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Jeudi 7 décembre 2023 / N° 283

SOMMAIRE ANALYTIQUE

Présidence de la République

Ordre national du Mérite


1 Décret du 6 décembre 2023 portant élévation dans l’ordre national du Mérite

Décrets, arrêtés, circulaires

textes généraux

ministère de l’économie, des finances


et de la souveraineté industrielle et numérique
2 Rapport au Président de la République relatif à l’ordonnance no 2023-1138 du 6 décembre 2023
portant transposition de la directive no 2021/2118 du 24 novembre 2021 modifiant la
directive 2009/103/CE concernant l’assurance de la responsabilité civile résultant de la
circulation de véhicules automoteurs et le contrôle de l’obligation d’assurer cette
responsabilité
3 Ordonnance no 2023-1138 du 6 décembre 2023 portant transposition de la directive
no 2021/2118 du 24 novembre 2021 modifiant la directive 2009/103/CE concernant
l’assurance de la responsabilité civile résultant de la circulation de véhicules automoteurs et
le contrôle de l’obligation d’assurer cette responsabilité
4 Rapport au Président de la République relatif à l’ordonnance no 2023-1139 du 6 décembre 2023
relative aux gestionnaires de crédits et aux acheteurs de crédits
5 Ordonnance no 2023-1139 du 6 décembre 2023 relative aux gestionnaires de crédits et aux
acheteurs de crédits
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Sommaire

6 Décret no 2023-1140 du 5 décembre 2023 relatif aux modalités d’organisation des échanges
d’informations prévus aux articles 96 et 107 de la loi no 2021-1754 du 23 décembre 2021
de financement de la sécurité sociale pour 2022
7 Décret no 2023-1141 du 6 décembre 2023 fixant pour l’année 2023 le montant des crédits
nécessaires à la rémunération de la garantie de l’Etat en application de l’article R. 221-11 du
code monétaire et financier
8 Arrêté du 5 décembre 2023 portant application des articles L. 562-2 et suivants du code
monétaire et financier
9 Arrêté du 6 décembre 2023 portant prolongation de l’aide pour les entreprises particulièrement
touchées par les conséquences économiques résultant de la situation hydrique à Mayotte et
des mesures de restriction d’usage de l’eau prises pour y remédier

ministère de l’intérieur et des outre-mer


10 Décret du 6 décembre 2023 portant dissolution d’un groupement de fait
11 Arrêté du 27 novembre 2023 portant création de zone protégée
12 Arrêté du 27 novembre 2023 relatif à la restructuration de l’antenne du centre de soutien
automobile de gendarmerie de Koumac ouvrant droit à certaines indemnités de
restructuration
13 Arrêté du 29 novembre 2023 portant modification de l’arrêté du 4 août 2023 fixant le nombre
maximal de primes de parcours professionnels des militaires de la gendarmerie nationale
14 Arrêté du 3 décembre 2023 portant politique de voyage pour les personnels civils du ministère
de l’intérieur et des outre-mer pris en application du décret no 2006-781 du 3 juillet 2006
15 Arrêté du 5 décembre 2023 modifiant l’arrêté du 30 mars 2011 pris en application de
l’article R. 744-3 du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile
16 Décision du 5 décembre 2023 portant délégation de signature (direction de l’évaluation de la
performance, de l’achat, des finances et de l’immobilier)
17 Décision du 5 décembre 2023 portant délégation de signature (direction de l’évaluation de la
performance, de l’achat, des finances et de l’immobilier - centre des prestations financières)

ministère de la justice
18 Rapport au Président de la République relatif à l’ordonnance no 2023-1142 du 6 décembre 2023
relative à la publication et à la certification d’informations en matière de durabilité et aux
obligations environnementales, sociales et de gouvernement d’entreprise des sociétés
commerciales
19 Ordonnance no 2023-1142 du 6 décembre 2023 relative à la publication et à la certification
d’informations en matière de durabilité et aux obligations environnementales, sociales et de
gouvernement d’entreprise des sociétés commerciales
20 Arrêté du 6 décembre 2023 modifiant l’arrêté du 31 janvier 2020 portant institution de régies
de recettes et d’avances des comptes nominatifs des personnes détenues

ministère des armées


21 Arrêté du 29 novembre 2023 relatif à diverses certifications professionnelles délivrées par le
ministère des armées
22 Décision du 1er décembre 2023 relative à la classification d’aéronefs

ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche


23 Arrêté du 8 novembre 2023 attribuant les responsabilités et compétences élargies en matière
budgétaire et de gestion des ressources humaines prévues aux articles L. 762-5 et L. 954-1
à L. 954-3 du code de l’éducation à l’Institut d’administration des entreprises de Paris
24 Arrêté du 21 novembre 2023 portant approbation de la modification de la convention
constitutive du groupement d’intérêt public dénommé « Université Numérique En Santé et
Sport.fr (UNESS.fr) »
25 Arrêté du 23 novembre 2023 portant transfert de la trésorerie de l’Université Toulouse Capitole
à l’Ecole d’économie et de sciences sociales quantitatives de Toulouse – TSE

ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire


26 Arrêté du 29 novembre 2023 portant approbation du calendrier des courses et réunions de
courses de chevaux françaises et étrangères pouvant servir de support aux paris hippiques
pour l’année 2024
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Sommaire

ministère de la transition écologique


et de la cohésion des territoires

27 Décret no 2023-1143 du 6 décembre 2023 définissant les conditions d’agrément des bureaux
d’études pour la délivrance d’attestations relatives au respect des règles de construction
28 Décret no 2023-1144 du 6 décembre 2023 relatif à la gestion des déchets de navires et de
bateaux de plaisance ou de sport et à la responsabilité élargie de leurs producteurs
29 Arrêté du 28 novembre 2023 modifiant l’arrêté du 6 juillet 2018 relatif aux cartes
aéronautiques
30 Arrêté du 29 novembre 2023 autorisant au titre de l’année 2024 l’ouverture d’un concours
professionnel pour le recrutement des secrétaires d’administration et de contrôle
du développement durable de classe supérieure, spécialité contrôle des transports terrestres
31 Arrêté du 4 décembre 2023 autorisant au titre de l’année 2024 l’ouverture du concours
professionnel pour l’accès au grade de technicien supérieur principal du développement
durable
32 Arrêté du 6 décembre 2023 portant cahiers des charges des éco-organismes et des systèmes
individuels de la filière à responsabilité élargie du producteur des bateaux de plaisance ou
de sport

ministère de la santé et de la prévention

33 Décret no 2023-1145 du 5 décembre 2023 relatif aux conditions de délivrance des produits de
santé par la pharmacie à usage intérieur de la polyclinique des jeux Olympiques et
Paralympiques de Paris 2024
34 Décret no 2023-1146 du 6 décembre 2023 déterminant les modalités de mise en œuvre de
l’expérimentation prévue par l’article 36 de la loi no 2022-1616 du 23 décembre 2022 de
financement de la sécurité sociale pour 2023
35 Arrêté du 10 octobre 2023 revalorisant le montant de la prime d’assistance à la régulation
médicale instituée par le décret no 2019-1124 du 4 novembre 2019 portant attribution
d’une prime d’assistance à la régulation médicale aux agents de la fonction publique
hospitalière
36 Arrêté du 25 octobre 2023 portant sur une expérimentation relative au dépistage organisé du
cancer colorectal en Guyane
37 Arrêté du 21 novembre 2023 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques remboursables
aux assurés sociaux
38 Arrêté du 21 novembre 2023 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques agréées à
l’usage des collectivités et divers services publics
39 Arrêté du 21 novembre 2023 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques remboursables
aux assurés sociaux
40 Arrêté du 21 novembre 2023 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques agréées à
l’usage des collectivités et divers services publics
41 Arrêté du 30 novembre 2023 portant radiation de produits au titre III de la liste des produits
et prestations remboursables prévue à l’article L. 165-1 du code de la sécurité sociale
42 Arrêté du 6 décembre 2023 fixant la liste des régions participant à l’expérimentation prévue par
l’article 36 de la loi no 2022-1616 du 23 décembre 2022 de financement de la sécurité
sociale pour 2023
43 Arrêté du 6 décembre 2023 relatif à la prise en charge et au financement de l’expérimentation
dans le cadre de l’expérimentation prévue par l’article 36 de la loi no 2022-1616
du 23 décembre 2022 de financement de la sécurité sociale pour 2023
44 Décision du 5 octobre 2023 instituant des tarifs unifiés pour un groupe générique et en fixant
les montants
45 Décision du 5 octobre 2023 instituant des tarifs unifiés pour un groupe générique et en fixant
les montants
46 Décision du 5 octobre 2023 instituant des tarifs unifiés pour un groupe générique et en fixant
les montants

ministère de la transformation et de la fonction publiques

47 Décret no 2023-1147 du 6 décembre 2023 modifiant le décret no 2019-133 du 25 février 2019


portant application aux agents publics de la réduction de cotisations salariales et de
l’exonération d’impôt sur le revenu au titre des rémunérations des heures supplémentaires
ou du temps de travail additionnel effectif
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Sommaire

ministère des sports et des jeux Olympiques et Paralympiques


48 Arrêté du 15 novembre 2023 modifiant l’arrêté du 3 août 2022 portant création de la mention
« sports de glace » du diplôme d’Etat de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport
spécialité « perfectionnement sportif »
49 Décision du 30 novembre 2023 portant délégation de signature (direction du numérique pour
l’éducation)

mesures nominatives

Première ministre
50 Décret du 6 décembre 2023 portant fin de fonctions de la déléguée interministérielle à
l’encadrement supérieur de l’Etat - Mme PIETTE (Emilie)
51 Arrêté du 1er décembre 2023 portant admission à la retraite (administrateurs de l’Etat)
52 Arrêté du 1er décembre 2023 portant admission à la retraite (administrateurs de l’Etat)
53 Arrêté du 6 décembre 2023 portant nomination au Haut Conseil du dialogue social
54 Arrêté du 6 décembre 2023 portant nomination au Haut Conseil à la vie associative

ministère de l’économie, des finances


et de la souveraineté industrielle et numérique
55 Arrêté du 4 décembre 2023 portant nomination au conseil d’administration de l’Institut pour le
financement du cinéma et des industries culturelles (IFCIC)
56 Arrêté du 5 décembre 2023 portant nomination au sein du Conseil national d’évaluation des
normes
57 Arrêté du 5 décembre 2023 portant nomination (administration centrale)

ministère de l’intérieur et des outre-mer


58 Décret du 6 décembre 2023 portant cessation de fonctions d’un préfet - M. OTT (Mathias)
59 Décret du 6 décembre 2023 portant nomination d’un directeur à l’administration centrale du
ministère de l’intérieur et des outre-mer - M. MOUCHET (Tony)
60 Décret du 6 décembre 2023 portant affectation dans la 1re section des officiers généraux
61 Décret du 6 décembre 2023 portant cessation de fonctions de la secrétaire générale de la
préfecture de l’Eure (groupe III), sous-préfète d’Evreux - Mme DORLIAT-POUZET
(Isabelle)
62 Décret du 6 décembre 2023 portant nomination du directeur de cabinet du préfet de Loir-et-
Cher - M. CHAREYRON (Pierre)
63 Décret du 6 décembre 2023 portant cessation de fonctions de la sous-préfète de Châteaulin -
Mme MAYNADIER (Claire)
64 Arrêté du 29 novembre 2023 portant nomination d’une contrôleuse générale des services actifs
de la police nationale
65 Arrêté du 5 décembre 2023 portant nomination d’une contrôleuse générale des services actifs
de la police nationale
66 Arrêté du 5 décembre 2023 portant nomination (directions départementales interministérielles)

ministère de la justice
67 Décret du 5 décembre 2023 portant maintien en détachement (magistrature) - M. VERNEY
(Alexandre)
68 Décret du 5 décembre 2023 portant détachement (magistrature) - Mme LE GAC (Cécile)
69 Décret du 6 décembre 2023 portant nomination d’un directeur, adjoint au directeur de
l’administration pénitentiaire - M. RAZOUS (Emmanuel)
70 Arrêté du 29 novembre 2023 portant nomination d’une société d’exercice libéral par actions
simplifiée (officiers publics ou ministériels)
71 Arrêté du 29 novembre 2023 portant nomination d’une commissaire de justice salariée
(officiers publics ou ministériels)
72 Arrêté du 29 novembre 2023 portant nomination d’une notaire salariée (officiers publics ou
ministériels)
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Sommaire

73 Arrêté du 29 novembre 2023 portant nomination d’un commissaire de justice salarié (officiers
publics ou ministériels)
74 Arrêté du 29 novembre 2023 portant nomination d’une notaire salariée (officiers publics ou
ministériels)
75 Arrêté du 29 novembre 2023 portant nomination d’une notaire salariée (officiers publics ou
ministériels)
76 Arrêté du 30 novembre 2023 relatif à une société civile professionnelle (officiers publics ou
ministériels)
77 Arrêté du 30 novembre 2023 portant réintégration et affectation (tribunaux administratifs et
cours administratives d’appel)
78 Arrêté du 30 novembre 2023 portant nomination d’une société d’exercice libéral à
responsabilité limitée (officiers publics ou ministériels)
79 Arrêté du 30 novembre 2023 portant nomination d’un notaire salarié (officiers publics ou
ministériels)
80 Arrêté du 30 novembre 2023 relatif à la nomination d’un notaire associé et à la transformation
d’une société d’exercice libéral à responsabilité limitée en société d’exercice libéral par
actions simplifiée (officiers publics ou ministériels)
81 Arrêté du 30 novembre 2023 portant nomination d’une société d’exercice libéral à
responsabilité limitée (officiers publics ou ministériels)
82 Arrêté du 30 novembre 2023 relatif à une société d’exercice libéral à responsabilité limitée
(officiers publics ou ministériels)
83 Arrêté du 30 novembre 2023 portant nomination d’un notaire salarié (officiers publics ou
ministériels)
84 Arrêté du 30 novembre 2023 portant nomination d’un notaire salarié (officiers publics ou
ministériels)
85 Arrêté du 30 novembre 2023 portant nomination d’un notaire salarié (officiers publics ou
ministériels)
86 Arrêté du 30 novembre 2023 relatif à une société civile professionnelle (officiers publics ou
ministériels)
87 Arrêté du 30 novembre 2023 modifiant l’arrêté du 23 novembre 2023 relatif à la dissolution
d’une société civile professionnelle et à la nomination d’une société d’exercice libéral à
responsabilité limitée (officiers publics ou ministériels)
88 Arrêté du 30 novembre 2023 complétant la liste des magistrats administratifs honoraires
89 Arrêté du 1er décembre 2023 portant nomination d’une notaire salariée (officiers publics ou
ministériels)
90 Arrêté du 1er décembre 2023 relatif à une société d’exercice libéral à responsabilité limitée
(officiers publics ou ministériels)
91 Arrêté du 1er décembre 2023 relatif à une société civile professionnelle (officiers publics ou
ministériels)
92 Arrêté du 4 décembre 2023 relatif à la suppression d’un office de notaire (officiers publics ou
ministériels)

ministère des armées

93 Décret du 5 décembre 2023 portant nomination dans l’armée active


94 Décret du 6 décembre 2023 portant nomination au conseil d’administration de l’Institution
nationale des invalides
95 Arrêté du 10 novembre 2023 portant admission à la retraite (attachés d’administration de
l’Etat)
96 Arrêté du 16 novembre 2023 portant admission à la retraite (attachés d’administration de
l’Etat)

ministère du travail, du plein emploi et de l’insertion

97 Décret du 6 décembre 2023 portant nomination du délégué général à l’emploi et à la formation


professionnelle - M. MARCHAND-ARVIER (Jérôme)
98 Arrêté du 27 octobre 2023 portant nomination du secrétaire général du Conseil d’orientation
des conditions de travail
99 Arrêté du 21 novembre 2023 portant nomination à la commission spécialisée relative aux
pathologies professionnelles du Conseil d’orientation des conditions de travail
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Sommaire

100 Arrêté du 21 novembre 2023 portant nomination à la commission spécialisée relative aux
pathologies professionnelles du Conseil d’orientation des conditions de travail
101 Arrêté du 4 décembre 2023 portant nomination d’un administrateur provisoire de la Caisse
interprofessionnelle de prévoyance et d’assurance vieillesse (CIPAV)

ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche

102 Décret du 6 décembre 2023 portant nomination au conseil d’administration de l’Institut


français de recherche pour l’exploitation de la mer
103 Arrêté du 22 novembre 2023 portant nomination au conseil d’administration du Centre national
des œuvres universitaires et scolaires
104 Arrêté du 24 novembre 2023 portant nomination d’élèves à l’Ecole normale supérieure (Ulm)
(session 2023)
105 Arrêté du 4 décembre 2023 portant nomination au conseil d’administration de l’Institut
polytechnique de Paris

ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire

106 Arrêté du 5 décembre 2023 portant nomination (administration centrale)

ministère de la culture

107 Décret du 30 novembre 2023 portant nomination aux conseils d’administration de la société
nationale de programme Radio France et de la société nationale de programme en charge de
l’audiovisuel extérieur de la France - M. OLÉRON (Jean-Marc)

ministère de la santé et de la prévention

108 Décret du 6 décembre 2023 portant nomination (inspection générale des affaires sociales) -
M. LUCAS (Bruno)
109 Arrêté du 24 novembre 2023 portant nomination d’un membre du conseil de la Caisse
nationale de l’assurance maladie

ministère des sports et des jeux Olympiques et Paralympiques

110 Arrêté du 23 novembre 2023 modifiant l’arrêté du 9 novembre 2021 portant nomination au
conseil d’administration du Musée national du sport

Autorité de contrôle prudentiel et de résolution


111 Décision no 2023-VP-47 du 1er décembre 2023 portant approbation des transferts par voie de
fusion-absorption des portefeuilles d’opérations de mutuelles et constatation de la caducité
totale des agréments d’une mutuelle

Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique


112 Résultat de délibération du 23 novembre 2023 relative à l’audition publique de Média H
Antilles-Guyane dans le cadre de la procédure de reconduction hors appel aux candidatures
de l’autorisation délivrée à Média H Antilles-Guyane pour la diffusion par voie hertzienne
terrestre d’ATV
113 Résultat de délibération du 23 novembre 2023 relative à l’audition publique de l’association
pour le développement des techniques modernes de la communication (ADTMC) dans le
cadre de la procédure de reconduction hors appel aux candidatures de l’autorisation délivrée
à l’ATDMC pour la diffusion par voie hertzienne terrestre de KMT
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Sommaire

Commission nationale consultative des droits de l’homme


114 Projet d’évaluation no A – 2023 – 4 du Plan national d’actions pour l’égalité des droits, contre
la haine et les discriminations anti-LGBT+ (2020-2023)
115 Déclaration no D – 2023 – 5 pour le maintien de l’Aide médicale d’Etat (AME)
116 Déclaration no D – 2023 – 6 sur la remise en cause des engagements internationaux et
européens de la France au prétexte de la politique migratoire
117 Déclaration no D – 2023 – 7 « Rappel des règles fondamentales du droit international
humanitaire applicable dans le cadre du conflit impliquant le Hamas, d’autres groupes
armés et Israël »

Informations parlementaires

Assemblée nationale

118 ORDRE DU JOUR


119 COMMISSIONS ET ORGANES DE CONTRÔLE
120 DOCUMENTS ET PUBLICATIONS
121 INFORMATIONS DIVERSES

Sénat

122 COMMISSIONS / ORGANES TEMPORAIRES


123 DOCUMENTS DÉPOSÉS
124 DOCUMENTS PUBLIÉS
125 INFORMATIONS DIVERSES
126 NOMINATIONS ET AVIS

Commissions mixtes paritaires

127 COMMISSIONS MIXTES PARITAIRES

Avis et communications

avis de concours et de vacance d'emplois

ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire

128 Avis relatif au concours externe sur titres d’accès au corps des ingénieurs de l’agriculture et de
l’environnement organisé au titre de l’année 2024 et fixant le nombre de places offertes

ministère de la santé et de la prévention

129 Avis de vacance d’emplois de direction dans les établissements mentionnés à l’article L. 5 (1o
et 2o) du code général de la fonction publique
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Sommaire

avis divers

ministère de l’économie, des finances


et de la souveraineté industrielle et numérique
130 Avis relatif aux seuils de procédure et à la liste des autorités publiques centrales en droit de la
commande publique

ministère de la santé et de la prévention


131 Avis relatif aux prix d’une spécialité pharmaceutique
132 Avis relatif aux prix de spécialités pharmaceutiques
133 Avis relatif à la décision de l’Union nationale des caisses d’assurance maladie portant
fixation taux de participation de l’assuré applicable à des spécialités pharmaceutiques
134 Avis relatif aux prix de spécialités pharmaceutiques
135 Avis relatif à la décision de l’Union nationale des caisses d’assurance maladie portant fixation
du taux de participation de l’assuré applicable à des spécialités pharmaceutiques
136 Avis relatif aux prix de spécialités pharmaceutiques publiés en application de l’arti­
cle L. 162-16-5 du code de la sécurité sociale
137 Avis relatif aux prix de spécialités pharmaceutiques publiés en application de l’article
L. 162-16-5 du code de la sécurité sociale
138 Avis relatif aux prix de spécialités pharmaceutiques publiés en application des articles
L. 162-16-5 et L. 162-16-6 du code de la sécurité sociale
139 Avis relatif aux prix de spécialités pharmaceutiques
140 Avis relatif aux prix de spécialités pharmaceutiques publiés en application de l’article
L. 162-16-5 du code de la sécurité sociale
141 Avis relatif aux prix de spécialités pharmaceutiques publiés en application de l’arti­
cle L. 162-16-6 du code de la sécurité sociale

Annonces
142 Demandes de changement de nom (textes 142 à 156)
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 1 sur 156

Présidence de la République
ORDRE NATIONAL DU MÉRITE

Décret du 6 décembre 2023 portant élévation


dans l’ordre national du Mérite
NOR : EAEP2333372D

Par décret du Président de la République en date du 6 décembre 2023, pris sur le rapport de la Première ministre
et de la ministre de l’Europe et des affaires étrangères et visé pour son exécution par le chancelier de l’ordre
national du Mérite, vu la déclaration du conseil de l’ordre portant que la présente promotion est faite en conformité
des lois, décrets et règlements en vigueur, et notamment du code de la Légion d’honneur, de la Médaille militaire et
de l’ordre national du Mérite, le conseil des ministres entendu, est élevé, pour prendre rang à compter de la date de
sa réception :

A la dignité de grand officier


M. Berthoin (Georges, Paul, Anatole), ancien résistant, président d’honneur d’association œuvrant en faveur de
la construction européenne. Commandeur du 25 juin 2014.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 2 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES


ET DE LA SOUVERAINETÉ INDUSTRIELLE ET NUMÉRIQUE

Rapport au Président de la République relatif à l’ordonnance no 2023-1138 du 6 décembre 2023


portant transposition de la directive no 2021/2118 du 24 novembre 2021 modifiant la directive
2009/103/CE concernant l’assurance de la responsabilité civile résultant de la circulation de
véhicules automoteurs et le contrôle de l’obligation d’assurer cette responsabilité
NOR : ECOT2323579P

Monsieur le Président de la République,


La présente ordonnance est prise en application de l’article 5 de la loi no 2023-171 du 9 mars 2023 portant
diverses dispositions d’adaptation au droit de l’Union européenne dans les domaines de l’économie, de la santé, du
travail, des transports et de l’agriculture et vise à transposer les dispositions de la directive no 2021/2118
du 24 novembre 2021 modifiant la directive 2009/103/CE concernant l’assurance de la responsabilité civile
résultant de la circulation de véhicules automoteurs et le contrôle de l’obligation d’assurer cette responsabilité. Les
modifications apportées par la directive visent notamment à :
– préciser le champ d’application de l’obligation d’assurance de la responsabilité civile résultant de la
circulation des véhicules automoteurs ;
– définir les modalités de contrôle du respect de l’obligation d’assurance de la responsabilité civile ;
– faciliter les conditions de souscription de l’assurance automobile ;
– renforcer le régime d’indemnisation des victimes.
L’article 1er indique que l’ordonnance modifie les articles du code des assurances.
L’article 2 précise que les fauteuils électriques ne sont pas des véhicules terrestres à moteur au sens de
l’article L. 211-1 du code des assurances et donc ne sont pas soumis à obligation d’assurance.
L’article 3 prévoit que les assureurs n’ont plus à couvrir obligatoirement les dommages occasionnés à l’étranger
par les engins de déplacement personnels motorisés (EDPM) et assimilés, comme les trottinettes électriques, tandis
que l’obligation d’assurance pour ces engins est maintenue en France.
L’article 4 prévoit des mesures de coordination.
L’article 5 ajoute une section relative à la certification des outils permettant aux consommateurs de comparer les
prix, les tarifs et couverture entre les prestataires d’assurance automobile, ainsi que d’autres offres assurantielles
automobiles.
L’article 6 modifie l’intitulé du titre II du livre IV du code des assurances.
L’article 7 prévoit des mesures de coordination.
L’article 8 précise les modalités d’intervention du Fonds de garantie des assurances obligatoires de
dommages (FGAO) à la suite de la faillite d’un assureur de responsabilité civile automobile dont le siège social est
situé en France. Il prévoit les conditions d’indemnisation des victimes dont la résidence est en France et précise les
modalités de remboursement, par le Fonds, des organismes d’indemnisation de l’Espace économique
européen (EEE) qui ont couvert le préjudice de victimes résidentes sur leur territoire à la suite de la faillite
d’un assureur français.
Les articles 9 et 10 prévoient des mesures de coordination.
L’article 11 adapte la contribution des entreprises d’assurance au titre du financement de l’intervention du fonds
de garantie pour prendre en compte les nouvelles missions du FGAO.
L’article 12 prévoit des mesures de coordination.
L’article 13 crée une nouvelle section relative à l’intervention de l’organisme d’indemnisation, visé par le code
des assurances, en cas de faillite d’un assureur ayant son siège social dans un Etat partie à l’EEE autre que la
France. Ces missions, qui seront exercées par le FGAO, permettent aux victimes résidentes en France d’obtenir la
couverture de leur préjudice par le Fonds sans qu’elles aient à s’adresser aux fonds de garantie locaux ou aux
organes de faillite. L’article prévoit un droit de recours intégral du FGAO contre l’organisme du siège de l’assureur
concerné pour obtenir remboursement de l’indemnisation versée.
L’article 14 prévoit des mesures pour clarifier les sanctions contre les assureurs qui n’auraient pas respecté leurs
obligations déclaratives au fichier des véhicules assurés (FVA).
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 2 sur 156

L’article 15 prévoit que les dispositions des projets d’ordonnance et de décret entrent en vigueur à compter
du 23 décembre 2023, conformément aux dispositions de la directive qu’ils transposent, à l’exception des
dispositions dont l’entrée en vigueur dépend de la date des accords entre les organismes d’indemnisation ou des
actes délégués de la Commission européenne, conformément aux dispositions de la directive.
Tel est l’objet de la présente ordonnance que nous avons l’honneur de soumettre à votre approbation.
Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’assurance de notre profond respect.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 3 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES


ET DE LA SOUVERAINETÉ INDUSTRIELLE ET NUMÉRIQUE

Ordonnance no 2023-1138 du 6 décembre 2023 portant transposition de la directive no 2021/2118


du 24 novembre 2021 modifiant la directive 2009/103/CE concernant l’assurance de la
responsabilité civile résultant de la circulation de véhicules automoteurs et le contrôle de
l’obligation d’assurer cette responsabilité
NOR : ECOT2323579R

Le Président de la République,
Sur le rapport de la Première ministre et du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle
et numérique,
Vu la Constitution, notamment son article 38 ;
Vu le règlement (UE) no 2022/2065 du Parlement européen et du Conseil du 19 octobre 2022 relatif à un marché
unique des services numériques ;
Vu la directive 2009/138/CE du Parlement européen et du Conseil du 25 novembre 2009 sur l’accès aux activités
de l’assurance et de la réassurance et leur exercice ;
Vu la directive no 2021/2118 du 24 novembre 2021 modifiant la directive 2009/103/CE concernant l’assurance
de la responsabilité civile résultant de la circulation de véhicules automoteurs et le contrôle de l’obligation
d’assurer cette responsabilité ;
Vu le code des assurances ;
Vu le code civil, notamment ses articles 1792 et 1792-1 ;
Vu le code général des impôts ;
Vu le code de justice administrative, notamment son article R. 123-20 ;
Vu le code des procédures civiles d’exécution, notamment son livre V ;
Vu la loi no 2023-171 du 9 mars 2023 portant diverses dispositions d’adaptation au droit de l’Union européenne
dans les domaines de l’économie, de la santé, du travail, des transports et de l’agriculture, notamment son article 5 ;
Vu l’avis du comité consultatif de la législation et de la réglementation financiers en date du 16 novembre 2023 ;
Le Conseil d’Etat (section des finances) entendu ;
Le conseil des ministres entendu,
Ordonne :
Article 1er
Le code des assurances est modifié conformément aux articles 2 à 14 de la présente ordonnance.
Article 2
A l’article L. 211-1, après le premier alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« Le fauteuil roulant automoteur, dispositif médical exclusivement utilisé pour le déplacement d’une personne
en situation de handicap, n’est pas considéré comme un véhicule au sens du précédent alinéa. »
Article 3
er er
La section II du chapitre I du titre I du livre II est ainsi modifiée :
1o A l’article L. 211-4 :
a) Au début du premier alinéa est insérée la mention : « I » ;
b) Aux premier et deuxième alinéas, chaque occurrence des mots : « la Communauté » est remplacée par les
mots : « l’Union » ;
c) Au troisième alinéa, les mots : « instituant la Communauté économique européenne » sont remplacés par les
mots : « sur le fonctionnement de l’Union européenne » ;
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 3 sur 156

d) Il est ajouté un II ainsi rédigé :


« II. – Pour l’application du présent article, on entend par véhicule :
« 1o Tout véhicule terrestre automoteur actionné exclusivement par une force mécanique sur le sol, sans être lié à
une voie ferrée, avec :
« a) Une vitesse maximale par construction supérieure à 25 km/h ; ou
« b) Un poids net maximal supérieur à 25 kg et une vitesse maximale par construction supérieure à 14 km/h ;
« 2o Toute remorque destinée à être utilisée avec un véhicule mentionné au 1o, qu’elle soit attelée ou non. » ;
2o L’article L. 211-4-1 est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« Par dérogation aux alinéas précédents, lorsqu’un véhicule est expédié d’un Etat membre vers la France ce
véhicule est réputé avoir son lieu de stationnement habituel en France dès acceptation de la livraison par l’acheteur,
pour une période de trente jours, même si le véhicule n’a pas été officiellement immatriculé en France. Toutefois,
au titre de cette période de trente jours, le souscripteur peut choisir de désigner l’Etat membre d’immatriculation
comme lieu de stationnement habituel. »

Article 4
A l’article L. 211-27 :
1o Au premier alinéa, la référence : « L. 420-1 » est remplacée par la référence : « L. 421-1 » ;
2o Au dernier alinéa, après le mot : « véhicules », la fin de la phrase est remplacée par les mots : « , au sens du II
de l’article L. 211-4, ayant leur stationnement habituel sur le territoire d’un Etat mentionné à ce même article à
l’exception de la France. »

Article 5
er er
Le chapitre I du titre I du livre II est complété par une section VIII ainsi rédigée :

« Section VIII
« Transparence et comparaison des offres
« Art. L. 211-28. – Une plateforme en ligne définie au i de l’article 3 du règlement (UE) no 2022/2065 du
Parlement européen et du Conseil du 19 octobre 2022 relatif à un marché unique des services numériques ainsi
qu’une interface en ligne définie au m du même article, proposant gratuitement aux utilisateurs finaux un outil de
comparaison et d’évaluation des offres d’assurance relatives à la circulation de véhicules terrestres à moteur portant
sur le prix, le tarif des services fournis et une qualité minimale de service proposée, peuvent solliciter la
certification de cet outil selon des modalités définies par décret.
« Pour être certifié sous l’appellation de “comparateur de prix indépendant”, l’outil de comparaison doit :
« 1o Etre indépendant sur le plan opérationnel des prestataires d’assurance relative à la circulation des véhicules
terrestres à moteur, et garantir que les fournisseurs de services bénéficient d’une égalité de traitement dans les
résultats de recherche ;
« 2o Indiquer avec précision l’identité de ses propriétaires et opérateurs ;
« 3o Enoncer les critères clairs et objectifs sur lesquels se fonde la comparaison ;
« 4o Employer un langage clair et univoque ;
« 5o Fournir des informations exactes et à jour et donner la date de la dernière mise à jour ;
« 6o Etre mis à la disposition de tout fournisseur d’assurance relative à la circulation des véhicules terrestres à
moteur, donner accès aux informations pertinentes, comprendre une large gamme d’offres couvrant une part
importante du marché de l’assurance automobile et, lorsque les informations fournies ne donnent pas une vue
complète du marché, indiquer clairement à l’utilisateur cette circonstance avant l’affichage des résultats ;
« 7o Prévoir une procédure efficace de signalement des informations incorrectes ;
« 8o Comprendre une déclaration qui précise que les prix indiqués sont fondés sur les informations fournies et ne
sont pas contraignants pour les assureurs. »

Article 6
L’intitulé du titre II du livre IV est remplacé par l’intitulé : « Les fonds de garantie ».

Article 7
er
La section I du chapitre I du titre II du livre IV est ainsi modifiée :
1o A l’article L. 421-1, le VI est remplacé par les dispositions suivantes :
« VI. – Le fonds de garantie est l’organisme chargé des missions prévues par les sections I et II du chapitre IV
du présent titre. » ;
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 3 sur 156

2o Après le premier alinéa de l’article L. 421-3, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« Le fonds de garantie est également subrogé dans les droits que possède le créancier de l’indemnité contre son
homologue de l’Etat où le véhicule a son stationnement habituel lorsque celui-ci bénéficie d’une dérogation à
l’obligation d’assurance conformément au droit national applicable. » ;
3o A l’article L. 421-7 :
a) Au premier alinéa, les mots : « aux articles 48 à 57 du code de procédure civile » sont remplacés par les mots :
« au livre V du code des procédures civiles d’exécution. » ;
b) Le second alinéa est remplacé par les dispositions suivantes :
« Toutefois, ces dispositions ne sont pas applicables lorsque l’assurance de la responsabilité civile concerne des
véhicules, au sens du II de l’article L. 211-4, ayant leur stationnement habituel sur le territoire d’un Etat visé à ce
même article à l’exception de la France. »

Article 8
A l’article L. 421-9 :
1o Le I est remplacé par les dispositions suivantes :
« I. – Le fonds de garantie des assurances obligatoires de dommages indemnise les personnes résidentes en
France, victimes d’un dommage survenu sur le territoire d’un Etat visé à l’article L. 211-4 résultant de l’emploi de
véhicules terrestres à moteur, au sens du II de l’article L. 211-4, stationnés habituellement dans un Etat membre de
l’Espace économique européen et assurés par une entreprise d’assurance dont le siège social est situé en France, en
cas de retrait d’agrément de cette entreprise.
« Lorsque le dommage survient à l’occasion de la circulation d’un véhicule dans le cadre de manifestations
sportives, formations ou essais, le fonds de garantie n’intervient que si le sinistre est survenu en France et est
garanti par une entreprise d’assurance couvrant sur le territoire de la République française les risques de
responsabilité civile de ce véhicule.
« Le fonds de garantie des assurances obligatoires de dommages indemnise les personnes assurées,
souscriptrices, adhérentes ou bénéficiaires de prestations de contrats d’assurance dont la souscription est rendue
obligatoire par les articles L. 211-1 ou L. 242-1, en cas de retrait d’agrément d’une entreprise d’assurance couvrant
sur le territoire de la République française les risques garantis par ces contrats. Cette indemnisation porte, au titre
de chacun des articles précités, sur les risques de responsabilité civile résultant de l’emploi, en France, de véhicules
terrestres à moteur non mentionnés au premier alinéa ou, en dehors de toute recherche des responsabilités, sur le
risque de dommages de la nature de ceux dont sont responsables les constructeurs au sens de l’article 1792-1 du
code civil, les fabricants et importateurs ou le contrôleur technique sur le fondement de l’article 1792 du même
code.
« Ne sont couverts par le fonds de garantie que les sinistres garantis par le contrat pour lesquels l’accident de la
circulation ou le désordre survient avant la fin de la validité de la police d’assurance définie par le droit applicable
et qui, pour les accidents de la circulation, donnent lieu à une première réclamation de la part d’un tiers victime
moins de cinq ans après cette date.
« Sans préjudice des dispositions de l’article L. 311-31, l’intervention du fonds de garantie est, dans tous les cas,
suspendue lorsque l’entreprise d’assurance fait l’objet d’une mesure de résolution, dans les conditions prévues à la
section 6 du chapitre II du titre Ier du livre III. Si l’agrément de l’assureur n’est pas rétabli, ne sont couverts que les
sinistres garantis par le contrat pour lesquels l’accident de la circulation ou le désordre survient avant la fin de la
validité de la police d’assurance définie par le droit applicable et qui, pour les accidents de la circulation, donnent
lieu à une première réclamation de la part d’un tiers victime moins de cinq ans après cette date. » ;
2o Le premier alinéa du II est complété par les mots : « mentionnés au deuxième et au troisième alinéa du I » ;
3o Au b du 4o du II, les mots : « premier alinéa du I » sont remplacés par les mots : « troisième alinéa du I » ;
4o Au II, le 2o et les c et e du 4o sont supprimés ;
5o Le dernier alinéa est remplacé par les dispositions suivantes :
« IV. – En cas de retrait d’agrément d’une entreprise d’assurance, dont le siège social est situé en France,
couvrant les risques de responsabilité civile résultant de l’emploi de véhicules terrestres à moteur et de leurs
remorques et semi-remorques dont le stationnement habituel est situé dans un Etat membre de l’Espace
économique européen autre que la France, le fonds de garantie des assurances obligatoires de dommages avertit de
cette décision les organismes d’indemnisation de l’Etat concerné.
« Lorsque l’organisme d’indemnisation d’un Etat partie à l’Espace économique européen indemnise une
personne lésée, résidente sur son territoire, en réparation de dommages causés par un véhicule assuré par une
entreprise d’assurance dont le siège est situé en France et faisant l’objet d’une procédure de retrait d’agrément, le
fonds de garantie lui rembourse les indemnités qu’il a versées. Ce versement doit intervenir dans un délai maximal
de six mois à compter de la demande de remboursement, sauf accord contraire convenu entre le fonds et cet
organisme.
« Un décret en Conseil d’Etat détermine les modalités d’application du présent article. »
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 3 sur 156

Article 9
Au premier alinéa de l’article L. 421-9-1, après les mots : « entreprise mentionnée au premier », sont insérés
les mots : « , au deuxième ou au troisième ».

Article 10
Au premier alinéa de l’article L. 421-9-4, les mots : « mentionnés aux articles L. 211-1 et L. 242-1 » sont
remplacés par les mots : « conformément au I de l’article L. 421-9 ».

Article 11
L’article L. 421-10 est ainsi modifié :
1o Le premier alinéa du I est ainsi rédigé :
« I. – La contribution des entreprises d’assurance au titre du financement de l’intervention du fonds de garantie
dans le cadre de ses missions prévues à l’article L. 421-9, à l’exception de celle concernant le risque dont la
souscription est rendue obligatoire par l’article L. 242-1, et aux articles L. 424-8 à L. 424-11, est répartie entre les
entreprises dont le siège se situe en France. Cette répartition se fait proportionnellement aux primes ou cotisations
du dernier exercice, accessoires et rappels compris et annulations déduites, relatives aux contrats dont la
souscription est rendue obligatoire par l’article L. 211-1, lorsque le risque est situé en France, ou pour les véhicules
automoteurs au sens du II de l’article L. 211-4, lorsque le risque se situe dans un Etat partie à l’Espace économique
européen autre que la France. Elle est acquittée par les entreprises d’assurance suivant les mêmes règles et sous les
mêmes garanties et sanctions que la taxe sur les conventions d’assurance prévue à l’article 991 du code général des
impôts. Elle est recouvrée annuellement par le fonds de garantie. » ;
2o Au second alinéa du I, les mots : « de la section du fonds de garantie dédiée à son intervention en cas de retrait
d’agrément d’une entreprise d’assurance couvrant sur le territoire de la République française les risques relevant de
l’assurance obligatoire des véhicules terrestres à moteur et de leurs remorques et semi-remorques, compte tenu des
autres ressources dont cette section bénéficie » sont remplacés par les mots : « des missions du fonds de garantie
définies au précédent alinéa » ;
3o Le II est ainsi modifié :
a) Au premier alinéa, les mots : « résultant du retrait d’agrément d’une entreprise d’assurance couvrant sur le
territoire de la République française les risques relevant de l’assurance obligatoire des véhicules terrestres à moteur
et de leurs remorques et semi-remorques » sont remplacés par les mots : « définies au premier alinéa du I » ;
b) Au deuxième alinéa, après les mots : « relatives aux contrats », la fin de la phrase est rédigée ainsi : « tels que
définis au premier alinéa du I. » ;
c) Au troisième alinéa, le mot : « adhérentes » est remplacé par les mots : « d’assurance » ;
d) Au dernier alinéa, les mots : « l’adhésion au fonds a pris fin » sont remplacés par les mots : « l’agrément a été
retiré » ;
4o Au III, les mots : « au retrait d’agrément d’une entreprise d’assurance couvrant sur le territoire de la
République française les risques relevant de l’assurance obligatoire des véhicules terrestres à moteur et de leurs
remorques et semi-remorques » sont remplacés par les mots : « aux missions définies au premier alinéa du I ».

Article 12
La section IX du chapitre Ier du titre II du livre IV est ainsi modifiée :
1o Au premier alinéa de l’article L. 421-11 :
a) Après les mots : « les véhicules », sont ajoutés les mots : « , au sens du II de l’article L. 211-4, » ;
b) Les mots : « ou à Monaco » et « et de Monaco » sont supprimés ;
2o Au premier alinéa de l’article L. 421-12, les mots : « instituant la Communauté économique européenne » sont
remplacés par les mots : « sur le fonctionnement de l’Union européenne » ;
3o A l’article L. 421-15, après les mots : « à moteur », sont ajoutés les mots : « , au sens du II de
l’article L. 211-4, ».

Article 13
Le chapitre IV du titre II du livre IV est ainsi modifié :
1o Au premier alinéa de l’article L. 424-1, après les mots : « un véhicule », sont ajoutés les mots : « , au sens
du II de l’article L. 211-4, » ;
2o Les articles L. 424-1 à L. 424-7 forment une section 1 intitulée : « Intervention de l’organisme
d’indemnisation en l’absence de réponse ou de représentant de l’entreprise d’assurance » ;
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 3 sur 156

3o Après l’article L. 424-7, il est ajouté une section 2 comprenant les articles L. 424-8 à L. 424-11 ainsi rédigés :

« Section 2
« Intervention de l’organisme d’indemnisation en cas d’insolvabilité d’une entreprise d’assurance
dont le siège est situé dans un Etat de l’Espace économique européen autre que la France
« Art. L. 424-8. – Un organisme d’indemnisation indemnise les personnes lésées, résidant en France, pour tout
préjudice résultant d’accidents survenus en France ou sur le territoire métropolitain d’un Etat partie à l’Espace
économique européen autre que la France, et mettant en cause un véhicule, au sens du II de l’article L. 211-4, ayant
son stationnement habituel et étant assuré dans un de ces Etats, lorsque l’entreprise d’assurance a son siège dans un
Etat partie à l’Espace économique européen autre que la France et qu’elle fait l’objet d’une des procédures
d’insolvabilité suivantes :
« 1o Les procédures de faillite qui auraient conduit l’organisme d’indemnisation de l’Etat du siège de l’entreprise
d’assurance à indemniser la personne lésée si celle-ci résidait sur le territoire de cet Etat, conformément aux
articles 10 bis et 25 bis de la directive 2009/103/CE concernant l’assurance de la responsabilité civile résultant de
la circulation de véhicules automoteurs et le contrôle de l’obligation d’assurer cette responsabilité telle que
modifiée par la directive (UE) 2021/2118 du Parlement européen et du Conseil du 24 novembre 2021 ;
« 2o Les procédures de liquidation au sens de l’article 268, paragraphe 1, point d, de la directive 2009/138/CE du
Parlement européen et du Conseil du 25 novembre 2009 sur l’accès aux activités de l’assurance et de la réassurance
et leur exercice.
« Sans préjudice de la législation des pays tiers en matière de responsabilité civile et du droit international privé,
les dispositions du présent article s’appliquent également aux personnes lésées résidant en France et ayant droit à
indemnisation pour tout préjudice résultant d’accidents survenus dans un pays tiers dont le bureau national
d’assurance a adhéré au régime de la carte internationale d’assurance, lorsque les accidents en question sont causés
par la circulation de véhicules assurés et stationnés de façon habituelle dans un Etat partie à l’Espace économique
européen.
« Ne sont pas couverts par l’organisme d’indemnisation les dommages survenus à l’occasion de la circulation, en
France, d’un véhicule lors de manifestations sportives, formations ou essais ou, lorsqu’ils sont survenus sur le
territoire métropolitain d’un Etat partie à l’Espace économique européen autre que la France, les dommages
garantis par une police d’assurance souscrite par l’organisateur dans les conditions définies au deuxième alinéa de
l’article 3 de la directive 2009/103/CE concernant l’assurance de la responsabilité civile résultant de la circulation
de véhicules automoteurs et le contrôle de l’obligation d’assurer cette responsabilité telle que modifiée par la
directive (UE) 2021/2118 du Parlement européen et du Conseil du 24 novembre 2021.
« Art. L. 424-9. – L’organisme ne peut pas subordonner le paiement de l’indemnisation à la production par la
personne lésée d’éléments établissant que la personne morale ou physique responsable n’est pas en mesure ou
refuse de payer.
« Dès réception de la demande de la personne lésée, l’organisme d’indemnisation en informe l’organisme
équivalent de l’État du siège social de l’entreprise d’assurance et l’entreprise d’assurance faisant l’objet d’une
procédure mentionnée à l’article L. 424-8, ou son administrateur ou liquidateur, tels que définis respectivement à
l’article 268, paragraphe 1, points e et f, de la directive 2009/138/CE du Parlement européen et du Conseil
du 25 novembre 2009 sur l’accès aux activités de l’assurance et de la réassurance et leur exercice.
« Art. L. 424-10. – L’organisme d’indemnisation présente à la personne lésée une offre d’indemnisation
motivée, ou fournit une réponse motivée de son refus, dans un délai de trois mois à compter de la date de réception
de la demande.
« Si la personne lésée accepte l’offre qui lui est faite, l’organisme d’indemnisation verse les sommes
correspondantes dans un délai de trois mois à compter de son acceptation.
« Lorsque le préjudice n’a été que partiellement quantifié, les exigences relatives au paiement de l’indemnisation
s’appliquent à ce préjudice partiellement quantifié et à partir de l’acceptation de l’offre motivée d’indemnisation
correspondante.
« Art. L. 424-11. – L’organisme qui a indemnisé la personne lésée est en droit de réclamer à l’organisme de
l’Etat où est situé le siège de l’entreprise d’assurance faisant l’objet d’une des mesures mentionnées à
l’article L. 424-8 le remboursement intégral du montant versé à titre d’indemnisation.
« L’organisme qui a indemnisé la personne lésée est subrogée dans ses droits à l’encontre de la personne qui a
causé l’accident ou de son entreprise d’assurance, sauf à l’égard du preneur d’assurance ou de toute autre personne
assurée qui a causé l’accident, dans la mesure où la responsabilité du preneur d’assurance ou de la personne assurée
serait couverte par l’entreprise d’assurance insolvable conformément au droit national applicable. »

Article 14
A l’article L. 451-2 :
1o Le deuxième alinéa est supprimé ;
2o Au troisième alinéa, les mots : « deuxième alinéa du présent article » sont remplacés par les mots : « dernier
alinéa du présent I » ;
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 3 sur 156

3o Il est ajouté un alinéa ainsi rédigé :


« Tout manquement aux obligations définies au présent article est susceptible d’entrainer l’application des
sanctions mentionnées à L. 363-4. »
Article 15
La présente ordonnance est applicable à compter du 23 décembre 2023.
Toutefois, le 1o de l’article 7 et les articles 8 à 13 ne s’appliquent à cette date que si les accords mentionnés aux
articles 10 bis et 25 bis de la directive 2009/103/CE concernant l’assurance de la responsabilité civile résultant de
la circulation de véhicules automoteurs et le contrôle de l’obligation d’assurer cette responsabilité telle que
modifiée par la directive (UE) 2021/2118 du Parlement européen et du Conseil du 24 novembre 2021 sont
intervenus auparavant. A défaut, ces articles s’appliquent à compter de la date d’application des actes délégués de
la Commission mentionnés aux articles 10 bis et 25 bis de ladite directive.
Article 16
La Première ministre et le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique
sont responsables, chacun en ce qui le concerne, de l’application de la présente ordonnance, qui sera publiée au
Journal officiel de la République française.
Fait le 6 décembre 2023.
EMMANUEL MACRON
Par le Président de la République :
La Première ministre,
ÉLISABETH BORNE
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
BRUNO LE MAIRE
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 4 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES


ET DE LA SOUVERAINETÉ INDUSTRIELLE ET NUMÉRIQUE

Rapport au Président de la République relatif à l’ordonnance no 2023-1139 du 6 décembre 2023


relative aux gestionnaires de crédits et aux acheteurs de crédits
NOR : ECOT2329379P

Monsieur le Président de la République,


La présente ordonnance est prise sur le fondement de l’article 17 de la loi no 2023-171 du 9 mars 2023 portant
diverses dispositions d’adaptation au droit de l’Union européenne en matière économique et financière (DDADUE).
Elle propose l’adoption des mesures relevant du domaine de la loi nécessaires à la transposition de la directive
(UE) 2021/2167 du Parlement européen et du Conseil du 24 novembre 2021 relative aux acheteurs de crédits et aux
gestionnaires de crédits et modifiant les directives 2008/48/CE et 2014/17/UE.
Adoptée dans le cadre d’un plan d’action plus large de lutte contre les prêts non-performants (PNP) au sein de
l’Union européenne, la directive sur les gestionnaires et acheteurs de crédits a pour objectif de contribuer à
l’assainissement du secteur bancaire en favorisant la cession de PNP à des tiers et leur gestion par des
professionnels agréés. Par le passé, plusieurs Etats membres (principalement du Sud et de l’Est) ont souffert de
niveaux de PNP élevés. Cette situation peut créer un risque pour la stabilité financière au sein de l’Union
européenne. Elle a par ailleurs pour effet de contraindre les banques de ces pays, conformément à la règlementation
prudentielle applicable, à immobiliser des ressources à leur bilan pour couvrir les pertes attendues sur ces prêts, qui
ne peuvent donc être déployées au service du financement de l’économie.
Economiquement, la réduction des niveaux de PNP dans l’Union européenne est freinée par le manque
d’incitation pour les banques à se défaire de leurs portefeuilles de PNP en raison d’une demande insuffisante et,
par-là, de prix de marché peu élevés. La faiblesse de cette demande découle notamment de la fragmentation
juridique entre Etats membres pour les acteurs prenant part au marché du rachat et de la gestion de PNP, qui ne
favorise pas les opérations transfrontalières. L’objectif de la directive consiste donc à créer un cadre commun au
sein de l’Union européenne pour l’intervention des sociétés de gestion de crédits, lorsque ces dernières proposent
leurs services à des acheteurs de crédits.
La directive s’adresse ainsi aux gestionnaires de crédits, que constituent les sociétés spécialisées dans les
activités de gestion de crédits, ce qui comprend principalement le recouvrement de créances. Elle s’adresse
également aux acheteurs de crédits, qui sont les détenteurs des droits de la créance et qui peuvent être amenés à
recourir à un gestionnaire de crédit pour réaliser le recouvrement de la créance.
Les spécificités du marché français ont su être préservées dans le cadre de la transposition. Les avocats, les
notaires et les commissaires de justice, lorsqu’ils se livrent à des activités de gestion de crédits dans leur cadre de
leur profession, ne seront pas concernés par ces dispositions, de même que les prêteurs qui font déjà l’objet d’un
agrément et d’une surveillance.
Les intérêts des emprunteurs sont par ailleurs renforcés par cette transposition, qui introduit des exigences
supplémentaires pour les acteurs du recouvrement notamment s’agissant de leur sérieux et de leur honorabilité. Par
ailleurs, le respect par les entités assujetties de l’ensemble des règles françaises relatives à la protection des
consommateurs n’est pas remis en cause, y compris dans le cas où les activités de recouvrement seraient assurées
par un gestionnaire situé dans un autre Etat membre.
Concrètement, l’ordonnance a pour principal objet de créer dans le Code monétaire et financier un nouveau
chapitre dédié aux gestionnaires de crédits. Ce chapitre précise, section après section, les éléments suivants : (i) les
définitions des acteurs et des notions afférentes ainsi que le champ d’application de l’ordonnance, (ii) le
fonctionnement de la procédure d’agrément, (iii) les règles pour les relations de ces acteurs entre eux et (iv) avec
les emprunteurs, (v) les conditions pour l’externalisation à un acteur tiers de certaines activités, (vi) les conditions
de libre établissement et de libre prestation de service sur une base transfrontière, (vii) le fonctionnement de la
surveillance des acteurs concernés, (viii) les règles relatives à l’information du consommateur, (ix) les obligations
applicables aux acheteurs de crédits, (x) le fonctionnement de la surveillance de ces acteurs et (xi) le cadre pour les
réclamations d’emprunteur.
En matière plus particulièrement d’agrément et de surveillance, l’ordonnance confie à l’Autorité de contrôle
prudentiel (ACPR) l’ensemble des missions relatives à l’examen et la délivrance des demandes d’agrément des
entités demandeuses et délivrer lesdits agréments, ainsi que d’assurer la surveillance des entités agrées.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 4 sur 156

La directive a laissé peu d’options d’arbitrage aux Etats membres au stade de la transposition. Pour les rares
choix en opportunité qui se présentaient, les arbitrages proposés ont visé à coller à la pratique actuelle, et à ne pas
doublonner des exigences comparables qui s’appliqueraient déjà. La directive permettait aux Etats membres
d’étendre ses dispositions aux professions juridiques (avocats, commissaires de justice) se livrant à des activités de
recouvrement, option qui n’a pas été retenue compte tenu du niveau de règlementation et de surveillance déjà élevé
de ces acteurs. S’agissant du régime de surveillance et de sanctions applicables, notamment en matière de lutte
contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, il a été décidé de l’aligner sur celui applicable aux
autres prestataires de services supervisés en France, ce qui assurera un niveau important de vigilance et facilitera la
mise en œuvre de ce suivi. Enfin, il a été décidé d’autoriser les gestionnaires de crédits à détenir dans leurs comptes
les fonds des emprunteurs dont ils gèrent la créance, ce qui correspond à la pratique actuelle de ces acteurs en
France.
Le code de la consommation est par ailleurs modifié pour y faire figurer les dispositions de la directive relatives à
la protection des emprunteurs concernés par l’opération de cession ou de gestion du crédit. Ces dispositions
détaillent en particulier les informations que le prêteur sera tenu de communiquer à l’emprunteur et prévoient les
mesures de remédiation à envisager en cas de difficulté de remboursement. A cet égard, il convient de noter que ces
dispositions devront être mises à niveau une fois que la directive européenne relative au crédit à la consommation,
qui à l’heure actuelle est encore en cours de finalisation, sera publiée au journal officiel de l’Union européenne.
L’ordonnance est composée de trois titres, le premier relatif aux dispositions modifiant le code monétaire et
financier, le deuxième aux dispositions modifiant le code de la consommation et le troisième aux dispositions
transitoires et finales.
L’article 1er crée, à la suite du chapitre X du titre IV du livre V du code monétaire et financier, un nouveau
chapitre XI intitulé « Les gestionnaires et acheteurs de crédits ».
La première section de l’article 1er (« Définition et champs d’application ») définit les notions utilisées dans le
reste du chapitre et précise quelles activités de gestion de crédits sont couvertes par les dispositions de ce chapitre.
Il s’agit des activités de gestion de crédits assurées par un gestionnaire de crédits auprès d’un acheteur de crédits,
étant entendu que les autres activités de gestion assurées par d’autres acteurs (par exemple des professions
règlementées) ou auprès d’établissements de crédits sont exemptées du champ.
La deuxième section introduit une obligation d’agrément pour les gestionnaires de crédits souhaitant exercer leur
activité en France. Elle précise la procédure et les conditions d’éligibilité prévues pour obtenir un agrément en tant
que gestionnaire de crédits. Elle confie à l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) la charge
d’étudier les demandes d’agrément et de délivrer les agréments le cas échéant.
La troisième section précise les obligations que les acheteurs et les gestionnaires de crédits doivent respecter
dans le cadre de leurs relations avec l’emprunteur.
La quatrième section précise les obligations que les acheteurs et les gestionnaires de crédits doivent respecter
dans le cadre de leurs relations mutuelles.
La cinquième section prévoit que le gestionnaire de crédits reste responsable de toutes les obligations lorsqu’il
décide de recourir à un prestataire de services extérieur et qu’il doit dans ce cas en informer le créancier.
La sixième section précise les conditions pour le libre établissement et la libre prestation d’activités dans le reste
de l’Union européenne d’un gestionnaire de crédits agréé en France, et réciproquement. Elle concrétise la
possibilité pour un gestionnaire de crédits disposant d’un agrément délivré par l’autorité compétence d’un Etat
membre de l’Union européenne dans de fournir ses services à l’échelle de l’Union européenne.
La septième section détaille le mode de surveillance des gestionnaires de crédits qui fournissent des services
transfrontaliers. Elle précise notamment les informations devant être échangées entre les autorités compétentes de
l’Etat d’accueil et de l’Etat d’origine du gestionnaire de crédits.
La huitième section précise les obligations applicables en matière d’information sur les droits du créancier.
La neuvième section précise les obligations applicables aux acheteurs de crédits.
La dixième section précise les pouvoirs dont dispose l’ACPR pour exercer sa mission de surveillance des
gestionnaires de crédits, notamment s’agissant des informations qui peuvent être demandées à l’entité assujettie.
La onzième section impose aux gestionnaires de crédits d’établir des procédures pour recueillir et traiter les
réclamations d’emprunteurs en cas de difficulté.
L’article 2 harmonise l’article L. 513-15 du code monétaire et financier, relatif aux opérations des sociétés de
crédit foncier, en ajoutant les gestionnaires de crédits à la liste des entités autorisées à fournir à ces sociétés des
services de recouvrement de dette.
L’article 3 ajoute, dans l’article L. 612-2, les gestionnaires de crédits à la liste des entités soumises au contrôle
de l’ACPR et prévoit, dans l’article L. 612-20, une contribution forfaitaire de 10 000 € payée par les gestionnaires
de crédits à l’ACPR lors de leur demande d’agrément.
L’article 4 ajoute, dans l’article L. 561-2, les gestionnaires de crédits à la liste des personnes assujetties aux
obligations de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme.
L’article 5 prévoit les extensions du nouveau chapitre XI relatif aux gestionnaires et acheteurs de crédits créé
par la présente ordonnance à en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie française et dans les îles Wallis et Futuna,
hormis les dispositions relatives au libre établissement et à la libre prestations d’activités de gestion de crédits. Il
prévoit en outre de rendre inapplicables ces dispositions à Saint-Barthélemy et à Saint-Pierre-et-Miquelon.
L’article 6 ajoute un article dans le chapitre II du titre Ier du livre III code de la consommation qui prévoit une
obligation pour le prêteur d’informer l’emprunteur lors de la modification du contrat de crédit à la consommation.
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Il créé un article imposant aux prêteurs de disposer de politiques de remédiation et recense les mesures de
remédiation pouvant être entreprises en cas de difficulté de l’emprunteur. Il comporte en outre les dispositions
nécessaires à l’extension de ces mesures à Wallis-et-Futuna.
L’article 7 procède de même qu’à l’article 6, mais cette fois pour les crédits immobiliers.
L’article 8 précise que la présente ordonnance entre en vigueur le 30 décembre 2023. Il prévoit que les
personnes exerçant actuellement une activité de gestion de crédits auront jusqu’au 29 juin 2024 pour se conformer
aux dispositions de la présente ordonnance.
Tel est l’objet de la présente ordonnance que nous avons l’honneur de soumettre à votre approbation.
Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’assurance de notre profond respect.
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Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES


ET DE LA SOUVERAINETÉ INDUSTRIELLE ET NUMÉRIQUE

Ordonnance no 2023-1139 du 6 décembre 2023


relative aux gestionnaires de crédits et aux acheteurs de crédits
NOR : ECOT2329379R

Le Président de la République,
Sur le rapport de la Première ministre et du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle
et numérique,
Vu la Constitution, notamment son article 38 ;
Vu la directive (UE) 2021/2167 du Parlement européen et du Conseil du 24 novembre 2021 concernant les
gestionnaires de crédits et les acheteurs de crédits, et modifiant les directives 2008/48/CE et 2014/17/UE ;
Vu le code de commerce ;
Vu le code de la consommation ;
Vu le code de justice administrative, notamment son article R. 123-20 ;
Vu le code monétaire et financier ;
Vu la loi no 2023-171 du 9 mars 2023 portant diverses dispositions d’adaptation au droit de l’Union européenne
dans les domaines de l’économie, de la santé, du travail, des transports et de l’agriculture, notamment son
article 17 ;
Vu l’avis du Comité consultatif de la législation et de la réglementation financières en date du 10 novembre 2023 ;
Vu la saisine du conseil territorial de Saint-Pierre-et-Miquelon en date du 16 novembre 2023 ;
Vu la saisine du conseil territorial de Saint-Barthélemy en date du 16 novembre 2023 ;
Le Conseil d’Etat (section des finances) entendu ;
Le conseil des ministres entendu,
Ordonne :
TITRE Ier
DISPOSITIONS MODIFIANT LE LIVRE V
DU CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER
Article 1er
A la suite du chapitre X du titre IV du livre V du code monétaire et financier, il est ajouté un chapitre XI ainsi
rédigé :
« CHAPITRE XI
« LES GESTIONNAIRES DE CRÉDITS ET ACHETEURS DE CRÉDITS

« Section 1
« Définition et champs d’application
« Art. L. 54-11-1. – Pour l’application du présent chapitre :
« 1o Constitue un contrat de crédit un contrat, tel qu’il a été émis initialement, modifié ou remplacé, par lequel un
établissement de crédit ou une société de financement consent à un emprunteur un crédit sous la forme d’un délai
de paiement, d’un prêt ou de toute autre facilité de paiement similaire ;
« 2o Constitue un contrat de crédit non performant un contrat de crédit qui, à la date de son transfert à un acheteur
de crédit, est classé comme “exposition non performante” au sens de l’article 47 bis du règlement (UE) no 575/2013
du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 ;
« 3o Constitue un acheteur de crédits toute personne physique ou morale, autre qu’un établissement de crédit,
qui, sous réserve des dispositions de l’article L. 511-5, achète les droits que détient un créancier au titre d’un
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contrat de crédit non performant, ou le contrat de crédit non performant lui-même, devenant ainsi le créancier, dans
le cadre de l’exercice de ses activités commerciales ou professionnelles ;
« 4o Constitue un gestionnaire de crédits toute personne morale, qui, dans le cadre de son activité commerciale,
gère et fait exécuter les droits et les obligations liés aux droits du créancier au titre d’un contrat de crédit non
performant, ou au contrat de crédit non performant lui-même, pour le compte d’un acheteur de crédits, et qui exerce
au moins une ou plusieurs activités de gestion de crédits ;
« 5o Constitue un accord de gestion de crédits un contrat écrit conclu entre un acheteur de crédits et un
gestionnaire de crédits concernant les services à fournir par le gestionnaire de crédits au nom de l’acheteur de
crédits ;
« 6o Constituent les activités de gestion de crédits une ou plusieurs des activités suivantes :
« a) La perception ou le recouvrement auprès de l’emprunteur des paiements dus liés aux droits d’un créancier
au titre d’un contrat de crédit ou au contrat de crédit lui-même ;
« b) La renégociation avec l’emprunteur de toute clause ou condition liée aux droits de créancier au titre d’un
contrat de crédit, ou au contrat de crédit lui-même, conformément aux instructions données par l’acheteur de
crédits ;
« c) La gestion des réclamations liées aux droits du créancier au titre d’un contrat de crédit ou au contrat de
crédit lui-même ;
« d) L’information adressée à l’emprunteur concernant toute modification des taux d’intérêt ou des frais ou
concernant les paiements dus liés aux droits du créancier au titre d’un contrat de crédit ou au contrat de crédit lui-
même ;
« 7o Constitue un prestataire de services de gestion de crédits un tiers auquel un gestionnaire de crédits a recours
pour exercer toute activité de gestion de crédits ;
« 8o Constitue l’Etat membre d’origine du gestionnaire de crédits, l’Etat membre dans lequel son siège statutaire
est situé ou, s’il n’a pas de siège statutaire au titre de son droit national, l’Etat membre dans lequel son
administration centrale est située ;
« 9o Constitue l’Etat membre d’origine de l’acheteur de crédits, l’Etat membre dans lequel l’acheteur de crédits
ou son représentant est domicilié ou dans lequel son siège statutaire est situé ou, s’il n’a pas de siège statutaire au
titre de son droit national, l’Etat membre dans lequel son administration centrale est située ;
« 10o Constitue l’Etat membre d’accueil du gestionnaire de crédits l’Etat membre, autre que l’Etat membre
d’origine, dans lequel un gestionnaire de crédits a établi une succursale ou fournit des activités de gestion de
crédits, et en tout état de cause dans lequel l’emprunteur est domicilié ou dans lequel son siège statutaire est situé
ou, s’il n’a pas de siège statutaire au titre de son droit national, l’Etat membre dans lequel son administration
centrale est située ;
« 11o Constitue un créancier un établissement de crédit qui a émis un crédit, ou un acheteur de crédits ;
« 12o Constitue un emprunteur la personne physique ou morale qui a conclu un contrat de crédit avec un
établissement de crédit, y compris son ayant droit ou cessionnaire ;
« 13o Constitue un consommateur la personne physique mentionnée au 2o de l’article L. 311-1 du code de la
consommation ;
« 14o L’établissement de crédit s’entend de l’établissement défini au point 1 du paragraphe 1 de l’article 4 du
règlement (UE) no 575/2013 du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013.
« Art. L. 54-11-2. – Les dispositions du présent chapitre s’appliquent :
« a) Aux gestionnaires de crédits qui agissent pour le compte d’un acheteur de crédits en ce qui concerne les
droits du créancier au titre d’un contrat de crédit non performant, ou le contrat de crédit non performant lui-même,
émis par un établissement de crédit établi dans un Etat membre de l’Union européenne conformément au droit de
l’Union et au droit national applicables ou par une société de financement établie en France ;
« b) Aux acheteurs de crédits en ce qui concerne les droits du créancier au titre d’un contrat de crédit non
performant, ou le contrat de crédit non performant lui-même, émis par un établissement de crédit établi dans un
Etat membre de l’Union européenne conformément au droit de l’Union et au droit national applicables ou par une
société de financement établie en France.
« Art. L. 54-11-3. – I. – Les dispositions du présent chapitre ne s’appliquent pas aux activités de gestion des
droits du créancier au titre d’un contrat de crédit, ou du contrat de crédit lui-même, effectuées par :
« a) Un établissement de crédit établi dans un Etat membre de l’Union européenne ;
« b) Une société de gestion de fonds d’investissement alternatif agréé, une société de gestion d’organisme de
placement collectif en valeurs mobilières ou une société d’investissement à capital variable agréée, à condition que
cette dernière n’ait pas nommé de société de gestion, au nom du fonds qu’elle gère ;
« c) Un commissaire de justice, un notaire ou un avocat, lorsqu’ils exercent des activités de gestion de crédits au
sens de l’article L. 54-11-1 dans le cadre et sous les réserves des règles professionnelles qui leur sont applicables.
« II. – Les dispositions du présent chapitre ne s’appliquent pas aux activités suivantes :
« a) La gestion des droits du créancier au titre d’un contrat de crédit, ou du contrat de crédit lui-même, qui n’a
pas été émis par un établissement de crédit établi dans un Etat membre de l’Union européenne, sauf si les droits du
créancier au titre du contrat de crédit ou le contrat de crédit lui-même sont remplacés par un contrat de crédit émis
par un tel établissement de crédit ;
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« b) L’achat des droits du créancier au titre d’un contrat de crédit non performant, ou du contrat de crédit non
performant lui-même, par un établissement de crédit établi dans un Etat membre de l’Union européenne ;
« c) Le transfert des droits du créancier au titre d’un contrat de crédit, ou à la cession du contrat de crédit lui-
même, transférés avant le 30 décembre 2023.
« Section 2
« Agrément des gestionnaires de crédits
« Art. L. 54-11-4. – I. – Avant d’exercer leurs activités en France, les gestionnaires de crédits dont le siège
statutaire ou, s’ils n’ont pas de siège statutaire, dont l’administration centrale est située en France sont agréés par
l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution qui vérifie si :
« 1o Le demandeur est une personne morale poursuivant un but lucratif dont le siège statutaire ou, s’il n’a pas de
siège statutaire, dont l’administration centrale est située en France ;
« 2o Les membres de l’organe de direction, dans sa fonction exécutive, ou d’administration, dans sa fonction de
surveillance, du demandeur jouissent d’une honorabilité suffisante, ce qu’ils démontrent en prouvant que :
« a) Ils ont un casier judiciaire vierge de toute condamnation mentionnée à l’article L. 500-1 du présent code, au
chapitre II et au paragraphe 1 de la section 4 du chapitre VI du titre II du livre II du code pénal, au titre Ier du livre
III du même code, ainsi que de toute autre violation relevant de la législation relative aux sociétés, à la faillite, à
l’insolvabilité ou à la protection des consommateurs ;
« b) Les effets cumulatifs d’incidents mineurs ne portent pas atteinte à leur bonne réputation ;
« c) Ils ont toujours fait preuve de transparence, d’ouverture et de coopération dans leurs relations d’affaires
antérieures avec les autorités de surveillance et de réglementation ;
« d) Ils ne font l’objet d’aucune procédure d’insolvabilité en cours et n’ont jamais été déclarés en faillite, à
moins d’avoir fait l’objet d’une réhabilitation au sens de l’article L. 653-11 du code de commerce ;
« 3o L’organe de direction, dans sa fonction exécutive, ou d’administration, dans sa fonction de surveillance, du
demandeur possède des connaissances et une expérience suffisante pour mener l’entreprise de manière compétente
et responsable ;
« 4o Les personnes qui détiennent des participations qualifiées dans le demandeur, au sens de l’article 4,
paragraphe 1, point 36), du règlement (UE) no 575/2013 du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013,
jouissent d’une honorabilité suffisante qui est démontrée en satisfaisant aux conditions requises aux a et d du 2o du
présent article ;
« 5o Le demandeur a mis en place des dispositifs de gouvernance solides et des mécanismes de contrôle interne
appropriés, y compris des procédures comptables et de gestion des risques, qui garantissent le respect des droits de
l’emprunteur et des dispositions légales régissant les droits du créancier au titre d’un contrat de crédit, ou le contrat
de crédit lui-même, et le respect du règlement (UE) 2016/679 du Parlement européen et du Conseil du
27 avril 2016 ;
« 6o Le demandeur applique une politique appropriée assurant le respect des règles en matière de protection des
emprunteurs et leur traitement équitable et diligent, notamment en prenant en compte leur situation financière et la
nécessité de les orienter vers les services de conseil en matière d’endettement ou les services sociaux si ces services
existent ;
« 7o Le demandeur a mis en place des procédures internes suffisantes et spécifiques pour assurer l’enregistrement
et le traitement des réclamations d’emprunteurs ;
« 8o Le demandeur a mis en place des procédures adéquates de lutte contre le blanchiment de capitaux et le
financement du terrorisme ;
« 9o Le demandeur est soumis à des obligations d’information et de publication d’informations prévues par la loi
ou le règlement.
« II. – Si le demandeur ne satisfait pas aux conditions énoncées au I du présent article l’Autorité de contrôle
prudentiel et de résolution refuse l’octroi de l’agrément demandé.
« III. - Un décret en Conseil d’Etat détermine les modalités d’application du présent article. Il précise notamment
les informations que le demandeur communique à l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution dans le cadre de
sa demande, et les délais dans lesquels cette dernière statue.
« Art. L. 54-11-5. – L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution prononce le retrait de l’agrément d’un
gestionnaire de crédits lorsque l’un des cas suivants s’applique à ce dernier :
« a) Il ne fait pas usage de l’agrément dans un délai de douze mois à compter de son octroi ;
« b) Il renonce expressément à son agrément ;
« c) Il a cessé d’exercer les activités de gestionnaire de crédits depuis plus de douze mois ;
« d) Il a obtenu l’agrément au moyen de fausses déclarations ou d’autres moyens irréguliers ;
« e) Il ne remplit plus les conditions d’octroi d’un agrément en tant que gestionnaire de crédits mentionnées à
l’article L. 54-11-4 ou, lorsqu’il est autorisé à détenir des fonds d’emprunteur, les conditions mentionnées à
l’article L. 54-11-6 ;
« f) Il commet une violation grave des règles qui lui sont applicables, des règles de protection des
consommateurs, ainsi que des règles applicables dans l’Etat membre d’accueil ou dans l’Etat membre dans lequel
le crédit a été accordé.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 5 sur 156

« En cas de retrait de l’agrément, l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution informe immédiatement les
autorités compétentes de l’Etat membre d’accueil si le gestionnaire de crédits fournit des services de gestion de
crédits en libre établissement ou en libre prestation de services, ainsi que les autorités compétentes de l’Etat
membre dans lequel le crédit a été accordé, s’il diffère de l’Etat membre d’accueil et de l’Etat membre d’origine.
« Art. L. 54-11-6. – Les gestionnaires de crédits agréés en France sont autorisés à recevoir et à détenir des
fonds d’emprunteurs afin de les transférer à des acheteurs de crédits, sous réserve de respecter les conditions fixées
au dernier alinéa ainsi que celles fixées au second alinéa de l’article L. 54-11-8.
« Les gestionnaires de crédits agréés dans un Etat membre d’origine autre que la France, et fournissant en France
les services couverts par cet agrément, peuvent recevoir et détenir des fonds d’emprunteurs en France lorsque l’Etat
membre d’origine autorise les gestionnaires de crédits à recevoir et à détenir des fonds d’emprunteurs.
« Dans le cadre de sa demande d’agrément, le demandeur indique à l’Autorité de contrôle prudentiel et de
résolution s’il entend recevoir et détenir des fonds de l’emprunteur au titre de son activité de gestion de crédits. Le
gestionnaire doit alors disposer d’un compte distinct auprès d’un établissement de crédit agréé dans un Etat
membre de l’Union européenne, sur lequel tous les fonds reçus des emprunteurs doivent être versés à la fin du jour
ouvrable suivant le jour où ils ont été reçus et conservés jusqu’à leur transmission à l’acheteur de crédits concerné,
dans les conditions convenues avec ce dernier.
« Art. L. 54-11-7. – Les fonds reçus des emprunteurs par un gestionnaire de crédit sont protégés contre tout
recours d’autres créanciers de ce dernier, y compris en cas de procédure d’exécution forcée ou de procédure
collective régie par le livre VI du code de commerce.
« Art. L. 54-11-8. – Tout paiement effectué par l’emprunteur au gestionnaire de crédits afin de rembourser tout
ou partie des montants dus en lien avec les droits du créancier au titre d’un contrat de crédit non performant, est
considéré comme ayant été versé à l’acheteur de crédits.
« A l’occasion de chaque versement, le gestionnaire de crédits remet à l’emprunteur un reçu ou une lettre de
décharge reconnaissant les montants reçus, sur papier ou sur un autre support durable.
« Section 3
« Relations avec l’emprunteur
« Art. L. 54-11-9. – Dans leurs relations avec les emprunteurs, les acheteurs de crédits et les gestionnaires de
crédits :
« a) Agissent de bonne foi, loyalement et professionnellement ;
« b) Fournissent aux emprunteurs des informations qui ne sont pas trompeuses, obscures ou fausses ;
« c) Respectent et protègent les informations à caractère personnel et la vie privée des emprunteurs ;
« d) Communiquent avec les emprunteurs d’une manière qui ne constitue pas un acte de harcèlement ou de
coercition ou un abus d’influence.
« Art. L. 54-11-10. – Après le transfert des droits d’un créancier au titre d’un contrat de crédit non performant,
ou la cession du contrat de crédit non performant lui-même, à un acheteur de crédits, et en tout état de cause avant
le premier recouvrement de créances, mais également à chaque fois que cela est demandé par l’emprunteur,
l’acheteur de crédits ou, s’ils ont été nommés pour exercer des activités de gestion de crédits, l’établissement de
crédit, ou le gestionnaire de crédits, adressent à l’emprunteur des informations appropriées en ce qui concerne ce
transfert, les montants dus, la législation pertinente, l’acheteur de crédit, les entreprises chargées de la gestion du
crédit et les autorités de régulation.
« Ces informations sont également transmises en cas de changement de gestionnaire de crédits.
« Un décret en Conseil d’Etat précise les informations communiquées, lors du transfert, à l’emprunteur ainsi que
celles devant figurer dans chaque communication ultérieure.
« Section 4
« Relation entre gestionnaire et acheteur de crédits
« Art. L. 54-11-11. – Lorsqu’un acheteur de crédits ne s’acquitte pas lui-même des activités de gestion de
crédits, le gestionnaire de crédits qu’il désigne fournit ses services relatifs à la gestion et à l’exécution des droits du
créancier en vertu d’un contrat de crédit non performant, ou du contrat de crédit non performant lui-même, sur la
base d’un accord de gestion de crédits conclu avec l’acheteur de crédits.
« L’accord de gestion contient les éléments suivants :
« a) Une description détaillée des activités de gestion de crédits à mener par le gestionnaire de crédits ;
« b) Le niveau de rémunération du gestionnaire de crédits ou le mode de calcul de sa rémunération ;
« c) La mesure dans laquelle le gestionnaire de crédits peut représenter l’acheteur de crédits vis-à-vis de
l’emprunteur ;
« d) L’engagement des parties à respecter le droit de l’Union et le droit national applicables aux droits du
créancier en vertu d’un contrat de crédit ou au contrat de crédit lui-même, y compris en matière de protection des
consommateurs et de protection des données ;
« e) Une clause exigeant le traitement équitable et diligent des emprunteurs ;
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« f) Un engagement en vertu duquel le gestionnaire de crédits informe l’acheteur de crédits avant d’externaliser
l’une quelconque de ses activités de gestion de crédits.
« Art. L. 54-11-12. – Le gestionnaire de crédits tient et conserve les archives suivantes pendant au moins cinq
ans à compter de la date de résiliation de l’accord de gestion de crédits :
« a) La correspondance pertinente avec l’acheteur de crédits et l’emprunteur ;
« b) Les instructions pertinentes reçues de l’acheteur de crédits en ce qui concerne les droits du créancier dans le
cadre de chaque contrat de crédit non performant, ou le contrat de crédit non performant lui-même, qu’il gère et fait
exécuter pour le compte dudit acheteur de crédits ;
« c) L’accord de gestion de crédits.
« Le gestionnaire de crédits met ces archives à la disposition de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution
sur demande.
« Section 5
« Externalisation par un gestionnaire de crédits
« Art. L. 54-11-13. – Lorsque le gestionnaire de crédits recourt à un prestataire de services de gestion de crédits
pour exercer toute activité de gestion de crédits, il en informe le créancier cédant. Il reste responsable du respect de
toutes les obligations prévues par le présent chapitre.
« Ce gestionnaire informe l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution et, le cas échéant, l’autorité
compétente de l’Etat membre d’accueil, avant d’externaliser ses activités de gestion de crédits.
« Art. L. 54-11-14. – L’externalisation de ces activités de gestion de crédits est soumise aux conditions
suivantes :
« a) Un accord écrit d’externalisation est conclu entre le gestionnaire de crédits et le prestataire de services de
gestion de crédits, en vertu duquel ce dernier est tenu de se conformer aux dispositions légales applicables, et au
droit de l’Union ou au droit national pertinents applicables aux droits du créancier en vertu d’un contrat de crédit
ou au contrat de crédit lui-même ;
« b) L’externalisation à un prestataire de services de gestion de crédits de l’ensemble des activités de gestion de
crédits est interdite ;
« c) La relation contractuelle entre le gestionnaire de crédits et l’acheteur de crédits et les obligations du
gestionnaire de crédits à l’égard de l’acheteur de crédits ou des emprunteurs ne sont pas modifiées par l’accord
d’externalisation conclu avec le prestataire de services de gestion de crédits ;
« d) La conformité d’un gestionnaire de crédits aux exigences relatives à son agrément énoncées à
l’article L. 54-11-4 n’est pas affectée par l’externalisation d’une partie de ses activités de gestion de crédits ;
« e) L’externalisation au prestataire de services de gestion de crédits ne fait pas obstacle à la surveillance, par
l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution, du gestionnaire de crédits conformément à l’articles L. 54-11-10 ;
« f) Le gestionnaire de crédits a un accès direct à toutes les informations pertinentes concernant les services
externalisés au prestataire de services de gestion de crédits ;
« g) Après la résiliation de l’accord d’externalisation, le gestionnaire de crédits dispose de l’expertise et des
ressources nécessaires pour être en mesure d’exercer les activités de gestion de crédits externalisées.
« L’externalisation des activités de gestion de crédits ne peut compromettre la qualité du contrôle interne du
gestionnaire de crédits ni la solidité ou la continuité de ses services de gestion de crédits.
« Art. L. 54-11-15. – Le gestionnaire de crédits tient et conserve les archives des instructions pertinentes
adressées au prestataire de services de gestion de crédits, ainsi que l’accord d’externalisation, pendant au moins
cinq ans à compter de la date de résiliation de l’accord.
« Il met ces informations à la disposition de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution sur demande.
« Art. L. 54-11-16. – Les prestataires de services de gestion de crédits ne sont pas autorisés à recevoir et à
détenir des fonds d’emprunteurs.
« Section 6
« Libre établissement et libre prestation d’activités de gestion de crédits
« Art. L. 54-11-17. – Dans la limite des services qu’il est habilité à fournir sur le territoire d’un Etat membre
d’origine autre que la France, tout gestionnaire de crédits peut fournir en France les services couverts par cet
agrément, sans préjudice des restrictions ou exigences qui sont établies dans le droit français conformément au
présent chapitre et qui ne sont pas liées à d’autres exigences en matière d’agrément pour les gestionnaires de
crédits, ou en matière de renégociation des clauses et conditions relatives aux droits de créancier au titre d’un
contrat de crédit, ou du contrat de crédit lui-même.
« Art. L. 54-11-18. – I. – Lorsqu’un gestionnaire de crédits établi en France ayant obtenu d’être agréé souhaite
fournir des services dans un autre Etat membre que la France, il notifie son projet à l’Autorité de contrôle
prudentiel et de résolution. Il assorti cette notification des informations relatives à sa capacité à gérer et recevoir des
fonds, aux Etats dans lesquels s’exercera cette activité, aux entreprises chargées de la gestion des crédits sur place
et à la mise en place de procédures adaptées à l’exercice de cette activité. La liste de ces informations est fixée par
un décret en Conseil d’Etat.
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« Le gestionnaire de crédits informe l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution de toute modification


ultérieure apportée à ces informations.
« II. – L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution communique, dans les quarante-cinq jours qui suivent
leur réception complète, toutes les informations mentionnées au I aux autorités compétentes de l’Etat membre
d’accueil. Elle informe ensuite le gestionnaire de crédits de la date à laquelle ces informations ont été
communiquées puis, le cas échéant, de la date à laquelle les autorités compétentes de l’Etat membre d’accueil ont
accusé réception de ces informations.
« III. – L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution communique également toutes les informations
mentionnées au I aux autorités compétentes de l’Etat membre dans lequel le crédit a été accordé, s’il diffère de
l’Etat membre d’accueil et de l’Etat membre d’origine.
« Art. L. 54-11-19. – Les gestionnaires de crédits ayant obtenu un agrément dans un autre Etat membre de
l’Union européenne que la France et ayant l’intention de fournir des services en France peuvent commencer à le
faire aussitôt que l’une des deux conditions suivantes est remplie :
« a) La réception de la communication par laquelle l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution a, sans
tarder, accusé réception des informations transmises par l’autorité compétente de l’Etat membre d’origine en
application des dispositions du droit national de cet Etat membre transposant le paragraphe 3 de l’article 13 de la
directive (UE) 2021/2167 du Parlement européen et du Conseil du 24 novembre 2021 ;
« b) En l’absence de réception de la communication mentionnée au a, à l’issue d’un délai de deux mois à
compter de la date de la soumission à l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution de toutes les informations
mentionnées au même a.

« Section 7
« Surveillance des gestionnaires de crédits qui fournissent des services transfrontaliers
« Art. L. 54-11-20. – L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution est chargée de contrôler et d’évaluer le
respect continu des exigences du présent chapitre par le gestionnaire de crédits qui fournit des activités de gestion
de crédit dans un autre Etat membre de l’Union européenne que la France. Elle dispose à cette fin des mêmes
pouvoirs de surveillance, d’enquête, de sanctions administratives, et de mesures correctrices que pour les activités
conduites en France.
« L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution communique les mesures prises en application des
articles L. 612-23 à L. 612-42 à l’égard du gestionnaire de crédits aux autorités compétentes de l’Etat membre
d’accueil et, le cas échéant, de l’Etat membre dans lequel le crédit a été accordé, s’il diffère de l’Etat membre
d’accueil et de la France.
« Art. 54-11-21. – Lorsque la France est l’Etat membre d’origine du gestionnaire de crédits, l’Autorité de
contrôle prudentiel et de résolution communique, deux mois au plus tard après la date de la demande des autorités
compétentes de l’Etat membre d’accueil mentionnée à l’article L. 632-1, le détail de toute procédure administrative
ou de toute autre procédure ouverte en rapport avec les éléments fournis par l’Etat membre d’accueil, ou de toute
mesure prise à l’encontre du gestionnaire de crédits en application des articles L. 612-23 à L. 612-42, ou de toute
décision motivée de ne pas prendre de mesures, aux autorités compétentes de l’Etat membre d’accueil qui ont
communiqué lesdits éléments. Lorsqu’une procédure a été ouverte, l’Autorité de contrôle prudentiel et de
résolution informe régulièrement les autorités compétentes de l’Etat membre d’accueil de son évolution.
« Art. L. 54-11-22. – Lorsque l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution répond à une demande
d’assistance des autorités compétentes de l’Etat membre d’origine, conformément aux dispositions du L. 632-2,
elle décide des mesures les plus appropriées à prendre dans chaque cas.
« Lorsqu’elle décide de mener des inspections sur place au nom des autorités compétentes de l’Etat membre
d’origine, elle informe sans tarder les autorités compétentes de l’Etat membre d’origine des résultats de ces
inspections.
« Art. L. 54-11-23. – Lorsque l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution constate qu’un gestionnaire de
crédits dont la France est l’Etat membre d’accueil enfreint ou est susceptible d’enfreindre les dispositions du
présent chapitre, elle en informe les autorités compétentes de l’Etat membre d’origine afin que celles-ci puissent
prendre, sans délai, toute mesure de nature à assurer le respect de ces dispositions, sans préjudice des pouvoirs de
surveillance, d’enquête et de sanction dont dispose l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution à l’égard du
gestionnaire de crédits au titre du droit national.
« Lorsque le crédit a été accordé en France mais que la France n’est ni l’Etat membre d’accueil ni l’Etat membre
d’origine du gestionnaire de ce crédit, et que l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution dispose d’éléments
montrant que le gestionnaire de ce crédit méconnaît les obligations prévues par le présent chapitre ou les
obligations prévues par le chapitre II du titre Ier du livre III du code de la consommation, l’Autorité de contrôle
prudentiel et de résolution transmet ces éléments aux autorités compétentes de l’Etat membre d’origine et demande
que celles-ci prennent les mesures appropriées, sans préjudice de ses propres pouvoirs de surveillance, d’enquête et
de sanction.
« Art. L. 54-11-24. – Lorsqu’un gestionnaire de crédits continue de violer les règles applicables, y compris les
obligations qui lui incombent en vertu du présent chapitre, et après que, en tant qu’autorité compétente de l’Etat
membre d’accueil, elle en a informé l’Etat membre d’origine, l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution peut
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infliger les mesures prévues aux articles L. 612-23 à L. 612-42 appropriées afin d’assurer le respect du présent
chapitre lorsque l’une des circonstances suivantes s’applique :
« a) Aucune mesure appropriée et effective n’a été prise par le gestionnaire de crédits pour remédier à la
violation dans un délai raisonnable ;
« b) En cas d’urgence, lorsqu’une action immédiate est nécessaire pour contrer une menace grave pour les
intérêts collectifs des emprunteurs.
« L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution peut infliger les sanctions administratives et les mesures
correctrices mentionnées aux alinéas précédents nonobstant les sanctions administratives et mesures correctrices
déjà infligées par les autorités compétentes de l’Etat membre d’origine.
« En outre, l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution peut interdire la poursuite des activités d’un
gestionnaire de crédits qui viole les règles applicables, y compris les obligations qui lui incombent en vertu du
présent chapitre, jusqu’à ce qu’une décision appropriée soit prise par l’autorité compétente de l’Etat membre
d’origine ou que le gestionnaire de crédits prenne des mesures pour remédier à la violation.
« Section 8
« Droit à l’information concernant les droits du créancier
« Art. L. 54-11-25. – Avant de conclure un contrat de transfert des droits du créancier au titre du contrat de
crédit non performant ou de céder le contrat de crédit non performant lui-même, l’établissement de crédit ou la
société de financement fournit à l’acheteur de crédits potentiel, y compris s’il s’agit d’un établissement de crédit ou
d’une société de financement, les informations nécessaires concernant les droits du créancier au titre d’un contrat
de crédit non performant ou le contrat de crédit non performant lui-même, et, le cas échéant, la garantie, pour
permettre à l’acheteur de crédits potentiel d’évaluer lui-même la valeur des droits du créancier au titre du contrat de
crédit non performant ou celle du contrat de crédit non performant lui-même, et la probabilité de recouvrement de
la valeur de ce contrat, tout en garantissant la protection des informations mises à disposition par l’établissement de
crédit ou la société de financement et la confidentialité des données commerciales.
« Art. L. 54-11-26. – Lorsqu’il transfère à un acheteur de crédits, y compris s’il s’agit d’un établissement de
crédit ou d’une société de financement, les droits d’un créancier au titre d’un contrat de crédit non performant ou
cède le contrat de crédit non performant lui-même, l’établissement de crédit ou la société de financement
communique à l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution, à la Banque centrale européenne si elle supervise
l’établissement de crédit en application des disposition du règlement (UE) du Conseil no 1024/2013 du
15 octobre 2013, ainsi que le cas échéant à l’autorité compétente de l’Etat membre d’accueil s’il ne s’agit pas de la
France, les informations relatives à ce transfert permettant d’identifier l’acheteur, l’étendue et la nature des droits
du créancier et les éventuelles garanties afférentes, dont la liste et la périodicité de transmission sont fixées par un
décret en Conseil d’Etat.
« Lorsque l’Etat membre d’accueil est la France, l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution communique
les informations mentionnées au premier alinéa et toute autre information qu’elle pourrait juger nécessaire à la
réalisation de ses fonctions et missions prévues par le présent chapitre, aux autorités compétentes de l’Etat membre
d’origine de l’acheteur de crédits.
« Section 9
« Obligation des acheteurs de crédits
« Art. L. 54-11-27. – Un acheteur de crédits dont le siège statutaire est situé en France désigne un
établissement de crédit, ou un gestionnaire de crédits, pour exercer des activités de gestion de crédits relatives aux
droits du créancier au titre d’un contrat de crédit non performant, ou au contrat de crédit non performant lui-même.
« Lorsqu’un acheteur de crédits n’est pas domicilié dans l’Union ou n’a pas son siège statutaire ou, s’il n’a pas
de siège statutaire au titre de son droit national, son administration centrale dans l’Union, son représentant désigné
en application de l’article L. 54-11-30, s’il est établi en France, désigne un établissement de crédit ou un
gestionnaire de crédits, sauf dans les cas où le représentant est lui-même une entité appartenant à l’une de ces
catégories, pour exercer les activités de gestion de crédits relatives aux droits du créancier au titre d’un contrat de
crédit non performant, ou au contrat de crédit non performant lui-même conclu avec des personnes physiques, y
compris les consommateurs et des travailleurs indépendants, ou des micro, petites et moyennes entreprises (PME).
« Art. L. 54-11-28. – Le gestionnaire de crédits ou l’établissement de crédit désigné, respecte, au nom de
l’acheteur de crédits, les obligations qui incombent à l’acheteur de crédits en vertu de la présente section.
« En l’absence de désignation d’un gestionnaire de crédits ou d’un établissement de crédit, l’acheteur de crédits
ou son représentant restent soumis à ces obligations.
« Lorsqu’un acheteur de crédits, ou son représentant désigné, ayant la France pour Etat membre d’origine,
choisit de gérer et de faire exécuter lui-même les droits et obligations liés aux droits du créancier au titre d’un
contrat de crédit non performant ou au contrat de crédit non performant, il doit solliciter un agrément de
gestionnaire de crédits dans les conditions prévues à l’article L. 54-11-4.
« Art. L. 54-11-29. – Lorsque l’acheteur de crédits établi en France ou le cas échéant, son représentant désigné
en vertu de l’article L. 54-11-30, désigne un établissement de crédit ou un gestionnaire de crédits pour exercer des
activités de gestion de crédits relatives aux droits du créancier transférés au titre d’un contrat de crédit non
performant ou au contrat de crédit non performant lui-même, l’acheteur de crédits ou son représentant informe
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l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution, au plus tard à la date à laquelle les activités de gestion de crédits
commencent, de l’identité et de l’adresse de l’entité qu’il a ainsi nommée.
« Lorsque l’acheteur de crédits établi en France ou le cas échéant, son représentant désigné en vertu de
l’article L. 54-11-30, désigne une entité autre que celle qui a été notifiée en vertu de l’alinéa premier, il en informe
l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution au plus tard à la date de ce changement et indique l’identité et
l’adresse de la nouvelle entité qu’il a nommée pour exercer les activités de gestion de crédits relatives aux droits du
créancier transférés au titre d’un contrat de crédit non performant ou au contrat de crédit non performant lui-même.
« Lorsque l’Etat membre d’origine de l’acheteur de crédits est la France, l’Autorité de contrôle prudentiel et de
résolution transmet sans délai aux autorités compétentes de l’Etat membre d’accueil, aux autorités compétentes de
l’Etat membre dans lequel le crédit a été accordé et aux autorités compétentes de l’Etat membre d’accueil du
nouveau gestionnaire de crédits les informations reçues en application des deux premiers alinéas.
« Art. L. 54-11-30. – Lors de la conclusion du transfert des droits du créancier au titre d’un contrat de crédit
non performant, ou de la cession du contrat de crédit non performant lui-même, un acheteur de crédits qui n’est pas
domicilié dans l’Union ou qui n’a pas son siège statutaire ou, s’il n’a pas de siège statutaire au titre de son droit
national, son administration centrale dans l’Union désigne par écrit un représentant qui est domicilié dans l’Union
ou qui a son siège statutaire ou, s’il n’a pas de siège statutaire au titre de son droit national, son administration
centrale dans l’Union.
« Pour toutes les questions relatives au respect du présent chapitre, l’Autorité de contrôle prudentiel et de
résolution s’adresse, en sus de l’acheteur de crédits ou au lieu de celui-ci, au représentant mentionné au premier
alinéa, ce dernier étant pleinement responsable du respect des obligations imposées à l’acheteur de crédits par le
présent chapitre.
« Art. L. 54-11-31. – L’acheteur de crédits, lorsqu’il est établi en France, ou, lorsque l’acheteur de crédits n’est
pas domicilié dans l’Union ou n’a pas son siège statutaire ou, s’il n’a pas de siège statutaire au titre de son droit
national, son administration centrale dans l’Union, son représentant en France désigné en vertu de
l’article L. 54-11-30, qui transfère les droits du créancier au titre d’un contrat de crédit non performant ou cède
le contrat de crédit non performant lui-même, communique à l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution, les
informations relatives à ce transfert permettant d’identifier le nouvel acheteur, l’étendue et la nature des droits du
créancier et les éventuelles garanties afférentes, dont la liste et la périodicité de transmission sont fixées par un
décret en Conseil d’Etat.
« L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution, lorsque la France est l’Etat membre d’origine de l’acheteur
de crédits, transmet aux autorités compétentes de l’Etat membre d’accueil et aux autorités compétentes de l’Etat
membre d’origine du nouvel acheteur de crédits les informations reçues au titre du premier alinéa.

« Section 10
« Surveillance par les autorités compétentes
« Art. L. 54-11-32. – Dans le cadre de l’exercice par l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution de ses
prérogatives résultant de l’application des 15o et 16o du A du I de l’article L. 612-2, l’Autorité de contrôle
prudentiel et de résolution informe les autorités compétentes de l’Etat membre d’accueil, ou de l’Etat membre dans
lequel le crédit a été accordé, s’il diffère de l’Etat membre d’accueil et de l’Etat membre d’origine, des résultats de
l’évaluation du respect par le gestionnaire de crédit de ses obligations découlant du présent chapitre, sur demande
de l’une de ces autorités compétentes ou lorsqu’elle le juge nécessaire.
« Le détail des éventuelles sanctions administratives ou mesures correctrices appliquées est communiqué par
l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution aux autorités compétentes de l’Etat membre d’accueil et, le cas
échéant, de l’Etat membre dans lequel le crédit a été accordé, s’il diffère de l’Etat membre d’accueil et de l’Etat
membre d’origine.

« Section 11
« Réclamations d’emprunteurs
« Art. L. 54-11-33. – Les gestionnaires de crédits établissent et maintiennent des procédures effectives et
transparentes pour le traitement des réclamations d’emprunteurs.
« Le traitement des réclamations d’emprunteurs par un gestionnaire de crédits est gratuit.
« Le gestionnaire de crédits tient un registre des réclamations et des mesures prises pour y répondre.
« L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution établit et publie une procédure pour le traitement des
réclamations d’emprunteurs en ce qui concerne les acheteurs de crédits, les gestionnaires de crédits et les
prestataires de services de gestion de crédits. »

Article 2
A l’article L. 513-15 du code monétaire et financier, après les mots : « ou une société de financement liée à la
société de crédit foncier par contrat », sont insérés les mots : « , ou par un gestionnaire de crédits mentionné à
l’article L. 54-11-1, sans préjudice de la possibilité d’externaliser cette gestion en la confiant à un prestataire dans
des conditions définies par arrêté du ministre chargé de l’économie ».
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Article 3
er
Le chapitre II du titre I du livre V du même code est ainsi modifié :
a) Au A du I de l’article L. 612-2 sont ajoutés un 15o et un 16o ainsi rédigés :
« 15o Les gestionnaires de crédits mentionnés à l’article L. 54-11-1 ;
« 16o Les acheteurs de crédits mentionnés à l’article L. 54-11-1 pour les obligations découlant du chapitre XI du
titre IV du livre V qui s’imposent à l’acheteur de crédits ou, le cas échéant, à son représentant désigné, à
l’exclusion des obligations qui s’imposent à l’acheteur de crédits ou, le cas échéant, à son représentant désigné en
vertu de l’article L. 54-11-30 et qui relèvent de la compétence des autorités compétentes de l’Etat membre
d’origine de l’acheteur de crédits s’il ne s’agit pas de la France. » ;
b) Au C du II de l’article L. 612-20, il est ajouté un 5o ainsi rédigé :
« 5o Les gestionnaires de crédits mentionnés à l’article L. 54-11-1 acquittent une contribution forfaitaire fixée par
arrêté du ministre chargé de l’économie, dans la limite de 10 000 euros. »
Article 4
er
Le chapitre I du titre VI du livre V est ainsi modifié :
a) A l’avant-dernier alinéa de l’article L. 561-2, il est ajouté un 20o ainsi rédigé :
« 20o Les gestionnaires de crédits. » ;
b) Au dernier alinéa, la référence : « 19o » est remplacée par la référence : « 20o ».
Article 5
Le livre VII du code monétaire et financier est ainsi modifié :
I. – 1o A l’article L. 772-4, après le II, il est inséré un II bis ainsi rédigé :
« II bis. – Les articles L. 54-11-17 à L. 54-11-19 ne sont pas applicables à Saint-Barthélemy. » ;
2o A l’article L. 772-10, après le II, il est inséré un II bis ainsi rédigé :
« II bis. – Les articles L. 54-11-17 à L. 54-11-19 ne sont pas applicables à Saint-Pierre-et-Miquelon. »
II. - 1o Après la sous-section 10 de la section 5 du chapitre III du titre VII, il est ajouté une sous-section 11 ainsi
rédigée :
« Sous-section 11
« Gestionnaires de crédits et acheteurs de crédits
« Art. L. 773-40-1. – I. – Sont applicables en Nouvelle-Calédonie, sous réserve des dispositions prévues au II,
les dispositions des articles mentionnés dans la colonne de gauche du tableau ci-après, dans leur rédaction indiquée
dans la colonne de droite du même tableau :
«
Articles applicables Dans leur rédaction résultant de

L. 54-11-1 à L. 54-11-5 à l’exception de son dernier alinéa, L. 54-11-6 à L. 54-11-16, l’ordonnance no 2023-1139 du 6 décembre 2023
L. 54-11-20, L. 54-11-21, L. 54-11-25 à L. 54-11-33

« II. – Pour l’application du I :


« 1o Aux 2o et 14o de l’article L. 54-11-1 et au 4o de l’article L. 54-11-4, les références au règlement (UE)
no 575/2013 du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 sont remplacées par les références aux
articles L. 712-7 et L. 712-9 du présent code ;
« 2o Au 5o de l’article L. 54-11-4, la référence au règlement (UE) no 2016/679 du Parlement européen et du
Conseil du 27 avril 2016 est remplacée par la référence à l’article 126 de la loi no 78-17 du 6 janvier 1978 dans sa
rédaction issue de l’ordonnance no 2018-1125 du 12 décembre 2018 ;
« 3o A l’article L. 54-11-26, la référence au règlement (UE) no 1024/2013 du Conseil no 1024/2013 du
15 octobre 2013 est remplacée par la référence aux règles en vigueur en métropole en vertu du règlement (UE)
no 1024/2013 du Conseil no 1024/2013 du 15 octobre 2013 » ;
2o Après la sous-section 10 de la section 5 du chapitre IV du titre VII, il est ajouté une sous-section 11 ainsi
rédigée :
« Sous-section 11
« Gestionnaires de crédits et acheteurs de crédits
« Art. L. 774-40-1. – I. - Sont applicables en Polynésie française, sous réserve des dispositions prévues au II,
les dispositions des articles mentionnés dans la colonne de gauche du tableau ci-après, dans leur rédaction indiquée
dans la colonne de droite du même tableau :
«
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 5 sur 156

Articles applicables Dans leur rédaction résultant de

L. 54-11-1 à L. 54-11-5 à l’exception de son dernier alinéa, L. 54-11-6 à L. 54-11-16, l’ordonnance no no 6 décembre 2023 du 6 décembre 2023
L. 54-11-20, L. 54-11-21, L. 54-11-25 à L. 54-11-33

« II. – Pour l’application du I :


« 1o Aux 2o et 14o de l’article L. 54-11-1 et au 4o de l’article L. 54-11-4, les références au règlement (UE)
o
n 575/2013 du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 sont remplacées par les références aux
articles L. 712-7 et L. 712-9 du présent code ;
« 2o Au 5o de l’article L. 54-11-4, la référence au règlement (UE) no 2016/679 du Parlement européen et du
Conseil du 27 avril 2016 est remplacée par la référence à l’article 126 de la loi no 78-17 du 6 janvier 1978 dans sa
rédaction issue de l’ordonnance no 2018-1125 du 12 décembre 2018 ;
« 3o A l’article L. 54-11-26, la référence au règlement (UE) no 1024/2013 du Conseil no 1024/2013 du
15 octobre 2013 est remplacée par la référence aux règles en vigueur en métropole en vertu du règlement (UE)
no 1024/2013 du Conseil no 1024/2013 du 15 octobre 2013. » ;
3o Après la sous-section 10 de la section 5 du chapitre V du titre VII, il est ajouté une sous-section 11 ainsi
rédigée :
« Sous-section 11
« Gestionnaires de crédits et acheteurs de crédits
« Art. L. 775-34-1. – I. – Sont applicables dans les îles Wallis et Futuna, sous réserve des dispositions prévues
au II, les dispositions des articles mentionnés dans la colonne de gauche du tableau ci-après, dans leur rédaction
indiquée dans la colonne de droite du même tableau :
«
Articles applicables Dans leur rédaction résultant de

L. 54-11-1 à L. 54-11-5 à l’exception de son dernier alinéa, L. 54-11-6 à L. 54-11-16, l’ordonnance no 2023-1139 du 6 décembre 2023
L. 54-11-20, L. 54-11-21, L. 54-11-25 à L. 54-11-33

« II. – Pour l’application du I :


« 1o Aux 2o et 4o de l’article L. 54-11-1 et au 4o de l’article L. 54-11-4, les références au règlement (UE)
o
n 575/2013 du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 sont remplacées par les références aux
articles L. 712-7 et L. 712-9 du présent code ;
« 2o Au 5o de l’article L. 54-11-4, la référence au règlement (UE) no 2016/679 du Parlement européen et du
Conseil du 27 avril 2016 est remplacée par la référence à l’article 126 de la loi no 78-17 du 6 janvier 1978 dans sa
rédaction issue de l’ordonnance no 2018-1125 du 12 décembre 2018 ;
« 3o A l’article L. 54-11-26, la référence au règlement (UE) no 1024/2013 du Conseil no 1024/2013 du
15 octobre 2013 est remplacée par la référence aux règles en vigueur en métropole en vertu du règlement (UE)
no 1024/2013 du Conseil no 1024/2013 du 15 octobre 2013. » ;
III. – 1o Au I du tableau des articles L. 773-9, L. 774-9 et L. 775-8, la ligne :
«
L. 513-15 à L. 513-17 l’ordonnance no 2021-858 du 30 juin 2021

»
est remplacée par les deux lignes suivantes :
«
L. 513-15 l’ordonnance no 2023-1139 du 6 décembre 2023

L. 513-16 et L. 513-17 l’ordonnance no 2021-858 du 30 juin 2021

»;
o
2 Au I du tableau de l’article L. 775-36, la ligne :
«
L. 561-2 à l’exception de ses 1o quater, 6o bis, 9o bis uniquement pour les
opérateurs de jeux ou de paris autorisés sur le fondement de l’article 21 de la l’ordonnance no 2021-1735 du 22 décembre 2021
loi no 2010-476 du 12 mai 2010 et 17o

»
est remplacée par la ligne suivante :
«
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 5 sur 156

L. 561-2 à l’exception de ses 1o quater, 6o bis, 9o bis uniquement pour les


opérateurs de jeux ou de paris autorisés sur le fondement de l’article 21 de la l’ordonnance no 2023-1139 du 6 décembre 2023
loi no 2010-476 du 12 mai 2010 et 17o

»;
o
3 Au I du tableau des articles L. 783-2, L. 784-2 et L. 785-2 :
a) La ligne :
«
L. 612-2 à l’exception des 7o et 12o du A et des 3o, 5o et 9o à 11o du B de son I et de
son III la loi no 2021-402 du 8 avril 2021

»
est remplacée par la ligne suivante :
«
L. 612-2 à l’exception des 7o et 12o du A et des 3o, 5o et 9o à 11o du B de son I et de
son III l’ordonnance no 2023-1139 du 6 décembre 2023

»;
b) La ligne :
«
L. 612-20, à l’exception du deuxième et troisième alinéa du I, du B du II et du 2o du la loi no 2021-1900 du 30 décembre 2021
C du II

»
est remplacée par la ligne suivante :
«
L. 612-20, à l’exception du deuxième et troisième alinéa du I, du B du II et du 2o du
C du II l’ordonnance no 2023-1139 du 6 décembre 2023

».
TITRE II
DISPOSITIONS MODIFIANT LE LIVRE III DU CODE DE LA CONSOMMATION
Article 6
er
I. – La section 7 du chapitre II du titre I du livre III du code de la consommation est ainsi modifiée :
a) Après l’article L. 312-31, il est inséré un article L. 312-31-1 ainsi rédigé :
« Art. L. 312-31-1. – Avant de modifier les conditions du contrat de crédit, le prêteur communique à
l’emprunteur les informations relatives aux modifications envisagées au contrat de crédit de ce dernier, en précisant
celles qui nécessitent son consentement, ainsi que les informations relatives au calendrier de mise en œuvre des
modifications envisagées et aux modalités de réclamation et de médiation.
« La liste des informations à communiquer à l’emprunteur est fixée par décret en Conseil d’Etat. » ;
b) Avant la sous-section 3, qui devient la sous-section 4, il est inséré une sous-section ainsi rédigée :
« Sous-section 3
« Mesures de remédiation
« Art. L. 312-35-1. – Les prêteurs disposent de politiques et de procédures adéquates les incitant à faire preuve
d’une tolérance raisonnable avant d’engager une procédure d’exécution à l’encontre d’un emprunteur en difficulté
et à lui proposer, s’il y a lieu, des mesures de renégociation tenant notamment compte de sa situation personnelle.
Ces mesures peuvent être :
« a) Le refinancement total ou partiel du contrat de crédit ;
« b) La modification des conditions existantes d’un contrat de crédit, qui peut comprendre entre autres :
« i) La prolongation de la durée du contrat de crédit ;
« ii) La suspension de tout ou partie des versements du remboursement pendant une période donnée ;
« iii) La modification du taux d’intérêt ;
« iv) Le réaménagement de l’échéancier, notamment la réduction du montant des versements du
remboursement ;
« v) Une remise de dette partielle et la consolidation de la dette. »
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 5 sur 156

II. – Au I du tableau de l’article L. 351-3 du même code :


a) La ligne :
«
L. 312-31 et L. 312-32 Résultant de l’ordonnance no 2017-1433 du 4 octobre 2017

»
est remplacée par les trois lignes suivantes :
«
L. 312-31 Résultant de l’ordonnance no 2017-1433 du 4 octobre 2017

L. 312-31-1 Résultant de l’ordonnance no 2023-1139 du 6 décembre 2023

L. 312-32 Résultant de l’ordonnance no 2017-1433 du 4 octobre 2017

»;
b) Après la ligne :
«
L. 312-33 à L. 312-35 Résultant de l’ordonnance no 2016-301 du 14 mars 2016

»,
est ajoutée la ligne suivante :
«
L. 312-35-1 Résultant de l’ordonnance no 2023-1139 du 6 décembre 2023

».
Article 7
er
La section 7 du chapitre III du titre I du livre III du même code est ainsi modifiée :
a) Après l’article L. 313-46, il est inséré un article L. 313-46-1 ainsi rédigé :
« Art. L. 313-46-1. – Avant de modifier les conditions du contrat de crédit, le prêteur communique à
l’emprunteur les informations relatives aux modifications envisagées au contrat de crédit de ce dernier, en précisant
celles qui nécessitent son consentement, ainsi que les informations relatives au calendrier de mise en œuvre des
modifications envisagées et aux modalités de réclamation et de médiation.
« La liste des informations à communiquer à l’emprunteur est fixée par décret en Conseil d’Etat. » ;
b) Avant la sous-section 3, qui devient la sous-section 4, il est inséré une sous-section ainsi rédigée :
« Sous-section 3
« Mesures de remédiation
« Art. L. 313-49-1. – Les prêteurs disposent de politiques et de procédures adéquates les incitant à faire preuve
d’une tolérance raisonnable avant d’engager une procédure d’exécution à l’encontre d’un emprunteur en difficulté
et à lui proposer, s’il y a lieu, des mesures de renégociation tenant notamment compte de sa situation personnelle.
Ces mesures peuvent être :
« a) Le refinancement total ou partiel du contrat de crédit ;
« b) La modification des conditions existantes d’un contrat de crédit, qui peut comprendre entre autres :
« i) La prolongation de la durée du contrat de crédit ;
« ii) La suspension de tout ou partie des versements du remboursement pendant une période donnée ;
« iii) La modification du taux d’intérêt ;
« iv) Le réaménagement de l’échéancier, notamment la réduction du montant des versements du
remboursement ;
« v) Une remise de dette partielle et la consolidation de la dette. »
TITRE III
DISPOSITIONS TRANSITOIRES ET FINALES
Article 8
I. – Les dispositions de la présente ordonnance entrent en vigueur le 30 décembre 2023.
II. – Les personnes qui exerçaient une activité de gestion de crédits à la date d’entrée en vigueur mentionnée au I
restent soumises aux dispositions qui leur étaient applicables avant la date d’entrée en vigueur de la présente
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 5 sur 156

ordonnance jusqu’à ce qu’elles aient obtenu leur agrément dans les conditions prévues par les dispositions de la
présente ordonnance et au plus tard le 29 juin 2024.
Article 9
La Première ministre, le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, le
ministre de l’intérieur et des outre-mer, le ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des finances et de la
souveraineté industrielle et numérique, chargé des comptes publics, et le ministre délégué auprès du ministre de
l’intérieur et des outre-mer, chargé des outre-mer, sont responsables, chacun en ce qui le concerne, de l’application
de la présente ordonnance, qui sera publiée au Journal officiel de la République française.
Fait le 6 décembre 2023.
EMMANUEL MACRON
Par le Président de la République :
La Première ministre,
ÉLISABETH BORNE
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
BRUNO LE MAIRE
Le ministre de l’intérieur
et des outre-mer,
GÉRALD DARMANIN
Le ministre délégué auprès du ministre
de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle
et numérique, chargé des comptes publics,
THOMAS CAZENAVE
Le ministre délégué auprès du ministre de l’intérieur
et des outre-mer, chargé des outre-mer,
PHILIPPE VIGIER
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 6 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES


ET DE LA SOUVERAINETÉ INDUSTRIELLE ET NUMÉRIQUE

Décret no 2023-1140 du 5 décembre 2023 relatif aux modalités d’organisation des échanges
d’informations prévus aux articles 96 et 107 de la loi no 2021-1754 du 23 décembre 2021
de financement de la sécurité sociale pour 2022

NOR : ECOS2323040D

Publics concernés : travailleurs indépendants, administration fiscale, organismes de sécurité sociale en charge
du recouvrement.
Objet : modalités d’application des échanges d’informations entre l’administration fiscale et l’Agence centrale
des organismes de sécurité sociale prévus articles 96 et 107 de la loi no 2021-1754 du 23 décembre 2021 de
financement de la sécurité sociale pour 2022.
Entrée en vigueur : le décret entre en vigueur le lendemain de sa publication.
Notice : le décret définit les modalités d’échanges entre l’administration fiscale et l’Agence centrale des
organismes de sécurité sociale (ACOSS) en vue de connaitre les chiffres d’affaires des micros-entrepreneurs et de
les communiquer aux organismes du régime général versant des prestations sociales calculées sur ce fondement. Il
traite également de la gestion particulière de transmission de ces données aux organismes de sécurité sociale
chargés du recouvrement pour les micro-entrepreneurs établis à Saint-Barthélemy ou Saint-Martin pendant plus
de cinq ans.
Références : le décret est pris pour l’application des articles 96 et 107 de la loi no 2021-1754
du 23 décembre 2021 de financement de la sécurité sociale pour 2022 et en application de l’article 28 de la
loi no 2022-1616 du 23 décembre 2022 de financement de la sécurité sociale pour 2023. Ses dispositions peuvent
être consultées sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).
La Première ministre,
Sur le rapport du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, du ministre
du travail, du plein emploi et de l’insertion et du ministre de la santé et de la prévention,
Vu le code général des impôts, notamment ses articles 50-0 et 102 ter ;
Vu le code de la sécurité sociale, notamment son article L. 613-7 ;
Vu la loi no 2021-1754 du 23 décembre 2021 modifiée de financement de la sécurité sociale pour 2022,
notamment ses articles 96 et 107 ;
Vu l’avis du conseil d’administration de l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale en date
du 27 juillet 2023 ;
Vu l’avis de l’assemblée générale du Conseil de la protection sociale des travailleurs indépendants en date
du 27 juillet 2023 ;
Vu l’avis du conseil central d’administration de la Mutualité sociale agricole en date du 1er août 2023 ;
Vu l’avis de la Commission nationale de l’informatique et des libertés en date du 12 octobre 2023 ;
Vu la saisine du conseil territorial de la collectivité territoriale de Saint-Barthélemy en date du 10 juin 2022 ;
Vu la saisine du conseil territorial de la collectivité territoriale de Saint-Martin en date du 10 juin 2022 ;
Le Conseil d’Etat (section sociale) entendu,

Décrète :
Art. 1er. – I. – Pour l’application des dispositions du IV de l’article 96 et du III de l’article 107 de la loi
du 23 décembre 2021 susvisée, la direction générale des finances publiques communique à l’Agence centrale des
organismes de sécurité sociale, dans les conditions fixées au III, les informations dont elle dispose pour chacun des
travailleurs indépendants mentionnés à l’article L. 613-7 du code de la sécurité sociale dont l’Agence lui transmet
préalablement la liste.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 6 sur 156

II. – La liste est transmise par voie électronique par l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale. Elle
comprend tout ou partie des éléments suivants :
1o Le nom de famille, le nom d’usage, les prénoms, le sexe, la date et le lieu de naissance, l’adresse de résidence
et l’adresse professionnelle de chaque travailleur indépendant concerné ;
2o Son numéro d’inscription au répertoire national d’identification des personnes physiques ;
3o Le numéro SIREN et la raison sociale sous lesquelles est enregistrée son activité principale ;
4o Un numéro de liaison attribué pour les besoins du traitement.
III. – Les éléments mentionnés aux 1o et 2o du II sont rapprochés par la direction générale des finances publiques
de ceux dont elle dispose.
En cas de concordance suffisante, la direction générale des finances publiques restitue par voie électronique à
l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale les éléments suivants :
1o Le numéro de liaison attribué au travailleur indépendant dans la liste transmise par l’Agence ;
2o Les éléments mentionnés aux 1o et 3o du II s’ils diffèrent de ceux figurant sur la liste transmise par l’Agence ;
3o Un indicateur de certification, par l’Institut national de la statistique et des études économiques, du numéro
mentionné au 2o du II ;
4o Les montants de chiffres d’affaires ou de recettes déclarés à l’administration fiscale au titre des activités
mentionnées aux articles 50-0 et 102 ter du code général des impôts pour chacune des années 2020 à 2022.
IV. – Les éléments mentionnés au II sont transmis à l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale par les
organismes mentionnés aux articles L. 213-1 et L. 752-4 du code de la sécurité sociale. L’Agence communique en
retour à ces mêmes organismes, pour les travailleurs indépendants dont ils assurent le recouvrement des cotisations
et contributions sociales, les informations reçues en application du III.
V. – Les fichiers constitués pour les besoins des traitements mentionnés au présent article sont conservés pendant
une durée maximale de deux ans par la direction générale des finances publiques et par l’Agence centrale des
organismes de sécurité sociale.
Art. 2. – Pour bénéficier des prestations dans les conditions prévues au IV de l’article 96 et à l’article 107 de la
loi du 23 décembre 2021 susvisée, les travailleurs indépendants mentionnés à l’article L. 613-7 du code de la
sécurité sociale qui sont imposés au titre de leur activité à Saint-Martin ou à Saint-Barthélemy transmettent, par
voie électronique, à l’organisme mentionné respectivement au deuxième ou au troisième alinéa de l’article L. 752-1
du même code, les montants de chiffre d’affaires ou de recettes tirés de cette activité pour chacune des années 2020
à 2022.
Art. 3. – Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, le ministre de
l’intérieur et des outre-mer, le ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion, le ministre de la santé et de la
prévention et le ministre délégué auprès du ministre de l’intérieur et des outre-mer, chargé des outre-mer, sont
chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la
République française.
Fait le 5 décembre 2023.
ÉLISABETH BORNE
Par la Première ministre :
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
BRUNO LE MAIRE
Le ministre de l’intérieur
et des outre-mer,
GÉRALD DARMANIN
Le ministre du travail,
du plein emploi et de l’insertion,
OLIVIER DUSSOPT
Le ministre de la santé
et de la prévention,
AURÉLIEN ROUSSEAU
Le ministre délégué auprès du ministre de l’intérieur
et des outre-mer, chargé des outre-mer,
PHILIPPE VIGIER
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 7 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES


ET DE LA SOUVERAINETÉ INDUSTRIELLE ET NUMÉRIQUE

Décret no 2023-1141 du 6 décembre 2023 fixant pour l’année 2023 le montant des crédits
nécessaires à la rémunération de la garantie de l’Etat en application de l’article R. 221-11 du
code monétaire et financier
NOR : ECOT2331016D

Publics concernés : la Caisse des dépôts et consignations.


Objet : fixation du montant des crédits nécessaires à la rémunération de la garantie de l’Etat en application de
l’article R. 221-11 du code monétaire et financier pour l’année 2023.
Entrée en vigueur : ce décret entre en vigueur le lendemain de sa publication.
Notice : ce décret fixe à 600 millions d’euros le montant des crédits nécessaires à la rémunération de la garantie
de l’Etat au titre de l’exercice 2022 et prélevé en 2023, en application de l’article R. 221-11 du code monétaire et
financier.
Références : le décret peut être consulté sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).
La Première ministre,
Sur le rapport du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique,
Vu la loi no 2008-1443 de finances rectificative pour 2008, notamment son article 120 ;
Vu le code monétaire et financier, notamment son article R. 221-11 ;
Vu l’avis de la commission de surveillance de la Caisse des dépôts et consignations du 29 novembre 2023,
Décrète :
Art. 1 . – Le montant des crédits nécessaires à la rémunération de la garantie de l’Etat mentionnée à
er

l’article R. 221-11 du code monétaire et financier est fixé pour l’année 2023 à 600 millions d’euros.
Art. 2. – Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique est chargé de
l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 6 décembre 2023.
ÉLISABETH BORNE
Par la Première ministre :
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
BRUNO LE MAIRE
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 8 sur 156

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TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES


ET DE LA SOUVERAINETÉ INDUSTRIELLE ET NUMÉRIQUE

Arrêté du 5 décembre 2023 portant application des articles L. 562-2


et suivants du code monétaire et financier
NOR : ECOT2332360A

Par arrêté du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique et du ministre
de l’intérieur et des outre-mer en date du 5 décembre 2023, vu le code monétaire et financier, et notamment ses
articles L. 562-2 et suivants, les fonds et ressources économiques qui appartiennent à, sont possédés, détenus ou
contrôlés par l’association « Barakacity », déclarée le 9 janvier 2010 à la préfecture du Val-d’Oise sous le numéro
W952001402, par la société britannique « Barakacity Limited », domiciliée Carlyle House, Lower Ground Floor
235-237 Vauxhall Bridge Road London SW1V 1EJ et enregistrée sous le numéro 10540976, par M. Driss
YEMMOU SIHAMEDI, alias Idriss YEMMOU SIHAMEDI, né le 19 novembre 1984 à Paris (France), ainsi que
les fonds et ressources économiques qui appartiennent à, sont possédés, détenus ou contrôlés par des personnes
morales ou toute autre entité elles-mêmes détenues ou contrôlées par l’association « Barakacity », la société
britannique « Barakacity Limited » ou par M. Driss YEMMOU SIHAMEDI ou agissant sciemment pour son
compte ou sur instructions de celui-ci, font l’objet d’une mesure de gel des avoirs pour une durée de six mois à
compter de la date de publication du présent extrait au Journal officiel de la République française.
La mise à disposition, directe ou indirecte, ou l’utilisation de fonds ou ressources économiques au profit de cette
personne et des personnes morales ou de toutes autres entités qu’elle contrôle, détient ou qui agissent sciemment
pour son compte ou sur son instruction sont interdites pour une durée de six mois.

