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Jeudi 13 juillet 2023 / N° 161

SOMMAIRE ANALYTIQUE

Décrets, arrêtés, circulaires

textes généraux

Première ministre
1 Arrêté du 5 juillet 2023 portant reconnaissance d’une organisation de producteurs dans le
secteur de la pêche maritime et de l’aquaculture

ministère de l’économie, des finances


et de la souveraineté industrielle et numérique
2 Décret no 2023-588 du 11 juillet 2023 pris pour l’application de l’article 1er de la loi no 2022-300
du 2 mars 2022 visant à renforcer le contrôle parental sur les moyens d’accès à internet
3 Décret no 2023-589 du 11 juillet 2023 portant application de l’article 6 de la loi no 2004-575 du
21 juin 2004 pour la confiance dans l’économie numérique
4 Arrêté du 4 juillet 2023 modifiant l’arrêté du 23 décembre 2019 fixant l’assignation des
dépenses et des recettes des ordonnateurs secondaires des services civils de l’Etat
5 Arrêté du 11 juillet 2023 fixant le nombre de places offertes à l’examen professionnel pour
l’accès au grade d’agent de constatation principal des douanes de 2e classe organisé au titre
de l’année 2023

ministère de l’intérieur et des outre-mer


6 Décret no 2023-590 du 12 juillet 2023 modifiant l’article R. 511-30 du code de la sécurité
intérieure
7 Décret du 11 juillet 2023 abrogeant le décret portant reconnaissance de l’association dite
« La maison du marin de Dunkerque » comme établissement d’utilité publique
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Sommaire

8 Arrêté du 7 juillet 2023 fixant le pourcentage d’emplois réservés appliqué au recrutement


dans le corps des gardiens de la paix et de la police nationale ouverts au titre des
années 2024 et 2025
9 Arrêté du 11 juillet 2023 portant délégation de signature (comité interministériel de préven­
tion de la délinquance et de la radicalisation)

ministère de la justice

10 Décret no 2023-591 du 11 juillet 2023 modifiant l’annexe 7-4 du livre VII du code de
commerce fixant le nombre des juges élus des tribunaux mixtes de commerce des
départements d’outre-mer
11 Arrêté du 5 juillet 2023 relatif au diplôme d’études supérieures de notariat

ministère du travail, du plein emploi et de l’insertion

12 Arrêté du 11 juillet 2023 relatif à l’extension et l’élargissement de l’avenant no 15


du 16 mars 2023 à l’accord national interprofessionnel du 17 novembre 2017

ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche

13 Décret du 11 juillet 2023 portant approbation des modifications apportées aux statuts d’une
fondation de coopération scientifique

ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire

14 Arrêté du 27 juin 2023 modifiant l’arrêté du 24 juin 2022 et fixant la répartition budgétaire
pour l’année 2022 entre les régions ultrapériphériques de la mesure « aide à l’importation
d’animaux vivants »
15 Arrêté du 28 juin 2023 relatif à la lutte contre Pityophthorus juglandis (PITOJU) et
Geosmithia morbida (GEOHMO), agents pathogènes responsables de la maladie des mille
chancres
16 Arrêté du 5 juillet 2023 homologuant le cahier des charges de l’indication géographique
protégée « Ile de Beauté »
17 Arrêté du 5 juillet 2023 relatif aux dispositions de l’accord triennal conclu dans le cadre du
comité interprofessionnel des vins de Savoie (CIVS) portant sur l’organisation du marché
pour les campagnes 2023-2024, 2024-2025 et 2025-2026
18 Arrêté du 5 juillet 2023 modifiant l’arrêté du 11 octobre 2022 fixant certaines modalités de la
procédure d’attribution de la prime individuelle prévue par le décret no 2022-1166
du 22 août 2022 portant création du régime indemnitaire des personnels enseignants-
chercheurs des établissements d’enseignement supérieur agricole relevant du ministre
chargé de l’agriculture
19 Arrêté du 5 juillet 2023 portant modification de la liste des certifications de conformité
enregistrées

ministère de la transition écologique


et de la cohésion des territoires

20 Arrêté du 4 juin 2023 établissant les critères permettant à des projets de compensation
favorables à la préservation et la restauration des écosystèmes naturels et de leurs
fonctionnalités d’être valorisés par une bonification dans les conditions prévues à
l’article R. 229-102-8 du code de l’environnement
21 Arrêté du 15 juin 2023 renouvelant l’agrément d’un organisme prévu par l’article R. 543-108
du code de l’environnement
22 Arrêté du 3 juillet 2023 portant équivalence entre les certificats de capacité de présentation au
public d’animaux d’espèces non domestiques au sein d’établissements itinérants et les
certificats de capacité de présentation au public d’animaux d’espèces non domestiques au
sein d’établissements fixes
23 Arrêté du 11 juillet 2023 autorisant au titre de l’année 2023 l’ouverture d’un examen
professionnel de vérification d’aptitude aux fonctions de pupitreur du ministère de la
transition écologique et de la cohésion des territoires
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Sommaire

ministère de la transition énergétique


24 Arrêté du 27 juin 2023 relatif aux frais supportés par la Caisse des dépôts et consignations pour
la gestion du compte relatif à la compensation des charges de service public de l’énergie en
application du III de l’article R. 121-30 du code de l’énergie

ministère de la culture
25 Arrêté du 16 juin 2023 portant acceptation d’une donation et affectation aux Archives
nationales
26 Arrêté du 11 juillet 2023 autorisant au titre de l’année 2024 l’ouverture d’un examen
professionnel d’avancement au grade de secrétaire administratif de classe supérieure du
ministère de la culture

ministère de la santé et de la prévention


27 Décret no 2023-592 du 10 juillet 2023 prorogeant l’Observatoire national du suicide et
modifiant sa composition
28 Arrêté du 6 juillet 2023 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques remboursables aux
assurés sociaux
29 Arrêté du 6 juillet 2023 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques agréées à l’usage des
collectivités et divers services publics
30 Arrêté du 10 juillet 2023 portant annulation d’épreuves et report du calendrier des concours
externe, interne et du 3e concours pour le recrutement d’inspecteurs de l’action sanitaire et
sociale

ministère des solidarités, de l'autonomie


et des personnes handicapées
31 Décret no 2023-593 du 11 juillet 2023 relatif aux modalités de présentation de la demande
d’allocation personnalisée d’autonomie à domicile

ministère des sports et des jeux Olympiques et Paralympiques


32 Arrêté du 20 juin 2023 fixant les conditions de mise en œuvre des missions relevant du ministre
chargé des sports et de l’Agence nationale du sport en matière de formation et de
préparation des sportifs figurant sur les listes mentionnées à l’article L. 221-2 du code du
sport et de participation au réseau national du sport de haut niveau

mesures nominatives

ministère de l’économie, des finances


et de la souveraineté industrielle et numérique
33 Arrêté du 4 juillet 2023 portant admission à la retraite
34 Arrêté du 7 juillet 2023 portant admission à la retraite (attachés d’administration)

ministère de l’intérieur et des outre-mer


35 Décret du 11 juillet 2023 portant titularisation (administration préfectorale) - M. QUINIOU
(Arnaud)
36 Décret du 11 juillet 2023 portant intégration (administration préfectorale) - Mme RODRIGO
(Pascale)
37 Arrêté du 8 juin 2023 portant admission à la retraite
38 Arrêté du 10 juillet 2023 portant nomination au conseil d’administration de l’Office français de
protection des réfugiés et apatrides

ministère de l’Europe et des affaires étrangères


39 Décret du 11 juillet 2023 portant nomination d’une ambassadrice extraordinaire et plénipo­
tentiaire de la République française auprès de la République du Tadjikistan - Mme PIGNOL
(Elsa)
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Sommaire

ministère de la justice
40 Arrêté du 16 juin 2023 portant nomination à un emploi de directeur fonctionnel des services
pénitentiaires (direction de l’administration pénitentiaire)
41 Arrêté du 5 juillet 2023 relatif à la transformation d’une société civile professionnelle en
société d’exercice libéral à responsabilité limitée (officiers publics ou ministériels)
42 Arrêté du 5 juillet 2023 relatif à une société par actions simplifiée (officiers publics ou
ministériels)
43 Arrêté du 5 juillet 2023 relatif à une société civile professionnelle (officiers publics ou
ministériels)
44 Arrêté du 5 juillet 2023 relatif à une société d’exercice libéral à responsabilité limitée (officiers
publics ou ministériels)
45 Arrêté du 5 juillet 2023 relatif à une société d’exercice libéral à responsabilité limitée (officiers
publics ou ministériels)
46 Arrêté du 6 juillet 2023 portant inscription de la mention « Victime du terrorisme » sur un acte
de décès
47 Arrêté du 6 juillet 2023 modifiant l’arrêté du 22 juin 2023 portant nomination d’une société
d’exercice libéral à responsabilité limitée (officiers publics ou ministériels)
48 Arrêté du 6 juillet 2023 relatif à une société civile professionnelle (officiers publics ou
ministériels)
49 Arrêté du 6 juillet 2023 portant nomination d’une société d’exercice libéral à responsabilité
limitée (officiers publics ou ministériels)
50 Arrêté du 6 juillet 2023 portant nomination d’une notaire salariée (officiers publics ou
ministériels)
51 Arrêté du 6 juillet 2023 relatif à la dissolution d’une société civile professionnelle et à la
nomination d’une société d’exercice libéral à responsabilité limitée (officiers publics ou
ministériels)
52 Arrêté du 6 juillet 2023 portant nomination d’une société d’exercice libéral par actions
simplifiée (officiers publics ou ministériels)
53 Arrêté du 10 juillet 2023 portant réintégration et affectation (tribunaux administratifs et cours
administratives d’appel)

ministère du travail, du plein emploi et de l’insertion


54 Arrêté du 5 juin 2023 portant promotion de grade (inspection du travail)
55 Arrêté du 15 juin 2023 portant promotion de grade (inspection du travail)
56 Arrêté du 21 juin 2023 portant admission à la retraite (inspection du travail)
57 Arrêté du 30 juin 2023 portant promotion de grade (inspection du travail)
58 Arrêté du 30 juin 2023 portant titularisation des inspecteurs du travail stagiaires de la
promotion 2022 (issue du concours organisé en 2021)

ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse


59 Arrêté du 11 juillet 2023 portant nomination (administration centrale)

ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche


60 Arrêté du 14 juin 2023 portant désignation de la présidente de la commission instituée à
l’article 51-1 du décret no 91-1197 du 27 novembre 1991 organisant la profession d’avocat
61 Arrêté du 5 juillet 2023 portant nomination à la Commission nationale pour la protection des
animaux utilisés à des fins scientifiques

ministère de la santé et de la prévention


62 Décret du 11 juillet 2023 portant nomination sur un emploi des services d’inspection générale
ou de contrôle (inspection générale des affaires sociales) - M. CHIEZE (François)
63 Décret du 11 juillet 2023 portant nomination sur un emploi des services d’inspection générale
ou de contrôle (inspection générale des affaires sociales) - M. NOURY (Didier)
64 Décret du 11 juillet 2023 portant nomination sur un emploi des services d’inspection générale
ou de contrôle (inspection générale des affaires sociales) - M. TOCHE (Olivier)
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Sommaire

65 Arrêté du 3 juillet 2023 portant modification de l’arrêté du 28 avril 2023 fixant la liste des
personnes autorisées à exercer en France la profession de médecin dans la spécialité
« psychiatrie » en application des dispositions de l’article L. 4131-1-1 du code de la santé
publique
66 Arrêté du 3 juillet 2023 portant modification de l’arrêté du 20 avril 2023 fixant la liste des
personnes autorisées à exercer en France la profession de chirurgien-dentiste en application
des dispositions du V de l’article 83 de la loi no 2006-1640 du 21 décembre 2006 de
financement de la sécurité sociale pour 2007 modifiée
67 Arrêté du 3 juillet 2023 portant modification de l’arrêté du 28 avril 2023 fixant la liste des
personnes autorisées à exercer en France la profession de médecin dans la spécialité de
« gériatrie » en application des dispositions du B du IV de l’article 83 de la loi no 2006-1640
du 21 décembre 2006 de financement de la sécurité sociale pour 2007 modifiée
68 Arrêté du 3 juillet 2023 portant modification de l’arrêté du 28 avril 2023 fixant la liste des
personnes autorisées à exercer en France la profession de médecin dans la spécialité
« gynécologie obstétrique » en application des dispositions de l’article L. 4111-2 du code de
la santé publique et du IV de l’article 83 de la loi no 2006-1640 du 21 décembre 2006 de
financement de la sécurité sociale pour 2007 modifiée
69 Arrêté du 11 juillet 2023 portant fin de fonctions (administration centrale)

ministère des sports et des jeux Olympiques et Paralympiques


70 Arrêté du 23 juin 2023 portant nomination au comité d’orientation du Musée national du sport
et désignation de son président
71 Arrêté du 11 juillet 2023 portant nomination du président et des membres du conseil
d’administration du Musée national du sport

conventions collectives

ministère du travail, du plein emploi et de l’insertion


72 Arrêté du 26 juin 2023 portant extension d’un accord territorial (Bourgogne) conclu dans le
cadre de la convention collective nationale des entreprises d’architecture (no 2332)
73 Arrêté du 30 juin 2023 portant extension d’un avenant à un accord conclu dans le cadre de la
convention collective nationale du personnel des entreprises de manutention ferroviaire et
travaux connexes (no 538)
74 Arrêté du 30 juin 2023 portant extension d’un accord conclu dans le cadre de la convention
collective nationale de l’industrie pharmaceutique (no 176)
75 Arrêté du 30 juin 2023 portant extension d’un accord conclu dans le cadre de la convention
collective nationale des services de l’automobile (no 1090)
76 Arrêté du 30 juin 2023 portant extension d’un avenant à la convention collective nationale de
l’hospitalisation privée (no 2264)
77 Arrêté du 30 juin 2023 portant extension d’un avenant à la convention collective nationale des
métiers de la transformation des grains (no 1930)
78 Arrêté du 30 juin 2023 portant extension d’un accord conclu dans le cadre de la convention
collective nationale des missions locales et PAIO (no 2190)
79 Arrêté du 30 juin 2023 portant extension d’un avenant à la convention collective nationale du
personnel sédentaire des entreprises de navigation (no 2972)
80 Arrêté du 30 juin 2023 portant extension d’un avenant à la convention collective nationale du
tourisme social et familial (no 1316)
81 Arrêté du 30 juin 2023 portant extension d’un accord conclu dans le cadre de la convention
collective nationale des taxis (no 2219)
82 Arrêté du 30 juin 2023 portant extension d’un avenant à un accord conclu dans le cadre de la
convention collective nationale des maisons à succursales de vente au détail d’habillement
(no 675)
83 Arrêté du 30 juin 2023 portant extension d’un avenant à la convention collective nationale des
cabinets ou entreprises d’expertises en automobile (no 1951)
84 Arrêté du 30 juin 2023 portant extension d’un avenant à un accord conclu dans le cadre d’un
accord collectif national dans le secteur de la presse magazine (no 2483)
85 Arrêté du 30 juin 2023 portant extension d’un avenant à la convention collective nationale des
entreprises de courtage d’assurances et/ou de réassurances (no 2247)
86 Arrêté du 30 juin 2023 portant extension d’avenants à un accord conclu dans le cadre de la
convention collective nationale des professions de la photographie (no 3168)
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Sommaire

87 Arrêté du 30 juin 2023 portant extension d’un avenant à un accord conclu dans le cadre de la
convention collective nationale du négoce de l’ameublement (no 1880)
88 Arrêté du 30 juin 2023 portant extension d’un avenant à un accord conclu dans le cadre de la
convention collective nationale du commerce succursaliste de la chaussure (no 468)
89 Arrêté du 30 juin 2023 portant extension d’un avenant à la convention collective nationale des
entreprises artistiques et culturelles (no 1285)
90 Arrêté du 30 juin 2023 portant extension d’un accord conclu dans le cadre de la convention
collective nationale des entreprises du commerce à distance (no 2198)
91 Arrêté du 30 juin 2023 portant extension d’un avenant à la convention collective nationale de
l’immobilier (no 1527)
92 Arrêté du 30 juin 2023 portant extension d’un avenant et d’une annexe à la convention
collective nationale de la branche télédiffusion (no 3241)
93 Arrêté du 30 juin 2023 portant extension d’avenants à des accords conclus dans le cadre de la
convention collective nationale du commerce des articles de sport et équipements de loisirs
(no 1557)
94 Arrêté du 30 juin 2023 portant extension d’un avenant à un accord conclu dans le cadre de la
convention collective nationale du négoce et prestations de services dans les domaines
médico-techniques (no 1982)
95 Arrêté du 30 juin 2023 portant extension d’un avenant à un accord conclu dans le cadre
de la convention collective nationale des entreprises de désinfection, désinsectisation et
dératisation (no 1605)
96 Arrêté du 30 juin 2023 portant extension d’un accord conclu dans le cadre de la convention
collective nationale des prothésistes dentaires et des personnels des laboratoires de prothèse
dentaire (no 993)
97 Arrêté du 5 juillet 2023 portant extension d’un avenant à la convention collective nationale des
cabinets dentaires (no 1619)
98 Arrêté du 5 juillet 2023 portant extension de la convention collective nationale des commerces
de quincaillerie, fournitures industrielles, fers, métaux et équipement de la maison (no 3243)
99 Arrêté du 5 juillet 2023 portant extension d’un avenant à la convention collective nationale des
métiers de l’éducation, de la culture, des loisirs et de l’animation agissant pour l’utilité
sociale et environnementale, au service des territoires (ÉCLAT) (no 1518)

Conseil d’Etat

100 Décision no 465188 du 5 juillet 2023 du Conseil d’Etat statuant au contentieux


101 Avis no 471877 du 5 juillet 2023
102 Avis no 471401 du 7 juillet 2023

Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique

103 Décision no 2023-NA-05 du 12 juin 2023 modifiant la décision no 2022-NA-18 du 7 mars 2022
autorisant l’Association RLCOM à exploiter un service de radio de catégorie B par voie
hertzienne terrestre en modulation de fréquence dénommé Latitude
104 Décision no 2023-BO-07 du 14 juin 2023 autorisant l’association Ile de Ré Communication à
exploiter un service de radio temporaire par voie hertzienne terrestre en modulation de
fréquence dénommé Radio Ile de Ré
105 Décision no 2023-PA-01 du 14 juin 2023 modifiant la dénomination sociale du titulaire
Association IDFM Radio Enghien Fréquence Ile-de-France
106 Décision no 2023-597 du 5 juillet 2023 portant reconduction de l’autorisation délivrée à
l’association Besbre et Loire FM pour l’exploitation d’un service de radio de catégorie B
par voie hertzienne terrestre en modulation de fréquence dénommé Fusion FM
107 Décision no 2023-619 du 12 juillet 2023 autorisant la SARL OC Ciné à exploiter un service de
communication audiovisuelle autre que de radio ou de télévision
108 Délibération du 11 mai 2023 relative à une autorisation temporaire pour l’exploitation d’un
service de radio
109 Délibération du 22 mai 2023 modifiant la liste des paramètres RDS autorisés
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Sommaire

Commission nationale des comptes de campagne


et des financements politiques
110 Décisions du 19 juin 2023 portant agrément d’associations de financement d’un parti politique
ou d’une organisation politique
111 Décision du 3 juillet 2023 portant agrément d’association de financement d’un parti politique
ou d’une organisation politique

Commission nationale de l’informatique et des libertés


112 Délibération no 2023-023 du 9 mars 2023 portant avis sur un projet de décret portant
application de la loi no 2022-300 du 2 mars 2022 visant à renforcer le contrôle parental sur
les moyens d’accès à internet (demande d’avis no 22017855)
113 Délibération no 2023-024 du 9 mars 2023 portant avis sur un projet de décret portant
application de l’article 6 de la loi no 2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans
l’économie numérique (demande d’avis no 22017855)

Centre national de la fonction publique territoriale


114 Arrêté du 11 juillet 2023 portant inscription sur une liste d’aptitude prévue à l’article 8 du
décret no 2016-2002 du 30 décembre 2016 portant statut particulier du cadre d’emplois de
conception et de direction des sapeurs-pompiers professionnels au titre de l’année 2022

Informations parlementaires

Assemblée nationale

115 ORDRE DU JOUR


116 COMMISSIONS ET ORGANES DE CONTRÔLE
117 DOCUMENTS ET PUBLICATIONS

Sénat

118 COMMISSIONS / ORGANES TEMPORAIRES


119 DOCUMENTS DÉPOSÉS
120 DOCUMENTS PUBLIÉS
121 INFORMATIONS DIVERSES
122 CONFÉRENCE DES PRÉSIDENTS

Offices et délégations

123 OFFICE PARLEMENTAIRE D'ÉVALUATION DES CHOIX SCIENTIFIQUES ET


TECHNOLOGIQUES
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Sommaire

Avis et communications

avis de concours et de vacance d'emplois

ministère de l’économie, des finances


et de la souveraineté industrielle et numérique
124 Avis fixant le nombre de places offertes à l’examen professionnel pour l’accès au grade d’agent
de constatation principal des douanes de 2e classe organisé au titre de l’année 2023

ministère de la transition écologique


et de la cohésion des territoires
125 Avis de vacance d’un emploi de directeur régional adjoint de l’environnement, de
l’aménagement et du logement (région Corse)

avis divers

ministère du travail, du plein emploi et de l’insertion


126 Avis relatif à la publication d’un arrêté fixant la liste des organisations d’employeurs
représentatives dans le périmètre utile à la négociation des entreprises au service de la
création, de l’évènement et du divertissement

ministère de la santé et de la prévention


127 Avis relatif aux prix de spécialités pharmaceutiques
128 Avis relatif aux décisions de l’Union nationale des caisses d’assurance maladie portant fixation
du taux de participation de l’assuré applicable à des spécialités pharmaceutiques
129 Avis relatif à la tarification de la denrée alimentaire destinée à des fins médicales spéciales
KETOCAL 3:1 visée à l’article L. 165-1 du code de la sécurité sociale

Annonces
130 Demandes de changement de nom (textes 130 à 150)
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 1 sur 150

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

PREMIÈRE MINISTRE

Arrêté du 5 juillet 2023 portant reconnaissance d’une organisation de producteurs


dans le secteur de la pêche maritime et de l’aquaculture
NOR : PRMM2315538A

Le secrétaire d’État auprès de la Première ministre, chargé de la mer,


Vu le règlement (UE) no 1379/2013 du Parlement européen et du Conseil du 11 décembre 2013 portant
organisation commune des marchés dans le secteur des produits de la pêche et de l’aquaculture ;
Vu le règlement d’exécution (UE) no 1419/2013 de la Commission du 17 décembre 2013 relatif à la
reconnaissance des organisations de producteurs et des organisations interprofessionnelles, l’extension des règles
de ces organisations et la publication des prix de déclenchement ;
Vu le code rural et de la pêche maritime, notamment ses articles D. 912-144 à D. 912-149,
Arrête :
Art. 1 . – L’organisation de producteurs des palangriers côtiers de la Réunion (O2PC), association de loi 1901,
er

dont le siège social est situé au 49, rue Evariste-de-Parny, 97829 Le Port Cedex, est reconnue en qualité
d’organisation de producteurs dans le domaine des pêches maritimes, au sens prévu par le règlement (CE)
no 1379/2013 susvisé, à compter de la date de parution du présent arrêté.
Art. 2. – La zone de reconnaissance couvre la Réunion (zone NUTS FRY40).
Art. 3. – Le directeur général des affaires maritimes, de la pêche et de l’aquaculture est chargé de l’exécution
du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 5 juillet 2023.
Pour le secrétaire d’État et par délégation :
Le directeur général des affaires maritimes,
de la pêche et de l’aquaculture,
E. BANEL
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 2 sur 150

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES


ET DE LA SOUVERAINETÉ INDUSTRIELLE ET NUMÉRIQUE

Décret no 2023-588 du 11 juillet 2023 pris pour l’application de l’article 1er de la loi no 2022-300
du 2 mars 2022 visant à renforcer le contrôle parental sur les moyens d’accès à internet
NOR : ECOI2235065D

Publics concernés : fabricants d’équipements terminaux, importateurs, distributeurs, prestataires de services


d’exécution des commandes.
Objet : détermination des obligations des fabricants de terminaux en matière de mise à disposition
d’équipements terminaux intégrant des dispositifs de contrôle parental conformes, des obligations des
importateurs, distributeurs et prestataires de services d’exécution des commandes au titre du contrôle de la
conformité des équipements terminaux mis à disposition et précisions sur le contrôle de l’Agence nationale des
fréquences.
Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur à l’issue d’une période de douze mois à compter de sa publication
au Journal officiel de la République française.
Notice : le décret est pris en application de l’article 1er de la loi no 2022-300 du 2 mars 2022 visant à encourager
le contrôle parental sur les moyens d’accès à internet. Il précise le régime d’obligations applicable aux fabricants
d’équipements terminaux concernant les fonctionnalités et caractéristiques techniques minimales que doivent
respecter les dispositifs de contrôle parental installés sur leurs équipements. Il précise également, pour ces
acteurs, les informations à mettre à disposition de l’utilisateur final en matière de configuration du dispositif de
contrôle parental et concernant les risques inhérents à l’utilisation de moyens d’accès à internet par des mineurs.
Le décret fixe, pour les distributeurs, importateurs et prestataires de services d’exécution des commandes, de
nouvelles obligations en vue de la commercialisation de dispositifs de contrôle parental sur les équipements
terminaux. Il vient également élargir les pouvoirs de surveillance de marché de l’Agence nationale des fréquences
afin d’intégrer le contrôle de ces exigences sur les terminaux mis sur le marché.
Références : les textes modifiés par le décret peuvent être consultés, dans leur rédaction issue de ces
modifications, sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).
La Première ministre,
Sur le rapport du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique,
Vu le règlement (UE) 2018/644 du Parlement européen et du Conseil du 18 avril 2018 relatif aux services de
livraison transfrontière de colis, notamment son article 2 ;
Vu le règlement (UE) 2019/1020 du Parlement européen et du Conseil du 20 juin 2019 sur la surveillance du
marché et la conformité des produits, et modifiant la directive 2004/42/CE et les règlements (CE) no 765/2008 et
(UE) no 305/2011 ;
Vu la directive 97/67/CE du Parlement européen et du Conseil du 15 décembre 1997 concernant des règles
communes pour le développement du marché intérieur des services postaux de la Communauté et l’amélioration de
la qualité du service, notamment son article 2 ;
Vu la directive (UE) 2015/1535 du Parlement européen et du Conseil du 9 septembre 2015 prévoyant une
procédure d’information dans le domaine des réglementations techniques et des règles relatives aux services de la
société de l’information ;
Vu le code de commerce, notamment son article L. 321-1 ;
Vu le code de la consommation, notamment ses articles R. 512-10 à R. 512-15 et R. 512-16-1 à R. 512-16-7 ;
Vu le code des postes et communications électroniques, notamment ses articles L. 32, L. 34-9, L. 34-9-3, L. 40
et L. 43 ;
Vu la loi no 98-468 du 17 juin 1998 relative à la prévention et à la répression des infractions sexuelles ainsi qu’à
la protection des mineurs, notamment son article 32 ;
Vu la loi no 2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l’économie numérique ;
Vu la loi no 2022-300 du 2 mars 2022 visant à renforcer le contrôle parental sur les moyens d’accès à internet,
notamment son article 1er ;
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 2 sur 150

Vu les observations formulées lors de la consultation du public réalisée du 5 septembre au 6 octobre 2022, en
application du V de l’article L. 32-1 du code des postes et des communications électroniques ;
Vu la notification no 2022/694/F adressée le 14 octobre 2022 à la Commission européenne en application de la
directive (UE) 2015/1535 ;
Vu la délibération no 2023-023 de la Commission nationale de l’informatique et des libertés en date
du 9 mars 2023 ;
Vu l’avis du Conseil national de la protection de l’enfance en date du 12 mai 2023 ;
Le Conseil d’Etat (section des travaux publics) entendu,
Décrète :
Art. 1 . – Le code des postes et des communications électroniques est modifié conformément aux articles 2 à 6
er

du présent décret.
Art. 2. – L’article R.* 9 est ainsi modifié :
1o Au point 5, après le mot : « radioélectrique », sont ajoutés les mots : « ou d’un équipement terminal » ;
2o Au point 6, après le mot : « radioélectrique », sont ajoutés les mots : « ou d’un équipement terminal » ;
3o Au point 10, après le mot : « radioélectrique », sont ajoutés les mots : « ou un équipement terminal » ;
4o Au point 12, après le mot : « radioélectriques », sont ajoutés les mots : « ou des équipements terminaux » ;
5o Au point 13, après le mot : « radioélectrique », sont ajoutés les mots : « ou un équipement terminal » ;
6o Le point 14 est remplacé par les dispositions suivantes :
« 14. On entend par “opérateurs économiques” le fabricant, le mandataire, l’importateur, le distributeur et le
prestataire de services d’exécution des commandes ou toute autre personne physique ou morale soumise à des
obligations liées à la fabrication de produits, à leur mise à disposition sur le marché ou à leur mise en service
conformément à la législation d’harmonisation applicable de l’Union européenne. » ;
7o Au point 23, après le mot : « radioélectriques », sont ajoutés les mots : « ou des équipements terminaux » ;
8o Au point 24, après le mot : « radioélectriques », sont ajoutés les mots : « ou des équipements terminaux » ;
9o Au point 25, après le mot : « radioélectriques », sont ajoutés les mots : « ou d’équipements terminaux » ;
10o Après le point 27, il est créé un alinéa ainsi rédigé :
« 28. On entend par “prestataire de services d’exécution des commandes” toute personne physique ou morale qui
propose, dans le cadre d’une activité commerciale, au moins deux des services suivants : entreposage,
conditionnement, étiquetage et expédition, sans être propriétaire des produits concernés, à l’exclusion des services
postaux au sens du point 1 de l’article 2 de la directive 97/67/CE du Parlement européen et du Conseil du
15 décembre 1997, des services de livraison de colis au sens du point 2 de l’article 2 du règlement (UE) 2018/644
du Parlement européen et du Conseil du 18 avril 2018, et de tout autre service postal ou service de transport de
marchandises. »
Art. 3. – Après l’article R. 20-13-1, il est inséré un article R. 20-13-2 ainsi rédigé :
« Art. R. 20-13-2. – Lorsque le fabricant n’est pas établi dans l’Union européenne et n’a pas désigné de
mandataire, et en l’absence d’importateur, les prestataires de services d’exécution des commandes établis dans
l’Union européenne effectuent les tâches mentionnés ci-après en application des paragraphes 3 et 4 de l’article 4 du
règlement (UE) 2019/1020 du Parlement européen et du Conseil du 20 juin 2019 sur la surveillance du marché et la
conformité des produits, pour les équipements radioélectriques qu’ils traitent.
« Les prestataires de services d’exécution de commandes établis dans l’Union européenne :
« 1o Vérifient que la déclaration “UE” de conformité mentionnée à l’article R. 20-9-1 ainsi que la documentation
technique mentionnée à l’article R. 20-9 ont été établies ;
« 2o Tiennent une copie de la déclaration de conformité à la disposition des autorités de surveillance du marché
pendant une durée de dix ans à partir de la mise à disposition sur le marché des équipements radioélectriques ;
« 3o Garantissent que la documentation technique mentionnée au 1o peut être mise à disposition des autorités de
surveillance du marché à leur demande ;
« 4o Sur demande motivée de l’Agence nationale des fréquences ou d’une autorité de surveillance du marché
d’un autre Etat membre de l’Union européenne, fournissent à cette autorité toutes les informations et tous les
documents nécessaires pour démontrer la conformité du produit. Les informations sont communiquées dans un
délai de quinze jours à compter de la réception de la demande, en langue française ou dans une langue aisément
compréhensible par cette autorité si elle n’est pas française, sur support papier ou par voie électronique ;
« 5o Informent les autorités de surveillance du marché s’il y a lieu de penser que le produit concerné présente un
risque ;
« 6o Coopèrent avec les autorités nationales de surveillance du marché, y compris à la suite d’une demande
motivée ;
« 7o Veillent à ce que la mesure corrective immédiate et nécessaire soit prise pour remédier à tout cas de non-
conformité avec la règlementation applicable en matière d’équipement radioélectrique ou, si ce n’est pas possible,
atténuent les risques présentés par ce produit à la demande de l’Agence nationale des fréquences ou de leur propre
initiative lorsqu’ils estiment ou ont des raisons de penser que le produit en question présente un risque.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 2 sur 150

« Le nom, la raison sociale ou la marque déposée et les coordonnées, y compris l’adresse postale, du prestataire
de services d’exécution des commandes sont indiqués sur le produit ou sur son emballage, le colis ou un document
d’accompagnement. »
Art. 4. – Au II de l’article R. 20-25, la référence : « R. 20-13-1 » est remplacée par la référence :
« R. 20-13-2 ».
Art. 5. – Après la sous-section 10 de la section 5 du chapitre II du titre Ier du livre II, il est créé une sous-
section 11 ainsi rédigée :
« Sous-section 11
« Dispositif permettant de contrôler l’accès des mineurs à des services ou contenus
« Art. R. 20-29-10-1. – I. – La conformité des dispositifs permettant de contrôler l’accès des mineurs à des
services ou contenus dont les équipements terminaux mentionnés à l’article L. 34-9-3 sont équipés, exige que
l’activation du dispositif soit proposée lors de la première mise en service de l’équipement terminal et que soit
respectées les fonctionnalités et caractéristiques techniques tenant à :
« 1o La possibilité de bloquer le téléchargement de contenus mis à disposition par des boutiques d’applications
logicielles lorsque la mise à disposition du contenu est légalement interdite aux mineurs ou régie par l’article 32 de
la loi no 98-468 du 17 juin 1998 relative à la prévention et à la répression des infractions sexuelles ainsi qu’à la
protection des mineurs ou inscrite sur une liste établie par l’éditeur en application de loi no 2004-575 du 21 juin 2004
pour la confiance dans l’économie numérique ;
« 2o La possibilité de bloquer l’accès aux contenus installés dont la mise à disposition est légalement interdite
aux mineurs ou régie par l’article 32 de la loi no 98-468 du 17 juin 1998 relative à la prévention et à la répression
des infractions sexuelles ainsi qu’à la protection des mineurs ou inscrite sur une liste établie par l’éditeur en
application de loi no 2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l’économie numérique.
« II. – Les fonctionnalités et caractéristiques techniques des dispositifs de contrôle parental intégrées au
terminal en application du I :
« 1o Sont mises en œuvre localement sans entraîner de collecte ou de traitement de données à caractère personnel
de l’utilisateur mineur par des serveurs. Ces dispositions ne font pas obstacle à la création d’un compte sur un
serveur pour accéder à des boutiques d’applications logicielles ;
« 2o Ne donnent pas lieu à un traitement de données à caractère personnel de l’utilisateur mineur à l’exception de
ses données d’identification strictement nécessaires au fonctionnement du dispositif de contrôle parental.
« III. – Les autres fonctionnalités et caractéristiques techniques des dispositifs de contrôle parental, intégrées au
terminal sur une base volontaire :
« 1o Ne peuvent donner lieu à un traitement de données à caractère personnel de l’utilisateur mineur, à
l’exception de celles nécessaires au fonctionnement du dispositif de contrôle parental. Ces dispositions ne font pas
obstacle à la création d’un compte sur un serveur lorsque l’activation de ce dispositif de contrôle parental le
nécessite ;
« 2o Ne peuvent donner lieu à une collecte de données sur l’utilisateur mineur à des fins commerciales, telles que
le marketing direct, le profilage ou la publicité ciblée sur le comportement.
« Art. R. 20-29-10-2. – Après s’être assuré que les équipements terminaux intègrent les fonctionnalités et les
caractéristiques techniques mentionnés à l’article R. 20-29-10-1, le fabricant établit une documentation technique
et une déclaration de conformité pour chaque type d’équipement terminal.
« Dans le cas prévu au quatrième alinéa du I de l’article L. 34-9-3, le fournisseur du système d’exploitation
fournit au fabricant un certificat attestant de la conformité du système d’exploitation aux fonctionnalités et
caractéristiques techniques mentionnées à l’article R. 20-29-10-1. Il fournit toute information à la demande du
fabricant afin de permettre à ce dernier d’établir la documentation technique et la déclaration de conformité
mentionnées à l’alinéa précédent.
« Art. R. 20-29-10-3. – La documentation technique réunit l’ensemble des informations ou des précisions utiles
concernant les moyens employés par le fabricant ou le fournisseur du système d’exploitation pour garantir la
conformité des équipements terminaux aux spécifications techniques mentionnées à l’article R. 20-29-10-1.
« I. – Elle contient au moins :
« 1o Les versions de logiciels et micro-logiciels ayant des incidences sur la conformité aux exigences
mentionnées à l’article R. 20-29-10-1 ;
« 2o La notice d’utilisation et les instructions permettant l’activation, l’utilisation, la mise à jour et le cas échéant
la désactivation du dispositif ;
« 3o Une présentation des solutions adoptées pour répondre aux obligations mentionnées à l’article R. 20-29-10-1.
En cas d’application de normes ou de parties de normes, les rapports d’essais et, à défaut ou en complément, la liste
des autres spécifications techniques pertinentes appliquées ;
« 4o Une copie de la déclaration de conformité telle que prévue à l’article R. 20-29-10-4.
« II. – La documentation technique est établie antérieurement à la mise sur le marché des équipements. Elle est
mise à jour régulièrement.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 2 sur 150

« III. – Sur requête motivée de l’Agence nationale des fréquences et dans un délai de quinze jours à compter de
la réception de la demande, le fabricant lui communique, sur support papier ou par voie électronique, en français,
toutes les informations et tous les documents nécessaires pour démontrer la conformité des équipements aux
exigences énoncées à la présente section. A sa demande, il coopère avec cette autorité en mettant en place les
mesures visant à éliminer les risques posés par des équipements qu’il a mis sur le marché.
« Art. R. 20-29-10-4. – I. – La déclaration de conformité précise les terminaux pour lesquels elle a été établie
et comprend les éléments suivants :
« 1o L’identification de l’équipement radioélectrique (numéro de produit, de type, de lot ou de série) ;
« 2o Le nom et l’adresse du fabricant ou de son mandataire ;
« 3o L’objet de la déclaration (identification de l’équipement radioélectrique permettant sa traçabilité) ;
« 4o Une mention selon laquelle l’équipement terminal est conforme aux dispositions de la loi no 2022-300
du 2 mars 2022 visant à renforcer le contrôle parental sur les moyens d’accès à internet ;
« 5o Les références des spécifications techniques ou, le cas échéant, des normes appliquées. Pour chaque
référence, le numéro d’identification, la version et, le cas échéant, la date d’émission sont indiqués ;
« 6o S’il y a lieu, description des accessoires et des éléments (y compris logiciels) qui permettent à l’équipement
radioélectrique de fonctionner selon sa destination et qui sont couverts par la déclaration de conformité ;
« 7o Le cas échéant, le certificat de conformité fourni par le fournisseur du système d’exploitation ;
« 8o La signature de l’auteur de la déclaration.
« II. – Les fabricants veillent à ce que chaque équipement terminal concerné soit accompagné, sur papier, sous
format électronique ou sur tout autre support, d’un exemplaire de la déclaration de conformité. Lorsque le fabricant
choisit de publier la déclaration de conformité sur un site internet, une mention du lien exact vers celle-ci doit
accompagner l’équipement.
« III. – Lorsque la conformité des équipements terminaux relève en outre d’actes de l’Union européenne
imposant l’établissement d’une déclaration “UE” de conformité, il peut n’être établi qu’une seule déclaration de
conformité. Les éléments relatifs à la conformité aux spécifications techniques mentionnées à l’article R. 20-29-10-1
sont alors inscrits sous le titre “déclaration de conformité au titre de la loi no 2022-300 du 2 mars 2022 visant à
renforcer le contrôle parental sur les moyens d’accès à internet”.
« IV. – Pendant une durée de dix ans à compter de la mise sur le marché des équipements terminaux concernés,
les fabricants conservent une copie de la déclaration de conformité qu’ils tiennent à la disposition de l’Agence
nationale des fréquences.
« Art. R. 20-29-10-5. – Le certificat de conformité mentionné au deuxième alinéa de l’article R. 20-29-10-2 et
établi par le fournisseur du système d’exploitation comprend les éléments suivants :
« 1o L’identification du système d’exploitation ;
« 2o Le nom et l’adresse du fournisseur du système d’exploitation ;
« 3o L’objet de la déclaration (identification du système d’exploitation) ;
« 4 o La déclaration selon laquelle le système d’exploitation est conforme aux dispositions de
l’article R. 20-29-10-1 ;
« 5o Les références des spécifications techniques ou, le cas échéant, des normes appliquées. Pour chaque
référence, le numéro d’identification, la version et, le cas échéant, la date d’émission sont indiqués ;
« 6o La signature de l’auteur de la déclaration.
« Art. R. 20-29-10-6. – Les importateurs mettent sur le marché des équipements terminaux accompagnés, sur
papier ou sous format électronique, d’une déclaration de conformité établie conformément à l’article R. 20-29-10-4.
« Les distributeurs ainsi que les prestataires de services d’exécution des commandes mettent à disposition sur le
marché des équipements accompagnés, sur papier ou sous format électronique, d’une déclaration de conformité
établie conformément à l’article R. 20-29-10-4.
« Art. R. 20-29-10-7. – Les contrôles et évaluations effectués en vue de rechercher et de constater les
infractions aux dispositions des articles R. 20-29-10-1 et R. 20-29-10-2, réalisés par les agents de l’Agence
nationale des fréquences et mentionnés à l’article L. 40, peuvent donner lieu au prélèvement d’équipements. En cas
de non-conformité d’un équipement, le coût des contrôles est à la charge du contrevenant.
« Le nombre d’exemplaires prélevés doit être limité aux nécessités du contrôle. Les prélèvements réalisés par les
agents mentionnés à l’article L. 40 sont effectués dans les conditions prévues aux articles R. 512-10 à R. 512-15 et
R. 512-16-1 à R. 512-16-7 du code de la consommation.
« Les échantillons nécessaires aux essais peuvent être adressés à un laboratoire désigné par le ministre chargé
des communications électroniques.
« Art. R. 20-29-10-8. – Lorsque l’Agence nationale des fréquences a des raisons suffisantes de croire que des
équipements terminaux mentionnés à l’article L. 34-9-3 présentent un risque de non-conformité, elle effectue une
évaluation des équipements terminaux concernés pouvant tenir compte de toutes les exigences pertinentes. Les
opérateurs économiques concernés apportent, à cette fin, la coopération nécessaire à l’Agence nationale des
fréquences.
« Lorsqu’au cours de l’évaluation prévue à l’alinéa précédent, l’Agence nationale des fréquences constate que
les équipements terminaux ne respectent pas les spécifications techniques de l’article R. 20-29-10-1, elle met en
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 2 sur 150

demeure l’opérateur économique concerné de prendre toutes les mesures correctrices appropriées pour mettre les
équipements en conformité, les retirer du marché ou encore les rappeler dans un délai qu’elle détermine.
« Lorsque l’opérateur économique en cause ne prend pas des mesures correctrices adéquates dans le délai prévu
au deuxième alinéa, l’Agence nationale des fréquences adopte toutes les mesures appropriées pour interdire ou
restreindre la mise à disposition des équipements terminaux sur le marché national, pour les retirer du marché ou
les rappeler.
« Si l’opérateur économique ne se conforme pas, dans le délai imparti, à la mise en demeure prévue au deuxième
alinéa, l’Agence nationale des fréquences peut prononcer à son encontre une amende administrative en application
des dispositions du II bis de l’article L. 43.
« Art. R. 20-29-10-9. – I. – Les fabricants de terminaux mettent à la disposition des utilisateurs finals, de
manière aisément accessible et compréhensible, quel que soit le support, les informations suivantes :
« 1o Les caractéristiques essentielles et fonctionnalités techniques proposées par le dispositif de contrôle parental
installé sur leur équipement, ainsi qu’une notice explicative de sa configuration et de son fonctionnement ;
« 2o Des contenus informatifs en matière d’identification et de prévention des risques liés à l’exposition des
mineurs aux services de communication au public en ligne, notamment en matière de pratiques addictives, de
harcèlement en ligne ou d’exposition à des contenus inappropriés ;
« 3o Des contenus informatifs en matière d’identification et de prévention des risques liés à la surexposition ou à
l’exposition précoce des utilisateurs aux écrans.
« II. – Les personnes qui commercialisent des équipements terminaux d’occasion, au sens du deuxième alinéa
de l’article L. 321-1 du code de commerce, dont la première mise sur le marché est antérieure à l’entrée en vigueur
du présent décret, fournissent aux utilisateurs finals, de manière aisément accessible et compréhensible, les
informations relatives à l’existence de dispositifs permettant de contrôler l’accès des mineurs à des services ou
contenus. »
Art. 6. – Le 12o de l’article R. 20-44-11 est remplacé par les dispositions suivantes :
« 12o Elle procède à des contrôles en vue de rechercher et de constater les infractions relatives à la conformité
des équipements mentionnés aux articles L. 34-9 et L. 34-9-3. »
Art. 7. – I. – Le décret no 2022-1212 du 2 septembre 2022 relatif à l’entrée en vigueur de la loi no 2022-300
du 2 mars 2022 visant à renforcer le contrôle parental sur les moyens d’accès à internet est abrogé.
II. – Le présent décret entre en vigueur douze mois après sa publication au Journal officiel de la République
française.
Art. 8. – Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique et le ministre
délégué auprès du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, chargé de la
transition numérique et des télécommunications, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du
présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 11 juillet 2023.
ÉLISABETH BORNE
Par la Première ministre :
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
BRUNO LE MAIRE
Le ministre délégué auprès du ministre
de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle
et numérique, chargé de la transition numérique
et des télécommunications,
JEAN-NOËL BARROT
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 3 sur 150

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES


ET DE LA SOUVERAINETÉ INDUSTRIELLE ET NUMÉRIQUE

Décret no 2023-589 du 11 juillet 2023 portant application de l’article 6


de la loi no 2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l’économie numérique
NOR : ECOI2235066D

Publics concernés : fournisseurs d’accès à des services de communication au public en ligne.


Objet : détermination des moyens techniques permettant de restreindre l’accès à certains services ou de les
sélectionner devant être proposés par les fournisseurs d’accès à des services de communication au public en ligne.
Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur à l’issue d’une période de douze mois à compter de sa publication
au Journal officiel de la République française.
Notice : le décret est pris en application de l’article 3 de la loi no 2022-300 du 2 mars 2022 visant à renforcer le
contrôle parental sur les moyens d’accès à internet venue modifier l’article 6 de la loi no 2004-575 du 21 juin 2004
pour la confiance dans l’économie numérique. Il vise à préciser les moyens techniques que les fournisseurs d’accès
à des services de communication au public en ligne doivent proposer sans surcoût à leurs utilisateurs pour
contrôler l’accès des utilisateurs mineurs à des contenus ou services ou a minima de sélectionner de tels contenus
et services. Il prévoit ainsi que ces moyens doivent permettre le blocage de contenus susceptibles de nuire à
l’épanouissement physique, moral ou mental des mineurs.
Références : le décret est pris pour l’application de la loi no 2022-300 du 2 mars 2022 visant à renforcer le
contrôle parental sur les moyens d’accès à internet modifiant la loi no 2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance
dans l’économie numérique.
La Première ministre,
Vu la loi no 2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l’économie numérique, notamment son article 6 ;
Vu la loi no 2022-300 du 2 mars 2022 visant à renforcer le contrôle parental sur les moyens d’accès à internet,
notamment son article 3 ;
Vu les observations formulées lors de la consultation du public réalisée du 5 septembre au 6 octobre 2022, en
application du V de l’article L. 32-1 du code des postes et des communications électroniques ;
Vu la notification auprès de la Commission européenne sous le numéro 2022/694/F, relative au projet de décret
portant application de la loi no 2022-300 du 2 mars 2022 visant à renforcer le contrôle parental sur les moyens
d’accès à internet, en date du 14 octobre 2022 ;
Vu la notification no 2022/694/F adressée le 14 octobre 2022 à la Commission européenne en application de la
directive (UE) 2015/1535 ;
Vu la délibération no 2023-023 de la Commission nationale de l’informatique et des libertés en date
du 9 mars 2023 ;
Vu l’avis du Conseil national de la protection de l’enfance en date du 12 mai 2023,
Décrète :
Art. 1 . – Le titre Ier du livre III de la partie réglementaire (décrets simples) du code des postes et
er

communications électroniques est ainsi complété :


« CHAPITRE IV
« CONTRÔLE PARENTAL
« Art. D. 550. – Les moyens techniques et fonctionnalités minimums mis en place par les personnes
mentionnées au premier alinéa du 1 du I de l’article 6 de la loi no 2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans
l’économie numérique permettant de restreindre l’accès à certains services en ligne ou de les sélectionner
permettent de bloquer l’accès des mineurs à un contenu susceptible de nuire à leur épanouissement physique,
mental ou moral. »
Art. 2. – Les dispositions du présent décret entrent en vigueur douze mois après sa publication au
Journal officiel de la République française.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 3 sur 150

Art. 3. – Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique et le ministre


délégué auprès du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, chargé de la
transition numérique et des télécommunications, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du
présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 11 juillet 2023.
ÉLISABETH BORNE
Par la Première ministre :
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
BRUNO LE MAIRE
Le ministre délégué auprès du ministre
de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle
et numérique, chargé de la transition numérique
et des télécommunications,
JEAN-NOËL BARROT
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 4 sur 150

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES


ET DE LA SOUVERAINETÉ INDUSTRIELLE ET NUMÉRIQUE

Arrêté du 4 juillet 2023 modifiant l’arrêté du 23 décembre 2019 fixant l’assignation


des dépenses et des recettes des ordonnateurs secondaires des services civils de l’Etat
NOR : ECOE2318612A

Le ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et


numérique, chargé des comptes publics,
Vu le décret no 2004-1085 du 14 octobre 2004 modifié relatif à la délégation de gestion dans les services de
l’Etat ;
Vu le décret no 2012-1246 du 7 novembre 2012 modifié relatif à la gestion budgétaire et comptable publique ;
Vu l’arrêté du 23 décembre 2019 modifié fixant l’assignation des dépenses et des recettes des ordonnateurs
secondaires des services civils de l’Etat,
Arrête :
Art. 1 . – Dans le tableau de l’annexe B de l’arrêté du 23 décembre 2019 susvisé, les lignes :
er

Les premier président et procureur général de la cour d’appel de Bordeaux


Direction départementale des finances publiques des Pyrénées-Atlantiques
Les premier président et procureur général de la cour d’appel de Poitiers

Le responsable de la délégation interrégionale du secrétariat général de Direction régionale des finances publiques de Nouvelle-Aquitaine et du départe­
Bordeaux ment de la Gironde

»
sont remplacées par les lignes :
«

Les premier président et procureur général de la cour d’appel de Bordeaux

Les premier président et procureur général de la cour d’appel de Poitiers Direction régionale des finances publiques de Nouvelle-Aquitaine et du départe­
ment de la Gironde
Le responsable de la délégation interrégionale du secrétariat général de
Bordeaux

».
Art. 2. – Le B de l’annexe I de l’arrêté du 23 décembre 2019 susvisé est complété par les dispositions
suivantes :
« Pour les opérations relatives aux ordres de recouvrer pris en charge et non soldés au 1er septembre 2023 et aux
intérêts moratoires dont le fait générateur est antérieur au 1er septembre 2023.
«
SERVICE COMPTABLE PRINCIPAL ASSIGNATAIRE

Les premier président et procureur général de la cour d’appel de Bordeaux


Direction départementale des finances publiques des Pyrénées-Atlantiques
Les premier président et procureur général de la cour d’appel de Poitiers

».
Art. 3. – Les dispositions du présent arrêté entrent en vigueur le 1er septembre 2023.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 4 sur 150

Art. 4. – Le directeur général des finances publiques est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié
au Journal officiel de la République française.
Fait le 4 juillet 2023.
Pour le ministre et par délégation :
Le chef du service de la fonction financière
et comptable de l’Etat,
B. LLORCA
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 5 sur 150

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES


ET DE LA SOUVERAINETÉ INDUSTRIELLE ET NUMÉRIQUE

Arrêté du 11 juillet 2023 fixant le nombre de places offertes à l’examen professionnel pour l’accès
au grade d’agent de constatation principal des douanes de 2e classe organisé au titre de
l’année 2023
NOR : ECOD2319180A

Par arrêté du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique en date
du 11 juillet 2023, le nombre de places offertes à l’examen professionnel pour l’accès au grade d’agent de
constatation principal des douanes de 2e classe organisé au titre de l’année 2023 est fixé à 36.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 6 sur 150

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR ET DES OUTRE-MER

Décret no 2023-590 du 12 juillet 2023


modifiant l’article R. 511-30 du code de la sécurité intérieure
NOR : IOMD2318390D

Publics concernés : agents de police municipale, communes et établissements publics de coopération


intercommunale, préfectures, centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT).
Objet : armement des polices municipales ; augmentation du stock de munitions au titre du service de voie
publique et de la formation d’entraînement.
Entrée en vigueur : les dispositions du décret entrent en vigueur le jour de sa publication.
Notice : le décret modifie l’article R. 511-30 du code de la sécurité intérieure relatif à l’acquisition et à la
détention d’armes par les communes dotées d’un service de police municipale armé. Il relève de cinquante à cent
le stock de munitions qu’une commune peut détenir au titre du service de la voie publique en ce qui concerne les
armes à feu tirant une ou deux balles ou projectiles non métalliques (lanceur de balles de défense) classés en
catégorie B et C et à deux cents le stock de munitions de ces deux catégories d’armes qu’elle peut détenir au titre
de la formation d’entraînement.
Références : le code de la sécurité intérieure (partie réglementaire) modifié par le décret, peut être consulté sur
le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).
La Première ministre,
Sur le rapport du ministre de l’intérieur et des outre-mer,
Vu le code civil, notamment son article 1er ;
Vu le code de la sécurité intérieure, notamment son article L. 511-5 ;
Vu l’avis du conseil national de l’évaluation des normes en date du 6 juillet 2023 ;
Le Conseil d’Etat (section de l’intérieur) entendu ;
Vu l’urgence,
Décrète :
Art. 1 . – L’article R. 511-30 du code de la sécurité intérieure est ainsi modifié :
er

1o Le quatrième alinéa est remplacé par un alinéa ainsi rédigé :


« 1o Au titre du service de la voie publique, dans la limite de cinquante munitions par arme pour les armes
mentionnées aux a, b et d du 1o et au c du 2o de l’article R. 511-12 et de cent munitions par arme pour les armes
mentionnées au c du 1o et au 3o de l’article R. 511-12 ; »
2o Au sixième alinéa, après les mots : « par arme », sont ajoutés les mots : « et d’un stock de deux cents
munitions par arme pour les armes mentionnées au c du 1o et au 3o de l’article R. 511-12 ».
Art. 2. – Aux articles R. 545-1 et R. 546-1 du code de la sécurité intérieure, la ligne :
«

R. 511-30 Résultant du décret no 2020-511 du 2 mai 2020

»
est remplacée par la ligne :
«

R. 511-30 Résultant du décret no 2023-590 du 12 juillet 2023

».
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 6 sur 150

Art. 3. – Le ministre de l’intérieur et des outre-mer et le ministre délégué auprès du ministre de l’intérieur et
des outre-mer, chargé des outre-mer, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret,
qui sera publié au Journal officiel de la République française et entrera en vigueur immédiatement.
Fait le 12 juillet 2023.
ÉLISABETH BORNE
Par la Première ministre :
Le ministre de l’intérieur
et des outre-mer,
GÉRALD DARMANIN
Le ministre délégué auprès du ministre de l’intérieur
et des outre-mer, chargé des outre-mer,
JEAN-FRANÇOIS CARENCO
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 7 sur 150

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR ET DES OUTRE-MER

Décret du 11 juillet 2023 abrogeant le décret portant reconnaissance de l’association


dite « La maison du marin de Dunkerque » comme établissement d’utilité publique
NOR : IOMD2232633D

Par décret en date du 11 juillet 2023, est abrogé le décret du 18 mai 1899, qui a reconnu comme établissement
d’utilité publique l’association dite « La maison du marin de Dunkerque ».
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 8 sur 150

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR ET DES OUTRE-MER

Arrêté du 7 juillet 2023 fixant le pourcentage d’emplois réservés appliqué au recrutement


dans le corps des gardiens de la paix et de la police nationale ouverts au titre des années 2024
et 2025
NOR : IOMC2311843A

Le ministre de l’intérieur et des outre-mer, le ministre des armées et le ministre de la transformation et de la


fonction publiques,
Vu le code des pensions militaires d’invalidité et des victimes de guerre, notamment ses articles L. 242-2
et R. 242-3 ;
Vu le décret no 2004-1439 du 23 décembre 2004 modifié portant statut particulier du corps d’encadrement et
d’application de la police nationale ;
Vu l’arrêté du 18 mars 2010 modifié fixant les modalités de recrutement au titre des emplois réservés des
gardiens de la paix de la police nationale ;
Vu l’arrêté du 8 mars 2022 fixant les règles d’organisation générale et la nature des épreuves des concours de
gardien de la paix de la police nationale,
Arrêtent :
Art. 1 . – En application de l’article R. 242-3 du code des pensions militaires d’invalidité et des victimes de
er

guerre, le pourcentage de postes offerts au titre des recrutements des gardiens de la paix de la police nationale,
ouverts pour les années 2024 et 2025, est fixé à 5 %.
Art. 2. – Le directeur général de la police nationale est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié
au Journal officiel de la République française.
Fait le 7 juillet 2023.
Le ministre de l’intérieur
et des outre-mer,
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur du recrutement
et des dispositifs promotionnels,
E. BOISARD
Le ministre des armées,
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur de la fonction militaire,
L. POZZO DI BORGO
Le ministre de la transformation
et de la fonction publiques,
Pour le ministre et par délégation :
La cheffe du département du recrutement
et des politiques d’égalité et de diversité,
Y. SECK
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 9 sur 150

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR ET DES OUTRE-MER

Arrêté du 11 juillet 2023 portant délégation de signature


(comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation)
NOR : IOMK2318251A

Le ministre de l’intérieur et des outre-mer et la secrétaire d’État auprès du ministre de l’intérieur et des outre-
mer, chargée de la citoyenneté,
Vu le décret no 2005-850 du 27 juillet 2005 relatif aux délégations de signature des membres du Gouvernement,
notamment son article 3 ;
Vu le décret no 2006-52 du 17 janvier 2006 instituant le comité interministériel de prévention de la délinquance ;
Vu le décret no 2016-553 du 6 mai 2016 portant modifications de dispositions relatives à la prévention de la
délinquance ;
Vu le décret no 2019-1259 du 28 novembre 2019 modifiant le code de la sécurité intérieure et relatif au fonds
interministériel de prévention de la délinquance ;
Vu le décret du 9 juin 2023 portant cessation de fonctions du secrétaire général du comité interministériel de
prévention de la délinquance et de la radicalisation - M. GRAVEL (Christian) ;
Vu le décret du 29 juin 2023 portant nomination du secrétaire général par intérim du comité interministériel de
prévention de la délinquance et de la radicalisation - M. PIZZI (Christophe),
Arrêtent :
Art. 1er. – Délégation est donnée à M. Christophe PIZZI, sous-préfet, secrétaire général par intérim du comité
interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation, à l’effet de signer, au nom du ministre de
l’intérieur, l’ensemble des actes relatifs aux affaires placées sous son autorité, à l’exception des décrets.
Art. 2. – En cas d’absence ou d’empêchement de M. Christophe PIZZI, délégation est donnée à Mme Sophie
GRAY, commissaire générale de police, à l’effet de signer les actes cités à l’article 1er.
Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 11 juillet 2023.
Le ministre de l’intérieur
et des outre-mer,
GÉRALD DARMANIN
La secrétaire d’État auprès du ministre de l’intérieur
et des outre-mer, chargée de la citoyenneté,
SONIA BACKÈS
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 10 sur 150

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Décret no 2023-591 du 11 juillet 2023 modifiant l’annexe 7-4 du livre VII du code de
commerce fixant le nombre des juges élus des tribunaux mixtes de commerce des
départements d’outre-mer
NOR : JUSB2316008D

Publics concernés : chefs de cours, chefs de juridictions, professionnels et justiciables.


