
visant à informer les détenteurs de véhicules
Le producteur réalise et soutient des actions nationales et locales d’information et de sensibilisation, adaptées
aux spécificités des territoires notamment d’outre-mer visant à informer les détenteurs de véhicules :
1o Des règles de gestion des VHU ;
2o Des conditions et des modalités de collecte et de transport depuis leur lieu de détention, ainsi que de réception,
sans frais, des VHU complets et des véhicules abandonnés par les centres VHU ;
3o Des possibilités et des conditions de versement de la prime au retour notamment dans chacune des
collectivités territoriales régies par l’article 73 de la Constitution, à Saint-Martin et à Saint-Pierre-et-Miquelon
lorsque celle-ci s’applique ;
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4o Des modalités et des conditions d’utilisation des pièces de rechange issues de l’économie circulaire à la place
de pièces neuves, pour les prestations d’entretien ou de réparation de véhicules, en application des dispositions de
l’article L. 224-67 du code de la consommation ;
5o Des impacts liés à l’abandon des véhicules dans l’environnement et des risques sanitaires liés à la présence de
ces véhicules dans la nature pouvant servir de gîtes larvaires qui favorisent la propagation des épidémies.
Pour la mise en œuvre des actions de communication et de sensibilisation mentionnées ci-dessus, le producteur
élabore des outils et supports de communication qu’il met à disposition des acteurs relais, notamment :
– les collectivités territoriales ou leurs groupements ;
– les entreprises d’assurance ;
– les professionnels du commerce, de l’entretien ou de la réparation de véhicules ;
– les associations impliquées dans la gestion des déchets issus des véhicules présentes dans les collectivités
régies par l’article 73 de la Constitution, à Saint-Martin et à Saint-Pierre-et-Miquelon.
Le producteur réalise, en lien avec l’ADEME, au minimum tous les deux ans une enquête de perception sur un
panel représentatif de détenteurs de véhicules, couvrant l’ensemble du territoire national, en vue de vérifier
l’efficacité des actions d’information et de sensibilisation mises en œuvre, notamment en ce qui concerne le
dispositif de reprise sans frais des VHU complets.
Le cas échéant, ces enquêtes sont accompagnées de propositions de mesures visant à améliorer l’information et
la sensibilisation des détenteurs de VHU.
Les résultats des enquêtes ainsi que les propositions de mesures d’amélioration sont transmises pour avis au
ministre en charge de l’environnement.
10. Etudes
10.1. Caractérisation de la présence de retardateurs de flamme bromés
Dans un délai de trois ans à compter de la date de son agrément, le producteur réalise une étude portant sur la
caractérisation des flux de déchets issus des véhicules relevant de son agrément qui vise à qualifier et à quantifier la
présence de retardateurs de flammes bromés dont les concentrations peuvent dépasser les seuils réglementaires en
tant que polluants organiques persistants (POP).
La méthodologie prévue pour l’échantillonnage et la caractérisation des flux de déchets issus des véhicules est
transmise pour avis respectivement de l’ADEME et de l’INERIS au moins deux mois au plus tard avant
l’engagement de l’étude.
En ce qui concerne les flux de déchets issus des véhicules mentionnés au a du 1o de l’article R. 543-154, le
producteur peut soumettre pour avis de l’INERIS la méthodologie et les résultats des campagnes de caractérisation
qu’il a précédemment réalisées sur le même sujet. Le producteur transmet l’avis de l’INERIS pour information au
ministre chargé de l’environnement, qui peut décider d’exonérer le producteur en système individuel d’une
nouvelle étude à sa demande.
A partir des résultats de cette étude, et en concertation avec les organisations professionnelles représentatives des
opérateurs de la gestion des déchets dangereux, le producteur propose au ministre chargé de l’environnement des
modalités de gestion des flux de déchets concernés afin que les éléments qui en contiennent soient triés et traités
conformément aux dispositions du 8o de l’article R. 543-154. Il peut proposer au ministre chargé de
l’environnement une modification des objectifs de recyclage pour certains flux de matériaux des VHU issus de
ses véhicules contribuant à l’atteinte des objectifs fixés au paragraphe 3.
ANNEXE III
CAHIER DES CHARGES DES ORGANISMES COORDONNATEURS
ANNEXÉ À L’ARRÊTÉ DU 20 NOVEMBRE 2023 PORTANT CAHIERS DES CHARGES DES ÉCO-ORGANISMES,
DES SYSTÈMES INDIVIDUELS ET DES ORGANISMES COORDONNATEURS DE LA FILIÈRE À RESPONSA
BILITÉ ÉLARGIE DES PRODUCTEURS DE VOITURES PARTICULIÈRES, DE CAMIONNETTES, DE
VÉHICULES À MOTEUR À DEUX OU TROIS ROUES ET QUADRICYCLES À MOTEUR
1. Orientations générales
L’organisme coordonnateur est chargé d’assurer la coordination des travaux entre les éco-organismes qui sont
mentionnés au paragraphe 2.
L’organisme coordonnateur contractualise avec tout éco-organisme qui en fait la demande.
L’organisme coordonnateur propose pour accord aux ministres chargés de l’environnement et de l’économie, le
résultat provisoire de l’équilibrage. L’accord est réputé acquis en l’absence d’opposition de l’un des deux ministres
dans un délai de deux mois suivant la réception de la proposition. En cas de désaccord motivé, l’équilibrage est
arrêté par les ministres.
La formule d’équilibrage des obligations est présentée par l’organisme coordonnateur dans le cadre de son
dossier de demande d’agrément et peut être révisée sur sa proposition après accord de l’autorité administrative.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 12 sur 60
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 23 novembre 2023 portant modification de l’arrêté du 27 octobre 2021 modifié portant
cahiers des charges des éco-organismes et des systèmes individuels de la filière à
responsabilité élargie du producteur des articles de bricolage et de jardin
NOR : TREP2327683A
Publics concernés : les fabricants, les importateurs et les distributeurs d’articles de bricolage et de jardin, les
opérateurs du réemploi, de la réutilisation et de la réparation de ces produits ainsi que les collectivités
territoriales et leurs groupements chargés du service public de gestion des déchets, les opérateurs de gestion de
déchets, les organismes collectifs candidats à l’agrément pour exercer respectivement le rôle d’éco-organisme
pour la gestion des déchets issus des articles de bricolage et de jardin ou pour exercer les activités d’organisme
coordonnateur de la filière des articles de bricolage et de jardin.
Objet : dispositions relatives à la coordination en cas d’agrément de plusieurs éco-organismes sur une même
famille d’articles de bricolage et de jardin.
Entrée en vigueur : au lendemain de la publication.
Notice : le présent arrêté complète l’arrêté portant cahiers des charges des éco-organismes et des systèmes
individuels de la filière à responsabilité élargie du producteur des articles de bricolage et de jardin afin de prendre
en compte les dispositions des article L. 541-10-4 et R. 541-107 et suivants du code de l’environnement. Il introduit
ainsi des dispositions relatives à la coordination en cas d’agrément de plusieurs éco-organismes sur une même
famille d’articles de bricolage et de jardin, et prévoit notamment la création d’une annexe III portant cahier des
charges d’agrément des organismes coordonnateurs.
Références : l’arrêté est pris en application du II de l’article L. 541-10 et de l’article R. 541-107et R. 541-108
du code de l’environnement.
Cet arrêté ainsi que son annexe peuvent être consultés sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).
Le ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires,
Vu le code de l’environnement, notamment ses articles L. 541-10, L. 541-10-1 (14o), R. 541-107, R. 541-108,
R. 543-340 ;
Vu l’arrêté du 8 octobre 2021 relatif à la procédure d’agrément des organismes coordonnateurs des filières à
responsabilité élargie des producteurs ;
Vu l’arrêté du 27 octobre 2021 portant cahiers des charges des éco-organismes et des systèmes individuels de la
filière à responsabilité élargie du producteur des articles de bricolage et de jardin dans sa rédaction modifiée par
l’arrêté du 14 décembre 2021 ;
Vu l’avis du Conseil national d’évaluation des normes du 9 novembre 2023 ;
Vu l’avis de la commission inter-filières de responsabilité élargie des producteurs, en date du 9 novembre 2023 ;
Vu les observations formulées lors de la consultation publique réalisée du 19 octobre 2023 au 10 novembre 2023,
en application de l’article L. 123-19-1 du code de l’environnement,
Arrête :
Art. 1er. – Le titre de l’arrêté du 27 octobre 2021 modifié portant cahiers des charges des éco-organismes et des
systèmes individuels de la filière à responsabilité élargie du producteur des articles de bricolage et de jardin est
ainsi modifié :
– les termes : « et des systèmes individuels » sont remplacés par les termes : « , des systèmes individuels et des
organismes coordonnateurs ».
Art. 2. – L’arrêté du 27 octobre 2021 modifié susvisé est modifié comme suit :
– l’annexe I est complétée par les dispositions figurant en annexe I du présent arrêté ;
– il est ajouté une annexe III rédigée selon les dispositions figurant en annexe II du présent arrêté.
Art. 3. – I. – Pour l’année 2024, dès lors qu’au moins deux éco-organismes sont agréés sur une même famille
de produits, et en l’absence d’organisme coordonnateur agréé dans les conditions de l’annexe II du présent arrêté,
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 12 sur 60
l’équilibrage prévu aux paragraphes 4 et 5 de cette annexe est réalisé sur la base des coûts moyens de gestion des
déchets d’articles de bricolage et de jardin de la même famille, y compris les soutiens financiers, constatés en 2023
par les éco-organismes agréés sur cette période, à due proportion des quantités d’articles de bricolage et de jardin
de la même famille mis en marché en 2023 par les producteurs ayant transféré leurs obligations de responsabilité
élargie du producteur pour 2024. Cet équilibrage est réalisé au moins tous les deux mois jusqu’à l’agrément de
l’organisme coordonnateur.
Les éco-organismes peuvent formuler une proposition conjointe de modalités d’équilibrage provisoire différente
de celle prévue au paragraphe précédent qu’ils remettent pour accord au ministère chargé de l’environnement.
Une régularisation est réalisée selon les modalités d’équilibrage présentées par l’organisme coordonnateur dans
le cadre de son dossier de demande d’agrément.
II. – Pour l’année 2024, dans le cas où, tel que prévu au 2o du paragraphe 4 de l’annexe II du présent arrêté, les
éco-organismes agréés s’accordent, sous l’égide de l’organisme coordonnateur, sur une répartition des zones
géographiques du territoire national pour leurs obligations de collecte des articles de bricolage et de jardin auprès
des collectivités, l’éco-organisme avec lequel les collectivités étaient en contrat avant le 1er janvier 2024 peut
donner mandat, à titre gratuit, à un éco-organisme agréé après cette date afin qu’il exécute, en son nom, les contrats
précédemment signés avec les collectivités territoriales concernées, jusqu’à ce que les collectivités territoriales
concernées aient contractualisé avec un éco-organisme agréé sur la base du contrat type unique présenté par
l’organisme coordonnateur dans le cadre du dossier de demande d’agrément.
Dans le cas où l’éco-organisme agréé avec lequel les collectivités étaient en contrat avant le 1er janvier 2024 ne
donne pas mandat à un éco-organisme agréé après cette date afin qu’il exécute, en son nom, les contrats
précédemment signés avec les collectivités territoriales concernées, l’équilibrage s’effectue, le cas échéant, selon
les modalités fixées au I du présent article ou au 1o du paragraphe 4 de l’annexe II du présent arrêté.
Art. 4. – Les éco-organismes titulaires d’un agrément à la date de publication du présent arrêté restent agréés
jusqu’à l’échéance de leur arrêté d’agrément. Les éco-organismes agréés ou ayant déposé un dossier de demande
d’agrément à la date de publication du présent arrêté disposent d’un délai d’un mois à compter de la date de
publication du présent arrêté pour présenter à l’autorité administrative les compléments à leur dossier de demande
d’agrément en ce qui concerne les dispositions des annexes du présent arrêté.
Art. 5. – Les dispositions du présent arrêté entrent en vigueur le lendemain de sa publication.
Art. 6. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 23 novembre 2023.
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général de la prévention
des risques,
C. BOURILLET
ANNEXE I
Le cahier des charges des éco-organismes figurant en annexe I de l’arrêté du 27 octobre 2021 modifié portant
cahier des charges des éco-organismes et des systèmes individuels de la filière à responsabilité élargie du
producteur des articles de bricolage et de jardin est modifié selon les dispositions de la présente annexe.
« Il est ajouté un chapitre 6 intitulé “Coordination en cas d’agrément de plusieurs éco-organismes” rédigé
comme suit :
« En application de l’article R. 541-107, lorsque plusieurs éco-organismes sont agréés sur une même famille de
produits, ceux-ci mettent en place un organisme coordonnateur afin que ce dernier sollicite un agrément au plus
tard deux mois après la date d’agrément du second éco-organisme concerné.
« Les éco-organismes agréés se coordonnent sous l’égide de l’organisme coordonnateur en vue de faire des
propositions cohérentes sur les sujets suivants :
« – les campagnes d’information et de communication réalisées par les éco-organismes ;
« – la mise à disposition du public des données prévues à l’article L. 541-10-15 ;
« – le cas échéant, les études conjointes.
« Les éco-organismes agréés se coordonnent sous l’égide de l’organisme coordonnateur en vue de faire des
propositions conjointes sur les sujets suivants :
« – le contrat-type prévu aux paragraphes 3.2 et 3.3 pour les collectivités en application de l’article R. 541-104 ;
« – les montants des soutiens financiers prévus par le contrat-type unique et les modalités d’actualisation
annuelle ;
« – les exigences et standards techniques de gestion des déchets ;
« – l’information précisant les modalités de tri ou d’apport du déchet issu des articles de bricolage et de jardins
ménagers prévue au deuxième alinéa de l’article L. 541-9-3.
« Les éco-organismes peuvent se coordonner dès l’élaboration de leur dossier de demande d’agrément afin
d’élaborer conjointement le dossier de demande d’agrément de l’organisme coordonnateur comprenant notamment
le projet de contrat type unique relatif à la prise en charge des déchets issus d’articles de bricolage et de jardin
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 12 sur 60
collectés par les collectivités dans le cadre du SPGD, ainsi que le projet de répartition géographique des
collectivités en charge du SPGD.
« Lorsque le contrat type unique relatif à la prise en charge des déchets issus d’articles de bricolage et de jardin
collectés par les collectivités dans le cadre du SPGD résultant de la coordination est différent de celui qui a été
présenté dans son dossier de demande d’agrément, l’éco-organisme consulte son comité des parties prenantes, si
celui-ci est déjà mis en place, sur le projet de contrat type unique. Il le transmet également pour avis au ministre
chargé de l’environnement.
« Les éco-organismes agréés avant le 1er janvier 2024 poursuivent la mise en œuvre du contrat-type figurant dans
leur dossier de demande d’agrément jusqu’à l’entrée en vigueur du contrat-type unique, et au plus tard jusqu’au
1er janvier de l’année suivant l’agrément de l’organisme coordonnateur.
« Les éco-organismes agréés transmettent trimestriellement à l’organisme coordonnateur les informations
nécessaires à l’élaboration d’un état de synthèse de suivi des obligations de collecte. »
ANNEXE II
Il est ajouté une annexe III portant cahier des charges des organismes coordonnateurs à l’arrêté du
27 octobre 2021 modifié portant cahiers des charges des éco-organismes et des systèmes individuels de la filière à
responsabilité élargie du producteur des articles de bricolage et de jardin, rédigée comme suit :
« 3. Guichet unique pour les collectivités territoriales collectant des déchets issus des articles
de bricolage et de jardin dans le cadre du service public de gestion des déchets (SPGD)
« L’organisme coordonnateur assure un service de guichet unique permettant d’assurer une interface
administrative unique de contractualisation avec les éco-organismes agréés pour une même famille de produits
d’articles de bricolage et de jardin pour les collectivités territoriales et leurs groupements en charge du service
public de gestion des déchets. A ce titre, ce guichet unique centralise les demandes de contractualisation des
collectivités territoriales avec les éco-organismes agréés pour une même famille de produits d’articles de bricolage
et de jardin.
« 4. Dispositions relatives à la répartition des obligations de collecte des déchets issus des articles
de bricolage et de jardin dans le cadre du service public de gestion des déchets (SPGD)
« L’organisme coordonnateur procède au suivi des quantités de déchets d’articles de bricolage et de jardin qui
sont collectés par les éco-organismes agréés pour une même famille d’articles de bricolage et de jardin. Il apprécie
les obligations de collecte de chaque éco-organisme au prorata des quantités (en masse) des articles de jardin mis
sur le marché l’année précédente par les producteurs ayant transféré leurs obligations de responsabilité élargie à
chacun de ces éco-organismes.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 12 sur 60
« L’organisme coordonnateur répartit les obligations de collecte des éco-organismes selon une des deux
modalités suivantes :
« 1o Un équilibrage financier entre les éco-organismes dans le cas où chaque collectivité choisit quel éco-
organisme assure la prise en charge des coûts de collecte des déchets issus d’articles de bricolage et de jardin ainsi
que la reprise des articles de bricolage et de jardin ainsi collectés ; ou
« 2o Une répartition des zones géographiques du territoire national sur lesquelles chacun des éco-organismes est
tenu d’assurer la prise en charge des coûts de collecte des articles de bricolage et de jardin supportés par les
collectivités ainsi que la reprise des articles de bricolage et de jardin. Cette répartition est complétée par un
équilibrage financier, dans la limite de 5 % des quantités de déchets issus des articles de bricolage et de jardin
collectés par le SPGD, afin de procéder aux ajustements périodiques nécessaires à l’exercice d’équilibrage. La
proposition de répartition des zones géographiques est élaborée en concertation avec un comité de conciliation
associant des représentants de collectivités territoriales chargées du SPGD, puis présenté pour accord à l’autorité
administrative. Les ajustements de répartition des zones géographiques qui seraient nécessaires, le cas échéant,
sont établis pour assurer une continuité du service de prise en charge des articles de bricolage et de jardin auprès
des collectivités qui les ont collectés et pour limiter autant que possible les perturbations d’ordre technique.
« Les conditions de mises en œuvre de l’équilibrage, notamment le choix de l’une des modalités d’équilibrage
(1o ou 2o) et la formule de répartition des obligations, sont présentées par l’organisme coordonnateur dans le cadre
de son dossier de demande d’agrément et peuvent être révisées sur sa proposition après accord de l’autorité
administrative.
