Vous êtes sur la page 1sur 268

Vendredi 8 décembre 2023 / N° 284

SOMMAIRE ANALYTIQUE

Décrets, arrêtés, circulaires

textes généraux

Première ministre
1 Décret no 2023-1148 du 7 décembre 2023 relatif à l’entrée en vigueur immédiate d’un arrêté

ministère de l’économie, des finances


et de la souveraineté industrielle et numérique
2 Décret no 2023-1149 du 6 décembre 2023 pris pour l’application de l’article 286 sexies du code
général des impôts
3 Arrêté du 27 novembre 2023 portant acceptation d’un legs universel consenti à l’Etat
4 Arrêté du 5 décembre 2023 modifiant l’arrêté du 10 décembre 2018 relatif au contrôle
budgétaire des services à compétence nationale pris en application de l’article 88-III du
décret no 2012-1246 du 7 novembre 2012 relatif à la gestion budgétaire et comptable
publique
5 Arrêté du 6 décembre 2023 fixant les composantes, définitive pour 2022 et provisionnelle
pour 2023, du taux de la cotisation de la Société nationale des chemins de fer français au
régime de retraite du personnel de la Société nationale des chemins de fer français
6 Arrêté du 6 décembre 2023 autorisant au titre de l’année 2024 l’ouverture d’un concours
professionnel pour l’accès au grade de contrôleur des finances publiques de 1re classe

ministère de l’intérieur et des outre-mer


7 Décret no 2023-1150 du 6 décembre 2023 portant suppression de la réduction d’un point du
permis de conduire pour les excès de vitesse inférieurs à 5 kilomètres par heure
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Sommaire

8 Arrêté du 7 décembre 2023 portant interdiction de déplacement des supporters de clubs


de football lors de la 15e journée de championnat de Ligue 1 et du 8e tour de la Coupe de
France
9 Décision du 5 décembre 2023 portant délégation de signature (direction nationale du
renseignement territorial)

ministère de l’Europe et des affaires étrangères


10 Décret no 2023-1151 du 7 décembre 2023 portant publication de l’accord-cadre entre le
Gouvernement de la République française et le Gouvernement de l’Ukraine contribuant au
soutien officiel du projet de fourniture de rails à l’Agence ukrainienne des chemins de fer,
signé à Paris le 13 décembre 2022

ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche


11 Arrêté du 22 novembre 2023 portant définition et fixant les conditions de délivrance du brevet
de technicien supérieur « banque »
12 Arrêté du 22 novembre 2023 portant définition et fixant les conditions de délivrance du brevet
de technicien supérieur « professions immobilières »
13 Décision du 4 décembre 2023 portant délégation de signature (secrétariat général)

ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire


14 Arrêté du 20 novembre 2023 portant abrogation de l’arrêté du 26 février 1993 relatif à
l’anesthésie électrique ou à l’électrocution des animaux d’élevage
15 Arrêté du 29 novembre 2023 relatif aux dispositions de l’avenant no 8 à l’accord
interprofessionnel 2021-2022-2023 conclu dans le cadre du conseil interprofessionnel des
vins du Languedoc (CIVL)
16 Arrêté du 29 novembre 2023 homologuant le cahier des charges de l’appellation d’origine
contrôlée « Bourgueil »
17 Arrêté du 29 novembre 2023 homologuant le cahier des charges de l’appellation d’origine
contrôlée « Saint-Nicolas-de-Bourgueil »
18 Arrêté du 29 novembre 2023 homologuant le cahier des charges de l’appellation d’origine
contrôlée « Touraine »
19 Arrêté du 29 novembre 2023 homologuant le cahier des charges de l’appellation d’origine
contrôlée « Valençay »
20 Arrêté du 29 novembre 2023 homologuant le cahier des charges de l’appellation d’origine
contrôlée « Gigondas »
21 Arrêté du 30 novembre 2023 modifiant le Catalogue officiel des espèces et variétés de plantes
cultivées en France (semences espèces légumières)
22 Arrêté du 30 novembre 2023 modifiant le Catalogue officiel des espèces et variétés de plantes
cultivées en France (semences de tournesol et soja)

ministère de la transition écologique


et de la cohésion des territoires
23 Arrêté du 18 octobre 2023 relatif à la délivrance d’un agrément pour la formation en navigation
intérieure
24 Arrêté du 23 novembre 2023 autorisant au titre de l’année 2024 l’ouverture de concours sur
épreuves pour le recrutement d’élèves administrateurs des affaires maritimes
25 Arrêté du 27 novembre 2023 modifiant divers arrêtés relatifs aux exigences de formation et de
titres applicables aux télépilotes
26 Arrêté du 28 novembre 2023 portant déclassement de parcelles relevant du domaine public
fluvial confié à Voies navigables de France (VNF) sur le territoire de la commune de
Migennes (Yonne)
27 Arrêté du 28 novembre 2023 portant déclassement d’une parcelle relevant du domaine public
fluvial confié à Voies navigables de France (VNF) sur le territoire de la commune de
Vouziers (Ardennes)
28 Arrêté du 28 novembre 2023 approuvant le plan de servitudes aéronautiques de dégagement de
l’aérodrome de Vitry-le-François-Vauclerc (Marne)
29 Arrêté du 29 novembre 2023 modifiant l’arrêté du 29 novembre 2001 fixant la liste des emplois
ouvrant droit à la nouvelle bonification indiciaire au titre de la politique de la ville à certains
personnels du ministère de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer,
en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Sommaire

30 Arrêté du 30 novembre 2023 portant abrogation de l’arrêté du 8 novembre 1996 portant octroi
d’une licence d’exploitation de transporteur aérien
31 Arrêté du 4 décembre 2023 autorisant au titre de l’année 2024 l’ouverture d’un concours
externe par filière pour l’accès au corps des ingénieurs du contrôle de la navigation aérienne

ministère de la santé et de la prévention


32 Arrêté du 5 décembre 2023 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques remboursables
aux assurés sociaux
33 Arrêté du 5 décembre 2023 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques agréées à l’usage
des collectivités et divers services publics
34 Arrêté du 6 décembre 2023 portant répartition des postes offerts au titre de l’année
universitaire 2024-2025 au concours national d’internat donnant accès au troisième cycle
spécialisé des études pharmaceutiques
35 Arrêté du 6 décembre 2023 portant répartition des postes offerts au titre de l’année
universitaire 2024-2025 au concours d’internat à titre européen donnant accès au troisième
cycle spécialisé des études pharmaceutiques
36 Arrêté du 6 décembre 2023 portant répartition des postes offerts au titre de l’année
universitaire 2024-2025 au concours d’internat à titre étranger donnant accès au troisième
cycle spécialisé des études pharmaceutiques

mesures nominatives

Première ministre
37 Décret du 6 décembre 2023 portant cessation de fonctions et admission à la retraite (Cour des
comptes) - M. DIRINGER (Bertrand)

ministère de l’économie, des finances


et de la souveraineté industrielle et numérique
38 Arrêté du 15 novembre 2023 portant réintégration et admission à la retraite (services
déconcentrés)
39 Arrêté du 17 novembre 2023 portant nomination d’administrateurs de l’Etat
40 Arrêté du 29 novembre 2023 portant admission à la retraite (corps des mines)
41 Arrêté du 4 décembre 2023 portant réintégration et admission à la retraite (administrateur des
postes et télécommunications)
42 Arrêté du 5 décembre 2023 portant nomination au conseil d’administration d’Expertise France
43 Arrêté du 6 décembre 2023 modifiant l’arrêté du 21 novembre 2023 portant nomination
(Contrôle général économique et financier)

ministère de l’intérieur et des outre-mer


44 Arrêté du 4 décembre 2023 portant nomination d’un contrôleur général des services actifs de la
police nationale
45 Décision du 4 décembre 2023 portant inscription au tableau d’avancement pour l’année 2024
(armée active)

ministère de la justice
46 Décret du 6 décembre 2023 portant maintien en détachement (magistrature)
47 Décret du 6 décembre 2023 portant élévation de grade et détachement (magistrature) -
Mme LAGUET (Amélie)
48 Décret du 6 décembre 2023 portant détachement (magistrature)
49 Arrêté du 29 novembre 2023 portant placement dans la position de disponibilité (Conseil
d’Etat)
50 Arrêté du 5 décembre 2023 portant nomination d’une notaire salariée (officiers publics ou
ministériels)
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Sommaire

ministère des armées


51 Décret du 6 décembre 2023 portant nomination et promotion dans l’armée active
52 Arrêté du 15 novembre 2023 portant admission à la retraite (attachés d’administration de
l’Etat)

ministère du travail, du plein emploi et de l’insertion


53 Arrêté du 7 novembre 2023 portant nomination à la présidence du conseil scientifique de
l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail
54 Arrêté du 21 novembre 2023 portant nomination à la commission spécialisée relative aux
pathologies professionnelles du Conseil d’orientation des conditions de travail
55 Arrêté du 30 novembre 2023 portant nomination de l’agent comptable de la caisse de retraites
du personnel de la Régie autonome des transports parisiens

ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse


56 Arrêté du 24 novembre 2023 portant nomination des membres du comité parcours et carrière
au sein du ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse, du ministère de
l’enseignement supérieur et de la recherche et du ministère des sports et des jeux
Olympiques et Paralympiques

ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche


57 Arrêté du 1er décembre 2023 portant nomination au conseil d’administration de l’Institut
national de la santé et de la recherche médicale
58 Arrêté du 4 décembre 2023 portant nomination au conseil d’administration de l’Institut
national de recherche en informatique et en automatique

ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire


59 Arrêté du 30 novembre 2023 portant nomination au conseil spécialisé de FranceAgriMer
« fruits et légumes »

ministère de la transition écologique


et de la cohésion des territoires
60 Décret du 6 décembre 2023 portant radiation des cadres (ingénieurs des ponts et chaussées)

ministère de la culture
61 Arrêté du 1er décembre 2023 portant nomination du directeur de l’Ecole nationale supérieure
d’architecture de Paris-Est

ministère de la santé et de la prévention


62 Arrêté du 27 novembre 2023 fixant la liste des personnes autorisées à exercer en France la
profession de médecin dans la spécialité « médecine générale » en application des
dispositions de l’article L. 4111-2 (I) du code de la santé publique et du IV de l’article 83 de
la loi no 2006-1640 du 21 décembre 2006 de financement de la sécurité sociale pour 2007
modifiée
63 Arrêté du 29 novembre 2023 fixant la liste des personnes autorisées à exercer en France
la profession de médecin dans la spécialité « chirurgie vasculaire » en application des
dispositions de l’article L. 4111-2 (I) du code de la santé publique et du IV de l’article 83 de
la loi no 2006-1640 du 21 décembre 2006 de financement de la sécurité sociale pour 2007
modifiée
64 Arrêté du 1er décembre 2023 portant modification de l’arrêté du 10 novembre 2023 fixant la
liste des personnes autorisées à exercer en France la profession de médecin dans la
spécialité de « gériatrie » en application des dispositions de l’article L. 4111-2 (I) du code
de la santé publique et du IV de l’article 83 de la loi no 2006-1640 du 21 décembre 2006 de
financement de la sécurité sociale pour 2007 modifiée
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Sommaire

65 Arrêté du 5 décembre 2023 portant autorisation temporaire d’exercice de la médecine en


France
66 Arrêté du 5 décembre 2023 portant autorisation temporaire d’exercice de la médecine en
France

ministère des solidarités et des familles


67 Arrêté du 7 décembre 2023 portant cessation de fonctions au cabinet de la ministre des
solidarités et des familles

ministère des sports et des jeux Olympiques et Paralympiques


68 Arrêté du 30 novembre 2023 portant nomination au conseil d’administration du centre de
ressources, d’expertise et de performance sportive de Rhône-Alpes

conventions collectives

ministère du travail, du plein emploi et de l’insertion


69 Avis relatif à l’extension d’avenants à la convention collective nationale des métiers
de l’éducation, de la culture, des loisirs et de l’animation agissant pour l’utilité sociale
et environnementale, au service des territoires
70 Avis relatif à l’extension d’un accord conclu dans le cadre de la convention collective nationale
des bureaux d’études techniques, cabinets d’ingénieurs-conseils, sociétés de conseils
71 Avis relatif à l’extension d’un accord conclu dans le cadre de la convention collective des
industries métallurgiques et assimilées de la Vendée

Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique


72 Décision no 2023-1150 du 29 novembre 2023 portant abrogation partielle de la décision
no 2011-822 autorisant l’association Radio Fontaine à exploiter un service de radio de
catégorie A par voie hertzienne terrestre en modulation de fréquence dénommé Radio
Fontaine

Naturalisations et réintégrations
73 Décret du 6 décembre 2023 portant naturalisation, réintégration, mention d’enfants mineurs
bénéficiant de l’effet collectif attaché à l’acquisition de la nationalité française par leurs
parents et francisation de noms et de prénoms
En application de l’article L. 221-14, et des articles R. 221-15 et R. 221-16 pris après
avis de la CNIL, du code des relations entre le public et l’administration, les actes
individuels relatifs à l’état et à la nationalité des personnes ne peuvent être publiés au
Journal officiel de la République française, que dans des conditions garantissant qu’ils ne
font pas l’objet d’une indexation par des moteurs de recherche. Les actes concernés sont
accessibles sur le site Légifrance en "Accès protégé"

Informations parlementaires

Assemblée nationale
74 ORDRE DU JOUR
75 CONFÉRENCE DES PRÉSIDENTS
76 COMMISSIONS ET ORGANES DE CONTRÔLE
77 ASSEMBLÉES INTERNATIONALES
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Sommaire

78 DOCUMENTS ET PUBLICATIONS
79 AVIS ADMINISTRATIFS

Sénat

80 COMMISSIONS / ORGANES TEMPORAIRES


81 DÉLÉGATIONS PARLEMENTAIRES
82 DOCUMENTS DÉPOSÉS
83 DOCUMENTS PUBLIÉS

Commissions mixtes paritaires

84 COMMISSIONS MIXTES PARITAIRES

Offices et délégations

85 OFFICE PARLEMENTAIRE D'ÉVALUATION DES CHOIX SCIENTIFIQUES ET


TECHNOLOGIQUES

Avis et communications

avis de concours et de vacance d'emplois

ministère de l’économie, des finances


et de la souveraineté industrielle et numérique
86 Avis relatif à l’organisation au titre de l’année 2024 d’un concours professionnel pour l’accès
au grade de contrôleur des finances publiques de 1re classe
87 Avis de vacance d’un emploi de responsable du pôle ressources et projets de la direction
départementale des finances publiques de la Haute-Savoie
88 Avis de vacance d’un emploi de directeur du pôle pilotage et ressources de la direction
départementale des finances publiques du Puy-de-Dôme

ministère de l’intérieur et des outre-mer


89 Avis de vacance d’un emploi de chef du service de l’administration des étrangers, adjoint à la
préfète déléguée à l’immigration (administration centrale : préfecture de police)
90 Avis de vacance d’un emploi de directeur départemental interministériel (direction
départementale de la protection des populations du Var)
91 Avis de vacance d’un emploi de chargé de mission à temps plein (secrétariat général pour les
affaires régionales de Normandie)
92 Avis de vacance d’un emploi d’expert de haut niveau, secrétaire général de la Conférence des
parties (COP) de la région Normandie
93 Avis de vacance d’un emploi d’expert de haut niveau (administration territoriale : région des
Pays de la Loire)
94 Avis de vacance d’un emploi d’expert de haut niveau, secrétaire général de la Conférence
des parties (COP) de la région Ile-de-France (administration territoriale : région Ile-de-
France)
95 Avis de vacance d’un emploi d’expert de haut niveau, territorialisation de la planification
écologique pour la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (administration territoriale de
l’Etat : région Provence-Alpes-Côte d’Azur)
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Sommaire

96 Avis de vacance d’un emploi d’expert de haut niveau, secrétaire général de la Conférence des
parties (COP) de la région Grand Est (administration territoriale : région Grand
Est/département du Bas-Rhin)
97 Avis de vacance d’un emploi d’expert de haut niveau, secrétaire général de la Conférence des
parties (COP) de la région Centre-Val de Loire (administration territoriale : Centre-Val de
Loire)

ministère de la santé et de la prévention


98 Avis de vacance d’emplois de directeur ou de directrice d’établissements sanitaires, sociaux et
médico-sociaux

avis divers

Première ministre
99 Avis no 19 relatif à la fermeture de certains quotas et/ou sous-quotas de pêche pour l’année
2023

ministère de la santé et de la prévention


100 Avis relatif aux prix de spécialités pharmaceutiques
101 Avis relatif à la décision de l’Union nationale des caisses d’assurance maladie portant fixation
du taux de participation de l’assuré applicable à des spécialités pharmaceutiques
102 Avis relatif à la tarification des allogreffes vasculaires non saphène cryoconservées visées à
l’article L. 165-1 du code de la sécurité sociale

Annonces
103 Demandes de changement de nom (textes 103 à 110)
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 1 sur 110

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

PREMIÈRE MINISTRE

Décret no 2023-1148 du 7 décembre 2023


relatif à l’entrée en vigueur immédiate d’un arrêté
NOR : PRMX2333704D

La Première ministre,
Vu le code civil, notamment son article 1er ;
Vu l’urgence,
Décrète :
Art. 1 . – Entre en vigueur immédiatement à compter de sa publication au Journal officiel de la République
er

française l’article 1er de l’arrêté du 7 décembre 2023 portant interdiction de déplacement des supporters de clubs de
football lors de la 15e journée de championnat de Ligue 1 et du 8e tour de la Coupe de France.
Art. 2. – Le présent décret sera publié au Journal officiel de la République française et entrera en vigueur
immédiatement.
Fait le 7 décembre 2023.
ÉLISABETH BORNE
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 2 sur 110

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES


ET DE LA SOUVERAINETÉ INDUSTRIELLE ET NUMÉRIQUE

Décret no 2023-1149 du 6 décembre 2023 pris pour l’application


de l’article 286 sexies du code général des impôts
NOR : ECOE2312008D

Publics concernés : prestataires de services de paiement mentionnés au I de l’article L. 521-1 du code


monétaire et financier, à l’exception des prestataires de services d’information sur les comptes, et offices de
chèques postaux.
Objet : modalités d’application de l’obligation de tenue du registre des bénéficiaires et des paiements et de
transmission à l’administration fiscale des informations qu’il contient, conformément aux dispositions de
l’article 286 sexies du code général des impôts.
Entrée en vigueur : le décret entre en vigueur le 1er janvier 2024 et s’applique aux paiements réalisés à compter
de cette date.
Notice : le 1o du I de l’article 87 de la loi no 2022-1726 du 30 décembre 2022 de finances pour 2023 a créé
l’article 286 sexies du code général des impôts (CGI) qui prévoit les obligations incombant aux prestataires de
services de paiement, conformément aux dispositions de la directive (UE) 2020/284 du Conseil du 18 février 2020
modifiant la directive 2006/112/CE en ce qui concerne l’instauration de certaines exigences applicables aux
prestataires de services de paiement. En application du A du I de l’article 286 sexies précité, les prestataires de
services de paiement mentionnés au I de l’article L. 521-1 du code monétaire et financier, à l’exception des
prestataires de services d’information sur les comptes, et les offices de chèques postaux ont l’obligation de tenir un
registre détaillé des bénéficiaires et des paiements correspondant aux services de paiement définis aux 3o à 6o du II
de l’article L. 314-1 du même code qu’ils fournissent. Le III du même article 286 sexies dispose en outre que les
prestataires de services de paiement soumis à l’obligation de tenue du registre transmettent à l’administration
fiscale, au plus tard à la fin du mois suivant le trimestre civil auquel les données de paiement se rapportent, les
informations figurant sur ce registre.
En application du IV de l’article 286 sexies du CGI, le présent décret crée deux nouveaux articles 242 vicies et
242 unvicies à l’annexe II au CGI pour déterminer les informations qui doivent figurer sur le registre détaillé des
bénéficiaires et des paiements ainsi que leurs modalités de transmission à l’administration fiscale.
Références : l’annexe II au CGI peut être consultée, dans sa version issue du décret, sur le site Légifrance
(https://www.legifrance.gouv.fr).
La Première ministre,
Sur le rapport du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique,
Vu le règlement (UE) 2016/679 du Parlement européen et du Conseil du 27 avril 2016 relatif à la protection des
personnes physiques à l’égard du traitement des données à caractère personnel et à la libre circulation de ces
données, et abrogeant la directive 96/46/CE ;
Vu le règlement (UE) 2020/283 du Conseil du 18 février 2020 modifiant le règlement (UE) no 904/2010 en ce
qui concerne des mesures de renforcement de la coopération administrative afin de lutter contre la fraude à la
TVA ;
Vu la directive (UE) 2020/284 du Conseil du 18 février 2020 modifiant la directive 2006/112/CE en ce qui
concerne l’instauration de certaines exigences applicables aux prestataires de services de paiement ;
Vu le règlement d’exécution (UE) 2022/1504 de la Commission du 6 avril 2022 portant modalités d’application
du règlement (UE) no 904/2010 du Conseil en ce qui concerne la création d’un système électronique central
concernant les informations sur les paiements (CESOP) pour lutter contre la fraude à la TVA ;
Vu le code général des impôts, notamment son article 286 sexies et l’annexe II à ce code ;
Vu la loi no 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés ;
Vu l’avis du comité consultatif de la législation et de la réglementation financières en date du 6 juillet 2023 ;
Vu l’avis de la Commission nationale de l’informatique et des libertés en date du 28 septembre 2023 ;
Le Conseil d’Etat (section des finances) entendu,
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 2 sur 110