Objet : augmentation de l’effectif du tribunal mixte de commerce de Fort-de-France.
Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur le lendemain de sa publication.
Notice : ce décret prévoit l’augmentation de l’effectif du tribunal mixte de commerce de Fort-de-France afin de
tenir compte d’éléments spécifiques à cette juridiction.
Références : les dispositions du code de commerce modifiées par le décret peuvent être consultées sur le site
Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).
La Première ministre,
Sur le rapport du garde des sceaux, ministre de la justice,
Vu le code de commerce (partie réglementaire), notamment son article D. 732-2 et l’annexe 7-4 du livre VII,
Décrète :
Art. 1 . – L’annexe 7-4 du livre VII du code de commerce fixant le nombre des juges élus des tribunaux mixtes
er

de commerce des départements d’outre-mer est modifiée, en ce qui concerne le tribunal mixte de commerce de
Fort-de-France, conformément à l’annexe du présent décret.
Art. 2. – Le garde des sceaux, ministre de la justice, est chargé de l’exécution du présent décret, qui sera publié
au Journal officiel de la République française.
Fait le 11 juillet 2023.
ÉLISABETH BORNE
Par la Première ministre :
Le garde des sceaux,
ministre de la justice,
ÉRIC DUPOND-MORETTI

ANNEXE 7-4
NOMBRE DES JUGES ET NOMBRE DES CHAMBRES DES TRIBUNAUX MIXTES DE COMMERCE
SIÈGE DU TRIBUNAL MIXTE NOMBRE DE JUGES ÉLUS
DÉPARTEMENTS de commerce du tribunal mixte de commerce

(Sans changement)

Cour d’appel de Fort-de-France

Martinique Fort-de-France 15

(Le reste sans changement)


13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 11 sur 150

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TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 5 juillet 2023 relatif au diplôme


d’études supérieures de notariat
NOR : JUSC2318761A

Le garde des sceaux, ministre de la justice et la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche,


Vu l’ordonnance no 45-2590 du 2 novembre 1945 relative au statut du notariat ;
Vu le code de l’éducation, notamment ses articles D. 611-3 et suivants ;
Vu le décret no 45-0117 du 19 décembre 1945 pris pour l’application du statut du notariat ;
Vu le décret no 73-609 du 5 juillet 1973 modifié relatif à la formation professionnelle dans le notariat et aux
conditions d’accès aux fonctions de notaire, notamment la section I de son chapitre II ;
Vu le décret no 2022-1298 du 7 octobre 2022 relatif au diplôme d’études supérieures de notariat, notamment son
article 15 ;
Vu l’avis du Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche en date du 4 juillet 2023 ;
Vu l’avis du Conseil supérieur du notariat en date du 4 juillet 2023 ;
Vu l’avis de l’Institut national des formations notariales en date du 5 juillet 2023,
Arrêtent :
TITRE PRELIMINAIRE
Disposition introductive
Art. 1 . – Le présent arrêté définit les modalités d’organisation des études en vue de l’obtention du diplôme
er

d’études supérieures de notariat définies à la section I du chapitre II du titre Ier du décret 5 juillet 1973 susvisé.
TITRE Ier
Dispositions générales
Art. 2. – Les études supérieures de notariat sont assurées par l’Institut national des formations notariales et par
les établissements publics d’enseignement supérieur qui ont conclu avec lui la convention prévue à cet effet.
Cette convention précise notamment, entre chaque site d’enseignement de l’Institut national des formations
notariales et l’établissement public d’enseignement supérieur associé :
a) Les modalités d’attribution de la direction pédagogique de chaque module d’enseignement ;
b) Les modalités de désignation de l’équipe enseignante et des intervenants professionnels ;
c) Les capacités d’accueil ;
d) Les modalités d’accueil des étudiants et notamment les formalités d’inscription et d’organisation des études
supérieures de notariat ;
e) Les modalités d’affectation des droits de scolarité ;
f) Le partage des compétences sur tout point qui ne serait pas expressément réglé par le décret du 5 juillet 1973
susvisé ni par le présent arrêté ;
g) Les modalités de respect du cahier des charges défini dans l’annexe 2 du présent arrêté pour les
établissements publics d’enseignement supérieur qui délivrent un master mention droit notarial ;
h) Les modalités de l’enseignement à distance ;
i) Le cas échéant, les relations et modalités d’organisation avec les établissements publics d’enseignement
supérieur dont le master mention « droit notarial » a été seul conventionné.
Le diplôme d’études supérieures de notariat est délivré, dans les conditions définies à l’article 5, par les
établissements publics d’enseignement supérieur.
Art. 3. – La durée des études supérieures de notariat est de vingt-quatre mois. Le cursus comprend trois
périodes de formation définies en annexe 1 du présent arrêté ainsi qu’un stage.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 11 sur 150

La durée mentionnée à l’alinéa précédent n’inclut ni le temps consacré au module préparatoire défini à
l’article 10, ni le temps dont disposent les étudiants pour préparer et soutenir leur rapport de stage ou leur mémoire.
L’étudiant dispose, du jour de sa première inscription, d’un délai butoir de dix années pour obtenir son diplôme.
Art. 4. – Les étudiants peuvent bénéficier d’une période de césure au cours de laquelle ceux-ci suspendent leur
formation afin d’acquérir une expérience personnelle ou professionnelle complémentaire.
La période de césure est insécable et d’une durée comprise entre six mois et un an. Elle ne peut être accordée
qu’une seule fois. Elle débute à l’issue du module préparatoire et au plus tard avant la troisième période de
formation.
Elle est autorisée, pour chaque étudiant qui en fait la demande, par le chef d’établissement public
d’enseignement supérieur après avis du directeur général de l’Institut national des formations notariales.
L’établissement et l’étudiant signent une convention qui prévoit, notamment, les conditions dans lesquelles
l’étudiant peut être dispensé, le cas échéant, de la rédaction du rapport de stage ou du mémoire et de la soutenance
prévue au chapitre IV du titre VI du présent arrêté.
Une convention est également conclue entre l’étudiant, l’employeur, l’Institut national des formations notariales
et, le cas échéant, l’organisme de formation à l’étranger, afin d’organiser le principe et les modalités de
financement de la formation, pendant la période de césure, par les organismes compétents.
Art. 5. – Le diplôme d’études supérieures de notariat est délivré aux étudiants ayant passé avec succès les
examens de chaque période de formation, obtenu le certificat de fin de stage et validé, sauf en cas de dispense
prévue au dernier alinéa de l’article 22, la soutenance du rapport de stage ou de mémoire.
L’assiduité aux enseignements est obligatoire. Au-delà de trois absences non justifiées par période de formation,
l’étudiant ne peut se présenter à la session d’examens et il est considéré comme défaillant à l’ensemble de la
session d’examens de la période de formation considérée.

TITRE II
Accès aux études supérieures de notariat
Art. 6. – Les candidats titulaires du diplôme national de master mention « droit notarial », délivré par un
établissement signataire de la convention mentionnée à l’article 2, accèdent de plein droit aux études supérieures de
notariat.
Art. 7. – Les candidats non titulaires du diplôme mentionné à l’article 6 sont sélectionnés par la commission
nationale prévue à l’article 15 du décret du 5 juillet 1973 susvisé, dans les conditions prévues au présent article.
Nul ne peut présenter plus de trois candidatures à l’admission dans cette formation.
Chaque candidat soumet à la commission nationale de sélection un dossier de candidature qui comporte :
– une lettre de motivation ;
– la copie des documents justifiant de son identité, de sa nationalité et de son domicile ;
– tout document justifiant de l’obtention de l’un des diplômes prévus au 5o de l’article 3 du décret du
5 juillet 1973 susvisé ;
– les relevés de notes obtenues par le candidat pendant l’ensemble de son cursus post baccalauréat ;
– une déclaration sur l’honneur relative au nombre de candidatures soumises les années antérieures à la
commission nationale de sélection.
Le directeur général de l’Institut national des formations notariales arrête chaque année :
– la date limite de dépôt des dossiers de candidature ;
– la date limite de publication de la liste des candidats retenus pour l’entretien ;
– la période à laquelle se tiennent les entretiens individuels ;
– la date limite de publication de la liste des candidats admis.
La commission nationale de sélection établit la liste des candidats retenus pour se présenter à l’entretien
individuel. Cette liste est publiée par l’Institut national des formations notariales sur son site internet.
L’entretien individuel comporte une discussion de quinze minutes avec les membres de la commission nationale
de sélection. Il permet d’apprécier la culture notariale, les connaissances juridiques et la motivation du candidat.
Au terme des entretiens individuels, la commission nationale établit la liste des candidats admis.
Cette liste est publiée par l’Institut national des formations notariales sur son site internet.
Art. 8. – Les candidats qui ne sont pas titulaires du diplôme requis au jour de la clôture des inscriptions doivent
justifier de son obtention au plus tard avant le début de la formation.

TITRE III
Programme des enseignements
Art. 9. – Le programme des enseignements des différentes périodes de la formation du diplôme d’études
supérieures de notariat ainsi que le référentiel des contenus pédagogiques sont fixés en annexe 1 du présent arrêté.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 11 sur 150

TITRE IV
Module préparatoire
Art. 10. – Les candidats admis au titre de l’article 7 du présent arrêté suivent un module préparatoire visant à
compléter leurs connaissances.
La commission nationale de sélection assigne à chaque étudiant un ou plusieurs enseignements dont la liste est
fixée en annexe 1 du présent arrêté.
L’assiduité aux enseignements du module préparatoire est obligatoire pour les étudiants qui y sont soumis.

TITRE V
Le stage
Art. 11. – L’admission au stage résulte de l’inscription sur le registre de stage effectuée par l’Institut national
des formations notariales qui tient également à jour ce registre, dans les conditions de l’article 22 du décret susvisé.
Les étudiants soumis au module préparatoire ne peuvent accéder au stage qu’à la condition d’avoir suivi les
enseignements de ce module qui leur ont été assignés dans les conditions prévues à l’article 10.
Le stage comprend des travaux de pratique professionnelle. Il s’effectue en alternance pendant les vingt-quatre
mois des études supérieurs de notariat. Il peut être accompli à temps partiel. Dans ce cas, sa durée est prolongée de
telle sorte qu’elle soit équivalente à la durée normale d’accomplissement du stage.
Art. 12. – Le site d’enseignement de l’Institut national des formations notariales remet à chaque étudiant un
livret de stage, dont le modèle est fixé par le directeur général de l’Institut national des formations notariales. Le
stagiaire et le maître de stage renseignent ce livret tout au long du déroulement du stage.
Art. 13. – Le stage est accompli au moyen d’un contrat de travail qui peut prendre la forme d’un contrat de
professionnalisation, d’apprentissage ou toute autre modalité permettant d’assurer que la formation s’effectue sur le
temps de travail du salarié en alternance. Ce contrat organise une alternance entre les enseignements et la pratique
en office notarial. Au moins trois jours par semaine sont dédiés à la pratique en office notarial.
Art. 14. – L’étudiant qui souhaite bénéficier des dispositions des deuxième à sixième alinéas de l’article 20 du
décret du 5 juillet 1973 susvisé adresse une demande motivée au directeur du site d’enseignement de l’Institut
national des formations notariales. Ce dernier transmet cette demande, assortie d’un avis, au directeur général de
l’institut national des formations notariales, afin qu’il y soit statué.
Art. 15. – Le directeur de l’Institut national des formations notariales remet un certificat de fin de stage à
l’étudiant qui justifie avoir achevé son stage.
Art. 16. – Si le directeur général de l’Institut national des formations notariales estime que le stagiaire n’a pas
satisfait à ses obligations, il peut, après avoir entendu l’intéressé, prolonger le stage pour une période d’une année
renouvelable une fois. A l’expiration de la prolongation, le certificat est délivré ou refusé. La décision est motivée.
Elle est notifiée par tout moyen conférant date certaine à sa réception à l’intéressé.

TITRE VI
Contrôle des connaissances
CHAPITRE Ier
PREMIÈRE PÉRIODE DE FORMATION : LE NOTAIRE, OFFICIER PUBLIC ET MINISTÉRIEL

Art. 17. – La première période de formation est intitulée « Le notaire, officier public et ministériel ».
Elle est sanctionnée par une session d’examens, qui comporte une épreuve écrite et une épreuve orale.
L’épreuve écrite consiste en la résolution d’un cas pratique ou d’une consultation, en quatre heures. Elle est
corrigée par un binôme composé d’un universitaire et d’un notaire ou collaborateur de notaire désignés
conjointement par le directeur du site d’enseignement de l’Institut national des formations notariales et le
responsable pédagogique de la première période de formation.
L’épreuve orale consiste en un exposé-discussion de vingt minutes avec le jury prévu à l’article 18 du décret du
5 juillet 1973 susvisé sur un sujet choisi par l’étudiant parmi deux tirés au sort. Il est précédé d’une préparation de
trente minutes.
Le jury attribue pour chacune des épreuves une note de 0 à 20. La première période de formation est validée si la
moyenne des deux notes est supérieure ou égale à 10 sur 20.
Les résultats de la session d’examens sont affichés dans les locaux du site d’enseignement et publiés sur le site
internet de chaque établissement concerné.
Art. 18. – L’étudiant ayant obtenu une moyenne inférieure à 10 sur 20 est autorisé à poursuivre sa formation et
se présente à la prochaine session d’examens de la première période de formation.
En cas d’échec à cette nouvelle session, il peut se présenter à une ultime session lors de la prochaine session
d’examens de la première période de formation. En cas de nouvel échec, il est mis fin à sa formation.
Les résultats de l’épreuve sont affichés dans les locaux du site d’enseignement et publiés sur le site internet de
chaque établissement concerné.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 11 sur 150

CHAPITRE II
DEUXIÈME PÉRIODE DE FORMATION : LE NOTAIRE, EXPERT JURIDIQUE
Art. 19. – La deuxième période de formation est intitulée « Le notaire, expert juridique ».
Elle comprend trois modules sanctionnés par un contrôle continu, comprenant au moins une évaluation orale et
une évaluation écrite, et par une session d’examens portant sur le programme de chaque module.
La moyenne des notes de contrôle continu compte pour un tiers de la note globale attribuée à chaque module.
Chaque module comporte une épreuve écrite. Elle consiste en la résolution d’un cas pratique ou d’une
consultation en quatre heures. Elle est corrigée par un binôme composé d’un universitaire et d’un notaire ou
collaborateur de notaire désignés conjointement par le directeur du site d’enseignement de l’Institut national des
formations notariales et le responsable pédagogique de la deuxième période de formation.
Le sujet de l’épreuve écrite est déterminé par les enseignants du module concerné.
Les dates des épreuves sont fixées par le directeur du diplôme d’études supérieures de notariat en concertation
avec le directeur du site d’enseignement de l’Institut national des formations notariales. Les responsables
pédagogiques de chaque module décident des documents autorisés aux épreuves.
Le jury prévu à l’article 18 du décret du 5 juillet 1973 susvisé attribue pour chacune des épreuves une note de 0 à
20. Cette note compte pour deux tiers dans la note globale du module. Chaque module est validé si la note globale
est supérieure ou égale à 10 sur 20. La période est validée si, à l’issue de la session d’examens, l’étudiant a validé
l’ensemble des modules, sans compensation possible entre ceux-ci.
Si une note globale d’un module est inférieure à 10 sur 20, l’étudiant est ajourné. Il se présente à la session
d’examens qui suit celle au titre de laquelle il a été ajourné. Si sa note de contrôle continu est supérieure à 10 sur
20, l’étudiant peut, à sa demande, conserver le bénéfice de celle-ci. Si sa note de contrôle continu est inférieure à 10
sur 20, il est évalué sur la seule épreuve écrite terminale.
En cas d’échec à cette session du module concerné, il peut se présenter à une ultime session lors de la prochaine
session d’examens organisée pour ce module. En cas de nouvel échec, il est mis fin à sa formation.
Les résultats de l’épreuve sont affichés dans les locaux du site d’enseignement et publiés sur le site internet de
chaque établissement concerné.
CHAPITRE III
TROISIÈME PÉRIODE DE FORMATION : LE NOTAIRE, ENTREPRENEUR
Art. 20. – La troisième période de formation est intitulée « Le notaire, entrepreneur ».
Elle est sanctionnée par une session d’examen qui consiste en une épreuve orale sous la forme d’un entretien de
vingt minutes avec le jury prévu à l’article 18 du décret du 5 juillet 1973 susvisé. L’entretien, qui n’est précédé
d’aucun temps de préparation, prend la forme d’une discussion portant sur le programme de la troisième période de
formation et sur le projet professionnel de l’étudiant. Cette période de formation est validée si la note obtenue à
l’épreuve est supérieure ou égale à 10 sur 20. Si cette note est inférieure à 10 sur 20, l’étudiant est soumis à une
session de rattrapage.
L’épreuve de rattrapage est organisée dans les quinze jours de la publication des résultats de l’étudiant.
L’épreuve consiste en un entretien organisé dans les mêmes conditions que la première session d’examen. Si la
note à cette épreuve de rattrapage est inférieure à 10 sur 20, l’étudiant est ajourné et il est mis fin à sa formation.
Art. 21. – Le module de langue étrangère porte sur l’enseignement d’une langue étrangère parmi celles
désignées dans la convention mentionnée à l’article 2.
Il est sanctionné par une épreuve sous forme de questionnaire à choix multiple.
Il donne lieu à une note de 0 à 20, et est validé si cette note est supérieure à 10 sur 20.
Si cette note est inférieure à 10 sur 20, l’étudiant est soumis à une épreuve de rattrapage.
L’épreuve de rattrapage est organisée dans les quinze jours de la publication des résultats de l’étudiant.
L’épreuve consiste en un nouveau questionnaire à choix multiple.
Le correcteur attribue une note de 0 à 20. Le module est validé si la note obtenue est supérieure ou égale à 10 sur
20. Si la note est inférieure à 10 sur 20, l’étudiant peut poursuivre sa formation mais doit se présenter à la prochaine
session d’examen de langue, dans les mêmes conditions que celles précédemment décrites.
Les résultats de l’épreuve sont affichés dans les locaux du site d’enseignement et publiés sur le site internet de
chaque établissement concerné.
CHAPITRE IV
RAPPORT DE STAGE OU MÉMOIRE
Art. 22. – A l’issue des trois périodes de formation et après l’obtention du certificat de fin de stage, les
étudiants soutiennent au choix un rapport de stage ou un mémoire conformément aux dispositions de l’article 5.
Le rapport de stage relate les diligences auxquelles l’étudiant a concouru concernant des actes relevant de deux
des trois modules qui composent la deuxième période de formation et comporte une analyse détaillée du dossier
confié au sein de l’office notarial.
Le mémoire porte sur un sujet rencontré à l’occasion du stage, contextualisé au regard de la pratique notariale et
qui fait l’objet d’une réflexion théorique. Les centres de recherches, d’information et de documentation notariales,
peuvent établir des listes de thèmes à exploiter au regard des consultations sollicitées par les notaires.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 11 sur 150

Le mémoire peut débuter, en accord, avec les responsables compétents, dès la deuxième année du master
mention « droit notarial ».
La soutenance a lieu devant un jury composé de trois personnes dont un universitaire et un notaire ou
collaborateur de notaire désignés conjointement par le directeur du site d’enseignement de l’Institut national des
formations notariales et le directeur du diplôme. Tant les universitaires que les notaires peuvent être honoraires.
Elle évalue la qualité des travaux de l’étudiant, son aptitude à les situer dans leur contexte et ses qualités
d’exposition.
A l’issue de la soutenance d’un mémoire, le jury peut proposer au candidat de poursuivre son travail en vue de la
rédaction d’une thèse de doctorat.
Le jury prévu à l’article 18 du décret du 5 juillet 1973 susvisé attribue une note de 0 à 20. La soutenance est
validée si la note obtenue est supérieure ou égale à 10 sur 20. Si la note est inférieure à 10 sur 20, l’étudiant
présente son rapport de stage ou son mémoire à l’occasion d’une nouvelle soutenance. En cas d’échec à cette
dernière soutenance, il est mis fin à sa formation.
Le directeur du diplôme, en concertation avec le directeur du site d’enseignement de l’Institut national des
formations notariales, détermine la période à laquelle les soutenances se tiennent chaque année.
Le rapport de stage ou le mémoire, doit être soutenu au plus tard à la fin de l’année civile qui suit celle de la
réussite à toutes les périodes de formation, sauf dérogation accordée par le directeur général de l’Institut national
des formations notariales après avis du directeur du diplôme et du directeur de site de l’Institut national des
formations notariales concerné.
Est dispensé de rapport de stage ou de mémoire l’étudiant qui a suivi avec succès une formation de spécialisation
d’au moins cent-vingt heures ou une formation diplômante à l’étranger, sous réserve qu’elle figure sur la liste des
formations établie par l’Institut national des formations notariales.
Art. 23. – L’arrêté du 28 avril 2008 relatif au diplôme supérieur de notariat, l’arrêté du 8 août 2013 fixant les
modalités de la sélection des dossiers pour l’accès aux centres de formation professionnelle de notaires, et l’arrêté
du 8 août 2013 fixant les modalités de l’examen par modules et du rapport de stage en vue de l’obtention du
diplôme de notaire sont abrogés à compter de l’entrée en vigueur du présent arrêté.
Toutefois, les personnes qui demeurent soumises, en application du deuxième alinéa de l’article 9 du décret du
7 octobre 2022 susvisé, au décret du 5 juillet 1973 dans sa version antérieure, restent soumises aux dispositions de
ces arrêtés dans leur dernière version en vigueur.
Si celles-ci n’ont pas, au 31 décembre 2027 au plus tard, achevé leur formation, elles intègrent les études
supérieures de notariat. Une commission composée du directeur du diplôme, du directeur du site de l’Institut
national des formations notariales, d’un enseignant-chercheur et d’un notaire participant tous les deux à la
formation détermine, au regard du parcours de chaque étudiant, les modules ou matières qui lui restent à valider
dans ce cadre.
Art. 24. – Le présent arrêté entre en vigueur le 1er septembre 2024.
Art. 25. – Le directeur des affaires civiles et du sceau et la directrice générale de l’enseignement supérieur et
de l’insertion professionnelle sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera
publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 5 juillet 2023.
Le garde des sceaux,
ministre de la justice,
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur des affaires civiles et du sceau,
R. DECOUT-PAOLINI
La ministre de l’enseignement supérieur
et de la recherche,
Pour la ministre et par délégation :
La directrice générale
de l’enseignement supérieur
et de l’insertion professionnelle,
A.-S. BARTHEZ
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 11 sur 150

ANNEXE 1
PROGRAMME DES ÉTUDES SUPÉRIEURES DE NOTARIAT
ET RÉFÉRENTIEL DES CONTENUS PÉDAGOGIQUES
Module préparatoire
Le module préparatoire comprend cinq matières d’un volume horaire de 20 heures par matière :
– essentiels du droit des obligations et de la preuve ;
– essentiels du droit du patrimonial de la famille ;
– essentiels du droit de la personne, de la famille ;
– essentiels du droit immobilier et des biens ;
– essentiels du droit des affaires et des sociétés.
Première période de formation : « Le notaire, officier public et ministériel »
La première période de formation comprend un volume horaire de 85 heures d’enseignements suivants :
– l’acte notarié : domaine de l’authenticité, force de l’acte notarié, l’acte notarié numérique, l’accès des notaires
aux fichiers, les formalités postérieures à l’acte ;
– déontologie et responsabilité notariale : règles déontologiques, obligations déclaratives, les responsabilités
professionnelles ;
– la profession notariale : histoire de la profession, accès la profession, organismes professionnels, tarif du
notaire, comptabilité notariale, médiation notariale et arbitrage ;
– contribution du notaire aux politiques publiques (Lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme
en particulier) ;
– les humanités notariales ;
– les outils et ateliers numériques.
Deuxième période de formation : « Le notaire, expert juridique »
La deuxième période de formation comprend un volume horaire de 300 heures d’enseignements suivants :
Module ingénierie des actes du droit des personnes et de la famille et techniques liquidatives 90 heures :
– personnes et patrimoines ;
– régimes patrimoniaux des couples ;
– successions et libéralités ;
– droit international privé des personnes et de la famille ;
– fiscalité des personnes et de la famille ;
Module ingénierie des actes du droit immobilier et du droit rural (120 heures) :
– droit de la copropriété et organisation collective des immeubles ;
– droit de l’urbanisme ;
– droit de la construction ;
– droit de l’environnement ;
– droit public immobilier ;
– fiscalité immobilière ;
– droit rural ;
– fiscalité agricole ;
– protection sociale agricole ;
– vente immobilière ;
– négociation immobilière ;
– baux civils ;
– financement et garanties ;
– droit international privé ;
Module ingénierie des actes du droit des affaires et de l’entreprise (90 heures) :
– droit commercial ;
– opérations sur fonds de commerce et autres fonds ;
– droit des sociétés civiles et commerciales ;
– droit des groupements spéciaux ;
– financement de l’entreprise ;
– transmission de l’entreprise ;
– droit des entreprises en difficulté ;
– droit international privé et droit européen des affaires ;
– droit fiscal des affaires ;
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Troisième période de formation : « Le notaire, entrepreneur »


La troisième période de formation comprend un volume horaire de 168 heures d’enseignements suivants :
Module d’expertise entrepreneuriale (108 heures) :
– la nomination et l’installation ;
– l’entreprise notariale : aspects fiscaux et comptables ;
– le tarif ;
– la réflexion stratégique de l’entreprise notariale ;
– la gestion des ressources humaines et le management ;
– la relation client.
Module de langue étrangère (60 heures).

ANNEXE 2
CAHIER DES CHARGES DU MASTER MENTION DROIT NOTARIAL

I. – ENSEIGNEMENTS
Le conventionnement des master mention droit notarial est conditionné, notamment, à l’existence d’un volume
horaire minimum de 350 heures dispensés en présentiel.
Les enseignements du master mention droit notarial, intègrent :
a. – Approfondissement des matières fondamentales suivantes :
– droit civil des personnes et de la famille.
Etat des personnes, personnes vulnérables, conjugalités, modes de rupture, régimes matrimoniaux et régime
patrimoniaux des couples non mariés, droit des successions et libéralités.
– droit civil des actes juridiques et des biens.
Forme et preuve des actes juridique, droit commun des contrats et contrats spéciaux, régime général des
obligations, suretés personnelles et réelles, régime de la propriété, démembrement, indivision.
– constitution, structure et transmission des entreprises.
Fonds de commerce agricoles et libéraux, entrepreneur individuel, droit des sociétés civiles et commerciales,
autres groupements, entreprises en difficulté
– droit privé et droit public de l’immeuble.
Droit immobilier, droit de l’urbanisme, droit de la construction et de la promotion immobilière, droit rural,
éléments essentiels du droit des collectivités territoriales.
– fiscalité notariale.
Fiscalité des particuliers, fiscalité des transmissions à titre onéreux et gratuit, fiscalité des entreprises.
– droit international privé.
Droit international privé des personnes et de la famille, des contrats et des entreprises.
b. – Enseignements portant sur les questions suivantes :
– le notaire, son statut (officier public et ministériel) et ses missions (service public de l’authenticité, conseil,
collecteur d’impôts) ;
– l’organisation professionnelle et la déontologie notariale ;
– les responsabilités du notaire (disciplinaire, civile et pénale).

II. – STAGE
Un stage a lieu pendant la préparation du master mention « droit notarial ». Sa durée est d’au moins quatre
semaines - continues ou non - dans un office notarial. Peuvent être dispensés de ce stage les étudiants justifiant
d’une expérience professionnelle dans le notariat.

III. – CONTRÔLE DES CONNAISSANCES


Le contrôle des connaissances est organisé selon les modalités arrêtées par chaque établissement.
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Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DU PLEIN EMPLOI ET DE L’INSERTION

Arrêté du 11 juillet 2023 relatif à l’extension et l’élargissement de l’avenant no 15


du 16 mars 2023 à l’accord national interprofessionnel du 17 novembre 2017
NOR : MTRS2319470A

Le ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion et le ministre de la santé et de la prévention,


Vu le code de la sécurité sociale, notamment ses articles L. 911-4 et L. 921-4 ;
Vu le code du travail, notamment son article L. 2261-15 ;
Vu l’arrêté du 24 avril 2018 portant extension et élargissement de l’accord national interprofessionnel
du 17 novembre 2017 instituant le régime AGIRC-ARRCO de retraite complémentaire ;
Vu l’avenant no 15 du 16 mars 2023 à l’accord national interprofessionnel du 17 novembre 2017 ;
Vu la demande d’extension et d’élargissement présentée par les organisations signataires ;
Vu l’avis publié au Journal officiel de la République française du 25 mai 2023 ;
Vu l’avis de la commission nationale de la négociation collective, de l’emploi et de la formation professionnelle
(sous-commission de la protection sociale complémentaire) rendu lors de la séance du 6 juillet 2023,
Arrêtent :
Art. 1 . – Sont rendues obligatoires pour tous les employeurs et tous les salariés, anciens salariés et leurs
er

ayants droits compris dans son champ d’application, les stipulations de l’avenant no 15 à l’accord national
interprofessionnel du 17 novembre 2017 instituant le régime AGIRC-ARRCO de retraite complémentaire, conclu
le 16 mars 2023.
Art. 2. – Sont élargies, conformément aux dispositions de l’article L. 911-4 du code de la sécurité sociale, les
stipulations de l’avenant no 15 à l’accord national interprofessionnel du 17 novembre 2017 instituant le régime
AGIRC-ARRCO de retraite complémentaire, conclu le 16 mars 2023.
Cet élargissement a pour effet de rendre les stipulations de cet avenant obligatoire pour tous les salariés, anciens
salariés et leurs ayants droit et pour tous les employeurs compris dans le champ d’application de l’accord national
interprofessionnel du 17 novembre 2017 relatif au régime AGIRC-ARRCO de retraite complémentaire.
Art. 3. – Le directeur de la sécurité sociale est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au
Journal officiel de la République française.
Fait le 11 juillet 2023
Le ministre du travail,
du plein emploi et de l’insertion,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice des retraites et des institutions,
de la protection sociale complémentaire,
D. CHAUMEL
Le ministre de la santé
et de la prévention,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice des retraites et des institutions
de la protection sociale complémentaire,
D. CHAUMEL
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 13 sur 150

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE

Décret du 11 juillet 2023 portant approbation des modifications apportées aux statuts
d’une fondation de coopération scientifique
NOR : ESRR2311388D

Par décret en date du 11 juillet 2023, sont approuvées les modifications apportées aux statuts (1) de la fondation
de coopération scientifique « Fondation Jean-Jacques Laffont, Toulouse sciences économiques », créée par décret
du 1er février 2007.

(1) Les statuts peuvent être consultés au rectorat de la région académique Occitanie.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 14 sur 150

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE ET DE LA SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE

Arrêté du 27 juin 2023 modifiant l’arrêté du 24 juin 2022 et fixant la répartition budgétaire pour
l’année 2022 entre les régions ultrapériphériques de la mesure « aide à l’importation d’animaux
vivants »
NOR : AGRT2309836A

Le ministre de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire,


Vu le règlement (UE) no 228/2013 du Parlement européen et du Conseil du 13 mars 2013 portant mesures
spécifiques dans le domaine de l’agriculture en faveur des régions ultrapériphériques de l’Union ;
Vu le règlement d’exécution (UE) no 180/2014 de la Commission du 20 février 2014 établissant les modalités
d’application du règlement (UE) no 228/2013 du Parlement européen et du Conseil portant mesures spécifiques
dans le domaine de l’agriculture en faveur des régions ultrapériphériques de l’Union ;
Vu le programme POSEI France 2022 approuvé par la Commission ;
Vu l’arrêté du 24 juin 2022 fixant la répartition budgétaire et les taux d’aides unitaires pour l’année 2022 pour la
mesure « aide à l’importation d’animaux vivants » pour les régions ultrapériphériques, notamment son article 6 ;
Considérant que la modification des enveloppes de certains départements dépasse le seuil de 40 % de leur
dotation initiale,
Arrête :
Art. 1er. – La répartition budgétaire entre les six régions ultrapériphériques au titre de la campagne mentionnée
à l’article 2 de l’arrêté du 24 juin 2022 susvisé est remplacée par les dispositions suivantes :
Guadeloupe : 219 952,90 € ;
Saint-Martin : 0 € ;
Guyane : 142 000 € ;
Martinique : 594 359,79 € ;
Mayotte : 303 307 € ;
La Réunion : 740 380,31 €.
Art. 2. – Le reste de l’arrêté du 24 juin 2022 susvisé est inchangé.
Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 27 juin 2023.
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice
Filières agroalimentaires,
E. LEMATTE
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 15 sur 150

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE ET DE LA SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE

Arrêté du 28 juin 2023 relatif à la lutte contre Pityophthorus juglandis (PITOJU) et


Geosmithia morbida (GEOHMO), agents pathogènes responsables de la maladie des mille
chancres
NOR : AGRG2235717A

Le ministre de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire,


Vu le règlement (UE) 2016/2031 du Parlement européen et du Conseil du 26 octobre 2016 relatif aux mesures de
protection contre les organismes nuisibles aux végétaux ;
Vu le règlement (UE) 2017/625 du Parlement européen et du Conseil du 15 mars 2017 concernant les contrôles
officiels et les autres activités officielles servant à assurer le respect de la législation alimentaire et de la législation
relative aux aliments pour animaux ainsi que des règles relatives à la santé et au bien-être des animaux, à la santé
des végétaux et aux produits phytopharmaceutiques ;
Vu le règlement d’exécution (UE) 2019/2072 de la Commission du 28 novembre 2019 établissant des conditions
uniformes pour la mise en œuvre du règlement (UE) 2016/2031 du Parlement européen et du Conseil, en ce qui
concerne les mesures de protection contre les organismes nuisibles aux végétaux, abrogeant le règlement (CE)
no 690/2008 de la Commission et modifiant le règlement d’exécution (UE) 2018/2019 de la Commission ;
Vu le code rural et de la pêche maritime, notamment les titres préliminaires et V de son livre II et
particulièrement son article L. 201-4 ;
Vu les observations formulées lors de la consultation du public réalisée du 15 février au 1er mars 2023 en
application des articles L. 123-19-1 et L. 123-19-3 du code de l’environnement ;
Vu l’avis du comité national d’orientation de la politique sanitaire animale et végétale saisi en date
du 15 février 2023,
Arrête :
Art. 1 . – Aux fins du présent arrêté, on entend par :
er

« Végétaux spécifiés » les végétaux au sens du 1 de l’article 2 du règlement (UE) 2016/2031 du Parlement
européen et du Conseil du 26 octobre 2016 susvisé appartenant aux espèces Juglans spp. et Pterocarya spp. de la
famille botanique des Juglandacées à l’exclusion des fruits et graines ;
« Produits végétaux spécifiés » les produits végétaux au sens du 2 de l’article 2 du règlement (UE) 2016/2031 du
Parlement européen et du Conseil du 26 octobre 2016 susvisé incluant les bois de végétaux spécifiés à l’exclusion
des racines.
Art. 2. – En tant qu’ils sont organismes de quarantaine de l’Union européenne, la lutte contre Pityophthorus
juglandis et Geosmithia morbida est obligatoire sur tout le territoire national dans les conditions fixées par le
présent arrêté.
Art. 3. – Conformément aux dispositions des articles L. 201-7 et D. 201-7 du code rural et de la pêche
maritime, tout détenteur, producteur ou utilisateur de végétaux spécifiés est tenu, en cas de présence ou suspicion
de présence de Pityophthorus juglandis ou Geosmithia morbida, d’en faire la déclaration immédiate auprès de la
direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt de la région concernée.
Art. 4. – Lorsque des végétaux ou produits végétaux spécifiés sont suspectés d’être contaminés par
Pityophthorus juglandis ou Geosmithia morbida du fait de la présence de symptômes ou de la connaissance
d’un lien épidémiologique avec des végétaux contaminés, le détenteur applique les mesures de restriction de
circulation et d’isolement des végétaux, produits végétaux et autres objets susceptibles d’être contaminés et le cas
échéant celles prescrites par le préfet de région dans l’attente des résultats des analyses officielles.
Art. 5. – Lorsque l’infestation d’un végétal spécifié par Pityophthorus juglandis ou Geosmithia morbida est
officiellement confirmée, une zone délimitée composée d’une zone infestée et d’une zone tampon est établie par
arrêté préfectoral.
La zone infestée inclut le végétal spécifié officiellement confirmé infesté ainsi que tous les végétaux spécifiés
situés dans un rayon de 10 mètres.
La zone tampon est établie sur un rayon de 2 kilomètres autour de la zone infestée.
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Conformément aux dispositions de l’article D. 251-2-6 du code rural et de la pêche maritime, à des fins de
protection des zones de production nucicole, le préfet de région peut dans une commune de plus de 10 000 habitants
ou dans une aire urbaine :
1o Etendre la zone infestée dans la limite d’un rayon allant jusqu’à 500 mètres ;
2o Définir, selon une analyse du risque local, des conditions de dérogation aux mesures de destruction prévues à
l’article 6.
La zone délimitée est levée si la présence de Pityophthorus juglandis et de Geosmithia morbida n’y a pas été
détectée pendant trois années consécutives à compter de la date de la dernière confirmation officielle de leur
présence dans cette zone.
Art. 6. – Dans la zone infestée, les végétaux spécifiés sont abattus puis détruits dans un délai fixé par le préfet
de région et au plus tard avant le début de la période suivante de vol de Pityophthorus juglandis qui est fixée
au 31 mars de chaque année.
Par dérogation, le délai de mise en place des mesures de lutte peut être prorogé par décision du préfet de région
si des mesures conservatoires permettant d’exclure la dissémination de Pityophthorus juglandis et Geosmithia
morbida sont mises en place.
A l’exception des produits végétaux spécifiés respectant les exigences fixées à l’annexe VIII du règlement
d’exécution (UE) 2019/2072 de la Commission du 28 novembre 2019 susvisé, les produits végétaux spécifiés
situés dans la zone infestée sont détruits par incinération dans cette zone.
Par dérogation, le préfet de région peut autoriser le transport et le stockage des produits végétaux spécifiés en
vue de leur incinération ou de leur valorisation, dans un lieu situé en dehors de la zone infestée dans les cas
suivants :
1o La zone infestée est située dans un milieu où l’incinération n’est pas autorisée pour des raisons
environnementales ou de santé publique ;
2o Les produits végétaux spécifiés sont valorisés pour leur incinération à des fins industrielles dans des
conditions de confinement garantissant la non-dissémination de Pityophthorus juglandis et Geosmithia morbida.
3o Les produits végétaux spécifiés sont destinés à faire l’objet d’un traitement visant à répondre aux exigences
fixées par l’annexe VIII du règlement d’exécution (UE) 2019/2072 de la Commission du 28 novembre 2019
susvisé, dans des conditions de confinement garantissant la non-dissémination de Pityophthorus juglandis et
Geosmithia morbida.
Le transport des produits végétaux spécifiés entre la zone infestée et le site d’incinération ou de valorisation est
autorisé par le préfet de région selon des modalités de transport garantissant la non-dissémination de Pityophthorus
juglandis et Geosmithia morbida.
Les véhicules de transports, les engins et tous les matériels ayant été en contact avec les produits végétaux
spécifiés sont désinfectés avec des produits biocides ou désinfectants autorisés pour cet usage.
Art. 7. – Dans la zone tampon, des prospections vis-à-vis de Pityophthorus juglandis et de Geosmithia
morbida sont mises en œuvre conformément aux dispositions de l’article 19 du règlement (UE) 2016/2031 du
Parlement européen et du Conseil du 26 octobre 2016 susvisé et reposent sur des examens visuels ainsi que des
piégeages.
Dans les 500 mètres de la zone tampon adjacents à la zone infestée, tous les végétaux spécifiés font l’objet d’un
examen visuel. Les végétaux présentant des symptômes de Pityophthorus juglandis ou de Geosmithia morbida ou
suspectés d’être infestés par lesdits organismes sont prélevés pour analyse.
Dans le reste de la zone tampon, la conception de la prospection et le plan d’échantillonnage sont établis selon
une analyse du risque établie par le préfet de région.
A l’exception des produits végétaux spécifiés respectant les exigences fixées à l’annexe VIII du règlement
d’exécution (UE) 2019/2072 de la Commission du 28 novembre 2019 susvisé, le déplacement de végétaux ou
produits végétaux spécifiés en dehors de la zone délimitée est soumis à accord préalable du préfet de région dans
des conditions excluant un risque de dissémination de Pityophthorus juglandis et Geosmithia morbida.
Art. 8. – La dissémination de Geosmithia morbida par les outils de taille et de découpe ne pouvant être exclue,
le matériel utilisé sur les végétaux ou produits végétaux spécifiés présents dans la zone délimitée sont désinfectés
avec des produits biocides ou désinfectants autorisés à action fongicide de manière à éviter la dissémination de cet
organisme nuisible.
Art. 9. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 28 juin 2023.
Pour le ministre et par délégation :
La directrice générale de l’alimentation,
M. FAIPOUX
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 16 sur 150

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE ET DE LA SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE

Arrêté du 5 juillet 2023 homologuant le cahier des charges


de l’indication géographique protégée « Ile de Beauté »
NOR : AGRT2310985A

Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, le ministre de


l’agriculture et de la souveraineté alimentaire et le ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique, chargé des comptes publics,
Vu le règlement (UE) no 1308/2013 du Parlement européen et du Conseil du 17 décembre 2013 portant
organisation commune des marchés des produits agricoles et notamment son article 105 ;
Vu le code de la consommation ;
Vu le code des douanes ;
Vu le code rural et de la pêche maritime et en particulier son article L. 641-7 ;
Vu la proposition du comité national des indications géographiques protégées relatives aux vins et aux cidres de
l’Institut national de l’origine et de la qualité prise en séance du 13 octobre 2022,
Arrêtent :
Art. 1 . – Le cahier des charges de l’indication géographique protégée « Ile de Beauté » est homologué.
er

Il est publié au Bulletin officiel du ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire et peut être
consulté à l’adresse suivante : http://info.agriculture.gouv.fr/gedei/site/bo-agri/document_administratif-7deb9d98-
f486-4253-b5db-292b018bf5f6.
Art. 2. – L’arrêté du 2 novembre 2011 relatif à l’indication géographique protégée « Ile de Beauté » est abrogé.
Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 5 juillet 2023.
Le ministre de l’agriculture
et de la souveraineté alimentaire,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice
Filières agroalimentaires,
E. LEMATTE
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice des produits
et marchés agroalimentaires,
O. CLUZEL
Le ministre délégué auprès du ministre
de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle
et numérique, chargé des comptes publics,
Pour le ministre et délégation :
Le sous-directeur de la fiscalité douanière,
Y. ZERBINI
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 17 sur 150

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE ET DE LA SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE

Arrêté du 5 juillet 2023 relatif aux dispositions de l’accord triennal conclu dans le cadre du comité
interprofessionnel des vins de Savoie (CIVS) portant sur l’organisation du marché pour les
campagnes 2023-2024, 2024-2025 et 2025-2026
NOR : AGRT2314352A

Le ministre de l’économie, des finances, et de la souveraineté industrielle et numérique, le ministre de


l’agriculture et de la souveraineté alimentaire et le ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des finances,
et de la souveraineté industrielle et numérique, chargé des comptes publics,
Vu le règlement (UE) no 1308/2013 du Parlement européen et du Conseil du 17 décembre 2013 portant
organisation commune des marchés des produits agricoles ;
Vu le code rural et de la pêche maritime, notamment ses articles L. 632-1 à L. 632-11, relatifs aux organisations
interprofessionnelles agricoles ;
Vu le décret no 2014-572 du 2 juin 2014 relatif à la reconnaissance des organisations interprofessionnelles ;
Vu l’arrêté du 26 juin 1987 relatif à la reconnaissance du comité interprofessionnel des vins de Savoie ;
Vu les délibérations de l’assemblée générale du comité interprofessionnel des vins de Savoie, en date
du 22 mars 2023,

Arrêtent :
Art. 1er. – Les dispositions de l’accord interprofessionnel triennal conclu le 22 mars 2023, dans le cadre du
comité interprofessionnel des vins de Savoie, portant sur l’organisation du marché, sont étendues jusqu’au
31 juillet 2026 aux viticulteurs et groupements de producteurs produisant des vins bénéficiant d’une appellation
d’origine contrôlée du ressort du comité interprofessionnel des vins de Savoie (CIVS) et aux négociants en vins
commercialisant ces appellations partout sur le territoire, à l’exclusion du passage suivant de l’article 10 : « Faisant
l’objet d’un contrat pluriannuel avec les délais de paiement visés à l’article 9 bis : délais de paiement ».
Art. 2. – Le lien http://info.agriculture.gouv.fr/gedei/site/bo-agri/document_administratif-a5d0c19a-5ac6-
48f1-8556-a097281e9459 permettra de consulter l’avenant étendu par le présent arrêté dès qu’il aura été publié
au Bulletin officiel du ministère de l’agriculture. Il peut également être consulté :
– au ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire, bureau du vin et des autres boissons, 3, rue
Barbet-de-Jouy, 75349 Paris SP 07 ;
– comité interprofessionnel des vins de Savoie, 135, route de Saint-André, maison de la vigne et du vin,
73190 Apremont.
Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 5 juillet 2023.
Le ministre de l’agriculture
et de la souveraineté alimentaire,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice
Filières agroalimentaires,
E. LEMATTE
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice des produits
et marchés agroalimentaires,
O. CLUZEL
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 17 sur 150

Le ministre délégué auprès du ministre


de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle
et numérique, chargé des comptes publics,
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur de la fiscalité douanière,
Y. ZERBINI
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 18 sur 150

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE ET DE LA SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE

Arrêté du 5 juillet 2023 modifiant l’arrêté du 11 octobre 2022 fixant certaines modalités de la
procédure d’attribution de la prime individuelle prévue par le décret no 2022-1166 du 22 août 2022
portant création du régime indemnitaire des personnels enseignants-chercheurs des éta­
blissements d’enseignement supérieur agricole relevant du ministre chargé de l’agriculture
NOR : AGRS2317548A

Le ministre de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire,


Vu le décret no 2022-1166 du 22 août 2022 modifié portant création du régime indemnitaire des personnels
enseignants-chercheurs des établissements d’enseignement supérieur agricole relevant du ministre chargé de
l’agriculture ;
Vu l’arrêté du 11 octobre 2022 fixant certaines modalités de la procédure d’attribution de la prime individuelle
prévue par le décret no 2022-1166 du 22 août 2022 portant création du régime indemnitaire des personnels
enseignants-chercheurs des établissements d’enseignement supérieur agricole relevant du ministre chargé de
l’agriculture,
Arrête :
Art. 1 . – L’article 3 de l’arrêté du 11 octobre 2022 susvisé est ainsi modifié :
er

1o Au quatrième alinéa, après le mot : « général », sont ajoutés les mots : « et, le cas échéant, de l’activité
hospitalière ou clinique et de l’investissement dans l’appui à l’enseignement technique » ;
2o Après le quatrième alinéa, est ajouté l’alinéa suivant :
« Le cas échéant, la section compétente de la Commission nationale des enseignants-chercheurs attribue la
cotation A, B ou C pour l’investissement dans l’appui à l’enseignement technique. Pour les enseignants-chercheurs
non concernés, cette activité est qualifiée de “sans objet”. » ;
3o Au sixième alinéa, qui devient le septième alinéa :
a) Les mots : « complétés de l’avis mentionné ci-dessus » sont remplacés par les mots : « complétés de la
cotation mentionnée aux quatrième et cinquième alinéas, pouvant être accompagnée d’une appréciation littérale de
la section compétente de la Commission nationale des enseignants-chercheurs » ;
b) Après le mot : « clinique, », sont ajoutés les mots : « investissement dans l’appui à l’enseignement
technique ».
Art. 2. – Les dispositions relatives au motif d’attribution de la prime individuelle au titre de l’investissement
dans l’appui à l’enseignement technique mentionné au 1o, au 2o et au b du 3o de l’article 1er du présent arrêté entrent
en vigueur à compter de l’année scolaire 2024-2025.
Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 5 juillet 2023.
Pour le ministre et par délégation :
Le chef du service
des ressources humaines,
X. MAIRE
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 19 sur 150

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE ET DE LA SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE

Arrêté du 5 juillet 2023 portant modification


de la liste des certifications de conformité enregistrées
NOR : AGRT2318114A

Le ministre de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire,


Vu le code rural et de la pêche maritime, notamment son article R. 641-65 ;
Vu l’arrêté du 30 avril 2007, modifié, fixant la liste des certifications de conformité enregistrées
au 1er janvier 2007,
Arrête :
Art. 1 . – La liste des certifications de conformité enregistrées est modifiée conformément à l’annexe du
er

présent arrêté.
Art. 2. – Le directeur général de la performance économique et environnementale des entreprises est chargé de
l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 5 juillet 2023.
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice
Compétitivité,
M. TESTUT-NEVES
ANNEXE
A. DÉCLARATIONS DE DÉMARCHES DE CERTIFICATION DE CONFORMITÉ ENREGISTRÉES DEPUIS LE 14 FÉVRIER 2022
13 juillet 2023

Numéro du cahier Exigences


des charges Nom et recommandations Détenteur Adresse du détenteur Caractéristiques certifiées Organisme certificateur

1- Durée d’élevage 120 jours


minimum CERTIPAQ
Poulet jaune de 120 jours sor­ Viandes de volailles Arrêté du Agrial 7 la Lantière Service Qualité
CC/01/22 tant à l’extérieur, entier et 2- Alimentation composée de
21 décembre 2007 Groupement Avicole 35133 Javené végétaux, minéraux et vitami­ 84 Boulevard du Montparnasse
découpe, frais
nes, dont 75% de céréales au 75 014 Paris
minimum

1- Race charolaise CERTIS


La Guerotière 2- Alimentation en finition
Viande bovine de femelles de Viande bovine Immeuble le Millepertuis
CC/01/23 Etablissements Béchet 50720 Saint-Georges-de-Rouel­ comportant 30% minimum
race Charolaise Arrêté du 19 décembre 2012 Les Landes d’Apigné
ley d’herbe pâturée, conservée ou
de foin 35650 Le Rheu

CERTIPAQ
Viandes de volailles Arrêté du Volailles de Loué –Syvol Quali­ La Cour du Bois 72550 Coulans 1- Durée d’élevage : 82 jours Service Qualité
CC/02/23 Pintade sortant à l’extérieur 21 décembre 2007 maine sur Gée minimum 2- Alimentée avec
70% de céréales minimum 84 Boulevard du Montparnasse
75 014 Paris

CERTIPAQ
Viandes de volailles Arrêté du 24, rue Ettore Bugatti 72650 La 1- Alimentée avec 70% de Service Qualité
CC/03/23 Pintade sortant à l’extérieur 21 décembre 2007 Huttepain Aliments Chapelle Saint Aubin céréales minimum 2- Durée
d’élevage : 82 jours minimum 84 Boulevard du Montparnasse
75 014 Paris
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B. MODIFICATIONS DE CAHIERS DES CHARGES ENREGISTRÉS DEPUIS LE 14 FÉVRIER 2022
Numéro Exigences
du cahier des charges Nom et recommandations Détenteur Adresse du détenteur Caractéristiques certifiées Organisme certificateur
13 juillet 2023

1- Alimentation avec au mini­


mum 60% de céréales et issues
de céréales CERTIPAQ
Viande de porc ZA Moulin de la Bourdinière 2- Respect des bonnes prati­ Service Qualité
CC/59/01 Viande de porc Vallégrain Développement ques d’élevage
Arrêté du 22 juillet 2010 28330 Coudray au Perche 84 Boulevard du Montparnasse
3- Qualité de viande maîtrisée : 75 014 Paris
porc lourd (au minimum 87kg
de carcasse)

BUREAU VERITAS CERTIFICA­


TION
16, chemin du Mollard 1- Veaux élevés dans le respect Pôle AGRO
Viande et abats de veau Drevon Frères Saint Sulpice de bonnes pratiques d’élevage Quartier La Bayot
CC/48/03 Production de viande de veaux 38620 Saint Sulpice des Rivoi­
Arrêté du 15 janvier 2009 Elevage res et alimentés à leur gré 2- Veaux
élevés sur paille 91, chemin Gaston Reynaud
CS 80087
26903 Valence cedex

CERTIPAQ
Viandes de volailles Arrêté du Volailles de Loué –Syvol Quali­ La Cour du Bois 72550 Coulans 1- Durée d’élevage 56 jours Service Qualité
CC/01/20 Poulet sortant à l’extérieur 21 décembre 2007 maine sur Gée minimum 2- Alimenté avec 70%
de céréales minimum 84 Boulevard du Montparnasse
75 014 Paris
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Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE


ET DE LA COHÉSION DES TERRITOIRES

Arrêté du 4 juin 2023 établissant les critères permettant à des projets de compensation favorables
à la préservation et la restauration des écosystèmes naturels et de leurs fonctionnalités d’être
valorisés par une bonification dans les conditions prévues à l’article R. 229-102-8 du code de
l’environnement
NOR : TRER2211858A

Publics concernés : exploitants d’aéronefs devant compenser les émissions de gaz à effet de serre de leurs vols
effectués à l’intérieur du territoire national.
Objet : arrêté d’application de l’article R. 229-102-8 du code de l’environnement établissant les critères
permettant à des projets de compensation favorables à la préservation et la restauration des écosystèmes naturels
et de leurs fonctionnalités d’être valorisés dans les conditions prévues à l’article R. 229-102-8 du code de
l’environnement.
Entrée en vigueur : au 1er janvier 2024.
Notice : le présent arrêté pris en application de l’article R. 229-102-8 du code de l’environnement établit des
critères permettant d’évaluer, au regard de leur caractère favorable à la préservation des écosystèmes naturels et
de leurs fonctionnalités, les projets de compensation générant des réductions ou séquestrations d’émissions
utilisées ou acquises par les exploitants d’aéronefs pour le respect de leurs obligations de compensation des
émissions des vols intérieurs. Ces critères sont déterminés par secteurs. Pour le secteur forestier par des exigences
de document de gestion durable, de conformité avec les arrêtés régionaux relatifs aux matériels forestiers de
reproduction, de certification forestière durable et de diversité d’essences forestières, et la préservation d’îlots de
peuplement âgés, et mis en œuvre dans un horizon de temps déterminé ces critères étant cumulatifs. Pour le secteur
agricole, par une exigence de certification ou de conversion des surfaces agricoles en agriculture biologique, ainsi
que des exigences sur le non retournement des prairies permanentes, et du bon maintien des infrastructures agro-
écologiques. Pour les projets de conservation des espaces naturels de respecter les réglementations existantes de
protection. Les projets reconnus favorables à la préservation et à la restauration des écosystèmes naturels et de
leurs fonctionnalités peuvent être valorisés par une majoration annuelle à hauteur de 50 % par projet concerné,
permettant à l’exploitant d’aéronef de réduire d’autant ses obligations de compensation, dans une limite annuelle
de 15 % par exploitant d’aéronef et par an pourcentage fixé dans le décret.
Références : le code de l’environnement peut être consulté sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.
fr).
Le ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, la ministre de la transition énergétique et
la secrétaire d’État auprès du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, chargée de
l’écologie,
Vu le règlement (UE) 2018/848 du Parlement européen et du Conseil du 30 mai 2018 relatif à la production
biologique et à l’étiquetage des produits biologiques ;
Vu le code de l’environnement, notamment ses articles L. 110-4, L. 229-56 à L. 229-60, et L. 411-3, ainsi que
ses articles R. 214-1, R. 229-102-8 et R. 229-102-12 ;
Vu les observations formulées lors de la consultation publique réalisée du 27 décembre 2022 au 16 janvier 2023
inclus, en application de l’article L. 123-19-1 du code de l’environnement,
Arrêtent :
Art. 1 . – Pour l’application de l’article R. 229-102-8 du code de l’environnement, les projets de compensation
er

qui apportent des améliorations significatives en matière de préservation et de restauration des écosystèmes
naturels et de leurs fonctionnalités sont mis en œuvre dans le cadre de la gestion durable des espaces forestiers,
agricoles ou des aires protégées.
1o Les projets portant sur le secteur forestier doivent également répondre à l’ensemble des exigences suivantes :
– les porteurs de projet doivent disposer, pour les surfaces concernées, d’un document de gestion durable agréé,
ou démontrer qu’un document de gestion durable est en cours de rédaction ;
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 20 sur 150

– les projets impliquant une plantation doivent être conformes avec les arrêtés régionaux matériels forestiers de
reproduction et les exemptions doivent être justifiées pour la constitution d’un arboretum ou vis-à-vis de
l’adaptation au changement climatique. Pour des projets non situés sur le territoire national, les projets devront
démontrer l’adaptation du peuplement au climat futur ;
– les projets doivent être certifiés au titre du Programme de reconnaissance des certifications forestières
(PEFC) ou du Forest Stewardship Council (FSC) ;
– pour les projets comprenant des plantations d’un seul tenant comprises entre 4 et 10 hectares impliquant une
plantation en plein, l’essence-objectif principale ne pourra pas représenter plus de 80 % de cette surface, avec
au moins 3 essences représentées. Pour les projets comprenant des plantations d’un seul tenant supérieur
à 10 ha, l’essence-objectif principale ne pourra pas représenter plus de 70 % de cette surface, avec au moins
4 essences représentées ;
– pour les projets de reboisement, préserver les îlots de peuplement de vieux bois sur une surface minimale
de 3 % du peuplement forestier du projet ;
– les projets doivent avoir lieu à des horizons de temps compatibles avec la stratégie nationale bas carbone et
générer des crédits carbone permanents, c’est-à-dire par le biais d’une méthode de comptabilisation des
réductions et des séquestrations d’émissions dépassant l’échelle de temps annuelle en appliquant des mesures
pour gérer le risque de non permanence.
2o Les projets portant sur des pratiques agricoles réduisant les émissions de gaz à effet de serre ou favorisant le
stockage de carbone doivent également respecter les exigences cumulatives suivantes :
– être réalisés sur des surfaces en cours de conversion ou certifiées en agriculture biologique conformément aux
dispositions du règlement (UE) 2018/848 du Parlement européen et du Conseil du 30 mai 2018 relatif à la
production biologique et à l’étiquetage des produits biologiques ;
– assurer la restauration ou a minima le maintien des prairies permanentes sans retournement, non semées et
sans usage de produits phytosanitaires sur ces surfaces ;
– assurer la création, et a minima le maintien, d’infrastructures agro-écologiques (notamment haies, bosquets,
arbres isolés ou alignés, mares) dans leur fonctionnalité écologique pour atteindre et maintenir un niveau d’au
moins 5 % des terres arables en IAE.
– pour les projets portant uniquement sur de la gestion et de plantation de haies, une gestion durable doit être
prévue en s’appuyant sur un plan de gestion durable des haies. Les projets de haies sous gestion de
collectivités territoriales ne sont pas exclus de ce dispositif.
3o Les projets mobilisant le stockage de carbone dans les sols et concernant la préservation, la restauration des
milieux humides ou la végétalisation des abords des milieux aquatiques, notamment les tourbières, les ripisylves
des bords de cours d’eau, bords de plans d’eau doivent être conformes à la rubrique 3.3.5.0 de la nomenclature
annexée à l’article R. 214-1 du code de l’environnement.
4o Les projets mis en œuvre dans le cadre de la gestion des aires protégées terrestres et marines, doivent être
conformes aux orientations de protection fixées en priorité à travers un document de gestion. Les projets mis en
œuvre dans les aires protégées reconnues comme zone de protection forte selon l’article L. 110-4 du code de
l’environnement doivent être conformes aux dispositions de protection prévues.
5o Les projets de compensation qui ont pour objectif la conservation ou la restauration de populations d’espèces
menacées s’inscrivent dans le cadre des plans nationaux d’action établis en application de l’article L. 411-3 du code
de l’environnement, ou dans le cadre des plans d’action établis sous l’égide de la convention sur la conservation
des espèces migratrices appartenant à la faune sauvage (CMS) ou des accords pris pour son application.
Art. 2. – En application de l’article R. 229-102-8 du code de l’environnement, les projets de compensation
utilisés pour répondre aux obligations de compensation peuvent bénéficier d’une majoration de 50 % du montant
de crédits carbone par projet concerné si les projets de compensation respectent les critères établis à l’article 1er du
présent arrêté.
Art. 3. – Le vérificateur mentionné à l’article R. 229-102-12 est chargé de s’assurer du respect des exigences et
critères précisés au présent arrêté pour les projets de compensation bénéficiant d’une majoration de 50 % du
montant de crédits carbone.
Art. 4. – Le présent arrêté entre en vigueur au 1er janvier 2024.
Art. 5. – Le directeur général de l’énergie et du climat et le directeur de l’eau et de la biodiversité sont chargés,
chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République
française.
Fait le 4 juin 2023.
Le ministre de la transition écologique
et de la cohésion des territoires,
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur de l’eau
et de la biodiversité,
O. THIBAULT
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 20 sur 150