Notification des voies et délais de recours


Le présent arrêté peut être contesté dans les deux mois à compter de sa notification :
– par recours gracieux adressé au ministre de l’intérieur et des outre-mer, direction des libertés publiques
et des affaires juridiques, place Beauvau, 75800 Paris Cedex 08, ou au ministre de l’économie, des finances et
de la souveraineté industrielle et numérique, 139, rue de Bercy, 75572 Paris Cedex 12, télédoc 233,
liste-nationale@dgtresor.gouv.fr ;
– ou par recours contentieux auprès du tribunal administratif de Paris, 7, rue de Jouy, 75181 Paris Cedex 04,
téléphone : 01-44-59-44-00, télécopie : 01-44-59-46-46, urgences télécopie référés : 01-44-59-44-99, greffe.
ta-paris@juradm.fr.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 9 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES


ET DE LA SOUVERAINETÉ INDUSTRIELLE ET NUMÉRIQUE

Arrêté du 6 décembre 2023 portant prolongation de l’aide pour les entreprises particulièrement
touchées par les conséquences économiques résultant de la situation hydrique à Mayotte et
des mesures de restriction d’usage de l’eau prises pour y remédier
NOR : ECOI2332714A

Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique,


Vu le décret no 2023-982 du 25 octobre 2023 portant création d’une aide pour les entreprises particulièrement
touchées par les conséquences économiques résultant de la situation hydrique à Mayotte et des mesures de
restriction d’usage de l’eau prises pour y remédier,
Arrête :
Art. 1 . – L’aide prévue à l’article 1er du décret du 25 octobre 2023 susvisé est prolongée pour la période
er

du 1er décembre 2023 au 31 janvier 2024.


Art. 2. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 6 décembre 2023.
BRUNO LE MAIRE
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 10 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR ET DES OUTRE-MER

Décret du 6 décembre 2023 portant dissolution


d’un groupement de fait
NOR : IOMD2333080D

Le Président de la République,
Sur le rapport de la Première ministre et du ministre de l’intérieur et des outre-mer,
Vu la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales, notamment
ses articles 10 et 11 ;
Vu le code des relations entre le public et l’administration, notamment ses articles L. 121-1 et L. 121-2 ;
Vu le code de la sécurité intérieure, notamment les 1o et 6o de l’article L. 212-1 et l’article L. 212-1-1 ;
Vu le courrier du 31 août 2023, notifié par voie administrative le 1er septembre 2023, par lequel M. A, dirigeant
du groupement de fait « Division Martel », a été, d’une part, informé de l’intention du Gouvernement de procéder à
la dissolution de ce groupement de fait et, d’autre part, invité à présenter ses observations dans un délai de dix jours
à compter de cette notification ;
Vu le courriel reçu le 3 septembre 2023 par lequel le groupement de fait « Division Martel » a fait valoir ses
observations écrites par l’intermédiaire de son dirigeant ;
Considérant qu’aux termes de l’article L. 212-1 du code de la sécurité intérieure : « Sont dissous, par décret en
conseil des ministres, toutes les associations ou groupements de fait : 1o Qui provoquent à des manifestations
armées ou à des agissements violents à l’encontre des personnes ou des biens […] ; 6o Ou qui, soit provoquent ou
contribuent par leurs agissements à la discrimination, à la haine ou à la violence envers une personne ou un
groupe de personnes à raison de leur origine, de leur sexe, de leur orientation sexuelle, de leur identité de genre ou
de leur appartenance ou de leur non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une prétendue
race ou une religion déterminée, soit propagent des idées ou théories tendant à justifier ou encourager cette
discrimination, cette haine ou cette violence ; […] » ; qu’en application de l’article L. 212-1-1 du même code :
« Pour l’application de l’article L. 212-1, sont imputables à une association ou à un groupement de fait les
agissements mentionnés au même article L. 212-1 commis par un ou plusieurs de leurs membres agissant en cette
qualité ou directement liés aux activités de l’association ou du groupement, dès lors que leurs dirigeants, bien
qu’informés de ces agissements, se sont abstenus de prendre les mesures nécessaires pour les faire cesser, compte
tenu des moyens dont ils disposaient » ;
Considérant que le groupement de fait « Division Martel », initialement connu sous l’appellation « Légionnaires
Paris », s’est constitué au cours du second semestre 2022 ; qu’il est dirigé par M. A et est composé d’une trentaine
de membres domiciliés principalement dans la région de l’Ile-de-France et dans quelques autres départements
(Aisne, Isère, Yonne) ; qu’il a modifié son nom en septembre 2022 pour faire référence à la bataille de Poitiers en
l’an 732 au cours de laquelle Charles Martel mit fin à l’invasion arabe ; qu’il a adopté pour emblème une croix
celtique blanche sur fond noir avec les inscriptions « Division Martel » et « ambiance 732 », symboles utilisés par
de nombreux mouvements d’ultra-droite ; qu’il diffuse sous ce nom via les réseaux sociaux connus de la mouvance
d’ultra-droite, telles que les chaînes Telegram Ouest Casual ou Telegram FR DETER, qui servent d’une part à
revendiquer des actions ultra-nationalistes et à provoquer leurs adversaires antifascistes et, d’autre part, à diffuser
les actualités nationalistes et hooligans européennes ; qu’il y a lieu dès lors de qualifier la « Division Martel » de
groupement de fait au sens de l’article L. 212-1 du CSI ;
Considérant en premier lieu que la « Division Martel » privilégie et assume de manière récurrente un discours,
suivi d’effets, engageant ses partisans et membres à mener, par la violence, un combat contre les antifas et les
personnes issues de l’immigration ou présumées musulmanes, et à promouvoir le recours à la violence pour
favoriser l’avènement d’une suprématie nationaliste et xénophobe ; que, comme l’illustre le mot d’ordre : « Entrai­
nez-vous ensemble et cassez des gueules » publié par l’un de ses membres le 12 novembre 2022, le groupement
organise des entrainements au combat à destination de ses membres et promeut l’utilisation d’armes blanches dans
les confrontations qu’il encourage ; qu’en particulier, il promeut, participe, organise et revendique des agissements
violents contre deux cibles principales ;
Considérant d’une part, que les confrontations violentes avec les militants antifascistes sont présentées comme
un rite de passage par l’un des membres du groupement, utilisant le pseudonyme de Vlad sur la chaîne Telegram
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 10 sur 156

FR DETER, sur laquelle il a déclaré le 20 octobre 2022 qu’« Avant de rentrer dans un groupe il faut faire ses
preuves. Participer à des tabassages d’anti fa par exemple » ; que l’exaltation et la promotion de ces violences se
traduisent par la publication de photographies de groupes d’hommes aux visages floutés et vêtus de noir,
notamment celle du 26 octobre 2022 intitulée « Division Martel X Vandal Besak recherche des antifas » ; que des
membres de ce groupement ont cherché à plusieurs reprises l’affrontement avec les militants antifascistes ;
qu’ainsi, ils se sont rendus dans un bar de la mouvance antifasciste le 3 septembre 2022 et lors de la manifestation
« Septembre Noir » à l’appel des Gilets Jaunes le 10 septembre 2022 où des militants de cette mouvance étaient
attendus ; que, le 16 septembre 2022, ils se sont également rendus à proximité du centre Pierre Mendès-France-
Tolbiac à Paris, lieu connu de la mouvance antifasciste, et ont été contrôlés par les forces de l’ordre alors qu’ils
étaient porteurs de cagoules et de gants coqués, équipements qui ne laissent aucun doute sur leurs intentions
violentes ; que cette action a fait l’objet d’une publication sur Telegram Ouest Casual mettant en scène des
individus aux visages floutés, montrant leurs muscles, avec une mention en anglais signifiant « Division Martel
(nouvelle équipe de jeunes nationalistes) chassant les antifas » ; que par une publication du 8 janvier 2023, le
groupement revendiquait un « ratissage » des militants antifascistes dans les rues de la capitale ; que cette
provocation à des agissements violents a notamment été suivie d’effets par l’agression, le 11 mai 2023, d’un
individu, présenté comme un militant antifa, action violente que les trois membres du groupement impliqués ont
revendiquée le 12 mai 2023 sur Telegram Ouest Casual ;
Considérant d’autre part, que la « Division Martel », sous couvert de dénoncer ce qu’il présente comme une
menace pour la société française, tient un discours ouvertement hostile et violent à l’encontre des personnes
musulmanes ou issues de l’immigration ; que cette idéologie se traduit par une recherche permanente de
confrontation se matérialisant par l’organisation d’opérations punitives à l’encontre de ces personnes ; qu’ainsi, un
membre du groupement a été interpellé et placé en garde à vue, le 3 septembre 2022, pour port d’armes de
catégorie C, en l’espèce une matraque et une bombe lacrymogène, en marge d’une manifestation de soutien à
l’imam Iquioussen à Paris ; que dans le cadre d’un week-end de cohésion du groupe en Normandie, une « chasse
aux dealers », a été organisée le 9 octobre 2022 au soir, dans les rues d’Evreux (Eure) et revendiquée par une
courte vidéo sur Telegram Ouest Casual ; qu’un membre de la « Division Martel » a incité en octobre et
novembre 2022 ses interlocuteurs à monter des équipes pour se livrer à des « ratonnades » contre les personnes
d’origine maghrébine surnommées les « gnouls » afin de « faire changer la peur de camp », ; que le
14 décembre 2022, à l’occasion du match France-Maroc de la coupe du monde de football, un membre du
groupement a appelé à commettre des violences à l’encontre des supporters d’origine maghrébine, en préconisant
aux membres du groupement : « Retrouvez-vous dans vos villes en groupes, et affrontez l’ennemi en étant matosé,
gazeuse, mattraque, gants coqués… » ; qu’à cette occasion, trois membres du groupement ont été interpellés et
placés en garde à vue pour participation à un groupement en vue de commettre des dégradations ou des violences et
port d’armes par destination ou de catégorie D ; que ces actions belliqueuses se sont poursuivies en 2023,
notamment le 20 avril lors d’une action de déblocage d’un lycée dans le contexte de l’opposition à la réforme des
retraites qui a conduit trois membres du groupement à être placés en garde à vue le 13 juin 2023 pour violences
volontaires ayant entraîné une incapacité inférieure à huit jours, avec préméditation, en réunion, aux abords d’un
établissement scolaire, avec usage ou menace d’une arme, par personne dissimulant son visage et à raison de
l’appartenance vraie ou supposée de la victime à une ethnie ou une prétendue race et à être placés sous contrôle
judiciaire pour deux d’entre eux dans l’attente d’une audience prévue le 7 mai 2024 ; que le 17 juin 2023, un autre
membre de la « Division Martel » a été interpellé à Rouen alors qu’il aspergeait de gaz lacrymogène deux
personnes de type africain attablées dans un bar, action de groupe préméditée par la mouvance d’ultra-droite
désireuse de cibler des personnes d’origine extra-européenne ou des antifas à l’occasion de la Grande Armada des
17 et 18 juin 2023 ; que le 25 novembre 2023, plusieurs dizaines d’individus de l’ultra-droite ont organisé une
expédition punitive dans un quartier de Romans-sur-Isère (26) d’où seraient issus les responsables de la mort de
Thomas PEROTTO, considérée par ces individus comme un « francocide » ; que dans la nuit du 25 au
26 novembre 2023, deux personnes liées à la « Division Martel » ont été contrôlées par les forces de police à bord
du même véhicule, dont l’une d’elles est soupçonnée d’avoir contribué à la coordination sur place de cette action de
l’ultra-droite ;
Considérant en second lieu que la « Division Martel », mettant notamment l’accent sur l’incompatibilité entre
l’Islam et la civilisation occidentale, promeut, au travers de ses publications ainsi que des agissements et propos de
ses dirigeants ou membres, une idéologie incitant à la haine, à la violence ou la discrimination des individus à
raison de leur origine, de leur race ou de leur religion ; que, d’une part, le groupement propage des idées justifiant
la discrimination et la haine envers les personnes étrangères ou les Français issus de l’immigration, notamment par
leur assimilation à des délinquants ou des criminels ; qu’en participant à un rassemblement organisé à Paris le
20 octobre 2022, présenté comme un « hommage à la jeune Lola assassinée par une femme algérienne en situation
irrégulière sur le territoire français » et ayant réuni plus de 70 militants d’ultra-droite, ses membres ont ainsi
contribué à instrumentaliser un fait tragique aux fins de stigmatiser les personnes issues de l’immigration ; que la
provocation à la discrimination, à la haine et à la violence contre les personnes issues de l’immigration est
également ressortie des mobilisations de membres du groupement contre l’installation d’un centre d’hébergement
d’urgence et d’accueil de migrants à Thierval-Grignon (Yvelines) ou contre l’installation d’un centre d’accueil de
demandeurs d’asile à Saint-Brévin-les-Pins (Loire Atlantique) ; que d’autre part, ainsi qu’il a été dit au paragraphe
précédent, des membres du groupement se livrent régulièrement à des violences ou à des appels à la violence à
l’encontre des personnes issues de l’immigration ; qu’en particulier, l’un de ces membres a tenu à maintes reprises
sur le fil de discussion de la chaîne Telegram FR DETER, sans recevoir de contradiction, des propos racistes et
haineux contre ces personnes, en les assimilant notamment à des animaux, et soutenu avec virulence le recours à la
violence ou à des traitements inhumains et dégradants à leur encontre ;
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 10 sur 156

Considérant que l’ensemble des agissements précités, commis par les membres du groupement, relayés sur les
réseaux sociaux et nullement condamnés ni modérés nonobstant les réactions que suscitent ces publications,
doivent être regardés comme imputables à ce groupement, au sens de l’article L. 212-1-1 précité ; que par suite, il y
a lieu de prononcer la dissolution du groupement de fait « Division Martel » sur le fondement des 1o et 6o de
l’article L. 212-1 du code de la sécurité intérieure ;
Le conseil des ministres entendu,
Décrète :
Art. 1 . – Le groupement de fait « Division Martel » est dissous.
er

Art. 2. – La Première ministre et le ministre de l’intérieur et des outre-mer sont responsables, chacun en ce qui
le concerne, de l’application du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 6 décembre 2023.
EMMANUEL MACRON
Par le Président de la République :
La Première ministre,
ÉLISABETH BORNE
Le ministre de l’intérieur
et des outre-mer,
GÉRALD DARMANIN
Nota. – L’identité des personnes mentionnées dans les motifs du présent décret figure dans le texte intégral du décret notifié
aux représentants du groupement de fait dissout.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 11 sur 156

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TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR ET DES OUTRE-MER

Arrêté du 27 novembre 2023


portant création de zone protégée
NOR : IOMA2332352A

Le ministre de l’intérieur et des outre-mer,


Vu le code pénal, notamment son article 413-7 ;
Vu le code de la défense, notamment ses articles R. 1143-1 à R.1143-8 et R. 2311-1 à R. 2311-8 ;
Vu le décret no 2013-728 du 12 août 2013 modifié portant organisation de l’administration centrale du ministère
de l’intérieur et du ministère des outre-mer ;
Vu l’arrêté du 9 août 2021 portant approbation de l’instruction générale interministérielle no 1300 sur la
protection du secret de la défense nationale ;
Considérant les nombreux incidents survenus dans les bâtiments de la direction de la réglementation, de
l’intégration et des migrations de la préfecture des Alpes-Maritimes – DRIM 06 (tentatives d’intrusion dans la nuit
ou le week-end dans les locaux de la DRIM 06, comportements agressifs avec tentatives d’intrusion en jours
ouvrables, risques élevés de fraude et de corruptions passives ou actives…) ;
Considérant le nombre important de documents de séjour stockés et traités au sein de ces locaux du fait de la
situation géographique frontalière du département avec l’Italie impliquant une entrée massive de migrants ;
Considérant la proximité de ce bâtiment avec une zone de sécurité prioritaire les Moulins,
Arrête :
Art. 1 . – Conformément aux dispositions de l’article 413-7 du code pénal, l’ensemble des locaux et
er

installations de la DRIM 06 de la préfecture des Alpes-Maritimes, sise 147, boulevard du Mercantour, 06200 Nice,
est désigné comme zone protégée, à l’exception de l’espace dédié à l’accueil du public. Le plan annexé à cet arrêté
présente une vue globale des locaux de la DRIM, à l’exception de la zone coloriée en rouge.
Art. 2. – La zone protégée mentionnée à l’article 1er est matérialisée de façon explicite par la mise en place de
pancartes placées sur les portes situées sur le périmètre de la zone et portant la mention : « zone protégée,
interdiction de pénétrer sans autorisation sous peine de poursuites (article 413-7 du code pénal) ».
Art. 3. – Le haut fonctionnaire de défense et le préfet des Alpes-Maritimes sont chargés, chacun en ce qui le
concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié, sans son plan annexé, au Journal officiel de la
République française.
Fait le 27 novembre 2023.
Pour le ministre et par délégation :
La sous directrice
de la protection du ministère,
I. REBATTU
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 12 sur 156

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TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR ET DES OUTRE-MER

Arrêté du 27 novembre 2023 relatif à la restructuration de l’antenne du centre de soutien


automobile de gendarmerie de Koumac ouvrant droit à certaines indemnités de restructuration
NOR : IOMJ2332964A

Le ministre de l’intérieur et des outre-mer,


Vu le code de la défense, notamment ses articles R. 1211-4 et R. 1212-7 ;
Vu le code de la sécurité intérieure, notamment son article L. 421-2 ;
Vu le décret no 2008-366 du 17 avril 2008 modifié instituant une prime de restructuration de service et une
allocation d’aide à la mobilité du conjoint ;
Vu le décret no 2008-368 du 17 avril 2008 modifié instituant une indemnité de départ volontaire ;
Vu le décret no 2014-507 du 19 mai 2014 relatif aux dispositifs indemnitaires d’accompagnement dans la
fonction publique ;
Vu l’arrêté du 26 février 2019 fixant les montants de la prime de restructuration de service et de l’allocation
d’aide à la mobilité du conjoint instituées par le décret no 2008-366 du 17 avril 2008 ;
Vu l’arrêté du 26 février 2019 fixant les modalités de détermination du montant de l’indemnité de départ
volontaire instituée par le décret no 2008-368 du 17 avril 2008 en cas de restructuration de service ;
Vu la décision no 53647 GEND/DOE/SDOE du 14/11/2023 relative à la dissolution de l’annexe du centre de
soutien automobile de la gendarmerie de la Tontouta à Koumac ;
Vu l’avis du comité social d’administration du personnel civil de la gendarmerie nationale en date du
19 octobre 2023,
Arrête :
Art. 1 . – La dissolution, à compter du 1er décembre 2023, de l’annexe du centre de soutien automobile de la
er

gendarmerie de Koumac constitue une opération de restructuration qui ouvre droit au bénéfice des primes et
indemnités de restructuration mentionnées à l’article 2 du présent arrêté.
Art. 2. – I. – Les fonctionnaires qui ont été mutés ou déplacés à l’occasion de l’opération de restructuration
mentionnée à l’article 1er du présent arrêté peuvent demander à bénéficier :
1o De la prime de restructuration de service et de l’allocation d’aide à la mobilité du conjoint, dans les conditions
fixées par le décret no 2008-366 du 17 avril 2008 et l’arrêté du 26 février 2019 susvisés ;
2o Du complément indemnitaire d’accompagnement, dans les conditions fixées par le décret du 19 mai 2014
susvisé.
II. – Les fonctionnaires qui quittent définitivement la fonction publique de l’Etat à la suite d’une démission
régulièrement acceptée, à l’occasion de cette opération de restructuration, peuvent bénéficier de l’indemnité de
départ volontaire, dans les conditions fixées par le décret no 2008-368 du 17 avril 2008 et l’arrêté du 26 février 2019
susvisés.
Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 27 novembre 2023.
Pour le ministre et par délégation :
La directrice Le directeur des ressources humaines
des ressources humaines, de la gendarmerie nationale,
L. MEZIN B. ARVISET
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TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR ET DES OUTRE-MER

Arrêté du 29 novembre 2023 portant modification de l’arrêté du 4 août 2023 fixant le nombre
maximal de primes de parcours professionnels des militaires de la gendarmerie nationale
NOR : IOMJ2332711A

Le ministre de l’intérieur et des outre-mer,


Vu le décret no 2023-395 du 24 mai 2023 relatif à la prime de parcours professionnels ;
Vu l’arrêté du 2 août 2023 pris pour l’application du décret no 2023-395 du 24 mai 2023 relatif à la prime de
parcours professionnels aux militaires de la gendarmerie nationale ;
Vu l’arrêté du 4 août 2023 fixant le nombre maximal de primes de parcours professionnels des militaires de la
gendarmerie nationale,
Arrête :
Art. 1er. – L’article 1er de l’arrêté du 4 août 2023 susvisé est remplacé par les dispositions suivantes :
« Art. 1er. – Le nombre maximal de balises 3 et 4 de la prime de parcours professionnels prévues à
l’article 1er de l’arrêté du 2 août 2023 susvisé est fixé comme suit :
« 1o Balise 3 : 18 070 ;
« 2o Balise 4 : 5 600. »
Art. 2. – Les dispositions du présent arrêté entrent en vigueur à compter du 1er janvier 2024.
Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 29 novembre 2023.
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur de la politique
des ressources humaines,
S. MACHAC
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 14 sur 156

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TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR ET DES OUTRE-MER

Arrêté du 3 décembre 2023 portant politique de voyage pour les personnels civils du ministère
de l’intérieur et des outre-mer pris en application du décret no 2006-781 du 3 juillet 2006
NOR : IOMF2329773A

Le ministre de l’intérieur et des outre-mer,


Vu le décret no 2006-781 du 3 juillet 2006 fixant les conditions et modalités de règlement des frais occasionnés
par les déplacements des personnels civils de l’Etat ;
Vu le décret no 2009-1484 du 3 décembre 2009, modifié, relatif aux directions départementales
interministérielles ;
Vu l’arrêté du 3 juillet 2006 modifié fixant le taux d’indemnité de mission prévues à l’article 3 du décret ci-
dessus visé ;
Vu l’arrêté du 3 juillet 2006 modifié fixant le taux des indemnités kilométriques prévu à l’article 10 du décret ci-
dessus visé ;
Vu l’arrêté du 3 juillet 2006 modifié fixant le taux des indemnités de stage prévues à l’article 3 du décret ci-
dessus visé ;
Vu l’arrêté du 26 février 2019 pris en application de l’article 11-1 du décret no 2006-781 du 3 juillet 2006 fixant
les conditions et modalités de règlement des frais occasionnés par les déplacements des personnels civils de l’Etat ;
Vu l’arrêté du 8 avril 2019 fixant les modalités de règlement des frais occasionnés par les déplacements
temporaires des agents du ministère des affaires étrangères ;
Vu l’arrêté du 8 janvier 2020 relatif aux conditions de règlement des frais de déplacement des inspecteurs du
permis de conduire et de la sécurité routière et des délégués au permis de conduire et à la sécurité routière ;
Vu l’arrêté du 22 juin 2020 pris pour l’application du décret no 2006-781 du 3 juillet 2006 modifié et portant
politique du voyage des personnels civils du ministère des solidarités et de la santé, du ministère du travail, du
ministère des sports ;
Sur proposition du secrétaire général du ministère,
Arrête :
TITRE IER
PRINCIPES GÉNÉRAUX
Art. 1 . – Les déplacements temporaires sont régis par le décret du 3 juillet 2006 susvisé.
er

Le présent arrêté fixe les conditions et modalités de règlement des frais de déplacements temporaires, effectués
en France métropolitaine, en outre-mer et à l’étranger par les personnels civils affectés dans un service du ministère
de l’intérieur et des outre-mer, ou de ses établissements publics.
Il s’applique également aux collaborateurs occasionnels, sans préjudice des conventions particulières passées
entre eux et l’administration.
Il ne s’applique pas aux personnels du ministère de l’intérieur et des outre-mer :
– détachés ou mis à disposition auprès d’une institution européenne ou internationale en vertu d’un engagement
européen ou international de la France ou d’une agence européenne lorsque les frais prévus par le présent
texte sont pris en charge par l’institution ou par l’agence ;
– en service à l’étranger, affectés dans un poste diplomatique ou consulaire.
Il concerne tous les déplacements temporaires effectués en France métropolitaine, en outre-mer ou à l’étranger.
Art. 2. – L’autorité hiérarchique et l’ordonnateur de la dépense envisagée jugent de l’opportunité du
déplacement et des conditions d’exécution. Dans les dispositions du présent arrêté, l’expression « autorité qui
ordonne le déplacement » vise la décision conjointe de l’autorité hiérarchique et de l’ordonnateur.
Le recours aux déplacements temporaires est limité au strict nécessaire pour la bonne exécution du service
public.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 14 sur 156

Le transport par voie aérienne est interdit pour les trajets dont la durée par voie ferroviaire est inférieure ou égale
à 4 heures.
Art. 2-1. – Tout agent qui se déplace doit être muni avant son départ d’un ordre de mission ou d’une
convocation, validé par l’autorité qui ordonne le déplacement. En cas de contradiction, la position de l’ordonnateur
primera.
Un ordre de mission permanent, dont la durée ne peut excéder douze mois, peut être établi pour l’agent exerçant
des fonctions essentiellement itinérantes ou appelé à se déplacer fréquemment. Cet ordre de mission comporte une
limite géographique.
Art. 2-2. – Le recours aux applications interfacées de gestion des déplacements temporaires est obligatoire dès
lors que ces applications sont disponibles pour les réservations et les commandes de prestations, la gestion des
ordres de mission et le paiement des états de frais, des factures et avoirs fournisseurs.
Les déplacements des agents sont organisés en recourant aux prestataires sous contrat avec le ministère de
l’intérieur et des outre-mer. Ils constituent un achat de prestation qui dispense l’agent de réaliser l’avance de frais.
Art. 3. – Des avances sur le paiement des frais de transport, d’hébergement et de repas peuvent être accordées
dans la limite de 90 % du montant prévisionnel des frais à rembourser, avec accord de l’autorité qui ordonne le
déplacement, dans les conditions cumulatives suivantes :
– si la durée du déplacement est supérieure à 48 heures ;
– si le montant prévisionnel des frais à rembourser est supérieur ou égal à 200 euros.
La régularisation s’effectue au retour du déplacement, sur présentation de l’état de frais.

TITRE II
DISPOSITIONS COMMUNES
CHAPITRE 1er
CONDITIONS D’INDEMNISATION

Art. 4. – Les modalités d’indemnisation sont les suivantes :


– les indemnités pour les frais supplémentaires de repas sont destinées à prendre en charge forfaitairement les
frais que l’agent a engagés à l’occasion d’une mission, d’un intérim ou d’une formation initiale ou continue ;
– toute indemnisation est soumise à l’effectivité de la dépense ;
– les modes d’indemnisation ne sont ni cumulables entre eux ni avec d’autres indemnités ayant le même objet.
Art. 5. – La mission, en métropole et en outre-mer, débute à l’heure de départ de la résidence administrative
ou, à défaut, familiale et se termine à l’heure de retour à l’une ou l’autre de ces résidences.
A l’étranger, le déplacement est réputé commencer à l’heure d’arrivée dans la localité, l’aéroport ou le port de
destination et se termine à l’heure de départ de ce même lieu pour le retour.
Pour les déplacements en métropole et en outre-mer, un délai forfaitaire est accordé pour tenir compte du délai
nécessaire à l’agent pour se rendre sur le lieu où il emprunte le moyen de transport en commun et, inversement,
pour en revenir. Ce délai forfaitaire est inscrit dans l’ordre de mission.
En cas d’utilisation d’un moyen de transport en commun, les bornes de la mission correspondent aux horaires
indiqués sur les titres de transport augmentés d’un délai forfaitaire d’une heure pour l’aller et d’une heure pour le
retour.
En cas d’utilisation d’un moyen de transport aérien ou maritime, ce délai est porté à deux heures pour l’aller et
deux heures pour le retour.
Art. 5-1. – Lorsque l’agent prolonge son séjour en dehors de l’ordre de mission, les coûts supplémentaires ne
peuvent faire l’objet d’aucune prise en charge par l’administration.
CHAPITRE 2
TRANSPORT

Art. 6. – Le transport s’effectue en seconde classe pour les trajets par voie ferroviaire et en classe économique
pour les trajets par voie aérienne, ou au tarif le moins onéreux pour l’administration selon les modalités du
déplacement.
Le recours à la première classe par voie ferroviaire est autorisé lorsque les conditions de la mission ou tarifaires
le justifient, après accord de l’autorité qui ordonne le déplacement.
Lorsque l’agent bénéficie, à sa demande, de conditions de transport différentes de celles prévues par l’autorité
qui ordonne le déplacement, le surcoût éventuel est à sa charge.
Art. 7. – L’agent titulaire d’une carte d’abonnement ou de réduction est tenu d’en faire état lors de la
préparation du déplacement.
La carte d’abonnement ou de réduction peut faire l’objet d’une prise en charge financière par le service qui
autorise le déplacement à hauteur de 100 % dès lors que son acquisition permet de réduire le coût annuel des
déplacements effectués par le bénéficiaire pour le compte du service qui autorise le déplacement.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 14 sur 156

Lorsque la carte d’abonnement ou de réduction est prise en charge à 100 %, elle est exclusivement dédiée aux
déplacements professionnels.
Art. 8. – En cas d’avance par l’agent des frais de transport, ceux-ci lui sont remboursés sur la base des frais
réellement engagés et sur présentation des pièces justificatives, conformément à l’article 16.
Art. 9. – En cas d’indisponibilité d’un véhicule de service, l’autorité qui ordonne le déplacement peut décider
de l’utilisation d’un véhicule léger dans les conditions les plus efficientes et les moins onéreuses pour
l’administration, dans les seuls cas non cumulatifs suivants :
– en cas d’absence permanente ou occasionnelle de transports collectifs ;
– pour garantir la sécurité de l’agent ;
– en cas de mobilité réduite de l’agent ;
– lorsque le départ ou le retour du déplacement ont lieu respectivement avant 7 heures ou après 22 heures ;
– en cas de transport de matériel technique ou de documents administratifs, sensibles, lourds ou volumineux.
Art. 9-1. – Lorsque le véhicule utilisé est un véhicule de location, il est fait appel aux prestataires mentionnés à
l’article 2-2 du présent arrêté.
Si l’agent doit faire l’avance des frais de location, de taxi, de véhicule de transport avec chauffeur ou d’un
dispositif de covoiturage, il est remboursé aux frais réels, sur présentation des pièces justificatives, sous réserve
qu’ils n’aient pas été pris en charge à un autre titre.
Art. 9-2. – En cas d’utilisation du véhicule personnel, l’agent présente le certificat d’immatriculation, ou la
pièce justifiant de sa possession, et une attestation d’assurance.
Les frais afférents sont pris en charge dans les conditions suivantes :
– lorsqu’il s’agit d’un véhicule personnel dont l’utilisation est proposée par le service, l’indemnisation est
accordée sur la base des indemnités kilométriques définies par l’arrêté du 3 juillet 2006 fixant les taux des
indemnités kilométriques susvisé ;
– lorsqu’il s’agit d’un véhicule personnel dont l’utilisation est à l’initiative de l’agent, l’indemnisation est
accordée sur le barème kilométrique SNCF 2e classe ;
– lorsqu’il s’agit d’un véhicule personnel utilisé en covoiturage de plusieurs agents se rendant au même lieu de
déplacement, l’indemnisation est accordée au seul propriétaire du véhicule sur la base des indemnités
kilométriques définies par l’arrêté du 3 juillet 2006 fixant les taux des indemnités kilométriques susvisé. Les
agents bénéficiant du covoiturage sont réputés voyager gratuitement.

CHAPITRE 3
SÉJOUR

Section 1
Hébergement
Art. 10. – L’hébergement se fait dans des hôtels de catégorie 3 étoiles maximum ou équivalent.
Art. 11. – Lorsqu’il n’est pas fait appel aux prestataires prévus à l’article 2-2 du présent arrêté et qu’il n’est pas
hébergé gratuitement, l’agent en déplacement entre minuit et 5 heures du matin bénéficie de l’indemnité
d’hébergement prévue par l’arrêté du 3 juillet 2006 fixant le taux des indemnités de mission. Par application de
l’arrêté du 3 juillet 2006 susvisé, le taux « Grandes villes et communes de la métropole du Grand Paris » est
applicable dans les communes des départements de l’Ile-de-France non incluses dans la Métropole du Grand Paris
et, dans les communes métropolitaines de Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille, Montpellier, Nantes, Nice, Rennes,
Strasbourg et Toulouse, la région de la Corse et la Principauté de Monaco. Lorsque l’agent est hébergé dans une
structure administrative ou équivalente, ou dans tout autre type d’hébergement alternatif, moyennant participation,
il est remboursé aux frais réels dans la limite du barème forfaitaire prévu par l’arrêté du 3 juillet 2006 fixant le taux
des indemnités de mission.
Art. 12. – Le forfait prévu à l’article 1er de l’arrêté du 3 juillet 2006 fixant le taux des indemnités de mission est
augmenté de 20 euros, sur décision de l’autorité qui ordonne le déplacement, dans les cas non cumulatifs suivants :
– une urgence liée à la mission ;
– la sécurité de l’agent en mission ;
– la nécessité d’hébergement d’un groupe sur un site unique ;
– l’organisation du déplacement par un organisme, public ou privé, autre que le ministère de l’intérieur et des
outre-mer ;
– en cas de saturation conjoncturelle ou occasionnelle provoquant la pénurie de l’offre hôtelière.
Lorsque l’agent fait l’avance de frais, il est remboursé des frais réels engagés dans la limite du montant
minimum du forfait applicable et au maximum du forfait augmenté.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 14 sur 156

Section 2
Repas
Art. 13. – L’indemnité forfaitaire de repas est définie à l’article 1er de l’arrêté du 3 juillet 2006 susvisé fixant le
taux des indemnités de mission.
L’agent bénéficie de cette indemnité s’il se trouve en déplacement pendant la totalité de la période comprise
entre 12 heures et 14 heures pour le repas du midi et entre 19 heures et 21 heures pour le repas du soir.
Si l’agent a la possibilité de prendre son repas dans un restaurant administratif ou assimilé, le montant de
l’indemnité est réduit de 50 % arrondi au centième d’euro inférieur.
Lorsque le déplacement couvre la tranche horaire précitée à l’article 11 mais que la prestation d’hébergement ne
comprend pas le petit déjeuner, une indemnité de petit déjeuner d’un montant forfaitaire de 5 euros peut être
accordée.
Art. 14. – Le temps passé à bord des trains, avions et bateaux peut donner lieu au versement d’indemnités de
repas, dans les tranches horaires définies à l’article 13 du présent arrêté, ou d’indemnité de petit déjeuner dans les
tranches horaires définies à l’article 11, si le prix du billet ne comprend pas cette prestation.
CHAPITRE 4
FRAIS DIVERS

Art. 15. – Les autres frais engagés par l’agent et nécessaires à l’exécution du déplacement autorisé lui sont
remboursés à hauteur du montant réellement exposé, sous réserve de l’accord préalable de l’autorité qui ordonne le
déplacement. Ces frais peuvent concerner notamment :
– le péage ;
– le carburant ;
– le stationnement dans la limite de 72 heures ;
– le transport en commun, au départ et au retour du déplacement entre sa résidence administrative ou familiale
et l’aéroport, le port ou la gare ;
– l’utilisation d’un véhicule de location, d’un taxi ou d’une voiture de transport avec chauffeur dont l’utilisation
a été autorisée en application de l’article 9-1 du présent arrêté ;
– la délivrance d’un passeport ou d’un visa, l’agent devant privilégier en toutes circonstances le recours à un
passeport de service ;
– les frais de vaccination, de tests, et de traitements médicaux obligatoires ou recommandés ;
– les frais, taxes ou impôts devant être acquittés par l’agent dans le cadre de son déplacement ;
– les excédents de bagages nécessaires au transport de matériel technique ou de documents administratifs
volumineux ou lourds.
Aucun frais divers ne peut être indemnisé dans le cadre d’un concours ou d’un examen professionnel.
CHAPITRE 5
PIÈCES JUSTIFICATIVES

Art. 16. – Les justificatifs de paiement des frais de déplacements temporaires sont communiqués, dans les
conditions fixées par l’article 11-1 du décret no 2006-781 du 3 juillet 2006, par l’agent en déplacement au seul
ordonnateur qui en assure le contrôle.

TITRE III
OUTRE-MER ET ÉTRANGER
CHAPITRE 1er
TRANSPORT

Art. 17. – En application de l’article 9 du décret du 3 juillet 2006 susvisé, le surclassement dans une classe
supérieure à la classe économique est possible pour la voie aérienne, sous réserve de l’accord de l’autorité qui
ordonne le déplacement, lorsque la durée du transport aérien est supérieure à 7 heures et que la durée de la mission
comprise entre l’heure d’arrivée dans la localité, l’aéroport ou le port de destination et l’heure de départ de ce
même lieu pour le retour n’excède pas 10 jours.
Le choix de la classe de surclassement appartient à l’autorité qui ordonne le déplacement.
CHAPITRE 2
SÉJOUR

Art. 18. – Tout déplacement à l’étranger ouvre droit à une indemnité journalière prévue en annexe de l’arrêté
du 3 juillet 2006 fixant le taux des indemnités de mission, destinée à couvrir les frais d’hébergement, de repas par
jour et les frais divers exposés par l’agent à l’intérieur de la localité où se déroule la mission.
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Section 1
Hébergement et repas en outre-mer
Art. 19. – La prise en charge des frais d’hébergement et de repas s’effectue dans les conditions des articles 10
à 14 du présent arrêté.

Section 2
Hébergement et repas à l’étranger
Art. 20. – A l’étranger, le calcul des indemnités journalières de déplacement commence à l’heure d’arrivée
dans la localité, l’aéroport ou le port de destination et se termine à l’heure de départ de ce même lieu pour le retour.
Pour l’application des articles 1er et 2 de l’arrêté du 3 juillet 2006 susvisé fixant les taux des indemnités de
mission, l’indemnité journalière de mission pour les déplacements à l’étranger est ainsi décomposée :
– 65 % au titre de la nuitée si l’agent est en déplacement entre minuit et 5 heures et sur présentation du
justificatif de paiement de l’hébergement ;
– 17,5 % pour le repas du midi si l’agent est en déplacement entre 12 heures et 15 heures ;
– 17,5 % pour le repas du soir si l’agent est en déplacement entre 19 heures et 21 heures.
Par dérogation, à titre exceptionnel, il est possible de rembourser une indemnité de nuitée en dehors de la plage
horaire définie au précédent alinéa si l’objet ou le caractère d’urgence de la mission le justifie. Ce remboursement
s’effectue après autorisation de l’autorité qui ordonne le déplacement, sur présentation de la facture d’hébergement.
Sur le lieu de séjour, lorsque l’agent bénéficie d’une prestation gratuite d’hébergement ou de repas, il ne peut pas
prétendre à la fraction correspondante de l’indemnité journalière de mission. Le taux de l’indemnité journalière de
mission due à l’agent en déplacement à l’étranger est en conséquence réduit en application de l’article 2 de l’arrêté
du 3 juillet 2006 fixant le taux des indemnités de mission.
Art. 21. – Il est possible de rembourser des frais d’hébergement au-delà du taux de 65 % de l’indemnité
journalière après accord de l’autorité qui ordonne le déplacement et sur production du justificatif d’hébergement,
dans l’un des cas suivants :
– réservation effectuée par le pays d’accueil pour un congrès, un séminaire ou toute autre manifestation
officielle ;
– accompagnement de délégations officielles et de personnalités ;
– risque avéré en termes de sécurité pour l’agent dans le pays.
Art. 22. – Lorsque l’agent est en tournée à l’étranger, l’indemnité journalière du pays est égale à 90 % du taux
maximal de mission applicable dans les conditions définies aux articles 20 et 21 du présent arrêté.
L’indemnité est versée de manière forfaitaire.

TITRE IV
STAGE ET CONCOURS
Art. 23. – L’agent peut prétendre à des indemnités de stage dans le cadre d’actions de formation
professionnelle statutaire préalables à la titularisation ou à des indemnités de mission dans le cadre d’actions de
formation professionnelle statutaire et d’actions de formation continue. Les indemnités de stage et de mission sont
exclusives l’une de l’autre.

CHAPITRE 1er
FRAIS DE STAGE EN FORMATION INITIALE

Art. 24. – Les taux des indemnités de stage sont fixés par l’arrêté du 3 juillet 2006 susvisé.
Tout agent qui se déplace doit être muni avant son départ d’une convocation du service organisateur ou d’une
justification administrative de son déplacement.

Section 1
Transport
Art. 25. – Le remboursement des frais de transport pour un agent qui se déplace dans le cadre d’une formation
initiale est limité à un aller-retour entre la résidence administrative ou familiale de l’agent et le lieu de formation
pour toute la durée de la formation.
En cas de l’utilisation du véhicule personnel, l’indemnisation est accordée sur le barème kilométrique SNCF
2e classe.
Sauf dispositions dérogatoires prises par l’autorité organisatrice, les frais de transport sont à la charge du service
d’affectation.
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Section 2
Séjour
Art. 26. – Dans le cas où il peut accéder à un restaurant administratif ou assimilé pour prendre au moins l’un de
ses deux repas principaux, l’élève ou le stagiaire non logé gratuitement par l’Etat ne peut prétendre qu’au seul
versement de l’indemnité forfaitaire prévue au deuxième cas de l’arrêté du 3 juillet 2006 fixant les taux des
indemnités de stage prévues pris en application de l’article 3-1 du décret no 2006-781 du 3 juillet 2006.
Pour les journées de formation accomplies en distanciel, pour les jours de repos compensateurs légaux, et pour
les jours fériés, dès lors que le stage se déroule sur le lieu de sa résidence familiale, l’élève ou le stagiaire ne peut
prétendre à aucune indemnisation.
Art. 27. – Lorsque l’agent en stage engage des frais d’hébergement facturés à la semaine ou au mois, sur la
base d’une facture, l’indemnité de remboursement appliquée est celle définie par l’arrêté du 3 juillet 2006 fixant le
taux des indemnités de stages.
CHAPITRE 2
FRAIS DE MISSION EN FORMATION CONTINUE

Section 1
Transport
Art. 28. – Le remboursement des frais de transport, pour un agent qui se déplace dans le cadre d’une formation
continue, est limité à un aller-retour entre la résidence administrative ou familiale de l’agent et le lieu de formation
sur toute la durée de cette dernière.
Pour les formations d’une durée de 5 jours maximum, l’agent peut bénéficier du remboursement des frais de
transports en commun pour l’aller et le retour quotidien entre sa résidence administrative ou familiale et le lieu de
formation, lorsque la distance entre sa résidence familiale et le lieu de la formation le permet et que cette solution
est moins coûteuse que la prise en charge de son hébergement.
Pour les formations continues d’une durée d’au moins 4 semaines consécutives, l’agent peut bénéficier d’une
prise en charge supplémentaire de ses frais de transport toutes les 2 semaines entre sa résidence administrative ou
familiale et le lieu de formation.
Sauf dispositions dérogatoires prises par l’autorité organisatrice, les frais de transport sont à la charge du service
d’affectation de l’agent en formation.
Section 2
Séjour
Art. 29. – Les frais d’hébergement et de repas sont pris en charge uniquement pendant la durée du déplacement
délimitée par les dates et heures de début et de fin de la formation continue ou du stage et du lieu de réalisation.
Il peut être dérogé à cette règle dans le cas où les dates et horaires des moyens de transport ne sont pas
compatibles avec les dates et heures de début et de fin de stage, sous réserve de l’accord de l’autorité qui autorise la
participation au stage.
L’indemnisation des frais de repas et d’hébergement s’effectue dans les conditions définies aux articles 10 à 14
du présent arrêté.
Art. 30. – Lorsque l’agent en formation engage des frais d’hébergement facturés à la semaine ou au mois, sur
la base d’une facture, l’indemnité de remboursement est calculée en fonction de la dépense réelle justifiée et
plafonnée en référence au forfait.
Lorsque l’agent en formation a eu la possibilité d’être hébergé dans une structure administrative moyennant
participation, le remboursement de ses frais d’hébergement se fait aux frais réels, dans la limite du forfait.
CHAPITRE 3
CONCOURS

Art. 31. – L’agent amené à se déplacer hors de sa résidence administrative et familiale pour participer aux
épreuves d’admissibilité ou d’admission d’un concours, d’une sélection ou d’un examen professionnel a droit à la
prise en charge d’un aller-retour entre sa résidence administrative ou familiale et le lieu des épreuves. Si les
épreuves se déroulent sur plusieurs jours, les éventuels frais de transport supplémentaires ne sont pas remboursés.
Cette indemnisation est limitée à deux prises en charge par année civile et par agent, à raison d’un aller-retour
pour les épreuves d’admissibilité et d’un aller-retour pour les épreuves d’admission, quel que soit le nombre de
jours d’épreuves.
En cas d’utilisation du véhicule personnel, après accord de l’autorité qui ordonne le déplacement, la prise en
charge des frais s’effectue selon le barème kilométrique SNCF 2e classe.
Le remboursement des frais engagés s’effectue au retour du déplacement sur présentation de la convocation et de
l’attestation de présence.
Aucun autre remboursement ou indemnité ne peut être versé pour la participation à un concours, d’une sélection
ou un examen professionnel.
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TITRE V
DISPOSITIONS FINALES
Art. 32. – L’arrêté du 22 août 2006 pris pour l’application des articles 2-8, 6 et 7 du décret no 2006-781
du 3 juillet 2006 et portant politique voyage des personnels civils du ministère de l’intérieur et de l’aménagement
du territoire est abrogé.
L’arrêté du 10 octobre 2019 portant politique de voyages pour les personnels civils du ministère de l’intérieur en
application des articles 2-8, 6 et 7-1 du décret no 2006-781 du 3 juillet 2006 est abrogé, à compter
du 1er octobre 2023.
L’arrêté du 17 juin 2014 fixant les modalités de règlement des frais occasionnés par les déplacements
temporaires des agents et des personnes qui participent aux organismes consultatifs ou qui interviennent pour le
compte des directions départementales interministérielles est abrogé, à compter du 1er octobre 2023.
Art. 33. – Le présent arrêté est applicable au lendemain de sa publication. Les dispositions dérogatoires du
présent arrêté prises en application de l’article 7-1 du décret no 2006-781 du 3 juillet 2006 fixant les conditions et
modalités de règlement des frais occasionnés par les déplacements des personnels civils de l’Etat sont prises pour
une durée de 5 ans, à compter de sa date d’application.
Art. 34. – Le secrétaire général du ministère de l’intérieur et des outre-mer est chargé de l’exécution du présent
arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 3 décembre 2023.
GÉRALD DARMANIN
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Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR ET DES OUTRE-MER

Arrêté du 5 décembre 2023 modifiant l’arrêté du 30 mars 2011 pris en application


de l’article R. 744-3 du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile
NOR : IOMV2317025A

Le ministre de l’intérieur et des outre-mer, le garde des sceaux, ministre de la justice, et le ministre de la santé et
de la prévention,
Vu le code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile, notamment son article R. 744-3 ;
Vu le décret du 4 juillet 2022 relatif à la composition du Gouvernement ;
Vu le décret no 2022-1019 du 20 juillet 2022 relatif aux attributions du ministre de l’intérieur et des outre-mer ;
Vu l’arrêté du 30 mars 2011 modifié pris en application de l’article R. 744-3 du code de l’entrée et du séjour des
étrangers et du droit d’asile,
Arrêtent :
Art. 1er. – Au a de l’article 1er de l’arrêté du 30 mars 2011 susvisé, la liste des centres placés sous la
surveillance de la police nationale est modifiée comme suit :
Les mots suivants sont insérés :
«
Loiret Rue de Châteauroux
45160 Olivet

».
Art. 2. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 5 décembre 2023.
Le ministre de l’intérieur
et des outre-mer,
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général des étrangers en France,
E. JALON
Le garde des sceaux,
ministre de la justice,
ÉRIC DUPOND-MORETTI
Le ministre de la santé
et de la prévention,
Pour le ministre et par délégation :
La cheffe de service,
adjointe à la directrice générale
de l’offre de soins,
C. LAMBERT
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Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR ET DES OUTRE-MER

Décision du 5 décembre 2023 portant délégation de signature


(direction de l’évaluation de la performance, de l’achat, des finances et de l’immobilier)
NOR : IOMA2333389S

Le directeur de l’évaluation de la performance, de l’achat, des finances et de l’immobilier,


Vu le code de la commande publique ;
Vu le décret no 86-455 du 14 mars 1986 modifié portant suppression des commissions des opérations
immobilières et de l’architecture et fixant les modalités de consultation du service des domaines ;
Vu le décret no 2005-850 du 27 juillet 2005 relatif aux délégations de signature des membres du Gouvernement,
notamment son article 3 ;
Vu le décret no 2013-728 du 12 août 2013 modifié portant organisation de l’administration centrale du ministère
de l’intérieur et du ministère des outre-mer ;
Vu l’arrêté du 12 août 2013 modifié portant organisation interne du secrétariat général du ministère de
l’intérieur,
Décide :
Art. 1er. – Délégation est donnée à Mme Gwladys Fromentin, administratrice de l’Etat, adjointe au sous-
directeur de la synthèse et du pilotage budgétaire et cheffe du bureau des emplois et de la masse salariale, à
M. Yassine Bouziane, administrateur de l’Etat, chef du bureau du fonctionnement et de l’investissement des
programmes, et à Mme Anne-Claire Petitpas, conseillère d’administration de l’intérieur et des outre-mer, cheffe du
bureau de la synthèse budgétaire et des opérateurs, directement placés sous l’autorité du sous-directeur de la
synthèse et du pilotage budgétaire, à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et des outre-mer, dans la
limite de leurs attributions respectives, les arrêtés de mouvements de crédits, ordonnances, ordres de recettes et
autres pièces comptables du ministère de l’intérieur, notamment les actes de certification de service fait.
Art. 2. – Délégation est donnée à M. Adrien De Tournemire, attaché d’administration de l’Etat, adjoint à la
cheffe du bureau des emplois et de la masse salariale, directement placée sous son autorité, à l’effet de signer, au
nom du ministre de l’intérieur et des outre-mer, l’ensemble des actes mentionnés à l’article 1er, dans la limite de ses
attributions.
Art. 3. – Délégation est donnée à M. Sébastien Delmaere, attaché principal d’administration de l’Etat, adjoint
au chef du bureau du fonctionnement et de l’investissement des programmes, directement placé sous son autorité, à
l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et des outre-mer, l’ensemble des actes mentionnés à l’article 1er,
dans la limite de ses attributions.
Art. 4. – Délégation est donnée à Mme Pauline Couble, attachée d’administration de l’Etat, adjointe à la cheffe
du bureau de la synthèse budgétaire et des opérateurs, directement placée sous son autorité, à l’effet de signer, au
nom du ministre de l’intérieur et des outre-mer, l’ensemble des actes mentionnés à l’article 1er, dans la limite de ses
attributions.
Art. 5. – Délégation est donnée à M. Patrice Laroppe, administrateur de l’Etat, adjoint au sous-directeur de la
performance financière et chef du centre des prestations financières, à l’effet de signer, au nom du ministre de
l’intérieur et des outre-mer, dans les limites des attributions de la sous-direction de la performance financière :
1o Tous actes, correspondances courantes, pièces comptables, notamment les actes de certification de service fait
et ordonnances de délégation ;
2o Les ordonnances de paiement, de virement, les pièces justificatives de recettes, ainsi que les états de créances
émis dans le cadre du périmètre d’exécution budgétaire confiés au centre des prestations financières ;
3o Les arrêtés de mouvements de crédits, ordonnances et ordres de recettes ;
4o Les arrêtés relatifs aux régies d’avances et de recettes, les arrêtés relatifs à la nomination des régisseurs ainsi
que les arrêtés de remise de dettes.
Art. 6. – Délégation est donnée à M. Julien Picard, conseiller d’administration de l’intérieur et de l’outre-mer,
adjoint au chef du centre des prestations financières, directement placé sous son autorité, à l’effet de signer, au nom
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du ministre de l’intérieur et des outre-mer, l’ensemble des actes mentionnés à l’article 5, et notamment les actes de
certification de service fait, les ordonnances de paiement, de virement de délégation, les pièces justificatives de
recettes, ainsi que les états de créances émis dans le cadre du périmètre d’exécution budgétaire confiés au centre
des prestations financières, dans la limite de ses attributions.
Art. 7. – Délégation est donnée à M. Matthieu Basselier, administrateur de l’Etat, chef du bureau du pilotage et
de l’organisation financière, à Mme Magali Novis, administrateur de l’Etat, chef du bureau du système
d’information financière, et à M. Bertrand Gelin, agent contractuel, chef du bureau du pilotage par les risques,
directement placés sous l’autorité du sous-directeur de la performance financière, à l’effet de signer, au nom du
ministre de l’intérieur et des outre-mer, dans la limite de leurs attributions respectives, l’ensemble des actes
mentionnés à l’article 5.
Art. 8. – Délégation est donnée à M. Emmanuel Schoepflin, attaché d’administration de l’Etat, adjoint au chef
du bureau du pilotage et de l’organisation financière, directement placé sous son autorité, à l’effet de signer, au
nom du ministre de l’intérieur et des outre-mer, l’ensemble des actes mentionnés à l’article 5, dans la limite de ses
attributions.
Art. 9. – Délégation est donnée à M. Marc Camard, ingénieur des systèmes d’information et de communication
de l’Etat, et à Mme Sophie Marie, attachée d’administration de l’Etat, adjoints au chef du bureau du système
d’information financière, directement placés sous son autorité, à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur
et des outre-mer, l’ensemble des actes mentionnés à l’article 5, dans la limite de leurs attributions.
Art. 10. – Délégation est donnée à Mme Sandra Duval, agent contractuel, adjointe au chef du bureau de la
maîtrise des risques financiers, directement placée sous son autorité, à l’effet de signer, au nom du ministre de
l’intérieur et des outre-mer, l’ensemble des actes mentionnés à l’article 5, dans la limite de ses attributions.
Art. 11. – Délégation est donnée à M. Alaric Malves, administrateur de l’Etat, adjoint au sous-directeur des
affaires immobilières, directement placé sous son autorité, à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et
des outre-mer, dans la limite des attributions de la sous-direction des affaires immobilières :
1o Tous actes, arrêtés, décisions, pièces comptables, notamment les actes de certification de service fait et
ordonnances de délégation concernant les immeubles des préfectures et des sous-préfectures, de la police nationale,
de la sécurité civile et ceux affectés au ministère de l’intérieur et des outre-mer ainsi que les matériels de
l’administration centrale, dans les limites de la responsabilité de la direction de l’évaluation de la performance, de
l’achat, des finances et de l’immobilier ;
2o Tous actes, arrêtés, décisions, pièces comptables, notamment les actes de certification de service fait et
ordonnances de délégation concernant le fonctionnement de l’administration centrale et les dépenses
d’administration générale ;
3o Les arrêtés portant déclaration d’utilité publique concernant les opérations poursuivies au profit de l’Etat
(ministère de l’intérieur et des outre-mer) ;
4o Les marchés et accords-cadres de fournitures, de services et de travaux et l’ensemble des actes et décisions qui
se rattachent à leur préparation, leur exécution et leur résiliation, et dont le montant est inférieur à deux millions
d’euros TTC sur la totalité de leur durée ;
5o Les décisions portant approbation des actes d’affectation d’immeubles du ministère de l’intérieur,
d’acquisition amiable d’immeubles, de droits immobiliers, de fonds de commerce et de baux de location
d’immeubles, quel que soit le montant des prix, à condition que celui-ci soit conforme à l’évaluation effectuée par
le service des domaines dans les conditions prévues par le décret du 14 mars 1986 susvisé ;
6o Les conventions fixant une indemnité pour remise en état d’immeubles évacués, quel qu’en soit le montant ;
7o Les arrêtés portant concession de logement.
Art. 12. – Délégation est donnée à M. Mohamed Hadad, conseiller d’administration de l’intérieur et des outre-
mer, chef du bureau de gestion des sites d’administration centrale, à M. Philippe Morent, conseiller
d’administration de l’intérieur et des outre-mer, chef du bureau de la synthèse, du patrimoine et de la stratégie,
et à M. Yannick Ladrat, lieutenant-colonel de la gendarmerie nationale, chef du bureau des affaires immobilières
de la gendarmerie nationale, directement placés sous l’autorité du sous-directeur des affaires immobilières, à l’effet
de signer, au nom du ministre de l’intérieur et des outre-mer, dans la limite de leurs attributions respectives,
l’ensemble des actes mentionnés à l’article 11.
Art. 13. – Délégation est donnée à Mme Sahondra Rakotozafy, attachée d’administration de l’Etat hors classe,
et à M. Florent Doucet, ingénieur principal des services techniques, adjoints au chef du bureau des affaires
immobilières des préfectures, de la police et de la sécurité civile, directement placés sous son autorité, à l’effet de
signer, au nom du ministre de l’intérieur et des outre-mer, l’ensemble des actes mentionnés à l’article 11, dans la
limite de leurs attributions.
Art. 14. – Délégation est donnée à Mme Laure Dunand-Frare, attachée principale d’administration de l’Etat,
adjointe au chef de bureau de la synthèse, du patrimoine et de la stratégie, directement placée sous son autorité, à
l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et des outre-mer, l’ensemble des actes mentionnés à l’article 11,
dans la limite de ses attributions.
Art. 15. – Délégation est donnée à Mme Nolwenn Le Bail, attachée d’administration de l’Etat, adjointe au chef
du bureau de gestion des sites d’administration centrale, à M. Sébastien Lequeux, agent contractuel, adjoint au chef
du bureau de gestion des sites d’administration centrale, à Mme Sophie Sansonetti, agent contractuel, cheffe du
pôle gestion et assistance aux services, à Mme Annie Lepied, attachée d’administration de l’Etat, cheffe du pôle de
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gestion et de performance, à Mme Aurélie Payet, attachée d’administration de l’Etat, cheffe du pôle pilotage et
soutien général, à Mme Dalel Salem, attachée d’administration de l’Etat, adjointe à la cheffe du pôle de gestion et
de performance, et à M. Patrick Fortunato, ingénieur des services techniques, chef du pôle technique du site de
Beauvau, directement placés sous l’autorité du chef du bureau de la gestion des sites d’administration centrale, à
l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et des outre-mer, l’ensemble des actes mentionnés à l’article 11,
dans la limite de leurs attributions respectives.
Art. 16. – Délégation est donnée à M. César De Abreu, adjoint technique, chef des ateliers techniques, à l’effet
de signer, au nom du ministre de l’intérieur et des outre-mer, et dans la limite de ses attributions, les actes d’achat
de fourniture dans le cadre de la reconstitution des stocks des ateliers de Beauvau.
Art. 17. – Délégation est donnée à Mme Sophie Lacedelli, adjointe technique, responsable de la section
maintenance des appartements, directement placée sous l’autorité du chef du bureau de la gestion des sites
d’administration centrale, à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et des outre-mer, et dans la limite de
ses attributions, les actes d’achat de mobilier dans le cadre du périmètre de gestion du parc des appartements
d’administration centrale.
Art. 18. – Délégation est donnée à M. Ibrahim Abdou-Saïdi, conseiller d’administration de l’intérieur et des
outre-mer, adjoint à la sous-directrice de la coordination et des ressources et chef du bureau de la performance et de
la gestion du programme, à Mme Nina Garnica, conseillère de l’intérieur et des outre-mer, cheffe du bureau de la
coordination, des ressources humaines et des moyens, à Mme Ariane Grandfils, attachée d’administration de l’Etat,
cheffe du bureau du pilotage des réseaux métier, et à Mme Noémie Bernard, attachée principale d’administration
de l’Etat, cheffe de la mission développement durable, directement placés sous l’autorité du sous-directeur de la
coordination et des ressources, à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et des outre-mer, dans la limite
de leurs attributions respectives, tous actes, arrêtés, décisions, pièces comptables.
Art. 19. – Délégation est donnée à Mme Virginie Miquet, attachée principale d’administration de l’Etat,
adjointe au chef du bureau de la coordination, des ressources humaines et des moyens, directement placée sous son
autorité, à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et des outre-mer, l’ensemble des actes mentionnés à
l’article 18, notamment les actes de certification de service fait et ordonnances de délégation concernant le
fonctionnement de la direction de l’évaluation de la performance, de l’achat, des finances et de l’immobilier, dans
la limite de ses attributions.
Art. 20. – Délégation est donnée à Mme Isabelle Olive, attachée d’administration de l’Etat, cheffe de la section
budget et moyens, directement placée sous l’autorité de la cheffe du bureau de la coordination, des ressources
humaines et des moyens, à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et des outre-mer, les demandes
d’ordre de mission en France et à l’étranger et les pièces comptables, notamment les actes de certification de
service fait, concernant les frais de missions engagés dans le cadre du fonctionnement de la direction de
l’évaluation de la performance, de l’achat, des finances et de l’immobilier.
Art. 21. – Délégation est donnée à Mme Hélène Faivre, attachée d’administration de l’Etat, adjointe au chef du
bureau de la performance et de la gestion du programme, directement placée sous son autorité, à l’effet de signer,
au nom du ministre de l’intérieur et des outre-mer, l’ensemble des actes mentionnés à l’article 18, dans la limite de
ses attributions.
Art. 22. – Délégation est donnée à Mme Clarisse Pagamin, secrétaire administratif de l’intérieur et des outre-
mer, adjointe au chef de la section budget et moyens, à Mme Annabelle Bleubar, adjointe administrative, assistante
de gestion, à Mme Nathalie Richal, adjointe administrative, assistante de gestion, à M. Gabriel Robinet, adjoint
technique du ministère de l’intérieur et des outre-mer, et à M. Olivier Delaroche, agent contractuel, gestionnaire
budgétaire et logistique, directement placés sous l’autorité de la cheffe du bureau de la coordination, des ressources
humaines et des moyens, à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et des outre-mer, les pièces
comptables, notamment les actes de certification de service fait, concernant les frais de missions engagés dans le
cadre du fonctionnement de la direction de l’évaluation de la performance, de l’achat, des finances et de
l’immobilier.
Art. 23. – Délégation est donnée à Mme Patricia Demon, colonelle de la gendarmerie nationale, adjointe du
sous-directeur de l’achat et du suivi d’exécution des marchés et chef du bureau du conseil juridique, directement
placé sous l’autorité du sous-directeur de l’achat et du suivi d’exécution des marchés, à l’effet de signer, au nom du
ministre de l’intérieur et des outre-mer, dans la limite de ses attributions, tous actes, décisions et pièces comptables,
ordonnances de délégation et correspondances courantes.
Art. 24. – Délégation est donnée à Mme Souade Nacer, commandante de la gendarmerie nationale, cheffe du
bureau des achats immobiliers et prestations, à Mme Mona Guerlais, commandante de la gendarmerie nationale,
cheffe du bureau des achats métiers, à Mme Véronique Bretheau, attachée d’administration de l’Etat hors classe,
cheffe du bureau de gestion des contrats et des commandes, à M. Tarik Gherram, conseiller d’administration du
ministère de l’intérieur et des outre-mer, chef du bureau des achats numérique, et à M. Didier Jarnoux, attaché
principal d’administration de l’Etat, chef du bureau du pilotage budgétaire et des immobilisations, directement
placés sous l’autorité du sous-directeur de l’achat et du suivi d’exécution des marchés, à l’effet de signer, au nom
du ministre de l’intérieur et des outre-mer, dans la limite de leurs attributions respectives, l’ensemble des actes
mentionnés à l’article 23.
Art. 25. – Délégation est donnée à Mme Sophie Alvarez-Fernandez, attachée d’administration de l’Etat,
adjointe à la cheffe du bureau de gestion des contrats et des commandes, directement placée sous son autorité, à
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 16 sur 156

l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et des outre-mer, dans la limite de ses attributions, l’ensemble
des actes mentionnés à l’article 23.
Art. 26. – Délégation est donnée à Mme Muriel Lother, attachée d’administration de l’Etat, acheteur IT, à
Mme Sylvia Wecker, attachée d’administration de l’intérieur et des outre-mer, responsable du pôle administration
des commandes, à Mmes Mirela Rodi-Thioux, Cécile Maniet, et Louise Martiale, secrétaires administratifs de
l’intérieur et des outre-mer, gestionnaires de commandes complexes-administrateurs de marchés, à Mmes Aurélie
Chenu, Maryline Bokobza et Yona Lamart, adjointes administratives de l’intérieur et des outre-mer, gestionnaires
de commandes complexes-administrateurs de marchés, et à M. Ludovic Chadebec, maréchal des logis de la
gendarmerie nationale, gestionnaire GLF, à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et des outre-mer,
dans la limite de leurs attributions, les actes de certification de service fait, les ordonnances de paiement, de
virement, de délégation, les pièces justificatives de dépenses, les ordres de recettes, de ré-imputation, les pièces
justificatives de recettes, ainsi que les états de créances émis dans le cadre du périmètre d’exécution du budgétaire
confié au centre de service partagé.
Art. 27. – Délégation est donnée à M. Bertrand Roehrig, colonel de la gendarmerie nationale, adjoint du sous-
directeur de l’innovation et de la prescription et chef du bureau de l’innovation et de la prescription, et à M. Jacques
Rose, ingénieur hors classe des services techniques du ministère de l’intérieur et des outre-mer, adjoint du sous-
directeur de l’innovation et de la prescription, directement placés sous l’autorité du sous-directeur de l’innovation
et de la prescription, à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et des outre-mer, dans la limite de leurs
attributions respectives, tous actes, décisions et pièces comptables, ordonnances de délégation et correspondances
courantes.
Art. 28. – Délégation est donnée à M. Jean-Baptiste Kerallan, ingénieur des services techniques du ministère
de l’intérieur et des outre-mer, chef du bureau des moyens mobiles, à Mme Nathalie Roussel, lieutenante-colonelle
de la gendarmerie nationale, chef du bureau de l’habillement, à M. Laurent Villerez, lieutenant-colonnel de la
gendarmerie nationale, adjoint au chef du bureau des matériels et des équipements, et à M. Olivier Le Roux,
commandant de police, chef du centre de recherche et d’expertise de la logistique, directement placés sous
l’autorité du sous-directeur de l’innovation et de la prescription, à l’effet de signer, au nom du ministre de
l’intérieur et des outre-mer, dans la limite de leurs attributions respectives, l’ensemble des actes mentionnés à
l’article 27.
Art. 29. – Délégation est donnée à M. Olivier Izern, attaché principal d’administration de l’Etat, adjoint au
chef du centre de recherche et d’expertise de la logistique, directement placé sous son autorité, à l’effet de signer,
au nom du ministre de l’intérieur et des outre-mer, dans la limite de ses attributions, l’ensemble des actes
mentionnés à l’article 27.
Art. 30. – Délégation est donnée à M. Frédéric Oger, commandant de la gendarmerie nationale, chef du bureau
de la logistique de la mobilité, à M. Raphaël Combeau, attaché principal d’administration de l’Etat, chef du bureau
du pilotage des systèmes d’information logistique, à Mme Aurélie Hillion, lieutenante-colonelle de la gendarmerie
nationale, cheffe du bureau de la logistique des équipements, et à M. Vincent Moulin, lieutenant-colonel de la
gendarmerie nationale, directeur de projet logistique du ministère de l’intérieur et des outre-mer, directement
placés sous l’autorité du sous-directeur de la logistique et de l’approvisionnement, à l’effet de signer, au nom du
ministre de l’intérieur et des outre-mer, dans la limite de leurs attributions respectives, tous actes, décisions et
pièces comptables, ordonnances de délégation et correspondances courantes.
Art. 31. – Délégation est donnée à Mme Archana Bossu, agent contractuel, adjointe au chef du bureau de la
logistique de la mobilité, directement placée sous son autorité, à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur
et des outre-mer, dans la limite de ses attributions, l’ensemble des actes mentionnés à l’article 30.
Art. 32. – Délégation est donnée à Mme Stéphanie Gallo, attachée principale d’administration de l’Etat,
adjointe au chef du bureau du pilotage des systèmes d’information logistique, directement placée sous son autorité,
à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et des outre-mer, dans la limite de ses attributions, l’ensemble
des actes mentionnés à l’article 30.
Art. 33. – Délégation est donnée à M. Stéphane Milton, agent contractuel, adjoint au chef du bureau de la
logistique des équipements, directement placé sous son autorité, à l’effet de signer, au nom du ministre de
l’intérieur et des outre-mer, dans la limite de ses attributions, l’ensemble des actes mentionnés à l’article 30.
Art. 34. – Délégation est donnée à M. Emmanuel Serpinet, conseiller d’administration de l’intérieur et de
l’outre-mer, chef du bureau de la stratégie et de la performance, directement placé sous l’autorité du chef du service
de l’achat, de l’innovation et de la logistique à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et des outre-mer,
dans la limite de ses attributions, tous actes, décisions et pièces comptables, ordonnances de délégation et
correspondances courantes.
Art. 35. – Délégation est donnée à Mme Anne Archambault, administratrice de l’Etat, directrice de projet
chargée de la mise en œuvre du site des fonctions supports de l’administration centrale du ministère de l’intérieur et
des outre-mer, directement placée sous l’autorité du directeur de l’évaluation de la performance, de l’achat, des
finances et de l’immobilier à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et des outre-mer, dans la limite de
ses attributions :
1o Tous actes, arrêtés, décisions et pièces comptables - notamment les actes de certification de service fait-,
ordonnances de délégation et correspondances courantes ;
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2o Les marchés et accords-cadres de fournitures, de services et de travaux et l’ensemble des actes et décisions qui
se rattachent à leur préparation, leur exécution et leur résiliation, et dont le montant est inférieur à deux millions
d’euros TTC sur la totalité de leur durée, comprenant notamment les fiches navettes relatives aux études et travaux
conclues dans le cadre de l’achat en Vente en l’état futur d’achèvement du site du site des fonctions supports de
l’administration centrale du ministère de l’intérieur ;
3o Les actes d’achat dont le montant est inférieur au seuil de la commande publique sur la totalité de leur durée.
Art. 36. – Délégation est donnée à Mme Marie-Ange Morin, agent contractuel, chargée de mission
« immobilier », à M. Jérôme Vorgeat, ingénieur principal des systèmes d’information et de communication de
l’Etat, chargé de mission « réseaux, sûreté et SIC », à Mme Marine Gauchy, agent contractuel, chargée de mission
transversale, à M. Ludovic Perrin, attaché d’administration hors classe de l’intérieur et des outre-mer, chargé de
mission « relocalisations », directement placés sous l’autorité de la directrice de projet chargée de la mise en œuvre
du site des fonctions supports de l’administration centrale du ministère de l’intérieur et des outre-mer, à l’effet de
signer, au nom du ministre de l’intérieur et des outre-mer, dans la limite des attributions de cette direction de projet,
et en l’absence de la directrice de projet, les pièces comptables, notamment les actes de certification de service fait,
concernant les marchés et actes inférieurs au seuil de la commande publique passés dans le cadre de la mise en
œuvre du site des fonctions supports de l’administration centrale du ministère de l’intérieur et des outre-mer.
Art. 37. – La présente décision sera publiée au Journal officiel de la République française.
Fait le 5 décembre 2023.
P. CHAVY
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Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR ET DES OUTRE-MER

Décision du 5 décembre 2023 portant délégation de signature (direction de l’évaluation de la


performance, de l’achat, des finances et de l’immobilier - centre des prestations financières)
NOR : IOMA2333391S

Le directeur de l’évaluation de la performance, de l’achat, des finances et de l’immobilier,


Vu le décret no 2005-850 du 27 juillet 2005 relatif aux délégations de signature des membres du Gouvernement,
notamment son article 3 ;
Vu le décret no 2013-728 du 12 août 2013 modifié portant organisation de l’administration centrale du ministère
de l’intérieur et du ministère des outre-mer ;
Vu l’arrêté du 12 août 2013 modifié portant organisation interne du secrétariat général du ministère de
l’intérieur,
Décide :
Art. 1er. – Délégation est donnée à M. Patrice Laroppe, administrateur de l’Etat hors classe, chef du centre des
prestations financières, directement placé sous l’autorité de la sous-directrice de la performance financière, à l’effet
de signer, au nom du ministre de l’intérieur et des outre-mer les actes comptables (notamment les actes de
certification de service fait, les ordonnances de paiement, de virement, de délégation, les pièces justificatives de
dépenses, les ordres de recettes, de réimputation, les pièces justificatives de recettes, les admissions en non-valeur,
ainsi que les états de créances) émis dans le cadre du périmètre d’exécution budgétaire confié au centre des
prestations financières, dans la limite de ses attributions.
Art. 2. – Délégation est donnée à M. Julien Picard, conseiller d’administration de l’intérieur et de l’outre-mer,
adjoint du chef du centre des prestations financières, directement placé sous son autorité, à l’effet de signer, au nom
du ministre de l’intérieur et des outre-mer, les actes comptables (notamment les actes de certification de service
fait, les ordonnances de paiement, de virement, de délégation, les pièces justificatives de dépenses, les ordres de
recettes, de réimputation, les pièces justificatives de recettes, les admissions en non-valeur ainsi que les états de
créances) émis dans le cadre du périmètre d’exécution budgétaire confié au centre des prestations financières, dans
la limite de ses attributions.
Art. 3. – Délégation est donnée à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et des outre-mer, les actes
comptables (notamment les actes de certification de service fait, les ordonnances de paiement, de virement, de
délégation, les pièces justificatives de dépenses, les ordres de recettes, de réimputation, la gestion des
immobilisations, les pièces justificatives de recettes, les admissions en non-valeur, ainsi que les états de créances)
émis dans le cadre du périmètre d’exécution budgétaire confié au centre des prestations financières, dans la limite
de leurs attributions respectives, aux agents placés sous l’autorité du chef du centre des prestations financières
énumérés ci-après :
1. M. Nazeer Abdullah, adjoint administratif de l’intérieur et de l’outre-mer, gestionnaire de dépenses ;
2. Mme Monique Albert, adjointe administrative de l’intérieur et de l’outre-mer, gestionnaire de dépenses ;
3. M. Philippe Alif, attaché d’administration de l’Etat, chef du pôle du pôle personnel et subventions ;
4. Mme Aurélie Athanase, adjointe administrative de l’intérieur et de l’outre-mer, gestionnaire de dépenses ;
5. Mme Sabira Ayoob, adjointe administrative de l’intérieur et de l’outre-mer, gestionnaire de recettes non
fiscales ;
6. Mme Samia Babou, adjointe administrative de l’intérieur et de l’outre-mer, responsable d’engagements
juridiques et de demandes de paiement ;
7. M. Adil Bahtiti, adjoint administratif de l’intérieur et de l’outre-mer, gestionnaire de dépenses ;
8. Mme Evely Bazard, agente contractuelle, gestionnaire de dépenses ;
9. Mme Marie-Louise Bentayeb, secrétaire administrative de l’intérieur et de l’outre-mer, adjointe au chef du
pôle affaires réservées ;
10. Mme Dominique Bernier, secrétaire administrative de l’intérieur et de l’outre-mer, responsable
d’engagements juridiques et de demandes de paiement du pôle personnel et subventions ;
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11. Mme Laura Ben Dhieb, adjointe administrative de l’intérieur et de l’outre-mer, chargée de restitutions de la
cellule pilotage et restitutions du pôle pilotage et contrôle interne ;
12. Mme Olfa Ben Abdallah, adjointe administrative de l’intérieur et de l’outre-mer, gestionnaire de dépenses ;
13. M. Ben Amry Ben Ali, agent contractuel, gestionnaire de dépenses ;
14. M. Nicolas Bichon, secrétaire administratif de l’intérieur et de l’outre-mer, responsable d’engagements
juridiques et de demandes de paiement du pôle investissement ;
15. M. Julien Bloch, secrétaire administratif de l’intérieur et de l’outre-mer, responsable de la cellule contrôle
interne financier du pôle pilotage et contrôle interne ;
16. Mme Coralie Blondeau, adjointe administrative de l’intérieur et de l’outre-mer, gestionnaire de dépenses ;
17. M. Merrouane Bouaza, adjoint administratif de l’intérieur et de l’outre-mer, gestionnaire de dépenses ;
18. Mme Sofia Bouchama, adjointe administrative de l’intérieur et de l’outre-mer, chargée de restitutions de la
cellule pilotage et restitutions du pôle pilotage et contrôle interne ;
19. Mme Ouarda Bourabah, agente contractuelle, gestionnaire de dépenses ;
20. Mme Chantal Cabanach, adjointe administrative de l’intérieur et de l’outre-mer, gestionnaire de dépenses ;
21. M. Sébastien Caterino, adjoint administratif de l’intérieur et de l’outre-mer, gestionnaire de dépenses ;
22. M. Alexandre Césaire, adjoint administratif de l’intérieur et de l’outre-mer, gestionnaire de recettes non
fiscales ;
23. Mme Lydia Chibout, agente contractuelle, gestionnaire de dépenses ;
24. Mme Catherine Collard-Andreotti, attachée d’administration de l’Etat, cheffe du pôle fonctionnement ;
25. Mme Anne Coquelin, adjointe administrative de l’intérieur et de l’outre-mer, gestionnaire de dépenses ;
26. Mme Chantal Coudoux, adjointe administrative de l’intérieur et de l’outre-mer, responsable d’engagements
juridiques et de demandes de paiement du pôle fonctionnement ;
27. M. Jonathan Coville, agent contractuel, gestionnaire de dépenses ;
28. Mme Céline Cretté, adjointe administrative de l’intérieur et de l’outre-mer, gestionnaire de dépenses ;
29. Mme Angèle Croump, secrétaire administrative de l’intérieur et de l’outre-mer, adjointe au chef du pôle
personnel et subventions ;
30. Mme Safia Daoudi, adjointe administrative de l’intérieur et de l’outre-mer, gestionnaire de dépenses ;
31. Mme Mélanie Dornadin, adjointe administrative de l’intérieur et de l’outre-mer, gestionnaire de dépenses ;
32. Mme Aurore Duteil, adjointe administrative de l’intérieur et de l’outre-mer, gestionnaire de dépenses ;
33. M. Alain Eugène, adjoint administratif de l’intérieur et de l’outre-mer, responsable d’engagements
juridiques et de demandes de paiement ;
34. M. André Fariala Bobi Aziza, adjoint administrative de l’intérieur et de l’outre-mer, gestionnaire de
dépenses ;
35. Mme Josette Fabre, secrétaire administrative de l’intérieur et de l’outre-mer, responsable d’engagements
juridiques et de demandes de paiement ;
36. Mme Nisette Ferrand, adjointe administrative de l’intérieur et de l’outre-mer, responsable d’engagements
juridiques et de demandes de paiement ;
37. Mme Véronique Fiaudrin, secrétaire administrative de l’intérieur et de l’outre-mer, responsable
d’engagements juridiques et de demandes de paiement ;
38. Mme Hawa Gandega, adjointe administrative de l’intérieur et de l’outre-mer, gestionnaire de dépenses ;
39. Mme Catherine Géta, adjointe administrative de l’intérieur et de l’outre-mer, gestionnaire de dépenses ;
40. Mme Sonia Grillon, adjointe administrative de l’intérieur et de l’outre-mer, adjointe au chef du pôle recettes
non fiscales ;
41. M. Jonathan Guscioni, adjoint administratif de l’intérieur et de l’outre-mer, chargé de restitutions de la
cellule pilotage et restitutions du pôle pilotage et contrôle interne ;
42. M. Karim Hamedi, secrétaire administratif de l’intérieur et de l’outre-mer, adjoint à la cheffe du pôle
fonctionnement ;
43. Mme Marie-Madeleine Hegba, adjointe administrative de l’intérieur et de l’outre-mer, gestionnaire de
dépenses ;
44. M. Franck Hennel, agent contractuel, gestionnaire de dépenses ;
45. Mme Agnès-Nelly Hippon-Blombou, adjointe administrative de l’intérieur et de l’outre-mer, gestionnaire de
dépenses ;
46. Mme Samaere Ibnossaerh, adjointe administrative de l’intérieur et de l’outre-mer, gestionnaire de dépenses ;
47. M. Alain Jau, secrétaire administratif de l’intérieur et de l’outre-mer, responsable de la cellule pilotage et
restitutions du pôle pilotage et contrôle interne ;
48. Mme Magali Jau, secrétaire administrative de l’intérieur et de l’outre-mer, adjointe à la cheffe de pôle
investissement ;
49. M. Killian Jombart, agent contractuel, gestionnaire de dépenses ;
50. Mme Isabelle Jousselin, adjointe administrative de l’intérieur et de l’outre-mer, gestionnaire de dépenses ;
51. Mme Islie Juan, adjointe administrative de l’intérieur et de l’outre-mer, chargée de restitutions de la cellule
pilotage et restitutions du pôle pilotage et contrôle interne ;
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52. Mme Ilham Khouna, adjointe administrative de l’intérieur et de l’outre-mer, gestionnaire de dépenses ;
53. M. Brou-François Konan, secrétaire administratif de l’intérieur et de l’outre-mer adjoint à la cheffe du pôle
fonctionnement ;
54. M. Lawrence Ladet, agent contractuel, gestionnaire de dépenses ;
55. M. Arnaud Laillot, adjoint administratif de l’intérieur et de l’outre-mer, gestionnaire de dépenses ;
56. M. Samy Laslah, apprenti informaticien ;
57. Mme Bettina Leroy, adjointe administrative de l’intérieur et de l’outre-mer, gestionnaire de recettes non
fiscales ;
58. Mme Alizée Lidjanga, agente contractuelle, gestionnaire de dépenses ;
59. Mme Yolande Melingui Evenga, adjointe administrative de l’intérieur et de l’outre-mer, gestionnaire de
dépenses ;
60. Mme Nathalie Métais, adjointe administrative de l’intérieur et de l’outre-mer, gestionnaire de dépenses ;
61. Mme Evelyne Métregiste Courville, adjointe administrative de l’intérieur et de l’outre-mer, gestionnaire de
dépenses ;
62. M. Saïd Mohamed, adjoint administratif de l’intérieur et de l’outre-mer, gestionnaire de dépenses ;
63. M. Steve Monti, attaché principal d’administration, chef du pôle pilotage et contrôle interne ;
64. Mme Ghania Mouas, agente contractuelle, gestionnaire de dépenses ;
65. M. Victor Mouilou, attaché d’administration de l’Etat, chef du pôle recettes non fiscales ;
66. Mme Maria-Grazia Narayaninsamy, agente contractuelle, assistante de gestion ;
67. Mme Sani Osmanaj, agente contractuelle, gestionnaire de dépenses ;
68. Mme Nacéra Ouzher, adjointe administrative de l’intérieur et de l’outre-mer, gestionnaire de dépenses ;
69. Mme Bharathy Packiarajah, adjointe administrative de l’intérieur et de l’outre-mer, chargée de restitutions
de la cellule pilotage et restitutions du pôle pilotage et contrôle interne ;
70. M. Jean-Philippe Patault, agent contractuel, gestionnaire de dépenses ;
71. Mme Marie-Corinne Payet, adjointe administrative de l’intérieur et de l’outre-mer, responsable
d’engagements juridiques et de demandes de paiement ;
72. Mme Prisca Rajaonarison, adjointe administrative de l’intérieur et de l’outre-mer, gestionnaire de dépenses ;
73. Mme Marie Ramany, adjointe administrative de l’intérieur et de l’outre-mer, gestionnaire de recettes non
fiscales ;
74. Mme Miora Ratsimaninana Soarimalala, adjointe administrative de l’intérieur et de l’outre-mer,
gestionnaire de dépenses ;
75. Mme Carole Ravindirane, adjointe administrative de l’intérieur et de l’outre-mer, gestionnaire de dépenses ;
76. Mme Maria Rigall, adjointe administrative de l’intérieur et de l’outre-mer, gestionnaire de dépenses ;
77. Mme Stéphanie Richard-Edmond, adjointe administrative de l’intérieur et de l’outre-mer, gestionnaire de
dépenses ;
78. Mme Bintou Siby, adjointe administrative de l’intérieur et de l’outre-mer, gestionnaire de dépenses ;
79. Mme Marietou Sidibe, adjointe administrative de l’intérieur et de l’outre-mer, gestionnaire de dépenses ;
80. Mme Marie-Claire Sogaza Bisoro, agente contractuelle, gestionnaire de dépenses ;
81. Mme Mathilde Sema, secrétaire administrative, responsable d’engagements juridiques et de demandes de
paiement ;
82. Mme Zoé Soula, adjointe administrative de l’intérieur et de l’outre-mer, gestionnaire de dépenses ;
83. M. Jordy Thicot, agent contractuel, gestionnaire de dépenses ;
84. M. Amazigh Titah, agent contractuel, gestionnaire de dépenses ;
85. Mme Hawa Mah Traore, agente contractuelle, gestionnaire de dépenses ;
86. Mme Vanessa Vérin, adjointe administrative de l’intérieur et de l’outre-mer, responsable d’engagements
juridiques et de demandes de paiement du pôle personnel et subventions ;
87. Mme Valérie Vluggens, adjointe administrative de l’intérieur et de l’outre-mer, gestionnaire de dépenses ;
88. Mme Marjorie Wilk, apprentie contrôle interne financier ;
89. Mme Fabienne Zimmer, agente contractuelle, gestionnaire de dépenses.
Art. 4. – Délégation est donnée aux référents directionnels énumérés ci-après, à l’effet de signer, au nom du
ministre de l’intérieur et des outre-mer, les actes comptables (notamment les actes de certification de service fait,
les ordonnances de paiement, de virement, de délégation, les pièces justificatives de dépenses, les ordres de
recettes, de réimputation, les pièces justificatives de recettes, ainsi que les états de créances) émis dans le cadre du
périmètre d’exécution budgétaire confié au centre des prestations financières, dans la limite de leurs attributions :
1. M. David Gajewski, secrétaire administratif de l’intérieur et de l’outre-mer, gestionnaire budgétaire des
crédits immobiliers ;
2. M. Mohamed Hadad, conseiller d’administration de l’intérieur et de l’outre-mer, chef du bureau de la gestion
des sites d’administration centrale ;
3. Mme Annie Lepied, attachée d’administration de l’Etat, cheffe du pôle gestion et performance du bureau de
la gestion des sites d’administration centrale ;
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 17 sur 156

4. M. Sébastien Lequeux, agent contractuel, adjoint au chef du bureau de la gestion des sites d’administration
centrale ;
5. Mme Sophie Sansonetti, agente contractuelle, cheffe du pôle gestion et assistance aux services ;
6. Mme Aurélie Payet, attachée d’administration de l’Etat, cheffe du pôle pilotage et soutien général du bureau
de la gestion des sites d’administration centrale ;
7. M. Quentin Ruesgas, secrétaire administratif de l’intérieur et de l’outre-mer, gestionnaire immobilier ;
8. Mme Dalel Salem, attachée d’administration de l’Etat, adjointe à la cheffe du pôle pilotage et soutien général
du bureau de la gestion des sites d’administration centrale ;
9. M. Taylor Karat, adjoint administratif de l’intérieur et de l’outre-mer, gestionnaire d’appui administratif ;
10. Mme Murielle Théophile, secrétaire administrative de l’intérieur et de l’outre-mer, adjointe à la cheffe du
pôle pilotage et soutien général du bureau de la gestion des sites d’administration centrale.
Art. 5. – La présente décision sera publiée au Journal officiel de la République française.
Fait le 5 décembre 2023.
P. CHAVY
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Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Rapport au Président de la République relatif à l’ordonnance no 2023-1142 du 6 décembre 2023


relative à la publication et à la certification d’informations en matière de durabilité et aux
obligations environnementales, sociales et de gouvernement d’entreprise des sociétés
commerciales
NOR : JUSC2327648P

Monsieur le Président de la République,


La présente ordonnance est prise en application de l’article 12 de la loi no 2023-171 du 9 mars 2023 portant
diverses dispositions d’adaptation au droit de l’Union européenne dans les domaines de l’économie, de la santé, du
travail, des transports et de l’agriculture.
Cet article habilite le Gouvernement, dans les conditions prévues à l’article 38 de la Constitution, à prendre par
voie d’ordonnance, dans un délai de neuf mois à compter de la promulgation de la présente loi, les mesures relevant
du domaine de la loi permettant :
« 1o De transposer la directive no 2022/2464 du Parlement européen et du Conseil du 14 décembre 2022
modifiant le règlement (UE) nº 537/2014 et les directives 2004/109/CE, 2006/43/CE et 2013/34/UE en ce qui
concerne la publication d’informations en matière de durabilité par les entreprises et de prendre les mesures de
coordination et d’adaptation de la législation liées à cette transposition ;
« 2o D’adapter, afin d’assurer la mise en œuvre des modifications apportées en application du 1o du présent I et
d’en tirer les conséquences, les dispositions relatives au régime des missions et des prestations des commissaires
aux comptes ainsi que celles relatives à l’organisation et aux pouvoirs des autorités compétentes en matière
d’accréditation et de supervision, au sens de la directive no 2022/2464 du Parlement européen et du Conseil du
14 décembre 2022 précitée, des personnes autorisées à évaluer la conformité de la communication des informations
publiées en matière de durabilité et des autorités compétentes en matière de comptabilité ;
« 3o De tirer les conséquences des modifications apportées en application du 1o du présent I sur les différents
dispositifs d’obligations relatives aux enjeux sociaux, environnementaux et en matière de gouvernance d’entreprise
des sociétés commerciales :
« a) En harmonisant, en simplifiant et en clarifiant les obligations de publication d’informations qui relèvent des
domaines couverts par la directive no 2022/2464 du Parlement européen et du Conseil du 14 décembre 2022
précitée ;
« b) En créant et en mettant en cohérence dans le code de commerce des définitions communes des différentes
tailles de sociétés et de groupes par référence à des seuils, en s’inspirant de ceux du droit de l’Union européenne, en
harmonisant les modalités de calcul de ces seuils et en appliquant ces définitions aux différents dispositifs dont les
seuils sont proches ;
« c) En étendant tout ou partie de ces différents dispositifs à certaines formes de sociétés, le cas échéant en
effectuant les adaptations nécessaires ;
« d) En unifiant les procédures d’injonction accompagnant les différents dispositifs ;
« 4o D’étendre à la Nouvelle-Calédonie, à la Polynésie française et aux îles Wallis et Futuna, avec les adaptations
nécessaires, les dispositions prises sur le fondement du 1o du présent I, pour celles qui relèvent de la compétence de
l’Etat, et de prévoir, le cas échéant, les adaptations nécessaires de ces mêmes dispositions en ce qui concerne Saint-
Barthélemy, Saint-Martin et Saint-Pierre-et-Miquelon. »

Genèse de la réforme
La publication d’informations extra-financières par les sociétés cotées et les grandes entreprises est actuellement
prévue par les articles L. 225-102-1 et L. 22-10-36 du code de commerce, dont les dispositions sont essentiellement
issues de la transposition de la directive no 2014/95/UE, dite « NFRD » (Non-Financial Reporting Directive). Aux
termes de cet article, ces sociétés doivent publier une déclaration de performance extra-financière (DPEF) au sein
de leur rapport de gestion. Cette déclaration contient des informations sur les enjeux en matière de responsabilité
sociétale des entreprises (RSE) liées à l’activité de l’entreprise, ainsi que les politiques mises en place pour gérer
ces enjeux.
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Dans le cadre du Pacte vert européen et du programme en matière de finance durable, visant à renforcer les
obligations de transparence des entreprises, la directive no 2022/2464/UE, dite « CSRD » (Corporate Sustainability
Reporting Directive), publiée au Journal officiel de l’Union européenne le 16 décembre 2022, modifie quatre textes
européens : la directive « Comptable » (no 2013/34/CE), la directive « Transparence » (no 2004/109/CE), la
directive « Audit » (no 2006/43/CE) et le règlement « Audit » (no 537/2014/UE).
Cette directive a pour objet d’imposer la publication, par les entreprises, d’informations en matière de
« durabilité ». Cette obligation remplace la DPEF et prend sa place au sein du rapport de gestion. Ces informations,
beaucoup plus étoffées que l’actuelle DPEF, doivent être fiables, comparables et accessibles. Elles répondent au
principe dit de « double matérialité, c’est-à-dire qu’elles représentent à la fois l’impact de l’entreprise sur les
enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernement d’entreprise, dits « enjeux de durabilité », mais également
l’impact de ces enjeux sur l’évolution des affaires, des résultats et de la situation de l’entreprise.
Cette obligation répond au besoin croissant de données extra-financières exprimé par les institutions financières,
qui les utilisent dans leurs décisions d’investissement, dans leurs politiques de gestion des risques et dans leurs
activités d’engagement actionnarial, tout comme par de nombreuses autres parties prenantes, dont les clients, les
partenaires sociaux, les pouvoirs publics et les organisations non-gouvernementales. Les catégories d’informations
demandées représentent ainsi une incitation forte pour les sociétés concernées à engager des actions vertueuses
dans les domaines concernés.
Le texte prévoit des normes d’information en matière de durabilité européennes. Ces normes précisent les
informations que les entreprises doivent publier et la structure à utiliser pour la présentation de ces informations.
Ces normes seront adoptées par acte délégué de la Commission européenne, sur avis technique de l’European
Financial Reporting Advisory Group (EFRAG). Une première norme « trans-sectorielle » a ainsi été adoptée le
31 juillet 2023. Elle devrait à terme être complétée par une norme adaptée aux petites et moyennes entreprises et
des normes sectorielles.
La directive prévoit également que les informations en matière de durabilité publiées seront obligatoirement
auditées.
Auparavant, le commissaire aux comptes devait simplement vérifier la présence de la DPEF au sein du rapport
de gestion, sans en contrôler le contenu. La directive NFRD avait laissé une option aux Etats membres pour leur
permettre de faire vérifier le contenu de la déclaration par un organisme tiers indépendant (OTI), accrédité par
l’organisme d’accréditation national. La vérification du contenu des informations n’impliquait pas, de la part de
l’OTI, une vérification de l’exactitude des informations publiées. La France avait retenu cette option, étant précisé
qu’un commissaire aux comptes, comme n’importe quel autre professionnel, peut actuellement également agir en
qualité d’OTI s’il est accrédité comme tel par le comité français d’accréditation (COFRAC).
Aux termes de la directive CSRD, l’audit du rapport de durabilité doit être effectué, dans un premier temps,
selon une norme d’assurance limitée (« limited assurance ») – par opposition à une assurance raisonnable
applicable pour la certification des états financiers – c’est-à-dire portant sur l’absence d’anomalie significative.
Cette notion d’assurance limitée sera définie par un acte délégué de la Commission européenne avant le
1er octobre 2026 et s’imposera directement aux Etats membres (article 26 § 3 de la directive 2006/43 modifiée).
Dans l’attente, la directive prévoit que les Etats membres peuvent appliquer leurs normes nationales.
La directive prévoit que l’audit des informations en matière de durabilité est réalisé par un commissaire aux
comptes, qui peut être différent de celui certifiant les comptes. Afin de fixer les exigences applicables à cette
nouvelle mission, la directive « Audit », qui fixe les règles européennes applicables aux commissaires aux comptes,
est modifiée par la directive CSRD pour en adapter les dispositions, notamment sur la formation, l’agrément, le
système d’assurance qualité, la déontologie, l’indépendance et l’objectivité, la procédure d’enquête et de sanction
des superviseurs nationaux, l’organisation du travail et le signalement d’irrégularités.
Aux côtés des commissaires aux comptes, la directive autorise également les Etats membres à permettre à des
« prestataires de services d’assurance indépendants » (PSAI), d’effectuer l’audit des informations en matière de
durabilité, à condition, d’une part, d’être accrédités par les Etats membres et, d’autre part, de respecter des
exigences équivalentes à celles énoncées dans la directive « Audit » pour les commissaires aux comptes. La France
lève cette option dans le cadre de cette ordonnance, et permet aux OTI de procéder à l’audit des informations de
durabilité. Cela doit permettre de conserver un marché de l’audit ouvert, stimulant une diversification de l’offre, et
contribuer à améliorer la qualité du service.
La transposition de la directive CSRD implique une modification du corpus législatif relatif à la publication
d’informations extra-financières et à la profession règlementée de commissaire aux comptes et nécessite ainsi :
– la modification des dispositions existantes relatives à la publication d’informations extra-financières au sein
du livre II du code de commerce ;
– l’adaptation des règles relatives à la profession de commissaires aux comptes pour l’exercice de la nouvelle
mission d’audit des informations en matière de durabilité au sein du titre II du livre VIII du code de
commerce ;
– la création de nouvelles dispositions relatives à l’activité d’organisme tiers indépendant.
A côté de la transposition des dispositions de la directive, cette ordonnance, conformément à l’article
d’habilitation, est également l’occasion d’opérer un travail d’harmonisation et de mise en cohérence du cadre des
obligations en matière de RSE notamment au sein du code de commerce. Actuellement, le corpus des obligations
RSE applicables aux sociétés commerciales se compose d’une accumulation de dispositifs disparates, pensés
séparément et sans réelle cohérence entre eux. Autour du reporting de durabilité issu de la directive CSRD, il s’agit
notamment des dispositions relatives au rapport de gestion, au rapport sur le gouvernement d’entreprise, aux
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informations concernant les industries extractives, ou encore au rapport sur les paiements effectués au profit des
autorités de chacun des Etats ou territoires dans lesquels les entreprises exercent des activités extractives ou
concernant l’exploitation des forêts.
Pour la plupart issus du droit européen, ces dispositifs recourent à des seuils, des définitions, des obligations et
des sanctions différentes alors qu’ils poursuivent un objectif commun : améliorer le comportement de l’entreprise
en matière environnementale, sociale ou de gouvernance.
Ce manque d’articulation entre les différents dispositifs apparaît doublement préjudiciable : d’abord pour les
entreprises assujetties, en entrainant un manque de lisibilité, des coûts administratifs importants et une perte
d’efficacité économique ; ensuite pour les personnes bénéficiaires de ces dispositifs qui y voient un manque de
lisibilité et, in fine, une difficulté à appréhender les risques liés aux dimensions non financières de l’activité de
l’entreprise.
Ce constat a été étayé, de façon précise et approfondie, par le Haut comité juridique de la place de Paris (HCJP)
qui a travaillé, à la demande du ministère de la justice, à la réalisation d’un rapport sur ce sujet. Publié en
septembre 2022, il conclut à la nécessité de revoir en profondeur l’articulation et la cohérence de ces dispositifs. La
présente ordonnance permet de tirer les leçons législatives de ce constat et de répondre en partie à cette conclusion.

Objectifs de la réforme
La directive CSRD introduit la nécessité de fournir des informations détaillées sur des enjeux de durabilité. Cette
obligation s’appuie sur des normes européennes et un format électronique standardisé. Elle demande à procéder à
l’audit de ces informations par un tiers indépendant.
Les règles transposées visent à modifier en droit national les règles relatives à la DPEF pour y substituer
l’obligation de publication d’informations en matière de durabilité, conformément aux exigences de la directive.
La transposition modifie également le régime d’exercice de la profession de commissaires aux comptes en ce
qu’ils pourront être en charge de procéder à l’audit des informations en matière de durabilité. Ces modifications
tiennent principalement : (i) aux règles relatives à l’autorisation d’exercice de l’audit des informations en matière
de durabilité, incluant des dispositions transitoires pour les commissaires aux comptes inscrits avant le
1er janvier 2026 ; (ii) à l’adaptation des règles relatives à la déontologie, à l’indépendance et au secret
professionnel ; (iii) à l’adaptation des règles applicables à la désignation et à la révocation des commissaires aux
comptes. Conformément à la logique européenne, consistant à encadrer un mandat d’audit des informations de
durabilité des mêmes exigences et garanties que celles encadrant les mandats de certification des comptes, les
obligations actuellement applicables en matière de certification des comptes dans ces domaines sont rendues
applicables à la mission d’audit des informations en matière de durabilité. Cette logique est si prégnante que cette
nouvelle mission d’audit est nommée « certification » des informations en matière de durabilité, reprenant le même
terme de certification que pour l’audit des comptes.
La présente ordonnance permet de lever l’option de la directive consistant à autoriser les organismes tiers
indépendants à procéder à l’audit des informations en matière de durabilité.
Ce choix assure d’abord la cohérence et la continuité de la position française, qui avait demandé sa présence
dans la directive. Cette option prolonge le régime français existant, qui permet à des professionnels qui ne sont pas
des commissaires aux comptes d’être accrédités et de réaliser des missions concernant la DPEF. Cette ouverture
apporte aussi les avantages de la concurrence et de la diversification du marché aux entreprises ; elle permet au
marché de s’enrichir de compétences dont la diversité est à la mesure de la diversité des thématiques de la
durabilité.
Cette ouverture implique, sur le plan juridique, la création d’un régime applicable à l’exercice de cette activité
qui sera exercée, au nom de ces organismes, par des auditeurs des informations en matière de durabilité.
Actuellement, l’audit des DPEF est effectué par des OTI ; puisqu’ils sont accrédités, ces derniers doivent respecter
une norme ISO pour l’exercice de leur mission. Cette dernière n’est cependant pas identique au corpus applicable
aux commissaires aux comptes pour leur mission d’audit des informations en matière de durabilité.
Aux termes de la directive, l’exercice de cette activité est subordonné au respect d’une double condition : les
organismes tiers indépendants doivent (i) être accrédités par le comité français d’accréditation (COFRAC) ; (ii)
respecter des exigences équivalentes à celles énoncées dans la directive « Audit » pour les commissaires aux
comptes.
L’exigence de l’accréditation s’applique aux OTI, qui sont des personnes morales, mais ne s’applique pas aux
structures d’exercice des commissaires aux comptes. Cette différence résulte de la directive. Elle est justifiée par le
fait que les structures de commissaires aux comptes ne réalisent principalement que des missions et prestations
d’audit, tandis que les structures d’OTI continueront à pouvoir exercer d’autres activités que la mission d’audit de
durabilité. Cette accréditation doit s’effectuer selon la procédure que le COFRAC applique actuellement, selon le
référentiel qui lui est applicable. Elle s’effectue par la vérification des règles issues du référentiel d’accréditation et
de celles du code de commerce applicables aux structures dans lesquelles ont vocation à exercer les auditeurs,
personnes physiques, des informations en matière de durabilité. Les personnes physiques exerçant au sein des
organismes accrédités, qu’elles en soient salariées, dirigeantes ou associées, pourront solliciter leur inscription sur
la liste tenue par le superviseur, à conditions qu’elles satisfassent les exigences pesant sur les personnes physiques
(stage, diplôme, honorabilité).
S’agissant de la condition de « l’équivalence » entre le régime des commissaires aux comptes et celui des autres
prestataires, posée par la directive, la présente ordonnance fait le choix de l’unicité des règles. Elle ne fonctionne
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pas sur un principe d’équivalence des résultats de deux cadres normatifs différents, mais sur un principe d’identité
de ce cadre, en n’y dérogeant qu’aussi peu que possible.
Cet objectif est justifié, d’une part, par la nécessité d’assurer les conditions d’une concurrence équitable, c’est-à-
dire de ne pas créer d’asymétrie normative permettant aux uns ou autres de tirer des avantages concurrentiels
indus ; d’autre part, par celle de permettre le travail commun de ces deux types de professionnels, notamment dans
les groupes de sociétés ; en outre, par celle de ne pas laisser s’immiscer dans le choix de l’entreprise, des
suppositions quant à la relative souplesse ou rigidité du cadre qui serait applicable à l’auditeur ; enfin, par celle
d’offrir à l’ensemble des parties prenantes la certitude d’une même exigence sur l’auditeur ainsi qu’une
présentation homogène et une meilleure comparabilité des rapports.
Par conséquent, la présente ordonnance permet, d’une part, d’appliquer les mêmes règles aux professionnels,
qu’ils soient commissaires aux comptes ou auditeurs d’informations en matière de durabilité exerçant au sein d’un
OTI. Ces règles concernent notamment les conditions de nomination, de déontologie, d’exercice de la mission, ou
de révocation.
D’autre part, la présente ordonnance permet de faire en sorte que l’ensemble des professionnels procédant à
l’audit des informations en matière de durabilité, qu’ils soient commissaires aux comptes ou auditeurs des
informations en matière de durabilité au sein d’OTI, soient supervisés par le même superviseur. Pour assurer ces
missions de supervision, la présente ordonnance fait le choix du Haut conseil du commissariat aux comptes (H3C)
qui assure aujourd’hui le rôle de superviseur des commissaires aux comptes. Ce choix permet de respecter la
logique de la directive, qui s’appuie sur les règles applicables aux auditeurs, d’unifier la régulation des
professionnels et de rendre le paysage institutionnel lisible en matière d’audit légal.
Du fait de l’extension de ses missions, et de la supervision d’autres acteurs que les commissaires aux comptes, le
H3C est renommé Haute autorité de l’audit (H2A) par la présente ordonnance.
Celle-ci dote également la H2A des compétences et des moyens nécessaires à la transposition de la directive,
notamment : la tenue de la liste des professionnels autorisés à procéder à l’audit de durabilité, le contrôle de ses
professionnels, en lien avec le COFRAC s’agissant des organismes tiers indépendants, la sanction des
professionnels, ainsi que la normalisation de l’activité d’audit de durabilité.
Ces nouvelles compétences supposent également une réforme de la gouvernance et de l’organisation de
l’autorité. Pour les besoins de nouvelles compétences et pour une efficacité accrue des procédures de contrôle et
disciplinaires, la présente ordonnance procède à une nouvelle composition du collège, en lui adjoignant des
compétences en matière de durabilité ; elle procède également à la séparation complète des membres composant
l’organe disciplinaire de ceux composant le collège ; elle procède également à la réforme de la procédure de
poursuite ; en outre, elle étend la compétence de normalisation à la durabilité, en y respectant l’esprit de co-
construction avec les professionnels qui y préside en matière de normalisation des audits des thématiques
financières.
Enfin, conformément au 3o de l’article d’habilitation, cette ordonnance permet d’articuler et d’harmoniser, de
façon claire et cohérente, les autres dispositifs qui sont liés ou qui poursuivent les mêmes desseins que la directive
CSRD.
Cet aspect se décline en trois séries de mesures.
D’une part, la présente ordonnance simplifie et clarifie les autres dispositifs de reporting en matière de RSE, en
prenant appui sur le nouveau cadre, issu de la directive CSRD, de publication des informations en matière de
durabilité.
D’autre part, elle permet de créer des définitions communes des différentes tailles de sociétés et de groupes, qui
permettront de rationaliser l’approche des seuils au sein du livre II du code de commerce.
Enfin, elle permet d’unifier les procédures d’injonction assurant l’effectivité de ces différents dispositifs.