« 5. Dispositions relatives à la répartition des obligations de gestion des déchets issus des articles
de bricolage et de jardin collectés hors du service public de gestion des déchets (SPGD)
« L’organisme coordonnateur suit les quantités de déchets issus des articles de bricolage et de jardin qui sont
collectés par les éco-organismes agréés pour la même famille d’articles de bricolage et de jardin en dehors des
installations relevant du SPGD.
« Il apprécie les obligations de collecte de chaque éco-organisme au prorata des quantités (en masse) d’articles
de bricolage et de jardin de la ou des familles considérées mis sur le marché par les producteurs ayant transféré
leurs obligations de responsabilité élargie à chacun des éco-organismes.
« L’organisme coordonnateur répartit les obligations de collecte des éco-organismes selon un équilibrage
financier
« Les conditions de mises en œuvre de l’équilibrage, notamment la formule d’équilibrage des obligations, sont
présentées par l’organisme coordonnateur dans le cadre de son dossier de demande d’agrément et peut être révisée
sur sa proposition après accord de l’autorité administrative, ou sur demande de l’autorité administrative.
« Cette formule ne peut conduire à un plafonnement des obligations de collecte pour l’éco-organisme, y compris
lorsque les objectifs qui lui sont applicables sont atteints.
« L’équilibrage est arrêté par les ministres chaque année, sur la base des données transmises par les éco-
organismes à l’ADEME qui réalise le calcul d’équilibrage selon la formule proposée par l’organisme
coordonnateur dans son dossier de demande d’agrément.
« L’organisme coordonnateur réalise le bilan des exercices d’équilibrage réalisés et formule, le cas échéant, une
proposition d’évolution de la formule d’équilibrage financier ou de nouvelles modalités de calcul pour la mise en
œuvre de cet équilibrage. Ces propositions sont transmises à l’autorité administrative pour accord avant leur mise
en œuvre. »
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 13 sur 60
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 23 novembre 2023 autorisant au titre de l’année 2024 l’ouverture d’un concours externe
sur titres et par spécialité et fixant la date des épreuves orales pour le recrutement d’ingénieurs
des travaux publics de l’Etat
NOR : TREK2331164A
Par arrêté du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires en date du 23 novembre 2023,
est autorisée, au titre de l’année 2024, l’ouverture d’un concours externe sur titres et par spécialité pour le
recrutement d’ingénieurs des travaux publics de l’Etat.
Le nombre total de places offertes au concours fera l’objet d’un arrêté du ministre de la transition écologique et
de la cohésion des territoires qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Le concours est ouvert dans les spécialités suivantes :
– génie civil et pathologie des ouvrages ;
– aménagement, urbanisme, paysages et habitat ;
– navigation et sécurité ;
– infrastructures et services de transports ;
– prévention des risques technologiques ;
– énergie et transition énergétique.
La date d’ouverture des inscriptions est fixée au lundi 11 décembre 2023.
La date limite d’inscription est fixée au vendredi 12 janvier 2024.
Les épreuves orales d’admission se dérouleront à partir du mardi 2 avril 2024.
Les demandes d’admission à concourir peuvent revêtir deux formes. Chacune des formes nécessite
l’accomplissement de deux formalités distinctes, l’une relative à l’inscription et l’autre à la transmission des
pièces justificatives. Aucune demande d’inscription hors-délais ou non conforme aux présentes instructions ne sera
prise en compte.
1. Une forme intégralement dématérialisée
Sur internet : www.concours.developpement-durable.gouv.fr puis « inscription ».
Pour que votre inscription soit prise en compte, effectuez toute la procédure jusqu’à l’obtention de la
confirmation d’inscription contenant le « certificat web » que vous devez impérativement imprimer et conserver.
Les pièces justificatives seront impérativement téléversées sur le site des concours du ministère de la transition
écologique et de la cohésion des territoires au plus tard le vendredi 12 janvier 2024, à 23 h 59 (heure de Paris), à
l’adresse suivante : www.concours.developpement-durable.gouv.fr.
La date de fin de saisie par internet est fixée au vendredi 12 janvier 2024, à 23 h 59 (heure de Paris), date de
clôture des inscriptions.
2. Une forme intégralement par dossier papier
Les candidats ne pouvant s’inscrire par internet pourront obtenir un dossier imprimé sur demande écrite. Ce
courrier, accompagné d’une enveloppe au format 22,9 × 32,4 cm affranchie au tarif en vigueur correspondant à un
poids jusqu’à 100 g et libellée au nom et à l’adresse du candidat, devra être adressé par voie postale au ministère de
la transition écologique et de la cohésion des territoires, sous-direction du recrutement et de la mobilité, bureau des
recrutements par concours, pôle technique SG/DRH/D/RM1/PCT1, concours sur titres d’ingénieurs des travaux
publics de l’Etat, Arche Paroi Sud, bureau APS 14S05, 92055 La Défense Cedex.
Après réception des dossiers papiers, les candidats les renseignent, les signent et les renvoient à l’adresse
ci-dessus avec les pièces justificatives au plus tard, le vendredi 12 janvier 2024.
Attention : les candidats devront donc veiller à demander leur dossier d’inscription suffisamment tôt pour tenir
compte des délais d’acheminement du courrier, afin de pouvoir respecter la date limite de fin d’inscription fixée au
vendredi 12 janvier 2024. Tout dossier parvenant au bureau des recrutements par concours –
SG/DRH/D/RM1/PCT1 dans une enveloppe portant un cachet de la poste postérieur au vendredi 12 janvier 2024
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 13 sur 60
(date de clôture des inscriptions) ou parvenant après cette date dans une enveloppe ne portant aucun cachet de la
poste, sera refusé.
Le candidat qui demande un aménagement des épreuves doit fournir un certificat médical établi par un médecin
agréé. Le certificat médical, qui doit avoir été établi moins de six mois avant le déroulement des épreuves, précise
la nature des aides humaines et techniques ainsi que des aménagements nécessaires pour permettre au candidat,
compte tenu de la nature et de la durée des épreuves, de composer dans des conditions compatibles avec sa
situation.
Le certificat médical doit être transmis par le candidat au plus tard le lundi 29 janvier 2024, à 23 h 59 (heure de
Paris), conformément au décret du 4 mai 2020 relatif à la portabilité des équipements contribuant à l’adaptation du
poste de travail et aux dérogations aux règles normales des concours, des procédures de recrutement et des
examens en faveur des agents publics et des candidats en situation de handicap.
Nota. – Les questions liées à ce concours doivent être adressées à l’adresse courriel ci-dessous :
pct1.rm1.d.drh.sg@developpement-durable.gouv.fr.
La composition du jury fera l’objet, ultérieurement, d’un arrêté du ministre de la transition écologique et de la
cohésion des territoires.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 14 sur 60
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 22 novembre 2023 relatif à la contribution versée pour 2021 et 2022 et à la fixation
des acomptes prévisionnels sur l’exercice 2023 versés par le régime général à la caisse
de prévoyance sociale de Saint-Pierre-et-Miquelon
NOR : SPRS2331820A
Le ministre de la santé et de la prévention et le ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique, chargé des comptes publics,
Vu le code de la sécurité sociale ;
Vu l’ordonnance no 77-1102 du 26 septembre 1977 portant extension et adaptation au département de
Saint-Pierre-et-Miquelon de diverses dispositions relatives aux affaires sociales, notamment son article 7 ;
Vu le décret no 80-241 du 3 avril 1980 relatif au conseil d’administration et à l’organisation administrative et
financière de la caisse de prévoyance sociale de Saint-Pierre-et-Miquelon, notamment ses articles 6 et 19 ;
Vu le décret no 85-1113 du 15 octobre 1985 portant application de la loi de finances pour 1985 et relatif au
financement de la caisse de prévoyance sociale de Saint-Pierre-et-Miquelon ;
Vu l’arrêté du 8 juin 2021 relatif à la contribution versée par le régime général à la caisse de prévoyance sociale
de Saint-Pierre-et-Miquelon en 2020 et à la fixation des acomptes sur l’exercice 2021 ;
Vu l’arrêté du 25 janvier 2022 relatif au versement en 2022 des réserves de gestion technique de la caisse de
prévoyance sociale de Saint-Pierre-et-Miquelon à la caisse nationale de l’assurance maladie ;
Vu l’arrêté du 1er avril 2022 relatif à la fixation des acomptes prévisionnels sur l’exercice 2022 versés par le
régime général à la caisse de prévoyance sociale de Saint-Pierre-et-Miquelon ;
Vu l’avis du conseil de la caisse nationale de l’assurance maladie en date du 10 octobre 2023,
Arrêtent :
Art. 1er. – Compte tenu des acomptes versés, les contributions complémentaires de la caisse nationale de
l’assurance maladie à la caisse de prévoyance sociale de Saint-Pierre-et-Miquelon pour 2021 et 2022 sont
respectivement de 1 816,57 euros et 2 051 100,79 euros.
Le total de ces soldes qui s’élève à 2 052 917,36 euros est versé à la caisse de prévoyance sociale de Saint-
Pierre-et-Miquelon le jour ouvré suivant la publication du présent arrêté.
Art. 2. – Les acomptes mensuels à verser par la caisse nationale de l’assurance maladie à la caisse de
prévoyance de Saint-Pierre-et-Miquelon au titre de l’année 2023 s’élèvent à 4 597 947,70 euros à compter de la
publication de l’arrêté.
A compter de la publication du présent arrêté, les acomptes sont versés le 5 de chaque mois ou le jour ouvré le
plus proche.
Art. 3. – Le directeur de la sécurité sociale et la directrice du budget sont chargés, chacun en ce qui le
concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 22 novembre 2023.
Le ministre de la santé
et de la prévention,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice
du pilotage du service public
de la sécurité sociale,
C. VINCENTI
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 14 sur 60
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 20 novembre 2023 modifiant l’arrêté du 18 avril 2023 fixant pour l’année 2023 l’objectif
de dépenses et le montant total annuel des dépenses pour les établissements et services
relevant de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie mentionnée à l’article L. 314-3 du
code de l’action sociale et des familles et fixant le montant mentionné à l’article L. 314-3-4 du
même code
NOR : FAMS2331697A
Arrêtent :
Art. 1er. – L’arrêté du 18 avril 2023 susvisé est modifié ainsi qu’il suit :
I. – A l’article 1er, les montants : « 30 010,66 », « 15 342,76 » et « 14 667,89 » sont remplacés respectivement
par les montants suivants : « 30 202,53 », « 15 495,05 » et « 14 707,48 ».
II. – A l’article 2, les montants : « 30 047,66 », « 15 342 ,76 » et « 14 704 ,89 » sont remplacés respectivement
par les montants suivants : « 30 239,53 », « 15 495,05 » et « 14 744,48 ».
Art. 2. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 20 novembre 2023.
La ministre des solidarités
et des familles,
Pour la ministre et par délégation :
Le directeur de la cohésion sociale,
J.-B. DUJOL
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directrice des politiques sociales
et de l’emploi,
A. SAUVEPLANE
Le ministre de la santé
et de la prévention,
Pour le ministre et par délégation :
La cheffe de service,
adjointe au directeur de la sécurité sociale,
D. CHAMPETIER
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MESURES NOMINATIVES
PREMIÈRE MINISTRE
Arrêté du 22 novembre 2023 modifiant l’arrêté du 4 juillet 2022 modifié portant nomination
au conseil du Comité national des pêches maritimes et des élevages marins
NOR : PRMM2331365A
Par arrêté du secrétaire d’État auprès de la Première ministre, chargé de la mer, en date du 22 novembre 2023,
l’article 1er de l’arrêté du 4 juillet 2022 portant nomination au conseil du Comité national des pêches maritimes
et des élevages marins, est ainsi modifié :
– le tableau d est remplacé par le tableau suivant :
TITULAIRES SUPPLÉANTS ORGANISATIONS PROFESSIONNELLES
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté de la Première ministre et du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et
numérique en date du 24 novembre 2023, Mme Shanti BOBIN, administratrice de l’Etat du deuxième grade, est
nommée sous-directrice des affaires financières multilatérales et du développement au sein du service des affaires
multilatérales et du développement à la direction générale du Trésor, à l’administration centrale du ministère de
l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, à compter du 15 décembre 2023, pour une
durée de trois ans avec une période probatoire de six mois.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 18 sur 60
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté de la Première ministre et du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et
numérique en date du 24 novembre 2023, M. Stéphane SORBE, administrateur hors classe de l’Institut national de
la statistique et des études économiques, est nommé chef du service des politiques publiques à la direction générale
du Trésor, à l’administration centrale du ministère de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et
numérique, à compter du 15 décembre 2023, pour une durée de trois ans avec une période probatoire de six mois.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 19 sur 60
MESURES NOMINATIVES
MESURES NOMINATIVES
Le Président de la République,
Sur le rapport de la Première ministre et de la ministre de l’Europe et des affaires étrangères,
Vu la Constitution, notamment son article 13 ;
Le conseil des ministres entendu,
Décrète :
Art. 1 . – M. Pierre-André IMBERT, inspecteur général des finances, est nommé ambassadeur extraordinaire
er
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté de la ministre de l’Europe et des affaires étrangères en date du 21 novembre 2023, est nommée
commissaire du Gouvernement auprès de la société Expertise France :
Mme Sophie VILLETTE, sous-directrice du développement.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 22 sur 60
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Par décret du Président de la République en date du 24 novembre 2023, vu l’avis du Conseil supérieur de la
magistrature lors de sa séance du 26 octobre 2023, Mme Gaëlle COLIN, magistrate du premier grade, est placée en
position de détachement auprès de l’Ecole nationale de la magistrature, afin d’exercer les fonctions de
coordonnatrice de formation, pour une durée de trois ans, à compter du 18 décembre 2023.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 23 sur 60
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 20 novembre 2023, Mme Christelle THOMAS,
maître des requêtes au Conseil d’Etat, est placée dans la position de détachement dans le corps des administrateurs
de l’Etat, à compter du 20 novembre 2023, pour une durée de trois ans, dont les deux premières années au titre de la
mobilité, afin d’exercer les fonctions de conseillère juridique auprès du secrétariat général des affaires
européennes.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 24 sur 60
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Par arrêté du vice-président du Conseil d’Etat en date du 22 novembre 2023, Mme Hélène ROULAND-BOYER,
présidente du corps des magistrats des tribunaux administratifs et cours administratives d’appel, vice-présidente au
tribunal administratif de Nantes, est mutée en qualité de présidente du tribunal administratif de Caen, à compter
du 1er janvier 2024.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 25 sur 60
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté du ministre des armées en date du 20 juin 2023, sont nommés membres du conseil d’administration de
l’Institut supérieur de l’aéronautique et de l’espace, en tant que représentant de l’Etat sur proposition du ministre
concerné :
M. Olivier CHANSOU, directeur général de l’Ecole nationale de l’aviation civile, en qualité de représentant du
ministre chargé de l’aviation civile, en renouvellement de son mandat ;
M. Laurent AUTRIQUE, conseiller scientifique et pédagogique au ministère de l’enseignement supérieur et de la
recherche, en qualité de représentant du ministre chargé de l’enseignement supérieur, en renouvellement de son
mandat ;
Mme Sylviane PASCAL, chargée de mission affaires spatiales européennes et R&T aérospatiale au sein du
département politique spatiale et défense, de la direction générale de la recherche et de l’innovation du ministère de
l’enseignement supérieur et de la recherche, en qualité de représentante du ministre chargé de l’espace, en
renouvellement de son mandat ;
M. Marc FOSSEUX, chef du service du contrôle budgétaire et comptable ministériel du ministère des armées, en
qualité de représentant du ministre chargé du budget ;
M. Stéphane MOLINIER, président suppléant de la section innovation, compétitivité et modernisation au sein du
Conseil Général de l’Économie, en qualité de représentant du ministre chargé de l’industrie.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 26 sur 60
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté du ministre des armées en date du 16 novembre 2023, Mme Mélanie BATS, chargée de mission
France 2030, loi sur les opérations spatiales de défense au sein du département politique spatiale et défense au
ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, est nommée au conseil d’administration de l’Institut
supérieur de l’aéronautique et de l’espace en qualité de représentante du ministre chargé de l’espace,
en remplacement de Mme Sylviane PASCAL.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 27 sur 60
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique et du ministre
de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire en date du 16 novembre 2023, est nommé membre du conseil
d’administration de l’Institut technologique FCBA :
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté du ministre délégué auprès du ministre de l’intérieur et des outre-mer, chargé des outre-mer, et du
ministre délégué auprès du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, chargé des
transports, en date du 10 novembre 2023, M. JACOB (Olivier), directeur général des outre-mer, est nommé
président du conseil de coordination interportuaire Antilles-Guyane, en remplacement de Mme Sophie BROCAS.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 29 sur 60
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires en date du 15 novembre 2023,
est nommée au conseil d’administration de l’Agence nationale de la cohésion des territoires :
Au titre de l’Etat :
Sur proposition du ministre chargé du développement durable :
Mme Amélie COANTIC, suppléante, en remplacement de Mme Diane SIMIU.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 30 sur 60
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté de la Première ministre en date du 24 novembre 2023, sont nommées dans l’emploi d’inspecteur
du groupe III, à l’inspection générale de l’environnement et du développement durable au ministère de la transition
écologique et de la cohésion des territoires, à compter du 1er décembre 2023, pour une durée de cinq ans, avec une
période probatoire de six mois :
Mme Hanitra RAKOTOARISON.
Mme Emilie RASOOLY.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 31 sur 60
MESURES NOMINATIVES
Arrêté du 10 novembre 2023 fixant la liste des personnes autorisées à exercer en France la
profession de médecin dans la spécialité « gériatrie » en application des dispositions du B du IV
de l’article 83 de la loi no 2006-1640 du 21 décembre 2006 de financement de la sécurité sociale
pour 2007 modifiée
NOR : SPRN2331420A
Par arrêté du ministre de la santé et de la prévention en date du 10 novembre 2023, sont autorisées à exercer en
France la profession de médecin dans la spécialité « gériatrie » en application des dispositions du B du IV de
l’article 83 de la loi no 2006-1640 du 21 décembre 2006 de financement de la sécurité sociale pour 2007 modifiée,
les personnes dont les noms suivent :
Mme BADA (Wihed), épouse JGUIRIM, née le 27 avril 1984 à Monastir (Tunisie).