La ministre de la transition énergétique,


Pour la ministre et par délégation :
Le directeur général
de l’énergie et du climat,
L. MICHEL
La secrétaire d’État auprès du ministre
de la transition écologique et de la cohésion des territoires,
chargée de l’écologie,
Pour la secrétaire d’État et par délégation :
Le directeur de l’eau
et de la biodiversité,
O. THIBAULT
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 21 sur 150

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE


ET DE LA COHÉSION DES TERRITOIRES

Arrêté du 15 juin 2023 renouvelant l’agrément d’un organisme


prévu par l’article R. 543-108 du code de l’environnement
NOR : TREP2310643A

Le ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires,


Vu le règlement (UE) no 517/2014 du Parlement européen et du Conseil du 16 avril 2014 relatif aux gaz à effet
de serre fluorés et abrogeant le règlement (CE) no 842/2006 ;
Vu le règlement d’exécution (UE) no 2015/2067 de la Commission du 17 novembre 2015 établissant,
conformément au règlement (UE) no 517/2014 du Parlement européen et du Conseil, des prescriptions minimales et
les conditions applicables à la reconnaissance mutuelle de la certification des personnes physiques en ce qui
concerne les équipements fixes de réfrigération, de climatisation et de pompes à chaleur, et les unités de
réfrigération de camions et remorques frigorifiques contenant des gaz à effet de serre fluorés, ainsi qu’à la
certification des entreprises en ce qui concerne les équipements fixes de réfrigération, de climatisation et de pompes
à chaleur contenant des gaz à effet de serre fluorés ;
Vu le code de l’environnement, notamment ses articles R. 543-75 à R. 543-123 ;
Vu l’arrêté du 20 décembre 2007 modifié relatif à l’agrément des organismes prévus à l’article R. 543-108 du
code de l’environnement ;
Vu l’arrêté du 29 août 2008 modifié portant agrément d’un organisme pour délivrer aux opérateurs les
attestations de capacité prévues par l’article R. 543-99 du code de l’environnement, délivré pour la société Bureau
Veritas Certification ;
Vu la demande de renouvellement d’agrément déposée par la société Bureau Veritas Certification le 24 mars 2023,
Arrête :
Art. 1 . – La première phrase de l’article 2 de l’arrêté modifié du 29 août 2008 susvisé est remplacée par la
er

disposition suivante : « L’agrément est valable jusqu’au 31 juillet 2028. »


Art. 2. – Le I de l’article 1er de l’arrêté du 10 septembre 2013 renouvelant l’agrément de cinq organismes pour
délivrer aux opérateurs les attestations de capacité prévues par l’article R. 543-99 du code de l’environnement est
supprimé.
Art. 3. – L’arrêté du 27 juin 2018 renouvelant l’agrément d’un organisme prévu à l’article R. 543-108 du code
de l’environnement est abrogé.
Art. 4. – Le directeur général de la prévention des risques est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera
publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 15 juin 2023.
Pour le ministre et par délégation :
L’adjoint au directeur général
de la prévention des risques,
P. SOULÉ
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 22 sur 150

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE


ET DE LA COHÉSION DES TERRITOIRES

Arrêté du 3 juillet 2023 portant équivalence entre les certificats de capacité de présentation au
public d’animaux d’espèces non domestiques au sein d’établissements itinérants et les
certificats de capacité de présentation au public d’animaux d’espèces non domestiques au sein
d’établissements fixes
NOR : TREL2317698A

Le ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires,


Vu le code de l’environnement, notamment ses articles L. 413-2, L. 413-3, L. 413-4, L. 413-10 et L. 413-14 ;
Vu la loi no 2021-1539 du 30 novembre 2021 visant à lutter contre la maltraitance animale et conforter le lien
entre les animaux et les hommes ;
Vu l’arrêté du 25 mars 2004 fixant les règles générales de fonctionnement et les caractéristiques générales des
installations des établissements zoologiques à caractère fixe et permanent, présentant au public des spécimens
vivants de la faune locale ou étrangère ;
Vu l’arrêté du 18 mars 2011 fixant les conditions de détention et d’utilisation des animaux vivants d’espèces non
domestiques dans les établissements de spectacles itinérants ;
Vu l’arrêté du 8 octobre 2018 fixant les règles générales de détention d’animaux d’espèces non domestiques ;
Vu l’avis de la Commission nationale consultative pour la faune sauvage captive en date du 30 mai 2023,
Arrête :
Art. 1er. – Les détenteurs d’un certificat de capacité pour la présentation au public d’animaux d’espèces non
domestiques au sein d’un établissement itinérant titulaire d’une autorisation d’ouverture valide peuvent obtenir, sur
demande adressée au préfet de département auquel ils sont rattachés, un certificat de capacité pour la présentation
au public au sein d’un établissement fixe, dans les mêmes conditions, c’est-à-dire pour les mêmes espèces animales
non domestiques, ou pour les mêmes spécimens si cela est précisé, et pour la même durée.
Art. 2. – Le directeur de l’eau et de la biodiversité est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié
au Journal officiel de la République française.
Fait le 3 juillet 2023.
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur adjoint auprès du directeur de l’eau
et de la biodiversité,
P.-E. GUILLAIN
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 23 sur 150

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE


ET DE LA COHÉSION DES TERRITOIRES

Arrêté du 11 juillet 2023 autorisant au titre de l’année 2023 l’ouverture d’un examen professionnel
de vérification d’aptitude aux fonctions de pupitreur du ministère de la transition écologique et
de la cohésion des territoires
NOR : TREK2315998A

Par arrêté du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires en date du 11 juillet 2023 est
autorisée, au titre de l’année 2023, l’ouverture d’un examen professionnel de vérification d’aptitude aux fonctions
de pupitreur.
La date d’ouverture des inscriptions est fixée au lundi 4 septembre 2023 à 12 heures (heure de Paris),
La date de clôture des inscriptions est fixée au vendredi 6 octobre 2023 à 23 h 59 (heure de Paris), terme de
rigueur.
Les épreuves orales se dérouleront à partir du lundi 6 novembre 2023.
Le candidat devra faire parvenir pour le vendredi 6 octobre 2023, à 23 h 59 (heure de Paris), terme de rigueur, un
dossier établi selon un modèle fixé par l’administration constitué notamment des rubriques suivantes :
1o Un dossier de reconnaissance des acquis de l’expérience professionnelle ;
2o Tous justificatifs attestant de la réalité des éléments déclarés par le candidat, dans la mesure où les activités
décrites dans ce rapport le nécessitent ;
3o Un avis du supérieur hiérarchique attestant des fonctions exercées par le candidat.
Nota. – Les demandes d’admission à concourir peuvent revêtir deux formes. Chacune des formes nécessite l’accomplissement
de deux formalités distinctes, l’une relative à l’inscription et l’autre à la transmission des pièces justificatives. Aucune demande
d’inscription hors-délais ou non conforme aux présentes instructions ne sera prise en compte.
Une forme intégralement dématérialisée :
Sur internet : www.concours.developpement-durable.gouv.fr puis « inscription ».
Pour que votre inscription soit prise en compte, effectuez bien toute la procédure jusqu’à l’obtention de la
confirmation d’inscription que vous devez impérativement imprimer et conserver.
La date de fin de saisie des inscriptions par internet est fixée au vendredi 6 octobre 2023 à 23 h 59 (heure de
Paris).
Une forme intégralement par dossier papier :
Les candidats ne pouvant s’inscrire par internet pourront obtenir un dossier imprimé sur demande écrite. Ce
courrier, accompagné d’une enveloppe au format 22,9 × 32,4 cm affranchie au tarif en vigueur correspondant à un
poids jusqu’à 100 g et libellée au nom et à l’adresse du candidat, devra être adressé par voie postale au : ministère
de la transition écologique et de la cohésion des territoires, sous-direction du recrutement et de la mobilité, bureau
des recrutements par concours, pôle administratif SG/DRH/D/RM, EVA Pupitreur, Grande Arche Paroi Sud,
bureau 14S14, 92055 La Défense Cedex.
Attention : Les candidats devront donc veiller à demander leur dossier d’inscription suffisamment tôt pour tenir
compte des délais d’acheminement du courrier, afin de pouvoir respecter la date limite de fin d’inscription fixée au
vendredi 6 octobre 2023, le cachet de la poste faisant foi.
Nota. – Les questions liées à cet examen professionnel seront envoyées à l’adresse courriel ci-dessous : concours.eva-
pupitreur-exapro@developpement-durable.gouv.fr.
Les candidats en situation de handicap qui demandent un aménagement des épreuves doivent fournir un certificat
médical établi par un médecin agréé. Le certificat médical, qui doit avoir été établi moins de six mois avant le
déroulement des épreuves, précise la nature des aides humaines et techniques ainsi que des aménagements
nécessaires pour permettre aux candidats, compte tenu de la nature et de la durée des épreuves, de composer dans
des conditions compatibles avec leur situation.
Le certificat médical doit être transmis par le candidat au plus tard le lundi 16 octobre 2023 conformément au
décret du 4 mai 2020 relatif à la portabilité des équipements contribuant à l’adaptation du poste de travail et aux
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 23 sur 150

dérogations aux règles normales des concours, des procédures de recrutement et des examens en faveur des agents
publics et des candidats en situation de handicap.
La composition du jury fera l’objet d’un arrêté du ministre de la transition écologique et de la cohésion des
territoires.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 24 sur 150

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE

Arrêté du 27 juin 2023 relatif aux frais supportés par la Caisse des dépôts et consignations pour la
gestion du compte relatif à la compensation des charges de service public de l’énergie en
application du III de l’article R. 121-30 du code de l’énergie
NOR : ENER2316774A

Publics concernés : Commission de régulation de l’énergie (CRE), Caisse des dépôts et consignations.
Objet : le présent arrêté détermine les frais de gestion supportés par la Caisse des dépôts en 2022 au titre de la
gestion du compte relatif à la compensation des charges de service public de l’énergie, en vue de leur prise en
compte dans l’évaluation par la CRE du montant des charges imputables aux missions de service public de
l’énergie.
Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur le lendemain de sa publication.
Notice : la Caisse des dépôts et consignations assure la gestion du compte relatif à la compensation des charges
de service public de l’électricité. Les frais liés à la gestion de ce compte sont intégrés dans le calcul des charges
réalisé par la Commission de régulation de l’énergie, qui est adressé, chaque année avant le 15 juillet, au ministre
chargé de l’énergie. Le présent arrêté définit le montant de ces frais de gestion au titre de l’année 2022.
Références : le présent arrêté peut être consulté sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).
Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique et la ministre de la
transition énergétique,
Vu le code de l’énergie, notamment ses articles L. 121-16 et L. 121-38, R.121-22 à R. 121-24 et R. 121-30,
Arrête :
Art. 1 . – Le montant des frais de gestion supportés par la Caisse des dépôts et consignations pour la gestion
er

du compte « Service public de l’énergie » au titre de l’année 2022 s’élève à 52 008 euros.
Art. 2. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 27 juin 2023.
La ministre de la transition énergétique,
Pour la ministre et par délégation :
La directrice de l’énergie,
S. MOURLON
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général du Trésor,
E. MOULIN
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 25 sur 150

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA CULTURE

Arrêté du 16 juin 2023 portant acceptation d’une donation


et affectation aux Archives nationales
NOR : MICC2315240A

Par arrêté de la ministre de la culture en date du 16 juin 2023 est acceptée la donation consentie sous la forme de
don manuel par M. Gerhard FRIES et remis par Mme Julia FRIES, du « Dictionnaire universel des artistes,
l’Allgemeines Künstlerlexikon (AKL) », comportant 118 volumes.
Les biens donnés sont affectés au service à compétence nationale dénommé « Archives nationales » et sont
inscrits à l’inventaire des fonds dont il a la garde.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 26 sur 150

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA CULTURE

Arrêté du 11 juillet 2023 autorisant au titre de l’année 2024 l’ouverture d’un examen professionnel
d’avancement au grade de secrétaire administratif de classe supérieure du ministère de la culture

NOR : MICB2313187A

Par arrêté de la ministre de la culture en date du 11 juillet 2023 :


I. – Est autorisée, au titre de l’année 2024, l’ouverture d’un examen professionnel d’avancement au grade de
secrétaire administratif de classe supérieure du ministère de la culture.
II. – Le nombre total de postes offerts à cet examen professionnel sera fixé dans un arrêté ultérieur de la ministre
de la culture.
III. – Pour s’inscrire, les candidats doivent préalablement créer un compte personnel dans l’application
d’inscription Cyclades sur le site du SIEC accessible à l’adresse suivante : https://cyclades.education.gouv.
fr/cyccandidat/portal, s’ils n’en disposent pas déjà d’un.
Une fois le compte-candidat actif, les candidats pourront accéder à cet examen professionnel sur l’application
Cyclades via le menu : « Concours / Recrutements autres ministères / Ministère de la culture ».
IV. – Les candidats devront s’inscrire par internet du 12 septembre 2023, à partir de 12 heures, heure de Paris,
au 17 octobre 2023, 17 heures, heure de Paris, à l’adresse suivante : https://www.culturecommunication.gouv.
fr/Aides-demarches/Concours-et-examens-professionnels.
Les candidats pourront modifier les données d’inscription jusqu’à la date de clôture des inscriptions. Toute
modification des données devra faire l’objet d’une nouvelle validation ; la dernière manifestation de volonté du
candidat sera considérée comme seule valable.
En cas d’impossibilité de s’inscrire par internet sur l’application Cyclades, les candidats peuvent s’inscrire par
voie postale :
– soit à l’appui du formulaire d’inscription annexé à cet arrêté ;
– soit par voie de téléchargement sur le site internet des concours du ministère de la culture, à l’adresse
suivante : http://www.culture.gouv.fr/Nous-connaitre/Emploi-et-formation/Concours-et-examens-profession­
nels/Filiere-administrative/Secretaire-administratif ;
– soit en effectuant une demande de formulaire d’inscription, sur papier libre, accompagnée d’une enveloppe
(format A4) affranchie au tarif en vigueur pour une lettre jusqu’à 80 g, libellée aux nom, prénom et adresse du
candidat. Cette demande devra être adressée au service interacadémique des examens et concours (SIEC),
division des examens et des concours (DEC 4), examen professionnel d’avancement au grade de secrétaire
administratif de classe supérieure, session 2024 du ministère de la culture, 7, rue Ernest-Renan, 94749 Arcueil
Cedex.
Le défaut de réception de la demande de formulaire n’engage en aucune façon la responsabilité de
l’administration. Il revient au candidat de s’assurer de la bonne réception de sa demande par le service
interacadémique des examens et concours.
V. – Les candidats inscrits par voie postale doivent transmettre le formulaire d’inscription papier, dûment
complété et signé, au plus tard le 17 octobre 2023, avant minuit, heure de Paris (cachet de la poste faisant foi), à
l’adresse suivante : service interacadémique des examens et concours (SIEC), division des examens et des
concours (DEC 4), examen professionnel d’avancement au grade de secrétaire administratif de classe supérieure
session 2024 du ministère de la culture, 7, rue Ernest-Renan, 94749 Arcueil Cedex.
Si le formulaire d’inscription est transmis après le 17 octobre 2023, minuit, heure de Paris (cachet de la poste
faisant foi), l’inscription du candidat n’est pas prise en compte et le candidat n’est pas admis à concourir.
Le défaut de réception du formulaire d’inscription n’engage en aucune façon la responsabilité de
l’administration. Il revient au candidat de s’assurer de la bonne réception de son formulaire d’inscription par le
service interacadémique des examens et concours.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 26 sur 150

VI. – Les candidats devront télécharger leur dossier de descriptif du parcours professionnel :
– soit sur le site des concours du ministère de la culture à l’adresse suivante : http://www.culture.gouv.fr/Nous-
connaitre/Emploi-et-formation/Concours-et-examens-professionnels/Filiere-administrative/Secretaire-admi­
nistratif ;
– soit dans leur espace candidat de l’application Cyclades à la rubrique « Les formulaires ».
Ce dossier complété devra uniquement être téléversé dans l’espace candidat de l’application d’inscription
Cyclades à la rubrique « Mes justificatifs », au plus tard 12 janvier 2024, avant minuit, heure de Paris (date et heure
de téléversement faisant foi). Si le dossier est téléversé après cette date, il ne sera pas transmis au jury.
VII. – Conformément au décret no 2020-523 du 4 mai 2020 relatif à la portabilité des équipements contribuant à
l’adaptation du poste de travail et aux dérogations aux règles normales des concours, des procédures de
recrutement et des examens en faveur des agents publics et des candidats en situation de handicap, les candidats en
situation de handicap demandant un aménagement d’épreuves doivent transmettre un certificat médical, établi par
un médecin agréé.
Le certificat médical, qui doit avoir été établi moins de 6 mois avant le déroulement des épreuves, précise la
nature des aides humaines et techniques ainsi que des aménagements nécessaires pour permettre aux candidats,
compte tenu de la nature et de la durée des épreuves, de composer dans des conditions compatibles avec leur
situation.
Ce document doit être téléversé dans l’espace candidat de l’application d’inscription Cyclades à la rubrique
« Mes justificatifs », au plus tard le 1er novembre 2023, avant minuit, heure de Paris (heure de téléversement faisant
foi) : https://cyclades.education.gouv.fr/cyccandidat/portal/login.
En cas d’impossibilité de téléverser, les candidats pourront le transmettre par voie postale au service
interacadémique des examens et concours (SIEC), division des examens et des concours (DEC 4), examen
professionnel d’avancement au grade de secrétaire administratif de classe supérieure, session 2024 du ministère de
la culture, 7, rue Ernest-Renan, 94749 Arcueil Cedex.
VIII. – L’épreuve d’admission se déroulera à partir du 19 février 2024.
Le candidat recevra sa convocation, sur son espace candidat sur Cyclades, 15 jours avant la date de son audition
orale.
Les candidats seront auditionnés en présentiel sur un site de région Ile-de-France.
IX. – La convocation des candidats sera uniquement disponible dans l’espace candidat de l’application
d’inscription Cyclades à la rubrique « Mes documents ». Il appartient au candidat de se connecter dans son espace
personnel pour la télécharger et l’imprimer.
Le défaut de réception de la convocation pour les candidats à cette épreuve orale d’admission n’engage en
aucune façon la responsabilité de l’administration. En cas de non réception de la convocation 15 jours avant la date
prévisionnelle de l’épreuve d’admission, il appartient aux candidats de prendre contact avec le service
interacadémique des examens et des concours et/ou avec le bureau du recrutement, des concours, des métiers et de
l’évolution professionnelle du ministère de la culture en charge de l’organisation des concours.
X. – La nomination du jury fera l’objet d’un arrêté ultérieur de la ministre de la culture.
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ANNEXE
FORMULAIRE D’INSCRIPTION À L’EXAMEN PROFESSIONNEL D’AVANCEMENT
AU GRADE DE SECRÉTAIRE ADMINISTRATIF DE CLASSE SUPÉRIEURE DU MINISTÈRE DE LA CULTURE
Uniquement pour les candidats inscrits par voie papier
Session 2024
Formulaire à faire parvenir au SIEC - DEC 4, examen professionnel de secrétaire administratif de classe
supérieure du ministère de la culture, 7, rue Ernest-Renan, 94749 Arcueil Cedex, au plus tard le 17 octobre 2023,
avant minuit, heure de Paris (cachet de la poste faisant foi).
IDENTIFICATION COORDONNÉES TÉLÉPHONIQUES

◻ Mme ◻ M Téléphone fixe :

Nom de naissance : Téléphone mobile :

Nom d’usage : Adresse électronique :

Prénom(s) :

Date de naissance :

Code postal et ville de naissance (précisez le pays si nécessaire) :

ADRESSE D’EXPÉDITION

Résidence, bâtiment :

No :

Rue :

Code postal :

Commune de résidence :

Pays :

Veuillez signer chaque page de ce document pour attester de la validité des éléments qui y sont renseignés.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 26 sur 150

CANDIDAT EN SITUATION DE HANDICAP


Je souhaite bénéficier d’aménagements pour mon épreuve orale : ◻ Oui ◻ Non

Si oui, le candidat devra fournir des documents justificatifs au SIEC.

Je soussigné(e), NOM .............................................................. PRÉNOM ...............................................................


certifie sur l’honneur que les renseignements que j’ai fournis sont exacts et que j’ai eu connaissance des
conditions générales d’accès à la fonction publique et des conditions particulières d’accès à ce grade pour lequel je
demande mon inscription.
A..................................................................................... , le .....................................................................................
Signature du candidat :

Veuillez signer chaque page de ce document pour attester de la validité des éléments qui y sont renseignés.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 27 sur 150

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PRÉVENTION

Décret no 2023-592 du 10 juillet 2023


prorogeant l’Observatoire national du suicide et modifiant sa composition
NOR : SPRE2315005D

Publics concernés : parlementaires, administrations, professionnels de santé, experts, chercheurs, organismes


susceptibles d’intervenir dans le champ du suicide.
Objet : prorogation de l’Observatoire national du suicide.
Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur le lendemain de sa publication.
Notice : le décret proroge l’Observatoire national du suicide et modifie sa composition. Il modifie également la
durée de la période à l’issue de laquelle le rapport de l’observatoire est rendu public. Cet observatoire se situe
dans la continuité de la dynamique impulsée par l’observatoire créé par le décret no 2013-809 du 9 septembre 2013
pour une durée de quatre ans et recréé par le décret no 2018-688 du 1er août 2018 pour une durée de cinq ans. Il est
né du besoin des pouvoirs publics de disposer d’un instrument de connaissance et d’aide à la décision,
pluridisciplinaire et indépendant, dans le champ de la prévention du suicide.
Références : le décret et les dispositions qu’il modifie peuvent être consultés, dans leur rédaction issue de cette
modification, sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).
La Première ministre,
Sur le rapport du ministre de la santé et de la prévention,
Vu la Constitution, notamment son article 37 ;
Vu le code des relations entre le public et l’administration, notamment son article R* 133-2 ;
Vu le décret no 2006-781 du 3 juillet 2006 modifié fixant les conditions et les modalités de règlement des frais
occasionnés par les déplacements temporaires des personnels civils de l’Etat ;
Vu le décret no 2018-688 du 1er août 2018 portant création de l’Observatoire national du suicide,
Décrète :
Art. 1 . – L’Observatoire national du suicide prévu à l’article 1er du décret du 1er août 2018 susvisé est
er

renouvelé pour une durée de cinq ans, à compter du 1er août 2023.
Art. 2. – Le décret du 1er août 2018 susvisé est ainsi modifié :
1o L’article 2 est remplacé par les dispositions suivantes :
« Art. 2. – L’Observatoire national du suicide est présidé par le ministre chargé de la santé.
« Outre son président, il comprend :
« – le délégué ministériel à la santé mentale et à la psychiatrie ;
« – le directeur de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques ou son représentant ;
« – le directeur général de la santé ou son représentant ;
« – le directeur général de l’offre de soins ou son représentant ;
« – le directeur général de la cohésion sociale ou son représentant ;
« – le directeur général du travail ou son représentant ;
« – le directeur de l’animation de la recherche, des études et des statistiques ou son représentant ;
« – le directeur de l’administration pénitentiaire ou son représentant ;
« – le directeur général de la police nationale ou son représentant ;
« – le directeur général de l’enseignement scolaire ou son représentant ;
« – le directeur général de l’enseignement supérieur et de l’insertion professionnelle ou son représentant ;
« – le secrétaire général du ministère chargé de l’agriculture ;
« – le coordinateur national interministériel du plan de prévention du mal-être en agriculture ;
« – un représentant d’une agence régionale de santé désigné par le ministre chargé de la santé ;
« – un représentant désigné par le Conseil d’orientation sur les conditions de travail ;
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 27 sur 150

« – un représentant désigné par la Caisse nationale de l’assurance maladie ;


« – un représentant désigné par le Conseil de la protection sociale des travailleurs indépendants ;
« – un représentant désigné par la caisse centrale de la Mutualité sociale agricole ;
« – un représentant désigné par la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie ;
« – un représentant désigné par Santé publique France ;
« – un représentant désigné par l’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire ;
« – un représentant désigné par la Haute Autorité de santé ;
« – un représentant désigné par le Centre d’épidémiologie sur les causes médicales de décès ;
« – un représentant désigné par l’Institut de recherche et documentation en économie de la santé ;
« – un représentant désigné par la Fédération nationale des Observatoires régionaux de santé ;
« – un représentant désigné par l’Institut national des études démographiques ;
« – un représentant désigné par l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives ;
« – un représentant désigné par la Fédération régionale de recherche en psychiatrie et santé mentale Hauts-de-
France ;
« – un représentant désigné par le Centre collaborateur de l’Organisation mondiale de la santé pour la recherche
et la formation en santé mentale ;
« – un représentant désigné par le groupement de coopération sanitaire Psycom ;
« – un représentant désigné par la Fondation FondaMental ;
« – treize représentants désignés par des organismes susceptibles d’intervenir dans le champ du suicide, dont la
liste et les modalités de représentation sont fixées par arrêté du ministre chargé de la santé ;
« – quatre psychiatres, un médecin généraliste, un médecin urgentiste, un médecin du travail, un médecin
scolaire, un psychiatre de la personne âgée et un médecin légiste désignés par arrêté du ministre chargé de la
santé ;
« – six personnalités qualifiées désignées par arrêté du ministre chargé de la santé ;
« – La présidence déléguée est assurée par le directeur de la recherche, des études, de l’évaluation et des
statistiques ;
« – La direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques assure le secrétariat de
l’observatoire. » ;
2o A la première phrase du troisième alinéa de l’article 3, les mots : « dix-huit » sont remplacés par les mots :
« vingt-quatre ».
Art. 3. – Le ministre de l’intérieur et des outre-mer, le garde des sceaux, ministre de la justice, le ministre du
travail, du plein emploi et de l’insertion, le ministre de l’éducation nationale et de la jeunesse, la ministre de
l’enseignement supérieur et de la recherche, le ministre de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire, le
ministre de la santé et de la prévention et le ministre des solidarités, de l’autonomie et des personnes handicapées
sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la
République française.
Fait le 10 juillet 2023.
ÉLISABETH BORNE
Par la Première ministre :
Le ministre de la santé
et de la prévention,
FRANÇOIS BRAUN
Le ministre de l’intérieur
et des outre-mer,
GÉRALD DARMANIN
Le garde des sceaux,
ministre de la justice,
ÉRIC DUPOND-MORETTI
Le ministre du travail,
du plein emploi et de l’insertion,
OLIVIER DUSSOPT
Le ministre de l’éducation nationale
et de la jeunesse,
PAP NDIAYE
La ministre de l’enseignement supérieur
et de la recherche,
SYLVIE RETAILLEAU
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 27 sur 150

Le ministre de l’agriculture
et de la souveraineté alimentaire,
MARC FESNEAU
Le ministre des solidarités, de l’autonomie
et des personnes handicapées,
JEAN-CHRISTOPHE COMBE
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Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PRÉVENTION

Arrêté du 6 juillet 2023 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques


remboursables aux assurés sociaux
NOR : SPRS2313192A

Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique et le ministre de la santé


et de la prévention,
Vu le code de la santé publique ;
Vu le code de la sécurité sociale, notamment ses articles L. 162-17, R. 163-2 à R. 163-14 et R.160-8,

Arrêtent :
Art. 1 . – La liste des spécialités pharmaceutiques remboursables aux assurés sociaux prévue au premier alinéa
er

de l’article L. 162-17 est modifiée conformément aux dispositions qui figurent en annexe.
Art. 2. – Le présent arrêté prend effet à compter du quatrième jour suivant la date de sa publication au
Journal officiel de la République française.
Art. 3. – Le directeur général de la santé et le directeur de la sécurité sociale sont chargés, chacun en ce qui le
concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié ainsi que son annexe au Journal officiel de la République
française.
Fait le 6 juillet 2023.
Le ministre de la santé
et de la prévention,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice La sous-directrice de la politique
du financement des produits de santé et de la qualité
du système de soins, des pratiques et des soins,
C. DELPECH H. MONASSE
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice
du financement
du système de soins,
C. DELPECH

ANNEXE

PREMIÈRE PARTIE

(27 inscriptions)
1. Sont inscrites sur la liste des médicaments remboursables aux assurés sociaux les spécialités suivantes, pour
lesquelles la participation de l’assuré est supprimée au titre du premier alinéa de l’article R. 160-8 du code de la
sécurité sociale.
Les seules indications thérapeutiques ouvrant droit à la prise en charge ou au remboursement par l’assurance
maladie sont, pour les spécialités visées ci-dessous, celles qui figurent à l’autorisation de mise sur le marché à la
date de publication du présent arrêté.
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Code CIP Présentation

34009 302 621 0 8 ABIRATERONE CRISTERS 500 mg, comprimés pelliculés (B/60) (laboratoires CRISTERS)

34009 302 703 9 4 EMTRICITABINE/TENOFOVIR DISOPROXIL MYLAN 200 mg/245 mg, comprimés pelliculés en flacon (B/90) (laboratoires VIATRIS
SANTE)

34009 302 689 8 8 GANIRELIX EG 0,25 mg/0,5 ml, solution injectable, 0,5 ml en seringue préremplie (B/1) (laboratoires EG LABO LABORATOIRES
EUROGENERICS)

34009 302 689 9 5 GANIRELIX EG 0,25 mg/0,5 ml, solution injectable, 0,5 ml en seringue préremplie (B/5) (laboratoires EG LABO LABORATOIRES
EUROGENERICS)

34009 302 616 9 9 GANIRELIX GEDEON RICHTER 0,25 mg/0,5 ml, solution injectable en seringue préremplie (B/1) (laboratoires GEDEON RICHTER
FRANCE)

34009 302 617 1 2 GANIRELIX GEDEON RICHTER 0,25 mg/0,5 ml, solution injectable en seringue préremplie (B/6) (laboratoires GEDEON RICHTER
FRANCE)

34009 302 653 4 5 VINORELBINE ACCORD 20 mg, capsule molle (B/1) (laboratoires ACCORD HEALTHCARE FRANCE SAS)

34009 302 653 9 0 VINORELBINE ACCORD 30 mg, capsule molle (B/1) (laboratoires ACCORD HEALTHCARE FRANCE SAS)

34009 302 494 9 9 VINORELBINE MEDAC 20 mg, capsule molle (B/1) (laboratoires MEDAC SAS)

34009 302 495 1 2 VINORELBINE MEDAC 30 mg, capsule molle (B/1) (laboratoires MEDAC SAS)

2. Est inscrite sur la liste des médicaments remboursables aux assurés sociaux la spécialité suivante, pour
laquelle la participation de l’assuré est supprimée au titre du premier alinéa de l’article R. 160-8 du code de la
sécurité sociale.
La seule indication thérapeutique ouvrant droit à la prise en charge ou au remboursement par l’assurance
maladie est, pour la spécialité visée ci-dessous :
– traitement du cancer du sein, localement avancé ou métastasé, chez la femme ménopausée possédant des
récepteurs aux estrogènes positifs, en cas de récidive pendant ou après un traitement adjuvant par un anti-
estrogène ou de progression de la maladie sous traitement par anti-estrogène.
Code CIP Présentation

34009 302 708 9 9 FULVESTRANT ARROW 250 mg, solution injectable, 5 ml en seringue pré-remplie + aiguille (B/1) (laboratoires ARROW GENERIQUES)

3. Sont inscrites sur la liste des médicaments remboursables aux assurés sociaux les spécialités suivantes.
Les seules indications thérapeutiques ouvrant droit à la prise en charge ou au remboursement par l’assurance
maladie sont, pour les spécialités visées ci-dessous, celles qui figurent à l’autorisation de mise sur le marché à la
date de publication du présent arrêté.
Code CIP Présentation

34009 302 712 7 8 ALPRAZOLAM ARROW LAB 0,25 mg, comprimés sécables (B/30) (laboratoires ARROW GENERIQUES)

34009 302 705 6 1 ALPRAZOLAM ARROW LAB 0,50 mg, comprimés sécables (B/30) (laboratoires ARROW GENERIQUES)

34009 302 662 4 3 ATORVASTATINE LABORATOIRES ALTER 80 mg, comprimés pelliculés sous plaquettes (PA/Aluminium/PVC/Aluminium) (B/90)
(laboratoires ALTER)

34009 302 662 5 0 ATORVASTATINE LABORATOIRES ALTER 80 mg, comprimés pelliculés sous plaquettes (PVC/PVDC/PVC/Aluminium) (B/90)
(laboratoires ALTER)

34009 302 723 8 1 METFORMINE EG LABO 1000 mg, comprimés pelliculés sécables (B/30) (laboratoires EG LABO LABORATOIRES EUROGENERICS)

34009 302 723 9 8 METFORMINE EG LABO 1000 mg, comprimés pelliculés sécables (B/90) (laboratoires EG LABO LABORATOIRES EUROGENERICS)

34009 302 723 3 6 METFORMINE EG LABO 500 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires EG LABO LABORATOIRES EUROGENERICS)

34009 302 723 4 3 METFORMINE EG LABO 500 mg, comprimés pelliculés (B/90) (laboratoires EG LABO LABORATOIRES EUROGENERICS)

34009 302 723 6 7 METFORMINE EG LABO 850 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires EG LABO LABORATOIRES EUROGENERICS)

34009 302 723 7 4 METFORMINE EG LABO 850 mg, comprimés pelliculés (B/90) (laboratoires EG LABO LABORATOIRES EUROGENERICS)

34009 302 712 5 4 ZOLPIDEM ZYDUS 10 mg, comprimés pelliculés sécables (B/5) (laboratoires ZYDUS FRANCE)
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 28 sur 150

4. Est inscrite sur la liste des médicaments remboursables aux assurés sociaux la spécialité suivante :
Les seules indications thérapeutiques ouvrant droit à la prise en charge ou au remboursement par l’assurance
maladie sont, pour la spécialité visée ci-dessous :
– otites moyennes aiguës ;
– angines documentées à streptocoque A ß-hémolytique ;
– sinusites ;
– exacerbations des bronchopneumopathies chroniques obstructives, en particulier lors de poussées itératives ou
chez les sujets à risque.
Code CIP Présentation

34009 399 321 4 9 CEFPODOXIME VIATRIS 100 mg, comprimés pelliculés sous plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium) (B/10) (laboratoires
VIATRIS SANTE)

5. Est inscrite sur la liste des médicaments remboursables aux assurés sociaux la spécialité suivante :
La seule indication thérapeutique ouvrant droit à la prise en charge ou au remboursement par l’assurance
maladie est, pour la spécialité visée ci-dessous :
– traitement des infections broncho-pulmonaires en cas de mucoviscidose chez l’adulte et l’enfant de plus
de 3 mois.
Code CIP Présentation

34009 302 687 3 5 MEROPENEM KALCEKS 1 g, poudre pour solution injectable/pour perfusion en flacon (B/10) (laboratoires EVER PHARMA FRANCE)

6. Sont inscrites sur la liste des médicaments remboursables aux assurés sociaux les spécialités suivantes.
Les seules indications thérapeutiques ouvrant droit à la prise en charge ou au remboursement par l’assurance
maladie sont, pour les spécialités visées ci-dessous :
– traitement du trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (TDAH) dans le cadre d’une prise en charge
globale chez l’enfant de 6 ans et plus, lorsque des mesures correctives seules s’avèrent insuffisantes ;
– traitement du trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (TDAH) chez l’adulte pour lequel un impact
fonctionnel modéré à sévère sur au moins deux composantes (professionnelle et/ou universitaire, sociale y
compris familiale) est mis en évidence et lorsque la présence de symptômes du TDAH a bien été établie dans
l’enfance et en tenant compte du fait que le traitement pharmacologique fait partie d’une prise en charge
globale.
Code CIP Présentation

34009 302 709 9 8 METHYLPHENIDATE BIOGARAN LP 18 mg, comprimés à libération prolongée en flacon (B/28) (laboratoires BIOGARAN)

34009 302 710 1 8 METHYLPHENIDATE BIOGARAN LP 36 mg, comprimés à libération prolongée en flacon (B/28) (laboratoires BIOGARAN)

34009 302 710 2 5 METHYLPHENIDATE BIOGARAN LP 54 mg, comprimés à libération prolongée en flacon (B/28) (laboratoires BIOGARAN)

DEUXIÈME PARTIE
(1 modification)
Le libellé de la spécialité pharmaceutique suivante est modifié comme suit.
Libellé abrogé Nouveau libellé

Code CIP Libellé Code CIP Libellé

34009 346 281 8 4 CEFPODOXIME MYLAN PHARMA 100 mg, compri­ 34009 346 281 8 4 CEFPODOXIME VIATRIS 100 mg, comprimés pelli­
més pelliculés (B/10) (Laboratoires MYLAN SAS) culés (B/10) (Laboratoires VIATRIS SANTE)
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 29 sur 150

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PRÉVENTION

Arrêté du 6 juillet 2023 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques agréées


à l’usage des collectivités et divers services publics
NOR : SPRS2313193A

Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique et le ministre de la santé


et de la prévention,
Vu le code de la santé publique, notamment ses articles L. 5123-2, L. 5123-3 et D. 5123-4 ;
Vu le code de la sécurité sociale ;
Vu le code général des impôts, notamment l’article 281 octies,
Arrêtent :
Art. 1 . – La liste des spécialités pharmaceutiques agréées à l’usage des collectivités et divers services publics
er

est modifiée conformément aux dispositions qui figurent en annexe.


Art. 2. – Le directeur général de la santé et le directeur de la sécurité sociale sont chargés, chacun en ce qui le
concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié ainsi que son annexe au Journal officiel de la République
française.
Fait le 6 juillet 2023.
Le ministre de la santé
et de la prévention,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice La sous-directrice de la politique
du financement des produits de santé et de la qualité
du système de soins, des pratiques et des soins,
C. DELPECH H. MONASSE
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice
du financement
du système de soins,
C. DELPECH

ANNEXE
PREMIÈRE PARTIE
(27 inscriptions)
1. Les spécialités pharmaceutiques suivantes sont inscrites sur la liste des médicaments agréés à l’usage des
collectivités et divers services publics.
Les seules indications thérapeutiques ouvrant droit à la prise en charge par l’assurance maladie sont, pour les
spécialités visées ci-dessous, celles qui figurent à l’autorisation de mise sur le marché à la date de publication du
présent arrêté.
Code CIP Présentation

34009 302 621 0 8 ABIRATERONE CRISTERS 500 mg, comprimés pelliculés (B/60) (laboratoires CRISTERS)

34009 302 703 9 4 EMTRICITABINE/TENOFOVIR DISOPROXIL MYLAN 200 mg/245 mg, comprimés pelliculés en flacon (B/90) (laboratoires VIATRIS
SANTE)
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 29 sur 150

Code CIP Présentation

34009 302 689 8 8 GANIRELIX EG 0,25 mg/0,5 ml, solution injectable, 0,5 ml en seringue préremplie (B/1) (laboratoires EG LABO LABORATOIRES
EUROGENERICS)

34009 302 689 9 5 GANIRELIX EG 0,25 mg/0,5 ml, solution injectable, 0,5 ml en seringue préremplie (B/5) (laboratoires EG LABO LABORATOIRES
EUROGENERICS)

34009 302 616 9 9 GANIRELIX GEDEON RICHTER 0,25 mg/0,5 ml, solution injectable en seringue préremplie (B/1) (laboratoires GEDEON RICHTER
FRANCE)

34009 302 617 1 2 GANIRELIX GEDEON RICHTER 0,25 mg/0,5 ml, solution injectable en seringue préremplie (B/6) (laboratoires GEDEON RICHTER
FRANCE)

34009 302 653 4 5 VINORELBINE ACCORD 20 mg, capsule molle (B/1) (laboratoires ACCORD HEALTHCARE FRANCE SAS)

34009 302 653 9 0 VINORELBINE ACCORD 30 mg, capsule molle (B/1) (laboratoires ACCORD HEALTHCARE FRANCE SAS)

34009 302 494 9 9 VINORELBINE MEDAC 20 mg, capsule molle (B/1) (laboratoires MEDAC SAS)

34009 302 495 1 2 VINORELBINE MEDAC 30 mg, capsule molle (B/1) (laboratoires MEDAC SAS)

2. La spécialité pharmaceutique suivante est inscrite sur la liste des médicaments agréés à l’usage des
collectivités et divers services publics.
La seule indication thérapeutique ouvrant droit à la prise en charge par l’assurance maladie est, pour la spécialité
visée ci-dessous :
– traitement du cancer du sein, localement avancé ou métastasé, chez la femme ménopausée possédant des
récepteurs aux estrogènes positifs, en cas de récidive pendant ou après un traitement adjuvant par un anti-
estrogène ou de progression de la maladie sous traitement par anti-estrogène.
Code CIP Présentation

34009 302 708 9 9 FULVESTRANT ARROW 250 mg, solution injectable, 5 ml en seringue pré-remplie + aiguille (B/1) (laboratoires ARROW GENERIQUES)

3. Les spécialités pharmaceutiques suivantes sont inscrites sur la liste des médicaments agréés à l’usage des
collectivités et divers services publics.
Les seules indications thérapeutiques ouvrant droit à la prise en charge par l’assurance maladie sont, pour les
spécialités visées ci-dessous, celles qui figurent à l’autorisation de mise sur le marché à la date de publication du
présent arrêté.
Code CIP Présentation

34009 302 712 7 8 ALPRAZOLAM ARROW LAB 0,25 mg, comprimés sécables (B/30) (laboratoires ARROW GENERIQUES)

34009 302 705 6 1 ALPRAZOLAM ARROW LAB 0,50 mg, comprimés sécables (B/30) (laboratoires ARROW GENERIQUES)

34009 302 662 4 3 ATORVASTATINE LABORATOIRES ALTER 80 mg, comprimés pelliculés sous plaquettes (PA/Aluminium/PVC/Aluminium) (B/90)
(laboratoires ALTER)

34009 302 662 5 0 ATORVASTATINE LABORATOIRES ALTER 80 mg, comprimés pelliculés sous plaquettes (PVC/PVDC/PVC/Aluminium) (B/90)
(laboratoires ALTER)

34009 302 723 8 1 METFORMINE EG LABO 1000 mg, comprimés pelliculés sécables (B/30) (laboratoires EG LABO LABORATOIRES EUROGENERICS)

34009 302 723 9 8 METFORMINE EG LABO 1000 mg, comprimés pelliculés sécables (B/90) (laboratoires EG LABO LABORATOIRES EUROGENERICS)

34009 302 723 3 6 METFORMINE EG LABO 500 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires EG LABO LABORATOIRES EUROGENERICS)

34009 302 723 4 3 METFORMINE EG LABO 500 mg, comprimés pelliculés (B/90) (laboratoires EG LABO LABORATOIRES EUROGENERICS)

34009 302 723 6 7 METFORMINE EG LABO 850 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires EG LABO LABORATOIRES EUROGENERICS)

34009 302 723 7 4 METFORMINE EG LABO 850 mg, comprimés pelliculés (B/90) (laboratoires EG LABO LABORATOIRES EUROGENERICS)

34009 302 712 5 4 ZOLPIDEM ZYDUS 10 mg, comprimés pelliculés sécables (B/5) (laboratoires ZYDUS FRANCE)

4. La spécialité pharmaceutique suivante est inscrite sur la liste des médicaments agréés à l’usage des
collectivités et divers services publics.
Les seules indications thérapeutiques ouvrant droit à la prise en charge par l’assurance maladie sont, pour la
spécialité visée ci-dessous :
– otites moyennes aiguës ;
– angines documentées à streptocoque A ß-hémolytique ;
– sinusites ;
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 29 sur 150

– exacerbations des bronchopneumopathies chroniques obstructives, en particulier lors de poussées itératives ou


chez les sujets à risque.
Code CIP Présentation

34009 399 321 4 9 CEFPODOXIME VIATRIS 100 mg, comprimés pelliculés sous plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium) (B/10) (laboratoires
VIATRIS SANTE)

5. La spécialité pharmaceutique suivante est inscrite sur la liste des médicaments agréés à l’usage des
collectivités et divers services publics.
La seule indication thérapeutique ouvrant droit à la prise en charge par l’assurance maladie est, pour la spécialité
visée ci-dessous :
– traitement des infections broncho-pulmonaires en cas de mucoviscidose chez l’adulte et l’enfant de plus
de 3 mois.
Code CIP Présentation

34009 302 687 3 5 MEROPENEM KALCEKS 1 g, poudre pour solution injectable/pour perfusion en flacon (B/10) (laboratoires EVER PHARMA FRANCE)

6. Les spécialités pharmaceutiques suivantes sont inscrites sur la liste des médicaments agréés à l’usage des
collectivités et divers services publics.
Les seules indications thérapeutiques ouvrant droit à la prise en charge par l’assurance maladie sont, pour les
spécialités visées ci-dessous :
– traitement du trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (TDAH) dans le cadre d’une prise en charge
globale chez l’enfant de 6 ans et plus, lorsque des mesures correctives seules s’avèrent insuffisantes ;
– traitement du trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (TDAH) chez l’adulte pour lequel un impact
fonctionnel modéré à sévère sur au moins deux composantes (professionnelle et/ou universitaire, sociale y
compris familiale) est mis en évidence et lorsque la présence de symptômes du TDAH a bien été établie dans
l’enfance et en tenant compte du fait que le traitement pharmacologique fait partie d’une prise en charge
globale.
Code CIP Présentation

34009 302 709 9 8 METHYLPHENIDATE BIOGARAN LP 18 mg, comprimés à libération prolongée en flacon (B/28) (laboratoires BIOGARAN)

34009 302 710 1 8 METHYLPHENIDATE BIOGARAN LP 36 mg, comprimés à libération prolongée en flacon (B/28) (laboratoires BIOGARAN)

34009 302 710 2 5 METHYLPHENIDATE BIOGARAN LP 54 mg, comprimés à libération prolongée en flacon (B/28) (laboratoires BIOGARAN)

DEUXIÈME PARTIE
(1 modification)
Le libellé de la spécialité pharmaceutique suivante est modifié comme suit.
Libellé abrogé Nouveau libellé

Code CIP Libellé Code CIP Libellé

34009 346 281 8 4 CEFPODOXIME MYLAN PHARMA 100 mg, compri­ 34009 346 281 8 4 CEFPODOXIME VIATRIS 100 mg, comprimés pelli­
més pelliculés (B/10) (Laboratoires MYLAN SAS) culés (B/10) (Laboratoires VIATRIS SANTE)
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 30 sur 150

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PRÉVENTION

Arrêté du 10 juillet 2023 portant annulation d’épreuves et report du calendrier des concours
externe, interne et du 3e concours pour le recrutement d’inspecteurs de l’action sanitaire et
sociale
NOR : SPRR2318346A

Par arrêté du ministre de la santé et de la prévention en date du 10 juillet 2023, le calendrier des concours
externe, interne et troisième concours d’inspecteurs de l’action sanitaire et sociale ouverts par arrêté du
16 janvier 2023 autorisant au titre de l’année 2023 l’ouverture des concours externe, interne et du 3e concours pour
le recrutement d’inspecteurs de l’action sanitaire et sociale, est modifié selon les dispositions suivantes.
L’épreuve questions réponses courtes pour le concours externe composée les 30 mai est annulée.
L’épreuve écrite d’admissibilité suivante, questions réponses courtes pour le concours externe aura lieu
le 4 septembre 2023 dans les centres suivants :
Métropole : Ajaccio – Amiens – Bordeaux – Dijon – Lyon – Marseille – Nantes – Orléans – Paris – Rennes –
Rouen – Strasbourg – Toulouse.
Région, départements et collectivités territoriales d’Outre-mer : La Réunion – Guadeloupe – Guyane –
Martinique – Mayotte – Saint-Pierre-et-Miquelon.
Seuls les candidats présents lors de l’épreuve du 30 mai 2023 seront à nouveau convoqués.
Les épreuves orales d’admission auront lieu à Paris à partir du lundi 13 novembre 2023.
Les candidats admissibles au concours externe devront adresser par voie électronique au plus tard le
vendredi 27 octobre 2023 leur curriculum vitae par mail à drh-concours@sg.social.gouv.fr (mettre en objet IASS
EXTERNE 2023).
En cas d’impossibilité matérielle le curriculum vitae pourra être adressé en sept exemplaires par courrier en pli
suivi ou en recommandé avec accusé de réception, au plus tard le vendredi 27 octobre 2023, le cachet de la poste
faisant foi à l’adresse suivante : ministère de la santé et de la prévention, direction des ressources humaines,
département « Allocation des ressources, recrutement et politique de rémunérations », mission concours,
« Concours externe IASS 2023 », 14, avenue Duquesne, 75350 Paris 07 SP.
Pour passer l’épreuve orale, les candidats résidant dans l’une des collectivités mentionnées à l’article 72-3 de la
Constitution (Guadeloupe, Guyane, Martinique, La Réunion, Mayotte, Saint-Barthélemy, Saint-Martin,
Saint-Pierre-et-Miquelon, îles Wallis et Futuna, Polynésie française, Nouvelle-Calédonie) ou à l’étranger, en
situation de handicap, en état de grossesse ou dont l’état de santé le nécessite peuvent bénéficier, à leur demande,
de la visioconférence, dans les conditions prévues par l’arrêté du 22 décembre 2017 fixant les conditions de recours
à la visioconférence pour l’organisation des voies d’accès à la fonction publique de l’Etat.
Leur demande devra être adressée au plus tard le vendredi 27 octobre 2023 par courriel au service organisateur
des concours à l’adresse électronique suivante : drh-concours@sg.social.gouv.fr.
Les candidats en situation de handicap, les femmes en état de grossesse et les personnes dont l’état de santé rend
nécessaire le recours à la visioconférence devront produire à la même adresse, dans les meilleurs délais et au plus
tard huit jours avant le début des épreuves orales, un certificat médical délivré par un médecin agréé par
l’administration et comportant la mention de l’aménagement relatif à la visioconférence. L’absence de transmission
du certificat médical rend la demande irrecevable.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 31 sur 150

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS, DE L'AUTONOMIE


ET DES PERSONNES HANDICAPÉES

Décret no 2023-593 du 11 juillet 2023 relatif aux modalités de présentation


de la demande d’allocation personnalisée d’autonomie à domicile
NOR : APHA2219585D

Publics concernés : demandeurs de l’allocation personnalisée d’autonomie, conseils départementaux.


Objet : modalités de présentation de la demande d’allocation personnalisée d’autonomie à domicile.
Entrée en vigueur : le décret entre en vigueur le premier jour du troisième mois suivant sa publication.
Notice explicative : le décret modifie les modalités de présentation de la demande d’allocation personnalisée
d’autonomie à domicile en la distinguant, par renvoi à un formulaire CERFA, de la demande d’allocation
personnalisée en établissement. Il actualise en conséquence le modèle de dossier relatif aux demandes d’allocation
personnalisée d’autonomie en établissement.
Références : le décret, ainsi que les dispositions du code de l’action sociale et des familles qu’il modifie, peuvent
être consultés, dans leur version résultant de cette modification, sur le site Légifrance (https://www.legifrance.
gouv.fr).
La Première ministre,
Sur le rapport du ministre des solidarités, de l’autonomie et des personnes handicapées,
Vu le code de l’action sociale et des familles, notamment ses articles R. 232-24, R. 232-24-1 et son annexe 2-3 ;
Vu l’avis du Conseil national d’évaluation des normes en date du 9 mars 2023 ;
Le Conseil d’Etat (section sociale) entendu,
Décrète :
Art. 1 . – Le code de l’action sociale et des familles est ainsi modifié :
er

1o A l’article R. 232-24 :
a) Au début de l’article, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« La demande d’allocation personnalisée d’autonomie à domicile s’effectue au moyen d’un formulaire CERFA
prévu à cet effet, qui fixe la liste des pièces à joindre et comprend notamment des éléments déclaratifs concernant
le demandeur et son conjoint, leurs ressources et leur patrimoine, ainsi que, le cas échéant, des informations
concernant les proches aidants du demandeur et la carte mobilité inclusion. » ;
b) Au premier alinéa, qui devient le second, après le mot : « autonomie », sont insérés les mots : « en
établissement » ;
2o A l’article R. 232-24-1, les mots : « Le modèle de dossier prévu à l’article R. 232-24 permet » sont remplacés
par les mots : « Le formulaire et le modèle de dossier prévus à l’article R. 232-24 permettent » ;
3o A l’annexe 2-3 :
a) Dans l’intitulé, après le mot : « autonomie », sont insérés les mots : « en établissement » ;
b) Au I :
– au premier alinéa, les mots : « à domicile ou » sont supprimés ;
– à la dernière phrase du A, les mots : « pour la visite d’évaluation à domicile ou » sont supprimés ;
– au b du 3 du B, les mots : « (dont assurance-vie) » sont supprimés ;
– le D est abrogé ;
c) Au II, les mots : « , relevé annuel d’assurance vie » sont supprimés ;
d) La dernière phrase du NOTA (2) est supprimée.
Art. 2. – Le présent décret entre en vigueur le premier jour du troisième mois suivant sa publication.
Art. 3. – Le ministre des solidarités, de l’autonomie et des personnes handicapées est chargé de l’exécution du
présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 31 sur 150

Fait le 11 juillet 2023.


ÉLISABETH BORNE
Par la Première ministre :
Le ministre des solidarités, de l’autonomie
et des personnes handicapées,
JEAN-CHRISTOPHE COMBE
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Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DES SPORTS ET DES JEUX OLYMPIQUES ET PARALYMPIQUES

Arrêté du 20 juin 2023 fixant les conditions de mise en œuvre des missions relevant du ministre
chargé des sports et de l’Agence nationale du sport en matière de formation et de préparation
des sportifs figurant sur les listes mentionnées à l’article L. 221-2 du code du sport et de
participation au réseau national du sport de haut niveau
NOR : SPOV2317213A

La ministre des sports et des jeux Olympiques et Paralympiques,


Vu le code du sport, notamment ses articles R. 114-1 et suivants du code du sport ;
Vu le décret no 2020-1542 du 9 décembre 2020 relatif aux compétences des autorités académiques dans le
domaine des politiques de la jeunesse, de l’éducation populaire, de la vie associative, de l’engagement civique et
des sports et à l’organisation des services chargés de leur mise en œuvre, notamment son article 16 ;
Vu le décret no 2021-590 du 12 mai 2021 portant création de la fonction de responsable régional de la haute
performance relevant du ministre chargé des sports ;
Vu l’arrêté du 7 avril 2022 portant désignation dans la région Corse de l’organisme public exerçant les missions
relevant du ministère chargé des sports et de l’Agence nationale du sport en matière de formation et de préparation
des sportifs de haut niveau et de participation au réseau national du sport de haut niveau ;
Vu l’arrêté du 7 avril 2022 portant désignation dans la région Guyane de l’organisme public exerçant les
missions relevant du ministère chargé des sports et de l’Agence nationale du sport en matière de formation et de
préparation des sportifs de haut niveau et de participation au réseau national du sport de haut niveau ;
Vu l’arrêté du 26 septembre 2022 portant désignation dans la région Normandie de l’organisme public exerçant
les missions relevant du ministère chargé des sports et de l’Agence nationale du sport en matière de formation et de
préparation des sportifs de haut niveau et de participation au réseau national du sport de haut niveau ;
Vu l’arrêté du 26 septembre 2022 portant désignation dans la collectivité territoriale de Martinique de
l’organisme public exerçant les missions relevant du ministère chargé des sports et de l’Agence nationale du sport
en matière de formation et de préparation des sportifs de haut niveau et de participation au réseau national du sport
de haut niveau ;
Vu l’avis du comité social d’administration ministériel de jeunesse et sports en date du 30 mai 2023,
Arrête :
Art. 1 . – Dans les régions Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté, Centre-Val de Loire,
er

Grand Est, Hauts-de-France, Ile-de-France, Nouvelle-Aquitaine, Occitanie, Pays de la Loire et Provence-Alpes-


Côte d’Azur, Bretagne, Normandie, Guadeloupe et La Réunion et dans les collectivités territoriales de Guyane, de
Martinique et de Corse, les missions prévues à l’article 16 du décret du 9 décembre 2020 susvisé sont confiées aux
établissements tels que fixés en annexe du présent arrêté. Ces missions sont animées par une équipe dédiée
identifiée en tant que Maison régionale de la performance.
La Maison régionale de la performance est implantée au sein d’un établissement ou organisme tel que fixé en
annexe.
Art. 2. – L’Agence nationale du sport s’appuie sur les maisons régionales de la performance, chargées de
décliner la stratégie nationale définie par l’Etat dans une convention d’objectifs conclue entre l’Agence nationale
du sport et l’Etat conformément aux dispositions de l’article L. 112-10 du code du sport. Elle est chargée de définir
les programmes d’intervention prioritaires à conduire dans le champ du haut niveau et de la haute performance
sportive et d’en piloter la mise en œuvre.
A cette fin, la Maison régionale de la performance assure le déploiement d’une offre de services sur le territoire
régional à destination des sportifs ciblés par l’Agence nationale du sport, en lien avec les fédérations, dans une
convention d’objectifs prévue à l’article L. 112-16 du même code.
La Maison régionale de la performance a pour mission de coordonner au niveau régional :
1. L’accompagnement socio-professionnel des sportifs figurant sur les listes mentionnées à l’article L. 221-2 du
code du sport ;
2. L’optimisation de la performance ;
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3. L’accompagnement paralympique ;
4. L’analyse de la performance, incluant le suivi et l’évaluation des structures relevant des projets de
performance fédéraux.
La Maison régionale de la performance participe à la montée en compétence de l’encadrement des sportifs ciblés
par l’Agence nationale du sport.
La Maison régionale de la performance est une plateforme de ressources au service de la performance. Elle
exerce cette mission en s’appuyant sur l’ensemble des acteurs de la performance, au profit des sportifs et des
entraîneurs des fédérations sportives. Elle accompagne les cellules de performance présentes sur le territoire
régional et peut s’appuyer sur le réseau des clubs professionnels partenaires. Les services de cet accompagnement
sont déployés dans et hors les murs de l’établissement ou organisme, au plus près des lieux de pratique des sportifs
ciblés par l’Agence nationale du sport.
Dans le cadre de la mise en œuvre des missions de la Maison régionale de la performance, l’établissement
participe à la définition et prend en compte les orientations de la conférence régionale du sport et de son projet
sportif territorial. A ce titre, dans la région concernée, il veille à la cohérence de l’application des orientations et
instructions données par le ministre chargé des sports et déclinées par l’Agence nationale du sport.
Art. 3. – La Maison régionale de la performance est coordonnée par un responsable régional de la haute
performance dont les fonctions ont été créées par le décret du 12 mai 2021 susvisé. Il est chargé d’assurer la mise
en œuvre au niveau régional de la stratégie tel que définie à l’article 2.
Les maisons régionales de la performance sont composées des effectifs de conseillers haut niveau haute
performance affectés ou recrutés dans les établissements ou organismes tels que fixés en annexe.
Art. 4. – L’ensemble des agents des maisons régionales de la performance constitue un réseau piloté, animé et
accompagné par l’Agence nationale du sport.
Art. 5. – Les établissements ou organismes qui accueillent les maisons régionales de la performance cités en
annexe 1 signent une convention avec l’Agence nationale du sport qui précise les conditions dans lesquelles sont
mises en œuvre les missions identifiées à l’article 2 et les financements associés, dans la limite des crédits
d’intervention de l’Agence nationale du sport.
Art. 6. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 20 juin 2023.
Pour la ministre et par délégation :
Le chef de service,
adjoint à la directrice des sports,
J. FOURNIER

ANNEXE
Région Effectif total Répartition par établissements ou organismes

Auvergne-Rhône-Alpes 10 ETP CREPS Vichy : 5 ETP CREPS Rhône-Alpes : 5 ETP /

Bourgogne Franche-Comté 4 ETP CREPS Dijon : 4 ETP / /

Bretagne 4 ETP Sport Bretagne : 4 ETP / /

Centre-Val de Loire 4 ETP CREPS Centre : 4 ETP / /

Corse 1 ETP Centre sportif jeunesse Corse : 1 ETP / /

Grand Est 7 ETP CREPS Nancy : 3 ETP CREPS Reims : 2 ETP CREPS Strasbourg : 2 ETP

Hauts-de-France 5 ETP CREPS Wattignies : 5 ETP / /

Île-de-France 4 ETP CREPS Île-de-France : 4 ETP / /

Normandie 3 ETP Centre sportif Normandie : 3 ETP / /

Nouvelle-Aquitaine 7 ETP CREPS Bordeaux : 5 ETP CREPS Poitiers : 2 ETP /

Occitanie 9 ETP CREPS Montpellier : 5 ETP CREPS Toulouse : 4 ETP /

Pays de la Loire 5 ETP CREPS Pays de la Loire : 5 ETP / /

Provence-Alpes-Côte d’Azur 7 ETP CREPS Provence-Alpes-Côte d’Azur : / /


7 ETP

La Réunion 3 ETP CREPS La Réunion : 3 ETP / /

Guadeloupe 3 ETP CREPS Pointe-à-Pitre : 3 ETP / /


13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 32 sur 150

Région Effectif total Répartition par établissements ou organismes

Martinique 3 ETP Institut Martiniquais du sport : 3 ETP / /

Guyane 1 ETP Institut de formation et d’accès au / /


sport : 1 ETP
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 33 sur 150

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES


ET DE LA SOUVERAINETÉ INDUSTRIELLE ET NUMÉRIQUE

Arrêté du 4 juillet 2023


portant admission à la retraite
NOR : ECOP2318240A

Par arrêté du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique en date
du 4 juillet 2023, M. Olivier Fudym, professeur de l’Ecole des Mines Télécom, est radié des cadres et admis, sur sa
demande, à faire valoir ses droits à la retraite, à compter du 1er décembre 2023.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 34 sur 150

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES


ET DE LA SOUVERAINETÉ INDUSTRIELLE ET NUMÉRIQUE

Arrêté du 7 juillet 2023 portant admission à la retraite


(attachés d’administration)
NOR : ECOP2318397A

Par arrêté du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique en date
du 7 juillet 2023, Mme Marie-José de Montalembert, attachée d’administration de l’Etat, est, sur sa demande,
radiée des cadres et admise à faire valoir ses droits à la retraite, à compter du 1er janvier 2024.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 35 sur 150

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR ET DES OUTRE-MER

Décret du 11 juillet 2023 portant titularisation


(administration préfectorale) - M. QUINIOU (Arnaud)
NOR : IOMA2311385D

Par décret du Président de la République en date du 11 juillet 2023, M. Arnaud QUINIOU, lieutenant-colonel de
sapeur-pompiers professionnels, est titularisé dans le corps des sous-préfets, à compter du 31 mai 2023.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 36 sur 150

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR ET DES OUTRE-MER

Décret du 11 juillet 2023 portant intégration


(administration préfectorale) - Mme RODRIGO (Pascale)
NOR : IOMA2315330D

Par décret du Président de la République en date du 11 juillet 2023, Mme Pascale RODRIGO, directrice du
travail, est intégrée dans le corps des sous-préfets.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 37 sur 150

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR ET DES OUTRE-MER

Arrêté du 8 juin 2023


portant admission à la retraite
NOR : IOMC2316491A

Par arrêté du ministre de l’intérieur et des outre-mer en date du 8 juin 2023, est admis à faire valoir ses droits à la
retraite par limite d’âge :
M. Eddie PUJOL, commissaire de police, à compter du 1er octobre 2023.
L’intéressé est radié des cadres à cette même date.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 38 sur 150

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR ET DES OUTRE-MER

Arrêté du 10 juillet 2023 portant nomination au conseil d’administration


de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides
NOR : IOMO2317541A

Par arrêté du ministre délégué auprès du ministre de l’intérieur et des outre-mer, chargé des outre-mer, en date
du 10 juillet 2023, sont nommés suppléants permanents de la directrice générale des outre-mer au conseil
d’administration de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides : M. Frédéric JORAM, chef de service,
adjoint à la directrice générale des outre-mer, et, en cas d’empêchement, M. Olivier BENOIST, sous-directeur des
affaires juridiques et institutionnelles, et M. Arnaud LAUZIER, adjoint au sous-directeur des affaires juridiques et
institutionnelles.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 39 sur 150

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’EUROPE ET DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES

Décret du 11 juillet 2023 portant nomination d’une ambassadrice extraordinaire


et plénipotentiaire de la République française auprès de la République du Tadjikistan -
Mme PIGNOL (Elsa)
NOR : EAEA2318417D

Le Président de la République,
Sur le rapport de la Première ministre et de la ministre de l’Europe et des affaires étrangères,
Vu la Constitution, notamment son article 13 ;
Le conseil des ministres entendu,
Décrète :
Art. 1 . – Mme Elsa PIGNOL, secrétaire des affaires étrangères, est nommée ambassadrice extraordinaire et
er

plénipotentiaire de la République française auprès de la République du Tadjikistan, à compter du 24 juillet 2023.