Présentation des articles


L’ordonnance est divisée en trois titres, le titre Ier étant divisé en deux chapitres :
– titre Ier. – Dispositions modifiant le code de commerce ;
– chapitre Ier. – Dispositions relatives à la publication d’informations en matière de durabilité par les
entreprises ;
– chapitre II. – Dispositions relatives à la certification des informations en matière de durabilité ;
– titre II. – Dispositions modifiant d’autres codes et lois ;
– titre III. – Dispositions de coordination, transitoires et finales.
Titre Ier. – Dispositions modifiant le code de commerce :
L’article 1er indique l’objet du chapitre Ier, qui consiste à modifier le livre II du code de commerce.
L’article 2 modifie le chapitre Ier du titre II relatif aux sociétés en nom collectif ; il prévoit que le rapport de
certification sur les informations en matière de durabilité soit communiqué aux associés dans le délai de six mois à
compter de la clôture de l’exercice social d’une société assujettie à l’obligation de publier des informations en
matière de durabilité prévues par la directive CSRD. Les nouvelles références relatives à différents dispositifs RSE,
nouvellement introduits ou réformés, remplacent les références rendues obsolètes.
L’article 3 modifie le chapitre III du titre II relatif aux sociétés à responsabilité limitée ; il prévoit que le rapport
de certification sur les informations en matière de durabilité soit communiqué aux associés dans le délai de six mois
à compter de la clôture de l’exercice comptable d’une société assujettie à l’obligation de publier des informations
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en matière de durabilité. Il supprime les références aux anciens articles relatifs au rapport de gestion et au rapport
sur les paiements aux gouvernements effectués par une entreprise exerçant une activité extractive ou concernant la
sylviculture, déplacés au sein du titre III du code de commerce (article 8).
L’article 4 modifie le chapitre V du titre II relatif aux sociétés anonymes ; l’article relatif à la présentation des
rapports à l’assemblée générale des actionnaires est modifié pour prendre en compte la création du rapport de
certification des informations en matière de durabilité et la possibilité qu’il soit réalisé par un commissaires aux
comptes ou un organisme tiers indépendant. La procédure d’injonction spéciale relative à la publication du rapport
de gestion est supprimée en raison de l’unification de ces procédures au sein de l’article L. 238-1 (article 10). Les
articles relatifs aux dispositifs RSE transférés au sein du titre III du code de commerce sont abrogés et les articles
suivants sont renumérotés. Il est prévu que lorsqu’elles communiquent leur plan de vigilance et rendent compte de
sa mise en œuvre, les sociétés peuvent renvoyer aux informations en matière de durabilité prévues par la directive
CSRD.
L’article 5 modifie le chapitre VII du titre II relatif aux sociétés par actions simplifiées pour actualiser une
référence obsolète.
L’article 6 modifie le chapitre X du titre II relatif aux sociétés dont les titres sont admis aux négociations sur un
marché règlementé ou sur un système multilatéral de négociation. Les seuils relatifs à l’obligation de publier un
rapport sur le gouvernement d’entreprise sont définis par référence à la nouvelle définition des tailles de sociétés
introduite au titre III (article 7) et des renvois vers les informations de durabilité sont ajoutées. L’article relatif au
rapport de gestion des sociétés cotées prévoit un contenu modifié et des références de coordination sont actualisées.
L’article relatif à la déclaration de performance extra-financière des sociétés cotées est modifié puisque ce
document ne sera plus exigé ; il est à la place fait référence à l’obligation de publier des informations en matière de
durabilité issue de la directive CSRD. Des références au nouvel article du titre III prévoyant l’obligation de publier
un rapport sur les paiements aux gouvernements effectués par une entreprise exerçant une activité extractive ou
concernant la sylviculture remplacent les références à son emplacement antérieur à la présente ordonnance.
L’article 7 consiste à insérer un nouveau chapitre préliminaire au titre III définissant des tailles de sociétés
(micro, petite, moyenne, grande) et groupes de sociétés (petit, moyen, grand), reprenant les critères de la directive
2013/34 dite « comptable ». Il est prévu que les seuils chiffrés et modalités de calcul soient fixés par décret.
L’article 8 modifie le chapitre II du titre III pour y intégrer les différents dispositifs de reporting RSE existants
et nouvellement créés par la directive CSRD s’appliquant aux sociétés commerciales. La réunion de ces dispositifs
au même endroit, mettant fin à l’éparpillement des dispositions entre les articles transversaux et ceux applicables à
chaque forme sociale, permet d’améliorer la lisibilité d’ensemble des obligations de reporting. Elle permet en
outre, dans une certaine mesure, d’établir un parallélisme des formes entre les informations financières, figurant
dans les comptes annuels, et les informations en matière de durabilité, incluses dans le rapport de gestion.
Dans cet objectif, le titre du chapitre et de sa section 1 sont modifiés pour y faire apparaître la mention
« informations en matière de durabilité ». L’article général relatif au rapport de gestion est modifié pour y intégrer
les items antérieurement situés au sein des dispositions applicables aux sociétés anonymes, bien qu’applicables à
d’autres formes en raison d’un ensemble de renvois. Il est également ajouté dans cette section comprenant déjà le
rapport relatif à l’impôt sur les bénéfices, d’une part, les dispositions relatives à l’obligation de publication
d’informations spécifiques à la gestion d’une installation SEVESO ; d’autre part, celles relatives à l’obligation pour
les entreprises exerçant une activité extractive ou concernant l’exploitation des forêts de publier un rapport sur les
paiements aux gouvernements. En outre, l’article 8 introduit dans cet ensemble les nouveaux articles L. 232-6-3 et
L. 232-6-4 du code de commerce qui imposent les nouvelles obligations de publication des informations de
durabilité issues de la directive CSRD, respectivement aux sociétés françaises et aux sociétés ne disposant pas d’un
siège social dans un Etat membre de l’Union européenne ou un autre Etat partie à l’accord sur l’Espace
économique européen.
L’article 9 modifie le chapitre III du titre III. Le titre de la section 3 fait mention des informations de durabilité
et des références aux nouvelles dispositions créés par les articles 7 et 8 de l’ordonnance sont insérées ; il prévoit, de
manière symétrique à l’article 8, l’adaptation et l’introduction de trois des dispositifs mentionnés à l’échelle des
groupes de sociétés : le rapport consolidé de gestion, les informations consolidées en matière de durabilité, prévues
par la directive CSRD, et le rapport consolidé sur les paiements aux gouvernements exigé des entreprises ayant une
activité extractive ou concernant l’exploitation des forêts.
L’article 10 modifie l’article L. 238-1 portant sur un dispositif d’injonction judiciaire venant sanctionner le non-
respect de certaines obligations, pour l’appliquer aux obligations de publication des différents documents et
informations créées ou modifiées par l’ordonnance. Cet article permet d’unifier et d’harmoniser ce dispositif
concernant les obligations de reporting RSE, et d’en renforcer l’effectivité en l’ouvrant à « toute personne ». Il
procède aux adaptations nécessaires au maintien de la règle selon laquelle l’astreinte et les frais de procédure sont,
le cas échéant, mis à la charge de la personne ou de l’organe compétent.
Le chapitre 2 contient les articles 11 à 19 qui modifient le titre II du livre VIII du code de commerce, relatif à
l’audit des informations de durabilité.
L’article 11 indique l’objet du chapitre 2, qui consiste à modifier le titre II du livre VIII du code de commerce.
Le plan de ce titre II fait l’objet d’un redécoupage : le nouveau chapitre préliminaire contient les dispositions
relatives à l’autorité de régulation des commissaires aux comptes, des organismes tiers indépendants et des
auditeurs des informations en matière de durabilité, la Haute autorité de l’audit (H2A). Le nouveau
chapitre 1er contient les dispositions applicables aux commissaires aux comptes et le nouveau chapitre 2 contient
les dispositions applicables aux organismes tiers indépendants (OTI) et aux auditeurs des informations en matière
de durabilité.
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L’article 12 permet de préciser l’intitulé du titre II du livre VIII, dans la mesure où il contient les règles
applicables aux commissaires aux comptes, aux organismes tiers indépendants et aux auditeurs des informations en
matière de durabilité.
L’article 13 permet de renommer l’intitulé du chapitre préliminaire, qui contient désormais les dispositions
relatives à la Haute autorité de l’audit (H2A).
L’article 14, I et II, fixe les dispositions, contenues dans la nouvelle section 1 du chapitre préliminaire
(articles L. 820-1 à L. 820-13), relatives aux missions et à l’organisation de la Haute autorité de l’audit.
Les missions de la Haute autorité de l’audit reprennent, en les étendant à celles issues de la directive CSRD, les
missions du Haut conseil du commissariat aux comptes (article L. 820-1).
L’organisation de la nouvelle Haute autorité est modifiée par rapport à celle du Haut conseil du commissariat
aux comptes, pour être désormais strictement divisée entre le collège et une commission des sanctions. La
composition de ces deux organes est adaptée pour y intégrer des personnalités compétentes en matière de durabilité
(article L. 820-2). Sont également instaurées deux commissions de normalisation, dont la composition resserrée est
prévue pour assurer efficacité et compétence (article L. 820-4). Ces commissions remplacent l’actuelle commission
paritaire instituée auprès du Haut conseil du commissariat aux comptes et ont vocation à élaborer des projets de
normes d’exercice professionnel sur l’ensemble des matières couvertes par la H2A, l’une concernant la mission
d’audit des informations de durabilité et l’autre les autres activités des commissaires aux comptes.
Les autres dispositions reprennent, moyennant des adaptations, les dispositions actuellement contenues au sein
de la section 1 du chapitre Ier du titre II du code de commerce, à savoir : les dispositions relatives au personnel de la
Haute autorité (article L. 820-7), au financement de la Haute autorité par les contributions forfaitaires et les
cotisations payées par les professionnels sous sa supervision, dont l’assiette est étendue aux missions d’audit des
informations de durabilité, et au recouvrement de ces cotisations (articles L. 820-10 à L. 820-13).
Le III de l’article 14 contient les dispositions de la section 2 du chapitre préliminaire (articles L. 820-14 à
L. 820-22) relatives aux contrôles exercés par la Haute autorité de l’audit sur l’activité professionnelle des
commissaires aux comptes, des organismes tiers indépendants et des auditeurs des informations en matière de
durabilité. En ce qui concerne les dispositions relatives aux contrôles des commissaires aux comptes, il s’agit d’une
reprise, mutatis mutandis, des anciennes dispositions contenues au sein de la section 2 du chapitre Ier du livre II
(articles L. 820-14, L. 820-16 à L. 820-22). En ce qui concerne les dispositions relatives aux contrôles des
organismes tiers indépendants et des auditeurs des informations en matière de durabilité (article L. 820-15), elles
prévoient que les contrôles sont effectués par la Haute autorité de l’audit, qui peut également prendre en compte les
évaluations effectuées par le COFRAC.
Le IV de l’article 14 contient les dispositions de la section 3 du chapitre préliminaire (articles L. 820-23 et
L. 820-24) relatives à la normalisation. Il présente les modalités d’élaboration des projets de normes d’exercice
professionnel par les commissions de normalisation placées auprès de la Haute autorité de l’audit. Ces projets de
normes doivent ensuite être adoptés par le collège de la Haute autorité avant d’être homologuées par le garde des
sceaux, ministre de la justice (article L. 820-23).
L’article 15 renomme l’intitulé de l’actuel chapitre Ier du titre II qui contient désormais l’ensemble des
dispositions applicables aux commissaires aux comptes (I) et inclus les anciennes dispositions des chapitres II, III
et IV du titre II qui deviennent, respectivement, les sections 2, 3 et 4 du chapitre.
La section 1 (II et III de l’article 15) contient les dispositions générales applicables aux commissaires aux
comptes et reprend, en les adaptant, les dispositions de l’actuel chapitre préliminaire du titre II qui contient
notamment les définitions (articles L. 821-1 à L. 821-3), les dispositions relatives à l’obligation d’information
pesant sur le commissaire aux comptes vis-à-vis de l’entité pour laquelle il se propose d’effectuer une mission ou
une prestation (article L. 821-4) ou encore les dispositions relatives à la protection du titre de commissaires aux
comptes (articles L. 821-6 à L. 821-9). Cette section intègre également l’obligation de signalement des irrégularités
antérieurement codifiée à l’article L. 823-12. Cette obligation de signalement est clarifiée : le commissaire aux
comptes doit signaler les irrégularités dont il a eu connaissance au cours d’une mission ou d’une prestation
(article L. 821-10). Y sont également intégrées les dispositions relatives à la compagnie nationale des commissaires
aux comptes et aux compagnies régionales des commissaires aux comptes (article L. 821-12).
L’article 16 prévoit que l’actuel chapitre II du titre II devient une section 2, intégrée au sein du nouveau
chapitre I. Les articles sont renumérotés en conséquence.
L’actuelle section 1 du chapitre II relative à l’inscription des commissaires aux comptes devient une sous-
section 1 (I, 2o). L’ensemble des dispositions existantes sont reprises moyennant des adaptations. La Haute autorité
de l’audit tiendra la liste des commissaires aux comptes autorisés à procéder à la certification des informations de
durabilité ainsi que des contrôleurs de pays tiers (I, 3o – article L. 821-13 II et IV). Les articles L. 821-18 (I, 8o) et
L. 821-20 (I, 10o) fixent les conditions d’inscription sur ces listes.
L’actuelle section 2 relative à la déontologie et l’indépendance des commissaires aux comptes devient une sous-
section 2 (II). L’ensemble des dispositions existantes sont reprises, moyennant des adaptations pour tenir compte
de la nouvelle mission de certification des informations en matière de durabilité.
Un article L. 821-26 est créé (II, 3o) et prévoit qu’au sein d’une société de commissaires aux comptes, la mission
de certification des informations en matière de durabilité ne peut être exercée que par un commissaire aux comptes,
personne physique, inscrite sur la liste spécifique.
Les articles L. 821-28 à L. 821-30, qui concernent les règles relatives aux interdictions de fourniture de services
autres que la certification des comptes à une entité ou son groupe lorsque le commissaire aux comptes exerce une
mission de certification des comptes auprès de cette entité, sont complétés afin de les rendre applicables aux
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situations où le commissaire aux comptes exerce une mission de certification des informations en matière de
durabilité (II, 5o à 7o). Désormais, le commissaire aux comptes ne doit pas détenir un intérêt direct ou indirect au
sein d’une entité pour laquelle il se propose d’exercer une mission ou une prestation (II, 8o). Les incompatibilités
temporaires frappant le commissaire aux comptes sont étendues à mission de certification des informations en
matière de durabilité (II, 9o et 10o). L’obligation de rotation de l’associé signataire est également applicable à la
mission de certification des informations en matière de durabilité (II, 11o). L’obligation relative au secret
professionnel du commissaire aux comptes est aménagée pour instaurer un secret partagé entre commissaires aux
comptes et organismes tiers indépendants procédant à des missions de certification des comptes ou des
informations en matière de durabilité au sein d’une même société ou d’un groupe de sociétés (II, 12o).
L’actuelle section 3 relative à la responsabilité civile des commissaires aux comptes devient une sous-section 3
(III).
L’article 17 prévoit que l’actuel chapitre III du titre II devient une section 3 renommée « De l’exercice des
missions », intégrée au sein du nouveau chapitre Ier (I). Les articles sont renumérotés en conséquence.
L’actuelle section 1 relative à la nomination, la récusation et la révocation des commissaires aux comptes
devient une sous-section 1 (II) L’ensemble des dispositions existantes sont reprises, moyennant des adaptations. La
majorité des dispositions sont appliquées à la certification des informations en matière de durabilité, notamment :
les dispositions relatives aux modalités de nomination (II, 2o), à la durée du mandat (II, 6o et 7o), à la possibilité de
nommer deux commissaires aux comptes ou un commissaire aux comptes et un organisme tiers indépendant pour
les entités astreintes à publier des informations consolidées (II, 3o). L’obligation d’un co-commissariat n’est pas
retenue par cette ordonnance en matière de certification des informations de durabilité, notamment en raison de
l’absence d’un niveau d’assurance comparable à celui de la certification des états financiers. Les dispositions
relatives à la révocation ou au relèvement judiciaire (II, 11o et 12o) sont également rendues applicables à la
certification des informations de durabilité.
L’actuelle section 2 relative à la mission du commissaire aux comptes devient une sous-section 2 et est
renommée « Des missions de certification des comptes et de certification des informations en matière de
durabilité » (III). Les dispositions existantes sont reprises. La mission de certification des informations en matière
de durabilité est détaillée au sein du II de l’article L. 821-54 (III, 3o).
L’actuelle section 3 relative aux modalités d’exercice de la mission devient une sous-section 3 et est renommée :
« Des modalités d’exercice des missions de certification des comptes et de certification des informations en matière
de durabilité » (IV). L’ensemble des dispositions existantes sont reprises.
L’article L. 821-59 est créé pour préciser que la certification des informations en matière de durabilité est
effectuée conformément à la norme d’assurance qui sera publiée par la Commission européenne. Dans l’attente, il
est précisé que qu’une norme d’exercice professionnelle adoptée par la Haute autorité de l’audit pourra définir la
norme d’assurance selon laquelle la certification sera effectuée (IV, 4o). Les dispositions relatives aux pouvoirs
d’investigation du commissaire aux comptes sont rendues applicables à la mission de certification des informations
en matière de durabilité (IV, 5o et 6o). De même, les obligations de reporting aux organes d’administration, de
direction ou de surveillances de la société ainsi qu’au comité spécialisé sont applicables lorsque le commissaire aux
comptes certifie les informations en matière de durabilité (IV, 8o). Les dispositions de l’actuel article L. 823-18-1
concernant les litiges sur la rémunération des commissaires aux comptes sont abrogées. Le contentieux est
transféré aux juridictions de droit commun (IV, 12o).
L’actuelle section 4 relative au comité spécialisé devient une sous-section 4 (V). L’ensemble des dispositions
existantes sont reprises. Les prérogatives et missions actuelles du comité spécialisé relatives à mission de
certification des comptes sont étendues à la mission de certification des informations en matière de durabilité (V, 2o,
c à i). Toutefois, ces prérogatives et missions peuvent être exercées par un comité distinct (V, 2o, j).
L’article 18 prévoit que l’actuel chapitre IV du titre II relatif aux sanctions devient une section 4, intégrée au
sein du nouveau chapitre Ier (I). Les articles sont renumérotés en conséquence.
L’actuelle section 1 relative à la nature des manquements et des sanctions devient une sous-section 1 (II, 1o).
L’ensemble des dispositions existantes sont reprises et sont adaptées pour être applicables aux commissaires aux
comptes exerçant des missions de certification des informations en matière de durabilité.
L’actuelle section 2 relative à la procédure devient une sous-section 2 (III, 1o). L’ensemble des dispositions
existantes sont reprises avec des adaptations. A l’issue de la phase d’enquête, le rapporteur général sollicite les
observations écrites de la personne intéressée et les adresse, avec son rapport d’enquête au collège de la Haute
autorité qui est compétente pour décider des suites à donner. C’est le président de la Haute autorité qui procède à la
notification des griefs (III, 6o).
Il est créé une procédure de composition administrative (III, 7o), similaire à celle existante devant l’Autorité des
marchés financiers. Un accord est négocié entre le président de la Haute autorité et la personne intéressée et une
proposition de sanction peut être faite à la personne intéressée parmi une liste de sanctions limitative. En cas
d’acceptation l’accord de la personne intéressée, la proposition de sanction doit être homologuée par la commission
des sanctions.
Lors de l’audience disciplinaire devant la commission des sanctions, c’est désormais par principe le président de
la Haute autorité qui présente les observations au soutien des griefs et propose une sanction, il peut néanmoins être
assisté ou représenté par un membre du collège, le rapporteur général ou un membre de son service (III, 9o, e).
Il est également créé une procédure de sanction simplifiée (III, 10o). Inspirée du modèle de l’ordonnance pénale
délictuelle, le collège peut y recourir pour sanctionner certains manquements objectifs limitativement énumérés. Il
saisit le président de la commission des sanctions afin qu’il prononce une sanction pécuniaire. Ce dernier statut
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sans débat préalable sur la base du dossier qui lui est communiqué. La sanction est notifiée à la personne intéressée,
elle peut soit l’accepter soit former opposition à la décision. Dans ce cas, l’affaire est jugée de manière
contradictoire devant la commission des sanctions.
L’actuelle section 3 relative aux décisions et voies de recours devient une sous-section 3 (IV, 1o). L’actuelle
section 4 relative à la coopération en matière de sanctions devient une sous-section 4 (V, 1o). L’ensemble des
dispositions existantes sont reprises au sein de ces deux sous-sections.
L’article 19 créé un nouveau chapitre II intitulé « Des organismes tiers indépendants et des auditeurs des
informations en matière de durabilité » contenant les nouveaux articles L. 822-1 à L. 822-43 (I).
Les dispositions contenues au sein de ce nouveau chapitre sont, sauf exception, identiques à celles applicables
aux commissaires aux comptes. Cela s’inscrit dans la logique consistant à appliquer à ces nouveaux professionnels
les mêmes exigences que celles applicables aux commissaires aux comptes lorsqu’ils exercent une mission de
certification des informations en matière de durabilité.
La section 1 contient les dispositions générales et prévoit que la mission de certification des informations de
durabilité peut être exercée par des auditeurs des informations en matière de durabilité exerçant au sein
d’organismes tiers indépendants accrédités à cet effet (article L. 822-1). Les auditeurs des informations en matière
de durabilité et les organismes tiers indépendants sont astreints au secret professionnel qui peut être partagé avec
un commissaire aux comptes (article L. 822-2).
La section 2 contient les dispositions relatives au statut des organismes tiers indépendants et des auditeurs des
informations en matière de durabilité (articles L. 822-3 à L. 822-15). Elle est divisée en trois sous-sections.
La sous-section 1 précise les conditions d’accès à la profession d’auditeur des informations en matière de
durabilité (articles L. 822-3 à L. 822-5).
La sous-section 2 précise les obligations en matière de déontologie et d’indépendance des organismes tiers
indépendants et des auditeurs des informations en matière de durabilité (articles L. 822-6 à L. 822-13). Les
dispositions, reprises de celles applicables aux commissaires aux comptes, prévoient notamment une application du
code de déontologie des commissaires aux comptes lors de la réalisation d’une mission d’audit d’informations en
matière de durabilité, une interdiction de détenir un intérêt direct ou indirect au sein d’une entité pour le compte de
laquelle est exercé une mission de certification des informations en matière de durabilité. Les incompatibilités
temporaires frappant l’auditeur des informations en matière de durabilité ou encore l’obligation de rotation de
l’auditeur signataire sont identiques à celles des commissaires aux comptes. De même, l’organisme tiers
indépendant est soumis à des interdictions de fourniture de services à une entité ou son groupe lorsqu’il exerce une
mission de certification des comptes auprès de cette entité.
La sous-section 3 contient les dispositions relatives à la responsabilité civile des organismes tiers indépendants
(articles L. 822-14 à L. 822-15).
La section 3 contient les dispositions relatives à l’exercice de la mission de l’organisme tiers indépendant
(articles L. 822-16 à L. 822-28). Elle est divisée en deux sous-sections.
La sous-section 1 contient les dispositions relatives aux modalités de nomination, de récusation et de révocation
qui sont identiques à celles prévues pour les commissaires aux comptes lorsqu’ils exercent une mission de
certification des informations en matière de durabilité (articles L. 822-16 à L. 822-23).
La sous-section 2 contient les dispositions relatives aux modalités d’exercice de la mission de certification des
informations en matière de durabilité qui sont identiques à celles prévues pour les commissaires aux comptes
lorsqu’ils exercent cette mission (articles L. 822-24 à L. 822-28).
La section 4 contient les dispositions relatives au contrôle et à la discipline des organismes tiers indépendants et
des auditeurs des informations en matière de durabilité (articles L. 822-29 à L. 822-38). Elle est divisée en deux
sous-sections.
La sous-section 1 relative au contrôle des organismes tiers indépendants et des auditeurs des informations en
matière de durabilité rappelle que ces derniers sont contrôlés par la Haute autorité de l’audit. Les organismes tiers
indépendants sont en outre, évalués périodiquement par le comité français d’accréditation.
La sous-section 2 relative à la discipline des organismes tiers indépendants et des auditeurs des informations en
matière de durabilité (articles L. 822-30 à L. 822-38) est elle-même divisée en trois paragraphes qui reprennent, en
les adaptant, les dispositions relatives à la nature des manquements et des sanctions, à la procédure, et aux
décisions et voies de recours applicables aux commissaires aux comptes.
La section 5 contient des dispositions diverses, il s’agit essentiellement des dispositions répressives entourant la
mission de certification des informations en matière de durabilité par les organismes tiers indépendants et les
auditeurs des informations en matière de durabilité (articles L. 822-40 à L. 822-43).
Titre II. – Dispositions modifiant d’autres codes et lois :
L’article 20 modifie le code monétaire et financier. Premièrement, il oblige les établissements de crédit d’une
part et certains émetteurs sur un marché réglementé d’autre part à publier des informations en matière de durabilité,
conformément au droit européen. Deuxièmement, cet article étend les pouvoirs de l’Autorité des marchés
financiers et de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution aux organismes tiers indépendant qui certifient les
informations en matière de durabilité. Troisièmement, cet article soumet la Caisse des dépôts et consignations au
nouveau dispositif créé dans le code de commerce.
Les articles 21 à 24 modifient respectivement le code des assurances, le code de la mutualité, le code de la
sécurité sociale et le code rural et de la pêche maritime. Ces articles visent à étendre aux entreprises relevant de ces
codes le nouveau dispositif de transparence sur les enjeux de durabilité prévu dans le code de commerce. Il s’agit
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notamment des entreprises d’assurance et de réassurance, de certaines mutuelles, des institutions de prévoyance et
des coopératives agricoles. Ces articles prévoient plusieurs ajustements techniques, en miroir des règles comptables
qui s’appliquent à ces différentes entreprises.
L’article 25 modifie le code de l’environnement afin de mettre en cohérence avec la directive CSRD certaines
obligations, relatives à un bilan et à un plan pour mesurer et réduire les émissions de gaz à effet de serre sur le
territoire national, ainsi que sur les mesures contre le gaspillage alimentaire.
L’article 26 modifie le code du travail. Il prévoit en particulier que les consultations du comité social et
économique (CSE) de l’entreprise doivent porter sur les informations en matière de durabilité, ainsi que sur les
moyens de les obtenir et de les vérifier.
L’articles 27 introduit dans la partie législative du code de la commande publique un nouveau dispositif
d’exclusion des procédures de passation des marchés publics et des contrats de concession pour les opérateurs
économiques qui ne satisfont pas à leur obligation de publication d’informations en matière de durabilité.
Le Gouvernement entend ainsi, à travers la commande publique, inciter les entreprises à respecter le nouveau
cadre de reporting extra-financier, issu de la directive no 2022/2464/UE du 14 décembre 2022 dite « CSRD »
(Corporate Sustainability Reporting Directive) dont la transposition est assurée par la présente ordonnance.
Cette mesure est applicable aux marchés publics et aux contrats de concession pour lesquels une consultation est
engagée ou un avis de publicité est envoyé à la publication à compter du 1er janvier 2026.
L’article 28 modifie la loi no 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération. Il étend aux
sociétés coopératives le nouveau dispositif de transparence prévu dans le code de commerce.
L’article 29 modifie l’article 66 de la loi no 2020-935 du 30 juillet 2020 de finances rectificatives pour 2020 pour
l’adapter aux modifications introduites par la directive CSRD.
L’article 30 modifie l’ordonnance no 2009-79 du 22 janvier 2009 créant l’Autorité des normes comptables
(ANC). Ces modifications visent à étendre les compétences de l’ANC aux information en matière de durabilité, à la
fois en ce qui concerne les projets de disposition législative ou règlementaire nationale et les travaux des instances
européennes et internationales en la matière. Le collège et les commissions spécialisés de l’ANC sont modifiées en
conséquence.
Titre III. – Disposition de coordination, relatives à l’outre-mer, transitoires et finales :
L’article 31 procède aux coordinations rendues nécessaires par la renumérotation opérée au sein du titre II du
livre VIII du code de commerce. Ces coordinations concernent le code de commerce (I), le code monétaire et
financier (II), le code de la sécurité sociale (III), le code de la mutualité (IV), le code des assurances (V), le code
rural et de la pêche maritime (VI), le code du travail (VII), le code de la commande publique (VIII), le code de la
construction et de l’habitation (IX), le code pénal (X), la loi no 96-597 du 2 juillet 1996 de modernisation des
activités financières (XI), la loi no 91-647 du 10 juillet 1991 relative à l’aide juridique (XII), la loi no 87-571 du
23 juillet 1987 sur le développement du mécénat (XIII), la loi no 2008-776 du 4 août 2008 de modernisation de
l’économie (XIV), la loi no 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération (XV), l’ordonnance
no 45-2138 du 19 septembre 1945 portant institution de l’ordre des experts-comptables et réglementant le titre et la
profession d’expert-comptable (XVI), l’ordonnance no 92-1147 du 12 octobre 1992 relative à l’aide juridictionnelle
en matière pénale en Nouvelle-Calédonie et dans les îles Wallis et Futuna (XVII), la loi no 2017-55 du
20 janvier 2017 portant statut général des autorités administratives indépendantes et des autorités publiques
indépendantes (XVIII), la loi no 2010-838 du 23 juillet 2010 relative à l’application du cinquième alinéa de
l’article 13 de la Constitution (XIX).
L’article 32 fixe la date d’entrée en vigueur de l’ordonnance au 1er janvier 2024 sous réserve des entrées en
vigueur différées ou des aménagements prévus aux articles 33 à 42.
L’article 33 permet notamment aux sociétés cotées qui sont des petites ou des moyennes entreprises, sous
réserve de justifications, de ne pas insérer des informations en matière de durabilité au sein de leur rapport de
gestion jusqu’aux exercices ouverts avant le 1er janvier 2028.
L’article 37 constitue la « clause de grand-père » pour les commissaires aux comptes et les membres des
organismes tiers indépendants inscrits ou accrédités avant le 1er janvier 2026. Ils sont dispensés des exigences
supplémentaires liées au stage professionnel et à l’épreuve de durabilité lorsqu’ils justifient avoir validé une
formation homologuée par la Haute autorité de l’audit.
L’article 38 prévoit que la durée du premier mandat du commissaire aux comptes ou de l’organisme tiers
indépendant peut, par dérogation, être plus courte que la durée de droit commun de six ans.
L’article 39 prévoit que les dispositions permettant aux organismes tiers indépendants déjà accrédités au sein
d’un Etat membre de l’Union européenne d’être dispensés de l’obligation d’accréditation par le COFRAC rentrent
en vigueur le 6 janvier 2027.
L’article 40 permet d’organiser la succession du Haut conseil du commissariat aux comptes par la Haute
autorité de l’audit.
L’article 41 porte sur la nomination des membres du collège de l’Autorité des normes comptables.
L’article 42 procède aux coordinations nécessaires, s’agissant des dispositions relatives aux outre-mer.
Tel est l’objet de la présente ordonnance que nous avons l’honneur de soumettre à votre approbation.
Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’assurance de notre profond respect.
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Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Ordonnance no 2023-1142 du 6 décembre 2023 relative à la publication et à la certification


d’informations en matière de durabilité et aux obligations environnementales, sociales et de
gouvernement d’entreprise des sociétés commerciales

NOR : JUSC2327648R

Le Président de la République,
Sur le rapport de la Première ministre, du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle
et numérique et du garde des sceaux, ministre de la justice,
Vu la Constitution, notamment son article 38 ;
Vu le règlement no 765/2008 du Parlement européen et du Conseil du 9 juillet 2008 fixant les prescriptions
relatives à l’accréditation et à la surveillance du marché pour la commercialisation des produits et abrogeant le
règlement (CEE) no 339/93 du Conseil ;
Vu la directive (UE) 2022/2464 du Parlement européen et du Conseil du 14 décembre 2022 modifiant le
règlement (UE) no 537/2014 et les directives 2004/109/CE, 2006/43/CE et 2013/34/UE en ce qui concerne la
publication d’informations en matière de durabilité par les entreprises ;
Vu le code des assurances, notamment son article L. 310-1-1-1 ;
Vu le code de la commande publique, notamment ses articles L. 2141-7-1 et L. 3123-7-1 ;
Vu le code de commerce, notamment les titres II et III du livre II et le titre II du livre VIII ;
Vu le code de l’environnement, notamment ses articles L. 229-25, L. 229-25-1 et L. 541-15-6-1 ;
Vu le code de justice administrative, notamment son article R. 123-20 ;
Vu le code monétaire et financier, notamment ses articles L. 214-1, L. 451-1-2, L. 511-35, L. 518-7, L. 518-15,
L. 518-15-3, L. 533-22-1, L. 612-44 et L. 621-22 ;
Vu le code de la mutualité, notamment son article L. 114-17 ;
Vu le code rural et de la pêche maritime, notamment son article L. 524-2-1 ;
Vu le code de la sécurité sociale, notamment son article L. 931-7-3 ;
Vu le code du travail, notamment ses articles L. 2312-17, L. 2312-25 et L. 2312-36 ;
Vu la loi no 47-1775 du 10 septembre 1947 modifiée portant statut de la coopération, notamment son article 8 ;
Vu la loi no 2020-935 du 30 juillet 2020 de finances rectificative pour 2020, notamment son article 66 ;
Vu la loi no 2023-171 du 9 mars 2023 portant diverses dispositions d’adaptation au droit de l’Union européenne
dans les domaines de l’économie, de la santé, du travail, des transports et de l’agriculture, notamment son
article 12 ;
Vu l’ordonnance no 2009-79 du 22 janvier 2009 créant l’Autorité des normes comptables ;
Vu l’avis de la Commission nationale de la négociation collective, de l’emploi et de la formation professionnelle
en date du 9 novembre 2023 ;
Vu l’avis du Comité consultatif de la législation et de la réglementation financières en date du 16 novembre
2023 ;
Vu la saisine du conseil territorial de Saint-Pierre-et-Miquelon en date du 17 novembre 2023 ;
Vu la saisine du conseil territorial de Saint-Barthélemy en date du 20 novembre 2023 ;
Le Conseil d’Etat (section des finances) entendu ;
Le conseil des ministres entendu,
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Ordonne :

TITRE Ier
DISPOSITIONS MODIFIANT LE CODE DE COMMERCE
CHAPITRE Ier
DISPOSITIONS RELATIVES À LA PUBLICATION D’INFORMATIONS
EN MATIÈRE DE DURABILITÉ

Article 1er
Le livre II du code de commerce est modifié conformément aux dispositions du présent chapitre.

Article 2
Le chapitre Ier du titre II est ainsi modifié :
1o Au deuxième alinéa de l’article L. 221-7, après les mots : « le rapport des commissaires aux comptes, » sont
ajoutés les mots : « le rapport de certification des informations en matière de durabilité, » ;
2o Au quatrième alinéa de l’article L. 221-7, les mots : « Le I de l’article L. 225-100-1, l’article L. 225-102-1 »
sont remplacés par les mots : « Les 4o à 7o du II de l’article L. 232-1, les articles L. 232-1-1, L. 232-6-3, L. 233-26
et L. 233-28-4 » ;
3o L’article L. 221-7-1 est remplacé par les dispositions suivantes :
« Art. L. 221-7-1. – Les articles L. 232-6, L. 232-6-2, L. 232-6-4, L. 233-28-1, L. 233-28-2, L. 233-28-3 et
L. 233-28-5 sont applicables lorsque l’ensemble des parts sont détenues par des personnes ayant l’une des formes
suivantes ou par des sociétés de droit étranger d’une forme juridique comparable : société anonyme, société en
commandite par actions, société à responsabilité limitée ou société par actions simplifiée. »

Article 3
Le chapitre III du titre II est ainsi modifié :
1o Au deuxième alinéa de l’article L. 223-26, après les mots : « le rapport des commissaires aux comptes, » sont
ajoutés les mots : « le rapport de certification des informations en matière de durabilité, » ;
2o Le dernier alinéa de l’article L. 223-26 est supprimé ;
3o L’article L. 223-26-1 est abrogé.

Article 4
Le chapitre V du titre II est ainsi modifié :
1o Le dernier alinéa de l’article L. 225-37-4 est supprimé ;
2o L’article L. 225-100 est ainsi modifié :
a) Au troisième alinéa, les mots : « leur rapport » sont remplacés par les mots : « leurs rapports » et les mots :
« articles L. 823-9, L. 823-10 et L. 823-11 » sont remplacés par les mots : « articles L. 821-53, L. 821-54 et L. 821-
56 » ;
b) Après le troisième alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« L’organisme tiers indépendant, s’il existe, relate dans son rapport l’accomplissement de la mission qui lui est
dévolue par l’article L. 822-24. » ;
3o Les deux derniers alinéas de l’article L. 225-102 sont supprimés ;
4o Les articles L. 225-100-1, L. 225-102-1, L. 225-102-2 et L. 225-102-3 sont abrogés ;
5o L’article L. 225-102-4 est ainsi modifié :
a) Il devient l’article L. 225-102-1 ;
b) Le dixième alinéa du I est complété par une phrase ainsi rédigée : « Ils peuvent renvoyer, le cas échéant, aux
informations en matière de durabilité prévues aux articles L. 232-6-3 et L. 233-28-4. » ;
6o L’article L. 225-102-5 est ainsi modifié :
a) Il devient l’article L. 225-102-2 ;
b) Au premier alinéa, la référence : « L. 225-102-4 » est remplacée par la référence : « L. 225-102-1 ».

Article 5
Au troisième alinéa de l’article L. 227-1, la référence : « L. 225-102-2, » est remplacée par la référence :
« L. 225-102 ».
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Article 6
Le chapitre X du titre II est ainsi modifié :
I. – Le II de l’article L. 22-10-9 est supprimé ;
II. – L’article L. 22-10-10 est ainsi modifié :
1o Le 2o est remplacé par les dispositions suivantes :
« 2o Lorsque la société est une grande entreprise, au sens de l’article L. 230-1, une description de la politique de
diversité appliquée aux membres du conseil d’administration en ce qui concerne le genre et d’autres aspects tels
que l’âge, le handicap ou les qualifications et l’expérience professionnelle, ainsi qu’une description des objectifs de
cette politique, de ses modalités de mise en œuvre et des résultats obtenus au cours de l’exercice écoulé. Si la
société n’applique pas une telle politique, le rapport comprend une explication des raisons le justifiant ; »
2o Après le septième alinéa, sont insérés deux alinéas ainsi rédigés :
« 7o La description des principales caractéristiques des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques de
l’entreprise dans le cadre du processus d’établissement de l’information financière.
« Le rapport sur le gouvernement d’entreprise peut renvoyer, le cas échéant, aux informations en matière de
durabilité prévues aux articles L. 232-6-3 et L. 233-28-4, afin de satisfaire à l’obligation prévue au 2o. » ;
3o Le dernier alinéa est supprimé ;
III. – L’article L. 22-10-35 est ainsi modifié :
1o Au premier alinéa, les mots : « à l’article L. 225-100-1 » sont remplacés par les mots : « au II de l’article
L. 232-1 » ;
2o Les deuxième, troisième et quatrième alinéas sont remplacés par quatre alinéas ainsi rédigés :
« 1o Les incidences des activités de la société quant à la lutte contre l’évasion fiscale ;
« 2o Les actions visant à promouvoir le lien entre la Nation et ses forces armées et à soutenir l’engagement dans
les réserves de la garde nationale.
« Le cas échéant, le rapport sur la gestion du groupe mentionné à l’article L. 233-26 comprend les informations
mentionnées aux 1o et 2o, relatives à l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation.
« Les informations mentionnées au 7o du II de l’article L. 232-1 sont applicables aux sociétés dont les titres sont
admis aux négociations sur un marché réglementé qui sont des petites ou des moyennes entreprises, au sens de
l’article L. 230-1. » ;
IV. – Les dispositions de l’article L. 22-10-36 sont remplacées par les dispositions suivantes :
« Art. L. 22-10-36. – I. – L’article L. 232-6-3 est applicable aux sociétés dont les titres sont admis aux
négociations sur un marché réglementé qui sont des petites ou des moyennes entreprises, au sens de l’article
L. 230-1.
« Un décret en Conseil d’Etat adapte à la taille de ces sociétés les informations qu’elles fournissent en matière de
durabilité.
« II. – L’obligation prévue au premier alinéa du I de l’article L. 233-28-5 est également applicable aux sociétés
mentionnées au I.
« III. – Toute société qui est une grande entreprise, au sens de l’article L. 230-1, ou la société consolidante d’un
grand groupe, au sens de l’article L. 230-2, dont les titres sont admis aux négociations sur un marché réglementé,
ne peut bénéficier des dispenses prévues au second alinéa du V de l’article L. 232-6-3 et au V de l’article L. 233-
28-4. » ;
V. – Le premier alinéa de l’article L. 22-10-37 est ainsi modifié :
1o Les mots : « aux deuxième et troisième phrases du IV de l’article L. 225-102-3 » sont remplacés par les mots :
« aux deuxième et troisième phrases du III de l’article L. 232-6-2 » ;
2o Les mots : « au I de l’article L. 225-102-3 » sont remplacés par les mots : « au I de l’article L. 232-6-2 ou au I
de l’article L. 233-28-3 » ;
3o Les mots : « les activités mentionnées au I de l’article L. 225-102-3 » sont remplacés par les mots : « au I de
l’article L. 232-6-2 ».
Article 7
Le titre III est complété par un chapitre préliminaire ainsi rédigé :
« CHAPITRE PRÉLIMINAIRE

« DES DIFFÉRENTES TAILLES DE SOCIÉTÉS ET GROUPES DE SOCIÉTÉS


« Art. L. 230-1. – Au sens du présent livre :
« 1o Est une micro-entreprise une société qui, à la date de clôture de l’exercice, ne dépasse pas les seuils d’au
moins deux des trois critères suivants : total du bilan, montant net du chiffre d’affaires et nombre moyen de salariés
employés au cours de l’exercice ;
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 19 sur 156

« 2o Est une petite entreprise une société qui n’est pas une micro-entreprise et qui à la date de clôture de
l’exercice, ne dépasse pas les seuils d’au moins deux des trois critères suivants : total du bilan, montant net
du chiffre d’affaires et nombre moyen de salariés employés au cours de l’exercice ;
« 3o Est une moyenne entreprise une société qui n’est pas une micro-entreprise ou une petite entreprise et qui, à
la date de clôture de l’exercice, ne dépasse pas les seuils d’au moins deux des trois critères suivants : total du bilan,
montant net du chiffre d’affaires et nombre moyen de salariés employés au cours de l’exercice ;
« 4o Est une grande entreprise une société qui, à la date de clôture de l’exercice, dépasse les seuils d’au moins
deux des trois critères suivants : total du bilan, montant net du chiffre d’affaires et nombre moyen de salariés
employés au cours de l’exercice.
« Pour l’application du présent article, les seuils et modalités de calcul des différents critères sont fixés par
décret.
« Art. L. 230-2. – Au sens du présent livre :
« 1o Est un petit groupe l’ensemble formé par une société et les entreprises qu’elle contrôle, au sens du II ou
du III de l’article L. 233-16, qui, à la date de clôture de l’exercice, ne dépasse pas les seuils d’au moins deux des
trois critères suivants : total du bilan, montant net du chiffre d’affaires et nombre moyen de salariés employés au
cours de l’exercice ;
« 2o Est un groupe moyen l’ensemble formé par une société et les entreprises qu’elle contrôle, au sens du II ou
du III de l’article L. 233-16, qui n’est pas un petit groupe et qui, à la date de clôture de l’exercice, ne dépasse pas
les seuils d’au moins deux des trois critères suivants : total du bilan, montant net du chiffre d’affaires et nombre
moyen de salariés employés au cours de l’exercice ;
« 3o Est un grand groupe l’ensemble formé par une société et les entreprises qu’elle contrôle, au sens du II ou
du III de l’article L. 233-16, qui, à la date de clôture de l’exercice, dépasse les seuils d’au moins deux des trois
critères suivants : total du bilan, montant net du chiffre d’affaires et nombre moyen de salariés employés au cours
de l’exercice.
« Pour l’application du présent article, les seuils et modalités de calcul des différents critères sont fixés par
décret. »
Article 8
Le chapitre II du titre III est ainsi modifié :
I. – Son intitulé est ainsi modifié : « Des comptes sociaux et des informations en matière de durabilité » ;
II. – La section 1 est ainsi modifiée :
1o Son intitulé est ainsi modifié : « Des documents comptables et des informations en matière de durabilité » ;
2o L’article L. 232-1 est ainsi modifié :
a) Le II est remplacé par les dispositions suivantes :
« II. – Le rapport de gestion :
« 1o Expose la situation de la société durant l’exercice écoulé, comprenant une analyse objective et exhaustive de
l’évolution des affaires, des résultats et de la situation de celle-ci, notamment de sa situation d’endettement, au
regard du volume et de la complexité des affaires, ainsi que son évolution prévisible, les événements importants
survenus entre la date de la clôture de l’exercice et la date à laquelle il est établi ;
« 2o Expose les activités de la société en matière de recherche et de développement ;
« 3o Mentionne les succursales existantes ;
« 4o Dans la mesure nécessaire à la compréhension de l’évolution des affaires, des résultats ou de la situation de
la société, comprend des indicateurs clefs de performance de nature financière et, le cas échéant, de nature non
financière ayant trait à son activité spécifique, notamment des informations relatives aux questions
d’environnement et de personnel ;
« 5o Décrit les principaux risques et incertitudes auxquels la société est confrontée ;
« 6o Lorsque cela est pertinent pour l’évaluation de son actif, de son passif, de sa situation financière et de ses
pertes ou profits, comprend des indications sur ses objectifs et sa politique concernant la couverture de chaque
catégorie principale de transactions prévues pour lesquelles il est fait usage de la comptabilité de couverture, ainsi
que sur son exposition aux risques de prix, de crédit, de liquidité et de trésorerie. Ces indications comprennent
l’utilisation par l’entreprise d’instruments financiers ;
« 7o Lorsque la société est une grande entreprise, au sens de l’article L. 230-1, comprend des informations sur ses
ressources incorporelles essentielles, la manière dont son modèle commercial dépend fondamentalement de ces
ressources et en quoi elles constituent une source de création de valeur pour elle.
« L’analyse mentionnée aux 1o et 4o contient, le cas échéant, des renvois aux montants indiqués dans les comptes
annuels et des explications supplémentaires y afférentes.
« La disposition prévue au 4o relative aux indicateurs de nature extra-financière ne s’applique pas lorsque la
société est soumise à l’article L. 232-6-3 ou à l’article L. 22-10-36 ou est dispensée de l’application de l’article
L. 232-6-3 en vertu de son V. » ;
b) Au IV, la référence à l’article L. 123-16 est remplacée par la référence à l’article L. 230-1 ;
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3o Après l’article L. 232-1, il est ajouté un article L. 232-1-1 ainsi rédigé :


« Art. L. 232-1-1. – Pour les sociétés exploitant au moins une installation figurant sur la liste prévue à l’article
L. 515-36 du code de l’environnement, le rapport mentionné à l’article L. 232-1 :
« – informe de la politique de prévention du risque d’accident technologique menée par la société ;
« – rend compte de la capacité de la société à couvrir sa responsabilité civile vis-à-vis des biens et des personnes
du fait de l’exploitation de telles installations ;
« – précise les moyens prévus par la société pour assurer la gestion de l’indemnisation des victimes en cas
d’accident technologique engageant sa responsabilité. » ;
o
4 L’article L. 232-6 est ainsi modifié :
a) Au I et au 4o du II, après les mots : « chiffre d’affaires » est inséré le mot : « net » ;
b) Le premier alinéa du II est supprimé ;
c) Au deuxième alinéa du III, devenu premier alinéa, les mots : « Ce même I » sont remplacés par les mots :
« Le I » ;
5o Au I et au 2o du II de l’article L. 232-6-1, après chaque occurrence des mots : « chiffre d’affaires », est inséré
le mot : « net » ;
6o Elle est complétée par l’article L. 232-6-2 ainsi rédigé :
« Art. L. 232-6-2. – I. – Les sociétés mentionnées aux 1o à 3o de l’article L. 123-16-2 ainsi que les sociétés qui
sont des grandes entreprises, au sens de l’article L. 230-1, dont tout ou partie des activités consiste en l’exploration,
la prospection, la découverte, l’exploitation ou l’extraction d’hydrocarbures, de houille et de lignite, de minerais
métalliques, de pierres, de sables et d’argiles, de minéraux chimiques et d’engrais minéraux, de tourbe, de sel ou
d’autres ressources minérales ou en l’exploitation de forêts primaires rendent public annuellement et dans les
conditions fixées au III du présent article un rapport sur les paiements effectués au profit des autorités de chacun
des Etats ou territoires dans lesquels elles exercent ces activités.
« L’alinéa précédent ne s’applique pas aux sociétés dont les paiements sont inclus dans le rapport consolidé
établi, conformément au droit de l’Etat membre de l’Union européenne dont elle relève, par leur société
consolidante.
« II. – Le rapport sur les paiements prévu au I mentionne le montant de tout versement individuel, ou ensemble
de versements lorsque ceux-ci sont liés entre eux, égal ou supérieur à 100 000 € au cours de l’exercice précédent et
qui est effectué au profit de toute autorité nationale, régionale ou locale d’un Etat ou territoire, ou de toute
administration, agence ou entreprise contrôlée, au sens de l’article L. 233-16, par une telle autorité, ainsi que le
montant des paiements effectués pour chacune des catégories de paiements énumérées ci-après :
« 1o Droits à la production ;
« 2o Impôts ou taxes perçus sur le revenu, la production ou les bénéfices des sociétés, à l’exclusion des impôts ou
taxes perçus sur la consommation, tels que les taxes sur la valeur ajoutée, des impôts sur le revenu des personnes
physiques ou des impôts sur les ventes ;
« 3o Redevances ;
« 4o Dividendes ;
« 5o Primes de signature, de découverte et de production ;
« 6o Droits de licence, frais de location, droits d’entrée et autres contreparties de licence et/ ou de concession ;
« 7o Paiements pour des améliorations des infrastructures.
« Lorsque ces paiements ont été imputés à un ou à plusieurs projets spécifiques, le rapport précise également le
montant total et par catégorie des paiements effectués pour chacun des projets.
« Un projet désigne les activités opérationnelles régies par un contrat, une licence, un bail, une concession ou
tout autre accord juridique similaire ou par un ensemble de ces accords lorsque ceux-ci ont un lien substantiel entre
eux et constituent la base d’obligations de paiement.
« III. – Le rapport sur les paiements prévu au I fait l’objet d’une approbation, selon le cas, par le conseil
d’administration, le directoire ou le gérant. Il est déposé au greffe du tribunal de commerce, pour être annexé au
registre du commerce et des sociétés, dans le mois suivant l’approbation des comptes annuels par l’organe
compétent ou dans les deux mois suivant cette approbation lorsque ce dépôt est effectué par voie électronique. Il
fait également l’objet, dans les mêmes délais, d’une publication gratuite, accessible au public et lisible sur le site
internet de la société, dans des conditions prévues par décret en Conseil d’Etat.
« IV. – Les conditions d’application du présent article sont fixées par décret en Conseil d’Etat, en ce qui
concerne notamment les catégories de paiements prévues au premier alinéa du II et la publication sur le site internet
de la société prévue au III.
« V. – Le fait de ne pas satisfaire aux obligations de publicité prévues au IV ou de publier des informations
partielles ou erronées est puni d’une amende de 3 750 €.
« Les personnes morales encourent, outre cette amende, la peine complémentaire prévue au 9o de l’article 131-39
du code pénal. » ;
7o Elle est complétée par les articles L. 232-6-3 et L. 232-6-4 ainsi rédigés :
« Art. L. 232-6-3. – I. – Toute société qui est une grande entreprise au sens de l’article L. 230-1, inclut des
informations en matière de durabilité au sein d’une section distincte de son rapport de gestion.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 19 sur 156

« Ces informations permettent de comprendre les incidences de l’activité de la société sur les enjeux de
durabilité, ainsi que la manière dont ces enjeux influent sur l’évolution de ses affaires, de ses résultats et de sa
situation. Les enjeux de durabilité comprennent les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernement
d’entreprise.
« Un décret en Conseil d’Etat précise les éléments décrits par ces informations, les mentions à l’appui de celles-
ci et leurs modalités de présentation.
« II. – Les informations portant sur des évolutions imminentes ou des affaires en cours de négociation peuvent
être omises dans des cas exceptionnels lorsque, de l’avis dûment motivé du conseil, du directoire ou du gérant, leur
publication nuirait gravement à la position commerciale de la société, à condition que cette omission ne fasse pas
obstacle à la compréhension juste et équilibrée de l’évolution des affaires de la société, ses résultats, sa situation et
les incidences de ses activités.
« III. – Les informations en matière de durabilité prévues au présent article sont certifiées par un commissaire
aux comptes inscrit sur la liste mentionnée au II de l’article L. 821-13 ou par un organisme tiers indépendant inscrit
sur la liste mentionnée au I de l’article L. 822-3, nommé conformément aux dispositions du titre II du livre VIII
du présent code.
« IV. – Un ou plusieurs actionnaires ou associés représentant au moins 5 % du capital ou des droits de vote
peuvent requérir l’inscription à l’ordre du jour de l’assemblée générale d’un projet de résolution exigeant qu’une
personne morale accréditée qui n’appartient pas, selon le cas, à la même société de commissaires aux comptes ou
au même réseau de commissaires aux comptes désigné pour effectuer la mission de certification des comptes ou
des informations en matière de durabilité ou qui n’appartient pas à l’organisme tiers indépendant ou au réseau de
l’organisme tiers indépendant désigné pour effectuer la mission de certification des informations en matière de
durabilité, prépare un rapport sur certaines informations en matière de durabilité. Ce rapport est mis à la disposition
des membres de cette assemblée.
« V. – Les dispositions du présent article ne s’appliquent pas lorsque la société est soumise à l’article L. 233-28-
4.
« Elles ne s’appliquent pas non plus lorsque la société et, le cas échéant, les sociétés qu’elle contrôle, au sens
du II ou du III de l’article L. 233-16, sont incluses dans les informations en matière de durabilité d’une société
consolidante qui exerce un contrôle sur ces sociétés, au sens du II ou du III de ce même article, selon des modalités
définies par décret en Conseil d’Etat.
« Art. L. 232-6-4. – I. – Toute société ne disposant pas d’un siège social dans un Etat membre de l’Union
européenne ou un autre Etat partie à l’accord sur l’Espace économique européen et qui dispose d’une succursale en
France dont le chiffre d’affaires net excède, à la date de clôture de l’exercice, un seuil fixé par décret établit et
publie un rapport relatif aux enjeux de durabilité, à la diligence du représentant légal de la société en France ou de
la personne ayant le pouvoir de l’y engager.
« Ce rapport porte sur les enjeux de durabilité mentionnés au I de l’article L. 232-6-3.
« Un décret en Conseil d’Etat précise le contenu de ce rapport ainsi que ses modalités de présentation et de
publication.
« II. – Les sociétés mentionnées au I remplissent les conditions cumulatives suivantes :
« 1o Elles revêtent une forme juridique comparable aux sociétés par actions et aux sociétés à responsabilité
limitée ;
« 2o Elles comptabilisent un chiffre d’affaires net dans l’Espace économique européen qui excède, à la date de
clôture des deux derniers exercices consécutifs, un seuil fixé par décret ;
« 3o Elles ne contrôlent ni ne sont contrôlées par une autre société, au sens du II ou du III de l’article L. 233-16.
« III. – Les informations portant sur des évolutions imminentes ou des affaires en cours de négociation peuvent
être omises dans des cas exceptionnels lorsque, de l’avis dûment motivé du représentant légal de la société en
France ou de la personne ayant le pouvoir de l’y engager, leur publication nuirait gravement à la position
commerciale de la société, à condition que cette omission ne fasse pas obstacle à la compréhension juste et
équilibrée de l’évolution des affaires de la société, ses résultats, sa situation et les incidences de ses activités.
« IV. – Un rapport contenant l’avis sur la conformité de ces informations émis par une ou plusieurs personnes
ou un ou plusieurs cabinets habilités à émettre un avis sur l’information en matière de durabilité au titre du droit
applicable à la société ou par un commissaire aux comptes inscrit sur la liste mentionnée au I de l’article L. 821-13
ou par un organisme tiers indépendant inscrit sur la liste mentionnée au I de l’article L. 822-3 est joint à ce rapport.
« V. – Lorsque le rapport ou les informations requis en application du I ne sont pas disponibles, le représentant
légal de la société en France ou la personne ayant le pouvoir de l’y engager demande les informations nécessaires à
cette société et établit et publie le rapport.
« Si la société ne communique pas l’ensemble de ces informations, son représentant légal en France ou la
personne ayant le pouvoir de l’y engager établit le rapport et intègre dans ce dernier toutes les informations en sa
possession, assortie d’une déclaration mentionnant que la société concernée n’a pas mis à sa disposition les
informations requises.
« Lorsque la société ne fournit pas le rapport contenant l’avis sur la conformité mentionné au IV, son
représentant légal en France ou la personne ayant le pouvoir de l’y engager produit une déclaration qui
l’indique. » ;
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 19 sur 156

III. – La section 5 est ainsi modifiée :


1o Au deuxième alinéa du I de l’article L. 232-21, après les mots : « été soumis », sont ajoutés les mots : « , le
rapport de certification des informations en matière de durabilité » ;
2o Au deuxième alinéa du I de l’article L. 232-22, après les mots : « été soumis », sont ajoutés les mots : «, ainsi
que, le cas échéant, le rapport de certification des informations en matière de durabilité » ;
3o Le I de l’article L. 232-23 est ainsi modifié :
a) Au deuxième alinéa, après le mot : « surveillance », sont ajoutés les mots : « et le rapport de certification des
informations en matière de durabilité » ;
b) Au quatrième alinéa, après les mots : « pour les sociétés mentionnées au premier alinéa autres que celles »,
sont ajoutés les mots : « soumises aux articles L. 232-6-3 ou L. 233-28-4 ou ».
Article 9
La section 3 du chapitre III du titre III est ainsi modifiée :
1o Son intitulé est ainsi modifié : « Des documents comptables et des informations consolidées en matière de
durabilité » ;
2o Au troisième alinéa de l’article L. 233-17, les mots : « dépasse pas pendant deux exercices successifs sur la
base des derniers comptes annuels arrêtés, pour deux des trois critères mentionnés à l’article L. 123-16, un niveau
fixé par décret » sont remplacés par les mots : « constitue pas un grand groupe, au sens de l’article L. 230-2 » ;
3o Les dispositions de l’article L. 233-26 sont remplacées par les dispositions suivantes :
« Art. L. 233-26. – Le rapport sur la gestion du groupe comprend les informations prévues au II de
l’article L. 232-1, relatives à l’ensemble constitué par les entreprises comprises dans la consolidation.
« La disposition prévue au 4o de ce même article, relative aux indicateurs de nature extra-financière, ne
s’applique pas lorsque la société est soumise à l’article L. 233-28-4 ou est dispensée de son application en vertu
du V de ce même article.
« Ce rapport et le rapport de gestion mentionné à l’article L. 232-1 peuvent être présentés sous la forme d’un
document unique. » ;
4o L’article L. 233-28-1 est ainsi modifié :
a) Au I, après le mot : « chiffre d’affaires », est ajouté le mot : « net » ;
b) Le premier et le deuxième alinéas du III de l’article L. 233-28-1 sont remplacés par un alinéa ainsi rédigé :
« III. – Le I ne s’applique pas lorsque les sociétés consolidantes sont soumises à l’obligation de publication
mentionnée au II de l’article L. 511-45 du code monétaire et financier. » ;
5o L’article L. 233-28-2 est ainsi modifié :
a) Au premier alinéa du II et au 2o du III, après chaque occurrence des mots : « chiffre d’affaires », est inséré le
mot : « net » ;
b) Le premier et le deuxième alinéas du VI de l’article L. 233-28-2 sont remplacés par un alinéa ainsi rédigé :
« VI. – L’obligation prévue au II ne s’applique pas : » ;
c) Au premier et au quinzième alinéas, les deux occurrences des mots : « au sens de l’article L. 123-16-1 » sont
supprimés et chaque occurrence de la référence : « L. 123-16 » est remplacée par la référence : « L. 230-1 » ;
6o Elle est complétée par l’article L. 233-28-3 ainsi rédigé :
« Art. L. 233-28-3. – I. – Les sociétés mentionnées au I de l’article L. 232-6-2 et les sociétés qui contrôlent, au
sens de l’article L. 233-16, une société remplissant les conditions prévues au même I et qui sont tenues d’établir des
comptes consolidés en application du même article L. 233-16 rendent public un rapport consolidé sur les paiements
effectués au profit des autorités d’un ou de plusieurs Etats ou territoires.
« II. – Une société contrôlée remplissant les conditions du I de l’article L. 232-6-2 et celles de l’article L. 233-
19 n’est pas incluse dans le champ du rapport consolidé mentionné au I du présent article.
« Les sociétés contrôlées répondant aux conditions prévues au I de l’article L. 232-6-2 ne sont pas tenues de
publier un rapport lorsque leur société consolidante relève du droit d’un Etat membre de l’Union européenne et que
les paiements effectués par ces sociétés sont inclus dans le rapport consolidé établi par la société consolidante en
application de la législation dont elle relève.
« III. – Le fait de ne pas satisfaire aux obligations de publicité prévues au IV ou de publier des informations
partielles ou erronées est puni d’une amende de 3 750 €.
« Les personnes morales encourent, outre cette amende, la peine complémentaire prévue au 9o de l’article 131-39
du code pénal. » ;
7o Elle est complétée par les articles L. 233-28-4 et L. 233-28-5 ainsi rédigés :
« Art. L. 233-28-4. – I. – Toute société consolidante d’un grand groupe, au sens de l’article L. 230-2, inclut
des informations consolidées en matière de durabilité au sein d’une section distincte de son rapport sur la gestion
du groupe.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 19 sur 156

« Ces informations comprennent les descriptions et mentions prévues au I de l’article L. 232-6-3, relatives à ce
groupe.
« Un décret en Conseil d’Etat adapte aux groupes les mentions à l’appui de ces informations et leurs modalités
de présentation.
« II. – Les informations portant sur des évolutions imminentes ou des affaires en cours de négociation peuvent
être omises dans des cas exceptionnels lorsque, de l’avis dûment motivé du conseil d’administration, du directoire
ou du gérant, leur publication nuirait gravement à la position commerciale du groupe, à condition que cette
omission ne fasse pas obstacle à la compréhension juste et équilibrée de l’évolution des affaires du groupe, ses
résultats, sa situation et les incidences de ses activités.
« III. – Les informations en matière de durabilité prévues au présent article sont certifiées par un commissaire
aux comptes inscrit sur la liste mentionnée au II de l’article L. 821-13 ou par un organisme tiers indépendant inscrit
sur la liste mentionnée au I de l’article L. 822-3, nommés conformément aux dispositions du titre II du livre VIII
du présent code.
« IV. – Un ou plusieurs actionnaires ou associés représentant au moins 5 % du capital ou des droits de vote
peuvent requérir l’inscription à l’ordre du jour de l’assemblée générale d’un projet de résolution exigeant qu’une
personne morale accréditée qui n’appartient pas, selon le cas, à la même société de commissaires aux comptes ou
au même réseau de commissaires aux comptes désigné pour effectuer la mission de certification des comptes ou
des informations en matière de durabilité ou qui n’appartient pas à l’organisme tiers indépendant ou au réseau de
l’organisme tiers indépendant désigné pour effectuer la mission de certification des informations en matière de
durabilité, prépare un rapport sur certaines informations en matière de durabilité. Ce rapport est mis à la disposition
des membres de cette assemblée.
« V. – L’obligation prévue au I ne s’applique pas lorsque le groupe est inclus dans les informations consolidées
en matière de durabilité d’une autre société consolidante qui exerce un contrôle, au sens du II ou du III de l’article
L. 233-16, sur les entreprises de ce groupe, selon des modalités définies par décret en Conseil d’Etat.
« Art. L. 233-28-5. – I. – Toute société qui est une grande entreprise, au sens de l’article L. 230-1, et qui est
contrôlée, au sens du II ou du III de l’article L. 233-16, par une société consolidante ne disposant pas d’un siège
social dans un Etat membre de l’Union européenne ou un autre Etat partie à l’accord sur l’Espace économique
européen publie un rapport consolidé relatif aux enjeux de durabilité, à la diligence du conseil d’administration,
du directoire ou du gérant.
« Toute société qui est comprise dans les comptes consolidés d’une société ne disposant pas d’un siège social
dans un Etat membre de l’Union européenne ou un autre Etat partie à l’accord sur l’Espace économique européen
et qui dispose d’une succursale en France dont le chiffre d’affaires net excède, à la date de clôture de l’exercice, un
seuil fixé par décret publie un rapport consolidé relatif aux enjeux de durabilité, à la diligence du représentant légal
en France de la société ou de la personne ayant le pouvoir de l’y engager.
« Le rapport mentionné au deux premiers alinéas du présent I comprend les descriptions et mentions prévues au I
de l’article L. 233-28-4, relatives au groupe de la société mentionnée au II du présent article.
« Un décret en Conseil d’Etat précise le contenu de ce rapport, ainsi que ses modalités de présentation et de
publication.
« II. – Les sociétés ne disposant pas d’un siège social dans un Etat membre de l’Union européenne ou un autre
Etat partie à l’accord sur l’Espace économique européen mentionnées au I sont celles qui remplissent les conditions
cumulatives suivantes :
« 1o Elles revêtent une forme juridique comparable aux sociétés par actions et aux sociétés à responsabilité
limitée ;
« 2o Elles comptabilisent un chiffre d’affaires net consolidé dans l’Espace économique européen qui excède, à la
date de clôture de deux exercices consécutifs, un seuil fixé par décret ;
« 3o Elles ne sont pas contrôlées par une autre société, au sens du II ou du III de l’article L. 233-16 ;
« 4o Elles établissent les comptes consolidés, dans lesquels les actifs, les passifs, les fonds propres, les produits et
les charges sont présentés comme étant ceux d’une seule entité économique, du plus grand ensemble d’entreprises.
« III. – Les informations portant sur des évolutions imminentes ou des affaires en cours de négociation peuvent
être omises dans des cas exceptionnels lorsque, de l’avis dûment motivé des du conseil d’administration,
du directoire ou du gérant de la société mentionnée au premier alinéa du I ou du représentant légal en France de la
société mentionnée au deuxième alinéa du I ou de la personne ayant le pouvoir de l’y engager, selon le cas, leur
publication nuirait gravement à la position commerciale de la société mentionnée au II à condition que cette
omission ne fasse pas obstacle à la compréhension juste et équilibrée de l’évolution des affaires de ce groupe, ses
résultats, sa situation et les incidences de son activité.
« IV. – Un rapport contenant l’avis sur la conformité de ces informations est émis par une ou plusieurs
personnes ou un ou plusieurs cabinets habilités à émettre un avis sur l’information en matière de durabilité au titre
du droit applicable à la société ou par un commissaire aux comptes inscrit sur la liste mentionnée au I de l’article
L. 821-13 ou par un organisme tiers indépendant inscrit sur la liste mentionnée au I de l’article L. 822-3 est joint à
ce rapport.
« V. – Les dispositions prévues au V de l’article L. 232-6-4 s’appliquent aux sociétés mentionnées au premier
alinéa du I et aux représentants légaux en France des sociétés mentionnées au deuxième alinéa du I ou des
personnes ayant le pouvoir de les y engager, selon le cas, en ce qui concerne le rapport ou les informations requis
en vertu du I et le rapport mentionné au IV.
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« VI. – L’obligation prévue au second alinéa du I ne s’applique pas :


« – si la société dispose d’un siège social dans un Etat membre de l’Union européenne ou un autre Etat partie à
l’accord sur l’Espace économique européen, revêt une forme juridique qui n’est pas comparable aux sociétés
par actions et aux sociétés à responsabilité limitée, ou n’est pas contrôlée, au sens du II ou du III de l’article
L. 233-16, par une société remplissant les conditions prévues au II ;
« – si la société remplissant les conditions prévues au II contrôle, dans un Etat membre de l’Union européenne
ou un autre Etat partie à l’accord sur l’Espace économique européen, une société qui est une grande entreprise,
au sens de l’article L. 230-1, ou une société qui est une petite ou une moyenne entreprise, au sens de ce même
article, dont les titres sont admis aux négociations sur un marché réglementé. »
Article 10
Le chapitre VIII du titre III est ainsi modifié :
I. – L’article L. 238-1 est ainsi modifié :
1o Après le deuxième alinéa, il est inséré un troisième alinéa ainsi rédigé :
« Toute personne n’ayant pu obtenir la production, la communication ou la transmission des documents ou
informations prévus aux articles L. 225-37-4, L. 225-102, L. 22-10-9, L. 22-10-10, L. 22-10-36, L. 232-1, L. 232-
1-1, L. 232-6, L. 232-6-1, L. 232-6-2, L. 232-6-3, L. 232-6-4, L. 233-26, L. 233-28-1, L. 233-28-2, L. 233-28-3,
L. 233-28-4 et L. 233-28-5 peut demander au président du tribunal statuant en référé soit d’enjoindre sous astreinte
à la personne ou à l’organe compétent pour la production, la communication ou la transmission des documents ou
informations de les communiquer, soit de désigner un mandataire chargé de procéder à cette communication. » ;
2o Au dernier alinéa, les mots : « des administrateurs, des gérants, des dirigeants ou du liquidateur » sont
remplacés par les mots : « de la personne ou de l’organe mis en cause » ;
II. – L’article L. 238-7 est abrogé.
CHAPITRE II
DISPOSITIONS RELATIVES À LA CERTIFICATION DES INFORMATIONS
EN MATIÈRE DE DURABILITÉ

Article 11
Le titre II du livre VIII du code de commerce est modifié conformément aux articles du présent chapitre.
Article 12
Son intitulé est complété par les mots : «, des organismes tiers indépendants et des auditeurs des informations en
matière de durabilité ».
Article 13
L’intitulé du chapitre préliminaire est ainsi rédigé : « De la Haute autorité de l’audit ».
Article 14
I. – Dans le chapitre préliminaire est créée une section 1 intitulée : « De l’organisation » et comprenant les
articles L. 820-1 à L. 820-13.
II. – Les articles L. 820-1 à L. 820-7 sont remplacés par les dispositions suivantes :
« Art. L. 820-1. – I. – La Haute autorité de l’audit est une autorité publique indépendante.
« La Haute autorité exerce les missions suivantes :
« 1o Elle procède à l’inscription des commissaires aux comptes, des auditeurs des informations en matière de
durabilité, des contrôleurs de pays tiers mentionnés au I de l’article L. 821-19 et au I de l’article L. 821-20, ainsi
qu’à la tenue des listes prévues aux articles L. 821-13, L. 822-3 et L. 822-4 ;
« 2o Elle adopte les normes relatives à la déontologie, au contrôle interne de qualité et à l’exercice professionnel
des commissaires aux comptes et, dans l’exercice de leur mission de certification des informations en matière de
durabilité, des organismes tiers indépendants et des auditeurs des informations en matière de durabilité ;
« 3o Elle définit les orientations générales de l’obligation de formation continue et les différents domaines sur
lesquels celle-ci porte, et veille au respect des obligations des commissaires aux comptes et des auditeurs des
informations en matière de durabilité dans ce domaine ;
« 4o Elle prend les mesures mentionnées aux III et V de l’article L. 821-45 et au III de l’article L. 821-66 ;
« 5o Elle définit le cadre et les orientations des contrôles prévus aux articles L. 820-14 et L. 820-15 concernant
les commissaires aux comptes, les organismes tiers indépendants et les auditeurs des informations en matière de
durabilité. Elle les réalise directement ou dans les conditions prévues au II du présent article et peut émettre des
recommandations dans le cadre de leur suivi ;
« 6o Elle diligente des enquêtes portant sur les manquements aux dispositions du présent titre et à celles
du règlement (UE) no 537/2014 du 16 avril 2014 ;
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« 7o Elle prononce des sanctions dans les conditions prévues à la section 4 du chapitre Ier et à la sous-section 2 de
la section 4 du chapitre II ;
« 8o Elle coopère avec les autorités d’autres Etats exerçant des compétences analogues, les autorités de l’Union
européenne chargées de la supervision des entités d’intérêt public, les banques centrales, le Système européen de
banques centrales, la Banque centrale européenne et le Comité européen du risque systémique ;
« 9o Elle suit l’évolution du marché de la réalisation des missions de contrôle légal des comptes des entités
d’intérêt public, dans les conditions définies à l’article 27 du règlement (UE) no 537/2014 du 16 avril 2014, ainsi
que du marché de la certification des informations en matière de durabilité des entités d’intérêt public.
« II. – La Haute autorité peut déléguer à la Compagnie nationale des commissaires aux comptes la réalisation
des missions suivantes ou de certaines d’entre elles :
« 1o L’inscription et la tenue des listes mentionnées aux I et II de l’article L. 821-13 ;
« 2o Le suivi du respect des obligations de formation continue des commissaires aux comptes ;
« 3o Les contrôles effectués dans les conditions prévues à l’article L. 820-14.
« La délégation s’opère par une convention homologuée par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice.
« Art. L. 820-2. – I. – La Haute autorité de l’audit comprend un collège et une commission des sanctions.
« II. – Sauf dispositions contraires, le collège exerce les missions confiées à la Haute autorité. Il comprend :
« 1o Un magistrat hors hiérarchie de la Cour de cassation, président de la Haute autorité ;
« 2o Un membre du Conseil d’Etat ;
« 3o Un magistrat de la Cour des comptes ;
« 4o Le président de l’Autorité des marchés financiers ou son représentant, le président de l’Autorité de contrôle
prudentiel et de résolution ou son représentant, le directeur général du Trésor ou son représentant ;
« 5o Quatre personnes qualifiées en matière économique et financière :
« a) Une personne choisie pour ses compétences dans les domaines des offres au public et des sociétés dont les
titres sont admis aux négociations sur un marché réglementé ;
« b) Une personne choisie pour ses compétences dans le domaine de la banque, de l’assurance ou des services
d’investissements ;
« c) Une personne choisie pour ses compétences dans le domaine des petites et moyennes entreprises, des
personnes morales de droit privé ayant une activité économique ou des associations ;
« d) Une personne choisie pour ses compétences en matière de normes comptables françaises et internationales ;
« 6o Deux personnes qualifiées en matière de certification des informations en matière de durabilité ;
« 7o Deux personnes ayant exercé la profession de commissaire aux comptes ;
« Parmi les membres mentionnés aux 1o à 7o, à l’exception des membres de droit mentionnés au 4o, l’écart entre
le nombre de femmes et d’hommes ne peut être supérieur à un.
« Le président de la Haute autorité est nommé par décret du Président de la République pour une durée de six
ans, renouvelable une fois. Il exerce ses fonctions à plein temps. En cas d’empêchement, il est suppléé par le
membre mentionné au 2o.
« Les membres de la Haute autorité, autres que les membres de droit, sont nommés par décret pour six ans
renouvelables une fois. Les qualités mentionnées aux 1o à 7o s’apprécient à la date de publication du décret de
nomination. L’atteinte de la limite d’âge ou la cessation des fonctions de magistrat des membres intervenant
postérieurement à la publication de ce décret ne mettent pas fin à leur qualité de membre du collège.
« Lors de la désignation d’un nouveau membre appelé à remplacer un membre dont le mandat a pris fin avant le
terme normal, le nouveau membre est de même sexe que celui qu’il remplace.
« III. – Les différentes formations du collège sont :
« 1o La formation plénière, compétente pour toutes les décisions qui ne relèvent pas d’une des formations
mentionnées aux 2o et 3o ;
« 2o Le bureau est compétent pour exercer les attributions mentionnées aux 1o et 4o du I de l’article L. 820-1 et
pour statuer sur le recours formé contre les décisions des présidents de compagnies régionales des commissaires
aux comptes relatives aux demandes de dérogation portant sur le programme de travail des commissaires aux
comptes. Il est composé du président de la Haute autorité, de deux membres titulaires et de deux membres
suppléants, élus par le collège en son sein ;
« 3o La formation d’examen des contrôles est compétente pour exercer les attributions mentionnées au 5o du I de
l’article L. 820-1, à l’exception de la définition du cadre et des orientations des contrôles. Elle est composée
du président de la Haute autorité, du président de l’Autorité des marchés financiers ou son représentant,
du président de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution ou son représentant, et de quatre membres
titulaires et de quatre membres suppléants élus par le collège en son sein. Deux au moins des membres titulaires
sont choisis, d’une part, parmi les personnes mentionnées au 6o et, d’autre part, parmi celles mentionnées au 7o du II
du présent article.
« IV. – Le collège se dote d’un comité d’audit, composé du magistrat de la Cour des comptes mentionné au 3o
du I du présent article, qui le préside, et de quatre membres élus par le collège en son sein, dont deux titulaires et
deux suppléants. Il émet un avis préalable sur celles des délibérations de la formation plénière du collège dont la
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liste est fixée par décret en Conseil d’Etat. Il veille à la bonne utilisation des ressources de la Haute autorité et à la
bonne exécution de son budget.
« V. – La commission des sanctions exerce les compétences prévues au 7o de l’article L. 820-1.
« Elle comprend :
« 1o Un magistrat, conseiller ou président de chambre de la Cour de cassation, en fonction ou honoraire,
président de la commission des sanctions, désigné par le premier président de la Cour de cassation ;
« 2o Quatre personnes qualifiées :
« a) Une personne ayant exercé la profession de commissaire aux comptes ;
« b) Une personne qualifiée en matière de certification des informations en matière de durabilité ;
« c) Deux personnes qualifiées en matière juridique, économique ou financière.
« Les fonctions de membres de la commission des sanctions sont incompatibles avec celles de membre
du collège.
« Les membres de la commission des sanctions sont nommés par décret pour une durée de six ans, renouvelable
une fois.
« L’écart entre le nombre de femmes et d’hommes ne peut être supérieur à un. En cas de vacance d’un siège d’un
membre de la commission des sanctions pour quelque cause que ce soit, il est procédé à son remplacement dans le
respect des règles de parité mentionnées au présent alinéa pour la durée du mandat restant à courir.
« La commission des sanctions adopte, à la majorité de ses membres, un règlement intérieur qui fixe les règles
relatives à son organisation et à son fonctionnement.
« Art. L. 820-3. – Au cours des trois années précédant leur nomination, les membres de la Haute autorité ne
doivent pas avoir réalisé de mission de certification des comptes ou de certification des informations en matière de
durabilité, avoir détenu de droits de vote, avoir été dirigeant, y compris comme membre d’un organe de gestion,
d’administration ou de surveillance, ou avoir été salarié d’une société de commissaire aux comptes ou d’un
organisme tiers indépendant.
« Art. L. 820-3-1. – Les décisions de la Haute autorité sont prises à la majorité des voix. En cas de partage égal
des voix au sein de l’une des formations du collège, la voix du président de la Haute autorité est prépondérante. En
cas de partage égal des voix au sein de la commission des sanctions, la voix de son président est prépondérante.
« Art. L. 820-4. – I. – Deux commissions de normalisation sont placées auprès de la Haute autorité afin
d’élaborer les projets de normes mentionnées au 2o du I de l’article L. 820-1 :
« 1o Une commission compétente pour élaborer des projets de norme relatifs à l’exercice de la mission de
certification des informations en matière de durabilité, à la déontologie et au contrôle interne de qualité applicables
à l’exercice de cette mission ;
« 2o Une commission compétente pour élaborer des projets de norme relatifs à la déontologie, au contrôle interne
de qualité et à l’exercice, par les commissaires aux comptes, des missions autres que la certification des
informations en matière de durabilité ainsi qu’à la fourniture de prestations et attestations.
« II. – Les commissions mentionnées au I sont présidées par le même membre du collège de la Haute autorité,
élu par le collège en son sein.
« La commission prévue au 1o du I est composée, outre son président, d’un commissaire aux comptes inscrit sur
la liste mentionnée au II de l’article L. 821-13, d’un auditeur des informations en matière de durabilité inscrit sur la
liste mentionnée au I de l’article L. 822-4 et d’une personnalité qualifiée en matière de durabilité.
« La commission prévue au 2o du I est composée, outre son président, de deux commissaires aux comptes et
d’une personnalité qualifiée en matière économique et financière.
« Les membres des commissions sont désignés par le collège de la Haute autorité pour une durée de trois ans
renouvelable une fois.
« Les commissaires aux comptes sont désignés sur proposition de la compagnie nationale des commissaires aux
comptes.
« L’auditeur des informations en matière de durabilité est désigné après l’organisation, par la Haute autorité,
d’une procédure de candidature dont sont informés les auditeurs inscrits sur la liste mentionnée au I de l’article
L. 822-4. En l’absence de candidature, la Haute autorité désigne une personnalité qualifiée en matière de durabilité.
« En cas de vacance d’un siège d’un membre des commissions, il est procédé à son remplacement pour la durée
du mandat restant à courir.
« Les modalités de fonctionnement des commissions, les pouvoirs de leur président, les modalités de désignation
et les obligations de leurs membres sont définis par le collège de la Haute autorité.
« Art. L. 820-5. – Pour l’exercice de ses missions, la commission des sanctions dispose d’un service dirigé par
son président et composé de personnels de la Haute autorité.
« Art. L. 820-6. – La Haute autorité dispose d’un service chargé de procéder aux enquêtes préalables à
l’ouverture des procédures prévues à la section 4 du chapitre Ier ainsi qu’à la sous-section 2 de la section 4
du chapitre II. Ce service est dirigé par un rapporteur général et composé d’enquêteurs habilités par ce dernier.
« Les enquêteurs ainsi que toute personne participant à une mission d’enquête sont désignés dans des conditions
propres à éviter tout conflit d’intérêt avec les personnes ou entités qui font l’objet de l’enquête.
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« Art. L. 820-7. – Un décret en Conseil d’Etat fixe le régime comptable de la Haute autorité, ainsi que le
régime indemnitaire de ses membres, de son président, du président de la commission des sanctions, du directeur
général et du rapporteur général.
« Art. L. 820-8. – I. – Sous réserve des dispositions prévues à l’article L. 820-22 du présent code et au I de
l’article L. 631-1 du code monétaire et financier, les personnels de la Haute autorité, ainsi que toutes les personnes
physiques ou morales qui, à quelque titre que ce soit, participent, même occasionnellement, à l’activité de celle-ci
sont tenus au secret professionnel pour les faits, actes et renseignements dont ils ont pu avoir connaissance en
raison de leurs fonctions.
« Ce secret n’est pas opposable à l’autorité judiciaire.
« II. – Le secret professionnel n’est pas opposable à la Haute autorité et à ses services dans l’exercice de leurs
missions, sauf par les auxiliaires de justice.
« Art. L. 820-9. – Un commissaire du Gouvernement auprès de la Haute autorité de l’audit est désigné par le
garde des sceaux, ministre de la justice. Il siège avec voix consultative. Il n’assiste pas aux délibérations de la
commission des sanctions. Il peut demander une seconde délibération des formations du collège.
« Art. L. 820-10. – Dans la limite d’un plafond annuel fixé par la loi de finances, la Haute autorité de l’audit
perçoit le produit des cotisations mentionnées aux articles L. 820-11 et L. 820-12 pour assurer le financement des
missions définies à l’article L. 820-1.
« Les personnes qui sollicitent leur inscription sur la liste mentionnée au III ou sur celle mentionnée au IV de
l’article L. 821-13 sont assujetties à une contribution forfaitaire dont le montant, fixé par décret, n’excède pas 5
000 euros. Cette contribution est recouvrée par la Haute autorité, selon des modalités fixées par décret en Conseil
d’Etat.
« Art. L. 820-11. – Les commissaires aux comptes inscrits sur la liste mentionnée au I de l’article L. 821-13
sont assujettis à une cotisation assise sur le montant total des honoraires qu’ils ont facturés au cours de l’année
civile précédente aux personnes ou entités pour le compte desquelles ils certifient les comptes ou les informations
en matière de durabilité. Le taux de cette cotisation, déterminé par décret, est compris entre 0,5 % et 0,7 %.
« Ils sont également assujettis à une cotisation additionnelle assise sur le montant total des honoraires qu’ils ont
facturés au cours de l’année civile précédente aux entités d’intérêt public pour le compte desquelles ils certifient les
comptes ou les informations en matière de durabilité. Le taux de cette cotisation, déterminé par décret, est compris
entre 0,2 % et 0,3 %.
« Les cotisations mentionnées aux premiers et deuxième alinéas du présent article sont exigibles le 31 mars de
chaque année. Elles sont acquittées auprès de l’agent comptable de la Haute autorité.
« Art. L. 820-12. – Les organismes tiers indépendants inscrits sur la liste mentionnée à l’article L. 822-3 sont
assujettis à une cotisation assise sur le montant total des sommes qu’ils ont facturées au titre de la certification des
informations en matière de durabilité au cours de l’année civile précédente. Le taux de cette cotisation, déterminé
par décret, est compris entre 0,5 % et 0,7 %.
« Ils sont également assujettis à une cotisation additionnelle assise sur le montant total des sommes qu’ils ont
facturées au titre de la certification des informations en matière de durabilité au cours de l’année civile précédente
aux entités d’intérêt public. Le taux de cette cotisation, déterminé par décret, est compris entre 0,2 % et 0,3 %.
« Les cotisations mentionnées aux premiers et deuxième alinéas sont exigibles le 31 mars de chaque année. Elles
sont acquittées auprès de l’agent comptable de la Haute autorité de l’audit.
« Art. L. 820-13. – La contribution mentionnée à l’article L. 820-10 et les cotisations mentionnées aux articles
L. 820-11 et L. 820-12 sont liquidées, ordonnancées et recouvrées selon les modalités prévues pour les recettes des
établissements publics administratifs de l’Etat. Les contestations relatives à ces contributions et cotisations sont
portées devant le tribunal administratif.
« Elles sont acquittées dans des conditions fixées par décret en Conseil d’Etat. Le délai de paiement est de trente
jours à compter de la date d’exigibilité des cotisations. Le montant est majoré du taux d’intérêt légal mensualisé par
mois de retard à compter du trente et unième jour suivant la date d’exigibilité, tout mois entamé étant compté en
entier.
« Lorsqu’un redevable ne donne pas les renseignements demandés nécessaires à la détermination de l’assiette
des cotisations et de leur mise en recouvrement, le montant des cotisations est majoré de 10 %.
« La majoration peut être portée à 40 % lorsque le document contenant les renseignements n’a pas été déposé
dans les trente jours suivant la réception d’une mise en demeure, notifiée par pli recommandé, d’avoir à le produire
dans ce délai, et à 80 % lorsque ce document n’a pas été déposé dans les trente jours suivant la réception d’une
deuxième mise en demeure notifiée dans les mêmes formes que la première.
« Les majorations prévues aux troisième et quatrième alinéas ne peuvent être prononcées avant l’expiration d’un
délai de trente jours à compter de la notification du document indiquant au redevable la majoration qu’il est
envisagé de lui appliquer, les motifs de celle-ci et la possibilité dont dispose l’intéressé de présenter dans ce délai
ses observations.
« Les agents désignés à cet effet par le président de la Haute autorité de l’audit contrôlent les cotisations. A cette
fin, ils peuvent demander aux redevables tous renseignements, justifications ou éclaircissements relatifs aux
déclarations souscrites.
« Le droit de reprise des cotisations de la Haute autorité s’exerce jusqu’à la fin de la sixième année qui suit celle
au titre de laquelle les cotisations sont dues. »
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III. – Après la section 1 du chapitre préliminaire est créée une section 2 intitulée : « Des contrôles » et
comprenant les dispositions suivantes :
« Section 2
« Des contrôles
« Art. L. 820-14. – Lorsqu’ils concernent des commissaires aux comptes exerçant des missions auprès d’entités
d’intérêt public, les contrôles de leur activité professionnelle sont effectués par des contrôleurs de la Haute autorité
de l’audit, dans les conditions prévues par l’article 26 du règlement (UE) no 537/2014 du 16 avril 2014.
« Lorsqu’ils concernent des commissaires aux comptes n’exerçant pas de missions auprès d’entités d’intérêt
public, les contrôles de leur activité professionnelle peuvent être effectués par des contrôleurs de la Haute autorité.
Ils peuvent également être délégués par la Haute autorité à la Compagnie nationale des commissaires aux comptes,
par une convention homologuée par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice. La convention détermine le
cadre, les orientations et les modalités des contrôles.
« Les contrôles prévus au présent article peuvent être effectués avec le concours de l’Autorité des marchés
financiers ou de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution.
« Art. L. 820-15. – Les contrôles de la mission de certification des informations en matière de durabilité des
organismes tiers indépendants et des auditeurs de durabilité rattachés à un organisme tiers indépendant sont
effectués par des contrôleurs de la Haute autorité de l’audit.
« La Haute autorité peut déterminer si les évaluations effectuées par le comité français d’accréditation en
application du règlement (CE) no 765/2008 du Parlement européen et du Conseil du 9 juillet 2008 fixant les
prescriptions relatives à l’accréditation concernant les organismes tiers indépendant satisfont à tout ou partie des
exigences définies par décret en Conseil d’Etat. La Haute autorité peut ne pas faire porter ses contrôles sur les
exigences dont il ressort des évaluations effectuées par le comité français d’accréditation qu’elles sont satisfaites.
« Les contrôles prévus au présent article peuvent être effectués avec le concours de l’Autorité des marchés
financiers ou de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution ou du comité français d’accréditation.
« Les contrôles effectués par la Haute autorité et les évaluations effectuées par le comité français d’accréditation
en application du règlement (CE) no 765/2008 du Parlement européen et du Conseil du 9 juillet 2008 fixant les
prescriptions relatives à l’accréditation sont diligentés de manière coordonnée selon des modalités qu’ils
déterminent.
« Art. L. 820-16. – Les contrôleurs et toute personne participant à une mission de contrôle sont désignés de
façon à éviter tout conflit d’intérêt avec les personnes contrôlées.
« Art. L. 820-17. – Pour la réalisation des contrôles, les contrôleurs et toutes personnes participant à une
mission de contrôle sont habilités à :
« 1o Obtenir de la personne contrôlée tout document ou toute information, sous quelque forme que ce soit,
concernant la mission de certification des comptes, la mission de certification des informations en matière de
durabilité ou toute autre prestation fournie par elle aux personnes ou entités dont elle certifie les comptes ou les
informations en matière de durabilité. Ils peuvent en exiger une copie ;
« 2o Obtenir de toute autre personne des informations liées à la mission de certification des comptes, la mission
de certification des informations en matière de durabilité ou à toute autre prestation fournie par la personne
contrôlée aux personnes ou entités dont elle certifie les comptes ou les informations en matière de durabilité ;
« 3o Procéder à des contrôles sur place ;
« 4o Avoir recours à des experts, afin notamment de procéder à des vérifications.
« Les personnes contrôlées sont tenues de fournir tous les renseignements et documents qui leur sont demandés à
l’occasion des contrôles, sans pouvoir opposer le secret professionnel.
« Art. L. 820-18. – Lorsqu’elles constatent des faits susceptibles d’être liés au blanchiment de capitaux ou au
financement du terrorisme, les personnes réalisant les contrôles prévus aux articles L. 820-14 et L. 820-15 en
informent le service mentionné à l’article L. 561-23 du code monétaire et financier.
« Art. L. 820-19. – Pour l’application du 8o du I de l’article L. 820-1, la Haute autorité communique, à leur
demande, les informations ou les documents qu’elle détient ou qu’elle recueille aux autorités des Etats membres de
l’Union européenne exerçant des compétences analogues aux siennes.
« Elle peut faire diligenter par les contrôleurs mentionnés aux articles L. 820-14 et L. 820-15 les opérations de
contrôle qu’elle détermine, afin de répondre aux demandes d’assistance des autorités mentionnées au premier
alinéa du présent article.
« Lorsqu’une de ces autorités le demande, la Haute autorité autorise les agents de cette autorité à assister aux
opérations de contrôle.
« Art. L. 820-20. – Pour l’application du 8o du I de l’article L. 820-1, la Haute autorité peut communiquer des
informations ou des documents aux autorités d’Etats non membres de l’Union européenne exerçant des
compétences analogues aux siennes, sous réserve de réciprocité et à la condition que l’autorité concernée soit
soumise au secret professionnel avec les mêmes garanties qu’en France.
« Elle peut, sous les mêmes réserves et conditions, faire diligenter par les contrôleurs mentionnés aux articles
L. 820-14 et L. 820-15 les opérations de contrôle qu’elle détermine afin de répondre aux demandes d’assistance des
autorités mentionnées au premier alinéa.
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« La Haute autorité peut, à titre exceptionnel, autoriser les agents des autorités des Etats non membres de
l’Union européenne à assister aux contrôles mentionnés aux articles L. 820-14 et L. 820-15. Lors de ces contrôles,
effectués sous la direction de la Haute autorité, les agents de ces autorités ne peuvent solliciter directement des
personnes contrôlées la communication d’informations ou de documents.
« Art. L. 820-21. – Pour l’application des articles L. 820-19 et L. 820-20, la Haute autorité est dispensée de
l’application des dispositions de la loi no 68-678 du 26 juillet 1968 relative à la communication de documents et
renseignements d’ordre économique, commercial, industriel, financier ou technique à des personnes physiques ou
morales étrangères.
« Art. L. 820-22. – La Haute autorité peut communiquer des informations confidentielles à l’Autorité des
marchés financiers, à l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution, à l’Autorité de la concurrence, à la Banque
de France, au Système européen de banques centrales, à la Banque centrale européenne et au Comité européen
du risque systémique, lorsque ces informations sont destinées à l’exécution de leurs tâches au titre du règlement
(UE) du 16 avril 2014.
« Elle peut demander à ces mêmes autorités de lui communiquer toute information nécessaire à
l’accomplissement de ses missions.
« Les informations transmises sont couvertes par le secret professionnel dans les conditions applicables à
l’autorité qui les a communiquées et à l’autorité destinataire.
« Ces renseignements ne peuvent être utilisés par l’autorité destinataire que pour l’accomplissement de ses
missions. Lorsque l’autorité destinataire communique, dans le cadre de ses missions, les renseignements ainsi
obtenus à des tiers, elle tient compte de l’intérêt légitime des entreprises à la protection de leurs secrets d’affaires,
sans préjudice de l’article L. 463-4 du code de commerce.
« Une convention établie entre la Haute autorité et le comité français d’accréditation détermine les conditions et
les modalités selon lesquelles ils peuvent se communiquer des informations, le cas échéant confidentielles,
nécessaires à l’accomplissement de leurs missions. Ces informations sont couvertes par le secret professionnel
mentionné à l’article L. 820-8. »
IV. – Dans le chapitre préliminaire, après la section 2, est insérée une section 3 intitulée : « De la normalisation »
et comprenant les dispositions suivantes :
« Section 3
« De la normalisation
« Art. L. 820-23. – I. – Les commissions mentionnées au I de l’article L. 820-4 élaborent des projets de
normes sur la base d’un plan d’orientation à trois ans et d’un programme de travail pour l’année à venir adoptés par
la Haute autorité.
« II. – La Haute autorité adopte le plan d’orientation et le programme de travail mentionnés au I du présent
article selon les besoins qu’elle identifie et les demandes du garde des sceaux, ministre de la justice, de l’Autorité
des marchés financiers, de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution, de l’Autorité des normes comptables,
du Conseil de normalisation des comptes publics ou de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes.
« Le programme de travail indique, pour chaque norme, la commission ou les commissions mentionnées au II de
l’article L. 820-4 compétentes pour son élaboration.
« Le programme de travail peut être révisé par la Haute autorité en cours d’année au vu de l’avancement des
travaux et d’éventuelles nouvelles demandes ou initiatives.
« Le plan d’orientation et le programme de travail sont publiés sur le site internet de la Haute autorité.
« III. – Les personnels de la Haute autorité, ainsi que les personnes physiques ou morales qui, à quelque titre
que ce soit, participent, même occasionnellement, à l’activité des commissions de normalisation sont tenus au
secret professionnel pour les faits, actes et renseignements dont ils ont pu avoir connaissance en raison de leurs
fonctions.
« Ce secret n’est pas opposable à l’autorité judiciaire.
« IV. – La formation plénière du collège adopte le projet de norme qui lui est soumis par la commission
compétente, rendu après avis de la Compagnie nationale des commissaires dans un délai fixé par décret pour les
projets de norme élaborés par la commission de normalisation mentionnée au 2o du I de l’article L. 820-4.
« A défaut d’adoption du projet de norme dans les termes arrêtés par la commission compétente, le collège la
saisit à nouveau en lui proposant des modifications afin qu’elle élabore une nouvelle version de ce projet.
« A défaut d’adoption par la formation plénière d’un projet de norme dans un délai fixé par décret, courant à
compter de l’adoption du programme de travail mentionné au I du présent article, le garde des sceaux, ministre de
la justice, peut demander à cette formation de procéder elle-même à son élaboration.
« V. – Le président de la Haute autorité transmet, pour homologation, le projet de norme adopté au garde des
sceaux, ministre de la justice.
« Art. L. 820-24. – Les conditions d’application du présent chapitre sont fixées par décret en Conseil d’Etat. »
Article 15
er
I. – L’intitulé du chapitre 1 est ainsi rédigé : « Des commissaires aux comptes ».
II. – L’intitulé de la section 1 du chapitre 1er est ainsi rédigé : « Dispositions générales ».
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 19 sur 156

III. – Les articles L. 821-1 à L. 821-7 sont remplacés par les dispositions suivantes :
« Art. L. 821-1. – Nonobstant toute disposition contraire, les dispositions du présent chapitre sont applicables
aux commissaires aux comptes dans l’exercice de leur profession. Elles sont également applicables aux personnes
morales et entités, sous réserve des règles propres à celles-ci, quel que soit leur statut juridique, dans lesquelles les
commissaires aux comptes exercent leurs missions.
« Art. L. 821-2. – I. – Pour l’application du présent titre, le terme : “entité” désigne notamment les fonds
mentionnés aux articles L. 214-8, L. 214-24-34 et L. 214-169 du code monétaire et financier.
« II. – Pour l’application du présent titre, les termes : “entité d’intérêt public” désignent :
« 1o Les établissements de crédit mentionnés au I de l’article L. 511-1 du code monétaire et financier ayant leur
siège social en France ;
« 2o Les entreprises d’assurance et de réassurance mentionnées aux articles L. 310-1 et L. 310-1-1 du code des
assurances, à l’exception des sociétés d’assurance mutuelles dispensées d’agrément administratif en application de
l’article R. 322-117-1 du code des assurances ;
« 3o Les institutions de prévoyance et leurs unions régies par le titre III du livre IX du code de la sécurité sociale,
à l’exception de celles mentionnées au 3o de l’article L. 931-6-1 du code de la sécurité sociale ;
« 4o Les mutuelles et unions de mutuelles régies par le livre II du code de la mutualité, à l’exception de celles
mentionnées au 3o de l’article L. 211-11 du code de la mutualité ;
« 5o Les personnes et entités dont les titres financiers sont admis aux négociations sur un marché réglementé ;
« 6o Lorsque le total de leur bilan consolidé ou combiné excède un seuil fixé par décret :
« a) Les compagnies financières holdings au sens de l’article L. 517-1 du code monétaire et financier dont l’une
des filiales est un établissement de crédit ;
« b) Les compagnies financières holdings mixtes au sens de l’article L. 517-4 du code monétaire et financier dont
l’une des filiales est une entité d’intérêt public au sens du présent article ;
« c) Les sociétés de groupe d’assurance au sens de l’article L. 322-1-2 du code des assurances ;
« d) Les sociétés de groupe d’assurance mutuelle au sens de l’article L. 322-1-3 du code des assurances ;
« e) Les unions mutualistes de groupe au sens de l’article L. 111-4-2 du code de la mutualité ;
« f) Les sociétés de groupe assurantiel de protection sociale au sens de l’article L. 931-2-2 du code de la sécurité
sociale ;
« 7o Les fonds de retraite professionnelle supplémentaire mentionnés à l’article L. 381-1 du code des assurances ;
« 8o Les mutuelles ou unions de retraite professionnelle supplémentaire mentionnées à l’article L. 214-1 du code
de la mutualité ;
« 9o Les institutions de retraite professionnelle supplémentaire mentionnées à l’article L. 942-1 du code de la
sécurité sociale.
« III. – Pour l’application du présent titre, le terme : “mission” désigne la mission de certification des comptes,
la mission de certification des informations en matière de durabilité ou toute autre mission confiée au commissaire
aux comptes par la loi ou le règlement.
« IV. – Pour l’application du présent titre, le terme : “prestation” désigne la fourniture de services et
d’attestations qui ne relèvent pas d’une mission.
« Art. L. 821-3. – La profession de commissaire aux comptes consiste en :
« 1o L’exercice de missions au sens du III de l’article L. 821-2 ; et
« 2o La fourniture de prestations au sens du IV du même article.
« Nul ne peut se prévaloir du titre de commissaire aux comptes s’il ne remplit pas les conditions mentionnées
aux dispositions de la sous-section 1 de la section 2 du présent chapitre.
« Art. L. 821-4. – I. – En vue de sa désignation pour effectuer une mission, le commissaire aux comptes affilié
à un réseau, national ou international, qui n’a pas pour activité exclusive la réalisation de missions mentionnées au
1o de l’article L. 821-3 et dont les membres ont un intérêt économique commun informe par écrit la personne pour
le compte de laquelle la mission serait réalisée de cette situation. Le cas échéant, il l’informe également par écrit de
la nature des services, autres que la réalisation de telles missions, que ce réseau lui a fournies ou qu’il a fourni à des
personnes qui la contrôlent ou qui sont contrôlées par elle, au sens des I et II de l’article L. 233-3, ainsi que
du montant global des honoraires perçus par ce réseau au titre de ces services. Les informations relatives au
montant global des sommes perçues sont intégrées aux documents mis à la disposition des actionnaires en
application de l’article L. 225-108. Actualisées chaque année par le commissaire aux comptes, elles sont mises à la
disposition des associés et actionnaires et, pour les associations, des adhérents et donateurs, au siège de la personne
pour laquelle il envisage de réaliser une mission mentionnée au III de l’article L. 821-2.
« L’information sur le montant des sommes versées à chacun des commissaires aux comptes est mise, à la
disposition des associés et actionnaires et, pour les associations, des adhérents et donateurs, au siège de la personne
contrôlée.
« Pour les entités d’intérêt public, le détail des missions et des prestations fournies peut être communiqué, à sa
demande, au comité spécialisé mentionné à l’article L. 821-67 ou, selon le cas, à l’organe chargé de
l’administration ou à l’organe de surveillance.
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« II. – Avant d’accepter une mission, une prestation ou leur renouvellement, le commissaire aux comptes vérifie
et consigne :
« 1o Les éléments relatifs au respect des conditions de son indépendance prévues par l’article L. 821-31 et par le
code de déontologie mentionné à l’article L. 821-36, et, le cas échéant, les mesures de sauvegarde nécessaires pour
atténuer les risques pesant sur son indépendance ;
« 2o Les éléments établissant qu’il dispose des ressources humaines et matérielles nécessaires à la bonne
exécution de la mission ou de la prestation.
« III. – Lorsque le commissaire aux comptes certifie les comptes d’une entité d’intérêt public, il se conforme aux
dispositions de l’article 6 du règlement (UE) no 537/2014 du 16 avril 2014.
« Art. L. 821-5. – Sont nulles les délibérations de l’organe mentionné au deuxième alinéa du I de
l’article L. 821-40 prises à défaut de désignation régulière de commissaires aux comptes ou sur le rapport de
commissaires aux comptes nommés ou demeurés en fonctions contrairement aux dispositions du présent chapitre
ou à d’autres dispositions applicables à la personne ou à l’entité en cause.
« L’action en nullité est éteinte si ces délibérations sont expressément confirmées par l’organe compétent sur le
rapport de commissaires aux comptes régulièrement désignés.
« Art. L. 821-6. – Nonobstant toute disposition contraire :
« 1o Est puni d’un emprisonnement de deux ans et d’une amende de 30 000 euros le fait, pour tout dirigeant
d’une personne morale ou entité tenue d’avoir un commissaire aux comptes, de ne pas en provoquer la désignation.
Est puni des mêmes peines le fait pour tout dirigeant d’une personne morale ou entité ayant un commissaire aux
comptes de ne pas le convoquer à toute assemblée générale ;
« 2o Est puni des mêmes peines le fait, pour tout dirigeant d’une personne morale ou entité tenue de faire certifier
ses informations en matière de durabilité, de ne pas provoquer la désignation d’un commissaire aux comptes inscrit
sur la liste mentionnée au II de l’article L. 821-13 ou d’un organisme tiers indépendant inscrit sur la liste
mentionnée à l’article L. 822-3. Est puni des mêmes peines le fait pour tout dirigeant d’une personne morale ou
entité ayant un commissaire aux comptes inscrit sur la liste mentionnée au II de l’article L. 821-13 de ne pas le
convoquer à toute assemblée générale ;
« 3o Est puni d’un emprisonnement de cinq ans et d’une amende de 75 000 euros le fait, pour tout dirigeant d’une
personne morale ou entité ou toute personne ou entité au service d’une personne ou entité ayant un commissaire
aux comptes, de faire obstacle aux vérifications ou contrôles des commissaires aux comptes ou des experts nommés
en exécution des articles L. 223-37 et L. 225-231, ou de leur refuser la communication sur place de toutes les
pièces utiles à l’exercice de leur mission et, notamment, de tous contrats, livres, documents comptables et registres
de procès-verbaux.
« Art. L. 821-7. – Est puni d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende le fait, pour toute
personne :
« 1o De faire usage du titre de commissaire aux comptes ou de titres quelconques tendant à créer une similitude
ou une confusion avec celui-ci, sans être régulièrement inscrite sur la liste prévue au I de l’article L. 821-13 et avoir
prêté serment dans les conditions prévues à l’article L. 821-23 ;
« 2o D’exercer illégalement la profession de commissaire aux comptes, en méconnaissance des conditions du I
de l’article L. 821-13 et de l’article L. 821-27 ou d’une mesure d’interdiction ou de suspension temporaire ;
« Les articles 226-13 et 226-14 du code pénal relatifs au secret professionnel sont applicables aux commissaires
aux comptes.
« Art. L. 821-8. – Est puni d’un emprisonnement de six mois et d’une amende de 7 500 euros le fait, pour toute
personne, d’exercer la profession de commissaire aux comptes nonobstant les incompatibilités légales, soit en son
nom personnel, soit en tant qu’associé dans une société de commissaires aux comptes.
« Art. L. 821-9. – Est puni d’un emprisonnement de cinq ans et d’une amende de 75 000 euros le fait, pour
toute personne exerçant la profession de commissaire aux comptes, de donner ou de confirmer des informations
mensongères sur la situation de la personne morale ou de ne pas révéler au procureur de la République les faits
délictueux dont elle a eu connaissance.
« Art. L. 821-10. – Le commissaire aux comptes signale à la plus prochaine assemblée générale ou réunion de
l’organe compétent les irrégularités et inexactitudes relevées par lui au cours de l’accomplissement de sa mission
ou prestation, et, lorsqu’il intervient auprès d’une entité d’intérêt public, l’invite à enquêter conformément aux
dispositions de l’article 7 du règlement (UE) no 537/2014.
« Il révèle au procureur de la République les faits délictueux dont il a eu connaissance à l’occasion de sa mission
ou prestation, sans que sa responsabilité puisse être engagée par cette révélation.
« Sans préjudice de l’obligation de révélation des faits délictueux mentionnée à l’alinéa précédent, le
commissaire aux comptes chargé de la mission de certification des comptes met en œuvre les obligations relatives à
la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme définies au chapitre Ier du titre VI
du livre V du code monétaire et financier.
« Art. L. 821-11. – I. – Le commissaire aux comptes exerce sa mission conformément aux normes d’audit
internationales adoptées par la Commission européenne dans les conditions définies par l’article 26 de la directive
2006/43/ CE du 17 mai 2006 concernant les contrôles légaux des comptes annuels et des comptes consolidés et
modifiant les directives 78/660/CEE et 83/349/CEE du Conseil, et abrogeant la directive 84/253/ CEE du Conseil,
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ainsi que, le cas échéant, aux normes françaises venant compléter ces normes adoptées selon les conditions fixées
au troisième alinéa du présent article.
« En l’absence de norme d’audit internationale adoptée par la Commission, il se conforme aux normes adoptées
par la Haute autorité de l’audit et homologuées par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice.
« II. – Lorsqu’une norme d’audit internationale a été adoptée par la Commission européenne dans les conditions
définies au premier alinéa du I, la Haute autorité peut, dans les conditions prévues à l’article L. 820-23, imposer des
procédures ou des exigences supplémentaires, si elles sont nécessaires pour donner effet aux obligations légales
nationales concernant le champ d’application du contrôle légal des comptes ou pour renforcer la crédibilité et la
qualité des documents comptables.
« Ces procédures et exigences supplémentaires sont communiquées à la Commission européenne au moins trois
mois avant leur entrée en vigueur. Si elles sont déjà en vigueur à la date de l’adoption de la norme internationale
qu’elles complètent, la Commission européenne en est informée dans les trois mois suivant cette date.
« III. – Pour la certification des comptes des petites entreprises, au sens du 2 de l’article 3 de la directive
2013/34/UE du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 relative aux états financiers annuels, aux états
financiers consolidés et aux rapports y afférents de certaines formes d’entreprises, modifiant la directive
2006/43/CE du Parlement européen et du Conseil et abrogeant les directives 78/660/CEE et 83/349/CEE
du Conseil, le commissaire aux comptes applique les normes de manière proportionnée à la taille de la personne ou
de l’entité et à la complexité de ses activités dans des conditions fixées par la Haute autorité.
« Art. L. 821-12. – La Compagnie nationale des commissaires aux comptes, établissement d’utilité publique
doté de la personnalité morale, placée auprès du garde des sceaux, ministre de la justice, représente la profession de
commissaire aux comptes auprès des pouvoirs publics.
« Elle concourt au bon exercice de la profession, à sa surveillance ainsi qu’à la défense de l’honneur et de
l’indépendance de ses membres.
« Une compagnie régionale des commissaires aux comptes, dotée de la personnalité morale, est désignée par
ressort de cour d’appel. Toutefois, le garde des sceaux, ministre de la justice, peut procéder à des regroupements,
après avis de la compagnie nationale et après consultation, par cette dernière, des compagnies régionales
intéressées.
« Les ressources de la compagnie nationale et des compagnies régionales sont constituées notamment par une
cotisation annuelle à la charge des commissaires aux comptes. »
IV. – La section 2 du chapitre Ier est abrogée.
Article 16
I. – Le chapitre II est ainsi modifié :
1o Il devient une section 2 du chapitre Ier, intitulée : « Du statut des commissaires aux comptes » ;
2o La section 1 devient une sous-section 1 de cette section 2, intitulée : « De l’inscription » et comprenant les
articles L. 821-13 à L. 821-24 ;
3o L’article L. 822-1 devient l’article L. 821-13 et est remplacé par les dispositions suivantes :
« Art. L. 821-13. – I. – La profession de commissaire aux comptes est exercée par des personnes physiques ou
par des sociétés inscrites sur une liste établie par la Haute autorité de l’audit, dans les conditions prévues aux
articles L. 821-14 à L. 821-17.
« II. – Une liste tenue par la Haute autorité énumère les commissaires aux comptes qui remplissent les
conditions mentionnées à l’article L. 821-18 pour exercer la mission de certification des informations en matière de
durabilité.
« III. – Une liste établie par la Haute autorité énumère les contrôleurs de pays tiers mentionnés au I de l’article
L. 821-19.
« IV. – Une liste établie par la Haute autorité énumère les contrôleurs de pays tiers mentionnés au I de l’article
L. 821-20. » ;
4o L’article L. 822-1-1 est ainsi modifié :
a) Il devient l’article L. 821-14 ;
b) Au premier alinéa, après les mots : « liste des commissaires aux comptes », sont insérés les mots :
« mentionnée au I de l’article L. 821-13 » ;
c) Au 6o, les mots : « subi avec succès » sont remplacés par le mot : « réussi » ;
5o L’article L. 822-1-2 est ainsi modifié :
a) Il devient l’article L. 821-15 ;
b) Aux premier et second alinéas, la référence : « L. 822-1-1 » est remplacée par la référence : « L. 821-14 » ;
c) Au second alinéa, le mot : « subir » est remplacé par le mot : « réussir » ;
6o L’article L. 822-1-3 est ainsi modifié :
a) Il devient l’article L. 821-16 ;
b) Au premier alinéa, après les mots : « liste des commissaires aux comptes », sont insérés les mots :
« mentionnée au I de l’article L. 821-13 » ;
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c) Au deuxième alinéa, la référence : « L. 822-1 » est remplacée par la référence : « L. 821-13 » ;


d) Aux troisième et quatrième alinéas, les trois références : « L. 822-1 » sont remplacées par la référence :
« L. 821-13 » ;
7o L’article L. 822-1-4 est ainsi modifié :
a) Il devient l’article L. 821-17 ;
b) Au premier alinéa, la référence : « L. 822-1-3 » est remplacée par la référence : « L. 821-16 » et la référence :
« L. 822-1 » est remplacée par la référence : « L. 821-13 » ;
c) Au second alinéa, les mots : « Les fonctions de commissaire aux comptes ne peuvent être exercées » sont
remplacés par les mots : « La profession de commissaire aux comptes ne peut être exercée » et la référence :
« L. 822-1 » est remplacée par la référence : « L. 821-13 » ;
8o Après l’article L. 822-1-4, devenu l’article L. 821-17, est inséré un article L. 821-18 ainsi rédigé :
« Art. L. 821-18. – I. – Pour être inscrite sur la liste mentionnée au II de l’article L. 821-13, une personne
physique doit remplir les conditions suivantes :
« 1o Etre inscrite sur la liste mentionnée au I de l’article L. 821-13 ;
« 2o Avoir accompli le stage mentionné au 5o de l’article L. 821-14 pour une durée d’au moins huit mois auprès
d’un commissaire aux comptes inscrit sur la liste mentionnée au II de l’article L. 821-13 ou d’un organisme tiers
indépendant inscrit sur la liste mentionnée au I de l’article L. 822-3 ;
« 3o Avoir réussi une épreuve portant sur la mission de certification d’informations en matière de durabilité.
« II. – Toutefois, les personnes physiques qui justifient être agréées, dans un Etat membre de l’Union
européenne, pour effectuer une mission de certification d’informations en matière de durabilité peuvent être
inscrites sur la liste mentionnée au II de l’article L. 821-13, sous réserve de réussir un examen d’aptitude. » ;
9o L’article L. 822-1-5 est ainsi modifié :
a) Il devient l’article L. 821-19 ;
b) Au premier alinéa du I et au premier alinéa du II, les mots : « II de l’article L. 822-1 » sont remplacés par les
mots : « III de l’article L. 821-13 » ;
c) Aux deuxième et troisième alinéas du II, la référence : « L. 822-1-1 » est remplacée par la référence : « L. 821-
14 » ;
d) Au quatrième alinéa du II, la référence : « L. 821-13 » est remplacée par la référence : « L. 821-11 » ;
e) Au cinquième alinéa du II, les mots : « de la section II du présent chapitre » sont remplacés par les mots : « de
la sous-section II de la présente section » ;
f) Au dernier alinéa du II, les mots : « II de l’article L. 822-1 » sont remplacés par les mots : « III de l’article
L. 821-13 » ;
g) Au premier alinéa du III, les mots : « Le Haut conseil du commissariat aux comptes » sont remplacés par les
mots : « La Haute autorité de l’audit » ;
h) Au deuxième alinéa du III, les mots : « le Haut conseil » sont remplacés par les mots : « la Haute autorité » ;
i) Le IV est remplacé par les dispositions suivantes : « Les contrôleurs de pays tiers inscrits sur la liste prévue au
III de l’article L. 821-13 ou dispensés d’inscription en application de l’article L. 821-21 sont soumis aux contrôles
définis à l’article L. 820-14 et au régime de sanctions défini à la section IV du présente chapitre » ;
10o Après l’article L. 822-1-5, devenu l’article L. 821-19, est inséré un article L. 821-20 ainsi rédigé :
« Art. L. 821-20. – I. – S’inscrivent sur la liste prévue au IV de l’article L. 821-13 les contrôleurs de pays tiers
agréés dans un Etat qui n’est pas membre de l’Union européenne ou qui n’est pas partie à l’accord sur l’Espace
économique européen et qui exercent la mission de certification d’informations en matière de durabilité de
personnes ou d’entités n’ayant pas leur siège social dans un Etat membre de l’Union européenne ou dans un autre
Etat partie à l’accord sur l’Espace économique européen et dont les titres sont admis aux négociations sur un
marché réglementé en France.
« Toutefois, l’inscription n’est pas requise lorsque ces personnes ou entités sont dans l’une des situations
suivantes :
« 1o Elles ont, antérieurement au 31 décembre 2010, émis uniquement des titres de créances admis à la
négociation sur un marché réglementé en France dont la valeur nominale unitaire à la date d’émission est au moins
égale à 50 000 euros ou, pour les titres de créances libellés dans une devise autre que l’euro, au moins équivalente à
50 000 euros à la date d’émission ;
« 2o Elles ont, à compter du 31 décembre 2010, émis uniquement des titres de créances admis à la négociation
sur un marché réglementé en France dont la valeur nominale unitaire à la date d’émission est au moins égale à
100 000 euros ou, pour les titres de créances libellés dans une devise autre que l’euro, au moins équivalente à
100 000 euros à la date d’émission.
« II. – Pour être inscrits sur la liste prévue au IV de l’article L. 821-13, les contrôleurs de pays tiers, personnes
morales, mentionnés au I doivent remplir les conditions suivantes :
« 1o La majorité des membres de l’organe d’administration ou de direction respecte les conditions mentionnées
aux 2o à 6o de l’article L. 821-14 et aux 2o et 3o du I de l’article L. 821-18 ou à des exigences équivalentes ;
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« 2o La personne physique qui exerce la mission de certification d’informations en matière de durabilité au nom
de la personne morale satisfait aux 2o à 6o de l’article L. 821-14 et aux 2o et 3o du I de l’article L. 821-18 ou à des
exigences équivalentes ;
« 3o La mission de certification d’informations en matière de durabilité doit être réalisée conformément aux
normes mentionnées à l’article L. 821-59 ou à des normes équivalentes ;
« 4o La mission de certification d’informations en matière de durabilité doit être effectuée conformément aux
dispositions de la sous-section 2 de la présente section ou à des exigences équivalentes ;
« 5o Les honoraires de la mission de certification d’informations en matière de durabilité sont conformes aux
dispositions du code de déontologie ou à des exigences équivalentes.
« Pour être inscrits sur la liste prévue au IV de l’article L. 821-13, les contrôleurs de pays tiers, personnes
physiques, mentionnés au I doivent remplir les conditions mentionnées aux 2o à 5o du II.
« III. – La Haute autorité de l’audit apprécie le respect des conditions mentionnées au II.
« Lorsque la Commission européenne a adopté une décision d’équivalence ou a fixé des critères d’équivalence
généraux pour l’appréciation des exigences mentionnées aux 2o, 3o et 4o du II, la Haute autorité s’y conforme.
« IV. – Les contrôleurs de pays tiers inscrits sur la liste prévue au IV de l’article L. 821-13 ou dispensés
d’inscription en application de l’article L. 821-21 sont soumis aux contrôles définis à l’article L. 820-14 et au
régime de sanctions défini à la section 4 du présent chapitre. » ;
11o L’article L. 822-1-6 est ainsi modifié :
a) Il devient l’article L. 821-21 ;
b) Le premier alinéa est remplacé par les dispositions suivantes : « Sous réserve de réciprocité, les contrôleurs de
pays tiers mentionnés au I de l’article L. 821-19 et au I de l’article L. 821-20 peuvent être dispensés de l’obligation
d’inscription sur les listes mentionnées aux III et IV de l’article L. 821-13 par décision de la Haute autorité de
l’audit ;
c) Au troisième alinéa, les deux occurrences des mots : « le Haut conseil » sont remplacées, par les mots : « la
Haute autorité » et les mots : « article L. 820-1 et suivants » sont remplacés par les mots : « dispositions du présent
chapitre » ;
12o L’article L. 822-1-7 devient l’article L. 821-22 et est remplacé par les dispositions suivantes :
« Art. L. 821-22. – L’inscription ou la dispense d’inscription accordée en application des articles L. 821-19,
L. 821-20 et L. 821-21 conditionne la validité en France des rapports de certification des comptes ou de
certification d’informations en matière de durabilité signés par les contrôleurs mentionnés au I de l’article L. 821-
19 et au I de l’article L. 821-20. Elles ne confèrent pas le droit de conduire des missions de certification des
comptes ou de certification d’informations en matière de durabilité auprès de personnes ou d’entités dont le siège
est situé sur le territoire français. » ;
13o L’article L. 822-3 devient l’article L. 821-23 ;
14o L’article L. 822-4 est ainsi modifié :
a) Il devient l’article L. 821-24 ;
b) Au premier alinéa, la référence : « L. 822-1 » est remplacée par la référence : « L. 821-13 » ;
c) Au deuxième alinéa, les mots : « des fonctions » sont remplacés par les mots : « une mission ».
II. – La section 2 du chapitre II est ainsi modifiée :
1o Elle devient une sous-section 2 de la section 2 du chapitre Ier, intitulée : « De la déontologie et de
l’indépendance des commissaires aux comptes » et comprenant les articles L. 821-25 à L. 821-36 ;
2o L’article L. 822-9 est ainsi modifié :
a) Il devient l’article L. 821-25 ;
b) Au premier alinéa, les mots : « fonctions de commissaire aux comptes » sont remplacés par les mots :
« missions autres que celles mentionnées à l’article L. 821-26 » et les mots : « les fonctions » sont remplacés par les
mots : « la profession » ;
c) Le quatrième alinéa est remplacé par les dispositions suivantes :
« Par dérogation au premier alinéa l’exercice de la profession est possible simultanément au sein d’un ensemble
de sociétés de commissaires aux comptes formé par une société consolidante et des sociétés de commissaires aux
comptes comprises dans la consolidation au sens du chapitre III du titre III du livre II du présent code. » ;
3o Après l’article L. 822-9, devenu l’article L. 821-25, il est inséré un article L. 821-26 ainsi rédigé :
« Art. L. 821-26. – Dans les sociétés de commissaires aux comptes inscrites, la mission de certification
d’informations en matière de durabilité est exercée, au nom de la société, par les commissaires aux comptes
personnes physiques associés, actionnaires ou dirigeants de cette société, inscrits sur la liste mentionnée au II de
l’article L. 821-13, qui signent le rapport de certification d’informations en matière de durabilité destiné à l’organe
appelé à statuer sur les comptes. » ;
4o L’article L. 822-10 est ainsi modifié :
a) Il devient l’article L. 821-27 ;
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b) Les mots : « Les fonctions » sont remplacés par les mots : « La profession » et le mot : « sont incompatibles »
est remplacé par le mot : « est incompatible » ;
5o L’article L. 822-11 est ainsi modifié :
a) Il devient l’article L. 821-28 ;
b) Au premier alinéa, après les mots : « mission de certification » sont ajoutés les mots : « des comptes ou de
certification d’informations en matière de durabilité » et les mots : « dont les comptes doivent être certifiés » sont
remplacés par les mots : « au titre duquel est réalisée la mission » ;
c) Après le II est ajouté un III ainsi rédigé :
« III. – Le commissaire aux comptes et les membres du réseau auquel il appartient ne peuvent pas fournir,
directement ou indirectement, à l’entité d’intérêt public pour laquelle ils procèdent à la mission de certification
d’informations en matière de durabilité, et aux personnes ou entités qui la contrôlent ou qui sont contrôlées par elle
au sens des I et II de l’article L. 233-3 et dont le siège social est situé dans l’Union européenne, les services
mentionnés aux b, c et aux e à k du deuxième alinéa du paragraphe 1 de l’article 5 du règlement (UE) no 537/2014
du 16 avril 2014. Cette interdiction porte sur la période s’écoulant entre le commencement de la période faisant
l’objet de la certification d’informations en matière de durabilité et la publication du rapport de certification. » ;
d) Le III devient le IV et après les mots : « poursuivre une mission de certification » sont ajoutés les mots : « des
comptes ou de certification d’informations en matière de durabilité » ;
6o L’article L. 822-11-1 est ainsi modifié :
a) Il devient l’article L. 821-29 ;
b) Les mots : « au II de l’article L. 822-11 » sont remplacés par les mots : « aux II ou au III de l’article L. 821-
28 » ;
7o L’article L. 822-11-2 est ainsi modifié :
a) Il devient l’article L. 821-30 ;
b) Au début du premier alinéa est ajoutée la mention : « I » ;
c) Au premier alinéa les mots : « L. 822-11 et au I de l’article L. 822-11-1 » sont remplacés par les mots :
« L. 821-28 » et la référence : « L. 823-19 » est remplacée par la référence : « L. 821-67 » ;
d) Il est ajouté un II ainsi rédigé :
« II. – Les services autres que ceux mentionnés au I et au III de l’article L. 821-28 peuvent être fournis par le
commissaire aux comptes ou les membres du réseau auquel il appartient à l’entité d’intérêt public dont il assure la
certification d’informations en matière de durabilité, ou aux personnes ou entités qui la contrôlent ou qui sont
contrôlées par elle au sens des I et II de l’article L. 233-3, à condition d’être approuvés par le comité spécialisé
mentionné à l’article L. 821- 67. Ce comité se prononce après avoir analysé les risques pesant sur l’indépendance
du commissaire aux comptes et les mesures de sauvegarde appliquées par celui-ci. » ;
8o L’article L. 822-11-3 est ainsi modifié :
a) Il devient l’article L. 821-31 ;
b) Au premier alinéa du I, les mots : « dont il est chargé de certifier les comptes » sont remplacés par les mots :
« pour laquelle il exerce une mission ou une prestation » ;
c) Au second alinéa du I, la référence : « L. 822-16 » est remplacée par la référence : « L. 821-36 » ;
d) Au même alinéa, après les mots : « concomitants ou antérieurs à la mission » sont ajoutés les mots : « ou à la
prestation », les mots : « dont les comptes sont certifiés par ledit commissaire aux comptes » sont remplacés par les
mots : « pour laquelle une mission ou une prestation est envisagée » et les mots : « dans les sociétés dont les
comptes sont certifiés par lui » sont supprimés ;
e) Au II, après les mots : « qui participent à la mission de certification » sont ajoutés les mots : « ou à la mission
d’assurance de la communication d’information en matière de durabilité », les mots : « participant à la mission de
certification » sont remplacés par les mots : « participant à ses missions » et les mots : « dont les comptes sont
certifiés » sont remplacés par les mots : « pour laquelle la mission est exercée » ;
9o L’article L. 822-12 est ainsi modifié :
a) Il devient l’article L. 821-32 ;
b) Au premier alinéa, les mots : « au premier alinéa de l’article L. 822-9 » sont remplacés par les mots : « au
premier alinéa de l’article L. 821-25- et à l’article L. 821-26 », les mots : « qu’ils contrôlent » sont remplacés par
les mots : « pour lesquelles ils ont exercé une mission » et les mots : « leurs fonctions » sont remplacés par les
mots : « cette mission » ;
c) Au deuxième alinéa, les mots : « dont ils ont certifié les comptes » sont remplacés par les mots : « pour
laquelle ils ont exercé une mission » ;
d) Au troisième alinéa, les mots : « la liste mentionnée au I de l’article L. 822-1 » sont remplacés par les mots :
« les listes mentionnées aux I et II de l’article L. 821-13 » et les mots : « de certification » sont supprimés ;
10o L’article L. 822-13 est ainsi modifié :
a) Il devient l’article L. 821-33 ;
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b) Au premier alinéa, les mots : « être nommées » sont remplacés par les mots : « exercer des missions de »,
après les mots : « commissaires aux comptes » sont ajoutés les mots : « pour le compte » et après les mots : « de
cette personne ou » sont ajoutés les mots : « de cette » ;
c) Au deuxième alinéa, les mots : « être nommées » sont remplacés par les mots : « exercer des missions de » et
après les mots : « commissaires aux comptes » sont ajoutés les mots : « pour le compte » ;
11o L’article L. 822-14 est ainsi modifié :
a) Il devient l’article L. 821-34 ;
b) Au I, la référence : « L. 822-9 » est remplacée par la référence : « L. 821-25 » ;
c) Après le I est ajouté un II ainsi rédigé :
« II. – Le commissaire aux comptes, personne physique, et, dans les sociétés de commissaires aux comptes, les
personnes mentionnées à l’article L. 821-26 ne peuvent procéder, pour le compte d’entités d’intérêt public, à la
certification des informations en matière de durabilité durant plus de six exercices consécutifs, dans la limite de
sept années. Ils peuvent à nouveau participer à une mission de certification des informations en matière de
durabilité de ces personnes ou entités à l’expiration d’un délai de trois ans à compter de la date de clôture
du sixième exercice ayant fait l’objet de la mission de certification. » ;
d) Le II devient le III, et après les mots : « dispositions du I » sont ajoutés les mots : « et du II » ; les mots : « à la
certification des comptes » sont remplacés par les mots : « aux missions de certification des comptes et de
certification des informations en matière de durabilité » ;
12o L’article L. 822-15 est ainsi modifié :
a) Il devient l’article L. 821-35 ;
b) Au premier alinéa, la référence à l’article L. 823-12 est remplacée par la référence à l’article L. 821-10 et les
mots : « à raison de leurs fonctions » sont remplacés par les mots : « dans l’exercice de leur profession » ;
c) Après le premier alinéa est inséré un deuxième alinéa ainsi rédigé :
« Lorsqu’une personne morale ou entité fait certifier ses comptes par un commissaire aux comptes différent de
celui qui certifie ses informations en matière de durabilité, ceux-ci sont, les uns à l’égard des autres, libérés de leur
secret professionnel. Le commissaire aux comptes qui certifie les comptes d’une personne morale ou entité qui fait
certifier ses informations en matière de durabilité par un organisme tiers indépendant est libéré de son secret
professionnel vis-à-vis de ce dernier. » ;
d) Au deuxième alinéa, qui devient le troisième, après les mots : « établit des comptes consolidés » sont ajoutés
les mots : « ou une publication d’informations consolidées en matière de durabilité » et après la première phrase est
ajoutée la phrase : « De même, les commissaires aux comptes sont libérés de leur secret professionnel à l’égard des
organismes tiers indépendants lorsque ces derniers procèdent à la certification d’informations en matière de
durabilité au sein de l’entité consolidante ou consolidée. » ;
e) Au troisième alinéa, qui devient le quatrième, la référence : « L. 823-2-2 » est remplacée par la référence :
« L. 821-43 » ;
13o L’article L. 822-16 est ainsi modifié :
a) Il devient l’article L. 821-36 ;
b) Les mots : « du Haut conseil du commissariat aux comptes » sont remplacés par les mots : « de la Haute
autorité de l’audit ».
III. – La section 3 du chapitre II est ainsi modifiée :
1o Elle devient une sous-section 3 de la section 2 du chapitre Ier, intitulée : « De la responsabilité civile »,
comprenant les articles L. 821-37 à L. 821-39 ;
2o L’article L. 822-17 est ainsi modifié :
a) Il devient l’article L. 821-37 ;
b) Les mots : « leurs fonctions » sont remplacés par les mots : « leur profession » et après les mots : « leur
mission » sont ajoutés les mots : « ou prestation » ;
c) La référence : « L. 823-1 » est remplacée par la référence : « L. 821-40 » ;
3o L’article L. 822-18 devient l’article L. 821-38 ;
4o L’article L. 822-19 est ainsi modifié :
a) Il devient l’article L. 821-39 ;
b) Les mots : « du présent chapitre » sont remplacés par les mots : « de la présente section ».
Article 17
I. – Le chapitre III devient une section 3 du chapitre Ier, intitulée : « De l’exercice des missions ».
II. – La section 1 du chapitre III, devenu section 3, est ainsi modifiée :
1o Elle devient une sous-section 1 de la section 3, intitulée : « De la désignation, de la récusation et de la
révocation des commissaires aux comptes » qui comprend les articles L. 821-40 à L. 821-52 ;
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2o L’article L. 823-1 est ainsi modifié :


a) Il devient l’article L. 821-40 ;
b) Au I, avant le premier alinéa, est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« Pour l’exercice de leurs missions de certification des comptes ou de certification des informations en matière
de durabilité, les commissaires aux comptes sont désignés selon les modalités prévues au présent article. » ;
c) Au deuxième alinéa du I, après les mots : « de démission » sont ajoutés les mots : « du mandat, de retrait de la
liste » ;
d) Au troisième alinéa du I, les mots : « Les fonctions » sont remplacés par les mots : « La mission », le mot :
« prennent » est remplacé par le mot : « prend » et les mots : « ses fonctions » sont remplacés par les mots : « sa
mission » ;
e) Au premier alinéa du II, après les mots : « Dans les entités d’intérêt public », sont insérés les mots : « pour la
mission de certification des comptes, » ;
f) Au second alinéa du II, la référence : « L. 823-4 » est remplacée par la référence : « L. 821-47 » et les mots :
« le Haut conseil du commissariat aux comptes » sont remplacés par les mots : « la Haute autorité de l’audit » ;
3o L’article L. 823-2 devient l’article L. 821-41 et est ainsi rédigé :
« Art. L. 821-41. – Les personnes et entités astreintes à publier des comptes consolidés désignent au moins
deux commissaires aux comptes pour procéder à la mission de certification des comptes.
« Les personnes et entités astreintes à publier des informations consolidées en matière de durabilité peuvent
désigner plusieurs commissaires aux comptes ou un commissaire aux comptes et un organisme tiers indépendant
pour procéder à la mission de certification de ces informations. » ;
4o L’article L. 823-2-1 est ainsi modifié :
a) Il devient l’article L. 821-42 ;
b) Le début de l’article est ainsi rédigé : « Pour la certification de leurs comptes, [le reste sans changement] » ;
5o L’article L. 823-2-2 est ainsi modifié :
a) Il devient l’article L. 821-43 ;
b) Le début du premier et du troisième alinéas est ainsi rédigé : « Pour la certification de leurs comptes, [le reste
sans changement] » ;
c) Au premier alinéa, les références : « L. 823-2 » et « L. 823-2-1 » sont remplacées par les références : « L. 821-
41 » et « L. 821-42 » ;
6o L’article L. 823-3 est ainsi modifié :
a) Il devient l’article L. 821-44 ;
b) Le début du premier alinéa est ainsi rédigé : « Pour l’exercice des missions de certification des comptes et de
certification des informations en matière de durabilité, [le reste sans changement] » ;
c) Au deuxième alinéa, après les mots : « remplacement d’un autre », sont ajoutés les mots : « commissaire aux
comptes ou d’un organisme tiers indépendant » ;
d) Le troisième alinéa est ainsi rédigé :
« Le commissaire aux comptes dont le mandat de contrôle légal des comptes ou de certification des informations
en matière de durabilité est expiré, qui a été révoqué, relevé de ses fonctions, suspendu, interdit temporairement
d’exercer, radié, omis, retiré de la liste ou a donné sa démission permet au commissaire aux comptes ou, le cas
échéant, à l’organisme tiers indépendant lui succédant, d’accéder à toutes les informations et à tous les documents
pertinents concernant la personne ou l’entité. » ;
7o L’article L. 823-3-1 est ainsi modifié :
a) Il devient l’article L. 821-45 ;
b) Au premier alinéa du I, après les mots : « certification des comptes », sont ajoutés les mots : « ou à la
certification des informations en matière de durabilité » ;
c) Au II, après les mots : « plusieurs commissaires aux comptes, » sont ajoutés les mots : « ou, le cas échéant, à
un organisme tiers indépendant et un commissaire aux comptes, » et après les mots : « certification des comptes »
sont ajoutés les mots : « ou sur la certification des informations en matière de durabilité » ;
d) Au III, les mots : « le Haut conseil du commissariat aux comptes » sont remplacés par les mots : « la Haute
autorité de l’audit » ;
e) Au IV, après les mots : « certifié les comptes », sont ajoutés les mots : « ou pour laquelle il a procédé à la
certification des informations en matière de durabilité » ;
f) Au V, les mots : « Le Haut conseil » sont remplacés par les mots : « La Haute autorité » ;
8o L’article L. 823-3-2 est ainsi modifié :
a) Il devient l’article L. 821-46 ;
b) La référence : « L. 823-3 » est remplacée par la référence : « L. 821-44 » ;
c) La référence : « L. 823-2-2 » est remplacée par la référence : « L. 821-43 » ;
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9o L’article L. 823-4 est ainsi modifié :


a) Il devient l’article L. 821-47 ;
b) Après les mots : « désigner un commissaire aux comptes », sont ajoutés les mots : « pour la certification des
comptes ou pour la certification des informations en matière de durabilité » ;
10o L’article L. 823-5 est ainsi modifié :
a) Il devient l’article L. 821-48 ;
b) Les mots : « L. 823-3 et L. 823-3-1 » sont remplacés par les mots : « L. 821-44 et L. 821-45 » ;
11o L’article L. 823-6 est ainsi modifié :
a) Il devient l’article L. 821-49 ;
b) Au troisième alinéa, après les mots : « traitement comptable » sont insérés les mots : « , sur un élément
d’information en matière de durabilité » ;
c) Au quatrième alinéa, les mots : « Il demeure en fonctions jusqu’à l’entrée en fonctions du commissaire aux
comptes désigné » sont remplacés par les mots : « Sa mission prend fin à l’occasion de la désignation du nouveau
commissaire aux comptes » ;
12o L’article L. 823-7 est ainsi modifié :
a) Il devient l’article L. 821-50 ;
b) Au premier alinéa, le mot : « fonctions » est remplacé par les mots : « missions de certification des comptes ou
de certification d’informations en matière de durabilité » ;
13o L’article L. 823-8 est ainsi modifié :
a) Il devient l’article L. 821-51 ;
b) Les mots : « des fonctions » sont remplacés par les mots : « de la mission de certification des comptes ou de
certification des informations en matière de durabilité » ;
c) La référence : « L. 822-14 » est remplacée par la référence : « L. 821-34 » ;
14o L’article L. 823-8-1 est ainsi modifié :
a) Il devient l’article L. 821-52 ;
b) Après les mots : « acceptation de mission » sont ajoutés les mots : « de certification des comptes ou de
certification des informations en matière de durabilité » et après le mot : « démission » sont ajoutés les mots : « de
cette mission ».
III. – La section 2 du chapitre III, devenu section 3, est ainsi modifiée :
1o Elle devient une sous-section 2 de la section 3, intitulée : « Des missions de certification des comptes et de
certification des informations en matière de durabilité », qui comprend les articles L. 821-53 à L. 821-56 ;
2o L’article L. 823-9 est ainsi modifié :
a) Il devient l’article L. 821-53 ;
b) Au troisième alinéa, la référence : « L. 823-14 » est remplacée par la référence : « L. 821-61 » ;
3o L’article L. 823-10 est ainsi modifié :
a) Il devient l’article L. 821-54 ;
b) Au début du premier alinéa est insérée la mention : « I. » ;
c) Le quatrième alinéa est remplacé par les dispositions suivantes :
« II. – Lorsque l’entité est soumise aux dispositions des articles L. 22-10-36, L. 232-6-3 et L. 233-28-4, les
commissaires aux comptes désignés à cette fin émettent un avis portant sur le respect des exigences prévues à ces
mêmes articles ainsi que sur :
« 1o La conformité des informations en matière de durabilité avec les exigences de la directive 2013/34/UE, y
compris avec les normes d’information en matière de durabilité adoptées en vertu de ses articles 29 ter ou 29
quater ;
« 2o La conformité aux normes mentionnées au 1o du processus mis en œuvre par l’entité pour déterminer les
informations publiées et, lorsque l’entité y est soumise, le respect de l’obligation mentionnée au sixième alinéa de
l’article L. 2312-17 du code du travail ;
« 3o La conformité du balisage de l’information en matière de durabilité prévue à l’article 29 quinquies de la
directive précitée ;
« 4o Le respect des exigences de publication des informations prévues à l’article 8 du règlement (UE) 2020/852.
« Cet avis fait l’objet d’un rapport de certification destiné à l’organe destiné à statuer sur les comptes. » ;
d) Le cinquième alinéa, devenu le dixième, est ainsi rédigé :
« III. – Les commissaires aux comptes indiquent dans leur rapport destiné à l’organe appelé à statuer sur les
comptes si la personne morale ou l’entité est soumise aux obligations prévues aux articles L. 232-6, L. 233-28-1 ou
L. 233-28-2. » ;
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 19 sur 156