Décrète :
Art. 1 . – La section III ter du chapitre premier du titre II de la première partie du livre premier de l’annexe II
er

au code général des impôts est complétée par un VII ainsi rédigé :
« VII. – Tenue des registres
« Art. 242 vicies. – Le registre détaillé des bénéficiaires et des paiements mentionné au premier alinéa du A du
I de l’article 286 sexies du code général des impôts comporte les informations suivantes :
« 1o Informations relatives au prestataire de services de paiement : le code BIC (Bank Identifier Code) ou tout
autre code d’identification d’entreprise qui l’identifie sans équivoque ;
« 2o Informations relatives au bénéficiaire, lorsqu’il s’agit d’une personne morale :
« a) Son nom, sa raison sociale et son nom commercial, tels qu’ils figurent dans les registres du prestataire de
services de paiement ;
« b) S’il est disponible, son numéro d’identification à la taxe sur la valeur ajoutée ainsi que tout autre numéro
fiscal le concernant ;
« c) Son numéro IBAN (International Bank Account Number) ou, s’il n’est pas disponible, tout autre identifiant
qui l’identifie sans équivoque, ainsi que le lieu où il se trouve ;
« d) Si elles sont disponibles, son adresse, son adresse de courriel et l’adresse de son site internet, telles qu’elles
figurent dans les registres du prestataire de services de paiement, y compris, le cas échéant, l’adresse légale,
l’adresse commerciale et l’adresse de l’entrepôt ;
« e) Le code BIC ou tout autre code d’identification d’entreprise qui identifie sans équivoque le prestataire de
services de paiement agissant en son nom et qui donne le lieu où il se trouve, s’il reçoit les fonds sans avoir aucun
compte de paiement ;
« 3o Informations relatives au bénéficiaire, lorsqu’il s’agit d’une personne physique :
« a) Son nom, son prénom et son nom commercial, tels qu’ils figurent dans les registres du prestataire de
services de paiement ;
« b) S’il est disponible, son numéro d’identification à la taxe sur la valeur ajoutée ainsi que tout autre numéro
fiscal le concernant ;
« c) Son numéro IBAN (International Bank Account Number) ou, s’il n’est pas disponible, tout autre identifiant
qui l’identifie sans équivoque ainsi que le lieu où il se trouve ;
« d) Si elles sont disponibles, son adresse, son adresse de courriel et l’adresse de son site internet, telles qu’elles
figurent dans les registres du prestataire de services de paiement ;
« e) Le code BIC ou tout autre code d’identification d’entreprise qui identifie sans équivoque le prestataire de
services de paiement agissant en son nom et qui donne le lieu où il se trouve, s’il reçoit les fonds sans avoir aucun
compte de paiement ;
« 4o Informations relatives aux paiements transfrontaliers mentionnés au 2o du B du I de l’article 286 sexies du
code général des impôts :
« a) Les détails de tout paiement transfrontalier ainsi que les détails de tout remboursement de paiement identifié
comme se rapportant à un paiement transfrontalier et le cas échéant, le lien avec l’opération de paiement déclarée :
« i) La date et l’heure du paiement ou du remboursement du paiement ;
« ii) Le montant et la monnaie du paiement ou du remboursement du paiement ;
« iii) Toute autre référence qui identifie sans équivoque le paiement ;
« iv) S’il y a lieu, les informations indiquant que le paiement est initié dans les locaux du commerçant ;
« b) L’Etat membre d’origine du paiement reçu par le bénéficiaire ou en son nom, l’Etat membre de destination
du remboursement, selon le cas, et les informations utilisées pour déterminer l’origine ou la destination du
paiement ou du remboursement de paiement, conformément aux 5o et 6o du B du I de l’article 286 sexies du code
général des impôts.
« Art. 242 unvicies. – I. – Le prestataire de services de paiement ou le prestataire tiers qu’il désigne transmet
les informations figurant dans le registre mentionné au I de l’article 286 sexies du code général des impôts à la
direction générale des finances publiques par voie électronique sur un support informatique, par un dispositif
sécurisé, dont elle détermine les caractéristiques.
« II. – Le prestataire de services de paiement informe ses clients personnes physiques que les données devant
figurer sur le registre mentionné au I de l’article 286 sexies du code général des impôts et transférées à
l’administration fiscale française sont communiquées à l’administration fiscale d’un autre Etat membre de l’Union
européenne.
« III. – Le prestataire de services de paiement conserve sous format électronique le registre mentionné au I de
l’article 286 sexies du code général des impôts selon des modalités propres à garantir la confidentialité des
informations qui y figurent pendant une période de trois années à compter de la fin de l’année civile de la date du
paiement. »
Art. 2. – Le présent décret entre en vigueur le 1er janvier 2024.
Art. 3. – Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique est chargé de
l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 2 sur 110

Fait le 6 décembre 2023.


ÉLISABETH BORNE
Par la Première ministre :
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
BRUNO LE MAIRE
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 3 sur 110

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES


ET DE LA SOUVERAINETÉ INDUSTRIELLE ET NUMÉRIQUE

Arrêté du 27 novembre 2023 portant acceptation


d’un legs universel consenti à l’Etat
NOR : ECOE2332400A

Par arrêté du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique en date
du 27 novembre 2023, est accepté, au nom de l’Etat, le legs universel consenti en sa faveur par Mme Denise
Jouaux.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 4 sur 110

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES


ET DE LA SOUVERAINETÉ INDUSTRIELLE ET NUMÉRIQUE

Arrêté du 5 décembre 2023 modifiant l’arrêté du 10 décembre 2018 relatif au contrôle budgétaire
des services à compétence nationale pris en application de l’article 88-III du décret no 2012-1246
du 7 novembre 2012 relatif à la gestion budgétaire et comptable publique
NOR : ECOB2332848A

Le ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et


numérique, chargé des comptes publics,
Vu le décret no 97-464 du 9 mai 1997 relatif à la création et à l’organisation des services à compétence
nationale ;
Vu le décret no 2012-1246 du 7 novembre 2012 modifié relatif à la gestion budgétaire et comptable publique,
notamment son article 88 ;
Vu l’arrêté du 10 décembre 2018 relatif au contrôle budgétaire des services à compétence nationale pris en
application de l’article 88-III du décret no 2012-1246 du 7 novembre 2012 relatif à la gestion budgétaire et
comptable publique,
Arrête :
Art. 1 . – L’arrêté du 10 décembre 2018 susvisé est modifié comme suit :
er

I. – L’article 1er est complété par un alinéa ainsi rédigé :


« Service national de police scientifique. »
II. – A l’article 5, le septième alinéa est supprimé.
III. – L’article 6 est modifié comme suit :
1o Le deuxième alinéa est remplacé par un alinéa ainsi rédigé :
« – Instituts des hautes études de l’éducation et de la formation ; »
2o Le sixième alinéa est supprimé.
Art. 2. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 5 décembre 2023.
Pour le ministre et par délégation :
Le chef de service de la direction du budget,
A. GROSSE
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 5 sur 110

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES


ET DE LA SOUVERAINETÉ INDUSTRIELLE ET NUMÉRIQUE

Arrêté du 6 décembre 2023 fixant les composantes, définitive pour 2022 et provisionnelle
pour 2023, du taux de la cotisation de la Société nationale des chemins de fer français au
régime de retraite du personnel de la Société nationale des chemins de fer français

NOR : ECOB2329972A

Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, le ministre du travail, du


plein emploi et de l’insertion, le ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, le ministre
délégué auprès du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, chargé des
comptes publics, et le ministre délégué auprès du ministre de la transition écologique et de la cohésion des
territoires, chargé des transports,
Vu le décret no 2007-730 modifié du 7 mai 2007 relatif à la caisse de prévoyance et de retraite du personnel de la
Société nationale des chemins de fer français ;
Vu le décret no 2007-1056 modifié du 28 juin 2007 relatif aux ressources de la caisse de prévoyance et de retraite
du personnel de la Société nationale des chemins de fer français et notamment ses articles 2, 5 et 6 ;
Vu l’arrêté du 9 décembre 2022 fixant les composantes, définitive pour 2021 et provisionnelle pour 2022, du
taux de la cotisation de la Société nationale des chemins de fer français au régime de retraite du personnel de la
Société nationale des chemins de fer français,

Arrêtent :
Art. 1er. – En application du II de l’article 2 du décret du 28 juin 2007 susvisé, le taux T1 définitif de la
cotisation à la charge de la Société nationale des chemins de fer français au régime de retraite du personnel de la
Société nationale des chemins de fer français est fixé à 23,81 % pour l’année 2022.
Art. 2. – En application du II de l’article 2 du même décret, le taux T1 provisionnel de la cotisation à la charge
de la Société nationale des chemins de fer français au régime de retraite du personnel de la Société nationale des
chemins de fer français est fixé à 23,54 % pour l’année 2023.
Art. 3. – La directrice du budget, le directeur de la sécurité sociale et le directeur général des infrastructures,
des transports et des mobilités sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera
publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 6 décembre 2023.
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice
chargée de la 6e sous-direction
de la direction du budget,
M. CHANCHOLE
Le ministre du travail,
du plein emploi et de l’insertion,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice des retraites
et des institutions de protection sociale complémentaire,
D. CHAUMEL
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 5 sur 110

Le ministre de la transition écologique


et de la cohésion des territoires,
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur du droit social
des transports terrestres,
L. GRAU
Le ministre délégué auprès du ministre
de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle
et numérique, chargé des comptes publics,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice
chargée de la 6e sous-direction
de la direction du budget,
M. CHANCHOLE
Le ministre délégué auprès du ministre
de la transition écologique et de la cohésion des territoires,
chargé des transports,
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur du droit social
des transports terrestres,
L. GRAU
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 6 sur 110

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES


ET DE LA SOUVERAINETÉ INDUSTRIELLE ET NUMÉRIQUE

Arrêté du 6 décembre 2023 autorisant au titre de l’année 2024 l’ouverture d’un concours
professionnel pour l’accès au grade de contrôleur des finances publiques de 1re classe
NOR : ECOE2331626A

Par arrêté du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique en date
du 6 décembre 2023, est autorisée, au titre de l’année 2024, l’ouverture d’un concours professionnel pour l’accès
au grade de contrôleur des finances publiques de 1re classe.
Le nombre de places offertes à ce concours professionnel fera l’objet d’un arrêté ultérieur qui sera publié au
Journal officiel de la République française.
Une procédure d’inscription par internet est mise à la disposition des candidates et candidats à l’adresse
suivante : « https://concours.dgfip.finances.gouv.fr ».
La procédure se déroule en une phase unique d’inscription et de validation. Après avoir créé son compte, ou
s’être connecté à son compte existant, la candidate ou le candidat saisit les données nécessaires à son inscription à
ce concours professionnel.
Avant de procéder à la validation de son inscription, un récapitulatif des données du dossier qu’elle ou il a saisies
lui est présenté à l’écran, pour vérification attentive, notamment de ses nom et prénom, de sa date de naissance,
ainsi que du centre d’examen choisi pour composer. Après validation, la candidate ou le candidat reçoit un courrier
électronique lui confirmant que son inscription a été réceptionnée.
Les candidates et candidats peuvent accéder à la téléprocédure pour consulter ou modifier les données de leur
dossier jusqu’à la date de clôture des inscriptions à ce concours. Elles ou ils peuvent, le cas échéant, supprimer leur
inscription jusqu’à cette date. Toute modification de données contenues dans le dossier doit faire l’objet d’une
nouvelle validation. La dernière manifestation de volonté de la candidate ou du candidat est considérée comme
seule valable.
Les candidates et candidats ont accès à leur compte utilisateur de façon permanente, pour modification de leur
adresse en cas de changement de domicile.
Les candidates et candidats dans l’impossibilité de s’inscrire par internet, complètent un dossier papier. Dans ce
cas, le dossier d’inscription et sa notice doivent être demandés par la candidate ou le candidat à l’Ecole nationale
des finances publiques (ENFiP), centre des concours de Lille, par courriel à l’adresse suivante : enfip.ccl@dgfip.
finances.gouv.fr ou par téléphone au numéro suivant : 0806-70-49-49.
Complété et signé, le dossier papier doit être adressé par voie postale à l’ENFiP, centre des concours de Lille,
dont l’adresse sera communiquée lors de la transmission du dossier à la candidate ou au candidat, ou peut être
scanné puis envoyé à l’adresse suivante : enfip.ccl@dgfip.finances.gouv.fr, au plus tard à la date de clôture des
inscriptions.
Les convocations à l’épreuve écrite sont adressées aux candidates et candidats, le cas échéant, par courriel.
La date d’ouverture des inscriptions à ce concours professionnel est fixée au 12 décembre 2023.
La date limite d’envoi des dossiers d’inscription par la voie postale (le cachet de la poste faisant foi) est fixée
au 12 janvier 2024.
La date limite de téléinscription ou d’envoi du dossier d’inscription par courriel est fixée à la même date à
minuit, heure de métropole.
Il est recouru à des sujets distincts par zone géographique pour l’organisation de l’épreuve écrite d’admission de
ce concours professionnel.
Les zones géographiques, définies à l’article 6 bis de l’arrêté du 22 février 2011 modifié fixant les conditions
d’organisation et la composition du jury des concours et examens professionnels de la direction générale des
finances publiques, sont les suivantes :
– 1re zone géographique : Martinique, Guadeloupe, Guyane et Saint-Pierre-et-Miquelon ;
– 2e zone géographique : France métropolitaine, La Réunion et Mayotte ;
– 3e zone géographique : Polynésie française, Nouvelle-Calédonie et Wallis-et-Futuna.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 6 sur 110

Pour cette épreuve, les sujets seront communs pour les 1re et 2e zones géographiques et distincts pour la 3e zone
géographique.
Pour cette épreuve, la répartition des sujets entre les 1re et 2e zones géographiques et la 3e zone géographique sera
effectuée par voie de tirage au sort par le président du jury.
L’épreuve écrite d’admission se déroulera :
– pour les candidates et candidats des 1re et 2e zones géographiques : le 11 mars 2024 (date locale) ;
– pour les candidates et candidats de la 3e zone géographique : le 11 mars 2024 en Polynésie française (date
locale) et le 12 mars 2024 en Nouvelle-Calédonie et à Wallis-et-Futuna (date locale).
En application de l’article L. 352-3 du code général de la fonction publique, les candidates et candidats peuvent
bénéficier d’aménagements des épreuves, en raison de leur handicap, afin d’adapter la durée et le fractionnement
des épreuves ou de leur apporter les aides humaines et techniques nécessaires.
Les demandes d’aménagements doivent être formulées par les candidates et candidats en situation de handicap
lors de leur inscription.
Conformément au décret no 2020-523 du 4 mai 2020 relatif à la portabilité des équipements contribuant à
l’adaptation du poste de travail et aux dérogations aux règles normales des concours, des procédures de
recrutement et des examens en faveur des agents publics et des candidats en situation de handicap, ils doivent
transmettre un certificat médical, établi moins de six mois avant le déroulement des épreuves, par un médecin
agréé.
Ce document atteste que la situation de la candidate ou du candidat nécessite les aides humaines et techniques
ainsi que les aménagements qu’il précise, afin de lui permettre, compte tenu de la nature et de la durée des
épreuves, de composer dans des conditions compatibles avec sa situation.
Le certificat médical doit être transmis par la candidate ou le candidat au plus tard le 26 janvier 2024 à l’ENFiP,
division des concours, par courriel à l’adresse suivante : enfip.concours@dgfip.finances.gouv.fr.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 7 sur 110

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR ET DES OUTRE-MER

Décret no 2023-1150 du 6 décembre 2023 portant suppression de la réduction d’un point


du permis de conduire pour les excès de vitesse inférieurs à 5 kilomètres par heure
NOR : IOMS2311205D

Publics concernés : usagers de la route et forces de l’ordre.


Objet : le décret a pour objet de mettre fin à la réduction d’un point au permis de conduire qui accompagne en
cas d’excès de vitesse inférieur à 5 km/h l’amende contraventionnelle appliquée au conducteur en infraction.
Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur le 1er janvier 2024.
Notice : l’article R. 413-14 du code de la route est modifié pour que les excès de vitesse inférieurs à 5 km/h ne
soient plus sanctionnés que par voie contraventionnelle et ne donnent plus lieu à la réduction d’un point du permis
de conduire.
Références : le décret modifie la partie réglementaire du code de la route qui peut être consultée, dans sa
rédaction issue de cette modification, sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).
La Première ministre,
Sur le rapport du ministre de l’intérieur et des outre-mer,
Vu le code de la route, notamment son article R. 413-14 ;
Vu l’avis du groupe interministériel permanent de la sécurité routière en date du 7 septembre 2023 ;
Le Conseil d’Etat (section des travaux publics) entendu,
Décrète :
Art. 1 . – Au 4o du III de l’article R. 413-14 du code de la route, la troisième occurrence du mot : « de » est
er

remplacée par les mots : « compris entre 5 km/h et ».