M. RAHERIMANDIMBY (Maroson Adoniss), né le 24 décembre 1975 à Tananarive (Madagascar).
Mme RALAMBOMAHAY (Mampionondraibe Mino Fanantenana), épouse RAMORASATA, née le 27 sep
tembre 1983 à Antananarivo (Madagascar).
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 32 sur 60
MESURES NOMINATIVES
Arrêté du 10 novembre 2023 fixant la liste des personnes autorisées à exercer en France la
profession de médecin dans la spécialité « gériatrie » en application des dispositions de
l’article L. 4111-2 (I) du code de la santé publique et du IV de l’article 83 de la loi no 2006-1640
du 21 décembre 2006 de financement de la sécurité sociale pour 2007 modifiée
NOR : SPRN2332252A
Par arrêté du ministre de la santé et de la prévention en date du 10 novembre 2023, sont autorisées à exercer
en France la profession de médecin dans la spécialité « gériatrie » en application des dispositions de
l’article L. 4111-2 (I) du code de la santé publique et du IV de l’article 83 de la loi no 2006-1640
du 21 décembre 2006 de financement de la sécurité sociale pour 2007 modifiée, les personnes dont les noms
suivent :
Mme ABIDI (Hiba), née le 7 juillet 1986 à Tunis (Tunisie).
M. AKROUM (Mohammed Salem), né le 9 juillet 1985 à Jijel (Algérie).
Mme AMAIEUR (Siham Hasnia), née le 25 décembre 1977 à Relizane (Algérie).
M. BOUKELLALA (Nour El Yamen), né le 30 novembre 1977 à Constantine (Algérie).
Mme BOUNOUARA (Lamia), épouse TAHIR, née le 29 mai 1991 à Mekla (Algérie).
M. CHAMI (Mohammed Amine), né le 11 juin 1968 à Bechar (Algérie).
Mme HAJJAJI (Siheam), épouse Basar, née le 29 janvier 1991 à Tozeur (Tunisie).
Mme KACEM (Chiraz), épouse Ben Messaoud, née le 15 novembre 1989 à Tunis (Tunisie).
Mme MEJRI (Menel), épouse MSOLLY, née le 31 janvier 1990 à Sousse (Tunisie).
Mme MENDIL (Damia), épouse DIRI, née le 14 février 1980 à Sidi - Aich (Algérie).
Mme MOUMENE (Nassrine), épouse MOSTEFA, née le 31 décembre 1987 à Tiaret (Algérie).
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 33 sur 60
Par application des dispositions des articles L. 324-1 et L. 364-1 du code des assurances, l’entreprise d’assurance
Codan Forsikring A/S (LEI : 894500WXQO438R38UL74), dont le siège social est situé Gammel Kongevej 60,
1850 à Frederiksberg au Danemark, a présenté à l’autorité de contrôle danoise une demande tendant à
l’approbation du transfert total de son portefeuille de contrats d’assurance non-vie souscrits en libre prestation de
services et correspondant à des risques localisés en France à l’entreprise d’assurance Alm Brand Forsikring A/S
(LEI : 549300PLP6WVTICKLD32), dont le siège social est situé Midtermolen 7, 2100 à Copenhague au
Danemark.
Un délai de deux mois à compter de la publication du présent avis est imparti aux créanciers de ces entreprises
pour formuler leurs observations sur le transfert envisagé.
Ces observations devront être présentées par écrit, sous pli recommandé, au secrétariat général de l’autorité de
contrôle prudentiel et de résolution, direction des autorisations, service des organismes d’assurance, 4, place de
Budapest, 75436 Paris Cedex 09 ou par courrier électronique à l’adresse suivante : 2789-passeportseuropeens-
ut@acpr.banque-france.fr.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 34 sur 60
Par décisions de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques en date
du 13 novembre 2023 :
– l’ASSOCIATION DE FINANCEMENT D’HUMAINS ET DIGNES inscrite au registre national des
associations sous la référence W343031601, dont le siège social est situé : 32, rue Françoise,
34000 Montpellier est agréée en qualité d’association de financement du parti politique « HUMAINS ET
DIGNES » inscrit au registre national des associations sous la référence W34307723 pour exercer ses activités
à l’intérieur du territoire ainsi désigné : « national » ;
– l’ASSOCIATION DE FINANCEMENT AFEFXB inscrite au registre national des associations sous la
référence W751270803, dont le siège social est situé : 54, rue de la Santé, 75014 Paris est agréée en qualité
d’association de financement du parti politique « AGIR EN FRANCE ET EN EUROPE AVEC FRANCOIS-
XAVIER BELLAMY » inscrit au registre national des associations sous la référence W751270802 pour
exercer ses activités à l’intérieur du territoire ainsi désigné : « République française ».
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 35 sur 60
Avis et communications
PREMIÈRE MINISTRE
Sera prochainement vacant, à l’administration centrale du secrétariat d’Etat chargé de la mer et du ministère de
l’agriculture et de la souveraineté alimentaire, un emploi de sous-directeur.
Le ou la titulaire de l’emploi exercera les fonctions de sous-directeur des ressources halieutiques au sein du
service de la pêche maritime et de l’aquaculture durables de la direction générale des affaires maritimes, de la
pêche et de l’aquaculture.
L’emploi est localisé sur le site de la Défense (tour Sequoia).
Contexte
La direction générale des affaires maritimes, de la pêche et de l’aquaculture élabore et met en œuvre la stratégie
nationale de la mer et du littoral. Elle accompagne et régule les activités maritimes dans une perspective de
développement durable. A ce titre, elle est chargée de la planification maritime, de l’économie maritime, de la flotte
de commerce, des pêches maritimes, de l’aquaculture et des produits de la mer, de la plaisance, de la navigation, de
la sécurité maritime et de la sûreté des navires, de la transition écologique des navires, des capitaineries de port, de
la formation et de l’emploi maritime.
Elle compte environ 300 agents au niveau central, pilote l’administration maritime déconcentrée (2 650 agents)
et exerce la tutelle de plusieurs établissements publics et services à compétence nationale.
Le service de la pêche maritime et de l’aquaculture durables est compétent sur l’ensemble des problématiques
internationales, communautaires et nationales, des secteurs de la pêche maritime et de l’aquaculture.
Missions principales
Il ou elle est chargé de coordonner l’activité de quatre bureaux qui regroupent une trentaine d’agents. Il est
notamment chargé de :
– élaboration et mise en œuvre de la politique de conservation des ressources halieutiques et de la politique de
contrôle des pêches maritimes, aux plans national et européen et dans le cadre des relations avec les
organismes internationaux concernés (organisations régionales de gestion des pêches) ;
– dialogue et concertation avec le monde professionnel et associatif ;
– exercice de la tutelle de l’organisation interprofessionnelle des pêches maritimes et des élevages marins.
Il est en relation régulière avec le cabinet du ministre, la commission européenne, les organismes scientifiques,
les autres départements ministériels concernés et les professionnels.
La durée d’occupation est de trois ans, renouvelable une fois dans la limite de six ans. La période probatoire est
fixée à six mois.
La rémunération brute annuelle dépend de l’expérience du titulaire de l’emploi. Elle comprend une part
indiciaire ainsi qu’une part indemnitaire, dépendante des fonctions, des sujétions et de l’expertise de l’emploi. Elle
est complétée par un complément indemnitaire annuel, dont le montant dépend de la manière de servir.
Si le ou la titulaire de l’emploi est un fonctionnaire, la part indiciaire brute est établie au regard de son
classement dans la grille indiciaire applicable à l’encadrement supérieur de l’Etat (décret no 2022-1453
du 23 novembre 2022 relatif aux conditions de classement, d’avancement et de rémunération applicables à certains
emplois supérieurs de la fonction publique de l’Etat). Pour les personnes n’ayant pas la qualité de fonctionnaire, le
classement est effectué au regard de la durée et du niveau de leurs expériences professionnelles antérieures en
rapport avec l’emploi à pourvoir.
Procédure de recrutement
La procédure de recrutement se déroule selon les modalités fixées par les articles 3 à 10 du décret
du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l’Etat susmentionné :
– l’autorité de recrutement est le secrétaire général du ministère représenté par la délégation à l’encadrement
supérieur ;
– l’autorité dont relève l’emploi à pourvoir est le directeur général des affaires maritimes, de la pêche et de
l’aquaculture.
Envoi des candidatures :
Le dossier de candidature devra impérativement comprendre :
– une lettre de motivation qui devra comporter les éléments permettant d’apprécier la bonne adéquation entre le
parcours professionnel du candidat, les compétences et le niveau d’expérience attendus pour le poste ;
– un curriculum vitae détaillé.
Pour les agents publics, les candidatures seront accompagnées :
– d’un état des services établi par le service RH du corps d’origine ;
– du dernier arrêté de situation administrative dans le corps d’origine et dans l’emploi occupé le cas échéant
(uniquement pour les agents relevant d’un autre ministère).
Pour les agents du secteur privé, les candidatures seront accompagnées des documents attestant de l’occupation
effective des emplois mentionnés dans le curriculum vitae.
Ce dossier complet devra être adressé, dans un délai de quinze jours à compter de la date de publication du
présent avis au Journal officiel de la République française, uniquement et impérativement, par voie électronique
aux adresses suivantes :
– des.sg@developpement-durable.gouv.fr ;
– eric.banel@mer.gouv.fr ;
– aurelie.darpeix@agriculture.gouv.fr.
Recevabilité des candidatures :
L’autorité de recrutement procède à l’examen de la recevabilité des candidatures, en accuse réception et informe
les candidats non éligibles.
Examen des candidatures :
Le secrétaire général réunit l’instance collégiale, prévue à l’article 6 du décret du 31 décembre 2019
susmentionné, qui procède à l’examen des candidatures recevables pour présélectionner les candidats.
Audition des candidats et choix du candidat retenu :
L’autorité dont relève l’emploi procède à l’audition des candidats présélectionnés.
A l’issue de celles-ci, il transmet au secrétaire général un avis sur les candidatures afin de lui permettre de
proposer à l’autorité investie du pouvoir de nomination le nom du candidat susceptible d’être nommé. Une fois
choix effectué par l’autorité de nomination, les candidats et les candidates auditionnés non retenus pour occuper
l’emploi à pourvoir sont informés par l’autorité dont relève l’emploi ou son représentant.
Formation
Les personnes nommées pour la première fois dans un emploi de sous-directeur suivront un parcours managérial
proposé par le ministère au cours de la première année de leur nomination. Elles pourront également participer à un
séminaire interministériel des nouveaux sous-directeurs.
Personnes à contacter
Tous les renseignements complémentaires peuvent être obtenus auprès de :
– Mme Aurélie DARPEIX-VAN TONGEREN, cheffe du service pêche maritime et aquaculture durable pêche
maritime et aquaculture durable (tél. : 01-40-81-84-42) ;
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 35 sur 60
Avis et communications
Avis de vacance d’un emploi de directeur régional adjoint de l’économie, de l’emploi, du travail et
des solidarités de Nouvelle-Aquitaine, chargé des fonctions de responsable du pôle
« entreprises, emploi et compétences »
NOR : ECOH2331405V
des directions régionales de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités, des directions départementales de
l’emploi, du travail et des solidarités et des directions départementales de l’emploi, du travail, des solidarités et de
la protection des populations qui les crée, les DREETS constituent les services déconcentrés communs aux
ministres chargés de l’économie et des finances, du travail et de l’emploi et de la cohésion sociale.
La DREETS est placée sous l’autorité du préfet de région et, pour les missions relatives au système d’inspection
du travail, sous celle du directeur général du travail. Pour ces mêmes missions, le directeur régional dispose de
l’autorité hiérarchique sur les directions départementales de l’économie, du travail et des solidarités (DDETS) et
les directions départementales de l’économie, du travail, des solidarités et de la protection des populations
(DDETSPP) de la région, en application des articles R. 8122-1 et suivants du code du travail.
Elle assure le pilotage, l’animation et la coordination régionale des politiques publiques qui lui sont confiées.
La DREETS est chargée :
– de la politique du travail et des actions d’inspection de la législation du travail ;
– des actions de contrôle du bon fonctionnement des marchés et des relations commerciales entre entreprises, de
protection économique des consommateurs et de sécurité des consommateurs ainsi que des actions de contrôle
dans le domaine de la métrologie légale ;
– des actions de mise en œuvre de la politique économique et sociale, dans les domaines de l’emploi, du
développement des entreprises et notamment dans l’innovation et de la compétitivité de l’industrie, du marché
du travail, de la formation professionnelle continue, de l’apprentissage, des mutations économiques, ainsi que
celles conduites dans les domaines de l’intelligence économique et de la sécurité économique ;
– du pilotage et de la coordination des politiques sociales et de leur mise en œuvre, notamment les actions visant
à mobiliser et coordonner les acteurs de l’insertion sociale et professionnelle et du monde économique au
profit des personnes les plus éloignées du marché du travail, la prévention et la lutte contre les exclusions, la
protection des personnes les plus vulnérables et notamment des étrangers primo-arrivants, l’accès à
l’hébergement et au logement des personnes en situation d’exclusion, la promotion de l’accès à l’autonomie et
à l’intégration sociale des personnes handicapées, le volet économique et social de la politique de la ville, la
prévention et la lutte contre les discriminations, la promotion de l’égalité des chances, la formation et la
certification dans le domaine des professions sociales, et des professions de santé non médicales ;
– de l’expertise et de l’appui technique aux préfets de département, notamment en matière de contrôle et
d’inspection des établissements et services sociaux ;
– de l’observation, l’analyse, l’évaluation des politiques publiques dans ses champs de compétences, au moyen
de statistiques et d’études permettant d’éclairer la situation économique et sociale de la région.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 36 sur 60
Outre les liens avec les différents services déconcentrés de l’Etat et les opérateurs, elle est appelée à travailler
avec de nombreux acteurs sur le terrain.
Environnement professionnel
En Nouvelle-Aquitaine, ces missions sont réparties entre quatre pôles :
– pôle « politique du travail » ;
– pôle « concurrence, consommation, répression des fraudes et métrologie » ;
– pôle « entreprises et compétences » ;
– pôle « cohésion solidarités ».
Grâce à l’observation, l’analyse et l’évaluation des politiques publiques susmentionnées qu’elle conduit, la
DREETS apporte des éléments tant au préfet de région qu’aux préfets de département pour éclairer la situation
économique de la région, outre un appui grâce à son expertise métier.
Elle assure le pilotage, l’animation et la coordination régionale des politiques publiques qui lui sont confiées.
Procédure de recrutement
La procédure de recrutement se déroule selon les modalités fixées par les articles 3 à 10 du décret
du 31 décembre 2019 susmentionné et par l’arrêté du 29 mars 2021 fixant les modalités de recrutement pour les
emplois de direction des directions régionales de l'économie, de l'emploi, du travail et des solidarités, de la
direction régionale et interdépartementale de l'économie, de l'emploi, du travail et des solidarités d'Ile-de-France et
des directions de l'économie, de l'emploi, du travail et des solidarités, en outre-mer.
Envoi des candidatures :
Les candidatures, accompagnées d’un curriculum vitae, des trois derniers bulletins de salaire, d’une lettre de
motivation comportant les éléments permettant d’apprécier la bonne adéquation entre le parcours professionnel, les
compétences et le niveau d’expérience du candidat, doivent être adressées, dans un délai de trente jours à compter
de la date de publication du présent avis au Journal officiel de la République française, sous couvert de la voie
hiérarchique au secrétariat général des ministères chargés des affaires sociales, uniquement et impérativement, par
voie électronique à l’adresse suivante : sgmcas-pole-ts-rh@sg.social.gouv.fr.
Pour les fonctionnaires, les candidatures sont accompagnées d’un état des services ; Pour les cadres n’ayant pas
la qualité de fonctionnaire, les candidatures sont accompagnées de documents attestant de l’occupation effective
des emplois mentionnés dans le curriculum vitae et permettant d’apprécier le niveau de responsabilité des emplois
précédemment occupés. Ils doivent être en capacité de justifier d’au moins six années d’activités professionnelles
diversifiées les qualifiant particulièrement pour l’exercice de fonctions supérieures de direction, d’encadrement ou
d’expertise.
Recevabilité des candidatures :
Le pôle travail et solidarités du secrétariat général des ministères chargés des affaires sociales procède à
l’examen de la recevabilité des candidatures, en accuse réception et informe les candidats non éligibles.
Examen des candidatures :
L’examen préalable et la présélection des candidatures sont confiés à une instance collégiale au sein de laquelle
siègent les directions d’administration centrale concernées des ministères chargés de l’économie et des finances, du
travail et de l’emploi et de la cohésion sociale. L’avis du préfet de région est recueilli avant toute nomination.
Formation
Les personnes n’ayant pas la qualité de fonctionnaire suivront un module spécifique de formation relatif aux
obligations des agents en matière de déontologie, à l’organisation et au fonctionnement des services publics.
Déontologie
Conformément aux articles L. 122-2 et L. 122-10 du code général de la fonction publique, l’accès à cet emploi
est soumis au dépôt d’une déclaration d’intérêts préalablement à la nomination et à une déclaration de situation
patrimoniale à déposer auprès de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (https://www.hatvp.
fr/consulter-les-declarations/).
Le formulaire de la déclaration d’intérêts prévue par la circulaire du 4 décembre 2018 relative à l’obligation de
transmission d’une déclaration d’intérêts dans la fonction publique de l’Etat peut être téléchargé à l’adresse
suivante : http://circulaires.legifrance.gouv.fr/pdf/2018/12/cir_44142.pdf. Ce formulaire sera demandé par
l’autorité de recrutement au candidat retenu préalablement à sa nomination.
Pour les personnes ayant exercé une activité dans le secteur privé au cours des trois dernières années qui
précèdent la nomination sur cet emploi, un contrôle de la compatibilité de cette activité avec les fonctions exercées
sera effectué préalablement à la nomination par l’autorité de recrutement qui pourra, le cas échéant, saisir pour
avis, préalablement à sa décision, le référent déontologue du ministère ou la Haute Autorité pour la transparence de
la vie publique, en application du code général de la fonction publique.
Personne à contacter
Tous renseignements complémentaires peuvent être obtenus auprès de :
M. Jean-Guillaume BRETENOUX, directeur régional de la DREETS, courriel : jean-guillaume.bretenoux@
dreets.gouv.fr.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 36 sur 60
La DREETS regroupant des services déconcentrés communs à plusieurs ministères, cet avis de vacance est
également publié dans le présent Journal officiel de la République française sous le timbre du ministère du travail,
du plein emploi et de l’insertion.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 37 sur 60
Avis et communications
L’emploi de contrôleur budgétaire et comptable ministériel auprès du ministre des armées, également agent
comptable des services industriels de l’armement et payeur général aux armées, sera prochainement vacant.