4o L’article L. 823-10-1 devient l’article L. 821-55 et est ainsi rédigé :


« Art. L. 821-55. – Sans préjudice des obligations d’information résultant du rapport mentionné au dernier
alinéa de l’article L. 821-53 et, le cas échéant, du rapport complémentaire prévu au III de l’article L. 821-63, ainsi
que des dispositions des articles L. 234-1 à L. 234-4 du présent code et des articles L. 212-14, L. 214-14, L. 621-23
et L. 612-44 du code monétaire et financier, les missions de certification des comptes et de certification des
informations en matière de durabilité du commissaire aux comptes ne consistent pas à garantir la viabilité ou la
qualité de la gestion de la personne ou entité contrôlée. » ;
5o L’article L. 823-11 devient l’article L. 821-56 ;
6o L’article L. 823-12 est abrogé.
IV. – La section 3 du chapitre III, devenu section 3, est ainsi modifiée :
1o Elle devient une sous-section 3 de la section 3, intitulée : « Des modalités d’exercice des missions de
certification des comptes et de certification des informations en matière de durabilité », et comprend les articles
L. 821-57 à L. 821-66 ;
2o L’article L. 823-12-1 est ainsi modifié :
a) Il devient l’article L. 821-57 ;
b) Au premier alinéa, après le mot : « mandat » sont ajoutés les mots : « de certification des comptes », la
référence : « L. 823-9 » est remplacée par la référence : « L. 821-53 » et la référence : « L. 823-2-2 » est remplacée
par la référence : « L. 821-43 » ;
3o L’article L. 823-12-2 est ainsi modifié :
a) Il devient l’article L. 821-58 ;
b) La référence : « L. 823-2-2 » est remplacée par la référence : « L. 821-43 » et la référence : « L. 823-3-2 » est
remplacée par la référence : « L. 821-46 » ;
4o Après l’article L. 823-12-2, devenu L. 821-58, il est inséré un article L. 821-59 ainsi rédigé :
« Art. L. 821-59. – Le commissaire aux comptes émet l’avis prévu au II de l’article L. 821-54, conformément
aux normes d’assurance adoptées par la Commission européenne en application du troisième paragraphe de
l’article 26 bis de la directive 2006/43/CE du Parlement européen et du Conseil du 17 mai 2006 concernant les
contrôles légaux des comptes annuels et des comptes consolidés et modifiant les directives 78/660/CEE et
83/349/CEE du Conseil, et abrogeant la directive 84/253/CEE du Conseil.
« En l’absence de norme adoptée par la Commission, il se conforme aux normes adoptées par la Haute autorité
de l’audit et homologuées par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice. » ;
5o L’article L. 823-13 est ainsi modifié :
a) Il devient l’article L. 821-60 ;
b) Les mots : « dont ils sont chargés de certifier les comptes » sont remplacés par les mots : « au profit de laquelle
ils exercent leur mission » ;
6o L’article L. 823-14 est ainsi modifié :
a) Il devient l’article L. 821-61 ;
b) Au premier alinéa, la référence : « L. 823-13 » est remplacée par la référence : « L. 821-60 », la référence :
« L. 823-9 » est remplacée par la référence : « L. 821-53 » et les mots : « dont les commissaires aux comptes sont
chargés de certifier les comptes » sont remplacés par les mots : « au profit de laquelle les commissaires aux comptes
exercent leur mission » ;
7o L’article L. 823-15 devient l’article L. 821-62 et est ainsi rédigé :
« Art. L. 821-62. – Lorsque la personne ou l’entité désigne au moins deux commissaires aux comptes, ceux-ci
se livrent ensemble à un examen contradictoire des conditions et des modalités d’établissement des informations
objet de leur mission, selon les prescriptions énoncées par une norme d’exercice professionnel établie
conformément au 2o du I de l’article L. 820-1. Une norme d’exercice professionnel détermine les principes de
répartition des diligences à mettre en œuvre par chacun des commissaires aux comptes pour l’accomplissement de
leur mission.
« Ces dispositions sont également applicables lorsque la personne ou l’entité désigne au moins deux
commissaires aux comptes ou au moins un commissaire aux comptes et un organisme tiers indépendant pour
exercer la mission de certification des informations en matière de durabilité. » ;
8o L’article L. 823-16 est ainsi modifié :
a) Il devient l’article L. 821-63 ;
b) Au premier alinéa du I, après les mots : « Les commissaires aux comptes » sont ajoutés les mots : « chargés
d’une mission de certification des comptes ou d’une mission de certification des informations en matière de
durabilité » et la référence : « L. 823-19 » est remplacée par la référence : « L. 821-67 » ;
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c) Le début du 2o du I est ainsi rédigé : « S’ils réalisent une mission de certification des comptes, [le reste sans
changement] » :
d) Après le 2o du I sont insérés un 3o et un 4o ainsi rédigés :
« 3o S’ils réalisent une mission de certification des informations en matière de durabilité, les modifications qui
leur paraissent devoir être apportées au rapport de durabilité, en faisant toutes observations utiles sur les méthodes
d’évaluation utilisées pour leur établissement ;
« 4o Les modifications qui leur paraissent devoir être apportées aux éléments objets de leur contrôle ; »
e) Le 3o du I devient le 5o et après le mot : « découvertes » sont ajoutés les mots : « à l’occasion de leur mission
ou prestation » ;
f) Le 4o du I devient le 6o et les mots : « résultats de la période » sont remplacés par les mots : « éléments relatifs à
la période contrôlée » ;
g) Au premier alinéa du II, la référence : « L. 823-19 » est remplacée par la référence : « L. 821-67 » et après le
mot : « financière, » sont ajoutés les mots : « et le cas échéant, des informations en matière de durabilité » ;
h) Au 2o du II, la référence : « L. 820-3 » est remplacée par la référence : « L. 821-4 » et les mots : « détaillant les
prestations fournies par les membres du réseau auquel les commissaires aux comptes sont affiliés ainsi que les
services autres que la certification des comptes qu’ils ont eux-mêmes fournis » sont supprimés ;
i) Au III, la référence : « L. 823-19 » est remplacée par la référence : « L. 821-67 » et après les mots :
« commissaires aux comptes » sont ajoutés les mots : « chargés d’une mission de certification des comptes » ;
9o L’article L. 823-16-1 devient l’article L. 821-64 ;
10o L’article L. 823-17 est ainsi modifié :
a) Il devient l’article L. 821-65 ;
b) Après le mot : « intermédiaires » sont ajoutés les mots : « et, le cas échéant, examinent et adoptent le rapport
sur les informations communiquées en matière de durabilité » ;
c) La référence : « L. 823-1 » est remplacée par la référence : « L. 821-40 » ;
11o L’article L. 823-18 est ainsi modifié :
a) Il devient l’article L. 821-66 ;
b) Au premier alinéa du I, après les mots : « certifier les comptes », sont ajoutés les mots : « ou au profit de
laquelle il émet un avis sur l’information communiquée en matière de durabilité » ;
c) Au III, les mots : « Le Haut conseil » sont remplacés par les mots : « La Haute autorité » ;
12o L’article L. 823-18-1 est abrogé.
V. – La section 4 du chapitre III, devenu section 3, est ainsi modifiée :
1o Elle devient une sous-section 4 de la section 3, intitulée : « Du comité spécialisé », qui comprend les articles
L. 821-67 à L. 821-69 ;
2o L’article L. 823-19 est ainsi modifié :
a) Il devient l’article L. 821-67 ;
b) Au I, la référence : « L. 820-1 » est remplacée par la référence : « L. 821-2 » et après le mot : « financières »
sont ajoutés les mots : « et des informations en matière de durabilité » ;
c) Le 1o du II est remplacé par les dispositions suivantes :
« 1o Il suit le processus d’élaboration de l’information financière, le processus d’élaboration de l’information en
matière de durabilité, y compris sous la forme numérique prévue par l’article 29 quinquies de la directive
2013/34/UE et le processus mis en œuvre pour déterminer les informations à publier conformément aux normes
pour la communication d’informations en matière de durabilité adoptées en vertu de l’article 29 ter de cette
directive. Le cas échéant, il formule des recommandations pour garantir l’intégrité de ces processus ; » ;
d) Au 2o du II, après le mot : « financière », sont ajoutés les mots : « de l’information en matière de durabilité, y
compris sous forme numérique, » ;
e) Au 3o du II, après le mot : « surveillance » sont ajoutés les mots : «. Pour la mission de certification des
comptes, elle » et la référence : « L. 823-3-1 » est remplacée par la référence : « L. 821-45 » ;
f) Au 4o du II, les mots : « par le commissaire aux comptes de sa mission » sont remplacés par les mots : « des
missions de commissariat aux comptes et de certification des informations en matière de durabilité », les mots :
« du Haut conseil du commissariat aux comptes » sont remplacés par les mots : « de la Haute autorité de l’audit » et
les références aux articles L. 821-9 et suivants sont remplacées par les références aux articles L. 820-14 et L. 820-
15 ;
g) Au 5o du II, les mots : « par le commissaire aux comptes des conditions d’indépendance définies à la section 2
du chapitre II du présent titre sont remplacés par les mots : « des conditions d’indépendance requises des
intervenants pour l’exercice des missions de certification des comptes et de certification des informations en
matière de durabilité » ;
h) Au 6o du II, la référence : « L. 822-11-2 » est remplacée par la référence : « L. 821-30 » ;
i) Au 7o du II, après les mots : « certification des comptes, » sont ajoutés les mots : « de la mission de certification
des informations en matière de durabilité ainsi que », les mots : « cette mission a » sont remplacés par les mots :
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« ces missions ont » et après les mots : « financière et » sont ajoutés les mots : « de l’information en matière de
durabilité. Il rend compte » ;
j) Il est ajouté un III ainsi rédigé :
« III. – Les missions mentionnées aux 1o à 7o du II en ce qui concerne le suivi des questions relatives à
l’élaboration et au contrôle des informations en matière de durabilité peuvent être exercées par un comité spécialisé
distinct de celui assurant le suivi des questions relatives à l’élaboration et au contrôle des informations comptables
et financières. Dans ce cas, ce comité est composé conformément aux dispositions de l’alinéa premier du II. » ;
3o L’article L. 823-20 est ainsi modifié :
a) Il devient l’article L. 821-68 ;
b) Au premier alinéa, la référence : « L. 823-19 » devient la référence : « L. 821-67 » ;
c) Au sixième alinéa, les deux occurrences de la référence : « L. 823-19 » sont remplacées par la référence :
« L. 821-67 » ;
4o L’article L. 823-21 est ainsi modifié :
a) Il devient l’article L. 821-69 ;
b) La référence : « L. 820-3 » est remplacée par la référence : « L. 821-4 », la référence : « L. 823-19 » est
remplacée par la référence : « L. 821-67 » et les mots : « Le Haut conseil » sont remplacés par les mots : « La Haute
autorité ».
Article 18
I. – Le chapitre IV devient une section 4, intitulée : « Des sanctions ».
II. – La section 1 du chapitre IV, devenue la section 4, est ainsi modifiée :
1o Elle devient une sous-section 1 intitulée : « De la nature des manquements et des sanctions », qui comprend les
articles L. 821-70 à L. 821-72 ;
2o L’article L. 824-1 est ainsi modifié :
a) Il devient l’article L. 821-70 ;
b) Au premier alinéa du I, la référence : « L. 824-2 » est remplacée par la référence : « L. 821-71 » ;
c) Au premier alinéa du II, la référence : « L. 824-3 » est remplacée par la référence : « L. 821-72 » ;
d) Au deuxième alinéa du II, après le mot : « certification », sont ajoutés les mots : « des comptes ou des
informations en matière de durabilité » et la référence : « L. 822-11-3 » est remplacée par la référence : « L. 821-
31 » ;
e) Au quatrième alinéa du II, les références : « L. 822-11, L. 822-11-1 et L. 822-11-2 » sont remplacées par les
références : « L. 821-28, L. 821-29 et L. 821-30 » ;
f) Au cinquième alinéa du II, la référence : « L. 823-1 » est remplacée par la référence : « L. 821-40 » ;
g) Au sixième alinéa du II, la référence : « L. 823-3-1 » est remplacée par la référence : « L. 821-45 » ;
h) Au septième alinéa du II, la référence : « L. 823-18 » est remplacée par la référence : « L. 821-66 »
i) Au huitième alinéa du II, après les mots : « leurs comptes », sont insérés les mots : « ou de leurs informations
en matière de durabilité », les mots : « du Haut conseil du commissariat aux comptes » sont remplacés par les mots :
« de la Haute autorité de l’audit », les mots : « du présent chapitre » sont remplacés par les mots : « de la présente
section » et les mots : « de la section 2 du chapitre Ier » sont remplacés par les mots : « de l’article L. 820-14 » ;
j) Au neuvième alinéa du II, la référence : « L. 822-12 » est remplacée par la référence : « L. 821-32 » ;
3o L’article L. 824-2 est ainsi modifié :
a) Il devient l’article L. 821-71 ;
b) Le quatrième alinéa du I est ainsi rédigé :
« 3o L’interdiction d’exercer tout ou partie des missions de commissaires aux comptes ou d’en accepter de
nouvelles pour une durée n’excédant pas trois ans ; »
c) Au cinquième alinéa du I, les mots : « de la liste » sont remplacés par les mots : « d’une ou des listes
mentionnées à l’article L. 821-13 » ;
d) Au deuxième alinéa du II, après le mot : « rapport », sont ajoutés les mots : « sur les comptes annuels et
consolidés ou le rapport de certification des informations en matière de durabilité » ;
e) Au huitième alinéa du II, après le mot : « certification », sont ajoutés les mots : « des comptes ou des
informations en matière de durabilité » et les mots : « dont il est chargé de certifier les comptes » sont supprimés ;
4o L’article L. 824-3 est ainsi modifié :
a) Il devient l’article L. 821-72 ;
b) Aux premier, quatrième, cinquième, sixième, septième et dixième alinéas du I, les six références : « L. 824-1 »
sont remplacées par la référence : « L. 821-70 » ;
c) Au neuvième alinéa du I, après le mot : « certification », sont ajoutés les mots : « des comptes ou des
informations en matière de durabilité » ;
d) Au III, la référence : « L. 824-1 » est remplacée par la référence : « L. 821-70 ».
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III. – La section 2 du chapitre IV du titre II du livre VIII est ainsi modifiée :


1o Elle devient une sous-section 2 intitulée : « De la procédure », qui comprend les articles L. 821-73 à L. 821-
82 ;
2o L’article L. 824-4 est ainsi modifié :
a) Il devient l’article L. 821-73 ;
b) Au sixième alinéa, les mots : « du Haut conseil du commissariat aux comptes » sont remplacés par les mots :
« de la Haute autorité de l’audit » ;
3o L’article L. 824-5 est ainsi modifié :
a) Il devient l’article L. 821-74 ;
b) Au septième alinéa, les mots : « le Haut conseil » sont remplacés par les mots : « la Haute autorité » et après
les mots : « la compagnie nationale des commissaires aux comptes » sont ajoutés les mots : « ou à des auditeurs de
durabilité inscrits sur la liste mentionnée au I de l’article L. 822-4, » ;
4o L’article L. 824-6 devient l’article L. 821-75 ;
5o L’article L. 824-7 est ainsi modifié :
a) Il devient l’article L. 821-76 ;
b) Au premier alinéa, les mots : « le Haut conseil qui délibère hors la présence de la formation » sont remplacés
par les mots : « la formation plénière du collège de la Haute autorité » ;
c) Au deuxième alinéa, les mots : « le Haut conseil » sont remplacés par les mots : « la formation plénière
du collège de la Haute autorité » et le mot : « saisi » est remplacé par le mot : « saisie » et la référence : « L. 824-4 »
est remplacée par la référence : « L. 821-73 » ;
d) Au troisième alinéa, les mots : « Le Haut conseil dans sa composition mentionnée au premier alinéa » sont
remplacés par les mots : « La formation plénière du collège de la Haute autorité » ;
6o L’article L. 824-8 devient l’article L. 821-77 et est ainsi rédigé :
« Art. L. 821-77. – A l’issue de l’enquête, le rapporteur général établit un rapport d’enquête. Il sollicite les
observations écrites de la personne intéressée sur ce rapport d’enquête et l’adresse à la Haute autorité accompagné
des éventuelles observations écrites de la personne intéressée. Lorsque les faits justifient l’engagement d’une
procédure de sanction, la Haute autorité arrête les griefs qui sont notifiés par son président à la personne intéressée.
La notification expose les faits passibles de sanction, ainsi que les éléments susceptibles de fonder les griefs.
« La personne intéressée peut consulter le dossier et présenter ses observations. Elle peut se faire assister par un
conseil de son choix à toutes les étapes de la procédure.
« Le président de la Haute autorité adresse à la commission des sanctions le rapport d’enquête, les éventuelles
observations de la personne intéressée ainsi que la notification des griefs dont une copie est adressée au rapporteur
général. » ;
7o Après l’article L. 821-77, est inséré un article L. 821-78 ainsi rédigé :
« Art. L. 821-78. – Après avoir arrêté les griefs, la Haute autorité peut adresser à la personne intéressée une
proposition d’entrée en voie de composition administrative.
« Lorsque la personne intéressée l’accepte, le président de la Haute autorité ou son délégataire lui propose une ou
plusieurs des sanctions prévues, selon le cas, aux 1o, 2o, 3o et 5o du I, au II de l’article L. 821-71 et au I de l’article
L. 821-72. Lorsqu’une sanction pécuniaire mentionnée au 3o du II de l’article L. 821-71 est proposée, elle ne peut
excéder la somme de 50 000 euros pour une personne physique et 200 000 euros pour une personne morale.
« En cas d’accord entre la Haute autorité et la personne intéressée sur la proposition de sanction, cet accord est
soumis à la formation plénière du collège de la Haute autorité puis, s’il est validé par celle-ci, à la commission des
sanctions qui peut décider de l’homologuer. L’accord homologué est publié sur le site internet de la Haute autorité
selon les modalités prévues à l’article L. 821-84.
« En l’absence d’accord homologué ou si celui-ci n’est pas respecté, il est procédé conformément au dernier
alinéa de l’article L. 821-77.
« La décision d’homologation ou de refus d’homologation peut faire l’objet d’un recours dans les conditions
prévues à l’article L. 821-85.
« Les modalités d’application du présent article sont fixées par décret en Conseil d’Etat. » ;
8o Les dispositions de l’article L. 824-10, devenu l’article L. 821-79, sont remplacées par les dispositions
suivantes :
« Art. L. 821-79. – La commission des sanctions de la Haute autorité de l’audit connaît de l’action intentée à
l’encontre des commissaires aux comptes et des contrôleurs des pays tiers inscrits sur les listes mentionnées à
l’article L. 821-13, ainsi que des personnes autres que les commissaires aux comptes. » ;
9o L’article L. 824-11 est ainsi modifié :
a) Il devient l’article L. 821-80 ;
b) Au premier et au dernier alinéas, les mots : « formation restreinte » sont remplacés par les mots :
« commission des sanctions » ;
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c) Au deuxième alinéa, les mots : « rapporteur général » sont remplacés par les mots : « président de la Haute
autorité » ;
d) Au cinquième alinéa, après le mot : « poursuivie » sont ajoutés les mots : « est avisé de la date d’audience et »
et après le mot : « entendu » sont ajoutés les mots : « ou présenter des observations » ;
e) Après le septième alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« Le président de la Haute autorité assiste à l’audience et représente le collège devant la commission des
sanctions. Il présente des observations au soutien des griefs notifiés et propose une sanction. Il peut être assisté ou
représenté par un membre du collège, le rapporteur général ou un des membres de son service. » ;
f) Le huitième alinéa, devenu le neuvième, est supprimé ;
10o Après l’article L. 824-11, devenu l’article L. 821-80, sont insérés deux articles ainsi rédigés :
« Art. L. 821-81. – I. – La formation plénière de la Haute autorité peut décider de recourir à la procédure
simplifiée de sanction pour les manquements répétés mentionnés au II du présent article, lorsqu’il résulte d’un
rapport établi par le président de la Haute autorité, ou par son délégataire, que ces derniers sont simples et établis,
que les renseignements concernant la situation et la capacité financière de la personne intéressée sont suffisants
pour permettre la détermination du montant de la sanction pécuniaire et qu’il n’apparaît pas nécessaire de
prononcer une des sanctions mentionnées à l’article L. 821-71.
« II. – La procédure simplifiée de sanction est applicable aux manquements aux obligations déclaratives prévus
par décret en Conseil d’Etat ainsi qu’aux manquements à l’obligation de formation continue prévue à l’article
L. 821-24.
« III. – La formation plénière de la Haute autorité saisit le président de la commission des sanctions en lui
adressant le rapport mentionné au I, les éléments établissant les manquements, ainsi qu’une proposition de sanction
pécuniaire dont le montant ne peut excéder 15 000 euros.
« IV. – Le président de la commission des sanctions statue sans débat préalable. Lorsqu’il estime que les
manquements sont caractérisés, il prononce une sanction pécuniaire dont le montant ne peut excéder celui proposé
par la formation plénière de la Haute autorité.
« Lorsqu’il estime que les manquements ne sont pas caractérisés, il rend une décision disant n’y avoir lieu à
sanction.
« Lorsqu’il estime qu’un débat contradictoire est utile, il renvoie la procédure à la formation plénière du collège
qui avise de la suite à lui donner.
« V. – La décision du président de la commission des sanctions est notifiée à la personne poursuivie et au
président de la Haute autorité. Ils sont informés qu’ils disposent d’un délai de trente jours à compter de cette
notification pour former opposition. En l’absence d’opposition dans ce délai, la décision devient définitive.
« VI. – Les sommes sont versées au Trésor public.
« Art. L. 821-82. – I. – En cas d’opposition à la décision mentionnée au V de l’article L. 821-81 formée par la
personne poursuivie ou le président de la Haute autorité, l’affaire est examinée par la commission des sanctions,
qui convoque la personne poursuivie à une audience qui se tient un mois au moins après la réception de
l’opposition.
« Lorsqu’il existe une raison sérieuse de mettre en doute l’impartialité d’un membre de la formation, sa
récusation est prononcée à la demande de la personne poursuivie.
« L’audience est publique.
« La personne poursuivie peut être assistée ou représentée par le conseil de son choix.
« Le président de la Haute autorité assiste à l’audience et représente le collège devant la commission des
sanctions. Il présente des observations et propose une sanction. Il peut être assisté ou représenté par un membre
du collège.
« La commission des sanctions délibère hors la présence des parties. Elle rend une décision motivée.
« II. – La décision de la commission des sanctions peut faire l’objet d’un recours dans les conditions prévues à
l’article L. 821-85.
« Elle est publiée sur le site internet de la Haute autorité selon les modalités prévues à l’article L. 821-84. »
IV. – La section 3 du chapitre IV, devenue section 4, est ainsi modifiée :
1o Elle devient une sous-section 3, intitulée : « Des décisions et voies de recours », qui comprend les articles
L. 821-83 à L. 821-85 ;
2o L’article L. 824-12 devient l’article L. 821-83 ;
3o L’article L. 824-13 est ainsi modifié :
a) Il devient l’article L. 821-84 ;
b) La première phrase du premier alinéa est ainsi rédigée : « La décision de la commission des sanctions est
publiée sur le site internet de la Haute autorité de l’audit. » ;
c) A la deuxième phrase du premier alinéa, les mots : « le Haut conseil » sont remplacés par : « la commission
des sanctions » ;
d) Au cinquième alinéa, les mots : « Le Haut conseil » sont remplacés par les mots : « La commission des
sanctions » ;
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e) Au sixième alinéa, les mots : « le Haut conseil, informé » sont remplacés par les mots : « la Haute autorité,
informée » ;
f) Le dernier alinéa est ainsi rédigé :
« La Haute autorité informe sans délai l’organe mentionné au 2o de l’article 30 du règlement (UE) no 537/2014
du 16 avril 2014 des interdictions temporaires prononcées en application du 3o du I et du 2o du II de l’article L. 821-
71 ainsi que du 1o du I de l’article L. 821-72. » ;
4o L’article L. 824-14 est ainsi modifié :
a) Il devient l’article L. 821-85 ;
b) Les mots : « du Haut conseil » sont remplacés par les mots : « de la Haute autorité ».
V. – La section 4 du chapitre IV est ainsi modifiée :
1o Elle devient une sous-section 4 intitulée : « De la coopération en matière de sanctions », qui comprend les
articles L. 821-86 et L. 821-87 ;
2o L’article L. 824-15 devient l’article L. 821-86 ;
3o L’article L. 824-16 devient l’article L. 821-87.
Article 19
er
I. – Après le chapitre I est créé un chapitre II intitulé : « Des organismes tiers indépendants et des auditeurs des
informations en matière de durabilité », qui comprend les dispositions suivantes :
« CHAPITRE II
« DES ORGANISMES TIERS INDÉPENDANTS ET DES AUDITEURS
DES INFORMATIONS EN MATIÈRE DE DURABILITÉ

« Section 1
« Dispositions générales
« Art. L. 822-1. – I. – La mission de certification des informations en matière de durabilité prévue aux articles
L. 22-10-36, L. 232-6-3 et L. 233-28-4 peut être réalisée par des auditeurs des informations en matière de durabilité
exerçant au sein d’organismes tiers indépendants dans le respect des dispositions du présent chapitre.
« II. – Pour l’application du présent chapitre :
« 1o “Organisme tiers indépendant” désigne une personne morale accréditée dans les conditions prévues à
l’article L. 822-3 et inscrite sur la liste prévue à cet article ;
« 2o “Auditeur des informations en matière de durabilité” désigne une personne physique associée, actionnaire,
dirigeante, y compris comme membre d’un organe de gestion, d’administration ou de surveillance, ou salariée d’un
organisme tiers indépendant, qui remplit les conditions énumérées au II de l’article L. 822-4 et inscrite sur la liste
mentionnée au I de l’article L. 822-4.
« Art. L. 822-2. – Sans préjudice des dispositions particulières prévues au présent chapitre, les organismes tiers
indépendants, les auditeurs des informations en matière de durabilité ainsi que leurs collaborateurs et experts sont
astreints au secret professionnel pour les faits, actes et renseignements dont ils ont pu avoir connaissance dans
l’exercice de leur mission de certification des informations en matière de durabilité.
« Ces dispositions ne font pas obstacle à ce qu’un organisme tiers indépendant ou un auditeur des informations
en matière de durabilité communique les informations strictement nécessaires à un autre organisme tiers
indépendant, à un auditeur des informations en matière de durabilité ou à un commissaire aux comptes pour
l’exercice par ces derniers d’une mission de certification des informations consolidées en matière de durabilité, ou
de certification des comptes, lorsque cette mission est exercée pour le compte de l’entité dont il certifie les
informations en matière de durabilité ou auprès d’une personne qui la contrôle ou qui est contrôlée par elle, au sens
des I et II de l’article L. 233-3.
« Les dispositions relatives au secret professionnel prévues au présent chapitre s’appliquent à l’auditeur des
informations en matière de durabilité, dans la limite nécessaire à la réalisation de sa mission, par dérogation aux
dispositions spécifiques liées à la profession réglementée à laquelle il appartient.
« Section 2
« Du statut des organismes tiers indépendants et des auditeurs
des informations en matière de durabilité
« Sous-section 1
« Des conditions d’accès à la profession
« Art. L. 822-3. – Une liste tenue par la Haute autorité de l’audit énumère les personnes morales titulaires de
l’accréditation délivrée par le comité français d’accréditation à toute personne morale respectant des conditions
fixées par décret en Conseil d’Etat.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 19 sur 156

« Art. L. 822-4. – Une liste tenue par la Haute autorité de l’audit énumère les personnes physiques qui
remplissent les conditions pour exercer la mission de certification des informations en matière de durabilité.
« Pour être inscrite sur cette liste, une personne physique doit remplir les conditions suivantes :
« 1o Etre associée, dirigeant ou salariée d’une personne morale accréditée conformément à l’article L. 822-3 par
le comité français d’accréditation ;
« 2o N’avoir pas été l’auteur de faits contraires à l’honneur ou à la probité ayant donné lieu à condamnation
pénale ;
« 3o N’avoir pas été l’auteur de faits de même nature ayant donné lieu à une sanction disciplinaire de radiation ;
« 4o N’avoir pas été frappée de faillite personnelle ou de l’une des mesures d’interdiction ou de déchéance
prévues au livre VI ;
« 5o Etre titulaire d’un diplôme national de master ou d’un titre ou d’un diplôme conférant le grade de master
délivré en France ou d’un diplôme obtenu dans un Etat étranger et jugé de niveau comparable au diplôme national
de master par le garde des sceaux, ministre de la justice ;
« 6o Avoir accompli un stage professionnel jugé satisfaisant d’une durée d’au moins huit mois auprès d’un
organisme tiers indépendant inscrit sur la liste mentionnée l’article L. 822-3 ou d’un commissaire aux comptes
inscrit sur la liste mentionnée au II de L. 821-13, habilités à recevoir des stagiaires ;
« 7o Avoir subi avec succès l’épreuve portant sur la mission de certification d’informations en matière de
durabilité mentionnée au 3o du I de l’article L. 821-18 ;
« Par dérogation aux 1o, 5o, 6o et 7o du présent article, les personnes physiques qui justifient être agréées, dans un
Etat membre de l’Union européenne, à effectuer une mission de certification des informations en matière de
durabilité, peuvent être inscrites sur la liste mentionnée au premier alinéa, sous réserve de réussir un examen
d’aptitude.
« Art. L. 822-5. – Sont dispensés de la condition d’accréditation prévue à l’article L. 822-3 les organismes tiers
indépendant qui justifient être accrédités dans un Etat membre de l’Union européenne pour effectuer la mission de
certification des informations en matière de durabilité.
« Ces organismes tiers indépendants sont inscrits sur la liste mentionnée à l’article L. 822-3.
« La mission de certification des informations en matière de durabilité ne peut être exercée au nom de ces
organismes tiers indépendants que par un auditeur des informations en matière de durabilité inscrit sur la liste
mentionnée à l’article L. 822-4.
« Les organismes tiers indépendants accrédités dans un Etat membre de l’Union européenne inscrits sur la liste
mentionnée à l’article L. 822-3 et les auditeurs des informations en matière de durabilité agréés dans un autre Etat
membre de l’Union européenne qui leur sont rattachés inscrits sur la liste mentionnée à l’article L. 822-4 sont
soumis aux contrôles définis à l’article L. 820-15 et au régime de sanction défini à la section 4 du présent chapitre.
« Sous-section 2
« De la déontologie et de l’indépendance des organismes tiers indépendants
et des auditeurs des informations en matière de durabilité
« Art. L. 822-6. – Au sein des organismes tiers indépendants, la mission de certification des informations en
matière de durabilité est exercée, au nom de cet organisme, par un auditeur des informations en matière de
durabilité inscrit sur la liste mentionnée à l’article L. 822-4. Il signe le rapport de certification des informations en
matière de durabilité.
« Un auditeur des informations en matière de durabilité ne peut exercer cette mission qu’au nom d’un seul
organisme tiers indépendant dont il est associé, actionnaire, dirigeant, ou salarié.
« Sauf disposition contraire, les dispositions de la présente sous-section sont applicables à l’organisme tiers
indépendant ainsi qu’à l’auditeur des informations en matière de durabilité exerçant la mission en son nom.
« Art. L. 822-7. – Les organismes tiers indépendants et les auditeurs des informations en matière de durabilité
sont soumis aux dispositions du code de déontologie des commissaires aux comptes dans l’exercice de la mission
de certification des informations en matière de durabilité.
« Art. L. 822-8. – L’organisme tiers indépendant et l’auditeur des informations en matière de durabilité ne
peuvent prendre, recevoir ou conserver, directement ou indirectement, un intérêt auprès de la personne ou de
l’entité pour laquelle ils exercent une mission de certification des informations en matière de durabilité, ou auprès
d’une personne qui la contrôle ou qui est contrôlée par elle, au sens des I et II de l’article L. 233-3.
« Les associés, actionnaires, dirigeants, salariés de l’organisme tiers indépendant ou toute autre personne
participant à la mission de certification des informations en matière de durabilité, ainsi que les personnes qui leur
sont étroitement liées ou qui sont étroitement liées à l’auditeur des informations en matière de durabilité au sens de
l’article 3, paragraphe 26, du règlement (UE) no 596/2014 du 16 avril 2014, ne peuvent détenir d’intérêt substantiel
et direct dans la personne ou l’entité pour laquelle la mission est exercée, ni réaliser de transaction portant sur un
instrument financier émis, garanti ou autrement soutenu par cette personne ou entité, sauf s’il s’agit d’intérêts
détenus par l’intermédiaire d’organismes de placement collectif diversifiés, y compris de fonds gérés tels que des
fonds de pension ou des assurances sur la vie.
« Art. L. 822-9. – L’auditeur des informations en matière de durabilité ne peut être nommé dirigeant, membre
du conseil d’administration, du conseil de surveillance ou occuper un poste de direction au sein des personnes ou
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 19 sur 156

entités pour lesquelles il a exercé une mission de certification des informations en matière de durabilité, moins de
trois ans après la cessation de cette mission.
« Pendant ce même délai, il ne peut exercer les mêmes fonctions dans une personne ou entité contrôlée ou qui
contrôle au sens des I et II de l’article L. 233-3 la personne ou entité pour laquelle il a exercé cette mission.
« Cette interdiction s’applique également à toutes personnes autres que celles mentionnées au premier alinéa
du présent article, inscrites sur la liste mentionnée à l’article L. 822-4 pendant une durée d’un an suivant leur
participation à la mission.
« Art. L. 822-10. – Les personnes ayant été dirigeants, membres du conseil d’administration ou de surveillance
ou salariés, d’une personne ou entité ne peuvent exercer une mission de certification des informations en matière de
durabilité pour le compte de cette personne ou de cette entité moins de cinq années après la cessation de leurs
fonctions.
« Pendant le même délai, elles ne peuvent exercer une mission de certification des informations en matière de
durabilité pour le compte des personnes ou entités possédant au moins 10 % du capital de la personne ou de l’entité
au sein de laquelle elles exerçaient leurs fonctions, ou dont celle-ci possédait au moins 10 % du capital lors de la
cessation de leurs fonctions.
« Les interdictions prévues au présent article pour les personnes ou entités mentionnées au premier alinéa sont
applicables aux organismes tiers indépendants dont ces personnes ou entités sont associées, actionnaires ou
dirigeantes.
« Art. L. 822-11. – Les auditeurs des informations en matière de durabilité sont tenus de suivre une formation
professionnelle continue.
« Art. L. 822-12. – L’auditeur des informations en matière de durabilité ne peut procéder, pour le compte
d’entités d’intérêt public, à la certification des informations en matière de durabilité durant plus de six exercices
consécutifs, dans la limite de sept années. Il peut à nouveau participer à une mission de certification des
informations en matière de durabilité de l’entité à l’expiration d’un délai de trois ans à compter de la date de clôture
du sixième exercice au titre duquel a porté la mission de certification.
« Ces dispositions sont applicables à la certification des informations en matière de durabilité des filiales
importantes d’une entité d’intérêt public lorsque l’entité d’intérêt public et sa filiale ont désigné le même organisme
tiers indépendant.
« Art. L. 822-13. – L’organisme tiers indépendant ne peut accepter une mission de certification des
informations en matière de durabilité auprès d’une entité d’intérêt public, lorsqu’au cours de l’exercice précédant
celui au titre duquel est réalisée la mission, ce dernier ou tout membre du réseau auquel il appartient a fourni,
directement ou indirectement, à l’entité d’intérêt public, ou aux personnes ou entités qui la contrôlent ou qui sont
contrôlées par elle dans l’Union européenne, au sens des I et II de l’article L. 233-3, les services mentionnés au e
du paragraphe 1 de l’article 5 du règlement (UE) no 537/2014 du 16 avril 2014.
« L’organisme tiers indépendant et les membres du réseau auquel il appartient ne peuvent fournir directement ou
indirectement à l’entité d’intérêt public pour laquelle il procède à la mission de certification des informations en
matière de durabilité, et aux personnes ou entités qui la contrôlent ou qui sont contrôlées par elle au sens des I et II
de l’article L. 233-3 et dont le siège social est situé dans l’Union européenne, les services mentionnés aux b, c et
aux e à k du deuxième alinéa du paragraphe 1 de l’article 5 du règlement (UE) no 537/2014 du 16 avril 2014. Cette
interdiction porte sur la période s’écoulant entre le commencement de la période faisant l’objet de la mission de
certification des informations en matière de durabilité et la publication du rapport de certification.
« L’organisme tiers indépendant ne peut accepter ou poursuivre une mission de certification des informations en
matière de durabilité auprès d’une personne ou d’une entité qui n’est pas une entité d’intérêt public lorsqu’il existe
un risque que cette mission le conduise à apprécier une prestation qu’il aurait lui-même fournie à cette personne ou
entité ou que son indépendance est compromise et que des mesures de sauvegarde appropriées ne peuvent être
mises en œuvre.
« L’organisme tiers indépendant d’une entité d’intérêt public met en œuvre les mesures mentionnées au
paragraphe 5 de l’article 5 du règlement (UE) no 537/2014 du 16 avril 2014, lorsqu’un membre du réseau auquel il
appartient fournit un des services mentionnés au premier alinéa à une personne ou une entité qui est contrôlée par
l’entité d’intérêt public, au sens des I et II de l’article L. 233-3, dont le siège est situé hors de l’Union européenne.
« Les services autres que ceux mentionnés aux premier et deuxième alinéas du présent article peuvent être
fournis par l’organisme tiers indépendant ou les membres du réseau auquel il appartient à l’entité d’intérêt public
dont il assure la certification des informations en matière de durabilité, ou aux personnes ou entités qui la
contrôlent ou qui sont contrôlées par elle au sens des I et II de l’article L. 233-3, à condition d’être approuvés par le
comité spécialisé mentionné à l’article L. 821-67. Ce comité se prononce après avoir analysé les risques pesant sur
l’indépendance de l’organisme tiers indépendant et les mesures de sauvegarde appliquées par celui-ci.
« Sous-section 3
« De la responsabilité civile
« Art. L. 822-14. – Les organismes tiers indépendants sont responsables à l’égard de la personne ou de l’entité
pour laquelle ils réalisent une mission de certification des informations en matière de durabilité et des tiers des
conséquences dommageables des fautes et négligences par eux commises dans l’exercice de leur mission.
« Leur responsabilité ne peut toutefois être engagée à raison des informations ou divulgations de faits auxquelles
ils procèdent en exécution de leur mission.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 19 sur 156

« Art. L. 822-15. – Les actions en responsabilité contre les organismes tiers indépendants se prescrivent dans
les conditions prévues à l’article L. 225-254.
« Section 3
« De l’exercice de la mission de l’organisme tiers indépendant
« Sous-section 1
« De la désignation, de la récusation et de la révocation
« Art. L. 822-16. – I. – En vue de sa désignation pour effectuer une mission de certification des informations en
matière de durabilité, l’organisme tiers indépendant informe par écrit la personne des autres activités que la mission
de certification des informations en matière de durabilité qu’il exerce et de son affiliation à un réseau, national ou
international, qui n’a pas pour activité exclusive la mission de certification des informations en matière de
durabilité et dont les membres ont un intérêt économique commun. Le cas échéant, il l’informe également
du montant global des sommes perçues par ce réseau au titre d’autres services que la mission de certification des
informations en matière de durabilité ainsi que de la nature de ces services fournis par ce réseau à la personne, aux
personnes qui la contrôlent ou qui sont contrôlées par elle, au sens des I et II de l’article L. 233-3. Les informations
relatives au montant global des sommes perçues sont intégrées aux documents mis à la disposition des actionnaires
en application de l’article L. 225-108. Actualisées chaque année par l’organisme tiers indépendant, elles sont mises
à la disposition, au siège de la personne pour laquelle il envisage de réaliser la mission de certification des
informations en matière de durabilité, des associés et actionnaires et, pour les associations, des adhérents et
donateurs.
« L’information sur le montant des sommes versées à chacun des organismes tiers indépendants est mise à la
disposition des associés et actionnaires et, pour les associations, des adhérents et donateurs, au siège de la personne
ou de l’entité contrôlée.
« Pour les entités d’intérêt public, le détail des services fournis peut être communiqué, à sa demande, au comité
spécialisé mentionné à l’article L. 821-67 ou, selon le cas, à l’organe chargé de l’administration ou à l’organe de
surveillance.
« II. – Avant d’accepter la mission de certification des informations en matière de durabilité ou son
renouvellement, l’organisme tiers indépendant vérifie et consigne :
« 1o Les éléments relatifs au respect des conditions d’indépendance prévues par l’article L. 822-8 et par le code
de déontologie mentionné à l’article L. 822-7, et, le cas échéant, les mesures de sauvegarde nécessaires pour
atténuer les risques pesant sur elles ;
« 2o Les éléments établissant qu’il dispose des ressources humaines et matérielles nécessaires à la bonne
exécution de la mission.
« Art. L. 822-17. – En dehors des cas de nomination statutaire, l’organisme tiers indépendant est désigné par
l’assemblée générale ordinaire dans les personnes morales qui sont dotées de cette instance ou par l’organe
exerçant une fonction analogue compétent en vertu des règles qui s’appliquent aux autres personnes ou entités.
« Lorsque l’organisme tiers indépendant ainsi désigné ne comporte qu’un seul auditeur des informations en
matière de durabilité, il est procédé, dans les mêmes conditions, à la désignation d’au moins un organisme tiers
indépendant ou d’un commissaire aux comptes suppléant, appelé à remplacer le titulaire en cas de refus,
d’empêchement, de démission du mandat, de retrait de la liste ou de décès.
« La mission de l’organisme tiers indépendant ou du commissaire aux comptes suppléant appelé à remplacer le
titulaire prend fin à la date d’expiration du mandat confié à ce dernier, sauf si l’empêchement n’a qu’un caractère
temporaire. Dans ce dernier cas, lorsque l’empêchement a cessé, le titulaire reprend ses fonctions après
l’approbation des comptes par l’assemblée générale ou l’organe compétent.
« Toute clause contractuelle qui limite le choix de l’assemblée générale ou de l’organe mentionné au premier
alinéa à certaines catégories ou listes d’organisme tiers indépendant est réputée non écrite.
« Art. L. 822-18. – Pour les personnes et entités astreintes à publier des informations consolidées en matière de
durabilité, la désignation d’au moins deux organismes tiers indépendants ou d’un organisme tiers indépendant et un
commissaire aux comptes pour procéder à la mission de certification de ces informations constitue une simple
faculté.
« L’organisme tiers indépendant est convoqué à toutes les réunions du conseil d’administration ou du directoire
et du conseil de surveillance, ou de l’organe collégial d’administration ou de direction et de l’organe de
surveillance qui examinent et adoptent le rapport sur les informations communiquées en matière de durabilité.
« Art. L. 822-19. – Lorsqu’en application de l’article L. 821-67, l’entité est dotée d’un comité spécialisé ou
d’un comité distinct, celui-ci émet une recommandation sur l’organisme tiers indépendant proposé à la désignation
par l’assemblée générale ou à l’organe exerçant une fonction analogue. Cette recommandation est adressée à
l’organe chargé de l’administration ou à l’organe de surveillance.
« Il s’assure du respect par l’organisme tiers indépendant des conditions d’indépendance définies à la sous-
section 2 de la section 2 du présent chapitre.
« Art. L. 822-20. – L’organisme tiers indépendant est nommé pour un mandat de six exercices. Ses fonctions
expirent après la délibération de l’assemblée générale ou de l’organe compétent qui statue sur les comptes
du sixième exercice.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 19 sur 156

« L’organisme tiers indépendant nommé en remplacement d’un autre ou d’un commissaire aux comptes ne
demeure en fonction que jusqu’à l’expiration du mandat de son prédécesseur.
« L’organisme tiers indépendant ou l’auditeur de durabilité dont le mandat est expiré, qui a été révoqué, relevé
de ses fonctions, suspendu, interdit temporairement d’exercer, radié, omis ou a donné sa démission du mandat
permet à l’organisme tiers indépendant, à l’auditeur de durabilité ou au commissaire aux comptes lui succédant
d’accéder à toutes les informations et à tous les documents pertinents concernant la personne ou l’entité auprès de
laquelle il exerce sa mission.
« Par dérogation au premier alinéa, lorsqu’un organisme tiers indépendant est désigné par une société sans
qu’elle y soit tenue par la loi, cette société peut décider de limiter la durée de son mandat à trois exercices.
« Art. L. 822-21. – I. – Lorsqu’une entité d’intérêt public désigne un organisme tiers indépendant unique,
celui-ci ne peut procéder à la certification des informations en matière de durabilité de l’entité d’intérêt public
pendant une période supérieure à dix ans.
« Toutefois, au terme de cette période, il peut être nommé pour un nouveau mandat d’une durée de six exercices,
à la condition que soient respectées les conditions définies aux paragraphes 2 à 5 de l’article 16 du règlement (UE)
no 537/2014 du 16 avril 2014.
« II. – La durée du mandat prévue au premier alinéa du I peut être prolongée jusqu’à une durée maximale de
vingt-quatre ans lorsque, au terme de cette période, l’entité d’intérêt public, de manière volontaire, recourt à
plusieurs organismes tiers indépendants ou à un organisme tiers indépendant et un commissaire aux comptes, dans
les conditions prévues au b du 4 de l’article 17 du règlement (UE) no 537/2014 précité, dès lors qu’ils présentent un
rapport conjoint sur la certification des informations en matière de durabilité.
« III. – A l’issue des mandats mentionnés aux I et II, la Haute autorité de l’audit peut, à titre exceptionnel et si les
conditions définies au paragraphe 6 de l’article 17 du même règlement sont remplies, autoriser l’entité d’intérêt
public qui en fait la demande à prolonger le mandat de l’organisme tiers indépendant pour une durée
supplémentaire qui ne peut excéder deux années.
« IV. – L’organisme tiers indépendant ou, le cas échéant, un membre de son réseau au sein de l’Union
européenne ne peut accepter de mandat auprès de l’entité d’intérêt public pour laquelle il a procédé à la
certification des informations en matière de durabilité avant l’expiration d’une période de quatre ans suivant la fin
de son mandat.
« V. – Pour l’application du présent article la durée de la mission est calculée conformément aux prescriptions
du même article 17. La Haute autorité peut être saisie par tout organisme tiers indépendant d’une question relative à
la détermination de la date de départ du mandat initial.
« Art. L. 822-22. – I. – La récusation de l’organisme tiers indépendant peut être demandée et prononcée dans
les conditions fixées par l’article L. 821-49.
« S’il est fait droit à la demande, un nouvel organisme tiers indépendant est désigné en justice. Sa mission prend
fin à l’occasion de la désignation du nouvel organisme tiers indépendant ou du nouveau commissaire aux comptes
par l’assemblée ou l’organe compétent.
« II. – Le relèvement judiciaire de l’organisme tiers indépendant peut être demandé et prononcé dans les
conditions fixées par l’article L. 821-50.
« Art. L. 822-23. – Lorsque, à l’expiration des missions d’un organisme tiers indépendant, il est proposé à
l’assemblée ou à l’organe compétent de ne pas le renouveler, l’organisme tiers indépendant est, sous réserve de ne
pas avoir atteint les durées maximales de mandat mentionnées aux articles L. 822-20 et L. 822-21 entendu, s’il le
demande, par l’assemblée ou l’organe compétent.
« Sous-section 2
« Des modalités d’exercice de la mission de certification des informations en matière de durabilité
« Art. L. 822-24. – L’organisme tiers indépendant émet un avis portant sur le respect des exigences prévues
selon les cas, aux articles L. 22-10-36, L. 232-6-3 et L. 233-28-4, ainsi que sur :
« 1o La conformité de l’information en matière de durabilité avec les exigences de la directive (UE) 2013/34, y
compris avec les normes d’information en matière de durabilité adoptées en vertu de l’article 29 ter ou 29 quater de
la directive (UE) 2013/34 du Parlement européen eu du Conseil du 14 décembre 2022 modifiant le règlement (UE)
no 537/2014 et les directives 2004/109/CE, 2006/43/CE et 2013/34/UE en ce qui concerne la publication
d’informations en matière de durabilité par les entreprises ;
« 2o La conformité aux normes mentionnées au 1o du processus mis en œuvre par l’entité pour déterminer les
informations publiées et, lorsque l’entité y est soumise, le respect de l’obligation mentionnée au dernier alinéa de
l’article L. 2312-17 du code du travail ;
« 3o La conformité du balisage de l’information en matière de durabilité prévue à l’article 29 quinquies de la
directive précitée ;
« 4o Le respect des exigences de publication des informations prévues à l’article 8 du règlement (UE) 2020/852.
« Cet avis fait l’objet d’un rapport de certification à l’organe qui statue sur les comptes.
« L’émission de cet avis est effectuée selon la norme d’assurance mentionnée à l’article L. 821-59 du présent
code.
« Art. L. 822-25. – L’auditeur des informations en matière de durabilité exerçant la mission de certification des
informations en matière de durabilité au nom de l’organisme tiers indépendant signale à la plus prochaine
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assemblée générale ou réunion de l’organe compétent, les irrégularités et inexactitudes relevées par lui au cours de
l’accomplissement de la mission de certification des informations en matière de durabilité, et, lorsqu’il intervient
auprès d’une entité d’intérêt public, l’invite à enquêter conformément aux dispositions de l’article 7 du règlement
(UE) no 537/2014 du 16 avril 2014 .
« Il révèle au procureur de la République les faits délictueux dont il a eu connaissance à l’occasion de sa mission,
sans que sa responsabilité puisse être engagée par cette révélation.

« Art. L. 822-26. – A toute époque de l’année, l’organisme tiers indépendant opère toutes vérifications et tous
contrôles qu’il juge opportuns et peut se faire communiquer sur place toutes les pièces qu’il estime utiles à
l’exercice de sa mission.
« Pour l’accomplissement de ses contrôles, l’organisme tiers indépendant peut, sous sa responsabilité, se faire
assister ou représenter par tels experts ou collaborateurs de son choix, qu’il fait connaître nommément à la
personne ou à l’entité pour laquelle il procède à la certification des informations en matière de durabilité. Ces
experts ou collaborateurs ont les mêmes droits d’investigation que l’organisme tiers indépendant.

« Art. L. 822-27. – Les investigations prévues à l’article L. 822-26 peuvent être menées auprès de la personne
ou de l’entité au profit de laquelle l’organisme tiers indépendant exerce sa mission et des personnes ou entités qui la
contrôlent ou qui sont contrôlées par elle au sens des I et II et de l’article L. 233-3. Elles peuvent également être
menées auprès de l’ensemble des personnes ou entités comprises dans la consolidation lorsque l’organisme tiers
indépendant procède à la certification des informations consolidées en matière de durabilité.
« L’organisme tiers indépendant peut également recueillir toutes informations utiles à l’exercice de sa mission
auprès des tiers qui ont accompli des opérations pour le compte de la personne ou de l’entité. Toutefois, ce droit
d’information ne peut s’étendre à la communication des pièces, contrats et documents quelconques détenus par des
tiers, à moins que cette communication ne soit autorisée par une décision de justice.
« Le secret professionnel ne peut être opposé à l’organisme tiers indépendant dans le cadre de sa mission, sauf
par les auxiliaires de justice.
« Art. L. 822-28. – I. – L’organisme tiers indépendant porte à la connaissance, selon le cas, de l’organe
collégial chargé de l’administration ou de l’organe chargé de la direction et de l’organe de surveillance, ainsi que,
le cas échéant, du comité spécialisé mentionné à l’article L. 821-67 agissant sous la responsabilité de ces organes :
« 1o Son programme général de travail mis en œuvre ainsi que les différents sondages auxquels il a procédé ;
« 2o Les modifications qui lui paraissent devoir être apportées au rapport de durabilité en faisant toutes
observations utiles sur les méthodes d’évaluation utilisées pour leur établissement ;
« 3o Les irrégularités et les inexactitudes qu’il aurait découvertes à l’occasion de sa mission ;
« 4o Les conclusions auxquelles conduisent les observations et rectifications ci-dessus sur le rapport de
certification des informations en matière de durabilité de la période comparés à celui de la période précédente.

« II. – Lorsqu’il intervient auprès de personnes ou d’entités soumises aux dispositions de l’article L. 821-67 ou
qui se sont volontairement dotées d’un comité spécialisé au sens de cet article, il examine, en outre, avec ce comité
, les risques pesant sur son indépendance et les mesures de sauvegarde prises pour atténuer ces risques. Il porte à la
connaissance de ce comité les faiblesses significatives du contrôle interne, pour ce qui concerne les procédures
relatives à l’élaboration et au traitement des informations communiquées en matière de durabilité et lui
communique chaque année :
« 1o Une déclaration d’indépendance ;
« 2o Une actualisation des informations mentionnées à l’article L. 822-16.

« Section 4

« Du contrôle et de la discipline des organismes tiers indépendants


et des auditeurs des informations en matière de durabilité

« Sous-section 1
« Du contrôle des organismes tiers indépendants et des auditeurs des informations
en matière de durabilité
« Art. L. 822-29. – Sans préjudice de l’application, par le comité français d’accréditation, des dispositions
du règlement (CE) no 765/2008 du Parlement européen et du Conseil du 9 juillet 2008 fixant les prescriptions
relatives à l’accréditation et à la surveillance du marché pour la commercialisation des produits et abrogeant le
règlement (CEE) no 339/93 du Conseil, les organismes tiers indépendants et les auditeurs des informations en
matière de durabilité sont contrôlés selon les dispositions des articles L. 820-15 à L. 820-22 du présent code.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 19 sur 156

« Sous-section 2
« De la discipline des organismes tiers indépendants et des auditeurs
des informations en matière de durabilité
« Paragraphe 1
« De la nature des manquements et des sanctions
« Art. L. 822-30. – I. – Sont passibles des sanctions prévues à l’article L. 822-31 les organismes tiers
indépendants et les auditeurs des informations en matière de durabilité à raison des fautes disciplinaires qu’ils
commettent.
« Constitue une faute disciplinaire :
« 1o Tout manquement aux conditions légales d’exercice de l’activité d’organisme tiers indépendant ou
d’auditeur des informations en matière de durabilité ;
« 2o Toute négligence grave et tout fait contraire à la probité ou à l’honneur.
« II. – Sont passibles des sanctions prévues à l’article L. 822-32 à raison des manquements suivants :
« 1o Toute autre personne participant à la mission de certification des informations en matière de durabilité ou les
personnes qui sont étroitement liées à l’auditeur des informations en matière de durabilité au sens de l’article 3,
paragraphe 26, du règlement (UE) no 596/2014 du 16 avril 2014, du fait des manquements aux dispositions de
l’article L. 822-8 ainsi qu’aux dispositions du code de déontologie relatives aux liens personnels, professionnels ou
financiers ;
« 2o Les entités d’intérêt public, leurs gérants, administrateurs ou membres du directoire ou du conseil de
surveillance, du fait de manquements aux dispositions de l’article L. 822-21, relatives à la désignation et à la durée
des mandats des organismes tiers indépendants ou de manquements aux dispositions de l’article L. 822-13 et de
l’article 5 du règlement (UE) no 537/2014 du 16 avril 2014 ;
« 3o Les personnes ou entités soumises à l’obligation de certification des informations en matière de durabilité,
leurs gérants, administrateurs ou membres du directoire ou du conseil de surveillance, ainsi que les personnes
mentionnées au 1o, lorsqu’elles s’opposent de quelque façon que ce soit à l’exercice des fonctions confiées aux
agents de la Haute autorité de l’audit en matière de contrôles et d’enquêtes ;
« 4o Tout dirigeant, administrateur, membre du conseil de surveillance ou personne occupant un poste de
direction au sein d’une personne ou entité, ainsi que cette personne ou entité, du fait d’un manquement aux
dispositions de l’article L. 822-9.
« Art. L. 822-31. – I. – Les organismes tiers indépendants et les auditeurs des informations en matière de
durabilité sont passibles des sanctions suivantes :
« 1o L’avertissement ;
« 2o Le blâme ;
« 3o L’interdiction d’exercer la mission de certification des informations en matière de durabilité ou d’en
accepter de nouvelles pour une durée n’excédant pas trois ans ;
« 4o La radiation des listes mentionnées aux articles L. 822-3 et L. 822-4 ;
« 5o La publication d’une déclaration indiquant que le rapport de certification des informations en matière de
durabilité présenté à l’assemblée générale ne remplit pas les exigences imposées par le présent code ;
« 6o L’interdiction, pour une durée n’excédant pas trois ans, d’exercer des fonctions d’administration ou de
direction au sein d’un organisme tiers indépendant et au sein d’entités d’intérêt public ;
« 7o Le paiement, à titre de sanction pécuniaire, d’une somme ne pouvant excéder :
« a) Pour un auditeur des informations en matière de durabilité, la somme de 250 000 euros ;
« b) Pour un organisme tiers indépendant, la plus élevée des sommes suivantes :
« – un million d’euros ;
« – lorsque la faute intervient dans le cadre d’une mission de certification des informations en matière de
durabilité, la moyenne annuelle des honoraires facturés au titre de l’exercice durant lequel la faute a été
commise et des deux exercices précédant celui-ci, par l’organisme tiers indépendant, à la personne ou à
l’entité pour laquelle il procède la mission de certification des informations en matière de durabilité, à défaut,
le montant des honoraires facturés par l’organisme tiers indépendant à cette personne ou entité au titre de
l’exercice au cours duquel la faute a été commise.
« En cas de faute réitérée dans les cinq années à compter de la date à laquelle la sanction pécuniaire
précédemment prononcée est devenue définitive, une sanction pécuniaire plus lourde peut être prononcée, sans
toutefois excéder le double des montants prévus ci-dessus.
« Les sommes sont versées au Trésor public.
« II. – Les sanctions prévues au 3o et au 7o du I peuvent être assorties du sursis total ou partiel. Si, dans le délai de
cinq ans à compter du prononcé de la sanction, la personne sanctionnée commet une faute entraînant le prononcé
d’une nouvelle sanction, celle-ci entraînera, sauf décision motivée, l’exécution de la première sanction sans
confusion possible avec la seconde.
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« Art. L. 822-32. – I. – Les personnes mentionnées au II de l’article L. 822-30 sont passibles des sanctions
suivantes :
« 1o L’interdiction pour une durée n’excédant pas trois ans d’exercer des fonctions d’administration ou de
direction au sein d’entités d’intérêt public et d’exercer des missions de certification des informations en matière de
durabilité ;
« 2o Le paiement, à titre de sanction pécuniaire, d’une somme n’excédant pas les montants suivants :
« a) Pour les personnes physiques mentionnées aux 1o et 3o du II de l’article L. 822-30, la somme de 50
000 euros ;
« b) Pour les personnes physiques mentionnées au 2o et 4o du II de l’article L. 822-30, la somme de 250
000 euros ;
« c) Pour les personnes morales mentionnées aux 1o, 3o et 4o du II de l’article L. 822-30 la somme de 500
000 euros ;
« d) Pour les personnes morales mentionnées au 2o du II de l’article L. 822-30 le double du montant de
l’avantage tiré de l’infraction ou, lorsqu’il n’est pas possible de déterminer celui-ci, la plus élevée des sommes
suivantes :
« – un million d’euros ;
« – lorsque le manquement intervient dans le cadre d’une mission de certification des informations en matière
de durabilité, la moyenne annuelle des honoraires facturés au titre de l’exercice durant lequel le manquement a
été commis et des deux exercices précédant celui-ci, par l’organisme tiers indépendant, à la personne morale
concernée ou, à défaut, le montant des honoraires facturés par l’organisme tiers indépendant à la personne
morale concernée au titre de l’exercice au cours duquel le manquement a été commis.
« Les sommes sont versées au Trésor public.
« II. – Les sanctions prévues au I peuvent être assorties du sursis total ou partiel. Si, dans le délai de cinq ans à
compter du prononcé de la sanction, la personne sanctionnée commet un manquement entraînant le prononcé d’une
nouvelle sanction, celle-ci entraînera, sauf décision motivée, l’exécution de la première sanction sans confusion
possible avec la seconde.
« Paragraphe 2
« De la procédure
« Art. L. 822-33. – Le rapporteur général est saisi de tout fait susceptible de justifier l’engagement d’une
procédure de sanction contre un organisme tiers indépendant ou un auditeur des informations en matière de
durabilité par :
« 1o Le premier président de la Cour des comptes ou le président d’une chambre régionale des comptes ;
« 2o Le procureur général près la cour d’appel compétente ;
« 3o Le président de l’Autorité des marchés financiers ;
« 4o Le président de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution ;
« 5o Le président de la Haute autorité de l’audit ;
« 6o Le comité français d’accréditation ;
« Le rapporteur général peut également se saisir des signalements dont il est destinataire.
« Les faits remontant à plus de six ans ne peuvent faire l’objet d’une sanction s’il n’a été fait pendant ce délai
aucun acte tendant à leur recherche, à leur constatation ou à leur sanction.
« Art. L. 822-34. – Lorsqu’il ouvre une enquête concernant un organisme tiers indépendant ou un auditeur des
informations en matière de durabilité, le rapporteur général sollicite du comité français d’accréditation la
communication de ses conclusions et observations tirées des évaluations concernant l’organisme tiers indépendant.
« Art. L. 822-35. – La procédure devant le rapporteur général est régie par les dispositions des articles L. 821-
74 à L. 821-77 du présent code.
« Art. L. 822-36. – Les dispositions de l’article L. 821-78 relatives à la procédure de composition
administrative sont applicables aux organismes tiers indépendants, aux auditeurs des informations en matière de
durabilité et aux personnes mentionnées au II de l’article L. 822-30.
« Les sanctions prévues au deuxième alinéa de l’article L. 821-78 sont remplacées par celles prévues aux 1o, 2o,
3o, 5o, 6o et 7o du I de l’article L. 822-31 et 2o du I de l’article L. 822-32. Lorsqu’une sanction pécuniaire mentionnée
au 7o du I de l’article L. 822-31 est proposée, elle ne peut excéder la somme de 50 000 euros pour une personne
physique et 200 000 euros pour une personne morale.
« Art. L. 822-37. – La commission des sanctions de la Haute autorité de l’audit connaît de l’action intentée à
l’encontre des organismes tiers indépendants, des auditeurs des informations en matière de durabilité, ainsi que des
personnes mentionnées au II de l’article L. 822-30.
« La procédure devant la commission des sanctions est régie par les dispositions de l’article L. 821-80 à
l’exception de son cinquième alinéa.
« Art. L. 822-38. – Les dispositions des articles L. 821-81 et L. 821-82 relatives à la procédure simplifiée de
sanction sont applicables aux organismes tiers indépendants ayant manqué aux obligations déclaratives prévues par
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décret en Conseil d’Etat ainsi qu’aux manquements à l’obligation de formation continue prévue à l’article L. 822-
11.
« Paragraphe 3
« Décisions et voies de recours
« Art. L. 822-39. – Les dispositions des articles L. 821-84 à l’exception de son dernier alinéa, et L. 821-85 sont
applicables aux décisions rendues à l’encontre d’un organisme tiers indépendant ou d’un auditeur des informations
en matière de durabilité.
« Section 5
« Dispositions diverses
« Art. L. 822-40. – 1o Est puni d’un emprisonnement de deux ans et d’une amende de 30 000 euros le fait, pour
tout dirigeant d’une personne morale ou entité tenue de faire certifier ses informations en matière de durabilité, de
ne pas provoquer la désignation d’un organisme tiers indépendant inscrit sur la liste mentionnée à l’article L. 822-3
ou d’un commissaire aux comptes inscrit sur la liste mentionnée au II de l’article L. 821-13. Est puni des mêmes
peines le fait pour tout dirigeant d’une personne morale ou entité ayant nommé un organisme tiers indépendant de
ne pas le convoquer à toute assemblée générale.
« 2o Est puni d’un emprisonnement de cinq ans et d’une amende de 75 000 euros le fait, pour les dirigeants d’une
personne morale ou toute personne ou entité au service d’une personne ou entité ayant un organisme tiers
indépendant, de mettre obstacle aux vérifications ou contrôles des auditeurs des informations en matière de
durabilité ou de leurs experts, ou de leur refuser la communication sur place de toutes les pièces utiles à l’exercice
de leur mission et, notamment, de tous contrats, livres, documents comptables et registres de procès-verbaux.
« Art. L. 822-41. – Est puni d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende le fait, pour toute
personne :
« 1o De faire usage de la dénomination d’organisme tiers indépendant pour la certification d’informations en
matière de durabilité ou d’auditeur des informations en matière de durabilité ou de dénominations quelconques
tendant à créer une similitude ou une confusion avec celle-ci, sans être régulièrement inscrit sur les listes prévues
aux articles L. 822-3 et L. 822-4 ;
« 2o D’exercer illégalement l’activité d’auditeur des informations en matière de durabilité, en méconnaissance
des conditions prévues à l’article L. 822-4 ou d’une mesure d’interdiction ou de suspension temporaire ;
« Les articles 226-13 et 226-14 du code pénal relatifs au secret professionnel sont applicables aux organismes
tiers indépendants, aux auditeurs des informations en matière de durabilité ainsi qu’à leurs collaborateurs et
experts.
« Art. L. 822-42. – Est puni d’un emprisonnement de six mois et d’une amende de 7 500 euros le fait, pour
toute personne d’accepter, d’exercer ou de conserver les fonctions d’auditeur des informations en matière de
durabilité, nonobstant les incompatibilités légales prévues aux articles L. 822-9 et L. 822-10.
« Art. L. 822-43. – Est puni d’un emprisonnement de cinq ans et d’une amende de 75 000 euros le fait, pour
toute personne exerçant les fonctions d’auditeur des informations en matière de durabilité, de donner ou confirmer
des informations mensongères sur la situation de la personne morale ou de ne pas révéler au procureur de la
République les faits délictueux dont elle a eu connaissance. »
TITRE II
DISPOSITIONS MODIFIANT D’AUTRES CODES ET LOIS
Article 20
I. – Après le II de l’article L. 214-1 du code monétaire et financier, est ajouté un alinéa ainsi rédigé :
« III. – Les articles L. 22-10-36, L. 232-6-3, L. 233-28-4 et L. 233-28-5 du code de commerce ne s’appliquent
pas aux placements collectifs mentionnés aux 1o et 2o du I. »
II. – L’article L. 451-1-2 du même code est ainsi modifié :
1o Au second alinéa du I, les mots : «, selon des modalités prévues par le règlement général de l’Autorité des
marchés financiers. Il comprend les comptes annuels, les comptes consolidés le cas échéant, un rapport de gestion,
une déclaration des personnes physiques qui assument la responsabilité de ces documents et le rapport des
commissaires aux comptes ou des contrôleurs légaux ou statutaires sur les comptes précités » sont remplacés par
les dispositions suivantes :
« Il comprend :
« 1o Les comptes annuels et, le cas échéant, les comptes consolidés ;
« 2o Le rapport de gestion et, le cas échéant, le rapport sur la gestion du groupe ;
« 3o Le rapport sur le gouvernement d’entreprise ;
« 4o Une déclaration par laquelle les personnes physiques qui assument la responsabilité du rapport financier
annuel attestent qu’à leur connaissance, les éléments qui composent ce rapport sont établis conformément aux
règles en vigueur ;
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« 5o Le rapport des commissaires aux comptes ou contrôleurs de pays tiers sur les comptes annuels et, le cas
échéant, les comptes consolidés ;
« 6o Le cas échéant, le rapport de certification sur les informations en matière de durabilité.
« Un décret en conseil d’Etat précise les informations contenues dans le rapport financier annuel et adapte les
modalités de son établissement, notamment en matière de certification, aux émetteurs selon la forme sociale qu’ils
revêtent et la localisation de leur siège social. » ;
2o Le III est ainsi modifié :
a) Au premier alinéa, les mots : « mentionnés aux I et II et » sont supprimés ;
b) Après le deuxième alinéa, il est ajouté l’alinéa suivant :
« Un décret en Conseil d’Etat précise le contenu du rapport financier semestriel ainsi que les modalités de son
établissement. » ;
3o Le V est remplacé par les dispositions suivantes :
« Dans le cadre des dispositions législatives et règlementaires, le règlement général de l’Autorité des marchés
financiers précise les modalités de présentation, de publication, de dépôt et de conservation des rapports financiers
annuel et semestriel. » ;
4o Au VI, les mots : « mentionnés aux I et II et » sont supprimés ;
5o Le VII est supprimé.
III. – Les deuxième et troisième alinéas de l’article L. 511-35 de ce code sont supprimés.
IV. – Il est créé un article L. 511-35-1 du même code ainsi rédigé :
« Art. L. 511-35-1. – I. – Les articles L. 22-10-36, L. 232-6-3, L. 232-6-4, L. 233-28-4 et L. 233-28-5 du code
de commerce sont applicables aux établissements de crédit qui remplissent les conditions définies à l’article L. 230-
1 et L. 230-2 de ce même code, selon le cas.
« Pour l’application de ces dispositions, les termes : “chiffre d’affaires net” s’entendent comme le résultat global
des intérêts et produits assimilés, des revenus de titres, des commissions perçues, du bénéfice provenant
d’opérations financières et des autres produits d’exploitation.
« II. – Les établissements de crédit de petite taille et qui ne sont pas complexes, au sens de l’article 4,
paragraphe 1, point 145), du règlement (UE) no 575/2013 du Parlement européen et du Conseil peuvent appliquer
l’article L. 232-6-3 du code de commerce dans les conditions prévues au I de l’article L. 22-10-36 de ce code.
« III. – Les dispenses prévues au second alinéa du V de l’article L. 232-6-3 et au V de l’article L. 233-28-4
du code de commerce s’appliquent également lorsqu’un établissement de crédit, ainsi le cas échéant que les
entreprises qu’il contrôle au sens du II ou du III de l’article L. 233-16 de ce code, est inclus dans les informations
consolidées en matière de durabilité de l’organisme central qui surveille cet établissement, conformément à
l’article 10 du règlement (UE) no 575/2013. »
V. – La section 2 du chapitre VIII du titre Ier du livre V de ce code est ainsi modifiée :
1o A la fin du sixième alinéa de l’article L. 518-7, est ajoutée la phrase suivante : « Elle approuve le rapport sur
les enjeux de durabilité. » ;
2o L’article L. 518-15 est remplacé par les dispositions suivantes :
« Art. L. 518-15. – Chaque année, la Caisse des dépôts et consignations présente aux commissions de
l’Assemblée nationale et du Sénat chargées des finances et des affaires économiques ses comptes annuels et
consolidés, certifiés par deux commissaires aux comptes dans les conditions définies au titre II du livre VIII
du code de commerce. Elle présente également à ces mêmes commissions le rapport sur les enjeux de durabilité,
certifié par un commissaire aux comptes ou un organisme tiers indépendant dans les conditions définies au titre II
du livre VIII du code de commerce. En cas de refus de certification, le rapport des commissaires aux comptes ou
des organismes tiers indépendants est joint aux comptes ou au rapport sur les enjeux de durabilité, selon le cas. La
commission de surveillance de la Caisse des dépôts et consignations désigne les commissaires aux comptes et, le
cas échéant, l’organisme tiers indépendant, ainsi que, lorsque les conditions définies au deuxième alinéa du I de
l’article L. 823-1 du code de commerce sont réunies, leurs suppléants, sur proposition du directeur général.
« Les commissaires aux comptes et, le cas échéant, l’organisme tiers indépendant sont convoqués à toutes les
réunions de la commission de surveillance au cours desquelles sont examinés les comptes annuels ou
intermédiaires et le rapport sur les enjeux de durabilité, selon le cas. » ;
3o L’article L. 518-15-3 est remplacé par les dispositions suivantes :
« Art. L. 518-15-3. – I. – L’article L. 533-22-1 est applicable à la Caisse des dépôts et consignations.
« II. – L’article L. 233-28-4 du code de commerce, à l’exception des dispositions mentionnées à ses III, IV et V,
est applicable à la Caisse des dépôts et consignations, dans des conditions définies par décret en Conseil d’Etat. »
VI. – Le III de l’article L. 533-22-1 de ce code est abrogé.
VII. – La section 8 du chapitre II du titre Ier du livre VI de ce code est ainsi modifié :
1o L’intitulé est ainsi modifié : « Relations avec les commissaires aux comptes et les organismes tiers
indépendants » ;
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2o L’article L. 612-44 est ainsi modifié :


a) Aux premier, deuxième et quatrième alinéas du I, après les mots : « commissaires aux comptes », sont insérés
les mots : « et organismes tiers indépendants » ;
b) Au premier alinéa du I, après les mots : « sur la situation financière de l’entité qu’ils contrôlent », sont insérés
les mots : «, y compris, le cas échéant, les incidences de l’activité de cette entité sur les enjeux de durabilité et la
manière dont ces enjeux influent sur l’évolution de ses affaires, de ses résultats et de sa situation, » ;
c) Aux premier, septième et huitième alinéas du II, après les mots : « commissaires aux comptes », sont insérés
les mots : « et organismes tiers indépendants » ;
d) Le 3o du II est remplacé par les dispositions suivantes :
« 3o A imposer l’émission de réserves, l’impossibilité de certifier ses comptes ou ses informations en matière de
durabilité ou le refus de certifier ces mêmes comptes et informations. » ;
e) Au premier alinéa du III, après les mots : « commissaires aux comptes », sont insérés les mots : « et
organismes tiers indépendants ».
VIII. – La section 5 du chapitre unique du titre II du livre VI de ce code est ainsi modifiée :
1o Son intitulé est ainsi rédigé : « Relations avec les commissaires aux comptes et les organismes tiers
indépendants » ;
2o L’article L. 621-22 est ainsi modifié :
a) Au second alinéa du II, les mots : « à l’occasion de l’exercice » sont remplacés par les mots : « dans
l’exercice » et les mots : « du 16 avril 2014 relatif aux exigences spécifiques applicables au contrôle légal des
comptes des entités d’intérêt public et abrogeant la décision 2005/909/ CE de la Commission » sont supprimés ;
b) Le II est complété par les alinéas suivants :
« L’Autorité des marchés financiers peut demander aux commissaires aux comptes et organismes tiers
indépendants qui contrôlent, dans leur mission de certification des informations en matière de durabilité, des
personnes dont les titres financiers sont admis aux négociations sur un marché réglementé tous renseignements sur
ces personnes.
« Les commissaires aux comptes et les organismes tiers indépendants contrôlant les personnes mentionnées au
premier alinéa communiquent à l’Autorité des marchés financiers toute information dont ils ont eu connaissance
dans l’exercice de leur mission et qui peut entraîner :
« 1o Une violation significative des dispositions législatives, réglementaires ou administratives qui fixent, le cas
échéant, les conditions d’agrément ou qui régissent, de manière spécifique, la poursuite des activités de ces
personnes ;
« 2o Un risque ou un doute sérieux concernant la continuité de l’exploitation de ces personnes ;
« 3o Un refus ou une impossibilité de certifier les informations en matière de durabilité, ou un rapport de
certification assorti de réserves.
« Les commissaires aux comptes et les organismes tiers indépendants contrôlant les personnes mentionnées au
premier alinéa communiquent également à l’Autorité des marchés financiers toute information mentionnée aux 1o,
2o et 3o dont ils ont eu connaissance au cours de leur mission de certification des informations en matière de
durabilité d’une entreprise ayant des liens étroits, au sens de l’article 4, paragraphe 1, point 38), du règlement (UE)
no 575/2013 du Parlement européen et du Conseil, avec ces mêmes personnes. » ;
c) Au III, après les mots : « Les commissaires aux comptes », sont insérés les mots : « et les organismes tiers
indépendants » et les mots : « sur l’information financière de la personne » sont remplacés par les mots : « sur
l’information financière ou l’information en matière de durabilité de la personne, selon le cas » ;
d) Aux V, VI et VII, après les mots : « commissaires aux comptes », sont insérés les mots : « et organismes tiers
indépendants ».

Article 21
Les dispositions de l’article L. 310-1-1-1 du code des assurances sont remplacées par les dispositions suivantes :
« Art. L. 310-1-1-1. – I. – Les articles L. 22-10-36, L. 232-6-3, L. 232-6-4, L. 233-28-4 et L. 233-28-5 du code
de commerce sont applicables aux entreprises soumises au contrôle de l’Etat en application de l’article L. 310-1 et
du II de l’article L. 310-1-1, aux fonds de retraite professionnelle supplémentaire mentionnés à l’article L. 381-1,
ainsi qu’aux sociétés mentionnées aux articles L. 322-1-2 et L. 322-1-3, lorsque ces entités remplissent les
conditions définies aux articles L. 230-1 et L. 230-2 du code de commerce, selon le cas.
« II. – Les entreprises captives d’assurance et de réassurance, mentionnées aux 1o et 3o de l’article L. 350-2,
peuvent appliquer l’article L. 232-6-3 du code de commerce dans les conditions prévues au I de l’article L. 22-10-
36 de ce code.
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« III. – Lorsque l’entité établit et publie des comptes combinés conformément au règlement de l’Autorité des
normes comptables prévu par l’article L. 345-2, les dispositions mentionnées au I s’appliquent dans les conditions
suivantes :
« 1o Les termes : “société combinante”, “informations combinées en matière de durabilité” et “comptes
combinés” doivent être lus à la place des termes : “société consolidante”, “informations consolidées en matière de
durabilité” et “comptes consolidés” ;
« 2o L’ensemble mentionné à l’article L. 230-2 du code de commerce est formé par les entités comprises dans le
périmètre de combinaison, à l’exception des entités sur lesquelles est exercée une influence notable au sens de
l’article L. 233-17-2 de ce même code.
« La publication d’informations combinées en matière de durabilité satisfait à l’obligation relative aux
informations consolidées en matière de durabilité, sauf disposition contraire liée à l’admission de titres aux
négociations sur un marché réglementé.
« IV. – Les dispenses prévues au second alinéa du V de l’article L. 232-6-3 et au V de l’article L. 233-28-4
du code de commerce s’appliquent à toute entité comprise dans les informations combinées en matière de
durabilité d’une société combinante, sous réserve que cette entité remplisse l’une des conditions suivantes :
« 1o Etre liée à la société combinante par un lien de combinaison ;
« 2o Etre contrôlée au sens du II ou du III de l’article L. 233-16 du code de commerce par une autre entité elle-
même liée à la société combinante par un lien de combinaison ;
« 3o Etre contrôlée, au sens du II ou du III de l’article L. 233-16 du code de commerce, par la société
combinante. »
Article 22
I. – Le h de l’article L. 114-17 du code de la mutualité est remplacé par les dispositions suivantes :
« h) Pour les mutuelles et unions relevant du livre II ainsi que pour les unions mutualistes de groupe définies à
l’article L. 111-4-2, le cas échéant, les informations en matière de durabilité prévues aux articles L. 22-10-36 ;
L. 232-6-3, et L. 233-28-4 du code de commerce. »
II. – Il est inséré dans le même code un article L. 114-46-4 ainsi rédigé :
« Art. L. 114-46-4. – I. – Les articles L. 22-10-36, L. 232-6-3, L. 232-6-4, L. 233-28-4 et L. 233-28-5 du code
de commerce sont applicables aux mutuelles et unions régies par le livre II, à l’exception des mutuelles
intégralement réassurées ou substituées mentionnées au 3o de l’article L. 211-11, aux mutuelles et unions de retraite
professionnelle supplémentaire mentionnées à l’article L. 214-1, ainsi qu’aux unions mutualistes de groupe
mentionnées à l’article L. 111-4-2, , lorsque ces entités remplissent les conditions définies aux articles L. 230-1 et
L. 230-2 du code de commerce, selon le cas.
« II. – Lorsque l’entité établit et publie des comptes combinés conformément au règlement de l’Autorité des
normes comptables mentionné à l’article L. 212-7, les dispositions mentionnées au I s’appliquent dans les
conditions suivantes :
« 1o Les termes : “société combinante”, “informations combinées en matière de durabilité” et “comptes
combinés” doivent être lus à la place des termes : “société consolidante”, “informations consolidées en matière de
durabilité” et “comptes consolidés” ;
« 2o L’ensemble mentionné à l’article L. 230-2 du code de commerce est formé par les entités comprises dans le
périmètre de combinaison, à l’exception des entités sur lesquelles est exercée une influence notable au sens de
l’article L. 233-17-2 de ce même code.
« La publication d’informations combinées en matière de durabilité satisfait à l’obligation relative aux
informations consolidées en matière de durabilité, sauf disposition contraire liée à l’admission de titres aux
négociations sur un marché réglementé.
« III. – Les dispenses prévues au second alinéa du V de l’article L. 232-6-3 et au V de l’article L. 233-28-4
du code de commerce s’appliquent à toute entité comprise dans les informations combinées en matière de
durabilité d’une société combinante, sous réserve que cette entité remplisse l’une des conditions suivantes :
« 1o Etre liée à la société combinante par un lien de combinaison ;
« 2o Etre contrôlée au sens du II ou du III de l’article L. 233-16 du code de commerce par une autre entité elle-
même liée à la société combinante par un lien de combinaison ;
« 3o Etre contrôlée au sens du II ou du III de l’article L. 233-16 du code de commerce par la société
combinante. »
Article 23
L’article L. 931-7-3 du code de la sécurité sociale est ainsi modifié :
1o Le premier alinéa est remplacé par les dispositions suivantes :
« I. – Les articles L. 22-10-36, L. 232-6-3, L. 232-6-4, L. 233-28-4 et L. 233-28-5 du code de commerce sont
applicables aux institutions de prévoyance ou à leurs unions, aux institutions de retraite professionnelle
supplémentaire mentionnées à l’article L. 942-1 et aux sociétés de groupe assurantiel de protection sociale définies
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 19 sur 156

à l’article L. 931-2-2, lorsque ces entités remplissent les conditions définies aux articles L. 230-1 et L. 230-2
du code de commerce, selon le cas.
« II. – Lorsque l’entité établit et publie des comptes combinés conformément au règlement de l’Autorité des
normes comptables mentionné à l’article L. 931-34, les dispositions mentionnées au I s’appliquent dans les
conditions suivantes :
« 1o Les termes : “société combinante”, “informations combinées en matière de durabilité” et “comptes
combinés” doivent être lus à la place des termes : “société consolidante”, “informations consolidées en matière de
durabilité” et “comptes consolidés” ;
« 2o L’ensemble mentionné à l’article L. 230-2 du code de commerce est formé par les entités comprises dans le
périmètre de combinaison, à l’exception des entités sur lesquelles est exercée une influence notable au sens de
l’article L. 233-17-2 de ce même code.
« La publication d’informations combinées en matière de durabilité satisfait à l’obligation relative aux
informations consolidées en matière de durabilité, sauf disposition contraire liée à l’admission de titres aux
négociations sur un marché réglementé.
« III. – Les dispenses prévues au second alinéa du V de l’article L. 232-6-3 et au V de l’article L. 233-28-4
du code de commerce s’appliquent à toute entité comprise dans les informations combinées en matière de
durabilité d’une société combinante, sous réserve que cette entité remplisse l’une des conditions suivantes :
« 1o Etre liée à la société combinante par un lien de combinaison ;
« 2o Etre contrôlée au sens du II ou du III de l’article L. 233-16 du code de commerce par une autre entité elle-
même liée à la société combinante par un lien de combinaison ;
« 3o Etre contrôlée au sens du II ou du III de l’article L. 233-16 du code de commerce par la société
combinante. » ;
2o Le dernier alinéa devient un IV.
Article 24
I. – Le chapitre IV du titre II du livre V du code rural et de la pêche maritime est ainsi modifié :
1o Les deux dernières phrases du premier alinéa de l’article L. 524-2-1 sont remplacées par une phrase ainsi
rédigée : « Il comporte également, le cas échéant, les informations en matière de durabilité prévues aux articles
L. 22-10-36, L. 232-6-3 et L. 233-28-4 du code de commerce. » ;
2o Il est inséré un article L. 524-6-7 ainsi rédigé :
« Art. L. 524-6-7. – I. – Les articles L. 22-10-36, L. 232-6-3 et L. 233-28-4 du code de commerce sont
applicables aux coopératives agricoles et à leurs unions qui remplissent les conditions définies aux articles L. 230-1
et L 230-2 de ce code, selon le cas.
« II. – Lorsqu’une coopérative agricole ou union de coopératives agricoles publie des comptes combinés
conformément à l’article L. 524-6-4, les dispositions mentionnées au I s’appliquent dans les conditions suivantes :
« 1o Les termes : “société combinante”, “informations combinées en matière de durabilité” et “comptes
combinés” doivent être lus à la place des termes : “société consolidante”, “informations consolidées en matière de
durabilité” et “comptes consolidés” ;
« 2o L’ensemble mentionné à l’article L. 230-2 du code de commerce est formé par les entreprises comprises
dans le périmètre de combinaison, à l’exception des entreprises sur lesquelles est exercée une influence notable au
sens de l’article L. 233-17-2 de ce même code.
« III. – La publication d’informations combinées en matière de durabilité satisfait à l’obligation relative aux
informations consolidées en matière de durabilité, sauf disposition contraire liée à l’admission de titres aux
négociations sur un marché réglementé.
« IV. – Les dispenses prévues au second alinéa du V de l’article L. 232-6-3 et au V de l’article L. 233-28-4
du code de commerce s’appliquent à toute coopérative agricole ou union de coopératives agricoles comprise dans
les informations combinées en matière de durabilité d’une société combinante, sous réserve que cette coopérative
ou cette union remplisse l’une des conditions suivantes :
« 1o Etre liée à la société combinante par un lien de combinaison ;
« 2o Etre contrôlée au sens du II ou du III de l’article L. 233-16 du code de commerce par une autre entité elle-
même liée à la société combinante par un lien de combinaison ;
« 3o Etre contrôlée au sens du II ou du III de l’article L. 233-16 du code de commerce par la société
combinante. »
Article 25
I. – Le chapitre IX du titre II du livre II du code de l’environnement est ainsi modifié :
1o Le huitième alinéa de l’article L. 229-25 est supprimé ;
2o A l’article L. 229-25-1, les mots : « prévus à la seconde phrase du deuxième alinéa du III de l’article L. 225-
102-1 du code de commerce » sont remplacés par les mots : « publiés conformément aux articles L. 232-6-3 et
L. 233-28-4 du code de commerce ».
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II. – L’article L. 541-15-6-1 de ce code est ainsi modifié :


1o Les mots : « Lorsqu’ils ne sont pas soumis à l’obligation prévue au I de l’article L. 225-102-1 ou au I de
l’article L. 22-10-36 du code de commerce » sont supprimés ;
2o Après le premier alinéa, sont ajoutées les dispositions suivantes :
« Cette obligation ne s’applique pas aux opérateurs suivants :
« 1o Les sociétés soumises à l’article L. 232-6-3 du code de commerce, ainsi que celles dispensées de son
application conformément au second alinéa du V de cet article ;
« 2o Les sociétés soumises à l’article L. 233-28-4 du code de commerce, ainsi que celles dispensées de son
application conformément au V de cet article. »
Article 26
I. – Le code du travail est ainsi modifié :
1o L’article L. 2312-17 est complété par les alinéas suivants :
« Au cours de ces consultations, le comité est consulté sur les informations en matière de durabilité prévues aux
articles L. 232-6-3 et L. 233-28-4 du code du commerce et sur les moyens de les obtenir et de les vérifier, dès lors
que l’entreprise remplit l’une des conditions suivantes :
« 1o Elle est soumise à l’obligation prévue au I de l’article L. 232-6-3 du code du commerce ou dispensée son
application conformément au second alinéa du V de ce même article ;
« 2o Elle est soumise à l’obligation prévue au I de l’article L. 233-28-4 du code du commerce ou dispensée de
son application conformément au V de ce même article. » ;
2o A l’article L. 2312-25 :
a) Le 2o du II est remplacé par les dispositions suivantes :
« 2o Pour toutes les sociétés commerciales, les documents obligatoirement transmis annuellement à l’assemblée
générale des actionnaires ou à l’assemblée des associés, les communications et les copies transmises aux
actionnaires dans les conditions prévues aux articles L. 225-100 à L. 225-102, L. 225-108 et L. 225-115 à L. 225-
118 du code de commerce, ainsi que le rapport des commissaires aux comptes et le cas échéant le rapport de
certification des informations en matière de durabilité. Le conseil peut convoquer les commissaires aux comptes
pour recevoir leurs explications sur les différents postes des documents communiqués ainsi que sur la situation
financière de l’entreprise ; » ;
b) Après le 5o du II, est ajouté l’alinéa suivant :
« Le cas échéant, les documents mentionnés au 2o comprennent également le rapport sur les enjeux de durabilité
prévu aux articles L. 232-6-4 et L. 233-28-5 du code de commerce. » ;
3o A la fin du 1o de l’article L. 2312-36, les mots : « et, pour les sociétés mentionnées aux I et II de l’article
L. 225-102-1 du code du commerce, les informations en matière environnementale présentées en application du III
du même article » sont supprimés.
Article 27
Le code de la commande publique est ainsi modifié :
1o L’article L. 2141-7-1 est remplacé par les dispositions suivantes :
« Art. L. 2141-7-1. – L’acheteur peut exclure de la procédure de passation d’un marché :
« 1o Les personnes soumises à l’article L. 225-102-1 du code de commerce qui ne satisfont pas à leur obligation
d’établir un plan de vigilance comportant les mesures prévues au même article pour l’année qui précède l’année de
publication de l’avis d’appel à la concurrence ou d’engagement de la consultation ;
« 2o Les personnes soumises aux articles L. 22-10-36, L. 232-6-3, L. 232-6-4, L. 233-28-4 et L. 233-28-5
du code de commerce qui ne satisfont pas à leur obligation de publication des informations en matière de durabilité
prévues aux articles L. 232-6-3 et L. 233-28-4 du même code pour l’année qui précède l’année de publication de
l’avis d’appel à la concurrence ou d’engagement de la consultation. » ;
2o L’article L. 3123-7-1 est remplacé par les dispositions suivantes :
« Art. L. 3123-7-1. – L’autorité concédante peut exclure de la procédure de passation d’un contrat de
concession :
« 1o Les personnes soumises à l’article L. 225-102-1 du code de commerce qui ne satisfont pas à leur obligation
d’établir un plan de vigilance comportant les mesures prévues au même article pour l’année qui précède l’année de
publication de l’avis de concession ou d’engagement de la consultation ;
« 2o Les personnes soumises aux articles L. 22-10-36, L. 232-6-3, L. 232-6-4, L. 233-28-4 et L. 233-28-5
du code de commerce qui ne satisfont pas à leur obligation de publication des informations en matière de durabilité
prévues aux articles L. 232-6-3 et L. 233-28-4 du même code pour l’année qui précède l’année de publication de
l’avis de concession ou d’engagement de la consultation. »
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Article 28
Le second alinéa de l’article 8 de la loi no 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération est
remplacé par les dispositions suivantes :
« Les articles L. 22-10-36, L. 232-6-3, et L. 233-28-4 du code de commerce sont applicables aux coopératives
qui remplissent les conditions définies par les articles L. 230-1 et L. 230-2 de ce code, selon le cas.
« Le cas échéant, les informations en matière de durabilité sont incluses dans le compte rendu de l’activité
mentionné au premier alinéa. »

Article 29
L’article 66 de la loi no 2020-935 du 30 juillet 2020 de finances rectificatives pour 2020 est ainsi modifié :
1o Au 1 du I, les mots : « à l’obligation de déclaration de performance extrafinancière prévue à l’article L. 225-
102-1 du code de commerce » sont remplacés par les mots : « à l’article L. 232-6-3 ou à l’article L. 233-28-4
du code de commerce » ;
2o Le II est ainsi modifié :
a) Les mots : « un rapport annuel » sont remplacés par les mots : « des informations annuelles » ;
b) Les mots : « Ce rapport présente » sont remplacés par les mots : « Ces informations présentent » ;
c) Les mots : « Ce rapport est intégré au sein de la déclaration de performance extrafinancière mentionnée au I »
sont remplacés par les mots : « Ces informations sont intégrées dans la section du rapport de gestion prévue au I de
l’article L. 232-6-3 ou le cas échéant dans la section du rapport sur la gestion du groupe prévue au I de l’article
L. 233-28-4 du code de commerce ».

Article 30
L’ordonnance no 2009-79 du 22 janvier 2009 créant l’Autorité des normes comptables est ainsi modifiée :
1o L’article 1er est ainsi modifié :
a) Le 2o est remplacé par les dispositions suivantes :
« 2o Elle donne un avis sur tout projet de disposition législative ou réglementaire applicable aux personnes
mentionnées au 1o, élaboré par les autorités nationales, contenant des mesures de nature comptable ou prévoyant la
publication par les entreprises d’informations sur les enjeux environnementaux, sociaux ou de gouvernance ; »
b) Le 3o est remplacé par trois alinéas ainsi rédigés :
« 3o Elle participe aux travaux des instances européennes et internationales et peut émettre des avis et prises de
position dans le cadre de la procédure d’élaboration des :
« a) Normes comptables internationales ;
« b) Normes européennes et internationales d’information en matière de durabilité des entreprises. » ;
c) Au 4o, les mots : « Elle veille à la coordination et à la synthèse des travaux théoriques et méthodologiques
conduits en matière comptable ; elle propose toute mesure dans ces domaines » sont remplacés par les mots : « Elle
contribue à l’application homogène des normes et veille à la coordination et à la synthèse des travaux théoriques et
méthodologiques conduits dans ses domaines de compétence » ;
2o L’article 2 est ainsi modifié :
a) Au premier alinéa du I, les mots : «, des commissions spécialisées et un comité consultatif » sont remplacés
par les mots : « et des commissions spécialisées » ;
b) Au premier alinéa du II, le mot : « seize » est remplacé par le mot : « dix-huit » ;
c) Au f du II, après les mots : « l’Autorité de contrôle prudentiel », sont ajoutés les mots : « et de résolution » ;
d) Le g du II est supprimé ;
e) Le h du II est remplacé par les dispositions suivantes :
« h) Onze personnes nommées par le ministre chargé de l’économie en raison de leur compétence dans les
domaines qui sont ceux de l’Autorité » ;
f) Après le i du II, est ajouté l’alinéa suivant :
« Le ministre veille à ce que l’écart entre le nombre de femmes et le nombre d’hommes parmi les onze personnes
mentionnées au h ne soit pas supérieur à un. » ;
3o Au III de l’article 3, les mots : « et du comité consultatif » sont supprimés ;
4o L’article 8 est abrogé.
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TITRE III
DISPOSITIONS DE COORDINATION, TRANSITOIRES ET FINALES
Article 31
I. – Le code de commerce est ainsi modifié :
1o Aux articles L. 224-3, L. 225-8, L. 225-101, L. 225-147, L. 225-245-1, L. 228-39, L. 229-10, L. 236-10 la
référence : « L. 822-11-3 » est remplacée par la référence : « L. 821-31 » ;
2o Au premier alinéa de l’article L. 22-10-44, les mots : « L. 823-6 et L. 823-7 » sont remplacés par les mots :
« L. 821-49 et L. 821-50 » ;
3o A l’article L. 22-10-67, la référence : « L. 823-6 » est remplacée par la référence : « L. 821-49 » ;
4o A l’article L. 22-10-70, la référence : « L. 823-7 » est remplacée par la référence : « L. 821-50 » ;
5o A l’article L. 233-28, la référence : « L. 823-9 » est remplacée par la référence : « L. 821-53 » ;
6o Au dernier alinéa de l’article L. 244-1, les mots : « L. 820-6 et L. 820-7 » sont remplacés par les mots :
« L. 821-8 et L. 821-9 » ;
7o A l’avant-dernier alinéa de l’article L. 251-12, les mots : « à l’article L. 822-1 » sont remplacés par les mots :
« au I de l’article L. 821-13 » ;
8o Aux articles L. 321-19, L. 612-1, L. 612-4, les mots : « deuxième alinéa du I de l’article L. 823-1 » sont
remplacés par les mots : « troisième alinéa du I de l’article L. 821-40 » ;
9o A l’article L. 712-6 les mots : « au deuxième alinéa du I de l’article L. 823-1 » sont remplacés par les mots :
« au troisième alinéa du I de l’article L. 821-40 » et la référence : « L. 822-1 » est remplacée par la référence :
« L. 821-13 ».
II. – Le code monétaire et financier est ainsi modifié :
1o Au deuxième alinéa de l’article L. 213-11, la référence : « L. 822-1 » est remplacée par la référence : « L. 821-
13 » ;
2o Aux articles L. 214-7-2, L. 214-24-31, L. 214-133 et L. 551-5 la référence : « L. 823-3-1 » est remplacée par
la référence : « L. 821-45 », les mots : « III de l’article L. 820-1 » sont remplacés par les mots : « II de l’article
L. 821-2 » ;
3o Aux articles L. 214-8-6 et L. 214-24-40, les mots : « L. 823-6 et L. 823-7 » sont remplacés par les mots :
« L. 821-49 et L. 821-50 » ;
4o Aux articles L. 214-18, L. 214-24-53, L. 612-45, la référence : « L. 823-7 » est remplacée par la référence :
« L. 821-50 » ;
5o Au troisième alinéa de l’article L. 214-110, la référence : « L. 822-17 » est remplacée par la référence :
« L. 821-37 » ;
6o A l’article L. 214-162-5, la référence : « L. 823-1 » est remplacée par la référence : « L. 821-40 » et les mots :
« articles L. 823-6 et L. 823-7 » sont remplacés par les mots : « articles L. 821-49 et L. 821-50 » ;
7o Au dernier alinéa de l’article L. 214-185, la référence : « L. 823-6 » est remplacée par la référence : « L. 821-
49 » ;
8o Au septième alinéa de l’article L. 511-6, les mots : « dans les conditions définies au II de l’article L. 823-3
du code de commerce » sont supprimés ;
9o Aux articles L. 511-97, L. 512-1-1, et au 4o du II des articles L. 773-6 et L. 774-6 la référence : « L. 823-19 »
est remplacée par la référence : « L. 821-67 » ;
10o Au premier alinéa de l’article L. 512-82, les mots : « L. 823-3 et L. 823-3-1 » sont remplacés par les mots :
« L. 821-44 et L. 821-45 » ;
11o A l’article L. 513-24, la référence : « L. 823-7 » est remplacée par la référence : « L. 821-50 » et la référence :
« L. 823-14 » est remplacée par la référence : « L. 821-61 » ;
12o Au premier alinéa de l’article L. 518-15, les mots : « au deuxième alinéa du I de l’article L. 823-1 » sont
remplacés par les mots : « au troisième alinéa du I de l’article L. 821-40 » ;
13o A l’article L. 571-5, les mots : « L. 820-5, L. 820-6 et L. 820-7 » sont remplacés par les mots : « L. 821-7,
L. 821-8 et L. 821-9 » ;
14o Au deuxième alinéa du II de l’article L. 612-44, la référence : « L. 823-16 » est remplacée par la référence :
« L. 821-63 » ;
15o Au IV de l’article L. 621-22, les mots : « L. 823-12 et L. 822-15 » sont remplacés par les mots : « L. 821-10
et L. 821-35 ».
III. – Le code de la sécurité sociale est ainsi modifié :
1o L’article L. 135-12 est ainsi modifié :
a) Le troisième alinéa est remplacé par un alinéa ainsi rédigé :
« Les dispositions des articles L. 821-10, L. 821-25 à L. 821-38, L. 821-49, L. 821-50 et L. 821-57 à L. 821-65
du code de commerce sont applicables aux commissaires aux comptes désignés pour le fonds. » ;
b) Au dernier alinéa, les mots : « L. 823-6 et L. 823-7 » sont remplacés par les mots : « L. 821-49 et L. 821-50 » ;
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2o Au deuxième alinéa de l’article L. 922-9, la référence : « L. 823-12 » est remplacée par la référence : « L. 821-
10 » ;
3o Aux articles L. 931-14, L. 931-14-1 et L. 931-14-2, la référence : « L. 823-19 » est remplacée par la référence :
« L. 821-67 » ;
4o Au deuxième alinéa de l’article L. 931-34-1, la référence : « L. 823-9 » est remplacée par la référence :
« L. 821-53 » ;
5o Au deuxième alinéa de l’article L. 931-37, les mots : « au deuxième alinéa du I de l’article L. 823-1 » sont
remplacés par les mots : « au troisième alinéa du I de l’article L. 821-40 ».
IV. – Le code de la mutualité est ainsi modifié :
1o Aux articles L. 114-17-1, L. 212-3-1, L. 212-3-2 la référence : « L. 823-19 » est remplacée par la référence :
« L. 821-67 » ;
2o Au premier alinéa de l’article L. 114-38, les mots : « au deuxième alinéa du I de l’article L. 823-1 » sont
remplacés par les mots : « au troisième alinéa du I de l’article L. 821-40 » et la référence : « L. 822-1 » est
remplacée par la référence : « L. 821-13 » ;
3o A l’article L. 114-41, les mots : « L. 823-6, L. 225-31, L. 225-232, L. 823-7 » sont remplacés par les mots :
« L. 225-31, L. 225-232, L. 821-49, L. 821-50 » ;
4o Au deuxième alinéa de l’article L. 212-7-1, la référence : « L. 823-9 » est remplacée par la référence :
« L. 821-53 » ;
5o Au troisième alinéa de l’article L. 431-4, les mots : « au deuxième alinéa du I de l’article L. 823-1 » sont
remplacés par les mots : « au troisième alinéa du I de l’article L. 821-40 ».
V. – Le code des assurances est ainsi modifié :
1o Aux articles L. 322-3 et L. 322-3-1 la référence : « L. 823-19 » est remplacée, deux fois, par la référence :
« L. 821-67 » ;
2o A l’article L. 322-26-2-3 la référence : « L. 823-19 » est remplacée par la référence : « L. 821-67 » ;
3o Aux articles L. 329-3 et L. 345-3 la référence : « L. 823-9 » est remplacée par la référence : « L. 821-53 » ;
VI. – A l’article L. 527-1-1 du code rural et de la pêche maritime la référence : « L. 822-1 » est remplacée par la
référence : « L. 821-13 » et la référence : « L. 822-10 » est remplacée par la référence : « L. 821-27 ».
VII. – Le code du travail est ainsi modifié :
1o Aux deuxièmes alinéas des articles L. 2135-2 et L. 2315-73, la référence : « L. 823-2 » est remplacée par la
référence : « L. 821-41 » ;
2o Au premier alinéa de l’article L. 2135-6, les mots : « au deuxième alinéa du I de l’article L. 823-1 » sont
remplacés par les mots : « au troisième alinéa du I de l’article L. 821-40 ».
VIII. – Aux articles L. 2141-7-1 et L. 3123-7-1 du code de la commande publique, la référence : « L. 225-102-
4 » est remplacée par la référence : « L. 225-102-1 ».
IX. – Au premier alinéa de l’article L. 342-8 du code de la construction et de l’habitation, la référence : « L. 823-
7 » est remplacée par la référence : « L. 821-50 ».
X. – Au septième alinéa de l’article 131-39-2 du code pénal, la référence : « L. 823-9 » est remplacée par la
référence : « L. 821-53 ».
XI. – Au premier alinéa de l’article 71-2 de la loi no 96-597 du 2 juillet 1996 de modernisation des activités
financières, la référence : « L. 823-7 » est remplacée par la référence : « L. 821-50 ».
XII. – L’article 30 de la loi no 91-647 du 10 juillet 1991 relative à l’aide juridique est ainsi modifié :
1o Au premier alinéa, les mots: « au troisième alinéa du I de l’article L. 823-1 » sont remplacés par les mots : « au
troisième alinéa du I de l’article L. 821-40 » ;
2o Le dixième alinéa est remplacé par un alinéa ainsi rédigé :
« Les dispositions des articles L. 821-8 à L. 821-10, L. 821-37, L. 821-38, L. 821-60, L. 821-61 du code de
commerce sont applicables » ;
3o Au onzième alinéa, les deux occurrences de la référence : « L. 820-4 » sont remplacées, deux fois par la
référence : « L. 821-6 ».
XIII. – La loi no 87-571 du 23 juillet 1987 sur le développement du mécénat est ainsi modifiée :
1o Au troisième alinéa de l’article 5 :
a) Les mots : « au deuxième alinéa du I de l’article L. 823-1 » sont remplacés par les mots : « au troisième alinéa
du I de l’article L. 821-40 », la référence : « L. 820-7 » est remplacée par la référence : « L. 821-9 » et la référence :
« L. 820-4 » est remplacée par la référence : « L. 821-6 » ;
b) Les mots : « I de l’article L. 822-1 » sont remplacés par les mots : « I de l’article L. 821-13 » ;
2o Au premier alinéa de l’article 19-9, les mots : « au deuxième alinéa du I de l’article L. 823-1 » sont remplacés
par les mots : « au troisième alinéa du I de l’article L. 821-40 » et les mots : « I de l’article L. 822-1 » sont
remplacés par les mots : « I de l’article L. 821-13 ».
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XIV. – L’article 140 de la loi no 2008-776 du 4 août 2008 de modernisation de l’économie est ainsi modifié :
1o Au premier alinéa du VI les mots : « au deuxième alinéa du I de l’article L. 823-1 » sont remplacés par les
mots : « au troisième alinéa du I de l’article L. 821-40 » et la référence : « L. 822-1 » est remplacée par la
référence : « L. 821-13 » ;
2o Au quatrième alinéa du VI, la référence : « L. 820-4 » est remplacée par la référence : « L. 821-6 ».
XV. – Aux articles 26-3, 26-7 et 26-39 de la loi no 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la
coopération, les références : « L. 822-11 » sont remplacées par les références : « L. 821-28 ».
XVI. – L’article 83 septies de l’ordonnance no 45-2138 du 19 septembre 1945 portant institution de l’ordre des
experts-comptables et réglementant le titre et la profession d’expert-comptable est ainsi modifié :
1o Au premier alinéa, la référence : « L. 822-1-1 » est remplacée par la référence : « L. 821-14 », la référence :
« L. 822-1-2 » est remplacée par la référence : « L. 821-15 » ;
2o Au deuxième alinéa, la référence : « L. 822-1 » est remplacée par la référence : « L. 821-13 ».
XVII. – L’article 17 de l’ordonnance no 92-1147 du 12 octobre 1992 relative à l’aide juridictionnelle en matière
pénale en Nouvelle-Calédonie et dans les îles Wallis et Futuna est ainsi modifiée :
1o Au premier alinéa, les mots : « L. 823-1, L. 823-2 et L. 823-15 » sont remplacés par les mots : « L. 821-40,
L. 821-41 et L. 821-62 » ;
2o A l’avant-dernier alinéa, les mots : « articles L. 823-13, L. 823-14, L. 823-12, L. 822-17, L. 822-18 » sont
remplacés par les mots : « articles L. 821-10, L. 821-37, L. 821-38, L. 821-60, L. 821-61 ».
XVIII. – Au vingt-troisième alinéa de l’annexe à la loi no 2017-55 du 20 janvier 2017 portant statut général des
autorités administratives indépendantes et des autorités publiques indépendantes, les mots : « Haut conseil
du commissariat aux comptes » sont remplacés par les mots : « Haute autorité de l’audit ».
XIX. – Au tableau de l’annexe de la loi no 2010-838 du 23 juillet 2010 relative à l’application du cinquième
alinéa de l’article 13 de la Constitution, la ligne :
«

Présidence du haut conseil du commissariat aux comptes Commission compétente en matière de finances publiques

»
est remplacée par la ligne :
«

Présidence de la Haute autorité de l’audit Commission compétente en matière de finances publiques

».
XX. – Dans toutes les dispositions législatives et règlementaires, les références au Haut conseil du commissariat
aux comptes sont remplacées par la référence à la Haute autorité de l’audit.
Article 32
Sous réserve des dispositions particulières prévues aux articles 33 à 42, les dispositions de la présente
ordonnance entrent en vigueur le 1er janvier 2024.
Article 33
I. – Les articles 2 et 3, l’article 4, à l’exception du 1o, l’article 5, l’article 6, à l’exception du I et du 3o du II,
l’article 8, à l’exception du I et des 1o, 4o et 5o du II, l’article 9, à l’exception des 1o, 4o et 5o, et les articles 20 à 26,
28 et 29 entrent en vigueur le 1er janvier 2025.
II. – Le IV de l’article 6, le 7o du II de l’article 8, le 7o de l’article 9, le IV de l’article 20, les articles 21 à 24 ainsi
que les articles 28 et 29 s’appliquent :
1o Aux rapports afférents aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2024, pour les entités suivantes qui sont
des grandes entreprises ou les sociétés consolidantes ou combinantes d’un grand groupe, au sens des articles
L. 230-1 et L. 230-2 du code de commerce, selon le cas, dont le nombre moyen de salariés employés au cours de
l’exercice est supérieur à 500 :
a) Les sociétés dont les titres sont admis aux négociations sur un marché réglementé ;
b) Les établissements de crédit, au sens de l’article L. 511-1 du code monétaire et financier ;
c) Les entreprises soumises au contrôle de l’Etat en application de l’article L. 310-1 et du II de l’article L. 310-1-
1 du code des assurances, les mutuelles et unions relevant du livre II du code de la mutualité ainsi que les
institutions de prévoyance et leurs unions, mentionnées aux articles L. 931-1 et L. 931-1-1 du code de la sécurité
sociale ;
2o Aux rapports afférents aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2025, pour les sociétés qui sont des
grandes entreprises ou les sociétés consolidantes ou combinantes d’un grand groupe au sens des articles L. 230-1 et
L. 230-2 du code de commerce, selon le cas ;
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3o Aux rapports afférents aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2026, pour les sociétés dont les titres
sont admis aux négociations sur un marché réglementé qui sont des petites ou des moyennes entreprises au sens de
l’article L. 230-1 du code de commerce, les établissements de crédit de petite taille et non complexes, au sens de
l’article 4, paragraphe 1, point 145), du règlement (UE) no 575/2013 du Parlement européen et du Conseil et les
entreprises captives d’assurance et de réassurance mentionnées aux 1o et 3o de l’article L. 350-2 du code des
assurances ;
4o Aux rapports afférents aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2028 pour les sociétés mentionnées aux
articles L. 232-6-4 et L. 233-28-5 du code de commerce.
Les sociétés qui sont des petites ou des moyennes entreprises, au sens de l’article L. 230-1 du code de
commerce, peuvent décider de ne pas appliquer l’article L. 232-6-3 de ce code pour les rapports afférents aux
exercices ouverts avant le 1er janvier 2028, sous réserve qu’elles justifient brièvement cette décision dans leur
rapport de gestion.
III. – Le 1o du II ne s’applique pas aux sociétés de groupe d’assurance mutuelles, mentionnées à l’article L. 322-
1-3 du code des assurances, aux unions mutualistes de groupe, mentionnées à l’article L. 111-4-2 du code de la
mutualité, aux sociétés de groupe assurantiel de protection sociale, mentionnées à l’article L. 931-2-2 du code de la
sécurité sociale, ainsi qu’aux coopératives agricoles et à leurs unions, mentionnées à l’article L. 521-1 du code rural
et de la pêche maritime.
IV. – Le V de l’article 20 s’applique aux rapports afférents aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2024.
Article 34
I. – Pour le rapport afférent à l’exercice ouvert entre le 1er janvier et le 31 décembre 2024, les articles L. 22-10-36
et L. 225-102-1 du code de commerce, l’article L. 511-35 du code monétaire et financier, l’article L. 310-1-1-1
du code des assurances, l’article L. 114-17 du code de la mutualité, l’article L. 931-7-3 du code de la sécurité
sociale, l’article L. 524-2-1 du code rural et de la pêche maritime ainsi que l’article 8 de la loi no 47-1775 du 10
septembre 1947 portant statut de la coopération demeurent applicables, dans leur rédaction antérieure à la présente
ordonnance, aux entités qui remplissent les deux conditions cumulatives suivantes :
1o Ne pas être soumise à l’article L. 232-6-3 du code de commerce ou dispensée de son application
conformément au V ;
2o Ne pas être soumise à l’article L. 233-28-4 de ce code, ou dispensé de son application conformément au V.
II. – Par dérogation au V de l’article L. 225-102-1 du code de commerce, les informations figurant dans la
déclaration de performance extra-financière peuvent être vérifiées par un commissaire aux comptes inscrit sur la
liste mentionnée au II de l’article L. 821-13 de ce code ou par un organisme tiers indépendant inscrit sur la liste
mentionnée au I de l’article L. 822-3 de ce code, dans des conditions définies par décret en Conseil d’Etat.
III. – Lorsque le présent article s’applique, l’article L. 514-15-16-1 du code de l’environnement demeure
applicable dans sa rédaction antérieure à la présente ordonnance.
Article 35
I. – Par dérogation au I de l’article L. 232-6-3 du code de commerce et au I de l’article L. 233-28-4 de ce code,
toute société qui est contrôlée, au sens du II ou du III de l’article L. 233-16 de ce code, par une société ne disposant
pas d’un siège social dans un Etat membre de l’Union européenne ou un autre Etat partie à l’accord sur l’Espace
économique européen, peut inclure des informations consolidées en matière de durabilité dans une section distincte
de son rapport de gestion ou le cas échéant de son rapport sur la gestion du groupe, dans les conditions définies ci-
après.
II. – Les informations consolidées en matière de durabilité comprennent les descriptions et mentions prévues au I
de l’article L. 232-6-3 du code de commerce, relatives à l’ensemble formé par :
1o Les sociétés soumises à l’article 19 bis ou à l’article 29 bis de la directive (UE) 2013/34 du Parlement
européen et du Conseil qui sont contrôlées, au sens du II ou du III de l’article L. 233-16 du code de de commerce,
par la société ne disposant pas d‘un siège social dans un Etat membre de l’Union européenne ou un autre Etat partie
à l’accord sur l’Espace économique européen, mentionnée au I ;
2o Les sociétés contrôlées, au sens du II ou du III de l’article L. 233-16 du code de commerce, par les sociétés
soumises à l’article 19 bis ou à l’article 29 bis de la directive (UE) 2022/2464 du Parlement européen et du Conseil,
mentionnées au 1o.
III. – La section prévue au I indique la liste des sociétés mentionnées au 1o du II.
Elle peut également contenir les informations exigées par l’article 8 du règlement (UE) 2020/852 du Parlement
européen et du Conseil relatives à l’ensemble mentionné au II.
IV. – Le I s’applique seulement lorsque la société comptabilise, à la clôture de l’un des cinq derniers exercices
consécutifs, un chiffre d’affaires net ou un chiffre d’affaires net consolidé dans l’Espace économique européen qui
est le plus important parmi les sociétés constituant l’ensemble mentionné au II.
V. – Les II à IV de l’article L. 233-28-4 s’appliquent à toute société faisant usage de la faculté prévue au I.
VI. – Les dispenses prévues au second alinéa du V de l’article L. 232-6-3 et au V de l’article L. 233-28-4
du code de commerce s’appliquent également à condition que la société dispensée et la société consolidante
appartiennent à l’ensemble mentionné au II et que les informations consolidées en matière de durabilité soient
établies conformément au présent article ou aux mesures prises par un Etat membre de l’Union européenne ou un
autre Etat partie à l’Accord sur l’espace économique européen, en application de l’article 48 decies de la directive
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(UE) 2022/2464 du Parlement européen et du Conseil, lorsque la société consolidante dispose d’un siège social
dans cet Etat.
VII. – Le présent article s’applique aux rapports afférents aux exercices ouverts avant le 7 janvier 2030.
Article 36
I. – L’article 27 entre en vigueur le 1er janvier 2026 et s’applique aux marchés publics et aux contrats de
concession pour lesquels une consultation est engagée ou un avis de publicité est envoyé à la publication à compter
de cette date.
II. – Le VIII de l’article 31 entre en vigueur le 1er janvier 2025 et s’applique aux marchés publics et aux contrats
de concession pour lesquels une consultation est engagée ou un avis de publicité est envoyé à la publication à
compter de cette date.
III. – Le XIX de l’article 31 entre en vigueur le lendemain de la publication de la présente ordonnance.
Article 37
I. – Sont réputés satisfaire aux conditions prévues aux 2o et 3o du I de l’article L. 821-18 du code de commerce
les commissaires aux comptes inscrits sur la liste mentionnée au I de l’article L. 821-13 avant le 1er janvier 2026 et
qui justifient avoir validé une ou plusieurs formations homologuées mentionnées au III du présent article.
II. – Sont réputées satisfaire aux conditions prévues aux 6o et 7o du II de l’article L. 822-4 du code de commerce
les personnes physiques associées, dirigeantes ou salariées des organismes tiers indépendants accrédités avant le 1er
janvier 2026 pour procéder à la vérification des informations contenues dans la déclaration sur la performance
extra-financière et qui justifient avoir validé une ou plusieurs formations homologuées mentionnées au III
du présent article.
III. – La Haute autorité de l’audit homologue les formations qui :
1o Permettent aux candidats d’acquérir les connaissances nécessaires à l’exercice de la mission prévue au II de
l’article L. 821-54 du code de commerce ;
2o Totalisent une durée d’au moins 90 heures.
La décision d’homologation indique la date à partir de laquelle la formation a commencé à respecter les
conditions prévues à l’alinéa précédent. Les formations effectuées à partir de cette date sont comptabilisées dans le
total prévu au 2o du III du présent article.
La Haute autorité de l’audit définit les critères relatifs à l’homologation de ces formations.
Lorsqu’un commissaire aux comptes justifie avoir validé une ou plusieurs de ces formations, il est réputé avoir
satisfait à son obligation de formation continue mentionnée au I de l’article L. 821-24 pour une durée de 90 heures
au titre de l’année au cours de laquelle la formation a été validée.
Un arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, précise les modalités d’application du présent article.
Article 38
Par dérogation aux dispositions prévues au premier alinéa de l’article L. 821-44 et au premier alinéa de l’article
L. 822-20, pour la première nomination pour l’exercice de la mission de certification des informations en matière
de durabilité intervenant après l’entrée en vigueur de la présente ordonnance, les personnes et entités peuvent
nommer le commissaire aux comptes ou l’organisme tiers indépendant :
1o Soit pour la durée du mandat restant à courir au titre de la mission de certification des comptes ;
2o Soit pour un mandat de trois exercices, dans cette hypothèse, à l’expiration du premier mandat, l’entité peut
nommer le commissaire aux comptes ou l’organisme tiers indépendant soit pour un mandat de six ans, soit pour la
durée du mandat restant à courir au titre de la mission de certification des comptes.
Article 39
L’article L. 822-5 entre en vigueur le 6 janvier 2027.
Article 40
I. – Les membres du Haut conseil du commissariat aux comptes sont maintenus dans leurs fonctions jusqu’à la
première réunion du collège de la Haute autorité de l’audit.
Jusqu’à l’entrée en vigueur du décret du président de la République portant nomination du président de la Haute
autorité de l’audit, la présidence de la Haute autorité de l’audit est assurée par le président du Haut conseil
du commissariat aux comptes en fonction à la date de publication de la présente ordonnance.
II. – La Haute autorité de l’audit succède au Haut conseil du commissariat aux comptes dans ses droits et
obligations.
Les biens mobiliers du Haut conseil du commissariat aux comptes sont transférés de plein droit et en pleine
propriété à la Haute autorité de l’audit. Ce transfert est effectué à titre gratuit et ne donne lieu à aucun versement de
salaires ou honoraires au profit des agents de l’Etat, ni à aucune indemnité ou perception de droits ou de taxes.
La continuité des contrats de travail en cours est assurée dans les conditions prévues à l’article L. 1224-1 du code
du travail.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 19 sur 156