Art. 2. – Le présent décret entre en vigueur le 1er janvier 2024.
Art. 3. – Le ministre de l’intérieur et des outre-mer est chargé de l’exécution du présent décret, qui sera publié
au Journal officiel de la République française.
Fait le 6 décembre 2023.
ÉLISABETH BORNE
Par la Première ministre :
Le ministre de l’intérieur
et des outre-mer,
GÉRALD DARMANIN
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 8 sur 110

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR ET DES OUTRE-MER

Arrêté du 7 décembre 2023 portant interdiction de déplacement des supporters de clubs


de football lors de la 15e journée de championnat de Ligue 1 et du 8e tour de la Coupe de France
NOR : IOMD2333566A

Le ministre de l’intérieur et des outre-mer,


Vu le code des relations entre le public et l’administration, notamment ses articles L. 211-2 et L. 211-5 ;
Vu le code du sport, notamment son article L. 332-16-1 ;
Considérant qu’en application de l’article L. 332-16-1 du code du sport, le ministre de l’intérieur peut, par arrêté,
interdire le déplacement individuel ou collectif de personnes se prévalant de la qualité de supporter d’une équipe ou
se comportant comme tel sur les lieux d’une manifestation sportive et dont la présence est susceptible
d’occasionner des troubles graves pour l’ordre public ; que l’existence d’une atteinte à l’ordre public de nature à
justifier une interdiction de déplacement de supporters doit être appréciée objectivement, indépendamment du
comportement des personnes qu’elle vise, dès lors que leur seule présence est susceptible d’occasionner des
troubles graves pour l’ordre public ;
Considérant que depuis le début de l’année 2023 et de la saison du championnat de Ligue 1 et de la Coupe de
France, les déplacements de supporters de clubs de football sont très fréquemment source de troubles à l’ordre
public du fait du comportement violent de certains d’entre eux, manifesté de façon récurrente aux abords des stades
et dans les centres-villes des lieux de rencontre, tant par des rixes entre supporters que par des violences contre les
forces de l’ordre ou des jets de pétards ou fumigènes causes de blessures ou de dégradations ; qu’il en a été ainsi le
1er février 2023 à Nantes (Football Club de Nantes - Olympique de Marseille) où des affrontements ont eu lieu en
amont et après la rencontre nécessitant l’intervention des forces de l’ordre dont l’un des membres a été blessé ; que
le 19 février 2023 à Toulouse (Toulouse Football Club - Olympique de Marseille), en amont de la rencontre, une
rixe impliquant une centaine de supporters marseillais et une soixantaine de militaires a éclaté à Carcassonne et a
conduit à six supporters blessés et à l’interpellation de cinq personnes ; que le 18 mars 2023 au Havre (Le Havre
Athletic Club - Association Sportive de Saint-Etienne), à la fin de la rencontre, une rixe a éclaté entre supporters
munis de chaînes et de barres à mines et les forces de l’ordre ont fait l’objet de jets de projectiles dont des
bouteilles de verre blessant les chiens de la brigade canine ; que le 31 mars 2023 à Marseille (Olympique de
Marseille - Montpellier Hérault Sport Club), en amont de la rencontre, le bus des supporters montpelliérains a fait
l’objet de jets de projectiles nécessitant l’intervention des forces de l’ordre dont l’un des membres a été blessé ; que
le 23 avril 2023 à Décines-Charpieu (Olympique Lyonnais - Olympique de Marseille), malgré un arrêté préfectoral
limitant à 400 le nombre de supporters visiteurs autorisés, des rixes ont éclaté en amont et à l’issue de la rencontre,
blessant deux supporters lyonnais et quatre membres de forces de l’ordre ; que le 20 mai 2023 à Nantes (Football
Club de Nantes - Montpellier Hérault Sport Club) en amont de la rencontre, les supporters montpelliérains ont
affronté les supporters nantais munis d’armes par destination ; que le 3 juin 2023 à Ajaccio (Athletic Club Ajaccien
– Olympique de Marseille), des rixes entre supporters ont eu lieu en amont, pendant et à l’issue de la rencontre au
moyen de diverses armes par destination, nécessitant l’intervention des forces de l’ordre à plusieurs reprises ; qu’à
cette occasion, un enfant de huit ans, un automobiliste et un journaliste ont été blessés et de nombreuses
dégradations matérielles ont été commises ; que le 12 août 2023 à Rodez (Rodez Aveyron Football - Association
Sportive de Saint-Etienne), et 13 août 2023 à Nantes (Football Club de Nantes - Toulouse Football Club), de
violentes rixes ont éclaté entre supporters en amont des rencontres ; que le 21 août 2023 à Ajaccio (Athletic Club
Ajaccien - Football Club des Girondins de Bordeaux), malgré un arrêté préfectoral de périmètre, la présence de
supporters bordelais et leurs provocations a déclenché une rixe avec les supporters ajacciens nécessitant
l’intervention des forces de l’ordre dont l’un des membres a été blessé ; que le 29 octobre 2023 à Marseille
(Olympique de Marseille - Olympique Lyonnais), les bus des joueurs et des supporters lyonnais ont été la cible de
jets de projectiles faisant sept blessés dont l’entraîneur du club, ce qui a nécessité une intervention des forces de
l’ordre et causé le report de la rencontre sportive, des saluts nazis ainsi que des propos racistes et homophobes ont
en outre été adressés aux supporters marseillais ; que le 26 novembre 2023 à Montpellier (Montpellier Hérault
Sport Club - Stade Brestois 29), le bus des supporters brestois a fait l’objet de jets de projectiles en amont et après
la rencontre causant des dégâts matériels à celui-ci ;
Considérant en outre que ces violences, qui se sont déroulées sur l’ensemble du territoire, ont par ailleurs
concerné des rencontres qui n’avaient pas été préalablement identifiées comme présentant des risques particuliers
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 8 sur 110

de troubles à l’ordre public compte tenu des relations antérieures entre les supporters des équipes et du contexte
prévisible de la rencontre ; qu’il en a notamment été ainsi le 19 mars 2023 à l’occasion de la rencontre entre
Ajaccio et Monaco où une rixe a éclaté entre supporters sur le ferry à destination de la Corse, blessant trois marins
ainsi que les deux auteurs des faits ; que le 22 avril 2023, à l’occasion d’une rencontre non classée entre Auxerre et
Lille, une rixe entre supporters a éclaté en amont de la rencontre dans un débit de boissons, dégradant l’ensemble
de l’établissement et blessant deux clients ainsi que trois membres des forces de l’ordre ; que le samedi
23 septembre 2023 lors d’une rencontre non classée entre Grenoble et Quevilly, un supporter rouennais a été passé
à tabac par plusieurs supporters adverses, rendant nécessaire son transport à l’hôpital ; que le 7 octobre 2023, lors
d’une rencontre non classée entre Guingamp et Grenoble, une rixe entre supporters a blessé trois d’entre eux ;
qu’en dernier lieu, le 8 octobre 2023, lors d’une rencontre non classée à Montpellier entre cette équipe et celle de
Clermont, un supporter montpelliérain a jeté un engin pyrotechnique aux pieds du gardien de but de l’équipe de
adverse, rendant nécessaire son évacuation du terrain sur une civière et aboutissant à l’interruption définitive de la
rencontre ; que ces violences désormais très récurrentes quelles que soient les équipes concernées, ont trouvé leur
apogée le 2 décembre dernier lors de l’homicide d’un supporter nantais survenu en marge de la rencontre opposant
le Football Club de Nantes à l’Olympique Gymnaste Club de Nice, au cours de l’agression de véhicules
transportant des supporters niçois ; que cette situation d’ensemble lors des rencontres de football, témoigne d’un
climat de violence particulièrement préoccupant, contraire à tout esprit sportif et porteur de risques important pour
la sécurité publique ;
Considérant que dans ce contexte d’exacerbation des violences de plus en plus graves observées depuis le début
de la saison sportive de football sur l’ensemble du territoire, tant à l’occasion qu’en marge de rencontres entre des
équipes dont les supporters n’entretiennent pas nécessairement de contentieux marqués et ne sont pas signalés
comme particulièrement violents, un risque réel et sérieux d’affrontements entre supporters existe à l’occasion des
rencontres de football signalées à risques pour l’ordre public se déroulant du 8 au 10 décembre 2023 dans le cadre
de la 15e journée du championnat de Ligue 1 et du 8e tour de la Coupe de France ;
Considérant que dans le même temps, les forces de l’ordre sont très fortement mobilisées pour faire face à la
menace terroriste, actuellement très prégnante sur l’ensemble du territoire national à la suite de la reprise du conflit
israélo-palestinien, ainsi qu’en témoignent les récents attentats d’Arras, le 13 octobre 2023 et de Paris, le
2 décembre 2023 ; que la posture Vigipirate est ainsi désormais au niveau « Urgence attentat » sur l’ensemble du
territoire ; que cette menace sera majorée dans les prochains jours du fait de la fête juive d’Hanoucca devant
s’étendre du 7 au 15 décembre et qui, compte tenu de la recrudescence des actes antisémites depuis l’attaque du
Hamas, impose une sécurisation maximale des lieux de culte par les forces de sécurité intérieure pendant cette
période ; que dans ce contexte, il est impossible de mobiliser des forces de l’ordre en nombre suffisant pour
contenir les troubles à l’ordre public qui seraient causés par des supporters en déplacement ; que ni les arrêtés pris
par les préfets de département concernés interdisant à toute personne se prévalant de la qualité de supporters des
équipes en déplacement ou se comportant comme tel d’accéder aux stades concernés et de circuler ou stationner sur
la voie publique aux abords immédiats des stades, ni la mobilisation des forces de l’ordre, ne sauraient davantage
suffire à prévenir ces risques ;
Considérant que dans ces conditions, à l’occasion des rencontres suivantes de la 15e journée de championnat de
Ligue 1 et du 8e tour de la Coupe de France, du 8 au 10 décembre 2023 inclus, seule une interdiction de
déplacement collectif des personnes se prévalant de la qualité de supporter des équipes en déplacement ou se
comportant comme tel est de nature à éviter l’ensemble des risques sérieux pour la sécurité des personnes et des
biens :
– supporters du Racing Club de Lens pour la rencontre avec le Montpellier Hérault Sport Club, vendredi
8 décembre 2023 à 21 h 00 à Montpellier ;
– supporters du Football Club des Girondins de Bordeaux pour la rencontre avec l’Angoulême Charente Football
Club, samedi 9 décembre 2023 à 14 h 00 à Angoulême ;
– supporters de Nîmes Olympique pour la rencontre avec l’Association Sportive de Saint-Etienne, samedi
9 décembre 2023 à 15 h 00 à Saint-Etienne ;
– supporters de l’Association de la Jeunesse Auxerroise pour la rencontre avec le FC Saint Méziéry, samedi
9 décembre 2023 à 17 h 00 à Troyes ;
– supporters du Football Club de Nantes pour la rencontre avec le Paris-Saint-Germain, samedi 9 décembre 2023
à 21 h 00 à Paris ;
– supporters du Toulouse Football Club pour la rencontre avec l’Olympique Lyonnais, dimanche
10 décembre 2023 à 17 heures 05 à Décines-Charpieu ;
– supporters du Stade de Reims pour la rencontre avec l’Olympique Gymnaste Club de Nice, dimanche
10 décembre 2023 à 13 h 00 à Nice ;
– supporters de l’Olympique de Marseille pour la rencontre avec le Football Club de Lorient, dimanche
10 décembre 2023 à 20 heures 45 à Lorient,

Arrête :
Art. 1 . – Le vendredi 8 décembre 2023 de zéro heure à minuit, le déplacement individuel ou collectif, par tout
er

moyen, de toute personne se prévalant de la qualité de supporter du club de Racing Club de Lens ou se comportant
comme tel, est interdit entre les communes du département du Pas-de-Calais, d’une part, et la commune de
Montpellier (Hérault), d’autre part.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 8 sur 110

Art. 2. – Le samedi 9 décembre 2023 de zéro heure à minuit, le déplacement individuel ou collectif, par tout
moyen, de toute personne se prévalant de la qualité de supporter du Football Club des Girondins de Bordeaux ou se
comportant comme tel, est interdit entre les communes du département de la Gironde, d’une part, et la commune de
Angoulême (Charente), d’autre part.
Art. 3. – Le samedi 9 décembre 2023 de zéro heure à minuit, le déplacement individuel ou collectif, par tout
moyen, de toute personne se prévalant de la qualité de supporter du club de Nîmes Olympique ou se comportant
comme tel, est interdit entre les communes du département du Gard, d’une part, et la commune de Saint-Etienne
(Loire), d’autre part.
Art. 4. – Le samedi 9 décembre 2023 de zéro heure à minuit, le déplacement individuel ou collectif, par tout
moyen, de toute personne se prévalant de la qualité de supporter du club de l’Association de la Jeunesse Auxerroise
ou se comportant comme tel, est interdit entre les communes du département de l’Yonne, d’une part, et la
commune de Troyes (Aube), d’autre part.
Art. 5. – Le samedi 9 décembre 2023 de zéro heure à minuit, le déplacement individuel ou collectif, par tout
moyen, de toute personne se prévalant de la qualité de supporter du Football Club de Nantes ou se comportant
comme tel, est interdit entre les communes du département de la Loire-Atlantique, d’une part, et les communes de
la région d’Ile-de-France, d’autre part.
Art. 6. – Le dimanche 10 décembre 2023 de zéro heure à minuit, le déplacement individuel ou collectif, par
tout moyen, de toute personne se prévalant de la qualité de supporter du Toulouse Football Club ou se comportant
comme tel, est interdit entre les communes du département de la Haute-Garonne, d’une part, et les communes de
Décines-Charpieu, Meyzieu et Lyon (Rhône), d’autre part.
Art. 7. – Le dimanche 10 décembre 2023 de zéro heure à minuit, le déplacement individuel ou collectif, par
tout moyen, de toute personne se prévalant de la qualité de supporter du club du Stade de Reims ou se comportant
comme tel, est interdit entre les communes du département de la Marne, d’une part, et la commune de Nice (Alpes-
Maritimes), d’autre part.
Art. 8. – Le dimanche 10 décembre 2023 de zéro heure à minuit, le déplacement individuel ou collectif, par
tout moyen, de toute personne se prévalant de la qualité de supporter du club de l’Olympique de Marseille ou se
comportant comme tel, est interdit entre les communes du département des Bouches-du-Rhône, d’une part, et la
commune de Lorient (Morbihan), d’autre part.
Art. 9. – Le préfet de police, la préfète de police des Bouches-du-Rhône, les préfètes de la Charente, de l’Aube,
du Val-de-Marne et du Rhône, les préfets du Pas-de-Calais, de l’Hérault, de la Gironde, du Gard, de la Loire, de
l’Yonne, la Seine-et-Marne, des Yvelines, de l’Essonne, des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis, du Val-
d’Oise, de la Loire-Atlantique, de la Haute-Garonne, de la Marne, des Alpes-Maritimes et du Morbihan, sont
chargés de l’exécution du présent arrêté qui sera publié au Journal officiel et notifié aux présidents de la ligue de
football professionnel, de la fédération française de football et des clubs du Montpellier Hérault Sport Club, du
Racing Club de Lens, d’Angoulême Charente Football Club, du Football Club des Girondins de Bordeaux, de
l’Association Sportive de Saint-Etienne, de Nîmes Olympique, du FC Saint Méziéry, de l’Association de la
Jeunesse Auxerroise, du Paris-Saint-Germain, du Football Club de Nantes, de l’Olympique Gymnaste Club de
Nice, du Stade de Reims, de l’Olympique Lyonnais, du Toulouse Football Club, du Football Club de Lorient et de
l’Olympique de Marseille.
Fait le 7 décembre 2023.
GÉRALD DARMANIN
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 9 sur 110

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR ET DES OUTRE-MER

Décision du 5 décembre 2023 portant délégation de signature


(direction nationale du renseignement territorial)
NOR : IOMC2333591S

Le directeur national du renseignement territorial,


Vu le décret no 2005-850 du 27 juillet 2005 modifié relatif aux délégations de signature des membres du
Gouvernement, notamment son article 3 ;
Vu le décret no 2013-728 du 12 août 2013 modifié portant organisation de l’administration centrale du ministère
de l’intérieur et du ministère des outre-mer, notamment son article 21-1 ;
Vu l’arrêté du 29 juin 2023 portant organisation de l’administration centrale de la direction générale de la police
nationale, notamment ses articles 35 et 36,

Décide :
Art. 1er. – Délégation est donnée aux personnes ci-après désignées à l’effet de signer, au nom du ministre de
l’intérieur et des outre-mer et dans la limite de leurs attributions, tous actes, décisions et pièces comptables, ainsi
que les actes relatifs à la gestion des frais d’investigation, de renseignement, de protection ou d’intervention, les
actes de constatation de service fait, ainsi que les ordres de mission en France et à l’étranger et les demandes et
renouvellements de demandes dans le cadre des articles L. 851-1 et suivants du code de la sécurité intérieure :
M. Alain BRAUD, inspecteur général des services actifs de la police nationale, directeur national adjoint du
renseignement territorial ;
M. Franck AUNEAU, colonel de gendarmerie, directeur national adjoint du renseignement territorial.
Art. 2. – A l’état-major, délégation est donnée à la personne ci-après désignée à l’effet de signer, au nom du
ministre de l’intérieur et des outre-mer, et dans la limite de ses attributions, tous actes, décisions et ordres de
mission en France, ainsi que les demandes et renouvellements de demandes dans le cadre des articles L. 851-1 et
suivants du code de la sécurité intérieure :
M. Pierre-Henri MACHET, commissaire général de police, chef d’état-major.
Art. 3. – Délégation est donnée aux personnes ci-après désignées à l’effet de signer, au nom du ministre de
l’intérieur et des outre-mer et dans la limite de leurs attributions, tous actes, décisions et ordres de mission en
France, à l’exception des demandes et renouvellements de demandes dans le cadre des articles L. 851-1 et suivants
du code de la sécurité intérieure :
M. Hervé MICHEL, colonel de gendarmerie, sous-directeur de l’animation et du pilotage territorial ;
Mme Élise SADOULET, contrôleuse générale des services actifs de la police nationale, sous-directrice des
phénomènes sociaux et sociétaux ;
M. Jean-Michel AVON, contrôleur général des services actif de la police nationale, sous-directeur de la
prévention du terrorisme, du repli identitaire et des dérives urbaines ;
Mme Marie L’HOSTIS-SEMERIVA, contrôleuse générale des services actifs de la police nationale, sous-
directrice de la recherche, de l’appui opérationnel et du cyber.
Art. 4. – Au département de l’administration générale et de la transformation numérique, délégation est donnée
aux personnes ci-après désignées à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et des outre-mer et dans la
limite de leurs attributions, tous actes, décisions et pièces comptables, ainsi que les actes de constatation de service
fait et les ordres de mission en France :
M. Jérôme MILLET, administrateur de l’Etat, chef du département de l’administration générale et de la
transformation numérique ;
M. Jean-Emmanuel VACHAT, commandant divisionnaire fonctionnel, chef de la division de l’administration
générale.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 9 sur 110

Délégation est donnée à la personne ci-après désignée à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et des
outre-mer et dans la limite de ses attributions, tous actes, décisions et pièces comptables ainsi que les actes de
constatation de service fait :
Mme Pamella EDOUARD, attachée principale d’administration de l’Etat, cheffe du bureau des finances et de la
logistique.
Délégation est donnée aux personnes ci-après désignées pour la validation des demandes d’achat et la
constatation des services faits dans l’outil Chorus-Formulaire en matière d’exécution des dépenses relevant de leurs
attributions :
Rachid BOULEDJOUIDJA, secrétaire administratif, chef de la section budgétaire et logistique ;
Dénia BOUSLAH, adjointe administrative principale, gestionnaire budgétaire.
Délégation est donnée aux personnes ci-après désignées pour la validation des ordres de mission dans l’outil
Chorus Déplacements Temporaires :
Marianne SOUMAHORO, secrétaire administrative, cheffe de la section des déplacements temporaires.
Art. 5. – Délégation est donnée aux personnes ci-après désignées à l’effet d’utiliser, dans le cadre de leurs
attributions et dans la limite fixée, les cartes d’achat nominatives :
Porteurs Fonctions Plafonds annuels

Bertrand CHAMOULAUD Directeur 10 000,00 €

Alain BRAUD Directeur adjoint 8 000,00 €

Franck AUNEAU Directeur adjoint 8 000,00 €

Pierre-Henri MACHET Chef d’état-major 5 000,00 €

Hervé MICHEL Sous-directeur 5 000,00 €

Élise SADOULET Sous-directrice 5 000,00 €

Jean-Michel AVON Sous-directeur 5 000,00 €

Marie L’HOSTIS-SEMERIVA Sous-directrice 5 000,00 €

Jérôme MILLET Chef du département de l’administration générale et de la transformation numérique 5 000,00 €

Jean-Emmanuel VACHAT Chef de la division de l’administration générale 20 000,00 €

Pamella EDOUARD Cheffe du bureau des finances et de la logistique 10 000,00 €

Art. 6. – La présente décision sera publiée au Journal officiel de la République française.