Localisations géographiques : 60, boulevard du Général-Martial-Valin, 75015 Paris et 11, rue du Rempart,
93196 Noisy-le-Grand.
Date de vacance de l’emploi : 1er janvier 2024
Le département comptable ministériel des armées est, depuis sa création, adossé à l’agence comptable des
services industriels de l’armement (ACSIA), les opérations comptables du CBCM étant enregistrées dans la
comptabilité tenue par l’agent comptable des services industriels de l’armement.
Le ou la CBCM auprès du ministre des armées, agent comptable de l’ACSIA, est, au titre de l’article 80 du
décret no 2012-1246 du 7 novembre 2012 relatif à la gestion budgétaire et comptable publique, le comptable public
assignataire des ordres de payer, des dépenses sans ordonnancement et des ordres de recouvrer des ordonnateurs
principaux délégués du ministère des armées ainsi que des ordonnateurs secondaires listés par l’arrêté
du 21 décembre 2018 modifié fixant l’assignation des dépenses et des recettes des ordonnateurs secondaires du
ministère de la défense.
Par ailleurs, en tant que payeur général aux armées nommé par décret du Président de la République pris sur
proposition des ministres des armées et des comptes publics, il ou elle est comptable assignataire des ordonnateurs
secondaires des opérations extérieures et dirige le service de la trésorerie aux armées avec l’assistance du Bureau
de liaison de la trésorerie aux armées (BLTA) situé aux Invalides.
Il ou elle transmet au ministre des comptes publics et aux autorités auprès desquelles il exerce ses fonctions des
informations périodiques ainsi qu’un rapport annuel sur l’exécution budgétaire et comptable ainsi qu’une analyse
de la situation financière et du contrôle interne financier ministériel. Il ou elle accompagne le déploiement du
contrôle interne financier sur le périmètre ministériel et participe au comité ministériel d’audit interne ainsi qu’au
comité ministériel de contrôle interne financier.
Déontologie
L’accès à cet emploi n’est pas soumis à une déclaration de situation patrimoniale, ni à une déclaration d’intérêts
préalable à la prise de fonctions.
Toutefois, pour les personnes ayant exercé une activité dans le secteur privé au cours des trois dernières années
qui précédent, un contrôle de la compatibilité de cette activité avec les fonctions exercées sera effectué
préalablement à la nomination par l’autorité hiérarchique qui pourra, le cas échéant, saisir pour avis, préalablement
à sa décision, le référent déontologue du ministère ou la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, en
application de l’article L. 124-7 du code général de la fonction publique.
Conditions d’emploi
Cet emploi est à pourvoir dans les conditions prévues par le décret no 2022-644 du 25 avril 2022 relatif aux
emplois de direction de la direction générale des finances publiques et modifiant le statut particulier des
administrateurs des finances publiques et l’arrêté du 5 novembre 2020 modifié fixant les modalités de recrutement
des emplois de direction des services de contrôle budgétaire et comptable ministériel, à savoir :
1o Les personnes qui remplissent les conditions fixées par l’article 4 du décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019
modifié relatif aux emplois de direction de l’Etat ;
2o Les personnes qui, sans répondre aux conditions du 1o, ont occupé pendant au moins trois ans un ou plusieurs
emplois de direction relevant du décret du 31 décembre 2019 susmentionné ou un emploi équivalent ;
3o Les fonctionnaires autres que ceux mentionnés au 1o relevant de la fonction publique de l’Etat, de la fonction
publique territoriale ou de la fonction publique hospitalière, titulaires du grade d’administrateur des finances
publiques adjoint ou du grade d’attaché hors classe ou d’un grade assimilé, justifiant au 1er janvier de l’année
considérée de huit ans de services effectifs dans un corps de catégorie A ou dans un emploi du niveau de la
catégorie A ou assimilé et ayant exercé des fonctions dans un service rattaché à la direction générale des finances
publiques pendant une durée minimum de cinq ans.
Le ou la titulaire de cet emploi sera nommé pour une durée de trois ans, renouvelable dans la limite d’une durée
totale d’occupation de six ans, avec une période probatoire de six mois.
La rémunération résulte des décrets no 2022-1453 du 23 novembre 2022 relatif aux conditions de classement,
d’avancement et de rémunération applicables à certains emplois supérieurs de la fonction publique de l’Etat et
no 2022-1454 du 23 novembre 2022 du 23 novembre 2022 portant diverses dispositions relatives à l’échelonnement
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 37 sur 60
indiciaire applicable à l’encadrement supérieur de l’Etat et de l’arrêté du 23 novembre 2022 pris pour l’application
à certains emplois supérieurs de la fonction publique de l’Etat des dispositions du décret no 2014-513
du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise
et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de l’Etat.
Conformément aux dispositions de l’arrêté du 8 décembre 2022 pris pour l’application de l’article 11 du décret
no 2022-644 du 25 avril 2022 relatif aux emplois de direction de la direction générale des finances publiques et
modifiant le statut particulier des administrateurs des finances publiques et de l’arrêté du 23 novembre 2022
susmentionné, cet emploi relève respectivement du groupe 2 et du deuxième niveau qui tiennent compte du niveau
de responsabilité, du champ d’action, du degré d’expertise exigé et de la technicité requise pour l’occuper.
La rémunération brute globale annuelle est composée d’une part indiciaire et d’une part indemnitaire résultant de
l’application de l’arrêté du 23 novembre 2022 susmentionné.
La rémunération dépend de l’expérience professionnelle du candidat et varie, pour les agents ayant la qualité de
fonctionnaire selon le grade détenu par le titulaire de l’emploi.
A titre indicatif, l’arrêté précité prévoit pour les emplois de ce niveau une part fixe comprise entre 5 600 €
minimum et 101 000 € maximum par an à laquelle peut s’ajouter une part variable (complément indemnitaire
annuel) plafonnée à 44 000 € en fonction des résultats atteints. Les barèmes indemnitaires applicables aux emplois
de ce groupe à l’intérieur de cette fourchette sont en cours d’actualisation dans le cadre des travaux liés à la réforme
de la haute fonction publique conduits en interministériel.
Procédure de recrutement
La procédure de recrutement se déroule selon les modalités fixées par les articles 3 à 9 du décret no 2019-1594
du 31 décembre 2019 modifié relatif aux emplois de direction de l’État et par les articles 2 à 8 de l’arrêté
du 5 novembre 2020 modifié fixant les modalités de recrutement des emplois de direction des services de contrôle
budgétaire et comptable ministériel.
Concernant cet emploi, l’autorité de recrutement et l’autorité dont relève l’emploi sont assurées par la secrétaire
générale des ministères économiques et financiers. Elle exerce son autorité en lien avec la direction générale des
finances publiques et la direction du budget.
Les autorités dont relève l’emploi à pourvoir sont le directeur général des finances publiques et la directrice du
budget.
Envoi des candidatures :
Le dossier de candidature doit être transmis dans un délai de 30 jours à compter de la date de publication du
présent avis au Journal officiel de la République française à la Délégation Encadrement Supérieur et Talents de la
DGFiP, exclusivement à l’adresse suivante : recrutements-emplois-direction@dgfip.finances.gouv.fr.
Le dossier de candidature doit impérativement comprendre :
– une lettre de motivation ;
– un curriculum vitae détaillé.
Pour les agents publics n’appartenant pas à la DGFiP, les candidatures doivent être accompagnées :
– d’un état de services établi par le service RH du corps d’origine ;
– du dernier arrêté de situation administrative dans le corps d’origine et dans l’emploi occupé ;
– de la grille indiciaire de leur corps d’origine.
Pour les candidats ou les candidates originaires du secteur privé, les candidatures seront accompagnées du
dernier contrat de travail.
Formation et accompagnement managérial :
Les personnes n’ayant pas la qualité de fonctionnaire suivront un module relatif aux obligations des agents en
matière de déontologie, à l’organisation et au fonctionnement des services publics ainsi qu’à la gestion des
ressources humaines dans la fonction publique.
Personnes à contacter
M. Marc FOSSEUX, contrôleur budgétaire et comptable ministériel près le ministère des armées, courriel :
marc.fosseux@dgfip.finances.gouv.fr ;
M. Alexandre GROSSE, chef de service de la direction du budget, courriel : alexandre.grosse@finances.gouv.fr ;
M. John HOULDSWORTH, secrétaire général de la direction du budget, courriel : john.houldsworth@finances.
gouv.fr ;
M. Bastien LLORCA, chef du service de la fonction financière et comptable de l’Etat, courriel : bastien.
llorca@dgfip.finances.gouv.fr.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 38 sur 60
Avis et communications
Avis de vacance d’un emploi de chef de service, adjoint à la directrice des ressources humaines
(administration centrale : direction des ressources humaines)
NOR : IOMA2332232V
L’emploi de chef de service, adjoint à la directrice des ressources humaines (classe I) sera prochainement vacant
à l’administration centrale du ministère de l’intérieur et des outre-mer.
Mission
La direction des ressources humaines assure la gestion de plus de 55 000 personnels relevant de la compétence
du secrétariat général (à l’exception des préfets, des sous-préfets et des hauts fonctionnaires) ainsi que le
fonctionnement des instances paritaires nationales. Elle organise les concours et les examens pour le recrutement et
l’avancement de ces personnels, ainsi que leur formation professionnelle. Elle est chargée de conduire l’action
sociale de ces mêmes personnels, à travers notamment le pilotage des réseaux sociaux (assistantes de service
social, médecine de prévention et inspecteurs santé et sécurité au travail), le partenariat avec les acteurs de l’action
sociale, ainsi que la gestion des pensions de retraites pour tous les personnels du ministère. Elle assure enfin, de
manière directe, la rémunération des personnels d’administration centrale.
L’adjoint à la directrice l’assiste dans le fonctionnement de l’ensemble de la direction. Il la conseille, l’appuie
sur les dossiers sensibles et la supplée, le cas échéant, dans les instances et réunions.
Il est par ailleurs en charge de la mission de gouvernance ministérielle des ressources humaines, service de la
DRH chargé d’assurer :
– la mise en œuvre de la fonction ressources humaines ministérielle et le portage des chantiers ministériels de
modernisation et de transformation ;
– le suivi des emplois et du titre 2 du programme Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur (CPPI), en
liaison avec la direction de l’évaluation de la performance, de l’achat, des finances et de l’immobilier
(DEPAFI) ;
– la poursuite du développement du système d’information RH Dialogue 2 et de nouvelles fonctionnalités liées
à la modernisation de la gestion des ressources humaines.
Enjeux et responsabilités
La mise en place au ministère de l’intérieur et des outre-mer d’une fonction ressources humaines ministérielle
commune à l’ensemble des services qui le composent s’inscrit dans le cadre des décrets du 24 juillet 2014 relatif
aux secrétaires généraux des ministères et du 22 décembre 2016 relatif à la direction générale de la fonction
publique et à la politique de ressources humaines dans la fonction publique.
La fonction ressources humaines ministérielle poursuit un double objectif : d’une part garantir la cohérence
d’ensemble et l’unité de la politique des ressources humaines au sein du ministère comme vis-à-vis des partenaires
du ministère, d’autre part affirmer le caractère stratégique de cette politique au service du ministère et de ses agents
à travers une feuille de route déclinée pour l’ensemble des services du ministère (police nationale et gendarmerie
nationale notamment) autour d’enjeux stratégiques communs.
La fonction ressources humaines ministérielle recouvre l’ensemble des fonctions de ressources humaines
relevant d’une dimension ministérielle, et devant être exercées de façon cohérente à l’échelle du ministère :
– la modernisation de la politique de gestion RH par la promotion d’une gestion qualitative et plus
individualisée, la mise en œuvre d’une gestion par les compétences, la montée en puissance de la formation
continue ;
– le pilotage de la stratégie RH en faveur du numérique dans le cadre des objectifs fixés par la loi d’orientation
et de programmation du ministère de l’intérieur (LOPMI) d’ici 2027 ;
– le suivi des mesures mises en œuvre dans le cadre du plan en faveur des personnels administratifs, techniques
et spécialisés de la police nationale et des personnels civils de la gendarmerie nationale après le « Beauvau de
la sécurité » ;
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 38 sur 60
Conditions d’emploi
Cet emploi est à pourvoir dans les conditions prévues par le décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 relatif
aux emplois de direction de l’Etat (articles 3 à 16 et 23 notamment).
Le titulaire de cet emploi sera nommé pour une durée de trois ans, renouvelable dans la limite de six ans.
La nomination sur cet emploi fait l’objet d’une période probatoire de 6 mois en application de l’article 13 du
décret du 31 décembre 2019 susmentionné.
Cet emploi est classé dans le groupe 1 en application de l’arrêté du 29 juin 2016 pris pour l’application à certains
emplois de responsabilités supérieures des dispositions du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création du
RIFSEEP.
La rémunération brute annuelle dépend de l’expérience du titulaire de l’emploi. Sous-réserve de la réforme de la
haute fonction publique en cours, elle comprend une part fixe brute comprise entre 103 300 € et 140 200 € et peut
être augmentée par une part variable annuelle dont le montant maximum est fixé à 14 800 € brut.
Procédure de recrutement
La procédure de recrutement se déroule selon les modalités fixées par les articles 3 à 5 et 23 du décret
no 2019-1594 du 31 décembre 2019 modifié relatif aux emplois de direction de l’Etat.
Concernant cet emploi de chef de service :
– l’autorité de recrutement est le secrétaire général du ministère de l’intérieur et des outre-mer ;
– l’autorité dont relève l’emploi est la directrice des ressources humaines.
Recevabilité des candidatures :
L’autorité de recrutement procède à l’examen de la recevabilité des candidatures, en accuse réception et informe
les candidats non éligibles.
Examen des candidatures et audition des candidats :
Les candidatures présélectionnées par l’autorité de recrutement sont auditionnées par un comité réuni sous la
présidence du secrétaire général du ministère de l’intérieur ou de son représentant et composé des membres prévus
à l’article 23 du décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 susmentionné. Outre son président, ce comité
comprend :
– le directeur auprès duquel le chef de service doit être placé ;
– une personne occupant des fonctions la qualifiant particulièrement en raison de ses compétences dans le
domaine des ressources humaines, dont la liste est fixée par arrêté de la Première ministre et du ministre
chargé de la fonction publique ;
– une personne extérieure à l’administration d’emploi.
Le ministre peut, en outre, désigner une autre personne travaillant au sein de l’administration dont relève
l’emploi.
A l’issue des auditions, le comité établit un document précisant les appréciations portées sur chaque candidat
sélectionné au regard de ses qualifications, compétences, aptitudes, de son expérience professionnelle et de sa
capacité à exercer les missions dévolues à l’emploi à pourvoir. Ce document ainsi que la liste des candidats qu’il
estime les plus qualifiés pour occuper l’emploi à pourvoir permettra de proposer à l’autorité investie du pouvoir de
nomination le nom du candidat susceptible d’être nommé.
Nomination par l’autorité de recrutement :
A l’issue des auditions et dans un délai de deux semaines, les candidats auditionnés non retenus pour occuper
l’emploi à pourvoir sont informés.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 38 sur 60
Dossier de candidature :
Le dossier de candidature doit être transmis dans un délai de 30 jours à compter de la date de publication du
présent avis au Journal officiel de la République française :
1o Pour les candidats relevant du ministère de l’intérieur et des outre-mer, ayant accès à son intranet, sur le site
MOB-MI accessible à l’adresse suivante : https://ministereinterieur-employee.talent-soft.com/accueil.aspx?
LCID=1036.
Sur le site de MOB-MI, l’avis de vacance, référencé MINT-CS-DRH-2023-76876, est accessible en renseignant
les champs suivants :
– mot clé de l’offre : MINT-CS-DRH-2023-76876 ; ou
– catégorie : A + (encadrement supérieur, emplois de direction).
La recherche par le seul critère de la catégorie permet d’accéder à tous les avis de vacance publiés sur des
emplois de direction de l’Etat au sein de l’administration centrale et territoriale du ministère de l’intérieur.
2o Pour les candidats n’ayant pas accès à l’intranet du ministère de l’intérieur, sur le site Choisir le service
public : https://choisirleservicepublic.gouv.fr/.
Sur le site : Choisir le service public, l’avis de vacance, référencé MINT_MINT-CS-DRH-2023-76876, est
accessible en renseignant les champs suivants :
– mot clé de l’offre : chef de service ;
– catégorie : A+ (encadrement supérieur, emplois de direction) ;
– employeur : ministère de l’intérieur ;
– localisation : Paris.
Le dossier de candidature devra impérativement comprendre :
– une lettre de motivation, celle-ci pourra être enregistrée en formulaire de mobilité ;
– un curriculum vitae détaillé.
Pour les fonctionnaires, les candidatures seront accompagnées :
– du dernier arrêté de situation administrative dans le corps d’origine et dans l’emploi occupé ;
– des trois derniers bulletins de salaire.
Pour les agents n’ayant pas la qualité de fonctionnaire, les candidatures seront accompagnées :
– d’une copie de la carte nationale d’identité ;
– de documents attestant de l’occupation effective des emplois mentionnés dans le curriculum vitae ;
– du dernier contrat de travail ;
– des trois derniers bulletins de salaire.
Déontologie
o
Conformément à l’article 2 du décret n 2016-1967 modifié du 28 décembre 2016 relatif à l’obligation de
transmission d’une déclaration d’intérêts prévue à l’article L. 122-2 du code général de la fonction publique,
l’accès à cet emploi est soumis au dépôt d’une déclaration d’intérêts préalablement à la nomination.
Le formulaire de la déclaration d’intérêts prévue par la circulaire du 4 décembre 2018 relative à l’obligation de
transmission d’une déclaration d’intérêts dans la fonction publique de l’Etat peut être téléchargé à l’adresse
suivante :
http://circulaires.legifrance.gouv.fr/pdf/2018/12/cir_44142.pdf.
Ce formulaire sera demandé par l’autorité de recrutement au candidat retenu préalablement à sa nomination.