III. – Les procédures en cours devant le Haut conseil du commissariat aux comptes sont poursuivies de plein
droit par la Haute autorité de l’audit.
Les procédures en cours devant la formation restreinte du Haut conseil du commissariat aux comptes sont
poursuivies de plein droit par la commission des sanctions de la Haute autorité de l’audit.
IV. – La validité des actes d’enquête et de procédure accomplis antérieurement à la première réunion de la
commission des sanctions de la Haute autorité de l’audit s’apprécie au regard des dispositions législatives et
règlementaires en vigueur à la date à laquelle ils ont été pris ou accomplis.
V. – La Haute autorité de l’audit perçoit le produit des cotisations dues au Haut conseil du commissariat aux
comptes au titre des dispositions législatives et règlementaires en vigueur avant la publication de la présente
ordonnance.
Article 41
Les trois membres du Collège nommés, à la suite de l’entrée en vigueur de la présente ordonnance, par le
ministre chargé de l’économie en raison de leurs compétences, en application de l’article 2 de l’ordonnance
no 2009-79 du 22 janvier 2009 créant l’Autorité des normes comptables, le sont pour la durée du mandat restant à
courir.
Le membre désigné par le président de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution remplace les deux
membres représentant cette autorité, pour la durée du mandat restant à courir.
Le mandat des autres membres du Collège nommés en application de ce même article reste inchangé.
Article 42
1o Il est créé un article L. 910-6 ainsi rédigé :
« Art. L. 910-6. – Le ministre chargé de l’économie ou le garde des sceaux, ministre de la justice, selon le cas,
arrête les conditions dans lesquelles sont rendus applicables à Saint-Pierre-et-Miquelon les actes délégués et les
actes d’exécution suivants :
« 1o Les normes d’information en matière de durabilité adoptées par la Commission européenne en application
des articles 29 ter, 29 quater et 40 ter de la directive 2013/34/UE du Parlement européen et du Conseil ;
« 2o Les actes d’exécution sur l’équivalence des normes d’information en matière de durabilité adoptés par la
Commission européenne en application de l’article 23 de la directive 2004/109/CE du Parlement européen et
du Conseil ;
« 3o Les normes d’assurance pour l’information en matière de durabilité adoptées par la Commission européenne
en application du troisième paragraphe de l’article 26 bis de la directive 2006/43/CE du Parlement européen et
du Conseil. » ;
2o Le 2o du I de l’article L. 950-1 est ainsi modifié :
a) Au septième alinéa, la référence à l’article L. 221-7 est supprimée ;
b) Le huitième alinéa est supprimé ;
c) Au neuvième alinéa, qui devient le huitième, les références aux articles L. 232-1 et L. 236-10 sont
supprimées ;
d) Au onzième alinéa, qui devient le dixième, les références aux articles L. 232-23 et L. 228-39 sont supprimées ;
e) Au treizième alinéa, qui devient le douzième, les références aux articles L. 221-7, L. 225-23, L. 225-100-1,
L. 225-102-1, L. 225-102-3 et L. 225-147 sont supprimées ;
f) Au quatorzième alinéa, qui devient le treizième, la référence à l’article L. 227-1 est supprimée ;
g) Au quinzième alinéa, qui devient le quatorzième, après la référence à l’article L. 22-10-8 sont insérés les
mots : «, L. 22-10-9 et L. 22-10-11 » et après les mots : « L. 22-10-25 à » sont ajoutés les mots : « L. 22-10-34 et
L. 22-10-38 à » ;
h) Le vingtième alinéa est ainsi rédigé :
« Les articles L. 221-7, L. 221-7-1, L. 223-26, L. 224-3, L. 225-8, L. 225-23, L. 225-100, L. 225-101, L. 225-
102, L. 225-102-1, L. 225-102-2, L. 225-147, L. 227-1, L. 228-39, L. 229-10, L. 22-10-10, L. 22-10-35, L. 22-10-
36, L. 22-10-37, L. 22-10-44, L. 22-10-67, L. 22-10-70, L. 232-1, L. 232-1-1, L. 232-6, L. 232-6-1, L. 232-6-2,
L. 232-6-3, L. 232-6-4, L. 232-21, L. 232-22, L. 232-23, L. 233-5-2, L. 233-5-3, L. 233-17, L. 233-26, L. 233-28,
L. 233-28-1, L. 233-28-2, L. 233-28-3, L. 233-28-4, L. 233-28-5, L. 236-10, L. 238-1, L. 244-1 et L. 251-12 sont
applicables dans leur rédaction résultant de l’ordonnance no 2023-1142 du 6 décembre 2023. » ;
i) Le vingt-et-unième alinéa est supprimé ;
3o Le 3o du I de l’article L. 950-1, est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« L’article L. 321-19 est applicable dans sa rédaction résultant de l’ordonnance no 2023-1142
du 6 décembre 2023 » ;
4o Le sixième alinéa du 6o du I de l’article L. 950-1 est remplacé par un alinéa ainsi rédigé :
« Les articles L. 612-1 et L. 612-4 sont applicables dans leur rédaction résultant de l’ordonnance no 2023-1142
du 6 décembre 2023. » ;
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5o Le deuxième alinéa du 7o du I de l’article L. 950-1 est remplacé par un alinéa ainsi rédigé :
« L’article L. 712-6 est applicable dans sa rédaction résultant de l’ordonnance no 2023-1142 du 6 décem­
bre 2023 » ;
6o Les dispositions et le tableau du 2o du II de l’article L. 950-1 sont remplacés par les dispositions suivantes :
« 2o Les dispositions du titre II du livre VIII sont applicables dans les îles Wallis et Futuna, dans leur rédaction
résultant de l’ordonnance no 2023-1142 du 6 décembre 2023. » ;
7o Au II de l’article L. 950-1-1, la référence à l’article L. 224-3 est supprimée ;
8o Il est créé un article L. 950-8 ainsi rédigé :
« Art. L. 950-8. – Le ministre chargé de l’économie ou le garde des sceaux, ministre de la justice, selon le cas,
arrête les conditions dans lesquelles sont rendus applicables dans les îles Wallis et Futuna les actes délégués et les
actes d’exécution suivants :
« 1o Les normes d’information en matière de durabilité adoptées par la Commission européenne en application
des articles 29 ter, 29 quater et 40 ter de la directive 2013/34/UE du Parlement européen et du Conseil ;
« 2o Les actes d’exécution sur l’équivalence des normes d’information en matière de durabilité adoptés par la
Commission européenne en application de l’article 23 de la directive 2004/109/CE du Parlement européen et
du Conseil ;
« 3o Les normes d’assurance pour l’information en matière de durabilité adoptées par la Commission européenne
en application du troisième paragraphe de l’article 26 bis de la directive 2006/43/CE du Parlement européen et
du Conseil. » ;
9o Il est créé un article L. 960-5 ainsi rédigé :
« Art. L. 960-5. – Le ministre chargé de l’économie ou le garde des sceaux, ministre de la justice, selon le cas,
arrête les conditions dans lesquelles sont rendus applicables à Saint-Barthélemy les actes délégués et les actes
d’exécution suivants :
« 1o Les normes d’information en matière de durabilité adoptées par la Commission européenne en application
des articles 29 ter, 29 quater et 40 ter de la directive 2013/34/UE du Parlement européen et du Conseil ;
« 2o Les actes d’exécution sur l’équivalence des normes d’information en matière de durabilité adoptés par la
Commission européenne en application de l’article 23 de la directive 2004/109/CE du Parlement européen et
du Conseil ;
« 3o Les normes d’assurance pour l’information en matière de durabilité adoptées par la Commission européenne
en application du troisième paragraphe de l’article 26 bis de la directive 2006/43/CE du Parlement européen et
du Conseil. »
II. – Le code monétaire et financier est ainsi modifié :
1o Au I des articles L. 742-6, L. 743-6 et L. 744-6, la référence à l’ordonnance no 2013-676 du 25 juillet 2013 est
remplacée par celle à l’ordonnance no 2023-1142 du 6 décembre 2023 ;
2o Le tableau du I des articles L. 742-8, L. 743-8 et L. 744-8 est ainsi modifié :
a) La ligne :
«
L. 214-24-31 l’ordonnance no 2016-325 du 17 mars 2016

»
est remplacée par la ligne suivante :
«
L. 214-24-31 l’ordonnance no 2023-1142 du 6 décembre 2023

»;
b) La ligne :
«
L. 214-24-35 à L. 214-24-40 l’ordonnance no 2013-676 du 25 juillet 2013

»
est remplacée par les deux lignes suivantes :
«
L. 214-24-35 à L. 214-24-39 l’ordonnance no 2013-676 du 25 juillet 2013

L. 214-24-40 l’ordonnance no 2023-1142 du 6 décembre 2023

»;
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 19 sur 156

c) La ligne :
«

L. 214-24-52 à L. 214-27 l’ordonnance no 2013 676 du 25 juillet 2013

»
est remplacée par les trois lignes suivantes :
«
L. 214-24-52 l’ordonnance no 2013 676 du 25 juillet 2013

L. 214-24-53 l’ordonnance no 2023-1142 du 6 décembre 2023

L. 214-24-54 à L. 214-27 l’ordonnance no 2013 676 du 25 juillet 2013

»;
d) La ligne :
«
L. 214-92 à L. 214-113 l’ordonnance no 2013-676 du 25 juillet 2013

»
est remplacée par les trois lignes suivantes :
«
L. 214-92 à L. 214-109 l’ordonnance no 2013-676 du 25 juillet 2013

L. 214-110 l’ordonnance no 2023-1142 du 6 décembre 2023

L. 214-111 à L. 214-113 l’ordonnance no 2013-676 du 25 juillet 2013

»;
e) La ligne :
«
L. 214-133 l’ordonnance no 2016-315 du 17 mars 2016

»
est remplacée par la ligne suivante :
«
L. 214-133 l’ordonnance no 2023-1142 du 6 décembre 2023

»;
o
3 Au tableau du I des articles L. 742-9, L. 743-9 et L. 744-9, la ligne :
«
L. 214-162-5 à L. 214-162-7 la loi no 2015-990 du 6 août 2015

»
est remplacée par les deux lignes suivantes :
«
L. 214-162-5 l’ordonnance no 2023-1142 du 6 décembre 2023

L. 214-162-6 et L. 214-162-7 la loi no 2015-990 du 6 août 2015

»;
o
4 Au tableau du I des articles L. 742-10, L. 743-10 et L. 744-10, la ligne :
«
L. 214-184 à L. 214-190 l’ordonnance no 2013-676 du 25 juillet 2013

»
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 19 sur 156

est remplacée par les trois lignes suivantes :


«
L. 214-184 l’ordonnance no 2013-676 du 25 juillet 2013

L. 214-185 l’ordonnance no 2023-1142 du 6 décembre 2023

L. 214-186 à L. 214-190 l’ordonnance no 2013-676 du 25 juillet 2013

»;
o
5 Au tableau du I des articles L. 762-10, L. 763-10 et L. 764-10, la ligne :
«
L. 451-1-2 la loi no 2014-1662 du 30 décembre 2014

»
est remplacée par la ligne suivante :
«
L. 451-1-2 l’ordonnance no 2023-1142 du 6 décembre 2023

»;
o
6 Au tableau du I des articles L. 773-2, L. 774-2 et L. 775-2, la ligne :
«
L. 511-6 à l’exception de ses quatrième à sixième,
douzième à quinzième et dix-huitième à vingt- l’ordonnance no 2021-1735 du 22 décembre 2021
deuxième alinéas

»
est remplacée par la ligne suivante :
«
L. 511-6 à l’exception de ses quatrième à sixième,
douzième à quinzième et dix-huitième à vingt- l’ordonnance no 2023-1142 du 6 décembre 2023
deuxième alinéas

»;
o
7 Au tableau du I des articles L. 773-5, L. 774-5 et L. 775-5, la ligne :
«
L. 511-35 l’ordonnance no 2020-1142 du 16 septembre 2020

»
est remplacée par la ligne suivante :
«
L. 511-35 et L. 511-35-1 l’ordonnance no 2023-1142 du 6 décembre 2023

»;
o
8 Aux articles L. 773-6, L. 774-6 et L. 775-6 :
a) Au tableau du I, la ligne :
«
L. 511-95 à L. 511-97 l’ordonnance no 2014-158 du 20 février 2014

»
est remplacée par les deux lignes suivantes :
«
L. 511-95 et L. 511-96 l’ordonnance no 2014-158 du 20 février 2014

L. 511-97 l’ordonnance no 2023-1142 du 6 décembre 2023

»;
b) Au 4o du II, la référence : « L. 823-19 » est remplacée par la référence : « L. 821-67 » ;
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 19 sur 156

9o Au tableau du I des articles L. 773-9, L. 774-9 et L. 775-8, la ligne :


«
L. 513-21 à L. 513-24 l’ordonnance no 2021-858 du 30 juin 2021

»
est remplacée par les deux lignes suivantes :
«
L. 513-21 à L. 513-23 l’ordonnance no 2021-858 du 30 juin 2021

L. 513-24 l’ordonnance no 2023-1142 du 6 décembre 2023

»;
o
10 Au tableau du I des articles L. 773-14, L. 774-14 et L. 775-13 :
a) La ligne :
«
L. 518-7 à L. 518-9 la loi no 2019-486 du 22 mai 2019

»
est remplacée par les deux lignes suivantes :
«
L. 518-7 l’ordonnance no 2023-1142 du 6 décembre 2023

L. 518-8 et L. 518-9 la loi no 2019-486 du 22 mai 2019

»;
b) les lignes :
«
L. 518-15 à L. 518-15-2 la loi no 2019-486 du 22 mai 2019

L. 518-15-3 la loi no 2019-1147 du 8 novembre 2019

»
sont remplacées par les trois lignes suivantes :
«
L. 518-15 l’ordonnance no 2023-1142 du 6 décembre 2023

L. 518-15-1 et L. 518-15-2 la loi no 2019-486 du 22 mai 2019

L. 518-15-3 l’ordonnance no 2023-1142 du 6 décembre 2023

»;
o
11 Au tableau du I de l’article L. 773-30, L. 774-30 et L. 775-24, la ligne :
«
L. 533-22-1 à l’exception de son III la loi no 2019-1147 du 8 novembre 2019

»
est remplacée par la ligne suivante :
«
L. 533-22-1 l’ordonnance no 2023-1142 du 6 décembre 2023

»;
o
12 Au tableau du I des articles L. 773-41, L. 774-41 et L. 775-35, la ligne :
«
L. 551-1 à L. 551-5, L. 552-1 à L. 552-7 la loi no 2019-486 du 22 mai 2019

»
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 19 sur 156

est remplacée par les deux lignes suivantes :


«
L. 551-1 à L. 551-4, L. 552-1 à L. 552-7 la loi no 2019-486 du 22 mai 2019

L. 551-5 l’ordonnance no 2023-1142 du 6 décembre 2023

»;
o
13 Au tableau du I des articles L. 773-47, L. 774-47 et L. 775-40, la ligne :
«
L. 571-5 l’ordonnance no 2014-158 du 20 février 2014

»
est remplacée par la ligne suivante :
«
L. 571-5 l’ordonnance no 2023-1142 du 6 décembre 2023

»;
14o Aux articles L. 783-2, L. 784-2 et L. 785-2 :
a) Au tableau du I, les lignes :
«
L. 612-44 à l’exception des 1o bis et 1o ter de son II l’ordonnance no 2020-1635 du 21 décembre 2020

L. 612-45 la loi no 2016-1691 du 9 décembre 2016

»
sont remplacées par la ligne suivante :
«
L. 612-44 à l’exception des 1o bis et 1o ter de son II,
et L. 612-45 l’ordonnance no 2023-1142 du 6 décembre 2023

»;
o
b) Au III, le 11 est remplacé par trois alinéas ainsi rédigés :
« 11o A l’article L. 612-44 :
« Le deuxième alinéa du I est remplacé par les dispositions suivantes : “L’Autorité de contrôle prudentiel et de
résolution peut également transmettre aux commissaires aux comptes des personnes mentionnées au précédent
alinéa, des FIA relevant des paragraphes 1, 2 et 6 de la sous-section 2, du paragraphe 2 ou du sous-paragraphe 1
du paragraphe 1 de la sous-section 3, ou de la sous-section 4 de la section 2 du chapitre IV du titre Ier du livre II et
de leurs sociétés de gestion les informations nécessaires à l’accomplissement de leur mission.”
« Les références à un organisme tiers indépendant sont remplacées par les références aux dispositions
applicables localement ayant le même objet. » ;
15o Aux articles L. 783-11, L. 784-11 et L. 785-10 :
a) La mention : « I » est ajoutée au début du premier alinéa ;
b) Les mots : « Sous réserve des adaptations prévues au II sont » sont ajoutés après la mention : « I » ;
c) Au tableau, la ligne :
«
L. 621-22 et L. 621-23 la loi no 2021-1308 du 8 octobre 2021

»
est remplacée par les deux lignes suivantes :
«
L. 621-22 l’ordonnance no2023-1142 du 6 décembre 2023

L. 621-23 la loi no 2021-1308 du 8 octobre 2021

»;
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 19 sur 156

d) Il est ajouté un II ainsi rédigé :


« II. – Pour l’application des articles mentionnés dans le tableau ci-dessus :
« A l’article L. 621-22 :
« 1o Les références à un organisme tiers indépendant sont remplacées par les références aux dispositions
applicables localement ayant le même objet ;
« 2o Les références au règlement (UE) 575/2013 du Parlement européen et du Conseil sont remplacées par les
références aux articles L. 712-7 et L. 712-9. »
III. – L’article L. 390-1 du code des assurances est ainsi modifié :
1o Le troisième alinéa est remplacé par l’alinéa suivant :
« L’article L. 310-1-1-1 est applicable dans sa rédaction résultant de l’ordonnance no 2023-1142
du 6 décembre 2023 » ;
2o Après le septième alinéa, l’alinéa suivant est ajouté :
« L’article L. 322-26-7 est applicable dans sa rédaction résultant de l’ordonnance no 2020-1142
du 16 septembre 2020. »
IV. – Le code de la commande publique est ainsi modifié :
1o Dans le tableau figurant aux articles L. 2651-1, L. 2661-1, L. 2671-1 et L. 2681-1, la ligne :
«

L. 2141-7-1 et L. 2141-7-2 Résultant de la loi no 2023-973 du 23 octobre 2023 relative à l’industrie verte

»
est remplacée par les deux lignes suivantes :
«
L. 2141-7-1 Résultant de l’ordonnance no 2023-1142 du 6 décembre 2023

L. 2141-7-2 Résultant de la loi no 2023-973 du 23 octobre 2023 relative à l’industrie verte

»;
o
2 Le 9 bis des articles L. 2661-2 et L. 2671-2 est ainsi modifié :
a) La référence à l’article L. 225-102-4 est remplacée par la référence à l’article L. 225-102-1 ;
b) Après le mot : « localement », sont insérés les mots suivants : « et les références aux articles L. 22-10-36,
L. 232-6-3, L. 232-6-4, L. 233-28-4 et L. 233-28-5 du code de commerce sont remplacées par la référence aux
dispositions équivalentes applicables localement ; »
3o Dans le tableau figurant aux articles L. 3351-1, L. 3361-1, L. 3371-1 et L. 3381-1, la ligne :
«

L. 3123-7-1 et L. 3123-7-2 Résultant de la loi no 2023-973 du 23 octobre 2023 relative à l’industrie verte

»
est remplacée par les deux lignes suivantes :
«
L. 3123-7-1 Résultant de l’ordonnance no 2023-1142 du 6 décembre 2023

L. 3123-7-2 Résultant de la loi no 2023-973 du 23 octobre 2023 relative à l’industrie verte

»;
o o
4 Le 8 bis des articles L. 3361-2 et L. 3371-2 est ainsi modifié :
a) La référence à l’article L. 225-102-4 est remplacée par la référence à l’article L. 225-102-1 ;
b) Après le mot : « localement », sont insérés les mots suivants : « et les références aux articles L. 22-10-36,
L. 232-6-3, L. 232-6-4, L. 233-28-4 et L. 233-28-5 du code de commerce sont remplacées par la référence aux
dispositions équivalentes applicables localement ; ».
V. – A l’exception du a du 2o et du a du 4o du IV qui entrent en vigueur en Polynésie française et en Nouvelle-
Calédonie le 1er janvier 2025, les dispositions du code de la commande publique rendues applicables dans les îles
Wallis et Futuna, en Polynésie française, en Nouvelle-Calédonie et dans les Terres australes et antarctiques
françaises entrent en vigueur le 1er janvier 2026. Elles s’appliquent aux marchés publics et aux contrats de
concession pour lesquels une consultation est engagée ou un avis d’appel à la concurrence est envoyé à la
publication à compter de leur entrée en vigueur.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 19 sur 156

Article 43
La Première ministre, le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, le
ministre de l’intérieur et des outre-mer, le garde des sceaux, ministre de la justice, le ministre du travail, du plein
emploi et de l’insertion, le ministre de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire, le ministre de la transition
écologique et de la cohésion des territoires, la ministre de la transition énergétique et le ministre délégué auprès
du ministre de l’intérieur et des outre-mer, chargé des outre-mer, sont responsables, chacun en ce qui le concerne,
de l’application de la présente ordonnance, qui sera publiée au Journal officiel de la République française.
Fait le 6 décembre 2023.
EMMANUEL MACRON
Par le Président de la République :
La Première ministre,
ÉLISABETH BORNE
Le garde des sceaux,
ministre de la justice,
ÉRIC DUPOND-MORETTI
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
BRUNO LE MAIRE
Le ministre de l’intérieur
et des outre-mer,
GÉRALD DARMANIN
Le ministre du travail,
du plein emploi et de l’insertion,
OLIVIER DUSSOPT
Le ministre de l’agriculture
et de la souveraineté alimentaire,
MARC FESNEAU
Le ministre de la transition écologique
et de la cohésion des territoires,
CHRISTOPHE BÉCHU
La ministre de la transition énergétique,
AGNÈS PANNIER-RUNACHER
Le ministre délégué auprès du ministre de l’intérieur
et des outre-mer, chargé des outre-mer,
PHILIPPE VIGIER
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 20 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 6 décembre 2023 modifiant l’arrêté du 31 janvier 2020 portant institution


de régies de recettes et d’avances des comptes nominatifs des personnes détenues
NOR : JUSK2333144A

Le garde des sceaux, ministre de la justice,


Vu le décret no 2008-227 du 5 mars 2008 relatif à la responsabilité personnelle et pécuniaire des régisseurs ;
Vu le décret no 2012-1246 du 7 novembre 2012 relatif à la gestion budgétaire et comptable publique ;
Vu le décret no 2019-798 du 26 juillet 2019 relatif aux régies de recettes et d’avances des organismes publics ;
Vu le décret no 2019-1184 du 15 novembre 2019 modifiant le code de procédure pénale (Partie réglementaire –
Décrets en Conseil d’Etat) et relatif à l’organisation et au fonctionnement des régies chargées au sein des
établissements pénitentiaires de la gestion des comptes nominatifs des personnes détenues ;
Vu l’arrêté du 28 mai 1993 modifié fixant le taux de l’indemnité de responsabilité susceptible d’être allouée aux
régisseurs d’avances et aux régisseurs de recettes relevant des organismes publics et le montant du cautionnement
imposé à ces agents ;
Vu l’arrêté du 31 janvier 2020 modifié portant institution de régies de recettes et de régies d’avances des
comptes nominatifs des personnes détenues ;
Vu l’arrêté du 23 novembre 2023 modifiant l’arrêté du 23 janvier 2023 fixant la liste des établissements
pénitentiaires et des quartiers des centres pénitentiaires,
Arrête :
Art. 1 . – La régie de recettes et d’avances du centre pénitentiaire de Troyes-Lavau est créée à compter
er

du 6 décembre 2023.
Art. 2. – A compter du 6 décembre 2023, dans la partie relative à la direction interrégionale des services
pénitentiaires de Strasbourg de la liste figurant en annexe de l’arrêté du 31 janvier 2020 portant institution de régies
de recettes et d’avances chargées de la gestion des comptes nominatifs des personnes détenues auprès des
établissements pénitentiaires, la ligne qui figure en annexe est ajoutée.
Art. 3. – Le directeur de l’administration pénitentiaire au ministère de la justice est chargé de l’exécution du
présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 6 décembre 2023.
Pour le ministre par délégation :
L’adjoint au chef du bureau de la synthèse,
J. CANEL

ANNEXE
LISTE DE LA RÉGIE DE RECETTES ET D’AVANCES À AJOUTER
LIMITE
autorisée du montant MONTANT
DIRECTION INTERREGIONALE ETABLISSEMENT NATURE de l’encaisse de l’avance à consentir
en numéraire au régisseur
(en euros) (en euros)

Strasbourg Centre pénitentiaire de Troyes- Régie de recettes et


Lavau d’avances 50 000 450 000
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 21 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DES ARMÉES

Arrêté du 29 novembre 2023 relatif à diverses certifications professionnelles


délivrées par le ministère des armées
NOR : ARMH2329441A

Le ministre des armées,


Vu le code du travail, notamment ses articles L. 6113-1 et suivants et R. 6113-1 et suivants ;
Vu le décret no 2019-958 du 13 septembre 2019 modifié instituant les commissions professionnelles
consultatives chargées d’examiner les projets de création, de révision ou de suppression de diplômes et titres à
finalité professionnelle délivrés au nom de l’Etat ;
Vu le décret no 2020-576 du 14 mai 2020 relatif à la certification professionnelle délivrée par le ministre des
armées ;
Vu l’arrêté du 11 décembre 2018 portant enregistrement au répertoire national des certifications
professionnelles ;
Vu l’arrêté du 23 juillet 2021 modifié créant des certifications professionnelles délivrées par le ministère des
armées ;
Vu l’arrêté du 12 octobre 2023 relatif à diverses certifications professionnelles délivrées par le ministère des
armées ;
Vu l’avis de la commission professionnelle consultative « services et produits de consommation » en date
du 3 octobre 2023 ;
Vu l’avis de la commission professionnelle consultative « services aux entreprises » en date du 17 octobre 2023,
Arrête :
Art. 1 . – Le ministère des armées délivre les certifications professionnelles suivantes :
er

Niveau Intitulé Code Durée Organismes


de la certification professionnelle NSF délivrant la certification professionnelle

Commission professionnelle consultative « services aux entreprises »

Armée de terre :
– Commandement des systèmes d’information et de commu­
nication – Ecole des transmissions (COMSIC-ETRS)
326p Marine nationale :
5 Administrateur de systèmes d’information sécurisés 5 ans
326r – Pôle écoles Méditerranée (PEM)
Armée de l’air et de l’espace :
– Ecole de formation des sous-officiers de l’armée de l’air et de
l’espace (EFSOAAE)

Commission professionnelle consultative « services et produits de consommation »

Service du commissariat des armées (SCA) :


3 Agent polyvalent de restauration 334t 5 ans
– Ecole des spécialités du commissariat des armées (ESCA)

Art. 2. – Les titulaires des brevets militaires ou le personnel ayant suivi le parcours professionnel
correspondant pourront se voir attribuer par les jurys de certification les certifications professionnelles mentionnées
à l’article 1er.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 21 sur 156

Art. 3. – Dans la rubrique « commission professionnelle consultative “industrie” » du tableau figurant à


l’article 1er de l’arrêté du 23 juillet 2021 susvisé, la ligne :
«

Chef d’atelier de maintenance de véhicules automobiles et Armée de terre :


5 industriels 252r 5 ans
– Ecole du matériel des écoles militaires de Bourges

»
est remplacée par les dispositions suivantes :
«

Armée de terre :
– Ecoles militaires de Bourges (EMB) - École du matériel
Chef d’atelier de maintenance de véhicules automobiles et
5 industriels 252r 5 ans Armée de l’air et de l’espace :
– Ecole de formation des sous-officiers de l’armée de l’air et de
l’espace (EFSOAAE)

».
Art. 4. – Dans la rubrique « commission professionnelle consultative “services aux entreprises” » du tableau
figurant à l’article 1er de l’arrêté du 12 octobre 2023 susvisé, les lignes :
«

Armée de l’air et de l’espace :


5 Administrateur réseaux et télécommunications 326r 5 ans – Ecole de formation des sous-officiers de l’armée de l’air et de
l’espace (EFSOAAE)

Armée de terre :
– Ecole de l’aviation légère de l’armée de Terre (EALAT Le Luc)
5 Moniteur sur simulateur de vol 333t 5 ans
Armée de l’air et de l’espace :
– Ecole de l’aviation de chasse (EAC)

Armée de terre :
– Groupement renseignement guerre électronique
Marine nationale :
6 Manager en exploitation du spectre électromagnétique 326 5 ans – Centre de formation au renseignement de la Marine
Armée de l’air et de l’espace :
– Commandement de la défense aérienne et des opérations
aériennes - Brigade aérienne connaissance - anticipation

»
sont remplacées par les dispositions suivantes :
«

Armée de terre :
– Commandement des systèmes d’information et de commu­
nication – Ecole des transmissions (COMSIC-ETRS)
Marine nationale :
5 Administrateur réseaux et télécommunications 326r 5 ans
– Pôle écoles Méditerranée (PEM)
Armée de l’air et de l’espace :
– Ecole de formation des sous-officiers de l’armée de l’air et de
l’espace (EFSOAAE)

Armée de terre :
– Ecole de l’aviation légère de l’armée de terre (EALAT Le Luc)
Marine nationale :
5 Moniteur sur simulateur de vol 333t 5 ans – Centre d’entraînement et de formation de l’aéronautique
navale (CEFAé)
Armée de l’air et de l’espace :
– Ecole de l’aviation de chasse (EAC)

Armée de terre :
– Commandement du renseignement - Groupement renseigne­
ment guerre électronique (COMRENS-GRGE)
Marine nationale :
6 Manager en exploitation du spectre électromagnétique 326 5 ans
– Centre de formation au renseignement de la Marine
Armée de l’air et de l’espace :
– Commandement de la défense aérienne et des opérations
aériennes - Brigade aérienne connaissance anticipation

».
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 21 sur 156

Art. 5. – Dans le tableau figurant à l’article 1er de l’arrêté du 11 décembre 2018 susvisé, est supprimée la ligne :
«
V Agent polyvalent de restauration 334t 5 ans Ministère des armées

».
Art. 6. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 29 novembre 2023.
Pour le ministre et par délégation :
L’adjoint au sous-directeur
de la fonction militaire,
P. OUTTIER
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 22 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DES ARMÉES

Décision du 1er décembre 2023


relative à la classification d’aéronefs
NOR : ARMM2333077S

Le ministre des armées et le ministre délégué auprès du ministre de la transition écologique et de la cohésion des
territoires, chargé des transports,
Vu le décret no 2013-367 du 29 avril 2013 modifié relatif aux règles d’utilisation des aéronefs militaires et des
aéronefs appartenant à l’Etat et utilisés par les services de douanes, de sécurité publique et de sécurité civile,
notamment ses articles 1er, 13 et 15,
Décident :
Art. 1 . – L’aéronef n’appartenant pas à l’Etat et dont le numéro de série et l’immatriculation figurent en
er

annexe constitue un aéronef militaire au sens du décret du 29 avril 2013 susvisé pendant les périodes où, piloté par
un équipage soumis au pouvoir hiérarchique du ministre de la défense, il est utilisé pour effectuer des missions au
profit de l’Etat.
L’aéronef demeure militaire lors des vols d’instruction au profit de l’Etat avec un instructeur non soumis au
pouvoir hiérarchique du ministre de la défense.
Art. 2. – L’aéronef mentionné à l’article 1er est autorisé à porter des marquages militaires ainsi que la cocarde
et à utiliser des indicatifs militaires.
Art. 3. – La présente décision s’applique durant la durée de validité du contrat de location de l’aéronef.
Art. 4. – La présente décision sera publiée au Journal officiel de la République française.
Fait le 1er décembre 2023.
Le ministre des armées,
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur du cabinet civil et militaire,
P. PAILLOUX
Le ministre délégué auprès du ministre
de la transition écologique et de la cohésion des territoires,
chargé des transports,
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général de l’aviation civile,
D. CAZÉ

ANNEXE
TYPE D’AÉRONEF NUMÉRO DE SÉRIE IMMATRICULATION

AIRBUS HELICOPTERS H160-B 1031 F-HTHC


7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 23 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE

Arrêté du 8 novembre 2023 attribuant les responsabilités et compétences élargies en matière


budgétaire et de gestion des ressources humaines prévues aux articles L. 762-5 et L. 954-1
à L. 954-3 du code de l’éducation à l’Institut d’administration des entreprises de Paris
NOR : ESRS2329322A

La ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche et le ministre délégué auprès du ministre de


l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, chargé des comptes publics,
Vu le code de l’éducation, notamment ses articles L. 718-16, L. 762-4, R. 711-7 et D. 741-12 ;
Vu le décret no 89-928 du 21 décembre 1989 modifié relatif à l’Institut d’administration des entreprises de Paris ;
Vu les avis du comité social d’administration de l’Institut d’administration des entreprises de Paris en date
du 22 juin 2023 ;
Vu la délibération du conseil d’administration de l’Institut d’administration des entreprises de Paris en date
du 26 juin 2023,
Arrêtent :
Art. 1 . – Est approuvée la délibération par laquelle le conseil d’administration de l’Institut d’administration
er

des entreprises de Paris a demandé que l’établissement bénéficie des responsabilités et compétences élargies en
matière budgétaire et de gestion des ressources humaines prévues aux articles L. 762-5 et L. 954-1 à L. 954-3 du
code de l’éducation à compter du 1er janvier 2024.
Art. 2. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 8 novembre 2023.
La ministre de l’enseignement supérieur
et de la recherche,
Pour la ministre et par délégation :
La directrice générale de l’enseignement supérieur
et de l’insertion professionnelle,
A.-S. BARTHEZ
Le ministre délégué auprès du ministre
de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle
et numérique, chargé des comptes publics,
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur
chargé de la 3e sous-direction
de la direction du budget,
A. HAUTIER
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 24 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE

Arrêté du 21 novembre 2023 portant approbation de la modification de la convention constitutive


du groupement d’intérêt public dénommé « Université Numérique En Santé et Sport.fr
(UNESS.fr) »
NOR : ESRS2331674A

Par arrêté de la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, du ministre de la santé et de la


prévention et du ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle
et numérique, chargé des comptes publics, en date du 21 novembre 2023, les modifications de la convention
constitutive du groupement d’intérêt public « Université Numérique En Santé et Sport.fr (UNESS.fr) » et le retrait
de l’université du Littoral sont approuvés.

ANNEXE
EXTRAITS DE LA CONVENTION CONSTITUTIVE MODIFIÉE
Dénomination
La dénomination du groupement est « Université Numérique En Santé et Sport.fr (UNESS.fr) ».

Objet
Les objectifs du groupement sont les suivants :
– proposer un environnement numérique, des services à valeurs ajoutées et des contenus pédagogiques
mutualisés pour la formation initiale et continue des professionnels de santé et du sport ;
– favoriser la mutualisation des ressources numériques d’enseignement et de formation des universités
contractantes afin de promouvoir un système d’enseignement de la santé et du sport, appuyé sur les
technologies d’information et de communication les plus compétitives pour la formation initiale et la
formation continue des professionnels de la santé et du sport ;
– favoriser et coordonner la création et la diffusion de contenus numériques pédagogiques de qualité, sous le
contrôle de l’université, avec la collaboration des collèges d’enseignants et des sociétés savantes pour chaque
discipline ;
– participer à la formation des enseignants, des personnels techniques et administratifs, à la pédagogie
numérique et aux usages pédagogiques des TIC ; former les professionnels de la santé et du sport à l’usage des
TIC ;
– favoriser la formation par le numérique des étudiants et des professionnels de la santé et du sport à la
recherche scientifique ;
– développer les relations internationales utiles aux objectifs du GIP et contribuer à la promotion de la culture
francophone des sciences de la santé et du sport ;
– contribuer au développement d’une information médicale, sanitaire et sportive de qualité par le numérique,
favoriser l’éducation à la santé ;
– mener toutes les actions en veillant à leur bonne articulation avec les stratégies des universités membres, qui
pourront librement exploiter les acquis du GIP pour l’ensemble de leurs unités de formation ;
– veiller également à harmoniser ses actions avec les politiques des tutelles institutionnelles, dans le respect de
l’autonomie des universités.
Les activités du groupement s’étendent sur tout le territoire français.

Membres
– université d’Aix-Marseille ;
– université d’Angers ;
– université des Antilles ;
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 24 sur 156

– université d’Artois ;
– université de Besançon ;
– université de Bordeaux ;
– université de Dijon ;
– université de Brest ;
– université de Caen ;
– université de Clermont-Auvergne ;
– université de Grenoble Alpes ;
– université de Mulhouse ;
– université de La Réunion ;
– université de Limoges ;
– université de Lorraine ;
– université de Lyon-I ;
– université de Montpellier ;
– université de Nantes ;
– université de Nîmes ;
– université Côte d’Azur ;
– université d’Orléans ;
– université Sorbonne Université ;
– université de Paris Cité ;
– université Paris-X ;
– université Paris-Saclay ;
– université Paris-XII ;
– université Paris-XIII ;
– université de Perpignan ;
– université d’Amiens ;
– université de Poitiers ;
– université de Reims ;
– université Rennes-I ;
– université de Rouen ;
– université de Saint-Etienne ;
– université de Strasbourg ;
– université de Toulon ;
– université Toulouse-III ;
– université de Tours ;
– université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines ;
– université Polytechnique Hauts-de-France ;
– Institut catholique de Lille ;
– Conférence des présidents d’universités.

Adresse du siège du groupement


Le siège du GIP est établi 2401, rue de la Piscine, 38400 Saint-Martin-d’Hères.

Durée
Le groupement est prorogé à compter du 13 décembre 2014 pour une durée de dix ans.

Régime comptable
Le groupement est soumis aux dispositions des titres Ier et III du décret no 2012-1246 du 7 novembre 2012 relatif
à la gestion budgétaire et comptable publique à l’exception des règles relatives au contrôle budgétaire (articles 220
à 228).

Régime actuellement applicable aux personnels propres


Les personnels du groupement sont soumis au régime de droit public prévu au décret no 2013-292 du 5 avril 2013
relatif au régime de droit public applicable aux personnels des groupements d’intérêt public.

Règles de responsabilité des membres entre eux et à l’égard des tiers


La contribution des membres aux dettes du groupement est déterminée à raison de leur contribution aux charges
du groupement. Les membres du groupement ne sont pas solidaires à l’égard des tiers.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 24 sur 156

Capital
Le groupement est constitué sans capital.

Répartition des voix


Les membres du groupement sont représentés à l’assemblée générale dans trois collèges :
– premier collège : établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel ;
– deuxième collège : établissements d’enseignement supérieur privés ;
– troisième collège : autres personnes morales.
La répartition des droits statutaires et de vote entre les collèges.
1. EPSCP Droits statutaires : 93%

Nombre de voix par établissement déterminé par le nombre de ses étudiants inscrits en Droits de vote
formation initiale et continue en médecine, pharmacie, odontologie et STAPS

Inférieur à 1.000 1

Par tranche de 1.000 étudiants 1 voix supplémentaire

2. Etablissement d’enseignement supérieur privés Droits statutaires : 1%

Chaque membre dispose du même nombre de voix Total des voix du collège 1 x (1/93) / Nombre de membres du
collège 2

3. Autre(s) personne(s) morale(s) Droits statutaires : 6%

Chaque membre dispose du même nombre de voix Total des voix du collège 1 x (6/93) / Nombre de membres du
collège 3
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 25 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE

Arrêté du 23 novembre 2023 portant transfert de la trésorerie de l’Université Toulouse Capitole


à l’Ecole d’économie et de sciences sociales quantitatives de Toulouse – TSE
NOR : ESRS2327615A

Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique et la ministre de


l’enseignement supérieur et de la recherche,
Vu le code de l’éducation, notamment son article L. 717-1 ;
Vu le décret no 2022-1535 du 8 décembre 2022 relatif à l’Ecole d’économie et de sciences sociales quantitatives
de Toulouse – TSE, notamment son article 24 ;
Vu le décret no 2022-1536 du 8 décembre 2022 portant création de l’Université Toulouse Capitole et approbation
de ses statuts ;
Vu l’arrêté du 7 février 2023 portant transfert et répartition des biens mobiliers, des droits et obligations de
l’Université Toulouse Capitole à l’Ecole d’économie et de sciences sociales quantitatives de Toulouse – TSE,
Arrêtent :
Art. 1 . – Après l’article 2 de l’arrêté du 7 février 2023 susvisé, il est inséré un article 2-1 ainsi rédigé :
er

« Art. 2-1. – I. – Le solde total de trésorerie de l’université Toulouse-I est de 61 161 968,35 €. Il est réparti et
transféré comme suit :
« – 5 240 138,34 € pour l’Ecole d’économie et de sciences sociales quantitatives de Toulouse – TSE ;
« – 55 921 830,01 € pour l’Université Toulouse Capitole.
« II. – La balance des comptes est établie et répartie avec un total général de 370 906 668,14 € en débit et crédits
dont :
« – 12 315 494,80 € pour l’Ecole d’économie et de sciences sociales quantitatives de Toulouse – TSE ;
« – 358 591 173,34 € pour l’Université Toulouse Capitole. »
Art. 2. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 23 novembre 2023.
La ministre de l’enseignement supérieur
et de la recherche,
Pour la ministre et par délégation :
La directrice générale de l’enseignement supérieur
et de l’insertion professionnelle,
A.-S. BARTHEZ
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur
chargé de la 3e sous-direction
de la direction du budget,
A. HAUTIER
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 26 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE ET DE LA SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE

Arrêté du 29 novembre 2023 portant approbation du calendrier des courses et réunions de


courses de chevaux françaises et étrangères pouvant servir de support aux paris hippiques
pour l’année 2024
NOR : AGRT2329743A

Le ministre de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire,


Vu la loi du 2 juin 1891 modifiée ayant pour objet de réglementer l’autorisation et le fonctionnement des courses
de chevaux ;
Vu la loi no 2010-476 du 12 mai 2010 modifiée relative à l’ouverture à la concurrence et à la régulation du
secteur des jeux d’argent et de hasard en ligne ;
Vu l’ordonnance no 2019-1015 du 2 octobre 2019 réformant la régulation des jeux d’argent et de hasard ;
Vu le décret no 97-456 du 5 mai 1997 modifié relatif aux sociétés de courses de chevaux et au pari mutuel ;
Vu le décret no 2010-498 du 17 mai 2010 modifié relatif à la définition des courses hippiques supports de paris en
ligne et aux principes généraux du pari mutuel ;
Vu l’avis de l’Autorité nationale des jeux (ANJ) en date du 23 novembre 2023 ;
Sur proposition de la Fédération nationale des courses hippiques (FNCH),
Arrête :
Art. 1 . – Le calendrier des courses et réunions de courses de chevaux françaises et étrangères pouvant servir
er

de support aux paris hippiques pour l’année 2024, détaillé à l’annexe 1 (1) du présent arrêté, est approuvé.
Ce calendrier a un caractère prévisionnel dans la mesure où toute course ou réunion de courses peut faire l’objet
de report ou d’annulation, notamment pour des raisons tenant aux conditions météorologiques, techniques ou
sanitaires.
Art. 2. – Les opérateurs de paris en ligne sont autorisés à prendre des paris sur les courses des réunions
nationales (Premium) et sur les courses isolées (mini-Premium), sur les courses des réunions internationales, des
réunions spécifiques internet et des réunions organisées dans les pays étrangers listés à l’annexe 2 (1) du présent
arrêté.
La prise de paris sur des courses étrangères n’est admise que pour les seules allures autorisées en France par les
sociétés prévues au troisième alinéa de l’article 2 de la loi du 2 juin 1891 modifiée ayant pour objet de réglementer
l’autorisation et le fonctionnement des courses de chevaux.
Art. 3. – Pour prévenir les conséquences d’un événement, notamment météorologique, sur un hippodrome
français ou en raison de l’intérêt sportif particulier d’une compétition étrangère, la FNCH peut proposer la prise de
paris sur des réunions organisées à l’étranger dans le réseau physique de distribution du pari mutuel urbain et des
hippodromes, et par les opérateurs de paris en ligne.
Ces ajouts ne peuvent pas dépasser dix réunions par an et sont conditionnés par une vérification préalable de la
régularité de telles compétitions par l’une des sociétés prévues au troisième alinéa de l’article 2 de la loi
du 2 juin 1891 modifiée ayant pour objet de réglementer l’autorisation et le fonctionnement des courses de
chevaux.
La FNCH informe le ministre chargé de l’agriculture et l’Autorité nationale des jeux dans les meilleurs délais.
Art. 4. – En complément de l’offre approuvée par le présent arrêté, la FNCH peut proposer, sur la base d’un
exposé détaillé des motifs, la prise de paris sur des réunions Premium françaises dans le réseau physique de
distribution du pari mutuel urbain et des hippodromes, et par les opérateurs de paris en ligne. Ces ajouts ne peuvent
pas dépasser cinq réunions par an.
La FNCH informe le ministre chargé de l’agriculture et l’Autorité nationale des jeux dans les meilleurs délais.
Art. 5. – En complément de l’offre approuvée par le présent arrêté, la FNCH peut proposer, sur la base d’un
exposé détaillé des motifs, la prise de paris sur des réunions françaises uniquement dans le réseau physique des
hippodromes. Ces ajouts ne peuvent pas dépasser dix réunions par an.
La FNCH informe le ministre chargé de l’agriculture et l’Autorité nationale des jeux dans les meilleurs délais.
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Art. 6. – Le présent arrêté entre en vigueur le 1er janvier 2024.


Art. 7. – Le directeur général de la performance économique et environnementale des entreprises est chargé de
l’exécution du présent arrêté qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 29 novembre 2023.
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur Filières forêt-bois,
cheval et bioéconomie,
S. REALLON

(1) Les annexes sont consultables auprès de l’Autorité nationale des jeux : https://anj.fr/offre-de-jeu-et-marche/les-
reglements-de-jeux.
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Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE


ET DE LA COHÉSION DES TERRITOIRES

Décret no 2023-1143 du 6 décembre 2023 définissant les conditions d’agrément des bureaux
d’études pour la délivrance d’attestations relatives au respect des règles de construction

NOR : TREL2327203D

Publics concernés : maîtres d’ouvrage, constructeurs et promoteurs, bureaux d’études, contrôleurs techniques,
entreprises du bâtiment.
Objet : définition des conditions d’agrément des bureaux d’études mentionnés à l’article L. 122-12 du code de la
construction et de l’habitation pour établir les attestations relatives au respect des règles de constructions
délivrées à l’achèvement des travaux prévues aux articles L. 122-9 à L. 122-11 du même code.
Entrée en vigueur : 1er janvier 2024.
Notice : le décret élargit le champ d’application du chapitre V (contrôle technique) du titre II (encadrement de
la conception, de la réalisation et de l’exploitation des bâtiments) du livre Ier du code la construction et de
l’habitation, en créant une section 3 dédiée aux bureaux d’études agréés composée des articles R. 125-22 à
R. 125-33. Le nouvel intitulé du chapitre V est « Contrôleurs techniques et bureaux d’études agréés ». Il précise
l’autorité administrative compétente pour délivrer l’agrément et la procédure applicable aux demandes
d’agrément ainsi que les compétences et les qualifications exigées pour être agréé.
Références : les dispositions du code de la construction et de l’habitation introduites par le décret peuvent être
consultées sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).
Le Président de la République,
Sur le rapport de la Première ministre et du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires,
Vu le code de la construction et de l’habitation, notamment ses articles L. 122-9 à L. 122-14, L. 125-3, R. 122-33
et R. 125-11 à R. 125-12 ;
Vu le code des relations entre le public et l’administration, notamment ses articles L. 231-1 et L. 231-5 ;
Vu le décret no 97-1198 du 19 décembre 1997 pris pour l’application aux ministres chargés de la transition
écologique et solidaire, de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales du premier
alinéa de l’article 2 du décret no 97-34 du 15 janvier 1997 relatif à la déconcentration des décisions administratives
individuelles ;
Vu l’avis du conseil supérieur de la construction et de l’efficacité énergétique en date du 17 octobre 2023 ;
Le Conseil d’Etat (section des travaux publics) entendu ;
Le conseil des ministres entendu,

Décrète :
Art. 1er. – Le chapitre V du titre II du livre Ier du code la construction et de l’habitation est ainsi modifié :

1o L’intitulé du chapitre est ainsi rédigé :

« CHAPITRE V
« CONTRÔLEURS TECHNIQUES ET BUREAUX D’ÉTUDE AGRÉÉS »;
2o A la section 1, est ajouté un article R. 125-16-1 ainsi rédigé :
« Art. R. 125-16-1. – L’agrément des contrôleurs techniques délivré sur le fondement de l’article L. 125-3
vaut agrément au titre de l’article L. 122-12. » ;
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3o Après la section 2 du chapitre V du titre II du livre Ier du code la construction et de l’habitation, il est inséré
une section 3 ainsi rédigée :
« Section 3
« Bureaux d’étude agréés
« Art. R. 125-22. – L’agrément des bureaux d’étude prévu à l’article L. 122-12 est délivré par le ministre
chargé de la construction, pour une durée maximale de trois ans lors de la demande initiale et de cinq ans pour les
demandes de renouvellement. La décision est prise sur l’avis motivé de la commission d’agrément des bureaux
d’études pour la délivrance d’attestations de respect des règles de construction. L’agrément est renouvelable dans
les mêmes conditions.
« Art. R. 125-23. – Les demandes d’octroi, de modification ou de renouvellement d’agrément concernent un ou
plusieurs des domaines mentionnés aux articles L. 122-9, L. 122-10 et L. 122-11.
« Les demandes doivent être accompagnées d’un dossier comportant les éléments suivants :
« 1o Les nom, prénom, nationalité et domicile du demandeur ou, si la demande émane d’une personne morale, sa
nature, son siège, sa nationalité, son objet et les nom, prénom, nationalité et domicile de chacun des administrateurs
et des membres du personnel de direction ;
« 2o La justification des conditions d’exercice, de compétence théorique et d’expérience pratique du personnel de
direction dans les domaines faisant l’objet de la demande d’agrément mentionnés à l’article R. 125-26 ;
« 3o Une déclaration sur l’honneur du demandeur de respecter les conditions d’impartialité et de moralité
professionnelle prévues à l’article R. 125-24 ;
« 4o Une attestation d’assurance de responsabilité professionnelle adaptée à la prestation envisagée ;
« 5o L’engagement du demandeur de porter sans délai à la connaissance de l’administration toute modification
des renseignements figurant au dossier de la demande ;
« 6o En cas de demande de renouvellement de l’agrément, un document récapitulatif de l’activité réalisée au
cours de la précédente période d’agrément.
« Art. R. 125-24. – La décision d’agrément tient compte de la moralité professionnelle des dirigeants et des
qualifications professionnelles requises.
« Les personnes et organismes agréés pour la délivrance des attestations doivent agir avec impartialité et n’avoir
aucun lien de nature à porter atteinte à leur indépendance avec les personnes, organismes, sociétés ou entreprises
qui exercent une activité de maîtrise d’ouvrage, de conception, d’exécution ou d’expertise dans le cadre de la
construction de l’ouvrage pour lequel les attestations sont établies.
« Art. R. 125-25. – Lorsque le bureau d’étude ne remplit plus les conditions exigées et constatées lors de son
octroi, l’agrément en cours de validité peut être suspendu ou retiré à sa date d’échéance.
« En cas de faute professionnelle grave ou de manquement aux règles de moralité professionnelle et
d’impartialité mentionnées à l’article R. 125-24, l’agrément peut être suspendu pour une durée maximale de six
mois ou retiré.
« La décision de suspension ou de retrait est prise par le ministre chargé de la construction sur l’avis motivé de la
commission d’agrément. Le ministre doit, avant de saisir la commission, mettre le bureau d’études à même de
présenter ses observations. La commission entend l’intéressé avant de rendre son avis.
« Art. R. 125-26. – I. – Les compétences et qualifications exigées pour la délivrance de l’agrément se justifient
par la possession des acquis définis au II ci-dessous dans le secteur de la construction en matière de :
« 1o Performance énergétique et environnementale ;
« 2o Acoustique ;
« 3o Accessibilité ;
« 4o Risques sismiques ;
« 5o Risques cycloniques ;
« 6o Risques liés aux terrains argileux.
« II. – Le candidat à l’agrément doit posséder :
« 1o Des connaissances techniques et professionnelles suffisantes et appropriées dans le ou les domaines
mentionnés au I pour lesquels l’agrément est sollicité ;
« 2o Une expérience professionnelle pratique de cinq ans dans le ou les domaines concernés.
« Art. R. 125-27. – Les décisions d’agrément, de modification et de retrait d’agrément sont notifiées aux
intéressés et publiées au Journal officiel de la République française.
« Art. R.* 125-28. – Le silence gardé par l’administration sur une demande d’octroi, de renouvellement ou de
modification d’un agrément vaut décision implicite de rejet à l’issue du délai fixé à l’article R. 125-29.
« Art. R. 125-29. – Le délai prévu à l’article R*. 125-28 est de trois mois.
« Art. R. 125-30. – La commission d’agrément des bureaux d’étude est présidée par le président de la
commission créée à l’article R. 125-11.
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« Elle est composée de membres de la commission créée à l’article R. 125-11 :


« 1o Deux représentants du ministre chargé de la construction ;
« 2o Un représentant du ministre de l’intérieur ;
« 3o Un représentant des sociétés d’assurances garantissant les risques de la construction ;
« 4o Trois représentants des professions intervenant à l’acte de construire ;
« 5o Deux représentants des maîtres d’ouvrages publics et privés.
« Le président et les membres titulaires sont nommés pour trois ans et leur mandat est renouvelable.
« Leur désignation est effectuée par le ministre chargé de la construction.
« Art. R. 125-31. – Le président peut faire entendre par la commission les experts et techniciens dont il juge
utile la consultation.
« Les rapporteurs auprès de la commission ont voix consultative. Ils sont désignés par le ministre chargé de la
construction. Ils peuvent recevoir des vacations dont le montant et les conditions d’attribution sont fixés par arrêté
interministériel.
« Le secrétariat de la commission est assuré par le ministère chargé de la construction.
« Le règlement intérieur de la commission est approuvé par le ministre chargé de la construction. »
Art. 2. – La ligne 5 de l’annexe II du décret no 97-1198 du 19 décembre 1997 pris pour l’application aux
ministres chargés de la transition écologique et solidaire, de la cohésion des territoires et des relations avec les
collectivités territoriales du premier alinéa de l’article 2 du décret no 97-34 du 15 janvier 1997 relatif à la
déconcentration des décisions administratives individuelles est remplacée par les dispositions suivantes :
«
Code de la construction et de l’habitation
5 Agrément des contrôleurs techniques et des Articles R. 125-1 à R. 125-16-1 et R. 125-22 Ministre chargé de la construction
bureaux d’étude à R. 125-31

».
Art. 3. – Le présent décret entre en vigueur le 1er janvier 2024.
Toutefois, les bureaux d’étude mentionnés à l’article R. 122-33 du code de la construction et de l’habitation,
dans sa rédaction en vigueur à la date de publication du présent décret, peuvent établir le document attestant du
respect des règles concernant l’acoustique prévu à l’article L. 122-10 jusqu’au 31 décembre 2024, sans être titulaire
de l’agrément prévu à l’article L. 122-12.
Art. 4. – La Première ministre, le ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, le
ministre de la transformation et de la fonction publiques, le ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des
finances et de la souveraineté industrielle et numérique, chargé des comptes publics, et le ministre délégué auprès
du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, chargé du logement, sont responsables,
chacun en ce qui le concerne, de l’application du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République
française.
Fait le 6 décembre 2023.
EMMANUEL MACRON
Par le Président de la République :
La Première ministre,
ÉLISABETH BORNE
Le ministre de la transition écologique
et de la cohésion des territoires,
CHRISTOPHE BÉCHU
Le ministre de la transformation
et de la fonction publiques,
STANISLAS GUERINI
Le ministre délégué auprès du ministre
de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle
et numérique, chargé des comptes publics,
THOMAS CAZENAVE
Le ministre délégué auprès du ministre
de la transition écologique et de la cohésion des territoires,
chargé du logement,
PATRICE VERGRIETE
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Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE


ET DE LA COHÉSION DES TERRITOIRES

Décret no 2023-1144 du 6 décembre 2023 relatif à la gestion des déchets de navires


et de bateaux de plaisance ou de sport et à la responsabilité élargie de leurs producteurs
NOR : TREP2318087D

Publics concernés : les fabricants, les importateurs et distributeurs de navires de plaisance ou de sport, les
autres détenteurs (loueurs de navires de plaisance ou de sport, bases nautiques, chantiers de gardiennage,
associations de voiles, particuliers), les autorités portuaires maritimes et fluviales, et les opérateurs de gestion des
déchets issus de bateaux de plaisance ou de sport.
Objet : règles de gestion applicables aux déchets de navires et de bateaux de plaisance ou de sport, conditions et
modalités de mise en œuvre de l’obligation de responsabilité élargie du producteur (REP) applicable aux
producteurs de navires de plaisance ou de sport.
Entrée en vigueur : les dispositions du décret entrent en vigueur le lendemain de sa publication.
Notice : l’article 62 de la loi no 2020-105 du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à
l’économie circulaire prévoit les producteurs soumis au principe de responsabilité élargie des producteurs (REP)
doivent prendre en charge les coûts de prévention, de collecte, de transport et de traitement des déchets, y compris
les coûts de ramassage et de traitement des déchets abandonnés.
Le décret définit les règles de gestion relatives aux navires de plaisance ou de sport en ce qui concerne leur
collecte et traitement, définit les conditions et les modalités de mise en œuvre de l’obligation de REP applicable
aux personnes (fabricants, importateurs, distributeurs) de ces navires de plaisance ou de sport qui les mettent sur
le marché national. Il précise leurs obligations en ce qui concerne notamment la prise en charge financière des
coûts de collecte et de traitement de ces navires de plaisance ou de sport, la gestion des dépôts de navires de
plaisance ou de sport abandonnés.
Références : le code de l’environnement modifié par le décret peut être consulté, dans sa rédaction issue de
cette modification, sur le site de Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).
La Première ministre,
Sur le rapport du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires,
Vu la directive 2008/98/CE du Parlement européen et du Conseil du 19 novembre 2008 relative aux déchets et
abrogeant certaines directives ;
Vu le code général de la propriété des personnes publiques, notamment son article L. 1127-3 ;
Vu le code de l’environnement, notamment ses articles L. 541-10, L. 541-10-1 et la section 22 du chapitre III du
titre IV du livre V de sa partie réglementaire ;
Vu le code des transports, notamment ses articles L. 5000-2, L. 5141-1, L. 142-1, R. 4000-1 et R. 5113-7 ;
Vu l’avis du Conseil national d’évaluation des normes en date du 27 juillet 2023 ;
Vu les observations formulées lors de la consultation du public réalisée du 10 juillet 2023 au 20 août 2023, en
application de l’article L. 123-19-1 du code de l’environnement ;
Le Conseil d’Etat (section des travaux publics) entendu,
Décrète :
Art. 1 . – La section 22 du chapitre III du titre IV du livre V de la partie réglementaire du code de
er

l’environnement est ainsi modifiée :


I. – Le II de l’article R. 543-297 est remplacé par les dispositions suivantes :
« II. – Pour l’application de la présente section, on entend par :
« 1o “Bateau de plaisance ou de sport” :
« a) Tout bateau de plaisance défini au 6o de l’article R. 4000-1 du code des transports et tout navire de plaisance
défini au 1o du I de l’article L. 5000-2 du même code, dès lors qu’ils répondent aux critères figurant au 2o de
l’article R. 5113-7 du code des transports, à l’exclusion des embarcations propulsées par l’énergie humaine ;
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 28 sur 156

« b) Tout véhicule nautique à moteur dès lors qu’il répond aux critères figurant au 3o de l’article R. 5113-7 du
code des transports ;
« 2o “Bateau de plaisance ou de sport hors d’usage”, tout bateau mentionné au 1o qui constitue un déchet, au sens
de l’article L. 541-1-1.
« La circonstance qu’un bateau conserve une valeur commerciale est sans incidence sur son statut de déchet ;
« 3o “Bateau de plaisance ou de sport abandonné”, tout bateau abandonné régi par l’article L. 5141-1 du code des
transports ou par l’article L. 1127-3 du code général de la propriété des personnes publiques ;
« 4o “Epave”, toute épave de navire régie par l’article L. 5142-1 du code des transports ;
« 5o “Déchet issu de bateau de plaisance ou de sport”, tout bateau de plaisance ou de sport mentionné aux 2o à 4o
du présent II dont le détenteur se défait ou dont il a l’intention ou l’obligation de se défaire. »
II – La sous-section 2 est renommée : « Dispositions relatives à la prévention et à la gestion des déchets ».
III – L’article R. 543-300 est remplacé par les dispositions suivantes :
« Art. R. 543-300. – Pour mettre en œuvre la responsabilité élargie des producteurs de bateau de plaisance ou
de sport qui lui ont transféré leurs obligations en application du I de l’article L. 541-10, l’éco-organisme pourvoit
ou, le cas échéant, contribue financièrement à la prévention et à la gestion des déchets issus de bateau de plaisance
ou de sport.
« Il assure ces missions sur l’ensemble du territoire national afin de permettre la collecte et le transport sans frais
depuis le lieu de détention des déchets issus de bateaux de plaisance ou de sport, auprès de tout détenteur qui en fait
la demande, ainsi que la réception sans frais des bateaux de plaisance ou de sport hors d’usage dont les détenteurs
se sont défaits dans des centres de traitement prévus à cet effet.
« Le cahier des charges pris en application du II de l’article L. 541-10 précise les modalités d’application du
présent article. »
IV – Après l’article R. 543-301, il est rétabli un article R. 543-302 ainsi rédigé :
« Art. R. 543-302. – Pour l’application des dispositions du paragraphe 5 de la sous-section 1 de la section 8 du
chapitre Ier du titre IV du livre V de la partie réglementaire du présent code aux déchets issus des produits relevant
de la présente section, et par dérogation aux dispositions du 1o de l’article R. 541-111, tout bateau de plaisance ou
de sport abandonné et toute épave mentionnés aux 3o et 4o du II de l’article R. 543-297 est regardé comme un dépôt
illégal de déchets abandonnés.
« Le second alinéa de l’article R. 541-112 n’est pas applicable aux déchets issus des produits relevant de la
présente section. »
Art. 2. – Le ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires est chargé de l’exécution du
présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 6 décembre 2023.
ÉLISABETH BORNE
Par la Première ministre :
Le ministre de la transition écologique
et de la cohésion des territoires,
CHRISTOPHE BÉCHU
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 29 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE


ET DE LA COHÉSION DES TERRITOIRES

Arrêté du 28 novembre 2023 modifiant l’arrêté du 6 juillet 2018


relatif aux cartes aéronautiques
NOR : TREA2227125A

Publics concernés : le prestataire de services d’information aéronautique.


Objet : modification de l’arrêté du 6 juillet 2018 relatif aux cartes aéronautiques.
Entrée en vigueur : l’arrêté entre en vigueur le premier jour du quatrième mois suivant celui de sa publication
au Journal officiel de la République française.
Notice : cet arrêté a pour principal objectif de transposer en droit français l’amendement no 61 de l’annexe 4 à
la convention relative à l’aviation civile internationale. Il permet également la prise en compte de modifications
issues du retour d’expérience du prestataire de services d’information aéronautique, chargé de l’élaboration des
cartes aéronautiques.
Références : le présent arrêté peut être consulté sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).
Le ministre de l’intérieur et des outre-mer et le ministre de la transition écologique et de la cohésion des
territoires,
Vu la convention relative à l’aviation civile internationale du 7 décembre 1944, ensemble les protocoles qui l’ont
modifiée, notamment le protocole du 30 septembre 1977 concernant le texte authentique quadrilingue de ladite
convention ;
Vu l’arrêté du 6 juillet 2018 relatif aux cartes aéronautiques,
Arrêtent :
Art. 1 . – L’arrêté du 6 juillet 2018 susvisé est ainsi modifié :
er

1o Au second alinéa de l’article 1er, les mots : « intégrant tous les amendements jusqu’au no 60 » sont remplacés
par les mots : « intégrant tous les amendements jusqu’au no 61 » ;
2o A l’article 3, la phrase : « Ce recueil est établi en accord avec le directeur du transport aérien. » est supprimée.
Art. 2. – Les dispositions de l’annexe du même arrêté sont modifiées conformément aux dispositions de
l’annexe au présent arrêté.
Art. 3. – Le présent arrêté est applicable dans les îles de Wallis et Futuna, en Polynésie française et en
Nouvelle-Calédonie.
Art. 4. – Le présent arrêté entre en vigueur le premier jour du quatrième mois suivant celui de sa publication.
Art. 5. – Le directeur général des outre-mer et le directeur général de l’aviation civile sont chargés, chacun en
ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 28 novembre 2023.
Le ministre de la transition écologique
et de la cohésion des territoires,
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur du transport aérien,
M. BOREL
Le ministre de l’intérieur
et des outre-mer,
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général des outre-mer,
O. JACOB
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 29 sur 156

ANNEXE
1o Au deuxième alinéa suivant l’intitulé « Annexe à l’arrêté relatif aux cartes aéronautiques », les mots : « tous
les amendements jusqu’au no 60 devenu applicable le 8 novembre 2018 » sont remplacés par les mots : « tous les
amendements jusqu’au no 61 devenu applicable le 4 novembre 2021 » ;
2o Le sixième et dernier alinéa suivant l’intitulé « Annexe à l’arrêté relatif aux cartes aéronautiques », est
remplacé par les dispositions suivantes :
« L’établissement des cartes représentant des procédures de vol aux instruments conçues suivant des critères
différents de ceux prévus à l’arrêté du 24 janvier 2022 relatif à l’établissement et à la conception des procédures de
vol aux instruments fait l’objet d’une concertation avec l’autorité nationale de surveillance au préalable de leur
publication. » ;
3o Dans le « Sommaire de l’annexe », au chapitre IV « Carte d’obstacles d’aérodrome – OACI type B », le mot :
« Réservé » est supprimé ;
4o Au chapitre IV « Carte d’obstacles d’aérodrome – OACI type B », le mot : « Réservé » est remplacé par les
mots : « Lorsqu’une carte d’obstacles d’aérodrome type B est fournie à la demande d’un exploitant d’aérodrome ou
d’un prestataire de services de la circulation aérienne, elle est établie conformément aux normes et aux pratiques
recommandées du chapitre IV de l’Annexe 4. » ;
5o Dans la seconde phrase du point 1 du paragraphe 7.9.3.1.1, les mots : « la carte de croisière Espace Inférieur »
sont remplacés par les mots : « les cartes de croisière » ;
6o A la fin du paragraphe 7.9.3.1.1, il est ajouté un alinéa ainsi rédigé :
« D 13. Les renseignements relatifs à l’espace aérien en cheminement libre (FRA) : limites des cellules FRA,
points significatifs FRA, aides radio à la navigation FRA et attributs FRA associés. » ;
7o A la fin du paragraphe 8.2.2, est ajoutée une phrase ainsi rédigée : « Lorsqu’une carte de départ normalisé aux
instruments (SID) et une carte d’arrivée normalisée aux instruments (STAR) sont disponibles, la fonction de la
carte régionale est limitée aux vols mentionnés au point c) du paragraphe 8.1. » ;
8o Le paragraphe 8.7 est remplacé par les dispositions suivantes :
« D 8.7. Déclinaison magnétique
« La déclinaison magnétique moyenne de la région représentée par la carte, ou la déclinaison magnétique de
l’aérodrome représenté au centre de la carte, arrondie au degré le plus proche, est indiquée. » ;
9o Le paragraphe 8.9.2 est remplacé par les dispositions suivantes :
« D 8.9.2 Zones interdites, réglementées et dangereuses.
« Les zones interdites, réglementées et dangereuses dont le plafond est supérieur à 500 ft ASFC sont
représentées avec leur identification et leurs limites verticales. » ;
10o Au paragraphe 8.9.4.1.1, le point 2 est remplacé par les dispositions suivantes :
« D 2. Sans objet ; »
11o Au paragraphe 8.9.4.1.1, le point 6 est remplacé par les dispositions suivantes :
« D 6. Les circuits d’attente et les itinéraires de région terminale, sauf s’ils sont décrits sur des cartes SID
ou STAR, avec les indicatifs de route, et la direction de la route, arrondie au degré le plus proche, le long de chaque
tronçon des voies aériennes et itinéraires prescrits de région terminale ; »
12o Dans la première phrase du point 7 du paragraphe 8.9.4.1.1, les mots : « les coordonnées géographiques »
sont supprimés ;
13o Dans la seconde phrase du point 7 du paragraphe 8.9.4.1.1, les mots : « En route 4.3 » sont remplacés par les
mots : « ENR 4.4 » ;
14o Les cinq alinéas a à e du point 2 du paragraphe 9.9.4.1.1 sont remplacés par les dispositions suivantes :
« i) Lorsque l’aide de radionavigation est utilisée pour la navigation conventionnelle :
« D a) Le nom en langage clair, sauf si l’aide n’est pas listée dans la partie GEN 2.5 de l’AIP, auquel cas le nom
en langage clair peut ne pas être porté sur la carte ;
« b) L’identification ;
« c) Le code Morse ;
« d) La fréquence ;
« D e) Les coordonnées géographiques des aides de radionavigation ne sont pas indiquées ;
« D f) Pour le DME, le canal de l’installation ; l’altitude de l’antenne du DME n’est pas indiquée ;
« ii) Lorsque l’aide de radionavigation est utilisée comme point significatif pour la navigation de surface :
« D a) Le nom en langage clair, sauf si l’aide n’est pas listée dans la partie GEN 2.5 de l’AIP, auquel cas le nom
en langage claire peut ne pas être porté sur la carte ;
« b) L’identification ; »
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 29 sur 156

15o Les dispositions du point 3 du paragraphe 9.9.4.1.1 sont remplacées par les dispositions suivantes :
« 3. Les points significatifs qui ne correspondent pas à la position d’une aide de radionavigation, notamment :
« i) lorsque le point significatif est utilisé pour la navigation conventionnelle :
« a) Le nom de code ;
« D b) les coordonnées géographiques peuvent ne pas être indiquées ;
« D c) le relèvement, arrondi au degré le plus proche, par rapport à l’aide de radionavigation de référence ;
« d) La distance à cette aide de radionavigation de référence, arrondie au dixième de mille marin le plus proche ;
« e) L’identification de l’aide de radionavigation de référence ;
« ii) Lorsque le point significatif est utilisé pour la navigation de surface :
« a) Le nom de code ; »
16o A la fin du « SUPPLEMENT 3 AU CHAPITRE IX », sont ajoutées les dispositions suivantes :
« SUPPLEMENT 4 AU CHAPITRE IX
« Cartes de départ normalisé aux instruments (SID) pour hélicoptères depuis un point dans l’espace (PinS) avec
instruction “procéder à vue”
« Rédaction réservée. » ;
17o La seconde phrase du paragraphe 10.9.3.2 est remplacée par une phrase ainsi rédigée : « Les altitudes
minimales de zone sont également indiquées sur les parties de la carte qui ne sont pas couvertes par l’altitude
minimale de secteur. » ;
18o Le d du point 1 du paragraphe 10.9.4.1.1 est remplacé par les dispositions suivantes :
« D d) Les distances entre points significatifs, arrondies au mille marin ou au dixième de mille marin le plus
proche ; »
19o Le e du point 1 du paragraphe 10.9.4.1.1 est remplacé par les dispositions suivantes :
« e) Les altitudes minimales de franchissement d’obstacles associées aux routes ou aux segments de route et les
altitudes dictées par la procédure, arrondies aux 50 m ou aux 100 ft immédiatement supérieurs, ainsi que les
restrictions de niveau de vol, le cas échéant. » ;
20o Les cinq alinéas a à e du point 2 du paragraphe 10.9.4.1.1 sont remplacés par les dispositions suivantes :
« i) Lorsque l’aide de radionavigation est utilisée pour la navigation conventionnelle :
« D a) Le nom en langage clair, sauf si l’aide n’est pas listée dans la partie GEN 2.5 de l’AIP, auquel cas le nom
en langage clair peut ne pas être porté sur la carte ;
« b) L’identification ;
« c) Le code Morse ;
« d) La fréquence ;
« D e) Les coordonnées géographiques des aides de radionavigation ne sont pas indiquées ;
« D f) Pour le DME, le canal de l’installation ; l’altitude de l’antenne du DME n’est pas indiquée ;
« ii) Lorsque l’aide de radionavigation est utilisée comme point significatif pour la navigation de surface :
« D a) le nom en langage clair, sauf si l’aide n’est pas listée dans la partie GEN 2.5 de l’AIP, auquel cas le nom
en langage claire peut ne pas être porté sur la carte ;
« b) L’identification ; »
21o Les dispositions du point 3 du paragraphe 10.9.4.1.1 sont remplacées par les dispositions suivantes :
« 3. Les points significatifs qui ne correspondent pas à la position d’une aide de radionavigation, notamment :
« i) lorsque le point significatif est utilisé pour la navigation conventionnelle :
« a) Le nom de code ;
« D b) Les coordonnées géographiques peuvent ne pas être indiquées ;
« D c) Le relèvement, arrondi au degré le plus proche, par rapport à l’aide de radionavigation de référence ;
« d) La distance à cette aide de radionavigation de référence, arrondie au dixième de mille marin le plus proche ;
« e) L’identification de l’aide de radionavigation de référence ;
« ii) lorsque le point significatif est utilisé pour la navigation de surface :
« a) Le nom de code ; »
22o Au paragraphe 10.9.4.3, les mots : « l’arrêté du 4 octobre 2017 relatif à l’établissement des procédures de vol
aux instruments au bénéfice des aéronefs évoluant selon les règles applicables à la circulation aérienne générale »
sont remplacés par les mots : « l’arrêté du 24 janvier 2022 relatif à l’établissement et à la conception des
procédures de vol aux instruments » ;
23o Dans la seconde phrase du second alinéa du paragraphe 11.2.3-ter, le mot : « base » est supprimé ;
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 29 sur 156

24o Après le paragraphe 11.2.3-ter, il est ajouté un nouveau paragraphe ainsi rédigé :
« D 11.2.3-quater. Une carte distincte représentant les approches initiales allant du ou des IAF aux IF peut être
fournie si nécessaire afin d’améliorer la lisibilité de la carte d’approche aux instruments. » ;
25o Au paragraphe 11.10.2.2, le mot : « identifiés » est remplacé par le mot : « représentés » ;
26o Avant le numéro du paragraphe 11.10.2.8, il est ajouté la lettre « D » ;

27o Après le paragraphe 11.10.4.1, il est inséré un paragraphe ainsi rédigé :


« D 11.10.4.1.1. Lorsqu’une aide de radionavigation est utilisée comme point significatif pour la navigation de
surface, son identification, son nom en langage clair et sa fréquence sont indiqués sur la carte. » ;

28o Après le paragraphe 11.10.8.8, il est inséré un paragraphe ainsi rédigé :


« 11.10.8.9. Une note d’avertissement est portée sur la carte afin d’indiquer les procédures d’approche autorisées
pour les opérations indépendantes ou dépendantes simultanées. La note mentionne la ou les pistes concernées et
précise si elles sont très rapprochées. » ;
29o Au dernier alinéa du paragraphe S1.11.2.4, après les mots : « une carte séparée », sont insérés les mots : « ,
ou un encart sur la carte principale » ;

30o A la fin du paragraphe 12.10.3 est ajouté un alinéa ainsi rédigé :


« Les zones interdites dédiées à la lutte anti-drones ne sont pas représentées. » ;

31o Après le paragraphe 12.10.6.2, il est ajouté un paragraphe ainsi rédigé :


« D 12.10.6.3. Les localisations d’activités aéronautiques sont représentées en tant que de besoin. L’indication
des limites verticales n’est pas obligatoire. » ;

32o Après le paragraphe 13.6.1, il est inséré un paragraphe ainsi rédigé :


« 13.6.2. Dans le cas des aérodromes qui accueillent des avions à extrémités d’aile repliables, la carte indique
l’emplacement où les extrémités d’aile peuvent être dépliées en sécurité. »
Le paragraphe 13.6.2 est renuméroté en 13.6.3 ;

33o Le premier alinéa du paragraphe 14.6 est remplacé par les dispositions suivantes :
« 14.6.1. Cette carte indique tous les éléments figurant sur la Carte d’aérodrome/d’hélistation établie pour la
zone représentée, d’une manière analogue, et notamment : » ;

34o A la fin du paragraphe 14.6, il est ajouté un paragraphe ainsi rédigé :


« 14.6.2. Dans le cas des aérodromes qui accueillent des avions à extrémités d’aile repliables, la carte indique
l’emplacement où les extrémités d’aile peuvent être dépliées en sécurité. » ;

35o Le paragraphe 16.7.1.1 est remplacé par les dispositions suivantes :


« D 16.7.1.1. Les agglomérations sont choisies d’après leur importance pour la navigation aérienne à vue et
représentées en fonction de leur largeur moyenne. » ;

36o Le paragraphe 16.7.1.2 est remplacé par les dispositions suivantes :


« D 16.7.1.2. Les agglomérations d’une étendue suffisante sont représentées par une restitution simplifiée du
contour des zones bâties. » ;

37o Le paragraphe 17.7.1.1 est remplacé par les dispositions suivantes :


« D 17.7.1.1. Les agglomérations sont choisies d’après leur importance pour la navigation aérienne à vue et
représentées en fonction de leur largeur moyenne. » ;

38o Le paragraphe 17.7.1.2 est remplacé par les dispositions suivantes :


« D 17.7.1.2. Les agglomérations d’une étendue suffisante sont représentées par une restitution simplifiée du
contour des zones bâties. » ;
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 29 sur 156

39o Dans la partie « AÉRODROMES » de l’appendice B, avant le tableau associé au symbole no 95, il est inséré
un tableau tel que défini ci-après :
«

»;
40o Dans la partie « SERVICES DE LA CIRCULATION AÉRIENNE (suite) » de l’appendice B, le tableau
associé au signe conventionnel 125 « altitudes/niveaux de vol » est remplacé par le tableau suivant :
«

»;
o
41 Dans la partie « SERVICES DE LA CIRCULATION AÉRIENNE (suite) » de l’appendice B, le tableau
associé au signe conventionnel 125-bis est remplacé par le tableau suivant :
«

».
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 30 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE


ET DE LA COHÉSION DES TERRITOIRES

Arrêté du 29 novembre 2023 autorisant au titre de l’année 2024 l’ouverture d’un concours
professionnel pour le recrutement des secrétaires d’administration et de contrôle du dévelop­
pement durable de classe supérieure, spécialité contrôle des transports terrestres
NOR : TREK2331984A

Par arrêté du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires en date du 29 novembre 2023,
est autorisée, au titre de l’année 2024, l’ouverture d’un concours professionnel de recrutement des secrétaires
d’administration et de contrôle du développement durable de classe supérieure, spécialité contrôle des transports
terrestres.
La date d’ouverture des inscriptions est fixée au lundi 29 janvier 2024 à 12 heures (heure de Paris).
La date de clôture des inscriptions est fixée au vendredi 8 mars 2024 à 23 h 59 (heure de Paris), terme de rigueur.
La date de l’épreuve écrite est fixée au mardi 10 septembre 2024.
Les épreuves orales auront lieu à partir du lundi 25 novembre 2024.
Le dossier de reconnaissance des acquis de l’expérience professionnelle (RAEP) établi en cas d’admissibilité est
à remettre pour le vendredi 8 novembre 2024 à 23 h 59 (heure de Paris), terme de rigueur.
Les demandes d’admission à concourir peuvent revêtir deux formes. Chacune des formes nécessite
l’accomplissement de deux formalités distinctes, l’une relative à l’inscription et l’autre à la transmission des
pièces justificatives. Aucune demande d’inscription hors-délais ou non conforme aux présentes instructions ne sera
prise en compte.
1. Une forme intégralement dématérialisée :
Sur internet à l’adresse : https://www.concours.developpement-durable.gouv.fr/secretaire-d-administration-et-
de-controle-du-a161.html puis « Télé-inscription ».
Pour que votre inscription soit prise en compte, effectuez bien toute la procédure jusqu’à l’obtention de la
confirmation d’inscription que vous devez impérativement imprimer et conserver.
Les éventuelles pièces justificatives seront impérativement téléversées sur le site des concours du ministère de la
transition écologique et de la cohésion des territoires, au plus tard, le vendredi 8 mars 2024 à 23 h 59 (heure de
Paris).
La date de fin de saisie des inscriptions par internet est fixée au vendredi 8 mars 2024 à 23 h 59 (heure de Paris).
2. Une forme intégralement par dossier papier :
Les candidats ne pouvant s’inscrire par internet pourront obtenir un dossier imprimé sur demande écrite. Ce
courrier, accompagné d’une enveloppe au format 22,9 × 32,4 cm affranchie au tarif en vigueur correspondant à un
poids jusqu’à 100 g et libellée au nom et à l’adresse du candidat, devra être adressé par voie postale au ministère de
la transition écologique et de la cohésion de territoires, sous-direction du recrutement et de la mobilité, bureau des
recrutements par concours – pôle administratif SG/DRH/D/RM, 2024-SACS-52-ConcPro-Spécialité CTT,
92055 La Défense Cedex.
Attention : les candidats devront donc veiller à demander leur dossier d’inscription suffisamment tôt pour tenir
compte des délais d’acheminement du courrier, afin de pouvoir respecter la date limite de fin d’inscription fixée au
vendredi 8 mars 2024, le cachet de la poste faisant foi.
Nota. – Les questions liées à ce concours seront adressées à l’adresse courriel ci-après : concours.sacdd-cs-ctt-
concourspro@developpement-durable.gouv.fr.
Les candidats qui demandent un aménagement des épreuves doivent fournir un certificat médical établi par un
médecin agréé. Le certificat médical, qui doit avoir été établi moins de six mois avant le déroulement des épreuves,
précise la nature des aides humaines et techniques ainsi que des aménagements nécessaires pour permettre aux
candidats, compte tenu de la nature et de la durée des épreuves, de composer dans des conditions compatibles avec
leur situation.
Le certificat médical doit être transmis par le candidat au plus tard le lundi 19 août 2024 conformément au décret
du 4 mai 2020 relatif à la portabilité des équipements contribuant à l’adaptation du poste de travail et aux
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 30 sur 156

dérogations aux règles normales des concours, des procédures de recrutement et des examens en faveur des agents
publics et des candidats en situation de handicap.
Le nombre total de places offertes aux concours ainsi que la composition du jury feront l’objet d’arrêtés du
ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 31 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE


ET DE LA COHÉSION DES TERRITOIRES

Arrêté du 4 décembre 2023 autorisant au titre de l’année 2024 l’ouverture du concours


professionnel pour l’accès au grade de technicien supérieur principal du développement
durable
NOR : TREK2332755A

Par arrêté du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires en date du 4 décembre 2023 est
autorisée, au titre de l’année 2024, l’ouverture d’un concours professionnel pour le recrutement de techniciens
supérieurs principaux du développement durable.
Le nombre total de places offertes au concours visé à l’article précédent fera l’objet d’un arrêté conjoint du
ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires qui sera publié au Journal officiel de la
République française.
Le concours professionnel de technicien supérieur principal du développement durable est ouvert dans les trois
spécialités :
– techniques générales ;
– exploitation et entretien des infrastructures ;
– navigation, sécurité maritime et gestion de la ressource halieutique et des espaces marin et littoral.
La date d’ouverture des inscriptions est fixée au lundi 18 décembre 2023.
La date de clôture des inscriptions est fixée au vendredi 2 février 2024, terme de rigueur.
L’épreuve écrite se déroulera le jeudi 25 avril 2024.
L’épreuve orale se déroulera à partir du lundi 23 septembre 2024.
En vue de l’épreuve orale d’admission, les dossiers de reconnaissance des acquis de l’expérience professionnelle
(RAEP) sont à remettre pour le vendredi 6 septembre 2024.
Les demandes d’admission à concourir peuvent revêtir deux formes. Chacune des formes nécessite
l’accomplissement de deux formalités distinctes, l’une relative à l’inscription et l’autre à la transmission des
pièces justificatives. Aucune demande d’inscription hors-délais ou non conforme aux présentes instructions ne sera
prise en compte.
1o Une forme intégralement dématérialisée :
– sur internet : https://www.concours.developpement-durable.gouv.fr/technicien-ne-superieur-e-principal-e-du-
a172.html puis « Télé-inscription ».
Pour que votre inscription soit prise en compte, effectuez bien toute la procédure jusqu’à l’obtention de la
confirmation d’inscription contenant le « certificat web » que vous devez impérativement imprimer et conserver.
Les pièces justificatives seront impérativement téléversées sur le site des concours du ministère de la transition
écologique au plus tard le vendredi 2 février 2024 à midi (heure de Paris), à l’adresse suivante : www.concours.
developpement-durable.gouv.fr (rubrique espace candidats hors SIEC).
La date de fin de saisie par internet est fixée au vendredi 2 février 2024 à 23 h 59 (heure de Paris), date de clôture
des inscriptions.
Les dossiers RAEP pour les candidats du concours professionnel pour l’accès au grade de technicien supérieur
principal du développement durable sont à téléverser par les candidats sur leur espace personnel, jusqu’à la date
limite du vendredi 6 septembre 2024 à 23 h 59 (heure de Paris), via la même adresse internet : www.concours.
developpement-durable.gouv.fr (rubrique espace candidats hors SIEC).
2o Une forme intégralement par dossier papier :
Les candidats ne pouvant s’inscrire par internet pourront obtenir un dossier imprimé sur demande écrite. Ce
courrier, accompagné d’une enveloppe au format 22,9 × 32,4 cm affranchie au tarif en vigueur correspondant à un
poids jusqu’à 100 g et libellée au nom et à l’adresse du candidat, devra être adressé par voie postale au ministère de
la transition écologique et de la cohésion des territoires, sous-direction du recrutement et de la mobilité, bureau des
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 31 sur 156

recrutements par concours, pôle technique SG/DRH/D/RM1/PCT2, concours professionnel de techniciens


supérieurs principaux du développement durable, arche Paroi Sud, bureau APS 14S05, 92055 La Défense Cedex.
Après réception des dossiers papiers, les candidats les renseignent, les signent et les renvoient à l’adresse ci-
dessus avec les pièces justificatives au plus tard, le vendredi 2 février 2024.
Attention : les candidats devront donc veiller à demander leur dossier d’inscription suffisamment tôt pour tenir
compte des délais d’acheminement du courrier, afin de pouvoir respecter la date limite de fin d’inscription fixée au
vendredi 2 février 2024. Tout dossier parvenant au bureau des recrutements par concours – SG/DRH/D/RM1/PCT2
dans une enveloppe portant un cachet de la poste postérieur au vendredi 2 février 2024 (date de clôture des
inscriptions) ou parvenant après cette date dans une enveloppe ne portant aucun cachet de la poste, sera refusé.
Les candidats du concours professionnel pour l’accès au grade de technicien supérieur principal du
développement durable ne pouvant pas téléverser leur dossier RAEP par internet pourront les transmettre par
voie postale, en recommandé simple, à l’adresse ci-dessus, jusqu’à la date limite du vendredi 6 septembre 2024.
Les candidats devront tenir compte des délais d’acheminement du courrier afin de respecter cette date limite de
transmission.
Les candidats qui demandent un aménagement des épreuves doivent fournir un certificat médical établi par un
médecin agréé. Le certificat médical, qui doit avoir été établi moins de six mois avant le déroulement des épreuves,
précise la nature des aides humaines et techniques ainsi que des aménagements nécessaires pour permettre à ces
candidats, compte tenu de la nature et de la durée des épreuves, de composer dans des conditions compatibles avec
leur situation.
Le certificat médical doit être transmis par ces candidats au plus tard le vendredi 16 février 2024 à 23 h 59 (heure
de Paris) conformément au décret du 4 mai 2020.
Tous renseignements complémentaires peuvent être obtenus :
– via internet à l’adresse : https://www.concours.developpement-durable.gouv.fr/technicien-ne-superieur-e-
principal-e-du-a172.html ;
– par courriel auprès de l’unité en charge du concours professionnel pour l’accès au grade de technicien
supérieur principal du développement durable : concours.tspdd-concourspro@developpement-durable.gouv.
fr.
La composition du jury fera l’objet d’un arrêté du ministre de la transition écologique et de la cohésion des
territoires.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 32 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE


ET DE LA COHÉSION DES TERRITOIRES

Arrêté du 6 décembre 2023 portant cahiers des charges des éco-organismes et des systèmes
individuels de la filière à responsabilité élargie du producteur des bateaux de plaisance ou de
sport

NOR : TREP2322014A

Publics concernés : les fabricants, les importateurs et distributeurs de bateaux de plaisance ou de sport, les
autres détenteurs (loueurs de bateaux de plaisance ou de sport, les bases nautiques, les chantiers de gardiennage
et les associations de voiles), les autorités portuaires maritimes et fluviales, et les opérateurs de gestion des
déchets de bateaux de plaisance ou de sport.
Objet : cahier des charges des éco-organismes et des systèmes individuels de la filière à responsabilité élargie
du producteur applicables aux bateaux de plaisance ou de sport.
Entrée en vigueur : l’arrêté entre en vigueur au 1er janvier 2024.
Notice : l’arrêté définit le cahier des charges des éco-organismes devant contribuer ou pourvoir à la prévention,
à la gestion des déchets issus des bateaux de plaisance ou de sport définis à l’article R. 543-297 du code de
l’environnement. Il définit le cahier des charges des systèmes individuels mis en place, le cas échéant, par des
producteurs pour remplir individuellement leurs obligations de responsabilité élargie.
Références : l’arrêté est pris en application du II de l’article L. 541-10 du code de l’environnement. Cet arrêté
ainsi que son annexe peuvent être consultés sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).
Le ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires,
Vu le code de l’environnement, notamment ses articles L. 541-10, L. 541-10-1 (18o), et R. 543-297 à
R. 543-302 ;
Vu l’avis du conseil national d’évaluation des normes en date du 7 septembre 2023 ;
Vu l’avis de la commission inter-filières de responsabilité élargie des producteurs, en date du 7 septembre 2023 ;
Vu les observations formulées lors de la consultation publique réalisée du 16 août au 8 septembre 2023, en
application de l’article L. 123-19-1 du code de l’environnement ;

Arrête :
Art. 1er. – Les cahiers des charges des éco-organismes et des systèmes individuels de la filière à responsabilité
élargie du producteur des produits mentionnés au 18o de l’article L. 541-10-1 du code de l’environnement susvisé,
sont annexés au présent arrêté.
Art. 2. – L’arrêté du 5 mai 2017 modifié relatif à la procédure d’agrément et portant cahier des charges des
éco-organismes de la filière des déchets issus de bateaux de plaisance ou de sport en application des
articles L. 541-10-10 et R. 543-303 à 305 du code de l’environnement est abrogé.
Art. 3. – Les dispositions du présent arrêté entrent en vigueur au 1er janvier 2024.
Art. 4. – Le directeur général de la prévention des risques est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera
publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 6 décembre 2023.
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général de la prévention des risques,
C. BOURILLET
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ANNEXES
ANNEXE I
CAHIER DES CHARGES DES ÉCO-ORGANISMES

1. Orientations générales
Tout éco-organisme pourvoit ou contribue à la prévention et à la gestion des déchets issus de bateau de plaisance
ou de sport mentionnés au 18o de l’article L. 541-10-1 du code de l’environnement, pour le compte des producteurs
qui lui ont transféré leur obligation de responsabilité élargie en application du I de l’article L. 541-10, selon les
modalités précisées aux paragraphes 4 et 7.
L’éco-organisme assure la continuité de ses missions relatives à la prévention et à la gestion des déchets issus
des produits relevant de son agrément y compris lorsque les objectifs qui lui sont applicables sont atteints.
Tout éco-organisme exerce son agrément pour l’ensemble des familles de produits mentionnées au 1o du II de
l’article R. 543-297. Lorsque plusieurs éco-organismes sont agréés, les obligations du présent cahier des charges
sont appréciées pour chacun des éco-organismes au prorata des quantités de bateaux de plaisance ou de sport mis
sur le marché l’année précédente par les producteurs qui leur ont transféré l’obligation de responsabilité élargie.
Pour toutes les études listées au sein du cahier des charges d’agrément et les études mentionnées à
l’article R. 541-175 du code de l’environnement, le projet de cahier des charges et le projet de rapport final feront
l’objet d’une transmission à l’ADEME. En l’absence du retour de l’ADEME dans un délai d’un mois, l’éco-
organisme peut poursuivre les travaux. Concernant l’ensemble des autres documents intermédiaires produits,
l’ADEME en est tenue informée et ils sont tenus à sa disposition si elle le souhaite.

2. Dispositions relatives à l’écoconception des bateaux de plaisance ou de sport


L’éco-organisme propose au ministre chargé de l’environnement, dans les conditions prévues à
l’article R. 541-99, des primes et pénalités associées aux critères de performance environnementale pertinents
portant au moins sur les critères d’incorporation de matières recyclées ou d’emploi de ressources gérées
durablement dans le matériau principal de la coque du bateau, lorsque la nature des produits le justifie.
Dans les conditions prévues à l’article R. 541-99, l’éco-organisme peut également proposer des primes et
pénalités associées aux autres critères de performance environnementale qui sont mentionnés à l’article L. 541-10-3.

3. Dispositions relatives à la collecte et au traitement des bateaux de plaisance ou de sport


3.1. Couverture nationale des centres prenant en charge les bateaux de plaisance
ou de sport en vue de leur traitement
L’éco-organisme assure la mise en place et le maintien sur l’ensemble du territoire national d’une couverture
appropriée de centres prenant en charge les bateaux de plaisance ou de sport en vue de leur traitement fixés dans le
tableau suivant.
Nombre minimal de départements ou collectivités de métropole et d’Outre-mer
comportant au moins un centre prenant en charge les bateaux de plaisance ou de
sport en vue de leur traitement au plus tard du 1er janvier 2026

Façades maritimes Manche Est 3

Bretagne 2

Golfe de Gascogne 3

Méditerranée Ouest 2

Méditerranée Est 2

Corse 1

Guadeloupe 1

Martinique 1

Saint-Martin 1

Réunion 1

Guyane 1

Saint-Pierre-et-Miquelon 1

Mayotte 1

Bassins versants métropolitains (1) 1 (2)


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(1) Un bassin versant ou bassin hydrographique est un territoire irrigué par un même réseau hydrographique dont les cours
d’eau (eaux de surface et souterraines) s’écoulent vers un même point de sortie appelé exutoire. Il existe 6 bassins versants en
France : bassin Artois-Picardie, Rhin-Meuse, Seine-Normande, Loire-Bretagne, Adour-Garonne, Rhône-Méditerranée-Corse.
(2) Pour les départements intérieurs métropolitains : 1 centre au moins par bassin versant, localisé sur un département intérieur
du bassin versant.

3.2. Objectifs de collecte pour traitement et de valorisation


3.2.1. Objectifs nationaux de collecte et de valorisation
L’éco-organisme met en œuvre les actions nécessaires pour au moins atteindre les objectifs annuels de collecte
pour traitement définis dans le tableau suivant.
Objectifs de collecte pour traitement

Année concernée 2024 2025 2026 2027 2028 2029

Nombres minimaux de bateaux de plaisance et de sport à collecter 3500 3700 3950 4250 4600 5000

Dont nombres minimaux de bateaux de plaisance ou de sport d’une longueur


supérieure à 6 mètres à collecter 870 920 1000 1060 1150 1250

L’éco-organisme met en œuvre les actions nécessaires pour au moins atteindre l’objectif annuel de valorisation
des déchets issus de bateaux de plaisance ou de sport relevant de son agrément défini dans le tableau suivant. Cet
objectif est défini comme étant la quantité de bateaux de plaisance ou de sport (en masse) entrant l’année
considérée dans une installation de valorisation énergétique ou de valorisation matière, rapportée à la quantité de
déchets (en masse) de bateaux de plaisance ou de sport traités durant l’année considérée.
Objectif de valorisation

Année concernée 2024 2027

Pourcentage minimal de bateau de plaisance ou de sport qui ont fait l’objet d’une valorisation (matière ou énergétique) 80% 85%

Pourcentage minimal de bateau de plaisance ou de sport qui ont fait l’objet d’une valorisation matière 25% 30%

3.2.2. Objectifs de collecte pour traitement en outre-mer


L’éco-organisme met en œuvre les actions nécessaires pour au moins atteindre les objectifs annuels de collecte
en outre-mer définis dans le tableau suivant.
Nombres minimaux de bateaux de plaisance ou de sport à collecter

Année concernée 2024 2025 2026 2027 2028 2029

Guadeloupe, Martinique, Saint-Martin, Guyane 37 39 107 112 117 123

Réunion, Mayotte 0 0 18 19 20 21

Saint-Pierre-et-Miquelon 0 0 3 3 3 3

3.2.3. Révision des objectifs de collecte pour traitement et de valorisation


L’éco-organisme peut proposer annuellement au ministre chargé de l’environnement la modification des
objectifs de collecte pour traitement et de valorisation pour prendre en compte les résultats de l’évaluation des
quantités de déchets prévue à l’article R. 541-175 et réalisée dans les conditions prévues au paragraphe 11.1, et les
résultats du plan d’actions visant à développer le recyclage des déchets issus de bateaux de plaisance ou de sport
prévue au paragraphe 3.3.
Conformément à l’article D. 541-93, l’éco-organisme informe le comité des parties prenantes des modifications
qu’il propose et des suites qui leur sont données.

3.2.4. Opérations de collecte événementielles dans les ports de plaisance


Lorsque les performances de collecte prévues aux paragraphes 3.2.1 et 3.2.2 ne sont pas atteintes, ou de sa
propre initiative, l’éco-organisme organise, en lien avec les autorités portuaires et les exploitants des installations
portuaires, des opérations de collecte de proximité ponctuelles par apport volontaire à proximité immédiate du port
concerné.
L’éco-organisme pourvoit à la gestion des bateaux de plaisance ou de sport ainsi rapportés jusqu’à leur
traitement final.
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3.3. Plan d’actions visant à développer le recyclage des déchets


issus de bateaux de plaisance ou de sport
L’éco-organisme élabore en lien avec l’ADEME et les opérateurs de gestion de déchets un plan d’actions visant
à développer le recyclage des déchets issus des bateaux de plaisance ou de sport et notamment les composites.
Il remet ce plan au ministre chargé de l’environnement, après consultation de son comité des parties-prenantes et
de son comité technique opérationnel, au plus tard un an à compter de son agrément.
Ce plan d’action identifie les freins et leviers permettant d’augmenter le recyclage des déchets issus des bateaux
de plaisance ou de sport, les actions qu’il peut mettre en place pour inciter à leur développement, et des
propositions d’objectifs de recyclage des matériaux de bateaux de plaisance ou de sport. L’éco-organisme rédige
des recommandations d’application de cette étude portant sur le bénéfice environnemental des différents modes de
valorisation.

4. Dispositions relatives à la gestion des déchets issus de bateaux de plaisance ou de sport


La gestion des déchets issus d’un bateau de plaisance ou de sport comporte les opérations suivantes :
– la collecte (incluant le grutage sur le véhicule de transport) et le transport des déchets issus du bateau de
plaisance ou de sport jusqu’à un centre de traitement depuis une route où un véhicule adapté à la prise en
charge des déchets du bateau de plaisance ou de sport peut circuler ;
– dans le cas des bateaux abandonnés ou des épaves, les opérations préalables au transport pour les bateaux
se trouvant dans un port (renflouement, remorquage jusqu’au quai, relevage, dépose à sec sur une route où un
véhicule peut circuler). Dans les autres cas : le relevage et la dépose à sec jusqu’à une route où un véhicule
peut circuler ;
– le traitement des déchets issus du bateau de plaisance ou de sport.
L’éco-organisme assure la gestion des déchets dans les conditions mentionnées aux paragraphes 4.1 à 4.3.

4.1. Prise en charge des coûts de transport des déchets de bateaux de plaisance ou de sport
L’éco-organisme pourvoit au transport des déchets issus de bateau de plaisance ou de sport jusqu’à un centre de
traitement, depuis une route où un véhicule adapté à la prise en charge des déchets de bateaux de plaisance ou de
sport peut circuler.
Par dérogation à l’alinéa précédent, dans le cas où les détenteurs de bateaux de plaisance ou de sport choisissent
d’acheminer par leurs propres moyens leurs bateaux transportables dans des centres de traitement prévus à cet
effet, l’éco-organisme prend en charge la totalité des coûts de transport selon des conditions établies de façon non
discriminatoires et fondées sur des critères transparents. Ces conditions figurent dans le dossier de demande
d’agrément.

4.2. Contribution à la prise en charge des opérations de gestion des déchets


de bateaux de plaisance ou de sport par convention avec l’autorité publique
4.2.1. Prise en charge des coûts liés à la résorption d’un dépôt illégal de déchets
abandonnés situés sur le domaine public
Pour l’application des dispositions du présent paragraphe et conformément à l’article R. 543-302, tout bateau de
plaisance ou de sport abandonné et toute épave mentionnés aux 3o et 4o du II de l’article R. 543-297 est regardé
comme constituant un dépôt illégal de déchets abandonnés.
L’éco-organisme contribue financièrement à la prise en charge des coûts des opérations préalables au transport
auprès de la personne publique qui a supporté ces coûts, dans les conditions définies par une convention type qui
figure dans son dossier de demande d’agrément.
L’éco-organisme prend en charge les opérations de transport et de traitement des déchets relatives à la résorption
d’un dépôt illégal de déchets abandonnés.
Conformément aux articles R. 541-113 et R. 541-115, la convention-type doit permettre de couvrir au minimum
80 % des coûts supportés pour la gestion des déchets de bateaux de plaisance ou de sport. Ce taux de contribution
peut être augmenté dans les collectivités d’outre-mer mentionnées au quatrième alinéa de l’article L. 541-10-2,
dans les conditions fixées par cet article.
La convention-type s’assure également du respect des conditions de résorption du dépôt déterminées aux mêmes
articles et à l’article R. 541-114.
L’éco-organisme prend en charge les coûts de résorption des déchets de bateau de plaisance ou de sport
abandonnés et des épaves auprès des personnes publiques qui en font la demande, dans la limite des montants
suivants :
Année concernée 2024 2025 A compter de 2026

Coût maximum annuel supporté par l’éco-orga­ 500 000 € 800 000 € Le produit de la taxe annuelle sur les engins maritimes à usage
nisme pour la résorption des déchets de bateau personnel mentionnée à l’article L. 423-4 du code des imposi­
de plaisance ou de sport abandonnés et des tions sur les biens et les services, affecté à l’éco-organisme en
épaves auprès des personnes publiques application de l’article L. 541-10-25-1 du code de l’environnement
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 32 sur 156

4.2.2. Prise en charge des déchets de bateaux de plaisance


ou de sport issus de catastrophes naturelles
L’éco-organisme pourvoit ou contribue financièrement, pour tout ou partie, auprès de la personne publique qui
en formulent la demande, aux opérations de gestion des déchets de bateaux de plaisance ou de sport relevant de son
agrément qui sont produits lors de catastrophes naturelles ou accidentelles, dès lors que ces bateaux ne font pas
l’objet d’une contamination chimique ou radioactive d’origine externe.
A cet effet, l’éco-organisme élabore une convention type qui figure dans son dossier de demande d’agrément.
L’obligation du présent paragraphe s’applique à l’éco-organisme dans la limite de 5 % des ressources financières
annuelles qui lui sont versées par les producteurs et uniquement en cas d’absence d’identification de personnes
(morales ou physiques) pouvant exercer une responsabilité préalable (assurances couvrant les dégâts causés par les
catastrophes naturelles ou propriétaires solvables). Il ne peut être exigé de l’éco-organisme de prendre en charge
des déchets de bateaux de plaisance ou de sport issus de catastrophes naturelles si l’accomplissement de
l’obligation prévue au présent paragraphe l’a conduit à dépenser 5 % des ressources financières annuelles qui lui
sont versées par les producteurs.
L’éco-organisme peut ne pas tenir compte de ces déchets dans le calcul des quantités collectées prises en compte
pour le calcul des objectifs de valorisation mentionnés au paragraphe 3.2.

4.3 Prise en charge des coûts de traitement des bateaux de plaisance ou de sport
L’éco-organisme pourvoit au traitement des déchets issus de bateau de plaisance ou de sport réceptionnés dans
les centres de traitement.

5. Relations avec les filières à responsabilité élargie du producteur de déchets d’équipements électriques
et électroniques (DEEE) ménagers, des piles et accumulateurs portables et des articles de sport et de loisirs

5.1. Relations avec les éco-organismes agréés de la filière


DEEE ménagers
Les déchets d’équipements électriques et électroniques ménagers visés au 5o de l’article L. 541-10-1 qui ne sont
pas spécifiquement conçus pour l’usage du bateau de plaisance ou de sport relèvent de la filière DEEE et doivent
être systématiquement et gratuitement mis à disposition des éco-organismes ou systèmes individuels agréés pour
ces produits. L’éco-organisme définit les conditions dans lesquelles les DEEE sont mis à disposition des éco-
organismes ou systèmes individuels agréés de la filière des DEEE dans le contrat-type proposé aux prestataires
chargés du traitement.

5.2. Relations avec les éco-organismes agréés de la filière


des piles et accumulateurs
Les piles et accumulateurs visés au 6o de l’article L. 541-10-1 extraits des déchets issus de bateaux de plaisance
ou de sport doivent être remis gratuitement à disposition des éco-organismes ou systèmes individuels agréés pour
les produits concernés. L’éco-organisme définit les conditions dans lesquelles les piles et accumulateurs sont mis à
disposition des éco-organismes ou systèmes individuels agréés de la filière des piles et accumulateurs dans le
contrat-type proposé aux prestataires chargés du traitement.

5.3. Relation avec les éco-organismes agréés de la filière


des articles de sport et de loisirs
Les articles de sport et de loisirs visés au 13o de l’article L. 541-10-1 extraits des déchets issus de bateaux de
plaisance ou de sport doivent être remis gratuitement à disposition des éco-organismes ou systèmes individuels
agréés pour ces produits. L’éco-organisme définit les conditions dans lesquelles les articles de sport et de loisirs
sont mis à disposition des éco-organismes ou systèmes individuels agréés de la filière des articles de sport et de
loisirs dans le contrat-type proposé aux prestataires chargés du traitement.

5.4. Relation avec les éco-organismes agréés de la filière des produits chimiques
et relevant de la catégorie des produits pyrotechniques
Les produits pyrotechniques visés au 7o de l’article L. 541-10-1 et relevant de la catégorie 1o mentionnée au II de
l’article R. 432-228 extraits des déchets issus de bateaux de plaisance ou de sport doivent être remis gratuitement à
disposition des éco-organismes ou systèmes individuels agréés pour ces produits. L’éco-organisme définit les
conditions dans lesquelles les produits pyrotechniques sont mis à disposition des éco-organismes ou systèmes
individuels agréés de la filière des produits pyrotechniques dans le contrat-type proposé aux prestataires chargés du
traitement.
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6. Dispositions relatives au réemploi et à la réutilisation


des bateaux de plaisance ou de sport
6.1. Plan d’action visant à développer le réemploi et la réutilisation des bateaux de plaisance
ou de sport et des déchets issus des bateaux de plaisance ou de sport
L’éco-organisme élabore un plan d’actions visant à développer le réemploi et la réutilisation des bateaux de
plaisance ou de sport, des déchets issus des bateaux de plaisance ou de sport et de leurs composants, dans un délai
de six mois à compter de la date de son premier agrément. Il transmet sa proposition pour accord à l’autorité
administrative après consultation de son comité des parties prenantes dans les conditions prévues à
l’article D. 541-94.
Ce plan d’actions précise notamment les pièces à potentiel de réutilisation qui sont priorisées pour atteindre
l’objectif fixé au paragraphe 6.2 et sans nuire à la sécurité de la navigation, afin de notamment répondre à la
demande de pièces issues de l’économie circulaire pour les professionnels de l’entretien ou de la réparation.
Ce plan d’actions comporte des actions visant à faciliter le recours aux pièces détachées des bateaux de plaisance
ou de sport, y compris celles issues du réemploi et de la préparation en vue de la réutilisation, notamment par le
versement de soutiens financiers ou l’organisation de bourses aux pièces détachées des bateaux de plaisance ou de
sport d’occasion et par le versement de soutiens aux investissements dans de nouvelles structures de
réutilisation/réemploi.
Ce plan d’actions identifie les freins et leviers permettant d’augmenter le réemploi et la réutilisation des bateaux
de plaisance ou de sport et les actions qu’il peut mettre en place pour inciter son développement.

6.2. Objectifs de réemploi et réutilisation


L’éco-organisme met en œuvre les actions nécessaires pour au moins atteindre l’objectif annuel de réemploi et
de réutilisation définis dans le tableau suivant. Ces objectifs sont définis comme étant la quantité de déchets (en
masse) issus des bateaux de plaisance ou de sport hors d’usage qui ont fait l’objet d’une opération de réemploi ou
d’une opération de préparation en vue de la réutilisation l’année considérée.
Objectif de réemploi et réutilisation

Année concernée 2025 2027 2029

Quantité minimale de bateaux ou de pièces qui ont fait l’objet d’une opération de préparation en vue de la réutilisation 32t 54t 75t

6.3 Etude relative au réemploi et à la réutilisation des bateaux de plaisance ou de sport et des déchets
issus des bateaux de plaisance ou de sport, et révision des objectifs de réemploi et réutilisation
L’éco-organisme évalue en lien avec l’ADEME dans un délai de 18 mois à compter de la date de son agrément
les mesures qui pourraient être mises en œuvre pour atteindre des performances supérieures à l’objectif de réemploi
et réutilisation mentionné au paragraphe 6.2.
Pour l’étude ci-dessus mentionnée, l’ADEME participera au suivi de sa réalisation. Le projet de cahier des
charges et le projet de rapport final de l’étude devront faire l’objet d’une consultation préalable de l’ADEME pour
prise en compte de ses remarques.
Dans un délai de 3 mois à compter de l’échéance précitée, l’éco-organisme élabore une proposition d’évolution
de l’objectif de réemploi et réutilisation mentionné au paragraphe 6.2 afin de tenir compte des résultats de cette
étude. L’éco-organisme prépare cette proposition en concertation avec les parties prenantes concernées puis la
présente pour avis à son comité des parties prenantes et au ministre chargé de l’environnement.

7. Collecte des déchets de bateaux de plaisance ou de sport issus des activités


des opérateurs du réemploi et de la réutilisation
Conformément au VI de l’article L. 541-10, l’éco-organisme reprend sans frais les déchets issus des bateaux de
plaisance ou de sport issus des activités des opérateurs du réemploi et de la réutilisation qui en font la demande,
selon des modalités précisées par le contrat type établi en application de l’article R. 541-105. L’éco-organisme
pourvoit au traitement de ces déchets de bateaux de plaisance ou de sport.

8. Comité technique opérationnel de gestion des déchets


de bateaux de plaisance ou de sport
L’éco-organisme met en place un comité technique opérationnel associant des représentants d’opérateurs de
gestion de déchets de bateaux de plaisance ou de sport. Ce comité est chargé d’assurer une concertation sur les
exigences et standards techniques de gestion des déchets et d’examiner en tant que de besoin les évolutions à
apporter à ces exigences ou standards.
Ce comité formule des propositions pour la révision du document de stratégie mentionné au 6o de
l’article R. 541-86.
La composition de ce comité est établie dans des conditions transparentes et non discriminatoires.
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La composition et le mandat de ce comité sont présentés pour avis au comité des parties prenantes. Ce comité
rend compte de ses travaux au comité des parties prenantes au moins une fois par an.
Lorsque plusieurs éco-organismes sont agréés sur la filière des bateaux de plaisance ou de sport, ces éco-
organismes peuvent mutualiser les travaux de ces comités.

9. Recherche et développement
Dans les conditions prévues à l’article R. 541-118, l’éco-organisme contribue à des projets de recherche et de
développement publics ou privés visant à développer le recyclage des bateaux de plaisance ou de sport et les
possibilités de réutilisation des pièces issues des opérations de déconstructions des bateaux de plaisance ou de
sport.
L’éco-organisme consacre chaque année à ce soutien au moins 2 % du montant total des contributions
financières qu’il perçoit.
Il remet au ministre chargé de l’environnement les résultats de ces projets au plus tard cinq ans à compter de la
date de son agrément.

10. Information et sensibilisation


L’éco-organisme organise au moins une fois par an, des campagnes d’information et de sensibilisation
d’envergure nationale et locale construites pour inciter à la collecte et au traitement des bateaux de plaisance ou de
sport.
L’éco-organisme élabore des supports de communication destinés à sensibiliser le public sur :
– les modalités de prise en charge des bateaux de plaisance ou de sport ;
– les possibilités de réparation des bateaux de plaisance ou de sport ;
– les solutions de réemploi et de réutilisation des bateaux de plaisance ou de sport et des déchets issus de
bateaux de plaisance ou de sport.
A cette fin, l’éco-organisme mène des actions appropriées pour informer au moins, les détenteurs de bateaux de
plaisance ou de sport, les autorités portuaires maritimes et fluviales, les bases nautiques, les chantiers de
gardiennage et les associations de voiles.
Le cas échéant, il établit avec les personnes concernées un contrat type tel que prévu à l’article R. 541-102 afin
de contribuer à la prise en charge des coûts afférents à ces actions de communication.
Pour la mise en place de ces actions d’information et de sensibilisation, l’éco-organisme consacre chaque année
au moins 2 % du montant total des contributions financières qu’il perçoit.

11. Etudes
11.1. Etude relative au gisement de bateaux de plaisance ou de sport
L’éco-organisme réalise, conformément à l’article R. 541-175, une évaluation des quantités de déchets issus des
produits relevant de son agrément au plus tard trois ans à compter de la date de son agrément. Cette étude
expertisera le phénomène de stockage et de taux de rétention de déchets issus de bateaux de plaisance ou de sport.
Pour l’étude ci-dessus mentionnée, l’ADEME participera au suivi de sa réalisation. Le projet de cahier des
charges et le projet de rapport final de l’étude devront faire l’objet d’une consultation préalable de l’ADEME pour
prise en compte de ses remarques.

11.2. Etude relative à la valorisation énergétique des bateaux de plaisance ou de sport


L’éco-organisme réalise une étude sur le potentiel de valorisation énergétique des déchets pouvant être valorisés
en composants solides de récupération (CSR) et les débouchés industriels existants et potentiels par pays de
destination et la remet au ministre chargé de l’environnement au plus tard un an à compter de la date de son
agrément.

11.3. Etude relative à l’impact des bateaux abandonnés


et des épaves sur l’environnement
L’éco-organisme réalise une étude portant sur l’évaluation du nombre bateaux abandonnés et épaves dans les
domaines maritimes et fluviaux ainsi que leur impact sur l’environnement dont notamment les risques de pollution
(microplastiques, peinture antifouling, etc.) et la remet au ministre chargé de l’environnement au plus tard trois ans
à compter de la date de son agrément.
Cette étude dressera un état des lieux de ce phénomène portant a minima sur les zones géographiques et les
typologies de bateaux concernés. Elle devra également proposer un mécanisme de priorisation de traitement de ces
bateaux abandonnés et épaves au regard de leur impact respectif.
Pour l’étude ci-dessus mentionnée, l’ADEME participera au suivi de sa réalisation. Le projet de cahier des
charges et le projet de rapport final de l’étude devront faire l’objet d’une consultation préalable de l’ADEME pour
prise en compte de ses remarques.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 32 sur 156

11.4. Etude relative au gisement de bateaux de plaisance


ou de sport contenant de l’amiante
L’éco-organisme réalise, en lien avec l’ADEME, l’étude relative à l’évaluation des quantités de déchets prévue à
l’article R. 541-175 au plus tard dans un délai de trois ans à compter de son agrément.
Cette étude comporte une partie dédiée à l’évaluation du gisement de déchets de issus de bateau de plaisance ou
de sport qui peuvent être qualifiés de dangereux, en particulier ceux contenant des substances dont la mise en
marché a été interdite avant le 1er janvier 2022, notamment ceux contenant de l’amiante.

12. Outre-mer
En complément du plan de prévention et de gestion des déchets prévu au VII de l’article L. 541-10 du code de
l’environnement, l’éco-organisme réalise une étude sur les possibilités de développer un traitement local des
déchets de bateaux de plaisance ou de sport dans les territoires des collectivités régies par l’article 73 de la
Constitution, à Saint-Martin et à Saint-Pierre-et-Miquelon. Cette étude dresse un bilan environnemental des
traitements envisagés et des traitements actuellement mis en œuvre.
Il transmet pour avis au ministre chargé de l’environnement les résultats de cette étude au plus tard deux ans à
compter de la date de son agrément.
Pour l’étude ci-dessus mentionnée, l’ADEME participera au suivi de sa réalisation. Le projet de cahier des
charges et le projet de rapport final de l’étude devront faire l’objet d’une consultation préalable de l’ADEME pour
prise en compte de ses remarques.