Fait le 5 décembre 2023.
B. CHAMOULAUD
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 10 sur 110

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’EUROPE ET DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES

Décret no 2023-1151 du 7 décembre 2023 portant publication de l’accord-cadre entre le


Gouvernement de la République française et le Gouvernement de l’Ukraine contribuant au
soutien officiel du projet de fourniture de rails à l’Agence ukrainienne des chemins de fer, signé
à Paris le 13 décembre 2022 (1)

NOR : EAEJ2331580D

Le Président de la République,
Sur le rapport de la Première ministre et de la ministre de l’Europe et des affaires étrangères,
Vu la Constitution, notamment ses articles 52 à 55 ;
Vu le décret no 53-192 du 14 mars 1953 modifié relatif à la ratification et à la publication des engagements
internationaux souscrits par la France,

Décrète :
Art. 1er. – L’accord-cadre entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de l’Ukraine
contribuant au soutien officiel du projet de fourniture de rails à l’Agence ukrainienne des chemins de fer, signé à
Paris le 13 décembre 2022 sera publié au Journal officiel de la République française.
Art. 2. – La Première ministre et la ministre de l’Europe et des affaires étrangères sont chargées, chacune en ce
qui la concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 7 décembre 2023.
EMMANUEL MACRON

Par le Président de la République :


La Première ministre,
ÉLISABETH BORNE
La ministre de l’Europe
et des affaires étrangères,
CATHERINE COLONNA

(1) Entrée en vigueur : 7 août 2023.

ACCORD-CADRE

ENTRE LE GOUVERNEMENT DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE ET LE GOUVERNEMENT DE L’UKRAINE


CONTRIBUANT AU SOUTIEN OFFICIEL DU PROJET DE FOURNITURE DE RAILS À L’AGENCE
UKRAINIENNE DES CHEMINS DE FER, SIGNÉ À PARIS LE 13 DÉCEMBRE 2022

Le Gouvernement de la République française (ci-après dénommé - « la Partie française ») et le Gouvernement de


l’Ukraine (ci-après dénommé - « la Partie ukrainienne », conjointement avec la Partie française dénommés - « les
Parties » et séparément - « la Partie »),
Désireux de renforcer les liens d’amitié et de coopération qui les unissent et de favoriser le développement
économique de l’Ukraine,
Rappelant leur attachement à la lutte contre la corruption dans les transactions commerciales internationales et à
la responsabilité sociale et environnementale,
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 10 sur 110

Sont convenus des dispositions suivantes :

Article 1er

Définitions
Les termes utilisés dans le présent accord-cadre ont les significations telles que définies ci-dessous :
« Projet » — le projet de fourniture de rails à l’Agence ukrainienne des chemins de fer : Ukrzaliznytsia (UZ) ;
« Emprunteur » désigne l’Ukraine, représentée par le ministre des finances de l’Ukraine ou le chef de l’Agence
de la dette de l’Ukraine (dans le cas de ce dernier, agissant sur instructions du ministre des finances de l’Ukraine),
selon le cas ;
« Autorité publique ukrainienne responsable » est le ministère des communautés, des territoires et du
développement des infrastructures de l’Ukraine, qui assure la supervision et la coordination générales du Projet du
côté ukrainien ;
« Prêteur » — le Gouvernement de la République française, représenté par Natixis (Direction des activités
institutionnelles) agissant au nom et pour le compte de la Partie française ;
« Crédit » — soutien officiel au Gouvernement de l’Ukraine sous la forme d’un prêt concessionnel du Trésor
français pour un montant maximum de trente-sept millions et six cent mille euros (37 600 000 EUR) pour le
financement du Projet ;
« Accord de sous-prêt » désigne un accord entre l’Entité d’exécution du Projet, le ministère des finances de
l’Ukraine (ou l’Agence de la dette de l’Ukraine, selon le cas), le ministère des communautés, des territoires et du
développement des infrastructures et la Banque mandataire ;
« Banque mandataire » - SPA Ukreximbank, qui contrôle le tirage du Crédit pour le compte de l’Emprunteur ;
« Agence d’exécution » — l’Agence ukrainienne des chemins de fer « UZ » « Ukrzaliznytsia » (UZ) ;
« Contrat » — contrat de production et de fourniture de rails ;
« Fournisseur français » — SA Saarstahl-Rail ;
« Convention d’application » — convention de prêt qui précise les modalités d’utilisation et de remboursement
du Crédit.

Article 2

Montant et objet du soutien officiel


La Partie française consent à la Partie ukrainienne un soutien officiel sous forme d’un Crédit destiné au
financement du Projet. Le Projet s’inscrit dans les priorités de la Partie ukrainienne pour s’approvisionner en rails.
Le Projet comporte deux composantes : (i) la production de rails en France ; (ii) la fourniture et l’acheminement de
rails jusqu’à l’endroit où l’Entité d’exécution du Projet accepte les rails.
Le Crédit est accordé pour un montant maximal de trente-sept millions et six cent mille euros (37 600 000 EUR),
et est destiné à financer 100% de l’exécution du Projet mentionné, et est utilisé pour financer le Contrat pour :
– l’achat en France de biens, travaux et services français pour un montant minimum de 70 % (soixante-dix pour
cent) du montant total du Crédit ; et
– l’achat de biens, travaux et services ukrainiens ou étrangers (autres que des biens, travaux et services
français), dans la limite de 30 % (trente pour cent) du montant total du Crédit.
Pour la réalisation du Projet, des achats de biens et de services dans le cadre du Contrat font l’objet d’une
négociation et s’effectue conformément à la législation de l’Ukraine.
L’Autorité publique ukrainienne responsable assure la supervision générale et la coordination du Projet en lien
avec le Fournisseur français.
Pour mettre en œuvre le Projet, l’Emprunteur accorde un sous-prêt à l’Entité d’exécution du Projet. À cette fin,
un accord de sous-prêt est conclu. Les termes et conditions de l’Accord de sous-prêt ne peuvent pas être moins
favorables que ceux du Crédit, à l’exception de la commission de la Banque mandataire qui doit être payée par
l’Entité d’exécution du Projet.

Article 3

Modalités de financement du Projet


Le premier acompte du Contrat relatif au Projet (hors montant du fret et assurance) est financé par le Crédit et est
compris entre 10 % (dix pour cent) et 20 % (vingt pour cent) du montant total du Contrat.
Les tirages sur le Crédit sont effectués au profit du Fournisseur français sur la base des documents présentés par
ledit Fournisseur français tels que définis dans la Convention d’application, qui est signée entre le Prêteur et
l’Emprunteur.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 10 sur 110

Article 4
Conditions et modalités de mise en place du Crédit
Le Crédit est consenti pour une durée de 35 ans, dont 14 ans de franchise. Le taux d’intérêt du Crédit est de
0,0161% l’an. Le principal est remboursable en 42 échéances semestrielles égales et successives, la première étant
exigible 174 mois après la fin du trimestre civil au cours duquel les tirages ont été effectués. Les intérêts sont
calculés sur le montant du principal restant dû ; ils courent à partir de la date de chaque tirage sur le Crédit et sont
payés semestriellement.
La date de règlement d’une échéance de principal ou d’intérêt est, lorsqu’elle échoit un jour non ouvré en France
ou en Ukraine, repoussée au premier jour ouvré qui suit en France ou en Ukraine (le dernier des deux jours étant
retenu). Toute échéance de principal ou d’intérêt non réglée à bonne date donne lieu à intérêts de retard à compter
du jour (inclus) de l’exigibilité jusqu’au jour (non inclus) du paiement effectif. Les intérêts de retard sont calculés
au taux à court terme en euros (Euro Short-Term Rate ou €STR), calculé par la Banque centrale européenne majoré
de 4 % l’an, ce taux ne pouvant toutefois être inférieur à 5 % l’an. Les intérêts de retard portent eux-mêmes intérêt
au taux défini ci-dessus s’ils sont dus pour une année entière.

Article 5
Monnaie de compte et de paiement
La monnaie de compte et de paiement au titre du présent accord-cadre est l’euro.

Article 6
Imputation du Contrat
L’imputation du Contrat financé par le Crédit est soumise aux conditions suivantes :
(i) à la conformité vérifiée par la Partie française du Contrat avec les recommandations formulées par
l’évaluation préalable du Projet correspondant audit Contrat et à la validation par le Gouvernement de la
République française de son contenu, des prestations y figurant et des prix afférents ;
(ii) à la vérification par la Partie française de la conformité du Projet avec les dispositions prévues par
l’Arrangement de l’OCDE sur les crédits à l’exportation bénéficiant d’un soutien public ;
(iii) à la confirmation par la Partie française de l’absence de montants dus et non réglés à bonne date par
l’Emprunteur au titre des accords de consolidation de dette intervenus en Club de Paris, des prêts
gouvernementaux français et des prêts de l’Agence française de développement ;
(iv) à l’examen par la Partie française de l’état des montants dus payables au titre des crédits bancaires
garantis par l’Etat français accordés à l’Emprunteur, ou avec la garantie publique de l’Emprunteur ; et
(v) au respect des engagements pris aux articles 7 et 8 de cet accord-cadre ;
Le Contrat est, après que la Partie française a constaté que les conditions susmentionnées sont remplies, imputé
sur le présent accord-cadre par échange de lettres entre les Parties.

Article 7
Engagements en faveur de la lutte contre la corruption
Les Parties ont rappelé dans le préambule leur attachement à la lutte contre la corruption dans les transactions
commerciales internationales.
Les Parties au Contrat imputé sur le présent accord-cadre ne peuvent proposer ou donner à un tiers, demander,
accepter ou se faire promettre, directement ou indirectement, pour leur bénéfice ou celui d’une autre partie aucun
avantage indu, pécuniaire ou autre, constituant ou pouvant constituer une pratique illégale et de corruption.
Les Parties s’engagent à prendre toutes les mesures pour garantir que le Projet ne donne pas lieu à des actes de
corruption durant sa mise en oeuvre. Elles s’engagent à s’informer mutuellement dès qu’elles ont connaissance
d’informations faisant peser des soupçons, et à prendre les mesures nécessaires pour qu’il y soit remédié, dans le
délai imparti et à la satisfaction des deux Parties.
En cas de non-respect des engagements mentionnés au présent article, la Partie française se réserve le droit, en
fonction de ce qui lui paraitra le plus pertinent, de refuser l’imputation du Contrat et/ou de suspendre les
décaissements du Crédit consenti à l’Emprunteur et/ou d’exiger le remboursement anticipé de tout ou partie du
Crédit consenti à l’Emprunteur, au plus tard 2 mois avant la date pour laquelle le remboursement anticipé est
requis.

Article 8
Engagements en faveur de la responsabilité sociale et environnementale
Afin de promouvoir un développement durable, les Parties conviennent qu’il est nécessaire d’encourager le
respect des normes environnementales et sociales reconnues par la communauté internationale, parmi lesquelles
figurent les conventions internationales de l’Organisation internationale du travail (OIT) et les conventions de
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 10 sur 110

l’Organisation des Nations unies en matière de changement climatique, de biodiversité et d’environnement et les
normes de performance de la Société financière internationale.

Article 9

Possibilité de gel et report du remboursement en cas de catastrophe climatique


En cas d’évènement climatique extrême, l’Emprunteur peut solliciter une suspension du service de la dette
auprès du Gouvernement de la République française selon des conditions définies dans la Convention d’application
signée entre le Prêteur et l’Emprunteur. L’Emprunteur ne peut solliciter plus de trois suspensions du service de la
dette auprès de l’Etat français au titre du présent projet.

Article 10

Dates limites d’octroi du Crédit


Pour bénéficier du Crédit, le Contrat doit être imputé au plus tard le 31 décembre 2024.
Aucun tirage sur le Crédit consenti par le présent accord-cadre ne doit être effectué après le 31 décembre 2027.
Ces conditions ne peuvent être prorogées qu’en cas de circonstances exceptionnelles après accord mutuel par
échange de lettres entre les Parties.

Article 11

Impôts et taxes
Le Crédit consenti au titre du présent accord-cadre ne peut être utilisé pour payer des impôts, taxes, des droits de
douane et autres prélèvements obligatoires applicables sur le territoire de l’Ukraine, conformément à la législation
nationale ukrainienne.
L’importation sur le territoire douanier de l’Ukraine, sous tout régime douanier des biens achetés auprès du
Fournisseur français, de ses bureaux de représentation et financés dans le cadre du Contrat, est exonérée de tout
impôt, taxe, droit de douane et autres prélèvements obligatoires applicables sur le territoire de l’Ukraine,
conformément à la législation nationale de l’Ukraine.
Les livraisons de biens, travaux et services sur le territoire douanier de l’Ukraine (autres que l’importation
décrite au paragraphe 2 du présent article 11 de l’Accord-cadre), effectuées par le Fournisseur français, ses bureaux
de représentation enregistrés sur le territoire douanier de l’Ukraine, et financés dans le cadre de ce Contrat, sont
taxées au taux de 0% (zéro pour cent) de la taxe sur la valeur ajoutée et exonérées de tout autre impôt, taxe et autres
prélèvements obligatoires applicables sur le territoire de l’Ukraine, conformément à la législation nationale de
l’Ukraine.
De plus, le remboursement du principal et le paiement des intérêts, commissions, frais et accessoires liés à
l’exécution du présent accord-cadre sont effectués nets de tout impôt et taxe en Ukraine.
Le présent accord-cadre n’amende ni les stipulations de la convention entre le Gouvernement de la République
française et le Gouvernement de l’Ukraine en vue d’éviter les doubles impositions et de prévenir l’évasion fiscale
et la fraude fiscales en matière d’impôts sur le revenu et sur la fortune signée le 30 janvier 1997, ni celles qui
résulteraient de tout éventuel futur amendement de cette convention.

Article 12

Évaluation rétrospective du Projet


La Partie française peut faire procéder à ses frais, et par des personnes que cette dernière aura désignées, à
l’évaluation rétrospective, sur les plans économique, financier et comptable, du Projet mis en oeuvre en application
du présent accord-cadre en accord avec la législation de la République française. La Partie ukrainienne peut
participer à cette évaluation rétrospective, selon des modalités qui sont à définir, afin de bénéficier directement des
résultats de l’étude. La Partie ukrainienne s’engage à accueillir la mission d’évaluation envoyée par la Partie
française et à lui faciliter l’accès aux informations concernant le Projet.

Article 13

Entrée en vigueur
Le présent accord-cadre entre en vigueur à la date de la réception de la dernière notification écrite transmise par
la voie diplomatique confirmant l’accomplissement par chacune des Parties des procédures étatiques internes
requises en ce qui la concerne pour l’entrée en vigueur du présent accord-cadre.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 10 sur 110

Article 14
Modifications et ajouts à l’accord-cadre
Par accord écrit mutuel entre les Parties, des ajouts et des modifications peuvent être apportés au présent accord-
cadre sous forme de protocoles, qui feront partie intégrante du présent accord-cadre et entreront en vigueur selon
les modalités qu’ils prévoient.

Article 15
Règlement des différends
Tout différend relatif à l’interprétation ou à la mise en oeuvre du présent accord-cadre est réglé à l’amiable par
voie de consultation ou de négociation entre les Parties.

En foi de quoi, les représentants des deux gouvernements, dûment autorisés à cet effet par leur gouvernement
respectif, ont signé le présent accord-cadre.
Fait à Paris, le 13 décembre 2022, en deux exemplaires originaux, en langues française et ukrainienne, les deux
textes faisant également foi.
Pour le Gouvernement Pour le Gouvernement
de la République française : de la République de l’Ukraine :
BRUNO LE MAIRE DENYS CHMYHAL
Ministre de l’économie, des finances Premier ministre
et de la souveraineté industrielle et numérique
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 11 sur 110

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE

Arrêté du 22 novembre 2023 portant définition et fixant les conditions de délivrance


du brevet de technicien supérieur « banque »
NOR : ESRS2328066A

La ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche et le ministre délégué auprès du ministre de l’intérieur


et des outre-mer, chargé des outre-mer,
Vu le code de l’éducation, notamment ses articles D. 643-1 à D. 643-35-1 ;
Vu l’arrêté du 9 mai 1995 relatif au positionnement en vue de la préparation du baccalauréat professionnel, du
brevet professionnel et du brevet de technicien supérieur ;
Vu l’arrêté du 24 juin 2005 fixant les conditions d’obtention de dispenses d’unités au brevet de technicien
supérieur ;
Vu l’arrêté du 17 juin 2020 modifié fixant les conditions d’habilitation à mettre en œuvre le contrôle en cours de
formation en vue de la délivrance du certificat d’aptitude professionnelle, du baccalauréat professionnel, du brevet
professionnel, de la mention complémentaire, du brevet des métiers d’art et du brevet de technicien supérieur ;
Vu l’avis du Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche du 10 octobre 2023 ;
Vu l’avis du Conseil supérieur de l’éducation du 12 octobre 2023 ;
Vu l’avis de la commission professionnelle consultative « Services aux entreprises » du 17 octobre 2023,
Arrêtent :
Art. 1 . – La définition et les conditions de délivrance du brevet de technicien supérieur « banque » sont fixées
er

conformément aux dispositions du présent arrêté.


Sa présentation synthétique est définie en annexe I du présent arrêté.
Art. 2. – Le référentiel des activités professionnelles et le référentiel de compétences sont définis
respectivement aux annexes II et III du présent arrêté.
Le référentiel d’évaluation fixé à l’annexe IV du présent arrêté comprend les unités constitutives du diplôme, les
unités communes au brevet de technicien supérieur « Banque » et à d’autres spécialités de brevet de technicien
supérieur, le règlement d’examen et la définition des épreuves ponctuelles et des situations d’évaluation en cours de
formation qui sont définis respectivement aux annexes IV a, IV b, IV c et IV d du présent arrêté.
L’horaire hebdomadaire des enseignements en formation initiale, les ateliers de professionnalisation et le stage
en milieu professionnel sont définis respectivement aux annexes V a, V b et V c du présent arrêté.
Art. 3. – Pour chaque session d’examen, la date de clôture des registres d’inscription et la date de début des
épreuves pratiques ou écrites sont arrêtées par le ministre chargé de l’enseignement supérieur.
Chaque candidat s’inscrit à l’examen dans sa forme globale ou dans sa forme progressive conformément aux
dispositions des articles D. 643-14 et D. 643-20 à D. 643-23 du code de l’éducation. Dans le cas de la forme
progressive, le candidat précise les épreuves ou unités qu’il souhaite subir à la session à laquelle il s’inscrit.
La liste des pièces à fournir lors de l’inscription à l’examen est fixée par chaque recteur.
Le brevet de technicien supérieur « Banque » est délivré aux candidats ayant passé avec succès l’examen défini
par le présent arrêté conformément aux dispositions des articles D. 43-13 à D. 643-26 du code de l’éducation.
Art. 4. – Les correspondances entre les épreuves de l’examen organisées conformément à l’arrêté
du 26 février 2014 modifié portant définition et fixant les conditions de délivrance du brevet de technicien
supérieur « banque, conseiller de clientèle (particuliers) » et les épreuves de l’examen organisées conformément au
présent arrêté sont précisées en annexe VI du présent arrêté.
La durée de validité des notes égales ou supérieures à 10 sur 20 aux épreuves de l’examen subi selon les
dispositions de l’arrêté du 26 février 2014 précité et dont le candidat demande le bénéfice dans les conditions
prévues à l’alinéa précédent est reportée dans le cadre de l’examen organisé selon les dispositions du présent arrêté,
à compter de la date d’obtention de ce résultat, conformément à l’article D. 643-15 du code de l’éducation.
Art. 5. – La première session du brevet de technicien supérieur « banque » organisée conformément aux
dispositions du présent arrêté a lieu en 2026.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 11 sur 110

La dernière session du brevet de technicien supérieur « banque, conseiller de clientèle (particuliers) » organisée
conformément aux dispositions de l’arrêté du 26 février 2014 précité a lieu en 2025. A l’issue de cette session,
l’arrêté du 26 février 2014 précité est abrogé.
Art. 6. – Le présent arrêté est applicable dans les îles Wallis et Futuna, en Polynésie française et en Nouvelle-
Calédonie.
Pour l’application de l’article 3 du présent arrêté, la référence au recteur est remplacée par la référence au vice-
recteur.
Art. 7. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 22 novembre 2023.
La ministre de l’enseignement supérieur
et de la recherche,
Pour la ministre et par délégation :
La cheffe du service de la stratégie
des formations et de la vie étudiante,
adjointe à la directrice générale,
L. VAGNER-SHAW
Le ministre délégué auprès du ministre de l’intérieur
et des outre-mer, chargé des outre-mer,
Pour le ministre et par délégation :
La cheffe de service,
adjointe au directeur général des outre-mer,
K. DELAMARCHE
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 11 sur 110

BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR « BANQUE »


SOMMAIRE
ANNEXE I. – TABLEAU DE SYNTHÈSE – ACTIVITÉS – BLOCS DE COMPÉTENCES – UNITÉS
ANNEXE II. – RÉFÉRENTIEL DES ACTIVITÉS PROFESSIONNELLES
PÔLE D’ACTIVITÉS 1 – ACCOMPAGNEMENT DU PARCOURS DU CLIENT DE SERVICES
BANCAIRES ET FINANCIERS
PÔLE D’ACTIVITÉS 2 – DÉVELOPPEMENT COMMERCIAL
PÔLE D’ACTIVITÉS 3 – CONSEIL ET EXPERTISE EN SOLUTIONS BANCAIRES ET FINANCIÈRES
PÔLE D’ACTIVITÉS 4 – VEILLE ORGANISATIONNELLE, JURIDIQUE, ÉCONOMIQUE ET SECTO­
RIELLE
ANNEXE III. – RÉFÉRENTIEL DE COMPÉTENCES
ANNEXE IV. – RÉFÉRENTIEL D’ÉVALUATION
ANNEXE IV a. – UNITÉS CONSTITUTIVES DU DIPLÔME
ANNEXE IV b. – CONDITIONS D’OBTENTION DES DISPENSES D’ÉPREUVES
ANNEXE IV c. – RÉGLEMENT D’EXAMEN
ANNEXE IV d. – DÉFINITION DES ÉPREUVES
ANNEXE V. – ORGANISATION DE LA FORMATION
ANNEXE V a. – GRILLE HORAIRE ANNUELLE DE LA FORMATION
ANNEXE V b. – ATELIERS DE PROFESSIONNALISATION
ANNEXE V c. – STAGE EN MILIEU PROFESSIONNEL
ANNEXE VI. – TABLEAU DE CORRESPONDANCE ENTRE LES ÉPREUVES ET UNITÉS DU BTS «
BANQUE - CONSEILLER DE CLIENTÈLE » ET CELLES DU BTS « BANQUE »
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 11 sur 110

ANNEXE I
TABLEAU DE SYNTHÈSE – ACTIVITÉS – BLOCS DE COMPÉTENCES – UNITÉS

Brevet de technicien supérieur « banque »


PÔLE D’ACTIVITÉS BLOCS DE COMPÉTENCES UNITÉS

Pôle d’activités 1 - Accompagnement du par­ Bloc de compétences 1 – Accompagnement du parcours du client de services
cours du client de services bancaires et bancaires et financiers
financiers – Accueillir la clientèle.
– Accompagnement du parcours client. – Gérer les flux de clients et les priorités.
– Orientation du client vers le bon interlocuteur – Pratiquer l’écoute active.
– Gérer les incivilités et les conflits.
interne ou externe.
– Actualiser les informations clients.
– Traitement des alertes au quotidien. – Planifier un rendez-vous. Unité U3
– Accompagnement des usages numériques. – Réaliser les opérations courantes et/ou suivre leur réalisation par le client. -
– Gérer les dysfonctionnements. Accompagnement du par­
– Orienter le client vers l’interlocuteur approprié. cours du client de services
– Mettre en avant les offres complémentaires. bancaires et financiers
– Contrôler la conformité et la complétude d’un dossier client.
– Traiter les alertes et les situations en fonction de leurs niveaux de risques.
– Proposer une offre de services adaptée aux situations de vulnérabilité et
d’illectronisme.
– Former et accompagner le client à l’utilisation des services à distance.
– Mettre en œuvre les mesures de sécurité et de précaution lors de l’utilisation
des outils numériques.

Pôle d’activités 2 - Développement commercial Bloc de compétences 2 – Développement commercial


– Mise en œuvre d’actions commerciales. – Analyser les écarts entre objectifs commerciaux et réalisations.
– Préparation de la vente-conseil. – Proposer des actions correctrices.
– Décliner au niveau local les actions commerciales définies par l’établisse­
– Conduite de la vente-conseil. ment.
– Consolidation de la relation client. – Traiter les opportunités commerciales générées par le système d’informa­
tion.
– Identifier les risques et opportunités de la situation du client et du
fonctionnement du compte.
– Se fixer des objectifs et identifier les marges de négociation.
– Préparer des outils d’aide à la vente. Unité U4
– Installer une relation de confiance. -
– Conduire un entretien de découverte du client. Développement commercial
– Caractériser et hiérarchiser les besoins.
– Négocier une solution personnalisée conforme à la réglementation.
– Conclure la vente.
– Prendre congé et s’assurer de la satisfaction du client.
– Rendre compte de la relation client.
– Assurer le suivi de la mise en œuvre d’un contrat.
– Traiter les demandes d’informations complémentaires de la clientèle et les
réclamations.
– Saisir les futures opportunités commerciales.
– Evaluer la satisfaction du client.

Pôle d’activité 3 - Conseil et expertise en Bloc de compétences 3 - Conseil et expertise en solutions bancaires et Unité U5
solutions bancaires et financières financières -
– Ouverture et suivi des comptes bancaires. – Analyser les opportunités et les risques liés à la situation du client. Conseil et expertise en solu­
– Mise à disposition et suivi des moyens de – Assurer l’ouverture du compte adapté tions bancaires et financières
paiement. – Gérer et clôturer un compte
– Identifier des produits et services liés au compte.
– Elaboration d’une solution d’épargne. – Adapter les différents moyens de paiement à la situation du client.
– Elaboration d’une solution d’assurance. – Prévenir les risques liés aux moyens de paiement.
– Elaboration d’une solution de financement. – Participer au traitement des incidents liés aux moyens de paiement.
– Définir le profil d’investisseur.
– Caractériser les différents produits d’épargne et les principaux instruments
financiers et leur compte support.
– Elaborer une solution d’épargne adaptée à la situation du client et à ses
motivations.
– Caractériser les produits d’assurance de personnes et de prévoyance.
– Caractériser les produits d’assurance de dommages et de responsabilité.
– Elaborer une solution d’assurance adaptée à la situation personnelle et
patrimoniale du client.
– Caractériser les différents types de crédits.
– Elaborer une solution de financement adaptée au projet du client et à sa
situation personnelle et patrimoniale.
– Mettre en place des assurances et des garanties appropriées.
– Suivre le crédit jusqu’à son remboursement.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 11 sur 110

PÔLE D’ACTIVITÉS BLOCS DE COMPÉTENCES UNITÉS

Pôle d’activité 4 - Veille organisationnelle, Bloc de compétences 4 –Veille organisationnelle, juridique, économique et
juridique, économique et sectorielle sectorielle
– Information des clients sur le – Mettre en évidence l’organisation et le rôle du système financier dans
l’activité économique.
système financier français, européen et interna­
– Mobiliser la réglementation prudentielle.
tional.
– Prendre en compte les risques du système financier.
– Suivi de l’évolution du marché bancaire, de – Appréhender les domaines d’activité des établissements financiers.
l’assurance et de la finance. – Identifier les conséquences des évolutions technologiques sur les acteurs du
– Intégration d’un collectif de travail. marché.
– Exercice de l’activité dans le cadre juridique – Analyser l’environnement.
propre au système financier. – Analyser les différentes stratégies des acteurs du marché.
– Réalisation d’une veille économique et sociale. – Appliquer les mesures de cybersécurité.
– Inscrire son activité dans une démarche RSE. Unité U6
– Caractériser les structures juridiques des organisations. -
– Travailler en équipe dans l’établissement et se positionner au sein d’un Veille organisationnelle, juri­
écosystème d’acteurs. dique, économique et secto­
– Analyser les indicateurs financiers et non financiers de l’établissement. rielle
– Caractériser les différents styles de management et de gouvernance.
– Repérer les composantes de la politique sociale de l’établissement.
– Inscrire son activité dans une démarche qualité.
– Appliquer les obligations générales du banquier et la déontologie.
– Identifier les risques juridiques liés à l’activité.
– Analyser la situation juridique du client.
– Inscrire la relation commerciale dans un cadre contractuel.
– Mobiliser les indicateurs macro-économiques.
– Analyser la composition et les inégalités de revenus et de patrimoine.
– Identifier les principales politiques économiques et sociales et leurs outils.
– Repérer l’impact des politiques économiques et sociales sur l’activité du
secteur.

Bloc de compétences Culture générale et expression


– Développer la curiosité et la réflexion des étudiants dans le sens d’une
culture générale ouverte sur les problèmes du monde contemporain à
travers des thèmes libres et imposés, des textes et documents. Unité U1
– Maîtriser la rédaction d’un message écrit en respectant les caractères de la -
langue écrite, en synthétisant des informations et en répondant de façon
argumentée à une question posée en relation avec les documents proposés Culture générale et expression
en lecture.
– Communiquer oralement de façon efficace en s’adaptant au contexte de la
communication.

Bloc de compétences Langue vivante étrangère : Compréhension de l’écrit et Unité U21


expression écrite -
Niveau B2 du CECRL pour les activités langagières suivantes : Langue vivante étrangère :
– compréhension de documents écrits, Compréhension de l’écrit et
– production et interaction à l’écrit. expression écrite

Bloc de compétences Langue vivante étrangère : Compréhension de l’écrit et Unité U22


de l’oral, expression orale en continu et en interaction -
Langue vivante étrangère :
Niveau B2 du CECRL pour les activités langagières suivantes : Compréhension de l’écrit et
– compréhension de l’oral, de l’oral, expression
– production et interaction orales. orale en continu et en inter­
action

Bloc facultatif Communication en langue vivante étrangère 2 Unité UF1


Niveau B1 du CECRL pour les activités langagières suivantes : -
– compréhension de documents écrits, Communication en langue
– production et interaction écrite, vivante étrangère 2
– compréhension de l’oral,
– production et interaction orales.

Bloc facultatif Certification professionnelle Unité UF2


-
Certification professionnelle

Bloc facultatif Engagement étudiant Unité UF3


-
Engagement étudiant
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 11 sur 110

ANNEXE II
RÉFÉRENTIEL DES ACTIVITÉS PROFESSIONNELLES
Brevet de technicien supérieur « banque »
Le titulaire du diplôme exerce son activité dans le secteur bancaire, financier et assurantiel. Relevant d’un
établissement ou d’un réseau d’établissements, il travaille au sein de structures variées, en face à face avec le client
et/ou à distance, à l’aide d’outils technologiques évolutifs.
L’activité bancaire, financière et assurantielle est fortement réglementée et nécessite une maîtrise du cadre
spécifique du secteur et des procédures propres à l’établissement ou au réseau d’établissements de référence.
Le titulaire du diplôme exerce des missions qui se situent au cœur de l’activité économique. En conséquence, sa
connaissance de l’environnement et du secteur financier, en constante évolution, est approfondie.

1. Présentation du diplôme
1.1. Définition des missions du titulaire du diplôme
Le titulaire du diplôme exerce une fonction commerciale et technique dans une organisation du secteur financier,
sur le marché des particuliers.
L’activité principale du titulaire du diplôme consiste à commercialiser l’offre de produits et de services de son
entreprise, établissement ou réseau d’établissements, en informant et conseillant la clientèle à travers tous les
canaux de communication qui lui sont offerts. Cette dimension omnicanale de la relation client contribue à faire
évoluer de manière continue les missions du conseiller ou de la conseillère. L’offre des entreprises du secteur se
diversifie, se répercutant sur le contenu des missions et élargissant le champ des compétences du conseiller ou de la
conseillère. Celui-ci ou celle-ci inscrit son activité professionnelle dans le respect de la politique commerciale
définie par l’établissement ou le réseau d’établissements et de l’encadrement juridique du secteur bancaire et
financier.
Dans un secteur concurrentiel, le titulaire du diplôme a également pour mission de prospecter de nouveaux
clients et de saisir toutes les opportunités commerciales. Le titulaire du diplôme exerce un métier de conseil et de
vente qui requiert des qualités relationnelles. Il doit être en mesure de mobiliser ses connaissances et les outils
numériques mis à sa disposition pour son activité. Il fait preuve d’agilité notamment dans la maîtrise de
l’omnicanalité en étant capable de s’adapter et d’utiliser les outils numériques liés à son activité.
Le titulaire du diplôme exerce ses missions dans le respect de la règlementation et des principes déontologiques
propres au secteur qui conditionne la relation de confiance qu’il tisse avec la clientèle mais également qu’il
entretient avec les différents partenaires. Il est sensibilisé aux enjeux environnementaux et sociétaux. Il est attentif
à l’accompagnement des clients en situation de handicap et, de manière générale, dans l’accueil et
l’accompagnement des prospects et des clients au respect de toutes les formes d’égalité et d’équité.
Le titulaire du diplôme est autorisé, conformément au Code des assurances, à exercer des activités
d’intermédiation dans les domaines de l’assurance de personnes et de l’assurance de biens et de responsabilité.
Le titulaire du diplôme remplit les conditions de compétences professionnelles en matière de crédit visées à
l’article D. 314-23 du code de la consommation.

1.2. Environnement professionnel du titulaire du diplôme


Le titulaire du diplôme évolue dans le secteur financier regroupant les activités financières, bancaires et
assurantielles. Ce secteur connait des mutations profondes depuis plusieurs années :
– la généralisation du numérique, rendue possible par le progrès technologique, s’est accélérée dans le secteur ;
– le développement important des données (datas) et la place croissante des médias sociaux génèrent de
nouveaux défis pour les acteurs du secteur ainsi qu’une dématérialisation et une complexification de
l’environnement professionnel ;
– le renforcement du cadre juridique et déontologique de l’ensemble des professions financières conduit à un
accroissement des réglementations et des contrôles ;
– les évolutions sociétales majeures découlant d’attentes nouvelles des citoyens, des consommateurs et des
collaborateurs conduisent à développer une relation omnicanale bancaire, financière et assurantielle pour
s’adapter aux besoins des clients, ainsi qu’aux nouveaux modes de vie et de travail ;
– les impératifs de la responsabilité sociétale et environnementale sont pris en compte dans la réglementation du
secteur et dans l’offre des organisations.
Dans ce contexte, les missions du titulaire du diplôme ont évolué et continueront à se transformer en profondeur
dans les années à venir.

1.3. Emplois concernés


Les emplois concernés correspondent à une variété de situations qui dépendent de l’activité et de l’organisation
interne de l’établissement et du réseau d’établissements. Le métier cible est celui de « conseiller ou de conseillère
de clientèle » (1) de particuliers. Cette fonction est exercée dans les agences et dans les structures de relations à
distance des établissements et réseaux d’établissements bancaires, d’assurances et financiers.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 11 sur 110

Les missions comportent quatre grands axes :


– accueillir le client et l’accompagner dans son parcours, quel que soit le canal de communication qu’il a choisi,
en veillant à la qualité du service rendu et à l’adaptation de la proposition formulée dans une logique de
fidélisation et en développant une relation de confiance personnalisée basée sur la connaissance de chaque
client ;
– développer quantitativement et qualitativement l’activité en appliquant la politique commerciale de
l’établissement ou du réseau d’établissements dans le respect des règles de sécurité, de la règlementation
et de la déontologie propre au secteur d’activité ;
– apporter un conseil et une expertise technique correspondant à la demande et à la situation de chaque client
tout en maîtrisant les risques financiers et en prenant appui sur des partenaires internes ou externes à
l’établissement ;
– assurer une veille organisationnelle, juridique, économique et sectorielle qui permette d’apporter une réponse
actualisée et cohérente au client, dans le respect du cadre prudentiel et réglementaire.
Le titulaire du diplôme peut être affecté dans des entités chargées du « traitement des opérations », plus connues
sous l’appellation de middle office et back office (2).
Les besoins des réseaux étant renforcés en matière de conformité, ces fonctions présentent des opportunités pour
le titulaire du diplôme. Elles lui permettent de contribuer à la qualité de la relation-client et de conforter son
expertise technique avant d’évoluer vers une activité commerciale.
Place dans l’organisation de l’entreprise, niveau d’autonomie et de responsabilité.
Le titulaire du diplôme se trouve sous la supervision de son responsable hiérarchique, responsable d’entité, au
sein d’une équipe de taille variable. Il contribue, par son action, aux résultats collectifs et dispose d’une large
autonomie dans son organisation qui peut recouvrir une part de travail à distance. Il dispose également d’une
capacité de décision dans la limite des délégations octroyées par l’établissement.

1.4. Types d’entreprises et d’établissements où se situent ces emplois


Les emplois sont exercés dans des agences bancaires et financières physiques, des centres bancaires et financiers
à distance, des entreprises innovantes du secteur financier (3), des établissements de paiement, des intermédiaires et
prestataires de services bancaires, financiers et assurantiels.

1.5. Conditions générales d’exercice


L’activité est exercée selon un rythme défini par l’établissement ou le réseau d’établissements. Elle est située
principalement dans un lieu d’accueil commercial de la clientèle en présentiel ou dans un centre d’appels et de
travail à distance. L’activité peut être réalisée en télétravail selon les conditions définies par l’établissement de
référence.
L’exercice de l’activité est soumis à la déontologie du secteur financier et à une obligation de sécurité des
informations reçues et transmises. De manière générale, une attention sera portée à la prévention des risques et au
respect du cadre règlementaire.
L’environnement technologique du poste a une forte influence sur le contenu des activités, tant concernant la
relation client que la réalisation des opérations de gestion. Il nécessite d’appliquer les protocoles internes
correspondant et de prendre les mesures liées à la cybersécurité.

1.6. Perspectives
Le titulaire du diplôme est un collaborateur ou une collaboratrice dont le parcours est évolutif disposant, en
raison de la diversité des contextes d’activité, de multiples possibilités d’évolution professionnelle.
Il peut ainsi, à l’intérieur du secteur bancaire, évoluer vers d’autres types de clientèles de particuliers, vers le
marché des professionnels ou vers des fonctions managériales. Il peut également évoluer dans le cadre plus large de
services financiers (banque, assurance, financement de biens mobiliers et immobiliers, conseil patrimonial). Il peut
développer de nouvelles compétences en intégrant d’autres structures.
Cette évolution peut être facilitée dans le cadre de nombreux dispositifs de formation continue ou universitaire, y
compris les grandes écoles, soit en approfondissant l’un des domaines étudiés au cours de la préparation du présent
diplôme, soit en l’élargissant à un domaine financier complémentaire, notamment assurance et professions
immobilières.

1.7. Délimitation et pondération des activités


Le titulaire du diplôme est capable de traiter la plupart des problématiques courantes des particuliers dans les
domaines de la banque au quotidien, du placement, de l’assurance et du crédit. Il oriente les clients vers
l’interlocuteur compétent si la demande nécessite une expertise spécifique (par exemple, gestion patrimoniale ou
financement immobilier).
Le titulaire du diplôme répond aux sollicitations de la clientèle et génère également son activité en prospectant
de nouveaux clients et en faisant des propositions personnalisées.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 11 sur 110

Enfin, il veille à la maîtrise des risques liés à la nature même des prestations offertes et des particularités de
l’environnement financier.

2. Description des activités professionnelles

Les activités professionnelles du titulaire du diplôme ont pour objectifs d’accompagner les clients, dans un
environnement technologique omnicanal complexe, en personnalisant l’offre de services bancaires et financiers et
de développer l’activité commerciale. Les activités professionnelles sont exercées dans le respect de la déontologie
du secteur, du cadre prudentiel et juridique et en prenant appui sur une culture organisationnelle, juridique,
économique et sectorielle.
Sur le plan formel, le descriptif des activités professionnelles fait régulièrement référence au vocable
« conseiller ». Ce terme doit être compris de façon générique ; il désigne les femmes et les hommes dont l’activité
est le conseil à la clientèle de produits et services bancaires et financiers.

(1) Le métier cible est appelé « conseiller ou conseillère de clientèle », ce qui correspond à la terminologie la plus utilisée dans
les groupes du secteur financier, mais on peut tout aussi bien parler de « chargé ou chargée de clientèle » dont le périmètre des
missions est identique.
(2) Middle office et back office : « middle office » correspond aux activités de suivi de marché, « back office » au traitement des
opérations.
(3) Ces nouvelles structures sont dénommées « fintechs », néobanques.