Pour les personnes qui exercent ou ont exercé une activité au cours des trois dernières années une activité privée
lucrative, l’autorité hiérarchique dont relève l’emploi apprécie la compatibilité de cette activité avec les fonctions
envisagées. Lorsque l’autorité hiérarchique a un doute sérieux, elle saisit pour avis, préalablement à sa décision, le
référent déontologue. Lorsque l’avis de ce dernier ne permet pas de lever ce doute, l’autorité hiérarchique saisit la
Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, en application de l’article L.124-7 du code général de la
fonction publique.
Formation
Les personnes n’ayant pas la qualité de fonctionnaire suivront un module spécifique relatif aux obligations des
agents en matière de déontologie, à l’organisation et au fonctionnement des services publics ainsi qu’à la gestion
des ressources humaines dans la fonction publique.
Référence
Code général de la fonction publique.
Décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l’Etat.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 38 sur 60
Décret no 2008-836 du 22 août 2008 fixant l’échelonnement indiciaire des corps et des emplois communs aux
administrations de l’Etat et de ses établissements publics ou afférent à plusieurs corps de fonctionnaires de l’Etat et
de ses établissements publics (article 12-II).
Arrêté du 29 juin 2016 pris pour l’application à certains emplois de responsabilités supérieures des dispositions
du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des
sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de l’Etat.
Décret no 2022-1452 du 23 novembre 2022 modifiant le statut particulier du corps des administrateurs de l’Etat.
Décret no 2022-1453 du 23 novembre 2022 relatif aux conditions de classement, d’avancement et de
rémunération applicables à certains emplois supérieurs de la fonction publique de l’Etat.
Décret no 2022-1454 du 23 novembre 2022 portant diverses dispositions relatives à l’échelonnement indiciaire
applicable à l’encadrement supérieur de l’Etat.
Décret no 2022-1455 du 23 novembre 2022 portant diverses dispositions applicables à certains emplois
supérieurs de la fonction publique de l’Etat.
Arrêté du 23 novembre 2022 pris pour l’application au corps des administrateurs de l’Etat des dispositions du
décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des
sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de l’Etat.
Arrêté du 23 novembre 2022 pris pour l’application à certains emplois supérieurs de la fonction publique de
l’Etat des dispositions du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire tenant
compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de
l’Etat.
Arrêté du 23 novembre 2022 relatif à la répartition par niveaux des emplois relevant du décret no 2022-1453
du 23 novembre 2022 relatif aux conditions de classement, d’avancement et de rémunération applicables à certains
emplois supérieurs de la fonction publique de l’Etat.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 39 sur 60
Avis et communications
Intérêt du poste
L’activité économique diversifiée du département du Loiret permet d’investir l’ensemble des domaines entrant
dans le champ de compétence des DDPP.
L’intérêt du poste réside dans la mise en œuvre des différentes politiques publiques en cohérence avec les enjeux
du territoire et en partenariat avec l’ensemble des services de l’Etat concernés, notamment dans le contexte actuel
de mise en place de la police sanitaire unique de l’alimentation. Les dossiers confiés sont variés, les partenariats à
nouer avec les interlocuteurs locaux sont nombreux.
Le poste prévoit le management de 60 agents, dont 12 en site distant à l’abattoir de Fleury-les-Aubrais. Ces
agents sont de trois origines ministérielles : agriculture et souveraineté alimentaire, économie, finances,
souveraineté industrielle et numérique, intérieur et outre-mer.
Missions
Les missions des directions départementales de la protection des populations sont définies à l’article 5 du décret
no 2009-1484 du 3 décembre 2009 relatif aux directions départementales interministérielles.
Le directeur départemental adjoint assiste le directeur notamment dans :
– la participation à la définition et à la mise en œuvre des stratégies territoriales pilotées par le préfet ;
– la mise en œuvre à l’échelle territoriale des orientations stratégiques définies par les ministres et déclinées au
niveau régional ;
– le pilotage, la coordination et l’évaluation de l’action de l’Etat au niveau territorial dans les domaines des
politiques publiques dont la direction a la charge ;
– la participation à la définition par le responsable du budget opérationnel de programme des objectifs et des
indicateurs assignés à la direction ;
– le pilotage et la coordination des services de la direction : fixation des objectifs, organisation et répartition des
moyens, évaluation des résultats et de la performance, mise en œuvre du dialogue social ;
– la représentation auprès des partenaires institutionnels et associatifs ;
– les comptes-rendus réguliers à l’autorité préfectorale.
Le directeur départemental adjoint assure l’intérim du directeur, il peut le représenter en cas de besoin au niveau
départemental, régional ou national et peut, le cas échéant, être amené à assurer l’intérim d’un chef de service.
Outre sa contribution générale à la direction des services de la DDPP, le directeur départemental adjoint peut être
désigné comme référent ou chef de projet pour certains sujets.
Environnement
Le poste est situé à Orléans (cité administrative « Coligny », 131, rue du faubourg Bannier), siège de la DDPP,
qui a en outre une implantation sur un abattoir à Fleury-les-Aubrais.
Le département du Loiret comprend 325 communes et est peuplé de 696 792 habitants. C’est un département
peuplé, riche et diversifié, à la fois urbanisé et rural qui comprend :
– quatre bassins économiques autour des villes d’Orléans, chef-lieu de région, Montargis, Pithiviers et Gien ;
– un tissu économique diversifié et dynamique particulièrement bien représenté dans les pôles d’activité de la
cosmétique-pharmacie, la construction mécanique principalement dans le secteur de l’automobile, les
matériaux composites, les technologies de l’information et l’agroalimentaire ;
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 39 sur 60
Profil recherché/Compétences
Les candidats doivent posséder une solide expérience (au moins 6 ans) d’encadrement direct d’un service
important composé d’équipes pluridisciplinaires, portant des politiques publiques dans les domaines de la
protection des populations. La capacité à manager en mode projet et à accompagner les changements doit être
particulièrement mise en évidence dans la présentation de l’expérience des candidats. Ils doivent être en mesure
d’assumer des responsabilités de direction stratégique, de conduire des négociations et de représenter le préfet en
situation complexe et plus largement de savoir faire face à la pression.
Le poste requiert en outre :
– une capacité avérée d’analyse, de synthèse et de réactivité ;
– une expérience confirmée en animation d’équipes pluridisciplinaires et interministérielles ;
– une capacité à piloter des projets et faire prévaloir les enjeux de politiques publiques ;
– une aptitude au travail en réseau, à la communication, à l’écoute et à la négociation ;
– une capacité d’anticipation et de vision prospective ;
– une capacité à organiser les équipes et à décider en situation d’urgence ou de crise ;
– une connaissance des milieux économiques et des organisations professionnelles faisant partie de
l’environnement de la DDPP.
Conditions d’emploi
Cet emploi, à pourvoir dans les conditions prévues par le décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 relatif aux
emplois de direction de l’Etat (articles 3 à 9 et 47 à 49 notamment), et par l’article 7 de l’arrêté du 30 juillet 2021
fixant les modalités de la procédure de recrutement des emplois de direction relevant, pour leur gestion, du
secrétariat général du ministère de l’intérieur et des outre-mer, est classé dans le groupe V en application des
dispositions de l’arrêté du 29 décembre 2009 modifié, fixant la liste et le classement par groupes des emplois de
direction des directions départementales interministérielles.
Le titulaire de cet emploi sera nommé pour une durée de quatre ans, renouvelable dans la limite d’une durée
totale de six ans.
La nomination sur cet emploi fait l’objet d’une période probatoire de 6 mois en application de l’article 13 du
décret du 31 décembre 2019 susmentionné.
La rémunération brute annuelle dépend de l’expérience du titulaire de l’emploi. Elle comprend une part fixe
brute comprise entre 54 500 € et 94 900 €. A l’intérieur de cette fourchette, si le titulaire de l’emploi est un
fonctionnaire, sa rémunération est établie au regard de son classement dans sa grille indiciaire. Pour les personnes
n’ayant pas la qualité de fonctionnaire, le classement est fait au regard de la durée et du niveau des expériences
professionnelles antérieures en rapport avec l’emploi à pourvoir. Cette rémunération fixe peut être complétée par
une part variable annuelle (complément indemnitaire annuel), qui dépend de la manière de servir, et dont le
montant maximum est fixé à 7 110 €, sous réserve de la réforme de la haute fonction publique en cours.
Procédure de recrutement
La procédure de recrutement se déroule selon les modalités fixées par les articles 3 à 9 du décret 2019-1594 du
31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l’Etat.
Concernant cet emploi :
– l’autorité de recrutement est le secrétaire général du ministère de l’intérieur et des outre-mer ;
– l’autorité dont relève l’emploi est la préfète de la région Centre-Val de Loire, préfète du Loiret.
Recevabilité des candidatures :
L’autorité de recrutement procède à l’examen de la recevabilité des candidatures, en accuse réception et informe
les candidats non éligibles.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 39 sur 60
Dossier de candidature
Le dossier de candidature doit être transmis, dans un délai de 30 jours à compter de la date de publication du
présent avis au Journal officiel de la République française, par voie dématérialisée :
– pour les candidats relevant du ministère de l’intérieur et des outre-mer, ayant accès à son intranet, sur le site
MOB-MI accessible à l’adresse suivante : https://ministereinterieur-employee.talent-soft.com/accueil.aspx?
LCID=1036.
Sur le site de MOB-MI, l’avis de vacance est accessible en renseignant les champs suivants :
– mot clé de l’offre MINT-DDPPA45-2023-76738 ;
– ou catégorie : A + (encadrement supérieur, emplois de direction).
La recherche par le seul critère de la catégorie permet d’accéder à tous les avis de vacance sur des emplois de
direction de l’administration territoriale de l’Etat publiés par le ministère de l’intérieur et des outre-mer.
– pour les candidats n’ayant pas accès à l’intranet du ministère de l’intérieur et des outre-mer, sur le site Choisir
le service public : https://choisirleservicepublic.gouv.fr/.
Sur le site Choisir le service public l’avis de vacance, référencé MINT_MINT-DDPPA45-2023-76738, est
accessible en renseignant les champs suivants :
– mot clé de l’offre : directeur départemental interministériel ;
– catégorie : A+ (encadrement supérieur, emplois de direction) ;
– localisation : sélectionner le département concerné par cet avis.
Le dossier de candidature devra impérativement comprendre :
– une lettre de motivation, celle-ci pourra être enregistrée en formulaire de mobilité ;
– un curriculum vitae détaillé.
Pour les fonctionnaires, les candidatures seront accompagnées :
– d’un état des services établi par le service RH du corps d’origine ;
– du dernier arrêté de situation administrative dans le corps d’origine et dans l’emploi occupé ;
– des trois derniers bulletins de salaire.
Pour les personnes n’ayant pas la qualité de fonctionnaire, les candidatures seront accompagnées :
– d’une copie de la carte nationale d’identité ;
– de documents attestant de l’occupation effective des emplois mentionnés dans le curriculum vitae ;
– du dernier contrat de travail ;
– des trois derniers bulletins de salaire.
Déontologie
o
Conformément à l’article 2 du décret n 2016-1967 modifié du 28 décembre 2016 relatif à l’obligation de
transmission d’une déclaration d’intérêts prévue à l’article L. 122-2 du code général de la fonction publique,
l’accès à cet emploi est soumis au dépôt d’une déclaration d’intérêts préalablement à la nomination.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 39 sur 60
Le formulaire de la déclaration d’intérêts prévue par la circulaire du 4 décembre 2018 relative à l’obligation de
transmission d’une déclaration d’intérêts dans la fonction publique de l’Etat peut être téléchargé à l’adresse
suivante : http://circulaires.legifrance.gouv.fr/pdf/2018/12/cir_44142.pdf.
Ce formulaire sera demandé par l’autorité de recrutement au candidat retenu préalablement à sa nomination.
Pour les personnes ayant exercé une activité dans le secteur privé au cours des trois dernières années qui
précédent la nomination sur cet emploi, un contrôle de la compatibilité de cette activité avec les fonctions exercées
sera effectué préalablement à la nomination par l’autorité de recrutement qui pourra, le cas échéant, saisir pour
avis, préalablement à sa décision, le référent déontologue du ministère ou la Haute Autorité pour la transparence de
la vie publique, en application de l’article L. 124-4 du code général de la fonction publique.
Formation
Les personnes nommées pour la première fois dans un emploi de direction de l’administration territoriale de
l’Etat suivront, dans les six mois à compter de leur prise de fonction, un séminaire de prise de poste.
Les personnes n’ayant pas la qualité de fonctionnaire suivront un module spécifique relatif aux obligations des
agents en matière de déontologie, à l’organisation et au fonctionnement des services publics ainsi qu’à la gestion
des ressources humaines dans la fonction publique.
Personnes à contacter
Tous les renseignements complémentaires peuvent être obtenus auprès de :
M. Stéphane COSTAGLIOLI, secrétaire général de la préfecture du Loiret, tél. : 02-38-81-44-01, courriel :
stephane.costaglioli@loiret.gouv.fr ;
Mme Sylvie HERPIN, directrice départementale de la protection des populations du Loiret, tél. : 02-38-42-43-00
courriel : sylvie.herpin@loiret.gouv.fr ;
M. Jocelyn SNOECK, délégué à la mobilité et aux carrières des emplois de direction de l’administration
territoriale de l’Etat au ministère de l’intérieur et des outre-mer, tél. : 01-49-27-38-20 ; courriel : jocelyn.
snoeck@interieur.gouv.fr.
Références
Code général de la fonction publique.
Décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l’Etat.
Décret no 2008-836 du 22 août 2008 fixant l’échelonnement indiciaire des corps et des emplois communs aux
administrations de l’Etat et de ses établissements publics ou afférent à plusieurs corps de fonctionnaires de l’Etat et
de ses établissements publics (article 14-I).
Arrêté du 10 janvier 2017 pris pour l’application aux emplois de direction de l’administration territoriale de
l’Etat des dispositions du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire tenant
compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de
l’Etat.
Arrêté du 30 juillet 2021 fixant les modalités de la procédure de recrutement des emplois de direction relevant,
pour leur gestion, du secrétariat général du ministère de l’intérieur.
Décret no 2022-1452 du 23 novembre 2022 modifiant le statut particulier du corps des administrateurs de l’Etat.
Décret no 2022-1453 du 23 novembre 2022 relatif aux conditions de classement, d’avancement et de
rémunération applicables à certains emplois supérieurs de la fonction publique de l’Etat.
Décret no 2022-1454 du 23 novembre 2022 portant diverses dispositions relatives à l’échelonnement indiciaire
applicable à l’encadrement supérieur de l’Etat.
Décret no 2022-1455 du 23 novembre 2022 portant diverses dispositions applicables à certains emplois
supérieurs de la fonction publique de l’Etat.
Arrêté du 23 novembre 2022 pris pour l’application au corps des administrateurs de l’Etat des dispositions du
décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des
sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de l’Etat.
Arrêté du 23 novembre 2022 pris pour l’application à certains emplois supérieurs de la fonction publique de
l’Etat des dispositions du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire tenant
compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de
l’Etat.
Arrêté du 23 novembre 2022 relatif à la répartition par niveaux des emplois relevant du décret no 2022-1453 du
23 novembre 2022 relatif aux conditions de classement, d’avancement et de rémunération applicables à certains
emplois supérieurs de la fonction publique de l’Etat.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 40 sur 60
Avis et communications
Un emploi de commissaire à la lutte contre la pauvreté (CLP) auprès du préfet de la région Pays de la Loire est
vacant.
Les emplois de commissaire à la lutte contre la pauvreté sont des emplois de direction de l’administration
territoriale de l’Etat créés par le décret no 2020-42 du 24 janvier 2020 et régis par le décret no 2019-1594 modifié du
31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l’Etat.
Missions et environnement
Le commissaire à la lutte contre la pauvreté assure la coordination et le pilotage interministériel au niveau
régional de la stratégie de prévention et de lutte contre la pauvreté, en mobilisant l’ensemble des administrations
concernées par les différentes politiques publiques y concourant : petite enfance, hébergement/logement,
économie, emploi, formation, éducation, jeunesse, santé et médico-social.
Il œuvre, en lien avec les préfets de département, à la mobilisation de l’ensemble des acteurs concernés :
collectivités territoriales, personnes concernées, associations, opérateurs publics et organismes de sécurité sociale.
Il s’assure du suivi de la bonne mise en œuvre de la stratégie de prévention et de lutte contre la pauvreté dans toutes
ses dimensions. Une lettre de mission signée par le préfet de région précise les priorités à mettre en œuvre dans le
cadre de ses attributions.
Le commissaire à la lutte contre la pauvreté a pour mission de piloter et coordonner la mise en œuvre par les
préfets de département de la stratégie de prévention et de lutte contre la pauvreté dans les territoires. A ce titre, il
est plus précisément chargé :
– d’outiller et d’assurer le reporting régional de l’ensemble des mesures déclinant les engagements de la
stratégie de lutte contre la pauvreté ;
– de coordonner et suivre la contractualisation de l’Etat avec l’ensemble des conseils départementaux, chefs de
file de l’action sociale et les métropoles, en lien avec les préfets de département. Garant de la solidarité
nationale et de l’ambition des politiques sociales, l’Etat définit un cadre de contractualisation qui permet de
mobiliser des moyens importants centrés sur des priorités partagées, prenant en compte les réalités des
territoires sur un nombre limité d’objectifs (insertion, accompagnement social et éducatif, formation, accès
aux droits) adossés à des indicateurs robustes adaptés aux réalités des territoires ;
– d’appuyer la réponse des acteurs institutionnels et associatifs afin de garantir notamment la coordination des
acteurs de l’aide alimentaire, l’effectivité de l’absence de remises sèches à la rue, la prévention du
basculement dans la pauvreté monétaire et la réduction de la fracture numérique ;
– de préparer et d’organiser les conférences régionales de prévention et de lutte contre la pauvreté, en associant
tous les acteurs concernés (associations, communes, départements, région, centres communaux d’action
sociale, entreprises). Ces conférences d’acteurs sont organisées dans chaque région, avec une possible
déclinaison infrarégionale selon les territoires, deux fois par an en lien avec les animateurs des groupes de
travail thématiques régionaux de la stratégie pauvreté ;
– de veiller au déploiement, sur le territoire, du service public de l’insertion et de l’emploi (SPIE) en lien avec la
création de France Travail et l’obligation de formation jusqu’à 18 ans ;
– de soutenir le montage de projets innovants dans le champ de la lutte contre la pauvreté ;
– de communiquer en région sur la stratégie de prévention et de lutte contre la pauvreté ;
Le commissaire à la lutte contre la pauvreté est positionné auprès du préfet de région. Il est membre du comité de
l’administration régionale (CAR). Il est fonctionnellement rattaché à la déléguée interministérielle à la prévention
et à la lutte contre la pauvreté ainsi qu’aux préfets de département au sein de la région.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 40 sur 60
Compétences recherchées
Le candidat devra posséder une solide expérience (au moins six ans) d’encadrement direct d’un service
important composé d’équipes pluridisciplinaires et disposer d’un haut niveau d’expertise en matière de politiques
de solidarité et de bonnes connaissances des acteurs publics et privés de ces politiques.