ANNEXE II
CAHIER DES CHARGES DES SYSTÈMES INDIVIDUELS
Le producteur pourvoit à la collecte ainsi qu’au recyclage des déchets issus de ses bateaux de plaisance ou de
sport mentionnés au 18o de l’article L. 541-10-1 du code de l’environnement dans les conditions prévues aux
articles R. 541-137 à R. 541-145.
Le producteur en système individuel pourvoit à la collecte de l’ensemble des déchets issus de ses bateaux de
plaisance ou de sport dont les détenteurs souhaitent se défaire.
Conformément à l’article R. 541-137, les objectifs applicables au système individuel pour le traitement des
déchets issus de ses produits sont ceux qui sont fixés aux éco-organismes.
Le producteur en système individuel met en œuvre les actions nécessaires pour au moins atteindre l’objectif
annuel de réemploi et de réutilisation définis dans le tableau suivant. Cet objectif est défini comme étant la quantité
de déchets (en masse) issus de ses bateaux de plaisance ou de sport hors d’usage qui ont fait l’objet d’une opération
de réemploi ou d’une opération de préparation en vue de la réutilisation l’année considérée, rapportée à la quantité
de déchets (en masse) de ses bateaux de plaisance ou de sport hors d’usage traités durant l’année considérée.
Objectif de réemploi et réutilisation applicable à compter de l’année 2024

Pourcentage minimal de pièces de bateau de plaisance ou de sport qui ont fait l’objet d’une opération de préparation en vue de la réutilisation 2%
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 33 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PRÉVENTION

Décret no 2023-1145 du 5 décembre 2023 relatif aux conditions de délivrance des produits de santé
par la pharmacie à usage intérieur de la polyclinique des jeux Olympiques et Paralympiques
de Paris 2024
NOR : SPRH2332146D

Publics concernés : professionnels de santé et usagers de la pharmacie à usage intérieur de la polyclinique


des jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024.
Objet : conditions de délivrance des produits de santé par la pharmacie à usage intérieur de la polyclinique
des jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024.
Entrée en vigueur : le décret entre en vigueur le lendemain de sa publication.
Notice : le décret précise les conditions dans lesquelles la pharmacie à usage intérieur de la polyclinique
des jeux Olympiques et Paralympiques délivre les produits de santé aux membres des délégations olympiques et
paralympiques et des personnes accréditées par le Comité international olympique et le Comité international
paralympique.
Références : le décret est pris pour l’application du V de l’article 1er de la loi no 2023-380 du 19 mai 2023
relative aux jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 et portant diverses autres dispositions. Il peut être
consulté sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).
La Première ministre,
Sur le rapport du ministre de la santé et de la prévention,
Vu le code de la santé publique, notamment ses articles L. 4211-1, L. 5126-1 et L. 5126-4 ;
Vu la loi no 2023-380 du 19 mai 2023 relative aux jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 et portant diverses
autres dispositions, notamment son article 1er,
Décrète :
Art. 1 . – La pharmacie à usage intérieur mentionnée au V de l’article 1er de la loi du 19 mai 2023 susvisée
er

délivre au détail, sur présentation d’une ordonnance émanant d’un prescripteur accrédité par le Comité
d’organisation des jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, les médicaments, produits, objets ou
dispositifs médicaux stériles mentionnés au même V aux personnes mentionnées au I du même article.
La prescription est rédigée, en langue française ou anglaise, sur une ordonnance et indique lisiblement :
1o Les nom et prénom, la qualité et, le cas échéant, le titre ou la spécialité du prescripteur, son numéro
d’accréditation, ses coordonnées téléphoniques et son adresse électronique, sa signature et la date à laquelle
l’ordonnance a été rédigée ;
2o Les nom et prénom, la date de naissance, le numéro d’accréditation du patient et, le cas échéant, le nom de sa
délégation ;
3o La dénomination du médicament, du produit, de l’objet ou du dispositif médical prescrit, assortie ou non d’un
nom de marque ;
4o Le dosage et la forme pharmaceutique du médicament ;
5o La posologie et le mode d’emploi ;
6o La durée du traitement et, le cas échéant, le nombre de renouvellements de la prescription ;
7o Le cas échéant, la mention expresse par laquelle le prescripteur exclut la possibilité de la substitution du
médicament ainsi que les justifications de cette exclusion.
La pharmacie peut délivrer une spécialité pharmaceutique appartenant au groupe générique ou hybride. En cas
d’indisponibilité d’un médicament prescrit avec la mention « non-substituable » sur l’ordonnance, le pharmacien
informe le prescripteur de l’impossibilité pour la pharmacie à usage intérieur de délivrer ce médicament.
La durée maximale de traitement pouvant être délivrée est de vingt-huit jours.
La délivrance s’effectue dans les locaux de la pharmacie à usage intérieur situés au sein de la Polyclinique
Olympique et Paralympique qui comporte un aménagement permettant de respecter la confidentialité et d’assurer la
sécurité du personnel concerné.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 33 sur 156

Art. 2. – Le ministre de la santé et de la prévention est chargé de l’exécution du présent décret, qui sera publié
au Journal officiel de la République française.
Fait le 5 décembre 2023.
ÉLISABETH BORNE
Par la Première ministre :
Le ministre de la santé
et de la prévention,
AURÉLIEN ROUSSEAU
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 34 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PRÉVENTION

Décret no 2023-1146 du 6 décembre 2023 déterminant les modalités de mise en œuvre de


l’expérimentation prévue par l’article 36 de la loi no 2022-1616 du 23 décembre 2022 de
financement de la sécurité sociale pour 2023
NOR : SPRP2325205D

Publics concernés : agences régionales de santé, infirmiers diplômés d’Etat, officiers d’état civil, opérateurs
funéraires.
Objet : modalités de mise en œuvre d’une expérimentation par laquelle les infirmiers peuvent signer des
certificats de décès.
Entrée en vigueur : le décret entre en vigueur le lendemain de sa publication.
Notice : le décret prévoit les modalités de mise en œuvre d’une expérimentation par laquelle des infirmiers
diplômés d’Etat, volontaires et ayant suivi une formation spécifique, pourront constater un décès ayant eu lieu à
domicile ou dans un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes et rédiger le certificat de
décès.
Références : le décret est pris pour l’application de l’article 36 de la loi no 2022-1616 du 23 décembre 2022 de
financement de la sécurité sociale pour 2023. Il peut être consulté sur le site Légifrance (https://www.legifrance.
gouv.fr).
La Première ministre,
Sur le rapport du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique et du
ministre de la santé et de la prévention,
Vu la Constitution, notamment son article 37-1 ;
Vu le code civil, notamment son article 81 ;
Vu le code général des collectivités territoriales, notamment ses articles L. 2223-42 et R. 2213-1-1 ;
Vu le code de la santé publique, notamment son article L. 1435-8 ;
Vu la loi no 2022-1616 du 23 décembre 2023 de financement de la sécurité sociale pour 2023, notamment son
article 36 ;
Vu l’avis du Haut Conseil des professions paramédicales en date du 18 juillet 2023,
Décrète :
Art. 1 . – I. – Dans les régions participant à l’expérimentation prévue par l’article 36 de la loi
er

du 23 décembre 2023 susvisée et dont la liste est fixée par l’arrêté mentionné au même article, les infirmiers
volontaires et inscrits sur la liste mentionnée au 3o de l’article 2 peuvent, en cas d’indisponibilité d’un médecin
pour établir le certificat de décès dans un délai raisonnable, signer le certificat de décès d’une personne majeure
dans les conditions prévues à l’article 3, lorsque cette personne est décédée à son domicile ou dans un
établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, à l’exclusion des situations où le caractère violent
de la mort est manifeste.
II. – La participation à l’expérimentation est ouverte aux infirmiers diplômés d’Etat, inscrits au tableau de l’ordre
et diplômés depuis au moins trois ans. Lorsque l’infirmier exerce en qualité de salarié, il recueille l’accord de son
employeur pour participer à l’expérimentation.
III. – Les infirmiers volontaires bénéficient d’une formation comprenant deux parties :
1o Une partie relative à l’enseignement, composée :
a) D’un module : « épidémiologie et examen clinique du processus mortel » ;
b) D’un module : « administratif et juridique ».
La durée totale d’enseignement est de douze heures réparties en trois demi-journées. La formation peut être
dispensée en ligne ou en présentiel. Au terme de ces modules, une évaluation des connaissances est réalisée
permettant de s’assurer que les infirmiers sont en capacité de constater le décès et de rédiger le certificat de décès ;
2o Une partie additionnelle facultative, sous la forme d’une séance de supervision réalisée trois mois après la
formation.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 34 sur 156

Art. 2. – Chaque conseil départemental de l’ordre des infirmiers des régions mentionnées à l’article 1er établit et
met à jour la liste des infirmiers volontaires susceptibles d’être contactés en cas de décès à domicile dans les
conditions mentionnées à l’article 3. A cet effet, il :
1o Recueille les candidatures et s’assure que les infirmiers volontaires remplissent les conditions fixées au II de
l’article 1er ;
2o Vérifie que ces infirmiers ont validé la formation spécifique mentionnée au 1o du III de l’article 1er.
Le conseil départemental de l’ordre des infirmiers met à disposition par tout moyen cette liste aux agences
régionales de santé territorialement compétentes, aux services d’aide médicale urgente, aux communautés
professionnelles territoriales de santé, aux unions régionales des professionnels de santé des médecins libéraux, aux
services départementaux d’incendie et de secours et aux services de police et de gendarmerie.
Art. 3. – I. – Peuvent faire appel à un infirmier figurant sur la liste mentionnée à l’article 2, à l’exclusion des
situations où le caractère violent de la mort est manifeste et après s’être assurés qu’aucun médecin, y compris un
médecin retraité inscrit sur la liste mentionnée à l’article R. 2213-1-1-1 du code général des collectivités
territoriales, n’est disponible pour se rendre au domicile et certifier le décès dans un délai raisonnable :
1o Les services d’aide médical urgente et les services de police ou de gendarmerie ;
2o Le médecin traitant qui ne peut se déplacer au domicile d’un patient décédé.
Lorsqu’un infirmier figurant sur la liste mentionnée à l’article 2 découvre le décès d’un de ses patients, il en
informe le service d’aide médicale urgente ou le médecin traitant en vue de permettre le déplacement d’un médecin
au domicile du patient pour établir le certificat de décès. A défaut de médecin disponible dans un délai raisonnable,
l’infirmier peut rédiger le certificat de décès.
II. – L’infirmier ne peut rédiger un certificat de décès lorsque le caractère violent de la mort est manifeste ou
dans les cas mentionnés à l’article 81 du code civil.
Il s’abstient de constater le décès et contacte le médecin traitant de la personne décédée ou, à défaut, les services
d’aide médicale urgente.
III. – Lorsque l’infirmer ne parvient pas à établir seul les causes du décès, il fait appel, par tout moyen, à
l’expertise d’un médecin, quel que soit le mode et le lieu d’exercice de ce dernier. A cet effet, il peut faire appel à
un médecin retraité figurant sur la liste mentionnée à l’article R. 2213-1-1 du code général des collectivités
territoriales.
IV. – Lorsque le médecin traitant ou le médecin praticien d’un service d’hospitalisation à domicile ne peut pas
intervenir dans un délai raisonnable, un infirmier de l’établissement, volontaire pour cette expérimentation et inscrit
sur la liste mentionnée à l’article 2, peut, pendant son temps de travail, constater et certifier le décès, après accord
du médecin traitant ou du médecin praticien.
V. – Lorsque le décès a lieu dans un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes et
qu’aucun médecin ne peut pas intervenir dans un délai raisonnable, un infirmier de l’établissement, volontaire pour
cette expérimentation, peut, pendant son temps de travail, constater et certifier le décès.
VI. – Lorsqu’il dispose de ses coordonnées, l’infirmier ayant établi le certificat de décès informe le médecin
traitant de la personne décédée du décès et de ses causes. Lorsque le décès survient en établissement
d’hébergement pour personnes âgées dépendantes ou au cours d’une hospitalisation à domicile, il en informe, selon
le cas, le médecin coordinateur, le médecin responsable ainsi que le directeur de l’établissement et transmet les
données relatives aux causes du décès au médecin traitant.
VII. – L’infirmier établit et transmet le certificat de décès sur support papier, rédigé sur le modèle prévu à
l’article L. 2223-42 du code général des collectivités territoriales dans les conditions fixées à l’article R. 2213-1-1
du même code. Il transmet ce certificat à la mairie du lieu du décès dans les conditions fixées à l’article R. 2213-1-4
du même code.
La mairie mentionnée à l’alinéa précédent transmet à l’agence régionale de santé territorialement compétente le
volet médical clos mentionné au 2o du I de l’article R. 2213-1-1 du code général des collectivités territoriales, dans
des conditions permettant de garantir la confidentialité et la protection des données.
L’infirmier informe chaque semaine l’agence régionale de santé territorialement compétente du nombre de
certificats de décès qu’il a établis.
Art. 4. – Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique et le ministre
de la santé et de la prévention sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera
publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 6 décembre 2023.
ÉLISABETH BORNE
Par la Première ministre :
Le ministre de la santé
et de la prévention,
AURÉLIEN ROUSSEAU
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
BRUNO LE MAIRE
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 35 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PRÉVENTION

Arrêté du 10 octobre 2023 revalorisant le montant de la prime d’assistance à la régulation


médicale instituée par le décret no 2019-1124 du 4 novembre 2019 portant attribution
d’une prime d’assistance à la régulation médicale aux agents de la fonction publique
hospitalière

NOR : SPRH2327151A

Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, le ministre de la santé et


de la prévention, le ministre de la transformation et de la fonction publiques et le ministre délégué auprès du
ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, chargé des comptes publics,
Vu le code général de la fonction publique ;
Vu le décret no 2019-1124 du 4 novembre 2019 portant attribution d’une prime d’assistance à la régulation
médicale aux agents de la fonction publique hospitalière ;
Vu l’arrêté 4 novembre 2019 fixant le montant de la prime d’assistance à la régulation médicale instituée par le
décret no 2019-1124 du 4 novembre 2019 portant attribution d’une prime d’assistance à la régulation médicale aux
agents de la fonction publique hospitalière,

Arrêtent :
Art. 1er. – A l’article 1er de l’arrêté du 4 novembre 2019 susvisé, les mots : « cent vingt » sont remplacés par les
mots : « deux cent vingt ».
Art. 2. – Les dispositions du présent arrêté s’appliquent aux rémunérations dues à compter du mois
de janvier 2024.
Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 10 octobre 2023.
Le ministre de la santé
et de la prévention,
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur
des ressources humaines
du système de santé,
P. CHARPENTIER
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur
chargé de la 2e sous-direction
de la direction du budget,
B. LAROCHE DE ROUSSANE
Le ministre de la transformation
et de la fonction publiques,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice de la politique salariale
et des parcours de carrière,
M.-H. PERRIN
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 35 sur 156

Le ministre délégué auprès du ministre


de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle
et numérique, chargé des comptes publics,
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur
chargé de la 2e sous-direction
de la direction du budget,
B. LAROCHE DE ROUSSANE
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 36 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PRÉVENTION

Arrêté du 25 octobre 2023 portant sur une expérimentation relative


au dépistage organisé du cancer colorectal en Guyane
NOR : SPRP2327513A

Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique et le ministre de la santé


et de la prévention,
Vu le code de la santé publique, notamment ses articles L. 1411-6 et L. 1411-7 ;
Vu le code de la sécurité sociale, notamment ses articles L. 160-8 et R. 160-8 ;
Vu la loi no 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés ;
Vu l’arrêté du 29 septembre 2006 modifié relatif aux programmes de dépistage des cancers ;
Vu l’arrêté du 1er avril 2022 modifiant l’arrêté du 29 septembre 2006 relatif aux programmes de dépistage des
cancers et intégrant la remise des kits de dépistage du cancer colorectal par les pharmaciens ;
Vu la saisine du conseil de la Caisse nationale de l’assurance maladie en date du 9 novembre 2023 ;
Vu la saisine du conseil de la Caisse centrale de la mutualité sociale agricole en date du 9 novembre 2023,
Arrêtent :
Art. 1 . – I. – Dans le cadre d’une expérimentation portée par le centre régional de coordination des dépistages
er

des cancers (CRCDC) Guyane, la délivrance du kit de dépistage du cancer colorectal par les infirmiers diplômés
d’Etat et les kinésithérapeutes auprès de la population éligible au dépistage organisé du cancer colorectal est
autorisée pour une durée de 3 ans.
II. – Cette expérimentation doit permettre :
– de réduire les difficultés d’accès au dépistage organisé du cancer colorectal en Guyane ;
– de renforcer les connaissances des infirmiers diplômés d’Etat et des kinésithérapeutes adhérents au projet afin
d’améliorer les bonnes pratiques ;
– de faire de ces professionnels des acteurs incontournables de proximité pour des actions de santé publique ;
– d’améliorer les connaissances du grand public en matière d’information et de prévention secondaire du cancer
colorectal.
III. – Cette expérimentation fait l’objet d’une évaluation. Un rapport est adressé par l’ARS Guyane au directeur
général de la santé, au directeur de la sécurité sociale et à la directrice générale de Santé publique France dans
les 6 mois suivant la fin de l’expérimentation. Il présente les éléments d’évaluation obtenus au regard des objectifs
de l’expérimentation visés au II de l’article 1er du présent arrêté.
Art. 2. – Le directeur général de la santé et le directeur de la sécurité sociale sont chargés, chacun en ce qui le
concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 25 octobre 2023.
Le ministre de la santé
et de la prévention,
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général
de la santé,
G. EMERY
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
Pour le ministre et par délégation :
La cheffe de service
adjointe au directeur de la sécurité sociale,
D. CHAMPETIER
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 37 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PRÉVENTION

Arrêté du 21 novembre 2023 modifiant la liste des spécialités


pharmaceutiques remboursables aux assurés sociaux
NOR : SPRS2330160A

Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique et le ministre de la santé


et de la prévention,
Vu le code de la santé publique ;
Vu le code de la sécurité sociale, notamment ses articles L. 162-17, R. 163-2 à R. 163-14 et R. 160-8,
Arrêtent :
Art. 1 . – La liste des spécialités pharmaceutiques remboursables aux assurés sociaux prévue au premier alinéa
er

de l’article L. 162-17 est modifiée conformément aux dispositions qui figurent en annexe.
Art. 2. – Le présent arrêté prend effet à compter du quatrième jour suivant la date de sa publication au Journal
officiel de la République française.
Art. 3. – Le directeur général de la santé et le directeur de la sécurité sociale sont chargés, chacun en ce qui le
concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié ainsi que son annexe au Journal officiel de la République
française.
Fait le 21 novembre 2023.
Le ministre de la santé
et de la prévention,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice L’adjointe à la sous-directrice
du financement de la politique des produits de santé
du système de soins, et de la qualité des pratiques et des soins,
C. DELPECH A. MOULIN
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice
du financement
du système de soins,
C. DELPECH
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 37 sur 156

ANNEXE
(3 inscriptions)
I. – Sont inscrites sur la liste des médicaments remboursables aux assurés sociaux les spécialités suivantes, pour
lesquelles la participation de l’assuré est supprimée au titre du premier alinéa de l’article R. 160-8 du code de la
sécurité sociale.
Les seules indications thérapeutiques ouvrant droit à la prise en charge ou au remboursement par l’assurance
maladie sont, pour les spécialités visées ci-dessous, celles qui figurent à l’autorisation de mise sur le marché à la
date de publication du présent arrêté.
Code CIP Présentation

34009 495 015 2 6 ZARZIO 30 MU/0,5 ml (filgrastim), solution injectable ou pour perfusion en seringue pré-remplie (B/1) (laboratoires DIFARMED S.L)

34009 495 015 3 3 ZARZIO 48 MU/0,5 ml(filgrastim), solution injectable ou pour perfusion en seringue pré-remplie (B/1) (laboratoires DIFARMED S.L)

II. – Est inscrite sur la liste des médicaments remboursables aux assurés sociaux la spécialité suivante.
Les seules indications thérapeutiques ouvrant droit à la prise en charge ou au remboursement par l’assurance
maladie sont, pour la spécialité visée ci-dessous, celles qui figurent à l’autorisation de mise sur le marché à la date
de publication du présent arrêté.
Code CIP Présentation

34009 490 054 8 2 TRIFLUCAN 40 mg/ml (fluconazole), poudre pour suspension buvable, 24,4 g de poudre en flacon avec seringue pour administration
orale graduée avec adaptateur pour flacon (B/1) (laboratoires PHARMA LAB)
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 38 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PRÉVENTION

Arrêté du 21 novembre 2023 modifiant la liste des spécialités


pharmaceutiques agréées à l’usage des collectivités et divers services publics
NOR : SPRS2330161A

Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique et le ministre de la santé


et de la prévention,
Vu le code de la santé publique, notamment ses articles L. 5123-2, L. 5123-3 et D. 5123-4 ;
Vu le code de la sécurité sociale, notamment ses article R. 163-3 et R. 163-4 ;
Vu le code général des impôts, notamment l’article 281 octies,
Arrêtent :
Art. 1 . – La liste des spécialités pharmaceutiques agréées à l’usage des collectivités et divers services publics
er

est modifiée conformément aux dispositions qui figurent en annexe.


Art. 2. – Le directeur général de la santé et le directeur de la sécurité sociale sont chargés, chacun en ce qui le
concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié ainsi que son annexe au Journal officiel de la République
française.
Fait le 21 novembre 2023.
Le ministre de la santé
et de la prévention,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice L’adjoint à la sous-directrice
du financement de la politique des produits de santé
du système de soins, et de la qualité des pratiques et des soins,
C. DELPECH A. MOULIN
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice
du financement
du système de soins,
C. DELPECH

ANNEXE
(3 inscriptions)
Les spécialités pharmaceutiques suivantes sont inscrites sur la liste des médicaments agréés à l’usage des
collectivités et divers services publics :
Les seules indications thérapeutiques ouvrant droit à la prise en charge par l’assurance maladie sont, pour les
spécialités visées ci-dessous, celles qui figurent à l’autorisation de mise sur le marché à la date de publication du
présent arrêté.
Code CIP Présentation

TRIFLUCAN 40 mg/ml (fluconazole), poudre pour suspension buvable, 24,4 g de poudre en flacon avec seringue pour administration
34009 490 054 8 2 orale graduée avec adaptateur pour flacon (B/1) (laboratoires PHARMA LAB)

34009 495 015 2 6 ZARZIO 30 MU/0,5 ml (filgrastim), solution injectable ou pour perfusion en seringue pré-remplie (B/1) (laboratoires DIFARMED S.L)

34009 495 015 3 3 ZARZIO 48 MU/0,5 ml(filgrastim), solution injectable ou pour perfusion en seringue pré-remplie (B/1) (laboratoires DIFARMED S.L)
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 39 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PRÉVENTION

Arrêté du 21 novembre 2023 modifiant la liste des spécialités


pharmaceutiques remboursables aux assurés sociaux
NOR : SPRS2330176A

Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique et le ministre de la santé


et de la prévention,
Vu le code de la santé publique ;
Vu le code de la sécurité sociale, notamment ses articles L. 162-17 et R. 163-2 à R. 163-14,
Arrêtent :
Art. 1 . – La liste des spécialités pharmaceutiques remboursables aux assurés sociaux prévue au premier alinéa
er

de l’article L. 162-17 est modifiée conformément aux dispositions qui figurent en annexe.
Art. 2. – Le présent arrêté prend effet à compter du quatrième jour suivant la date de sa publication au Journal
officiel de la République française.
Art. 3. – Le directeur général de la santé et le directeur de la sécurité sociale sont chargés, chacun en ce qui le
concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié ainsi que son annexe au Journal officiel de la République
française.
Fait le 21 novembre 2023.
Le ministre de la santé
et de la prévention,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice L’adjointe à la sous-directrice
du financement de la politique des produits de santé
du système de soins, et de la qualité des pratiques et des soins,
C. DELPECH A. MOULIN
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice
du financement
du système de soins,
C. DELPECH

ANNEXE
(1 inscription)
Est inscrite sur la liste des médicaments remboursables aux assurés sociaux la spécialité suivante.
Les seules indications thérapeutiques ouvrant droit à la prise en charge ou au remboursement par l’assurance
maladie sont, pour la spécialité visée ci-dessous, celles qui figurent à l’autorisation de mise sur le marché à la date
de publication du présent arrêté.
Code CIP Présentation

34009 302 744 7 7 TRAMADOL ALMUS 50 mg, gélules (B/10) (laboratoires ALMUS FRANCE)
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 40 sur 156

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TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PRÉVENTION

Arrêté du 21 novembre 2023 modifiant la liste des spécialités


pharmaceutiques agréées à l’usage des collectivités et divers services publics
NOR : SPRS2330177A

Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique et le ministre de la santé


et de la prévention,
Vu le code de la santé publique, notamment ses articles L. 5123-2, L. 5123-3 et D. 5123-4 ;
Vu le code de la sécurité sociale, notamment ses article R. 163-3 et R. 163-4 ;
Vu le code général des impôts, notamment son article 281 octies,
Arrêtent :
Art. 1 . – La liste des spécialités pharmaceutiques agréées à l’usage des collectivités et divers services publics
er

est modifiée conformément aux dispositions qui figurent en annexe.


Art. 2. – Le directeur général de la santé et le directeur de la sécurité sociale sont chargés, chacun en ce qui le
concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié ainsi que son annexe au Journal officiel de la République
française.
Fait le 21 novembre 2023.
Le ministre de la santé
et de la prévention,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice L’adjoint à la sous-directrice
du financement de la politique des produits de santé
du système de soins, et de la qualité des pratiques et des soins,
C. DELPECH A. MOULIN
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice
du financement
du système de soins,
C. DELPECH

ANNEXE
(1 inscription)
La spécialité pharmaceutique suivante est inscrite sur la liste des médicaments agréés à l’usage des collectivités
et divers services publics :
Les seules indications thérapeutiques ouvrant droit à la prise en charge par l’assurance maladie sont, pour la
spécialité visée ci-dessous, celles qui figurent à l’autorisation de mise sur le marché à la date de publication du
présent arrêté.
Code CIP Présentation

34009 302 744 7 7 TRAMADOL ALMUS 50 mg, gélules (B/10) (laboratoires ALMUS FRANCE)
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 41 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PRÉVENTION

Arrêté du 30 novembre 2023 portant radiation de produits au titre III de la liste des produits
et prestations remboursables prévue à l’article L. 165-1 du code de la sécurité sociale
NOR : SPRS2332702A

Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique et le ministre de la santé


et de la prévention,
Vu le code de la santé publique ;
Vu le code de la sécurité sociale, notamment son article R. 165-5 ;
Vu la demande de la société EUROSILICONE S.A.S de radier plusieurs références d’implants mammaires
actuellement prises en charge sous les codes 3150071, 3159787 et 3199597 ;
Vu les cinq avis de la Commission nationale d’évaluation des dispositifs médicaux et des technologies de santé
(CNEDiMTS) du 10 janvier 2023 prenant acte de l’arrêt de commercialisation des références concernées et
émettant en conséquence un avis favorable à leur radiation de la liste des produits et prestations (LPP)
remboursables, avis notifiés à l’entreprise concernée en application de l’article R. 165-12 du code de la sécurité
sociale et consultables sur le site internet de la Haute Autorité de santé ;
Considérant qu’aux termes de l’article R. 165-5 susmentionné peuvent notamment être radiés de la liste des
produits et prestations (LPP) remboursables les produits dont la commercialisation est suspendue ou interrompue ;
Considérant que, rien ne s’opposant à la radiation des références concernées, les ministres ont décidé de radier
en conséquence de ladite liste (LPP) les références d’implants mammaires actuellement prises en charge sous les
codes 3150071, 3159787 et 3199597,
Arrêtent :
Art. 1 . – Au titre III de la liste des produits et prestations remboursables prévue à l’article L. 165-1 du code de
er

la sécurité sociale, au chapitre 1, à la section 8 : « Implants mammaires », dans la rubrique « Société


EUROSILICONE. » :
a) Dans le code 3150071, les références suivantes sont supprimées :
GABARIT
– gabarit de forme ronde, pré-rempli de gel de silicone, constitué d’une enveloppe en élastomère de silicone de
surface lisse :
– profil haut : GFS-RCH 01 ; GFS-RCH 02 ; GFS-RCH 03 ; GFS-RCH 04 ; GFS-RCH 05 ; GFS-RCH 06 ;
GFS-RCH 07 ; GFS-RCH 08 ; GFS-RCH 09 ; GFS-RCH 10 ; GFS-RCH 11 ; GFS-RCH 12 ;
– profil extra haut : GFS-RCEH 01 ; GFS-RCEH 02 ; GFS-RCEH 03 ; GFS-RCEH 04 ; GFS-RCEH 05 ;
GFS-RCEH 06 ; GFS-RCEH 07 ; GFS-RCEH 08 ; GFS-RCEH 09 ; GFS-RCEH 10 ; GFS-RCEH 11 ;
GFS-RCEH 12 ;
– gabarit de forme ronde, gonflable, constitué d’une enveloppe en élastomère de silicone de surface lisse :
– profil bas : ES30 100 ; ES30 120 ; ES30 140 ; ES30 160 ; ES30 180 ; ES30 200 ; ES30 220 ; ES30 240 ;
ES30 260 ; ES30 280 ; ES30 300 ; ES30 325 ; ES30 350 ; ES30 375 ; ES30 400 ; ES30 450 ;
– profil haut : ES33 100 ; ES33 120 ; ES33 140 ; ES33 160 ; ES33 180 ; ES33 200 ; ES33 220 ; ES33 240 ;
ES33 260 ; ES33 280 ; ES33 300 ; ES33 325 ; ES33 350 ; ES33 375 ; ES33 400 ; ES33 450 ;
b) Dans le code 3159787, les références suivantes sont supprimées :
GABARIT
– gabarit de forme ronde, pré-rempli de gel de silicone, constitué d’une enveloppe en élastomère de silicone de
surface lisse :
– profil haut : GFS-RCH 01 ; GFS-RCH 02 ; GFS-RCH 03 ; GFS-RCH 04 ; GFS-RCH 05 ; GFS-RCH 06 ;
GFS-RCH 07 ; GFS-RCH 08 ; GFS-RCH 09 ; GFS-RCH 10 ; GFS-RCH 11 ; GFS-RCH 12 ;
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 41 sur 156

– profil extra haut : GFS-RCEH 01 ; GFS-RCEH 02 ; GFS-RCEH 03 ; GFS-RCEH 04 ; GFS-RCEH 05 ;


GFS-RCEH 06 ; GFS-RCEH 07 ; GFS-RCEH 08 ; GFS-RCEH 09 ; GFS-RCEH 10 ; GFS-RCEH 11 ;
GFS-RCEH 12 ;
– gabarit de forme ronde, gonflable, constitué d’une enveloppe en élastomère de silicone de surface lisse :
– profil bas : ES30 160 ; ES30 180 ; ES30 200 ; ES30 220 ; ES30 240 ; ES30 260 ; ES30 280 ; ES30 300 ;
ES30 325 ; ES30 350 ; ES30 375 ; ES30 400 ; ES30 450 ;
– profil haut : ES33 100 ; ES33 120 ; ES33 140 ; ES33 160 ; ES33 180 ; ES33 200 ; ES33 220 ; ES33 240 ;
ES33 260 ; ES33 280 ; ES33 300 ; ES33 325 ; ES33 350 ; ES33 375 ; ES33 400 ; ES33 450 ;
c) Dans le code 3199597, les références suivantes sont supprimées :
IMPLANT
– gel très cohésif :
– Low Profile : RGI-D 120 ; RGI-D 140 ; RGI-D 160 ; RGI-D 180 ; RGI-D 200 ; RGI-D 220 ; RGI-D 240 ;
RGI-D 260 ; RGI-D 280 ; RGI-D 300 ; RGI-D 360 ; RGI-D 400 ;
– High Profile : RGI-DH 140 ; RGI-DH 160 ; RGI-DH 180 ; RGI-DH 200 ; RGI-DH 220 ; RGI-DH 240 ;
RGI-DH 260 ; RGI-DH 280 ; RGI-DH 300 ; RGI-DH 320 ; RGI-DH 340 ; RGI-DH 370 ; RGI-DH 410 ;
RGI-DH 460 ; RGI-DH 500 ;
– Extra High Profile : RGI-DEH 135 ; RGI-DEH 155 ; RGI-DEH 175 ; RGI-DEH 195 ; RGI-DEH 215 ;
RGI-DEH 235 ; RGI-DEH 255 ; RGI-DEH 275 ; RGI-DEH 295 ; RGI-DEH 325 ; RGI-DEH 345 ; RGI-
DEH 325 ; RGI-DEH 345 ; RGI-DEH 365 ; RGI-DEH 395 ; RGI-DEH 425 ; RGI-DEH 465 ; RGI-DEH
505 ; RGI-DEH 555 ; RGI-DEH 605 ; RGI-DEH 655 ; RGI-DEH 705 ; RGI-DEH 765 ;
GABARIT
– gabarit de forme ronde, pré-rempli de gel de silicone, constitué d’une enveloppe en élastomère de silicone de
surface lisse :
– High Profile : GS-RHP 180 ; GS-RHP 200 ; GS-RHP 220 ; GS-RHP 240 ; GS-RHP 260 ; GS-RHP 280 ;
GS-RHP 300 ; GS-RHP 320 ; GS-RHP 340 ; GS-RHP 370 ; GS-RHP 410 ; GS-RHP 460 ;
– Extra High Profile : GS-REHP 195 ; GS-REHP 215 ; GS-REHP 235 ; GS-REHP 255 ; GS-REHP 275 ; GS-
REHP 295 ; GS-REHP 325 ; GS-REHP 345 ; GS-REHP 345 ; GS-REHP 365 ; GS-REHP 395 ; GS-REHP
425 ; GS-REHP 465 ;
– gabarit de forme ronde, gonflable, constitué d’une enveloppe en élastomère de silicone de surface lisse :
Modèle IMPLEO SMOOTH :
– profil modéré : INF-RS 21 ; INF-RS 22 ; INF-RS 23 ; INF-RS 24 ; INF-RS 25 ; INF-RS 26 ; INF-RS 27 ;
INF-RS 28 ; INF-RS 29 ;
– profil haut : INF-RS 02 ; INF-RS 03 ; INF-RS 04 ; INF-RS 06 ; INF-RS 07 ; INF-RS 09 ; INF-RS 10 ; INF-
RS 11 ; INF-RS 12 ; INF-RS 14 ; INF-RS 15 ; INF-RS 16 ; INF-RS 17 ;
– profil extra haut : INF-RS 30 ; INF-RS 31 ; INF-RS 32 ; INF-RS 33 ; INF-RS 34 ; INF-RS 35 ; INF-RS 36 ;
INF-RS 37 ; INF-RS 38.
Modèle RGI-D :
– profil haut : INF-RS 04 ; INF-RS 05 ; INF-RS 06 ; INF-RS 07 ; INF-RS 08 ; INF-RS 09 ; INF-RS 10 ; INF-
RS 11 ; INF-RS 12 ; INF-RS 13 ; INF-RS 16 ; INF-RS 18.
Modèle RGI-DH :
– profil haut : INF-RS 03 ; INF-RS 04 ; INF-RS 05 ; INF-RS 06 ; INF-RS 07 ; INF-RS 08 ; INF-RS 09 ; INF-
RS 10 ; INF-RS 11 ; INF-RS 12 ; INF-RS 13 ; INF-RS 14 ; INF-RS 16 ; INF-RS 18 ; INF-RS 19.
Modèle RGI-DEH :
– profil exta-haut : INF-RS 01 ; INF-RS 02 ; INF-RS 04 ; INF-RS 05 ; INF-RS 06 ; INF-RS 07 ; INF-RS 08 ;
INF-RS 09 ; INF-RS 10 ; INF-RS 11 ; INF-RS 12 ; INF-RS 13 ; INF-RS 14 ; INF-RS 15 ; INF-RS 20 ; INF-
RS 17 ; INF-RS 19.
Art. 2. – Le présent arrêté prend effet à compter du treizième jour suivant la date de sa publication au Journal
officiel de la République française.
Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 30 novembre 2023.
Le ministre de la santé
et de la prévention,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice L’adjoint à la sous-directrice
du financement de la politique des produits de santé
du système de soins, et de la qualité des pratiques et des soins,
C. DELPECH F. BRUNEAUX
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 41 sur 156

Le ministre de l’économie, des finances


et de la souveraineté industrielle et numérique,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice
du financement
du système de soins,
C. DELPECH
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 42 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PRÉVENTION

Arrêté du 6 décembre 2023 fixant la liste des régions participant à l’expérimentation prévue par
l’article 36 de la loi no 2022-1616 du 23 décembre 2022 de financement de la sécurité sociale
pour 2023
NOR : SPRP2325214A

Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique et le ministre de la santé


et de la prévention,
Vu la loi no 2022-1616 du 23 décembre 2022 de financement de la sécurité sociale pour 2023, notamment son
article 36 ;
Vu le décret no 2023-1146 du 6 décembre 2023 déterminant les modalités de mise en œuvre de l’expérimentation
prévue par l’article 36 de la loi no 2022-1616 du 23 décembre 2022 de financement de la sécurité sociale pour 2023,
Arrêtent :
Art. 1 . – Pour l’application de l’article 36 de la loi du 23 décembre 2022 susvisée, participent à
er

l’expérimentation les régions suivantes :


– Auvergne-Rhône-Alpes ;
– Centre-Val de Loire ;
– Ile-de-France ;
– Hauts-de-France ;
– La Réunion ;
– Occitanie.
Art. 2. – Le directeur de la sécurité sociale et le directeur général de la santé sont chargés, chacun en ce qui le
concerne, de l’exécution du présent arrêté qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 6 décembre 2023.
Le ministre de la santé
et de la prévention,
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général de la santé, Le directeur de la sécurité sociale,
G. EMERY F. VON LENNEP
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur de la sécurité sociale,
F. VON LENNEP
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 43 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PRÉVENTION

Arrêté du 6 décembre 2023 relatif à la prise en charge et au financement de l’expérimentation


dans le cadre de l’expérimentation prévue par l’article 36 de la loi no 2022-1616 du 23 décem­
bre 2022 de financement de la sécurité sociale pour 2023
NOR : SPRP2325218A

Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique et le ministre de la santé


et de la prévention,
Vu le code de la santé publique, notamment les articles L. 4311-1 et R. 4311-1 ;
Vu la loi no 2022-1616 du 23 décembre 2022 de financement de la sécurité sociale pour 2023, notamment son
article 36 ;
Vu le décret no 2023-1146 du 6 décembre 2023 déterminant les modalités de mise en œuvre de l’expérimentation
prévue par l’article 36 de la loi no 2022-1616 du 23 décembre 2022 de financement de la sécurité sociale pour 2023,
Arrêtent :
Art. 1 . – Pour les infirmiers diplômés d’Etat libéraux autorisés, en application de l’article 36 de la loi
er

du 23 décembre 2022 susvisée, à signer des certificats de décès, le montant de la prise en charge forfaitaire des frais
relatifs à l’examen nécessaire à l’établissement du certificat de décès et réalisé au domicile du patient est fixé :
1o A 54 euros pour les décès survenant :
– la nuit entre 20 heures et 8 heures ;
– le samedi, le dimanche et les jours fériés de 8 heures à 20 heures ;
– de 8 heures à 20 heures le lundi lorsqu’il précède un jour férié, le vendredi et le samedi lorsqu’ils suivent un
jour férié ;
– de 8 heures à 20 heures dans les zones déterminées comme étant fragiles en termes d’offre de soins par arrêté
du directeur général de l’agence régionale de santé ;
o
2 A 42 euros pour les décès survenant en journée entre 8 heures et 20 heures dans les autres zones du territoire.
Art. 2. – Le directeur de la sécurité sociale et le directeur général de la santé sont chargés, chacun en ce qui le
concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 6 décembre 2023.
Le ministre de la santé
et de la prévention,
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général de la santé, Le directeur de la sécurité sociale,
G. EMERY F. VON LENNEP
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur de la sécurité sociale,
F. VON LENNEP
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 44 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PRÉVENTION

Décision du 5 octobre 2023 instituant des tarifs unifiés


pour un groupe générique et en fixant les montants
NOR : SPRS2332497S

Le comité économique des produits de santé,


Vu le code de la santé publique, notamment le 5o de l’article L. 5121-1 ;
Vu le code de la sécurité sociale, notamment son article L. 162-16-5 ;
Vu la directive 89/105 CEE du Conseil du 21 décembre 1988 concernant la transparence des mesures régissant
la fixation des prix des médicaments à usage humain et leur inclusion dans le champ d’application des systèmes
d’assurance maladie ;
Vu la délibération du comité économique des produits de santé en séance du 5 octobre 2023 ;
Considérant qu’en application de l’article L. 162-17-3 du code de la sécurité sociale, le comité économique des
produits de santé doit assurer le respect de l’objectif national de dépenses d’assurance maladie mentionné à
l’article LO 111-3. De surcroit, aux termes des orientations adressées le 19 février 2021 par les ministres
compétents au président du comité économique des produits de santé sur le fondement de l’article L. 162-17-3 du
code de la sécurité sociale, ce comité doit notamment rechercher « la maîtrise et l’efficience des dépenses de
produits de santé » ;
Considérant que, dans un objectif de bonne allocation et d’efficience des dépenses d’assurance maladie, le
comité économique des produits de santé estime nécessaire de fixer, en application de l’article L. 162-16-5 susvisé,
des bases de remboursement faisant l’objet de tarifs unifiés, correspondant aux prix de cession les plus bas
constatés parmi les spécialités concernées, pour le groupe générique,
Décide :
Art. 1 . – A compter du 1er janvier 2024 et conformément à l’article L. 162-16-5 (IV) du code de la sécurité
er

sociale applicables aux spécialités inscrites sur la liste prévue au 1o de l’article L. 5126-6 du code de la santé
publique, des tarifs unifiés sont institués, dans le groupe générique mentionné en annexe à la présente décision. Les
montants des tarifs unifiés applicables à ce groupe générique sont ceux figurant à la même annexe.
Art. 2. – La présente décision ainsi que son annexe seront publiées au Journal officiel de la République
française.
Fait le 5 octobre 2023.
Pour le comité économique
des produits de santé :
Le président,
P. BOUYOUX

ANNEXE
Tarif unifié au 1er janvier 2024
Tarif unifié fixé par UCD
Groupe générique Conditionnement (en euros)

DEFERIPRONE 1000 MG, COMPRIME 1 comprimé 1,387

DEFERIPRONE 500 MG, COMPRIME 1 comprimé 0,694


7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 45 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PRÉVENTION

Décision du 5 octobre 2023 instituant des tarifs unifiés


pour un groupe générique et en fixant les montants
NOR : SPRS2332551S

Le comité économique des produits de santé,


Vu le code de la santé publique, notamment le 5o de l’article L. 5121-1 ;
Vu le code de la sécurité sociale, notamment son article L. 162-16-5 ;
Vu la directive 89/105 CEE du Conseil du 21 décembre 1988 concernant la transparence des mesures régissant
la fixation des prix des médicaments à usage humain et leur inclusion dans le champ d’application des systèmes
d’assurance maladie ;
Vu la délibération du comité économique des produits de santé en séance du 5 octobre 2023 ;
Considérant qu’en application de l’article L. 162-17-3 du code de la sécurité sociale, le comité économique des
produits de santé doit assurer le respect de l’objectif national de dépenses d’assurance maladie mentionné à
l’article LO 111-3. De surcroit, aux termes des orientations adressées le 19 février 2021 par les ministres
compétents au président du comité économique des produits de santé sur le fondement de l’article L. 162-17-3 du
code de la sécurité sociale, ce comité doit notamment rechercher « la maîtrise et l’efficience des dépenses de
produits de santé » ;
Considérant que, dans un objectif de bonne allocation et d’efficience des dépenses d’assurance maladie, le
comité économique des produits de santé estime nécessaire de fixer, en application de l’article L. 162-16-5 du code
de la sécurité sociale, des bases de remboursement faisant l’objet de tarifs unifiés, correspondant aux prix de
cession les plus bas constatés parmi les spécialités concernées, pour le groupe générique,
Décide :
Art. 1 . – A compter du 1er janvier 2024 et conformément à l’article L. 162-16-5 (IV) du code de la sécurité
er

sociale applicables aux spécialités inscrites sur la liste prévue au 1o de l’article L. 5126-6 du code de la santé
publique, des tarifs unifiés sont institués, dans le groupe générique mentionné en annexe à la présente décision. Les
montants des tarifs unifiés applicables à ce groupe générique sont ceux figurant à la même annexe.
Art. 2. – La présente décision ainsi que son annexe seront publiées au Journal officiel de la République
française.
Fait le 5 octobre 2023.
Pour le comité économique
des produits de santé :
Le président,
P. BOUYOUX
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 45 sur 156

ANNEXE
Tarif unifié au 1er janvier 2024
Tarif unifié fixé par
Groupe générique Conditionnement UCD
(en euros)

TEMOZOLOMIDE 100 MG, GELULE 1 gélule 5,068

TEMOZOLOMIDE 140 MG, GELULE 1 gélule 7,095

TEMOZOLOMIDE 180 MG, GELULE 1 gélule 9,122

TEMOZOLOMIDE 20 MG, GELULE 1 gélule 1,014

TEMOZOLOMIDE 250 MG, GELULE 1 gélule 12,668

TEMOZOLOMIDE 5 MG, GELULE 1 gélule 0,235


7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 46 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PRÉVENTION

Décision du 5 octobre 2023 instituant des tarifs unifiés


pour un groupe générique et en fixant les montants
NOR : SPRS2332561S

Le comité économique des produits de santé,


Vu la directive 89/105 CEE du Conseil du 21 décembre 1988 concernant la transparence des mesures régissant
la fixation des prix des médicaments à usage humain et leur inclusion dans le champ d’application des systèmes
d’assurance maladie ;
Vu le code de la santé publique, notamment le 5o de l’article L. 5121-1 ;
Vu le code de la sécurité sociale, notamment ses articles L. 162-16-5 et L. 162-16-6 ;
Vu la délibération du comité économique des produits de santé en séance du 5 octobre 2023 ;
Considérant qu’en application de l’article L. 162-17-3 du code de la sécurité sociale, le comité économique des
produits de santé doit assurer le respect de l’objectif national de dépenses d’assurance maladie mentionné à
l’article LO 111-3. De surcroit, aux termes des orientations adressées le 19 février 2021 par les ministres
compétents au président du comité économique des produits de santé sur le fondement de l’article L. 162-17-3 du
code de la sécurité sociale, ce comité doit notamment rechercher « la maîtrise et l’efficience des dépenses de
produits de santé » ;
Considérant que, dans un objectif de bonne allocation et d’efficience des dépenses d’assurance maladie, le
comité économique des produits de santé estime nécessaire de fixer, en application des articles L. 162-16-5 et
L. 162-16-6 susvisés, des bases de remboursement faisant l’objet de tarifs unifiés, correspondant aux prix de
cession et aux tarifs de responsabilité les plus bas constatés parmi les spécialités concernées, pour le groupe
générique,
Décide :
Art. 1 . – A compter du 1er janvier 2024 et conformément aux articles L. 162-16-5 (IV) et L. 162-16-6 (IV)
er

susvisés applicables aux spécialités inscrites sur la liste prévue au 1o de l’article L. 5126-6 du code de la santé
publique et aux articles L. 162-22-7 et L. 162-23-6 du code de la sécurité sociale, des tarifs unifiés sont institués,
dans le groupe générique mentionné en annexe à la présente décision. Les montants des tarifs unifiés applicables à
ce groupe générique sont ceux figurant à la même annexe.
Art. 2. – La présente décision ainsi que son annexe seront publiées au Journal officiel de la République
française.
Fait le 5 octobre 2023.
Pour le comité économique
des produits de santé :
Le président,
P. BOUYOUX

ANNEXE
Tarif unifié au 1er janvier 2024
Tarif unifié fixé
Groupe générique Conditionnement par UCD
(en euros)

VORICONAZOLE 200 MG, POUDRE ET SOLVANT POUR SOLUTION POUR PERFUSION 1 flacon 12,159

VORICONAZOLE 200 MG, POUDRE POUR SOLUTION POUR PERFUSION 1 flacon 12,159
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 47 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA TRANSFORMATION ET DE LA FONCTION PUBLIQUES

Décret no 2023-1147 du 6 décembre 2023 modifiant le décret no 2019-133 du 25 février 2019 portant
application aux agents publics de la réduction de cotisations salariales et de l’exonération
d’impôt sur le revenu au titre des rémunérations des heures supplémentaires ou du temps de
travail additionnel effectif
NOR : TFPF2332669D

Publics concernés : personnels enseignants ou exerçant des fonctions d’enseignement dans les établissements
publics d’enseignement technique agricole, les établissements publics d’enseignement maritime et aquacole ou
affectés au Centre national de promotion rurale (enseignement public et enseignement privé sous contrat).
Objet : mise en œuvre de la mesure de réduction de cotisations salariales d’assurance vieillesse et d’exonération
d’impôt sur le revenu au titre des rémunérations afférentes aux parts fonctionnelles instituées par le décret modifié
no 94-50 du 12 janvier 1994 pour les missions complémentaires effectuées par les personnels enseignants ou
exerçant des fonctions d’enseignement dans les établissements publics d’enseignement technique agricole, les
établissements publics d’enseignement maritime et aquacole ou affectés au Centre national de promotion rurale.
Entrée en vigueur : le décret est applicable aux parts fonctionnelles allouées à compter de l’année 2023.
Notice : le décret no 2019-133 du 25 février 2019 met en œuvre, pour les agents publics, la mesure de réduction
de cotisations salariales d’assurance vieillesse et d’exonération d’impôt sur le revenu au titre des rémunérations
afférentes aux heures supplémentaires et au temps de travail additionnel effectif en application du 1o du III de
l’article L. 241-17 du code de la sécurité sociale et de l’article 81 quater du code général des impôts. Le présent
décret ajoute les parts fonctionnelles de l’indemnité de suivi et d’orientation des élèves instituée par le décret
no 94-50 du 12 janvier 1994 à la liste des indemnités concernées par la réduction de cotisations salariales
d’assurance vieillesse et d’exonération d’impôt sur le revenu.
Références : le décret et le texte qu’il modifie, dans sa rédaction issue de cette modification, peuvent être
consultés sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).
La Première ministre,
Sur le rapport du ministre de la transformation et de la fonction publiques,
Vu le code général de la fonction publique ;
Vu le code général des impôts, notamment son article 81 quater ;
Vu le code rural et de la pêche maritime, notamment son article L. 811-4 ;
Vu le code de la sécurité sociale, notamment ses articles L. 241-3, L. 241-17 et D. 241-25 ;
Vu le décret no 94-50 du 12 janvier 1994 modifié instituant une indemnité de suivi et d’orientation des élèves en
faveur des personnels enseignants ou exerçant des fonctions d’enseignement dans les établissements publics
d’enseignement technique agricole, les établissements publics d’enseignement maritime et aquacole ou affectés au
Centre national de promotion rurale ;
Vu le décret no 2019-133 du 25 février 2019 modifié portant application aux agents publics de la réduction de
cotisations salariales et de l’exonération d’impôt sur le revenu au titre des rémunérations des heures
supplémentaires ou du temps de travail additionnel effectif ;
Vu l’avis du conseil d’administration de l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale en date
du 24 novembre 2023 ;
Vu l’avis du conseil d’administration de la Caisse nationale d’assurance vieillesse en date du 1er décembre 2023,
Décrète :
Art. 1 . – L’article 1er du décret du 25 février 2019 susvisé est complété par un alinéa ainsi rédigé :
er

« 30o Les parts fonctionnelles versées en application du décret no 94-50 du 12 janvier 1994 modifié instituant une
indemnité de suivi et d’orientation des élèves en faveur des personnels enseignants et d’éducation ou exerçant des
fonctions d’enseignement dans les établissements publics d’enseignement technique agricole, les établissements
publics d’enseignement maritime et aquacole ou affectés au Centre national de promotion rurale. »
Art. 2. – Le présent décret est applicable aux parts fonctionnelles allouées à compter de l’année 2023.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 47 sur 156

Art. 3. – Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, le ministre de


l’agriculture et de la souveraineté alimentaire, le ministre de la santé et de la prévention, le ministre de la
transformation et de la fonction publiques, le ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des finances et de
la souveraineté industrielle et numérique, chargé des comptes publics, le secrétaire d’État auprès de la Première
ministre, chargé de la mer, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera
publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 6 décembre 2023.
ÉLISABETH BORNE
Par la Première ministre :
Le ministre de la transformation
et de la fonction publiques,
STANISLAS GUERINI
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
BRUNO LE MAIRE
Le ministre de l’agriculture
et de la souveraineté alimentaire,
MARC FESNEAU
Le ministre de la santé
et de la prévention,
AURÉLIEN ROUSSEAU
Le ministre délégué auprès du ministre
de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle
et numérique, chargé des comptes publics,
THOMAS CAZENAVE
Le secrétaire d’État
auprès de la Première ministre,
chargé de la mer,
HERVÉ BERVILLE
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 48 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DES SPORTS ET DES JEUX OLYMPIQUES ET PARALYMPIQUES

Arrêté du 15 novembre 2023 modifiant l’arrêté du 3 août 2022 portant création de la mention
« sports de glace » du diplôme d’Etat de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport
spécialité « perfectionnement sportif »
NOR : SPOV2331013A

La ministre des sports et des jeux Olympiques et Paralympiques,


Vu le code du sport, notamment ses articles L. 212-1, R. 212-10-17, D. 212-35 et suivants et A. 212-49 et
suivants ;
Vu l’arrêté du 3 août 2022 portant création de la mention « sports de glace » du diplôme d’Etat de la jeunesse, de
l’éducation populaire et du sport spécialité « perfectionnement sportif »,
Arrête :
Art. 1 . – Le point c de l’article 8 de l’arrêté du 3 août 2022 susvisé est remplacé par les dispositions
er

suivantes :
« c) Les tuteurs : les tuteurs doivent être titulaires :
« – a minima, d’une certification professionnelle de niveau 5 en sports de glace dans l’option choisie par le
candidat et justifier d’une expérience professionnelle d’entraîneur en sports de glace de deux ans minimum ;
ou
« – du brevet d’Etat d’éducateur sportif 1er degré dans l’option choisie par le candidat et justifier d’une
expérience professionnelle d’entraîneur en sports de glace de cinq ans minimum. »
Art. 2. – Le point d de l’article 8 du même arrêté est remplacé par les dispositions suivantes :
« d) Les évaluateurs :
« Les évaluateurs de l’unité capitalisable 1 (UC1) “concevoir un projet d’action” et de l’unité capitalisable 2
(UC2) “coordonner la mise en œuvre d’un projet d’action” sont choisis en raison de leur expérience, de leurs
compétences et de leur niveau technique dans le domaine considéré par le diplôme d’Etat de la jeunesse, de
l’éducation populaire et du sport spécialité “perfectionnement sportif”.
« Les évaluateurs de l’unité capitalisable 3 (UC3) “conduire une démarche de perfectionnement sportif en sports
de glace”, de l’unité capitalisable 4A (UC4A) “encadrer les disciplines d’expression sur glace en sécurité”, de
l’unité capitalisable 4B (UC4B) “encadrer les disciplines de vitesse sur glace en sécurité”, et de l’unité capitalisable
4C (UC4C) “encadrer les disciplines de descente sur glace en sécurité” doivent être titulaires :
« – a minima, d’une certification professionnelle de niveau 5 en sports de glace et justifier d’une expérience
professionnelle d’entraîneur dans l’option choisie de deux ans minimum ; ou
« – du brevet d’Etat d’éducateur sportif 1er degré dans l’option choisie et justifier d’une expérience
professionnelle d’entraîneur en sports de glace de cinq ans minimum.
« L’un des deux évaluateurs est dispensé de ces exigences s’il est agent de catégorie A justifiant d’une
expérience, de compétences et d’un niveau technique dans le domaine considéré par le diplôme d’Etat de la
jeunesse, de l’éducation populaire et du sport spécialité “perfectionnement sportif”. »
Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 15 novembre 2023.
Pour la ministre et par délégation :
La directrice des sports,
F. BOURDAIS
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 49 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DES SPORTS ET DES JEUX OLYMPIQUES ET PARALYMPIQUES

Décision du 30 novembre 2023 portant délégation de signature


(direction du numérique pour l’éducation)
NOR : SPOA2331084S

Le directeur du numérique pour l’éducation,


Vu le décret no 2005-850 du 27 juillet 2005 modifié relatif aux délégations de signature des membres du
Gouvernement, notamment son article 3 ;
Vu le décret no 2014-133 du 17 février 2014 modifié fixant l’organisation de l’administration centrale des
ministères de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports et de l’enseignement supérieur et de la recherche ;
Vu le décret du 23 juin 2021 portant cessation de fonctions et nomination du directeur du numérique pour
l’éducation des ministères de l’éducation nationale et de la jeunesse et de l’enseignement supérieur et de la
recherche - M. LE BARON (Audran) ;
Vu l’arrêté du 17 février 2014 modifié fixant l’organisation de l’administration centrale des ministères de
l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports et de l’enseignement supérieur et de la recherche,
Décide :
Art. 1 . – Délégation est donnée à M. Frédéric POMIES, administrateur de l’éducation nationale, de
er

l’enseignement supérieur et de la recherche, chef du bureau de la production et du support des services, à l’effet de
signer, au nom du ministre chargé des sports et des jeux Olympiques et Paralympiques, tous procès-verbaux de
recettes des prestations des sociétés de service, dans la limite des attributions du bureau de la production et du
support des services.
Art. 2. – La présente décision sera publiée au Journal officiel de la République française.
Fait le 30 novembre 2023.
A. LE BARON
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 50 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

PREMIÈRE MINISTRE

Décret du 6 décembre 2023 portant fin de fonctions de la déléguée interministérielle


à l’encadrement supérieur de l’Etat - Mme PIETTE (Emilie)
NOR : PRMG2333103D

Le Président de la République,
Sur le rapport de la Première ministre et du ministre de la transformation et de la fonction publiques,
Vu la Constitution, notamment son article 13 ;
Vu le décret no 85-779 du 24 juillet 1985 modifié portant application de l’article 25 de la loi no 84-16
du 11 janvier 1984 modifiée fixant la liste des emplois supérieurs pour lesquels la nomination est laissée à la
décision du Gouvernement ;
Vu le décret no 2021-1775 du 24 décembre 2021 relatif à la délégation interministérielle à l’encadrement
supérieur de l’Etat, aux délégués ministériels à l’encadrement supérieur et au comité de pilotage stratégique de
l’encadrement supérieur de l’Etat ;
Le conseil des ministres entendu,
Décrète :
Art. 1er. – Il est mis fin, à sa demande, aux fonctions de déléguée interministérielle à l’encadrement supérieur
de l’Etat exercées par Mme Emilie PIETTE qui sera appelée à d’autres fonctions.
Art. 2. – La Première ministre et le ministre de la transformation et de la fonction publiques sont responsables,
chacun en ce qui le concerne, de l’application du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République
française.
Fait le 6 décembre 2023.
EMMANUEL MACRON
Par le Président de la République :
La Première ministre,
ÉLISABETH BORNE
Le ministre de la transformation
et de la fonction publiques,
STANISLAS GUERINI
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 51 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

PREMIÈRE MINISTRE

Arrêté du 1er décembre 2023 portant admission à la retraite


(administrateurs de l’Etat)
NOR : PRMG2330773A

Par arrêté de la Première ministre en date du 1er décembre 2023, Mme Laurence RIST, administratrice de l’Etat
du deuxième grade, affectée au ministère de l’Europe et des affaires étrangères, est admise à faire valoir ses droits
à la retraite, sur demande, à compter du 1er avril 2024.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 52 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

PREMIÈRE MINISTRE

Arrêté du 1er décembre 2023 portant admission à la retraite


(administrateurs de l’Etat)
NOR : PRMG2332276A

Par arrêté de la Première ministre en date du 1er décembre 2023, M. Jean-Yves RESLINGER, administrateur de
l’Etat du deuxième grade, affecté au ministère de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et
numérique, est admis à faire valoir ses droits à la retraite, après recul de la limite d’âge, à compter du 1er mai 2024.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 53 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

PREMIÈRE MINISTRE

Arrêté du 6 décembre 2023


portant nomination au Haut Conseil du dialogue social
NOR : MTRT2330281A

Par arrêté de la Première ministre en date du 6 décembre 2023, est nommée membre du Haut Conseil du
dialogue social, en qualité de représentant des salariés et sur désignation de la Confédération Générale du
Travail (CGT) :
En tant que membre titulaire :
Mme Catherine GIRAUD, en remplacement de Mme Angeline BARTH.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 54 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

PREMIÈRE MINISTRE

Arrêté du 6 décembre 2023 portant nomination


au Haut Conseil à la vie associative
NOR : PRMV2331530A

Par arrêté de la Première ministre en date du 6 décembre 2023, sur proposition de la secrétaire d’État auprès du
ministre de l’éducation nationale et de la jeunesse, chargée de la jeunesse et du service national universel,
Mme Yaël BENAYOUN, Mme Ericka COGNE et M. Clément MORILLION sont nommés membres du Haut
Conseil à la vie associative, en remplacement de M. Jérémie PELTIER, Mme Frédérique KABA et Mme Claire
VAPILLON, pour la durée du mandat restant à courir.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 55 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES


ET DE LA SOUVERAINETÉ INDUSTRIELLE ET NUMÉRIQUE

Arrêté du 4 décembre 2023 portant nomination au conseil d’administration


de l’Institut pour le financement du cinéma et des industries culturelles (IFCIC)
NOR : ECOT2332761A

Par arrêté du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique en date
du 4 décembre 2023, M. Armel CASTETS, sous-directeur par intérim du financement des entreprises et du marché
financier à la direction générale du Trésor, est nommé au conseil d’administration de l’Institut pour le financement
du cinéma et des industries culturelles (IFCIC) en qualité de représentant de l’Etat, en remplacement de M. Pierre
CHABROL.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 56 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES


ET DE LA SOUVERAINETÉ INDUSTRIELLE ET NUMÉRIQUE

Arrêté du 5 décembre 2023 portant nomination


au sein du Conseil national d’évaluation des normes
NOR : ECOB2333038A

Par arrêté du ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et
numérique, chargé des comptes publics, en date du 5 décembre 2023, Mme Mélanie Joder, directrice du budget, est
désignée comme représentante titulaire du ministre au sein du Conseil national d’évaluation des normes, en qualité
de titulaire. M. Jean Adrian, adjoint au bureau des collectivités locales à la direction du budget, est désigné en
qualité de suppléant.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 57 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES


ET DE LA SOUVERAINETÉ INDUSTRIELLE ET NUMÉRIQUE

Arrêté du 5 décembre 2023 portant nomination


(administration centrale)
NOR : ECOP2330961A

Par arrêté de la Première ministre et du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et
numérique en date du 5 décembre 2023, Mme Pascale PRADELS, administratrice de l’Etat du deuxième grade, est
nommée experte de haut niveau (groupe II), placée auprès du directeur régional des finances publiques de la région
Hauts-de-France pour l’assister dans ses fonctions de contrôleur budgétaire, à compter du 15 décembre 2023, pour
une durée de trois ans avec une période probatoire de six mois.
Elle est chargée d’assister le directeur régional des finances publiques de la région Hauts-de-France dans ses
fonctions de contrôleur budgétaire des services déconcentrés de l’Etat en application du II de l’article 88 du décret
no 2012-1246 du 7 novembre 2012 modifié relatif à la gestion budgétaire et comptable publique. Elle est également
contrôleur budgétaire des établissements publics, assure le contrôle économique et financier de certains
groupements d’intérêt public, et, enfin, assiste le recteur pour le contrôle des établissements d’enseignement
supérieur de la région.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 58 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR ET DES OUTRE-MER

Décret du 6 décembre 2023 portant cessation


de fonctions d’un préfet - M. OTT (Mathias)
NOR : IOMA2323386D

Le Président de la République,
Sur le rapport de la Première ministre et du ministre de l’intérieur et des outre-mer,
Vu la Constitution, notamment son article 13 ;
Vu le décret no 64-805 du 29 juillet 1964 modifié fixant les dispositions réglementaires applicables aux préfets ;
Vu le décret no 85-779 du 24 juillet 1985 modifié portant application de l’article 25 de la loi no 84-16 du
11 janvier 1984 fixant les emplois supérieurs pour lesquels la nomination est laissée à la décision du
Gouvernement ;
Vu le décret no 2004-374 du 29 avril 2004 modifié relatif aux pouvoirs des préfets, à l’organisation et à l’action
des services de l’Etat dans les régions et départements ;
Vu le décret no 2005-1621 du 22 décembre 2005 modifié relatif aux préfets délégués pour l’égalité des chances ;
Vu le décret no 2005-1646 du 27 décembre 2005 modifié désignant les départements dans lesquels est nommé un
préfet délégué pour l’égalité des chances ;
Vu le décret no 2022-491 du 6 avril 2022 relatif aux emplois de préfet et de sous-préfet ;
Le conseil des ministres entendu,
Décrète :
Art. 1 . – Il est mis fin, à sa demande, aux fonctions de préfet délégué pour l’égalité des chances auprès de la
er

préfète du Val-de-Marne exercées par M. Mathias OTT. Il sera appelé à d’autres fonctions.
Art. 2. – La Première ministre et le ministre de l’intérieur et des outre-mer sont responsables, chacun en ce qui
le concerne, de l’application du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 6 décembre 2023.
EMMANUEL MACRON
Par le Président de la République :
La Première ministre,
ÉLISABETH BORNE
Le ministre de l’intérieur
et des outre-mer,
GÉRALD DARMANIN
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 59 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR ET DES OUTRE-MER

Décret du 6 décembre 2023 portant nomination d’un directeur à l’administration centrale


du ministère de l’intérieur et des outre-mer - M. MOUCHET (Tony)
NOR : IOMJ2330319D

Le Président de la République,
Sur le rapport de la Première ministre, du ministre de l’intérieur et des outre-mer et du ministre des armées,
Vu la Constitution, notamment son article 13 ;
Vu le décret no 85-779 du 24 juillet 1985 modifié portant application de l’article 25 de la loi no 84-16 du
11 janvier 1984 fixant les emplois supérieurs pour lesquels la nomination est laissée à la décision du
gouvernement ;
Vu le décret no 2013-728 du 12 août 2013 modifié portant organisation de l’administration centrale du ministère
de l’intérieur et du ministère des outre-mer ;
Vu l’arrêté du 12 août 2013 modifié portant organisation de la direction générale de la gendarmerie nationale ;
Le conseil des ministres entendu,
Décrète :

GENDARMERIE NATIONALE
Art. 1 . – M. le général de corps d’armée Tony MOUCHET est nommé directeur des opérations et de l’emploi
er

à la direction générale de la gendarmerie nationale, à compter du 1er janvier 2024.


Art. 2. – La Première ministre, le ministre de l’intérieur et des outre-mer et le ministre des armées sont
responsables, chacun en ce qui le concerne, de l’application du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de
la République française.
Fait le 6 décembre 2023.
EMMANUEL MACRON
Par le Président de la République :
La Première ministre,
ÉLISABETH BORNE
Le ministre de l’intérieur
et des outre-mer,
GÉRALD DARMANIN
Le ministre des armées,
SÉBASTIEN LECORNU
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 60 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR ET DES OUTRE-MER

Décret du 6 décembre 2023 portant affectation


dans la 1re section des officiers généraux
NOR : IOMJ2330353D

Le Président de la République,
Sur le rapport de la Première ministre, du ministre de l’intérieur et des outre-mer et du ministre des armées,
Vu la Constitution, notamment son article 13 ;
Le conseil des ministres entendu,
Décrète :

GENDARMERIE NATIONALE
Art. 1 . – M. le général de corps d’armée Olivier KIM est nommé commandant de la région de gendarmerie du
er

Grand Est, commandant la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Est, à compter du 1er janvier 2024.
Art. 2. – La Première ministre, le ministre de l’intérieur et des outre-mer et le ministre des armées sont
responsables, chacun en ce qui le concerne, de l’application du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de
la République française.
Fait le 6 décembre 2023.
EMMANUEL MACRON
Par le Président de la République :
La Première ministre,
ÉLISABETH BORNE
Le ministre de l’intérieur
et des outre-mer,
GÉRALD DARMANIN
Le ministre des armées,
SÉBASTIEN LECORNU
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 61 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR ET DES OUTRE-MER

Décret du 6 décembre 2023 portant cessation de fonctions de la secrétaire générale


de la préfecture de l’Eure (groupe III), sous-préfète d’Evreux - Mme DORLIAT-POUZET (Isabelle)
NOR : IOMA2331359D

Par décret du Président de la République en date du 6 décembre 2023, il est mis fin, à sa demande, aux fonctions
de secrétaire générale de la préfecture de l’Eure (groupe III), sous-préfète d’Evreux, exercées par Mme Isabelle
DORLIAT-POUZET, administratrice de l’Etat du deuxième grade. Elle sera appelée à de nouvelles fonctions.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 62 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR ET DES OUTRE-MER

Décret du 6 décembre 2023 portant nomination du directeur de cabinet


du préfet de Loir-et-Cher - M. CHAREYRON (Pierre)
NOR : IOMA2331380D

Par décret du Président de la République en date du 6 décembre 2023, M. Pierre CHAREYRON, administrateur
de l’Etat du premier grade, est nommé sous-préfet, directeur de cabinet du préfet de Loir-et-Cher (groupe IV), pour
une durée de trois ans.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 63 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR ET DES OUTRE-MER

Décret du 6 décembre 2023 portant cessation de fonctions


de la sous-préfète de Châteaulin - Mme MAYNADIER (Claire)
NOR : IOMA2332200D

Par décret du Président de la République en date du 6 décembre 2023, il est mis fin, à sa demande, aux fonctions
de sous-préfète de Châteaulin (groupe IV), exercées par Mme Claire MAYNADIER, administratrice de l’Etat
du deuxième grade. Elle sera appelée à de nouvelles fonctions.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 64 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR ET DES OUTRE-MER

Arrêté du 29 novembre 2023 portant nomination


d’une contrôleuse générale des services actifs de la police nationale
NOR : IOMC2328421A

Par arrêté du ministre de l’intérieur et des outre-mer en date du 29 novembre 2023, Mme Christelle MATHIEU,
commissaire divisionnaire de police, adjointe au sous-directeur des ressources humaines et de la logistique à la
direction nationale de la sécurité publique à Paris (75), est nommée contrôleuse générale des services actifs de la
police nationale, conseillère, cheffe du pôle social-ressources humaines à la direction générale de la police
nationale à Paris (75), pour une durée de trois ans, à compter du 4 décembre 2023, renouvelable dans la limite
d’une durée totale d’occupation du même emploi de six ans.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 65 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR ET DES OUTRE-MER

Arrêté du 5 décembre 2023 portant nomination


d’une contrôleuse générale des services actifs de la police nationale
NOR : IOMC2325306A

Par arrêté du ministre de l’intérieur et des outre-mer en date du 5 décembre 2023, Mme Magali CAILLAT,
commissaire générale de police, directrice zonale de la police judiciaire Nord, à Lille (59), est nommée contrôleuse
générale des services actifs de la police nationale, sous-directrice de la lutte contre la criminalité financière à la
direction nationale de la police judiciaire, à Nanterre (92), pour une durée de trois ans, à compter du 8 janvier 2024,
renouvelable dans la limite d’une durée totale d’occupation du même emploi de six ans.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 66 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR ET DES OUTRE-MER

Arrêté du 5 décembre 2023 portant nomination


(directions départementales interministérielles)
NOR : IOMA2332624A

Par arrêté de la Première ministre et du ministre de l’intérieur et des outre-mer en date du 5 décembre 2023,
Mme Cécile DEDIENNE, attachée principale d’administration de l’Etat, est nommée directrice départementale
adjointe des territoires de la Nièvre, à compter du 11 décembre 2023, pour une durée de quatre ans, avec une
période probatoire de six mois.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 67 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Décret du 5 décembre 2023 portant maintien en détachement


(magistrature) - M. VERNEY (Alexandre)
NOR : JUSB2327536D

Par décret du Président de la République en date du 5 décembre 2023, M. Alexandre VERNEY, magistrat du
premier grade, est maintenu en position de détachement auprès des services du Premier ministre, dans l’emploi de
directeur de projet (groupe II), pour exercer les fonctions de directeur de projet « Nouveaux outils de production
normative » au secrétariat général du Gouvernement, pour une durée de trois ans, à compter du 15 décembre 2023.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 68 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Décret du 5 décembre 2023 portant détachement


(magistrature) - Mme LE GAC (Cécile)
NOR : JUSB2328515D

Par décret du Président de la République en date du 5 décembre 2023, vu l’avis du Conseil supérieur de la
magistrature lors de sa séance du 6 septembre 2023, Mme Cécile LE GAC, magistrate du premier grade, est placée
en position de détachement auprès de l’Ecole nationale de la magistrature, afin d’exercer les fonctions de
coordonnatrice de formation, pour une durée de trois ans, à compter du 1er janvier 2024.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 69 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Décret du 6 décembre 2023 portant nomination d’un directeur,


adjoint au directeur de l’administration pénitentiaire - M. RAZOUS (Emmanuel)
NOR : JUSA2333023D

Le Président de la République,
Sur le rapport de la Première ministre et du garde des sceaux, ministre de la justice,
Vu la Constitution, notamment son article 13 ;
Vu le décret no 85-779 du 24 juillet 1985 modifié portant application de l’article 25 de la loi no 84-16
du 11 janvier 1984 fixant les emplois supérieurs pour lesquels la nomination est laissée à la décision du
Gouvernement ;
Vu le décret no 2008-689 du 9 juillet 2008 modifié relatif à l’organisation du ministère de la justice ;
Le conseil des ministres entendu,
Décrète :
Art. 1 . – M. Emmanuel RAZOUS, inspecteur général de la justice, est nommé directeur, adjoint au directeur
er

de l’administration pénitentiaire.
Art. 2. – La Première ministre et le garde des sceaux, ministre de la justice, sont responsables, chacun en ce qui
le concerne, de l’application du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 6 décembre 2023.
EMMANUEL MACRON
Par le Président de la République :
La Première ministre,
ÉLISABETH BORNE
Le garde des sceaux,
ministre de la justice,
ÉRIC DUPOND-MORETTI
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 70 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 29 novembre 2023 portant nomination d’une société d’exercice libéral


par actions simplifiée (officiers publics ou ministériels)
NOR : JUSC2332651A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 29 novembre 2023 :
Il est mis fin aux fonctions de M. MERUCCI (Fabian, Angelo, Guy), en qualité de notaire associé, au sein de
l’office de notaire dont est titulaire la société d’exercice libéral à responsabilité limitée « Xavier PEPIN,
Pierre-Jean QUIRINS, Olivier RIGAL, Vincent VRAIN, Fabian MERUCCI, Notaires associés » à la résidence de
Paris, en remplacement de M. PEPIN (Xavier, Bernard, Raymond, Gérard) suivant arrêté du 15 juin 2020.
M. MERUCCI (Fabian, Angelo, Guy), est nommé notaire associé, membre de la société d’exercice libéral à
responsabilité limitée « Xavier PEPIN, Pierre-Jean QUIRINS, Olivier RIGAL, Vincent VRAIN, Fabian
MERUCCI, Notaires associés », pour exercer dans l’office dont cette dernière est titulaire à la résidence de
Paris, en remplacement de M. RIGAL (Olivier, Philippe, André) suivant arrêté du 15 juin 2020.
La société d’exercice libéral par actions simplifiée « LE GOFF, OMARJEE & Associés, Notaires », est nommée
notaire à la résidence de Paris, en remplacement de la société d’exercice libéral à responsabilité limitée « Xavier
PEPIN, Pierre-Jean QUIRINS, Olivier RIGAL, Vincent VRAIN, Fabian MERUCCI, Notaires associés ».
M. BALLAND (Guillaume, Jean-Marie) est nommé notaire associé, membre de la société d’exercice libéral par
actions simplifiée « LE GOFF, OMARJEE & Associés, Notaires », pour exercer dans l’office dont cette dernière
est titulaire à la résidence de Paris.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 71 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 29 novembre 2023 portant nomination


d’une commissaire de justice salariée (officiers publics ou ministériels)
NOR : JUSC2332652A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 29 novembre 2023, Mme TROUDI (Souhila) est
nommée en qualité de commissaire de justice salariée au sein de l’office de commissaire de justice dont est titulaire
la société d’exercice libéral à responsabilité limitée à associé unique « SELARL ASTRID DESAGNEAUX » à la
résidence de Paris.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 72 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 29 novembre 2023 portant nomination d’une notaire salariée


(officiers publics ou ministériels)
NOR : JUSC2332653A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 29 novembre 2023, Mme LE LOIR
(Sandrine, Adèle, Lidwine) est nommée en qualité de notaire salariée au sein de l’office de notaire dont est titulaire
la société par actions simplifiée « C&C Notaires » à la résidence de Paris.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 73 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 29 novembre 2023 portant nomination d’un commissaire de justice salarié


(officiers publics ou ministériels)
NOR : JUSC2332654A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 29 novembre 2023, M. BENOIST (Philippe,
Roland) est nommé en qualité de commissaire de justice salarié au sein de l’office de commissaire de justice dont
est titulaire la société à responsabilité limitée à associé unique « ACTAJURISLIM » à la résidence de Limoges
(Haute-Vienne).
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 74 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 29 novembre 2023 portant nomination d’une notaire salariée


(officiers publics ou ministériels)
NOR : JUSC2332656A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 29 novembre 2023, Mme DEVILLE
(Caroline, Alix, Hélène) est nommée en qualité de notaire salariée au sein de l’office de notaire dont est titulaire la
société par actions simplifiée « HEIJMANNS & ASSOCIES » à la résidence de Paris.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 75 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 29 novembre 2023 portant nomination d’une notaire salariée


(officiers publics ou ministériels)
NOR : JUSC2332657A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 29 novembre 2023, Mme MARTAGEX
(Léonora, Ambre, Virginie), ayant pour nom d’usage MARTAGEX-THOMAS, est nommée en qualité de notaire
salariée au sein de l’office de notaire dont est titulaire la société par actions simplifiée « MOREL d’ARLEUX
Notaires » à la résidence de Paris.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 76 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 30 novembre 2023 relatif à une société civile professionnelle


(officiers publics ou ministériels)
NOR : JUSC2332448A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 30 novembre 2023 :
Le retrait de Mme LUC (Martine, Marie, Colette, Geneviève) veuve THALER, avocate associée au Conseil
d’Etat et à la Cour de cassation, membre de la société civile professionnelle « Société civile professionnelle
d’avocats associés auprès du Conseil d’Etat et de la Cour de cassation Françoise Fabiani, Martine Luc-thaler,
François Pinatel », titulaire d’un office d’avocat au Conseil d’Etat et à la Cour de cassation à la résidence de Paris,
est accepté.
La dénomination sociale de la société civile professionnelle « Société civile professionnelle d’avocats associés
auprès du Conseil d’Etat et de la Cour de cassation Françoise Fabiani, Martine Luc-thaler, François Pinatel » est
ainsi modifiée : « Société civile professionnelle d’avocats associés auprès du Conseil d’Etat et de la Cour de
cassation Françoise Fabiani - François Pinatel ».
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 77 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 30 novembre 2023 portant réintégration et affectation


(tribunaux administratifs et cours administratives d’appel)
NOR : JUSE2332756A

Par arrêté du vice-président du Conseil d’Etat en date du 30 novembre 2023, M. Thierry ABLARD, premier
conseiller du corps des magistrats des tribunaux administratifs et des cours administratives d’appel, en service
détaché, est réintégré dans son corps d’origine à compter du 1er février 2024.
A la même date, M. Thierry ABLARD est affecté à la cour administrative d’appel de Versailles.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 78 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 30 novembre 2023 portant nomination d’une société d’exercice


libéral à responsabilité limitée (officiers publics ou ministériels)
NOR : JUSC2332771A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 30 novembre 2023 :
Il est mis fin aux fonctions de Mme KAUFMANN (Vanessa), épouse VASQUEZ, en qualité de notaire salariée
au sein de l’office de notaire dont est titulaire la société civile professionnelle « ABFM Notaires associés d’une
Société Civile Professionnelle, titulaire d’Offices Notariaux » à la résidence de Toulouse (Haute-Garonne).
La démission de Mme COUZINIER (Charlotte, Désirée), épouse FLORET, notaire à la résidence de Bordeaux
(Gironde), est acceptée.
La société d’exercice libéral à responsabilité limitée « FK NOTAIRES ASSOCIES », constituée pour l’exercice
de la profession de notaire, est nommée notaire à la résidence de Bordeaux (Gironde), en remplacement de
Mme COUZINIER (Charlotte, Désirée), épouse FLORET.
Mme COUZINIER (Charlotte, Désirée), épouse FLORET, et Mme KAUFMANN (Vanessa), épouse
VASQUEZ, sont nommées notaires associées.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 79 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 30 novembre 2023 portant nomination d’un notaire salarié


(officiers publics ou ministériels)
NOR : JUSC2332772A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 30 novembre 2023, M. ROQUEBERT (Antoine,
Marie, Ludovic, Fabrice) est nommé en qualité de notaire salarié au sein de l’office de notaire dont est titulaire la
société civile professionnelle « ROQUEBERT - MASSIANI et ASSOCIES » à la résidence d’Ollioules (Var).
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 80 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 30 novembre 2023 relatif à la nomination d’un notaire associé et à la transformation


d’une société d’exercice libéral à responsabilité limitée en société d’exercice libéral par actions
simplifiée (officiers publics ou ministériels)
NOR : JUSC2332776A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 30 novembre 2023 :
Il est mis fin aux fonctions de M. BOULLARD (Jean, Camille, Paul) en qualité de notaire salarié au sein de
l’office de notaire dont est titulaire la société d’exercice libéral à responsabilité limitée « Grégoire OZANNE,
Isabelle de FOUGY-RIHOUEY et Alexandra ROBBES, notaires associés » à la résidence de Rouen (Seine-
Maritime).
M. BOULLARD (Jean, Camille, Paul) est nommé notaire associé, membre de la société d’exercice libéral à
responsabilité limitée « Grégoire OZANNE, Isabelle de FOUGY-RIHOUEY et Alexandra ROBBES, notaires
associés ».
La dénomination sociale de la société d’exercice libéral à responsabilité limitée « Grégoire OZANNE, Isabelle
de FOUGY-RIHOUEY et Alexandra ROBBES, notaires associés » est ainsi modifiée : « Grégoire OZANNE,
Isabelle de FOUGY-RIHOUEY, Alexandra ROBBES et Jean BOULLARD, notaires associés ».
La transformation de la société d’exercice libéral à responsabilité limitée « Grégoire OZANNE, Isabelle de
FOUGY-RIHOUEY, Alexandra ROBBES et Jean BOULLARD, notaires associés » en société d’exercice libéral
par actions simplifiée « Grégoire OZANNE, Isabelle de FOUGY-RIHOUEY, Alexandra ROBBES et Jean
BOULLARD, notaires associés » est agréée.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 81 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 30 novembre 2023 portant nomination d’une société d’exercice libéral


à responsabilité limitée (officiers publics ou ministériels)
NOR : JUSC2332778A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 30 novembre 2023 :
La démission de Mme LANDRY (Isabelle, Reine, Salomé), épouse VIDAL, notaire à la résidence de La Grand-
Combe (Gard), est acceptée.
La société d’exercice libéral à responsabilité limitée « LEX SITU », constituée pour l’exercice de la profession
de notaire, est nommée notaire à la résidence de La Grand-Combe (Gard), en remplacement de Mme LANDRY
(Isabelle, Reine, Salomé), épouse VIDAL.
Mme GUIGUES (Pauline, Suzanne, Marie, Clarisse), épouse BOURELY, et M. SEKINGER (Serge, Jean-Marc,
Frank) sont nommés notaires associés.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 82 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 30 novembre 2023 relatif à une société d’exercice libéral


à responsabilité limitée (officiers publics ou ministériels)
NOR : JUSC2332779A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 30 novembre 2023 :
Mme MANGIALENTI (Claire, Capucine) est nommée commissaire de justice associée, membre de la société
d’exercice libéral à responsabilité limitée « AXELLE MATAIX », anciennement dénommée « AXELLE
MATAIX, titulaire d’un office d’huissier de justice », titulaire d’un office de commissaire de justice à la
résidence de Lyon (Rhône).
La dénomination sociale de la société d’exercice libéral à responsabilité limitée « AXELLE MATAIX » est ainsi
modifiée : « Axelle MATAIX - Claire MANGIALENTI ».
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 83 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 30 novembre 2023 portant nomination d’un notaire salarié


(officiers publics ou ministériels)
NOR : JUSC2332782A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 30 novembre 2023, M. DUBOYS FRESNEY
(Jacques-Albert, Marie, Joseph) est nommé en qualité de notaire salarié au sein de l’office de notaire dont est
titulaire la société à responsabilité à associé unique « JEAN CAZENAVE NOTAIRE » à la résidence d’Ermont
(Val-d’Oise).
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 84 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 30 novembre 2023 portant nomination d’un notaire salarié


(officiers publics ou ministériels)
NOR : JUSC2332786A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 30 novembre 2023, M. LÉVY (Xavier, André,
Roger) est nommé en qualité de notaire salarié au sein de l’office de notaire dont est titulaire la société à
responsabilité à associé unique « Maxime HIRIGOYEN notaire » à la résidence d’Enghien-les-Bains (Val-d’Oise).
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 85 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 30 novembre 2023 portant nomination d’un notaire salarié


(officiers publics ou ministériels)
NOR : JUSC2332789A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 30 novembre 2023, M. SERRERO (David,
Lucien) est nommé en qualité de notaire salarié au sein de l’office de notaire dont est titulaire la société par actions
simplifiée « SYNACT » à la résidence de Paris.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 86 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 30 novembre 2023 relatif à une société civile professionnelle


(officiers publics ou ministériels)
NOR : JUSC2332790A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 30 novembre 2023 :
Il est mis fin aux fonctions de Mme CORMON (Marie-Christine, Thérèse, Marie-Anne), épouse GAZAGNE, en
qualité de notaire salariée au sein de l’office de notaire dont est titulaire la société civile professionnelle « Benoît
DELESALLE, Isabelle ARSEGUEL-MEUNIER, Lionel GALLIEZ et Delphine FONTAINE, notaires associés »
à la résidence de Paris.
Mme CORMON (Marie-Christine, Thérèse, Marie-Anne), épouse GAZAGNE, est nommée notaire associée,
membre de la société civile professionnelle « Sophie TEBOUL et David SERRERO, Notaires Associés », titulaire
d’un office de notaire à la résidence de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine).
Le retrait de M. SERRERO (David, Lucien), notaire associé, membre de la société civile professionnelle
« Sophie TEBOUL et David SERRERO, Notaires Associés » est accepté.
La dénomination sociale de la société civile professionnelle « Sophie TEBOUL et David SERRERO, Notaires
Associés » est ainsi modifiée : « Sophie TEBOUL et Marie-Christine GAZAGNE, Notaires Associés ».
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 87 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 30 novembre 2023 modifiant l’arrêté du 23 novembre 2023 relatif à la dissolution d’une
société civile professionnelle et à la nomination d’une société d’exercice libéral à responsabilité
limitée (officiers publics ou ministériels)
NOR : JUSC2332800A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 30 novembre 2023 :
L’arrêté du 23 novembre 2023 (NOR : JUSC2332059A) nommant la société d’exercice libéral à responsabilité
limitée « OFFICE NOTARIAL DE CRESPIERE 1A RUE DE MONCEL » notaire à la résidence de Crespières
(Yvelines), est modifié comme suit :
Au lieu de « OFFICE NOTARIAL DE CRESPIERES » lire « OFFICE NOTARIAL DE CRESPIERES 1A RUE
DE MONCEL ».
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 88 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 30 novembre 2023


complétant la liste des magistrats administratifs honoraires
NOR : JUSE2332877A

Par arrêté du vice-président du Conseil d’Etat en date du 30 novembre 2023, M. Patrice BEAUJARD, président
honoraire du corps des magistrats des tribunaux administratifs et des cours administratives d’appel à compter
du 1er février 2024, est inscrit, à la même date, sur la liste des magistrats honoraires prévue à l’article L. 222-2-1 du
code de justice administrative.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 89 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 1er décembre 2023 portant nomination d’une notaire salariée


(officiers publics ou ministériels)
NOR : JUSC2332958A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 1er décembre 2023, Mme NARDIN (France) est
nommée en qualité de notaire salariée au sein de l’office de notaire dont est titulaire la société d’exercice libéral par
actions simplifiée « NOTAIRES DU (9) NANCY » à la résidence de Nancy (Meurthe-et-Moselle).
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 90 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 1er décembre 2023 relatif à une société d’exercice libéral


à responsabilité limitée (officiers publics ou ministériels)
NOR : JUSC2332959A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 1er décembre 2023 :
Il est mis fin aux fonctions de Mme DIALLO (Marie, Renée) en qualité de notaire salariée au sein de l’office de
notaire dont est titulaire la société d’exercice libéral à responsabilité limitée « NOTAVI, notaires associés » à la
résidence de Cusset (Allier).
Il est mis fin aux fonctions de Mme CABROLIER (Marylène) en qualité de notaire salariée au sein de l’office de
notaire dont est titulaire la société d’exercice libéral à responsabilité limitée « NOTAVI, notaires associés » à la
résidence de Saint-Pourçain-sur-Sioule (Allier).
Mme DIALLO (Marie, Renée) est nommée notaire associée, membre de la société d’exercice libéral à
responsabilité limitée « NOTAVI, notaires associés », titulaire d’un office de notaire à la résidence de Cusset
(Allier) et d’un office de notaire à la résidence de Saint-Pourçain-sur-Sioule (Allier), pour exercer au sein de
l’office dont cette dernière est titulaire à la résidence de Cusset (Allier).
Mme CABROLIER (Marylène) est nommée notaire associée, membre de la société d’exercice libéral à
responsabilité limitée « NOTAVI, notaires associés », pour exercer au sein de l’office dont cette dernière est
titulaire à la résidence de Saint-Pourçain-sur-Sioule (Allier).
Il est mis fin aux fonctions de Mme CHEVALIER (Nathalie, Marie, Yvonne), épouse MARION, en qualité de
notaire associée exerçante, au sein de l’office de notaire dont est titulaire la société d’exercice libéral à
responsabilité limitée « NOTAVI, notaires associés » à la résidence de Saint-Pourçain-sur-Sioule (Allier).
Mme CHEVALIER (Nathalie, Marie, Yvonne), épouse MARION, notaire associée, membre de la société
d’exercice libéral à responsabilité limitée « NOTAVI, notaires associés », est nommée pour exercer au sein de
l’office dont cette dernière est titulaire à la résidence de Cusset (Allier).
Le retrait de M. LABBÉ de MONTAIS (Bertrand, Pierre, André), notaire associé, membre de la société
d’exercice libéral à responsabilité limitée « NOTAVI, notaires associés », est accepté.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 91 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 1er décembre 2023 relatif à une société civile professionnelle


(officiers publics ou ministériels)
NOR : JUSC2332960A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 1er décembre 2023 :
Mme VAEZA (Chloé) est nommée commissaire de justice associée, membre de la société civile professionnelle
« Jean-Claude CABROL et Eric CUKIER, Commissaires de justice associés », anciennement dénommée « Jean-
Claude Cabrol et Eric Cukier, huissiers de justice associés », titulaire d’un office de commissaire de justice à la
résidence de Toulouse (Haute-Garonne).
Par suite du décès de M. CABROL (Jean-Claude, Paul, Fernand) et de la nomination de Mme VAEZA (Chloé),
la dénomination sociale de la société civile professionnelle « Jean-Claude CABROL et Eric CUKIER,
Commissaires de justice associés » est ainsi modifiée : « AUXIJURIS ».
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 92 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 4 décembre 2023 relatif à la suppression d’un office de notaire


(officiers publics ou ministériels)
NOR : JUSC2333146A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 4 décembre 2023, la démission de
Mme BRAULT (Stéphanie, Dany), notaire à la résidence de Tours (Indre-et-Loire), est acceptée.
L’office de notaire à la résidence Tours (Indre-et-Loire), dont était titulaire Mme BRAULT (Stéphanie, Dany),
est supprimé.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 93 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DES ARMÉES

Décret du 5 décembre 2023


portant nomination dans l’armée active
NOR : ARMH2332673D

Par décret du Président de la République en date du 5 décembre 2023, sont nommés dans l’armée active :

ARMÉE DE TERRE
Corps des officiers des armes
Au grade de lieutenant
ÉCOLE SPÉCIALE MILITAIRE
Pour prendre rang du 1er août 2023
Les élèves officiers de carrière :
BORDES (Guillaume, Gérard, Roger).
de DIEULEVEULT (Jacques-Savio, Marie, Joseph, Henri, Clothilde).
LESCHALLIER de LISLE (Roch, Damien, Camille, Marie).
TÊTE (Savinien, Paul, Marie, Jean).
BIQUET (Sébastien, Sylvain, Augustin, Louis).
de PENFENTENYO de KERVÉRÉGUIN (Aymeric, Marie, François-Xavier, Marc).
BASSAC (Julien, Hervé, Guy, William).
CAUDRILLIER (Alexandre, Marc).
DIÉVAL (Mathis, Lionel, Romuald).
DELAGRANGE (Hugo, Paul, Marie).
ROQUEBERT (Henry, Marie, Renaud).
DELAVALLADE (Pierre, Henri).
BRULÉ (Mélissa, Tiziana, Marcelle).
POURET (Arthur, Joseph).
DEMAZURE de PINTEVILLE de CERNON (Eloi, Marie, Majd, Baptiste).
de COURRÈGES d’AGNOS (Pierre, Marie, Thomas).
BLAUDIN de THE (Foucauld, Marie, Joseph, Ivan).
BABIN (Nicolas, Noël, Charles).
LAHENNIER (Matthis, Frédéric).
d’HARCOURT (Mayeul, Samuel, Marie).
PETREMANN (Gabriel).
CHARDON (Louis-Marie, Giuseppe, André, Pierre, François-Xavier).
HACQUIN (Eliott, Camille).
GOSSET (Antoine, Jacques, Marie).
de TARLÉ (Grégoire, Jean, Marie, Joseph).
HUET (Gaspard, Denis).
BUDAN de RUSSÉ (Antoine, Marie, Pierre).
CLEMENT (Alexis, Pierre, Marie-Joseph).
GUERVILLE (Maxence, Witold, Jacques).
DEVILLARD (Luc, Louis).
ROUCHER (Hugues, Marie, Christian, Benoist).
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 93 sur 156

TRESGOTS (Julien, Antoine, Corentin).


KWASNY (Robin, Luc).
VALLET (Stanislas, Hugo, Guillaume, Michel, Max).
LAMOUREUX (Matthieu, André, Henri, Marie).
LE JEANNIC (Kilian).
RIETSCH (Antonin, Maryan).
FEURGARD (Sébastien, Patrick).
CARILLO (Roman, Antoine, Jean-Louis).
FOHRENBACH (Martin, Antoine, Emmanuel).
BOHNERT (Louis, Balthazar, Richard).
PIERMÉ (Timothée, Bernard-Henri, Germain).
LOUVEL (Nolwenn).
LE SEGRETAIN du PATIS (Jean, Marie, Gurloes).
POUSSIN (Maxime, Thomas).
PERROT (Justin, Pierre, Marie).
PICUT (François, Olivier, Marie).
BOISSIERE (Bastien).
GARDEY de SOOS (Xavier, Hugues, Marie).
DEZANDEZ (Alexandre, Henri).
RÉCOPÉ de TILLY-BLARU (Eudes, Marie, Gonzague).
FABRE (Paul, Rémi, Marie).
CARREAU (Baptiste, Bernard).
FOUREAU (Jules, André, Henri, Jean-René).
MARCHAL (Jean-Nicolas, Xavier, René, Joseph).
ASSONION (Pauline, Thérèse, Franceline, Germaine).
ROBCIS (Mathilde, Nadège, Danièle).
EON DUVAL (Henri, Marie, François-Régis).
MARTIN (Brett).
LAUNAY (Aimeric, Victor, Mathieu).
DUMINY (Charles, Pierre, Lucien).
FAUVEAU (Joshua, Charles, Eric).
HERVÉ (Quentin, Anthony, Mickaël).
PENTHER (Brice, Louis, Marcel, Marie).
SIMEAU (Edouard, Christian, Philippe, Laurent).
LEJAS (Thibault, Yannick, François).
SAINT-SUPERY (Nathan, Jacques, Paul).
SEILLIER (Benoît, Patrick, Sophie).
LAZHAR (Matéo, Christophe).
FORZY (Ludovic, Emile, Marie).
BRINTET (Hugues, Pierre, Marie, Joseph).
SOUBRIER (Baudouin, Marie, Pierre-Damien).
REGNARD (Alban, Gilles, Marie).
GRANDJEAN (Paul, Alain, Daniel).
BLIN (Henri, Marie, Christophe).
DUFOURD (Adrien, Paul, Félix, Eloi).
GRUET (Vianney, Rémi, Marie).
MARIAC (Matthieu, Cédric).
GALLINEAU (Donatien, Patrick, Marie).
BOULANGÉ (Ferdinand, Michel-Marie, Tommaso, Pie).
FOUGEAT (Juliette, Marie).
BERNARD de COURVILLE (Cécile, Anne, Marie).
BARBEROT (Pierre, Jean, Henri).
POUCHIN (Alexandre, André, Malcom).
DREUILLET (Jean, René, Bernard).
ALZUYETA (Iban, Marie, Laurent, Stéphane).
SCHONK (Maksim, Maria).
SEGUIN (Yvain, Francis, Henri).
GROSSIN (Thomas, Marie, Luc, Augustin).
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 93 sur 156

LAUZET (Arthur, Julien, Cécil).


METTLER (Benjamin, Jacques, Jean).
BOURILLON (Raphaël, Olivier, Pascal).
RÉJALOT (Marc-Alexandre).
PORTIER (Alban, Xavier, Marie).
LADREIT de LACHARRIÈRE (Côme, Marie, Grégoire, Alexandre).
BERT (Cyril, Régis, Marie, Bruno, Gérard).
QUILICHINI (Géraud, Jean, Luc, Pascal, Marie).
DEGACHES (Camille, Sylvie, France).
CARLIER (Baudouin, Mathieu, Pierre-Louis, Wandrille, Marie-Joseph).
COUTANSAIS-PERVINQUIÈRE (Guillaume, François, Ségolène).
MATTON (César, Marie, Antoine).
LOURDE ROCHEBLAVE (Pia, Marguerite, Stéphanie).
MARICHAL (Sam, Albert).
LAHA (Naôry, Stanley).
MERCIER (Martin, Jean-Claude, Denis).
BOUDET (Cyriaque, Franck, Marie).
DARBOIS (Roch, Jérôme, Marie, Guy).
ARTRU (Louis, Marie, Eric).
DUVIOL (Théo, Benjamin, Angel).
BARREAU (Marc, Erwan).
JULES (Raphaël, Etienne, Marie).
RUSCH (Mylène, Jeanne).
de la MOTTE de BRÖONS de VAUVERT (Jean, André, Jacques, Ange, Bertrand).
LARDENNOIS (Audrey, Jany, Marie-France).
CHABANON (Colin, Pierre).
BURGAN (Nathan).
BAREK (Henri, Marie, Bonaventure).
JUTEL (Jérémie, Jean-Claude, Pierre).
CABALLO (Sandro, Jacques, Eddy).
MARZIN (Louise).
LACOTE (Amaya, Marie).
VIEILLEDENT (Lucas, Denis, Albert).
BOUROTTE (Pierre, Michel, René).
TOUSSAINT de QUIÈVRECOURT (Thibault, Hubert, Bruno, Marie).
BARTHET (Guirec, Joseph, Marie, Cédric).
THORE (Bryan, Alexandre, Thibault).
BÉNET (Silouane, Pierre, Marie, François).
DUMORA (Thibaud, Antoine, Julien).
LIMA (Clément, Régis).
AUVRAY (Mahé).
DOUSSAU (Aymeric, Marie, Brice).
BESSE (Grégoire, Eliot).
COUROSSÉ (Nathanaël).
RENNER (Killian).
PAILLEUX (Pierre, Yann).
BENÉTEAU (Hugo, Joël, Yannick).
SOUYRIS (Clément, Charles, Pierre).

ÉCOLE POLYTECHNIQUE
A compter du 1er août 2023 et pour prendre rang,
sans rappel de solde, du 1er août 2022
Les élèves inscrits au tableau de sortie :
BARBOT (Cyprien, Marie, Jean).
PROTON (Julien).
COJAN (Pierre-Hugues, Yves, Benoît, Marie).
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 93 sur 156

ÉCOLE SPÉCIALE MILITAIRE


Pour prendre rang du 1er août 2023
Les élèves officiers de carrière :
HEDOUIN (Edgar, Adrien, Antoine).
DURROUX (Timothé, Marie, Alain).
DUBOST (Martin, Paul, Louis).
OUSTRAIN (Baptiste, Omer, Guy).
BOURCIER de SAINT-CHAFFRAY (Léon, Germain, Paul).
BETTAHAR (Timothé, Matéo, Christian).
LUQUIAU (Foucauld, Jean-Baptiste, Marie).
SIMON (Rémy, Antoine, Joseph, Elie).
BERTRAND (Victor, Guy, Joseph).
de TAEYE (Caroline).
ZOUBIRI (Clément, Roger, Sayah).
de DREUILLE (Côme, Gaël, Marie).
HOARAU (Benjamin, Olivier).
TOURNUT (Adrien, Armand, Martin).
DEFFONTAINES (Léo, Jean).
d’ORGLANDES (Hippolyte, Jean, Bernard, Marie).
CLOCHARD (Mattéo, Joseph, Marie, Fidèle).
JOURNAUX (Baptiste, Claude, Guy).
POIRIER--PINTARD (Marick, Arthur).
JULIÉ (Pierre-Emmanuel, Victor).
BRUNET (Théo, Pierre).
ZIDOUH (Nizar).
ANDRÉ (Edouard, Roland, René, Nicolas, Marie).
VANHAECKE (Audrey, Florence, Mathilde, Denise).
MISTRAL (Arnaud, Yves, Louis).
SCHMIDT (Théo, Quentin, Philippe).
OMNÈS (Florent, Thierry, Charles).
TIXIER (Anna, Jeanne, Lara).

ÉCOLE SPÉCIALE MILITAIRE


A compter du 1er août 2022
et pour prendre rang du 1er août 2021
Les élèves officiers de carrière :
de FOUCAUD (Ludovic, René, Alain, Marie).
RICHARD (Clément, Barthélémy, Grégoire, Marie).
SAINT-MARC (Tanguy, Pierre).
SUARD (Christophe, Harrald, Octave).
VEYRAT-MASSON (Alexandre, François, Loïc).

ÉCOLE MILITAIRE INTERARMES


Pour prendre rang du 1er août 2023
Les élèves officiers de carrière :
BOUILLOT (Matthieu, Pascal).
LARMOUR (Brendan, Patrick).
ALVAREZ (Romain, Veremundo, Roger).
TROTIGNON (Arthur, André, Guy).
RAHIMI (Mathieu, Pejman).
PICOT (Gautier, Marie).
LOUSTALOT (Ascelin, Marie, Pierre, Jean).
LEDAIN (Grégoire, Bruno, Jean, Michel).
JOUFFREY (Paul, Marie, Marc, Desire).
CORTI (Auguste, Jean-Pierre, Dominique, Jacques).
COSTET (Jérémie, Mathieu).
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 93 sur 156

MOUCHET (Thomas, Camille, André).


LASTAB (Mostapha).
GUICHARD (Olivier, Gabriel).
FERNANDEZ (Vincent, Sylvain).
LAGIER (Alexandre, Pierre-Guy).
de GUILLEBON (Vianney, Marie, Benoit).
VANHELLEPUTTE (Thibaud, Guillaume, Gérard-Henri).
MAZER (Wolfgang, Roger, Robert).
PROQUEZ (Guillaume, Bernard, Pierre).
LE MOTHEUX du PLESSIS (Thomas, Marie, Odile, Jean).
LURIENNE (Khevin, André, Henri).
CRUTCHET (Mikela, Xana).
FABRE (Louis-Jean).
LAURENSON (Hugo).
MASSON (Gauthier, Marie, André, Léon).
GROSJEAN (Oceane, Emy).
ROMMEL (Etienne, Arthur).
de CHEVIGNÉ (Martin, Gildas).
MARVAUD (Achille, Pierre, Timothée).
MOULIN (Léo).
YONNET (Corentin, Jean-Daniel).
LECLERC (Florentin, Valentin).
VAZ (Loan).
PAGES (Loris, Alexis).
BOESCH (Vincent, Philippe, Adel, Marie).
HORDÉ (Alexandre, Marie-Adrien, Michel).
THOMAS (Guillaume).
CARTIER (Erwan, Pierre, Claude).
BOFFY (Gaëtan, Emilien).
DEMOLINS (Jehan, Marie, Martial, Madeleine).
MAILLET (Marco, Daniel).
DELAQUEZE (Fabien, Alain, Yann).
BEUNARD (Grégoire, Balthazar, Thierry).
CHAHBOUB (Rayane).
CORREDOR PRIETO (Juan, David).
GAIGNARD (Alix, Alexandre, Thierry).
DOS SANTOS (Thibaud, Fernand, Michel, Aurélien).
MÉNARD (Tristan, Benjamin, Jean, Daniel).
BERTHIER (Jordan).
DESCHAMPS (Edouard, Michel, Luc).
MALLET (Anthony, Claude, Guy).
LAYSSOL (Rémi, Philippe, Henri).
CERVEAUX (Pierrot, Kévin).
COMMERCY (Alexis, Williams, Timothée).
ALLICAR (Tanguy).
BOËLLE (Quentin, Charles, Marie, Gérard).
SERVILE (Maxime, Henri, Michel).
KERYHUEL-MARISSAL (Guillaume, Louis, Philippe).
PÉRIN (Geoffroy, Marie, Benoit).
PLAS (Alexandre, Julien, Laurent).
ROUGEVIN-BÂVILLE (Hugues, Marie, Arnaud).
LECOMTE (Baptiste, Damien).
REDAUD (Maxime, Pierre, Olivier, Marie).
FOUQUET (Maxime, Georges, Daniel).
HIRN (Franck, Max, François, Walter).
PATZELT (Alexis, Marie, Katia, Christophe, François).
HERIARD (Maxime, Gérard).
GUILLAUME (Nicolas, José).
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 93 sur 156

THIÉBAUD (Maxence, Alexandre, Daniel).


BERARD (Alexandre, Emile, Guy).
MUNERET (Quentin, Sébastien).
ROUSSEL (Mériadec, Marie, Christophe).
SOUDET (Guillaume, Cédric).
RICHARD (Matthieu, Camille, René, Joseph).
INGELAERE (Laura, Delphine, Michèle).
VAN BRUSSEL (Charles, Maxime).
CAGNAT (Quentin, Xavier, Jérôme).
BASSIERES (Alexi, Jean, Xavier).
REICHERT (Vianney, Benoît, Joseph, Marie).
CASSAIGNE (Cédric, Mathieu).
MENARD (Hugues, Cyril, Jean).
LESQUER (Eymeric, Jean-Claude, Yves-Henry).
BUREAU (Johanna, Armelle, Stéphanie).
VUYLSTEKE (Louis, Hervé, Marie).
PREATO-PAVRET de la ROCHEFORDIÈRE - JONKIERRE (Constance, Marie, Gasparine).
NOLIN (François-Xavier, Marie, Jean).
DAHÉRON (Baptiste, Edouard, Emmanuel).
AMELINEAU (Grégoire, Paul, Alain, Marie).
THIEBAUT (Gaëtan, Claude, Gérard).
RAYNAUD de LAGE (Baptiste, Guillaume, François).
BRETAUDEAU (Nicolas, François, Louis).
RODRIGUES (Jason, Steves).
ANDRILLO (Romain, Jacky, Henri).

ÉCOLES DE FORMATION SPÉCIALISÉES DES OFFICIERS DES ARMES


Pour prendre rang du 1er août 2023
Les élèves officiers de carrière :
PEREZ (Aurélien).
PIQUET (Aymeric, Roger, Marie).
RIVIERE (Kévin, Philippe-Marie, Emile).
DUCRET (Tangi, Marie, Thierry).
PARE (Frédéric, Lapan, Salim).
COUTAUD (Julien, Gérard).
GARCIA (Pierre).
JACQUES (Jérémy, Laurent, Armand).
JOBERT (Stéphane).
THERON (Damien, Florian).
VANCINA (Aloïs).
FLEURY (Antoine, Yves, Gildas, Marie).
MAHÉ (Aurélien, Stéphane).
PAUGAM (Yohann).
CURTO (Laethitia).
KERENEUR (Johan).
KERBRAT (Julien, Frédéric, Marie).
PIERSON (Alan, Claude).
MENEGOZ (Alexandre).
CHABOT (Claude).
DIEZ (Quentin, Lucien, Henri).
GAUTHIER (Benjamin).
THOMAS (Xavier, Christian, Bernard).
DURAND (Anthony, Philippe, Florian).
TREGUER (Gwendal).
SALMON (Edouard, Richard, Stanislas).
GABRIEL (Jerome, Claude).
FAUGÈRE (Henri-Frédéric, Bertrand, Richard, Louis, Marie).
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 93 sur 156

CAMY (Gabriel, Baptiste).


PELAN (Jérémie, Pierrick, Marcel, Robert).
CARRÉ (Yoann).
BIEVER (François, Edmond, René).
CAPDEVILLE (Benoit, Mathieu, Régis).
DAUMUR (Frederic, Jules, Michel).
BAILLET (Frédéric, Maurice-Paul).
CARASCO (Clément, Maxime, Henri, Augustin).
MOMAL (Christopher, Maurice, Bernard).
LAHAYE (Mathieu, Daniel, Michel).
BARBERY (Jonathan, Christian).
HOCQUETTE (Stéphane, David, Pascal).
HÉLART (Brice, Raymond, René).
GROSLAMBERT (Victorien, Eric, Marie).
ABBONEN (Morgan).
ARDIVILLIERS (Morgan, Eric).
DUBÉROS (Laurent, Serge).
CALME (Manuel, Sylvain, Albert).
VAN DAMME (Thomas, René).
VEDLIN (Gaël).
BERGEROT (Jimmy, Armand, Jean).
DOS SANTOS (Chrystelle).
AGEORGES (Fabien, Jean-Philippe).
GARCIA (Romain, Marcel, Rafaël).
PERGET (Guillaume, Pierre, Albert).
BONIFACE (Gilles).
MOUMAN (Rachid).
BESANCENOT (Félix, Bernard, Cosimo).
MARCHIVE (Mickaël).
CASSET (Romain, Kevin).
BON (Cédric, Maurice, Raymond).
LUM CHOOK (Cédric, Roger, Alain, Jean).
CRUMBACH (François, Pierre).
MASULLO (Anthony).
GEAY (Thomas, Henri, Jean-Jacques).
MAUGIN (Fabien, Martin, Guy).
CLAESSENS (Yoann).
MEZERETTE (Vincent, Michel, André).
BLERIOT (Steve).
CARLIER (Joffrey, Jason).
BOURGEOIS (Jeannick, Joseph, Gilbert).
TREGAROT (Baptiste, Roger, Emile).
CASANOVA (Pierre-Yves, François, André).
MAROUDE (Sully).
ROYER (Julien, René, Georges).
ARREDONDO RODRIGUEZ (René, Elvis).
GUYADER (Adrien, André, Robert).
MARTIN (Charles, Louis, Fortuné).
GIGAULT (Yohann, Christian, Henri).
VILLEY (Benoit, David, Florent).
FLANET (Julien).
GUILLAN (Jérémi).
MOLLAT (Alexis, Patrice, Marie, Aymeric, Guillaume).
GRANJARD (Michaël).
JACOB (Aurélien, Yves, Albert).
CASTELL (Antoine, Maxime, André).
DANIEL-DAVID (Wallérian, Christian).
FOIN (Bruno, Laurent, Patrick, Jean, Yves, Marie).
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 93 sur 156

CHARME (Kévin).
BERMOND (Olivier, Pierre, Pascal).
PERRIN (Jérôme, Yves, Lucien, Christian).
HAUBREUX (Sébastien).
FERRO (Mélissa, Marie-Jeanne, Gilberte).
MACÉ de GASTINES (Tristan, Marie, Eric).
SALAÜN (Pierre).
JONQUIÈRES (Bastien, Patrice).
DUFOND (Malaun, Bruce, Yoran).
VALAGEAS (Nicolas, François, Jean-Baptiste).
IOTUA (Heifara, Pascal).
SECCHIUTTI (Benoît, Yann).
BONGAIN (Yoann, Georges).
FANTOLI (Stéphane, Laurent).
LEBON (Jonathan, Jean, Michel).
ORPHELIN (Philippe).
ELHORGA (Adrien, Nicolas).
AYADI (Ala-Addine).
BAILLY (Frédéric, Maurice, Jacques).
SERVANT (Guillaume, Patrick).
LECERF (Denis, David).

Corps technique et administratif de l’armée de terre


Au grade de lieutenant
ÉCOLE MILITAIRE INTERARMES
Pour prendre rang du 1er août 2023
Les élèves officiers de carrière :
PORTELA (Patricia, Jennifer).
PARDON (Charly).
CAISSON (Edouard, Henri-Jean).
TARBOURIECH (Alexandre).
JEAN (Anastasia, Mélissa).
ICHAS (Bertrand, René, Roger).
SANSSEN (Dany, Serge, Cornil).
CAMPOS LAPA (Rémi).
TOMCZYK (Sébastien).
BERTHELOT (Kévin, Alexandre, Yves).
DOYLE (Tristan, Patrick, Philippe).
TEZENAS du MONTCEL (Vincent, Marie, Henri).
GEREMY (Idrony, Giovanni).
THIBAULT (Quentin, Thierry, Philippe, Ferdinand).
LOTHAIRE (Marie-Joëlle, Gaëlle).

ÉCOLES DE FORMATION SPÉCIALISÉES DES OFFICIERS


DU CORPS TECHNIQUE ET ADMINISTRATIF
Pour prendre rang du 1er août 2023
Les élèves officiers de carrière :
VERNET (Sébastien, Pierre).
HOMMAIRE (Camille, René, Jean-Jacques).
LAFOND (Loïc, Pierre, Tony).
PETIT (Lionel, Ella).
DIVOUX (Jason, Jean-Pierre).
BECKERS (Isabelle, Monique, Evelyne).
SORGUES (Kévin, Stéphane).
MULLER (Fabien, Gérard).
AÏSSIOU (Farah, Farida).
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 93 sur 156

LEDUC (Vanessa).
SCHWEIZER (Michael).
LAMOULIATTE (Matthieu).
GRAMPAYRE (Mathieu).
HAURY (Mikael, Matthieu).
DELZENNE (Thomas, Charles, Bernard).
VERNHES (Patrick, Henri, Jean).
YESSIFOU-ADIBOE (Abdoul-Chafiou).
SCHIOPU (Dragos, Eugen).
MAURIN (Michaël, Olivier).
THIA SONG FAT (Simon).
SILA (Antoine).
ROGEREAU (Vincent, Richard, David).
BARRAULT (Mehdy).
YVARS (Pierre, Marc).
OUHEIRERRE (Claire, Rosanne).
ABDELKADER (Emmanuelle, Myriam).
ROUSTAN (Christophe, Eric, Lucien).
BOUVIER (Marc-Antoine, Stéphane, Jean-Michel).
CHASSERAY (Rémy).
PEZAT (John, Edward, Alfred).
JOSSE (Pierre, Yves, Marie).
NALAMACOVINDÉ (Olivier, Jean, Bernard).
JUPIN (Linda).
MAZEAU (Amandine, Laetitia, Pascaline).
TANGUY (Nathalie).
RAVOIRE (Fabien).
VIOLIN (Yohan, Lionel, Christian).
VIDELOUP (Alban, Pierre, Julien, Yvonic).
PRUVOST (Aurélie).
TANGUY (Mélanie).
BERNARD (Willy, Anthony, Michel).
BALANSARD (Charly, Aurélien, Donatien, Fabien).
CHANE-TECK (Cédric, Jean, François).
MORSCH (Emilie, Stéphanie).
DESOLME (Anne-Laure, Caroline).
ZUCCHETTO (Alexandre, Arnaud).

MARINE NATIONALE
Corps des officiers de marine
Au grade d’enseigne de vaisseau de 1re classe
ÉCOLE NAVALE
Pour prendre rang du 1er août 2023
Les élèves officiers de carrière :
LEROUGE (Anatole, Baptiste, Jean, Malo).
KACEL (Thomas, Idir).
PIVETEAU (Nathan, Jérémie).
MALENFANT (Samuel).
THIERY (Maël, Louis).
SAMPEDRO (Raphaël).
PASOTTI (Valentin, Paul, Alain).
JEANNE (Hugo, Michel).
KERGUS (Corentin).
CADUDAL (Louise, Tifenn, Marie).
AVOIX (Chloé, Jacqueline, Caroline).
SEURRE (Lucille).
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 93 sur 156

GALL (Brieuc).
REPPELIN (Arthur).
BOMONT (Hubert, Marie, Philippe).
de LAMBILLY (Agathe, Marie, Jeanne, Clarisse).
BOILEAU (Bastien).
DAUTRESIRE (Ewen, Titouan, Valentin).
FANTROS (Inès).
DUARTE (Marie, Justine).
IELLATCHITCH (François, Charles, Michel).
CHÊNE (Guillaume, Francis, René, Pierre).
CLÉMENT (Lucas, Thierry).
MARTINEZ (Pierre-Marie, Frédéric).
GUILHEM DUCLEON (Pierre, Emmanuel, Marie).
DA CRUZ (Christian, Jack).
COUTET (Théo, Paul).
CARTAULT (Laura, Catherine, Pauline).
QUÉRAT (Etienne, François, Gilbert).
de LAPEYRIERE (Wladimir, Marie, Renaud, Jean-Luc).
BILLIG (Pierre-Augustin, Emmanuel, Marie).
CASSAR (Oscar, Charles, Vincent).
LEPLA (Lucas, Jean, Abdelkader).
ROCCHI (Jean-Baptiste).
de CHARGERES du BREUIL (Quentin, François, Marie).
ROUSSET (Joseph, Jean, Claude).
KLEBER (Lucas, Didier, Pierre, Jean, Gilbert).
de PENFENTENYO de KERVÉRÉGUIN (François, Marie, Joseph, Laurent).
JÉHANNE (Guillaume, Louis, André).
BOISMOREAU (Harold, Rénald, Christian).
MILLEQUANT (Victor, Guillaume, Roger).
de CACQUERAY (Romain, Marie, Antoine).
KERSUZAN (Thomas, Michel, Charles).
MONCUIT (Martin, Antoine, Dangla).
TESSIER (Marc, Luc, Alphonse, Job).
BOURBON (Gauthier).
BENOIT (Jean-Guillaume, Henri).
RAGUIN (Adrien, Julien, Jackie).
BEAUFORT (Léandre, Jacques, Alain).
CONTREMOULIN (Enora).
SABATIER (Pia, Marie, Valentine, Béatrice, Thérèse).
SANDU (Pierre, Emile, René).
LEPERS (Emile).
BERNARD (Thibaut, Nicolas).
de VIRY (Romain, Marie, Grégoire, Emmanuel).
ROYER (Roxane).
de REVIERS de MAUNY (François, Marie, Stéphane).
DUBOSCQ (Florian, Georges, François).
PIOLOT (Arthur, Paul, Joseph).
MOAL (Romain).
NEGUSSIE (Erwann, Samuel, Teyim).
SANQUER (Gaël, Nicolas).
LAMY (Kathrine).
AVRIL (Maxence, Yann).
GAUTIER (François-Joseph, Marie).
LHIVER (Baptiste, Tom, Valentin).
de MELLON (Geoffroy, Gérard, Marie, Anne).
BOURGOGNE (Killian, Léo).
FERRAND (Ugo, Bernard, Pierre).
d’ARDAILHON MIRAMON (Paul, Jean, Emmanuel).
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 93 sur 156

BRIERE de la HOSSERAYE (Victor, Augustin, Marie).


WETTLAUFER (Louis, Hanno, Jacques).
DANIEL (Aubin).
LE GUENNEC (Matéo).
ORY (Roxane, Alice).

ÉCOLE POLYTECHNIQUE
A compter du 1er août 2023
et pour prendre rang, sans rappel de solde, du 1er août 2022
Les élèves inscrits au tableau de classement de sortie :
KACZMAREK (Thibault, Henri, Omer).
MAHÉ (Baptiste, Pascal, Quentin).
ROUSSEL (Augustin, François, Marie, Xavier).
AUFFRAY (Sandrine, Marie-Sabine).

Corps des officiers spécialisés de la marine


Au grade d’enseigne de vaisseau de 1re classe
ÉCOLE MILITAIRE DE LA FLOTTE
Pour prendre rang du 1er août 2023
Les élèves officiers de carrière :
ROUSSEL (Romain, Maxime).
MIGNE (Kévin, Hervé).
MERLOT (Benoît, Jean, Marie).
KOLYADA (Michail, Vladimiroviche).
CHEVENEMENT (Julien).
SEDKAOUI (Adrien, Jean, Raymond).
BLEMONT--MOUREN (Mathurin, Jacques, Pierre).
SIBAT-DAUGAS (Ugo, Adrien).
DESLOGES (Cédric, Eric, Philippe).
VAN HECKE (Guillaume, Romain, André).
BOUVIER (Romain, Gilles, Boris).
GAULIN (Virginie, Emmanuelle).
JAMAIN (Loïc, Gérard, Pierre).
BESSE (Alexandre, Geoffrey).
PARAYRE (Elodie).
LE BRETHON (Félix, Louis, Henri).
TERRITO (Thomas, Marc, Marcel).
DONCHERY (Nicolas, Xavier).
DUBIEF (Charles-Henri).
KERAUDREN (Anthony).
RABEFARIHY (Andriamahery).
WADOUX (Alexandre, Christian, Jean-Luc).

ARMÉE DE L’AIR ET DE L’ESPACE


Corps des officiers de l’air
Au grade de lieutenant
ÉCOLE DE L’AIR ET DE L’ESPACE
Pour prendre rang du 1er août 2023
Les élèves officiers de carrière :
FANELLI (Luigi, Sébastien, Valentin).
MASSON (Léo, Victor, Bruno).
DUQUESNEL (Valentin, Ewen).
LAULANIE (Clara, Jeanne, Marie).
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 93 sur 156

GUERIN (Alban, Jean-Baptiste, André).


JABOULAY (Quentin, Michel, Robin).
DAVID (Raymond, Thérence, Charles, Martin).
CORON (Aymeric, Joseph).
LIOTARD (Valentin, Patrick).
CREMIEUX (Josselin, Baptiste, Pierre).
CHOURAKI (Robin, Antoine, Pierre).
LEVEQUE (Clovis, Jean, Fernand, Simon).
AZPIROZ (Clément, Jean, Léon).
BODINEAU (Mathis, Pierre).
PAUTRAT (Théo, Camille, Georges).
FRIZON de LAMOTTE de RÈGES (Juliette, Marie, Joseph).
GAZULL-KAZMIERCZAK (Léa).
PHILIPPE (Ugo, Laurent, Roger, Jacques).
BACHSCHMIDT (Maxime, Bernard, Michel).
SECHERESSE (Vincent, Raymond).
DAUTREMONT (Mattis, Pierre, Thomas).
PRIOLET (Clovis, Thomas, Maximilien).
BADIE (Anouk).
VIAL (Guilhem, Marie, Jean-Baptiste).
BOILLET (Denis, Jacques, Baptiste).
OLIVE (Franklin, Thomas, Benjamin).
BELLET (Jean).
BAUER--PRESTON (Lucas).
BRINDEJONC (Hugo, Julien, Sacha).
FRITSCH (Hugo-Joshua, Paul, Patrick).
NICOL (Thomas).
BALARAM (Marc, Philippe, Xavier, Marie).
GOULVESTRE (Bastien, Maric, Thierry).
MACÉ (Olivier, Michel, Jean-Pierre).
QUIEFFIN (Clément, Thierry).
HAUSS (Dylan).
HELLIER (Romain, Clément).
SÉON (Evan, Roger).
PAYA (Klémen, Christian, Simon).
SCHMIDT (Arnaud).
GOUSPY (Camille).
SALAS (Nicolas, Aimé).
MOLINSKI (Charles).
GALLAND (Arthur, Clément, Antoine).
BORG HÉNAULT (Maximilien, Guy, Georges, Alain).
RAYBAUD (Corentin, Simon, Jean).
CHALON (Léo, Ange).
CHAMPLON (Paul).
DELEYROLLE (Colas).
CROS-COITTON (Marie, Elisa).
CASTAINGT (Thomas, Eric, Guillaume).
HENON-HILAIRE (Paul).
RICHARD-ARCHERITEGUY (Benjamin, Laurent, Enzo).
RANCE (Victor, Marius).
VIVES (Alexis, Fabio, Jean).
HERVÉ (Emile, Marc, Rémy).
REIGNIER (Joyce, Ambre, Louise).
BRUN (Pauline, Valentine, Simone, Jeanine).
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 93 sur 156

ÉCOLE POLYTECHNIQUE
A compter du 1er août 2023
et pour prendre rang, sans rappel de solde, du 1er août 2022
L’élève inscrit au tableau de classement de sortie MANIÈRE (Théo, Louis, Gilbert).

Corps des officiers mécaniciens de l’air


Au grade de lieutenant
ÉCOLE DE L’AIR ET DE L’ESPACE
Pour prendre rang du 1er août 2023
Les élèves officiers de carrière :
ATTIMON (Quentin, Daniel, Rogatien).
PARASCANDOLA (Alice, Marie).
RICHARD (Jean-Gaël, Franck, Maxime).
NATIVEL (Thomas, Alexis).
LARROCHE (Fanny, Marie).
BELTRAN (Mona).
FARAH (Gregory, Nayef).
DELAPIERRE (Lola, Catalina, Nelly).
STILLITANO (Luca, Alain, Paul).
BRANCAZ (Romain, Louis).
BELOTTI (Laurent, Rémi).
RODRIGUES (Raphael, Alexis, Lucas).
ZEKRI (Soufiane, Guillaume, Thomas).
MESQUIDA (Maxence, Mathieu, Marie).
IVARS (Julian, Charles, Antoine).
ESTEBÉ (Nicolas, Dylan).
HOARAU (Guillaume, Florent).
HUBAIN (Xavier).
GRAS (Marie-Laure, Yasmine).
RAJAOBELINA (Jacky, Ravaka).
RENOU (Valentin, Bernard, Marcel).
CAMOIN (Louis, Virgil).
EUDE (Tristan, Pierre, Michel).
POUZET (Hippolyte, Jules, Jean).
GIRE (Jean-Baptiste, Matteo).
MORANGE (Benoît, Jean).
CAUDAL (Aldheric, Gilbert, Jean-Marie).
DEGAN (Franck).
TOUIL (Adel).

Corps des officiers des bases de l’air


Au grade de lieutenant
ÉCOLE DE L’AIR ET DE L’ESPACE
Pour prendre rang du 1er août 2023
Les élèves officiers de carrière :
JOURDAN (Cyril, Fabrice).
LEROY (Erwan, Pierre, Luigi).
LOU-POUEYOU (Matthieu, Pierre, Marc, Jacques).
POIRIER (Rémi, Bruno, Jean).
LE MERCIER (Mathilde, Anne).
DALICHOUX (Emma, Louise, Jeanine).
DAMOUR (Gaël, Jean, Patrice).
BISSON (Alexis, Fabrice).
GRAVEL (Sixtine, Renée, Diane).
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 93 sur 156

RAMETTE (Nicolas, François, Jean).


LEMBLE (Thomas, Henri).
GUYAMIER (Eva, Svetlana, Maud).
FRESIA (Margaux, Sarah, Maryse).
CHEVROLET (France, Christelle).
MOLIÈRE (Justine, Anne).
BAZILLE (Marion, Pascaline, Béatrice).
TASTA (Lorentz, Corentin).
ROSE (Baptiste, Marcel, Bernard).
BRENIÈRE (David, Jean-Claude, Valérian).
LOPEZ (Clara, Meryem).
GOUGEON (Marion, Alison).
ENGEL (Loïc).
BEN NAJI (Rami).
ANTOINE (Fabien, Patrick, Yvon).
TRUBERT (Maëlle, Anne, Sabine).
ZERELLI (Malik, Henri, Salah).
MADELAINE (Euphrosine, Jeanne, Germaine).
TETUAMANUHIRI (Tetaumatani, Henry).
VERMUS (Kévin, David, Thierry).
AUBIER (Marine, Agnès, Patricia).
GÉRARD (Julien, Anthony).
ALMUDEVER (Sacha, Gabriel, Adrien).
EVRARD (Blandine, Josette, Désirée).
LEFEBVRE (Eugénie, Hélène).
BLONDEL (Hugo, Laurent, Carlo, Hendrick, Cyrille).
SOLER--BARDINA (Maeva).
WILLIOT (Hugo, Alexandre).
LE BOT (Tudy).
GROSJEAN (Mariane, Candice, Agathe).
KAZMIERCZAK (Thibault, Joseph, Nicolas).
FACON (Michael, Alexandre, Philippe).
BINET (Martial, Alex, Rodolphe).
MONTÊT (Linda, Marylène).
KOSTADINOV (Jannah).
LAMBUSSON (Gabrielle).
ABRAHAM (Romain, Stéphane, Didier).
GERMAIN (Sabrina, Noémie, Madeleine).
HENRY (Rainer, Alphonse, Abdallah).
BLANCO (Augustin-Marie, Jean, Rémi).
CHEVAL (Pierre, Jacques, Jean, François).