PÔLE D’ACTIVITÉS 1. – ACCOMPAGNEMENT DU PARCOURS


DU CLIENT DE SERVICES BANCAIRES ET FINANCIERS

Description générale

Dans un environnement omnicanal, le conseiller exerce ses fonctions en relation avec les clients de services
bancaires, financiers et assurantiels en prenant en compte leurs préférences et en veillant à la qualité du service. Il
assure la gestion des interactions avec les clients et les prospects en présentiel et à distance grâce aux canaux
numériques (le téléphone, la messagerie classique et la messagerie instantanée, l’assistant virtuel, les réseaux
sociaux etc.) tout en s’attachant à développer un suivi de la relation avec les clients dans la durée.

Conditions d’exercice

Cadre dans lequel s’exerce l’activité avec les éléments et moyens indispensables

Le titulaire du diplôme joue un rôle essentiel dans la gestion du parcours client. Il utilise les outils numériques
mis à sa disposition afin de communiquer avec les clients tout au long de leur parcours, avec les collaborateurs de
son établissement ainsi qu’avec les partenaires externes.

Relations avec d’autres collaborateurs - Relations internes et/ou externes

Le titulaire du diplôme entretient des relations avec l’ensemble des collaborateurs de l’établissement bancaire ou
financier ainsi qu’avec différents partenaires externes (courtiers, notaires, agents immobiliers notamment).
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 11 sur 110

Activités et tâches Activité 1 - Accompagnement du parcours client.


caractéristiques du pôle A1.1 T1 Accueil, accompagnement du prospect et du client en agence et à distance.
A1.1 T2 Utilisation des outils adaptés à la relation commerciale omnicanale.
A1.1 T3 Fiabilisation de l’information client.
A1.1 T4 Gestion des agendas et consultation des fichiers des superviseurs.
Activité 2 - Orientation du client vers le bon interlocuteur interne ou externe.
A1.2 T1 Accompagnement du client dans la gestion des opérations courantes.
A1.2 T2 Orientation du client vers les interlocuteurs internes et externes adaptés.
A1.2 T3 Sensibilisation du client aux offres complémentaires de l’établissement.
Activité 3 - Traitement des alertes au quotidien.
A1.3 T1 Recueil et vérification de la conformité des documents nécessaires à la relation bancaire et financière.
A1.3 T2 Mobilisation des outils de cotation.
A1.3 T3 Qualification des alertes et des risques liés à la gestion du compte.
A1.3 T4 Application des mesures de lutte contre la fraude, le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme.
Activité 4 - Accompagnement des usages numériques.
A1.4 T1 Détection des indices de vulnérabilité du client face au numérique et mise en œuvre d’un accompagnement adapté.
A1.4 T2 Prévention en matière de cybersécurité liée à l’utilisation des outils de gestion et des canaux de communication numériques.
A1.4 T3 Participation à la gestion de la e-réputation de l’établissement.
A1.4 T4 Formation des clients aux outils de la banque à distance.

Résultats attendus – Les procédures d’accueil client et prospect sont appliquées quel que soit le canal de communication utilisé.
– La fiabilité réglementaire et commerciale du système d’information est garantie.
– Le client est orienté et accompagné vers les interlocuteurs internes et externes pertinents.
– L’offre de services bancaires et financiers est connue.
– Les opérations de gestion courante sont maîtrisées.
– La gestion des risques et les procédures de conformité sont maîtrisées.
– Le client est conseillé de manière à éclairer son consentement.
– Les techniques et les outils de communication et de gestion numériques sont utilisés dans le respect de la sécurité et de la
préservation de l’image de marque de l’entreprise.
– Toutes formes d’égalité et d’équité sont recherchées dans l’exercice de l’activité.

Autonomie et L’ensemble des activités peut être conduite en totale autonomie dans le cadre des délégations mises en place dans l’établissement
responsabilité bancaire ou financier.

PÔLE D’ACTIVITÉS 2. – DÉVELOPPEMENT COMMERCIAL

Description générale
Spécialiste de la relation client tant en face à face qu’à distance, le conseiller construit et développe une relation
de confiance avec la clientèle en assurant un service de haute qualité. Son activité professionnelle consiste à
décliner la politique commerciale définie par l’établissement dans le respect de l’encadrement juridique propre au
secteur bancaire, financier et assurantiel.

Conditions d’exercice
Cadre dans lequel s’exerce l’activité avec les éléments et moyens indispensables
Le développement commercial relève de la stratégie définie par l’établissement ou le réseau d’établissements.
Aussi, le titulaire du diplôme prend appui sur un certain nombre d’outils de promotion et de commercialisation,
notamment un protocole de vente adapté au canal de communication choisi par le client. Cette procédure garantit la
continuité des échanges commerciaux dans le respect de la réglementation.
Relations avec d’autres collaborateurs - Relations internes et/ou externes
Le développement commercial nécessite d’être en relation constante avec les différents services de
l’établissement (service crédit, contentieux, collaborateurs spécialisés en immobilier, etc.), de même qu’avec
d’autres intervenants sur le marché (courtiers, prescripteurs immobiliers, notaires, prestataires de services,
organismes professionnels etc.).
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 11 sur 110

Activités et tâches Activité 1 – Mise en œuvre d’actions commerciales


caractéristiques du pôle A2.1 T1 Analyse d’un tableau de bord commercial.
A2.1 T2 Participation à des actions commerciales de prospection, d’équipement de la clientèle et de fidélisation.
A2.1 T3 Détection et traitement des opportunités commerciales générées par le système d’information.
Activité 2 - Préparation de la vente-conseil
A2.2 T1 Appropriation de la situation personnelle et patrimoniale du client.
A2.2 T2 Analyse du fonctionnement des comptes du client.
A2.2 T3 Utilisation des préconisations de l’établissement.
Activité 3 - Conduite de la vente-conseil
A2.3 T1 Accueil du prospect ou du client en face à face comme à distance.
A2.3 T2 Qualification de la demande.
A2.3 T3 Proposition d’une solution personnalisée selon une approche globale du client.
A2.3 T4 Négociation des conditions de commercialisation.
A2.3 T5 Conclusion de l’entretien de vente-conseil dans le respect de la réglementation.
Activité 4 - Consolidation de la relation client
A2.4 T1 Réalisation du compte rendu d’entretien.
A2.4 T2 Contrôle de l’exécution du contrat.
A2.4 T3 Traitement des demandes d’informations complémentaires.
A2.4 T4 Suivi de la satisfaction du client et gestion des relances.

Résultats attendus – Le plan d’actions commerciales de l’établissement et du réseau est mis en œuvre.
– Les objectifs opérationnels sont fixés en adéquation avec le profil du client.
– L’entretien de clientèle, en face à face comme à distance, est structuré et pro-actif.
– Les informations saisies dans le système d’information sont pertinentes.
– Le suivi des dossiers est assuré en respectant les procédures internes de l’établissement.
– Le suivi de la clientèle permet d’assurer un haut niveau de satisfaction et de fidélisation.

Autonomie et responsabilité Le titulaire du diplôme mène des actions commerciales : il développe son portefeuille client pour atteindre les objectifs fixés par son
établissement. Sa marge de négociation est définie par le système de délégation dont il dépend et par les habilitations propres au
secteur (certification professionnelle des acteurs de marchés). Il travaille en étroite collaboration avec les services commerciaux
pour adapter l’offre à la demande du client et répondre à ses réclamations.
De façon générale, il participe à la mise en œuvre de la politique commerciale de son établissement, actualise les données de ses
clients et assure la transmission des informations pertinentes à sa hiérarchie.

PÔLE D’ACTIVITÉS 3. – CONSEIL ET EXPERTISE


EN SOLUTIONS BANCAIRES ET FINANCIÈRES

Description générale
Interlocuteur privilégié des clients, le conseiller met son expertise technique au service de ceux-ci en répondant à
leurs besoins. Il élabore des solutions adaptées en gérant les risques bancaires et financiers. Son conseil répond à
une approche globale des besoins du client mobilisant éventuellement un partenariat avec des intervenants internes
ou externes.

Conditions d’exercice
Cadre dans lequel s’exerce l’activité avec les éléments et moyens indispensables
Le titulaire du diplôme exerce son activité dans un environnement technologique nécessitant que les outils
numériques et les apports de l’exploitation des données et de l’intelligence artificielle soient maîtrisés. Il doit
également prendre en compte les nouvelles exigences des consommateurs. La connaissance des risques ainsi que
les évolutions réglementaires font partie intégrante des conditions d’exercice du métier de conseiller de clientèle.
L’adaptabilité à l’environnement et la justesse de la posture professionnelle demeurent des conditions
indispensables à l’exercice de son activité.
Relations avec d’autres collaborateurs - Relations internes et/ou externes
Le titulaire du diplôme doit exercer son métier en créant et en entretenant des liens et un réseau, notamment au
niveau du tissu économique local. En interne, il participe au travail collaboratif tirant parti des compétences du
groupe dans un souci d’efficience.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 11 sur 110

Activités et tâches Activité 1 - Ouverture et suivi des comptes bancaires


caractéristiques du pôle A3.1 T1 Diagnostic de la situation personnelle, matrimoniale, patrimoniale et fiscale du client.
A3.1 T2 Ouverture du compte approprié dans le respect de la réglementation et des procédures internes.
A3.1 T3 Gestion du compte et des services associés.
A3.1 T4 Clôture du compte dans le respect de la réglementation et des procédures internes.
Activité 2 - Mise à disposition et suivi des moyens de paiement
A3.2 T1 Propositions de moyens de paiement selon leurs caractéristiques.
A3.2 T2 Prévention des risques liés aux moyens de paiement.
A3.2 T3 Application de la réglementation et des procédures internes relatives aux incidents de paiement.
Activité 3 - Élaboration d’une solution d’épargne
A3.3 T1 Identification des produits d’épargne adaptés à la situation du client.
A3.3 T2 Identification des différents instruments financiers et des techniques des marchés financiers adaptés à la situation du
client.
Activité 4 - Élaboration d’une solution d’assurance
A3.4 T1 Identification et suivi des assurances de personnes adaptées à la situation du client.
A3.4 T2 Identification et suivi des assurances de biens et de responsabilité adaptées à la situation du client.
Activité 5 - Élaboration d’une solution de financement
A3.5 T1 Caractérisation des différents types de financement.
A3.5 T2 Évaluation de la solvabilité de l’emprunteur.
A3.5 T3 Montage du projet en collaboration avec les partenaires appropriés.
A3.5.T4 Suivi du crédit : renégociation, rachat, traitement des incidents.

Résultats attendus – Le profil et la situation du client sont identifiés et analysés.


– Les règles légales, les procédures internes ainsi que la déontologie sont respectées.
– L’offre de services liés à la gestion des comptes est adaptée à la situation du client.
– Des solutions adaptées aux incidents sont mises en œuvre.
– Des solutions (d’épargne, d’assurance, de financement) sont proposées dans le respect de la situation du client et des objectifs
de l’établissement, notamment en matière de finance durable.
– Le risque en matière d’octroi de crédit est correctement évalué.
– Le montage et le suivi d’un dossier de financement est maîtrisé.

Autonomie et responsabilité Le niveau d’autonomie et de responsabilité en matière de conseil et d’expertise bancaire dépend des délégations octroyées dans le
cadre de la réglementation propre au secteur (certification professionnelle des acteurs de marchés) et de l’organisation interne
aux établissements et réseaux d’établissements.

PÔLE D’ACTIVITÉS 4. – VEILLE ORGANISATIONNELLE,


JURIDIQUE, ÉCONOMIQUE ET SECTORIELLE

Description générale
Dans le cadre de son activité professionnelle, le conseiller apporte des réponses cohérentes aux besoins des
clients. Son activité le conduit également à poursuivre les objectifs commerciaux fixés par son établissement. De
plus, son activité professionnelle s’inscrit dans le respect du cadre juridique et des règles prudentielles qui régissent
le secteur.
Dans un environnement en profonde mutation, le conseiller ou la conseillère de clientèle propose des solutions
pertinentes à des clients dont les comportements et les savoirs évoluent.

Conditions d’exercice
Cadre dans lequel s’exerce l’activité avec les éléments et moyens indispensables
L’activité est exercée en agence bancaire physique, en centre de services bancaires, dans les néo-banques et dans
des entreprises innovantes du secteur financier, auprès de prestataires de services bancaires, financiers et
assurantiels. Le titulaire du diplôme doit mobiliser d’importantes connaissances organisationnelles, juridiques,
économiques et sectorielles dans l’exercice de son activité.
Relations avec d’autres collaborateurs - Relations internes et/ou externes
Le titulaire du diplôme exerce son activité au sein d’une organisation. Cela implique une forte interaction au
quotidien avec ses collègues et un échange d’informations continu. Il veille aussi au respect des consignes de sa
hiérarchie et des délégations accordées. Le secteur financier est également soumis à une règlementation
prudentielle forte à laquelle il doit se conformer.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 11 sur 110

Activités et tâches Activité 1 - Information des clients sur le système financier français, européen et international
caractéristiques du pôle A4.1 T1 Sensibilisation au rôle et à l’organisation du système financier et bancaire dans l’activité économique.
A4.1 T2 Actualisation et application de la réglementation prudentielle du système financier.
Activité 2 - Suivi de l’évolution du marché bancaire, de l’assurance et de la finance
A4.2 T1 Recueil d’informations relatives à l’environnement concurrentiel et technologique.
A4.2 T2 Analyse des choix stratégiques des acteurs du marché.
A4.2 T3 Contribution à la cybersécurité.
A4.2 T4 Participation à la politique de responsabilité sociétale et environnementale de l’établissement.
Activité 3 - Intégration d’un collectif de travail
A4.3T 1 Collaboration au sein d’un écosystème d’acteurs et contribution aux résultats collectifs de l’établissement.
A4.3 T2 Analyse des différents styles de management et de gouvernance.
A4.3 T3 Application des choix de l’établissement en matière sociale.
A4.3 T4 Participation à la démarche qualité.
Activité 4 – Exercice de l’activité dans le cadre juridique propre au système financier
A4.4 T1 Prise en compte du cadre juridique spécifique et évolutif.
A4.4 T2 Exercice de l’activité dans le respect du cadre déontologique.
A4.4 T3 Mise en œuvre de contrats commerciaux.
Activité 5 – Réalisation d’une veille économique et sociale
A4.5 T1 Prise en compte de l’environnement économique et social.
A4.5 T2 Suivi des décisions de l’Etat et des institutions dans l’économie.

Résultats attendus – Le conseil à la clientèle est étayé par des arguments économiques, juridiques et financiers.
– La dimension prudentielle et réglementaire est prise en compte dans l’exercice de l’activité.
– Les solutions proposées à la clientèle prennent appui sur la connaissance du secteur et de ses acteurs.
– Les mesures de cybersécurité et de protection des données sont appliquées.
– La contribution aux objectifs collectifs, qualitatifs et quantitatifs de l’établissement est assurée.
– Le style de management et la gouvernance sont pris en compte dans l’exercice de l’activité.
– Le droit des contrats est respecté tout au long de la relation avec la clientèle.
– Les décisions de l’Etat et des institutions concernant le secteur financier sont suivies.
– Les principaux indicateurs économiques sont connus.
– La finance durable et la responsabilité sociétale et environnementale sont intégrées dans l’exercice de l’activité.

Autonomie et responsabilité Le titulaire du diplôme s’engage à respecter la déontologie du secteur ainsi que les règles applicables. Si l’activité du titulaire du
diplôme est encadrée, elle est également contrôlée par sa hiérarchie et dans le cadre d’audits de conformité internes ou
externes réalisés par des organismes régulateurs.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 11 sur 110

ANNEXE III
RÉFÉRENTIEL DE COMPÉTENCES

Brevet de technicien supérieur « banque »

BLOC DE COMPÉTENCES 1 – ACCOMPAGNEMENT DU PARCOURS


DU CLIENT DE SERVICES BANCAIRES ET FINANCIERS
Compétences Indicateurs d’évaluation
Activités et tâches (être capable de) des compétences Savoirs associés

Activité 1 - Accompagnement du Accueillir la clientèle. Application du protocole d’accueil L’accueil du client en présentiel et à distance
parcours client. Gérer les flux de clients et les adapté au canal de communication Connaissance du client.
A1.1 T1 Accueil, accompagnement priorités. et à la situation du client. Identification du client.
du prospect et du client en Pratiquer l’écoute active. Utilisation d’un registre de langage Clients en situation de handicap.
agence et à distance. conforme aux usages de la profes­ Clientèle fragile et vulnérable.
Gérer les incivilités et les conflits.
A1.1 T2 Utilisation des outils sion. Fichiers des superviseurs.
Actualiser les informations Dossier client.
adaptés à la relation commer­ clients. Adoption d’une posture adaptée à la
ciale omnicanale. clientèle bancaire. Techniques de communication.
Planifier un rendez-vous. Communication écrite et orale adaptée au
A1.1 T3 Fiabilisation de l’informa­ Respect du secret bancaire. canal.
tion client. Maîtrise des applications métier et Communication verbale et non verbale.
A1.1 T4 Gestion des agendas et outils numériques professionnels. Techniques de gestion des incivilités et des
consultation des fichiers des Fiabilité des Informations clients. Prise conflits.
superviseurs. de RDV qualifiés. Déontologie et secret bancaire.
Réglementation relative à la collecte des
données.
Applications métier et outils numériques
professionnels.

Activité 2 - Orientation du client Réaliser les opérations courantes Réalisation des opérations courantes. Les opérations bancaires courantes
vers le bon interlocuteur interne et/ou suivre leur réalisation Argumentation d’un refus d’opération. Procédures liées à la réalisation des opéra­
ou externe. par le client. Gestion des dysfonctionnements. tions courantes.
A1.2 T1 Accompagnement du Gérer les dysfonctionnements.
client dans la gestion des opé­ Prise en charge du client par des Missions des interlocuteurs internes et exter­
rations courantes. Orienter le client vers l’interlocu­ interlocuteurs internes et externes. nes.
A1.2 T2 Orientation du client vers teur approprié. Accroches relatives aux offres complé­ Offres commercialisées par l’établissement.
les interlocuteurs internes et Mettre en avant les offres com­ mentaires.
externes adaptés. plémentaires.
A1.2 T3 Sensibilisation du client
aux offres complémentaires de
l’établissement.

Activité 3 - Traitement des alertes Contrôler la conformité et la Application des mesures de suivi des La détection des alertes
au quotidien. complétude d’un dossier situations à risques. Protocole de traitement des alertes et des
A1.3 T1 Recueil et vérification de la client. Application des mesures de lutte contre risques.
conformité des documents Traiter les alertes et les situations la fraude.
nécessaires à la relation ban­ Protocole de lutte contre la fraude.
en fonction de leurs niveaux Application des mesures de lutte contre Protocole de lutte contre le blanchiment des
caire et financière.
A1.3 T2 Mobilisation des outils de de risques. le blanchiment des capitaux et le capitaux et le financement du terrorisme.
cotation. financement du terrorisme. Outils de cotation.
A1.3 T3 Qualification des alertes et
des risques liés à la gestion du
compte.
A1.3 T4 Application des mesures
de lutte contre la fraude, le
blanchiment des capitaux et le
financement du terrorisme.