Le candidat doit également disposer d’une capacité à fédérer des équipes, de diplomatie, d’une grande force et
autonomie de travail et d’une capacité à absorber rapidement les connaissances utiles pour la mission. De ce point
de vue, disposer d’un haut niveau d’expertise en matière de politiques de solidarité et de bonnes connaissances des
acteurs publics et privés de ces politiques constitue un atout important.
Il est souhaité une expérience professionnelle de terrain variée, en collectivité territoriale, au sein d’associations,
en entreprise ou au sein de l’Etat. Une expérience du fonctionnement de l’Etat territorial constitue un atout.
Le titulaire du poste doit être en capacité de travailler en réseau, négocier, communiquer, faire émerger et
conduire des projets, analyser et proposer.
Il doit disposer d’un sens de l’innovation, de créativité, d’un esprit de synthèse et faire preuve de réactivité et
d’une capacité à animer une équipe pluridisciplinaire.
Conditions d’emploi
Cet emploi, à pourvoir dans les conditions prévues par le décret no 2019-1594 modifié du 31 décembre 2019
relatif aux emplois de direction de l’Etat (articles 3 à 9 notamment), et par l’arrêté du 30 juillet 2021 fixant les
modalités de la procédure de recrutement des emplois de direction relevant, pour leur gestion, du secrétariat
général du ministère de l’intérieur (article 7) est classé dans le groupe II en application des dispositions de l’arrêté
du 27 février 2020 fixant le classement par groupes des emplois de commissaire à la lutte contre la pauvreté.
Le poste est ouvert aux fonctionnaires de catégorie A+ ou assimilés, magistrats, officiers, ainsi qu’aux agents
contractuels de niveau équivalent.
Le titulaire de cet emploi sera nommé pour une durée de quatre ans, renouvelable dans la limite d’une durée
totale d’occupation du même emploi de six ans.
La nomination sur cet emploi fait l’objet d’une période probatoire de 6 mois en application de l’article 13 du
décret du 31 décembre 2019 susmentionné.
La rémunération brute annuelle dépend de l’expérience du titulaire de l’emploi. Elle comprend une part fixe
brute comprise entre 76 500 € et 118 300 €. A l’intérieur de cette fourchette, si le titulaire de l’emploi est un
fonctionnaire, sa rémunération est établie au regard de son classement dans sa grille indiciaire. Pour les personnes
n’ayant pas la qualité de fonctionnaire, le classement est fait au regard de la durée et du niveau des expériences
professionnelles antérieures en rapport avec l’emploi à pourvoir.
Cette rémunération fixe peut être complétée par une part variable annuelle (complément indemnitaire annuel),
qui dépend de la manière de servir, et dont le montant maximum est fixé à 12 940 €, sous réserve de la réforme de
la haute fonction publique en cours.
Procédure de recrutement
La procédure de recrutement se déroule selon les modalités fixées par les articles 3 à 9 du décret no 2019-1594 du
31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l’Etat et l’article 7 de l’arrêté du 30 juillet 2021 fixant les
modalités de la procédure de recrutement des emplois de direction relevant, pour leur gestion, du secrétariat
général du ministère de l’intérieur.
Concernant cet emploi :
– l’autorité de recrutement est le secrétaire général du ministère de l’intérieur et des outre-mer ;
– l’autorité dont relève l’emploi est du préfet de la région Pays de la Loire, préfet de Loire-Atlantique.
Recevabilité des candidatures :
L’autorité de recrutement procède à l’examen de la recevabilité des candidatures, en accuse réception et informe
les candidats non éligibles.
Examen des candidatures :
L’autorité de recrutement réunit l’instance collégiale prévue à l’article 6 du décret du 31 décembre 2019, qui
procède à l’examen des candidatures recevables pour présélectionner les candidats à auditionner.
L’instance collégiale est composée :
– de la directrice du management de l’administration territoriale et de l’encadrement supérieur ou son
représentant ;
– de la déléguée interministérielle à la lutte contre la pauvreté ou son représentant ;
– du secrétaire général des ministères chargés des affaires sociales ou son représentant ;
– et d’un membre parmi ceux énumérés ci-après : le secrétaire général du ministère de la transition écologique
et de la cohésion des territoires ou son représentant, la secrétaire générale du ministère de l’agriculture et de la
souveraineté alimentaire ou son représentant et la directrice générale de la consommation, de la concurrence et
de la répression des fraudes ou son représentant.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 40 sur 60
Dossier de candidature
Le dossier de candidature doit être transmis, dans un délai de 15 jours à compter de la date de publication du
présent avis au Journal officiel de la République française, par voie dématérialisée :
– pour les candidats relevant du ministère de l’intérieur et des outre-mer, ayant accès à son intranet, sur le site
MOB-MI accessible à l’adresse suivante : https://ministereinterieur-employee.talent-soft.com/accueil.aspx?
LCID=1036.
Sur le site de MOB-MI, l’avis de vacance est accessible en renseignant les champs suivants :
– mot clé de l’offre MINT-CLP44-2023-76687 ;
– ou catégorie : A + (encadrement supérieur, emplois de direction).
La recherche par le seul critère de la catégorie permet d’accéder à tous les avis de vacance sur des emplois de
direction de l’administration territoriale de l’Etat publiés par le ministère de l’intérieur et des outre-mer.
– pour les candidats n’ayant pas accès à l’intranet du ministère de l’intérieur, sur le site de la place de l’emploi
public : https://place-emploi-public.gouv.fr/.
Sur le site Choisir le service public l’avis de vacance, référencé MINT-CLP44-2023-76687, est accessible en
renseignant les champs suivants :
– mot clé de l’offre : directeur départemental interministériel ;
– catégorie : A+ (encadrement supérieur, emplois de direction) ;
– localisation : sélectionner le département concerné par cet avis.
Le dossier de candidature devra impérativement comprendre :
– une lettre de motivation, celle-ci pourra être enregistrée en formulaire de mobilité ;
– un curriculum vitae détaillé.
Pour les fonctionnaires, les candidatures seront accompagnées :
– d’un état des services établi par le service RH du corps d’origine ;
– du dernier arrêté de situation administrative dans le corps d’origine et dans l’emploi occupé ;
– des trois derniers bulletins de salaire.
Pour les personnes n’ayant pas la qualité de fonctionnaire, les candidatures seront accompagnées :
– d’une copie de la carte nationale d’identité ;
– de documents attestant de l’occupation effective des emplois mentionnés dans le curriculum vitae ;
– du dernier contrat de travail ;
– des trois derniers bulletins de salaire.
Déontologie
L’accès à cet emploi n’est pas soumis à une déclaration de situation patrimoniale ni à une déclaration d’intérêts
préalable à la prise de fonctions.
Pour les personnes ayant exercé une activité dans le secteur privé au cours des trois dernières années qui
précèdent la nomination sur cet emploi, un contrôle de la compatibilité de cette activité avec les fonctions exercées
sera effectué préalablement à la nomination par l’autorité de recrutement qui pourra, le cas échéant, saisir pour
avis, préalablement à sa décision, le référent déontologue du ministère ou la Haute Autorité pour la transparence de
la vie publique, en application de l’article L. 124-4 du code général de la fonction publique.
Personnes à contacter
Tous renseignements complémentaires peuvent être obtenus auprès de :
– Mme Cécile TAGLIANA, déléguée interministérielle à la prévention et à la lutte contre la pauvreté, courriel :
cecile.tagliana@sante.gouv.fr ;
– M. Jocelyn SNOECK, délégué à la mobilité et aux carrières des emplois de direction de l’adminis
tration territoriale de l’Etat au ministère de l’intérieur et des outre-mer, tél : 01-49-27-38-20,
courriel : jocelyn.snoeck@interieur.gouv.fr.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 40 sur 60
Références
Code général de la fonction publique.
Décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l’Etat.
Décret no 2008-836 du 22 août 2008 fixant l’échelonnement indiciaire des corps et des emplois communs aux
administrations de l’Etat et de ses établissements publics ou afférent à plusieurs corps de fonctionnaires de l’Etat et
de ses établissements publics (article 14-I).
Arrêté du 10 janvier 2017 pris pour l’application aux emplois de direction de l’administration territoriale de
l’Etat des dispositions du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire tenant
compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de
l’Etat.
Arrêté du 30 juillet 2021 fixant les modalités de la procédure de recrutement des emplois de direction relevant,
pour leur gestion, du secrétariat général du ministère de l’intérieur.
Décret no 2022-1452 du 23 novembre 2022 modifiant le statut particulier du corps des administrateurs de l’Etat.
Décret no 2022-1453 du 23 novembre 2022 relatif aux conditions de classement, d’avancement et de
rémunération applicables à certains emplois supérieurs de la fonction publique de l’Etat.
Décret no 2022-1454 du 23 novembre 2022 portant diverses dispositions relatives à l’échelonnement indiciaire
applicable à l’encadrement supérieur de l’Etat.
Décret no 2022-1455 du 23 novembre 2022 portant diverses dispositions applicables à certains emplois
supérieurs de la fonction publique de l’Etat.
Arrêté du 23 novembre 2022 pris pour l’application au corps des administrateurs de l’Etat des dispositions du
décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des
sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de l’Etat.
Arrêté du 23 novembre 2022 pris pour l’application à certains emplois supérieurs de la fonction publique de
l’Etat des dispositions du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire tenant
compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de
l’Etat.
Arrêté du 23 novembre 2022 relatif à la répartition par niveaux des emplois relevant du décret no 2022-1453 du
23 novembre 2022 relatif aux conditions de classement, d’avancement et de rémunération applicables à certains
emplois supérieurs de la fonction publique de l’Etat.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 41 sur 60
Avis et communications
Avis de vacance d’un emploi d’adjoint au secrétaire général pour les affaires régionales
(secrétariat général pour les affaires régionales d’Occitanie)
NOR : IOMA2332277V
L’emploi d’adjoint au secrétaire général pour les affaires régionales (SGAR) en charge du pôle « Politiques
Publiques » d’Occitanie sera prochainement vacant.
Intérêt du poste
Sous l’autorité du préfet de région et du SGAR, l’adjoint au SGAR en charge du pôle politiques publiques assure
l’animation des politiques publiques conduites par l’Etat en région.
Il assiste le SGAR pour l’ensemble de ses missions et le supplée en cas d’absence ou d’empêchement, sous
réserve des dispositions relatives à la suppléance du préfet de région prévues par le premier alinéa de l’article 39 du
décret no 2004-374 du 29 avril 2004 relatif aux pouvoirs des préfets, à l’organisation et à l’action des services de
l’Etat dans les régions et départements.
Il est susceptible d’intervenir sur la totalité des compétences du préfet de région dans un environnement
interministériel et peut être, dès lors, en relation avec de nombreux interlocuteurs (services et opérateurs de l’Etat,
collectivités locales, chambres consulaires notamment).
Missions
Le secrétariat général pour les affaires régionales d’Occitanie est organisé en deux pôles, l’un dédié aux
politiques de déconcentration, de modernisation ainsi que de mutualisation des moyens et l’autre chargé de
l’animation régionale des politiques publiques, chacun étant animé par un adjoint au SGAR.
L’emploi d’adjoint au SGAR proposé a la responsabilité du pôle politiques publiques. Il est en charge des
missions suivantes :
– préparer les décisions et les réunions du préfet de région en lien avec les directions régionales ;
– animer le dialogue inter-institutionnel avec les collectivités territoriales et veiller sur l’équilibre entre les
territoires au sein de la région (aménagement du territoire, crédits d’intervention, avis sur les schémas
prescripteurs de la collectivité régionale), ainsi que sur l’articulation avec et entre les départements ;
– piloter le contrat de plan Etat-Région 2021-2027 (élaboration, révision, suivi et évaluation), coordonner les
politiques contractuelles (contrats de relance et de transition écologique, contrats de ruralité…) et la
programmation des fonds structurels européens ;
– contribuer à l’animation des politiques publiques et à la mise en œuvre des projets de nature interministérielle
ou territoriale ;
– suppléer le SGAR pour assurer la permanence du service en son absence et la représentation du service auprès
des partenaires institutionnels.
Par ailleurs, il assiste le préfet de la région Occitanie au titre de son rôle de coordonnateur du bassin Adour-
Garonne (et président du conseil d’administration de l’agence de l’eau), de coordonnateur du massif des Pyrénées
(président du comité de massif), de pilote du Programme des Interventions Territoriales de l’Etat (PITE) Plan
Littoral 21, et de suivi des relations avec l’Andorre.
Environnement
Territoire dynamique aux plans économique et démographique, l’Occitanie compte plus de 6 millions
d’habitants, répartis dans 13 départements. L’aire urbaine de Toulouse concentre 1,3 millions d’habitants.
Doté d’un patrimoine culturel et environnemental remarquable, elle doit faire face à de nombreux enjeux pour
accompagner le développement économique, social et culturel.
La région Occitanie se partage entre montagnes (Pyrénées, Massif Central), littoral (4 départements sur la façade
Méditerranée), espaces ruraux et grandes métropoles (Toulouse et Montpellier). Dotée également d’un réseau de
villes moyennes, elle nécessite un fort engagement de l’Etat dans les politiques d’aménagement des territoires.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 41 sur 60
Concernant les missions spécifiques territoriales, les questions de gestion de l’eau, de planification écologique et
énergétique, de gestion des prédateurs (ours, loups), des grands chantiers de mobilité dont les deux lignes à grande
vitesse (GPSO et LNMP), de suivi du Plan Littoral 21 (sujet Mer et littoral), du canal du Midi et du canal du Rhône
à Sète, des questions de coopération (suivi du dialogue de gestion avec l’Andorre et des relations avec l’Espagne),
des questions de culture et de patrimoine dont les chemins de Saint Jacques de Compostelle, des comités de bassin
viticoles et des enjeux agricoles au sens large sont identifiées comme des sujets majeurs suivis au sein du pôle
politiques publiques du SGAR, en lien avec les directions, directeurs de projets et opérateurs concernés.
De même, au sein du pôle politiques publiques, sont suivies en pilotage et en lien avec les directions régionales
concernées (ainsi que l’ARS, le rectorat et Pôle emploi), l’ensemble questions d’accompagnement économique
(France 2030), d’emploi (France travail), de logements (dont logement social et d’urgence), d’intégration et de
mise en œuvre du SRADAR (schéma régional d’accueil des demandeurs d’asile et des réfugiés), de cohésion des
territoires (déploiement des outils de l’ANCT agence national de la cohésion des territoires et de France ruralités,
politique de la ville), de santé, d’éducation et de sports, de transition numérique et de coopérations européennes.
Le SGAR se compose de 80 agents et est placé auprès du préfet de région. Le titulaire du poste assure le
management direct d’une vingtaine d’agents et a de nombreuses liaisons fonctionnelles avec :
– les administrations centrales ;
– les services régionaux et départementaux de l’Etat ;
– les préfectures de département ;
– les établissements publics et agences de l’Etat ;
– les collectivités territoriales.
Au sein de la préfecture et du SGAR, l’adjoint au SGAR en charge du pôle politiques publiques travaille avec
des chargés de missions de haut niveau placés au sein de son pôle, ainsi qu’en transversalité avec des directeurs de
projets, commissaires, conseillers et préfets placés directement auprès du préfet de région.
Profil recherché/Compétences
Les candidats devront posséder une solide expérience (au moins 6 ans) d’encadrement direct d’un service
important composé d’équipes pluridisciplinaires. La capacité à manager en mode projet et à accompagner les
changements doit être particulièrement mise en évidence dans la présentation de l’expérience des candidats.
Ils devront être en mesure d’assumer des responsabilités de direction stratégique, de conduire des négociations
de haut niveau avec des décideurs publics ou privés et de représenter le préfet en situation complexe,
environnement sensible et contexte de crise, et plus largement de savoir faire face à la pression.
Il est attendu une grande réactivité, une importante disponibilité, une bonne puissance de travail, une capacité
d’analyse et de proposition, une aptitude à rédiger vite et bien, ainsi qu’une vision élargie de l’activité publique.
Le poste exige une capacité d’animation, de coordination du travail ainsi qu’une pratique de la conduite et du
suivi de projets. Il doit être adaptable, réactif, avec une appétence marquée pour le pilotage et la coordination des
politiques publiques dans un cadre interministériel.
Conditions d’emploi
Cet emploi, à pourvoir dans les conditions prévues par le décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 relatif aux
emplois de direction de l’Etat (articles 3 à 9 et 47 à 49 notamment), est classé dans le groupe III en application des
dispositions de l’arrêté du 30 décembre 2015, fixant la liste et le classement des emplois de secrétaire général pour
les affaires régionales et d’adjoint au secrétaire général pour les affaires régionales.
Le titulaire de cet emploi sera nommé pour une durée de quatre ans, renouvelable dans la limite d’une durée
totale de six ans.
La nomination sur cet emploi fait l’objet d’une période probatoire de 6 mois en application de l’article 13 du
décret du 31 décembre 2019 susmentionné.
La rémunération brute annuelle dépend de l’expérience du titulaire de l’emploi. Elle comprend une part fixe
brute comprise entre 64 500 € et 113 100 €. A l’intérieur de cette fourchette, si le titulaire de l’emploi est un
fonctionnaire, sa rémunération est établie au regard de son classement dans sa grille indiciaire. Pour les personnes
n’ayant pas la qualité de fonctionnaire, le classement est fait au regard de la durée et du niveau des expériences
professionnelles antérieures en rapport avec l’emploi à pourvoir. Cette rémunération fixe peut être complétée par
une part variable annuelle (complément indemnitaire annuel), qui dépend de la manière de servir, et dont le
montant maximum est fixé à 8 820 €, sous réserve de la réforme de la haute fonction publique en cours.
Procédure de recrutement
La procédure de recrutement se déroule selon les modalités fixées par les articles 3 à 9 du décret no 2019-1594
du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l’Etat.