SERVICE D’INFRASTRUCTURE DE LA DÉFENSE


Corps des ingénieurs militaires d’infrastructure de la défense
Au grade d’ingénieur
ÉCOLE NATIONALE SUPÉRIEURE
DES INGÉNIEURS DE L’INFRASTRUCTURE MILITAIRE
A compter du 1er août 2023
et pour prendre rang du 1er août 2020
L’élève officier de carrière IDIR (Jean).

A compter du 1er août 2023


et pour prendre rang du 1er août 2021
Les élèves officiers de carrière :
DUCROT (Jean, Côme, Emmanuel, Marie).
JÉGO (Guillaume, Luc, Alain).
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 93 sur 156

RAULT (Maxime, Antoine, Marie).


GUÉMAS (Alex, Pierre, Baptiste).
GABEZ (Félix, André, Marcel).
TESSARIOL (Lisa, Jyotika).
JOUILLEROT (Aymeric, Philippe, Guy).
JOLIVET (Maëlys, Louise, Rolande, Geneviève).
LE BOUTEILLER (Hugues, Marie, Eliane, Pierre, Arnaud).
LESECQ (Damien, Michel, Jean-Noël).
LABORIE (Guillaume, Daniel, Joseph).

A compter du 1er août 2023


et pour prendre rang du 1er août 2022
Les ingénieurs militaires d’infrastructure de la défense stagiaires :
MARTINET (Alix, Isabelle).
AÉBI (Louis).
MIN (Erwan).

SERVICE DU COMMISSARIAT DES ARMÉES


Corps des commissaires des armées
Au grade de commissaire de 1ère classe
ÉCOLE DES COMMISSAIRES DES ARMÉES
A compter du 1er août 2023
et pour prendre rang du 1er septembre 2017
Le commissaire de 1re classe sous contrat BEURDELEY (Paul, Alain, Raoul).

A compter du 1er août 2023


et pour prendre rang du 1er novembre 2018
La commissaire de 1re classe sous contrat BOUBOUNE (Karine, Marie-George).

A compter du 1er août 2023


et pour prendre rang du 1er février 2021
Le commissaire de 1re classe sous contrat VIOLLET (Benoît, Guillaume).

A compter du 1er août 2023


et pour prendre rang du 1er mars 2021
Le commissaire de 1re classe sous contrat NIEL (Timothée, André, Marie).

A compter du 1er août 2023


et pour prendre rang du 1er mars 2022
La commissaire de 1re classe sous contrat DAOOD (Elodie, Marie-Estelle).

Au grade de commissaire de 2e classe


ÉCOLE DES COMMISSAIRES DES ARMÉES
Pour prendre rang du 1er août 2023
Les élèves officiers de carrière :
PERALDI (Estelle, Sandrine, Kallista).
PATOURET (Matthieu, Jean, Paul).
MOSCAROLA (Louis, Zacharie, Théo).
VANDROUX (Orianne, Hélène, Michèle).
LEROY (Joséphine, Priscilla, Marie).
GOIN (Vaimiti, Jeanne).
PROD’HOMME (Agathe, Hélène, Paulette).
PESME (Perline, Michelle, Françoise).
BEAUTÉ (Ambroise, Etienne, Marie).
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 93 sur 156

ODIN (Louis-Marie).
TALLENDIER (Joseph, Paul, Eric, Marie).
DA FONSECA (Camille, Eva, Delphine).
KOZLOWSKI (Yann, Daniel, Michel).
VITORIA (Valentin, Charles, Gérard).
ROCHE (Nicolas, Louis, Joseph).
POGET (Constance, Marie, Flore).
MENUET (Alix, Marie, Isabelle, Portichol).
CHALVIN (Hugo, Marie).
CHEVALLIER (Maxime, Nicolas, Lucien, Félix).
LAGUERRE (Corentin, Marc).
de CHEVRON VILLETTE (Pierrick, Hubert, Alban, Marie).
VITEL (Romane, Cécile, Marie).
AUGER (Marie, Nathalie).
SOBRECASES (Anna).
MOURIER (Jeanne, Charlotte, Marie).
PINGAL (Chloé, Kim-Anh).
HAUDIQUET (Adèle).
CHELERS (Matilda, Chloé).
LUGAN (Clément, Pierre, Daniel).
THOMAS (Nicolas, François).
GONARD (Fanny, Claudie, Paulette, Marie).
LEBOT (Agathe, Maryse, Marie-Thérèse).
LEMUET (Juliette, Anna).
JEURISSEN (Marion, Mélanie).
DUVERNEUIL (Antoine).
FAURE BEAULIEU (David, Hilaire, Marie).
LENIAUD (Clément, Riccardo, Marie).
MORO (Nathalie, Claire).
TORTI (Jean-Michel, Roger).
SEDLAK (Juliette, Elisabeth, Sophia).
KACI (Aglaë, Yamina, Monique).
CHAVARDES (Cécile, Anne, Camille).
NICAUD (Eric, Louis, Marie, Michel).
PACREAU (Emmanuel, Joseph, Marie, Alain, Paul).
NOURDINE (Hugues, Azhare).

SERVICE DE SANTÉ DES ARMÉES


Corps des internes des hôpitaux des armées
Au grade d’interne
ÉCOLE DE SANTÉ DES ARMÉES
A compter du 1er novembre 2023
et pour prendre rang, sans rappel de solde, du 1er janvier 2023
Les élèves officiers de carrière :
DARGIER (Raphaël, Guillaume, Jean).
CONDETTE (Alexis, Nicolas, Bruno).
OGIER (Sophie, Maryse, Suzanne).
MAILLÉ (Alice, Odette, Yvonne).
BOUASSRIA (Yassine).
d’EVERLANGE de BELLEVUE (Noémie, Marguerite-Marie, Jacqueline).
NIALON (Justine, Louise).
COMTE (Ulysse, Gilles, Jean).
BOLLEY (Baptiste, Simon, Louis).
ALLOUCH (Léo, Armand, Arthur, Maui).
DO TRAN (Antoine, Maximilien).
ARBISA (Angèle, Marie).
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 93 sur 156

CRENON (Tom, Gabriel).


DERNAUCOURT (Théo, Guilhem, Claude).
MAUNAND (Madeleine, Jeanne, Micheline).
MACHUT (Clarisse).
GAUTHIER (Muriel, Christiane).
FONTAINE (Charles, Olivier, Marie, Emmanuelle).
BROCHARD (Cyrille, Marie, Michel).
FRAYSSÉ (Julie, Marie).
DELMARRE (Fiona).
PETIT (Alexis, Hervé, Louis).
PASSELANDE (Noëlie, Marie, Caroline).
HÉMEURY (François, Bruno, Marie).
SOTTY (Charlotte).
TAURIN (Elodie, Laura).
de LAMBILLY (Camille, Marie, Aude, Magdeleine).
AICARDI (Chiara, Pierrette, Laurence).
GUY (Arthur, Baptiste, Michel).
THIRIOT (Maïlis, Marie).
SARDA (Alexandre, Cédric, Stéphane).
DEVEAUD (Gauthier, Sébastien).
MISSINHOUN (Cédric, Jean-Michel, Coffi, Kochikpa).
FAVEUR (Adama, Néama).
BERGER (Emma, Marie, Xiaojuan).
CHARPENTIER (Agathe, Mary, Laureline).
DECLERCK (Pélagie, Claire, Danièle).
CLOCHARD--d’USSEL (Renaud, Marie, Fidèle, Joseph).
JOUVENCEL (Amaury, Luc, Michel).
LOUIT (Clément, André, Nicolas).
BLANC (Maïlys, Yvonne, Berthe, Clémentine).
LEGAY (Marion, Bérengère, Camille).
BLANCHARD (Julia, Lola, Justine).
KOCIUBA (Morgane).
RUEL (Marion, Lucie, Marie).
NORMAND (Arthur, Stanislas, Andrew, Marie).
LOUET (Hugo, Pierre).
JACTEL (Léonore, Bérénice).
BERTIN (Frédéric, Julien, Charles).
LAGARDE (Zélie, Marie).
GALTIER (Baptiste, Paul, Tunui).
CHAPEAUX (Tanguy, Louis-Marie, David).
MANICOM RAMSAMY (Simon).
PLANTECOSTE (Romain, Paul).
JULLIOT de la MORANDIÈRE (Pauline, Marie, Véronique).
LOPEZ (Gwendoline, Gisèle, Jeanne).
CARLE (Tom, Alan, Maximilien).
BLONSKI (Maxime, Antoine, Marcel).
VELUT (Gabriel, Gérard, Joseph).
BOUGEARD (Ewen).
CONNIN (Romane, Cécile, Nathalie).
PROBST (Thomas, Maxime).
GRAMAIZE (Louis, Clément, Camille).
FONTAINES (Maylis, Marie, Alice).
PROFFIT (Hermine, Blandine, Marie).
MANICOM RAMSAMY (Paul).
DISSARD-ENGRAND (Colombe).
HENO (Maurine, Margot, Irène).
VERGER (Baudouin, Joseph, Michel, Roland, Léopold).
DÉLAGE (Chloé, Charlotte, Karine).
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 93 sur 156

RAUD (Valentin, Clément).


POIGNANT (Maxime).
BROGNIART (Clémentine, Pauline, Ghislaine).
RAYNAUD (Sixtine, Colette, Françoise, Marie).
MONCOMBLE (Lucas, Joël, Jean).
SASSUS (Marie).
GARNIER (Elise, Alice, Marie).
ARMINJON (Tancrède, Michel, Hubert, Benoît, Marie).
CARTON (Guillemette, Marie).
AGIUS (Marie, Emilie, Paule, Monique, Annie, Martine).
RICHARD (Alan, Quentin).
LEGUAY (Bérénice, Annabelle, Océane).
AYAX (Célien, Roger, Yves).
STEFANI (Clément, Dominique, José, Martial).
BRUGÈRE (Laetitia, Albane, Marie).

Corps des vétérinaires des armées

Au grade de vétérinaire

ÉCOLE DE SANTÉ DES ARMÉES

A compter du 1er juillet 2023


et pour prendre rang, sans rappel de solde, du 1er janvier 2023
L’élève officier de carrière GROSBOIS (Amélia, Camille).

SERVICE DE L’ÉNERGIE OPÉRATIONNELLE

Corps des ingénieurs militaires des essences

Au grade d’ingénieur principal

BASE PÉTROLIÈRE INTERARMÉES

Pour prendre rang du 1er août 2023


Le capitaine COMMINE (Quentin, René, Georges, Alain).
Le commandant ALZIARI de MALAUSSENE (Grégoire, Marie).
Le lieutenant de vaisseau GOUX (Zélia, Nicole, Paulette).

Corps des officiers logisticiens des essences

Au grade de lieutenant

BASE PÉTROLIÈRE INTERARMÉES

A compter du 1er août 2023


et pour prendre rang du 1er août 2022
L’élève officier de carrière BUISAN (Guillaume).

Pour prendre rang du 1er août 2023


Les élèves officiers de carrière :
AGUASCA (Amandine, Marie, Jacqueline, Henriette).
GRÉGOIRE (Paul, Raymond, Gilles).
GREGOIRE (Quentin, Pierre, Lilian).
BASTIAN (Aurore, Hélène, Colette).
LESEUR (Kévin, Christophe, Claude).
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 93 sur 156

DIRECTION GÉNÉRALE DE L’ARMEMENT


Corps des ingénieurs de l’armement
Au grade d’ingénieur
ÉCOLE POLYTECHNIQUE
A compter du 1er septembre 2023
et pour prendre rang, sans rappel de solde, du 1er septembre 2022
Les élèves inscrits au tableau de classement de sortie :
AZEMA (Mathis, Thierry, Maurice).
BAK (Antoine, François).
SCHNEIDER (Gatien, Philippe).
MAISONNETTE (Lucas).
de BOISSET (Sixte, Marie, Nicolas, Roger, Robert).
HEBEY (Maximilien, Albert, Marie, Christian, David, Gabriel).
LECOUSTRE (Jules, Marcel).
TETTEKPOE (Jean-Samuel, Josias).
PARENT (Pierre-Yves, Paul, Robert).
SCHOUPPE (Paul, Fouad, François).
CHENY (Tristan).
MEDJAHED (Majdi, Mohammed).
de RUL (Victoria, Claire).
FRUCHON (Merlin, Jean-Gabriel).
GONON-MATHIEU (Baptiste, Pierre, Ulysse).
ESMENJAUD (Pierre-Marie, Bernard).
DELAUTRE (Allan, Guy, Jacques).
LACAN (Antoine, Olivier, Jacques, Marie).
MULLER (Alexandre, Michel, Bernard).
PRIEUR (Baptiste, Christophe, Roger, André).
CRASSON (Thomas, Philippe, Marcel).
HUI (Jérôme, Yanheng).
ZEINATY (Paul).
GOULETTE (Florent, Denis, François).
TERVER (Basile, Louis, Rodrigue).
DESPLANCHES (Tristan, Joseph, Philippe).
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 94 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DES ARMÉES

Décret du 6 décembre 2023 portant nomination


au conseil d’administration de l’Institution nationale des invalides
NOR : ARMH2328870D

Le Président de la République,
Sur le rapport de la Première ministre et du ministre des armées,
Vu la constitution, notamment son article 13 ;
Vu le code des pensions militaires d’invalidité et des victimes de guerre, notamment ses articles L. 622-1
et R.* 622-1 ;
Le conseil des ministres entendu,
Décrète :
Art. 1 . – Sont nommés au conseil d’administration de l’Institution nationale des invalides, en qualité de
er

personnalité qualifiée représentant le monde combattant :

Sur proposition du ministre de tutelle


M. Claude DUBOIS.
M. le général de brigade (2S) Paul DODANE.

Sur proposition des associations représentatives de grands invalides pensionnés


M. Florent RICHARD.
Art. 2. – La Première ministre, le ministre des armées et la secrétaire d’État auprès du ministre des armées,
chargée des anciens combattants et de la mémoire, sont responsables chacun en ce qui le concerne, de l’application
du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 6 décembre 2023.
EMMANUEL MACRON
Par le Président de la République :
La Première ministre,
ÉLISABETH BORNE
Le ministre des armées,
SÉBASTIEN LECORNU
La secrétaire d’État auprès du ministre des armées,
chargée des anciens combattants et de la mémoire,
PATRICIA MIRALLÈS
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 95 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DES ARMÉES

Arrêté du 10 novembre 2023 portant admission à la retraite


(attachés d’administration de l’Etat)
NOR : ARMH2332922A

Par arrêté du directeur du centre ministériel de gestion de Rennes en date du 10 novembre 2023, Mme Christine
PEAN, attachée d’administration de l’Etat, est admise à faire valoir ses droits à la retraite, sur sa demande, à
compter du 1er janvier 2024.
A cette même date, l’intéressée est radiée des cadres.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 96 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DES ARMÉES

Arrêté du 16 novembre 2023 portant admission à la retraite


(attachés d’administration de l’Etat)
NOR : ARMH2332927A

Par arrêté du directeur du centre ministériel de gestion de Rennes en date du 16 novembre 2023, Mme Laurence
GRIGNOUX, née MENEZ, attachée d’administration de l’Etat, est admise à faire valoir ses droits à la retraite,
sur sa demande, à compter du 2 janvier 2024.
A cette même date, l’intéressée est radiée des cadres du ministère des armées.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 97 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DU PLEIN EMPLOI ET DE L’INSERTION

Décret du 6 décembre 2023 portant nomination du délégué général à l’emploi


et à la formation professionnelle - M. MARCHAND-ARVIER (Jérôme)
NOR : MTRC2331838D

Le Présidant de la République,
Sur le rapport de la Première ministre, du ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion et du ministre de
l’éducation nationale et de la jeunesse,
Vu la constitution, notamment son article 13 ;
Vu le décret no 97-244 modifié du 18 mars 1997 portant création d’une délégation générale à l’emploi et à la
formation professionnelle ;
Le conseil des ministres entendu,
Décrète :
Art. 1 . – M. Jérôme MARCHAND-ARVIER, conseiller d’Etat, est nommé délégué général à l’emploi et à la
er

formation professionnelle, à compter du 11 décembre 2023.


Art. 2. – La Première ministre, le ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion et le ministre de
l’éducation nationale et de la jeunesse sont responsables, chacun en ce qui le concerne, de l’application du présent
décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 6 décembre 2023.
EMMANUEL MACRON
Par le Président de la République :
La Première ministre,
ÉLISABETH BORNE
Le ministre du travail,
du plein emploi et de l’insertion,
OLIVIER DUSSOPT
Le ministre de l’éducation nationale
et de la jeunesse,
GABRIEL ATTAL
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 98 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DU PLEIN EMPLOI ET DE L’INSERTION

Arrêté du 27 octobre 2023 portant nomination du secrétaire général


du Conseil d’orientation des conditions de travail
NOR : MTRT2325275A

Par arrêté du ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion en date du 27 octobre 2023, M. Maxime
PRADIER, chef de la mission du pilotage de la politique et des opérateurs de la santé au travail à la direction
général du travail, est nommé, à compter du 1er novembre 2023, secrétaire général du Conseil d’orientation des
conditions de travail, en remplacement de M. Philippe GARABIOL.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 99 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DU PLEIN EMPLOI ET DE L’INSERTION

Arrêté du 21 novembre 2023 portant nomination à la commission spécialisée


relative aux pathologies professionnelles du Conseil d’orientation des conditions de travail
NOR : MTRT2329020A

Par arrêté du ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion en date du 21 novembre 2023, est nommé
membre de la commission spécialisée relative aux pathologies professionnelles du Conseil d’orientation des
conditions de travail, au titre de représentant des employeurs au sein du collège des partenaires sociaux :
Sur proposition du Mouvement des entreprises de France (MEDEF) :
– M. Jean-Baptiste MOUSTIE, suppléant, en remplacement de M. Renaud GIROUDET.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 100 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DU PLEIN EMPLOI ET DE L’INSERTION

Arrêté du 21 novembre 2023 portant nomination à la commission spécialisée


relative aux pathologies professionnelles du Conseil d’orientation des conditions de travail
NOR : MTRT2329023A

Par arrêté du ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion en date du 21 novembre 2023, est nommé
membre de la commission spécialisée relative aux pathologies professionnelles du Conseil d’orientation des
conditions de travail, au titre de représentant des employeurs au sein du collège des partenaires sociaux :
Sur proposition du Mouvement des entreprises de France (MEDEF) :
– Mme Cécile PEYRAFORT, suppléante, en remplacement de Mme Laetitia NIEMCZYK.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 101 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DU PLEIN EMPLOI ET DE L’INSERTION

Arrêté du 4 décembre 2023 portant nomination d’un administrateur provisoire


de la Caisse interprofessionnelle de prévoyance et d’assurance vieillesse (CIPAV)
NOR : MTRS2332369A

Le ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion et le ministre de la santé et de la prévention,


Vu le code de la sécurité sociale, notamment ses articles L. 281-3, L. 641-1 et R. 281-2 ;
Vu l’arrêté du 4 juin 1959 portant indemnités aux administrateurs de la caisse nationale d’assurance vieillesse
des professions libérales et des sections professionnelles ;
Vu la décision de la Cour de cassation du 12 octobre 2023 annulant l’élection de treize administrateurs de la
CIPAV sur les vingt-quatre membres titulaires ;
Considérant l’absence de quorum au sein des séances du conseil d’administration de la CIPAV et qu’ainsi, les
conditions d’un fonctionnement normal du conseil d’administration ne sont plus réunies,
Arrêtent :
Art. 1 . – Le conseil d’administration de la caisse interprofessionnelle de prévoyance et d’assurance vieillesse
er

est suspendu jusqu’au 15 juin 2024.


Art. 2. – M. Philippe Renard est nommé administrateur provisoire de la Caisse interprofessionnelle de
prévoyance et d’assurance vieillesse jusqu’au 15 juin 2024.
Durant son mandat, M. Philippe Renard est investi de l’ensemble des pouvoirs dévolus au conseil
d’administration.
Art. 3. – Les fonctions d’administrateur provisoire sont exercées à titre bénévole. En application de l’arrêté
du 4 juin 1959, les frais de déplacement et de séjour ainsi que l’indemnité compensatrice de frais engagés par
M. Philippe Renard pour l’exercice de ses fonctions d’administrateur provisoire sont pris en charge par la Caisse
interprofessionnelle de prévoyance et d’assurance vieillesse.
Art. 4. – M. Philippe Renard rend régulièrement compte de sa mission au directeur de la sécurité sociale et lui
remet, au terme de son mandat, un rapport sur les conditions d’exercice de son mandat d’administrateur provisoire.
Art. 5. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 4 décembre 2023.
Le ministre du travail,
du plein emploi et de l’insertion,
OLIVIER DUSSOPT
Le ministre de la santé
et de la prévention,
AURÉLIEN ROUSSEAU
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 102 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE

Décret du 6 décembre 2023 portant nomination au conseil d’administration


de l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer
NOR : ESRR2331474D

Par décret en date du 6 décembre 2023, Mme Hélène RENAULT est nommée membre suppléante du conseil
d’administration de l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer au titre du ministre chargé des
pêches maritimes et des cultures marines, en remplacement de Mme Laureline GAUTHIER.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 103 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE

Arrêté du 22 novembre 2023 portant nomination au conseil d’administration


du Centre national des œuvres universitaires et scolaires
NOR : ESRS2326032A

Par arrêté de la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche en date du 22 novembre 2023, est nommé
membre du conseil d’administration du Centre national des œuvres universitaires et scolaires, en qualité de
représentant de l’Etat, désigné par le ministre chargé de l’enseignement supérieur :
M. Olivier SALERNO, chef du bureau du budget de la mission interministérielle recherche et enseignement
supérieur à la direction des affaires financières, suppléant, en remplacement de M. Fabien PALMERO.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 104 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE

Arrêté du 24 novembre 2023 portant nomination d’élèves


à l’Ecole normale supérieure (Ulm) (session 2023)
NOR : ESRS2331802A

Par arrêté de la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche en date du 24 novembre 2023, les
candidats et les candidates dont les noms suivent, déclarés admis et admises à la session 2023 du premier concours
d’entrée, sont nommés élèves de l’Ecole normale supérieure (Ulm), pour une durée de quatre ans, à compter
du 1er septembre 2023 et acquièrent la qualité de fonctionnaire stagiaire à compter de la même date :

I. – SECTION DES LETTRES


Groupe lettres (A/L)
Mme Calypso ANDRE ;
Mme Albertine AVET-LE-VEUF ;
M. Sixte BAUDON DE MONY COLCHEN ;
M. Thomas BAVANT ;
Mme Zoé BECKER ;
Mme Judith BENKIMOUN ;
Mme Félicité BEUTTER ;
M. Baptiste BIDAULT ;
Mme Anne BOBTCHEFF ;
Mme Marthe BOISSIER ;
M. Paolo BOURQUARD ;
Mme Armance BOUY ;
M. Jean BOUYSSOU ;
Mme Jeanne CAVALLIN ;
Mme Mathilde CAVERIVIERE ;
M. Hugo CHANE KAYE-BONE ;
M. Félix D’ASSUMÇAO ;
Mme Charlotte DE LAGARDE ;
Mme Madeleine DE VALICOURT ;
Mme Louise DEFORGE-GARDIN ;
M. Simon DELAGRÉE ;
Mme Suzanne DOUÇOT ;
Mme Marion DUTERQUE ;
Mme Anaïs ETIENNE ;
Mme Manon GALLAIS ;
M. Steeve GROUX ;
Mme Thabile GUILLOUËT ;
Mme Bérénice GUYARD ;
M. Julian HAGEDORN ;
M. Emile HASENOHR ;
Mme Anne HENRI ;
M. Aliocha IMARD ;
Mme Laura KELCHE ;
Mme Adèle KOHLER ;
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 104 sur 156

Mme Juliette KOUYOUMDJIAN ;


Mme Erin LAMANDÉ ;
Mme Ombeline LAMBOTTE ;
M. Mathurin LEANDRI ;
M. Théodore LEGRAS ;
Mme Cléo LENNE ;
M. Simon LIAUBET ;
Mme Lisa MAHI ;
Mme Caroline MASSON ;
M. Lucas MEUBLAT ;
M. Théo MILANO ;
Mme Justine MUSY-HASPEL ;
Mme Camille NÉDELLEC ;
Mme Sophia NERARD ;
M. Thomas NERE ;
M. Ulysse O’CONNOR ;
Mme Margot PAPAS ;
M. Tristan PAULUS ;
Mme Modestine PELLET ;
Mme Philomène PICCOLO ;
M. Alfred POIRIER ;
M. Aluisio ROBERT ;
M. Martin ROCHER ;
M. Guillaume ROUX MONET ;
M. Pierre SAILLY ;
M. Paolo SCHENA ;
M. Matthieu SCHERK ;
Mme Eulalie SCHLEITER ;
M. Baptiste SELMI ;
M. Jiri SEVCIK ;
M. Paul SIMON ;
M. Arthur STOCLET ;
Mme Charlotte TEXIDOR ;
Mme Louise TODD ;
M. Noé TURCHI ;
M. Florentin VIEL ;
M. Abel VOIRRIOT ;
M. Baptiste WAUQUIEZ.

Groupe sciences sociales (B/L)


M. Hippolyte BAGNOL ;
M. Vincent BENOIT DU REY ;
M. Léo BERAKLA ;
M. Dimitri BERGER ;
Mme Emma BONNET ;
M. Martin BREUX ;
M. Léon CHAPUIS ;
M. Martin CHEVALIER ;
Mme Marguerite DE MECQUENEM ;
M. Luc DE SMEDT ;
Mme Clémence DUDON ;
Mme Anna FURIC ;
Mme Eve GILBERT ;
M. François GRENIER ;
Mme Capucine GRIL ;
M. Tom HAMBURGER ;
Mme Violette JOURET ;
M. Philibert JULLEMIER ;
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 104 sur 156

M. Stéphane KUOR ;
M. Titouan LARUELLE ;
M. Hadrien LEULLIOT ;
M. Joseph MANNUCCI ;
M. Aurélian MOGE ;
M. Nolan RUCHIER-BERQUET ;
Mme Marie WERNET.

II. – SECTION DES SCIENCES


Groupe mathématiques-physique (MP)
M. Maher BILLON ;
M. Arthur BLAIS ;
M. Clément BOCQUILLON ;
M. Mayeul CHAPUS ;
M. Adrien CHIVET ;
M. Jacob CHMIELEWSKI ;
M. Hugo CONRAD-BRUAT ;
M. Tri DANG VU ;
Mme Salomé DAT ;
M. Achille DE RIDDER ;
M. Emilhan DÜRRÜOGLU ;
M. Simon ELIS ;
M. Aurélien FOURRÉ ;
M. Jules FRESSONNET ;
M. Robin GABRIELLE-GUÉRON ;
M. Gabriel GARNIER DE BOISGROLLIER DE RUOLZ ;
M. Tibo GOUPIL ;
M. Antoine GRENIER ;
Mme Mona HAYHURST ;
Mme Sophie KLINGLER ;
M. Paul LANDRIER ;
Mme Romane LEGRAIN ;
M. Faustin MARCHAL-CONRAD ;
M. Gabriel MEYNIEL ;
M. Andreas MIGNON ;
M. Merlin MOGLIA ;
M. Quentin PALAZON ;
M. Marc PERLADE ;
Mme Angèle RAZET ;
M. Santiago REYES ;
M. Simon ROBIN ;
M. Emile SAUVAT ;
M. Némo SAUVION ;
M. Tanguy THÉVENET ;
M. Matteo WEI.

Groupe informatique MP (info MP)


M. Matthieu BOYER ;
M. Nathan BOYER ;
M. Hadrien CHALANDON-GOSKRZYNSKI ;
M. Grégoire LE CORRE ;
M. Jean LEFEBVRE ;
M. Lucas NISTOR ;
M. Matéo TORRENTS.

Groupe informatique MPI (info MPI)


M. Justin CAHUZAC ;
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 104 sur 156

M. Elias COPPENS ;
M. Antoine CUVELIER ;
M. Nathan FRISON ;
M. Raphaël GANDIN ;
M. Elias GIRAUD-AUDINE ;
M. Vincent JULES ;
M. Léo LANTERI-THAUVIN.

Groupe physique-chimie (PC)


M. Mathis BATARD-RINAUDO ;
M. Thomas BEN MOUSSA ;
M. Ralph CATHCART ;
Mme Ève COSCOY ;
Mme Marion CUNIN ;
Mme Perrine DUPONT ;
Mme Alexane DUVAL ;
M. Arthur ECHARD ;
M. Matej GREGOR ;
M. Guillaume GUIARD ;
M. Cyriaque MÉRIEULT ;
M. Victor NAUD ;
M. Fabien PATRICK ;
M. Thomas PECHON ;
M. Louis PEROT ;
M. Simon ROUSSEL ;
M. Kenan SCAVENNEC ;
Mme Sophie VIMARD.

Groupe physique-sciences de l’ingénieur (PSI)


M. Nino BOISMENU ;
M. Noé DANIEL ;
M. Eliot DELACHAUX ;
M. Adam HAÏK ;
Mme Florine MASSON ;
M. Thibault PERRET.

Groupe biologie-chimie-physique-sciences de la Terre (BCPST)


M. Robinson ARAUD ;
M. Dimitri ARTIAGA ;
Mme Fantine BODIN ;
M. Marc BROUARD ;
M. Tikinas CHABOUR ;
Mme Sixtine CHAIGNE ;
M. Abel COUAILLIER ;
M. Germain DEBRAY ;
M. Rémi DELEGLISE ;
Mme Jolane DONGE ;
M. Joseph FLIPO ;
Mme Marie FOULQUIER ;
M. Elliot LANSON ;
Mme Claire LETHU ;
Mme Adeline MÉNARD ;
M. Titouan PASERO ;
M. Guillaume PÉRON ;
M. Anatole RIVIER ;
M. Antoine SUSSFELD ;
Mme Aelle VILLANI ;
Mme Zoé ZILBER.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 104 sur 156

Les candidats dont les noms suivent, déclarés admis à la session 2023 du concours d’entrée de l’Ecole normale
supérieure (Ulm), sont nommés élèves étrangers, pour une durée de quatre ans, à compter du 1er septembre 2023 :
M. Mohamed Aziz BEN NEJMA, nationalité tunisienne (groupe mathématiques-physique - MP) ;
M. Ali EL MALIKI, nationalité marocaine (groupe physique-chimie - PC) ;
M. Mohamed Amine ISMAILI ALAOUI, nationalité marocaine (groupe mathématiques-physique - MP) ;
M. Hsuan-Yu WANG, nationalité taïwanaise (groupe mathématiques-physique - MP).
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 105 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE

Arrêté du 4 décembre 2023 portant nomination


au conseil d’administration de l’Institut polytechnique de Paris
NOR : ESRR2330629A

Par arrêté de la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche en date du 4 décembre 2023, sont
nommés membres du conseil d’administration de l’Institut polytechnique de Paris, en qualité de représentants
du ministre chargé de la recherche, à compter du 17 décembre 2023 :
Mme Claire GIRY, titulaire ;
M. Frédéric RAVEL, suppléant.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 106 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE ET DE LA SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE

Arrêté du 5 décembre 2023 portant nomination


(administration centrale)
NOR : AGRS2332329A

Par arrêté de la Première ministre et du ministre de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire en date


du 5 décembre 2023, Mme Vanessa HUMMEL-FOURRAT, directrice départementale de deuxième classe de la
concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes, est nommée sous-directrice de la sécurité
sanitaire des aliments à la direction générale de l’alimentation du ministère de l’agriculture et de la souveraineté
alimentaire, à compter du 30 décembre 2023, pour une durée de trois ans, avec une période probatoire de six mois.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 107 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA CULTURE

Décret du 30 novembre 2023 portant nomination aux conseils d’administration de la société


nationale de programme Radio France et de la société nationale de programme en charge de
l’audiovisuel extérieur de la France - M. OLÉRON (Jean-Marc)
NOR : MICE2330223D

Par décret en date du 30 novembre 2023, M. Jean-Marc OLÉRON, administrateur de l’Etat du grade transitoire,
sous-directeur chargé de la huitième sous-direction de la direction du budget, à l’administration centrale du
ministère de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, est nommé, en qualité de
représentant de l’Etat, membre des conseils d’administration de la société nationale de programme Radio France et
de la société nationale de programme en charge de l’audiovisuel extérieur de la France, en renouvellement de ses
mandats, à compter du 7 décembre 2023.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 108 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PRÉVENTION

Décret du 6 décembre 2023 portant nomination


(inspection générale des affaires sociales) - M. LUCAS (Bruno)
NOR : SPRR2332688D

Par décret du Président de la République en date du 6 décembre 2023, M. Bruno LUCAS, administrateur de
l’Etat du grade transitoire, est nommé sur un emploi des services d’inspection générale ou de contrôle de groupe I à
l’inspection générale des affaires sociales, à compter du 11 décembre 2023, pour une durée de cinq ans avec une
période probatoire de six mois.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 109 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PRÉVENTION

Arrêté du 24 novembre 2023 portant nomination d’un membre


du conseil de la Caisse nationale de l’assurance maladie
NOR : SPRS2332462A

Par arrêté du ministre de la santé et de la prévention et du ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des
finances et de la souveraineté industrielle et numérique, chargé des comptes publics, en date du 24 novembre 2023,
est nommé membre titulaire du conseil de la Caisse nationale de l’assurance maladie, en tant que représentant des
assurés sociaux et sur désignation de la Confédération générale des travailleurs (CGT) :
M. BOSSART (Patrice), en remplacement de M. BOURDILLON (Patrick).
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 110 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DES SPORTS ET DES JEUX OLYMPIQUES ET PARALYMPIQUES

Arrêté du 23 novembre 2023 modifiant l’arrêté du 9 novembre 2021


portant nomination au conseil d’administration du Musée national du sport
NOR : SPOV2332018A

Par arrêté de la ministre des sports et des jeux Olympiques et Paralympiques en date du 23 novembre 2023, sont
nommés membres du conseil d’administration du Musée national du sport, en qualité de représentants
du personnel :
M. Claude BOLI, titulaire, en remplacement de M. Aurélien QUAGLIOZZI,
Mme Noa INVERNIZZI, suppléante, en remplacement de M. Thomas GAMMELLA.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 111 sur 156

Autorité de contrôle prudentiel et de résolution


Décision no 2023-VP-47 du 1er décembre 2023 portant approbation des transferts par voie de
fusion-absorption des portefeuilles d’opérations de mutuelles et constatation de la caducité
totale des agréments d’une mutuelle
NOR : ACPP2332234S

Le vice-président,
Vu le code monétaire et financier, notamment son article L. 612-1 ;
Vu le code de la mutualité, notamment ses articles L. 212-11 et L. 212-12 ;
Vu la décision no 2010-11 du 12 avril 2010 modifiée portant délégation de compétences du collège de l’Autorité
de contrôle prudentiel et de résolution à son président ;
Vu les pièces du dossier,
Décide :
Art. 1er. – Est approuvé le transfert par voie de fusion-absorption du portefeuille d’opérations, avec les droits et
obligations qui s’y rattachent, de la mutuelle dénommée Mutuelle EPC (SIREN : 391 399 326), dont le siège social
est situé à Paris (75012), 50, avenue Daumesnil, à la mutuelle dénommée UNMI’MUT (SIREN : 851 629 162),
dont le siège social est à la même adresse.
Art. 2. – Est constatée la caducité des agréments accordés à la mutuelle dénommée Mutuelle EPC (SIREN :
391 399 326), dont le siège social est situé à Paris (75012), 50, avenue Daumesnil, pour pratiquer les opérations
relevant des branches suivantes :
– 1 - Accidents ;
– 2 - Maladie.
Art. 3. – La présente décision sera publiée au Journal officiel de la République française.
J.-P. FAUGÈRE
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 112 sur 156

Autorité de régulation de la communication audiovisuelle


et numérique
Résultat de délibération du 23 novembre 2023 relative à l’audition publique de Média H Antilles-
Guyane dans le cadre de la procédure de reconduction hors appel aux candidatures de
l’autorisation délivrée à Média H Antilles-Guyane pour la diffusion par voie hertzienne terrestre
d’ATV
NOR : RCAR2333344X

Conformément à l’article 28-1 de la loi no 86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication,
le comité territorial de l’audiovisuel d’Antilles-Guyane procèdera à l’audition publique des représentants de
l’éditeur du service de télévision à vocation locale dénommé ATV dont l’autorisation arrive à échéance
le 6 juin 2025.
Cette audition, d’une durée d’une heure, se déroulera jeudi 14 décembre 2023, à partir de 9 heures, à la
préfecture, 41, rue Victor-Sévère, Fort-de-France.
Le présent résultat de délibération sera notifié à l’éditeur susmentionné et publié au Journal officiel de la
République française.
Fait au Lamentin, le 23 novembre 2023.
Pour le comité territorial
de l’audiovisuel d’Antilles-Guyane :
Le président,
J.-M. LASO
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 113 sur 156

Autorité de régulation de la communication audiovisuelle


et numérique
Résultat de délibération du 23 novembre 2023 relative à l’audition publique de l’association pour
le développement des techniques modernes de la communication (ADTMC) dans le cadre de la
procédure de reconduction hors appel aux candidatures de l’autorisation délivrée à l’ATDMC
pour la diffusion par voie hertzienne terrestre de KMT
NOR : RCAR2333371X

Conformément à l’article 28-1 de la loi no 86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication,
le comité territorial de l’audiovisuel d’Antilles-Guyane procèdera à l’audition publique des représentants de
l’éditeur du service de télévision à vocation locale dénommé KMT dont l’autorisation arrive à échéance
le 10 août 2025.
Cette audition, d’une durée d’une heure, se déroulera jeudi 14 décembre 2023, à partir de 11 heures, à la
préfecture, 41, rue Victor-Sévère, Fort-de-France.
Le présent résultat de délibération sera notifié à l’éditeur susmentionné et publié au Journal officiel de la
République française.
Fait au Lamentin, le 23 novembre 2023.
Pour le comité territorial
de l’audiovisuel d’Antilles-Guyane :
Le président,
J.-M. LASO
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 114 sur 156

Commission nationale consultative des droits de l’homme


Projet d’évaluation no A – 2023 – 4 du Plan national d’actions pour l’égalité des droits,
contre la haine et les discriminations anti-LGBT+ (2020-2023)

NOR : CDHX2333341X

Assemblée plénière du 30 novembre 2023

(Adoption : unanimité moins 3 abstentions)

1. Dans la perspective de l’évaluation du Plan national d’actions pour l’égalité des droits, contre la haine et les
discriminations anti-LGBT+ 2020-2023 (1), la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme,
l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (DILCRAH) a saisi la Commission nationale consultative des droits de
l’homme (CNCDH). Cette sollicitation s’inscrit pleinement dans le mandat de rapporteur national indépendant
sur la lutte contre les LGBTIphobies, conféré à la CNCDH par le Premier ministre dans le cadre du premier
plan 2016-2019.
2. La CNCDH souhaite attirer l’attention sur les circonstances entourant la présente évaluation, eu égard en
particulier au processus d’élaboration du plan national d’actions pour la période 2023-2026. La CNCDH
déplore le choix du ministère chargé de l’égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les
discriminations de ne pas avoir attendu cette évaluation pour publier le plan couvrant la période suivante
2023-2026, en dépit de la nécessité d’assurer la continuité de la politique nationale relative aux droits des
personnes LGBTI (2). En décalage avec les récentes déclarations du Gouvernement réaffirmant une volonté
forte de lutter contre la haine et les discriminations anti-LGBTI, la construction du plan national d’actions
2023-2026 s’est faite sans réelle concertation avec les associations, pourtant indispensable à la définition
d’une politique publique efficiente. Elle témoigne d’une stratégie d’évitement d’un gouvernement préférant
agir seul, dans un contexte plus général de forte dégradation des relations entre les autorités et la société civile.
3. En effet, le changement dans la méthode d’élaboration retenue, le caractère chaotique de la coordination entre
les ministères et la société civile, le manque d’inclusion des associations, le tri qui semble avoir été opéré
entre celles-ci (seules certaines ont été conviées aux réunions organisées par le ministère) et l’absence de
retour du ministère de l’égalité envers les associations à l’issue de ces réunions sont autant de signes d’un
climat délétère qui, au-delà de la marque d’une « co-construction de façade » (3), a pu être vécu comme une
absence d’écoute et un manque de respect, voire un mépris des pouvoirs publics.
4. Les mesures incluses dans le nouveau plan s’avèrent très en-deçà des attentes. Nombre d’entre elles avaient
déjà fait l’objet d’une annonce auparavant, à l’instar des actions de lutte contre les insultes et chants anti-
LGBTI dans les stades, ou de la mise en place exceptionnelle d’un fonds de soutien à la création de dix
nouveaux centres LGBTI, soutien qui mériterait d’être pérennisé. D’autres s’analysent en de simples redites
des plans précédents, et leur maintien de plan en plan atteste surtout de l’échec de leur mise en œuvre. C’est le
cas de nombreuses formations, de la création d’« observatoires de la haine anti-LGBT » dans les académies,
ou encore de la généralisation des référents égalité au sein des commissariats et gendarmeries (4).
5. En outre, le Plan national d’actions 2023-2026 souffre des mêmes apories que le plan 2020-2023, notamment
s’agissant de l’absence de budgétisation précise et d’indicateurs de contrôle qualitatifs, ainsi que du caractère
simplement incitatif de nombreuses mesures. Le nouveau plan constitue même, à certains égards, un recul vis-
à-vis de son prédécesseur, puisque des mesures prévues précédemment mais non effectives, comme la mise à
jour des formulaires administratifs, ont disparu. De plus, certains publics pourtant particulièrement
vulnérables sont soit très peu mentionnés (personnes trans et intersexes), soit complètement ignorés
(personnes en situation de handicap, demandeurs d’asile…). Enfin, il se focalise sur le maintien des garanties
et protections acquises, là où de nouvelles auraient mérité d’être intégrées.
Recommandation no 1. La CNCDH recommande d’associer pleinement les différents partenaires de la société
civile à l’élaboration des différentes politiques publiques qui les concernent, afin que soient établis des axes et
mesures au plus près des réalités et des nécessités du terrain. Elle réaffirme également la nécessité d’assurer une
continuité entre les différents plans nationaux d’actions pour l’égalité des droits, contre la haine et les
discriminations anti-LGBT+ et recommande que le plan 2023-2026 soit réajusté à la lumière de la présente
évaluation. Le travail d’évaluation effectué par la CNCDH pour chaque plan devrait être systématiquement
inclus dans le processus de co-construction du plan suivant afin d’en améliorer la qualité et la pertinence.
Recommandation no 2. La CNCDH recommande aux autorités de procéder au plus vite à une budgétisation
détaillée des mesures prévues par le plan 2023-2026. Elle recommande également un renforcement de la
dynamique d’ensemble du plan en généralisant le caractère obligatoire des mesures prévues et en assurant une
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 114 sur 156

meilleure prise en compte des publics spécifiques (notamment les personnes trans, intersexes et demandeuses
d’asile LGBTI) avec des mesures dédiées plus nombreuses et plus ambitieuses.
6. La présente évaluation porte spécifiquement sur les mesures du Plan national d’actions pour l’égalité des
droits, contre la haine et les discriminations anti-LGBT+ 2020-2023. Elle s’attache à en souligner les avancées
et difficultés principales, ainsi qu’à formuler quelques recommandations visant à en améliorer la mise en
œuvre. Un tableau relatif à l’ensemble des mesures du plan pourra être consulté en annexe.

1. Remarques générales sur le plan national d’action 2020-2023


1.1. Structure du plan national d’action
7. A titre liminaire, en dépit des recommandations formulées à la suite du plan pour la période 2016-2019,
la CNCDH regrette la persistance de plusieurs difficultés structurelles. La CNCDH salue en revanche la
mention de deux indicateurs de suivi dans le Plan 2020-2023 : l’indicateur annuel de l’étude d’ILGA-Europe
(56 % pour la France en 2020) et le score d’« intégration juridique des personnes LGBT+ » de l’Organisation
pour la coopération et le développement en Europe - OCDE (74 % pour la France en 2019). Le Plan fournit de
plus une liste comprenant divers indicateurs pouvant être mobilisés pour son évaluation, relatifs notamment au
nombre d’actions déployées et au territoire couvert par les mesures mises en œuvre.
8. Néanmoins, les critères énumérés sont tous quantitatifs et constituent des indicateurs de moyens et non des
indicateurs de résultat, alors même que seuls ces derniers permettent d’apprécier l’effectivité des mesures. La
carence pèse d’autant plus sur le suivi de la mise en œuvre qu’elle s’ajoute aux difficultés liées à l’absence de
budgétisation claire de l’ensemble des mesures. De tels manques entravent grandement le suivi de l’exécution
du Plan. La CNCDH constate également une confusion récurrente entre mesures concrètes et objectifs à
atteindre dans la présentation du Plan. Certaines actions identifiées comme des « mesures » sont ainsi
énoncées dans des termes imprécis et s’apparentent à des objectifs très généraux, rendant leur mise en place
effective comme leur évaluation complexes faute de précision et d’engagement. Ainsi, il est fait référence à
une « prise en charge adaptée » sans que le contenu de celle-ci ne soit explicitée. D’autre part, la Commission
constate que certaines mesures annoncées n’ont été que très partiellement réalisées, comme la mise en place
de « référents égalité-diversité » au sein des commissariats et gendarmeries (certains référents n’étant même
pas informés de leur nomination).
Recommandation no 3. La CNCDH recommande une plus grande rigueur dans l’élaboration des mesures des
prochains plans nationaux d’actions. Une attention toute particulière doit être portée au contenu des mesures,
qui ne devraient indiquer que des actions concrètes et mesurables et être formulées en termes clairs.
La CNCDH recommande également d’affecter un budget précis pour la réalisation de chacune des mesures
du Plan et d’y attacher systématiquement une liste d’indicateurs d’évaluation qualitatifs, en concertation avec
les associations et institutions concernées par chaque mesure.
9. Un autre écueil majeur du Plan réside dans le manque d’implication des autorités de manière générale,
puisque la quasi-totalité des mesures du Plan sont uniquement incitatives et prévoient de simplement
« soutenir », « promouvoir », « inviter », « inciter » et trop rarement de faire ou d’obliger. A titre d’exemple,
certaines collectivités locales refusent de relayer les campagnes de sensibilisation – y compris celles émanant
des autorités nationales – faute d’obligation d’affichage pesant sur elles. L’absence de mise en place complète
et effective de nombreuses mesures, y compris lorsque celles-ci sont à la charge des autorités nationales,
témoigne des limites de la démarche incitative.
Recommandation no 4. La CNCDH recommande une plus grande implication des autorités dans la mise en
œuvre des mesures du Plan. Il est essentiel que les pouvoirs publics, aussi bien à l’échelle nationale que locale,
apparaissent comme des acteurs directs de la lutte contre la haine et les discriminations anti-LGBTI et se
saisissent pleinement de la politique nationale à mettre en œuvre en ce sens. En outre, il conviendrait de limiter
l’approche incitative aux seules mesures destinées à être concrètement appliquées par les acteurs de la société
civile.

1.2. Des avancées majeures mais incomplètes


10. La CNCDH salue en particulier l’adoption de la loi du 31 janvier 2022 (5) prohibant les thérapies de
conversion, qui consacre dans le code pénal l’interdiction des « pratiques, [des] comportements ou [des]
propos répétés visant à modifier ou à réprimer l’orientation sexuelle ou l’identité de genre, vraie ou supposée,
d’une personne et ayant pour effet une altération de sa santé physique ou mentale » (6). Elle souligne
néanmoins la nécessité de s’assurer de la mise en œuvre pleine et effective de l’interdiction, en
l’accompagnant d’un dispositif de contrôle et de sanction suffisamment dissuasif, en particulier auprès des
organismes éducatifs et en relation avec l’enfance et la jeunesse.
Recommandation no 5. La CNCDH recommande aux autorités de prendre toutes les mesures nécessaires à la
pleine effectivité de l’interdiction des thérapies de conversion tant en matière de prévention et de lutte contre les
dérives sectaires que de contrôle des organismes éducatifs et en relation avec l’enfance et la jeunesse, y compris
de conditionner les relations formelles et financières entre l’Etat et ces organismes au respect de l’interdiction
sous peine de nullité.
11. De la même manière, la CNCDH accueille avec satisfaction l’ouverture de la procréation médicalement
assistée (PMA) aux couples de femmes et aux femmes célibataires. Elle salue le travail mis en place à cette
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occasion par l’Agence nationale de la biomédecine pour améliorer la prise en charge de toutes les personnes
en parcours de PMA. Elle alerte toutefois les pouvoirs publics sur l’insuffisance manifeste des dispositions
prises pour sa mise en œuvre, engendrant un certain nombre d’obstacles structurels à l’effectivité de la
mesure. Le premier d’entre eux est financier. A l’image du secteur public de la santé en France, le grand
manque de personnel et de moyens alloués aux services de PMA et aux centres d’étude et de conservation des
œufs et du sperme (CECOS) entraîne dans beaucoup de centres d’importants délais d’attente pour les futures
familles.
12. Le deuxième obstacle majeur, plus juridique, concerne les modalités d’établissement de la filiation prévues
par la loi bioéthique (7). Le manque de communication et d’anticipation sur ce point ont généré des difficultés
pour les familles et aux professionnels du droit, notamment sur la différence entre la reconnaissance conjointe
anticipée et la reconnaissance conjointe a posteriori. Faute de publicité, certaines familles découvrent encore
en cours de grossesse que la reconnaissance doit être antérieure à la conception de l’enfant.

Recommandation no 6. La CNCDH recommande de renforcer les moyens humains et financiers des services
de PMA et des centres d’étude et de conservation des œufs et du sperme (CECOS) afin que ces derniers puissent
faire droit aux demandes de PMA formulées auprès d’eux dans des délais raisonnables. Elle recommande
également de les aider à mieux guider leurs patientes dans les démarches de filiation. La CNCDH recommande
enfin aux autorités d’ouvrir expressément la PMA aux hommes trans souhaitant mener une grossesse (8).

2. Relations des autorités gouvernementales avec la société civile


13. De nombreuses associations souffrent de rapports inégaux selon les administrations concernées. Elles sont
confrontées à de mauvaises relations, irrégulières et compliquées avec les pouvoirs publics, en particulier le
ministère de la santé. Les rares associations qui affichent de bons rapports avec les autorités soulignent le
manque de coordination entre les administrations quant aux questions LGBTI, si bien qu’il leur revient
souvent de faire elles-mêmes le lien entre les différentes directions ministérielles. Ce manque de coordination
est également constaté entre les titulaires successifs de responsabilités touchant aux questions LGBTI au sein
desdites directions, quand il n’y a pas tout simplement une vacance de poste qui anéantit tout ou partie des
politiques publiques engagées. La concertation pour la mise en œuvre des mesures est d’autant plus complexe
que les pouvoirs publics ne s’adaptent pas aux contraintes des associations le plus souvent exclusivement ou
quasi exclusivement constituées de bénévoles (horaires et lieux de réunion, délais de prévenance…) (9).
14. De manière générale, la dégradation des relations entre pouvoirs publics et société civile trouve son
expression la plus patente dans le soutien financier accordé aux associations. Alors que la mise en œuvre des
mesures prévues par le plan repose en grande partie sur celles-ci, la CNCDH souhaite alerter les autorités sur
deux difficultés majeures. D’une part, l’insuffisance générale du financement aux associations consacrées à la
protection des droits des personnes LGBTI qui impacte l’ensemble du secteur et des activités assurées par
celui-ci, de l’accompagnement des victimes aux actions de formation et de sensibilisation. Le désengagement
de l’Etat est parfois pallié par des financements ponctuels de collectivités territoriales dont le soutien,
quoiqu’indispensable à la survie de nombreuses associations, ne saurait constituer une solution pérenne
s’agissant de la mise en œuvre d’une politique nationale. D’autre part, c’est dans le modèle d’organisation des
subventions en tant que telles que les difficultés les plus importantes apparaissent. En effet, le mode de
subvention par appels à projets annuels nuit fortement à l’activité des associations. La quasi-impossibilité
d’obtenir des subventions de fonctionnement sur la base de conventions pluriannuelles, indispensable à la
pérennisation de leurs activités, précarise considérablement les associations, car celles-ci sont constamment
suspendues aux réponses attendues à leurs demandes et éprouvent plus de difficultés à engager des salariés, et,
partant, à assurer la continuité de leur action.
15. Le « court-termisme » des financements associatifs – justifié selon le gouvernement par la nécessité d’éviter
de voir les associations se constituer une « rente » – est d’autant plus pesante au regard de la complexité des
procédures de demandes de subvention, qui nécessite une expertise à part entière et exige un temps
considérable à leur consacrer. Le plus souvent, seules les structures les plus grandes sont à même d’allouer un
ou plusieurs postes aux appels à projets, afin de pouvoir y répondre de façon optimale. Les autres agissent
quant à elles dans l’urgence et voient leurs bénévoles, déjà déconsidérés par les autorités, s’épuiser à effectuer
les demandes de subventions, dont les conditions d’accès manquent de transparence et les motifs de refus
demeurent trop souvent inexpliqués. L’exigence de caractère novateur des projets, en particulier, loin d’être
toujours étayé sur le fond, fait peser sur les bénévoles une pression considérable en les forçant à « innover »
constamment au détriment de la pérennisation des actions répondant aux besoins mesurés sur le terrain.

Recommandation no 7. De manière générale, la CNCDH insiste sur la nécessité de ménager de bons rapports
entre les pouvoirs publics et les différents acteurs de la société civile. Elle demande aux autorités de revoir le
mode de soutien financier aux associations en optant pour la généralisation des subventions de fonctionnement
sur une base pluriannuelle, seules à même d’assurer la pérennité et l’efficacité de leurs actions, et d’ouvrir la
voie, quand c’est nécessaire, à une professionnalisation qui ne soit pas d’emblée précarisée. Une simplification
des procédures de demande de subvention, notamment avec la mise en place d’un dossier uniformisé avec un
formulaire Cerfa unique pour tous les interlocuteurs publics, devrait être envisagée. La CNCDH recommande
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également une complète transparence à la fois dans les conditions d’attribution des subventions allouées et dans
les résultats des appels d’offres (destinataires et montants).
Recommandation no 8. La CNCDH recommande la mise en place de mesures permettant d’assurer la
reconnaissance du temps consacré à l’engagement associatif bénévole et de l’expertise des personnes
concernées.
Recommandation no 9. La CNCDH recommande un renforcement de la coordination interministérielle
s’agissant des questions LGBTI, par exemple en créant un poste dédié, et effectivement pourvu, au sein de
chaque ministère, permettant d’assurer la continuité du suivi de la mise en œuvre du plan, d’en préparer
l’évaluation, et le cas échéant de solutionner d’éventuels blocages et d’être force de proposition.

3. Formations et campagnes de sensibilisation


16. En France, la grande majorité des formations relatives aux questions LGBTI sont dispensées par les
associations. Le désengagement de l’Etat dans la gouvernance directe sur le sujet entraîne une
démultiplication des dispositifs et partant, un manque de visibilité sur les formations disponibles. De
surcroît, ce désengagement n’est pas compensé par un soutien financier suffisant aux activités de formation et
de sensibilisation menées par les associations. Ainsi, bien que la DILCRAH en finance une partie, la pérennité
de ces activités est avant tout assurée par le soutien des collectivités territoriales et le développement, par les
associations elles-mêmes, de formations rémunérées à destination des entreprises ou de la société civile. La
CNCDH tient à rappeler (10) qu’alors que l’apport de l’expertise des associations est essentiel, la faiblesse de
leur financement entrave leur fonctionnement quotidien et empêche leur professionnalisation.
17. Dans la continuité des remarques précédemment formulées, la CNCDH s’inquiète de ce que les formations
sur les questions LGBTI sont presque systématiquement facultatives, à l’exception notable de celles mises en
œuvre par l’inspection du travail et le ministère de la Justice. Surtout, faute de soutien significatif, les
formations s’avèrent quantitativement très insuffisantes, quel que soit le domaine, quand elles ne sont pas
totalement inexistantes (pour les personnels de l’administration pénitentiaire par exemple (11), ainsi que les
médecins).
18. Mêmes obligatoires, elles sont pour la plupart sommaires et le plus souvent fondues dans la question plus
générale de la lutte contre les discriminations. Par exemple, les magistrats bénéficient d’une formation de
quelques jours couvrant l’ensemble des discriminations (12), ce qui empêche de traiter de manière
approfondie des questions telles que la qualification (13) et l’investigation des crimes de haine, la prise en
compte des violences commises au sein des couples de même sexe, la prévention du mégenrage, l’accueil et
l’audition des victimes de LGBTIphobies, ou encore – et surtout – la spécificité des expériences vécues par les
personnes concernées. Dans le même sens, les formations dispensées dans le secteur éducatif sont
globalement insuffisantes, à deux égards. D’une part, les séances de sensibilisation à destination des élèves
sont trop peu nombreuses et très lacunaires, voire contreproductives, notamment en matière d’éducation
affective et sexuelle. D’autre part, la formation des personnels enseignants et éducatifs est souvent inopérante,
en raison de son caractère optionnel (alors même que des formations obligatoires existent pour la laïcité et
l’égalité entre les femmes et les hommes) (14).
Recommandation no 10. La CNCDH recommande une forte augmentation du financement des formations sur
les questions LGBTI, que celles-ci soient dispensées par les associations ou les autorités elles-mêmes (et
notamment la DILCRAH). Elle recommande également de renforcer le nombre, le contenu et la durée de ces
formations, qui devraient spécifiquement porter sur les questions LGBTI plutôt que d’être fondues dans les
formations aux luttes contre les discriminations en général. Pour en assurer l’effectivité, la CNCDH insiste sur
la nécessité de rendre les formations obligatoires et de garantir l’accès des associations qui les dispensent aux
publics visés. Il conviendrait à cet égard de ne pas limiter l’obligation au secteur public, en conditionnant par
exemple les subventions, aides, et partenariats avec les structures privées au suivi de ces formations. Pour
l’ensemble de ces mesures, la CNCDH invite les autorités à s’inspirer du dispositif mis en place dans le cadre
des formations sur la laïcité.
19. La sensibilisation des populations aux questions LGBTI sur le territoire français est globalement
insuffisante, comme en témoignent les résultats de plusieurs enquêtes. Un sondage Ifop, par exemple, révèle
que 71 % des personnes sondées partagent au moins une des affirmations homophobes proposées. Dans le
même sens, une autre étude menée dans huit Etats européens montre que les Français sont parmi les moins
susceptibles de répondre favorablement au coming-out LGB d’un proche (57 % de réponses positives, ce
chiffre tombant sous les 50 % pour les personnes trans et intersexes) (15).
20. Outre le manque de financement, cette situation semble en grande partie due aux modalités de mise en
œuvre des campagnes de sensibilisation sur la lutte contre la haine et les discriminations anti-LGBTI.
La CNCDH s’inquiète en particulier de la déconnexion entre les pouvoirs publics et une partie du secteur
associatif s’agissant de l’élaboration et de la mise en œuvre de ces opérations de communication. Les
associations ne sont pas suffisamment associées aux campagnes menées par les pouvoirs publics. Or, sans
l’expertise d’acteurs de terrain, au plus près des enjeux liés aux questions LGBTI, ces campagnes sont
susceptibles de contenir des angles morts ou des erreurs, voire d’être contreproductives. La CNCDH
s’inquiète également de l’absence d’obligation d’affichage des campagnes de sensibilisation pesant sur les
autorités locales, y compris lorsqu’elles sont lancées par les pouvoirs publics à l’échelle nationale. Soumises
au bon vouloir des élus, certaines campagnes, notamment celles qui concernent les personnes trans, sont
souvent refusées par certaines mairies.
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Recommandation no 11. La CNCDH recommande aux autorités d’associer systématiquement les associations
dans l’élaboration et la mise en place des campagnes publiques de lutte contre la haine et les discriminations
anti-LGBTI. A minima, elles devraient être consultées au stade de la conception de ces campagnes.
Sur le fond, la CNCDH recommande aux autorités de mener des actions de sensibilisation spécifiques sur les
questions LGBTI plutôt que de les fondre dans le cadre de campagnes plus générales de lutte contre les
discriminations. De manière plus générale, elle recommande également de ne pas les limiter à une démarche
défensive de lutte contre la haine et les discriminations et de veiller à travailler à une meilleure intégration des
personnes LGBTI.

4. Collectes de données et enquêtes


21. Le Plan national d’actions 2020-2023 présente des avancées certaines vis-à-vis de son prédécesseur
s’agissant de la collecte de données, des études et des enquêtes relatives aux discours et actes LGBTIphobes.
22. De manière générale, la CNCDH note une nette amélioration dans l’accès aux données. Celui-ci mérite
toutefois d’être renforcé, notamment quant à certains publics spécifiques (en particulier les personnes
intersexes ainsi que les personnes trans enfermées sur décision administrative ou judiciaire (16). Plus de
données pourraient également être fournies par les parquets, notamment les pôles anti-discrimination, ceux-ci
pouvant se saisir d’un fait en l’absence de plainte de la victime (17). Il convient en outre d’élargir la collecte
de données aux juridictions civiles, administratives et prudhommales, qui peuvent inclure des condamnations
pertinentes en la matière.
23. De plus, les méthodes de collecte de données mobilisées par les ministères de la Justice et de l’Intérieur
présentent des lacunes, auxquelles il est nécessaire de remédier : les données collectées sur les plaintes et
condamnations sont présentées de manière agrégée, que les infractions aient été commises pour des motifs liés
à l’orientation sexuelle ou pour des motifs liés à l’identité de genre, alors qu’il est indispensable de les
différencier (18). Par ailleurs, la nomenclature NATINF (pour NATure d’INFraction), utilisée par les services
judiciaires pour enregistrer une procédure, et sur laquelle reposent les statistiques du ministère de la Justice,
contient des erreurs de catégorisation et ne prend pas en compte les mains courantes.
Recommandation no 12. La CNCDH recommande à nouveau aux ministères de l’Intérieur et de la Justice de
modifier les statistiques publiées afin que, pour ce qui concerne la qualification des crimes et délits, soient
distingués les motifs liés à l’orientation sexuelle de ceux liés à l’identité de genre des victimes, et de ventiler ces
données par sexe. Afin d’avoir une vision plus complète de l’ensemble des actes de haine et de discrimination, la
CNCDH recommande, quel que soit le crime ou le délit commis, de préciser les différents motifs de haine à
l’origine de ce dernier, y compris dans les décisions de justice.
24. Parmi les études, enquêtes et collectes de données effectuées, les enquêtes de victimation revêtent une
importance toute particulière, car elles mobilisent la parole des victimes. C’est pourquoi la CNCDH
recommande la mise en place d’enquêtes plus spécifiques et plus régulières (19), en affinant les indicateurs et
méthodologies mobilisés (critères d’inclusion et d’exclusion des personnes visées, formulation des questions
etc.) (20). Une pleine intégration des associations à l’élaboration comme à la mise en œuvre des enquêtes
devrait à ce titre être envisagée.
25. Plusieurs insuffisances sont par ailleurs à relever. Certains publics cibles demeurent largement sous-
représentés dans les données disponibles, principalement en raison d’un phénomène de sous-déclaration des
faits dont les personnes concernées sont victimes (20 % seulement des victimes de menaces ou violences
LGBTIphobes portent plainte (21). Il en résulte une difficulté à saisir le nombre réel d’actes de haine anti-
LGBTI. Ces publics sont souvent les plus vulnérables et les plus précaires. Les personnes trans et intersexes,
notamment, renoncent plus facilement à porter plainte en raison du risque de mégenrage et l’outing public
auxquels elles s’exposent. Le même mécanisme de sous-représentation parmi les victimes de faits enregistrés
s’observe également chez les femmes victimes de lesbophobie et biphobie (alors qu’elles ne sont pas sous-
exposées aux violences), faute, notamment, de prise en compte du potentiel caractère anti-LGBTI dans la
disposition du code pénal prévoyant l’infraction de harcèlement sexuel (22). Sont également concernés les
enfants et jeunes LGBTI, dont les situations ne sont pas forcément traitées dans le cadre de la justice
pénale (23), ainsi que les personnes présentes dans certaines zones géographiques (Outre-Mer, zones
rurales (24). Certains publics, enfin, à l’instar des personnes détenues, ne figurent pas dans les faits enregistrés
par les ministères, faute d’enquête.
Recommandation no 13. La CNCDH recommande aux autorités d’associer pleinement les associations aux
enquêtes de victimation relatives aux actes anti-LGBTI en vue d’en améliorer la régularité, les méthodologies et
indicateurs mobilisés. Elle rappelle que les collectes de données du service statistique ministériel de la sécurité
intérieure (SSMSI) du ministère de l’intérieur et de la sous-direction de la statistique et des études (SDSE) du
ministère de la justice devraient être harmonisées. La CNCDH recommande également la mise en place
d’enquêtes spécifiques sur les publics cibles actuellement sous-représentés dans les chiffres fournis par les
ministères de l’intérieur et de la justice (personnes trans et intersexes, femmes victimes de lesbophobie et
biphobie, enfants et adolescents LGBTI, personnes LGBTI vivant dans les outre-mer et en zones rurales, etc.),
en veillant à prendre en compte les particularités des actes subis par chaque public dans les données relevées.
La CNCDH réitère enfin ses recommandations s’agissant des statistiques relatives aux violences commises
envers les personnes LGBTI en détention et insiste sur la nécessité de mettre en place des enquêtes de
victimation spécifiques sur ce point.
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5. Accompagnement des victimes et répression des actes anti-LGBTI


26. La CNCDH salue le renforcement des pôles anti-discrimination des parquets et la généralisation du
dispositif d’évaluation des besoins des victimes (EVVI) par la circulaire du 25 novembre 2021 (25). Ce
dernier soulève toutefois de sérieuses difficultés s’agissant des actes anti-LGBTI. D’une part, l’article
prévoyant l’évaluation personnalisée (26) ne mentionne pas explicitement la haine anti-LGBTI ni même
l’orientation sexuelle ou l’identité de genre parmi les motifs discriminatoires rattachés à l’acte objet de la
plainte. D’autre part, les associations LGBTI, qui sont les plus compétentes et les plus susceptibles de venir en
aide aux victimes, ne peuvent pas prétendre à l’agrément exigé pour intervenir à ce titre. Le dispositif exclut
en effet expressément de l’agrément les associations de « lutte contre les discriminations fondées sur le sexe,
sur les mœurs, sur l’orientation sexuelle ou sur l’identité de genre » (27) (dans le but d’éviter les conflits
d’intérêts et de garantir la position tierce de l’association accompagnante). Cela a pour effet de priver les
victimes d’actes LGBTI d’un accompagnement qualifié et respectueux de leurs spécificités, et d’empêcher les
associations de développer en leur nom des actions professionnelles d’accompagnement.
Recommandation no 14. La CNCDH recommande d’inscrire expressément au sein du dispositif EVVI, au titre
des motifs discriminatoires de l’acte objet de la plainte, la haine anti-LGBTI. Elle recommande également la
modification des règles d’agrément des associations d’aide aux victimes afin de ne pas exclure de facto les
associations LGBTI, qui sont les plus compétentes en matière d’accompagnement des victimes d’actes anti-
LGBTI.
27. La CNCDH constate la persistance de problèmes structurels auxquels les victimes d’actes anti-LGBTI font
face s’agissant de l’accès à leurs droits. Certes, la mise en place de référents « égalité-diversité » au sein des
commissariats et gendarmeries constitue une avancée certaine en matière d’accueil des victimes, les
associations notant une nette amélioration du suivi lorsque la personne référente intervient sur un dossier. Le
dispositif manque toutefois grandement d’effectivité : sur la centaine de référents créés, moins d’une dizaine
étaient vraiment opérants début 2023 (28). De nombreux référents ne sont pas formés, voire ne savent pas
qu’ils ont été nommés. De manière générale, les victimes rencontrent toujours de sérieuses difficultés dans le
dépôt de leur plainte, notamment pour faire enregistrer l’élément relatif à la haine anti-LGBTI. Nombre
d’entre elles renoncent à porter plainte, en raison du risque de « double-violence » auquel elles sont exposées.
A cet égard, la CNCDH s’inquiète de l’insuffisance manifeste de la lutte contre les violences anti-LGBTI
commises par des policiers qu’il est indispensable de ne plus comprendre comme des faits divers mais au
contraire comme un problème structurel à résoudre en priorité en ce qu’il entrave gravement l’accès au
droit (29). En effet, alors même que les réclamations pour des faits de violence et de non-respect de procédure
par des policiers ont augmenté de 22,2 % s’agissant des discriminations, les sanctions prononcées pour propos
ou comportements discriminatoires ne représentaient qu’une infime part des sanctions (63 sur 6 500) par
l’IGPN pour l’année 2021 (30). Quoique dans une moindre mesure, des remarques similaires peuvent être
adressées plus généralement à l’ensemble des acteurs voués à accueillir des victimes d’actes anti-LGBTI (les
médecins, notamment).
28. En outre, la spécificité de certains publics vulnérables n’est toujours pas prise en compte, en raison d’une
méconnaissance des difficultés que les personnes traversent (pour les victimes de violences au sein des
couples de même sexe, par exemple), ou encore d’obstacles procéduraux majeurs (pour les enfants victimes
d’actes anti-LGBTI notamment, qui ne peuvent porter plainte sans leur représentant légal, y compris lorsque
ce dernier est l’auteur des actes).
Recommandation no 15. La CNCDH recommande un renforcement du dispositif des référents « égalité-
diversité » au sein des commissariats et gendarmeries, aussi bien dans leur recrutement et l’approfondissement
de leur formation que dans leur identification au sein des services. Elle recommande également la diffusion et
l’accessibilité en nombre suffisant des guides de référence contre les LGBTIphobies et des listes de libellés et de
codes NATINF des infractions dans l’ensemble des lieux accueillant des victimes.
Les autorités sont invitées à procéder à une refonte du dispositif d’accompagnement des victimes afin de
permettre la pleine participation des associations LGBTI. Il conviendrait dans ce cadre d’améliorer la visibilité
des associations LGBTI sur le site du ministère de la Justice, en les ajoutant notamment à l’annuaire des
associations d’aide aux victimes.
La CNCDH recommande enfin de faciliter les dépôts de plainte en milieu hospitalier et d’envisager l’accueil
sans réquisition par les unités médico-judiciaires des personnes se présentant comme victimes de violences anti-
LGBTI comme il est prévu de le mettre en place pour les victimes de violences conjugales.
29. La répression des actes LGBTIphobies bénéficie de quelques avancées, à commencer par la hausse
significative des actes anti-LGBTI enregistrés entre 2016 et 2021 (31) et des condamnations pour infractions
commises à raison de l’orientation sexuelle ou de l’identité de genre depuis 2017 (32), qui témoigne d’une
meilleure prise en compte des plaintes pour ces motifs. D’importantes lacunes peuvent néanmoins être
relevées : le manque d’officiers de police judiciaire – mal répartis – et de magistrats (même si l’existence de
parquets anti-discrimination permet d’optimiser, à moyens restreints, leur spécialisation) (33) ; le faible taux
d’élucidation des vols avec violence (34) et la baisse du taux d’élucidation pour les homicides (35) ; le fait que
la circonstance aggravante de haine anti-LGBTI posée à l’article 132-77 du code pénal ne soit, en pratique,
presque jamais retenue ; ou encore l’insuffisance manifeste de la répression des actes LGBTIphobes dans
certains secteurs, à l’instar du monde du travail (36). Sur ce dernier point, la CNCDH s’alarme du faible
nombre de recours et de condamnations aussi bien par la justice pénale que par les justices prud’homale et
administrative. En comparaison des chiffres des baromètres interrogeant le vécu des personnes LGBTI, ces
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faibles taux de recours présagent sans doute de l’existence d’un très important « chiffre noir » des
discriminations LGBTIphobes dans le monde du travail (37).
Recommandation no 16. La CNCDH recommande une nouvelle fois aux parquets de donner les suites pénales
qui s’imposent en cas de signalements de violences et de discriminations en raison de l’orientation sexuelle ou
de l’identité de genre, notamment en veillant à ce que les services d’enquête soient dotés des moyens suffisants
pour y parvenir. Elle recommande également aux pouvoirs publics de mener une étude approfondie sur les
barrières à l’accès au droit en matière de discriminations au travail, les raisons du non-recours à la justice et,
lorsque la voie judiciaire est empruntée, du faible nombre de condamnations.

6. Publics spécifiques
30. Des thèmes et publics font l’objet d’une attention certaine de la part des autorités, qui sollicitent alors le
secteur associatif et les financent, de façon globalement insuffisante, pour pallier leur propre carence en la
matière. D’autres, en revanche sont peu – ou pas – pris en compte par le Plan (séniors, intersexualité,
bisexualité, pansexualité, etc.). Les associations intervenant dans ces domaines sont alors majoritairement
sous-financées (voire non financées), ne sont ni sollicitées pour les formations, ni associées à l’élaboration des
guides, outils et campagnes de sensibilisation.
31. De manière générale, l’ensemble des publics spécifiques et domaines souffrent des insuffisances du Plan, y
compris lorsque les mesures prévues par celui-ci sont quantitativement importantes. Par exemple, en dépit
d’un axe consacré au travail dans le plan, les différentes mesures portant essentiellement sur de la
sensibilisation, n’ont pas permis une meilleure application de la législation en vigueur.

6.1. Santé
32. En dépit des avancées apportées par le Plan 2020-2023 (formations à destination de tous les professionnels
de santé, inclusion d’un module portant spécifiquement sur la bonne prise en charge des personnes LGBTI,
mesures relatives à la santé mentale…), la CNCDH constate à nouveau que la majorité des mesures ne
prennent pas en compte les difficultés globales du système de santé et peinent par conséquent à atteindre leur
objectif. Il importe d’interroger plus largement les dysfonctionnements du système de santé qui causent des
renoncements aux soins (38). Par exemple, le Plan est muet sur la crainte d’une mauvaise prise en charge, de
discriminations voire d’abus de la part du personnel médical, sur l’évitement que cette peur engendre, de
même que sur les actes anti-LGBTI subis par les patients et les soignants.

6.2. Personnes intersexes


33. Les enjeux auxquels sont confrontées les personnes intersexes sont invisibilisés par la fusion qu’opère le
Plan avec les enjeux qui concernent les personnes transgenres, elles-mêmes déconsidérées. La CNCDH salue
les avancées introduites par la loi bioéthique de 2021 (39), qui mentionne les personnes présentant des
variations du développement génital et interdit les mutilations sexuelles à leur encontre. Toutefois,
l’application de cette interdiction se heurte à un certain nombre de difficultés pratiques qui mériteraient d’être
évaluées. La mise en œuvre de la loi apparaît en effet défaillante s’agissant de la prévention et de la sanction
des mutilations. Les personnels de santé concernés ne bénéficient pas de formations adéquates. La situation est
d’autant plus problématique que les personnes concernées portent généralement plainte à l’âge adulte, donc
longtemps après les faits, après avoir procédé à de longues et fastidieuses recherches afin d’obtenir leur
dossier médical (40).
Recommandation no 17. La CNCDH recommande un renforcement de la législation protégeant les personnes
non binaires et intersexes. Il conviendrait notamment d’interdire explicitement de toute opération chirurgicale
sur les nouveaux nés intersexes qui ne serait pas rendue absolument nécessaire pour des raisons de santé et qui
serait dès lors constitutive d’une mutilation sexuelle, conformément aux recommandations internationales (41).
La CNCDH recommande également de garantir aux personnes concernées l’accès à leurs données de santé,
conformément à la loi Kouchner du 4 mars 2002.

6.3. Personnes trans


34. La CNCDH s’alarme de la montée de la transphobie en France (42), qui entrave la mise en œuvre des rares
mesures prévues par le Plan en la matière. Il convient de relever à cet égard que l’insuffisance des formations
et actions de sensibilisation, déjà relevée supra, s’avère encore plus problématique s’agissant du respect des
droits des personnes trans. Des acteurs clés de l’accueil et de l’accompagnement de ces dernières (policiers,
médecins, professionnels de l’aide sociale à l’enfance…), ne bénéficient d’aucune formation spécifique sur le
sujet.
35. Le phénomène revêt une dimension systémique et traduit l’ancrage de préjugés encore tenaces. Ainsi, en
matière de santé, les difficultés rencontrées dans le parcours de transition ne procèdent pas seulement du refus
de certains médecins d’expliquer le parcours de soins aux personnes trans, mais aussi de ce que le conseil de
l’ordre sanctionne des médecins ayant prescrit des traitements hormonaux dans le cadre dudit parcours. Si
la HAS a bien été saisie par le ministère de la santé concernant les parcours de transition, elle n’a pas pour
l’instant rendu son rapport, initialement prévu pour septembre 2023. En l’absence de référentiel récent, les
pratiques des CPAM diffèrent quant à la prise en charge des soins. Alors que depuis 2010, la loi prévoit
expressément la dépsychiatrisation du parcours de transition, certaines caisses continuent d’exiger un certificat
psychologique.
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36. S’agissant du changement d’état civil, si la loi de 2021 a acté la démédicalisation de principe de la
procédure, les stéréotypes persistent. Des magistrats demandent des photographies afin d’apprécier à
l’audience si la personne concernée ressemble « suffisamment » à un homme ou à une femme, ou posent des
questions véhiculant des perceptions stéréotypées des personnes trans et des comportements femmes/hommes,
parfois humiliantes.
37. En matière de filiation, la CNCDH s’inquiète du vide juridique engendrant une incertitude totale s’agissant
des actes de naissance d’enfants nés de pères transgenres. En effet, l’article 311-25 du code civil prévoit
toujours que la filiation est établie « à l’égard de la mère » par sa désignation dans l’acte de naissance de
l’enfant.
Recommandation no 18. La CNCDH recommande la redéfinition du parcours de soin des personnes trans,
laquelle devrait comprendre l’élaboration d’un cadre réglementaire clair en matière de prescription des
traitements hormonaux, ainsi que la mise en place de mesures afin de rendre effective la dépsychiatrisation du
parcours de transition. Elle recommande également de faciliter les changements dans les bases de données
personnelles afin d’éviter toute rupture dans l’accès aux droits.
Enfin, la CNCDH recommande au législateur de modifier les règles d’établissement de la filiation pour
permettre au parent transgenre d’établir un lien de filiation, dès la grossesse ou la naissance, en accord avec son
sexe tel qu’il est mentionné à l’état civil (43).

6.4. Education
38. La CNCDH déplore le manque d’effectivité d’un grand nombre de mesures prévues par le Plan en matière
de lutte contre les LGBTIphobies en milieu scolaire : les observatoires des LGBTIphobies dans les académies
ne sont que très peu mis en place et, dans les rares cas où ils le sont, ne sont pas fonctionnels ; les référents
égalité ne sont généralement ni formés ni sensibilisés aux questions LGBTI ; la circulaire du 30 septem­
bre 2021 (44) sur l’accueil des personnes trans en milieu scolaire n’est pas appliquée sur l’ensemble du
territoire ; l’accès des associations agrémentées aux établissements scolaires n’est pas garanti ; les manuels
scolaires traitent peu des questions LGBTI et en usant encore souvent de stéréotypes.
39. Les raisons de cette ineffectivité diffèrent sensiblement selon qu’il s’agit d’établissements publics ou privés.
Pour les premiers, les carences dans la mise en œuvre résultent de la méconnaissance des textes
réglementaires, les autorités ayant trop peu sensibilisé les personnels éducatifs sur le sujet. Pour les seconds,
les obstacles à l’application des mesures du Plan découlent directement de leur caractère simplement
incitatif (45). La plupart des mesures dépendent en effet de la bonne volonté des chefs d’établissements, ce qui
peut constituer un obstacle majeur à leur mise en œuvre. En effet, malgré la circulaire sur l’accueil des élèves
trans, certains établissements continuent de diffuser des consignes d’accueil explicitement transphobes. Par
ailleurs, il ressort des auditions que même lorsque la mesure est obligatoire – comme l’interdiction des
thérapies de conversion –, l’insuffisance des sanctions peut conduire des établissements à opérer des
contournements de la réglementation.
Recommandation no 19. La CNCDH recommande aux pouvoirs publics de s’assurer de la mise en place et du
fonctionnement effectif des observatoires des LGBTIphobies dans les académies. Il convient également de
systématiser la formation des référents égalité dans les établissements scolaires et de mieux valoriser leur
mission en renforçant les enveloppes dédiées à leur rémunération.
La CNCDH recommande en outre de rendre obligatoires les formations et sensibilisations des élèves et
personnels sur les questions LGBTI et de garantir aux associations agrémentées un accès effectif aux
établissements publics. Concernant l’enseignement privé, la CNCDH rappelle que les établissements privés sous
contrat d’association doivent respecter la loi en matière de non-discrimination. Afin de s’en assurer, il
conviendrait d’inscrire expressément le respect des droits des personnes LGBTI dans le contrat d’association,
auquel il devrait être mis fin en cas de non-respect.
La CNCDH recommande enfin de procéder à l’évaluation du respect de la circulaire du 30 septembre 2021 et
de prendre des mesures afin de s’assurer de son respect.
40. Dans les universités, si la plupart bénéficient d’une mission « égalité-diversité », les titulaires sont souvent
nommés parmi les enseignants en poste, ce qui soulève des enjeux d’impartialité et de disponibilité quant à
l’exercice de leur mission. La plupart disposent également d’une cellule d’écoute pour les agents et les
étudiants. D’autres ont mis en place une vice-présidence chargée de lutter contre les discriminations.
L’ensemble de ces dispositifs devraient être systématisés et faire l’objet d’une meilleure promotion auprès des
victimes et des témoins potentiels d’actes LGBTIphobes.

6.5. Détention
41. Dans le Plan 2020-2023, la mesure principale relative à la détention est formulée en des termes très
généraux et ne revêt aucun caractère concret. Certes, des avancées sont à souligner, notamment s’agissant de
l’accès au parcours de transition. Par exemple, en réponse à l’avis du CGLPL du 6 juillet 2021 (46), le
ministère de la justice a indiqué que le chef d’établissement pénitentiaire peut déroger au principe de
séparation sexuée s’il l’estime souhaitable lorsque la personne n’a pas encore fait changer la mention de son
sexe à l’état civil. Il est toutefois regrettable que l’approche des questions relatives aux droits des personnes
trans se limite à l’accès au parcours de transition – par ailleurs non effectif, en raison des difficultés majeures
d’accès aux soins en prison – alors que le respect de ces droits nécessite une action beaucoup plus large et une
transformation des mentalités. Par exemple, la seule réponse aux violences transphobes dans les quartiers pour
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hommes consiste en une invisibilisation des victimes (par injonction à l’invisibilité ou mise à l’isolement),
résultant en une double peine (47).
42. Concrètement, le Plan ne prévoit aucune mesure permettant une réaction adaptée aux nombreuses violations
de leurs droits subies par les personnes LGBTI en détention, depuis les violences commises par les personnels
pénitentiaires et les autres détenus jusqu’au mégenrage dans l’accès aux produits d’hygiène et aux vêtements
(le cantinage étant dépendant du genre retenu par l’administration), ainsi que dans les soins gynécologiques
fournis. En particulier, les personnes détenues LGBTI, notamment les personnes trans, souffrent de nombreux
obstacles dans l’accès à un suivi médical et aux soins (y compris concernant la lutte contre le VIH et le suicide
en détention) (48).
Recommandation no 20. La CNCDH recommande aux pouvoirs publics la mise en œuvre de l’ensemble des
mesures évoquées par l’avis du CGLPL du 6 juillet 2021 relatif à la prise en charge des personnes transgenres
dans les lieux de privation de liberté (notamment en matière d’accès aux soins). Il conviendrait en particulier de
prévoir une procédure de suivi personnalisé dans les lieux de privation de liberté et de permettre aux personnes
LGBTI de s’exprimer de façon confidentielle sur les craintes pour leur sécurité dès leur arrivée en détention. En
outre, il est impératif de cesser la pratique consistant à faire subir aux personnes trans une mise à l’isolement
motivée par leur propre sécurité.
La CNCDH recommande également l’adoption de dispositions législatives et réglementaires facilitant le
changement d’état civil des personnes trans en détention.

6.6. Echelon local


43. L’une des principales difficultés dans la mise en œuvre du Plan vient de la faiblesse des dotations aux
associations. Ce problème structurel revêt une dimension particulière à l’échelon local en raison de ce que le
choix de l’attribution des financements aux associations revient en définitive aux préfectures. Or, le dialogue
entre ces dernières et les associations s’avère largement insuffisant. L’élargissement des comités opérationnels
de lutte contre le racisme et l’antisémitisme (CORA) à la lutte contre la haine anti-LGBTI (CORAH) doit être
salué dans son principe. Il est toutefois difficile d’en apprécier les effets concrets, en raison de l’absence
d’évaluation du dispositif, pourtant prévue au titre des mesures du Plan 2020-2023. En pratique, il semblerait
que les CORAH soient majoritairement ineffectifs : certains ne sont pas opérationnels, d’autres se réunissent
très peu, ou n’intègrent aucune association LGBTI.
Recommandation no 21. La CNCDH recommande de procéder sans délai à l’évaluation de l’élargissement des
CORAH et d’envisager de redéfinir leur champ d’action à la fois sur le plan territorial (du local au régional) et
sur le plan matériel (en les ouvrant aux questions liées à la prévention).

6.7. Sport
44. En raison d’un climat général de LGBTIphobie dans le sport, et en particulier le sport masculin (49), les
personnes LGBTI y sont relativement invisibilisées. Plusieurs mesures visant à lutter contre le phénomène ont
été mises en œuvre et sont à saluer (formations, élaboration de guides…). Elles se heurtent toutefois à de
nombreuses résistances et à la persistance de stéréotypes de genre. Il est également regrettable que la question
des personnes intersexes ne soit jamais évoquée. Il conviendrait donc de renforcer l’action des autorités en la
matière, et notamment : systématiser la présence des référents inclusion et lutte contre les discriminations dans
les fédérations sportives ; améliorer l’accès et la communication des données sur les signalements des actes
LGBTIphobes sur la plateforme Signal-sports ; inscrire la lutte contre les LGBTIphobies dans le contrat
d’engagement républicain des associations sportives et sanctionner en cas de non-respect ; intégrer les
associations et fédérations sportives aux CORAH ; rendre obligatoire la signature de la Charte sport et trans de
la Fédération sportive LGBT+ par les fédérations.
45. Concernant plus spécifiquement les jeux Olympiques et Paralympiques de Paris en 2024, la communication
des pouvoirs publics sur leur caractère inclusif ne saurait suffire et doit s’accompagner d’actions concrètes, à
commencer par l’admission et l’inclusion effective des personnes trans à participer aux jeux (selon des
modalités déterminées avec ces dernières), ainsi que la formation obligatoire des personnels et bénévoles des
jeux aux questions LGBTI.
Recommandation no 22. La CNCDH recommande d’assurer aux associations un accès aux chiffres de la
plateforme de signalement d’actes LGBTIphobes Signal-sports.

6.8. Asile et droit des étrangers


46. Le Plan 2020-2023 constitue une avancée notable s’agissant des questions LGBTI en lien avec l’asile, avec
des mesures relatives à l’hébergement des personnes LGBTI demandeuses d’asile, ainsi qu’à formation des
différents acteurs de l’asile. Cela étant, ces mesures demeurent très insuffisantes, pour de multiples raisons.
47. La CNCDH tient en premier lieu à souligner la faiblesse générale des pouvoirs publics dans le traitement des
personnes étrangères et demandeuses d’asile. La politique publique en la matière est largement défaillante et
semble même empirer, au vu du peu d’égard manifesté par la DILCRAH pour la question : d’une part, le Plan
2020-2023 place la gestion de l’asile dans la partie « relations internationales » alors que sont concernées des
personnes présentes sur le territoire français ; d’autre part, il est significatif que le Plan 2023-2026 fasse
disparaître toute considération relative aux questions LGBTI en lien avec l’asile. De plus, aucun des deux
plans ne contient des mesures relatives aux personnes LGBTI étrangères (hors asile), en dépit des nombreuses
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difficultés rencontrées, notamment en matière d’octroi de titre de séjour dans le cadre du regroupement
familial.
48. S’agissant du dispositif national d’accueil, la création des 200 places réservées aux personnes LGBTI
s’avère très insuffisante, a fortiori en raison de la méthode retenue. L’appel à manifestation d’intérêt a conduit
à spécialiser des places d’hébergement existantes LGBTI plutôt qu’à en créer de nouvelles, ce qui est d’autant
plus problématique qu’en définitive, avec des obligations supplémentaires mais sans le financement adéquat,
peu d’associations se sont manifestées et l’Etat ne dispose ainsi que d’une très faible marge de manœuvre pour
exiger le respect des conditions spécifiques d’hébergement demandées. En outre, l’ensemble du dispositif
demeure inadapté aux personnes trans, qui ne bénéficient pas des structures d’accueil adéquates.
49. De manière générale, l’inadéquation et la faiblesse de l’accompagnement, auxquelles s’ajoutent les
restrictions imposées sur les aides et le manque de formation de l’ensemble des acteurs de l’asile (Office
français de l’immigration et de l’intégration - OFII, Office français de protection des réfugiés et des apatrides -
OFPRA, Cour nationale du droit d’asile - CNDA), accroissent mécaniquement et considérablement la
vulnérabilité des personnes demandeuses d’asile, en particulier des personnes LGBTI. Or, les mesures
envisagées pour y remédier ne sont pas chiffrées – en dehors de la création des places d’hébergement – et
risquent dès lors de ne pas se traduire par des avancées concrètes, ce qui est d’autant plus regrettable
qu’aucune donnée statistique permettant de les mesurer n’est disponible en la matière.
Recommandation no 23. La CNCDH recommande la création d’un nombre suffisant de places d’hébergement
pour couvrir les besoins de l’ensemble des personnes demandeuses d’asile présentes sur le territoire, incluant
des dispositifs spécialisés pour les personnes LGBTI. Elle recommande également la mise en place des mesures
nécessaires à l’amélioration de la détection des vulnérabilités et de l’accompagnement des personnes LGBTI,
notamment le renforcement des formations des acteurs de l’asile et la sollicitation des associations spécialisées
dès le début de la procédure.

(1) Appelé ci-dessous « le Plan » ou le « plan national d’actions ».


(2) Terminologie adoptée par la CNCDH.
(3) Mediapart, « LGBTphobies : les associations s’indignent de la "mascarade" gouvernementale », 11 juillet 2023.
Disponible sous : https://www.mediapart.fr/journal/france/110723/lgbtphobies-les-associations-s-indignent-de-la-mascarade-
gouvernementale.
(4) Voir infra, paragraphe 27.
(5) Loi no 2022-92 du 31 janvier 2022 interdisant les pratiques visant à modifier l'orientation sexuelle ou l'identité de genre
d'une personne.
(6) Art. 225-4-13 du code pénal.
(7) Loi no 2021-1017 du 2 août 2021 relative à la bioéthique.
(8) CNCDH, avis relatif à l’assistance médicale à la procréation, assemblée plénière du 25 novembre 2018, JORF no 0273
du 25 novembre 2018, texte no 69.
(9) F. Bolter, Crimes de haine et autres incidents motivés par la haine en raison de l’orientation sexuelle, de l’identité de
genre ou des caractéristiques sexuelles en France, Conseil de l’Europe, Analyses thématiques de la mise en œuvre de la
Recommandation CM/Rec(2010)5 du Comité des ministres aux Etats membres du Conseil de l’Europe sur des mesures pour
combattre la discrimination fondée sur l’orientation sexuelle ou l’identité de genre – Rapport national France, janvier 2023,
p. 21.
(10) Voir supra « 2. Relations des autorités gouvernementales avec la société civile ».
(11) F. Bolter, Crimes de haine et autres incidents motivés par la haine en raison de l’orientation sexuelle, de l’identité de
genre ou des caractéristiques sexuelles en France, op. cit. p. 67.
(12) Dans le catalogue de formations 2022-2023 de l’Ecole nationale de la magistrature, seules deux formations sont
susceptibles de répondre aux enjeux de lutte contre la haine anti-LGBTI : une formation de cinq jours sur « discriminations et
harcèlement au travail » et une formation de trois jours sur « des discriminations à la haine : juger des préjugés et de l’hostilité ».
Il s’agit d’une formation généraliste qui « aborde les préjugés et la haine sans mentionner explicitement les actes anti-LGBTI
dans son intitulé. La seule mention de l’orientation sexuelle et de l’identité de genre dans le catalogue est, elle, réservée aux
modules de formation pour les juges aux affaires familiales ». F. Bolter, ibid., p. 23-24.
(13) Par exemple, la chambre criminelle de la Cour de cassation a estimé que le fait de dire que « l’homosexualité est une
abomination » ne « contient néanmoins pas, même sous une forme implicite, d’appel ou d’exhortation à la haine ou à la violence
à l’égard des personnes homosexuelles ». Crim., 9 janvier 2018, pourvoi no 18-87.540.
(14) A cet égard, et à titre d’exemple, dans le Programme national de formation des enseignants 2022-2023, une seule mesure
très générale mentionne la « prévention des LGBTIphobies en milieu scolaire » et ne concerne pas les enseignants mais les
« personnels d’inspection du 1er et du 2nd degrés, conseillers techniques de service social infirmiers et médecins, référents
violence, conseillers techniques EVS, conseillers techniques école inclusive ».
(15) Yougov, Comment les Français réagiraient-ils au coming-out d’un membre de leur famille ? Etude menée dans huit pays
européens, septembre 2021, disponible sous : https://fr.yougov.com/international/articles/37874-comment-les-francais-reagi­
raient-ils-au-coming-out?redirect_from=%2Ftopics%2Finternational%2Farticles-reports%2F2021%2F09%2F01%2Fcomment-
les-francais-reagiraient-ils-au-coming-out.
(16) Pour ces dernières, v. CGLPL, Avis du 6 juillet 2021 relatif à la prise en charge des personnes transgenres dans les lieux
de privation de liberté.
(17) Circulaire du garde des sceaux, ministre de la justice du 4 avril 2019 relative à la lutte contre les discriminations, les
propos et les comportements haineux.
(18) Voir sur ce point CNCDH, Orientation sexuelle, identité de genre et intersexuation : de l’égalité à l’effectivité des droits,
La documentation française, 2022, p. 400-401.
(19) F. Bolter, Crimes de haine et autres incidents motivés par la haine en raison de l’orientation sexuelle, de l’identité de
genre ou des caractéristiques sexuelles en France, op. cit. p. 35 et s.
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(20) Notamment les enquêtes « Vécu et ressenti en matière de sécurité (VRS), conduite par l’INSEE et « Violences et rapports
de genre (Virage), conduite par l’INED.
(21) SSMSI, Note rapide no 20 : Les atteintes « anti-LGBT+ » enregistrées par les forces de sécurité en 2021, 16 mai 2022.
Cette « note rapide » est consultable en ligne.
(22) Art. 222-33 du code pénal. En ce sens, v. F. Bolter, Crimes de haine et autres incidents motivés par la haine en raison de
l’orientation sexuelle, de l’identité de genre ou des caractéristiques sexuelles en France, op. cit. p. 53.
(23) F. Bolter, ibid., p. 36.
(24) S’agissant des enquêtes de victimation en zones rurales, la principale difficulté vient de ce que les victimes peuvent porter
plainte ailleurs que dans le lieu de résidence ou de commission des actes.
(25) Circulaire du 25 novembre 2021 relative au Déploiement des dispositifs d’accueil et d’accompagnement des victimes de
violences conjugales, intrafamiliales et/ou sexuelles au sein des établissements de santé.
(26) Art. D. 1-3 du code de procédure pénale.
(27) Art. D. 1-12-1 et D. 1-12-5 du code de procédure pénale.
(28) F. Bolter, Crimes de haine et autres incidents motivés par la haine en raison de l’orientation sexuelle, de l’identité de
genre ou des caractéristiques sexuelles en France, op. cit., p. 90.
(29) F. Bolter, Crimes de haine et autres incidents motivés par la haine en raison de l’orientation sexuelle, de l’identité de
genre ou des caractéristiques sexuelles en France, op. cit., p. 26.
(30) Ibid., p. 48-49.
(31) Ibid., p. 28.
(32) CNCDH, Orientation sexuelle, identité de genre et intersexuation, op. cit.
(33) F. Bolter, op. cit., p. 47.
(34) 15,4 % en 2020, certes en augmentation par rapport à 2015 (10,8 %). Cour des comptes, La gestion des ressources
humaines au coeur des difficultés de la police nationale : les enjeux structurels pour la France, 2021.
(35) 70,3 % en 2016, 62,6 % en 2020. V. Cour des comptes, ibid.
(36) CNCDH, Orientation sexuelle, identité de genre et intersexuation, op. cit., p. 333.
(37) Ibid., p. 334.
(38) Ibid, p. 381.
(39) Loi no 2021-1017 du 2 août 2021 relative à la bioéthique.
(40) F. Bolter, op. cit., p. 22.
(41) Comité des droits de l’enfant, observations finales concernant le deuxième rapport périodique de l’Afrique du Sud,
27 octobre 2016 ; Comité des droits de l’enfant, Concluding observations on the combined sixth and seventh reports of France,
CRC/C/FRA/CO/6-7, 2 juin 2023, § 30 b ; APCE, Promouvoir les droits humains et éliminer les discriminations à l’égard des
personnes intersexes, résolution 2191 (2017), 12 octobre 2017 ; UE, Parlement européen, résolution sur les droits des personnes
intersexuées, 2018/2878(RSP), 14 février 2019.
(42) 85 % des personnes trans ont déclaré avoir subi de la transphobie. CNCDH, Orientation sexuelle, identité de genre et
intersexuation, op. cit. p. 377-378.
(43) CNCDH, Orientation sexuelle, identité de genre et intersexuation, op. cit, recommandation prioritaire no 4.
(44) DGESCO, Pour une meilleure prise en compte des questions relatives à l’identité de genre en milieu scolaire. Lignes
directrices à l’attention de l’ensemble des personnels de l’éducation nationale, 30 septembre 2021.
(45) Voir supra.
(46) CGLPL, Avis relatif à la prise en charge des personnes transgenres dans les lieux de privation de liberté, 6 juillet 2021,
(47) F. Bolter, Crimes de haine et autres incidents motivés par la haine en raison de l’orientation sexuelle, de l’identité de
genre ou des caractéristiques sexuelles en France, op. cit. p. 69.
(48) CGLPL, Avis relatif à la prise en charge des personnes transgenres dans les lieux de privation de liberté, 6 juillet 2021.
(49) CNCDH, Orientation sexuelle, identité de genre et intersexuation, op. cit., p. 341 et s.
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Commission nationale consultative des droits de l’homme


Déclaration no D – 2023 – 5
pour le maintien de l’Aide médicale d’Etat (AME)
NOR : CDHX2333338X

Assemblée plénière du 30 novembre 2023


(Adoption : 34 voix pour, 4 abstention, aucune voix contre)
1. La Commission nationale consultative des droits de l’homme, CNCDH, appelle l’Assemblée nationale et le
Gouvernement à garantir le droit à l’accès aux soins des personnes migrantes.
2. L’AME est un dispositif visant à permettre l’accès aux soins de santé pour les personnes étrangères en
situation administrative irrégulière sur le territoire français. Elle répond à des impératifs humanitaires et de santé
publique en assurant une prise en charge médicale pour des personnes qui, du fait de leur statut administratif, ne
bénéficient pas de la protection universelle maladie ou de l’assurance maladie.
Une grave régression des droits fondamentaux.
3. Ces dernières années, la CNCDH n’a cessé de rappeler (1) que le droit à la santé et à l’accès aux soins est un
droit universel, garanti par la Constitution, la Déclaration universelle des droits de l’homme, et les engagements
européens et internationaux de la France. Il doit donc être garanti pour toutes les personnes présentes sur le sol
français. La suppression de l’AME est en outre particulièrement problématique pour les mineurs (2).
4. La CNCDH entend rappeler que, dans les observations finales formulées le 30 octobre 2023 par le Comité sur
les droits économiques, sociaux et culturels, les experts des Nations unies – forts des retours d’expérience sur la
crise sanitaire de la Covid-19 – ont exhorté la France à ne pas supprimer l’AME (3). La France doit dûment prendre
en compte les observations formulées par les organes des Nations unies.
5. Certains sénateurs s’appuient sur un préjugé, voulant que les étrangers viendraient en France pour profiter des
protections sociales et se faire soigner. En réalité, les politiques d’accueil (4) et de santé (5) ne rentrent que très peu
en compte dans le choix du pays de destination. De fait, la Commission rappelle tout d’abord que l’AME ne permet
qu’un accès aux soins réduits : pour les majeurs, ils ne sont accessibles partiellement qu’après 3 mois de résidence
continue sur le sol français et complètement qu’à partir de 9 mois et à condition d’avoir des revenus inférieurs à
9 041 euros pour les douze derniers mois. De plus, entre la méconnaissance de leurs droits et les obstacles
administratifs, seuls 51 % des potentiels bénéficiaires y ont effectivement recours (6). Ce dispositif, déployé en
2022 au profit de 403 144 bénéficiaires, ne représentait alors que 0,43 % de la dépense totale de l’Assurance
maladie (7).
Une ineptie épidémiologique.
6. L’accès aux soins des personnes migrantes est aussi un impératif de santé publique. Comme l’épidémie de
Covid est venue nous le rappeler : garantir la santé des uns c’est garantir la santé de tous. C’est l’intérêt collectif
que l’ensemble de la population ait accès à la prévention et aux soins pour éviter la création de foyers épidémiques
et la propagation des maladies contagieuses. Cette réalité a conduit certains pays ayant supprimé leur dispositif
d’aide, à l’instar de l’Espagne, à acter sa nécessité et à le rétablir (8).
Une menace supplémentaire pesant sur le système de santé.
7. Enfin, comme l’a rappelé la communauté médicale (9), la suppression de l’AME et son remplacement par un
dispositif encore plus restrictif aura un impact désastreux sur l’ensemble du système de santé. En l’absence de
couverture médicale, plus nombreux seront les patients à se tourner vers les services d’urgences déjà saturés et sous
dotés, désorganisant davantage le système de santé. En retardant le diagnostic et la prise en charge des pathologies,
cette réforme sera contreproductive car elle augmentera les coûts induits par une prise en charge plus tardive de
celles-ci. La suppression de ce dispositif aura également pour conséquence de supprimer le rôle crucial des
soignants de première ligne (médecins généralistes, infirmiers, dentistes…) dans la prise en charge de personnes et
des problèmes de santé les plus usuels auxquels elles sont confrontées.
8. En conclusion, la CNCDH est extrêmement inquiète des conséquences humaines, sanitaires et financières
prévisibles de la suppression de l’AME. Elle s’oppose à l’instrumentalisation de la santé des personnes et de leur
dignité dans le débat politique. La Commission appelle les députés et le Gouvernement à reconsidérer les effets
délétères de la suppression d’un dispositif qui a fait ses preuves en termes de santé publique. La CNCDH demande
aux députés de s’opposer fermement au texte dans les termes votés par le Sénat.

(1) Voir notamment CNCDH, Avis sur la préservation de la santé, l’accès aux soins et les droits de l’homme, assemblée
plénière du 19 janvier 2006 ; CNCDH, Avis « Agir contre les maltraitances dans le système de santé : une nécessité pour
protéger les droits fondamentaux », assemblée plénière du 22 mai 2018, JORF no 0126 du 3 juin 2018, texte no 62 ; lettre du
président de la CNCDH Jean-Marie Delarue à Edouard Philippe, Premier ministre, 7 octobre 2019.
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(2) Voir par exemple : CE, 1re et 6e sous-sections réunies, décision du 7 juin 2006, no 285576, qui rappelle que l’article 3§1 de
la Convention relative aux droits de l’enfant (CIDE) de 1990, ratifiée par la France, interdit que les mineurs « connaissent des
restrictions dans l’accès aux soins nécessaires à leur santé ». Voir également l’article 24 de la CIDE sur « le droit de l’enfant de
jouir du meilleur état de santé possible et de bénéficier de services médicaux et de rééducation » et l’obligation des Etats parties
de s’efforcer de « garantir qu’aucun enfant ne soit privé du droit d’avoir accès à ces services » et « d’assurer la réalisation
intégrale [de ce droit] ».
(3) Comité des droits économiques, sociaux et culturels, Observations finales concernant le cinquième rapport périodique de
la France, E/C.12/FRA/CO/5, 30 octobre 2023, § 50 et 51 : « Le Comité prie l’Etat partie de prendre les mesures nécessaires
pour assurer que les personnes bénéficiaires de l’aide médicale de l’Etat puissent avoir un accès effectif aux services de santé et
que les migrants en situation irrégulière aient accès à tous les services de santé nécessaires, sans discrimination, conformément
aux articles 2 et 12 du Pacte. Le Comité renvoie l’Etat partie à son observation générale no 14 (2000) sur le droit au meilleur
état de santé susceptible d’être atteint et à sa déclaration sur les devoirs des Etats envers les réfugiés et les migrants au titre du
Pacte, de 2017 ».
(4) François Gemenne, interview pour Politis, dossier : « Réfugiés, le mythe de l’appel d’air », 27 avril 2017, disponible sous :
https://www.politis.fr/articles/2017/04/francois-gemenne-la-france-terre-dasile-est-une-legende-36799/.
(5) Paul Dourgnon, Florence Jusot, Antoine Marsaudon, Jawhar Sarhiri, Jérôme Wittwer, « Immigrer pour raisons de santé :
enseignements de l’enquête Premiers pas », note méthodologique, IRDES, 2019, disponible sous : https://www.irdes.
fr/recherche/enquetes/premiers-pas/note-methodologique-immigrer-pour-raisons-de-sante-enseignements-de-l-enquete-pre­
miers-pas.pdf.
(6) Florence Jusot, Paul Dourgnon, Jérôme Wittwer, Jawhar Sarhiri, « Le recours à l’Aide médicale de l’Etat des personnes en
situation irrégulière en France : premiers enseignements de l’enquête Premiers pas », Questions d’économie de la santé, no 245,
novembre 2019, disponible sous : https://www.irdes.fr/recherche/questions-d-economie-de-la-sante/245-le-recours-a-l-aide-
medicale-de-l-etat-des-personnes-en-situation-irreguliere-en-france-enquete-premiers-pas.pdf.
(7) Budget général, mission interministérielle, annexe au projet de loi de règlement du budget et d’approbation des comptes
pour 2022, rapport annuel de performances, Santé, disponible sous : https://www.budget.gouv.fr/documentation/documents-
budgetaires/exercice-2022/projet-de-loi-de-reglement/budget-general/sante.
« Aide médicale d’Etat », p. 84 du rapport. Au 30 septembre 2022, 403 144 personnes étaient bénéficiaires de l’AME.
L’exécution des crédits pour 2022 s’élève à 1 014 339 887 €. La consommation de soins et de biens médicaux (CSBM) s’élève
quant à elle à 235,8 milliards d’euros en 2022.
(8) Arnau Juanmarti Mestres, Guillem Lopez Casasnovas, Judit Vall Castello, « The deadly effects of losing health
insurance », European Economic Review, 2021, vol. 131, num. 103608.
(9) Le Monde, « L’appel de 3 000 soignants : “Nous demandons le maintien de l’aide médicale d’Etat pour la prise en charge
des soins des personnes étrangères” », tribune du 2 novembre 2023, disponible sous : https://www.lemonde.fr/idees/arti­
cle/2023/11/02/l-appel-de-3-000-soignants-nous-demandons-le-maintien-de-l-aide-medicale-d-etat-pour-la-prise-en-charge-des-
soins-des-personnes-etrangeres_6197818_3232.html.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 116 sur 156

Commission nationale consultative des droits de l’homme


Déclaration no D – 2023 – 6 sur la remise en cause des engagements internationaux
et européens de la France au prétexte de la politique migratoire
NOR : CDHX2333324X

Assemblée plénière du 30 novembre 2023

(Adoption à l’unanimité avec deux abstentions)


1. Les débats politiques autour du projet de loi pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration se font
l’écho de propositions visant à modifier la Constitution, pour pouvoir s’affranchir du respect des droits de
l’Homme garantis par les engagements internationaux de la France. Dans ce sens, une proposition de loi
constitutionnelle, déposée le 5 juin 2023, entend notamment amender l’article 55 de la Constitution, ainsi que
l’article 88-1, afin de remettre en cause la primauté des traités internationaux et du droit de l’Union
européenne sur la loi. La Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) s’inquiète de
l’ampleur prise, ces derniers mois, par ce mouvement de remise en cause des droits de l’Homme au prétexte
de la politique migratoire.
2. La CNCDH s’alarme de ces projets dont le contenu comme la portée marquent une rupture avec le consensus
démocratique qui s’était formé, sans discontinuité, depuis la Seconde Guerre mondiale sur l’universalité des
droits de l’Homme. Ils rompent avec les principes fondamentaux des Nations unies qui reposent sur l’égale
dignité et valeur des êtres humains ainsi que sur le refus d’exclure certains groupes de population, comme les
personnes étrangères, du bénéfice des droits fondamentaux. A l’exception de certains droits rattachés à la
citoyenneté (en particulier le droit de vote), les migrants, comme toutes les personnes, jouissent ainsi sans
discrimination des droits garantis, notamment, par le Pacte international relatif aux droits civils et politiques
(1966) et par le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels (1966). De la même
manière, l’essentiel des dispositions de la Convention européenne des droits de l’homme (1950) est applicable
à toute personne présente sur le territoire d’un Etat partie quel que soit son statut migratoire.
3. Au-delà du message désastreux que la France enverrait au reste du monde, l’introduction dans la
Constitution d’un mécanisme de dérogation au droit européen et international affranchirait la politique
migratoire d’un cadre juridique connu, sûr et partagé de protection des personnes. De surcroît, cette
dérogation serait permise dans les hypothèses où le « respect de l’identité constitutionnelle » ou la
« sauvegarde des intérêts fondamentaux » de la France serait « en cause » : son champ d’application étant
largement indéterminé, il ouvrirait la voie à toutes les tentations de recul du respect des droits de l’Homme.
4. Ainsi, la CNCDH s’interroge sur les droits fondamentaux qui pourraient être considérés comme une entrave à
la politique migratoire et devraient être écartés ou appliqués plus restrictivement en violation des engagements
internationaux de la France : s’agit-il, par exemple, du droit d’asile et de protection internationale des
personnes victimes de guerres ou de persécutions ? Du droit de ne pas subir de traitement inhumain ou de ne
pas être arrêté et détenu arbitrairement ? Du droit de ne pas être renvoyé vers un pays où l’on risque la torture
ou la peine de mort ? Du droit à la vie familiale déjà soumis à de multiples conditions restrictives ? Des droits
de l’enfant en traitant les enfants étrangers avant tout comme des étrangers et non comme des enfants à
protéger ?
5. Ces exemples montrent au mieux l’inconséquence, au pire la gravité de cette proposition qui, en prenant le
chemin de la restriction des droits fondamentaux des étrangers, remet en cause le choix opéré en 1945
d’encadrer l’action des Etats par des principes universels applicables à tous les êtres humains sans distinction.
La CNCDH relève en outre que ces propositions dangereuses répondent davantage à un agenda médiatique et
des considérations populistes qu’à un projet politique sérieux, tant elles s’affranchissent d’un cadre juridique
international et européen auquel la France est totalement intégrée.
6. La CNCDH observe en outre que ce type de projet repose sur l’idée erronée que les traités internationaux et
européens n’accorderaient aucune place aux préoccupations des Etats en matière de migration ou de sécurité.
La Commission rappelle ainsi que le champ d’application du droit à la liberté de circulation est limité à
l’échelle internationale : si l’article 2 du Protocole no 4 de la CEDH énonce en son deuxième paragraphe que
« toute personne est libre de quitter n’importe quel pays, y compris le sien », les Etats et l’Union européenne
conservent une large compétence pour l’entrée, le séjour et l’éloignement des étrangers.
7. Alors que l’Europe doit répondre à des défis migratoires majeurs, qui ne cesseront pas dans les années à venir
tant que les conflits, les persécutions, la pauvreté, le dérèglement climatique et le désir d’une vie meilleure
seront toujours présents, la CNCDH rappelle une fois encore que la solution politique ne peut pas résider dans
l’action unilatérale de la France. La question migratoire est un enjeu global, complexe et durable, qui ne
trouvera de réponse qu’à l’échelle européenne et internationale, dans le respect des droits de l’Homme. Si la
France ne devait plus se plier à ces règles communes, elle ne pourrait plus attendre de ses partenaires
européens et internationaux qu’ils en fassent de même.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 116 sur 156

8. L’identité constitutionnelle française réside dans le respect et non dans la remise en cause de l’universalité
des droits de l’Homme.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 117 sur 156

Commission nationale consultative des droits de l’homme


Déclaration no D – 2023 – 7 « Rappel des règles fondamentales du droit international humanitaire
applicable dans le cadre du conflit impliquant le Hamas, d’autres groupes armés et Israël »
NOR : CDHX2333317X

Assemblée plénière du 30 novembre 2023


Adoption à 35 voix pour, 3 voix contre et 1 abstention
1. Le droit international humanitaire n’est ni une promesse ni une œuvre de charité, mais un corpus juridique qui
engage toutes les parties au conflit à le respecter et tous les Etats du monde à le faire respecter. Il fixe les droits et
obligations des parties au conflit. Il est fondé sur le principe d’humanité.
2. Alors que depuis les attaques perpétrées par le Hamas le matin du 7 octobre 2023 et les opérations militaires
israéliennes qui s’en sont suivies, les pertes civiles dans le territoire palestinien occupé et en Israël atteignent une
ampleur sans précédent, la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH), en tant que
commission nationale de mise en œuvre du droit international humanitaire, souhaite apporter un éclairage au débat
public en rappelant certaines règles fondamentales du droit international humanitaire, droit applicable lors des
conflits armés. Par ailleurs, la CNCDH exerce une vigilance continue quant aux répercussions du conflit dans la
société française, notamment en tant que rapporteur national indépendant sur la lutte contre le racisme,
l’antisémitisme et la xénophobie.

Application du droit international humanitaire


3. Les affrontements entre l’armée d’occupation et les groupes armés présents dans le territoire palestinien ou
des pays voisins sont récurrents et ont conduit à de nombreuses violations du droit international humanitaire. Les
attaques perpétrées par le Hamas le 7 octobre, en raison de leur ampleur et parce qu’il est évident qu’elles avaient
pour but de semer la terreur parmi la population civile, de même que l’escalade de la violence qui s’en est suivie
dans la bande de Gaza mais également en Cisjordanie en raison de la réponse apportée par Israël, justifient de
revenir sur certains fondamentaux du droit international humanitaire.

Fonction du droit international humanitaire


4. Le droit international humanitaire s’applique dans tout conflit armé quelle qu’en soit la cause et ses règles
fondamentales s’appliquent indistinctement quelle que soit la qualification du conflit. De même, le droit
international humanitaire reposant sur le principe de l’égalité des belligérants, il doit être respecté par toutes les
parties au conflit. Aucun motif ni aucune circonstance ne peut justifier qu’il soit bafoué.

Règles fondamentales du droit international humanitaire


5. La CNCDH souhaite rappeler certaines règles fondamentales du droit international humanitaire relatives à la
protection des personnes et à la conduite des hostilités, en particulier la protection spéciale accordée aux hôpitaux,
les spécificités liées au siège et le droit à l’assistance humanitaire.
Protection des personnes
6. Le droit international humanitaire interdit sans équivoque et de manière absolue le meurtre sous toutes ses
formes, les prises d’otages, les traitements inhumains ou dégradants, et la torture. Dès lors que des personnes se
trouvent au pouvoir de l’ennemi elles doivent être traitées avec humanité et leur dignité doit être respectée. Toute
personne dont la capture n’est pas justifiée par des raisons de sécurité ou par des motifs liés à l’engagement de
poursuites pénales doit être immédiatement libérée.
7. Les personnes blessées doivent être prises en charge et soignées. Si la partie au pouvoir de laquelle elles se
trouvent n’est pas en mesure de leur prodiguer les soins dont elles ont besoin, elle doit les remettre à une autorité en
mesure de le faire. Les morts doivent être identifiés et enregistrés et une sépulture, même temporaire, doit leur être
offerte. Les corps doivent être respectés et il ne doit pas être porté atteinte à leur intégrité. Les proches qui sont sans
nouvelles de personnes – soit parce qu’elles ont été capturées, soit parce qu’elles sont décédées – ont le droit de
savoir ce qu’il est advenu de leur sort. De même, lorsque les membres d’une même famille ont été séparés en raison
des hostilités, ceux-ci ont droit au rétablissement de leurs liens familiaux.
8. Si les évacuations de personnes civiles sont autorisées, le transfert forcé de population est en revanche interdit.
Le transfert forcé de population consiste à obliger des personnes à quitter contre leur gré leur résidence habituelle
alors qu’il n’existe aucune justification valable aux termes du droit international humanitaire. Les évacuations
consistent à amener des personnes à quitter temporairement une zone pour une autre, afin de les protéger des effets
des hostilités. Il ne peut être procédé à des évacuations que si la sécurité de la population ou d’impérieuses raisons
militaires l’exigent. En outre, en cas d’évacuation toutes les mesures possibles doivent être prises afin que les
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 117 sur 156

personnes civiles soient accueillies dans des conditions satisfaisantes notamment de logement, d’hygiène, de
salubrité, de sécurité et d’alimentation. Enfin, une personne qui ne souhaiterait pas évacuer ne peut être contrainte
de le faire et les personnes qui auront fait l’objet d’une évacuation doivent être ramenées dans leurs foyers aussitôt
que les hostilités dans le secteur dont elles auront été évacuées auront pris fin.
Conduite des hostilités
9. Les parties au conflit doivent en tout temps faire la distinction entre civils et combattants. Les attaques ne
peuvent être dirigées que contre des combattants. Les attaques ne doivent pas être dirigées contre des civils. Les
dispositions relatives à la conduite des hostilités en droit international humanitaire peuvent être résumées en trois
règles cardinales : distinction, proportionnalité et précautions. En ce qui concerne la distinction entre les biens de
caractère civil et les objectifs militaires, ces derniers sont limités aux biens qui par leur nature, ou en raison de leur
utilisation ou de leur emplacement apportent une contribution effective à l’action militaire d’une partie au conflit et
dont la destruction, totale ou partielle, ou la neutralisation offre à l’ennemi un avantage militaire précis. Toute
attaque contre un bien qui ne répond pas à cette définition est interdite.
10. En outre, lorsqu’une attaque est menée contre un objectif militaire, celui qui mène l’attaque doit respecter la
règle relative à la proportionnalité, selon laquelle il est interdit de lancer une attaque dont on peut s’attendre qu’elle
cause incidemment des dommages aux biens de caractère civil ou à la population civile qui seraient excessifs par
rapport à l’avantage militaire concret et direct attendu. Afin de mettre en œuvre cette règle, l’attaquant doit prendre
toutes les mesures de précautions pratiquement possibles quant au choix des moyens et méthodes d’attaque, afin
d’éviter ou en tout cas de réduire au minimum les dommages qui pourraient être causés aux biens de caractère civil
ou à la population civile. De même, celui qui subit l’attaque doit adopter des mesures de précautions passives,
c’est-à-dire qu’il doit, dans toute la mesure du possible, s’abstenir d’utiliser des biens de caractère civil pour s’y
établir ou de les utiliser pour y mener ses opérations militaires.
Protection spéciale accordée aux hôpitaux
11. En plus de ces règles applicables en toutes circonstances lors d’un conflit armé, certains biens de caractère
civil, tels que les hôpitaux, jouissent d’une protection spéciale en droit international humanitaire. En ce qui
concerne les structures médicales et leurs personnels en particulier cela signifie qu’ils doivent être respectés et
protégés en tout temps. Le fonctionnement des hôpitaux ne devrait donc jamais être entravé. Au contraire, tout
devrait être mis en œuvre pour faciliter leurs activités. Un hôpital ne peut perdre sa protection que s’il devient un
objectif militaire et s’il est utilisé pour commettre un acte nuisible à l’ennemi. Toutefois, même dans ce cas,
compte tenu des activités qui y sont menées et de la concentration de civils qui s’y trouvent, les dommages que
provoquerait une attaque menée contre un hôpital seraient immanquablement disproportionnés rendant cette
attaque illicite.
Spécificités liées au siège
12. Le siège n’est pas une méthode de guerre interdite en tant que telle, sauf s’il a pour objet de soumettre la
population civile à des représailles ou à une punition collective. Quoi qu’il en soit, ses conséquences conduisent
presque invariablement à des violations du droit international humanitaire. En effet, le siège a pour but de
restreindre, voire d’interdire, tout mouvement de biens et de populations sur un territoire donné afin de contraindre
l’adversaire à se rendre. Or, premièrement, la population civile affectée par un conflit armé a le droit de quitter le
territoire sur lequel elle se trouve, si elle craint pour sa sécurité. Lorsque toute entrée ou sortie de personnes est
interdite, la population civile se trouve donc piégée au milieu des hostilités, la mettant gravement en danger alors
que le droit international humanitaire prévoit que les parties au conflit doivent tout faire pour réduire au minimum
les conséquences des conflits armés à l’égard des personnes et des biens de caractère civil. De même, le fait que des
personnes ne quittent pas une zone de danger, soit parce qu’elles ne le souhaitent pas, soit parce qu’elles ne le
peuvent pas, ne devrait jamais conduire à considérer qu’elles deviennent une cible licite d’attaque. Les personnes
civiles qui s’abstiennent de participer aux hostilités ne doivent jamais être prises pour cible. Deuxièmement,
empêcher l’acheminement d’eau et de nourriture et prendre pour cible les biens indispensables à la survie de la
population sur l’ensemble d’un territoire donné conduit à ce que la population civile soit insuffisamment
approvisionnée. Or, la famine comme méthode de guerre est strictement interdite par le droit international
humanitaire. Troisièmement, procéder à des coupures d’électricité prolongées ou refuser que du fioul entre sur le
territoire conduit inévitablement à ce que des structures médicales ne puissent plus fonctionner : les blocs
opératoires ne peuvent plus être utilisés, les personnes nécessitant une assistance respiratoire peuvent se voir
privées d’oxygène, etc. Quatrièmement, lorsque des « couloirs humanitaires » sont ouverts, ceux-ci doivent
demeurer strictement réservés au passage de biens et de personnes civils et aucun obstacle ne doit être mis à leur
utilisation.
Assistance humanitaire
13. Afin de donner effectivité à la protection qu’il offre à la population civile, le droit international humanitaire
contient des règles relatives à l’assistance humanitaire qui est un droit pour les personnes civiles affectées par les
conflits armés. Les parties au conflit ont donc l’obligation d’autoriser les opérations de secours au profit des civils.
En ce qui concerne en particulier les territoires occupés, la puissance occupante doit veiller à ce que la population
reçoive un approvisionnement médical et alimentaire adéquat. Si cela s’avère impossible, elle est alors tenue
d’autoriser les opérations de secours, menées par des organisations humanitaires ou par des Etats tiers, et de
faciliter ces opérations. Lorsque l’assistance humanitaire est à destination de la population civile, fournie de
manière impartiale et qu’elle comprend matériel médical et denrées alimentaires, elle doit donc sans délai parvenir
à celles et ceux qui en ont besoin. Dans cette hypothèse, les parties au conflit ne peuvent pas opposer un refus
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 117 sur 156

d’accès, qui serait dès lors arbitraire, aux organismes humanitaires. Corollaire du droit de la population civile d’être
secourue, le personnel humanitaire doit être respecté et protégé. Il ne doit jamais être pris pour cible. La sécurité du
personnel humanitaire est un préalable essentiel à l’effectivité de l’action humanitaire (1).
14. L’ensemble de ces règles – protection des personnes, assistance humanitaire et conduite des hostilités – sont
de portée universelle et constituent le socle fondamental du droit international humanitaire. Leur respect est
immédiatement exigible de la part des parties au conflit et les Etats tiers doivent tout mettre en œuvre pour qu’elles
soient scrupuleusement respectées par toutes les parties au conflit. En effet, aux termes de l’article 1 commun aux
quatre Conventions de Genève de 1949 auxquelles sont parties 196 Etats, dont la France, tous les Etats du monde
ont l’obligation de respecter et de faire respecter le droit international humanitaire. A cet égard, la CNCDH
souhaite rappeler que l’obligation de faire respecter le droit international humanitaire revêt un caractère coutumier,
et signifie notamment que tous les Etats – même ceux qui sont extérieurs à tout conflit – doivent faire tout ce qui
est en leur pouvoir afin de faire respecter le droit international humanitaire par ceux qui sont engagés dans un
conflit armé. La CNCDH reconnaît les efforts entrepris par la France en ce sens et l’encourage à en déployer
davantage. Elle souligne que, dans toutes ses relations avec des parties au conflit, la France doit continuer
systématiquement de les rappeler à leurs obligations et de tout entreprendre pour prévenir ou faire cesser toute
violation de ce droit. La CNCDH recommande en particulier qu’il soit rappelé aux parties au conflit la nécessité de
protéger toutes les personnes ne participant pas aux hostilités, de faciliter le passage rapide et sans encombre de
secours humanitaires et de tout mettre en œuvre pour respecter l’intégrité des biens de caractère civil et protéger le
personnel humanitaire.
15. En outre, la CNCDH réitère que contrevenir à ces interdictions fondamentales constitue des crimes
internationaux qui doivent être poursuivis tant par les juridictions nationales, lorsqu’elles sont compétentes, que par
la Cour pénale internationale, déjà saisie de la situation. A cet effet, la CNCDH rappelle que la France, comme tous
les Etats du monde, a l’obligation de rechercher et de poursuivre les personnes suspectées d’avoir commis ou
ordonné d’avoir commis des violations de ces règles fondamentales et, le cas échéant, de les condamner.
16. La CNCDH estime que la France, qui s’est récemment dotée d’un manuel de droit des opérations
militaires (2) et d’une stratégie d’influence par le droit (3), et qui dispose d’une stratégie humanitaire (4), doit
montrer l’exemple et faire du respect du droit international humanitaire, fondé sur le principe d’humanité, une
priorité pour garantir la protection des populations civiles. Le droit international humanitaire est plus pertinent que
jamais et son respect contribue à la facilitation de la construction de la paix.