Activité 4 - Accompagnement des Proposer une offre de services Prise en compte des clients vulnérables Les usages numériques
usages numériques. adaptée aux situations de vul­ ou en situation d’illectronisme. Applications et outils numériques.
A1.4 T1 Détection des indices de nérabilité et d’illectronisme. Application du protocole de sécurité Risques liées aux usages du numérique
vulnérabilité du client face au Former et accompagner le client numérique de l’établissement.
numérique et mise en œuvre Illectronisme.
à l’utilisation des services à Equipement des clients en services à Cybersécurité.
d’un accompagnement adapté.
A1.4 T2 Prévention en matière distance. distance. E-réputation.
de cybersécurité liée à l’utilisa­ Mettre en œuvre les mesures de
Prévention des risques numériques.
tion des outils de gestion et des sécurité et de précaution lors
canaux de communication de l’utilisation des outils Protocoles d’établissement.
numériques. numériques.
A1.4 T3 Participation à la gestion
de la e-réputation de l’établis­
sement.
A1.4 T4 Formation des clients aux
outils de la banque à distance.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 11 sur 110

BLOC DE COMPÉTENCES 2 – DÉVELOPPEMENT COMMERCIAL


Compétences Indicateurs d’évaluation
Activités et tâches (être capable de) des compétences Savoirs associés

Activité 1 – Mise en œuvre d’actions Analyser les écarts entre objectifs Sélection et traitement des infor­ L’activité commerciale
commerciales commerciaux et réalisations. mations commerciales perti­ Mesure de l’activité commerciale Tableaux de
A2.1 T1 Analyse d’un tableau de Proposer des actions correctrices. nentes. bord.
bord commercial. Actions favorisant le développe­
Décliner au niveau local les actions Indicateurs commerciaux.
A2.1 T2 Participation à des actions ment du portefeuille client.
commerciales de prospection, commerciales définies par l’éta­ Activité de prospection.
d’équipement de la clientèle et de blissement. Mise en œuvre et suivi de l’action commerciale
fidélisation. Traiter les opportunités (SIC).
A2.1 T3 Détection et traitement des commerciales générées par le sys­
opportunités commerciales géné­ tème d’information.
rées par le système d’information.

Activité 2 - Préparation de la vente- Identifier les risques et opportuni­ Fixation d’objectifs cohérents La préparation de la vente-conseil
conseil tés de la situation du client et du avec la situation du client, le Composantes de la fiche préparatoire à l’entre­
A2.2 T1 Appropriation de la situation fonctionnement du compte. fonctionnement du compte et tien.
personnelle et patrimoniale du Se fixer des objectifs et identifier les préconisations de l’éta­ Cycle de vie du client.
client. les marges de négociation. blissement. Objectifs qualitatifs et quantitatifs.
A2.2 T2 Analyse du fonctionnement Réalisation d’une fiche de pré­ Argumentaire de vente selon l’univers de pro­
des comptes du client. Préparer des outils d’aide à la duits et services.
paration d’entretien adaptée à
vente. Objections récurrentes.
A2.2 T3 Utilisation des préconisa­ la situation et à l’univers de
tions de l’établissement. produits et services. Niveaux de délégations.

Activité 3 - Conduite de la vente- Installer une relation de confiance. Prise de contact conforme aux La vente-conseil
conseil Conduire un entretien de décou­ pratiques de l’établissement. Approche globale du client.
A2.3 T1 Accueil du prospect ou du verte du client. Conduite d’un plan de décou­ Produits et services de l’établissement.
client en face à face comme à verte complet.
distance. Caractériser et hiérarchiser les Techniques associées au processus de vente
besoins. Reformulation et synthèse hié­ selon l’univers de produits et services.
A2.3 T2 Qualification de la demande. rarchisée des besoins.
A2.3 T3 Proposition d’une solution Négocier une solution personnali­ Spécificités de la vente à distance.
personnalisée selon une appro­ sée conforme à la réglementa­ Argumentation commerciale Obligations du conseiller de clientèle (devoirs
che globale du client. tion. personnalisée adaptée à d’information, de conseil et de mise en garde).
A2.3 T4 Négociation des conditions Conclure la vente. l’univers de produits et servi­
ces. Formalisme précontractuel et contractuel. Recueil
de commercialisation. Prendre congé et s’assurer de la de signature (dont électronique).
A2.3 T5 Conclusion de l’entretien de satisfaction du client. Concrétisation de la vente dans
vente- conseil dans le respect de le respect de la réglementa­
la réglementation. tion et de la déontologie.

Activité 4 - Consolidation de la Rendre compte de la relation Réalisation de comptes rendus Le suivi de la vente-conseil
relation client client. conformes aux exigences de Compte-rendu de l’entretien.
A2.4 T1 Réalisation du compte rendu Assurer le suivi de la mise en l’établissement. Cadre réglementaire.
d’entretien. œuvre d’un contrat. Respect des conditions de mise
en œuvre d’un contrat. Archivage des documents.
A2.4 T2 Contrôle de l’exécution du Traiter les demandes d’informa­ Réponse aux demandes de la Délais commerciaux et réglementaires.
contrat. tions complémentaires de la clientèle dans les délais. Traitement des réclamations.
A2.4 T3 Traitement des demandes clientèle et les réclamations. Elaboration d’un plan de relan­ Techniques de fidélisation.
d’informations complémentaires. Saisir les futures opportunités ces personnalisées. Relances qualifiées.
A2.4 T4 Suivi de la satisfaction du commerciales. Administration de questionnai­
res de satisfaction client. Appels de courtoisie.
client et gestion des relances. Evaluer la satisfaction du client.
Mesure de la satisfaction du Service après-vente.
client, incitation au parrai­ Services d’assistance interne.
nage et aux recommanda­
tions.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 11 sur 110

BLOC DE COMPÉTENCES 3 – CONSEIL ET EXPERTISE


EN SOLUTIONS BANCAIRES ET FINANCIÈRES
Compétences Indicateurs d’évaluation
Activités et tâches (être capable de) des compétences Savoirs associés

Activité 1 – Ouverture et suivi des Analyser les opportunités et les Exploitation d’informations perti­ Les comptes bancaires
comptes bancaires risques liés à la situation du nentes sur la situation du client. Situation du client
A3.1 T1 Diagnostic de la situation client. Ouverture de comptes adaptés à la Capacités civile et bancaire.
personnelle, matrimoniale, patri­ Assurer l’ouverture du compte situation du client. Fiscalité du particulier.
moniale et fiscale du client. adapté Suivi du fonctionnement du compte. Revenus et patrimoine.
A3.1 T2 Ouverture du compte Gérer et clôturer un compte Régimes d’unions.
approprié dans le respect de la Mise en place des produits et servi­ Situation professionnelle.
réglementation et des procédures Identifier des produits et services ces liés au compte. Comptes bancaires.
internes. liés au compte. Respect de la réglementation appli­ Typologie des comptes.
A3.1 T3 Gestion du compte et des cable aux comptes. Offre à la clientèle fragile.
services associés. Droit au compte.
A3.1 T4 Clôture du compte dans le Fonctionnement, dysfonctionnements et ris­
respect de la réglementation et ques.
des procédures internes. Services associés.

Activité 2 - Mise à disposition et Adapter les différents moyens de Adéquation entre le moyen de paie­ Les moyens de paiement
suivi des moyens de paiement paiement à la situation du ment et la situation du client. Typologie des moyens de paiement.
A3.2 T1 Propositions de moyens de client. Prévention des risques liés aux Moyens de paiement physiques.
paiement selon leurs caractéristi­ Prévenir les risques liés aux moyens de paiement. Moyens de paiement dématérialisés.
ques. moyens de paiement. Gestion des incidents liés à l’utilisa­ Paiement en devises.
A3.2 T2 Prévention des risques liés
aux moyens de paiement. A3.2 T3 Participer au traitement des inci­ tion des moyens de paiement. Fonctionnement et risques.
Application de la réglementation dents liés aux moyens de Usage abusif.
et des procédures internes relati­ paiement. Fraude.
ves aux incidents de paiement. Opposition.

Activité 3 - Élaboration d’une solu­ Définir le profil d’investisseur. Mobilisation des instruments L’épargne
tion d’épargne Caractériser les différents pro­ d’épargne en fonction du profil du Caractérisation de l’épargnant.
A3.3 T1 Identification des produits duits d’épargne et les princi­ client. Fiscalité du particulier.
d’épargne adaptés à la situation paux instruments financiers et Application des règles fiscales. Capacité d’épargne.
du client. leur compte support. Motif d’épargne.
A.3.3 T2 Identification des différents Elaborer une solution d’épargne Classification des profils investisseur.
instruments financiers et des adaptée à la situation du client Epargne et produits d’épargne.
techniques des marchés finan­ et à ses motivations. Produits d’épargne bancaire.
Produits d’épargne non bancaire.
ciers adaptés à la situation du
Instruments financiers.
client.
Epargne durable et solidaire.
Enveloppes fiscales.
Calculs financiers : intérêts, valeur acquise,
valeur actuelle, rendement.

Activité 4 - Élaboration d’une solu­ Caractériser les produits d’assu­ Prise en compte des éléments L’assurance
tion d’assurance rance de personnes et de constitutifs du contrat d’assu­ Cadre général de l’assurance.
A3.4 T1 Identification et suivi des prévoyance. rance. Contrat d’assurance.
assurances de personnes adap­ Caractériser les produits d’assu­ Identification des produits d’assu­
rance de dommages et de Réglementation propre aux produits d’assu­
tées à la situation du client. A4.4 rance adaptés à la situation du rance.
responsabilité.
T2 Identification et suivi des Elaborer une solution d’assu­ client. Types d’assurances.
assurances de biens et respon­ rance adaptée à la situation Assurance de personnes.
sabilité adaptées à la situation du personnelle et patrimoniale du
client. Assurance de biens et responsabilité.
client.

Activité 5 - Élaboration d’une solu­ Caractériser les différents types Adaptation du mode de financement Le financement
tion de financement de crédits. aux besoins du client. Types de crédit.
A3.5 T1 Caractérisation des diffé­ Elaborer une solution de finan­ Evaluation globale du risque client. Gestion du risque.
rents types de financement. A3.5 cement adaptée au projet du Indicateurs de solvabilité et cotation risque.
T2 Évaluation de la solvabilité de Prise en compte des éléments
client et à sa situation per­ constitutifs du financement des Sûretés réelles, les sûretés personnelles.
l’emprunteur.
sonnelle et patrimoniale. assurances et des garanties Assurances de l’emprunteur.
A3.5 T3 Montage du projet en col­
laboration avec les partenaires Mettre en place des assurances appropriées. Offre de prêt
appropriés. et des garanties appropriées. Suivi des étapes du crédit et des Plan de financement.
A3.5.T4 Suivi du crédit : renégocia­ Suivre le crédit jusqu’à son rem­ alertes. Tableau d’amortissement et coût du crédit.
tion, rachat, traitement des inci­ boursement. Protection du consommateur de crédit.
dents. Rôle des partenaires.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 11 sur 110

BLOC DE COMPÉTENCES 4 – VEILLE ORGANISATIONNELLE,


JURIDIQUE, ÉCONOMIQUE ET SECTORIELLE
Compétences Indicateurs d’évaluation
Activités et tâches (être capable de) des compétences Savoirs associés

Activité 1 - Information des clients Mettre en évidence l’organisa­ Prise en compte de l’organisation et du Le système financier français, européen et
sur le système financier français, tion et le rôle du système rôle du système financier dans l’exer­ international
européen et international financier dans l’activité éco­ cice des missions. Rôle du système financier dans l’activité
A4.1 T1 Sensibilisation au rôle et à nomique. Prise en compte de la réglementation économique
l’organisation du système finan­ Mobiliser la réglementation prudentielle. Circuit et agents économiques.
cier et bancaire dans l’activité prudentielle. Financement de l’économie, fonctions de la
Contribution à la politique de prévention monnaie, création monétaire.
économique. Prendre en compte les risques des risques. Marché des capitaux.
A4.1 T2 Actualisation et application du système financier. Prévention des risques.
de la réglementation prudentielle Risques du système financier.
du système financier. Crises financières.
Institutions financières nationales, euro­
péennes et internationales.
Réglementation prudentielle.

Activité 2 - Suivi de l’évolution du Appréhender les domaines Distinction des différentes catégories L’évolution du marché bancaire, de l’assu­
marché bancaire, de l’assurance et d’activité des établisse­ d’établissements. rance et de la finance
de la finance ments financiers. Prise en compte des évolutions technolo­ Domaines d’activité des prestataires de
A4.2 T1 Recueil d’informations rela­ Identifier les conséquences des giques du secteur. service.
tives à l’environnement concur­ évolutions technologiques Catégories d’institutions et Intermédiaires.
Réalisation d’un diagnostic de l’environ­
rentiel et technologique. A4.2 T2 sur les acteurs du marché. Organisation et fonctionnement d’un éta­
nement. blissement.
Analyse des choix stratégiques Analyser l’environnement. Justification des choix stratégiques des Spécificités du marché.
des acteurs du marché. Analyser les différentes straté­ acteurs du marché. Impact de la technologie sur l’offre du
A4.2 T3 Contribution à la cybersécu­ gies des acteurs du marché. Respect du protocole de cybersécurité. marché.
rité. Appliquer les mesures de Prise en compte de la politique sociétale Impact de la technologie sur le consomma­
A4.2 T4 Participation à la politique de cybersécurité. et environnementale de l’établisse­ teur.
responsabilité sociétale et envi­ Inscrire son activité dans une ment. Mutations du marché.
ronnementale de l’établissement. démarche RSE. Diagnostic de l’environnement macro- éco­
nomique et du point de vente (zone de
chalandise).
Options stratégiques appliquées au secteur
financier.
Cybersécurité.
Gestion des données massives. RGPD.
Rôle de l’intelligence artificielle.
Responsabilité sociétale et environnemen­
tale de l’établissement (RSE)
Pratiques de la RSE.
Investissement socialement responsable et
place de la finance verte dans l’activité de
l’établissement.

Activité 3 - Intégration d’un collectif Caractériser les structures juri­ Distinction des différents statuts juridi­ La structure de travail
de travail diques des organisations. ques. Identification des acteurs.
A4.3 T1 Collaboration au sein d’un Travailler en équipe dans Identification de la place des acteurs de Statuts juridiques des personnes morale et
écosystème d’acteurs l’établissement et se posi­ l’établissement dans le processus de physiques.
tionner au sein d’un éco­ décision. Acteurs de l’écosystème bancaire.
et contribution aux résultats collectifs système d’acteurs.
de l’établissement. Analyse des indicateurs financiers et non Processus de décision dans l’établissement.
Analyser les indicateurs finan­ Styles de management et de Gouvernance.
A4.3 T2 Analyse des différents styles ciers et non financiers de financiers de l’établissement.
de management et de gouver­ l’établissement. Indicateurs de rentabilité.
nance. Caractériser les différents sty­ Relation de travail au sein de l’établisse­
les de management et de ment.
A4.3 T3 Application des choix de
gouvernance. Contrat de travail, convention collective,
l’établissement en matière sociale. règlement intérieur, charte de qualité.
Repérer les composantes de la
A4.3 T4 Participation à la démarche politique sociale de l’éta­ Organisation du travail.
qualité. blissement. Inclusion des salariés en situation de Han­
Inscrire son activité dans une dicap.
démarche qualité. Démarche qualité.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 11 sur 110

Compétences Indicateurs d’évaluation


Activités et tâches (être capable de) des compétences Savoirs associés

Activité 4 – Exercice de l’activité dans Appliquer les obligations Prise de décisions conformes à la déonto­ Le cadre juridique dans la relation avec la
le cadre juridique propre au sys­ générales du banquier et la logie et à la prévention des risques. clientèle
tème financier déontologie. Respect des obligations liées au contrat et Obligations générales professionnelles
A4.4.T1 Prise en compte du cadre Identifier les risques juridiques à la déontologie. Déontologie du système financier.
juridique spécifique et évolutif. liés à l’activité. Devoir d’information, de conseil et de mise
Analyse de la situation juridique du client. en garde.
A4.4.T2 Exercice de l’activité dans le Analyser la situation juridique Analyse des conditions de validité, des Secret professionnel.
respect du cadre déontologique. du client. clauses et des effets juridiques d’un Lutte contre le blanchiment des capitaux et
A4.4.T3 Mise en œuvre de contrats Inscrire la relation commer­ contrat. le financement du terrorisme.
commerciaux. ciale dans un cadre Risques juridiques
contractuel. Responsabilité du conseiller et de l’établis­
sement.
Contrôle interne et externe des supervi­
seurs.
Contrat
Droit des contrats.
Vente à distance et contrat électronique.
Situation juridique du particulier.
Régimes de protection juridique.
Régimes d’unions.
Droit des successions.
Prévention et traitement du surendette­
ment.

Activité 5 – Réalisation d’une veille Mobiliser les indicateurs Analyse des effets de l’évolution des Veille économique et sociale
économique et sociale macro-économiques. indicateurs économiques et sociaux Principaux indicateurs économiques
A4.5.T1 Prise en compte de l’envi­ Analyser la composition et les sur l’activité du secteur financier. impactant le système financier
ronnement économique et social. inégalités de revenus et de Analyse des effets des décisions prises
patrimoine. Indicateurs économiques.
A4.5.T2 Suivi des décisions de l’État par l’État et les institutions sur l’activité Patrimoine et revenus des ménages.
Identifier les principales politi­
et des institutions dans l’écono­ ques économiques et socia­ du secteur financier. Rôle des politiques économiques et sociales
mie. les et leurs outils. sur l’activité du système financier
Repérer l’impact des politiques Politique budgétaire.
économiques et sociales sur Politique monétaire.
l’activité du secteur.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 11 sur 110

ANNEXE IV
RÉFÉRENTIEL D’ÉVALUATION
Brevet de technicien supérieur « banque »

ANNEXE IV a
UNITÉS CONSTITUTIVES DU DIPLÔME
UNITÉS INTITULÉS

U1 Culture générale et expression

U2 Langue vivante étrangère

U21 Compréhension de l’écrit et expression écrite

U22 Compréhension de l’écrit et de l’oral, expression orale en continu et en interaction

U3 Accompagnement du parcours du client de services bancaires et financiers

U4 Développement commercial

U5 Conseil et expertise en solutions bancaires et financières

U6 Veille organisationnelle, juridique, économique et sectorielle

UF1 Communication en langue vivante étrangère 2

UF2 Certification professionnelle

UF3 Engagement étudiant

ANNEXE IV b
CONDITIONS D’OBTENTION DES DISPENSES D’ÉPREUVES
Les candidats au BTS « Banque » déjà titulaires d’un BTS d’une autre spécialité ou d’un diplôme de niveau 5 ou
supérieur seront, à leur demande, dispensés de subir les épreuves suivantes : Culture générale et expression et
Langue vivante étrangère.

ANNEXE IV c
RÉGLEMENT D’EXAMEN
Voie scolaire dans Formation Voie scolaire
un établissement public professionnelle dans un établissement privé,
ou privé sous contrat, continue dans CFA ou section d’apprentissage
CFA ou section les établissements non habilité.
d’apprentissage habilité, publics habilités Formation professionnelle continue
Brevet de technicien supérieur « Banque » dans les établissements publics non
formation professionnelle à pratiquer habilités ou en établissement privé,
continue dans intégralement enseignement à distance,
les établissements le CCF pour ce BTS candidats justifiant de 3 ans
publics habilités d’expérience professionnelle

Epreuves Unité Coeffi­ Forme Durée Forme Durée Forme Durée


cient (*) (*) (*)

Epreuve générale E1 - Culture U1 3 Ponctuelle écrite 3h CCF Ponctuelle écrite 3h


générale et expression

Epreuve générale E2 - Langue U2 2


vivante étrangère

E21 : Compréhension de l’écrit et U21 1 Ponctuelle écrite 2h CCF Ponctuelle écrite 2h


expression écrite

E22 : Compréhension de l’écrit et de U22 1 CCF CCF Ponctuelle orale 20 min


l’oral, expression orale en
continu et en interaction

Epreuve professionnelle E3 - U3 3 CCF CCF Ponctuelle orale 30 min


Accompagnement du parcours
du client de services bancaires et
financiers

Epreuve professionnelle E4 - Déve­ U4 4 CCF CCF Ponctuelle orale 45 mn


loppement commercial
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 11 sur 110

Voie scolaire dans Formation Voie scolaire


un établissement public professionnelle dans un établissement privé,
ou privé sous contrat, continue dans CFA ou section d’apprentissage
CFA ou section les établissements non habilité.
d’apprentissage habilité, publics habilités Formation professionnelle continue
Brevet de technicien supérieur « Banque » dans les établissements publics non
formation professionnelle à pratiquer habilités ou en établissement privé,
continue dans intégralement enseignement à distance,
les établissements le CCF pour ce BTS candidats justifiant de 3 ans
publics habilités d’expérience professionnelle

2 situations d’éva­ 2 situations d’évalua­


luation tion

Epreuve professionnelle E5 - U5 6 Ponctuelle écrite 4h Ponctuelle écrite 4h Ponctuelle écrite 4h


Conseil et expertise en solutions
bancaires et financières

Epreuve professionnelle E6 - Veille U6 4 Ponctuelle écrite 4h Ponctuelle écrite 4h Ponctuelle écrite 4h


organisationnelle, juridique, éco­
nomique et sectorielle

Epreuves facultatives (**) :

– EF1 Communication en langue UF1 1 Ponctuelle orale 20 min Ponctuelle orale 20 min Ponctuelle orale 20 min
vivante étrangère 2 (***)

– EF2 Certification professionnelle UF2 1 Ponctuelle écrite 2h Ponctuelle écrite 2h Ponctuelle écrite 2h

– EF3 Engagement étudiant UF3 1 CCF CCF Ponctuelle orale 20 min

(*) La durée ne comprend pas les temps de préparation.