Concernant l’emploi d’adjoint au SGAR d’Occitanie :
– l’autorité de recrutement est le secrétaire général du ministère de l’intérieur et des outre-mer ;
– l’autorité dont relève l’emploi est le préfet de la région Occitanie, préfet de la Haute-Garonne.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 41 sur 60
Dossier de candidature
Le dossier de candidature doit être transmis, dans un délai de 30 jours à compter de la date de publication du
présent avis au Journal officiel de la République française, par voie dématérialisée :
– pour les candidats relevant du ministère de l’intérieur et des outre-mer, ayant accès à son intranet, sur le site
MOB-MI accessible à l’adresse suivante : https://ministereinterieur-employee.talent-soft.com/accueil.aspx?
LCID=1036.
Sur le site de MOB-MI, l’avis de vacance, est accessible en renseignant les champs suivants :
– mot clé de l’offre : MINT-SGARAPP31-2023-76813 ; ou
– catégorie : A+ (encadrement supérieur, emplois de direction).
La recherche par le seul critère de la catégorie permet d’accéder à tous les avis de vacance sur des emplois de
direction de l’administration territoriale de l’Etat publiés par le ministère de l’intérieur et des outre-mer.
– pour les candidats n’ayant pas accès à l’intranet du ministère de l’intérieur et des outre-mer, sur le site Choisir
le service public : https://choisirleservicepublic.gouv.fr/.
Sur le site Choisir le service public, l’avis de vacance référencé MINT_MINT-SGARAPP31-2023-76813 est
accessible en renseignant les champs suivants :
– mot clé de l’offre : secrétaire général aux affaires régionales ;
– catégorie : A+ (encadrement supérieur, emplois de direction) ;
– localisation : sélectionner le département concerné par cet avis.
Le dossier de candidature devra impérativement comprendre :
– une lettre de motivation, celle-ci pourra être enregistrée en formulaire de mobilité ;
– un curriculum vitae détaillé.
Pour les fonctionnaires, les candidatures seront accompagnées :
– d’un état des services établi par le service RH du corps d’origine ;
– du dernier arrêté de situation administrative dans le corps d’origine et dans l’emploi occupé ;
– des trois derniers bulletins de salaire.
Pour les personnes n’ayant pas la qualité de fonctionnaire, les candidatures seront accompagnées :
– d’une copie de la carte nationale d’identité ;
– de documents attestant de l’occupation effective des emplois mentionnés dans le curriculum vitae ;
– du dernier contrat de travail ;
– des trois derniers bulletins de salaire.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 41 sur 60
Déontologie
o
Conformément à l’article 2 du décret n 2016-1967 modifié du 28 décembre 2016 relatif à l’obligation de
transmission d’une déclaration d’intérêts prévue à l’article L. 122-2 du code général de la fonction publique,
l’accès à cet emploi est soumis au dépôt d’une déclaration d’intérêts préalablement à la nomination.
Le formulaire de la déclaration d’intérêts prévu par la circulaire du 4 décembre 2018 relative à l’obligation de
transmission d’une déclaration d’intérêts dans la fonction publique de l’Etat peut être téléchargé à l’adresse
suivante : http://circulaires.legifrance.gouv.fr/pdf/2018/12/cir_44142.pdf.
Par ailleurs, le titulaire de cet emploi devra transmettre sur le site de la Haute autorité pour la transparence de la
vie publique une déclaration de situation patrimoniale dans un délai de deux mois suivant sa nomination.
Pour les personnes ayant exercé une activité dans le secteur privé au cours des trois dernières années qui
précédent la nomination sur cet emploi, un contrôle de la compatibilité de cette activité avec les fonctions exercées
sera effectué préalablement à la nomination par l’autorité de recrutement qui pourra, le cas échéant, saisir pour
avis, préalablement à sa décision, le référent déontologue du ministère ou la Haute autorité pour la transparence de
la vie publique, en application de l’article L. 124-4 du code général de la fonction publique.
Formation
Les personnes nommées pour la première fois dans un emploi de direction de l’administration territoriale de
l’Etat suivront, dans les six mois à compter de leur prise de fonctions, un séminaire de prise de poste.
Les personnes n’ayant pas la qualité de fonctionnaire suivront un module spécifique relatif aux obligations des
agents en matière de déontologie, à l’organisation et au fonctionnement des services publics ainsi qu’à la gestion
des ressources humaines dans la fonction publique.
Personnes à contacter
Tous les renseignements complémentaires peuvent être obtenus auprès de :
– M. Pierre-André DURAND, préfet de la région Occitanie, préfet de la Haute-Garonne, tél. : 05-34-45-34-45,
courriel : prefet@haute-garonne.gouv.fr pref-sec-prefet@haute-garonne.gouv.fr ;
– M. Frédéric VISEUR, secrétaire général pour les affaires régionales, tél. : 05-34-45-33-02, courriel : sec-
sgar@occitanie.gouv.fr
– M. Jocelyn SNOECK, délégué mobilité carrière des emplois de direction de l’administration territoriale de
l’Etat au ministère de l’intérieur et des outre-mer, tél. : 01-49-27-38-20, courriel : jocelyn.snoeck@interieur.
gouv.fr.
Références
Code général de la fonction publique.
Décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l’Etat.
Décret no 2008-836 du 22 août 2008 fixant l’échelonnement indiciaire des corps et des emplois communs aux
administrations de l’Etat et de ses établissements publics ou afférent à plusieurs corps de fonctionnaires de l’Etat et
de ses établissements publics (article 14-I).
Arrêté du 10 janvier 2017 pris pour l’application aux emplois de direction de l’administration territoriale de
l’Etat des dispositions du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire tenant
compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de
l’Etat.
Arrêté du 30 juillet 2021 fixant les modalités de la procédure de recrutement des emplois de direction relevant,
pour leur gestion, du secrétariat général du ministère de l’intérieur.
Décret no 2022-1452 du 23 novembre 2022 modifiant le statut particulier du corps des administrateurs de l’Etat.
Décret no 2022-1453 du 23 novembre 2022 relatif aux conditions de classement, d’avancement et de
rémunération applicables à certains emplois supérieurs de la fonction publique de l’Etat.
Décret no 2022-1454 du 23 novembre 2022 portant diverses dispositions relatives à l’échelonnement indiciaire
applicable à l’encadrement supérieur de l’Etat.
Décret no 2022-1455 du 23 novembre 2022 portant diverses dispositions applicables à certains emplois
supérieurs de la fonction publique de l’Etat.
Arrêté du 23 novembre 2022 pris pour l’application au corps des administrateurs de l’Etat des dispositions du
décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des
sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de l’Etat.
Arrêté du 23 novembre 2022 pris pour l’application à certains emplois supérieurs de la fonction publique de
l’Etat des dispositions du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire tenant
compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de
l’Etat.
Arrêté du 23 novembre 2022 relatif à la répartition par niveaux des emplois relevant du décret no 2022-1453
du 23 novembre 2022 relatif aux conditions de classement, d’avancement et de rémunération applicables à certains
emplois supérieurs de la fonction publique de l’Etat.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 42 sur 60
Avis et communications
Avis de vacance d’un emploi de directeur régional adjoint de l’économie, de l’emploi, du travail et
des solidarités de Nouvelle-Aquitaine, chargé des fonctions de responsable du pôle
« entreprises, emploi et compétences »
NOR : MTRZ2331404V
Environnement professionnel
En Nouvelle-Aquitaine, ces missions sont réparties entre quatre pôles :
– pôle « politique du travail » ;
– pôle « concurrence, consommation, répression des fraudes et métrologie » ;
– pôle « entreprises et compétences » ;
– pôle « cohésion solidarités ».
Grâce à l’observation, l’analyse et l’évaluation des politiques publiques susmentionnées qu’elle conduit, la
DREETS apporte des éléments tant au préfet de région qu’aux préfets de département pour éclairer la situation
économique de la région, outre un appui grâce à son expertise métier.
Elle assure le pilotage, l’animation et la coordination régionale des politiques publiques qui lui sont confiées.
La durée d’occupation de cet emploi est de quatre ans, renouvelable une fois dans la limite de six ans. En
application de l’article 13 du décret du 31 décembre 2019 susmentionné, la période probatoire est fixée à quatre
mois.
La rémunération brute annuelle dépend de l’expérience du titulaire de l’emploi. Elle comprend une part fixe
comprise entre 89 750 € et 109 000 € brut par an. Un complément indemnitaire annuel sera également versé sous
réserve de la manière de servir au cours de l’année N-1 et des résultats de l’exercice ministériel d’harmonisation.
Procédure de recrutement
La procédure de recrutement se déroule selon les modalités fixées par les articles 3 à 10 du décret
du 31 décembre 2019 susmentionné et par l’arrêté du 29 mars 2021 fixant les modalités de recrutement pour les
emplois de direction des directions régionales de l'économie, de l'emploi, du travail et des solidarités, de la
direction régionale et interdépartementale de l'économie, de l'emploi, du travail et des solidarités d'Ile-de-France et
des directions de l'économie, de l'emploi, du travail et des solidarités, en outre-mer.
Envoi des candidatures :
Les candidatures, accompagnées d’un curriculum vitae, des trois derniers bulletins de salaire, d’une lettre de
motivation comportant les éléments permettant d’apprécier la bonne adéquation entre le parcours professionnel, les
compétences et le niveau d’expérience du candidat, doivent être adressées, dans un délai de trente jours à compter
de la date de publication du présent avis au Journal officiel de la République française, sous couvert de la voie
hiérarchique au secrétariat général des ministères chargés des affaires sociales, uniquement et impérativement, par
voie électronique à l’adresse suivante : sgmcas-pole-ts-rh@sg.social.gouv.fr.
Pour les fonctionnaires, les candidatures sont accompagnées d’un état des services ; Pour les cadres n’ayant pas
la qualité de fonctionnaire, les candidatures sont accompagnées de documents attestant de l’occupation effective
des emplois mentionnés dans le curriculum vitae et permettant d’apprécier le niveau de responsabilité des emplois
précédemment occupés. Ils doivent être en capacité de justifier d’au moins six années d’activités professionnelles
diversifiées les qualifiant particulièrement pour l’exercice de fonctions supérieures de direction, d’encadrement ou
d’expertise.
Recevabilité des candidatures :
Le pôle Travail et solidarités du secrétariat général des ministères chargés des affaires sociales procède à
l’examen de la recevabilité des candidatures, en accuse réception et informe les candidats non éligibles.
Examen des candidatures :
L’examen préalable et la présélection des candidatures sont confiés à une instance collégiale au sein de laquelle
siègent les directions d’administration centrale concernées des ministères chargés de l’économie et des finances, du
travail et de l’emploi et de la cohésion sociale. L’avis du préfet de région est recueilli avant toute nomination.
Formation
Les personnes n’ayant pas la qualité de fonctionnaire suivront un module spécifique de formation relatif aux
obligations des agents en matière de déontologie, à l’organisation et au fonctionnement des services publics.
Déontologie
Conformément aux articles L. 122-2 et L. 122-10 du code général de la fonction publique, l’accès à cet emploi
est soumis au dépôt d’une déclaration d’intérêts préalablement à la nomination et à une déclaration de situation
patrimoniale à déposer auprès de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (https://www.hatvp.
fr/consulter-les-declarations/).
Le formulaire de la déclaration d’intérêts prévue par la circulaire du 4 décembre 2018 relative à l’obligation de
transmission d’une déclaration d’intérêts dans la fonction publique de l’Etat peut être téléchargé à l’adresse
suivante : http://circulaires.legifrance.gouv.fr/pdf/2018/12/cir_44142.pdf. Ce formulaire sera demandé par
l’autorité de recrutement au candidat retenu préalablement à sa nomination.
Pour les personnes ayant exercé une activité dans le secteur privé au cours des trois dernières années qui
précèdent la nomination sur cet emploi, un contrôle de la compatibilité de cette activité avec les fonctions exercées
sera effectué préalablement à la nomination par l’autorité de recrutement qui pourra, le cas échéant, saisir pour
avis, préalablement à sa décision, le référent déontologue du ministère ou la Haute Autorité pour la transparence de
la vie publique, en application du code général de la fonction publique.
Personne à contacter
Tous renseignements complémentaires peuvent être obtenus auprès de :
M. Jean-Guillaume BRETENOUX, directeur régional de la DREETS, courriel : jean-guillaume.bretenoux@
dreets.gouv.fr.
La DREETS regroupant des services déconcentrés communs à plusieurs ministères, cet avis de vacance est
également publié dans le présent Journal officiel de la République française sous le timbre du ministère de
l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 43 sur 60
Avis et communications
Les fonctions de directeur de l’Observatoire des sciences de l’univers Ecce Terra sont vacantes.
L’Observatoire des sciences de l’univers Ecce Terra est une école interne de l’université Sorbonne Université au
sens du 2o de l’article L. 713-1 du code de l’éducation, régi par l’article L. 713-9 et un observatoire des sciences de
l’univers (OSU) régi par les articles D. 713-9 et suivants du code de l’éducation.
Conformément à l’article L. 713-9 du code de l’éducation, le directeur ou la directrice est choisi dans l’une des
catégories de personnels ayant vocation à enseigner dans l’école, sans condition de nationalité. Son mandat est de
cinq ans, renouvelable une fois. Le directeur ou la directrice est nommé par le ministre chargé de l’enseignement
supérieur sur proposition du conseil de l’Observatoire.
L’Observatoire des sciences de l’univers Ecce Terra est une structure fédérative investie des quatre missions des
OSU : recherche, observation, formation et diffusion des connaissances dans des domaines de compétences
étendues de la planète Terre et de l’Environnement : planétologie, géophysique, géologie, géochimie, climatologie,
hydrologie, glaciologie, écologie. Il est de fait un acteur important dans les Services nationaux d’observation
(SNO) de l’INSU ainsi que dans des infrastructures nationales et européennes. Ecce Terra porte en particulier la
responsabilité de cinq services nationaux labellisés par l’INSU dans les domaines OA et AA, celle d’une
plateforme labellisée en Terre Solide, celle de deux sites observatoires du réseau des bassins versants, et celle de
plateformes et outils nationaux dans les domaines du climat et de l’écologie.
L’Observatoire assure, de manière générale, la mise en œuvre d’outils communs et de plateformes
technologiques, répartis entre plateformes analytiques, services et moyens d’observation, codes numériques et
plateformes de données et d’archivage. Treize UMR - (BOREA, CESCO, CR2P, Geol-ENS, IEES-Paris, IMPMC,
ISYEB, ISTEP, LATMOS, LMD, LOCEAN, METIS, M2C), l’unité INRAE HYCAR, et les fédérations de
recherche FIRE et IPSL (pour leur activité à Paris-Centre-SU) sont associées à l’OSU, représentant environ
1 500 personnes principalement à Paris, mais aussi à Antony, Rouen et Caen. Ces unités dépendent de différentes
tutelles : CNRS, SU, IRD, MNHN, INRAE, ENS, Universités de Caen et de Rouen principalement.
Pour assurer son fonctionnement, l’OSU Ecce Terra s’appuie sur les personnels CNAP (Corps national des
astronomes et physiciens) qui lui sont rattachés et sur une Unité d’Appui à la Recherche (UAR 3455) sous
tutelles SU, CNRS, MNHN, IRD et ENS, à laquelle 23 personnels permanents sont affectés (SU, CNRS et IRD).
Placés sous la responsabilité directe du directeur ou de la directrice, ils soutiennent les services et plateformes et
contribuent au fonctionnement général de l’OSU. L’organisation interne de l’OSU comprend ainsi, outre le conseil
de l’OSU (statutaire), le conseil scientifique commun avec l’UFR TEB et la commission des services. Ces
instances émettent des recommandations sur les moyens à attribuer aux services et sur des actions d’animation
transverse et, assurent la gestion financière des plateformes, incluant la facturation des prestations. L’OSU est
partie prenante des instituts transversaux de Sorbonne Université, notamment l’Institut de la Transition
Environnementale (SU-ITE), de l’Océan, etc.
Le directeur ou la directrice a pour missions d’assurer le développement de l’observatoire et de veiller à la
cohérence de ses activités : observation, production et diffusion des connaissances, formation. Il ou elle favorise les
échanges entre les différentes communautés représentées dans l’OSU. Il ou elle assure, au travers de l’unité mixte
de service associée à l’OSU, la gestion des moyens mis à la disposition de l’observatoire. Il ou elle est responsable
de la préparation et de l’exécution du budget et il ou elle dirige l’organisation des services communs de
l’observatoire. Il ou elle s’appuie sur une équipe de direction jusqu’à présent composée d’un directeur adjoint, du
président du conseil scientifique et du président de la commission des services. De par la taille et la
multidisciplinarité de l’observatoire, il ou elle se devra de participer pleinement à l’essor et la visibilité des
observatoires au niveau national.
Il sera attendu du candidat ou de la candidate retenu qu’il ou elle maintienne et développe dans tous ces aspects
la trajectoire de l’OSU. En terme de formation et de recherche, il ou elle devra particulièrement veiller à maintenir
des liens et des synergies avec l’UFR TEB. Il ou elle devra dynamiser la notion de communauté de l’observatoire
dans son écosystème académique tout en y déclinant la politique de ses tutelles.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 43 sur 60
Le candidat ou la candidate retenu doit avoir des capacités managériales avérées notamment pour la direction
d’équipes, ainsi que pour le montage et la gestion d’opérations de grande envergure, régionales, nationales ou
internationales. Le directeur ou la directrice, ordonnateur ou ordonnatrice secondaire de droit, a la responsabilité
directe de la gestion des moyens mis à disposition de l’Observatoire (324 000 € en 2023, hors investissements SU-
plateformes).
Les candidats et les candidates sont priés d’envoyer dans les 15 jours suivants la date de publication du présent
avis au Journal officiel de la République française leur dossier de candidature, comprenant une lettre de motivation,
un curriculum vitae, une notice des travaux et le projet de direction portant sur les différentes missions de
l’Observatoire, adressé à la présidente de Sorbonne Université, 4, place Jussieu, 75232 Paris Cedex 05, boîte 612,
avec copie électronique au président du conseil de l’OSU (Jean-Raynald de Dreuzy, Jean-Raynald.de-
Dreuzy@univ-rennes1.fr). Ils ou elles peuvent, à compter de la date de publication de l’avis de vacance, prendre
contact avec le directeur de l’OSU (Loïc Segalen, loic.segalen@sorbonne-universite.fr) afin d’organiser des
rencontres avec les personnels de l’OSU. La direction de l’OSU veille à l’égalité de traitement entre les candidats
et les candidates dans la tenue de ces rencontres. Ils seront auditionnés par le conseil de l’OSU en janvier 2024.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 44 sur 60
Avis et communications
MINISTÈRE DE LA CULTURE
L’emploi de directeur régional des affaires culturelles de la région Pays de la Loire est susceptible d’être vacant.