Art. 2. – La Première ministre et la ministre de l’Europe et des affaires étrangères sont responsables, chacune
en ce qui la concerne, de l’application du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République
française.
Fait le 11 juillet 2023.
EMMANUEL MACRON
Par le Président de la République :
La Première ministre,
ÉLISABETH BORNE
La ministre de l’Europe
et des affaires étrangères,
CATHERINE COLONNA
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 40 sur 150

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 16 juin 2023 portant nomination à un emploi de directeur fonctionnel


des services pénitentiaires (direction de l’administration pénitentiaire)
NOR : JUSK2316324A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 16 juin 2023, M. Franck LINARES, directeur
des services pénitentiaires de classe exceptionnelle, est nommé directeur interrégional des services pénitentiaires
de Bordeaux, à compter du 1er août 2023.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 41 sur 150

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 5 juillet 2023 relatif à la transformation d’une société civile professionnelle


en société d’exercice libéral à responsabilité limitée (officiers publics ou ministériels)
NOR : JUSC2318705A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 5 juillet 2023, la transformation de la société
civile professionnelle « PIERRE-OLIVIER HULIN, société civile professionnelle titulaire d’un office de greffier
de Tribunal de Commerce de POITIERS », titulaire d’un office de greffier de tribunal de commerce à la résidence
de Poitiers (Vienne), en société d’exercice libéral à responsabilité limitée « GTC POITIERS » est agréée.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 42 sur 150

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 5 juillet 2023 relatif à une société par actions simplifiée


(officiers publics ou ministériels)
NOR : JUSC2318706A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 5 juillet 2023, Mme BESSEYRIAS (Sylvie,
Marie-Thérèse), épouse DOUCET, est nommée notaire associée, membre de la société par actions simplifiée
« OFFICE DU PARC », titulaire d’un office de notaire à la résidence de Thonon-les-Bains (Haute-Savoie).
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 43 sur 150

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 5 juillet 2023 relatif à une société civile professionnelle


(officiers publics ou ministériels)
NOR : JUSC2318707A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 5 juillet 2023 :
M. CHALET (Jean-Dimitri, Bruno) et Mme RAYSSAC (Camille, Marie) sont nommés notaires associés,
membres de la société civile professionnelle « Patricia TILLY, Cyril BARON et Frédéric MATHOT, notaires,
associés d’une société civile professionnelle titulaire d’un office notarial », titulaire d’un office de notaire à la
résidence de Cannes (Alpes-Maritimes).
Les retraits de Mme TILLY (Patricia, Eliane) et de M. MATHOT (Frédéric, Francis, Prosper), notaires associés,
membres de la société civile professionnelle « Patricia TILLY, Cyril BARON et Frédéric MATHOT, notaires,
associés d’une société civile professionnelle titulaire d’un office notarial », sont acceptés.
La dénomination sociale de la société civile professionnelle « Patricia TILLY, Cyril BARON et Frédéric
MATHOT, notaires, associés d’une société civile professionnelle titulaire d’un office notarial » est ainsi modifiée :
« Cyril BARON, Jean-Dimitri CHALET et Camille RAYSSAC, Notaires Associés ».
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 44 sur 150

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 5 juillet 2023 relatif à une société d’exercice libéral à responsabilité limitée
(officiers publics ou ministériels)
NOR : JUSC2318708A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 5 juillet 2023 :
M. BERNARD (Xavier, Patrick, Marie) est nommé greffier de tribunal de commerce associé, membre de la
société d’exercice libéral à responsabilité limitée « SELARL BERNARD & Associés, Greffière de Tribunal de
Commerce, Titulaire d’un Office de Greffier de Tribunal de Commerce », titulaire d’un office de greffier de
tribunal de commerce à la résidence d’Amiens (Somme).
Les retraits de M. BERNARD (Loïc, Joseph, Marie) et de Mme STERLIN (Elisabeth, Marie, Dominique,
Ghislaine), épouse BERNARD, greffiers de tribunal de commerce associés, membres de la société d’exercice
libéral à responsabilité limitée « « SELARL BERNARD & Associés, Greffière de Tribunal de Commerce, Titulaire
d’un Office de Greffier de Tribunal de Commerce », sont acceptés.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 45 sur 150

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 5 juillet 2023 relatif à une société d’exercice libéral à responsabilité limitée
(officiers publics ou ministériels)
NOR : JUSC2318709A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 5 juillet 2023 :
M. SOMMELETTE (Gauthier) est nommé greffier de tribunal de commerce associé, membre de la société
d’exercice libéral à responsabilité limitée « SELARL Xavier BERNARD Greffière de Tribunal de Commerce
Titulaire d’Offices de Greffier de Tribunal de Commerce », titulaire des offices de greffier de tribunal de commerce
à la résidence de Val-de-Briey (Meurthe-et-Moselle) et à la résidence de Bar-le-Duc (Meuse).
Le retrait de M. BERNARD (Xavier, Patrick, Marie), greffier de tribunal de commerce associé, membre de la
société d’exercice libéral à responsabilité limitée « SELARL Xavier BERNARD Greffière de Tribunal de
Commerce Titulaire d’Offices de Greffier de Tribunal de Commerce », est accepté.
La dénomination sociale de la société d’exercice libéral à responsabilité limitée « SELARL Xavier BERNARD
Greffière de Tribunal de Commerce Titulaire d’Offices de Greffier de Tribunal de Commerce » est ainsi modifiée :
« SELARL GTC BRIEY et BAR-LE-DUC Greffière de Tribunal de Commerce Titulaire d’Offices de Greffier de
Tribunal de Commerce ».
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 46 sur 150

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 6 juillet 2023 portant inscription de la mention


« Victime du terrorisme » sur un acte de décès
NOR : JUST2317233A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 6 juillet 2023, la mention
« Victime du terrorisme » est portée sur l’acte de décès de M. Eric, Louis, Lucien ASNAR né le 25 janvier 1964
(Bouches-du-Rhône), décédé le 28 avril 2011 à Marrakech (Maroc).
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 47 sur 150

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 6 juillet 2023 modifiant l’arrêté du 22 juin 2023 portant nomination


d’une société d’exercice libéral à responsabilité limitée (officiers publics ou ministériels)
NOR : JUSC2318484A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 6 juillet 2023, l’arrêté du 22 juin 2023
(NOR : JUSC2317094A), nommant Mme BEAUME (Christelle, Armelle), épouse JOUVE, en qualité de notaire
associée, est modifié comme suit :
La mention : « épouse JOUVE » est supprimée.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 48 sur 150

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 6 juillet 2023 relatif à une société civile professionnelle


(officiers publics ou ministériels)
NOR : JUSC2318871A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 6 juillet 2023 :
Il est mis fin aux fonctions de Mme BRISSET (Romanella, Véronique, Karine) en qualité de notaire salariée au
sein de l’office de notaire dont est titulaire la société civile professionnelle « Pierre SAUTJEAU et Alain PIADE,
notaires, associés d’une société civile professionnelle titulaire d’un office notarial », anciennement société civile
professionnelle « Alain BONDET, Pierre SAUTJEAU et Alain PIADE, notaires, associés d’une société civile
professionnelle titulaire d’un office notarial », à la résidence de Chelles (Seine-et-Marne).
Mme BRISSET (Romanella, Véronique, Karine) est nommée notaire associée, membre de la société civile
professionnelle « Pierre SAUTJEAU et Alain PIADE, notaires, associés d’une société civile professionnelle
titulaire d’un office notarial ».
Le retrait de M. PIADÉ (Alain, André), notaire associé, membre de la société civile professionnelle « Pierre
SAUTJEAU et Alain PIADE, notaires, associés d’une société civile professionnelle titulaire d’un office notarial »,
est accepté.
La dénomination sociale de la société civile professionnelle « Pierre SAUTJEAU et Alain PIADE, notaires,
associés d’une société civile professionnelle titulaire d’un office notarial » est ainsi modifiée : « Pierre SAUTJEAU
et Romanella BRISSET, notaires, associés d’une Société Civile Professionnelle titulaire d’un Office Notarial ».
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 49 sur 150

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 6 juillet 2023 portant nomination d’une société d’exercice libéral


à responsabilité limitée (officiers publics ou ministériels)
NOR : JUSC2318872A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 6 juillet 2023 :
La démission de M. GUILLAUME (Gilles, Albert, Daniel), notaire à la résidence de Nogent-le-Rotrou (Eure-et-
Loir), est acceptée.
La société d’exercice libéral à responsabilité limitée « Mathilde BOUCHERON - TUFFREAU, notaires »,
constituée pour l’exercice de la profession de notaire, est nommée notaire à la résidence de Nogent-le-Rotrou
(Eure-et-Loir), en remplacement de M. GUILLAUME (Gilles, Albert, Daniel).
Mme BOUCHERON (Mathilde), épouse TUFFREAU, est nommée notaire associée.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 50 sur 150

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 6 juillet 2023 portant nomination d’une notaire salariée


(officiers publics ou ministériels)
NOR : JUSC2318873A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 6 juillet 2023, Mme LE HAY (Christelle,
Claudiane) est nommée en qualité de notaire salariée au sein de l’office de notaire dont est titulaire la société à
responsabilité limitée « O.M.L - NOTAIRES » à la résidence de Saint-Martin-en-Haut (Rhône).
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 51 sur 150

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 6 juillet 2023 relatif à la dissolution d’une société civile professionnelle et à la


nomination d’une société d’exercice libéral à responsabilité limitée (officiers publics ou
ministériels)
NOR : JUSC2318874A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 6 juillet 2023 :
Il est mis fin aux fonctions de Mme FLAMENT (Cécilia) en qualité de notaire salariée au sein de l’office de
notaire dont est titulaire la société civile professionnelle « Clotilde FELLAY et Maryline BOREL, notaires associés
d’une société civile professionnelle titulaire d’un office notarial » à la résidence de Saint-Jean-Soleymieux (Loire).
Les retraits de Mme FELLAY (Clotilde, Marie, Françoise) et de Mme BOREL (Maryline), notaires associées,
membres de la société civile professionnelle « Clotilde FELLAY et Maryline BOREL, notaires associés d’une
société civile professionnelle titulaire d’un office notarial » à la résidence de Saint-Jean-Soleymieux (Loire), sont
acceptés.
Par suite des retraits de Mme FELLAY (Clotilde, Marie, Françoise) et de Mme BOREL (Maryline), la société
civile professionnelle « Clotilde FELLAY et Maryline BOREL, notaires associés d’une société civile
professionnelle titulaire d’un office notarial » est dissoute.
La société d’exercice libéral à responsabilité limitée « BOREL et FLAMENT », constituée pour l’exercice de la
profession de notaire, est nommée notaire à la résidence de Saint-Jean-Soleymieux (Loire), en remplacement de la
société civile professionnelle « Clotilde FELLAY et Maryline BOREL, notaires associés d’une société civile
professionnelle titulaire d’un office notarial ».
Mme FLAMENT (Cécilia) et Mme BOREL (Maryline) sont nommées notaires associées.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 52 sur 150

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 6 juillet 2023 portant nomination d’une société d’exercice libéral


par actions simplifiée (officiers publics ou ministériels)
NOR : JUSC2318895A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 6 juillet 2023 :
La démission de Mme GANDREY (Katia), épouse ALLIBE, notaire à la résidence de Friville-Escarbotin
(Somme), est acceptée.
La société d’exercice libéral par actions simplifiée « Mathilde GUARESCHI-FENET Notaire », constituée pour
l’exercice de la profession de notaire, est nommée notaire à la résidence de Friville-Escarbotin (Somme), en
remplacement de Mme GANDREY (Katia), épouse ALLIBE.
Mme FENET (Mathilde, Marie, Cécile), épouse GUARESCHI, est nommée notaire associée.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 53 sur 150

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 10 juillet 2023 portant réintégration et affectation


(tribunaux administratifs et cours administratives d’appel)
NOR : JUSE2319262A

Par arrêté du vice-président du Conseil d’Etat en date du 10 juillet 2023, M. François WAVELET, premier
conseiller du corps des magistrats des tribunaux administratifs et des cours administratives d’appel, en service
détaché, est réintégré dans son corps d’origine, à compter du 1er septembre 2023.
A la même date, M. François WAVELET est affecté au tribunal administratif d’Amiens.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 54 sur 150

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DU PLEIN EMPLOI ET DE L’INSERTION

Arrêté du 5 juin 2023 portant promotion de grade


(inspection du travail)
NOR : MTRR2318993A

Par arrêté du ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion en date du 5 juin 2023, Mme ESTAY Adeline,
inspectrice du travail, affectée à la direction départementale de l’emploi, du travail et des solidarités de la
Haute-Garonne, est promue au grade de directrice adjointe du travail, à compter du 23 décembre 2022.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 55 sur 150

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DU PLEIN EMPLOI ET DE L’INSERTION

Arrêté du 15 juin 2023 portant promotion de grade


(inspection du travail)
NOR : MTRR2319020A

Par arrêté du ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion en date du 15 juin 2023, Mme MARIGNIER
Marie-Noëlle, directrice adjointe du travail, affectée à la direction départementale de l’emploi, du travail et des
solidarités de la Manche, est promue au grade de directrice du travail, à compter du 31 décembre 2022.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 56 sur 150

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DU PLEIN EMPLOI ET DE L’INSERTION

Arrêté du 21 juin 2023 portant admission à la retraite


(inspection du travail)
NOR : MTRR2319026A

Par arrêté du ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion en date du 21 juin 2023, Mme ROMEDENNE
LAGRANGE Nadine, inspectrice du travail, affectée à la direction départementale de l’emploi, du travail et des
solidarités des Pyrénées-Atlantiques, est radiée des cadres et admise à faire valoir ses droits à la retraite, à compter
du 2 novembre 2023.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 57 sur 150

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DU PLEIN EMPLOI ET DE L’INSERTION

Arrêté du 30 juin 2023 portant promotion de grade


(inspection du travail)
NOR : MTRR2318995A

Par arrêté du ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion en date du 30 juin 2023, Mme ROUX (Karine),
inspectrice du travail, affectée à la direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités
d’Auvergne-Rhône-Alpes, direction départementale de l’emploi, du travail et des solidarités du Puy-de-Dôme, est
promue au grade de directrice adjointe du travail, à compter du 31 décembre 2022.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 58 sur 150

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DU PLEIN EMPLOI ET DE L’INSERTION

Arrêté du 30 juin 2023 portant titularisation des inspecteurs du travail


stagiaires de la promotion 2022 (issue du concours organisé en 2021)
NOR : MTRR2319154A

Par arrêté du ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion en date du 30 juin 2023, les inspecteurs du
travail stagiaires de la promotion 2022, issue du concours organisé en 2021, dont les noms suivent sont titularisés
dans le corps de l’inspection du travail, au grade d’inspecteur du travail, à compter du 1er août 2023 :
ALMOUZNI Paul

AMOROSI Léa

AUBIN Mathias

BAHI Jabbar

BAURIN Claire

BELABHAR Abdelazize

BERTHOIS Maëlle

BILLIARD Emmanuelle

BONDUELLE Laure

BOUHEDJAR Sammy

BOURSIER Léo

BREARD Alban

BREGER Vivien

CAZEAUD Julie

CHALA Donia

CHAPTAL Séverine

CHASSARD Noémie

CHAZALET Mathéo

COMPERAT Stéphanie

CONRAUD Amandine

DARCISSAC Fabian

DASYLVA Nolit

DELAGE Antoine

DEMELLIER Isabelle

DJELLAB-GUIOMARD Mélanie

FALL Papa
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 58 sur 150

FEGAR Christophe

FILIPPI Tom

FRANCOIS Claire

GABERT Inès

GEAGEA Hanane

GRENET Jules

GUENOT Delphine

GUESNON Tiphaine

HABERT Maud

IMBACH Marion

JEANMAIRE Emilie

JUPIN Bastien

KLUR Jonathan

KRUPPA Elise

LAMOUREUX Elodie

LAVERNE Pauline

LE HERICY-DURAND Edouard

LECOMPERE Adrien

LETERREUX Guillaume

LETHROSNE Hélène

LOCK KOON Emmanuelle

LOPES PEREIRA Julia

LUSIEUX Axel

MAAMERI Amel

MARIE Chloé

MARTIN Agathe

MAUSSE Maëva

MAZA Hugo

MÉDAILLE Karine

MEYRIER Léo

MIGEON Mathieu

MONIER Joris

MOUHEB Claire

NAUDIN Cindy

PAGAN Catherine

PARISOT Maxime

PENELA Catarina

PEROUSE DE MONTCLOS Perrine

POLY Alexia

PRÉAU Raphaël
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 58 sur 150

RAKOTONIAINA Frédéric

REVES Miguel

ROBINSON Celia

ROLDAN Loïc

SCHWAIGER Guillaume

SIERRA Mélina

TANGUY Axelle

THOMAS Rebecca

THOREL Brice

TRAORE Félix

VANCAUWENBERGHE Virginie

VEISSIERE Simon

VERDON Hélène

VIDAL Antoine

WESQUY Hugo

WUEST Justine

En application de l’article 11 de l’arrêté du 16 novembre 2021 relatif aux modalités de la formation et aux
conditions d’évaluation et de sanction de la scolarité des inspecteurs élèves du travail, les inspecteurs du travail
dont les noms suivent devront effectuer un parcours complémentaire de formation, dans un délai maximum
de 12 mois à compter de leur date de titularisation :
BOUHEDJAR Sammy

DASYLVA Nolit

FALL Papa

LECOMPERE Adrien

MIGEON Mathieu

PAGAN Catherine

SIERRA Mélina
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 59 sur 150

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE ET DE LA JEUNESSE

Arrêté du 11 juillet 2023 portant nomination


(administration centrale)
NOR : MEND2312032A

Par arrêté de la Première ministre, du ministre de l’éducation nationale et de la jeunesse, de la ministre de


l’enseignement supérieur et de la recherche et de la ministre des sports et des jeux Olympiques et Paralympiques en
date du 11 juillet 2023, Mme Nathalie NIKITENKO, administratrice de l’Etat du grade transitoire, est renouvelée
dans ses fonctions de cheffe de service, déléguée aux relations européennes et internationales et à la coopération à
l’administration centrale des ministères de l’éducation nationale et de la jeunesse, de l’enseignement supérieur et
de la recherche et des sports et des jeux Olympiques et Paralympiques, pour une durée de trois ans, à compter
du 30 juillet 2023.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 60 sur 150

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE

Arrêté du 14 juin 2023 portant désignation de la présidente de la commission instituée


à l’article 51-1 du décret no 91-1197 du 27 novembre 1991 organisant la profession d’avocat
NOR : ESRS2314793A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, et de la ministre de l’enseignement supérieur et de la
recherche en date du 14 juin 2023, Mme Julia HEINICH est désignée présidente de la commission nationale
instituée à l’article 51-1 du décret no 91-1197 du 27 novembre 1991 modifié organisant la profession d’avocat.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 61 sur 150

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE

Arrêté du 5 juillet 2023 portant nomination à la Commission nationale


pour la protection des animaux utilisés à des fins scientifiques
NOR : ESRR2313706A

Par arrêté de la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche et du ministre de l’agriculture et de la


souveraineté alimentaire en date du 5 juillet 2023, Mme Jane SALMON-FABIANI est nommée membre de la
Commission nationale pour la protection des animaux utilisés à des fins scientifiques en qualité de personnalité
proposée par des organisations reconnues d’utilité publique de protection des animaux et de protection de la faune
sauvage, en remplacement de Mme Isabelle GOY-THOLLOT, suppléante de Mme Catherine VOGT.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 62 sur 150

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PRÉVENTION

Décret du 11 juillet 2023 portant nomination sur un emploi des services d’inspection générale
ou de contrôle (inspection générale des affaires sociales) - M. CHIEZE (François)
NOR : SPRJ2317604D

Par décret du Président de la République en date du 11 juillet 2023, M. François CHIEZE, administrateur de
l’Etat du grade transitoire, est nommé par voie de détachement sur un emploi des services d’inspection générale ou
de contrôle de groupe I à l’inspection générale des affaires sociales, à compter du 1er janvier 2023 et
jusqu’au 6 juillet 2023 inclus.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 63 sur 150

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PRÉVENTION

Décret du 11 juillet 2023 portant nomination sur un emploi des services d’inspection générale
ou de contrôle (inspection générale des affaires sociales) - M. NOURY (Didier)
NOR : SPRJ2317623D

Par décret du Président de la République en date du 11 juillet 2023, M. Didier NOURY, administrateur de l’Etat
du grade transitoire, est nommé par voie de détachement sur un emploi des services d’inspection générale ou de
contrôle de groupe I à l’inspection générale des affaires sociales, à compter du 1er janvier 2023 et
jusqu’au 30 juin 2023 inclus.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 64 sur 150

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PRÉVENTION

Décret du 11 juillet 2023 portant nomination sur un emploi des services d’inspection générale
ou de contrôle (inspection générale des affaires sociales) - M. TOCHE (Olivier)
NOR : SPRJ2317607D

Par décret du Président de la République en date du 11 juillet 2023, M. Olivier TOCHE, administrateur de l’Etat
du grade transitoire, est nommé par voie de détachement sur un emploi des services d’inspection générale ou de
contrôle de groupe I à l’inspection générale des affaires sociales, à compter du 1er janvier 2023 et
jusqu’au 30 juin 2023 inclus.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 65 sur 150

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PRÉVENTION

Arrêté du 3 juillet 2023 portant modification de l’arrêté du 28 avril 2023 fixant la liste des
personnes autorisées à exercer en France la profession de médecin dans la spécialité
« psychiatrie » en application des dispositions de l’article L. 4131-1-1 du code de la santé
publique
NOR : SPRN2319325A

Par arrêté du ministre de la santé et de la prévention en date du 3 juillet 2023, l’arrêté du 28 avril 2023 fixant la
liste des personnes autorisées à exercer en France la profession de médecin dans la spécialité « psychiatrie » en
application des dispositions de l’article L. 4131-1-1 du code de la santé publique est modifié comme suit :
Au lieu de : « Mme SOLIBIEDA (Alice, Anne, Thérèse) épouse DEBACO, née le 5 décembre 1991 à Lens
(France). »,
lire : « Mme SOLIBIEDA (Alice, Anne, Thérèse), épouse DEBACQ, née le 5 décembre 1991 à Lens (France). »
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 66 sur 150

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PRÉVENTION

Arrêté du 3 juillet 2023 portant modification de l’arrêté du 20 avril 2023 fixant la liste des
personnes autorisées à exercer en France la profession de chirurgien-dentiste en application
des dispositions du V de l’article 83 de la loi no 2006-1640 du 21 décembre 2006 de financement
de la sécurité sociale pour 2007 modifiée
NOR : SPRN2319327A

Par arrêté du ministre de la santé et de la prévention en date du 3 juillet 2023, l’arrêté du 20 avril 2023 fixant la
liste des personnes autorisées à exercer en France la profession de chirurgien-dentiste en application des
dispositions du V de l’article 83 de la loi no 2006-1640 du 21 décembre 2006 de financement de la sécurité sociale
pour 2007 modifiée est modifié comme suit :
Au lieu de : « M. ALMAHROUS (Ghazwan), né le 13 janvier 1990 à Damas (Syrie). »,
lire : « M. ALMAHROUS (Ghazwan), né le 13 janvier 1970 à Damas (Syrie). »
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 67 sur 150

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PRÉVENTION

Arrêté du 3 juillet 2023 portant modification de l’arrêté du 28 avril 2023 fixant la liste des
personnes autorisées à exercer en France la profession de médecin dans la spécialité de
« gériatrie » en application des dispositions du B du IV de l’article 83 de la loi no 2006-1640
du 21 décembre 2006 de financement de la sécurité sociale pour 2007 modifiée
NOR : SPRN2319328A

Par arrêté du ministre de la santé et de la prévention en date du 3 juillet 2023, l’arrêté du 28 avril 2023 fixant la
liste des personnes autorisées à exercer en France la profession médecin dans la spécialité « gériatrie » en
application des dispositions du B du IV de l’article 83 de la loi no 2006-1640 du 21 décembre 2006 de financement
de la sécurité sociale pour 2007 modifiée est modifié comme suit :
Au lieu de : « M. ADEL (Sebaa), né le 28 novembre 1964 à Mostaganem (Algérie) »,
lire : « M. SEBAA (Adel), né le 28 novembre 1964 à Mostaganem (Algérie) ».
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 68 sur 150

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PRÉVENTION

Arrêté du 3 juillet 2023 portant modification de l’arrêté du 28 avril 2023 fixant la liste des
personnes autorisées à exercer en France la profession de médecin dans la spécialité
« gynécologie obstétrique » en application des dispositions de l’article L. 4111-2 du code de
la santé publique et du IV de l’article 83 de la loi no 2006-1640 du 21 décembre 2006 de
financement de la sécurité sociale pour 2007 modifiée
NOR : SPRN2319329A

Par arrêté du ministre de la santé et de la prévention en date du 3 juillet 2023, l’arrêté du 28 avril 2023 fixant la
liste des personnes autorisées à exercer en France la profession de médecin dans la spécialité « gynécologie
obstétrique » en application des dispositions de l’article L. 4111-2 du code de la santé publique et du IV de
l’article 83 de la loi no 2006-1640 du 21 décembre 2006 de financement de la sécurité sociale pour 2007 modifiée
est modifié comme suit :
Au lieu de : « Mme EL ALMI (Fatma) épouse NAKHALI, née le 14 juin 1976 à Le Kef (Tunisie) »,
lire : « Mme EL ALMI (Fatma), épouse NAKHLI, née le 14 juin 1976 à Le Kef (Tunisie) ».
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 69 sur 150

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PRÉVENTION

Arrêté du 11 juillet 2023 portant fin de fonctions


(administration centrale)
NOR : SPRR2318685A

Par arrêté de la Première ministre, du ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion, du ministre de la santé
et de la prévention et du ministre des solidarités, de l’autonomie et des personnes handicapées en date
du 11 juillet 2023, il est mis fin, à compter du 19 juillet 2023 et à sa demande, aux fonctions de cheffe de service,
déléguée à l’information et à la communication auprès du secrétaire général, à l’administration centrale des
ministères chargés des affaires sociales, exercées par Mme Sandrine FAUDUET, agent contractuel.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 70 sur 150

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DES SPORTS ET DES JEUX OLYMPIQUES ET PARALYMPIQUES

Arrêté du 23 juin 2023 portant nomination au comité d’orientation


du Musée national du sport et désignation de son président
NOR : SPOV2317564A

Par arrêté de la ministre des sports et des jeux Olympiques et Paralympiques en date du 23 juin 2023 :
I. – Sont nommés membres du comité d’orientation du Musée national du sport :
Mme Sophie BIECHELER, déléguée à l’institutionnel, au territorial et à l’international à la Cité des sciences et
de l’industrie, Universcience.
M. Claude CHAPUIS, professeur à la faculté des sciences du sport, co-responsable de la licence management du
sport à l’université Côte d’Azur.
M. Laurent Sébastien FOURNIER, enseignant chercheur et professeur d’anthropologie à l’université Côte
d’Azur.
M. Yvan GASTAUT, maître de conférences en histoire contemporaine à l’université de Nice Sophia Antipolis.
Mme Emilie GIRARD, directrice scientifique et des collections du MuCem.
M. Jean-Bernard KAZMIERCZAK, historien spécialiste de l’histoire du golf, président et membre fondateur de
la European Association of Golf Historians & Collectors.
Mme Aude PESSEY LUX, conservatrice en chef du patrimoine, référente scientifique au service des musées de
France.
Mme Dominique SERENA-ALLIER, conservatrice en chef du patrimoine, directrice honoraire du Museon
Arlaten.
Mme Dominique VINGTAIN, conservatrice du patrimoine, directrice du centre interrégional de conservation et
de restauration préventive.
II. – Mme Dominique SERENA-ALLIER est nommée présidente du comité d’orientation du Musée national du
sport.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 71 sur 150

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DES SPORTS ET DES JEUX OLYMPIQUES ET PARALYMPIQUES

Arrêté du 11 juillet 2023 portant nomination du président et des membres


du conseil d’administration du Musée national du sport
NOR : SPOV2317850A

Par arrêté du ministre des sports et des jeux Olympiques et Paralympiques en date du 11 juillet 2023 :
I. – Sont nommés membres du conseil d’administration du Musée national du sport :

En qualité de représentants de l’Etat


M. Bernard DEMARS, délégué régional académique à la jeunesse, à l’engagement et aux sports de Provence-
Alpes-Côte d’Azur, titulaire et M. Bertrand RIGOLOT, chef du service départemental à la jeunesse, à
l’engagement et aux sports des Alpes-Maritimes, suppléant.

En qualité de personnalités qualifiées désignées par le ministre chargé de sports


M. Stéphane DIAGANA, champion du monde d’athlétisme.
M. Vincent DULUC, journaliste sportif et écrivain.
Mme Emilie FER, championne olympique et du monde de canoë-kayak.
Mme Elodie LORANDI, championne du monde et médaillée paralympique.

En qualité de suppléante d’un membre de droit


Mme Sophie BIECHELER, déléguée à l’institutionnel, au territorial et à l’international à la Cité des sciences et
de l’industrie, Universcience, suppléante de Mme Dominique SERENA-ALLIER, présidente du comité
d’orientation du Musée national du sport.
II. – M. Vincent DULUC est nommé président du conseil d’administration du Musée national du sport.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 72 sur 150

Décrets, arrêtés, circulaires

CONVENTIONS COLLECTIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DU PLEIN EMPLOI ET DE L’INSERTION

Arrêté du 26 juin 2023 portant extension d’un accord territorial (Bourgogne) conclu
dans le cadre de la convention collective nationale des entreprises d’architecture (no 2332)
NOR : MTRT2316884A

Le ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion,


Vu le code du travail, notamment son article L. 2261-15 ;
Vu la convention collective nationale des entreprises d’architecture du 27 février 2003 ;
Vu l’arrêté du 6 janvier 2004 et les arrêtés successifs portant extension de la convention collective nationale des
entreprises d’architecture du 27 février 2003 et des textes qui l’ont complétée ou modifiée ;
Vu l’accord territorial (Bourgogne) du 21 novembre 2022 relatif aux salaires, conclu dans le cadre de la
convention collective nationale des entreprises d’architecture du 27 février 2003 ;
Vu la demande d’extension présentée par les organisations signataires ;
Vu l’avis publié au Journal officiel de la République française du 23 mai 2023 (NOR : MTRT2313517V) ;
Vu les avis recueillis au cours de l’enquête ;
Vu l’avis motivé de la Commission nationale de la négociation collective, de l’emploi et de la formation
professionnelle (sous-commission des conventions et accords) recueilli suivant la procédure prévue à
l’article R. 2261-5 du code du travail,
Arrête :
Art. 1er. – Sont rendues obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salariés compris dans le champ
d’application professionnel de la convention collective nationale des entreprises d’architecture du 27 février 2003,
et dans leur propre champ d’application territorial, les stipulations de l’accord territorial (Bourgogne) du
21 novembre 2022 relatif aux salaires, conclu dans le cadre de la convention collective nationale susvisée.
En l’absence d’accord de méthode prévu à l’article L. 2241-5 du code du travail, l’accord, qui ne présente pas de
diagnostic complet des écarts de rémunération entre les femmes et les hommes et ne prévoit pas de mesures
relatives aux conditions d’accès à l’emploi, à la formation et à la promotion professionnelle, aux conditions de
travail et d’emploi et notamment celles des salariés à temps partiel tendant à assurer l’égalité professionnelle, est
étendu sous réserve de l’application des dispositions des articles L. 2241-11 et D. 2241-2 du code du travail.
A l’article 1er de l’accord, les termes « , pour l’ensemble des entreprises concernées par le champ d’application
de la CCN des entreprises d’architecture (IDCC 2332), élargie en date du 28 juillet 2020 » sont exclus de
l’extension en ce qu’ils contreviennent aux dispositions combinées de l’article L. 2261-15 du code du travail et de
l’article 1er du code civil.
Le 2e alinéa de l’article 7 est exclu de l’extension en ce qu’il contrevient aux dispositions combinées de
l’article L. 2261-15 du code du travail et de l’article 1er du code civil et de celles de la circulaire du 23 mai 2011
relative aux dates communes d’entrée en vigueur des normes concernant les entreprises mentionnée qui prévoient
que « Dans le cadre d’une procédure d’extension ou d’agrément par voie réglementaire d’un accord, et dans le cas
où les partenaires sociaux signataires de l’accord auraient expressément demandé son application la plus rapide
possible, le dispositif prévu par la présente circulaire n’est toutefois pas applicable ».
Art. 2. – L’extension des effets et sanctions de l’accord susvisé prend effet à compter de la date de publication
du présent arrêté pour la durée restant à courir et aux conditions prévues par ledit accord.
Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 26 juin 2023.
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général du travail,
P. RAMAIN
Nota. – Le texte de l’accord susvisé a été publié au Bulletin officiel du ministère, fascicule conventions collectives no 2023/20,
disponible sur le site www.legifrance.gouv.fr/liste/bocc.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 73 sur 150

Décrets, arrêtés, circulaires

CONVENTIONS COLLECTIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DU PLEIN EMPLOI ET DE L’INSERTION

Arrêté du 30 juin 2023 portant extension d’un avenant à un accord conclu dans le cadre de la
convention collective nationale du personnel des entreprises de manutention ferroviaire et
travaux connexes (no 538)
NOR : MTRT2315015A

Le ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion,


Vu le code du travail, notamment son article L. 2261-15 ;
Vu la convention collective nationale du personnel des entreprises de manutention ferroviaire et travaux
connexes du 6 janvier 1970 ;
Vu l’arrêté du 16 mars 1971 et les arrêtés successifs portant extension de la convention collective nationale du
personnel des entreprises de manutention ferroviaire et travaux connexes du 6 janvier 1970 et des textes qui l’ont
complétée ou modifiée ;
Vu l’avenant du 27 février 2023 révisant l’article 14 « La contribution conventionnelle au titre du plan de
développement des compétences » de l’accord du 20 décembre 2021 relatif à l’accès des salariés à la formation tout
au long de la vie professionnelle, conclu dans le cadre la convention collective nationale du personnel des
entreprises de manutention ferroviaire et travaux connexes du 6 janvier 1970 ;
Vu la demande d’extension présentée par les organisations signataires ;
Vu l’avis publié au Journal officiel de la République française du 23 mars 2023 (NOR : MTRT2307702V) ;
Vu les avis recueillis au cours de l’enquête ;
Vu l’avis motivé de la Commission nationale de la négociation collective, de l’emploi et de la formation
professionnelle (sous-commission des conventions et accords) rendu lors de la séance du 29 juin 2023,
Arrête :
Art. 1 . – Sont rendues obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salariés compris dans le champ
er

d’application de la convention collective nationale du personnel des entreprises de manutention ferroviaire et


travaux connexes du 6 janvier 1970, les stipulations de l’avenant du 27 février 2023 révisant l’article 14 « La
contribution conventionnelle au titre du plan de développement des compétences » de l’accord du 20 décembre 2021
relatif à l’accès des salariés à la formation tout au long de la vie professionnelle, conclu dans le cadre de la
convention collective nationale susvisée.
Art. 2. – L’extension des effets et sanctions de l’avenant susvisé prend effet à compter de la date de publication
du présent arrêté pour la durée restant à courir et aux conditions prévues par ledit avenant.
Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 30 juin 2023.
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général du travail,
P. RAMAIN
Nota. – Le texte de l’avenant susvisé a été publié au Bulletin officiel du ministère, fascicule conventions collectives
no 2023/11, disponible sur le site www.legifrance.gouv.fr/liste/bocc.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 74 sur 150

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CONVENTIONS COLLECTIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DU PLEIN EMPLOI ET DE L’INSERTION

Arrêté du 30 juin 2023 portant extension d’un accord conclu dans le cadre
de la convention collective nationale de l’industrie pharmaceutique (no 176)
NOR : MTRT2315016A

Le ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion,


Vu le code du travail, notamment son article L. 2261-15 ;
Vu la convention collective nationale de l’industrie pharmaceutique du 6 avril 1956 ;
Vu l’arrêté du 15 novembre 1956 et les arrêtés successifs portant extension de la convention collective nationale
de l’industrie pharmaceutique du 6 avril 1956 et des textes qui l’ont complétée ou modifiée ;
Vu l’accord collectif du 13 mars 2023 modifiant les frais de logement et de nourriture des salariés participant aux
réunions des commissions paritaires de l’industrie pharmaceutique, conclu dans le cadre de la convention
collective nationale de l’industrie pharmaceutique du 6 avril 1956 ;
Vu la demande d’extension présentée par les organisations signataires ;
Vu l’avis publié au Journal officiel de la République française du 10 mai 2023 (NOR : MTRT2312435V) ;
Vu les avis recueillis au cours de l’enquête ;
Vu l’avis motivé de la Commission nationale de la négociation collective, de l’emploi et de la formation
professionnelle (sous-commission de la protection sociale complémentaire) rendu lors de la séance du
29 juin 2023,
Arrête :
Art. 1 . – Sont rendues obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salariés compris dans le champ
er

d’application de la convention collective nationale de l’industrie pharmaceutique du 6 avril 1956, les stipulations
de l’accord collectif du 13 mars 2023 modifiant les frais de logement et de nourriture des salariés participant aux
réunions des commissions paritaires de l’industrie pharmaceutique, conclu dans le cadre de la convention
collective nationale susvisée.
Art. 2. – L’extension des effets et sanctions de l’accord susvisé prend effet à compter de la date de publication
du présent arrêté pour la durée restant à courir et aux conditions prévues par ledit accord.
Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 30 juin 2023.
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général du travail,
P. RAMAIN
Nota. – Le texte de l’accord susvisé a été publié au Bulletin officiel du ministère, fascicule conventions collectives no 2023/18,
disponible sur le site www.legifrance.gouv.fr/liste/bocc.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 75 sur 150

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CONVENTIONS COLLECTIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DU PLEIN EMPLOI ET DE L’INSERTION

Arrêté du 30 juin 2023 portant extension d’un accord conclu dans le cadre
de la convention collective nationale des services de l’automobile (no 1090)
NOR : MTRT2315020A

Le ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion,


Vu le code du travail, notamment son article L. 2261-15 ;
Vu la convention collective nationale des services de l’automobile du 15 janvier 1981 ;
Vu l’arrêté du 30 octobre 1981 et les arrêtés successifs portant extension de la convention collective nationale
des services de l’automobile du 15 janvier 1981 et des textes qui l’ont complétée ou modifiée ;
Vu l’accord paritaire national du 9 février 2023 relatif à la modification anticipée du RNQSA, conclu dans le
cadre de la convention collective nationale des services de l’automobile du 15 janvier 1981 ;
Vu la demande d’extension présentée par les organisations signataires ;
Vu l’avis publié au Journal officiel de la République française du 14 mars 2023 (NOR : MTRT2306791V) ;
Vu les avis recueillis au cours de l’enquête ;
Vu l’avis motivé de la Commission nationale de la négociation collective, de l’emploi et de la formation
professionnelle (sous-commission des conventions et accords), rendu lors de la séance du 29 juin 2023,
Arrête :
Art. 1 . – Sont rendues obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salariés compris dans le champ
er

d’application de la convention collective nationale des services de l’automobile du 15 janvier 1981, les stipulations
de l’accord paritaire national du 9 février 2023 relatif à la modification anticipée du RNQSA, conclu dans le cadre
de la convention collective susvisée.
Art. 2. – L’extension des effets et sanctions de l’accord susvisé prend effet à compter de la date de publication
du présent arrêté pour la durée restant à courir et aux conditions prévues par ledit accord.
Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 30 juin 2023.
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général du travail,
P. RAMAIN
Nota. – Le texte de l’accord susvisé a été publié aux Bulletin officiel du ministère, fascicule conventions collectives no 2023/10
disponible sur le site www.legifrance.gouv.fr/liste/bocc.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 76 sur 150

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CONVENTIONS COLLECTIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DU PLEIN EMPLOI ET DE L’INSERTION

Arrêté du 30 juin 2023 portant extension d’un avenant à la convention


collective nationale de l’hospitalisation privée (no 2264)
NOR : MTRT2315023A

Le ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion,


Vu le code du travail, notamment son article L. 2261-15 ;
Vu la convention collective nationale de l’hospitalisation privée du 18 avril 2002 ;
Vu l’arrêté du 29 octobre 2003 et les arrêtés successifs portant extension de la convention collective nationale de
l’hospitalisation privée du 18 avril 2002 et des textes qui l’ont complétée ou modifiée ;
Vu l’arrêté du 28 juillet 2020 portant extension de l’accord du 14 mars 2019 relatif au rapprochement de la
convention collective du thermalisme et de la convention collective de l’hospitalisation privée et son annexe ;
Vu l’avenant no 3 du 14 décembre 2022 à l’accord du 16 novembre 2020 relatif à la transposition du Ségur de la
Santé dans le secteur des EHPAD privés commerciaux relevant de l’annexe du 10 décembre 2002 à la convention
collective nationale de l’hospitalisation privée du 18 avril 2002 ;
Vu la demande d’extension présentée par les organisations signataires ;
Vu l’avis publié au Journal officiel de la République française du 1er mars 2023 (NOR : MTRT2305720V) ;
Vu les avis recueillis au cours de l’enquête ;
Vu l’avis motivé de la Commission nationale de la négociation collective, de l’emploi et de la formation
professionnelle (sous-commission des conventions et accords), rendu lors de la séance du 29 juin 2023,
Arrête :
Art. 1 . – Sont rendues obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salariés compris dans le champ
er

d’application de l’annexe du 10 décembre 2002 de la convention collective nationale de l’hospitalisation privée du


18 avril 2002, les stipulations de l’avenant no 3 du 14 décembre 2022 à l’accord du 16 novembre 2020 relatif à la
transposition du Ségur de la Santé dans le secteur des EHPAD privés commerciaux relevant de l’annexe du
10 décembre 2002 à la convention collective nationale susvisée.
Art. 2. – L’extension des effets et sanctions de l’avenant susvisé prend effet à compter de la date de publication
du présent arrêté pour la durée restant à courir et aux conditions prévues par ledit avenant.
Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 30 juin 2023.
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général du travail,
P. RAMAIN
Nota. – Le texte de l’avenant susvisé a été publié au Bulletin officiel du ministère, fascicule conventions collectives no 2023/8,
disponible sur le site www.legifrance.gouv.fr/liste/bocc.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 77 sur 150

Décrets, arrêtés, circulaires

CONVENTIONS COLLECTIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DU PLEIN EMPLOI ET DE L’INSERTION

Arrêté du 30 juin 2023 portant extension d’un avenant à la convention collective


nationale des métiers de la transformation des grains (no 1930)
NOR : MTRT2315024A

Le ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion,


Vu le code du travail, notamment son article L. 2261-15 ;
Vu la convention collective nationale des métiers de la transformation des grains du 16 juin 1996 ;
Vu l’arrêté du 11 décembre 1997 et les arrêtés successifs portant extension de la convention collective nationale
des métiers de la transformation des grains du 16 juin 1996 et des textes qui l’ont complétée ou modifiée ;
Vu l’avenant no 24 du 17 janvier 2023 relatif à l’actualisation du certificat de qualification professionnelle
« Conducteur d’installation de transformation des grains » concernant les entreprises de la meunerie, de la
semoulerie de blé dur et de l’alimentation animale, à la convention collective nationale des métiers de la
transformation des grains du 16 juin 1996 ;
Vu la demande d’extension présentée par les organisations signataires ;
Vu l’avis publié au Journal officiel de la République française du 7 avril 2023 (NOR : MTRT2309234V) ;
Vu les avis recueillis au cours de l’enquête ;
Vu l’avis motivé de la Commission nationale de la négociation collective, de l’emploi et de la formation
professionnelle (sous-commission des conventions et accords), rendu lors de la séance du 29 juin 2023,
Arrête :
Art. 1 . – Sont rendues obligatoires, pour toutes les entreprises de la meunerie, de la semoulerie de blé dur et
er

de l’alimentation animale et tous leurs salariés relevant du champ d’application de la convention collective
nationale de la transformation des grains du 16 juin 1996, les stipulations de l’avenant no 24 du 17 janvier 2023
relatif à l’actualisation du certificat de qualification professionnelle « Conducteur d’installation de transformation
des grains » concernant les entreprises de la meunerie, de la semoulerie de blé dur et de l’alimentation animale, à la
convention collective nationale susvisée.
Art. 2. – L’extension des effets et sanctions de l’avenant susvisé prend effet à compter de la date de publication
du présent arrêté pour la durée restant à courir et aux conditions prévues par ledit avenant.
Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 30 juin 2023.
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général du travail,
P. RAMAIN
Nota. – Le texte de l’avenant susvisé a été publié au Bulletin officiel du ministère, fascicule conventions collectives
no 2023/13, disponible sur le site www.legifrance.gouv.fr/liste/bocc.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 78 sur 150

Décrets, arrêtés, circulaires

CONVENTIONS COLLECTIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DU PLEIN EMPLOI ET DE L’INSERTION

Arrêté du 30 juin 2023 portant extension d’un accord conclu dans le cadre
de la convention collective nationale des missions locales et PAIO (no 2190)
NOR : MTRT2315962A

Le ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion,


Vu le code du travail, notamment son article L. 2261-15 ;
Vu la convention collective nationale des missions locales et PAIO du 21 février 2001 ;
Vu l’arrêté du 27 décembre 2001 et les arrêtés successifs portant extension de la convention collective nationale
des missions locales et PAIO du 21 février 2001, et des textes qui l’ont complétée ou modifiée ;
Vu l’accord sur le télétravail du 7 juillet 2022, conclu dans le cadre de la la convention collective nationale des
missions locales et PAIO du 21 février 2001 ;
Vu la demande d’extension présentée par les organisations signataires ;
Vu l’avis publié au Journal officiel de la République française du 11 novembre 2022 (NOR : MTRT2231719V) ;
Vu les avis recueillis au cours de l’enquête ;
Vu l’avis motivé de la Commission nationale de la négociation collective, de l’emploi et de la formation
professionnelle (sous-commission de la protection sociale complémentaire) rendu lors de la séance du
29 juin 2023,
Arrête :
Art. 1er. – Sont rendues obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salariés compris dans le champ
d’application de la convention collective nationale des missions locales et PAIO du 21 février 2001, les stipulations
de l’accord sur le télétravail du 7 juillet 2022, conclu dans le cadre de la convention collective nationale susvisée.
L’article 5 de l’accord est étendu sous réserve du respect des dispositions de l’article L. 1222-9 du code du
travail.
Le premier alinéa du point 3) de l’article 8 de l’accord est étendu sous réserve du respect du principe général de
prise en charge des frais professionnels tel que notamment dégagé par la jurisprudence de la Cour de cassation
(cass. soc, 25 février 1998, no 95-44096), qui implique que la validation de l’employeur soit interprétée comme
étant préalable, et non postérieure, à l’engagement des dépenses par le salarié.
Art. 2. – L’extension des effets et sanctions de l’accord susvisé prend effet à compter de la date de publication
du présent arrêté pour la durée restant à courir et aux conditions prévues par ledit accord.
Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 30 juin 2023.
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général du travail,
P. RAMAIN
Nota. – Le texte de l’accord susvisé a été publié au Bulletin officiel du ministère, fascicule conventions collectives no 2022/45,
disponible sur le site www.legifrance.gouv.fr/liste/bocc.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 79 sur 150

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CONVENTIONS COLLECTIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DU PLEIN EMPLOI ET DE L’INSERTION

Arrêté du 30 juin 2023 portant extension d’un avenant à la convention collective nationale
du personnel sédentaire des entreprises de navigation (no 2972)
NOR : MTRT2315963A

Le ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion,


Vu le code du travail, notamment son article L. 2261-15 ;
Vu la convention collective nationale du personnel sédentaire des entreprises de navigation du 14 septem­
bre 2010 ;
Vu l’arrêté du 28 novembre 2011 et les arrêtés successifs portant extension de la convention collective nationale
du personnel sédentaire des entreprises de navigation du 14 septembre 2010 et des textes qui l’ont complétée ou
modifiée ;
Vu l’avenant no 7 du 11 avril 2023 portant modification de l’article 6.2.2 de la convention collective nationale du
personnel sédentaire des entreprises de navigation du 14 septembre 2010 ;
Vu la demande d’extension présentée par les organisations signataires ;
Vu l’avis publié au Journal officiel de la République française du 10 mai 2023 (NOR : MTRT2312390V) ;
Vu les avis recueillis au cours de l’enquête ;
Vu l’avis motivé de la Commission nationale de la négociation collective, de l’emploi et de la formation
professionnelle (sous-commission des conventions et des accords) rendu lors de la séance du 29 juin 2023,
Arrête :
Art. 1 . – Sont rendues obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salariés compris dans le champ
er

d’application de la convention collective nationale du personnel sédentaire des entreprises de navigation du


14 septembre 2010, les stipulations de l’avenant no 7 du 11 avril 2023 portant modification de l’article 6.2.2 de la
convention collective nationale susvisée.
L’article 6.2.2 de la convention collective, dans sa rédaction issue de l’article 1er de l’avenant, est étendu sous
réserve du respect des articles L. 1225-35 et suivants et des articles L. 1225-37 et suivants du code du travail qui
encadrent respectivement le congé de paternité et d’accueil de l’enfant et le congé d’adoption.
Art. 2. – L’extension des effets et sanctions de l’avenant susvisé prend effet à compter de la date de publication
du présent arrêté pour la durée restant à courir et aux conditions prévues par ledit avenant.
Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 30 juin 2023.
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général du travail,
P. RAMAIN
Nota. – Le texte de l’avenant susvisé a été publié au Bulletin officiel du ministère, fascicule conventions collectives
no 2023/18, disponible sur le site www.legifrance.gouv.fr/liste/bocc.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 80 sur 150

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CONVENTIONS COLLECTIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DU PLEIN EMPLOI ET DE L’INSERTION

Arrêté du 30 juin 2023 portant extension d’un avenant à la convention collective nationale
du tourisme social et familial (no 1316)
NOR : MTRT2315964A

Le ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion,


Vu le code du travail, notamment son article L. 2261-15 ;
Vu la convention collective nationale du tourisme social et familial du 28 juin 1979 ;
Vu l’arrêté du 2 juillet 1980 et les arrêtés successifs portant extension de la convention collective nationale du
tourisme social et familial du 28 juin 1979 et des textes qui l’ont complétée ou modifiée ;
Vu l’avenant no 74 du 5 décembre 2022 relatif à la mise à jour de la convention collective nationale du tourisme
social et familial du 28 juin 1979 ;
Vu la demande d’extension présentée par les organisations signataires ;
Vu l’avis publié au Journal officiel de la République française du 10 mars 2023 (NOR : MTRT2306466V) ;
Vu les avis recueillis au cours de l’enquête ;
Vu l’avis motivé de la Commission nationale de la négociation collective, de l’emploi et de la formation
professionnelle (sous-commission des conventions et accords), rendu lors de la séance du 29 juin 2023,
Arrête :
Art. 1 . – Sont rendues obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salariés compris dans le champ
er

d’application de la convention collective nationale du tourisme social et familial du 28 juin 1979, les stipulations de
l’avenant no 74 du 5 décembre 2022 relatif à la mise à jour de la convention collective susvisée.
A l’article 49.3 de la convention collective, tel que modifié par l’article 2 de l’avenant, les termes
« et L. 2315-40 » sont exclus de l’extension, l’article L. 2315-40 du code du travail ayant été abrogé par la loi
no 2021-1018 du 2 août 2021 pour renforcer la prévention en santé au travail (article 39, 3o).
L’alinéa 1 de l’article 57 de la convention collective, tel que modifié par l’article 9 de l’avenant, est exclu de
l’extension, en tant qu’il contrevient aux articles L. 161-17-2 et L. 351-8 du code de la sécurité sociale.
L’alinéa 2 de l’article 57 de la convention collective, tel que modifié par l’article 9 de l’avenant, est étendu sous
réserve du respect des dispositions de l’article L. 1234-1 du code du travail.
Art. 2. – L’extension des effets et sanctions de l’avenant susvisé prend effet à compter de la date de publication
du présent arrêté pour la durée restant à courir et aux conditions prévues par ledit avenant.
Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 30 juin 2023.
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général du travail,
P. RAMAIN
Nota. – Le texte de l’avenant susvisé a été publié au Bulletin officiel du ministère, fascicule conventions collectives no 2023/9,
disponible sur le site www.legifrance.gouv.fr/liste/bocc.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 81 sur 150

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CONVENTIONS COLLECTIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DU PLEIN EMPLOI ET DE L’INSERTION

Arrêté du 30 juin 2023 portant extension d’un accord conclu


dans le cadre de la convention collective nationale des taxis (no 2219)
NOR : MTRT2315966A

Le ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion,


Vu le code du travail, notamment son article L. 2261-15 ;
Vu la convention collective nationale des taxis du 11 septembre 2001 ;
Vu l’arrêté du 9 octobre 2003 portant extension de la convention collective nationale des taxis du
11 septembre 2001 et des textes qui l’ont complétée ou modifiée ;
Vu l’accord du 7 décembre 2022 relatif à la classification des personnels non roulant, conclu dans le cadre de la
convention collective nationale des taxis du 11 septembre 2001 ;
Vu la demande d’extension présentée par les organisations signataires ;
Vu l’avis publié au Journal officiel de la République française du 15 février 2023 (NOR : MTRT2304127V) ;
Vu les avis recueillis au cours de l’enquête ;
Vu l’avis motivé de la Commission nationale de la négociation collective, de l’emploi et de la formation
professionnelle (sous-commission des conventions et accords), rendu lors de la séance du 29 juin 2023,
Arrête :
Art. 1 . – Sont rendues obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salariés compris dans le champ
er

d’application de la convention collective nationale des taxis du 11 septembre 2001, les stipulations de l’accord du
7 décembre 2022 relatif à la classification des personnels non roulant, conclu dans le cadre de la convention
collective susvisée.
A défaut d’accord prévu à l’article L. 2241-5 du code du travail, précisant la périodicité, les thèmes et les
modalités de négociation dans cette branche, l’accord est étendu sous réserve du respect de l’obligation de prendre
en compte lors de la négociation sur les classifications, l’objectif d’égalité professionnelle entre les femmes et les
hommes et de mixité des emplois. En cas de constat d’un écart moyen de rémunération, la branche devra faire de sa
réduction une priorité conformément aux articles L. 2241-15 et L. 2241-17 du code du travail.
L’article 4 est étendu sous réserve du respect des dispositions des articles L. 2232-10-1 et L. 2261-23-1 du code
du travail.
Le 1er alinéa de l’article 6 est étendu sous réserve du respect des dispositions de l’article L. 2261-7 du code du
travail.
Art. 2. – L’extension des effets et sanctions de l’accord susvisé prend effet à compter de la date de publication
du présent arrêté pour la durée restant à courir et aux conditions prévues par ledit accord.
Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 30 juin 2023.
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général du travail,
P. RAMAIN
Nota. – Le texte de l’accord susvisé a été publié au Bulletin officiel du ministère, fascicule conventions collectives no 2023/6,
disponible sur le site www.legifrance.gouv.fr/liste/bocc.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 82 sur 150

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CONVENTIONS COLLECTIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DU PLEIN EMPLOI ET DE L’INSERTION

Arrêté du 30 juin 2023 portant extension d’un avenant à un accord conclu dans le cadre de la
convention collective nationale des maisons à succursales de vente au détail d’habillement
(no 675)
NOR : MTRT2315967A