(1) CNCDH, Avis sur le respect et la protection du personnel humanitaire, assemblée plénière du 14 décembre 2020, JORF
no 0307 du 20 décembre 2020.
(2) Ministère des armées, Manuel de de droit des opérations militaires, 2022.
(3) Ministère de l’Europe et des affaires étrangères, ministère de la justice, Influence par le droit, Stratégie de la France
2023-2028.
(4) Ministère de l’Europe et des affaires étrangères, Stratégie humanitaire de la France 2018-2022. Cette stratégie est en cours
de révision.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 118 sur 156

Informations parlementaires
ASSEMBLÉE NATIONALE
Session ordinaire de 2023-2024

ORDRE DU JOUR

NOR : INPA2333568X

Jeudi 7 décembre 2023


re
A 9 heures. – 1 séance publique :
1. Discussion de la proposition de résolution appelant à la dénonciation, par les autorités françaises, de l’accord
franco-algérien du 27 décembre 1968 (no 1325).
2. Discussion de la proposition de loi constitutionnelle de MM. Olivier Marleix, Éric Ciotti, Mme Annie
Genevard et plusieurs de leurs collègues relative à la souveraineté de la France, à la nationalité, à l’immigration et à
l’asile (no 1322 et no 1936).
Rapport de M. Éric Ciotti, au nom de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de
l’administration générale de la République.
3. Discussion de la proposition de loi de M. Yannick Neuder visant à améliorer l’accès aux soins par la
territorialisation et la formation (no 1768 et no 1930).
Rapport de M. Yannick Neuder, au nom de la commission des affaires sociales.
4. Discussion de la proposition de résolution visant à rendre effectifs les soins palliatifs sur tout le territoire
national (no 1782).
5. Discussion de la proposition de loi de Mme Émilie Bonnivard visant à relancer l’organisation des classes de
découverte (no 1794 et no 1931).
Rapport de Mme Émilie Bonnivard, au nom de la commission des affaires culturelles et de l’éducation.
6. Discussion de la proposition de loi de M. Alexandre Portier portant plan d’urgence pour le recrutement et la
formation initiale des enseignants du second degré (no 1799 et no 1933).
Rapport de M. Alexandre Portier, au nom de la commission des affaires culturelles et de l’éducation.
7. Discussion de la proposition de loi de M. Antoine Vermorel-Marques visant à baisser le prix des billets des
trains express régionaux par une fiscalité allégée (no 1798 et no 1932).
Rapport de M. Antoine Vermorel-Marques, au nom de la commission des finances, de l’économie générale et du
contrôle budgétaire.
8. Discussion de la proposition de loi, adoptée par le Sénat, visant à protéger la langue française des dérives de
l’écriture dite inclusive (no 1816 et no 1934).
Rapport de M. Jean-Louis Thiériot, au nom de la commission des affaires culturelles et de l’éducation.
9. Discussion de la proposition de loi de M. Thibault Bazin portant mesures d’urgence pour remédier à la crise
du logement (no 1793 et no 1929).
Rapport de M. Thibault Bazin, au nom de la commission des affaires économiques.
10. Discussion de la proposition de loi de Mme Michèle Tabarot et plusieurs de ses collègues visant à pérenniser
les jardins d’enfants gérés par une collectivité publique ou bénéficiant de financements publics (no 1661 et no 1935).
Rapport de Mme Michèle Tabarot, au nom de la commission des affaires culturelles et de l’éducation.

(Ce texte faisant l’objet d’une procédure de législation en commission en application de l’article 107-1)
A 15 heures. – 2e séance publique :
Suite de l’ordre du jour de la première séance.
A 21 h 30. – 3e séance publique :
Suite de l’ordre du jour de la deuxième séance.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 119 sur 156

Informations parlementaires
ASSEMBLÉE NATIONALE
Session ordinaire de 2023-2024

COMMISSIONS ET ORGANES DE CONTRÔLE

NOR : INPA2333570X

1. Composition
Modifications à la composition des commissions
DÉMISSIONS

Mme Emmanuelle Anthoine

M. Jean-Jacques Gaultier

M. Hubert Ott
Affaires culturelles
M. Jimmy Pahun

Mme Isabelle Périgault

Mme Maud Petit

M. Pierre Cazeneuve
Affaires économiques
M. Mickaël Cosson

Mme Michèle Peyron


Affaires étrangères
Mme Michèle Tabarot

M. Dominique Da Silva

Mme Christine Decodts

Mme Ingrid Dordain

Mme Marina Ferrari

Affaires sociales Mme Marie Lebec

Mme Delphine Lingemann

M. Damien Maudet

Mme Josy Poueyto

Mme Corinne Vignon

M. Cyrille Isaac-Sibille

Mme Sandrine Josso

Défense Mme Brigitte Liso

M. Bruno Millienne

M. Jean-Louis Thiériot

Mme Anne-Laure Babault

M. Philippe Berta

M. Vincent Bru
Développement durable
M. Laurent Croizier

M. Jean-Paul Mattei

M. Stéphane Vojetta
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 119 sur 156

Mme Émilie Bonnivard

Mme Chantal Bouloux

Mme Aude Luquet


Finances
Mme Sophie Mette

Mme Astrid Panosyan-Bouvet

M. François Ruffin

Lois M. Marc Ferracci

NOMINATIONS

Le groupe Renaissance a désigné :

Affaires économiques M. Stéphane Vojetta

Affaires étrangères Mme Ingrid Dordain

Mme Chantal Bouloux

M. Marc Ferracci

Affaires sociales Mme Brigitte Liso

Mme Astrid Panosyan-Bouvet

Mme Michèle Peyron

Défense Mme Corinne Vignon

Développement durable M. Pierre Cazeneuve

M. Dominique Da Silva
Finances
Mme Christine Decodts

Lois Mme Marie Lebec

Le groupe La France insoumise - Nouvelle Union Populaire écologique et sociale a désigné :

Affaires sociales M. François Ruffin

Finances M. Damien Maudet

Le groupe Les Républicains a désigné :

Mme Émilie Bonnivard

Affaires culturelles Mme Michèle Tabarot

M. Jean-Louis Thiériot

Affaires étrangères Mme Isabelle Périgault

Défense M. Jean-Jacques Gaultier

Finances Mme Emmanuelle Anthoine

Le groupe Démocrate (MoDem et Indépendants) a désigné :

M. Philippe Berta

Affaires culturelles M. Laurent Croizier

Mme Sophie Mette

Affaires économiques Mme Anne-Laure Babault

M. Cyrille Isaac-Sibille

Affaires sociales Mme Sandrine Josso

Mme Maud Petit


7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 119 sur 156

M. Vincent Bru

Défense Mme Delphine Lingemann

Mme Josy Poueyto

M. Mickaël Cosson

Mme Aude Luquet

Développement durable M. Bruno Millienne

M. Hubert Ott

M. Jimmy Pahun

Mme Marina Ferrari


Finances
M. Jean-Paul Mattei

Modification à la composition de la commission des affaires européennes


DÉMISSION

Mme Cécile Rilhac

NOMINATION

Le groupe Renaissance a désigné :

Mme Liliana Tanguy

Commission d’enquête sur le modèle économique des crèches et sur la qualité de l’accueil des jeunes
enfants au sein de leurs établissement :

Candidatures à la commission d’enquête


M. Joël Aviragnet Mme Marie-Charlotte Garin M. Laurent Panifous

M. Thibault Bazin Mme Perrine Goulet Mme Michèle Peyron

Mme Anne Bergantz Mme Virginie Lanlo Mme Béatrice Roullaud

Mme Émilie Bonnivard Mme Élise Leboucher Mme Isabelle Santiago

Mme Sophia Chikirou M. Philippe Lottiaux M. Freddy Sertin

Mme Christine Decodts Mme Aude Luquet Mme Anne Stambach-Terrenoir

Mme Julie Delpech M. Matthieu Marchio Mme Sarah Tanzilli

M. Pierre Dharréville Mme Alexandra Martin (Alpes-Maritimes) M. Jean Terlier

Mme Ingrid Dordain Mme Alexandra Martin (Gironde) M. Lionel Tivoli

M. Thierry Frappé M. William Martinet M. Frédéric Valletoux

Modification à la composition de la commission d’enquête sur l’attribution, le contenu et le contrôle


des autorisations de services de télévision à caractère national sur la télévision numérique terrestre
DÉMISSION

Mme Cécile Rilhac

NOMINATION

Le groupe Renaissance a désigné :

Mme Béatrice Piron


7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 119 sur 156

Commission d’enquête sur l’attribution, le contenu et le contrôle des autorisations de services de


télévision à caractère national sur la télévision numérique terrestre :
Dans sa séance du mercredi 6 décembre 2023, la commission d’enquête a nommé son bureau ainsi composé :

Président : M. Quentin Bataillon

Mme Fabienne Colboc

M. Laurent Esquenet-Goxes
Vice-Présidents :
M. Jean-Jacques Gaultier

M. Karl Olive

Mme Ségolène Amiot

Mme Constance Le Grip


Secrétaires :
M. Jérémie Patrier-Leitus

Mme Sophie Taillé-Polian

La commission d’enquête a désigné M. Aurélien Saintoul rapporteur.

2. Réunions
Jeudi 7 décembre 2023
Comité d’évaluation et de contrôle :
A 10 heures (Salle 6238 – Palais Bourbon, 2e sous-sol) :
– audition, ouverte à la presse, de Mme Carine Camby, présidente de la première chambre de la Cour des
comptes, sur la politique immobilière de l’État.
Commission des affaires culturelles :
A 8 h 45 (Salle 6242 – Palais Bourbon, 2e sous-sol) :
– examen, en application de l’article 88 du Règlement, des nouveaux amendements déposés sur : - proposition
de loi visant à pérenniser les jardins d’enfants gérés par une collectivité publique ou bénéficiant de
financements publics (no 1935) (amendements ; art. 88) ;
– proposition de loi visant à relancer l’organisation des classes de découvertes (no 1931) (amendements ;
art. 88) ;
– proposition de loi portant plan d’urgence pour le recrutement et la formation initiale des enseignants du
second degré (no 1799) (amendements ; art. 88) ;
– proposition de loi, adoptée par le Sénat, visant à protéger l’intelligibilité de la langue française (no 1934)
(amendements ; art. 88).
Commission des affaires étrangères :
A 11 h 15 (Salle 4223 – Commission des affaires étrangères, 33, rue Saint Dominique, 2e étage) :
– audition, ouverte à la presse, de M. Olivier Becht, ministre délégué auprès de la ministre de l’Europe et des
affaires étrangères chargé du commerce extérieur, de l’attractivité et des Français de l’étranger, sur le Conseil
des affaires étrangères (commerce) du 27 novembre 2023.
Commission des finances :
A 14 h 30 (Salle 6350 – Palais Bourbon, 1er étage) :
– examen, en application de l’article 88 du Règlement, des amendements à la proposition de loi visant à baisser
le prix des billets de trains express régionaux par une fiscalité allégée (no 1798).
Commission des lois :
A 9 h 45 (6e bureau – Palais Bourbon, 1er étage) :
– examen, en application de l’article 88 du Règlement, des amendements à la proposition de loi
constitutionnelle relative à la souveraineté de la France, à la nationalité, à l’immigration et à l’asile
(no 1322) (M. Éric Ciotti, rapporteur).
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 119 sur 156

Mission d’information sur l’accès des Français à un logement digne et la réalisation d’un parcours
résidentiel durable :
A 14 heures (Salle 6241 – Palais Bourbon, 2e sous-sol) :
– audition de Mesdames Aurélie Goin, cheffe de la division Logement et patrimoine et Christel Colin, directrice
des statistiques démographiques et sociales de l’INSEE.
A 15 h 30 (Salle 6241 – Palais Bourbon, 2e sous-sol) :
– audition des Intercommunalités de France

Mardi 12 décembre 2023


Délégation aux collectivités territoriales et à la décentralisation :
A 17 h 15 (Salle 6238 – Palais Bourbon, 2e sous-sol) :
– audition de M. Patrice Vergriete, ministre délégué chargé du logement.
Délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes :
A 16 h 30 (Salle 6237 – Palais Bourbon, 2e sous-sol) :
– audition, ouverte la presse, de Mme Audrey Darsonville, professeure de droit pénal, M. François Lavallière,
magistrat et Mme Catherine Le Magueresse, doctoresse en droit (dans le cadre de la mission d’information sur
la définition pénale du viol) ;
– audition, ouverte la presse, de Mme Maria Rosaria Mollica, cheffe d’équipe au sein de l’unité égalité des
genres de la direction générale de la justice et des consommateurs de la Commission européenne (dans le
cadre de la mission d’information sur la définition pénale du viol).

Mercredi 13 décembre 2023


Commission des affaires économiques :
A 9 heures (Salle 6241 – Palais Bourbon, 2e sous-sol) :
– audition de de M. Luc Rémont, président-directeur général d’EDF ;
– présentation du rapport de la mission d’information relative à l’impact du déploiement des entrepôts (M.
Charles Fournier et Mme Sandra Marsaud, rapporteurs).
Commission d’enquête sur la libéralisation du fret ferroviaire et ses conséquences pour l’avenir,
A 17 heures (1er Bureau – Palais Bourbon, 1er étage) :
– examen du rapport, à huis clos.
Délégation aux collectivités territoriales et à la décentralisation :
A 15 heures (Salle 7040 – 103, rue de l’Université, 2e sous-sol) :
– audition de M. François Sauvadet, président du conseil départemental de la Côte-d’Or et président de
Départements de France.

Jeudi 14 décembre 2023


Commission d’enquête sur les pesticides :
A 10 h 30 (Salle 6549 – Palais Bourbon, 2e étage) :
– examen du rapport, à huis clos.

3. Membres présents ou excusés


Commission des affaires culturelles et de l’éducation :
Réunion du mercredi 6 décembre 2023 à 9 h 30 :
Présents. - M. Rodrigo Arenas, Mme Bénédicte Auzanot, M. Philippe Ballard, Mme Géraldine Bannier,
M. Belkhir Belhaddad, Mme Béatrice Bellamy, M. Bruno Bilde, Mme Sylvie Bonnet, M. Idir Boumertit,
Mme Soumya Bourouaha, Mme Anne Brugnera, Mme Céline Calvez, Mme Agnès Carel, M. Lionel Causse,
M. Roger Chudeau, Mme Fabienne Colboc, M. Alexis Corbière, M. Hendrik Davi, Mme Béatrice Descamps,
M. Philippe Emmanuel, M. Laurent Esquenet-Goxes, Mme Martine Froger, M. Jean-Jacques Gaultier, Mme Annie
Genevard, M. Johnny Hajjar, M. Pierre Henriet, Mme Catherine Jaouen, Mme Fatiha Keloua Hachi, Mme Virginie
Lanlo, M. Fabrice Le Vigoureux, Mme Julie Lechanteux, Mme Sarah Legrain, M. Christophe Marion,
Mme Graziella Melchior, M. Maxime Minot, M. Karl Olive, Mme Caroline Parmentier, Mme Francesca Pasquini,
M. Jérémie Patrier-Leitus, M. Emmanuel Pellerin, M. Stéphane Peu, Mme Lisette Pollet, Mme Isabelle Rauch,
M. Jean-Claude Raux, Mme Cécile Rilhac, M. Bertrand Sorre, Mme Sophie Taillé-Polian, M. Léo Walter
Excusés. - Mme Ségolène Amiot, Mme Emmanuelle Anthoine, Mme Nathalie Da Conceicao Carvalho,
Mme Estelle Folest, M. Raphaël Gérard, M. Frantz Gumbs, M. Stéphane Lenormand, M. Frédéric Maillot,
M. Boris Vallaud, M. Paul Vannier
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 119 sur 156

Assistaient également à la réunion. - M. Philippe Berta, M. Laurent Croizier, Mme Frédérique Meunier, M. Paul
Molac
Commission des affaires économiques :
Réunion du mercredi 6 décembre 2023 à 9 h 30 :
Présents. - M. Xavier Albertini, M. Laurent Alexandre, M. Antoine Armand, M. Thibault Bazin, M. Thierry
Benoit, M. Philippe Bolo, M. Éric Bothorel, M. Jean-Luc Bourgeaux, M. Bertrand Bouyx, M. Jean-Louis Bricout,
Mme Françoise Buffet, M. Sylvain Carrière, M. Julien Dive, M. Francis Dubois, Mme Virginie Duby-Muller,
M. Inaki Echaniz, M. Frédéric Falcon, M. Grégoire de Fournas, M. Charles Fournier, M. Éric Girardin,
Mme Florence Goulet, Mme Mathilde Hignet, M. Alexis Izard, M. Sébastien Jumel, M. Guillaume Kasbarian,
Mme Julie Laernoes, M. Luc Lamirault, M. Pascal Lavergne, Mme Annaïg Le Meur, Mme Nicole Le Peih,
M. Hervé de Lépinau, M. Aurélien Lopez-Liguori, M. Alexandre Loubet, M. Bastien Marchive, Mme Sandra
Marsaud, M. William Martinet, M. Nicolas Meizonnet, Mme Louise Morel, M. Philippe Naillet, M. Jérôme Nury,
Mme Anne-Laurence Petel, M. René Pilato, M. Dominique Potier, M. Richard Ramos, M. Vincent Rolland,
Mme Anaïs Sabatini, Mme Aurélie Trouvé, M. André Villiers
Excusés. - Mme Delphine Batho, Mme Anne-Laure Blin, M. Elie Califer, M. André Chassaigne, Mme Sophia
Chikirou, Mme Christine Engrand, M. Perceval Gaillard, M. Maxime Laisney, Mme Hélène Laporte, M. Éric
Martineau, M. Max Mathiasin, M. Charles Rodwell, Mme Danielle Simonnet, M. Stéphane Travert, M. Jiovanny
William
Assistaient également à la réunion. - Mme Anne-Laure Babault, Mme Marie-Noëlle Battistel, M. Christophe
Blanchet, Mme Marie Pochon, M. David Taupiac, M. Jean-Pierre Vigier, M. Stéphane Vojetta, M. Jean-Luc
Warsmann
Réunion du mercredi 6 décembre 2023 à 11 heures
Présents. - M. Antoine Armand, M. Thibault Bazin, M. Éric Bothorel, M. Jean-Luc Bourgeaux, M. Julien Dive,
M. Francis Dubois, Mme Virginie Duby-Muller, M. Frédéric Falcon, M. Grégoire de Fournas, M. Éric Girardin,
M. Alexis Izard, M. Guillaume Kasbarian, M. Pascal Lavergne, Mme Annaïg Le Meur, M. Aurélien Lopez-
Liguori, Mme Anne-Laurence Petel
Excusés. - Mme Delphine Batho, Mme Anne-Laure Blin, M. Elie Califer, M. André Chassaigne, Mme Sophia
Chikirou, M. Inaki Echaniz, Mme Christine Engrand, M. Perceval Gaillard, M. Maxime Laisney, Mme Hélène
Laporte, M. Éric Martineau, M. Max Mathiasin, M. Philippe Naillet, M. Charles Rodwell, Mme Danielle
Simonnet, M. Jiovanny William
Assistaient également à la réunion. - Mme Anne-Laure Babault, M. Stéphane Vojetta
Réunion du mercredi 6 décembre 2023 à 15 heures
Présents. - M. Xavier Albertini, M. Laurent Alexandre, M. Antoine Armand, M. Thibault Bazin, M. Thierry
Benoit, M. Éric Bothorel, M. Jean-Luc Bourgeaux, M. Bertrand Bouyx, Mme Françoise Buffet, M. Sylvain
Carrière, M. André Chassaigne, M. Frédéric Descrozaille, M. Julien Dive, M. Francis Dubois, Mme Virginie
Duby-Muller, M. Frédéric Falcon, M. Grégoire de Fournas, M. Éric Girardin, Mme Florence Goulet,
Mme Mathilde Hignet, M. Guillaume Kasbarian, M. Pascal Lavergne, Mme Nicole Le Peih, M. Hervé de
Lépinau, M. Aurélien Lopez-Liguori, M. Bastien Marchive, M. Nicolas Pacquot, Mme Anne-Laurence Petel,
M. René Pilato, M. Dominique Potier, M. Vincent Rolland, M. Lionel Tivoli, Mme Aurélie Trouvé
Excusés. - Mme Delphine Batho, Mme Anne-Laure Blin, Mme Sophia Chikirou, Mme Christine Engrand,
M. Perceval Gaillard, M. Sébastien Jumel, M. Maxime Laisney, Mme Hélène Laporte, M. Éric Martineau, M. Max
Mathiasin, M. Philippe Naillet, M. Charles Rodwell, Mme Danielle Simonnet, M. Stéphane Travert, M. Jiovanny
William
Assistaient également à la réunion. - Mme Anne-Laure Babault, Mme Émilie Bonnivard, M. Jean-Yves Bony,
M. Philippe Brun, M. Charles de Courson, M. Benjamin Dirx, Mme Laurence Heydel Grillere, Mme Marie
Pochon, M. David Taupiac, M. Jean-Pierre Vigier
Commission des affaires étrangères :
Réunion du mercredi 6 décembre 2023 à 9 heures :
Présents. - Mme Nadège Abomangoli, M. Pieyre-Alexandre Anglade, M. Xavier Batut, Mme Véronique Besse,
M. Jean-Louis Bourlanges, M. Jérôme Buisson, Mme Mireille Clapot, Mme Geneviève Darrieussecq, M. Alain
David, M. Nicolas Dupont-Aignan, M. Bruno Fuchs, M. Guillaume Garot, Mme Maud Gatel, M. Hadrien Ghomi,
Mme Claire Guichard, M. Michel Guiniot, M. Meyer Habib, M. Benjamin Haddad, M. Hubert Julien-Laferrière,
Mme Brigitte Klinkert, Mme Stéphanie Kochert, M. Jean-Paul Lecoq, Mme Nathalie Oziol, M. Bertrand Pancher,
M. Didier Parakian, M. Frédéric Petit, Mme Michèle Peyron, Mme Béatrice Piron, M. Jean-François Portarrieu,
M. Adrien Quatennens, Mme Laurence Robert-Dehault, Mme Laetitia Saint-Paul, M. Vincent Seitlinger,
Mme Laurence Vichnievsky, M. Lionel Vuibert, M. Frédéric Zgainski
Excusés. - Mme Eléonore Caroit, M. Sébastien Chenu, Mme Julie Delpech, M. Olivier Faure, Mme Stéphanie
Galzy, M. Michel Herbillon, Mme Amélia Lakrafi, Mme Marine Le Pen, Mme Karine Lebon, M. Laurent
Marcangeli, Mme Yaël Menache, M. Nicolas Metzdorf, Mme Mathilde Panot, Mme Mereana Reid Arbelot,
Mme Sabrina Sebaihi, Mme Ersilia Soudais, Mme Michèle Tabarot, Mme Liliana Tanguy, M. Éric Woerth,
Mme Estelle Youssouffa
Assistait également à la réunion. - Mme Charlotte Leduc
Réunion du mercredi 6 décembre 2023 à 11 heures
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 119 sur 156

Présents. - Mme Nadège Abomangoli, M. Pieyre-Alexandre Anglade, M. Xavier Batut, Mme Véronique Besse,
M. Jean-Louis Bourlanges, M. Jérôme Buisson, Mme Mireille Clapot, Mme Geneviève Darrieussecq, M. Alain
David, M. Nicolas Dupont-Aignan, M. Bruno Fuchs, M. Guillaume Garot, Mme Maud Gatel, M. Hadrien Ghomi,
Mme Claire Guichard, M. Michel Guiniot, M. Meyer Habib, M. Benjamin Haddad, M. Hubert Julien-Laferrière,
Mme Brigitte Klinkert, Mme Stéphanie Kochert
Excusés. - Mme Eléonore Caroit, M. Sébastien Chenu, Mme Julie Delpech, M. Olivier Faure
Commission des affaires sociales :
Réunion du mercredi 6 décembre 2023 à 9 heures :
Présents. - M. Éric Alauzet, Mme Farida Amrani, Mme Clémentine Autain, M. Joël Aviragnet, Mme Marie-
Noëlle Battistel, Mme Fanta Berete, Mme Anne Bergantz, M. Victor Catteau, M. Paul Christophe, M. Hadrien
Clouet, M. Paul-André Colombani, Mme Laurence Cristol, M. Dominique Da Silva, Mme Christine Decodts,
M. Arthur Delaporte, M. Pierre Dharréville, Mme Ingrid Dordain, Mme Nicole Dubré-Chirat, Mme Karen Erodi,
M. Olivier Falorni, Mme Marina Ferrari, Mme Caroline Fiat, M. Philippe Frei, Mme Marie-Charlotte Garin,
M. François Gernigon, M. Jean-Carles Grelier, M. Jérôme Guedj, Mme Servane Hugues, Mme Monique Iborra,
Mme Caroline Janvier, M. Philippe Juvin, Mme Rachel Keke, Mme Laure Lavalette, M. Didier Le Gac,
Mme Christine Le Nabour, Mme Marie Lebec, M. Laurent Leclercq, Mme Katiana Levavasseur, Mme Delphine
Lingemann, Mme Christine Loir, M. Didier Martin, Mme Joëlle Mélin, M. Paul Molac, M. Yannick Monnet,
M. Yannick Neuder, M. Laurent Panifous, Mme Charlotte Parmentier-Lecocq, M. Sébastien Peytavie, Mme Josy
Poueyto, Mme Stéphanie Rist, M. Jean-François Rousset, M. Freddy Sertin, M. Nicolas Turquois, M. Frédéric
Valletoux, Mme Annie Vidal, Mme Corinne Vignon, M. Alexandre Vincendet, M. Stéphane Viry
Excusés. - M. Thierry Frappé, Mme Justine Gruet, M. Jean-Philippe Nilor, M. Jean-Hugues Ratenon,
M. Emmanuel Taché de la Pagerie
Assistaient également à la réunion. - M. Thibault Bazin, M. François Ruffin, M. Benjamin Saint-Huile
Commission du développement durable et de l’aménagement du territoire :
Réunion du mercredi 6 décembre 2023 à 11 h 05 :
Présents. - M. Damien Abad, M. Damien Adam, M. Henri Alfandari, Mme Anne-Laure Babault, M. Philippe
Berta, M. Emmanuel Blairy, M. Jean-Yves Bony, M. Jorys Bovet, Mme Pascale Boyer, M. Guy Bricout,
M. Anthony Brosse, M. Vincent Bru, Mme Danielle Brulebois, M. Fabrice Brun, M. Stéphane Buchou,
M. Aymeric Caron, Mme Annick Cousin, Mme Catherine Couturier, M. Laurent Croizier, M. Stéphane
Delautrette, M. Vincent Descoeur, M. Nicolas Dragon, Mme Sylvie Ferrer, M. Jean-Luc Fugit, Mme Charlotte
Goetschy-Bolognese, M. Daniel Grenon, Mme Clémence Guetté, M. Yannick Haury, Mme Laurence Heydel
Grillere, Mme Chantal Jourdan, Mme Florence Lasserre, Mme Sandrine Le Feur, M. Gérard Leseul, M. Jean-
François Lovisolo, Mme Laurence Maillart-Méhaignerie, M. Emmanuel Maquet, Mme Alexandra Masson,
M. Jean-Paul Mattei, Mme Manon Meunier, M. Pierre Meurin, Mme Sophie Panonacle, Mme Christelle Petex-
Levet, M. Bertrand Petit, M. Nicolas Ray, Mme Véronique Riotton, Mme Anne Stambach-Terrenoir, M. Jean-
Pierre Taite, M. David Taupiac, M. Matthias Tavel, M. Vincent Thiébaut, M. Nicolas Thierry, Mme Huguette
Tiegna, M. David Valence, M. Pierre Vatin, Mme Anne-Cécile Violland, M. Stéphane Vojetta, M. Hubert
Wulfranc, M. Jean-Marc Zulesi
Excusés. - M. Gabriel Amard, M. Christophe Barthès, Mme Nathalie Bassire, M. José Beaurain, M. Jean-Victor
Castor, M. Matthieu Marchio, Mme Marjolaine Meynier-Millefert, M. Marcellin Nadeau, M. Loïc Prud’homme
Assistaient également à la réunion. - M. Sylvain Carrière, M. Jean Terlier, M. Jean-Luc Warsmann
Commission d’enquête sur l’attribution, le contenu et le contrôle des autorisations de services de
télévision à caractère national sur la télévision numérique terrestre :
Réunion du mercredi 6 décembre 2023 à 15 heures :
Présents. - M. Philippe Ballard, M. Quentin Bataillon, M. Mounir Belhamiti, Mme Céline Calvez, M. Aymeric
Caron, Mme Fabienne Colboc, M. Laurent Esquenet-Goxes, Mme Estelle Folest, M. Philippe Frei, M. Jean-
Jacques Gaultier, M. Jérôme Guedj, Mme Constance Le Grip, Mme Sarah Legrain, M. Stéphane Lenormand,
M. Karl Olive, M. Jérémie Patrier-Leitus, M. Emmanuel Pellerin, Mme Cécile Rilhac, M. Aurélien Saintoul,
Mme Sophie Taillé-Polian
Excusés. - Mme Valérie Bazin-Malgras, M. Sébastien Chenu
Commission des affaires européennes :
Réunion du mercredi 6 décembre 2023 à 15 h 10 :
Présents. - M. Pieyre-Alexandre Anglade, M. Pierrick Berteloot, Mme Pascale Boyer, M. Stéphane Buchou,
Mme Annick Cousin, M. Denis Masséglia, Mme Joëlle Mélin, Mme Louise Morel, M. Jean-Pierre Pont,
M. Charles Sitzenstuhl
Excusé. - Mme Yaël Menache
Délégation aux droits des enfants :
Réunion du mercredi 6 décembre 2023 à 13 h 30
Présents. - Mme Nicole Dubré-Chirat, Mme Perrine Goulet, Mme Servane Hugues, Mme Christine Loir,
Mme Alexandra Martin (Alpes-Maritimes), Mme Marianne Maximi, Mme Michèle Peyron
Excusés. - Mme Anne-Laure Blin, Mme Elsa Faucillon
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 119 sur 156

Délégation de l’Assemblée nationale aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et
les femmes :
Réunion du mardi 5 décembre 2023 à 16 h 35 :
Présents. - Mme Marie-Noëlle Battistel, Mme Soumya Bourouaha, Mme Agnès Carel, Mme Julie Delpech,
Mme Marie-Charlotte Garin, M. Guillaume Gouffier Valente, Mme Fatiha Keloua Hachi, Mme Élise Leboucher,
Mme Sarah Legrain, Mme Delphine Lingemann, Mme Pascale Martin, Mme Graziella Melchior, Mme Sophie
Panonacle, Mme Véronique Riotton, Mme Ersilia Soudais, M. Jean Terlier, Mme Anne-Cécile Violland
Excusés. - Mme Mireille Clapot, Mme Sandrine Josso, Mme Marie-France Lorho, M. Emmanuel Taché de la
Pagerie
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 120 sur 156

Informations parlementaires
ASSEMBLÉE NATIONALE
Session ordinaire de 2023-2024

DOCUMENTS ET PUBLICATIONS

NOR : INPA2333572X

Documents parlementaires
Dépôt du mercredi 6 décembre 2023
Dépôt d’une proposition de résolution
Mme la Présidente de l’Assemblée nationale a reçu, le 6 décembre 2023, de Mme Manon Meunier et plusieurs
de ses collègues, une proposition de résolution appelant à un moratoire sur les projets EACOP, Tilenga et
Kingfisher de l’entreprise TotalEnergies afin d’explorer des alternatives plus respectueuses de l’environnement et
des droits humains, et à proposer des mécanismes de financement justes et innovants dans la dynamique de la COP
28, déposée en application de l’article 136 du règlement.
Cette proposition de résolution a été déposée sous le no 1975.

Dépôt d’un rapport


Mme la Présidente de l’Assemblée nationale a reçu, le 6 décembre 2023, de M. Christophe Marion, un rapport,
no 1976, fait au nom de de la commission mixte paritaire chargée de proposer un texte sur les dispositions restant en
discussion de la proposition de loi relative à la restitution des restes humains appartenant aux collections publiques.
Annexe 0 : texte de la commission mixte paritaire.

Dépôt d’un rapport d’information


Mme la Présidente de l’Assemblée nationale a reçu, le 6 décembre 2023, de Mmes Graziella Melchior et
Francesca Pasquini, un rapport d’information no 1974, déposé en application de l’article 145 du règlement, par la
commission des affaires culturelles et de l’éducation, en conclusion des travaux d’une mission d’information sur
l’adaptation de l’école aux enjeux climatiques.

Distribution de documents en date du jeudi 7 décembre 2023


Rapports
o
N 1932. – Rapport de M. Antoine Vermorel-Marques au nom de la commission des finances, de l’économie
générale et du contrôle budgétaire sur la proposition de loi de M. Antoine Vermorel-Marques visant à
baisser le prix des billets des trains express régionaux par une fiscalité allégée (1798).
No 1936. – Rapport de M. Éric Ciotti au nom de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de
l’administration générale de la République sur la proposition de loi constitutionnelle de MM. Olivier
Marleix, Éric Ciotti, Mme Annie Genevard et plusieurs de leurs collègues relative à la souveraineté de la
France, à la nationalité, à l’immigration et à l’asile (1322).

Rapport d’information
o
N 1860. – Rapport d’information de M. Pierre-Henri Dumont déposé par la commission des affaires européennes
portant observations sur le projet de loi pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration (no 1855).
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 121 sur 156

Informations parlementaires
ASSEMBLÉE NATIONALE
Session ordinaire de 2023-2024

INFORMATIONS DIVERSES

NOR : INPA2333567X

Saisie en application de l’article 13 de la Constitution, la commission du développement durable et de


l’aménagement du territoire a, le mercredi 6 décembre 2023, émis un avis favorable, par 42 voix contre 0, à la
nomination de M. Thierry Guimbaud aux fonctions de président de l’Autorité de régulation des transports.
Saisie en application de l’article 13 de la Constitution, la commission des affaires sociales a, le mercredi
6 décembre 2023, émis un avis favorable, par 32 voix contre 21, à la nomination de M. Thibaut Guilluy aux
fonctions de directeur général de l’institution nationale publique mentionnée à l’article L. 5312-1 du code du
travail, dénommée « Pôle emploi ».
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 122 sur 156

Informations parlementaires
SÉNAT
Session ordinaire de 2023-2024

COMMISSIONS / ORGANES TEMPORAIRES

NOR : INPS2333565X

Réunions
Jeudi 7 décembre 2023
Commission des finances, à 9 h 30 (Salle 131) :
PLF pour 2024 – Examen des amendements de séance sur :
– la mission « Outre-mer » (et articles 55 et 55 bis) ;
– les missions « Gestion des finances publiques », « Transformation et fonction publiques », « Crédits non
répartis » et le compte d’affectation spéciale « Gestion du patrimoine immobilier de l’État » ;
– la mission « Régimes sociaux et de retraite » et le compte d’affectation spéciale « Pensions » (et articles 55 ter
et 55 quater) ;
– la mission « Culture » ;
– la mission « Médias, livre et industries culturelles » et le compte d’affectation spéciale « Avances à
l’audiovisuel public » ;
– la mission « Anciens combattants, mémoire et liens avec la Nation » (et article 50 B et 50 C) ;
– la mission « Action extérieure de l’État » (et article 50 A) ;
– la mission « Aide publique au développement » et sur le compte de concours financiers « Prêts à des États
étrangers » ;
– la mission « Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales » et le compte d’affectation spéciale
« Développement agricole et rural ».
– désignation des candidats pour faire partie de l’éventuelle commission mixte paritaire chargée de proposer un
texte sur les dispositions restant en discussion sur le projet de loi de finances pour 2024.
Commission mixte paritaire chargée de proposer un texte sur les dispositions restant en discussion de la
proposition de loi visant à améliorer l’accès aux soins par l’engagement territorial des professionnels,
à 9 heures (Salle 213) :
– nomination du bureau ;
– nomination des rapporteurs ;
– examen des dispositions de la proposition de loi restant en discussion.
Commission d’enquête sur l’impact du narcotrafic en France et les mesures à prendre pour y remédier, à
partir de 10 h 30 (Salle 216) :
Captation vidéo.
Audition de la Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco), représentée par :
– M. Stéphane Noël, président du tribunal judiciaire de Paris, et Mme Sophie Aleksic, première vice présidente,
coordinatrice du pôle criminalité ;
– Mme Laure Beccuau, procureure de la République près le tribunal judiciaire de Paris, et M. Éric Serfass,
procureur adjoint, chargé de la division JIRS/Junalco au parquet de Paris.

Membres présents ou excusés


Commission des affaires économiques :
Séance du mercredi 6 décembre 2023 :
Présents : Viviane Artigalas, Martine Berthet, Yves Bleunven, Denis Bouad, Jean-Marc Boyer, Bernard Buis,
Frédéric Buval, Henri Cabanel, Alain Cadec, Guislain Cambier, Rémi Cardon, Anne Chain-Larché, Patrick Chaize,
Alain Chatillon, Evelyne Corbière Naminzo, Laurent Duplomb, Dominique Estrosi Sassone, Daniel Fargeot,
Gilbert Favreau, Stéphane Fouassin, Amel Gacquerre, Daniel Gremillet, Philippe Grosvalet, Antoinette Guhl,
Annick Jacquemet, Micheline Jacques, Yannick Jadot, Daniel Laurent, Anne-Catherine Loisier, Vincent Louault,
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 122 sur 156

Marianne Margaté, Franck Menonville, Serge Mérillou, Jean-Jacques Michau, Franck Montaugé, Sylviane Noël,
Sophie Primas, Christian Redon-Sarrazy, Olivier Rietmann, Daniel Salmon, Lucien Stanzione.
Excusés : Michel Bonnus, Jean-Luc Brault, Jean-Claude Tissot.
Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées :
Séance du mercredi 6 décembre 2023 :
Présents : Pascal Allizard, François Bonneau, Valérie Boyer, Olivier Cadic, Marie-Arlette Carlotti,
Olivier Cigolotti, Jérôme Darras, Guillaume Gontard, Sylvie Goy-Chavent, Michelle Gréaume, Jean-Noël Guérini,
André Guiol, Alain Houpert, Patrice Joly, Gisèle Jourda, Roger Karoutchi, Vivette Lopez, Claude Malhuret,
Didier Marie, Thierry Meignen, Akli Mellouli, Philippe Paul, Bruno Sido, Mickaël Vallet, Jean-Marc Vayssouze-
Faure, Robert Wienie Xowie.
Excusés : Édouard Courtial, Catherine Dumas, Ludovic Haye, Loïc Hervé, Cédric Perrin, Évelyne Perrot,
Hugues Saury, Rachid Temal.
Commission des affaires sociales :
1re séance du mercredi 6 décembre 2023 :
Présents : Marie-Do Aeschlimann, Christine Bonfanti-Dossat, Corinne Bourcier, Céline Brulin, Laurent Burgoa,
Marion Canalès, Maryse Carrère, Catherine Conconne, Patricia Demas, Chantal Deseyne, Brigitte Devésa,
Élisabeth Doineau, Corinne Féret, Jean-Luc Fichet, Frédérique Gerbaud, Pascale Gruny, Jocelyne Guidez,
Véronique Guillotin, Olivier Henno, Xavier Iacovelli, Corinne Imbert, Bernard Jomier, Khalifé Khalifé,
Florence Lassarade, Marie-Claude Lermytte, Annie Le Houerou, Monique Lubin, Viviane Malet, Brigitte Micou­
leau, Philippe Mouiller, Laurence Muller-Bronn, Solanges Nadille, Anne-Marie Nédélec, Guylène Pantel,
François Patriat, Raymonde Poncet Monge, Émilienne Poumirol, Frédérique Puissat, Marie-Pierre Richer, Anne-
Sophie Romagny, Laurence Rossignol, Nadia Sollogoub, Jean Sol, Anne Souyris, Dominique Théophile.
Excusés : Daniel Chasseing, Alain Milon, Silvana Silvani.
2e séance du mercredi 6 décembre 2023 :
Présents : Marie-Do Aeschlimann, Christine Bonfanti-Dossat, Corinne Bourcier, Laurent Burgoa, Marion Cana­
lès, Catherine Conconne, Patricia Demas, Chantal Deseyne, Élisabeth Doineau, Corinne Féret, Jean-Luc Fichet,
Frédérique Gerbaud, Pascale Gruny, Jocelyne Guidez, Olivier Henno, Xavier Iacovelli, Bernard Jomier,
Khalifé Khalifé, Florence Lassarade, Annie Le Houerou, Monique Lubin, Viviane Malet, Philippe Mouiller,
Laurence Muller-Bronn, Solanges Nadille, Anne-Marie Nédélec, François Patriat, Raymonde Poncet Monge,
Émilienne Poumirol, Frédérique Puissat, Marie-Pierre Richer, Anne-Sophie Romagny, Laurence Rossignol,
Nadia Sollogoub, Jean Sol, Anne Souyris.
Excusés : Daniel Chasseing, Alain Milon, Silvana Silvani.
Ont délégué leur droit de vote : Daniel Chasseing, Brigitte Devésa, Annick Petrus.
Commission de l’aménagement du territoire et du développement durable :
1re séance du mercredi 6 décembre 2023 :
Présents : Jean-Claude Anglars, Jean Bacci, Pierre Barros, Audrey Bélim, Nicole Bonnefoy, Cédric Chevalier,
Guillaume Chevrollier, Marta de Cidrac, Jean-Pierre Corbisez, Stéphane Demilly, Franck Dhersin, Alain Duffourg,
Sébastien Fagnen, Jacques Fernique, Fabien Genet, Éric Gold, Daniel Gueret, Nadège Havet, Olivier Jacquin,
Jean-François Longeot, Didier Mandelli, Pascal Martin, Damien Michallet, Georges Naturel, Saïd Omar Oili,
Cyril Pellevat, Clément Pernot, Bernard Pillefer, Rémy Pointereau, Hervé Reynaud, Pierre Jean Rochette,
Bruno Rojouan, Denise Saint-Pé, Philippe Tabarot, Simon Uzenat, Sylvie Valente Le Hir, Marie-Claude Varaillas.
Excusés : Ronan Dantec, Gilbert-Luc Devinaz, Hervé Gillé, Louis-Jean de Nicolaÿ.
Ont délégué leur droit de vote : Alain Duffourg, Denise Saint-Pé.
2e séance du mercredi 6 décembre 2023 :
Présents : Pierre Barros, Audrey Bélim, Guillaume Chevrollier, Marta de Cidrac, Ronan Dantec,
Stéphane Demilly, Alain Duffourg, Sébastien Fagnen, Jacques Fernique, Fabien Genet, Éric Gold, Daniel Gueret,
Olivier Jacquin, Jean-François Longeot, Didier Mandelli, Damien Michallet, Georges Naturel, Alexandre Ouizille,
Denise Saint-Pé, Philippe Tabarot, Simon Uzenat, Sylvie Valente Le Hir, Marie-Claude Varaillas, Michaël Weber.
Excusés : Jean-Pierre Corbisez, Gilbert-Luc Devinaz, Hervé Gillé, Louis-Jean de Nicolaÿ.
Commission de la culture, de l’éducation et de la communication :
Séance du mardi 5 décembre 2023
Présents : Annick Billon, Alexandra Borchio Fontimp, Max Brisson, Yan Chantrel, Laure Darcos,
Sabine Drexler, Bernard Fialaire, Béatrice Gosselin, Jacques Grosperrin, Else Joseph, Sonia de La Provôté,
Laurent Lafon, Gérard Lahellec, Michel Laugier, Pierre-Antoine Levi, Martin Lévrier, Monique de Marco,
Pauline Martin, Marie-Pierre Monier, Pierre Ouzoulias, Jean-Gérard Paumier, Anne Ventalon.
Excusé : Jean Hingray.
Assistaient en outre à la séance : Jean-Michel Arnaud (commission des lois constitutionnelles, de législation, du
suffrage universel, du Règlement et d’administration générale), Nadine Bellurot (commission des lois
constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et d’administration générale), François-
Noël Buffet (commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 122 sur 156

d’administration générale), Catherine Di Folco (commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage
universel, du Règlement et d’administration générale), Jacqueline Eustache-Brinio (commission des lois
constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et d’administration générale),
Françoise Gatel (commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et
d’administration générale), Lauriane Josende (commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage
universel, du Règlement et d’administration générale), Henri Leroy (commission des lois constitutionnelles, de
législation, du suffrage universel, du Règlement et d’administration générale), Marie Mercier (commission des lois
constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et d’administration générale),
Patricia Schillinger (commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement
et d’administration générale), Louis Vogel (commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage
universel, du Règlement et d’administration générale).
Commission des finances :
2e séance du mercredi 22 novembre 2023 :
Présents : Christian Bilhac, Grégory Blanc, Jean-Baptiste Blanc, Isabelle Briquet, Michel Canévet,
Emmanuel Capus, Marie-Claire Carrère-Gée, Marie-Carole Ciuntu, Thierry Cozic, Bernard Delcros, Frédé­
rique Espagnac, Jean-Raymond Hugonet, Jean-François Husson, Éric Jeansannetas, Marc Laménie, Chris­
tine Lavarde, Antoine Lefèvre, Dominique de Legge, Olivier Paccaud, Didier Rambaud, Claude Raynal,
Stéphane Sautarel.
Ont délégué leur droit de vote : Arnaud Bazin, Bruno Belin, Vincent Delahaye, Christian Klinger, Claude Nou­
gein, Jean-François Rapin, Sylvie Vermeillet, Jean Pierre Vogel.
Assistaient en outre à la séance : Viviane Artigalas (commission des affaires économiques), Sébastien Fagnen
(commission de l’aménagement du territoire et du développement durable), Louis-Jean de Nicolaÿ (commission de
l’aménagement du territoire et du développement durable), Nadia Sollogoub (commission des affaires sociales).
Séance du vendredi 24 novembre 2023 :
Présents : Arnaud Bazin, Christian Bilhac, Grégory Blanc, Éric Bocquet, Isabelle Briquet, Michel Canévet,
Vincent Capo-Canellas, Emmanuel Capus, Marie-Claire Carrère-Gée, Thierry Cozic, Bernard Delcros,
Rémi Féraud, Jean-Raymond Hugonet, Jean-François Husson, Marc Laménie, Christine Lavarde, Albéric de
Montgolfier, Olivier Paccaud, Georges Patient, Didier Rambaud, Claude Raynal, Stéphane Sautarel, Lau­
rent Somon.
Ont délégué leur droit de vote : Bruno Belin, Jean-Baptiste Blanc, Vincent Delahaye, Antoine Lefèvre,
Dominique de Legge, Jean-Marie Mizzon, Claude Nougein, Olivier Paccaud, Jean-François Rapin, Laurent Somon,
Sylvie Vermeillet.
1re séance du lundi 27 novembre 2023 :
Présents : Jean-Baptiste Blanc, Isabelle Briquet, Michel Canévet, Marie-Claire Carrère-Gée, Thierry Cozic,
Jean-François Husson, Marc Laménie, Christine Lavarde, Olivier Paccaud, Claude Raynal, Stéphane Sautarel,
Ghislaine Senée, Laurent Somon, Jean Pierre Vogel.
Ont délégué leur droit de vote : Bruno Belin, Jean-Raymond Hugonet, Christian Klinger, Antoine Lefèvre, Jean-
Marie Mizzon, Albéric de Montgolfier, Claude Nougein, Jean-François Rapin.
2e séance du lundi 27 novembre 2023 :
Présents : Bruno Belin, Jean-Baptiste Blanc, Florence Blatrix Contat, Isabelle Briquet, Marie-Claire Carrère-
Gée, Thierry Cozic, Vincent Éblé, Rémi Féraud, Jean-François Husson, Marc Laménie, Christine Lavarde,
Albéric de Montgolfier, Claude Nougein, Olivier Paccaud, Claude Raynal, Stéphane Sautarel.
Ont délégué leur droit de vote : Arnaud Bazin, Marie-Carole Ciuntu, Jean-Raymond Hugonet, Christian Klinger,
Jean-François Rapin, Jean Pierre Vogel.
Séance du mardi 28 novembre 2023 :
Présents : Bruno Belin, Florence Blatrix Contat, Isabelle Briquet, Emmanuel Capus, Thierry Cozic,
Bernard Delcros, Rémi Féraud, Jean-Raymond Hugonet, Jean-François Husson, Éric Jeansannetas, Marc Laménie,
Christine Lavarde, Albéric de Montgolfier, Olivier Paccaud, Didier Rambaud, Stéphane Sautarel, Sylvie Vermeil­
let, Jean Pierre Vogel.
Ont délégué leur droit de vote : Arnaud Bazin, Jean-Baptiste Blanc, Marie-Carole Ciuntu, Christian Klinger,
Antoine Lefèvre, Albéric de Montgolfier, Jean-François Rapin.
Séance du jeudi 30 novembre 2023 :
Présents : Arnaud Bazin, Christian Bilhac, Jean-Baptiste Blanc, Florence Blatrix Contat, Éric Bocquet,
Isabelle Briquet, Michel Canévet, Emmanuel Capus, Marie-Claire Carrère-Gée, Thierry Cozic, Thomas Dossus,
Vincent Éblé, Rémi Féraud, Jean-Raymond Hugonet, Jean-François Husson, Éric Jeansannetas, Christian Klinger,
Marc Laménie, Christine Lavarde, Dominique de Legge, Jean-Marie Mizzon, Albéric de Montgolfier,
Olivier Paccaud, Vanina Paoli-Gagin, Jean-François Rapin, Claude Raynal, Pascal Savoldelli, Ghislaine Senée,
Laurent Somon, Jean Pierre Vogel.
Ont délégué leur droit de vote : Arnaud Bazin, Bruno Belin, Marie-Carole Ciuntu, Vincent Delahaye, Chris­
tian Klinger, Antoine Lefèvre, Dominique de Legge, Claude Nougein, Jean-François Rapin, Stéphane Sautarel.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 122 sur 156

Séance du mardi 5 décembre 2023 :


Présents : Bruno Belin, Jean-Baptiste Blanc, Florence Blatrix Contat, Éric Bocquet, Isabelle Briquet,
Vincent Capo-Canellas, Thierry Cozic, Rémi Féraud, Jean-François Husson, Marc Laménie, Christine Lavarde,
Claude Nougein, Olivier Paccaud, Didier Rambaud, Jean-François Rapin, Claude Raynal, Stéphane Sautarel,
Pascal Savoldelli, Ghislaine Senée, Laurent Somon.
Ont délégué leur droit de vote : Arnaud Bazin, Michel Canévet, Marie-Carole Ciuntu, Jean-Raymond Hugonet,
Christian Klinger, Albéric de Montgolfier, Jean-François Rapin, Jean Pierre Vogel.
Commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et
d’administration générale :
Séance du mardi 5 décembre 2023 :
Présents : Jean-Michel Arnaud, Nadine Bellurot, François-Noël Buffet, Catherine Di Folco, Jacqueline Eusta­
che-Brinio, Françoise Gatel, Lauriane Josende, Henri Leroy, Marie Mercier, Patricia Schillinger, Louis Vogel.
Excusés : Christophe Chaillou, Audrey Linkenheld.
Assistaient en outre à la séance : Annick Billon (commission de la culture, de l’éducation et de la
communication), Alexandra Borchio Fontimp (commission de la culture, de l’éducation et de la communication),
Max Brisson (commission de la culture, de l’éducation et de la communication), Yan Chantrel (commission de la
culture, de l’éducation et de la communication), Laure Darcos (commission de la culture, de l’éducation et de la
communication), Sabine Drexler (commission de la culture, de l’éducation et de la communication),
Bernard Fialaire (commission de la culture, de l’éducation et de la communication), Béatrice Gosselin
(commission de la culture, de l’éducation et de la communication), Jacques Grosperrin (commission de la culture,
de l’éducation et de la communication), Else Joseph (commission de la culture, de l’éducation et de la
communication), Sonia de La Provôté (commission de la culture, de l’éducation et de la communication),
Laurent Lafon (commission de la culture, de l’éducation et de la communication), Gérard Lahellec (commission de
la culture, de l’éducation et de la communication), Michel Laugier (commission de la culture, de l’éducation et de
la communication), Pierre-Antoine Levi (commission de la culture, de l’éducation et de la communication),
Martin Lévrier (commission de la culture, de l’éducation et de la communication), Monique de Marco (commission
de la culture, de l’éducation et de la communication), Pauline Martin (commission de la culture, de l’éducation et
de la communication), Marie-Pierre Monier (commission de la culture, de l’éducation et de la communication),
Pierre Ouzoulias (commission de la culture, de l’éducation et de la communication), Jean-Gérard Paumier
(commission de la culture, de l’éducation et de la communication), Anne Ventalon (commission de la culture, de
l’éducation et de la communication).

Convocations
Commission des affaires économiques :
Mercredi 13 décembre 2023, à 9 h 30 (Salle A263 - 2e étage Ouest)
Captation vidéo.
1o Audition de M. Mathieu Hanotin, maire de Saint-Denis, et Mme Michèle Lutz, maire de Mulhouse, sur le
rapport de la mission relative aux outils d’habitat et d’urbanisme à créer ou améliorer pour renforcer la lutte contre
l’habitat indigne ;
2o Désignation d’un rapporteur sur le projet de loi relatif à l’organisation de la gouvernance de la sûreté nucléaire
et de la radioprotection pour répondre au défi de la relance de la filière nucléaire (sous réserve de son dépôt) ;
3o Questions diverses.
Commission de l’aménagement du territoire et du développement durable :
Mercredi 13 décembre 2023, à 9 h 30 (Salle Clemenceau)
1o Examen, en première lecture, des motions et amendements de séance sur le texte de la commission no 152
(2023-2024) sur la proposition de loi no 923 (2022-2023) visant à favoriser le réemploi des véhicules, au service
des mobilités durables et solidaires sur les territoires (M. Jacques Fernique, rapporteur)
Ouverte à la presse. Captation vidéo.
2o Table ronde sur la santé des sols et les évolutions normatives relatives à l’occupation et aux usages des sols,
avec :
– M. Lionel Ranjard, directeur de recherche écologie du sol – agroécologie à l’Institut national de recherche
pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE) ;
– M. Philippe Billet, professeur agrégé de droit public à la faculté de droit - Université Jean-Moulin - Lyon 3,
directeur de l’Institut de droit de l’environnement de Lyon1;
– un représentant de l’Association des maires de France et des présidents d’intercommunalité (AMF).
3o Questions diverses
Commission d’enquête sur l’impact du narcotrafic en France et les mesures à prendre pour y remédier :
Lundi 11 décembre 2023, à partir de 14 heures (Salle Clemenceau)
Ouvertes à la presse. Captation vidéo.
A 14 heures :
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 122 sur 156

1o Audition de M. Nicolas Prisse, président de la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les
conduites addictives (Mildeca) ;
A 15 heures :
2o Audition de M. Didier Lallement, secrétaire général de la mer ;
A 16 heures :
3o Audition de M. Christophe Perruaux, directeur du service d’enquêtes judiciaires des finances du ministère de
l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique ;
A 17 heures :
4o Audition de M. Guillaume Airagnes, directeur de l’Observatoire français des drogues et des tendances
addictives.
Mardi 12 décembre 2023, à 9 heures (Salle A245 – 2e étage aile Ouest)
Audition, sous forme de table ronde, de :
Captation vidéo.
– M. Yann Bisiou, juriste, docteur en droit privé et sciences criminelles, maître de conférences à l’université
Paul-Valéry Montpellier 3 ;
– Mme Clotilde Champeyrache, économiste, maîtresse de conférences habilitée à diriger des recherches au
Conservatoire national des arts et métiers ;
– M. Nacer Lalam, économiste, directeur de la recherche et de la prospective à l’Institut des hautes études du
ministère de l’intérieur ;
– M. David Weinberger, sociologue, chercheur associé à l’Institut des relations internationales et stratégiques et
co-directeur de l’Observatoire des criminalités internationales, chargé de mission « recherche » à la Mildeca.
Mission d’évaluation et de contrôle de la sécurité sociale :
Mardi 12 décembre 2023, à 17 heures (Salle 263, 2e étage aile Ouest) :
1o Désignation du bureau
2o Adoption du programme de travail
3o Questions diverses

Délais limites de dépôt des amendements en commission


Commission des affaires sociales :
Proposition de loi visant à faciliter la mobilité internationale des alternants, pour un « Erasmus de
l’apprentissage » : lundi 11 décembre 2023, à 12 heures.
Commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du règlement et
d’administration générale :
Projet de loi visant à renforcer la lutte contre les dérives sectaires : lundi 11 décembre 2023, à 12 heures.
Proposition de loi visant à garantir le respect du droit à l’image des enfants : lundi 11 décembre 2023, à
12 heures.
Commission spéciale chargée d’examiner le projet de loi portant diverses dispositions d’adaptation au
droit de l’union européenne en matière d’économie, de finances, de transition écologique, de droit pénal, de
droit social et en matière agricole :
Projet de loi portant diverses dispositions d’adaptation au droit de l’Union européenne en matière d’économie,
de finances, de transition écologique, de droit pénal, de droit social et en matière agricole : vendredi
8 décembre 2023, à 14 heures.

COMMISSION DES AFFAIRES EUROPÉENNES


Réunion
Jeudi 7 décembre 2023
Commission des affaires européennes, à 9 heures (Salle A120 - 1er étage Est) :
– programme de travail de la Commission européenne pour 2024 : proposition de résolution européenne de
MM. Jean-François Rapin et Didier Marie ;
– révision du Pacte de stabilité et de croissance : communication de Mmes Florence Blatrix Contat et Christine
Lavarde ;

Membres présents ou excusés


Commission des affaires européennes :
1re séance du mercredi 6 décembre 2023 :
Présents : François Bonneau, Valérie Boyer, Marta de Cidrac, Brigitte Devésa, Christine Lavarde, Dominique de
Legge, Ronan Le Gleut, Audrey Linkenheld, Didier Marie, Mathilde Ollivier, Jean-François Rapin.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 122 sur 156

Excusé : Amel Gacquerre.


2e séance du mercredi 6 décembre 2023 :
Présents : Florence Blatrix Contat, François Bonneau, Alain Cadec, Marta de Cidrac, Nadège Havet,
Olivier Henno, Bernard Jomier, Claude Kern, Didier Marie, Louis-Jean de Nicolaÿ, Mathilde Ollivier, Jean-
François Rapin, Louis Vogel.
Excusé : Amel Gacquerre.
Assistaient en outre à la séance : Patrice Joly (commission des affaires étrangères, de la défense et des forces
armées), Bruno Sido (commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées).
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 123 sur 156

Informations parlementaires
SÉNAT
Session ordinaire de 2023-2024

DOCUMENTS DÉPOSÉS

NOR : INPS2333561X

Documents parlementaires
Addendum aux documents enregistrés à la Présidence du Sénat
le jeudi 23 novembre 2023
Dépôt d’une proposition de résolution
No 144 (2023-2024) Proposition de résolution présentée par MM. Yannick JADOT, Thomas DOSSUS, Guy
BENARROCHE, Grégory BLANC, Ronan DANTEC, Mmes Antoinette GUHL, Monique de MARCO,
MM. Jacques FERNIQUE, Guillaume GONTARD, Akli MELLOULI, Mme Mathilde OLLIVIER, M. Paul
Toussaint PARIGI, Mme Raymonde PONCET MONGE, M. Daniel SALMON, Mmes Ghislaine SENÉE,
Anne SOUYRIS et Mélanie VOGEL, tendant à la création d’une commission d’enquête sur les moyens
mobilisés et mobilisables par l’État pour assurer la prise en compte et le respect par le groupe TotalEnergies
des obligations climatiques et des orientations de la politique étrangère de la France, envoyée à la
commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées et, pour avis, à la commission des
lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et d’administration générale.

Addendum aux documents enregistrés à la Présidence du Sénat


le mardi 5 décembre 2023
Dépôt d’une proposition de résolution
No 165 (2023-2024) Proposition de résolution présentée par M. Stéphane RAVIER, tendant à la création d’une
commission d’enquête sur l’attaque terroriste islamiste du 2 décembre 2023 à Paris, envoyée à la
commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et
d’administration générale.

Documents enregistrés à la Présidence du Sénat


le mercredi 6 décembre 2023
Dépôt d’un projet de loi
o
N 180 (2023-2024) Projet de loi présenté par Mme Catherine COLONNA, ministre de l’Europe et des affaires
étrangères, autorisant l’approbation de l’accord global dans le domaine du transport aérien entre les États
membres de l’association des nations de l’Asie du sud-est, et l’Union européenne et ses États membres
(Procédure accélérée), envoyé à la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées,
sous réserve de la constitution éventuelle d’une commission spéciale dans les conditions prévues par le
Règlement.

Dépôt de rapports et de textes de commission


No 170 (2023-2024) Rapport fait par M. François-Noël BUFFET au nom de la commission des lois
constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et d’administration générale sur la
proposition de résolution de M. Laurent LAFON et plusieurs de ses collègues tendant à modifier le
Règlement du Sénat afin de compléter l’intitulé de la commission de la culture, de l’éducation et de la
communication (no 623, 2022-2023).
o
N 171 (2023-2024) Texte de la commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du
Règlement et d’administration générale sur la proposition de résolution de M. Laurent LAFON et plusieurs
de ses collègues tendant à modifier le Règlement du Sénat afin de compléter l’intitulé de la commission de
la culture, de l’éducation et de la communication.
o
N 172 (2023-2024) Rapport fait par Mme Marie-Do AESCHLIMANN au nom de la commission des affaires
sociales sur la proposition de loi, adoptée par l’Assemblée nationale après engagement de la procédure
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 123 sur 156

accélérée, visant à prolonger en 2024 l’utilisation des titres-restaurant pour des achats de produits
alimentaires non directement consommables (no 143, 2023-2024).
o
N 173 (2023-2024) Texte de la commission des affaires sociales sur la proposition de loi, adoptée par l’Assemblée
nationale après engagement de la procédure accélérée, visant à prolonger en 2024 l’utilisation des titres-
restaurant pour des achats de produits alimentaires non directement consommables.
No 174 (2023-2024) Rapport fait par M. Christophe-André FRASSA au nom de la commission des lois
constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et d’administration générale sur la
proposition de loi constitutionnelle de MM. Bruno RETAILLEAU, François-Noël BUFFET et plusieurs de
leurs collègues relative à la souveraineté de la France, à la nationalité, à l’immigration et à l’asile (no 646
rect., 2022-2023).
No 175 (2023-2024) Texte de la commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du
Règlement et d’administration générale sur la proposition de loi constitutionnelle de MM. Bruno
RETAILLEAU, François-Noël BUFFET et plusieurs de leurs collègues relative à la souveraineté de la
France, à la nationalité, à l’immigration et à l’asile.
o
N 176 (2023-2024) Rapport fait par Mme Marie MERCIER au nom de la commission des lois constitutionnelles,
de législation, du suffrage universel, du Règlement et d’administration générale sur la proposition de loi de
Mme Élisabeth DOINEAU et plusieurs de ses collègues relative aux droits de l’enfant à entretenir
régulièrement des relations personnelles avec ses parents en cas de séparation de ces derniers (no 308,
2021-2022).
No 177 (2023-2024) Texte de la commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du
Règlement et d’administration générale sur la proposition de loi de Mme Élisabeth DOINEAU et plusieurs
de ses collègues relative aux droits de l’enfant à entretenir régulièrement des relations personnelles avec ses
parents en cas de séparation de ces derniers.
No 178 (2023-2024) Rapport fait par Mme Anne SOUYRIS au nom de la commission des affaires sociales sur la
proposition de loi de Mme Monique de MARCO et plusieurs de ses collègues visant à lutter contre la
précarité de la jeunesse par l’instauration d’une allocation autonomie universelle d’études (no 15,
2023-2024).
No 179 (2023-2024) Résultat des travaux de la commission des affaires sociales sur la proposition de loi de
Mme Monique de MARCO et plusieurs de ses collègues visant à lutter contre la précarité de la jeunesse par
l’instauration d’une allocation autonomie universelle d’études.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 124 sur 156

Informations parlementaires
SÉNAT
Session ordinaire de 2023-2024

DOCUMENTS PUBLIÉS

NOR : INPS2333562X

Addenda aux documents publiés sur le site internet du Sénat


le mardi 5 décembre 2023
No 128 (2023-2024) Rapport général de M. Jean-François HUSSON, rapporteur général, fait au nom de la
commission des finances, sur le projet de loi de finances, considéré comme adopté par l’Assemblée
nationale en application de l’article 49, alinéa 3, de la Constitution, pour 2024 :
– Tome III – annexe no 9 : Défense (M. Dominique de LEGGE)
– Tome III – annexe no 31 : Sport, jeunesse et vie associative (M. Éric JEANSANNETAS)
No 144 (2023-2024) Proposition de résolution présentée par MM. Yannick JADOT, Thomas DOSSUS, Guy
BENARROCHE, Grégory BLANC, Ronan DANTEC, Mmes Antoinette GUHL, Monique de MARCO,
MM. Jacques FERNIQUE, Guillaume GONTARD, Akli MELLOULI, Mme Mathilde OLLIVIER, M. Paul
Toussaint PARIGI, Mme Raymonde PONCET MONGE, M. Daniel SALMON, Mmes Ghislaine SENÉE,
Anne SOUYRIS et Mélanie VOGEL, tendant à la création d’une commission d’enquête sur les moyens
mobilisés et mobilisables par l’État pour assurer la prise en compte et le respect par le groupe TotalEnergies
des obligations climatiques et des orientations de la politique étrangère de la France, envoyée à la
commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées et, pour avis, à la commission des
lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et d’administration générale.
No 151 (2023-2024) Rapport fait par M. Jacques FERNIQUE au nom de la commission de l’aménagement du
territoire et du développement durable sur la proposition de loi de MM. Joël LABBÉ, Guillaume
GONTARD et plusieurs de leurs collègues visant à favoriser le réemploi des véhicules, au service des
mobilités durables et solidaires sur les territoires (no 923, 2022-2023).

Documents publiés sur le site internet du Sénat


le mercredi 6 décembre 2023
No 160 (2023-2024) Proposition de loi, adoptée par l’Assemblée nationale après engagement de la procédure
accélérée, visant à adapter le droit de la responsabilité civile aux enjeux actuels, envoyée à la commission
des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et d’administration générale,
sous réserve de la constitution éventuelle d’une commission spéciale dans les conditions prévues par le
Règlement.
No 162 (2023-2024) Proposition de loi, adoptée par l’Assemblée nationale après engagement de la procédure
accélérée, relative au contentieux du stationnement payant, envoyée à la commission des lois
constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et d’administration générale, sous
réserve de la constitution éventuelle d’une commission spéciale dans les conditions prévues par le
Règlement.
No 164 (2023-2024) Texte de la commission des finances sur la proposition de loi de Mme Nadège HAVET et
plusieurs de ses collègues tendant à tenir compte de la capacité contributive des collectivités territoriales
dans l’attribution des subventions et dotations destinées aux investissements relatifs à la transition
écologique des bâtiments scolaires (Procédure accélérée).
No 167 (2023-2024) Texte de la commission des finances sur la proposition de loi organique de M. Hervé
MAUREY, Mme Dominique VÉRIEN et plusieurs de leurs collègues visant à rétablir la réserve
parlementaire en faveur des communes rurales et des associations.
No 168 (2023-2024) Rapport d’information fait par M. Jean-François RAPIN au nom de la commission des affaires
européennes relatif aux actes du colloque sur le rôle des parlements nationaux dans l’Union européenne
organisé au Sénat le 6 décembre 2021.
No 171 (2023-2024) Texte de la commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du
Règlement et d’administration générale sur la proposition de résolution de M. Laurent LAFON et plusieurs
de ses collègues tendant à modifier le Règlement du Sénat afin de compléter l’intitulé de la commission de
la culture, de l’éducation et de la communication.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 124 sur 156

No 173 (2023-2024) Texte de la commission des affaires sociales sur la proposition de loi, adoptée par l’Assemblée
nationale après engagement de la procédure accélérée, visant à prolonger en 2024 l’utilisation des titres-
restaurant pour des achats de produits alimentaires non directement consommables.
No 175 (2023-2024) Texte de la commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du
Règlement et d’administration générale sur la proposition de loi constitutionnelle de MM. Bruno
RETAILLEAU, François-Noël BUFFET et plusieurs de leurs collègues relative à la souveraineté de la
France, à la nationalité, à l’immigration et à l’asile.
No 177 (2023-2024) Texte de la commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du
Règlement et d’administration générale sur la proposition de loi de Mme Élisabeth DOINEAU et plusieurs
de ses collègues relative aux droits de l’enfant à entretenir régulièrement des relations personnelles avec ses
parents en cas de séparation de ces derniers.
No 179 (2023-2024) Résultat des travaux de la commission des affaires sociales sur la proposition de loi de
Mme Monique de MARCO et plusieurs de ses collègues visant à lutter contre la précarité de la jeunesse par
l’instauration d’une allocation autonomie universelle d’études.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 125 sur 156

Informations parlementaires
SÉNAT
Session ordinaire de 2023-2024

INFORMATIONS DIVERSES

NOR : INPS2333564X

Engagement de la procédure accélérée


Par courrier en date du 6 décembre 2023, Mme la Première ministre a informé M. le Président du Sénat de la
décision du Gouvernement d’engager, en application de l’article 45, alinéa 2, de la Constitution, la procédure
accélérée pour l’examen du projet de loi autorisant l’approbation de l’accord global dans le domaine du transport
aérien entre les Etats membres de l’association des nations de l’Asie du sud-est, et l’Union européenne et ses Etats
membres, déposé sur le Bureau du Sénat le 6 décembre 2023.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 126 sur 156

Informations parlementaires
SÉNAT
Session ordinaire de 2023-2024

NOMINATIONS ET AVIS

NOR : INPS2333551X

En application du cinquième alinéa de l’article 13 de la Constitution et des lois organique no 2010-837 et


o
n 2010-838 du 23 juillet 2010 prises pour son application, la commission des affaires sociales a émis, lors de sa
réunion du 6 décembre 2023, un avis favorable à la nomination de M. Thibaut Guilluy aux fonctions de directeur
général de Pôle emploi (18 voix pour, 11 voix contre).
En application du cinquième alinéa de l’article 13 de la Constitution et des lois organique no 2010-837 et
o
n 2010-838 du 23 juillet 2010 prises pour son application, la commission de l’aménagement du territoire et du
développement durable a émis, lors de sa réunion du 6 décembre 2023, un avis favorable à la nomination de
M. Thierry Guimbaud à la présidence de l’autorité de régulation des transports (23 voix pour, 11 voix contre).
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 127 sur 156

Informations parlementaires
COMMISSIONS MIXTES PARITAIRES

COMMISSIONS MIXTES PARITAIRES

NOR : INPX2333569X

1. Composition
Commission mixte paritaire chargée de proposer un texte sur la proposition de loi relative a la restitution
des restes humains appartenant aux collections publiques
Dans sa séance du mercredi 6 décembre 2023, la commission mixte paritaire a nommé son bureau ainsi composé :

Président ; M. Laurent Lafon

Vice-Présidente ; Mme Géraldine Bannier

Rapporteurs

- à l’Assemblée nationale ; M. Christophe Marion

- au Sénat ; Mme Catherine Morin-Desailly

2. Réunions
Jeudi 7 décembre 2023
Commission mixte paritaire chargée de proposer un texte sur les dispositions restant en discussion de la
proposition de loi visant à améliorer l’accès aux soins par l’engagement territorial des professionnels,
A 9 heures au Sénat, en salle no 213 (salle de la commission des affaires sociales) :
– nomination du bureau ;
– nomination des rapporteurs ;
– examen des dispositions restant en discussion de la proposition de loi.

Mardi 12 décembre 2023


Commission mixte paritaire chargée de proposer un texte sur les dispositions restant en discussion du
projet de loi de finances pour 2024,
A 21 heures (Salle 6350 – Palais Bourbon, 1er étage) :
(sous réserve des travaux du Sénat et de la demande du Gouvernement)
– nomination du bureau ;
– nomination des rapporteurs ;
– examen des dispositions restant en discussion du projet de loi.

3. Membres présents ou excusés


Commission mixte paritaire chargée de proposer un texte sur les dispositions restant en discussion de la
proposition de loi relative à la restitution des restes humains appartenant aux collections publiques
Réunion du mercredi 6 décembre 2023 à 16 h 30

Députés
Titulaires. - Mme Géraldine Bannier, M. Philippe Emmanuel, Mme Annie Genevard, M. Bastien Lachaud,
M. Christophe Marion, Mme Caroline Parmentier, M. Bertrand Sorre

Sénateurs
Titulaires. - M. Max Brisson, Mme Colombe Brossel, Mme Béatrice Gosselin, M. Laurent Lafon, M. Martin
Lévrier, Mme Catherine Morin-Desailly, M. Adel Ziane
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 127 sur 156

Suppléants. - Mme Else Joseph, Mme Monique de Marco, M. Pierre Ouzoulias, M. Jean-Gérard Paumier,
Mme Sylvie Robert, Mme Anne Ventalon
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 128 sur 156

Avis et communications

AVIS DE CONCOURS ET DE VACANCE D'EMPLOIS

MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE ET DE LA SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE

Avis relatif au concours externe sur titres d’accès au corps des ingénieurs de l’agriculture
et de l’environnement organisé au titre de l’année 2024 et fixant le nombre de places offertes
NOR : AGRS2320611V

Un concours externe sur titres d’accès au corps des ingénieurs de l’agriculture et de l’environnement est
organisé, au titre de l’année 2024.
Le nombre total de places offertes est fixé à 25 qui se répartissent comme suit :
– 5 places au ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire ;
– 20 places au ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires.
Les inscriptions se feront par internet sur le site https://www.concours.agriculture.gouv.fr/ du 11 décembre 2023
au 12 janvier 2024 à minuit (heure de Paris). La date limite de téléversement des pièces justificatives est fixée
au 25 janvier 2024.
Les candidats téléverseront le dossier de sélection dans leur espace personnel par internet, sur le site
https://www.concours.agriculture.gouv.fr/. La date limite de téléversement de ces dossiers de sélection est fixée
au 25 janvier 2024, dernier délai.
En cas d’impossibilité de s’inscrire par voie électronique, les candidats pourront obtenir un dossier d’inscription
sur demande écrite, en recommandé simple, au :
Ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire, secrétariat général, service des ressources humaines,
SDDPRS – bureau des concours et des examens professionnels, 78, rue de Varenne, 75349 Paris 07 SP.
La date limite de retour des dossiers papier complets d’inscription est fixée au 25 janvier 2024 (le cachet de la
poste faisant foi). Ils devront être renvoyés obligatoirement par voie postale et en recommandé simple à l’adresse
mentionnée ci-dessus.
Aucun dossier posté hors délai ne sera pris en compte.
Les candidats devront donc veiller à demander leur dossier d’inscription suffisamment tôt pour tenir compte des
délais d’acheminement du courrier.
L’examen par le jury des dossiers de sélection pour l’admissibilité se déroulera à partir du 5 février 2024.
Les épreuves orales se dérouleront à compter du 18 mars 2024.
Conformément au décret no 2020-523 du 4 mai 2020, les candidats en situation de handicap qui demandent un
aménagement de l’épreuve orale doivent fournir un certificat médical établi par un médecin agréé par
l’administration. Le certificat médical, qui doit avoir été établi moins de six mois avant le déroulement des
épreuves, précise la nature des aides humaines et techniques ainsi que des aménagements nécessaires pour
permettre aux candidats, compte tenu de la nature et de la durée des épreuves, de composer dans des conditions
compatibles avec leur situation.
Le certificat médical doit être téléversé par le candidat dans son espace candidat, par internet sur le site :
https://www.concours.agriculture.gouv.fr/ dès l’inscription et au plus tard 3 semaines avant le déroulement des
épreuves, soit le 26 février 2024.
Tout candidat résidant dans l’une des collectivités mentionnées à l’article 72-3 de la Constitution ou à l’étranger,
en situation de handicap, en état de grossesse ou dont l’état de santé le nécessite, bénéficie, à sa demande, du
recours à la visioconférence pour passer l’épreuve orale dans les dans les conditions prévues par l’arrêté du
22 décembre 2017 fixant les conditions, de recours à la visioconférence pour l’organisation des voies d’accès à la
fonction publique de l’Etat.
La demande doit être adressée au bureau des concours et des examens professionnels au plus tard
le 26 février 2024 :
– soit par voie électronique, à l’adresse suivante : concours.sg@agriculture.gouv.fr ;
– soit par voie postale, à l’adresse suivante : ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire,
secrétariat général, service des ressources humaines, SDDPRS – bureau des concours et des examens
professionnels, 78, rue de Varenne, 75349 Paris 07 SP.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 128 sur 156

Par ailleurs, les candidats en situation de handicap, en état de grossesse ou dont l’état de santé le nécessite, ayant
demandé à bénéficier du recours à la visioconférence, devront produire à la même adresse, dans les meilleurs délais
et au plus tard 15 jours avant le début des épreuves orales, un certificat médical délivré par un médecin agréé par
l’administration et comportant la mention de l’aménagement relatif à la visioconférence.
La composition du jury fera l’objet d’un arrêté du ministre de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire.
Pour tout renseignement complémentaire, les intéressés pourront s’adresser au service précité, à l’attention de
Mme Rallia MERABTI, mél : rallia.merabti@agriculture.gouv.fr, tél. : 01-49-55-56-49.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 129 sur 156

Avis et communications

AVIS DE CONCOURS ET DE VACANCE D'EMPLOIS

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PRÉVENTION

Avis de vacance d’emplois de direction dans les établissements


mentionnés à l’article L. 5 (1o et 2o) du code général de la fonction publique
NOR : SPRN2333223V

Emplois de directeurs adjoints dans les établissements publics de santé proposés, aux directeurs ou directrices
d’hôpital de classe normale, hors classe ou classe exceptionnelle :
– centres hospitaliers de Hirson, de Le-Nouvion-en-Thiérache et de Vervins (Aisne), un emploi de chargé des
affaires institutionnelles et générales ;
– centre hospitalier de Carcassonne et EHPAD de Rieux-Minervois et de Trèbes (Aude), un emploi de chargé
des systèmes d’information et du biomédical ;
– centre hospitalier de Castelnaudary et EHPAD de Saissac (Aude), un emploi de chargé de la stratégie, des
coopérations territoriales – parcours patient et des projets structurants ;
– centres hospitaliers d’Angoulême, de la Rochefoucauld, de Ruffec et EHPAD d’Aigre (Charente), un emploi
de chargé du pôle des ressources humaines, des parcours professionnels et du dialogue social ;
– centre hospitalier Jacques-Cœur à Bourges (Cher), deux emplois de :
1. Chargé de la coordination et de l’animation de la filière gériatrique ;
2. Chargé du parcours patient, de la qualité, des usagers et de la gestion des risques ;
– centre hospitalier spécialisé Georges-Sand à Bourges et EHPAD de Saint-Florent-sur-Cher (Cher), un emploi
de chargé des relations humaines médicales et non médicales et de la formation continue ;
– centre hospitalier Cœur-de-Corrèze à Tulle (Corrèze), un emploi de chargé des ressources humaines ;
– centre hospitalier universitaire de Dijon, centres hospitaliers d’Auxonne, d’Is-sur-Tille et EHPAD de
Mirebeau-sur-Bèze (Côte-d’Or), un emploi de directeur adjoint au centre hospitalier universitaire de Dijon,
chargé de la direction déléguée des Hôpitaux du Sud Haute-Marne et de leur projet de reconstruction ;
– centres hospitaliers de Périgueux, de Lanmary, de Sarlat et de Domme et de Nontron (Dordogne), un emploi
de directeur délégué du centre hospitalier de Nontron ;
– centre hospitalier régional universitaire de Besançon (Doubs), un emploi d’adjoint au directeur des affaires
médicales, de la recherche et des relations avec l’université ;
– centre hospitalier Eure-Seine à Evreux et centre hospitalier de Bernay (Eure), un emploi d’adjoint au
directeur, chargé des affaires générales ;
– centre hospitalier universitaire de Brest et centres hospitaliers de Landerneau, de Lesneven et de Saint-Renan
(Finistère), un emploi d’adjoint au directeur des finances et référent de pôle ;
– EPSM du Finistère Sud (Finistère), un emploi de chargé de la qualité, des structures médico-sociales, des
affaires juridiques et de la direction fonctionnelle de l’EHPAD Ty Pors Moro ;
– centre hospitalier universitaire de Nîmes, centre hospitalier du Vigan, EHPAD de Sauve, de Saint-Gilles, de
Saint-Hippolyte-du-Fort, de Beauvoisin, de Lasalle et de Ganges (34) (Gard), deux emplois de :
1. Référent du pôle de psychiatrie, directeur délégué des EHPAD de Sauve, de Saint-Gilles, de Saint-Hippolyte-
du-Fort, de Beauvoisin et de Lasalle ;
2. Chargé des sites extérieurs du centre hospitalier universitaire de Nîmes, directeur délégué de l’hôpital de
proximité du Vigan et de l’EHPAD de Ganges ;
– centre hospitalier universitaire de Toulouse et centre hospitalier de Lavaur (Haute-Garonne), trois emplois de :
1. Chargé de la recherche et de l’innovation ;
2. Adjoint au directeur des ressources humaines ;
3. Référent de pôles d’activités cliniques et médico-techniques ;
– centres hospitaliers de Comminges-Pyrénées à Saint-Gaudens et de Luchon (Haute-Garonne), un emploi de
chargé des ressources humaines et des affaires médicales ;
– centre hospitalier universitaire de Montpellier (Hérault), un emploi de chargé de la direction d’un site ;
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 129 sur 156

– centre hospitalier Guillaume-Régnier à Rennes (Ille-et-Vilaine), un emploi de secrétaire général ;


– centres hospitaliers de Châteauroux-Le Blanc, de la Châtre, EHPAD d’Argenton-sur-Creuse et de Saint-
Gaultier (Indre), deux emplois de :
1. Chargé des systèmes d’information, des relations avec les usagers et des affaires juridiques ;
2. Chargé des systèmes d’information, des relations avec les usagers et des affaires juridiques ;
– centre hospitalier universitaire de Tours, centres hospitaliers de Luynes et de Chinon, de Loches, de
Membrolle-sur-Choisille, de Sainte-Maure-de-Touraine et EHPAD de l’Ile-Bouchard et de Richelieu (Indre-
et-Loire), deux emplois de :
1. Adjoint au directeur des finances et du contrôle de gestion, en charge des recettes et du contrôle de gestion au
CHRU de Tours ;
2. Chargé des ressources humaines et des écoles ;
– centres hospitaliers de Bourgoin-Jallieu, de Pont-de-Beauvoisin et de la Tour-du-Pin et de Morestel (Isère), un
emploi d’adjoint au directeur ;
– centre hospitalier intercommunal Vercors-Isère à Saint-Marcellin (Isère), un emploi de chargé des finances, de
la clientèle et des systèmes d’information ;
– centre hospitalier universitaire de Grenoble, centres hospitaliers de La Mure, de Saint-Geoire-en-Valdaine, de
Saint-Laurent-du-Pont et EHPAD d’Entre-deux-Guiers et de Voreppe (Isère), un emploi de chargé des
coopérations et de l’animation territoriales ;
– hôpital du Gier à Saint-Chamond (Loire), un emploi de chargé des affaires financières, du contrôle de gestion
et de la clientèle ;
– centre hospitalier universitaire de Saint-Etienne et centre hospitalier de Roanne (Loire), deux emplois de :
1. Chargé des ressources humaines et des relations sociales ;
2. Chargé du système d’information ;
– centres hospitaliers du Chambon-Feugerolles et de Firminy (Loire), un emploi de chargé des affaires
financières ;
– centres hospitaliers du Puy-en-Velay, de Craponne-sur-Arzon, EHPAD de La Chaise-Dieu, d’Allègre et de
Saint-Paulien (Haute-Loire), un emploi de chargé des systèmes d’information ;
– centre hospitalier universitaire de Nantes, centres hospitaliers de Clisson et de Maubreuil à Saint-Herblain
(Loire-Atlantique), un emploi d’adjoint au directeur du pôle ressources humaines, chargé du recrutement, des
carrières et de l’emploi - projection RH du Nouvel Hôpital ;
– centre hospitalier de Marmande-Tonneins (Lot-et-Garonne), un emploi de chargé des affaires économiques et
financières ;
– centres hospitaliers d’Avranches-Granville, de Saint-Hilaire-du-Harcouët, de Mortain, de Saint-James, de
Villedieu-les-Poêles et CAS de Saint-James (Manche), un emploi d’adjoint au directeur des ressources
médicales ;
– centre hospitalier universitaire de Reims, Centres hospitaliers d’Epernay et de Montmirail, EHPAD d’Ay-
Champagne et d’Avize (Marne), un emploi de directeur adjoint à la direction déléguée du pôle EHPAD-
USLD du CHU et de la filière gériatrique du GHUC, directeur délégué du pôle Autonomie et Santé du CHU,
référent de la filière handicap du GHUC ;
– centre hospitalier du Haut Anjou à Château-Gontier sur-Mayenne (53) et EHPAD Résidences-du-Val-
d’Oudon (49) (Mayenne), un emploi de chargé des ressources humaines et des affaires médicales, référent du
pôle chirurgie, bloc, maternité et consultation douleur ;
– centre psychothérapique de Nancy à Laxou et centre hospitalier Ravenel à Mirecourt (Meurthe-et-Moselle),
un emploi de chargé de la direction de site du CPN, des affaires générales, de la recherche et de la politique
culturelle ;
– centres hospitaliers de Verdun-Saint Mihiel, de Bar-le-Duc Fains-Véel (55), de Vitry-le-François (51), de
Joinville, de Wassy, de Montier-en-Der, de Saint-Dizier, de la Haute-Marne (52) et EHPAD de Thieblemont-
Farémont (51) (Meuse), un emploi de chargé des ressources humaines du centre hospitalier de Bar-Le-Duc-
Fains-Véel ;
– centre hospitalier spécialisé de Sarreguemines et centre hospitalier de Sarreguemines (Moselle), un emploi de
chargé de la gestion des projets et des parcours territoriaux ;
– EPSM Lille-Métropole à Armentières, EPSM de l’agglomération Lilloise à Saint-André-Lez-Lille et EPSM
du Val de Lys-Artois à Saint-Venant (62) (Nord), un emploi de directeur délégué de l’EPSM Val de Lys-
Artois ;
– centre hospitalier universitaire de Lille (Nord), un emploi de chargé de la stratégie et de la coopération
régionale ;
– centre hospitalier universitaire de Lille et centre hospitalier d’Armentières (Nord), un emploi d’adjoint à la
directrice en charge des affaires médicales et hospitalo-universitaires ;
– centre hospitalier intercommunal Compiègne-Noyon et EHPAD de Beaulieu les Fontaines, de Cuts et
d’Attichy-Tracy-le-Mont (Oise), un emploi de chargé du système d’informations et des parcours patients ;
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 129 sur 156

– centres hospitaliers de Beauvais, de Crèvecœur-le-Grand et de Clermont-de-l’Oise (Oise), un emploi de


chargé des affaires médicales, des coopérations et de la recherche clinique, référent du pôle consultations et
territoire ;
– centre hospitalier de l’Aigle (Orne), un emploi de chargé du pôle ressources matérielles et financières ;
– centres hospitaliers de l’Arrondissement de Montreuil-sur-Mer à Rang-du-Fliers et d’Hesdin (Pas-de-Calais),
un emploi de chargé des affaires médicales ;
– centre hospitalier universitaire de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), deux emplois de :
1. Chargé du pôle de psychiatrie et de la politique de handicap ;
2. Chargé du site de Gabriel-Montpied ;
– centre hospitalier de la Côte-Basque à Bayonne, centre hospitalier de Saint-Palais, EHPAD de Sare et
d’Hasparren et EPS de Garazi à Ispoure (Pyrénées-Atlantiques), un emploi de référent du pôle inter-
établissements de gériatrie et du pôle santé mentale adulte, d’handisanté du groupement hospitalier de
territoire Navarre-Côte Basque ;
– centre hospitalier de Lannemezan (Hautes-Pyrénées), un emploi de chargé de la qualité-gestion des risques,
des pôles gériatrie et handicap, du partenariat et des projets ;
– centres hospitaliers de Perpignan et de Prades (Pyrénées-Orientales), un emploi de chargé des finances, de la
facturation et du contrôle de gestion ;
– groupe hospitalier de la région de Mulhouse et Sud-Alsace à Mulhouse (Haut-Rhin), un emploi de référent du
pôle Anesthésie-Réanimations-Urgences-Blocs opératoires-Ambulatoire (ARUBA), du pôle MIND (Spécia­
lités médicales) et du pôle Psychiatrie et santé mentale ;
– centres hospitaliers de Villefranche-sur-Saône, de Tarare, de Grandis-Haute-Azergues, de Trévoux et EHPAD
de Villars-les-Dombes (Rhône), un emploi de délégué sanitaire et médico-social ;
– centre hospitalier de Mâcon, du Pays Charolais-Brionnais à Paray-le-Monial, du Clunisois, de Tournus et
EHPAD de Bois-Sainte-Marie, de Chauffailles, de Digoin, de Marcigny et Romenay (Saône-et-Loire), un
emploi de chargé des ressources humaines du centre hospitalier de Mâcon ;
– centres hospitaliers du Mans, de Saint-Calais, du Lude, de Château-du-Loir et EHPAD de Bessé-sur-Braye
(Sarthe), trois emplois de :
1. Chargé de la logistique, chargé des achats du groupement hospitalier de territoire de la Sarthe ;
2. Chargé des projets ;
3. Chargé du projet d’établissement ;
– centre hospitalier intercommunal Les hôpitaux-du-Léman à Thonon-les-Bains, EPISMS du Bas-Chablais à
Bons-en-Chablais et EHPAD du Haut-Chablais (Haute-Savoie), un emploi de chargé des travaux, des services
techniques et du développement durable ;
– EPSM 74 à La-Roche-sur-Foron (Haute-Savoie), deux emplois de :
1. Chargé des ressources humaines et des affaires médicales ;
2. Chargé des achats, de la logistique, des travaux et de la sécurité ;
– groupe hospitalier universitaire Paris - Psychiatrie et Neurosciences (Paris), un emploi d’adjoint à la directrice
des ressources humaines ;
– Assistance Publique - Hôpitaux de Paris (Paris), cinq emplois de :
1. Chargé des finances et de la recherche. Groupe hospitalo-universitaire AP-HP. Hôpitaux universitaires Henri-
Mondor ;
2. Adjoint au directeur des finances et de la recherche. Groupe hospitalo-universitaire AP-HP. Hôpitaux
universitaires Henri-Mondor ;
3. Chargé des finances et des plateformes technologiques. Direction de la recherche clinique et de l’innovation
(DRCI) ;
4. Adjoint au directeur des achats, de la logistique et de la qualité hôtelière. Groupe hospitalo-universitaire AP-
HP. Université Paris-Saclay ;
5. Adjoint au directeur des approvisionnements, des services économiques et logistiques, chef de projet
développement durable. Groupe hospitalo-universitaire APHP. Nord – université de Paris ;
– groupe hospitalier du Havre et centre hospitalier intercommunal Caux-Vallée-de-seine à Lillebonne (76),
centre hospitalier de Pont-Audemer et EHPAD de Beuzeville (27) (Seine-Maritime), deux emplois de :
1. Chargé des achats, de l’hôtellerie et de la logistique, chargé des achats du GHT ;
2. Chargé de la filière psychiatrie & santé mentale et de l’USLD ;
– centre hospitalier universitaire de Rouen, centres hospitaliers de Gournay-en-Bray, de Neufchâtel-en-Bray et
du Belvédère à Mont-Saint-Aignan" (Seine Maritime), un emploi de chargé de mission à la direction générale
du centre hospitalier universitaire de Rouen, directeur délégué du centre hospitalier de Gournay-en Bray ;
– centre hospitalier du Rouvray à Sotteville-Lès-Rouen et centre hospitalier du Bois-Petit à Sotteville-Lès-
Rouen (Seine-Maritime), un emploi de directeur adjoint au centre hospitalier du Bois-Petit à Sotteville-Lès-
Rouen ;
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 129 sur 156

– centres hospitaliers intercommunaux de Poissy-Saint-Germain-en-Laye et Meulan-les-Mureaux, centre


hospitalier de Mantes-la-Jolie (Yvelines), un emploi de directeur délégué du centre hospitalier Francois-
Quesnay (CHFQ) à Mantes-La-Jolie ;
– centres hospitaliers de Versailles, de Plaisir, du Vésinet, de la Mauldre et EHPAD Les Aulnettes à Viroflay
(Yvelines), un emploi de chargé des achats, de l’hôtellerie et de la logistique ;
– centre hospitalier universitaire d’Amiens, centre hospitalier de Doullens, centre hospitalier intercommunal de
Montdidier-Roye et EHPAD de Domart-en-Ponthieu (Somme), un emploi de chargé des affaires médicales du
centre hospitalier universitaire Amiens-Picardie et coordonnateur des affaires médicales du GHT Somme-
Littoral-Sud ;
– centre hospitalier de la Dracénie à Draguignan et EHPAD Bouen-Seren de Bargemon (Var), un emploi de
chargé des ressources humaines et du dialogue social ;
– centre hospitalier Georges-Mazurelle à la Roche-sur-Yon et EHPAD les Roches à Château-Guibert (Vendée),
un emploi de chargé des ressources humaines, des relations sociales et de la formation ;
– centre hospitalier Henri-Laborit à Poitiers (Vienne), un emploi de chargé des travaux et des services
économiques, techniques et logistiques ;
– centre hospitalier Esquirol à Limoges (87), centre hospitalier La Valette à Saint-Vaury (23) et EHPAD de la
Chapelle-Taillefert (23) (Haute-Vienne), deux emplois de :
1. Chargé des affaires financières et du système d’information ;
2. Chargé des travaux, des ressources matérielles et de la maison d’accueil spécialisée Saint-Exupéry ;
– établissement public de santé Barthélémy-Durand à Etampes (Essonne), un emploi de chargé de la stratégie,
de la culture et du développement durable ;
– centre hospitalier Rives-de-Seine (Hauts-de-Seine), un emploi de chargé des ressources matérielles et du
développement durable, référent d’un pôle clinique ;
– groupe hospitalier Paul-Guiraud à Villejuif et centre hospitalier Fondation-Vallée à Gentilly (Val-de-Marne),
un emploi de chargé des finances et du patrimoine ;
– hôpital NOVO à Pontoise et EHPAD Pays-de-France-Carnelle à Viarmes (Val d’Oise), un emploi de chargé
du projet Nouvel Hôpital ;
– centre hospitalier de Mayotte (Mayotte), deux emplois de :
1. Chargé des affaires médicales ;
2. Chargé des ressources humaines et de la formation.
Peuvent faire acte de candidature :
1. Les directeurs et directrices d’hôpital titulaires ;
2. Les personnels inscrits sur la liste d’aptitude au titre de l’année 2023 des personnels de direction des
établissements énumérés à l’article L. 5 (1o et 2o) du code général de la fonction publique (arrêté du
1er décembre 2022 portant inscription sur la liste d’aptitude au titre de l’année 2023 [tour extérieur des
directeurs d’hôpital]) ;
3. Les fonctionnaires de catégorie A appartenant à un corps ou un cadre d’emplois d’un niveau comparable au
sens de l’article L. 513-8 du code général de la fonction publique, dont le dossier se compose de :
– la photocopie de la carte nationale d’identité ou du livret de famille ;
– la copie de la décision prononçant la nomination dans le corps ou cadre d’emplois actuel ;
– l’arrêté fixant l’échelonnement indiciaire de ce corps ;
– la copie de la dernière décision indiciaire.
Toute demande de communication de fiche de poste devra être effectuée par l’intéressé auprès de l’établissement
de santé concerné.
Les candidats doivent adresser leur candidature, dans un délai de trois semaines à compter de la date de
publication du présent avis, aux destinataires suivants :
– le chef des établissements de santé où ils sont candidats (curriculum vitae, lettre de motivation, trois dernières
fiches d’évaluation) ;
– le Centre national de gestion par courriel à l’adresse suivante : cng-mobilite-dh-da@sante.gouv.fr (curriculum
vitae, lettre de motivation).
Un accusé de réception leur sera adressé.
Les candidatures, si elles sont multiples, seront regroupées sur une seule lettre revêtue du visa du supérieur
hiérarchique, et accompagnée d’un curriculum vitae.
Aucune candidature ne pourra être prise en compte sans l’avis du chef d’établissement d’origine.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 130 sur 156

Avis et communications

AVIS DIVERS

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES


ET DE LA SOUVERAINETÉ INDUSTRIELLE ET NUMÉRIQUE

Avis relatif aux seuils de procédure et à la liste


des autorités publiques centrales en droit de la commande publique (1)
NOR : ECOM2332367V

I. – Seuils de procédure formalisée pour les marchés publics : Les seuils mentionnés aux articles L. 1321-1,
L. 2100-2, L. 2123-1, L. 2124-1, L. 2324-1, R. 2122-2, R. 2123-1, R. 2124-1, R. 2172-8, R. 2172-16, R. 2172-17,
R. 2183-1, R. 2184-1, R. 2184-7, R. 2194-8, R. 2323-1, R. 2324-1, R. 2383-1 et R. 2384-1 du code de la
commande publique sont les suivants :

POUVOIRS ADJUDICATEURS

Fournitures et services :

a) Autorités publiques centrales sauf dans les cas du c) 143 000 € HT

b) Autres pouvoirs adjudicateurs 221 000 € HT

c) Fournitures des autorités publiques centrales dans le domaine de la défense pour des produits autres que ceux figurant à 221 000 € HT
l’annexe 4 de l’appendice I de l’offre de l’Union européenne au titre de l’Accord sur les marchés publics (2)

Travaux 5 538 000 € HT

ENTITÉS ADJUDICATRICES

Fournitures et services 443 000 € HT

Travaux 5 538 000 € HT

MARCHÉS DE DÉFENSE OU DE SÉCURITÉ

Fournitures et services 443 000 € HT

Travaux 5 538 000 € HT

II. – Seuil applicable aux contrats de concession : Le seuil mentionné aux articles L. 3126-1, R. 3121-4,
R. 3126-1, R. 3126-5, R. 3126-6, R. 3126-11, R. 3126-13, R. 3135-8 et R. 3221-2 du code de la commande
publique est de 5 538 000 € HT.
III. – Liste des autorités publiques centrales : Les autorités publiques centrales mentionnées aux
articles R. 2131-4, R. 2161-9, R. 2161-16 et R. 2162-50 du code de la commande publique sont les suivantes (3) :
1o L’Etat, à l’exception des établissements du service de santé des armées ;
2o Les établissements publics de l’Etat autres que ceux ayant un caractère industriel et commercial, à l’exception
des établissements publics de santé ;
3o Les autorités administratives indépendantes dotées de la personnalité juridique ;
4o La Caisse des dépôts et consignations ;
5o L’ordre national de la Légion d’honneur ;
6o L’Union des groupements d’achats publics (UGAP) ;
7o La fondation Carnegie ;
8o La fondation Singer-Polignac.
IV. – Cet avis est applicable sur l’ensemble du territoire de la République.
Pour son application en Nouvelle-Calédonie, Polynésie française et dans les îles Wallis et Futuna, les montants
exprimés en euros sont applicables sous réserve de leur contre-valeur en monnaie locale.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 130 sur 156

V. – A compter du 1er janvier 2024, cet avis se substitue à l’avis relatif aux seuils de procédure et à la liste des
autorités publiques centrales en droit de la commande publique publié au Journal officiel de la République
française le 9 décembre 2021 (NOR : ECOM2136629V) et constitue l’annexe no 2 du code de la commande
publique.

(1) Le présent avis est pris conformément à :


– la directive 2009/81/CE du Parlement européen et du Conseil du 13 juillet 2009 relative à la coordination des procédures de
passation de certains marchés de travaux, de fournitures et de services par des pouvoirs adjudicateurs ou entités adjudicatrices
dans les domaines de la défense et de la sécurité, et modifiant les directive 2004/17/CE et 2004/18/CE, telle que modifiée par le
règlement délégué (UE) 2023/2510 de la Commission du 15 novembre 2023 ;
– la directive 2014/23/UE du Parlement européen et du Conseil du 26 février 2014 sur l’attribution de contrats de concession,
telle que modifiée par le règlement délégué (UE) 2023/2497 de la Commission du 15 novembre 2023 ;
– la directive 2014/24/UE du Parlement européen et du Conseil du 26 février 2014 sur la passation des marchés publics et
abrogeant la directive 2004/18/CE, telle que modifiée par le règlement délégué (UE) 2023/2495 de la Commission du
15 novembre 2023 ;
– la directive 2014/25/UE du Parlement européen et du Conseil du 26 février 2014 relative à la passation de marchés par des
entités opérant dans les secteurs de l’eau, de l’énergie, des transports et des services postaux et abrogeant la
directive 2004/17/CE, telle que modifiée par le règlement délégué (UE) 2023/2496 de la Commission du 15 novembre 2023.
(2) L’annexe 4 point 3 de l’offre de l’Union européenne au titre de l’Accord sur les marchés publics révisé est disponible sur
le site de l’Organisation mondiale du commerce (https://www.wto.org/french/tratop_f/gproc_f/gproc_f.htm).
(3) Les autorités qui succèdent à celles visées par cette liste, par changement de dénomination, par fusion ou par absorption,
sont considérées comme des autorités publiques centrales au sens des mêmes articles.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 131 sur 156

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AVIS DIVERS

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PRÉVENTION

Avis relatif aux prix d’une spécialité pharmaceutique


NOR : SPRS2328349V

En application de la convention entre le comité économique des produits de santé et la société SIFI FRANCE
SAS, les prix de la spécialité pharmaceutique visée ci-dessous sont :
No CIP Présentation PFHT PPTTC Date d’effet

34009 302 062 0 1 ECBIRIO 0,3 mg/5 mg par ml (bimatoprost, timolol), collyre en solution, 6,80 € 7,97 € 15/12/2023
3 ml en flacon PEBD muni d’un embout compte-gouttes multidose
(B/1) (laboratoires SIFI FRANCE SAS)
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 132 sur 156

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AVIS DIVERS

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PRÉVENTION

Avis relatif aux prix de spécialités pharmaceutiques


NOR : SPRS2330162V

En application de la convention entre le comité économique des produits de santé et les sociétés DIFARMED S.
L et PHARMA LAB, les prix des spécialités pharmaceutiques visées ci-dessous sont ceux figurant dans le tableau
ci-après :
No CIP Présentation PFHT PPTTC

TRIFLUCAN 40 mg/ml (fluconazole), poudre pour suspension buvable, 24,4 g de poudre en


34009 490 054 8 2 flacon avec seringue pour administration orale graduée avec adaptateur pour flacon (B/1) 79,24 € 91,37 €
(laboratoires PHARMA LAB)

ZARZIO 30 MU/0,5 ml (filgrastim), solution injectable ou pour perfusion en seringue pré-


34009 495 015 2 6 remplie (B/1) (laboratoires DIFARMED S.L) 51,85 € 60,57 €

ZARZIO 48 MU/0,5 ml(filgrastim), solution injectable ou pour perfusion en seringue pré-


34009 495 015 3 3 remplie (B/1) (laboratoires DIFARMED S.L) 84,36 € 97,89 €

Cette décision entre en vigueur à compter du quatrième jour suivant la publication au Journal officiel de la
République française.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 133 sur 156

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AVIS DIVERS

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PRÉVENTION

Avis relatif à la décision de l’Union nationale des caisses d’assurance maladie portant fixation taux
de participation de l’assuré applicable à des spécialités pharmaceutiques
NOR : SPRS2330163V

Par décision du directeur général de l’Union nationale des caisses d’assurance maladie en date du 23 octobre 2023,
le taux de participation de l’assuré applicable à la spécialité citée ci-dessous est fixé comme suit :
Code CIP Présentation Taux de participation

TRIFLUCAN 40 mg/ml (fluconazole), poudre pour suspension buvable, 24,4 g de poudre en flacon avec
34009 490 054 8 2 seringue pour administration orale graduée avec adaptateur pour flacon (B/1) (laboratoires PHARMA 35 %
LAB)
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 134 sur 156

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AVIS DIVERS

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PRÉVENTION

Avis relatif aux prix de spécialités pharmaceutiques


NOR : SPRS2330178V

En application de la convention entre le comité économique des produits de santé et la société ALMUS
FRANCE, les prix de la spécialité pharmaceutique visée ci-dessous sont ceux figurant dans le tableau ci-après.
No CIP Présentation PFHT PPTTC TFR

34009 302 744 7 7 TRAMADOL ALMUS 50 mg, gélules (B/10) (laboratoires ALMUS FRANCE) 0,93 € 1,35 € 1,35 €

Cette décision entre en vigueur à compter du quatrième jour suivant la publication au Journal officiel de la
République française.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 135 sur 156

Avis et communications

AVIS DIVERS

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PRÉVENTION

Avis relatif à la décision de l’Union nationale des caisses d’assurance maladie portant fixation
du taux de participation de l’assuré applicable à des spécialités pharmaceutiques
NOR : SPRS2330179V

Par décision du directeur général de l’Union nationale des caisses d’assurance maladie en date
du 29 septembre 2023, le taux de participation de l’assuré applicable à la spécialité citée ci-dessous est fixé
comme suit :
Code CIP Présentation Taux de participation

34009 302 744 7 7 TRAMADOL ALMUS 50 mg, gélules (B/10) (laboratoires ALMUS FRANCE) 35%
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AVIS DIVERS

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PRÉVENTION

Avis relatif aux prix de spécialités pharmaceutiques publiés


en application de l’article L. 162-16-5 du code de la sécurité sociale
NOR : SPRS2332512V

En application de la convention entre le comité économique des produits de santé et le société CHIESI SAS et en
application du premier alinéa de l’article L. 162-16-5 du code de la sécurité sociale, les prix de cession hors taxes
aux établissements de santé pour les spécialités ci-après sont :
Prix limite de vente HT
Code UCD Libellé les tarifs de responsabilité et Laboratoire exploitant par UCD aux établissements Tarif unifié
les prix limite de vente des spécialités de santé (en €) (en €)

34008 935 590 5 5 FERRIPROX 1000MG CPR CHIESI SA 1,387 1,387

34008 922 030 6 5 FERRIPROX 500 MG CPR CHIESI SA 0,694 0,694

Cette décision entre en vigueur à compter du 1er janvier 2024.


7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 137 sur 156

Avis et communications

AVIS DIVERS

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PRÉVENTION

Avis relatif aux prix de spécialités pharmaceutiques publiés en application


de l’article L. 162-16-5 du code de la sécurité sociale
NOR : SPRS2332903V

En application de la convention entre le comité économique des produits de santé et les sociétés ACCORD
HEALTHCARE FRANCE SAS, MEDAC SAS, SANDOZ, SUN PHARMACEUTICALS INDUSTRIES
EUROPE BV, TEVA SANTE et en application du premier alinéa de l’article L. 162-16-5 du code de la sécurité
sociale, les prix de cession hors taxes aux établissements de santé pour les spécialités ci-après sont :
Prix limite de vente HT Tarif unifié
Code UCD Libellé Laboratoire exploitant par UCD aux établissements (en €)
de santé (en €)

34008 935 256 8 5 TEMOMEDAC 100MG GELU MEDAC 5,068 5,068

34008 935 257 4 6 TEMOMEDAC 140MG GELU MEDAC 7,095 7,095

34008 935 258 0 7 TEMOMEDAC 180MG GELU MEDAC 9,122 9,122

34008 935 259 7 5 TEMOMEDAC 20MG GELU MEDAC 1,014 1,014

34008 935 260 5 7 TEMOMEDAC 250MG GELU MEDAC 12,668 12,668

34008 935 261 1 8 TEMOMEDAC 5MG GELU MEDAC 0,235 0,235

ACCORD HEALTHCARE
34008 935 158 6 0 TEMOZOLOMIDE ACC 100MG GELU FRANCE SAS 5,068 5,068

ACCORD HEALTHCARE
34008 935 159 2 1 TEMOZOLOMIDE ACC 140MG GELU FRANCE SAS 7,095 7,095

34008 935 160 0 3 TEMOZOLOMIDE ACC 180MG GELU ACCORD HEALTHCARE 9,122 9,122
FRANCE SAS

34008 935 161 7 1 TEMOZOLOMIDE ACC 20MG GELU ACCORD HEALTHCARE 1,014 1,014
FRANCE SAS

34008 935 162 3 2 TEMOZOLOMIDE ACC 250MG GELU ACCORD HEALTHCARE 12,668 12,668
FRANCE SAS

34008 935 164 6 1 TEMOZOLOMIDE ACC 5MG GELU ACCORD HEALTHCARE 0,235 0,235
FRANCE SAS

TEMOZOLOMIDE SANDOZ 100 mg,


34008 935 032 2 5 gélule SANDOZ 5,068 5,068

TEMOZOLOMIDE SANDOZ 140 mg,


34008 935 033 9 3 gélule SANDOZ 7,095 7,095

TEMOZOLOMIDE SANDOZ 180 mg,


34008 935 034 5 4 gélule SANDOZ 9,122 9,122

34008 935 035 1 5 TEMOZOLOMIDE SANDOZ 20 mg, gélule SANDOZ 1,014 1,014

34008 935 036 8 3 TEMOZOLOMIDE SANDOZ 250 mg, SANDOZ 12,668 12,668
gélule

34008 935 037 4 4 TEMOZOLOMIDE SANDOZ 5 mg, gélule SANDOZ 0,235 0,235

34008 937 274 3 0 TEMOZOLOMIDE SUN 100 mg, gélule SUN PHARMACEUTICALS 5,068 5,068
INDUSTRIES EUROPE BV
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 137 sur 156

Prix limite de vente HT


Code UCD Libellé Laboratoire exploitant par UCD aux établissements Tarif unifié
de santé (en €) (en €)

SUN PHARMACEUTICALS
34008 937 276 6 9 TEMOZOLOMIDE SUN 140 mg, gélule INDUSTRIES EUROPE BV 7,095 7,095

SUN PHARMACEUTICALS
34008 937 277 2 0 TEMOZOLOMIDE SUN 180 mg, gélule INDUSTRIES EUROPE BV 9,122 9,122

SUN PHARMACEUTICALS
34008 937 278 9 8 TEMOZOLOMIDE SUN 20 mg, gélule INDUSTRIES EUROPE BV 1,014 1,014

SUN PHARMACEUTICALS
34008 937 279 5 9 TEMOZOLOMIDE SUN 250 mg, gélule INDUSTRIES EUROPE BV 12,668 12,668

SUN PHARMACEUTICALS
34008 937 280 3 1 TEMOZOLOMIDE SUN 5 mg, gélule INDUSTRIES EUROPE BV 0,235 0,235

34008 934 842 0 3 TEMOZOLOMIDE TEVA 100 mg, gélule TEVA SANTE 5,068 5,068

34008 935 054 6 5 TEMOZOLOMIDE TEVA 140 mg, gélule TEVA SANTE 7,095 7,095

34008 935 055 2 6 TEMOZOLOMIDE TEVA 180 mg, gélule TEVA SANTE 9,122 9,122

34008 934 843 7 1 TEMOZOLOMIDE TEVA 20 mg, gélule TEVA SANTE 1,014 1,014

34008 934 844 3 2 TEMOZOLOMIDE TEVA 250 mg, gélule TEVA SANTE 12,668 12,668

34008 934 846 6 1 TEMOZOLOMIDE TEVA 5 mg, gélule TEVA SANTE 0,235 0,235

Cette décision entre en vigueur à compter du 1er janvier 2024.


7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 138 sur 156

Avis et communications

AVIS DIVERS

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PRÉVENTION

Avis relatif aux prix de spécialités pharmaceutiques publiés en application


des articles L. 162-16-5 et L. 162-16-6 du code de la sécurité sociale
NOR : SPRS2332924V

En application de la convention entre le comité économique des produits de santé et les sociétés ACCORD
HEALTHCARE FRANCE SAS, FRESENIUS KABI FRANCE, VIATRIS SANTE, SANDOZ, TEVA SANTE et
en application du premier alinéa de l’article L. 162-16-5 du code de la sécurité sociale, les prix de cession hors
taxes aux établissements de santé pour les spécialités ci-après sont :
Prix limite de
vente HT par UCD
Code UCD Libellé les tarifs de responsabilité et les Laboratoire exploitant aux établissements Tarif unifié
prix limite de vente des spécialités de santé (en €)
(en €)

VORICONAZOLE ACCORD 200 mg, pou­ ACCORD HEALTHCARE


34008 941 409 7 9 dre pour solution pour perfusion FRANCE SAS 12,159 12,159

VORICONAZOLE FRESENIUS KABI


34008 941 906 0 8 200 mg, poudre pour solution pour FRESENIUS KABI 12,159 12,159
perfusion FRANCE

VORICONAZOLE MYLAN 200 mg, poudre


34008 941 910 8 7 pour solution pour perfusion MYLAN SAS 12,159 12,159

VORICONAZOLE SANDOZ 200 mg, pou­


34008 941 835 6 3 dre pour solution pour perfusion SANDOZ 12,159 12,159

34008 941 997 6 2 VORICONAZOLE TVC 200MG INJ FL TEVA SANTE 12,159 12,159

En application de la convention entre le comité économique des produits de santé et les sociétés ACCORD
HEALTHCARE FRANCE SAS, FRESENIUS KABI FRANCE, SANDOZ, TEVA SANTE et du I de
l’article L. 162-16-6 du code de la sécurité sociale, les tarifs de responsabilité et les prix limite de vente des
spécialités ci-après sont :
Prix limite de
Libellé les tarifs de responsabilité Tarif de vente HT par UCD
Code UCD et les prix limite de vente des Laboratoire exploitant responsabilité aux établissements Tarif unifié
spécialités HT par UCD (en €) de santé (en €)
(en €)

VORICONAZOLE ACCORD 200 mg,


34008 941 409 7 9 poudre pour solution pour perfu­ ACCORD HEALTHCARE 12,159 12,159 12,159
sion FRANCE SAS

VORICONAZOLE FRESENIUS KABI


34008 941 906 0 8 200 mg, poudre pour solution pour FRESENIUS KABI 12,159 12,159 12,159
perfusion FRANCE

VORICONAZOLE SANDOZ 200 mg,


34008 941 835 6 3 poudre pour solution pour perfu­ SANDOZ 12,159 12,159 12,159
sion

VORICONAZOLE TVC 200MG INJ


34008 941 997 6 2 FL TEVA SANTE 12,159 12,159 12,159

Cette décision entre en vigueur à compter du 1er janvier 2024.


7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 139 sur 156

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AVIS DIVERS

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PRÉVENTION

Avis relatif aux prix de spécialités pharmaceutiques


NOR : SPRS2333276V

En application de la convention entre le comité économique des produits de santé et la société EISAI S.A., les
prix de la spécialité pharmaceutique visée ci-dessous sont les suivants à compter du 2 janvier 2024 :
No CIP Présentation PFHT PPTTC

34009 365 747 9 3 TARGRETIN 75 mg (bexarotène), capsules molles (B/100) (laboratoires EISAI SAS) 402,23 € 460,85 €

Les prix de la spécialité pharmaceutique visée ci-dessous sont les suivants à compter du 2 janvier 2024 :
No CIP Présentation PFHT PPTTC

BEXAROTENE CIPLA 75 mg, capsules molles en flacon (B/100) (laboratoires MEDIPHA


34009 302 411 7 2 SANTE) 248,32 € 292,81 €
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 140 sur 156

Avis et communications

AVIS DIVERS

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PRÉVENTION

Avis relatif aux prix de spécialités pharmaceutiques


publiés en application de l’article L. 162-16-5 du code de la sécurité sociale
NOR : SPRS2333277V

En application de la convention entre le comité économique des produits de santé et la société PFIZER et en
application du premier alinéa de l’article L. 162-16-5 du code de la sécurité sociale, les prix de cession hors taxes
aux établissements de santé pour les spécialités ci-après sont :
Prix de vente HT
par UCD
Code UCD Libellé Laboratoire exploitant aux établissements
de santé (en €)

34008 900 111 0 5 PEMETREXED HPI 25MG/ML FL20ML PFIZER 285,535

34008 900 111 2 9 PEMETREXED HPI 25MG/ML FL40ML PFIZER 571,072

34008 900 111 1 2 PEMETREXED HPI 25MG/ML FL4ML PFIZER 60,024


er
Cette décision entre en vigueur à compter du 1 janvier 2024.
7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 141 sur 156

Avis et communications

AVIS DIVERS

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PRÉVENTION

Avis relatif aux prix de spécialités pharmaceutiques


publiés en application de l’article L. 162-16-6 du code de la sécurité sociale
NOR : SPRS2333278V

En application de la convention entre le comité économique des produits de santé et la société SANDOZ et du I
de l’article L. 162-16-6 du code de la sécurité sociale, le tarif de responsabilité et le prix limite de vente de la
spécialité ci-après sont :
Prix limite de vente HT
Tarif de responsabilité HT par UCD
Code UCD Libellé Laboratoire exploitant par UCD (en €) aux établissements
de santé (en €)

34008 900 323 9 1 CABAZITAXEL SDZ 10MG/ML 4,5ML SANDOZ 448,335 448,335

34008 900 324 0 7 CABAZITAXEL SDZ 10MG/ML 6ML SANDOZ 597,780 597,780

Cette décision entre en vigueur à compter du 1er janvier 2024.


7 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 142 sur 156

ANNONCES
Les annonces sont reçues à la direction de l’information légale et administrative
Demandes de changement de nom : téléprocédure sécurisée
Fiche pratique disponible sur https://psl.service-public.fr/mademarche/pub-changement-nom/demarche

Autres annonces : annonces.jorf@dila.gouv.fr


ou
DILA, DIRE JOURNAUX OFFICIELS, TSA No 71641, 75901 PARIS CEDEX 15

(L'Administration décline toute responsabilité quant à la teneur des annonces.)

DEMANDES DE CHANGEMENT DE NOM


(textes 142 à 156)

En application de l’article L. 221-14, et des articles R. 221-15 et


R. 221-16 pris après avis de la CNIL, du code des relations
entre le public et l’administration, les actes individuels relatifs
à l’état et à la nationalité des personnes ne peuvent être publiés
au Journal officiel de la République française, que dans des
conditions garantissant qu’ils ne font pas l’objet d’une
indexation par des moteurs de recherche.
Les actes concernés sont accessibles sur le site Légifrance en
"Accès protégé"

ISSN 2261-5385 La Directrice de l’information légale et administrative : Anne DUCLOS-GRISIER

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