Date prévisible de prise de fonctions : 1er mars 2024.
Localisation administrative : 1, rue Stanislas-Baudry, 44000 Nantes.
Description de la structure
La direction régionale des affaires culturelles est un service déconcentré relevant du ministère chargé de la
culture. Elle est placée sous l’autorité du préfet de région et, pour les missions relevant de leurs compétences, des
préfets de département. Elle est dotée de 120 emplois, affectés sur plusieurs sites.
La direction régionale des affaires culturelles est chargée de conduire la politique culturelle de l’Etat dans la
région et les départements qui la composent : connaissance, protection, conservation et valorisation du patrimoine,
promotion de l’architecture, soutien à la création et à la diffusion artistiques dans toutes leurs composantes,
développement du livre et de la lecture, éducation artistique et culturelle et transmission des savoirs, promotion de
la diversité culturelle et de l’élargissement des publics, développement de l’économie de la culture et des industries
culturelles, promotion de la langue française et des langues de France.
Elle participe à l’aménagement du territoire, aux politiques du développement durable et de la cohésion sociale
ainsi qu’à l’évaluation des politiques publiques. Elle contribue à la recherche scientifique dans les matières relevant
de ses compétences. Elle concoure à la diffusion des données publiques relatives à la culture dans la région et les
départements qui la composent. Elle veille à l’application de la réglementation et met en œuvre le contrôle
scientifique et technique dans les domaines susmentionnés en liaison avec les autres services compétents du
ministère chargé de la culture. Elle assure la conduite des actions de l’Etat, développe la coopération avec les
collectivités territoriales auxquelles elle peut apporter, en tant que de besoin, son appui technique.
La direction régionale des affaires culturelles veille à la cohérence de l’action menée dans son ressort par les
services à compétence nationale du ministère chargé de la culture et les établissements publics relevant de ce
ministère.
Profils recherchés
Le titulaire du poste devra avoir une très bonne connaissance et une solide expérience du pilotage, de la mise en
œuvre et de l’évaluation des politiques culturelles. Il devra faire preuve d’une aptitude marquée au management, à
la communication, au dialogue et à la négociation afin de travailler dans les meilleures conditions avec les autres
services de l’Etat, les collectivités territoriales et les différents acteurs culturels. Il devra disposer d’une forte
capacité de dialogue social et être en capacité de mobiliser les équipes de la direction régionale.
Une expérience confirmée dans un poste à responsabilité au sein du ministère de la culture ou d’un de ses
établissements publics, auprès d’un établissement ou organisme culturel, en service déconcentré ou en collectivité
locale, est requise.
Tous renseignements complémentaires peuvent être obtenus au ministère de la culture auprès de M. Pierre
Ouvry, délégué ministériel à l’encadrement supérieur (pierre.ouvry@culture.gouv.fr, 01-40-15-78-80), de
M. Jean-Michel Knop, délégué à la coordination de l’action territoriale (jean-michel.knop@culture.gouv.fr,
01-40-15-33-25) et de M. Stéphane Martinet, chef du département de l’action territoriale (stephane.
martinet@culture.gouv.fr, 01-40-15-78-30).
Conditions d’emploi
La durée d’occupation de cet emploi est de quatre ans, renouvelable dans la limite d’une durée totale
d’occupation de six ans. Le détachement, le congé de mobilité ou le contrat comporte une période probatoire d’une
durée de six mois.
L’emploi de directeur régional des affaires culturelles des Pays de la Loire est classé en groupe II (3e niveau).
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 44 sur 60
La rémunération brute globale annuelle est composée d’une part indiciaire résultant des décrets no 2022-1453
du 23 novembre 2022 et no 2008-836 du 22 août 2008 cités en références, et d’une part indemnitaire résultant de
l’application de l’arrêté du 23 novembre 2022 pris pour l’application à certains emplois supérieurs de la fonction
publique de l’Etat des dispositions du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire
tenant compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction
publique de l’Etat. S’agissant de la partie indemnitaire, l’arrêté précité prévoit pour les emplois de 3e niveau une
part fixe (indemnité de fonctions, de sujétions et d’expertise) comprise entre 5 250 € minimum et 77 000 €
maximum par an, à laquelle peut s’ajouter une part variable (complément indemnitaire annuel) plafonnée
à 33 000 €.
Procédure de recrutement
L’autorité de recrutement et l’autorité d’emploi sont le secrétaire général du ministère de la culture.
Les candidatures, composées d’une lettre de motivation et d’un curriculum vitae, doivent être transmises dans un
délai de trente jours à compter de la date de publication du présent avis au Journal officiel de la République
française, uniquement par courriel à M. Luc Allaire, secrétaire général du ministère de la culture, à l’adresse
suivante : secretariat.sg@culture.gouv.fr, et à M. Pierre Ouvry, délégué ministériel à l’encadrement supérieur :
pierre.ouvry@culture.gouv.fr.
Une présélection des candidatures est assurée par l’autorité de recrutement.
L’audition des candidats présélectionnés est confiée à une instance collégiale qui comprend au moins les
membres suivants :
– un représentant de l’autorité dont relève l’emploi à pourvoir ;
– le délégué ministériel à l’encadrement supérieur ou un représentant du chef du service des ressources
humaines ;
– une personne qualifiée dans le domaine des ressources humaines ne relevant pas de l’autorité hiérarchique
dont relève l’emploi à pourvoir ;
– une personne occupant ou ayant occupé des fonctions d’un niveau de responsabilités au moins équivalent à
celui de l’emploi à pourvoir.
Les candidats non retenus seront informés à l’issue de la procédure de sélection.
Formation
La personne recrutée n’ayant pas la qualité de fonctionnaire bénéficiera d’une formation la préparant à ses
nouvelles fonctions, notamment en matière de déontologie ainsi que d’organisation et de fonctionnement des
services publics.
Déontologie
L’accès à cet emploi est soumis à une déclaration d’intérêts préalable à la prise de fonctions.
Le directeur régional des affaires culturelles est également tenu de transmettre une déclaration de situation
patrimoniale à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, dans un délai de deux mois à compter de
sa nomination.
Pour les personnes ayant exercé une activité dans le secteur privé au cours des trois dernières années qui
précèdent, un contrôle de la compatibilité de cette activité avec les fonctions exercées sera effectué préalablement à
la nomination par l’autorité hiérarchique qui pourra, le cas échéant, saisir pour avis le référent déontologue du
ministère de la culture ou la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique.
Références
Code général de la fonction publique.
Décret no 2008-836 du 22 août 2008 fixant l’échelonnement indiciaire des corps et des emplois communs aux
administrations de l’Etat et de ses établissements publics ou afférents à plusieurs corps de fonctionnaires de l’Etat
et de ses établissements publics.
Décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l’Etat.
Décret no 2022-1453 du 23 novembre 2022 relatif aux conditions de classement, d’avancement et de
rémunération applicables à certains emplois supérieurs de la fonction publique de l’Etat.
Arrêté du 17 décembre 2015 fixant le classement des emplois de directeur régional des affaires culturelles et de
directeur régional adjoint des affaires culturelles.
Arrêté du 27 février 2020 fixant les modalités de recrutement des emplois de direction au ministère de la culture.
Arrêté du 23 novembre 2022 pris pour l’application à certains emplois supérieurs de la fonction publique de
l’Etat des dispositions du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire tenant
compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de
l’Etat.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 44 sur 60
Arrêté du 23 novembre 2022 relatif à la répartition par niveaux des emplois relevant du décret no 2022-1453
du 23 novembre 2022 relatif aux conditions de classement, d’avancement et de rémunération applicables à certains
emplois supérieurs de la fonction publique de l’Etat.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 45 sur 60
Avis et communications
MINISTÈRE DE LA CULTURE
L’emploi de directeur régional des affaires culturelles de la région Normandie est susceptible d’être vacant.
Date prévisible de prise de fonctions : 1er avril 2024
Localisation administrative : 13 bis, rue Saint-Ouen, 14000 Caen.
Description de la structure
La direction régionale des affaires culturelles est un service déconcentré relevant du ministère chargé de la
culture. Elle est placée sous l’autorité du préfet de région et, pour les missions relevant de leurs compétences, des
préfets de département. Elle est dotée de 145 emplois, affectés sur plusieurs sites.
La direction régionale des affaires culturelles est chargée de conduire la politique culturelle de l’Etat dans la
région et les départements qui la composent : connaissance, protection, conservation et valorisation du patrimoine,
promotion de l’architecture, soutien à la création et à la diffusion artistiques dans toutes leurs composantes,
développement du livre et de la lecture, éducation artistique et culturelle et transmission des savoirs, promotion de
la diversité culturelle et de l’élargissement des publics, développement de l’économie de la culture et des industries
culturelles, promotion de la langue française et des langues de France.
Elle participe à l’aménagement du territoire, aux politiques du développement durable et de la cohésion sociale
ainsi qu’à l’évaluation des politiques publiques. Elle contribue à la recherche scientifique dans les matières relevant
de ses compétences. Elle concoure à la diffusion des données publiques relatives à la culture dans la région et les
départements qui la composent. Elle veille à l’application de la réglementation et met en œuvre le contrôle
scientifique et technique dans les domaines susmentionnés en liaison avec les autres services compétents du
ministère chargé de la culture. Elle assure la conduite des actions de l’Etat, développe la coopération avec les
collectivités territoriales auxquelles elle peut apporter, en tant que de besoin, son appui technique.
La direction régionale des affaires culturelles veille à la cohérence de l’action menée dans son ressort par les
services à compétence nationale du ministère chargé de la culture et les établissements publics relevant de ce
ministère.
Profils recherchés
Le titulaire du poste devra avoir une très bonne connaissance et une solide expérience du pilotage, de la mise en
œuvre et de l’évaluation des politiques culturelles. Il devra faire preuve d’une aptitude marquée au management, à
la communication, au dialogue et à la négociation afin de travailler dans les meilleures conditions avec les autres
services de l’Etat, les collectivités territoriales et les différents acteurs culturels. Il devra disposer d’une forte
capacité de dialogue social et être en capacité de mobiliser les équipes de la direction régionale.
Une expérience confirmée dans un poste à responsabilité au sein du ministère de la culture ou d’un de ses
établissements publics, auprès d’un établissement ou organisme culturel, en service déconcentré ou en collectivité
locale, est requise.
Tous renseignements complémentaires peuvent être obtenus au ministère de la culture auprès de M. Pierre
Ouvry, délégué ministériel à l’encadrement supérieur (pierre.ouvry@culture.gouv.fr – 01-40-15-78-80), de
M. Jean-Michel Knop, délégué à la coordination de l’action territoriale (jean-michel.knop@culture.gouv.fr – 01-
40-15-33-25) et de M. Stéphane Martinet, chef du département de l’action territoriale (stephane.martinet@culture.
gouv.fr – 01-40-15-78-30).
Conditions d’emploi
La durée d’occupation de cet emploi est de quatre ans, renouvelable dans la limite d’une durée totale
d’occupation de six ans. Le détachement, le congé de mobilité ou le contrat comporte une période probatoire d’une
durée de six mois.
L’emploi de directeur régional des affaires culturelles de Normandie est classé en groupe II (3e niveau).
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 45 sur 60
La rémunération brute globale annuelle est composée d’une part indiciaire résultant des décrets no 2022-1453
du 23 novembre 2022 et no 2008-836 du 22 août 2008 cités en références, et d’une part indemnitaire résultant de
l’application de l’arrêté du 23 novembre 2022 pris pour l’application à certains emplois supérieurs de la fonction
publique de l’Etat des dispositions du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire
tenant compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction
publique de l’Etat. S’agissant de la partie indemnitaire, l’arrêté précité prévoit pour les emplois de 3e niveau une
part fixe (indemnité de fonctions, de sujétions et d’expertise) comprise entre 5 250 € minimum et 77 000 €
maximum par an, à laquelle peut s’ajouter une part variable (complément indemnitaire annuel) plafonnée
à 33 000 €.
Procédure de recrutement
L’autorité de recrutement et l’autorité d’emploi sont le secrétaire général du ministère de la culture.
Les candidatures, composées d’une lettre de motivation et d’un curriculum vitae, doivent être transmises dans un
délai de trente jours à compter de la date de publication du présent avis au Journal officiel de la République
française, uniquement par courriel à M. Luc Allaire, secrétaire général du ministère de la culture, à l’adresse
suivante : secretariat.sg@culture.gouv.fr, et à M. Pierre Ouvry, délégué ministériel à l’encadrement supérieur :
pierre.ouvry@culture.gouv.fr.
Une présélection des candidatures est assurée par l’autorité de recrutement.
L’audition des candidats présélectionnés est confiée à une instance collégiale qui comprend au moins les
membres suivants :
– un représentant de l’autorité dont relève l’emploi à pourvoir ;
– le délégué ministériel à l’encadrement supérieur ou un représentant du chef du service des ressources
humaines ;
– une personne qualifiée dans le domaine des ressources humaines ne relevant pas de l’autorité hiérarchique
dont relève l’emploi à pourvoir ;
– une personne occupant ou ayant occupé des fonctions d’un niveau de responsabilités au moins équivalent à
celui de l’emploi à pourvoir.
Les candidats non retenus seront informés à l’issue de la procédure de sélection.
Formation
La personne recrutée n’ayant pas la qualité de fonctionnaire bénéficiera d’une formation la préparant à ses
nouvelles fonctions, notamment en matière de déontologie ainsi que d’organisation et de fonctionnement des
services publics.
Déontologie
L’accès à cet emploi est soumis à une déclaration d’intérêts préalable à la prise de fonctions.
Le directeur régional des affaires culturelles est également tenu de transmettre une déclaration de situation
patrimoniale à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, dans un délai de deux mois à compter de
sa nomination.
Pour les personnes ayant exercé une activité dans le secteur privé au cours des trois dernières années qui
précèdent, un contrôle de la compatibilité de cette activité avec les fonctions exercées sera effectué préalablement à
la nomination par l’autorité hiérarchique qui pourra, le cas échéant, saisir pour avis le référent déontologue du
ministère de la culture ou la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique.
Références
Code général de la fonction publique.
Décret no 2008-836 du 22 août 2008 fixant l’échelonnement indiciaire des corps et des emplois communs aux
administrations de l’Etat et de ses établissements publics ou afférents à plusieurs corps de fonctionnaires de l’Etat
et de ses établissements publics.
Décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l’Etat.
Décret no 2022-1453 du 23 novembre 2022 relatif aux conditions de classement, d’avancement et de
rémunération applicables à certains emplois supérieurs de la fonction publique de l’Etat.
Arrêté du 17 décembre 2015 fixant le classement des emplois de directeur régional des affaires culturelles et de
directeur régional adjoint des affaires culturelles.
Arrêté du 27 février 2020 fixant les modalités de recrutement des emplois de direction au ministère de la culture.
Arrêté du 23 novembre 2022 pris pour l’application à certains emplois supérieurs de la fonction publique de
l’Etat des dispositions du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire tenant
compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de
l’Etat.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 45 sur 60
Arrêté du 23 novembre 2022 relatif à la répartition par niveaux des emplois relevant du décret no 2022-1453
du 23 novembre 2022 relatif aux conditions de classement, d’avancement et de rémunération applicables à certains
emplois supérieurs de la fonction publique de l’Etat.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 46 sur 60
Avis et communications
Emplois de directeurs ou directrices des soins proposés aux directeurs ou directrices des soins en vue d’être
pourvus par voie de mutation ou détachement en application des articles 22 et 23 du décret no 2002-550
du 19 avril 2002 modifié portant statut particulier du corps de directeurs des soins de la fonction publique
hospitalière :
– centre hospitalier de Carcassonne et EHPAD de Rieux-Minervois et de Trèbes (Aude), un emploi de directeur
d’IFSI/IFAS ;
– groupe hospitalier Sélestat-Obernai et hôpital intercommunal du Val d’Argent (Bas-Rhin), un emploi de
coordonnateur général des soins ;
– centre hospitalier Victor-Dupouy à Argenteuil et Hôpital Le Parc à Taverny (Val-d’Oise), un emploi de
chargé de l’appui à la recherche clinique et à l’innovation.
Peuvent faire acte de candidature :
1. Les directeurs ou directrices des soins régis par les dispositions du décret no 2002-550 du 19 avril 2002
modifié ;
2. Les fonctionnaires de catégorie A appartenant à un corps ou un cadre d’emplois d’un niveau comparable au
sens des dispositions de la loi no 2009-972 du 3 août 2009 relative à la mobilité et aux parcours professionnels
dans la fonction publique, et justifiant des diplômes et titres exigés pour être recrutés dans le corps de
directeur des soins. Le dossier se compose de :
– la photocopie de la carte d’identité ou du livret de famille ;
– la copie de la décision prononçant la nomination dans le corps ou cadre d’emplois actuel ;
– l’arrêté fixant l’échelonnement indiciaire de ce corps ;
– la copie de la dernière décision indiciaire.
Toute demande de communication de fiche de poste devra être effectuée par l’intéressé auprès de l’établissement
de santé concerné.
Les candidats doivent adresser leur candidature, dans un délai de trois semaines à compter de la date de
publication du présent avis, aux destinataires suivants :
– le chef des établissements de santé où ils sont candidats (curriculum vitae, lettre de motivation, trois dernières
fiches d’évaluation) ;
– le Centre national de gestion par courriel à l’adresse suivante : cng-mobilite-dirsoins@sante.gouv.fr
(curriculum vitae, lettre de motivation).
Un accusé de réception leur sera adressé.
Les candidatures, si elles sont multiples, seront regroupées sur une seule lettre revêtue du visa du supérieur
hiérarchique, et accompagnée d’un curriculum vitae.
Aucune candidature ne pourra être prise en compte sans l’avis du chef d’établissement d’origine.
26 novembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 47 sur 60
ANNONCES
Les annonces sont reçues à la direction de l’information légale et administrative
Demandes de changement de nom : téléprocédure sécurisée
Fiche pratique disponible sur https://psl.service-public.fr/mademarche/pub-changement-nom/demarche