Le ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion,


Vu le code du travail, notamment son article L. 2261-15 ;
Vu la convention collective nationale des maisons à succursales de vente au détail d’habillement du
30 juin 1972 ;
Vu l’arrêté du 8 décembre 1972 et les arrêtés successifs, portant extension de la convention collective nationale
des maisons à succursales de vente au détail d’habillement du 30 juin 1972 et des textes qui l’ont complétée ou
modifiée ;
Vu l’avenant du 17 février 2023 à l’accord du 14 octobre 2021 relatif à l’égalité professionnelle entre les femmes
et les hommes, conclu dans le cadre de la convention collective nationale des maisons à succursales de vente au
détail d’habillement du 30 juin 1972 ;
Vu la demande d’extension présentée par les organisations signataires ;
Vu l’avis publié au Journal officiel de la République française du 30 mars 2023 (NOR : MTRT2308334V) ;
Vu les avis recueillis au cours de l’enquête ;
Vu l’avis motivé de la Commission nationale de la négociation collective, de l’emploi et de la formation
professionnelle (sous-commission des conventions et accords), rendu en séance du 29 juin 2023,
Arrête :
Art. 1er. – Sont rendues obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salariés compris dans le champ
d’application de la convention collective nationale des maisons à succursales de vente au détail d’habillement du
30 juin 1972, les stipulations de l’avenant du 17 février 2023 à l’accord du 14 octobre 2021 relatif à l’égalité
professionnelle entre les femmes et les hommes, conclu dans le cadre de la convention collective nationale
susvisée.
Art. 2. – L’extension des effets et sanctions de l’avenant susvisé prend effet à compter de la date de publication
du présent arrêté pour la durée restant à courir et aux conditions prévues par ledit avenant.
Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 30 juin 2023.
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général du travail,
P. RAMAIN
Nota. – Le texte de l’avenant susvisé a été publié au Bulletin officiel du ministère, fascicule conventions collectives
no 2023/12, disponible sur le site www.legifrance.gouv.fr/liste/bocc.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 83 sur 150

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CONVENTIONS COLLECTIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DU PLEIN EMPLOI ET DE L’INSERTION

Arrêté du 30 juin 2023 portant extension d’un avenant à la convention collective nationale
des cabinets ou entreprises d’expertises en automobile (no 1951)
NOR : MTRT2315970A

Le ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion,


Vu le code du travail, notamment son article L. 2261-15 ;
Vu la convention collective nationale des cabinets ou entreprises d’expertises en automobile du
20 novembre 1996 ;
Vu l’arrêté du 8 avril 1998 et les arrêtés successifs portant extension de la convention collective nationale des
cabinets ou entreprises d’expertises en automobile du 20 novembre 1996 et des textes qui l’ont complétée ou
modifiée ;
Vu l’avis d’interprétation no 10 du 7 juin 2022 relatif à l’incidence de la maladie sur l’acquisition des congés
payés, à la convention collective des cabinets ou entreprises d’expertises en automobile du 20 novembre 1996 ;
Vu la demande d’extension présentée par les organisations signataires ;
Vu l’avis publié au Journal officiel de la République française du 20 septembre 2022 (NOR : MTRT2226316V) ;
Vu les avis recueillis au cours de l’enquête ;
Vu l’avis motivé de la Commission nationale de la négociation collective, de l’emploi et de la formation
professionnelle (sous-commission des conventions et accords) rendu lors de la séance du 29 juin 2023,
Arrête :
Art. 1 . – Sont rendues obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salariés compris dans le champ
er

d’application de la convention collective nationale des cabinets ou entreprises d’expertises en automobile du


20 novembre 1996, à l’exclusion des groupements d’intérêt économique qui relèvent de la convention collective
des sociétés d’assurance, les stipulations de l’avis d’interprétation no 10 du 7 juin 2022 relatif à l’incidence de la
maladie sur l’acquisition des congés payés, à la convention collective nationale susvisée.
Art. 2. – L’extension des effets et sanctions de l’avis d’interprétation susvisé prend effet à compter de la date
de publication du présent arrêté pour la durée restant à courir et aux conditions prévues par ledit avis.
Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 30 juin 2023.
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général du travail,
P. RAMAIN
Nota. – Le texte de l’avis d’interprétation susvisé a été publié au Bulletin officiel du ministère, fascicule conventions
collectives no 2022/36, disponible sur le site www.legifrance.gouv.fr/liste/bocc.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 84 sur 150

Décrets, arrêtés, circulaires

CONVENTIONS COLLECTIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DU PLEIN EMPLOI ET DE L’INSERTION

Arrêté du 30 juin 2023 portant extension d’un avenant à un accord conclu dans le cadre
d’un accord collectif national dans le secteur de la presse magazine (no 2483)
NOR : MTRT2316226A

Le ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion,


Vu le code du travail, notamment son article L. 2261-15 ;
Vu l’accord collectif national du 30 janvier 2020 relatif à la formation professionnelle pour les années 2020
à 2022, conclu dans le secteur de la presse magazine ;
Vu l’accord du 30 janvier 2020 relatif à la reconversion ou promotion par l’alternance conclu dans le cadre de
l’accord collectif national du 30 janvier 2020 relatif à la formation professionnelle pour les années 2020 à 2022,
conclu dans le secteur de la presse magazine ;
Vu l’accord collectif national du 21 novembre 2022 sur la formation professionnelle pour la presse magazine
pour les années 2023 à 2025 ;
Vu l’arrêté du 6 novembre 2020 portant extension de l’accord collectif national du 30 janvier 2020 relatif à la
formation professionnelle pour les années 2020 à 2022, conclu dans le secteur de la presse magazine ;
Vu l’arrêté du 18 décembre 2020 portant extension de l’accord du 30 janvier 2020 relatif à la reconversion ou
promotion par l’alternance conclu dans le cadre de l’accord collectif national du 30 janvier 2020 relatif à la
formation professionnelle pour les années 2020 à 2022, conclu dans le secteur de la presse magazine ;
Vu l’arrêté du 31 mars 2023 portant extension de l’accord collectif national du 21 novembre 2022 sur la
formation professionnelle pour la presse magazine pour les années 2023 à 2025 ;
Vu l’avenant no 1 du 21 novembre 2022 à l’accord du 30 janvier 2020 relatif à la reconversion ou promotion par
l’alternance, conclu dans le cadre de l’accord collectif national du 30 janvier 2020 relatif à la formation
professionnelle pour les années 2020 à 2022 remplacé par l’accord collectif national du 21 novembre 2022 sur la
formation professionnelle pour la presse magazine pour les années 2023 à 2025 ;
Vu la demande d’extension présentée par les organisations signataires ;
Vu l’avis publié au Journal officiel de la République française du 9 février 2023 (NOR : MTRT2303570V) ;
Vu les avis recueillis au cours de l’enquête ;
Vu l’avis motivé de la Commission nationale de la négociation collective, de l’emploi et de la formation
professionnelle (sous-commission des conventions et accords), rendu lors de la séance du 29 juin 2023,
Arrête :
Art. 1er. – Sont rendues obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salariés compris dans leur propre
champ d’application, les stipulations de l’avenant no 1 du 21 novembre 2022 à l’accord du 30 janvier 2020 relatif à
la reconversion ou promotion par l’alternance, conclu dans le cadre des accords nationaux susvisés.
Art. 2. – L’extension des effets et sanctions de l’avenant susvisé prend effet à compter de la date de publication
du présent arrêté pour la durée restant à courir et aux conditions prévues par ledit avenant.
Art. 3. – Le directeur général du travail est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal
officiel de la République française.
Fait le 30 juin 2023.
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général du travail,
P. RAMAIN
Nota. – Le texte de l’avenant susvisé a été publié au Bulletin officiel du ministère, fascicule conventions collectives no 2023/6,
disponible sur le site www.journal-officiel.gouv.fr/bocc.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 85 sur 150

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CONVENTIONS COLLECTIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DU PLEIN EMPLOI ET DE L’INSERTION

Arrêté du 30 juin 2023 portant extension d’un avenant à la convention collective nationale
des entreprises de courtage d’assurances et/ou de réassurances (no 2247)
NOR : MTRT2316230A

Le ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion,


Vu le code du travail, notamment son article L. 2261-15 ;
Vu la convention collective nationale des entreprises de courtage d’assurances et/ou de réassurances du
18 janvier 2002 ;
Vu l’arrêté du 14 octobre 2002 et les arrêtés successifs portant extension de la convention collective nationale
des entreprises de courtage d’assurances et/ou de réassurances du 18 janvier 2002 et des textes qui l’ont complétée
ou modifiée ;
Vu l’avenant du 12 mai 2022 relatif à la restauration des salariés, à la convention collective nationale des
entreprises de courtage d’assurances et/ou de réassurances du 18 janvier 2002 ;
Vu la demande d’extension présentée par les organisations signataires ;
Vu l’avis publié au Journal officiel de la République française du 3 décembre 2022 (NOR : MTRT2234076V) ;
Vu les avis recueillis au cours de l’enquête ;
Vu l’avis motivé de la Commission nationale de la négociation collective, de l’emploi et de la formation
professionnelle (sous-commission des conventions et accords), rendu lors de la séance du 29 juin 2023,
Arrête :
Art. 1 . – Sont rendues obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salariés compris dans le champ
er

d’application de la convention collective nationale des entreprises de courtage d’assurances et/ou de réassurances
du 18 janvier 2002, les stipulations de l’avenant du 12 mai 2022 relatif à la restauration des salariés, à la convention
collective nationale susvisée.
Art. 2. – L’extension des effets et sanctions de l’avenant susvisé prend effet à compter de la date de publication
du présent arrêté pour la durée restant à courir et aux conditions prévues par ledit avenant.
Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 30 juin 2023.
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général du travail,
P. RAMAIN
Nota. – Le texte de l’avenant susvisé a été publié au Bulletin officiel du ministère, fascicule conventions collectives
no 2022/48, disponible sur le site www.legifrance.gouv.fr/liste/bocc.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 86 sur 150

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CONVENTIONS COLLECTIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DU PLEIN EMPLOI ET DE L’INSERTION

Arrêté du 30 juin 2023 portant extension d’avenants à un accord conclu dans le cadre
de la convention collective nationale des professions de la photographie (no 3168)
NOR : MTRT2316232A

Le ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion,


Vu le code du travail, notamment son article L. 2261-15 ;
Vu la convention collective nationale des professions de la photographie du 13 février 2013 ;
Vu l’arrêté du 21 juillet 2015 et les arrêtés successifs portant extension de la convention collective nationale des
professions de la photographie du 13 février 2013 et des textes qui l’ont complétée ou modifiée ;
Vu l’avenant du 13 octobre 2021 à l’accord du 11 juin 2021 relatif à la mise en oeuvre de la réforme
professionnelle sur la reconversion ou promotion par alternance (Pro-A), conclu dans le cadre de la convention
collective nationale des professions de la photographie du 13 février 2013 ;
Vu l’avenant du 14 septembre 2022 à l’avenant du 13 octobre 2021 à l’accord du 11 juin 2021 relatif à la mise en
oeuvre de la réforme professionnelle sur la reconversion ou promotion par alternance (Pro-A), conclu dans le cadre
de la convention collective nationale des professions de la photographie du 13 février 2013 ;
Vu les demandes d’extension présentées par les organisations signataires ;
Vu les avis publiés au Journal officiel de la République française du 6 juillet 2022 (NOR : MTRT2219304V) et
du 5 avril 2023 (NOR : MTRT2308949V) ;
Vu les avis recueillis au cours de l’enquête ;
Vu l’avis motivé de la Commission nationale de la négociation collective, de l’emploi et de la formation
professionnelle (sous-commission des conventions et accords), rendu lors de la séance du 29 juin 2023,
Arrête :
Art. 1er. – Sont rendues obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salariés compris dans le champ
d’application de la convention collective nationale des professions de la photographie du 13 février 2013, les
stipulations de :
– l’avenant du 13 octobre 2021 à l’accord du 11 juin 2021 relatif à la mise en oeuvre de la réforme
professionnelle sur la reconversion ou promotion par alternance (Pro-A), conclu dans le cadre de la
convention collective nationale susvisée ;
– l’avenant du 14 septembre 2022 à l’avenant du 13 octobre 2021 à l’accord du 11 juin 2021 relatif à la mise en
oeuvre de la réforme professionnelle sur la reconversion ou promotion par alternance (Pro-A), conclu dans le
cadre de la convention collective nationale susvisée.
Art. 2. – L’extension des effets et sanctions des avenants susvisés prend effet à compter de la date de
publication du présent arrêté pour la durée restant à courir et aux conditions prévues par lesdits avenants.
Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 30 juin 2023.
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général du travail,
P. RAMAIN
Nota. – Les avenants susvisés ont été publiés au Bulletin officiel du ministère, fascicules conventions collectives no 2022/26 et
2023/13, disponibles sur le site www.legifrance.gouv.fr/liste/bocc.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 87 sur 150

Décrets, arrêtés, circulaires

CONVENTIONS COLLECTIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DU PLEIN EMPLOI ET DE L’INSERTION

Arrêté du 30 juin 2023 portant extension d’un avenant à un accord conclu dans le cadre
de la convention collective nationale du négoce de l’ameublement (no 1880)
NOR : MTRT2316236A

Le ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion,


Vu le code du travail, notamment son article L. 2261-15 ;
Vu la convention collective nationale du négoce de l’ameublement du 31 mai 1995 ;
Vu l’arrêté du 15 juillet 2002 et les arrêtés successifs portant extension de la convention collective nationale du
négoce de l’ameublement du 31 mai 1995 et des textes qui l’ont complétée ou modifiée ;
Vu l’avenant no 2 du 2 février 2023 à l’accord du 2 octobre 2019 relatif à la reconversion ou promotion par
alternance (PRO-A), conclu dans le cadre de la convention collective nationale du négoce de l’ameublement
du 31 mai 1995 ;
Vu la demande d’extension présentée par les organisations signataires ;
Vu l’avis publié au Journal officiel de la République française du 21 avril 2023 (NOR : MTRT2310642V) ;
Vu les avis recueillis au cours de l’enquête ;
Vu l’avis motivé de la Commission nationale de la négociation collective, de l’emploi et de la formation
professionnelle (sous-commission des conventions et accords), rendu lors de la séance du 29 juin 2023,
Arrête :
Art. 1er. – Sont rendues obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salariés compris dans le champ
d’application de la convention collective nationale du négoce de l’ameublement du 31 mai 1995, les stipulations
de l’avenant no 2 du 2 février 2023 à l’accord du 2 octobre 2019 relatif à la reconversion ou promotion par
alternance (PRO-A), conclu dans le cadre de la convention collective nationale susvisée.
Les certifications de l’article 1 sont éligibles à la reconversion ou promotion par alternance sous réserve qu’elles
soient actives au répertoire national des certifications en application de l’article L. 6324-3 du code du travail.
Art. 2. – L’extension des effets et sanctions de l’avenant susvisé prend effet à compter de la date de publication
du présent arrêté pour la durée restant à courir et aux conditions prévues par ledit avenant.
Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 30 juin 2023.
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général du travail,
P. RAMAIN
Nota. – Le texte de l’avenant susvisé est publié au Bulletin officiel du ministère, fascicule conventions collectives no 2023/16,
disponible sur le site www.legifrance.gouv.fr/liste/bocc.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 88 sur 150

Décrets, arrêtés, circulaires

CONVENTIONS COLLECTIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DU PLEIN EMPLOI ET DE L’INSERTION

Arrêté du 30 juin 2023 portant extension d’un avenant à un accord conclu dans le cadre
de la convention collective nationale du commerce succursaliste de la chaussure (no 468)
NOR : MTRT2316238A

Le ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion,


Vu le code du travail, notamment son article L. 2261-15 ;
Vu la convention collective nationale du commerce succursaliste de la chaussure du 2 juillet 1968 ;
Vu l’arrêté du 24 janvier 1974 et les arrêtés successifs portant extension de la convention collective nationale du
commerce succursaliste de la chaussure du 2 juillet 1968, et des textes qui l’ont complétée ou modifiée ;
Vu l’avenant no 1 du 21 mars 2023 à l’accord du 29 novembre 2019 relatif à la mise en œuvre du dispositif
Pro-A, conclu dans le cadre de la convention collective nationale du commerce succursaliste de la chaussure
du 2 juillet 1968 ;
Vu la demande d’extension présentée par les organisations signataires ;
Vu l’avis publié au Journal officiel de la République française du 16 mai 2023 (NOR : MTRT2312840V) ;
Vu les avis recueillis au cours de l’enquête ;
Vu l’avis motivé de la Commission nationale de la négociation collective, de l’emploi et de la formation
professionnelle (sous-commission des conventions et accords), rendu lors de la séance du 29 juin 2023,
Arrête :
Art. 1er. – Sont rendues obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salariés compris dans le champ
d’application de la convention collective nationale du commerce succursaliste de la chaussure du 2 juillet 1968, les
stipulations de l’avenant no 1 du 21 mars 2023 à l’accord du 29 novembre 2019 relatif à la mise en œuvre du
dispositif Pro-A, conclu dans le cadre de la convention collective nationale susvisée.
Les certifications des articles 1er et 2 sont éligibles à la reconversion ou promotion par alternance sous réserve
qu’elles soient actives au répertoire national des certifications en application de l’article L. 6324-3 du code du
travail.
Le 1er alinéa de l’article 5 est étendu sous réserve du respect des dispositions de l’article L. 2261-7 du code du
travail.
Art. 2. – L’extension des effets et sanctions de l’avenant susvisé prend effet à compter de la date de publication
du présent arrêté pour la durée restant à courir et aux conditions prévues par ledit avenant.
Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 30 juin 2023.
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général du travail,
P. RAMAIN
Nota. – Le texte de l’avenant susvisé a été publié au Bulletin officiel du ministère, fascicule conventions collectives
no 2023/19, disponible sur le site www.legifrance.gouv.fr/liste/bocc.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 89 sur 150

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CONVENTIONS COLLECTIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DU PLEIN EMPLOI ET DE L’INSERTION

Arrêté du 30 juin 2023 portant extension d’un avenant à la convention collective


nationale des entreprises artistiques et culturelles (no 1285)
NOR : MTRT2316305A

Le ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion,


Vu le code du travail, notamment son article L. 2261-15 ;
Vu la convention collective nationale des entreprises artistiques et culturelles du 1er janvier 1984 ;
Vu l’arrêté du 4 janvier 1994 et les arrêtés successifs portant extension de la convention collective nationale des
entreprises artistiques et culturelles du 1er janvier 1984 et des textes qui l’ont complétée ou modifiée ;
Vu l’avenant du 27 septembre 2022 à l’article II.2 et à l’article 8 relatif aux statuts du fonds commun d’aide au
paritarisme de la convention collective nationale des entreprises artistiques et culturelles du 1er janvier 1984 ;
Vu la demande d’extension présentée par les organisations signataires ;
Vu l’avis publié au Journal officiel de la République française du 23 novembre 2022 (NOR : MTRT2232880V) ;
Vu les avis recueillis au cours de l’enquête ;
Vu l’avis motivé de la Commission nationale de la négociation collective, de l’emploi et de la formation
professionnelle (sous-commission des conventions et accords), rendu lors de la séance du 29 juin 2023,
Arrête :
Art. 1 . – Sont rendues obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salariés compris dans le champ
er

d’application de la convention collective nationale des entreprises artistiques et culturelles du 1er janvier 1984, les
stipulations de l’avenant du 27 septembre 2022 à l’article II.2. et à l’article 8 relatif aux statuts du fonds commun
d’aide au paritarisme de la convention collective nationale susvisée.
L’avenant est étendu sous réserve du respect des dispositions de l’article L. 2261-19 du code du travail telles
qu’interprétées par le Conseil d’Etat (CE, 30 décembre 2013, no 352901) et aux termes desquelles un accord ne
peut être étendu à l’ensemble des entreprises comprises dans son champ d’application que s’il a été négocié et
conclu par les organisations représentatives dans ce champ d’application.
L’article 6 est étendu sous réserve du respect des dispositions de l’article L. 2261-19 du code du travail telles
qu’interprétées par le Conseil d’Etat (CE, 30 décembre 2013, no 352901) et aux termes desquelles un accord ne
peut être étendu à l’ensemble des entreprises comprises dans son champ d’application que s’il a été négocié et
conclu par les organisations représentatives dans ce champ d’application.
Art. 2. – L’extension des effets et sanctions de l’avenant susvisé prend effet à compter de la date de publication
du présent arrêté pour la durée restant à courir et aux conditions prévues par ledit avenant.
Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 30 juin 2023.
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général du travail,
P. RAMAIN
Nota. – Le texte de l’avenant susvisé a été publié au Bulletin officiel du ministère, fascicule conventions collectives
no 2022/46, disponible sur le site https://www.legifrance.gouv.fr/liste/bocc.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 90 sur 150

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CONVENTIONS COLLECTIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DU PLEIN EMPLOI ET DE L’INSERTION

Arrêté du 30 juin 2023 portant extension d’un accord conclu dans le cadre
de la convention collective nationale des entreprises du commerce à distance (no 2198)
NOR : MTRT2316306A

Le ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion,


Vu le code du travail, notamment son article L. 2261-15 ;
Vu la convention collective nationale des entreprises du commerce à distance du 6 février 2001 ;
Vu l’arrêté du 10 février 2002 et les arrêtés successifs portant extension de la convention collective nationale des
entreprises du commerce à distance du 6 février 2001 et les textes qui l’ont complétée ou modifiée ;
Vu l’accord du 21 décembre 2022 relatif au champ d’application, conclu dans le cadre de la convention
collective nationale des entreprises du commerce à distance du 6 février 2001 ;
Vu la demande d’extension présentée par les organisations signataires ;
Vu l’avis publié au Journal officiel de la République française du 15 février 2023 (NOR : MTRT2304133V) ;
Vu les avis recueillis au cours de l’enquête ;
Vu l’avis motivé de la Commission nationale de la négociation collective, de l’emploi et de la formation
professionnelle (sous-commission des conventions et accords) rendu lors de la séance du 29 juin 2023,
Arrête :
Art. 1 . – Sont rendues obligatoires pour tous les employeurs et tous les salariés compris dans le champ
er

d’application de la convention collective nationale des entreprises du commerce à distance du 6 février 2001, les
stipulations de l’accord du 21 décembre 2022 relatif au champ d’application, conclu dans le cadre de la convention
collective nationale susvisée.
Art. 2. – L’extension des effets et sanctions de l’accord susvisé prend effet à compter de la date de publication
du présent arrêté, pour la durée restant à courir et aux conditions prévues par ledit accord.
Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 30 juin 2023.
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général du travail,
P. RAMAIN
Nota. – Le texte de l’accord susvisé a été publié au Bulletin officiel du ministère, fascicule conventions collectives no 2023/6,
disponible sur le site www.legifrance.gouv.fr/liste/bocc.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 91 sur 150

Décrets, arrêtés, circulaires

CONVENTIONS COLLECTIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DU PLEIN EMPLOI ET DE L’INSERTION

Arrêté du 30 juin 2023 portant extension d’un avenant


à la convention collective nationale de l’immobilier (no 1527)
NOR : MTRT2316308A

Le ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion,


Vu le code du travail, notamment son article L. 2261-15 ;
Vu la convention collective nationale des cabinets d’administrateurs de biens et des sociétés immobilières
du 9 septembre 1988, devenue convention collective nationale de l’immobilier par l’avenant no 3
du 27 octobre 1989 ;
Vu l’arrêté du 24 février 1989 et les arrêtés successifs portant extension de la convention collective nationale des
cabinets d’administrateurs de biens et des sociétés immobilières du 9 septembre 1988, devenue convention
collective nationale de l’immobilier par l’avenant no 3 du 27 octobre 1989, et des textes qui l’ont complétée ou
modifiée ;
Vu l’avenant no 92 du 2 juin 2022 relatif à l’actualisation de la grille de classification des postes de travail et des
qualifications professionnelles, à la convention collective nationale des cabinets d’administrateurs de biens et des
sociétés immobilières, devenue convention collective nationale de l’immobilier par l’avenant no 3 du 27 octo­
bre 1989 ;
Vu la demande d’extension présentée par les organisations signataires ;
Vu l’avis publié au Journal officiel de la République française du 1er juillet 2022 (NOR : MTRT2218813V) ;
Vu les avis recueillis au cours de l’enquête ;
Vu l’avis motivé de la Commission nationale de la négociation collective, de l’emploi et de la formation
professionnelle (sous-commission des conventions et accords), rendu lors de la séance du 29 juin 2023,
Arrête :
Art. 1 . – Sont rendues obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salariés compris dans le champ
er

d’application de la convention collective nationale des cabinets d’administrateurs de biens et des sociétés
immobilières, devenue convention collective nationale de l’immobilier par l’avenant no 3 du 27 octobre 1989, les
stipulations de l’avenant no 92 du 2 juin 2022 relatif à l’actualisation de la grille de classification des postes de
travail et des qualifications professionnelles, à la convention collective nationale susvisée.
A défaut d’accord prévu à l’article L. 2241-5 du code du travail précisant la périodicité, les thèmes et les
modalités de négociation dans cette branche, l’avenant est étendu sous réserve du respect de l’obligation de prendre
en compte lors de la négociation sur les classifications l’objectif d’égalité professionnelle entre les femmes et les
hommes et de mixité des emplois. En cas de constat d’un écart moyen de rémunération la branche devra faire de sa
réduction une priorité conformément aux articles L. 2241-15 et L. 2241-17 du code du travail.
Art. 2. – L’extension des effets et sanctions de l’avenant susvisé prend effet à compter de la date de publication
du présent arrêté pour la durée restant à courir et aux conditions prévues par ledit avenant.
Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 30 juin 2023.
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général du travail,
P. RAMAIN
Nota. – Le texte de l’avenant susvisé a été publié au Bulletin officiel du ministère, fascicule conventions collectives
no 2022/25, disponible sur le site www.legifrance.gouv.fr/liste/bocc.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 92 sur 150

Décrets, arrêtés, circulaires

CONVENTIONS COLLECTIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DU PLEIN EMPLOI ET DE L’INSERTION

Arrêté du 30 juin 2023 portant extension d’un avenant et d’une annexe


à la convention collective nationale de la branche télédiffusion (no 3241)
NOR : MTRT2316310A

Le ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion,


Vu le code du travail, notamment son article L. 2261-15 ;
Vu la convention collective nationale de la télédiffusion du 2 juillet 2021 ;
Vu l’arrêté du 4 février 2022 et les arrêtés successifs portant extension de la convention collective nationale de la
télédiffusion du 2 juillet 2021 et des textes qui l’ont complétée ou modifiée ;
Vu l’avenant no 5 du 4 novembre 2022 portant modification de l’article 11 relatif au paritarisme de la convention
collective nationale de la télédiffusion du 2 juillet 2021 ;
Vu l’annexe no 7 du 2 février 2023 relative au télétravail, à la convention collective nationale de la télédiffusion
du 2 juillet 2021 ;
Vu les demandes d’extension présentées par les organisations signataires ;
Vu les avis publiés au Journal officiel de la République française du 25 novembre 2022 (NOR :
MTRT2233204V) et du 14 mars 2023 (NOR : MTRT2306804V) ;
Vu les avis recueillis au cours de l’enquête ;
Vu les avis motivés de la Commission nationale de la négociation collective, de l’emploi et de la formation
professionnelle (sous-commission des conventions et accords), rendus lors de la séance du 29 juin 2023,
Arrête :
Art. 1 . – Sont rendues obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salariés compris dans le champ
er

d’application de la convention collective nationale de la télédiffusion du 2 juillet 2021, les stipulations de :


– l’avenant no 5 du 4 novembre 2022 portant modification de l’article 11 relatif au paritarisme de la convention
collective nationale susvisée.
L’article 1 est étendu sous réserve que ses stipulations ne s’appliquent pas aux salariés relevant du champ
d’application de la convention collective des journalistes, dans le respect des dispositions des articles L. 2222-1,
L. 2232-6 et L. 2261-19 du code du travail.
Les alinéas 4 et 7 de l’article 3.1 sont étendus sous réserve du respect des dispositions de l’article L. 2261-7 du
code du travail qui prévoit que les organisations professionnelles d’employeurs habilitées à demander la révision
doivent être représentatives dans le champ d’application de la convention ou de l’accord si la convention ou
l’accord est étendu.
L’article 3.2 est étendu sous réserve du respect des dispositions des articles L. 2261-9 et suivants du code du
travail qui prévoient que la dénonciation peut être le fait d’une partie des signataires employeurs ou salariés.
– l’annexe no 7 du 2 février 2023 relative au télétravail, à la convention collective nationale susvisée.
L’annexe est étendue sous réserve que ses stipulations ne s’appliquent pas aux salariés relevant du champ
d’application de la convention collective des journalistes, dans le respect des dispositions des articles L. 2222-1,
L. 2232-6 et L. 2261-19 du code du travail.
L’alinéa 14 du préambule est étendu sous réserve du respect de l’article L. 2253-3 du code du travail.
A l’alinéa 3 de l’article 5.1, les termes « l’exercice du droit de grève dans les transports en commun, évènements
climatiques perturbant fortement les modes de transport » sont exclus de l’extension en ce qu’ils contreviennent à
l’article L. 1222-11 du code du travail.
Les alinéas 4 et 7 de l’article 7.2 sont étendus sous réserve du respect des dispositions de l’article L. 2261-7 du
code du travail qui prévoit que les organisations professionnelles d’employeurs habilitées à demander la révision
doivent être représentatives dans le champ d’application de la convention ou de l’accord si la convention ou
l’accord est étendu.
Art. 2. – L’extension des effets et sanctions des accords susvisés prend effet à compter de la date de
publication du présent arrêté pour la durée restant à courir et aux conditions prévues par lesdits accords.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 92 sur 150

Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.


Fait le 30 juin 2023.
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général du travail,
P. RAMAIN
Nota. – Les accords susvisés ont été publiés au Bulletin officiel du ministère, fascicules conventions collectives no 2022/47 et
no 2023/10, disponibles sur le site www.legifrance.gouv.fr/liste/bocc.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 93 sur 150

Décrets, arrêtés, circulaires

CONVENTIONS COLLECTIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DU PLEIN EMPLOI ET DE L’INSERTION

Arrêté du 30 juin 2023 portant extension d’avenants à des accords conclus dans le cadre de la
convention collective nationale du commerce des articles de sport et équipements de loisirs
(no 1557)
NOR : MTRT2316311A

Le ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion,


Vu le code du travail, notamment son article L. 2261-15 ;
Vu la convention collective nationale du commerce des articles de sport et équipements de loisirs du
26 juin 1989 ;
Vu l’arrêté du 11 octobre 1989 et les arrêtés successifs, portant extension de la convention collective nationale
du commerce des articles de sport et équipements de loisirs du 26 juin 1989 et des textes qui l’ont modifiée ou
complétée ;
Vu l’arrêté du 15 février 2019 portant extension de l’accord du 23 janvier 2018 relatif à la fusion des champs
d’application de la convention collective des industries du camping et de la convention collective nationale du
commerce des articles de sport et équipements de loisirs ;
Vu l’avenant no 2 du 18 janvier 2023 à l’accord du 6 mai 2021 relatif à la formation, l’alternance et au
développement des compétences conclu dans le cadre de la convention collective nationale du commerce des
articles de sport et équipements de loisirs ;
Vu l’avenant no 3 du 18 janvier 2023 à l’accord du 1er juillet 2021 relatif à la mise en œuvre de la reconversion ou
promotion par l’alternance (Pro-A), conclu dans le cadre de la convention collective nationale du commerce des
articles de sport et équipements de loisirs ;
Vu la demande d’extension présentée par les organisations signataires ;
Vu l’avis publié au Journal officiel de la République française du 19 avril 2023 (NOR : MTRT2310424V) ;
Vu les avis recueillis au cours de l’enquête ;
Vu l’avis motivé de la Commission nationale de la négociation collective, de l’emploi et de la formation
professionnelle (sous-commission des conventions et accords), rendu lors de la séance du 29 juin 2023,

Arrête :
Art. 1 . – Sont rendues obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salariés compris dans le champ
er

d’application de la convention collective nationale du commerce des articles de sport et équipements de loisirs, tel
que modifié par l’arrêté du 15 février 2019 susvisé, et dans leur propre champ d’application professionnel, les
stipulations de :
– l’avenant no 2 du 18 janvier 2023 à l’accord du 6 mai 2021 relatif à la formation, l’alternance et au
développement des compétences, conclu dans le cadre la convention collective nationale susvisée.
Au 2e alinéa de l’article 1er, les termes « – les personnes qui visent une des certifications professionnelles listées
par l’accord du 1er juillet 2021 relatif à la mise en œuvre de la reconversion ou promotion par l’alternant (Pro-A) et
ses avenants » sont exclus de l’extension en tant qu’ils contreviennent aux dispositions prévues par
l’article L. 6325-12 du code du travail.
– l’avenant no 3 du 18 janvier 2023 à l’accord du 1er juillet 2021 relatif à la mise en œuvre de la reconversion ou
promotion par l’alternance (Pro-A), conclu dans le cadre de la convention collective nationale susvisée.
La certification mentionnée à l’article 1er est éligible à la reconversion ou promotion par alternance sous réserve
qu’elle soit active au répertoire national des certifications en application de l’article L. 6324-3 du code du travail.
Art. 2. – L’extension des effets et sanctions des avenants susvisés prend effet à compter de la date de
publication du présent arrêté pour la durée restant à courir et aux conditions prévues par lesdits avenants.
Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 93 sur 150

Fait le 30 juin 2023.


Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général du travail,
P. RAMAIN
Nota. – Les avenants susvisés ont été publiés au Bulletin officiel du ministère, fascicule conventions collectives no 2023/15,
disponible sur le site www.legifrance.gouv.fr/liste/bocc.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 94 sur 150

Décrets, arrêtés, circulaires

CONVENTIONS COLLECTIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DU PLEIN EMPLOI ET DE L’INSERTION

Arrêté du 30 juin 2023 portant extension d’un avenant à un accord conclu dans le cadre de la
convention collective nationale du négoce et prestations de services dans les domaines
médico-techniques (no 1982)
NOR : MTRT2316312A

Le ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion,


Vu le code du travail, notamment son article L. 2261-15 ;
Vu la convention collective nationale du négoce et prestations de services dans les domaines médico-techniques
du 9 avril 1997 ;
Vu l’arrêté du 3 mars 1998 et les arrêtés successifs portant extension de la convention collective nationale du
négoce et prestations de services dans les domaines médico-techniques du 9 avril 1997 et des textes qui l’ont
complétée ou modifiée ;
Vu l’avenant no 1 du 9 mars 2023 à l’accord du 11 décembre 2019 identifiant les certifications éligibles au
dispositif de formation « PRO A » action de promotion ou de reconversion par alternance, conclu dans le cadre de
la convention collective nationale du négoce et prestations de services dans les domaines médico-techniques du
9 avril 1997 ;
Vu la demande d’extension présentée par les organisations signataires ;
Vu l’avis publié au Journal officiel de la République française du 21 avril 2023 (NOR : MTRT2310645V) ;
Vu les avis recueillis au cours de l’enquête ;
Vu l’avis motivé de la Commission nationale de la négociation collective, de l’emploi et de la formation
professionnelle (sous-commission de la protection sociale complémentaire) rendu lors de la séance du
29 juin 2023,
Arrête :
Art. 1 . – Sont rendues obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salariés compris dans le champ
er

d’application de la convention collective nationale du négoce et prestations de services dans les domaines médico-
techniques du 9 avril 1997, les stipulations de l’avenant no 1 du 9 mars 2023 à l’accord du 11 décembre 2019
identifiant les certifications éligibles au dispositif de formation « PRO A » action de promotion ou de reconversion
par alternance, conclu dans le cadre de la convention collective susvisée.
Les certifications visées au sein de l’annexe sont éligibles à la reconversion ou promotion par alternance sous
réserve qu’elles soient actives au répertoire national des certifications en application de l’article L. 6324-3 du code
du travail.
Art. 2. – L’extension des effets et sanctions de l’avenant susvisé prend effet à compter de la date de publication
du présent arrêté pour la durée restant à courir et aux conditions prévues par ledit avenant.
Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 30 juin 2023.
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général du travail,
P. RAMAIN
Nota. – Le texte de l’avenant susvisé a été publié au Bulletin officiel du ministère, fascicule conventions collectives
no 2023/16, disponible sur le site www.legifrance.gouv.fr/liste/bocc.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 95 sur 150

Décrets, arrêtés, circulaires

CONVENTIONS COLLECTIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DU PLEIN EMPLOI ET DE L’INSERTION

Arrêté du 30 juin 2023 portant extension d’un avenant à un accord conclu dans le cadre
de la convention collective nationale des entreprises de désinfection, désinsectisation et
dératisation (no 1605)
NOR : MTRT2316326A

Le ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion,


Vu le code du travail, notamment son article L. 2261-15 ;
Vu la convention collective nationale des entreprises de désinfection, désinsectisation et dératisation
du 5 juin 1991 ;
Vu l’arrêté du 16 janvier 1992 et les arrêtés successifs portant extension de la convention collective nationale des
entreprises de désinfection, désinsectisation et dératisation du 5 juin 1991 et des textes qui l’ont complétée ou
modifiée ;
Vu l’avenant du 7 avril 2023 à l’accord du 27 février 2006 portant création d’une commission paritaire nationale
de l’emploi (CPNE), conclu dans le cadre de la collective nationale des entreprises de désinfection, désinsectisation
et dératisation du 5 juin 1991 ;
Vu la demande d’extension présentée par les organisations signataires ;
Vu l’avis publié au Journal officiel de la République française du 27 avril 2023 (NOR : MTRT2311346V) ;
Vu les avis recueillis au cours de l’enquête ;
Vu l’avis motivé de la Commission nationale de la négociation collective, de l’emploi et de la formation
professionnelle (sous-commission des conventions et accords), rendu lors de la séance du 29 juin 2023,
Arrête :
Art. 1er. – Sont rendues obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salariés compris dans le champ
d’application de la convention collective nationale des entreprises de désinfection, désinsectisation et dératisation
du 5 juin 1991, les stipulations de l’avenant du 7 avril 2023 à l’accord du 27 février 2006 portant création d’une
commission paritaire nationale de l’emploi (CPNE), conclu dans le cadre de la convention collective nationale
susvisée.
Art. 2. – L’extension des effets et sanctions de l’avenant susvisé prend effet à compter de la date de publication
du présent arrêté pour la durée restant à courir et aux conditions prévues par ledit avenant.
Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 30 juin 2023.
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général du travail,
P. RAMAIN
Nota. – Le texte de l’avenant susvisé a été publié au Bulletin officiel du ministère, fascicule conventions collectives
no 2023/17, disponible sur le site https://www.legifrance.gouv.fr/liste/bocc.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 96 sur 150

Décrets, arrêtés, circulaires

CONVENTIONS COLLECTIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DU PLEIN EMPLOI ET DE L’INSERTION

Arrêté du 30 juin 2023 portant extension d’un accord conclu dans le cadre de la convention
collective nationale des prothésistes dentaires et des personnels des laboratoires de prothèse
dentaire (no 993)
NOR : MTRT2316724A

Le ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion,


Vu le code du travail, notamment son article L. 2261-15 ;
Vu la convention collective nationale des prothésistes dentaires et des personnels des laboratoires de prothèse
dentaire du 18 décembre 1978 ;
Vu l’arrêté du 28 février 1979 et les arrêtés successifs portant extension de la convention collective nationale des
prothésistes dentaires et des personnels des laboratoires de prothèse dentaire du 18 décembre 1978 et des textes qui
l’ont complétée ou modifiée ;
Vu l’accord du 16 mars 2023 relatif au financement de la formation professionnelle, conclu dans le cadre de la
convention collective nationale des prothésistes dentaires et des personnels des laboratoires de prothèse dentaire du
18 décembre 1978 ;
Vu la demande d’extension présentée par les organisations signataires ;
Vu l’avis publié au Journal officiel de la République française du 12 avril 2023 (NOR : MTRT2309714V) ;
Vu les avis recueillis au cours de l’enquête ;
Vu l’avis motivé de la Commission nationale de la négociation collective, de l’emploi et de la formation
professionnelle (sous-commission des conventions et accords), rendu lors de la séance du 29 juin 2023,
Arrête :
Art. 1er. – Sont rendues obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salariés compris dans le champ
d’application de la convention collective nationale des prothésistes dentaires et des personnels des laboratoires de
prothèse dentaire du 18 décembre 1978, les stipulations de l’accord du 16 mars 2023 relatif au financement de la
formation professionnelle conclu dans le cadre de la convention collective nationale susvisée.
La dernière phrase du 1er alinéa de l’article 1 est étendue sous réserve du respect des dispositions de
l’article L. 2222-1 du code du travail.
L’article 3 est étendu sous réserve du respect des dispositions de l’article L. 2261-7 du code du travail.
Art. 2. – L’extension des effets et sanctions de l’accord susvisé prend effet à compter de la date de publication
du présent arrêté pour la durée restant à courir et aux conditions prévues par ledit accord.
Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 30 juin 2023.
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général du travail,
P. RAMAIN
Nota. – Le texte de l’accord susvisé a été publié au Bulletin officiel du ministère, fascicule conventions collectives no 2023/14,
disponible sur le site www.legifrance.gouv.fr/liste/bocc.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 97 sur 150

Décrets, arrêtés, circulaires

CONVENTIONS COLLECTIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DU PLEIN EMPLOI ET DE L’INSERTION

Arrêté du 5 juillet 2023 portant extension d’un avenant


à la convention collective nationale des cabinets dentaires (no 1619)
NOR : MTRT2316227A

Le ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion,


Vu le code du travail, notamment son article L. 2261-15 ;
Vu la convention collective nationale des cabinets dentaires du 17 janvier 1992 ;
Vu l’arrêté du 2 avril 1992 et les arrêtés successifs portant extension de la convention collective nationale des
cabinets dentaires du 17 janvier 1992 et des textes qui l’ont complétée ou modifiée ;
Vu l’avenant du 20 octobre 2022 modifiant le titre VII de la convention collective nationale des cabinets
dentaires du 17 janvier 1992 ;
Vu la demande d’extension présentée par les organisations signataires ;
Vu l’avis publié au Journal officiel de la République française du 17 décembre 2022 (NOR : MTRT2235827V) ;
Vu les avis recueillis au cours de l’enquête ;
Vu l’avis motivé de la Commission nationale de la négociation collective, de l’emploi et de la formation
professionnelle (sous-commission des conventions et accords) rendu lors de la séance du 29 juin 2023,
Arrête :
Art. 1 . – Sont rendues obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salariés compris dans le champ
er

d’application de la convention collective nationale des cabinets dentaires du 17 janvier 1992, les stipulations de
l’avenant du 20 octobre 2022 modifiant le titre VII de la convention collective nationale susvisée.
Au paragraphe intitulé « Formation pratique dite interne » de l’article 7.7.1 du titre VII tel que modifié par
l’article 1 de l’avenant, les phrases « Les 1 500 heures de formation interne se répartissent comme suit :
– 304 heures de formation pratique interne avec le tuteur, contrôlée par l’organisme de formation ;
– 1 196 heures de travail en autonomie. » sont exclues de l’extension en ce qu’elles contreviennent à
l’article L. 6221-1 du code du travail.
A l’article 7.7.1 du titre VII tel que modifié par l’article 1er de l’avenant, les phrases :
« Stage de 35 heures :
Un stage de 35 heures est intégré dans l’U.E. 8.
Il doit être réalisé dans une structure différente de celle où le stagiaire suit la formation pratique. Ce peut être
un centre hospitalier, un centre de soins, un cabinet dentaire avec une autre spécialité que celui du suivi de la
formation pratique, un EHPAD, une PMI, un foyer médicalisé ayant un lien avec la santé dentaire etc.
Une convention quadripartite (employeur, stagiaire, organisme de formation et établissement de stage) doit être
signée. » sont exclues de l’extension en ce qu’elles contreviennent aux articles L. 6221-1, R. 6223-10 et suivants du
code du travail.
A l’article 7.7.1 du titre VII tel que modifié par l’article 1er de l’avenant, les phrases « Les salariés travaillant à
temps partiel bénéficient du même cursus de formation de 1 878 heures sur 18 mois permettant d’obtenir le titre
d’assistant dentaire.
Pour bénéficier d’une durée suffisante de formation interne, ne sont admis en formation que les stagiaires dont
le contrat de travail prévoit une durée de travail égale ou supérieure à 25 heures hebdomadaires.
Les heures de formation sont réparties comme suit : cf. tableau » sont exclues de l’extension en ce qu’elles
contreviennent au principe de temps complet du contrat d’apprentissage.
A l’article 7.7.1 du titre VII tel que modifié par l’article 1er de l’avenant, la phrase « Les stagiaires sont autorisés
à tripler le parcours de formation. » est exclue de l’extension en ce qu’elle contrevient à l’article L. 6222-11 du
code du travail.
L’article 7.9.1 du titre VII tel que modifié par l’article 1er de l’avenant est étendu sous réserve de
l’article L. 6111-1 du code du travail.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 97 sur 150

A l’article 7.9.3 du titre VII tel que modifié par l’article 1er de l’avenant, la phrase « La durée maximale de ce
congé spécifique rémunéré par l’employeur est de 24 heures de temps de travail effectif (consécutives ou non) » est
exclue de l’extension, en tant qu’elle contrevient à l’article L. 6422-2 du code du travail.
L’article 7.9.4 du titre VII tel que modifié par l’article 1er de l’avenant est étendu sous réserve de
l’article L. 6332-17 du code du travail.
L’article 7.12 du titre VII tel que modifié par l’article 1er de l’avenant est exclu de l’extension, en tant qu’il
contrevient aux dispositions de l’article L. 2253-3 du code du travail.
Art. 2. – L’extension des effets et sanctions de l’avenant susvisé prend effet à compter de la date de publication
du présent arrêté pour la durée restant à courir et aux conditions prévues par ledit avenant.
Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 5 juillet 2023.
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général du travail,
P. RAMAIN
Nota. – Le texte de l’avenant susvisé a été publié au Bulletin officiel du ministère, fascicule conventions collectives
no 2022/50, disponible sur le site www.legifrance.gouv.fr/liste/bocc.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 98 sur 150

Décrets, arrêtés, circulaires

CONVENTIONS COLLECTIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DU PLEIN EMPLOI ET DE L’INSERTION

Arrêté du 5 juillet 2023 portant extension de la convention collective nationale des commerces
de quincaillerie, fournitures industrielles, fers, métaux et équipement de la maison (no 3243)
NOR : MTRT2316307A

Le ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion,


Vu le code du travail, notamment son article L. 2261-15 ;
Vu la convention collective nationale des commerces de quincaillerie, fournitures industrielles, fers, métaux et
équipement de la maison du 24 novembre 2021 ;
Vu la demande d’extension présentée par les organisations signataires ;
Vu l’avis publié au Journal officiel de la République française du 19 janvier 2022 (NOR : MTRT2201350V) ;
Vu les avis recueillis au cours de l’enquête ;
Vu les avis motivés de la commission nationale de la négociation collective, de l’emploi et de la formation
professionnelle (sous-commission de la protection sociale complémentaire et sous-commission des conventions et
accords), rendus lors des séances du 7 juin 2022 et du 29 juin 2023,

Arrête :
Art. 1er. – Sont rendues obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salariés compris dans le champ
d’application de la convention collective nationale des commerces de quincaillerie, fournitures industrielles, fers,
métaux et équipement de la maison du 24 novembre 2021, les stipulations de ladite convention collective nationale
des commerces de quincaillerie, fournitures industrielles, fers, métaux et équipement de la maison
du 24 novembre 2021.
Le 1er alinéa de l’article 1er est étendu sous réserve du respect du 3e alinéa de l’article L. 2222-1 du code du
travail.
A l’article 9, le 4e alinéa du point « Mission d’intérêt général » du paragraphe « A/ Missions, composition et
fonctionnement de la CPPNI » est étendu sous réserve de l’application des dispositions de l’article L. 2232-9 du
code du travail.
A l’article 9, le 14e alinéa de la mention « Réunion en commission paritaire d’interprétation » du paragraphe « A/
Missions, composition et fonctionnement de la CPPNI » est étendu sous réserve que, conformément à la
jurisprudence de la Cour de Cassation (Cass., soc., 1er décembre 1998, no 98-40104), seul l’avenant interprétatif
signé par l’ensemble des parties à l’accord initial s’impose, avec effet rétroactif à la date d’entrée en vigueur de ce
dernier accord, aussi bien à l’employeur et aux salariés qu’au juge qui ne peut en écarter l’application.
Le 1er alinéa du point « Transmission des accords » du paragraphe « c/- Transmission des accords collectifs à la
CPPNI et rapport annuel d’activité » du paragraphe « A/ Missions, composition et fonctionnement de la CPPNI »
de l’article 9 est étendu sous réserve de l’application des dispositions de l’article L. 2232-9 du code du travail.
A l’article 9, le paragraphe « B/- Modalités des représentants syndicaux et d’indemnisation des salariés
d’entreprise lors des réunions paritaires » est étendu sous réserve du respect des articles L. 2232-8 et L. 2234-3 du
code du travail et de l’application du principe d’égalité à valeur constitutionnelle résultant de l’article 6 de la
Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789 et du 6e alinéa du préambule de la Constitution
de 1946, tel qu’interprété par la Cour de Cassation (Cass. soc. 29 mai 2001, Cegelec).
Au paragraphe « a/- Droit de s’absenter » du paragraphe « B/- Modalités des représentants syndicaux et
d’indemnisation des salariés d’entreprise lors des réunions paritaires » de l’article 9, les termes « d’entreprise de la
branche » sont exclus de l’extension en tant qu’ils contreviennent aux dispositions des articles L. 2232-8
et L. 2234-3 du code du travail et de l’application du principe d’égalité à valeur constitutionnelle résultant de
l’article 6 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789 et du 6e alinéa du préambule de la
Constitution de 1946, tel qu’interprété par la Cour de Cassation (Cass. soc. 29 mai 2001, Cegelec).
Au 1er alinéa du paragraphe « b/- Maintien de salaire » du paragraphe « B/- Modalités des représentants
syndicaux et d’indemnisation des salariés d’entreprise lors des réunions paritaires » de l’article 9, les termes
« d’entreprises de la branche » sont exclus de l’extension en tant qu’ils contreviennent aux dispositions des
articles L. 2232-8 et L. 2234-3 du code du travail et de l’application du principe d’égalité à valeur constitutionnelle
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 98 sur 150

résultant de l’article 6 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789 et du 6e alinéa du
préambule de la Constitution de 1946, tel qu’interprété par la Cour de Cassation (Cass. soc. 29 mai 2001, Cegelec).
Le 1er alinéa de l’article 28 est étendu sous réserve du principe « à travail égal, salaire égal » résultant des
dispositions du 10o de l’article L. 2261-22 et du 8ode l’article L. 2271-1 et de l’article L. 3221-2 du code du travail.
Les 3e et 4e alinéas du paragraphe « A/ Contrat de travail à temps partiel » de l’article 33 sont étendus sous
réserve que conformément aux dispositions de l’article L. 3121-44 du code du travail un accord d’entreprise
prévoit les modalités de modification de la répartition de la durée et des horaires de travail des salariés à temps
partiel sur une période supérieure à la semaine.
Les 4e, 5e et 6e alinéas du paragraphe « D/ Interruptions d’activité » de l’article 33 sont étendus sous réserve que
conformément aux dispositions de l’article L. 3123-23 du code du travail, un accord d’entreprise définisse les
amplitudes horaires pendant lesquelles les salariés peuvent exercer leur activité et prévoit des contreparties
spécifiques à l’interruption supérieure à deux heures en tenant compte des exigences propres à l’activité exercée.
Le 1er alinéa du paragraphe « A/ Durée des congés » de l’article 34 est étendu sous réserve du respect de
l’article L. 3141-8 du code du travail.
Le 11e alinéa de l’article 37 est étendu sous réserve du respect de l’article L. 3142-1, modifié du code du travail.
Les 6e et 7e alinéas du paragraphe « A/ Dispositions générales » de l’article 44 sont exclus de l’extension en tant
qu’ils contreviennent aux dispositions de l’article L. 1234-1 du code du travail.
Les alinéas 1, 2, 3 et 4 du paragraphe « a/- Conditions » du paragraphe « B/ Indemnisation » de l’article 45 sont
étendus sous réserve de l’application de l’article L. 1226-1 du code du travail.
Dans le tableau du paragraphe « c/- Taux et durée » du paragraphe « B/ Indemnisation » de l’article 45, la
mention concernant les employés et personnel de maitrise ayant une ancienneté égale ou supérieure à 6 ans est
étendue sous réserve du respect des articles L. 1226-1 et D. 1226-1 et D. 1226-2 du code du travail, relatifs au
maintien de salaire dont le montant est conditionné à l’ancienneté, et conformément à l’article L. 2251-1 du même
code relatif au principe de faveur entre dispositions légales et convention ou accord collectif, tel qu’interprété par la
Cour de cassation dans son arrêt du 13 juin 2019 (Cass., Soc., 13 juin 2019, no 17-31.711).
A l’annexe 1, le 11e alinéa de l’article 4 est étendu sous réserve qu’en application de l’article L. 3231-3 du code
du travail, la mention SMIC figurant à l’article 4 de l’accord vaille la valeur du SMIC à la date de l’arrêté portant
extension de ladite convention collective.
A l’annexe 2, les échelons figurants dans le tableau relatif aux employés ainsi que le 1er échelon figurant dans le
tableau relatif au personnel de maîtrise sont étendus sous réserve de l’application du SMIC.
A l’annexe 7, le 2e alinéa de l’article 6 est étendu sous réserve du respect de l’article D. 6222-26 du code du
travail.
Art. 2. – L’extension des effets et sanctions de la convention collective nationale prend effet à compter de la
date de publication du présent arrêté pour la durée restant à courir et aux conditions prévues par ladite convention
collective nationale.
Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 5 juillet 2023.
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général du travail,
P. RAMAIN
Nota. – Le texte de la convention collective nationale susvisé a été publié au Bulletin officiel du ministère, fascicule
conventions collectives no 2022/2, disponible sur le site www.legifrance.gouv.fr/liste/bocc.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 99 sur 150

Décrets, arrêtés, circulaires

CONVENTIONS COLLECTIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DU PLEIN EMPLOI ET DE L’INSERTION

Arrêté du 5 juillet 2023 portant extension d’un avenant à la convention collective nationale des
métiers de l’éducation, de la culture, des loisirs et de l’animation agissant pour l’utilité sociale
et environnementale, au service des territoires (ÉCLAT) (no 1518)
NOR : MTRT2316725A

Le ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion,


Vu le code du travail, notamment son article L. 2261-15 ;
Vu la convention collective nationale des métiers de l’éducation, de la culture, des loisirs et de l’animation
agissant pour l’utilité sociale et environnementale, au service des territoires (ÉCLAT) du 28 juin 1988 ;
Vu l’arrêté du 10 janvier 1989 et les arrêtés successifs portant extension de la convention collective nationale de
l’animation du 28 juin 1988 et des textes qui l’ont complétée ou modifiée, notamment l’avenant no 177 du
1er octobre 2019 relatif à la modification de l’intitulé de la convention collective ;
Vu l’avenant no 196 du 11 avril 2023 relatif au temps de préparation des salariés exerçant des missions de face à
face éducatif et/ou pédagogique relevant de la grille dite « générale », à la convention collective nationale des
métiers de l’éducation, de la culture, des loisirs et de l’animation agissant pour l’utilité sociale et environnementale,
au service des territoires (ÉCLAT) du 28 juin 1988 ;
Vu la demande d’extension présentée par les organisations signataires ;
Vu l’avis publié au Journal officiel de la République française du 3 juin 2023 (NOR : MTRT2314605V) ;
Vu les avis recueillis au cours de l’enquête ;
Vu l’avis motivé de la Commission nationale de la négociation collective, de l’emploi et de la formation
professionnelle (sous-commission des conventions et accords), rendu lors de la séance du 29 juin 2023,
Arrête :
Art. 1 . – Sont rendues obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salariés compris dans le champ
er

d’application de la convention collective nationale des métiers de l’éducation, de la culture, des loisirs et de
l’animation agissant pour l’utilité sociale et environnementale, au service des territoires (ÉCLAT) du 28 juin 1988,
les stipulations de l’avenant no 196 du 11 avril 2023 relatif au temps de préparation des salariés exerçant des
missions de face à face éducatif et/ou pédagogique relevant de la grille dite « générale », à la convention collective
nationale susvisée.
Art. 2. – L’extension des effets et sanctions de l’avenant susvisé prend effet à compter de la date de publication
du présent arrêté pour la durée restant à courir et aux conditions prévues par ledit avenant.
Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 5 juillet 2023.
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général du travail,
P. RAMAIN
Nota. – Le texte de l’avenant susvisé a été publié au Bulletin officiel du ministère, fascicule conventions collectives
no 2023/22, disponible sur le site www.legifrance.gouv.fr/liste/bocc.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 100 sur 150

Conseil d’Etat
Décision no 465188 du 5 juillet 2023
du Conseil d’Etat statuant au contentieux
NOR : CETX2318860S

Le Conseil d’Etat statuant au contentieux (section du contentieux, 1re et 4e chambres réunies),


Sur le rapport de la 1re chambre de la section du contentieux,
Vu la procédure suivante :
Par une requête, un mémoire en réplique et deux nouveaux mémoires, enregistrés les 22 juin 2022, 24 janvier,
15 mars et 8 juin 2023 au secrétariat du contentieux du Conseil d’Etat, la Fédération de l’Hospitalisation Privée –
Soins de suite et de réadaptation (FHP-SSR) demande au Conseil d’Etat :
1o D’annuler pour excès de pouvoir le décret no 2022-597 du 21 avril 2022 relatif à la réforme du financement
des activités de soins de suite et de réadaptation ;
2o De mettre à la charge de l’Etat la somme de 5 000 euros au titre de l’article L. 761-1 du code de justice
administrative.
Vu les autres pièces du dossier ;
Vu :
– la Constitution ;
– le code de commerce ;
– le code des relations entre le public et l’administration ;
– le code de la sécurité sociale ;
– la loi no 2015-1702 du 21 décembre 2015 ;
– la loi no 2019-1146 du 24 décembre 2019 ;
– la loi no 2022-1616 du 23 décembre 2022 ;
– le décret no 2021-216 du 25 février 2021 ;
– la décision du 27 décembre 2022 par laquelle le Conseil d’Etat, statuant au contentieux n’a pas renvoyé au
Conseil constitutionnel la question prioritaire de constitutionnalité soulevée par la Fédération de
l’Hospitalisation Privée – Soins de suite et de réadaptation à l’encontre des dispositions de l’article L. 162-23-3
du code de la sécurité sociale ;
– la décision no 465422 du 27 décembre 2022 par laquelle le Conseil d’Etat, statuant au contentieux n’a pas
renvoyé au Conseil constitutionnel la question prioritaire de constitutionnalité soulevée par la Fédération de
l’Hospitalisation Privée – Soins de suite et de réadaptation à l’encontre des dispositions de l’article L. 162-23-4
du code de la sécurité sociale ;
– le code de justice administrative,
Après avoir entendu en séance publique :
– le rapport de Mme Agnès Pic, maître des requêtes en service extraordinaire ;
– les conclusions de M. Thomas Janicot, rapporteur public.
La parole ayant été donnée, après les conclusions, à la SARL Matuchansky, Poupot, Valdelièvre, avocat de la
Fédération de l’Hospitalisation Privée – Soins de suite et de réadaptation ;
Vu la note en délibéré, enregistrée le 30 juin 2023, présentée par la Fédération de l’Hospitalisation Privée –
Soins de suite et de réadaptation ;
Considérant ce qui suit :
Sur le cadre juridique du litige :
1. En vertu du I de l’article L. 162-23 du code de la sécurité sociale, chaque année, est défini un objectif de
dépenses d’assurance maladie afférents aux activités de soins de suite et de réadaptation qui sont exercées par les
différents établissements de santé mentionnés à l’article L. 162-22-6 de ce code. Cet objectif est constitué du
montant annuel de charges supportées par les régimes obligatoires d’assurance maladie afférentes aux frais
d’hospitalisation au titre des soins dispensés au cours de l’année dans le cadre de ces activités. L’article L. 162-23-1
du code de la sécurité sociale prévoit que, pour ces activités, « un décret en Conseil d’Etat, pris après avis des
organisations les plus représentatives des établissements de santé, détermine :/ 1o Les catégories de prestations
d’hospitalisation sur la base desquelles les ministres chargés de la santé et de la sécurité sociale arrêtent la
classification des prestations donnant lieu à une prise en charge par les régimes obligatoires de sécurité sociale ; /
2o Les catégories de prestations pour exigence particulière des patients, sans fondement médical, qui donnent lieu
à une facturation sans prise en charge par les régimes obligatoires de sécurité sociale ; / 3o Les modalités de
facturation des prestations d’hospitalisation faisant l’objet d’une prise en charge par l’assurance maladie ».
L’article L. 162-23-3 du même code précise que, pour ces activités de soins, les différents établissements de santé
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mentionnés à l’article L. 162-22-6 de ce code « bénéficient d’un financement mixte sous la forme de recettes issues
directement de l’activité, dans les conditions prévues au I de l’article L. 162-23-4, et d’une dotation forfaitaire
visant à sécuriser de manière pluriannuelle le financement de leurs activités, selon des modalités définies par
décret en Conseil d’Etat ». Le I de l’article L. 162-23-4 de ce code dispose que : « Chaque année, les ministres
chargés de la santé et de la sécurité sociale arrêtent, selon les modalités prévues au II de l’article L. 162-23 : / 1o
Les tarifs nationaux des prestations mentionnées au 1o de l’article L. 162-23-1, qui peuvent être différenciés par
catégories d’établissements, notamment en fonction des conditions d’emploi du personnel médical. Ces tarifs sont
calculés en fonction de l’objectif défini à l’article L. 162-23 ; / 2o Le cas échéant, les coefficients géographiques
s’appliquant aux tarifs nationaux mentionnés au 1o du présent article et au forfait prévu à l’article L. 162-23-7 des
établissements implantés dans certaines zones, afin de tenir compte d’éventuels facteurs spécifiques qui modifient
de manière manifeste, permanente et substantielle le prix de revient de certaines prestations dans la zone
considérée ; / 3o Le coefficient mentionné au I de l’article L. 162-23-5 ; / 4o Les modalités de calcul de la dotation
forfaitaire mentionnée à l’article L. 162-23-3 ; / 6o Le montant des forfaits annuels mentionnés à
l’article L. 162-23-7. / Sont applicables au 1er mars de l’année en cours les éléments mentionnés aux 1o à 3o. /
Sont applicables au 1er janvier de l’année en cours les éléments mentionnés aux 4o à 6o ». Sur le fondement de ces
dispositions, le décret du 21 avril 2022 relatif à la réforme du financement des activités de soins de suite et de
réadaptation détermine les modalités de calcul des recettes issues de l’activité et de la dotation composant le
financement mixte des établissements exerçant une activité de soins de suite et de réadaptation, fixe les conditions
du versement à ces établissements des dotations et des forfaits composant ce financement et organise, pour la
période des années 2023 à 2025, l’entrée en vigueur de ces nouvelles modalités de financement. En outre, le même
décret, d’une part, précise la composition de la section dédiée aux soins de suite et de réadaptation au sein du
comité consultatif d’allocation des ressources de l’article R. 162-29 du code de la sécurité sociale placé auprès de
chaque agence régionale de santé et les conditions dans lesquelles cette section émet un avis sur l’allocation des
ressources à ces activités, d’autre part, fixe les critères d’inscription, de radiation et de prise en charge des
spécialités pharmaceutiques entrant dans le champ des activités de soins de suite et de réadaptation et, enfin,
modifie l’article R. 162-34-1 du code de la sécurité sociale définissant les prestations d’hospitalisation au sens de
l’article L. 162-23-1 du même code. La Fédération de l’Hospitalisation Privée – Soins de suite et de réadaptation
demande l’annulation pour excès de pouvoir de ce décret.
Sur la légalité externe :
En ce qui concerne la compétence :
2. En premier lieu, l’article L. 162-23-3 du code de la sécurité sociale, cité au point 1, prévoit que les modalités
selon lesquelles les établissements de santé mentionnés à l’article L. 162-22-6 de ce code exerçant une activité de
soins de suite et de réadaptation bénéficient d’une dotation forfaitaire sont définies par décret en Conseil d’Etat.
3. D’une part, contrairement à ce que soutient la fédération requérante, le Premier ministre, qui exerce le pouvoir
règlementaire en vertu de l’article 21 de la Constitution, avait compétence pour créer, au besoin, une section dédiée
aux activités de soins de suite et de réadaptation au sein du comité consultatif d’allocation des ressources, lequel est
placé auprès de chaque agence régionale de santé en vertu de l’article R. 162-29 de ce code, alors même que
l’article L. 162-23-3 ne le prévoit pas. Au demeurant, contrairement à ce que soutient la fédération requérante,
l’existence de cette section résulte, non de l’article R. 162-29-3 inséré au code de la sécurité sociale par
l’article 1er du décret attaqué, qui se borne à prévoir sa consultation et à en préciser la composition, mais du 3o de
l’article R. 162-29 du même code dans sa rédaction issue du décret du 25 février 2021 relatif à la réforme du
financement des structures des urgences et des structures mobiles d’urgence et de réanimation et portant diverses
dispositions relatives aux établissements de santé. Par suite, le moyen tiré de ce que le décret attaqué serait à ce titre
entaché d’incompétence ne peut qu’être écarté.
4. D’autre part, il résulte également de l’article 21 de la Constitution que le Premier ministre peut déléguer le
pouvoir règlementaire aux ministres, sans qu’il soit besoin qu’une disposition législative l’y autorise. Au 10o de son
article 1er, le décret attaqué modifie les dispositions réglementaires du code de la sécurité sociale pour définir,
comme il le devait en application de l’article L. 162-23-3 du code de la sécurité sociale, les modalités selon
lesquelles les établissements de santé concernés bénéficient d’une dotation forfaitaire, sous forme de trois types de
dotation et d’un forfait, dont il prévoit que le montant, arrêté de la façon qu’il précise, est, s’agissant de la
« dotation forfaitaire populationnelle », réparti entre établissements de santé de la région en tenant compte de
l’offre hospitalière existante, sur la base de critères fixés au niveau régional par le directeur général de l’agence
régionale de santé après avis de la section dédiée du comité consultatif d’allocation des ressources, notamment à
partir d’une liste de critères arrêtée par les ministres chargés de la santé et de la sécurité sociale, et que les critères
régionaux ne prennent pas en compte les données d’activité. Par suite, la fédération requérante n’est pas fondée à
soutenir qu’en renvoyant à un arrêté des ministres chargés de la santé et de la sécurité sociale le seul soin d’établir
une liste de critères dont les directeurs généraux des agences régionales de santé doivent notamment partir pour
déterminer les critères régionaux de cette répartition, le décret attaqué serait, faute qu’une disposition législative
l’autorise à opérer un tel renvoi, entaché d’incompétence ou qu’il procèderait à une délégation insuffisamment
encadrée de sa compétence à ces ministres.
En ce qui concerne les consultations préalables :
5. En premier lieu, il résulte des dispositions de l’article L. 162-23-1 du code de la sécurité sociale, citées au
point 1, que l’avis des organisations les plus représentatives des établissements de santé est notamment requis
lorsque le pouvoir réglementaire détermine les catégories de prestations d’hospitalisation sur la base desquelles les
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ministres chargés de la santé et de la sécurité sociale arrêtent la classification des prestations donnant lieu à une
prise en charge par les régimes obligatoires de sécurité sociale.
6. Les dispositions du 2o de l’article 1er du décret attaqué se bornent à modifier les dispositions de
l’article R. 162-34-1 du code de la sécurité sociale, qui disposait déjà que constitue une catégorie de prestations
d’hospitalisation, au sens du 1o de l’article L. 162-23-1 de ce code, la prise en charge des frais occasionnés par les
séjours et soins, pour préciser, à son alinéa premier, en raison de la composition mixte du nouveau financement,
qu’il s’agit de la prise en charge d’une partie seulement de ces frais et pour modifier, à son deuxième alinéa, le
texte législatif de référence relatif aux tarifs nationaux. Ni ces dispositions, ni celles résultant du 3o de
l’article 1er du décret attaqué modifiant la rédaction de l’article R. 162-34-2 du code la sécurité sociale pour préciser
le mode de calcul des deux parts du financement mixte mentionné à l’article L. 162-23-3, ni aucune autre
disposition du décret attaqué ne déterminent, contrairement à ce que soutient la fédération requérante, de nouvelle
catégorie de prestations d’hospitalisation qui aurait imposé, en application des dispositions citées au point
précédent, que l’avis des organisations les plus représentatives des établissements de santé soit recueilli.
7. En deuxième lieu, aux termes du premier alinéa de l’article L. 200-3 du code de la sécurité sociale, dans sa
rédaction applicable au litige : « Le conseil ou les conseils d’administration (…) de l’Agence centrale des
organismes de sécurité sociale et la commission prévue à l’article L. 221-4 », c’est-à-dire la commission des
accidents du travail et des maladies professionnelles, « sont saisis, pour avis et dans le cadre de leurs compétences
respectives, de tout projet de mesure législative ou réglementaire ayant des incidences sur l’équilibre financier de
la branche ou entrant dans leur domaine de compétence et notamment des projets de loi de financement de la
sécurité sociale (…) ». Aux termes du premier alinéa de l’article L. 225-1 du même code : « L’Agence centrale des
organismes de sécurité sociale est chargée d’assurer la gestion commune de la trésorerie des différentes branches
gérées par la Caisse nationale des allocations familiales, par la Caisse nationale de l’assurance maladie, par la
Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie et par la caisse nationale d’assurance vieillesse (…) ».
L’article L. 225-1-1 du même code donne mission à cette agence d’assurer l’application homogène des lois et des
règlements relatifs aux cotisations et aux contributions de sécurité sociale et de coordonner les actions de contrôle
et de recouvrement de ces cotisations et son article L. 225-1-4 lui permet à titre exceptionnel de consentir des
avances d’une durée inférieure à un mois aux régimes obligatoires de base de la sécurité sociale. Enfin, en vertu du
2o de l’article L. 221-1 et de l’article L. 221-4 de ce code, la commission des accidents du travail et des maladies
professionnelles a pour mission de concourir à la détermination des recettes nécessaires au maintien de l’équilibre
de la branche accidents du travail et maladies professionnelles.
8. Aucune disposition du décret attaqué n’a d’incidence sur l’équilibre financier de la branche assurance maladie
ou n’affecte les domaines de compétence de l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale et de la
commission des accidents du travail et des maladies professionnelles. Par suite le moyen tiré de ce qu’il aurait été
pris au terme d’une procédure irrégulière, faute d’avoir été précédé de la consultation de cette agence et de cette
commission, doit être écarté.
9. En troisième lieu, aux termes de l’article L. 462-2 du code de commerce, l’Autorité de la concurrence « est
obligatoirement consultée par le Gouvernement sur tout projet de texte réglementaire instituant un régime nouveau
ayant directement pour effet : / 1o De soumettre l’exercice d’une profession ou l’accès à un marché à des
restrictions quantitatives ; / 2o D’établir des droits exclusifs dans certaines zones ; / 3o D’imposer des pratiques
uniformes en matière de prix ou de conditions de vente ».
10. Le décret attaqué, qui fait application de l’article L. 162-23-3 du code de la sécurité sociale prévoyant que les
activités de soins de suite et de rééducation bénéficient d’un financement mixte sous la forme de recettes issues
directement de l’activité et d’une dotation forfaitaire, ainsi que des dispositions transitoires prévues aux E et F du
III de l’article 78 de la loi du 21 décembre 2015 de financement de la sécurité sociale pour 2016, n’institue pas
lui-même un régime nouveau en précisant les modalités de ce financement, les conditions de versement des
dotations qui le composent, ainsi que les modalités d’entrée en vigueur de ces dispositions. Il n’institue pas plus un
régime nouveau impliquant l’un des effets prévus par l’article L. 462-2 du code de commerce en déterminant la
composition et le fonctionnement de la section du comité consultatif d’allocation des ressources chargée d’émettre
un avis sur les activités de soins de suite et de réadaptation déjà instituée par l’article R. 162-29 du code de la
sécurité sociale. Il suit de là que, contrairement à ce que soutient la fédération requérante, l’Autorité de la
concurrence n’avait pas à être consultée préalablement à l’édiction du décret attaqué.
Sur la légalité interne :
En ce qui concerne la conformité du décret attaqué à l’article L. 162-23-3 du code de la sécurité sociale, au
principe d’indépendance des législations, à la liberté du commerce et de l’industrie, à l’objectif de valeur
constitutionnelle de protection de la santé et au principe d’égalité :
11. En premier lieu, aux termes du II de l’article R. 162-29-3 du code de la sécurité sociale, dans sa rédaction
issue du 1o de l’article 1er du décret contesté, la section dédiée aux activités de soins de suite du comité consultatif
d’allocation des ressources « est constituée : / 1o De cinq à dix représentants des organisations nationales les plus
représentatives des établissements de santé publics et privés désignés par celles-ci. Le nombre de représentants est
arrêté par le directeur général de l’agence régionale de santé en tenant compte notamment du nombre
d’établissements et de la présence de ces organisations au sein de la région. La répartition entre les organisations
est déterminée en fonction de l’activité des établissements relevant de chacune d’entre elles au sein de la région.
Pour les organisations disposant de plus d’un représentant, l’un d’entre eux est un représentant de la communauté
médicale ; / 2o De deux représentants des associations d’usagers et de représentants des familles spécialisés dans le
domaine d’activité nommés par le directeur général de l’agence régionale de santé ».
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12. Ainsi qu’il a été dit au point 3, le comité consultatif d’allocation des ressources est placé auprès de chaque
agence régionale de santé en vertu de l’article R. 162-29 de ce code. S’agissant d’une commission administrative à
caractère consultatif placée auprès d’un établissement public administratif de l’Etat, il est régi par les dispositions
du chapitre III du titre III du livre Ier du code des relations entre le public et l’administration, dont l’article R. 133-2
dispose notamment que « Sauf lorsque son existence est prévue par la loi, une commission est créée par décret
pour une durée maximale de cinq ans ». Il résulte des termes mêmes des dispositions citées au point précédent que
le pouvoir règlementaire, auquel l’article R. 133-2 du code des relations entre le public et l’administration
n’imposait en tout état de cause pas la réalisation d’une étude préalable dès lors que, comme il a été dit, la création
de ce comité ne résulte pas du décret attaqué, a fixé les règles de composition de la section de ce comité dédiée aux
activités de soins de suite et de réadaptation de façon suffisamment claire et précise. Par suite, la fédération
requérante n’est pas fondée à soutenir que le pouvoir réglementaire aurait, faute notamment de préciser les
modalités de désignation ou la durée du mandat des représentants des associations d’usagers et des familles
spécialisés dans le domaine d’activité, ainsi que le nombre exact et la répartition des représentant des fédérations
hospitalière, délégué illégalement sa compétence aux directeurs généraux des agences régionales de santé ou
méconnu le principe d’égalité.
13. En deuxième lieu, il résulte des dispositions de l’article L. 162-23-3 du code de la sécurité sociale citées au
point 1 que le législateur a renvoyé au pouvoir règlementaire le soin de déterminer les modalités de calcul et de
versement aux établissements exerçant une activité de soins de suite et de réadaptation de la partie du financement
mixte qu’il a institué relative à la dotation forfaitaire visant à sécuriser de manière pluriannuelle le financement de
leurs activités. En application de cet article, les dispositions contestées du I de l’article R. 164-34-10 du code de la
sécurité sociale, telles qu’elles sont issues du 10o de l’article 1er du décret attaqué, définissent les modalités de
répartition, par les directeurs généraux des agences régionales de santé, de la dotation forfaitaire issue du « montant
populationnel ».
14. Ces dispositions, en prévoyant que la répartition entre établissements de santé de la région de la dotation
forfaitaire issue « du montant populationnel » est opérée « en tenant compte de l’offre hospitalière existante », ne
méconnaissent pas l’article L. 162-23-3 qui a pour objet, ainsi qu’il ressort des travaux préparatoires de la loi
du 21 décembre 2015, de réduire les inégalités de répartition de ressources entre les établissements exerçant une
activité de soins de suite et de réadaptation, assurer une meilleure prévisibilité de leurs recettes et garantir un égal
accès à ces soins sur l’ensemble du territoire. Il ne ressort pas des pièces du dossier qu’elle aurait nécessairement
pour effet, contrairement à ce qui est soutenu, de conduire à une diminution de la qualité de l’offre de soins de suite
et de réadaptation. Par suite, les moyens tirés de ce que le pouvoir réglementaire aurait, par ce critère, permis une
restructuration de l’offre de soins et de réadaptation contraire à l’article L. 162-23-3 du code de la sécurité sociale,
méconnu l’objectif de valeur constitutionnelle de protection de la santé, le principe d’indépendance des
législations, porté une atteinte illégale à la liberté du commerce et de l’industrie ou commis une erreur manifeste
d’appréciation ne peuvent qu’être écartés.
En ce qui concerne la conformité du décret attaqué au principe de non-rétroactivité des actes administratifs :
15. D’une part, en vertu de l’article L. 162-23-4 du code de la sécurité sociale, les tarifs nationaux des
prestations mentionnées au 1o de l’article L. 162-23-1, les coefficients géographiques s’appliquant à ces tarifs et le
coefficient mentionné au I de l’article L. 162-23-5, mentionnés aux 1o à 3o de cet article, qui sont arrêtés chaque
année par les ministres chargés de la santé et de la sécurité sociale selon les modalités prévues au II de
l’article L. 162-23, prennent effet le 1er mars de l’année en cours. Selon le E du III de l’article 78 de la loi
du 21 décembre 2015 de financement de la sécurité sociale pour 2016, dans sa rédaction applicable à la date de
publication du décret attaqué, il est dérogé aux règles de financement fixées par les articles L. 162-23 à
L. 162-23-13 du code de la sécurité sociale, pour le financement des activités de soins de suite et de réadaptation,
au cours d’une période s’achevant le 31 décembre 2022. Il résulte de la combinaison de ces dispositions législatives
qu’elles imposaient que les éléments tarifaires mentionnés aux 1o et 3o de l’article L. 162-23-4, faisant l’objet de
l’article 1er du décret attaqué, prennent effet dès le 1er mars 2022 pour permettre l’application, à compter
du 1er janvier 2023, des nouvelles modalités de financement des établissements exerçant une activité de soins de
suite et de réadaptation.
16. D’autre part, le 2o du E du III de l’article 78 de la loi du 21 décembre 2015, dans sa rédaction en vigueur à la
date du décret attaqué, dispose également que, pour la période du 1er mars 2017 au 31 décembre 2022, les activités
de soins de suite et de réadaptation sont financées par deux montants cumulatifs, comprenant notamment « b) Un
montant correspondant, pour chaque établissement, à une fraction des recettes issues de l’application des
modalités de financement prévues au 1o de l’article L. 162-23-2 du code de la sécurité sociale. Ce montant peut
être affecté d’un coefficient de transition défini selon des modalités de calcul fixées par arrêté des ministres
chargés de la santé et de la sécurité sociale, qui peuvent être différentes en fonction des catégories
d’établissements mentionnés à l’article L. 162-22-6 du code de la sécurité sociale. / Pour chaque établissement
mentionné aux d et e de l’article L. 162-22-6 du même code, ce montant est minoré afin de neutraliser une fraction
du montant des honoraires facturés dans les conditions définies à l’article L. 162-1-7 dudit code par les
professionnels médicaux et auxiliaires médicaux exerçant à titre libéral au sein de ces établissements et précisées
par décret en Conseil d’Etat. Cette fraction est identique à celle mentionnée au premier alinéa du présent b ».
17. Si le décret attaqué a été publié au Journal officiel de la République française le 22 avril 2022, l’application
au 1er mars, d’une part, de certaines des dispositions de son article 1er relatives aux nouvelles modalités de
financement de l’activité de soins et de réadaptation et, d’autre part, des dispositions de son article 2 mettant en
œuvre les dispositions du E du III de l’article 78 mentionnées au point précédent, résulte, ainsi qu’il a été dit au
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point 16, de la loi elle-même. Le moyen tiré de ce que ce décret serait entaché d’une rétroactivité illégale ne peut,
dès lors, qu’être écarté.
En ce qui concerne les dispositions transitoires :
18. En premier lieu, aux termes du I de l’article 3 du décret attaqué : « A compter du 1er janvier 2023, les
établissements de santé perçoivent un acompte mensuel au titre de leurs activités de soins de suite et de
réadaptation jusqu’au mois suivant les notifications mentionnées à l’article R. 162-34-9 du code de la sécurité
sociale. Par dérogation, les établissements mentionnés aux d et e de l’article L. 162-22-6 du même code, qui en font
la demande au directeur général de l’agence régionale de santé, peuvent percevoir cet acompte mensuel jusqu’à la
reprise de la facturation à la caisse désignée en application de l’article L. 174-2 du même code. / Le montant de
l’acompte mensuel est établi à partir des recettes perçues par l’établissement en 2022 au titre de la part des frais
d’hospitalisation pris en charge par les régimes obligatoires d’assurance maladie et calculées en application des
modalités de financement prévues au 1o à 3o du E du III de l’article 78 de la loi du 21 décembre 2015 susvisé ».
19. Il résulte de ces dispositions, qui, contrairement à ce que soutient la fédération requérante, sont suffisamment
précises et détaillées, que les établissements privés exerçant une activité de soins de suite et de rééducation
perçoivent, pendant une durée qui n’est pas indéterminée mais prend fin le mois suivant la notification par le
directeur général de l’agence régionale de santé du montant des financement arrêtés ou, le cas échéant, à leur
demande, à la reprise de la facturation à la caisse dont ils dépendent, un acompte mensuel dont le montant est
calculé selon des modalités qu’elles définissent, en particulier à partir des données de facturation pour l’ensemble
des prestations réalisées au cours de l’année 2022. Par suite, la fédération requérante n’est pas fondée à soutenir
que le pouvoir règlementaire n’aurait pas exercé sa compétence dans des conditions permettant la mise en œuvre
du mécanisme d’acompte institué.
20. En deuxième lieu, aux termes du I et du II de l’article 4 du décret contesté : « Du 1er janvier 2023
au 31 décembre 2025, la dotation forfaitaire mentionnée au 2o de l’article R. 162-34-2 du code de la sécurité sociale
est déterminée pour chaque établissement dans les conditions prévues au II de l’article R. 162-34-4 et à
l’article R. 162-34-9 du même code peut être majorée ou minorée dans le respect du montant mentionné au 1o du I
de l’article R. 162-34-4 du même code. / Cette majoration ou cette minoration de la dotation forfaitaire sont
calculées, dans des conditions définies par arrêté des ministres chargés de la santé et de la sécurité sociale pour
chaque région et pour chaque établissement afin de tenir compte des effets sur les recettes d’assurance maladie de
ces établissements des modalités de financement applicables à compter du 1er janvier 2023 par rapport à celles
antérieurement applicables. La majoration ou la minoration tendent progressivement vers zéro. / La minoration des
tarifs mentionnées au 1o du I de l’article L. 162-23-4 du code de la sécurité sociale prévue au H du III de l’article 78
de la loi du 21 décembre 2015 susvisé prend la forme d’un coefficient par établissement. / Ce coefficient est calculé
afin de déduire le montant des honoraires des professionnels et auxiliaires médicaux libéraux mentionnés à
l’article L. 162-14-1 du même code et des médecins choisissant le mode d’exercice salarié mentionnés à
l’article L. 162-26-1 du même code, des recettes mentionnées au 1o de l’article R. 162-34-2 du même code,
calculées en fonction des tarifs précités, associés aux séjours réalisés au cours de la dernière période de douze mois
consécutifs pour laquelle les données d’activité sont disponibles ».
21. Ces dispositions, qui déterminent les conditions dans lesquelles la dotation forfaitaire que perçoivent les
établissements exerçant une activité de soins de suite et de rééducation peut être minorée ou majorée par le
directeur général de l’agence régionale de santé chargé, en application de l’article R. 162-34-9 du code de la
sécurité sociale, d’arrêter pour chaque établissement le montant de cette dotation, ne sont ni équivoques ni
insuffisamment précises, alors, en outre, qu’elles renvoient à un arrêté les conditions de calcul de ces minorations et
majorations. La fédération requérante n’est par suite pas fondée à soutenir qu’elles seraient entachées d’illégalité
du fait de l’imprécision des critères présidant à la majoration ou à la minoration de la dotation pour chaque
établissement, du quantum maximum de ces majorations ou minorations et de l’autorité administrative compétente
pour y procéder.
22. En troisième lieu, aux termes du F du III de l’article 78 de la loi du 21 décembre 2015, dans sa rédaction
applicable à la date du décret attaqué : « Par dérogation à l’article L. 174-18 du code de la sécurité sociale,
du 1er mars 2017 au 31 décembre 2022, le montant forfaitaire prévu au b du 2o du E du présent III n’est pas facturé
par les établissements mentionnés aux d et e de l’article L. 162-22-6 du même code à la caisse désignée en
application de l’article L. 174-2 dudit code et, du 1er janvier 2023 au 28 février 2023, le montant lié aux recettes
directement issues de l’activité mentionnées à l’article L. 162-23-3 du même code n’est pas facturé par les
établissements mentionnés aux d et e de l’article L. 162-22-6 du même code à la caisse désignée en application de
l’article L. 174-2 du même code (…) ». Il résulte de ces dispositions qu’à compter du 1er janvier 2023, les
établissements mentionnés aux d et e de l’article L. 162-22-6 ne sont plus soumis aux modalités transitoires de
facturation.
23. Il résulte en outre des dispositions du I de l’article 3 du décret attaqué citées au point 18 que, pour la période
allant du 1er janvier 2023, correspondant à la date à laquelle les dispositions transitoires mentionnées au point
précédent ne sont plus applicables, jusqu’à la date correspondant, au choix de l’établissement pour ceux d’entre
eux mentionnés au point précédent, soit au mois suivant la notification par le directeur général de l’agence
régionale de santé du montant des financements arrêtés le concernant, soit à la reprise de la facturation par la caisse
dont il dépend, ces établissements perçoivent un acompte au titre de leurs activités de soins de suite et de
réadaptation.
24. La compensation, par un dispositif d’acomptes, pour une durée limitée dans les conditions rappelées au point
précédent, de la suspension, pour une durée elle-même limitée dans les conditions mentionnées au point 22, des
règles de facturation applicables aux activités des établissements mentionnés aux d et e de l’article L. 162-22-6 du
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code de la sécurité sociale, ne porte pas, contrairement à ce que la requérante soutient, et alors même que les
établissements ouvrant pendant la période de suspension de la facturation ne pourraient pas au cours de cette brève
période bénéficier de cette compensation, une atteinte disproportionnée à la liberté du commerce et de l’industrie.
En ce qui concerne le respect du principe de sécurité juridique :
25. D’une part, il ressort des pièces du dossier que les modalités de mise en œuvre des dispositions de
l’article L. 162-23-3 du code de la sécurité sociale, dans sa rédaction issue de l’article 34 de la loi
du 24 décembre 2019 de financement de la sécurité sociale pour 2020, ont donné lieu à une concertation préalable
avec les organisations représentatives des établissements de santé exerçant une activité de soins de suite et de
réadaptation et étaient connues avant même la publication du décret attaqué. D’autre part, comme il a été dit aux
points 19 et 21, les dispositions d’entrée en vigueur prévues par les articles 3 et 4 du décret contesté sont
suffisamment précises. Enfin, ces mêmes dispositions ont été prises sur le fondement de dispositions législatives
pour lesquels il a été jugé, par les deux décisions du 23 décembre 2022, visées ci-dessus, par lesquelles le Conseil
d’Etat, statuant au contentieux n’a pas renvoyé au Conseil constitutionnel la question de leur conformité à la
Constitution, qu’elles n’avaient pas remis en cause les effets qui pouvaient légitimement être attendus de situations
nées sous l’empire des dispositions auxquelles elles se sont substituées. Par suite, la fédération requérante n’est pas
fondée à soutenir que, faute d’offrir aux établissements de santé une prévisibilité suffisante sur les financements qui
leur seront applicables à compter de 2023, le décret méconnaîtrait le principe de sécurité juridique.
En ce qui concerne la conformité à l’objectif de valeur constitutionnelle d’accessibilité et d’intelligibilité de la
norme :
26. Comme le soutient à bon droit la fédération requérante, l’article R. 162-34-5 du code de la sécurité sociale,
dans sa rédaction issue du 7o de l’article 1er du décret attaqué, renvoie, pour les arrêtés annuels pris par les ministres
chargés de la santé et de la sécurité sociale, au 5o de l’article L. 162-23-4 de ce code, alors que ce 5o avait été
précédemment abrogé sans que le 6o de cet article ne lui soit substitué. En l’absence de doute sur la portée de ces
dispositions, qui font référence, par une erreur matérielle, au 5o et non au 6o de l’article L. 162-23-4 du code de la
sécurité sociale, il y a lieu pour le Conseil d’Etat, afin de donner le meilleur effet à sa décision, non pas d’annuler
les dispositions erronées de cet article, mais de leur conférer leur exacte portée et de prévoir que le texte ainsi
rétabli sera rendu opposable par des mesures de publicité appropriées, en rectifiant l’erreur matérielle commise et
en prévoyant la publication au Journal officiel d’un extrait de sa décision.
27. Il résulte de tout ce qui précède que la Fédération de l’Hospitalisation Privée – Soins de suite et de
réadaptation (FHP-SSR) n’est pas fondée à demander l’annulation du décret qu’elle attaque.
28. Les dispositions de l’article L. 761-1 du code de justice administrative font obstacle à ce qu’une somme soit
mise à ce titre à la charge de l’Etat qui n’est pas, dans la présente instance, la partie perdante.
Décide :
Art. 1 . – La requête de la Fédération de l’Hospitalisation Privée – Soins de suite et de réadaptation (FHP-
er

SSR) est rejetée.


Art. 2. – La référence au « 5o » de l’article L. 162-23-4 du code de la sécurité sociale figurant aux I et II de
l’article R. 162-34-5 du code de la sécurité sociale, dans sa rédaction issue du a et du b du 7o de l’article 1er du
décret no 2022-597 du 21 avril 2022 relatif à la réforme du financement des activités de soins de suite et de
réadaptation, est remplacée par la référence au « 6o » de l’article L. 162-23-4 du code de la sécurité sociale. Un
extrait de la présente décision, comprenant l’article 2 de son dispositif et les motifs qui en sont le support
nécessaire, sera publié au Journal officiel de la République française dans un délai d’un mois à compter de la
réception par la Première ministre de la notification de cette décision.
Art. 3. – La présente décision sera notifiée à la Fédération de l’Hospitalisation Privée - Soins de suite et de
réadaptation (FHP-SSR), à la Première ministre et au ministre de la santé et de la prévention.
Délibéré à l’issue de la séance du 21 juin 2023 où siégeaient : M. Rémy Schwartz, président adjoint de la section
du contentieux, présidant ; Mme Maud Vialettes, Mme Gaëlle Dumortier, présidentes de chambre ; M. Yves
Doutriaux, M. Jean-Luc Nevache, M. Pierre Boussaroque, M. Damien Botteghi, M. Alban de Nervaux, conseillers
d’Etat et Mme Agnès Pic, maître des requêtes en service extraordinaire-rapporteure.
Rendu le 5 juillet 2023.
Le président,
R. SCHWARTZ
Le rapporteur,
A. PIC
Le secrétaire,
H. HERBER
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 101 sur 150

Conseil d’Etat
Avis no 471877 du 5 juillet 2023
NOR : CETX2318856V

Le Conseil d’Etat (section du contentieux, 8e et 3e chambres réunies)


Sur le rapport de la 8e chambre de la section du contentieux
Vu la procédure suivante :
M. H… a demandé au tribunal administratif de Lille, d’une part, de prononcer la décharge des rappels de taxe
sur la valeur ajoutée auxquels il a été assujetti au titre des années 2015 et 2016 ainsi que des pénalités
correspondantes, d’autre part, de lui accorder le remboursement d’un crédit de taxe sur la valeur ajoutée d’un
montant de 1 688 euros au titre de l’année 2017. Par un jugement nos 1809990, 1900477 du 19 mai 2022, ce
tribunal, après avoir prononcé un non-lieu à statuer sur ses conclusions tendant à la décharge des pénalités pour
manquement délibéré dont avait été assorti le rappel de taxe sur la valeur ajoutée mis à sa charge au titre des
années 2015 et 2016, a rejeté le surplus des conclusions de ses demandes.
Par un arrêt no 22DA01547 du 2 mars 2023, enregistré le 6 mars 2023 au secrétariat du contentieux du Conseil
d’Etat, la cour administrative d’appel de Douai, avant de statuer sur l’appel formé par M. H… contre ce jugement,
a décidé, par application des dispositions de l’article L. 113-1 du code de justice administrative, de transmettre le
dossier de cet appel au Conseil d’Etat, en soumettant à son examen les questions suivantes :
Les dispositions du b du 4o de l’article 261 D du code général des impôts, en ce qu’elles subordonnent l’absence
d’application de l’exonération de la taxe sur la valeur ajoutée aux locations occasionnelles, permanentes ou
saisonnières de logements meublés ou garnis à usage d’habitation, s’agissant des prestations de mise à disposition
d’un local meublé ou garni à usage d’hébergement effectuées à titre onéreux et de manière habituelle, à la
réalisation d’au moins trois des prestations définies à ces dispositions, sont-elles compatibles avec les dispositions
de l’article 135 de la directive 2006/112/CE du 28 novembre 2006 ?
En cas de réponse négative à cette question, la fourniture de seulement une ou deux des prestations définies au b.
du 4o de l’article 261 D du code général des impôts suffit-elle pour considérer que l’exonération de la taxe sur la
valeur ajoutée ne s’applique pas aux prestations de mise à disposition d’un local meublé ou garni à usage
d’hébergement effectuées à titre onéreux et de manière habituelle ?
Des observations, enregistrées le 30 mars 2023, ont été présentées par M. H…
Vu les autres pièces du dossier ;
Vu :
– la directive 2006/112/CE du Conseil du 28 novembre 2006 ;
– le code général des impôts et le livre des procédures fiscales ;
– le code de justice administrative, notamment son article L. 113-1.
Après avoir entendu en séance publique :
– le rapport de Mme Alianore Descours, maître des requêtes en service extraordinaire ;
– les conclusions de M. Romain Victor, rapporteur public.
La parole ayant été donnée, après les conclusions, à Maître Ridoux, avocat de M. H… ;
Vu la note en délibéré, enregistrée le 27 juin 2023, présentée par M. H… ;
Rend l’avis suivant :
1. L’article 135 de la directive 2006/112/CE du Conseil du 28 novembre 2006 relative au système commun de
taxe sur la valeur ajoutée, reprenant les dispositions du b du B de l’article 13 de la directive 77/388/CEE du Conseil
du 17 mai 1977, prévoit au point l de son paragraphe 1 que les Etats membres exonèrent « la location de biens
immeubles ». Toutefois, en application de son 2, « 2. Sont exclues de l’exonération prévue au paragraphe 1, point
l), les opérations suivantes : / a) les opérations d’hébergement telles qu’elles sont définies dans la législation des
Etats membres qui sont effectuées dans le cadre du secteur hôtelier ou de secteurs ayant une fonction
similaire (…) ». Il résulte de ces dispositions, telles qu’interprétées par la Cour de justice de l’Union européenne,
d’une part, qu’introduisant une exception à l’exonération prévue pour l’affermage et la location de biens
immeubles, elles ne doivent pas recevoir une interprétation stricte, d’autre part, que ne peuvent faire l’objet d’une
exonération, dans la législation des Etats membres, les locations de logements meublés qui correspondent à des
opérations d’hébergement, soit hôtelières, soit assimilables à ces dernières. S’il appartient à chaque Etat membre de
fixer, lors de la transposition de ces dispositions, les critères utiles à la distinction entre la location d’un logement
meublé susceptible d’être exonérée et la mise à disposition d’un tel logement dans des conditions l’apparentant à
un hébergement hôtelier et, de ce fait, obligatoirement soumise à la taxe sur la valeur ajoutée, ces critères doivent
être propres à garantir que ne soient exonérés du paiement de cette taxe que des assujettis dont l’activité ne remplit
pas la ou les fonctions essentielles des entreprises hôtelières, avec lesquelles ils ne se trouvent donc pas en situation
de concurrence potentielle.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 101 sur 150

2. Aux termes de l’article 261 D du code général des impôts : « Sont exonérées de la taxe sur la valeur ajoutée :
(…) / 4o Les locations occasionnelles, permanentes ou saisonnières de logements meublés ou garnis à usage
d’habitation. / Toutefois, l’exonération ne s’applique pas : / (…) b. Aux prestations de mise à disposition d’un local
meublé ou garni effectuées à titre onéreux et de manière habituelle, comportant en sus de l’hébergement au moins
trois des prestations suivantes, rendues dans des conditions similaires à celles proposées par les établissements
d’hébergement à caractère hôtelier exploités de manière professionnelle : le petit déjeuner, le nettoyage régulier
des locaux, la fourniture de linge de maison et la réception, même non personnalisée, de la clientèle. (…) ».
3. Ces dispositions ont pour effet d’inclure dans le champ de l’exonération toute mise à disposition d’un local
meublé qui n’est pas assortie de l’offre, par l’exploitant, d’au moins trois des quatre services que constituent la
fourniture du petit-déjeuner, le nettoyage régulier des locaux, la fourniture du linge de maison et la réception de la
clientèle. Elles sont ainsi susceptibles d’entraîner l’exonération de locations de logements meublés au seul motif
que deux de ces prestations accessoires ne sont pas offertes à la clientèle dans des conditions similaires à celles
proposées par les établissements hôteliers, alors que le cumul de trois de ces quatre prestations n’apparaît pas
systématiquement indispensable pour que de telles locations puissent, selon le contexte dans lequel elles sont
proposées, être regardées comme se trouvant en concurrence avec le secteur hôtelier.
4. Par suite, il y a lieu de répondre aux questions posées que le b du 4o de l’article 261 D du code général des
impôts est incompatible avec les objectifs de l’article 135 de la directive du 28 novembre 2006 en tant qu’il
subordonne la soumission à la taxe sur la valeur ajoutée des activités de mise à disposition d’un local meublé ou
garni à la condition que soient proposées au moins trois des quatre prestations accessoires qu’il énumère, dans des
conditions similaires à celles proposées par les établissements hôteliers. En revanche, ces dispositions demeurent
compatibles avec les objectifs dudit article en tant qu’elles excluent de l’exonération de taxe sur la valeur ajoutée
qu’elles prévoient les activités se trouvant dans une situation de concurrence potentielle avec les entreprises
hôtelières. Il appartient à l’administration, sous le contrôle du juge de l’impôt, d’apprécier au cas par cas si un
établissement proposant une location de logements meublés, eu égard aux conditions dans lesquelles cette
prestation est offerte, notamment la durée minimale du séjour et les prestations fournies en sus de l’hébergement,
se trouve en situation de concurrence potentielle avec les entreprises hôtelières.
5. Le présent avis sera notifié à la cour administrative d’appel de Douai, à M. H… et au ministre de l’économie,
des finances et de la souveraineté industrielle et numérique.
Il sera publié au Journal officiel de la République française.
Délibéré à l’issue de la séance du 21 juin 2023 où siégeaient : Mme Christine Maugüé, présidente adjointe de la
section du contentieux, présidant ; M. Pierre Collin, M. Stéphane Verclytte, présidents de chambre ; M. Jonathan
Bosredon, M. Hervé Cassagnabère, M. Christian Fournier, M. Frédéric Gueudar Delahaye, Mme Françoise Tomé,
conseillers d’Etat et Mme Alianore Descours, maître des requêtes en service extraordinaire-rapporteure.
Rendu le 5 juillet 2023.
La présidente,
C. MAUGÜÉ
La rapporteure,
A. DESCOURS
La secrétaire,
M. MÉAULLE
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 102 sur 150

Conseil d’Etat
Avis no 471401 du 7 juillet 2023
NOR : CETX2319336V

Le Conseil d'Etat, (Section du contentieux, 7e et 2e chambres réunies),


Sur le rapport de la 7e chambre de la section du contentieux
Vu la procédure suivante :
Par un jugement no 2007342 du 16 février 2023, enregistré le 16 février 2023 au secrétariat du contentieux du
Conseil d’Etat, le tribunal administratif de Versailles, avant de statuer sur la demande de Mme H… tendant à la
condamnation de la chambre de commerce et d’industrie de l’Essonne à lui verser la somme de 92 247,09 euros, en
réparation des préjudices consécutifs à la rupture illégale de son stage probatoire, a décidé, par application des
dispositions de l’article L. 113-1 du code de justice administrative, de transmettre le dossier de cette demande au
Conseil d’Etat, en soumettant à son examen la question suivante :
L’exercice d’un référé provision interrompt-il le délai de recours au bénéfice du requérant qui l’a introduit en
vue de l’exercice ultérieur d’une requête indemnitaire en dommages et intérêts ?
La demande d’avis a été communiquée à Mme H… et à la chambre de commerce et d’industrie de région Paris
Ile-de-France qui n’ont pas présenté d’observations.
Vu les autres pièces du dossier ;
Vu le code de justice administrative ;
Après avoir entendu en séance publique :
– le rapport de M. François Lelièvre, maître des requêtes,
– les conclusions de M. Nicolas Labrune, rapporteur public ;
– la parole ayant été donnée, après les conclusions, à la SCP Rocheteau, Uzan-Sarano & Goulet, avocat de la
chambre de commerce et d’industrie de région Paris Ile-de-France ;
Rend l’avis suivant :
1. Aux termes de l’article R. 421-1 du code de justice administrative : « La juridiction ne peut être saisie que par
voie de recours formé contre une décision, et ce, dans les deux mois à partir de la notification ou de la publication
de la décision attaquée. / Lorsque la requête tend au paiement d’une somme d’argent, elle n’est recevable qu’après
l’intervention de la décision prise par l’administration sur une demande préalablement formée devant elle. / (…) ».
L’article R. 541-1 du même code dispose que : « Le juge des référés peut, même en l’absence d’une demande au
fond, accorder une provision au créancier qui l’a saisi lorsque l’existence de l’obligation n’est pas sérieusement
contestable. (…) ».
2. D’une part, il résulte des dispositions de l’article R. 421-1 du code de justice administrative, qui sont
applicables aux demandes de provision présentées sur le fondement de l’article R. 541-1 du même code, qu’en
l’absence d’une décision de l’administration rejetant une demande formée devant elle par le requérant ou pour son
compte, une requête tendant au paiement d’une somme d’argent est irrecevable. L’intervention de cette décision
rend recevable tant un recours au fond qu’un référé provision et lie ainsi le contentieux.
3. D’autre part, la saisine du juge des référés aux fins de versement d’une provision interrompt le délai de recours
contentieux contre la décision de l’administration ayant rejeté la demande d’indemnisation. Le délai commence à
courir à nouveau à compter de la notification au requérant de l’ordonnance du juge des référés.
Le présent avis sera notifié au tribunal administratif de Versailles, à Mme H… et à la chambre de commerce et
d’industrie de région Paris Ile-de-France.
Il sera publié au Journal officiel de la République française.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 103 sur 150

Autorité de régulation de la communication audiovisuelle


et numérique
Décision no 2023-NA-05 du 12 juin 2023 modifiant la décision no 2022-NA-18 du 7 mars 2022
autorisant l’Association RLCOM à exploiter un service de radio de catégorie B par voie
hertzienne terrestre en modulation de fréquence dénommé Latitude
NOR : RCAR2319077S

Le comité territorial de l’audiovisuel de Nancy,


Vu le code des postes et des communications électroniques ;
Vu la loi no 86-1067 du 30 septembre 1986 modifiée relative à la liberté de communication, notamment ses
articles 1er, 22 et 25 ;
Vu le décret n o 2011-732 du 24 juin 2011 relatif aux comités techniques prévus à l’article 29-3 de la loi
o
n 86-1067 du 30 septembre 1986 modifiée relative à la liberté de communication ;
Vu l’arrêté du 4 mai 2021 modifié relatif au tableau national de répartition des bandes de fréquences ;
Vu le résultat de délibération du 4 mars 2008 du Conseil supérieur de l’audiovisuel relatif à l’attribution de codes
RDS ;
Vu la délibération no 2011-31 du 12 juillet 2011 du Conseil supérieur de l’audiovisuel fixant les conditions
d’application de l’article 29-3 de la loi du 30 septembre 1986 relatif aux comités territoriaux de l’audiovisuel ;
Vu la décision no 2017-865 du 22 novembre 2017 du Conseil supérieur de l’audiovisuel portant autorisation d’un
service de radio de catégorie B par voie hertzienne terrestre en modulation de fréquence dénommé Latitude ;
Vu la décision no 2022-NA-18 du 7 mars 2022 du comité territorial de l’audiovisuel de Nancy, portant
reconduction de l’autorisation susvisée ;
Vu le courrier du 26 mai 2023 de l’Association RLCOM ;
Vu l’avis de l’Agence nationale des fréquences ;
Considérant que ce qui suit :
– L’Association RLCOM est autorisée par décision no 2017-865 du 22 novembre 2017, reconduite par décision
no 2022-NA-18 du 7 mars 2022, à exploiter la fréquence 107,9 MHz dans la zone de Saint-Dizier, ainsi qu’une
sous porteuse dite RDS par le résultat de délibération susvisé ;
– L’exploitation de la fréquence 107,9 MHz en stéréophonie et de sa sous-porteuse à Saint-Dizier a occasionné
un brouillage des services de communications électroniques du ministère des armées sur la base aérienne de
Saint-Dizier, constaté par l’Agence nationale des fréquences ;
– L’exploitation de la fréquence 107,9 MHz et de sa sous-porteuse dans ces conditions à Saint-Dizier empiète
sur une bande de fréquences dont, aux termes du tableau national de répartition des bandes de fréquences, la
direction générale de l’aviation civile est affectataire avec le statut prioritaire, ainsi que le ministère des
armées :
– En l’absence de dérogation de service et d’affectataire, seule une diffusion en monophonie et sans sous-
porteuse permettrait de maintenir la planification de la fréquence 107,9 MHz à Saint-Dizier ;
– La poursuite de l’exploitation du service en stéréophonie avec une sous-porteuse RDS impose donc un
changement de fréquence ;
Après en avoir délibéré,

Décide :
Art. 1 . – L’annexe de la décision no 2022-NA-18 du 7 mars 2022 susvisée est remplacée par l’annexe
er

suivante :

« ANNEXE (*)
Nom du service : Latitude.
Zone géographique mise en appel : SAINT-DIZIER.
Fréquence : 106,5 MHz.
Adresse du site : immeuble Armor, rue Darius-Milhaud, Saint-Dizier (52).
Altitude du site (NGF) : 180 mètres.
Hauteur d’antenne : 60 mètres/sol.
Puissance apparente rayonnée (PAR max.) : 200 W.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 103 sur 150

Limitation du rayonnement dans le plan horizontal :


AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION
(degrés) (dB) (1) (degrés) (dB) (1) (degrés) (dB) (1) (degrés) (dB) (1)

0 3 90 7 180 1 270 0

10 4 100 7 190 1 280 0

20 5 110 7 200 1 290 0

30 5 120 6 210 0 300 0

40 6 130 5 220 0 310 0

50 7 140 5 230 0 320 1

60 7 150 4 240 0 330 1

70 7 160 2 250 0 340 1

80 7 170 2 260 0 350 2

(1) Atténuation par rapport à la PAR maximale.

(*) Sous réserve d’un aboutissement favorable des procédures de coordination internationale. »
Art. 2. – La présente décision sera notifiée à l’Association RLCOM et publiée au Journal officiel de la
République française.
Fait à Nancy, le 12 juin 2023.
Pour le comité territorial de l’audiovisuel de Nancy :
Le président,
S. DAVESNE
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 104 sur 150

Autorité de régulation de la communication audiovisuelle


et numérique
Décision no 2023-BO-07 du 14 juin 2023 autorisant l’association Ile de Ré Communication à
exploiter un service de radio temporaire par voie hertzienne terrestre en modulation de
fréquence dénommé Radio Ile de Ré

NOR : RCAR2319029S

Le comité territorial de l’audiovisuel de Bordeaux,


Vu l’article R. 3323-1 du code de la santé publique ;
Vu la loi no 86-1067 du 30 septembre 1986 modifiée relative à la liberté de communication, notamment son
article 28-3 ;
Vu le décret no 87-239 du 6 avril 1987 pris pour l’application du 1o de l’article 27 de la loi no 86-1067
du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication et fixant, pour les services privés de radiodiffusion
sonore diffusés par voie hertzienne terrestre ou par satellite, le régime applicable à la publicité et au parrainage ;
Vu le décret no 2011-732 du 24 juin 2011 relatif aux comités techniques prévus à l’article 29-3 de la loi
no 86-1067 du 30 septembre 1986 modifiée relative à la liberté de communication ;
Vu la décision no 87-23 du 6 mars 1987 de la Commission nationale de la communication et des libertés,
modifiée par la décision no 90-829 du 7 décembre 1990 du Conseil supérieur de l’audiovisuel, définissant les
conditions techniques d’usage des fréquences pour la diffusion de signaux de radiodiffusion sonore en modulation
de fréquence ;
Vu la décision no 2015-315 du 28 juillet 2015 du Conseil supérieur de l’audiovisuel fixant le règlement intérieur
des comités territoriaux de l’audiovisuel et leurs règles générales d’organisation et de fonctionnement ;
Vu la convention conclue entre l’association Ile de Ré Communication et le comité territorial de l’audiovisuel de
Bordeaux ;
Après en avoir délibéré,

Décide :
Art. 1er. – L’association Ile de Ré Communication est autorisée à utiliser la fréquence mentionnée en annexe,
conformément à la convention conclue avec le comité territorial de Bordeaux et dans le respect des conditions
fixées à l’annexe de la présente décision, en vue de l’exploitation d’un service de radio temporaire par voie
hertzienne terrestre dénommé Radio Ile de Ré en modulation de fréquence.
Art. 2. – Cette autorisation est délivrée à compter du 1er juillet 2023 et jusqu’au 30 septembre 2023.
L’ARCOM pourra prononcer la caducité de la présente autorisation si l’exploitation effective n’a pas débuté un
mois après la date d’entrée en vigueur de l’autorisation.
Art. 3. – I. – Le titulaire de la présente autorisation est tenu de communiquer à l’ARCOM les informations
suivantes, dont il atteste l’exactitude :
– le descriptif effectif technique de l’installation (type et puissance nominale de l’émetteur, système
d’antennes…) ;
– dès qu’elle est disponible, la mesure de l’excursion de fréquence effective (pourcentage statistique du
dépassement de 75 kHz sur une durée minimale de 15 minutes).
Ces informations sont ensuite exigibles à tout moment sur demande expresse de l’ARCOM.
II. – Si l’ARCOM constate la méconnaissance des conditions techniques au vu desquelles la présente
autorisation est délivrée, le titulaire est tenu de faire procéder, par un organisme agréé, à une vérification de la
conformité de son installation aux prescriptions figurant dans l’annexe de la présente autorisation. Il transmet à
l’ARCOM les résultats de cette vérification.
Art. 4. – Le titulaire de la présente autorisation s’engage à respecter la décision no 87-23 du 6 mars 1987 de la
Commission nationale de la communication et des libertés, modifiée par la décision no 90-829 du 7 décembre 1990
du Conseil supérieur de l’audiovisuel, définissant les conditions techniques d’usage des fréquences pour la
diffusion de signaux de radiodiffusion sonore en modulation de fréquence.
Art. 5. – Toute utilisation d’une sous-porteuse doit être autorisée par le comité territorial de l’audiovisuel de
Bordeaux.
Art. 6. – La présente décision sera notifiée à l’association Ile de Ré Communication et publiée au Journal
officiel de la République française.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 104 sur 150

Fait à Bordeaux, le 14 juin 2023.


Pour le comité territorial
de l’audiovisuel de Bordeaux :
La présidente,
B. PHÉMOLANT

ANNEXE (*)
Site : Port de La Rochelle - Pallice, quai Modéré-Lombard, 17000 La Rochelle.
Puissance : 200 watts.
Fréquence : 107.8 MHz.
Porteuse RDS : F3D5.
Code PS : ILEDERE.

(*) Sous réserve d’un aboutissement favorable des procédures de coordination internationale.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 105 sur 150

Autorité de régulation de la communication audiovisuelle


et numérique
Décision no 2023-PA-01 du 14 juin 2023 modifiant la dénomination sociale
du titulaire Association IDFM Radio Enghien Fréquence Ile-de-France
NOR : RCAR2319003S

Le comité territorial de l’audiovisuel de Paris,


Vu la loi no 86-1067 du 30 septembre 1986 modifié relative à la liberté de communication ;
Vu le décret no 2011-732 du 24 juin 2011 relatif aux comités techniques prévus à l’article 29-3 de la loi
o
n 86-1067 du 30 septembre 1986 modifiée relative à la liberté de communication ;
Vu la délibération no 2011-31 du 12 juillet 2011 modifiée du Conseil supérieur de l’audiovisuel fixant les
conditions d’application de l’article 29-3 de la loi du 30 septembre 1986 relatif aux comités territoriaux de
l’audiovisuel ;
Vu la décision no 2007-659 du 24 juillet 2007, reconduite par les décisions no 2012-PA-12 du 8 février 2012 et
o
n 2017-PA-11 du 18 janvier 2017, modifiées, autorisant l’association IDFM Radio Enghien Fréquence Ile-de-
France à exploiter un service de radio de catégorie A par voie hertzienne terrestre en modulation de fréquence
dénommé IDFM ;
Vu la décision no 2022-470 du 20 juillet 2022 autorisant l’association IDFM Radio Enghien Fréquence Ile-de-
France à exploiter un service de radio de catégorie A par voie hertzienne terrestre en mode numérique dénommé
IDFM ;
Vu la convention conclue entre le comité territorial de l’audiovisuel de Paris et l’association IDFM Radio
Enghien Fréquence Ile-de-France le 18 janvier 2017 ;
Vu le courrier en date du 12 juin 2023 par lequel l’association IDFM Radio Enghien Fréquence Ile-de-France a
saisi le comité territorial de l’audiovisuel de Paris d’une demande de changement de nom de l’association IDFM
Radio Enghien Fréquence Ile-de-France ;
Après en avoir délibéré,
Décide :
Art. 1 . – Dans la décision no 2007-659 du 24 juillet 2007 modifiée et la décision no 2022-470 du 20 juillet 2022
er

la dénomination sociale du titulaire « IDFM Radio Enghien Fréquence Ile-de-France » est remplacée par : « IDFM
Radio ».
Art. 2. – La présente décision sera notifiée à l’association IDFM Radio et publiée au Journal officiel de la
République française.
Fait à Paris, le 14 juin 2023.
Pour le comité territorial
de l’audiovisuel de Paris :
La présidente,
J. GRAND D’ESNON
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 106 sur 150

Autorité de régulation de la communication audiovisuelle


et numérique
Décision no 2023-597 du 5 juillet 2023 portant reconduction de l’autorisation délivrée à
l’association Besbre et Loire FM pour l’exploitation d’un service de radio de catégorie B par
voie hertzienne terrestre en modulation de fréquence dénommé Fusion FM
NOR : RCAC2318933S

L’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (ARCOM),


Vu le code de la santé publique, notamment son article R. 3323-1 ;
Vu la loi no 86-1067 du 30 septembre 1986 modifiée relative à la liberté de communication, notamment ses
articles 27, 28, 28-1 et 29-3 ;
Vu le décret no 87-239 du 6 avril 1987 pris pour l’application du 1o de l’article 27 de la loi no 86-1067
du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication et fixant, pour les services privés de radiodiffusion
sonore diffusés par voie hertzienne terrestre ou par satellite, le régime applicable à la publicité et au parrainage ;
Vu le décret no 94-972 du 9 novembre 1994 pris pour l’application du 1o de l’article 27 de la loi no 86-1067
du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication et définissant les obligations relatives à l’accès à la
publicité locale et au parrainage local des services de radio diffusés par voie hertzienne terrestre en application des
articles 29, 29-1 et 30-7 de la même loi ;
Vu le décret no 2011-732 du 24 juin 2011 relatif aux comités techniques prévus à l’article 29-3 de la loi
no 86-1067 du 30 septembre 1986 modifiée relative à la liberté de communication ;
Vu la décision no 87-23 du 6 mars 1987 de la Commission nationale de la communication et des libertés,
modifiée par la décision no 90-829 du 7 décembre 1990 du Conseil supérieur de l’audiovisuel, définissant les
conditions techniques d’usage des fréquences pour la diffusion de signaux de radiodiffusion sonore en modulation
de fréquence ;
Vu la décision no 2014-52 du 29 janvier 2014 du Conseil supérieur de l’audiovisuel, reconduite par la décision
no 2018-596 du 25 juillet 2018, portant autorisation d’un service de radio par voie hertzienne terrestre en
modulation de fréquence dénommé Fusion FM ;
Vu la décision no 2015-315 du 28 juillet 2015 du Conseil supérieur de l’audiovisuel fixant le règlement intérieur
des comités territoriaux de l’audiovisuel et leurs règles générales d’organisation et de fonctionnement ;
Vu la délibération de l’ARCOM en date du 8 février 2023 publiée au Journal officiel le 17 février 2023 ;
Vu la convention conclue entre l’ARCOM et l’association Besbre et Loire FM ;
Après en avoir délibéré,
Décide :
Art. 1 . – L’autorisation accordée par la décision no 2014-52 du 29 janvier 2014 pour l’exploitation d’un
er

service de radio par voie hertzienne terrestre en modulation de fréquence dénommé Fusion FM est à nouveau
reconduite pour une durée de cinq ans, à compter du 21 février 2024.
Art. 2. – L’association Besbre et Loire FM est autorisée à utiliser la fréquence mentionnée en annexe,
conformément à la convention et à l’annexe de la présente décision.
Art. 3. – I. – Sur demande expresse de l’ARCOM, le titulaire de la présente autorisation est tenu de lui
communiquer dans un délai d’un mois après la réception de la demande les informations suivantes, dont il atteste
l’exactitude :
– le descriptif effectif technique de l’installation (type et puissance nominale de l’émetteur, système
d’antennes…) ;
– la mesure de l’excursion de fréquence effective (pourcentage statistique du dépassement de 75 kHz sur une
durée minimale de 15 min).
II. – Si l’ARCOM constate la méconnaissance des conditions techniques au vu desquelles la présente
autorisation est délivrée, le titulaire est tenu de faire procéder, par un organisme agréé, à une vérification de la
conformité de son installation aux prescriptions figurant dans l’annexe technique de l’autorisation. Il transmet à
l’ARCOM les résultats de cette vérification.
Art. 4. – Le titulaire de la présente autorisation s’engage à respecter la décision no 87-23 du 6 mars 1987 de la
Commission nationale de la communication et des libertés, modifiée par la décision no 90-829 du 7 décembre 1990
du Conseil supérieur de l’audiovisuel, définissant les conditions techniques d’usage des fréquences pour la
diffusion de signaux de radiodiffusion sonore en modulation de fréquence.
Art. 5. – Toute utilisation d’une sous-porteuse doit être autorisée par l’ARCOM.
Art. 6. – La présente décision sera notifiée à l’association Besbre et Loire FM et publiée au Journal officiel de
la République française.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 106 sur 150

Fait à Paris, le 5 juillet 2023.


Pour l’Autorité de régulation
de la communication audiovisuelle et numérique :
Le président,
R.-O. MAISTRE

ANNEXE (*)
Nom du service : Fusion FM.
Zone géographique mise en appel : Thiers.
Fréquence : 95,9 MHz.
Adresse du site : lieudit Pont Bas, Les Bergerettes, Thiers (63).
Altitude du site (NGF) : 535 mètres.
Hauteur d’antenne : 20 mètres/sol.
Puissance apparente rayonnée (PAR max.) : 400 W.
Limitation du rayonnement dans le plan horizontal :
AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION
(degrés) (dB) (1) (degrés) (dB) (1) (degrés) (dB) (1) (degrés) (dB) (1)

0 3 90 6 180 1 270 0

10 4 100 6 190 0 280 0

20 5 110 6 200 0 290 0

30 6 120 5 210 0 300 0

40 6 130 4 220 0 310 0

50 6 140 3 230 0 320 1

60 6 150 3 240 0 330 1

70 6 160 2 250 0 340 2

80 6 170 1 260 0 350 3

(1) Atténuation par rapport à la PAR maximale.

(*) Sous réserve d’un aboutissement favorable des procédures de coordination internationale.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 107 sur 150

Autorité de régulation de la communication audiovisuelle


et numérique
Décision no 2023-619 du 12 juillet 2023 autorisant la SARL OC Ciné à exploiter
un service de communication audiovisuelle autre que de radio ou de télévision
NOR : RCAC2319513S

L’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (ARCOM),


Vu la loi no 86-1067 du 30 septembre 1986 modifiée relative à la liberté de communication, notamment ses
articles 28, 29 et 30-5 ;
Vu le décret no 87-239 du 6 avril 1987 pris pour l’application du 1o de l’article 27 de la loi no 86-1067
du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication et fixant, pour les services privés de radiodiffusion
sonore diffusés par voie hertzienne terrestre ou par satellite, le régime applicable à la publicité et au parrainage ;
Vu la décision no 87-23 du 6 mars 1987 de la Commission nationale de la communication et des libertés,
modifiée par la décision no 90-829 du 7 décembre 1990 du Conseil supérieur de l’audiovisuel, définissant les
conditions techniques d’usage des fréquences pour la diffusion de signaux de radiodiffusion sonore en modulation
de fréquence ;
Vu la convention conclue entre la SARL OC Ciné et l’ARCOM ;
Après en avoir délibéré,
Décide :
Art. 1 . – La SARL OC Ciné est autorisée à utiliser la fréquence mentionnée en annexe, conformément à la
er

convention et à l’annexe de la présente décision, en vue de l’exploitation d’un service de sonorisation de cinéma
« drive-in » en modulation de fréquence le 14 juillet 2023.
Art. 2. – I. – Le titulaire de la présente autorisation est tenu de communiquer à l’ARCOM les informations
suivantes, dont il atteste l’exactitude :
– le descriptif effectif technique de l’installation (type et puissance nominale de l’émetteur, système
d’antennes…) ;
– dès qu’elle est disponible, la mesure de l’excursion de fréquence effective (pourcentage statistique du
dépassement de 75 kHz sur une durée minimale de 15 minutes).
Ces informations sont ensuite exigibles à tout moment sur demande expresse de l’ARCOM.
II. – Si l’ARCOM constate la méconnaissance des conditions techniques au vu desquelles la présente
autorisation est délivrée, le titulaire est tenu de faire procéder, par un organisme agréé, à une vérification de la
conformité de son installation aux prescriptions figurant dans l’annexe de la présente autorisation. Il transmet à
l’ARCOM les résultats de cette vérification.
Art. 3. – Le titulaire de la présente autorisation s’engage à respecter la décision no 87-23 du 6 mars 1987 de la
Commission nationale de la communication et des libertés, modifiée par la décision no 90-829 du 7 décembre 1990
du Conseil supérieur de l’audiovisuel, définissant les conditions techniques d’usage des fréquences pour la
diffusion de signaux de radiodiffusion sonore en modulation de fréquence.
Art. 4. – Toute utilisation d’une sous-porteuse doit être autorisée par l’ARCOM.
Art. 5. – La présente décision sera notifiée à la SARL OC Ciné et publiée au Journal officiel de la République
française.
Fait à Paris, le 12 juillet 2023.
Pour l’Autorité de régulation
de la communication audiovisuelle et numérique :
Le président,
R.-O. MAISTRE

ANNEXE (*)
Site : Parc Val Joly, 59132 Eppe-Sauvage.
Puissance : 1 Watt.
Fréquence : 104,9 MHz.

(*) Sous réserve d’un aboutissement favorable des procédures de coordination internationale.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 108 sur 150

Autorité de régulation de la communication audiovisuelle


et numérique
Délibération du 11 mai 2023 relative à une autorisation temporaire
pour l’exploitation d’un service de radio
NOR : RCAR2319010X

Par délibération en date du jeudi 11 mai 2023, le comité territorial de l’audiovisuel de Poitiers a décidé, en
application de l’article 28-3 de la loi du 30 septembre 1986 modifiée relative à la liberté de communication,
d’autoriser l’association Familles rurales de Montoire-sur-le-Loir à diffuser un service de radio par voie hertzienne
terrestre dénommé EXPLO’RADIO 41, pour la période du 24 au 28 juillet 2023.
Site : 21, rue Marescot, 41800 Montoire-sur-le-Loir.
Puissance : 100 W.
Fréquence : 102,5 MHz.
Fait à Poitiers, le 11 mai 2023.
Pour le comité territorial de l’audiovisuel
de Poitiers :
Le président,
D. LEMOINE
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 109 sur 150

Autorité de régulation de la communication audiovisuelle


et numérique
Délibération du 22 mai 2023
modifiant la liste des paramètres RDS autorisés
NOR : RCAR2319018X

Par délibération en date du 22 mai 2023, le comité territorial de l’audiovisuel de Rennes sur le fondement de
l’article 29-3 de la loi no 86-1067 du 30 septembre 1986 modifiée relative à la liberté de communication, a décidé
de modifier l’annexe de la délibération relative à l’attribution des codes RDS du 4 mars 2008 avec les paramètres
définis à l’annexe 1.

« ANNEXE 1
« MODIFICATION DE LA LISTE DES PARAMÈTRES RDS AUTORISÉS
CODE PI
NOM DU SERVICE (Identification RADICAL DU CODE PS Territoire concerné ou
du programme) (Nom du programme) radio spécifique

LEGENDE FM FA5F LEGENDE RENNES

».
Fait à Rennes, le 22 mai 2023.
Pour le comité territorial
de l’audiovisuel de Rennes :
Le président,
E. KOLBERT
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 110 sur 150

Commission nationale des comptes de campagne


et des financements politiques
Décisions du 19 juin 2023 portant agrément d’associations de financement
d’un parti politique ou d’une organisation politique
NOR : CCCJ2318979S

Par décisions de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques en date
du 19 juin 2023 :
– l’ASSOCIATION DE FINANCEMENT DE PARIS EN GRAND inscrite au registre national des associations
sous la référence W751269711, dont le siège social est situé : 159 avenue Daumesnil 75012 Paris est agréée
en qualité d’association de financement du parti politique « PARIS EN GRAND » inscrit au registre national
des associations sous la référence W751269524 pour exercer ses activités à l’intérieur du territoire ainsi
désigné : « national » ;
– l’ASSOCIATION DE FINANCEMENT DU PARTI POLITIQUE LA RÉPUBLIQUE EN COMMUN
inscrite au registre national des associations sous la référence W611006265, dont le siège social est situé :
17, rue Saint Gabriel, 31400 Toulouse est agréée en qualité d’association de financement du parti politique
« LA RÉPUBLIQUE EN COMMUN » inscrit au registre national des associations sous la référence
W611006258 pour exercer ses activités à l’intérieur du territoire ainsi désigné : « national » ;
– l’ASSOCIATION DE FINANCEMENT DE NORMANDIE FRANCE IDENTITÉ inscrite au registre
national des associations sous la référence W611006265, dont le siège social est situé : Le Bourg,
61170 Ventes-de-Bourse est agréée en qualité d’association de financement du parti politique
« NORMANDIE FRANCE IDENTITÉ » inscrit au registre national des associations sous la référence
W611006258 pour exercer ses activités à l’intérieur du territoire ainsi désigné : « territoire national ».
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 111 sur 150

Commission nationale des comptes de campagne


et des financements politiques
Décision du 3 juillet 2023 portant agrément d’association de financement
d’un parti politique ou d’une organisation politique
NOR : CCCJ2318927S

Par décision de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques en date
du 3 juillet 2023 :
– l’« ASSOCIATION DE FINANCEMENT D’ARCHIPEL CITOYEN » inscrite au registre national des
associations sous la référence W313037698, dont le siège social est situé : 28, rue des 36-Ponts,
31400 Toulouse est agréée en qualité d’association de financement du parti politique « ARCHIPEL
CITOYEN » inscrit au registre national des associations sous la référence W313037853 pour exercer ses
activités à l’intérieur du territoire ainsi désigné : « territoire de la région Occitanie ».
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 112 sur 150

Commission nationale de l’informatique et des libertés


Délibération no 2023-023 du 9 mars 2023 portant avis sur un projet de décret portant application
de la loi no 2022-300 du 2 mars 2022 visant à renforcer le contrôle parental sur les moyens
d’accès à internet (demande d’avis no 22017855)
NOR : CNIX2317476V

La Commission nationale de l’informatique et des libertés,


Saisie par le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique d’un projet de
décret portant application de la loi no 2022-300 du 2 mars 2022 visant à renforcer le contrôle parental sur les
moyens d’accès à internet ;
Vu le règlement (UE) 2016/679 du Parlement européen et du Conseil du 27 avril 2016 relatif à la protection des
personnes physiques à l’égard du traitement des données à caractère personnel et à la libre circulation de ces
données, et abrogeant la directive 95/46/CE (règlement général sur la protection des données) ;
Vu la loi no 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés ;
Vu la loi no 2022-300 du 2 mars 2022 visant à renforcer le contrôle parental sur les moyens d’accès à internet ;
Après avoir entendu le rapport de Mme Aminata NIAKATE, commissaire, et les observations de M. Benjamin
TOUZANNE, commissaire du Gouvernement,
Etant rappelés les éléments de contexte suivants :
L’article L. 34-9-3 du code des postes et des communications électroniques (CPCE), créé par la loi no 2022-300
du 2 mars 2022, impose aux fabricants d’équipements terminaux de mettre à disposition des utilisateurs un
dispositif de contrôle parental aisément accessible et compréhensible. Ce dispositif doit permettre aux utilisateurs
de restreindre ou contrôler l’accès à des services et des contenus susceptibles de nuire à l’épanouissement
physique, mental ou moral des mineurs. Son activation doit être proposée lors de la première mise en service. Cette
nouvelle obligation s’applique notamment à tous les ordinateurs et ordiphones.
Les fabricants de terminaux doivent s’assurer que les systèmes d’exploitation des terminaux concernés intègrent
ces dispositifs lors de leur mise sur le marché (3e alinéa de l’article L. 34-9-3 du CPCE). Cette obligation n’est pas
applicable lorsque les terminaux n’incluent pas de système d’exploitation en propre. Pour les terminaux
d’occasion, au sens de l’article L. 321-1 du code de commerce et mis sur le marché postérieurement à la
publication du décret, il revient aux personnes qui les commercialisent de s’assurer que ceux-ci intègrent le
dispositif de contrôle parental.
Un décret doit notamment :
– déterminer les fonctionnalités et caractéristiques techniques minimales des dispositifs de contrôle parental
installés sur les terminaux et les moyens mis en œuvre par le fabricant pour faciliter l’utilisation de ce
dispositif (1o du II de l’article L. 34-9-3 du CPCE) ;
– prévoir les informations destinées à l’utilisateur final concernant les risques inhérents à l’utilisation de moyens
d’accès à internet par des mineurs (4o du II de l’article L. 34-9-3 du CPCE).
La CNIL insiste sur le fait qu’il est essentiel de protéger les mineurs sur internet, eu égard aux risques
spécifiques auxquels ils sont exposés (pédophilie, harcèlement, arnaques…) et à la facilité d’accès à des contenus
inadaptés. Cette protection passe par de nombreux canaux, au premier rang desquels figure l’éducation au
numérique, à laquelle diverses autorités publiques, dont la CNIL, contribuent. La mise en place de dispositifs de
contrôle automatisé constitue un moyen pertinent pour assurer cette protection. Cependant, la CNIL souligne,
d’une part, qu’ils doivent s’inscrire dans le cadre d’une action plus globale de sensibilisation, d’éducation et de
protection de la jeunesse dans ses usages numériques ; d’autre part que ces dispositifs peuvent impliquer la collecte
de données personnelles et une forme de surveillance des mineurs, et qu’un équilibre doit donc être trouvé entre ce
contrôle et le respect de leur vie privée et de leur autonomie. Parmi les dispositifs de contrôle automatisé, la CNIL a
recommandé, à de nombreuses reprises, de favoriser l’usage de dispositifs à la main des utilisateurs plutôt que de
solutions centralisées ou qui leur soient imposées.
Dans cette optique, la logique de contrôle parental, qui conduit à une responsabilisation du ménage pour
limiter l’accès à des contenus sensibles, semble particulièrement respectueuse des droits des individus. Ainsi,
la CNIL accueille très favorablement les avancées issues de la loi du 2 mars 2022 instaurant l’obligation d’intégrer
des dispositifs de contrôle parental dans les terminaux (ordinateurs, tablettes, ordiphones, consoles de jeu vidéo ou
encore les objets connectés comme les télévisions, montres ou enceintes), dès leur première activation. Elle estime
essentiel de leur donner leur pleine portée, ce qui la conduit à proposer de renforcer les dispositions du projet de
décret qui lui a été soumis, par l’ajout de deux autres fonctionnalités minimales exigées pour le contrôle parental.
Par ailleurs, l’installation de dispositifs de contrôle parental peut impliquer une collecte de données concernant
les mineurs. Au-delà des garanties déjà prévues par la loi (interdiction d’une réutilisation des données des mineurs
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 112 sur 150

à des fins commerciales), ces outils doivent être développés dans le respect d’une approche de protection des
données dès la conception et par défaut, consacrée par le règlement général sur la protection des données (RGPD).
Il doit enfin être souligné que l’usage de dispositifs de contrôle devra être adapté à l’âge du mineur : la CNIL
souligne que l’usage de fonctionnalités trop intrusives au regard de l’âge d’un adolescent peut conduire à une
surveillance disproportionnée du mineur, tant par les tiers que par les parents, qui nuirait à la relation de confiance
entre les enfants et leurs parents, risquerait d’entraver leur processus d’autonomisation et de les accoutumer à une
surveillance constante.
Emet l’avis suivant sur le projet de décret :
Sur les fonctionnalités et caractéristiques techniques minimales des dispositifs de contrôle parental intégrées
au terminal :
Le projet d’article R. 20-29-10-1 du CPCE prévoit deux fonctionnalités minimales pour les dispositifs de
contrôle parental :
– la possibilité de bloquer le téléchargement de contenus mis à disposition par des boutiques d’applications
logicielles dont l’accès est interdit aux mineurs en vertu d’une disposition légale, soit par la signalétique qui
lui est apposée (par exemple « PEGI 18) », soit par la désignation dans une liste publiée par l’éditeur
(conformément à la loi no 2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l’économie numérique) ;
– la possibilité de bloquer l’accès aux contenus préinstallés dont l’accès est interdit aux mineurs, selon les
mêmes conditions (par exemple, certaines applications de réseaux sociaux peuvent être préinstallées sur les
ordiphones).
Ainsi, le projet de décret ne prévoit aucune fonctionnalité de contrôle parental obligatoire pour ce qui concerne
la navigation sur internet. En outre, le projet de décret prévoit que ces fonctionnalités minimales ne sont
obligatoires que « sous réserve de faisabilité technique ». Il prévoit par ailleurs, au III de l’article 4, la possibilité
d’intégrer d’autres fonctionnalités au dispositif de contrôle parental.
Sur le périmètre des fonctionnalités minimales :
En premier lieu, il ressort des échanges avec le ministère que les termes « sous réserve de faisabilité
technique » visent à limiter la responsabilité des fabricants de terminaux dans les cas où les fonctionnalités
minimales n’atteindraient pas leurs objectifs malgré la mise en œuvre d’un dispositif technique fonctionnel. Il
s’agit, selon le ministère, notamment des cas dans lesquels une application serait mal classifiée par un éditeur et/ou
par le fournisseur de boutique d’application logicielle.
Selon la CNIL, la rédaction actuelle du projet ne traduit pas suffisamment l’intention du ministère, et peut laisser
penser que les éditeurs ou fournisseurs pourraient être libérés de l’obligation de proposer un système de contrôle
parental minimal en cas de difficulté technique.
Le critère de « faisabilité technique » est laissé à l’appréciation des fabricants de terminaux, ce qui risque de
nuire, d’une part, à la sécurité juridique nécessaire à la compréhension des obligations qui pèsent sur les acteurs
concernés et, d’autre part, aux objectifs poursuivis par le législateur, en limitant l’effectivité de l’obligation prévue
par la loi.
La CNIL estime indispensable de modifier le projet de texte afin de prévoir une formulation plus
adéquate. La CNIL demande également d’harmoniser les règles de classification des contenus, afin de réduire les
risques de divergences selon les différents éditeurs de contenus en ligne, d’applications, ainsi que de boutiques
d’applications.
En second lieu, la CNIL recommande d’insérer d’autres fonctionnalités minimales qui pourraient être
activées selon le degré de maturité des mineurs concernés.
Elle suggère de prévoir que les terminaux devront obligatoirement offrir la possibilité d’établir des « listes
blanches » permettant aux enfants les plus jeunes de ne consulter que les sites web et applications autorisés
préalablement, et de bloquer tous les autres sites ou applications.
Pour les mineurs les plus âgés, à l’inverse, devrait être prévue la possibilité d’établir des « listes noires » –
notamment des listes préétablies et ajustables par les titulaires de l’autorité parentale – visant à bloquer les sites
considérés comme nuisant à l’épanouissement physique, mental ou moral des mineurs, tels que les sites à caractère
pornographique.
La constitution de listes est pourtant largement répandue dans les dispositifs de contrôle parental existants, et ce
depuis très longtemps. Ces fonctionnalités permettraient une protection nettement plus complète et efficace des
mineurs en tenant compte du fait que les applications ne sont pas le seul moyen d’accéder à des contenus.
L’activation de telles fonctionnalités peut par ailleurs être faite localement, sur le terminal de l’utilisateur, sans
remontée de données à caractère personnel vers des serveurs distants.
La CNIL appelle à une harmonisation des listes noires proposées par défaut dans les dispositifs de contrôle
parental afin d’éviter toute distorsion de protection selon le type de dispositif implémenté.
Sur les modalités d’activation des fonctionnalités minimales :
Le projet de décret n’impose pas aux fabricants de terminaux de s’assurer de la possibilité pour les utilisateurs de
choisir quelles fonctionnalités, parmi les fonctionnalités minimales mentionnées, ils souhaitent activer.
La CNIL recommande de préciser le projet de décret afin d’imposer aux fabricants de terminaux de
permettre aux utilisateurs une finesse dans l’activation des fonctionnalités minimales. La possibilité de faire
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 112 sur 150

un choix entre ces différentes fonctionnalités permettra aux utilisateurs de conserver une pleine maîtrise dans la
mise en œuvre du dispositif de contrôle parental.
Sur les garanties applicables en matière de protection des données :
Le II du projet d’article R. 20-29-10-1 du CPCE prévoit que les fonctionnalités minimales de contrôle parental
sont mises en œuvre localement : aucune donnée à caractère personnel de l’utilisateur mineur ne doit pouvoir être
collectée à distance, y compris par la création d’un compte utilisateur sur un serveur.
En premier lieu, selon le ministère, les dispositions des 2e et 3e alinéas du II du projet d’article R. 20-29-10-1
visent à décrire deux modalités d’activation des fonctionnalités minimales de contrôle parental :
– soit en renseignant l’âge de l’enfant ou de chaque enfant dans le terminal, sans qu’aucune donnée à caractère
personnel ne soit collectée à distance et sans requérir la création d’un compte utilisateur sur un serveur
distant ;
– soit sans renseigner l’âge du mineur, ce qui permet qu’aucune donnée personnelle relative au mineur ne soit
traitée par le logiciel de contrôle parental, y compris localement.
Dans le premier cas, le dispositif de contrôle parental adaptera le blocage du téléchargement et de l’accès aux
contenus à l’âge du mineur, tandis que dans le second cas, le blocage portera par défaut sur les contenus interdits
aux moins de dix-huit ans.
La CNIL estime que la rédaction actuelle du II est ambiguë, en ce qu’elle ne permet pas de comprendre que les
deux modalités décrites sont alternatives, et non cumulatives. Ensuite, le troisième alinéa prévoit une modalité
n’impliquant pas le traitement de données à caractère personnel du mineur. La CNIL invite le ministère à préciser
que la mise en œuvre des fonctionnalités sur ce fondement n’entraîne pas de traitement de données, y compris en
local.
En deuxième lieu, la CNIL relève que le projet de décret prévoit deux dérogations au respect de ces principes de
non-traitement des données personnelles des mineurs ou seulement en local : l’accord exprès de l’utilisateur majeur
et l’impossibilité technique de s’abstenir de traiter les données à caractère personnel de l’utilisateur mineur. La
CNIL s’interroge sur la nécessité de prévoir ces deux dérogations.
En effet, s’agissant de l’impossibilité technique, la CNIL constate que certains dispositifs de contrôle parental
déjà présents sur le marché intègrent les fonctionnalités minimales prévues au projet d’article R. 20-29-10-1 du
CPCE, sans qu’une création de compte ou même un accès à internet soit nécessaire. Il en va de même pour celles
que la CNIL recommande d’ajouter au titre des fonctionnalités minimales (constitution de listes noires ou blanches
en fonction du degré de maturité du mineur). Il apparaît donc techniquement possible de configurer des dispositifs
de contrôle parental qui, par défaut, fonctionnent sans entraîner de remontée de données à caractère personnel vers
des serveurs ou sans qu’il soit nécessaire de créer un compte sur un serveur. Une telle configuration est distincte
des opérations d’authentification ou de création de comptes utilisateurs pouvant être requises afin d’utiliser le
terminal et qui peuvent nécessiter une liaison avec un serveur distant.
La configuration des dispositifs de contrôle parental uniquement en local, qui est plus conforme aux principes de
protection de la vie privée, garantit la robustesse de ces dispositifs en limitant les risques de violation de données.
En effet, le fonctionnement sans connexion au réseau internet permet d’éviter diverses sortes d’attaques
informatiques liées à la connexion à un réseau.
En outre, un fonctionnement en local garantit que le dispositif de contrôle parental fonctionnera en continu, y
compris hors connexion internet : il est donc plus conforme à l’objectif de protection des mineurs.
Le ministère n’a pas fait état, à ce stade, de cas d’usage précis qui justifieraient la nécessité d’aménager une telle
exception.
Par conséquent, la CNIL considère que l’exception relative à l’impossibilité technique n’apparaît pas
justifiée concernant les fonctionnalités minimales. Elle invite donc le ministère à supprimer cette disposition au
II du projet d’article R. 20-29-10-1 du CPCE.
En troisième lieu, la CNIL s’interroge sur l’autre dérogation liée à l’accord exprès de l’utilisateur majeur.
Selon le ministère, cet accord permet de concevoir des contrôles parentaux exploitant des possibilités de gestion
des paramètres des fonctionnalités minimales plus avancées que celles disponibles localement (par exemple, la
gestion d’alertes ou de signalement aux parents, la possibilité de changer la configuration du contrôle parental
depuis un compte adulte sans passer par l’appareil de l’enfant).
La CNIL considère donc que les possibilités évoquées par le ministère ne relèvent pas strictement de
l’activation des fonctionnalités minimales telles qu’elles sont prévues au projet d’article R. 20-29-10-1 du
CPCE. De fait, elles constituent des modalités optionnelles de gestion de ces fonctionnalités.
Elle invite le ministère à supprimer cette exception du II de cet article. De telles fonctionnalités avancées,
conditionnées à l’accord exprès du titulaire de l’autorité parentale, pourraient toutefois être intégrées au terminal
sur une base volontaire.
Enfin, la CNIL regrette l’absence de garanties s’agissant des données à caractère personnel des
utilisateurs majeurs susceptibles de mettre en œuvre les dispositifs de contrôle parental. Dès lors que les
fonctionnalités minimales peuvent être mises en œuvre localement, sans remontée de données vers des serveurs
distants et sans création de compte sur un serveur, elle considère que les données des utilisateurs majeurs
devraient faire l’objet de garanties similaires à celles des utilisateurs mineurs. Elle invite le ministère à
compléter le projet de décret en ce sens.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 112 sur 150

Sur les fonctionnalités et caractéristiques techniques des dispositifs de contrôle parental intégrés au
terminal de manière volontaire par les fabricants :
Le III du projet d’article R. 20-29-10-1 du CPCE prévoit que les fonctionnalités optionnelles proposées à
l’utilisateur majeur doivent être mises en œuvre sans entraîner de traitement de données à caractère personnel de
l’utilisateur mineur, y compris localement, sur son équipement terminal. Le projet de décret prévoit une dérogation
à ce principe en cas d’accord exprès de l’utilisateur majeur ou lorsque cela est techniquement impossible.
En premier lieu, la CNIL invite le ministère à modifier le projet de décret afin de faire référence au titulaire de
l’autorité parentale à l’égard du mineur concerné en lieu et place de l’utilisateur majeur.
Il semble qu’un tel accord ne vise pas le consentement au sens de l’article 6.1.a du RGPD, mais la conclusion
d’un contrat permettant à l’utilisateur majeur d’accéder au contrôle parental. A cet égard, cet accord ne préjuge pas
de la base légale du traitement de données au sens de l’article 6 du RGPD. La CNIL rappelle par ailleurs que seules
les données strictement nécessaires à la finalité poursuivie pourront être collectées.
En second lieu, le projet de décret étend l’interdiction relative au traitement des données à caractère personnel
de l’utilisateur mineur à des fins commerciales initialement prévue s’agissant des données qui pourraient être
collectées dans le cadre des fonctionnalités minimales, à celles pouvant être collectées dans le cadre des
fonctionnalités optionnelles. La CNIL accueille favorablement cette interdiction.
Sur l’information des utilisateurs concernant le dispositif de contrôle parental et la documentation
technique :
Le projet d’article R. 20-29-10-3 du CPCE prévoit que la documentation technique devant être établie par le
fabricant de terminaux doit notamment comporter la notice d’utilisation et les instructions permettant l’activation,
l’utilisation, la mise à jour et, le cas échéant, la désactivation du dispositif.
Le projet d’article R. 20-29-10-8 du CPCE prévoit, par ailleurs, que le fabricant de terminaux met à disposition
des utilisateurs, des informations portant notamment sur les caractéristiques essentielles et fonctionnalités
techniques proposées par le dispositif de contrôle parental installé sur leur équipement, ainsi qu’une notice
explicative de sa configuration et de son fonctionnement.
La CNIL souligne l’importance de mettre à disposition de l’utilisateur une information simple et
pédagogique. Cette information devra notamment expliquer clairement les modalités d’activation, de
désactivation et, lorsque cela est possible, de désinstallation du dispositif. Cela permettra de s’assurer que les
personnes concernées disposent de toutes les informations leur permettant de maîtriser pleinement les outils de
contrôle parental.
Par ailleurs, l’utilisation des termes « le cas échéant » au 3o du projet d’article R. 20-29-10 du CPCE, concernant
la désactivation du dispositif, n’apparaît pas dans la mesure où un dispositif de contrôle parental doit
systématiquement être désactivable. Par conséquent, la CNIL invite le ministère à supprimer ces termes.
Sur les compétences de l’agence nationale des fréquences (ANFR) :
Le projet de décret élargit les pouvoirs de l’ANFR afin qu’elle vérifie que les terminaux mis sur le marché
respectent les exigences prévues au projet d’article R. 20-29-10-1 du CPCE. Plus précisément, le IV du projet
d’article R. 20-29-10-4 du CPCE prévoit que l’ANFR peut vérifier auprès des fabricants de terminaux les
déclarations de conformité. Lorsque l’ANFR identifie un risque de non-conformité aux spécifications techniques
prévues au projet d’article R. 20-29-10-1 du CPCE, elle peut mettre en demeure l’opérateur économique concerné
de remédier à cette situation.
Ces dispositions pouvant porter sur la protection des données à caractère personnel, la CNIL rappelle que les
pouvoirs conférés à l’ANFR s’exercent sans préjudice de ses compétences concernant le contrôle et les sanctions
en lien avec la conformité de tels traitements de données au RGPD et à la loi du 6 janvier 1978 modifiée. La CNIL
rappelle la possibilité pour l’ANFR de la consulter pour toute question en lien avec la protection des données à
caractère personnel.
Les autres dispositions du projet de décret n’appellent pas d’observations.
La présidente,
M.-L. DENIS
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 113 sur 150

Commission nationale de l’informatique et des libertés


Délibération no 2023-024 du 9 mars 2023 portant avis sur un projet de décret portant application
de l’article 6 de la loi no 2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l’économie numérique
(demande d’avis no 22017855)
NOR : CNIX2317477V

La Commission nationale de l’informatique et des libertés,


Saisie par le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique d’un projet de
décret simple portant application de l’article 6 de la loi no 2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans
l’économie numérique ;
Vu le règlement (UE) 2016/679 du Parlement européen et du Conseil du 27 avril 2016 relatif à la protection des
personnes physiques à l’égard du traitement des données à caractère personnel et à la libre circulation de ces
données, et abrogeant la directive 95/46/CE (règlement général sur la protection des données) ;
Vu la loi no 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés ;
Vu la loi no 2022-300 du 2 mars 2022 visant à renforcer le contrôle parental sur les moyens d’accès à internet ;
Vu la loi no 2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l’économie numérique ;
Après avoir entendu le rapport de Mme Aminata NIAKATE, commissaire, et les observations de M. Benjamin
TOUZANNE, commissaire du Gouvernement,
Etant rappelés les éléments de contexte suivants :
L’article 6 de la loi no 2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l’économie numérique a été modifié par
l’article 3 de la loi no 2022-300 du 2 mars 2022 visant à renforcer le contrôle parental sur les moyens d’accès à
internet. Cette modification vient préciser que les moyens techniques permettant de restreindre l’accès à certains
services que doivent proposer les fournisseurs d’accès à internet (FAI) doivent être proposés aux abonnés « sans
surcoût » et que « les fonctionnalités minimales et les caractéristiques techniques » doivent être précisées par
décret pris après avis de la CNIL.
Emet l’avis suivant sur le projet de décret :
Le projet de décret se borne à prévoir que ces moyens techniques doivent permettre « de bloquer l’accès des
mineurs aux contenus susceptibles de nuire à leur épanouissement physique, mental ou moral » (projet de chapitre
IV du titre Ier du livre III du code des postes et des communications électroniques). Le projet de décret ne décrit pas
les « fonctionnalités » permettant ce blocage et n’impose aucune caractéristique technique pour leur
fonctionnement.
La CNIL s’interroge sur la portée de ce projet de décret.
Elle rappelle qu’il est essentiel de protéger les mineurs sur internet, eu égard aux risques spécifiques auxquels ils
sont exposés (harcèlement, arnaques, pédophilie…) et à la facilité d’accès à des contenus inadaptés. Cette
protection passe par de nombreux canaux, au premier rang desquels figure l’éducation au numérique, à laquelle
diverses autorités publiques, dont la CNIL, contribuent. La mise en place de dispositifs de contrôle automatisés
constitue un moyen pertinent pour assurer cette protection. Cependant, la CNIL souligne, d’une part, qu’ils doivent
s’inscrire dans le cadre d’une action plus globale de sensibilisation, d’éducation et de protection de la jeunesse dans
ses usages numériques ; d’autre part que ces dispositifs peuvent impliquer la collecte de données personnelles et
une forme de surveillance des mineurs et qu’un équilibre doit donc être trouvé entre ce contrôle et le respect de leur
vie privée et de leur autonomie. Parmi les dispositifs de contrôle automatisé, la CNIL a recommandé, à de
nombreuses reprises, de favoriser l’usage de dispositifs à la main des utilisateurs plutôt que de solutions
centralisées ou imposées à ceux-ci.
La CNIL approuve donc que les fournisseurs d’accès à internet doivent fournir un dispositif gratuit de contrôle
parental. Les fonctionnalités minimales que ce dispositif gratuit doit comporter et ses caractéristiques sont
importantes dans un objectif de protection de la jeunesse, et pour garantir la protection des données personnelles
qui pourraient être traitées dans le cadre du fonctionnement de ces dispositifs.
S’il est incontestablement difficile d’inscrire dans le CPCE des solutions techniques susceptibles, par nature,
d’évoluer, il n’en reste pas moins que le projet de texte ne remplit pas les objectifs que lui a assignés le législateur.
La Commission relève d’ailleurs que le projet de décret pour l’application d’une obligation analogue s’imposant
aux fabricants de terminaux définit, lui, des fonctionnalités minimales et des caractéristiques techniques.
Au titre de ce qui devrait être précisé par le décret, il faut souligner que l’obligation des FAI et les contraintes
techniques ne sont pas les mêmes selon qu’il s’agit d’un accès à internet via un équipement intermédiaire
spécifique fourni à l’utilisateur (routeur, box, etc.) ou d’un accès direct à internet par le réseau mobile (4G, 5G,
etc.). En effet, les dispositifs de contrôle parental intégrés dans les routeurs ou les box d’accès à internet
apparaissent, en première analyse, pouvoir apporter une protection supplémentaire puisqu’ils peuvent être
configurés pour s’appliquer à tous les terminaux se connectant par leur biais. En revanche, les dispositifs fournis
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 113 sur 150

par les FAI pour l’accès à internet depuis un terminal mobile (téléphone et tablette en particulier) seront largement
redondants avec les dispositifs que les fabricants de ces terminaux devront mettre en place. Cette protection
pourrait être en tout état de cause pertinente pour tous les terminaux déjà en circulation et il appartient au projet de
décret de préciser l’articulation des deux dispositifs, fournis par le FAI et les fabricants, pour les nouveaux
terminaux. Le projet de décret devrait également décrire les fonctionnalités minimales offertes aux représentants
légaux des mineurs pour paramétrer le contrôle parental (listes noires, listes blanches, téléchargements interdits…).
Il devrait enfin déterminer des garanties spécifiques en matière de protection des données personnelles des
utilisateurs de l’accès à internet, en privilégiant un traitement local chaque fois que cela est possible.
En tout état de cause ces dispositions doivent contenir des garanties en matière de protection des données à
caractère personnel, sur lesquelles le législateur a souhaité qu’elle porte un avis.
A ce titre, les moyens techniques et les fonctionnalités doivent être mis en place dans le respect des principes de
protection des données par conception et par défaut, c’est-à-dire, sans remontée de données à caractère personnel
vers des serveurs, sauf à recueillir l’accord exprès d’un titulaire de l’autorité parentale.
La présidente,
M.-L. DENIS
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 114 sur 150

Centre national de la fonction publique territoriale


Arrêté du 11 juillet 2023 portant inscription sur une liste d’aptitude prévue à l’article 8 du décret
no 2016-2002 du 30 décembre 2016 portant statut particulier du cadre d’emplois de conception
et de direction des sapeurs-pompiers professionnels au titre de l’année 2022
NOR : FPTC2316837A

Par arrêté du président du Centre national de la fonction publique territoriale en date du 11 juillet 2023, les
candidats dont les noms suivent, admis au concours interne et à l’examen professionnel de colonel de
sapeurs-pompiers professionnels au titre de l’année 2022, sont inscrits par ordre alphabétique sur la liste d’aptitude
correspondante :
M. BERREZ Stéphane ;
M. BETINELLI Christophe ;
M. CLERC Patrick ;
M. DI GIROLAMO Christophe ;
M. GRANDCOLAS Pierre-Marie ;
M. HUSSER Sébastien ;
M. JOUASSARD Alexandre ;
M. LEBOUCHARD Patrick ;
Mme LEFORT Blandine ;
M. MALFAIT Mathieu ;
M. MERCIER David ;
M. NICOLAS Yann ;
M. POMERET Rémi ;
M. RASTOUIL Alain ;
Mme RICHARD Cécile ;
M. ROUX Sébastien ;
M. SABOT Michael ;
M. SIEBERT Pierre ;
M. STEFIC Wilfried ;
M. VIRIGLIO Gilles ;
M. WIBLE Martin.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 115 sur 150

Informations parlementaires
ASSEMBLÉE NATIONALE
Session extraordinaire de 2022-2023

ORDRE DU JOUR

NOR : INPA2319689X

Jeudi 13 juillet 2023


re
A 9 heures. – 1 séance publique :
1. Discussion, sur le rapport de la commission mixte paritaire, du projet de loi relatif à la restitution des biens
culturels ayant fait l’objet de spoliations dans le contexte des persécutions antisémites perpétrées entre 1933 et
1945 (no 1509).
Rapport de Mme Fabienne Colboc.
2. Suite de la discussion du projet de loi, adopté par le Sénat après engagement de la procédure accélérée,
d’orientation et de programmation du ministère de la justice 2023-2027 (no 1346 et no 1440).
Rapport de MM. Jean Terlier, Erwan Balanant et Philippe Pradal, au nom de la commission des lois
constitutionnelles, de la législation et de l’administration générale de la République.
3. Suite de la discussion du projet de loi organique, adopté par le Sénat après engagement de la procédure
accélérée, relative à l’ouverture, la modernisation et la responsabilité du corps judiciaire (no 1345 et no 1441).
Rapport de M. Didier Paris, au nom de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de
l’administration générale de la République.
A 15 heures. – 2e séance publique :
Suite de l’ordre du jour de la première séance.
A 21 h 30. – 3e séance publique :
Suite de l’ordre du jour de la deuxième séance.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 116 sur 150

Informations parlementaires
ASSEMBLÉE NATIONALE
Session extraordinaire de 2022-2023

COMMISSIONS ET ORGANES DE CONTRÔLE

NOR : INPA2319696X

1. Composition
Modifications à la composition des commissions
DÉMISSIONS

M. Philippe Juvin
Affaires économiques
M. Jean-Paul Mattei

M. Pieyre-Alexandre Anglade
Affaires étrangères
M. Louis Boyard

M. Jean-Luc Bourgeaux

Affaires sociales M. Mickaël Cosson

M. Sébastien Delogu

Développement durable Mme Sandrine Josso

Mme Elsa Faucillon


Finances
Mme Louise Morel

M. Vincent Ledoux
Lois
M. Nicolas Sansu

NOMINATIONS

Le groupe Renaissance a désigné :

Affaires étrangères M. Vincent Ledoux

Lois M. Pieyre-Alexandre Anglade

Le groupe La France insoumise - Nouvelle Union Populaire écologique et sociale a désigné :

Affaires étrangères M. Sébastien Delogu

Affaires sociales M. Louis Boyard

Le groupe Les Républicains a désigné :

Affaires économiques M. Jean-Luc Bourgeaux

Affaires sociales M. Philippe Juvin

Le groupe Démocrate (MoDem et Indépendants) a désigné :


13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 116 sur 150

Affaires économiques Mme Louise Morel

Affaires sociales Mme Sandrine Josso

Développement durable M. Mickaël Cosson

Finances M. Jean-Paul Mattei

Le groupe Gauche démocrate et républicaine - NUPES a désigné :

Finances M. Nicolas Sansu

Lois Mme Elsa Faucillon

MODIFICATION À LA COMPOSITION DE LA MISSION D’INFORMATION


SUR LES CAPACITÉS D’ANTICIPATION ET D’ADAPTATION DE NOTRE MODÈLE DE PROTECTION ET DE SÉCURITÉ CIVILES

DÉMISSION

M. Guillaume Gouffier Valente

NOMINATION

Le groupe Renaissance a désigné :

M. Xavier Batut

BUREAU

MISSION D’INFORMATION SUR LES CAPACITÉS D’ANTICIPATION ET D’ADAPTATION


DE NOTRE MODÈLE DE PROTECTION ET DE SÉCURITÉ CIVILES

Dans sa séance du mercredi 12 juillet 2023, la mission d’information de la Conférence des présidents a nommé son bureau ainsi composé :

Présidente : Mme Lisa Belluco

Vice-Présidents : M. Jean-Marie Fiévet

Mme Marietta Karamanli

M. Pierre Morel-À-L’Huissier

M. Éric Pauget

Secrétaires : Mme Emmanuelle Anthoine

M. Philippe Berta

M. Benoît Bordat

M. Julien Rancoule

Rapporteur : M. Didier Lemaire


13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 116 sur 150

2. Réunions
Jeudi 13 juillet 2023
Commission d’enquête sur les pesticides :
A 9 heures (Salle Lamartine – 101, rue de l’Université, 1er sous-sol) :
Table ronde sur l’histoire des politiques publiques en matière de pesticides en France et en Europe réunissant :
– M. Jean-Noël Jouzel, sociologue (en visioconférence) ;
– M. Hervé Durand, délégué ministériel pour les alternatives aux produits phytopharmaceutiques dans les
filières végétales, Conseil Général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux (CGAAER),
ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire ;
– audition de M. Stéphane Pesce, directeur de recherche, animateur de l’équipe écotoxicologie microbienne
aquatique (EMA) à l’INRAE, sur les conclusions de l’expertise collective INRAE/Ifremer de 2022 sur
l’impact des pesticides sur la biodiversité et les services écosystémiques.

Lundi 17 juillet 2023


Commission spéciale chargée d’examiner le projet de loi relatif à l’industrie verte :
A 15 h 45 (Salle 6241 – Palais Bourbon, 2e sous-sol) :
– examen, en application de l’article 88 du Règlement, des amendements restant en discussion sur le projet de
loi, adopté par le Sénat, après engagement de la procédure accélérée, relatif à l’industrie verte (no 1512.).

Mercredi 19 juillet 2023


Commission des affaires économiques :
A 9 heures (Salle 6241 – Palais Bourbon, 2e sous-sol) :
– sous réserve de son dépôt et de sa transmission, examen du projet de loi relatif à l’accélération de la
reconstruction des bâtiments dégradés ou démolis au cours des violences urbaines survenues du 27 juin au
5 juillet 2023 (M. Jean-Paul Mattéi, rapporteur).
A 13 h 30 (Salle 6241 – Palais Bourbon, 2e sous-sol) :
– audition, conjointement avec la commission des finances, de M. Luc Rémont, président-directeur général du
groupe EDF, sur le financement des nouveaux réacteurs nucléaires.
Commission d’enquête sur la libéralisation du fret ferroviaire et ses conséquences pour l’avenir :
A 8 h 30 (Salle 6549 – Palais Bourbon, 2e étage) :
– nomination du bureau ;
– désignation du rapporteur ;
– échange de vues sur l’organisation des travaux de la commission d’enquête.
Délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes :
A 17 heures (Salle Lamartine – 101, rue de l’Université, 1er sous-sol) :
– audition de Mme Marie-Hélène Loison, directrice générale adjointe de l’Agence française de développement ;
– audition de Mme Chrysoula Zacharopoulou, secrétaire d’État chargée du développement, de la francophonie
et des partenariats internationaux.

Jeudi 20 juillet 2023


Commission des affaires économiques :
A 8 h 50 (Salle 6241 – Palais Bourbon, 2e sous-sol) :
– sous réserve de son dépôt et de sa transmission, examen, en application de l’article 88 du Règlement, des
amendements restant en discussion sur le projet de loi relatif à l’accélération de la reconstruction des
bâtiments dégradés ou démolis au cours des violences urbaines survenues du 27 juin au 5 juillet 2023 (M.
Jean-Paul Mattéi, rapporteur).
Commission d’enquête sur le coût de la vie dans les collectivités territoriales régies par les articles 73 et 74
de la Constitution :
A 14 h 30 (Salle 6351 – Palais Bourbon, 1er étage) :
- examen du rapport suivi d’un vote, à huis clos.

3. Membres présents ou excusés


Commission des affaires culturelles et de l’éducation :
Réunion du mardi 11 juillet 2023 à 17 h 30 :
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 116 sur 150

Présents. - Mme Emmanuelle Anthoine, M. Rodrigo Arenas, Mme Bénédicte Auzanot, Mme Géraldine Bannier,
M. Quentin Bataillon, Mme Béatrice Bellamy, M. Philippe Berta, M. Bruno Bilde, M. Idir Boumertit,
Mme Soumya Bourouaha, Mme Anne Brugnera, Mme Céline Calvez, Mme Agnès Carel, M. Roger Chudeau,
Mme Fabienne Colboc, M. Laurent Croizier, Mme Béatrice Descamps, M. Francis Dubois, M. Philippe Fait,
Mme Estelle Folest, M. Jean-Jacques Gaultier, Mme Annie Genevard, M. Frantz Gumbs, Mme Fatiha Keloua
Hachi, M. Fabrice Le Vigoureux, M. Jérôme Legavre, M. Christophe Marion, Mme Graziella Melchior,
Mme Sophie Mette, Mme Frédérique Meunier, M. Julien Odoul, Mme Francesca Pasquini, M. Jérémie Patrier-
Leitus, Mme Isabelle Périgault, M. Stéphane Peu, Mme Béatrice Piron, Mme Lisette Pollet, M. Alexandre Portier,
Mme Isabelle Rauch, Mme Cécile Rilhac, Mme Marie-Pierre Rixain, M. Bertrand Sorre, M. Léo Walter
Excusés. - Mme Aurore Bergé, M. Raphaël Gérard, M. Stéphane Lenormand, M. Frédéric Maillot, M. Boris
Vallaud, M. Paul Vannier
Commission des affaires culturelles et de l’éducation :
Réunion du mercredi 12 juillet 2023 à 10 h 05 :
Présents. - Mme Emmanuelle Anthoine, Mme Bénédicte Auzanot, Mme Géraldine Bannier, M. Belkhir
Belhaddad, Mme Béatrice Bellamy, M. Bruno Bilde, M. Idir Boumertit, Mme Soumya Bourouaha, Mme Céline
Calvez, Mme Agnès Carel, M. Roger Chudeau, Mme Fabienne Colboc, M. Francis Dubois, M. Inaki Echaniz,
M. Laurent Esquenet-Goxes, Mme Estelle Folest, M. Jean-Jacques Gaultier, Mme Annie Genevard, M. Frantz
Gumbs, M. Fabrice Le Vigoureux, M. Jérôme Legavre, M. Christophe Marion, Mme Graziella Melchior,
Mme Frédérique Meunier, M. Maxime Minot, M. Julien Odoul, Mme Caroline Parmentier, M. Jérémie Patrier-
Leitus, M. Emmanuel Pellerin, Mme Isabelle Périgault, Mme Lisette Pollet, M. Alexandre Portier, Mme Isabelle
Rauch, M. Jean-Claude Raux, Mme Cécile Rilhac, M. Bertrand Sorre, Mme Violette Spillebout, M. Léo Walter
Excusés. - M. Quentin Bataillon, Mme Aurore Bergé, M. Hendrik Davi, M. Raphaël Gérard, M. Stéphane
Lenormand, M. Frédéric Maillot, Mme Béatrice Piron, M. Boris Vallaud, M. Paul Vannier
Assistait également à la réunion. - M. Pierre Cordier
Commission des affaires économiques :
Réunion du mercredi 12 juillet 2023 à 9 h 30 :
Présents. - M. Xavier Albertini, M. Laurent Alexandre, M. Antoine Armand, Mme Anne-Laure Babault,
Mme Marie-Noëlle Battistel, M. Thierry Benoit, M. Bertrand Bouyx, Mme Maud Bregeon, Mme Françoise Buffet,
M. André Chassaigne, Mme Sophia Chikirou, M. Romain Daubié, M. Frédéric Descrozaille, M. Julien Dive,
Mme Virginie Duby-Muller, Mme Christine Engrand, M. Grégoire de Fournas, M. Charles Fournier, M. Éric
Girardin, Mme Géraldine Grangier, Mme Mathilde Hignet, M. Alexis Izard, M. Guillaume Kasbarian, M. Maxime
Laisney, M. Luc Lamirault, Mme Hélène Laporte, M. Pascal Lavergne, M. Hervé de Lépinau, M. Aurélien Lopez-
Liguori, Mme Jacqueline Maquet, M. Bastien Marchive, M. Éric Martineau, M. William Martinet, M. Nicolas
Meizonnet, Mme Yaël Menache, M. Paul Midy, M. Nicolas Pacquot, M. Dominique Potier, Mme Danielle
Simonnet, M. Matthias Tavel, M. Lionel Tivoli, M. Stéphane Travert, M. André Villiers, M. Stéphane Vojetta
Excusés. - Mme Anne-Laure Blin, M. Perceval Gaillard, M. Johnny Hajjar, M. Philippe Juvin, M. Max
Mathiasin, M. Jean-Paul Mattei, M. Philippe Naillet, M. Charles Rodwell, M. Olivier Serva, Mme Aurélie Trouvé,
M. Jiovanny William
Assistaient également à la réunion. - Mme Delphine Batho, M. Jean-Luc Bourgeaux, Mme Frédérique Meunier,
M. Paul Molac
Commission des affaires étrangères :
Réunion du mercredi 12 juillet 2023 à 9 heures :
Présents. - M. Damien Abad, Mme Nadège Abomangoli, M. Pieyre-Alexandre Anglade, Mme Véronique Besse,
Mme Chantal Bouloux, M. Jean-Louis Bourlanges, M. Jérôme Buisson, Mme Eléonore Caroit, Mme Mireille
Clapot, M. Pierre Cordier, M. Alain David, M. Pierre-Henri Dumont, M. Nicolas Dupont-Aignan, M. Frédéric
Falcon, M. Thibaut François, M. Bruno Fuchs, Mme Maud Gatel, M. Hadrien Ghomi, Mme Olga Givernet,
M. Philippe Guillemard, Mme Marine Hamelet, M. Alexis Jolly, Mme Brigitte Klinkert, M. Arnaud Le Gall,
M. Frédéric Petit, M. Kévin Pfeffer, M. Adrien Quatennens, Mme Laurence Robert-Dehault, Mme Laetitia Saint-
Paul, Mme Sabrina Sebaihi, M. Vincent Seitlinger, Mme Ersilia Soudais, Mme Liliana Tanguy, M. Patrick Vignal,
M. Lionel Vuibert, M. Éric Woerth, Mme Caroline Yadan, M. Frédéric Zgainski
Excusés. - M. Louis Boyard, M. Sébastien Chenu, Mme Julie Delpech, M. Olivier Faure, M. Meyer Habib,
M. Michel Herbillon, M. Hubert Julien-Laferrière, Mme Amélia Lakrafi, Mme Marine Le Pen, M. Laurent
Marcangeli, Mme Emmanuelle Ménard, M. Nicolas Metzdorf, M. Bertrand Pancher, Mme Mathilde Panot,
Mme Barbara Pompili, Mme Laurence Vichnievsky, M. Christopher Weissberg, Mme Estelle Youssouffa
Assistait également à la réunion. - M. Guillaume Garot
Réunion du mercredi 12 juillet 2023 à 11 h 30
Présents. - M. Damien Abad, Mme Nadège Abomangoli, M. Pieyre-Alexandre Anglade, Mme Véronique Besse,
Mme Chantal Bouloux, M. Jean-Louis Bourlanges, M. Jérôme Buisson, Mme Eléonore Caroit, Mme Mireille
Clapot, M. Pierre Cordier, M. Alain David, M. Pierre-Henri Dumont, M. Nicolas Dupont-Aignan, M. Frédéric
Falcon, M. Thibaut François, M. Bruno Fuchs, Mme Maud Gatel, M. Hadrien Ghomi, Mme Olga Givernet,
M. Philippe Guillemard, Mme Marine Hamelet, M. Alexis Jolly, Mme Brigitte Klinkert, M. Arnaud Le Gall,
M. Kévin Pfeffer, M. Adrien Quatennens, Mme Laurence Robert-Dehault, Mme Laetitia Saint-Paul, Mme Sabrina
Sebaihi, M. Vincent Seitlinger, Mme Ersilia Soudais, Mme Liliana Tanguy, M. Patrick Vignal, M. Lionel Vuibert,
M. Éric Woerth, Mme Caroline Yadan, M. Frédéric Zgainski
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 116 sur 150

Excusés. - M. Louis Boyard, M. Sébastien Chenu, Mme Julie Delpech, M. Olivier Faure, M. Meyer Habib,
M. Michel Herbillon, M. Hubert Julien-Laferrière, Mme Amélia Lakrafi, Mme Marine Le Pen, M. Laurent
Marcangeli, Mme Emmanuelle Ménard, M. Nicolas Metzdorf, M. Bertrand Pancher, Mme Mathilde Panot,
Mme Barbara Pompili, Mme Laurence Vichnievsky, M. Christopher Weissberg, Mme Estelle Youssouffa
Commission des affaires sociales :
Réunion du mardi 11 juillet 2023 à 17 h 15 :
Présents. - M. Éric Alauzet, Mme Farida Amrani, M. Thibault Bazin, M. Christophe Bentz, Mme Fanta Berete,
M. Victor Catteau, M. Paul Christophe, M. Hadrien Clouet, M. Paul-André Colombani, Mme Laurence Cristol,
M. Arthur Delaporte, Mme Nicole Dubré-Chirat, Mme Karen Erodi, M. Olivier Falorni, M. Marc Ferracci,
M. François Gernigon, Mme Justine Gruet, Mme Servane Hugues, Mme Monique Iborra, M. Cyrille Isaac-Sibille,
Mme Caroline Janvier, Mme Fadila Khattabi, M. Didier Le Gac, Mme Christine Le Nabour, Mme Katiana
Levavasseur, M. Didier Martin, M. Yannick Neuder, Mme Maud Petit, M. Sébastien Peytavie, Mme Sandrine
Rousseau, M. Jean-François Rousset, M. Freddy Sertin, Mme Prisca Thevenot, M. Stéphane Viry
Excusés. - Mme Josiane Corneloup, Mme Caroline Fiat, M. Thierry Frappé, M. Jean-Hugues Ratenon,
Mme Stéphanie Rist
Commission des affaires sociales :
Réunion du mercredi 12 juillet 2023 à 9 h 35 :
Présents. - M. Thibault Bazin, Mme Fanta Berete, Mme Anne Bergantz, M. Jean-Luc Bourgeaux, M. Victor
Catteau, M. Hadrien Clouet, M. Mickaël Cosson, Mme Laurence Cristol, M. Arthur Delaporte, Mme Sandrine
Dogor-Such, Mme Nicole Dubré-Chirat, M. Olivier Falorni, M. Marc Ferracci, Mme Caroline Fiat, M. Thierry
Frappé, Mme Marie-Charlotte Garin, M. François Gernigon, Mme Justine Gruet, M. Jérôme Guedj, Mme Claire
Guichard, Mme Servane Hugues, Mme Monique Iborra, Mme Caroline Janvier, Mme Fadila Khattabi, Mme Laure
Lavalette, M. Didier Le Gac, Mme Christine Le Nabour, Mme Katiana Levavasseur, Mme Christine Loir,
M. Didier Martin, Mme Joëlle Mélin, M. Paul Molac, M. Serge Muller, M. Yannick Neuder, M. Jean-Philippe
Nilor, Mme Astrid Panosyan-Bouvet, Mme Charlotte Parmentier-Lecocq, Mme Maud Petit, Mme Michèle Peyron,
M. Sébastien Peytavie, Mme Claudia Rouaux, Mme Sandrine Rousseau, M. Jean-François Rousset, M. Freddy
Sertin, M. Emmanuel Taché de la Pagerie, Mme Prisca Thevenot, M. Nicolas Turquois, M. Frédéric Valletoux,
M. Philippe Vigier, M. Alexandre Vincendet, M. Stéphane Viry
Excusés. - Mme Josiane Corneloup, M. Yannick Monnet, M. Jean-Hugues Ratenon, Mme Stéphanie Rist
Assistaient également à la réunion. - M. Pierrick Berteloot, M. Fabien Di Filippo, Mme Sandrine Josso,
M. Sébastien Jumel, M. Matthias Tavel
Commission de la défense nationale et des forces armées :
Réunion du mercredi 12 juillet 2023 à 9 h 35 :
Présents. - M. Jean-Philippe Ardouin, M. Benoît Bordat, M. Hubert Brigand, Mme Cyrielle Chatelain,
M. Yannick Chenevard, M. Jean-Pierre Cubertafon, Mme Martine Etienne, M. Emmanuel Fernandes, M. Jean-
Marie Fiévet, M. Thomas Gassilloud, Mme Anne Genetet, M. Frank Giletti, M. José Gonzalez, M. Laurent
Jacobelli, M. Fabien Lainé, M. Jean-Charles Larsonneur, Mme Anne Le Hénanff, Mme Brigitte Liso, Mme Anna
Pic, Mme Josy Poueyto, M. Fabien Roussel, M. Michaël Taverne, M. Jean-Louis Thiériot, Mme Sabine Thillaye,
Mme Corinne Vignon
Excusés. - M. Xavier Batut, Mme Valérie Bazin-Malgras, M. Pierrick Berteloot, M. Christophe Blanchet,
M. Frédéric Boccaletti, Mme Yaël Braun-Pivet, M. Steve Chailloux, Mme Caroline Colombier, M. Yannick
Favennec-Bécot, M. Christian Girard, Mme Charlotte Goetschy-Bolognese, M. Olivier Marleix, M. Frédéric
Mathieu, Mme Lysiane Métayer, M. Pierre Morel-À-L’Huissier, Mme Valérie Rabault, Mme Isabelle Santiago,
M. Mikaele Seo, Mme Nathalie Serre
Commission du développement durable et de l’aménagement du territoire :
Réunion du mardi 11 juillet 2023 à 17 h 20 :
Présents. - M. Emmanuel Blairy, M. Jean-Yves Bony, M. Guy Bricout, M. Jean-Louis Bricout, M. Anthony
Brosse, Mme Danielle Brulebois, M. Stéphane Buchou, M. Sylvain Carrière, Mme Annick Cousin, Mme Catherine
Couturier, M. Stéphane Delautrette, Mme Sylvie Ferrer, M. Yannick Haury, Mme Laurence Heydel Grillere,
Mme Chantal Jourdan, M. Jean-François Lovisolo, Mme Laurence Maillart-Méhaignerie, Mme Manon Meunier,
Mme Laure Miller, M. Hubert Ott, M. Jimmy Pahun, Mme Sophie Panonacle, M. David Taupiac, M. Vincent
Thiébaut, Mme Huguette Tiegna, M. David Valence, M. Pierre Vatin, M. Antoine Villedieu, M. Jean-Marc Zulesi
Excusés. - Mme Nathalie Bassire, Mme Lisa Belluco, M. Jorys Bovet, M. Jean-Victor Castor, M. Lionel Causse,
Mme Sandrine Le Feur, M. Marcellin Nadeau, Mme Claire Pitollat
Assistaient également à la réunion. - M. Pierre Cordier, M. Fabien Di Filippo, Mme Marie Pochon, M. Jean-
Claude Raux
Commission du développement durable et de l’aménagement du territoire :
Réunion du mercredi 12 juillet 2023 à 9 h 35 :
Présents. - M. Damien Adam, M. Jean-Yves Bony, M. Guy Bricout, M. Jean-Louis Bricout, Mme Danielle
Brulebois, M. Stéphane Buchou, M. Sylvain Carrière, Mme Annick Cousin, M. Vincent Descoeur, Mme Sylvie
Ferrer, Mme Clémence Guetté, M. Yannick Haury, M. Jean-François Lovisolo, Mme Alexandra Masson,
Mme Manon Meunier, Mme Laure Miller, M. Hubert Ott, Mme Sophie Panonacle, M. Bertrand Petit, M. Benjamin
Saint-Huile, M. Vincent Thiébaut, Mme Huguette Tiegna, M. David Valence, M. Pierre Vatin, M. Antoine
Vermorel-Marques, Mme Anne-Cécile Violland, M. Hubert Wulfranc, M. Jean-Marc Zulesi
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 116 sur 150

Excusés. - M. Christophe Barthès, Mme Nathalie Bassire, Mme Lisa Belluco, M. Jorys Bovet, M. Aymeric
Caron, M. Jean-Victor Castor, Mme Nathalie Da Conceicao Carvalho, Mme Sandrine Le Feur, M. Marcellin
Nadeau, Mme Claire Pitollat, M. Loïc Prud’homme
Commission des finances, de l’économie générale et du contrôle budgétaire :
Réunion du mercredi 12 juillet 2023 à 10 heures :
Présents. - Mme Christine Arrighi, M. Karim Ben Cheikh, M. Manuel Bompard, M. Mickaël Bouloux,
M. Philippe Brun, M. Thomas Cazenave, M. Jean-René Cazeneuve, M. Florian Chauche, M. Éric Coquerel,
M. Charles de Courson, M. Jocelyn Dessigny, M. Fabien Di Filippo, Mme Alma Dufour, M. Luc Geismar,
Mme Félicie Gérard, Mme Perrine Goulet, Mme Nadia Hai, M. Patrick Hetzel, M. Alexandre Holroyd,
M. François Jolivet, M. Emmanuel Lacresse, M. Mohamed Laqhila, M. Michel Lauzzana, M. Marc Le Fur,
Mme Constance Le Grip, M. Pascal Lecamp, Mme Charlotte Leduc, M. Philippe Lottiaux, Mme Véronique
Louwagie, M. Louis Margueritte, Mme Louise Morel, M. Benoit Mournet, M. Christophe Plassard, M. Xavier
Roseren, M. Emeric Salmon, M. Jean-Philippe Tanguy
Excusés. - M. Franck Allisio, M. Christian Baptiste, M. Frédéric Cabrolier, Mme Marie-Christine Dalloz,
M. Joël Giraud, M. Tematai Le Gayic, Mme Mathilde Paris, Mme Christine Pires Beaune, M. Michel Sala,
Mme Eva Sas, M. Charles Sitzenstuhl
Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l’administration générale de la République :
Réunion du mercredi 12 juillet 2023 à 9 h 30 :
Présents. - M. Jean-Félix Acquaviva, M. Erwan Balanant, M. Romain Baubry, M. Florent Boudié, Mme Émilie
Chandler, Mme Clara Chassaniol, M. Éric Ciotti, M. Jean-François Coulomme, Mme Mathilde Desjonquères,
Mme Edwige Diaz, M. Yoann Gillet, M. Philippe Gosselin, M. Guillaume Gouffier Valente, M. Jordan Guitton,
M. Sacha Houlié, M. Jérémie Iordanoff, Mme Emeline K/Bidi, Mme Marietta Karamanli, M. Gilles Le Gendre,
M. Antoine Léaument, Mme Marie Lebec, Mme Julie Lechanteux, M. Didier Lemaire, M. Benjamin Lucas,
M. Emmanuel Mandon, M. Thomas Ménagé, Mme Danièle Obono, M. Didier Paris, M. Éric Pauget, M. Jean-
Pierre Pont, M. Thomas Portes, M. Éric Poulliat, Mme Marie-Agnès Poussier-Winsback, M. Philippe Pradal,
M. Aurélien Pradié, M. Stéphane Rambaud, M. Rémy Rebeyrotte, Mme Sandra Regol, Mme Béatrice Roullaud,
M. Thomas Rudigoz, M. Nicolas Sansu, M. Hervé Saulignac, Mme Sarah Tanzilli, M. Jean Terlier, Mme Cécile
Untermaier, M. Roger Vicot, M. Guillaume Vuilletet, M. Jean-Luc Warsmann
Excusés. - M. Ian Boucard, M. Philippe Dunoyer, Mme Marie Guévenoux, Mme Élodie Jacquier-Laforge,
M. Mansour Kamardine, Mme Élisa Martin, Mme Naïma Moutchou, M. Davy Rimane
Assistait également à la réunion. - Mme Elsa Faucillon
Commission d’enquête relative aux révélations des Uber Files : l’ubérisation, son lobbying et ses
conséquences :
Réunion du mardi 11 juillet 2023 à 13 h 30 :
Présents. - Mme Aurore Bergé, M. Sébastien Delogu, Mme Alma Dufour, Mme Anne Genetet, M. Benjamin
Haddad, M. Alexis Izard, M. Andy Kerbrat, M. Philippe Latombe, Mme Marie Lebec, Mme Brigitte Liso,
M. Aurélien Lopez-Liguori, M. Benjamin Lucas, M. Paul Molac, Mme Louise Morel, M. Stéphane Peu,
Mme Lisette Pollet, M. Alexandre Portier, M. Philippe Pradal, Mme Valérie Rabault, Mme Béatrice Roullaud,
M. Philippe Schreck, Mme Danielle Simonnet, M. Charles Sitzenstuhl, Mme Sarah Tanzilli, Mme Cécile
Untermaier, M. Frédéric Zgainski
Commission d’enquête sur la structuration, le financement, les moyens et les modalités d’action des
groupuscules auteurs de violences à l’occasion des manifestations et rassemblements intervenus entre le
16 mars et le 3 mai 2023, ainsi que sur le déroulement de ces manifestations et rassemblements :
Réunion du mardi 11 juillet 2023 à 18 h 15 :
Présents. - M. Florent Boudié, M. Aymeric Caron, Mme Félicie Gérard, M. Patrick Hetzel, Mme Sandra
Marsaud, Mme Marianne Maximi
Excusés. - Mme Aurore Bergé, Mme Emeline K/Bidi
Commission des affaires européennes :
Réunion du mercredi 12 juillet 2023 à 13 h 30 :
Présents. - M. Henri Alfandari, M. Gabriel Amard, M. Pieyre-Alexandre Anglade, M. Rodrigo Arenas,
M. Stéphane Buchou, M. André Chassaigne, Mme Annick Cousin, M. Guillaume Garot, Mme Marietta Karamanli,
Mme Brigitte Klinkert, Mme Nicole Le Peih, Mme Joëlle Mélin, M. Thomas Ménagé, Mme Louise Morel,
Mme Nathalie Oziol, M. Frédéric Petit, M. Jean-Pierre Pont, M. Charles Sitzenstuhl, Mme Liliana Tanguy,
Mme Sabine Thillaye, Mme Estelle Youssouffa
Excusé. - Mme Julie Laernoes
Assistaient également à la réunion. - M. Éric Martineau, M. Paul Molac, M. Dominique Potier
Délégation aux droits des enfants :
Réunion du mercredi 12 juillet 2023 à 11 heures :
Présents. - M. Erwan Balanant, Mme Sandrine Dogor-Such, Mme Nicole Dubré-Chirat, Mme Perrine Goulet,
Mme Servane Hugues, Mme Laure Lavalette, Mme Christine Loir, Mme Alexandra Martin, Mme Marianne
Maximi, Mme Caroline Parmentier, Mme Francesca Pasquini, M. Alexandre Portier, M. Éric Poulliat, Mme Anne
Stambach-Terrenoir
Excusés. - Mme Charlotte Goetschy-Bolognese, Mme Isabelle Santiago, M. Hervé Saulignac
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 116 sur 150

Délégation de l’Assemblée nationale aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et
les femmes :
Réunion du mardi 11 juillet 2023 à 17 h 30 :
Présents. - Mme Marie-Noëlle Battistel, Mme Mireille Clapot, Mme Virginie Duby-Muller, Mme Christine
Engrand, Mme Sandrine Josso, Mme Élise Leboucher, Mme Pascale Martin, Mme Véronique Riotton,
M. Emmanuel Taché de la Pagerie, Mme Anne-Cécile Violland
Excusés. - Mme Agnès Carel, Mme Julie Delpech, Mme Josy Poueyto
Mission d’évaluation et de contrôle des lois de financement de la sécurité sociale :
Réunion du mardi 11 juillet 2023 à 9 heures :
Présents. - M. Éric Alauzet, M. Jérôme Guedj, M. Cyrille Isaac-Sibille, Mme Stéphanie Rist
Excusé. - M. Jean-Carles Grelier
Assistaient également à la réunion. - M. François Gernigon, M. Philippe Vigier
Réunion du mardi 11 juillet 2023 à 14 heures
Présents. - M. Éric Alauzet, M. Cyrille Isaac-Sibille, Mme Joëlle Mélin
Excusé. - M. Jean-Carles Grelier
Mission d’information sur les capacités d’anticipation et d’adaptation de notre modèle de protection et de
sécurité civiles :
Réunion du mercredi 12 juillet 2023 à 11 h 45 :
Présents. - Mme Emmanuelle Anthoine, M. Romain Baubry, M. Christophe Blanchet, M. Benoît Bordat,
M. Bertrand Bouyx, M. Florian Chauche, M. Yannick Chenevard, Mme Catherine Couturier, Mme Laurence
Cristol, M. Jean-Marie Fiévet, M. Guillaume Gouffier Valente, Mme Marietta Karamanli, Mme Julie Lechanteux,
Mme Gisèle Lelouis, M. Didier Lemaire, M. Jean-François Lovisolo, M. Damien Maudet, M. Pierre Morel-À-
L’Huissier, M. Éric Pauget, M. Julien Rancoule, M. Davy Rimane
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 117 sur 150

Informations parlementaires
ASSEMBLÉE NATIONALE
Session extraordinaire de 2022-2023

DOCUMENTS ET PUBLICATIONS

NOR : INPA2319693X

Documents parlementaires
Dépôt du mercredi 12 juillet 2023
Dépôt d’un projet de loi
Mme la Présidente de l’Assemblée nationale a reçu, le 12 juillet 2023, transmis par Mme la Première ministre,
un projet de loi, adopté par le Sénat après engagement de la procédure accélérée, pour le plein emploi.
Ce projet de loi, no 1528, est renvoyé à la commission des affaires sociales, en application de l’article 83 du
règlement.

Dépôt d’une proposition de résolution


Mme la Présidente de l’Assemblée nationale a reçu, le 12 juillet 2023, de Mme Isabelle Valentin, une
proposition de résolution visant à organiser une Convention citoyenne sur l’organisation du travail en France,
déposée en application de l’article 136 du règlement.
Cette proposition de résolution a été déposée sous le no 1529.

Dépôt de rapports
Mme la Présidente de l’Assemblée nationale a reçu, le 12 juillet 2023, de M. Didier Le Gac, un rapport, no 1523,
fait au nom de la commission des affaires sociales sur la proposition de loi, modifiée par le Sénat, visant à lutter
contre le dumping social sur le transmanche et à renforcer la sécurité du transport maritime (no 1439). :
Annexe 0 : texte de la commission.
Mme la Présidente de l’Assemblée nationale a reçu, le 12 juillet 2023, de M. Thibault Bazin un rapport, no 1525,
déposé en application de l’article 148 du règlement, par la commission des affaires sociales, en conclusion des
travaux sur la pétition no 1067 du 20 octobre 2022 « Allongement de la durée du congé maternité ».

Dépôt d’un rapport sur une proposition de résolution


Mme la Présidente de l’Assemblée nationale a reçu, le 12 juillet 2023, de M. Jean-Louis Bourlanges, un rapport,
no 1526, fait au nom de la commission des affaires étrangères sur la proposition de résolution européenne de
M. Pieyre-Alexandre Anglade et Mme Julie Laernoes relative aux suites de la conférence sur l’avenir de l’Europe
(no 1357). :
Annexe 0 : texte de la commission.

Dépôt de rapports d’information


Mme la Présidente de l’Assemblée nationale a reçu, le 12 juillet 2023, de M. Roger Chudeau et Mme Agnès
Carel, un rapport d’information no 1524, déposé en application de l’article 145 du règlement, par la commission des
affaires culturelles et de l’éducation, en conclusion des travaux d’une mission d’information chargée de dresser un
panorama et un bilan de l’éducation prioritaire.
Mme la Présidente de l’Assemblée nationale a reçu, le 12 juillet 2023, de M. Bruno Fuchs et Mme Sabrina
Sebaihi un rapport d’information, no 1527, déposé en application de l’article 145 du règlement, par la commission
des affaires étrangères valant avis sur le projet de contrat d’objectifs et de performance de Campus France.
Mme la Présidente de l’Assemblée nationale a reçu, le 12 juillet 2023, de Mme Hélène Laporte et M. Stéphane
Travert, un rapport d’information no 1530, déposé en application de l’article 145-7 alinéa 3 du règlement, par la
commission des affaires économiques sur l’évaluation de la loi no 2020-1578 du 14 décembre 2020 relative aux
conditions de mise sur le marché de certains produits phytopharmaceutiques en cas de danger sanitaire pour les
betteraves sucrières.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 117 sur 150

Distribution de documents
en date du jeudi 13 juillet 2023
Rapport d’information
o
N 1449. – Rapport d’information de Mmes Sophia Chikirou et Mireille Clapot déposé par la commission des
affaires européennes sur le devoir de vigilance des entreprises en matière de durabilité.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 118 sur 150

Informations parlementaires
SÉNAT
Session extraordinaire de 2022-2023

COMMISSIONS / ORGANES TEMPORAIRES

NOR : INPS2319637X

Membres présents ou excusés


Commission des affaires sociales
2e séance du mardi 11 juillet 2023
Présents : Cathy Apourceau-Poly, Laurent Burgoa, Laurence Cohen, Catherine Deroche, Alain Duffourg,
Corinne Féret, Pascale Gruny, Annie Le Houerou, Michelle Meunier, Philippe Mouiller, Émilienne Poumirol,
Marie-Pierre Richer.
Commission de l’aménagement du territoire et du développement durable
Séance du mardi 11 juillet 2023
Présents : Jean-Claude Anglars, Bruno Belin, Guillaume Chevrollier, Marta de Cidrac, Jean-Pierre Corbisez,
Michel Dagbert, Stéphane Demilly, Nassimah Dindar, Gilbert Favreau, Jacques Fernique, Hervé Gillé,
Daniel Gueret, Christine Herzog, Gérard Lahellec, Jean-François Longeot, Didier Mandelli, Frédéric Marchand,
Pascal Martin, Cyril Pellevat, Évelyne Perrot, Philippe Tabarot, Marie-Claude Varaillas, Pierre-Jean Verzelen.
Commission de la culture, de l’éducation et de la communication
Séance du mardi 11 juillet 2023
Présents : Max Brisson, Yan Chantrel, Laure Darcos, Thomas Dossus, Véronique Del Fabro, Laurence Garnier,
Jacques Grosperrin, Jean Hingray, Laurent Lafon, Marie-Pierre Monier, Pierre Ouzoulias.
Assistaient en outre à la séance : Nadine Bellurot (commission des lois constitutionnelles, de législation, du
suffrage universel, du Règlement et d’administration générale), François Bonhomme (commission des lois
constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et d’administration générale),
Philippe Bonnecarrère (commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement
et d’administration générale), Hussein Bourgi (commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage
universel, du Règlement et d’administration générale), Catherine Di Folco (commission des lois constitutionnelles,
de législation, du suffrage universel, du Règlement et d’administration générale), Jacqueline Eustache-Brinio
(commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et d’administration
générale), Loïc Hervé (commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement
et d’administration générale), Henri Leroy (commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage
universel, du Règlement et d’administration générale), Marie Mercier (commission des lois constitutionnelles, de
législation, du suffrage universel, du Règlement et d’administration générale), Dominique Vérien (commission des
lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et d’administration générale).
Commission des finances
Séance du mardi 11 juillet 2023
Présents : Jean-Michel Arnaud, Arnaud Bazin, Christian Bilhac, Jean-Baptiste Blanc, Michel Canévet,
Vincent Capo-Canellas, Emmanuel Capus, Thierry Cozic, Vincent Delahaye, Vincent Éblé, Rémi Féraud,
Charles Guené, Jean-François Husson, Éric Jeansannetas, Roger Karoutchi, Christian Klinger, Marc Laménie,
Antoine Lefèvre, Dominique de Legge, Gérard Longuet, Paul Toussaint Parigi, Didier Rambaud, Claude Raynal,
Stéphane Sautarel, Vincent Segouin.
Excusés : Sébastien Meurant, Sylvie Vermeillet.
Ont délégué leur droit de vote : Jean-Michel Arnaud, Jérôme Bascher, Philippe Dominati, Christine Lavarde,
Thierry Meignen, Albéric de Montgolfier, Claude Nougein, Jean Pierre Vogel.
Commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et
d’administration générale
Séance du mardi 11 juillet 2023
Présents : Nadine Bellurot, François Bonhomme, Philippe Bonnecarrère, Hussein Bourgi, Catherine Di Folco,
Jacqueline Eustache-Brinio, Loïc Hervé, Henri Leroy, Marie Mercier, Dominique Vérien.
Excusés : Agnès Canayer, Christophe-André Frassa, Stéphane Le Rudulier.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 118 sur 150

Assistaient en outre à la séance : Max Brisson (commission de la culture, de l’éducation et de la


communication), Yan Chantrel (commission de la culture, de l’éducation et de la communication), Laure Darcos
(commission de la culture, de l’éducation et de la communication), Thomas Dossus (commission de la culture, de
l’éducation et de la communication), Véronique Del Fabro (commission de la culture, de l’éducation et de la
communication), Laurence Garnier (commission de la culture, de l’éducation et de la communication),
Jacques Grosperrin (commission de la culture, de l’éducation et de la communication), Jean Hingray (commission
de la culture, de l’éducation et de la communication), Laurent Lafon (commission de la culture, de l’éducation et de
la communication), Marie-Pierre Monier (commission de la culture, de l’éducation et de la communication),
Pierre Ouzoulias (commission de la culture, de l’éducation et de la communication).

Convocations

Commission des Finances


Lundi 17 juillet 2023
A 15 heures (Salle de la commission)
1o Examen du rapport de M. Vincent DELAHAYE, rapporteur pour avis, sur le projet de loi relatif à
l’accélération de la reconstruction des bâtiments dégradés ou démolis au cours des violences urbaines survenues du
27 juin au 5 juillet 2023 et au traitement des copropriétés dégradées, sous réserve de son dépôt Délai limite pour le
dépôt des amendements de commission : lundi 17 juillet, à 11 heures
2o Questions diverses.
Mardi 18 juillet 2023
A 9 h 30 (Salle de la commission)
1o Examen des amendements aux articles délégués au fond du texte de la commission des affaires économiques
sur le projet de loi relatif à l’accélération de la reconstruction des bâtiments dégradés ou démolis au cours des
violences urbaines survenues du 27 juin au 5 juillet 2023 et au traitement des copropriétés dégradées (M. Vincent
DELAHAYE, rapporteur pour avis), sous réserve de son dépôt Délai limite pour le dépôt des amendements de
séance : lundi 17 juillet, à 22 heures
2o Questions diverses.

Désignation de rapporteurs

Commission des affaires économiques


Mme Sophie PRIMAS a été nommée rapporteur sur le projet de loi relatif à l’accélération de la reconstruction
des bâtiments dégradés ou démolis au cours des violences urbaines survenues du 27 juin au 5 juillet 2023 et au
traitement des copropriétés dégradées (sous réserve de son dépôt).
Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées
La commission désigne rapporteur :
– M. Jean-Noël GUÉRINI, sur le projet de loi no 444 (2022-2023) autorisant l’approbation de l’accord entre le
Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la République du Panama relatif à l’exercice
d’activités professionnelles rémunérées par les membres des familles des agents des missions officielles de
chaque Etat dans l’autre.
– M. Philippe PAUL, sur le projet de loi no 812 (2022-2023) autorisant l’approbation du protocole entre le
Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la République de Macédoine du Nord
portant application de l’accord du 18 septembre 2007 concernant la réadmission des personnes en séjour
irrégulier, signé à Skopje le 5 juillet 2021.
Commission des affaires sociales
La commission des affaires sociales a désigné Mme Frédérique Puissat rapporteur du projet de loi, adopté par
l’Assemblée nationale après engagement de la procédure accélérée, portant transposition de l’accord national
interprofessionnel relatif au partage de la valeur au sein de l’entreprise (no 816, 2022-2023).

Délais limites de dépôt des amendements en commission

Commission des affaires sociales


– Projet de loi relatif à l’accélération de la reconstruction des bâtiments dégradés ou démolis au cours des
violences urbaines survenues du 27 juin au 5 juillet 2023 et au traitement des copropriétés dégradées :
Lundi 17 juillet 2023 11h00
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 118 sur 150

COMMISSION DES AFFAIRES EUROPÉENNES


Réunion
Jeudi 13 juillet 2023
Commission des affaires européennes à 8 h 30 (Salle A 120)
– Matières premières critiques et industrie net zéro : examen des propositions de résolution européenne et des
avis politiques sur la proposition de règlement européen pour une industrie « zéro net » COM(2023) 161 et sur
la proposition de règlement européen sur les matières premières critiques COM(2023)160, présentés par
Mme Amel Gacquerre, MM. Daniel Gremillet et Didier Marie ;
Captation vidéo
– Audition de Mme Agnès Diallo, directrice exécutive de l’Agence européenne pour la gestion opérationnelle
des systèmes d’information à grande échelle au sein de l’espace de liberté, de sécurité et de justice (eu-LISA)

Convocation
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 119 sur 150

Informations parlementaires
SÉNAT
Session extraordinaire de 2022-2023

DOCUMENTS DÉPOSÉS

NOR : INPS2319654X

Addendum aux documents enregistrés à la Présidence du Sénat


le mardi 11 juillet 2023
Dépôt d’un rapport d’information
o
N 871 (2022-2023) Rapport d’information fait par M. Hervé GILLÉ au nom de la mission d’information sur la
« Gestion durable de l’eau : l’urgence d’agir pour nos usages, nos territoires et notre environnement ».

Documents enregistrés à la Présidence du Sénat


le mercredi 12 juillet 2023
Dépôt d’un rapport et d’un texte de commission
o
N 874 (2022-2023) Rapport fait par Mme Catherine DEROCHE au nom de la commission des affaires sociales sur
la proposition de résolution européenne de Mmes Pascale GRUNY et Laurence HARRIBEY au nom de la
commission des affaires européennes, en application de l’article 73 quater du Règlement, sur la proposition
de règlement du Parlement européen et du Conseil relatif à l’espace européen des données de santé - COM
(2022) 197 final (no 849, 2022-2023).
o
N 875 (2022-2023) Texte de la commission des affaires sociales sur la proposition de résolution européenne de
Mmes Pascale GRUNY et Laurence HARRIBEY au nom de la commission des affaires européennes, en
application de l’article 73 quater du Règlement, sur la proposition de règlement du Parlement européen et
du Conseil relatif à l’espace européen des données de santé - COM(2022) 197 final.

Dépôt de rapports d’information


o
N 872 (2022-2023) Rapport d’information fait par Mme Marie-Noëlle LIENEMANN et M. Jean-Baptiste
LEMOYNE au nom de la commission des affaires économiques sur l’intelligence économique.
No 873 (2022-2023) Rapport d’information fait par Mme Catherine DEROCHE au nom de la commission des
affaires sociales sur les données de santé.
No 876 (2022-2023) Rapport d’information fait par M. Thierry COZIC et Mme Frédérique ESPAGNAC au nom de
la commission des finances sur les fonds de garantie de Bpifrance.
No 877 (2022-2023) Rapport d’information fait par Mmes Élisabeth DOINEAU et Annie LE HOUEROU au nom
de la mission d’évaluation et de contrôle de la sécurité sociale de la commission des affaires sociales sur les
organismes et les fonds financés par les régimes obligatoires de base de la sécurité sociale.
No 878 (2022-2023) Rapport d’information fait par MM. François-Noël BUFFET, Philippe BONNECARRÈRE,
Mmes Marie-Pierre de LA GONTRIE, Cécile CUKIERMAN et M. Henri LEROY au nom de la
commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et
d’administration générale sur la situation institutionnelle, la justice et la sécurité en Guadeloupe, en
Martinique, à Saint-Barthélemy et à Saint-Martin.
No 879 (2022-2023) Rapport d’information fait par MM. François-Noël BUFFET, Philippe BAS, Jean-Pierre
SUEUR et Hervé MARSEILLE au nom de la commission des lois constitutionnelles, de législation, du
suffrage universel, du Règlement et d’administration générale sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-
Calédonie.
o
N 880 (2022-2023) Rapport d’information fait par M. Ronan LE GLEUT, Mme Sylvie GOY-CHAVENT,
MM. Jacques LE NAY et Jean-Pierre GRAND au nom de la commission des affaires étrangères, de la
défense et des forces armées sur : « L’Égypte, porte d’entrée de la France dans les crises du Moyen-
Orient ».
No 881 (2022-2023) Rapport d’information fait par M. Hugues SAURY, Mme Gisèle JOURDA, M. André GUIOL
et Mme Vivette LOPEZ au nom de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées
sur : « Oman et Émirats arabes unis au prisme de la stratégie française au Moyen-Orient ».
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 119 sur 150

No 882 (2022-2023) Rapport d’information fait par M. Olivier CIGOLOTTI, Mme Hélène CONWAY-MOURET,
M. Bernard FOURNIER et Mme Michelle GRÉAUME au nom de la commission des affaires étrangères, de
la défense et des forces armées sur : « Réinvestir les Balkans occidentaux : un impératif stratégique ».
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 120 sur 150

Informations parlementaires
SÉNAT
Session extraordinaire de 2022-2023

DOCUMENTS PUBLIÉS

NOR : INPS2319657X

Addendum aux documents publiés sur le site internet du Sénat


le mardi 11 juillet 2023
No 865 (2022-2023) Texte de la commission mixte paritaire chargée de proposer un texte sur les dispositions
restant en discussion du projet de loi relatif à la programmation militaire pour les années 2024 à 2030 et
portant diverses dispositions intéressant la défense.

Documents publiés sur le site internet du Sénat


le mercredi 12 juillet 2023
No 733 (2022-2023) Proposition de loi présentée par Mme Marie-Pierre de LA GONTRIE et plusieurs de ses
collègues, visant à établir le droit à mourir dans la dignité, envoyée à la commission des affaires sociales,
sous réserve de la constitution éventuelle d’une commission spéciale dans les conditions prévues par le
Règlement.
No 780 (2022-2023) Rapport d’information fait par Mmes Laurence COHEN, Annick JACQUEMET, Marie-Pierre
RICHER et Laurence ROSSIGNOL au nom de la délégation aux droits des femmes et à l’égalité des
chances entre les hommes et les femmes sur la santé des femmes au travail.
– Tome I – Le rapport.
– Tome II – Les comptes rendus.
o
N 813 (2022-2023) Rapport d’information fait par M. Jean-Pierre SUEUR au nom de la délégation sénatoriale à la
prospective sur : « Osons le retour de l’aménagement du territoire : les enjeux de l’occupation du sol dans
les prochaines décennies ».
No 850 (2022-2023) Rapport d’information fait par Mme Marta de CIDRAC au nom de la commission de
l’aménagement du territoire et du développement durable relatif à la consigne pour réemploi et recyclage
sur les emballages.
No 852 (2022-2023) Rapport d’information fait par Mme Annick BILLON au nom de la délégation aux droits des
femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes présentant le bilan triennal de l’activité
de la délégation (2020-2023).
No 857 (2022-2023) Proposition de loi présentée par Mme Laure DARCOS, visant à renforcer l’efficacité de la
lutte contre les dépôts illégaux de déchets, envoyée à la commission de l’aménagement du territoire et du
développement durable, sous réserve de la constitution éventuelle d’une commission spéciale dans les
conditions prévues par le Règlement.
No 875 (2022-2023) Texte de la commission des affaires sociales sur la proposition de résolution européenne de
Mmes Pascale GRUNY et Laurence HARRIBEY au nom de la commission des affaires européennes, en
application de l’article 73 quater du Règlement, sur la proposition de règlement du Parlement européen et
du Conseil relatif à l’espace européen des données de santé - COM(2022) 197 final.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 121 sur 150

Informations parlementaires
SÉNAT
Session extraordinaire de 2022-2023

INFORMATIONS DIVERSES

NOR : INPS2319648X

Décès d’un ancien sénateur


M. le Président du Sénat a le regret de faire part du décès de Pierre MARTIN, qui fut sénateur de la Somme de
1995 à 2014.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 122 sur 150

Informations parlementaires
SÉNAT
Session extraordinaire de 2022-2023

CONFÉRENCE DES PRÉSIDENTS

NOR : INPS2319646X

Ordre du jour des prochaines séances du Sénat

établi à la suite des conclusions de la Conférence des Présidents


En souligné : entre dans le champ de l’article 23 bis du Règlement relatif à la présence des sénateurs.

Session extraordinaire

Mercredi 12 juillet 2023


A 15 heures :
– Questions d’actualité au Gouvernement
– Délai limite pour l’inscription des auteurs de questions : mercredi 12 juillet à 11 heures
A 16 h 30 et le soir :
– Conclusions de la commission mixte paritaire sur la proposition de loi visant à renforcer la protection des
familles d’enfants atteints d’une maladie ou d’un handicap ou victimes d’un accident d’une particulière
gravité (texte de la commission, no 854, 2022-2023)
– Lors de la séance, seuls peuvent intervenir le Gouvernement, le représentant de la commission saisie au
fond pour une durée ne pouvant excéder cinq minutes et, pour explication de vote, un représentant par
groupe pour une durée ne pouvant excéder cinq minutes chacun ainsi qu’un représentant des sénateurs ne
figurant sur la liste d’aucun groupe pour une durée ne pouvant excéder trois minutes
– Délai limite pour les inscriptions des orateurs des groupes : mardi 11 juillet à 15 heures
– Suite du projet de loi pour le plein emploi (procédure accélérée) (texte de la commission, no 802, 2022-2023)

Jeudi 13 juillet 2023


A 10 h 30, 14 h 30 et le soir :
– 2 conventions internationales examinées selon la procédure d’examen simplifié :
=> Projet de loi, adopté par l’Assemblée nationale après engagement de la procédure accélérée, autorisant la
ratification de la résolution A.1152 (32) relative aux amendements à la convention du 6 mars 1948 portant
création de l’Organisation maritime internationale (texte de la commission, no 844, 2022-2023)
=> Projet de loi, adopté par l’Assemblée nationale après engagement de la procédure accélérée, autorisant
l’approbation du premier amendement à la convention adoptée à Espoo le 25 février 1991 sur l’évaluation de
l’impact sur l’environnement dans un contexte transfrontière et du protocole à la convention adoptée à Espoo
le 25 février 1991 sur l’évaluation de l’impact sur l’environnement dans un contexte transfrontière relatif à
l’évaluation stratégique environnementale (texte de la commission, no 842, 2022-2023)
– Délai limite pour demander le retour à la procédure normale : mardi 11 juillet à 15 heures
– Conclusions de la commission mixte paritaire sur le projet de loi relatif à la programmation militaire pour
les années 2024 à 2030 et portant diverses dispositions intéressant la défense (texte de la commission,
no 865, 2022-2023)
– Lors de la séance, seuls peuvent intervenir le Gouvernement, le représentant de la commission saisie au
fond pour une durée ne pouvant excéder cinq minutes et, pour explication de vote, un représentant par
groupe pour une durée ne pouvant excéder cinq minutes chacun ainsi qu’un représentant des sénateurs ne
figurant sur la liste d’aucun groupe pour une durée ne pouvant excéder trois minutes
– Délai limite pour les inscriptions des orateurs des groupes : mercredi 12 juillet à 15 heures
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 122 sur 150

– Conclusions de la commission mixte paritaire sur la proposition de loi visant à renforcer l’accompagnement
des élus locaux dans la mise en œuvre de la lutte contre l’artificialisation des sols (texte de la commission,
no 859, 2022-2023)
– Lors de la séance, seuls peuvent intervenir le Gouvernement, le représentant de la commission saisie au
fond pour une durée ne pouvant excéder cinq minutes et, pour explication de vote, un représentant par
groupe pour une durée ne pouvant excéder cinq minutes chacun ainsi qu’un représentant des sénateurs ne
figurant sur la liste d’aucun groupe pour une durée ne pouvant excéder trois minutes
– Délai limite pour les inscriptions des orateurs des groupes : mercredi 12 juillet à 15 heures
– Conclusions de la commission mixte paritaire sur le projet de loi relatif à la restitution des biens culturels
ayant fait l’objet de spoliations dans le contexte des persécutions antisémites perpétrées entre 1933 et 1945
(texte de la commission, no 856, 2022-2023)
– Lors de la séance, seuls peuvent intervenir le Gouvernement, le représentant de la commission saisie au
fond pour une durée ne pouvant excéder cinq minutes et, pour explication de vote, un représentant par
groupe pour une durée ne pouvant excéder cinq minutes chacun ainsi qu’un représentant des sénateurs ne
figurant sur la liste d’aucun groupe pour une durée ne pouvant excéder trois minutes
– Délai limite pour les inscriptions des orateurs des groupes : mercredi 12 juillet à 15 heures
– Suite du projet de loi pour le plein emploi (procédure accélérée) (texte de la commission, no 802, 2022-2023)

Mardi 18 juillet 2023


A 10 heures :
– Questions orales
A 10 h 30 et, éventuellement, l’après-midi
– Sous réserve de son dépôt, projet de loi relatif à l’accélération de la reconstruction des bâtiments dégradés
ou démolis au cours des violences urbaines survenues du 27 juin au 5 juillet 2023 et au traitement des
copropriétés dégradées
Ce texte sera envoyé à la commission des affaires économiques avec une saisine pour avis de la commission des
finances et de la commission des lois.
– Délai limite pour le dépôt des amendements de commission : lundi 17 juillet à 11 heures
– Réunion de la commission pour le rapport et le texte : lundi 17 juillet après-midi
– Délai limite pour le dépôt des amendements de séance : lundi 17 juillet à 22 heures
– Réunion de la commission pour examiner les amendements de séance : mardi 18 juillet matin
– Temps attribué aux orateurs des groupes dans la discussion générale : 1 heure
– Délai limite pour les inscriptions de parole dans la discussion générale : lundi 17 juillet à 15 heures

Vendredi 21 juillet 2023


Le matin :
– Sous réserve de leur dépôt, conclusions de la commission mixte paritaire sur le projet de loi relatif à
l’accélération de la reconstruction des bâtiments dégradés ou démolis au cours des violences urbaines
survenues du 27 juin au 5 juillet 2023 et au traitement des copropriétés dégradées
– Lors de la séance, seuls peuvent intervenir le Gouvernement, le représentant de la commission saisie au
fond pour une durée ne pouvant excéder cinq minutes et, pour explication de vote, un représentant par
groupe pour une durée ne pouvant excéder cinq minutes chacun ainsi qu’un représentant des sénateurs ne
figurant sur la liste d’aucun groupe pour une durée ne pouvant excéder trois minutes
– Délai limite pour les inscriptions des orateurs des groupes : jeudi 20 juillet à 15 heures
– Clôture de la session extraordinaire 2022-2023

Prochaine réunion de la Conférence des Présidents : jeudi 5 octobre 2023 à 18 heures


13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 123 sur 150

Informations parlementaires
OFFICES ET DÉLÉGATIONS

OFFICE PARLEMENTAIRE D'ÉVALUATION DES CHOIX SCIENTIFIQUES ET TECHNOLOGIQUES

NOR : INPX2319664X

1. Réunions
Jeudi 13 juillet 2023
A 9 h 30 Sénat (salle Médicis) :
– présentation des rapports finaux des auditeurs de la promotion 2022-2023 de l’Institut des Hautes études pour
la science et la technologie (IHEST).

2. Membres présents ou excusés


Réunion du mardi 11 juillet 2023 à 13 h 35

Députés
Présents. – Mme Christine Arrighi, M. Philippe Berta, M. Philippe Bolo, Mme Maud Bregeon, M. Hadrien
Clouet, M. Hendrik Davi, M. Jean-Luc Fugit, Mme Olga Givernet, M. Pierre Henriet, M. Jean-Philippe Tanguy,
Mme Huguette Tiegna

Sénateurs
Présents. – Mme Laure Darcos, M. Gérard Longuet, M. Stéphane Piednoir, Mme Angèle Préville
Excusés. – Mme Annick Jacquemet, Mme Michelle Meunier, Mme Catherine Procaccia
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 124 sur 150

Avis et communications

AVIS DE CONCOURS ET DE VACANCE D'EMPLOIS

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES


ET DE LA SOUVERAINETÉ INDUSTRIELLE ET NUMÉRIQUE

Avis fixant le nombre de places offertes à l’examen professionnel pour l’accès au grade
d’agent de constatation principal des douanes de 2e classe organisé au titre de l’année 2023
NOR : ECOD2319182V

L’avis autorisant au titre de l’année 2023 l’ouverture d’un examen professionnel pour l’accès au grade d’agent
de constatation principal des douanes de 2e classe, publié au Journal officiel de la République française
du 3 mai 2023 (NOR : ECOD2309142V), est complété comme suit :

« II. – Nombre de places offertes


« Le nombre total de places offertes à l’examen professionnel d’agent de constatation principal des douanes
de 2e classe organisé au titre de l’année 2023 est fixé à 36. »
(Le reste de l’avis est inchangé.)
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 125 sur 150

Avis et communications

AVIS DE CONCOURS ET DE VACANCE D'EMPLOIS

MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE


ET DE LA COHÉSION DES TERRITOIRES

Avis de vacance d’un emploi de directeur régional adjoint de l’environnement,


de l’aménagement et du logement (région Corse)

NOR : TREK2317515V

L’emploi fonctionnel de directeur régional adjoint de l’environnement, de l’aménagement et du logement de la


Corse sera prochainement vacant. Cet emploi est classé en groupe IV.
La résidence administrative de l’emploi est située à Ajaccio.

Missions principales
Sous l’autorité du préfet de région, la direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement
(DREAL) de Corse est chargée de la mise en œuvre des politiques publiques relevant du ministère de la transition
écologique et de la cohésion des territoires (MTECT) et du ministère de la transition énergétique (MTE).
Ces missions s’exercent dans un contexte institutionnel particulier : la collectivité de Corse, créée
le 1er janvier 2018, est désormais l’interlocuteur unique de l’Etat à l’échelle de l’île, au-delà du bloc communal,
dans un cadre de décentralisation qui va au-delà du droit commun.
Ce contexte, combiné au caractère « d’île montagne » de la Corse, appelle une posture volontariste
d’accompagnement des collectivités dans l’exercice de leurs compétences, tant au plan stratégique qu’opérationnel,
et à une coordination régionale vigilante afin de garantir un pilotage cohérent de l’action de l’Etat.
Dans un contexte insulaire méditerranéen particulièrement marqué par le changement climatique,
l’augmentation des évènements climatiques violents accroît les enjeux liés aux risques naturels (inondations,
submersions marines, recul du trait de côte). Les enjeux de territorialisation de la transition écologique et
énergétique sont particulièrement sensibles et nécessitent un dialogue et un travail partenarial des services de l’Etat
avec la collectivité de Corse.
Les trois priorités affichées par l’Etat en région portent sur l’énergie, la gestion des déchets et le partage de la
ressource en eau, tous sujets qui mobilisent la DREAL au premier plan. Le maintien de la biodiversité, les
mobilités, la préservation des paysages, l’urbanisme et le foncier, la rénovation énergétique des bâtiments… sont
également au cœur de l’engagement de la DREAL, dans ses compétences propres et dans son rôle de
coordonnateur et d’animateur des services déployant les politiques du pôle ministériel (DDT, DMLC,
DDTEESPP).
La DREAL de Corse, dont le siège est installé à Ajaccio, est composée de 5 services et de 3 missions et dispose
d’une importante antenne à Bastia. La direction est assurée par un directeur et un directeur adjoint ou une directrice
adjointe, assistés d’un adjoint ou d’une adjointe au directeur, qui suivent chacun plus particulièrement l’activité de
services et de projets dédiés, mais restent compétents sur l’ensemble des activités de la DREAL. La taille des
équipes de la DREAL et plus globalement des services de l’Etat en Corse nécessitent une forte collégialité tant en
interne qu’au sein de la sphère Etat.
Le directeur adjoint ou la directrice adjointe assiste le directeur au sein de l’équipe de direction pour assurer la
cohérence et la transversalité du pilotage de la DREAL. Il ou elle peut être amené à assurer l’intérim, participe à la
définition et au suivi des politiques et représente le directeur à sa demande.
A titre indicatif, il ou elle aura plus particulièrement en charge le pilotage et la supervision (la répartition des
rôles entre directeur et adjoint pourra évoluer) :
– des politiques de l’eau, de la biodiversité et des paysages ;
– de la prévention des risques naturels et technologiques ;
– de la sécurité industrielle et des transports ;
– du suivi des programmes contractualisés (PTIC, CPER…).
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 125 sur 150

Dans ces domaines, il ou elle appuie le directeur :


– pour la définition des enjeux à l’échelle de la zone de gouvernance et de la DREAL, et dans le suivi de la mise
en œuvre des orientations stratégiques, notamment dans le cadre de l’organisation territoriale de l’Etat en
Corse ;
– dans l’articulation avec les administrations centrales, le SGAC et les services préfectoraux, les services
déconcentrés et établissements publics de l’Etat, les collectivités et milieux professionnels ; et
– assure par délégation une autorité hiérarchique sur les chefs de service ou de mission concernés.
Le directeur adjoint ou la directrice adjointe assure également le pilotage de projets complexes nécessitant de
coordonner la mobilisation de plusieurs compétences réparties dans les services ou missions de la DREAL et chez
nos partenaires. Compte tenu de la situation particulière de la Corse (institutionnelle, insulaire, etc.), on y traite, à
l’instar des territoires ultramarins, des sujets et projets complexes, souvent uniques à l’échelle du territoire national.

Compétences recherchées, nature et niveau d’expériences professionnelles attendues


Le candidat ou la candidate devra disposer d’une expérience professionnelle solide et diversifiée intégrant en
particulier :
– une bonne connaissance de l’organisation et du fonctionnement du pôle ministériel ;
– une expérience significative dans un poste à responsabilité en lien avec les thématiques métiers mentionnées et
dans le dialogue avec les élus ;
– une expérience diversifiée en management d’équipes pluridisciplinaires ; une expérience de direction serait un
plus ;
– une capacité d’analyse stratégique et de gestion de situations complexes, de synthèse et de propositions ;
– une forte capacité d’entraînement et de créativité ;
– une expérience des services déconcentrés.

Conditions d’accès à l’emploi


Les conditions d’emploi sont fixées aux articles 11 à 16 du décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 relatif aux
emplois de direction de l’Etat.
La durée d’occupation de cet emploi est de quatre ans, renouvelable une fois dans la limite de six ans. En
application de l’article 13 du décret du 31 décembre 2019 susmentionné, la période probatoire est fixée à six mois.
La rémunération brute annuelle dépend de l’expérience du titulaire de l’emploi. Elle comprend une part fixe
comprise entre 71 300 € et 106 500 € brut par an. Un complément indemnitaire annuel sera également versé sous
réserve de la manière de servir au cours de l’année N-1 et des résultats de l’exercice ministériel d’harmonisation.

Procédure de recrutement
La procédure de recrutement se déroule selon les modalités fixées par les articles 3 à 10 du décret
du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l’Etat susmentionné :
– l’autorité de recrutement est le secrétaire général du pôle ministériel, représenté par la délégation à
l’encadrement supérieur ;
– l’autorité dont relève l’emploi est le secrétaire général du pôle ministériel.
Envoi des candidatures :
Le dossier de candidature devra impérativement comprendre :
– une lettre de motivation, qui devra comporter les éléments permettant d’apprécier la bonne adéquation entre le
parcours professionnel du candidat, les compétences et le niveau d’expérience attendus pour le poste ;
– un curriculum vitae détaillé.
Pour les agents publics, les candidatures seront accompagnées :
– d’un état des services établi par le service RH du corps d’origine ;
– du dernier arrêté de situation administrative dans le corps d’origine et dans l’emploi occupé le cas échéant
(uniquement pour les agents relevant d’un autre ministère).
Pour les agents du secteur privé, les candidatures seront accompagnées des documents attestant de l’occupation
effective des emplois mentionnés dans le curriculum vitae.
Ce dossier complet devra être adressé, dans un délai de trente jours à compter de la date de publication du
présent avis au Journal officiel de la République française, uniquement et impérativement, par voie électronique
aux adresses suivantes :
des.sg@developpement-durable.gouv.fr ;
jean-françois.boyer@developpement-durable.gouv.fr.
Recevabilité des candidatures :
La délégation à l’encadrement supérieur procède à l’examen de la recevabilité des candidatures, en accuse
réception et informe les candidats non éligibles.
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 125 sur 150

Examen des candidatures :


Le secrétaire général réunit l’instance collégiale prévue à l’article 6 du décret du 31 décembre 2019
susmentionné, qui procède à l’examen des candidatures recevables pour présélectionner les candidats.
Audition des candidats et choix du candidat retenu :
Le directeur de la DREAL Corse procède à l’audition des candidats présélectionnés. A l’issue de celle-ci, il
propose à l’autorité investie du pouvoir de nomination, après avis du préfet de région, le nom du candidat ou de la
candidate susceptible d’être nommé.
A l’issue du choix effectué par l’autorité de nomination, les candidats auditionnés non retenus pour occuper
l’emploi à pourvoir en sont informés par le directeur de la DREAL.

Formation
Les personnes nommées pour la première fois sur un emploi de directeur régional adjoint bénéficient d’un
parcours managérial proposé par le ministère au cours de la première année de leur nomination.

Déontologie
L’accès à cet emploi est soumis à une déclaration de situation patrimoniale et à une déclaration d’intérêts
préalable à la prise de fonctions. Pour les personnes ayant exercé une activité dans le secteur privé au cours des
trois dernières années qui précèdent, un contrôle de la compatibilité de cette activité avec les fonctions exercées
sera effectué préalablement à la nomination par l’autorité hiérarchique qui pourra, le cas échéant, saisir pour avis,
préalablement à sa décision, le référent déontologue du ministère ou la Haute Autorité pour la transparence de la
vie publique, en application de l’article L. 124-7 du code général de la fonction publique.

Personnes à contacter
Tous les renseignements complémentaires peuvent être obtenus auprès de :
M. Jean-François BOYER, directeur régional de l’environnement, de l’aménagement et du logement de la région
Corse (téléphone : 04-95-51-79-75, 06-58-04-83-75).
M. Laurent TAPADINHAS, délégué à l’encadrement supérieur (téléphone : 01-40-81-18-61).
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 126 sur 150

Avis et communications

AVIS DIVERS

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DU PLEIN EMPLOI ET DE L’INSERTION

Avis relatif à la publication d’un arrêté fixant la liste des organisations d’employeurs
représentatives dans le périmètre utile à la négociation des entreprises au service de la
création, de l’évènement et du divertissement
NOR : MTRT2316594V

Le ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion envisage d’édicter un arrêté fixant la liste des
organisations d’employeurs représentatives dans le périmètre utile à la négociation des entreprises au service de la
création et de l’évènement.
Les listes des entreprises couvertes et codes NAF compris dans le champ du périmètre utile à la négociation sont
précisées en annexe du présent avis.
Toute organisation intéressée à la reconnaissance de sa représentativité dans ce périmètre est invitée à faire
connaître, au plus tard le 18 août 2023, sa volonté de déposer un dossier de candidature auprès des services du
ministère du travail, du plein emploi et de l’insertion (direction générale du travail, bureau de la démocratie sociale
(DS3), 39-43, quai André-Citroën, 75902 Paris Cedex 15 ; dgt.candidaturerp@travail.gouv.fr).

ANNEXE
ANNEXE À L’AVIS RELATIF À LA PUBLICATION D’UN ARRÊTÉ FIXANT LA LISTE DES ORGANISATIONS
D’EMPLOYEURS REPRÉSENTATIVES DANS LE PÉRIMÈTRE UTILE À LA NÉGOCIATION DES ENTREPRISES
AU SERVICE DE LA CRÉATION, DE L’ÉVÈNEMENT ET DU DIVERTISSEMENT
Les entreprises couvertes par le périmètre utile à la négociation des entreprises au service de la création et de
l’évènement sont les entreprises relevant des secteurs d’activités et des codes NAF/APE suivants :
Entreprises couvertes Salariés couverts au sein de ces entreprises

Toutes les entreprises techniques au service de la création et de l’évènement Tous les salariés des entreprises techniques au service de la création et de
l’évènement.

Tous les propriétaires exploitants de chapiteaux (et non plus seulement ceux qui Tous les salariés des propriétaires exploitants de chapiteaux.
adhèrent à l’ASPEC-PRO)

Toutes les agences de mannequins Tous les salariés des agences de mannequins.

Toutes les agences évènementielles (actuellement en vide conventionnel) Tous les salariés des agences évènementielles.

Code APE/NAF Libellés

7729Z, 7739Z Propriétaires exploitants de chapiteaux

5911B, 5911C, 7021Z, 7022Z, 7311Z, 7312Z, 8230Z, 9001Z, 9002Z, 9003B, 9329Z Agences évènementielles
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 127 sur 150

Avis et communications

AVIS DIVERS

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PRÉVENTION

Avis relatif aux prix


de spécialités pharmaceutiques
NOR : SPRS2313194V

En application des conventions entre le comité économique des produits de santé et les sociétés ACCORD
HEALTHCARE FRANCE SAS, ALTER, ARROW GENERIQUES, CRISTERS, EG LABO LABORATOIRES
EUROGENERICS, EVER PHARMA FRANCE, GEDEON RICHTER FRANCE, LES LABORATOIRES
SERVIER, MEDAC SAS, VIATRIS SANTE, ZYDUS FRANCE les prix des spécialités pharmaceutiques visées
ci-dessous sont ceux figurant dans le tableau ci-après. Cette décision entre en vigueur à compter du quatrième jour
suivant la publication au Journal officiel de la République française.
No CIP Présentation PFHT PPTTC TFR

34009 302 621 0 8 ABIRATERONE CRISTERS 500 mg, comprimés pelliculés (B/60) (laboratoires
CRISTERS) 805,76 € 939,31 €

34009 302 712 7 8 ALPRAZOLAM ARROW LAB 0,25 mg, comprimés sécables (B/30) (laboratoires
ARROW GENERIQUES) 0,82 € 1,23 € 1,23 €

34009 302 705 6 1 ALPRAZOLAM ARROW LAB 0,50 mg, comprimés sécables (B/30) (laboratoires
ARROW GENERIQUES) 1,20 € 1,65 € 1,65 €

34009 302 662 4 3 ATORVASTATINE LABORATOIRES ALTER 80 mg, comprimés pelliculés sous
plaquettes (PA/Aluminium/PVC/Aluminium) (B/90) (laboratoires ALTER) 10,35 € 12,26 €

34009 302 662 5 0 ATORVASTATINE LABORATOIRES ALTER 80 mg, comprimés pelliculés sous
plaquettes (PVC/PVDC/PVC/Aluminium) (B/90) (laboratoires ALTER) 10,35 € 12,26 €

34009 399 321 4 9 CEFPODOXIME VIATRIS100 mg, comprimés pelliculés sous plaquettes thermo­
formées (Aluminium/Aluminium) (B/10) (laboratoires VIATRIS SANTE) 4,40 € 5,21 €

34009 302 703 9 4 EMTRICITABINE/TENOFOVIR DISOPROXIL MYLAN 200 mg/245 mg, comprimés
pelliculés en flacon (B/90) (laboratoires VIATRIS SANTE) 387,60 € 463,90 €

34009 302 708 9 9 FULVESTRANT ARROW 250 mg, solution injectable, 5 ml en seringue pré-remplie
+ aiguille (B/1) (laboratoires ARROW GENERIQUES) 80,00 € 92,89 € 92,89 €

34009 302 689 8 8 GANIRELIX EG 0,25 mg/0,5 ml, solution injectable, 0,5 ml en seringue préremplie
(B/1) (laboratoires EG LABO LABORATOIRES EUROGENERICS) 19,63 € 22,89 €

34009 302 689 9 5 GANIRELIX EG 0,25 mg/0,5 ml, solution injectable, 0,5 ml en seringue préremplie
(B/5) (laboratoires EG LABO LABORATOIRES EUROGENERICS) 98,19 € 113,12 €

34009 302 616 9 9 GANIRELIX GEDEON RICHTER 0,25 mg/0,5 ml, solution injectable en seringue
préremplie (B/1) (laboratoires GEDEON RICHTER FRANCE) 19,63 € 22,89 €

34009 302 617 1 2 GANIRELIX GEDEON RICHTER 0,25 mg/0,5 ml, solution injectable en seringue
préremplie (B/6) (laboratoires GEDEON RICHTER FRANCE) 117,83 € 135,67 €

34009 302 687 3 5 MEROPENEM KALCEKS 1 g, poudre pour solution injectable/pour perfusion en
flacon (B/10) (laboratoires EVER PHARMA FRANCE) 121,37 € 141,77 €

34009 302 723 8 1 METFORMINE EG LABO 1000 mg, comprimés pelliculés sécables (B/30)
(laboratoires EG LABO LABORATOIRES EUROGENERICS) 1,56 € 2,06 € 2,06 €

34009 302 723 9 8 METFORMINE EG LABO 1000 mg, comprimés pelliculés sécables (B/90)
(laboratoires EG LABO LABORATOIRES EUROGENERICS) 4,68 € 5,50 € 5,50 €

34009 302 723 3 6 METFORMINE EG LABO 500 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires EG
LABO LABORATOIRES EUROGENERICS) 1,27 € 1,73 € 1,73 €
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 127 sur 150

No CIP Présentation PFHT PPTTC TFR

34009 302 723 4 3 METFORMINE EG LABO 500 mg, comprimés pelliculés (B/90) (laboratoires EG
LABO LABORATOIRES EUROGENERICS) 3,62 € 4,32 € 4,32 €

34009 302 723 6 7 METFORMINE EG LABO 850 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires EG
LABO LABORATOIRES EUROGENERICS) 1,56 € 2,06 € 2,06 €

34009 302 723 7 4 METFORMINE EG LABO 850 mg, comprimés pelliculés (B/90) (laboratoires EG
LABO LABORATOIRES EUROGENERICS) 4,68 € 5,50 € 5,50 €

34009 302 709 9 8 METHYLPHENIDATE BIOGARAN LP 18 mg, comprimés à libération prolongée en


flacon (B/28) (laboratoires BIOGARAN) 10,27 € 12,09 €

34009 302 710 1 8 METHYLPHENIDATE BIOGARAN LP 36 mg, comprimés à libération prolongée en


flacon (B/28) (laboratoires BIOGARAN) 13,98 € 16,43 €

34009 302 710 2 5 METHYLPHENIDATE BIOGARAN LP 54 mg, comprimés à libération prolongée en


flacon (B/28) (laboratoires BIOGARAN) 16,36 € 19,22 €

34009 302 653 4 5 VINORELBINE ACCORD 20 mg, capsule molle (B/1) (laboratoires ACCORD
HEALTHCARE FRANCE SAS) 19,60 € 23,50 € 23,50 €

34009 302 653 9 0 VINORELBINE ACCORD 30 mg, capsule molle (B/1) (laboratoires ACCORD
HEALTHCARE FRANCE SAS) 29,40 € 34,80 € 34,80 €

34009 302 494 9 9 VINORELBINE MEDAC 20 mg, capsule molle (B/1) (laboratoires MEDAC SAS) 19,60 € 23,50 € 23,50 €

34009 302 495 1 2 VINORELBINE MEDAC 30 mg, capsule molle (B/1) (laboratoires MEDAC SAS) 29,40 € 34,80 € 34,80 €

34009 302 712 5 4 ZOLPIDEM ZYDUS 10 mg, comprimés pelliculés sécables (B/5) (laboratoires
ZYDUS FRANCE) 0,52 € 0,90 €
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 128 sur 150

Avis et communications

AVIS DIVERS

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PRÉVENTION

Avis relatif aux décisions de l’Union nationale des caisses d’assurance maladie
portant fixation du taux de participation de l’assuré applicable à des spécialités pharmaceutiques
NOR : SPRS2313195V

Par décisions du directeur général de l’Union nationale des caisses d’assurance maladie en date des 26 avril
et 23 mai 2023, les taux de participation de l’assuré applicables aux spécialités citées ci-dessous sont fixés comme
suit :
Taux
Code CIP Présentation de participation

34009 302 712 7 8 ALPRAZOLAM ARROW LAB 0,25 mg, comprimés sécables (B/30) (laboratoires ARROW GENERIQUES) 35%

34009 302 705 6 1 ALPRAZOLAM ARROW LAB 0,50 mg, comprimés sécables (B/30) (laboratoires ARROW GENERIQUES) 35%

34009 302 662 4 3 ATORVASTATINE LABORATOIRES ALTER 80 mg, comprimés pelliculés sous plaquettes (PA/Alumi­
nium/PVC/Aluminium) (B/90) (laboratoires ALTER) 35%

34009 302 662 5 0 ATORVASTATINE LABORATOIRES ALTER 80 mg, comprimés pelliculés sous plaquettes
(PVC/PVDC/PVC/Aluminium) (B/90) (laboratoires ALTER) 35%

34009 399 321 4 9 CEFPODOXIME VIATRIS 100 mg, comprimés pelliculés sous plaquettes thermoformées (Aluminium/A­
luminium) (B/10) (laboratoires VIATRIS SANTE) 35%

34009 302 687 3 5 MEROPENEM KALCEKS 1 g, poudre pour solution injectable/pour perfusion en flacon (B/10) (laboratoires
EVER PHARMA FRANCE) 35%

34009 302 723 8 1 METFORMINE EG LABO 1000 mg, comprimés pelliculés sécables (B/30) (laboratoires EG LABO
LABORATOIRES EUROGENERICS) 35%

34009 302 723 9 8 METFORMINE EG LABO 1000 mg, comprimés pelliculés sécables (B/90) (laboratoires EG LABO
LABORATOIRES EUROGENERICS) 35%

34009 302 723 3 6 METFORMINE EG LABO 500 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires EG LABO LABORATOIRES
EUROGENERICS) 35%

34009 302 723 4 3 METFORMINE EG LABO 500 mg, comprimés pelliculés (B/90) (laboratoires EG LABO LABORATOIRES
EUROGENERICS) 35%

34009 302 723 6 7 METFORMINE EG LABO 850 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires EG LABO LABORATOIRES
EUROGENERICS) 35%

34009 302 723 7 4 METFORMINE EG LABO 850 mg, comprimés pelliculés (B/90) (laboratoires EG LABO LABORATOIRES
EUROGENERICS) 35%

34009 302 709 9 8 METHYLPHENIDATE BIOGARAN LP 18 mg, comprimés à libération prolongée en flacon (B/28)
(laboratoires BIOGARAN) 35%

34009 302 710 1 8 METHYLPHENIDATE BIOGARAN LP 36 mg, comprimés à libération prolongée en flacon (B/28)
(laboratoires BIOGARAN) 35%

34009 302 710 2 5 METHYLPHENIDATE BIOGARAN LP 54 mg, comprimés à libération prolongée en flacon (B/28)
(laboratoires BIOGARAN) 35%

Taux
Code CIP Présentation de participation

34009 302 712 5 4 ZOLPIDEM ZYDUS 10 mg, comprimés pelliculés sécables (B/5) (laboratoires ZYDUS FRANCE) 85%
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 129 sur 150

Avis et communications

AVIS DIVERS

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PRÉVENTION

Avis relatif à la tarification de la denrée alimentaire destinée à des fins


médicales spéciales KETOCAL 3:1 visée à l’article L. 165-1 du code de la sécurité sociale
NOR : SPRS2319373V

En application, d’une part, de la convention entre le comité économique des produits de santé et :
– la société NUTRICIA NUTRITION CLINIQUE ;
– la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) ;
– l’Union syndicale des pharmaciens d’officine (USPO),
et, d’autre part, par décision du comité économique des produits de santé, en l’absence de convention entre le
comité économique des produits de santé et :
– la Chambre syndicale de la répartition pharmaceutique (CSRP),
les prix de vente maximum hors taxes au distributeur revendant directement aux assurés sociaux (dénommés
ci-après prix de cession) en € HT et les tarifs et les prix limites de vente au public en € TTC (PLV) des produits
visés ci-dessous sont fixés comme suit :
Prix
de cession TARIF/PLV Prix de cession TARIF/PLV en €
CODE DESIGNATION actuels actuels en € TTC en € HT à compter TTC à compter
en € HT du 27 août 2023 du 27 août 2023

Nut orale, nourrisson et enfant jusqu’à 3 ans, NUTRICIA, KETOCAL


1189962 3:1, B/1. 43,44 54,99 41,70 52,79

Nut orale, nourrisson et enfant jusqu’à 3 ans, NUTRICIA, KETOCAL


1112540 3:1, B/6. 260,58 329,89 250,20 316,74

Nut entér, nourrisson et enfant jusqu’à 3 ans, NUTRICIA, KETOCAL


1182049 3:1, B/1. 42,18 56,74 40,49 54,47

Nut entér, nourrisson et enfant jusqu’à 3 ans, NUTRICIA, KETOCAL


1154403 3:1, B/6. 253,06 340,40 242,94 326,82
13 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 130 sur 150

ANNONCES
Les annonces sont reçues à la direction de l’information légale et administrative
Demandes de changement de nom : téléprocédure sécurisée
Fiche pratique disponible sur https://psl.service-public.fr/mademarche/pub-changement-nom/demarche

Autres annonces : annonces.jorf@dila.gouv.fr


ou
DILA, DIRE JOURNAUX OFFICIELS, TSA No 71641, 75901 PARIS CEDEX 15

(L'Administration décline toute responsabilité quant à la teneur des annonces.)

DEMANDES DE CHANGEMENT DE NOM


(textes 130 à 150)

En application de l’article L. 221-14, et des articles R. 221-15 et


R. 221-16 pris après avis de la CNIL, du code des relations
entre le public et l’administration, les actes individuels relatifs
à l’état et à la nationalité des personnes ne peuvent être publiés
au Journal officiel de la République française, que dans des
conditions garantissant qu’ils ne font pas l’objet d’une
indexation par des moteurs de recherche.
Les actes concernés sont accessibles sur le site Légifrance en
"Accès protégé"

ISSN 2261-5385 La Directrice de l’information légale et administrative : Anne DUCLOS-GRISIER

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