(**) Seuls les points au-dessus de 10 sont pris en compte.
(***) La langue vivante choisie au titre de l’épreuve facultative est obligatoirement différente de celle choisie au titre de
l’épreuve obligatoire. Les langues vivantes autorisées pour cette épreuve sont fixées par la note de service no 2020-020
du 16 janvier 2020.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 11 sur 110

ANNEXE IV d
DÉFINITION DES ÉPREUVES
Brevet de technicien supérieur « banque »
Epreuve E1 – Culture générale et expression
Coefficient 3
L’unité U1 « culture générale et expression » valide les compétences établies par l’arrêté du 13 juillet 2023
relatif aux objectifs et contenus de l’enseignement de culture générale et expression, aux compétences travaillées et
à la définition de l’épreuve de culture générale et expression du brevet de technicien supérieur (publié au
JORF no 0177 du 2 août 2023).

Epreuve E2 – Langue vivante étrangère


Coefficient 2

1. Objectifs et finalités de l’épreuve


Les langues autorisées sont les suivantes : anglais, allemand, espagnol, italien, portugais, russe, chinois, hébreu.
L’épreuve a pour but d’évaluer au niveau B2 les activités langagières suivantes :
– compréhension de documents écrits ;
– production et interaction écrites ;
– compréhension de l’oral ;
– production et interaction orales.

2. Modalités d’évaluation
L’épreuve est composée de deux sous-épreuves E21 et E22.

2.1. Sous-épreuve E21 : compréhension de l’écrit et expression écrite (coefficient 1)


2.1.1. Forme ponctuelle
Durée : 2 heures.
Dictionnaire bilingue autorisé.
Les supports de cette épreuve sont constitués d’un ou plusieurs documents en langue vivante étrangère dont le
contenu est ancré dans des situations relatives à l’entreprise et à des situations professionnelles ainsi que dans l’aire
culturelle et linguistique de référence. L’ensemble n’excède pas 50 lignes (soit environ 4 300 signes, blancs
compris).
Deux exercices, de même pondération, sont proposés :
A. Compréhension de l’écrit
Rédiger en français un compte rendu faisant apparaître les idées essentielles du ou des documents supports.
B. Expression écrite
Rédiger en langue vivante un écrit (courrier, courriel, bref rapport, instruction, analyse, document commercial,
argumentation, etc.) à partir d’éléments de contexte ou de consignes.

2.1.2. Contrôle en cours de formation


Deux situations d’évaluation.
Les deux situations d’évaluation sont de même pondération ; elles se déroulent au cours de la deuxième année et
correspondent aux deux activités langagières évaluées en épreuve ponctuelle : compréhension de l’écrit (1 heure),
expression écrite (1 heure). Ces deux situations représentent la moitié de la note finale.
Les modalités de l’épreuve sont identiques à celles de l’épreuve ponctuelle.

2.2. Sous-épreuve E22 : compréhension de l’écrit et de l’oral,


expression orale en continu et en interaction (coefficient 1)
L’épreuve a pour but d’évaluer l’aptitude du candidat à comprendre et à s’exprimer à l’oral dans une langue
vivante : il s’agit de vérifier la capacité du candidat à analyser et traiter dans la langue vivante une situation à
laquelle il est confronté et à réagir en expliquant ses choix. Il doit en effet montrer sa capacité à présenter, à partir
d’un contexte professionnel ancré dans l’aire culturelle et linguistique de référence, un court propos organisé et à
prendre part à un dialogue dans la langue choisie dans le cadre d’une situation en lien avec le domaine
professionnel.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 11 sur 110

L’épreuve permet d’évaluer les compétences du candidat en compréhension orale et écrite ainsi qu’en expression
orale en continu et en interaction.
L’évaluation permet de positionner le candidat par rapport à un niveau B2 du cadre européen commun de
référence pour les langues (CECRL).
Que ce soit en CCF ou sous forme ponctuelle, la commission d’interrogation est composée d’un enseignant ou
un formateur de langue vivante intervenant dans une section de STS tertiaire, de préférence en STS BANQUE.

2.2.1. Forme ponctuelle


Durée : 20 minutes d’évaluation, précédées de 20 minutes de préparation.
L’évaluation est mise en œuvre, selon la progression des élèves, au cours de la deuxième année de formation.
L’évaluation est fondée sur un dossier composé d’au moins deux documents de nature variée, associés à une
mise en situation se rattachant aux secteurs bancaire et financier.
Parmi les documents du dossier, l’un doit être audio ou vidéo d’une durée maximale de 3 minutes.
Les documents textuels, iconographiques ou numériques peuvent être une affiche, un extrait de site internet ou
intranet, une fiche technique, une plaquette de communication, un extrait d’article de presse, etc.
Les documents audio ou vidéo peuvent être un extrait de discours, une discussion, un commentaire de l’actualité
diffusé par différents canaux, une campagne de communication audio ou vidéo, etc. Il ne s’agira cependant en
aucune façon d’écrit oralisé ni d’enregistrements issus de manuels.
L’évaluation se déroule en deux temps menés dans la langue vivante :
– une prise de parole en continu au cours de laquelle le candidat fait la présentation du dossier qui lui a été
fourni et amorce l’analyse de la situation professionnelle qui lui a été soumise (5 minutes environ) ;
– la commission conduit ensuite un entretien qui doit permettre au candidat d’approfondir et de compléter les
points abordés. Au fil des échanges, le candidat est invité à réagir, décrire, reformuler, développer une
argumentation, justifier son propos ou encore apporter des explications (15 minutes).

2.2.2. Contrôle en cours de formation


Durée : 20 minutes d’évaluation, précédées de 20 minutes de préparation.
Cette épreuve est constituée d’une situation d’évaluation se déroulant au cours de la deuxième année entre
février et juin et correspondant aux activités langagières évaluées en épreuve ponctuelle : compréhension orale et
écrite, expression orale en continu et interaction.
La nature des supports d’évaluation ainsi que le déroulement de la sous-épreuve sont identiques à ceux de la
sous-épreuve sous forme ponctuelle.

Epreuve E3. – Accompagnement du parcours du client de services bancaires et financiers

Coefficient 3

1. Objectifs de l’épreuve
L’objectif de l’épreuve « Accompagnement du parcours du client de services bancaires et financiers » est de
valoriser l’expérience professionnelle du candidat et d’évaluer le degré d’acquisition des compétences
correspondant au bloc « Accompagnement du parcours du client de services bancaires et financiers ».
Ainsi, le candidat doit mettre en œuvre les compétences suivantes :
– accueillir la clientèle ;
– gérer les flux de clients et les priorités ;
– pratiquer l’écoute active ;
– gérer les incivilités et les conflits ;
– actualiser les informations clients ;
– planifier un rendez-vous ;
– réaliser les opérations courantes et/ou suivre leur réalisation par le client ;
– gérer les dysfonctionnements ;
– orienter le client vers l’interlocuteur approprié ;
– mettre en avant les offres complémentaires ;
– contrôler la conformité et la complétude d’un dossier client ;
– traiter les alertes et les situations en fonction de leurs niveaux de risques ;
– proposer une offre de services adaptée aux situations de vulnérabilité et d’illectronisme ;
– former et accompagner le client à l’utilisation des services à distance ;
– mettre en œuvre les mesures de sécurité et de précaution lors de l’utilisation des outils numériques.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 11 sur 110

2. Indicateurs d’évaluation
Les indicateurs d’évaluation des compétences sont exprimés pour chaque compétence du bloc « Accompa­
gnement du parcours du client de services bancaires et financiers ».
Ces indicateurs permettent d’expliciter les attentes et de préciser le niveau d’exigence requis comme suit :
– application du protocole d’accueil adapté au canal de communication et à la situation du client ;
– utilisation d’un registre de langage conforme aux usages de la profession ;
– adoption d’une posture adaptée à la clientèle bancaire ;
– respect du secret bancaire ;
– maîtrise des applications métier et outils numériques professionnels ;
– fiabilité des Informations clients ;
– prise de RDV qualifiés ;
– réalisation des opérations courantes ;
– argumentation d’un refus d’opération ;
– gestion des dysfonctionnements ;
– prise en charge du client par des interlocuteurs internes et externes ;
– accroches relatives aux offres complémentaires ;
– application des mesures de suivi des situations à risques ;
– application des mesures de lutte contre la fraude ;
– application des mesures de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme ;
– prise en compte des clients vulnérables ou en situation d’illectronisme ;
– application du protocole de sécurité numérique de l’établissement ;
– équipement des clients en services à distance.

3. Modalités d’évaluation
Que ce soit sous forme ponctuelle ou en contrôle en cours de formation, l’épreuve prend appui sur des situations
professionnelles vécues ou observées par le candidat durant sa formation en entreprise ou à défaut sur des activités
construites en établissement de formation. Ces situations sont décrites dans le dossier professionnel support de
l’épreuve ; elles doivent impérativement traduire un équilibre entre activités en distanciel et en présentiel.
Le contrôle de conformité du dossier est effectué avant l’interrogation selon les modalités fixées par les
autorités académiques. La constatation de non-conformité du dossier entraîne l’attribution de la mention « NV »
(non valide) à l’épreuve correspondante. Le candidat, même présent à la date de l’épreuve, ne peut être interrogé.
En conséquence, le diplôme ne peut lui être délivré.
La non-conformité du dossier peut être prononcée dès lors qu’une des situations suivantes est constatée :
– absence de dépôt du dossier ;
– dépôt du dossier au-delà de la date fixée par l’autorité académique ;
– durée de stage ou d’expérience professionnelle inférieure à celle requise par la réglementation de l’examen ;
– absence d’attestation de stage ou de certificat de travail ;
– documents constituant le dossier non visés ou non signés par les personnes habilitées à cet effet.

3.1. Contrôle en cours de formation


L’épreuve repose sur un dossier professionnel élaboré par le candidat au cours de sa formation.
Le dossier professionnel est composé :
– d’une fiche récapitulative des situations professionnelles et des compétences évaluées ;
– de situations professionnelles prioritairement vécues ou observées au sein d’une entreprise ou à défaut
construites en établissement de formation.
Chaque situation professionnelle est caractérisée par le cadre professionnel de référence et la description de la
situation. L’ensemble des situations professionnelles couvre les compétences associées au bloc de compétences
« Accompagnement du parcours du client de services bancaires et financiers ».
Les situations professionnelles doivent impérativement traduire un équilibre entre activités en distanciel
et en présentiel. L’évaluation se déroule tout au long des deux années de formation. Elle permet de renseigner
progressivement la fiche récapitulative des situations professionnelles et les compétences évaluées.
Le dossier professionnel constitue une production originale et personnelle soumise à la réglementation de la
fraude aux examens ; tout plagiat sera considéré comme une situation de fraude.
Les modèles de fiche récapitulative et de description de la situation professionnelle sont proposés dans la
circulaire nationale d’organisation de l’examen.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 11 sur 110

La commission d’évaluation est composée de deux membres :


– d’un professeur chargé des enseignements du bloc de compétences « Accompagnement du parcours du client
de services bancaires et financiers » ou, à défaut, d’un professeur en charge d’un autre enseignement
professionnel ;
– d’un professionnel ou, à défaut, d’un professeur en charge des enseignements professionnels.
La commission d’évaluation est chargée d’apprécier le degré de maîtrise des compétences relevant du bloc
« accompagnement du parcours du client de services bancaires et financiers » après avoir procédé au contrôle de
conformité du dossier selon les modalités prévues par la circulaire nationale d’examen.
L’évaluation donne lieu à une note sur 20.
A l’issue de cette évaluation, la commission établit la grille d’évaluation correspondante, conformément au
modèle présenté dans la circulaire nationale d’organisation de l’examen, et la transmet aux autorités académiques
selon le calendrier et les modalités qu’elles ont définis. La proposition de note figurant sur cette grille n’est pas
communiquée au candidat.
Avant le jury final, une procédure d’harmonisation est mise en place par les autorités académiques selon les
modalités qu’elles ont définies. Le jury final pourra disposer de tous les documents utilisés lors de l’évaluation ainsi
que des productions élaborées par le candidat pour cette occasion. Ces documents seront tenus à la disposition du
jury et des autorités académiques pour la session considérée et jusqu’à la session suivante. Après examen des
documents fournis le cas échéant, le jury formule toute remarque et observation qu’il juge utiles et arrête la note
définitive.

3.2. Forme ponctuelle

L’épreuve repose sur un dossier professionnel élaboré par le candidat au cours de sa formation.
Le dossier professionnel est composé :
– d’une fiche récapitulative des situations professionnelles et des compétences évaluées ;
– de quatre situations professionnelles, correspondant aux quatre activités du référentiel des activités
professionnelles : accompagnement du parcours client, orientation du client vers le bon interlocuteur interne
ou externe, traitement des alertes au quotidien et accompagnement des usages numériques.
Chaque situation professionnelle est caractérisée par le cadre professionnel de référence et la description de la
situation. Les quatre situations professionnelles couvrent les compétences associées au bloc « Accompagnement du
parcours du client de services bancaires et financiers ». Ces situations sont prioritairement vécues ou observées au
sein d’une entreprise, ou à défaut, construites en établissement de formation. Elles doivent impérativement
traduire un équilibre entre activités en distanciel et en présentiel.
Le dossier professionnel constitue une production originale et personnelle soumise à la réglementation de la
fraude aux examens ; tout plagiat sera considéré comme une situation de fraude.
Les modèles de fiche récapitulative et de description de la situation professionnelle sont proposés dans la
circulaire nationale d’organisation de l’examen.
Le candidat transmet son dossier aux autorités académiques dont il relève conformément aux consignes qui lui
sont transmises afin que le contrôle de conformité soit effectué.
La circulaire nationale d’organisation de l’examen précise les conditions du déroulement de cette épreuve.
La commission d’évaluation est composée de deux membres :
– d’un professeur chargé des enseignements du bloc de compétences « Accompagnement du parcours du client
de services bancaires et financiers » ou, à défaut, d’un professeur en charge d’un autre enseignement
professionnel ;
– d’un professionnel ou, à défaut, d’un professeur en charge des enseignements professionnels.
L’épreuve se déroule en deux parties :
– première partie (10 minutes maximum) : le candidat présente la synthèse des quatre situations de son dossier
professionnel, à travers les compétences mobilisées ;
– seconde partie (20 minutes) : la commission s’entretient avec le candidat afin d’apprécier le degré de maîtrise
des compétences relevant du bloc « Accompagnement du parcours du client de services bancaires et
financiers ».
L’évaluation donne lieu à une note sur 20.
A l’appui de l’épreuve, le candidat peut produire un support numérique de présentation, sous sa responsabilité en
termes d’organisation matérielle et d’accès à ses ressources, et tous les documents complémentaires qu’il juge
pertinents pour illustrer sa présentation.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 11 sur 110

Epreuve E4 – Développement commercial


Coefficient 4

1. Objectifs de l’épreuve
L’objectif de l’épreuve « Développement commercial » est de valoriser l’expérience professionnelle du candidat
et d’évaluer le degré d’acquisition les compétences correspondant au bloc « Développement commercial ».
Ainsi, le candidat doit mettre en œuvre les compétences suivantes :
– analyser les écarts entre objectifs commerciaux et réalisations ;
– proposer des actions correctrices ;
– décliner au niveau local les actions commerciales définies par l’établissement ;
– traiter les opportunités commerciales générées par le système d’information ;
– identifier les risques et opportunités de la situation du client et du fonctionnement du compte ;
– se fixer des objectifs et identifier les marges de négociation,
– préparer des outils d’aide à la vente ;
– installer une relation de confiance ;
– conduire un entretien de découverte du client ;
– caractériser et hiérarchiser les besoins ;
– négocier une solution personnalisée conforme à la réglementation ;
– conclure la vente ;
– prendre congé et s’assurer de la satisfaction du client ;
– rendre compte de la relation client ;
– assurer le suivi de la mise en œuvre d’un contrat ;
– traiter les demandes d’informations complémentaires de la clientèle et les réclamations ;
– saisir les futures opportunités commerciales ;
– évaluer la satisfaction du client.

2. Indicateurs d’évaluation
Les indicateurs d’évaluation des compétences sont exprimés pour chaque compétence du bloc « Développement
commercial ».
Ces indicateurs permettent d’expliciter les attentes et de préciser le niveau d’exigence requis comme suit :
– sélection et traitement des informations commerciales pertinentes ;
– actions favorisant le développement du portefeuille client ;
– fixation d’objectifs cohérents avec la situation du client, le fonctionnement du compte et les préconisations de
l’établissement ;
– réalisation d’une fiche de préparation d’entretien adaptée à la situation et à l’univers de produits et services ;
– prise de contact conforme aux pratiques de l’établissement ;
– conduite d’un plan de découverte complet ;
– reformulation et synthèse hiérarchisée des besoins ;
– argumentation commerciale personnalisée adaptée à l’univers de produits et services ;
– concrétisation de la vente dans le respect de la réglementation et de la déontologie ;
– mesure de la satisfaction du client, incitation au parrainage et aux recommandations ;
– réalisation de comptes rendus conformes aux exigences de l’établissement ;
– respect des conditions de mise en œuvre d’un contrat ;
– réponse aux demandes de la clientèle dans les délais ;
– élaboration d’un plan de relances personnalisées ;
– administration de questionnaires de satisfaction client ;
– mesure de la satisfaction du client, incitation au parrainage et aux recommandations.

3. Modalités d’évaluation
Que ce soit sous forme ponctuelle ou en contrôle en cours de formation, l’épreuve prend appui sur des situations
professionnelles vécues ou observées par le candidat durant sa formation ou à défaut sur des activités construites en
établissement de formation. Ces situations sont décrites dans le dossier professionnel support de l’épreuve.
L’épreuve repose sur un dossier professionnel élaboré par le candidat au cours de sa formation. Ce dossier est
composé de cinq fiches :
– une fiche relative à la mise en œuvre d’une action commerciale ;
– une fiche explicitant une situation de vente-conseil pour chacun des quatre univers de besoins suivants :
banque au quotidien ; crédit ; placement ; assurance.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 11 sur 110

Le modèle de ces fiches sera précisé dans la circulaire nationale d’organisation de l’examen.
Le dossier professionnel constitue une production originale et personnelle soumise à la réglementation de la
fraude aux examens ; tout plagiat sera considéré comme une situation de fraude.
Que l’évaluation soit en cours de formation ou ponctuelle, le contrôle de conformité du dossier est effectué
avant l’interrogation selon les modalités fixées par les autorités académiques. La constatation de non-conformité du
dossier entraîne l’attribution de la mention
« NV » (non valide) à l’épreuve correspondante. Le candidat, même présent à la date de l’épreuve, ne peut être
interrogé. En conséquence, le diplôme ne peut lui être délivré.
La non-conformité du dossier peut être prononcée dès lors qu’une des situations suivantes est constatée :
– absence de dépôt du dossier ;
– dépôt du dossier au-delà de la date fixée par l’autorité académique ;
– durée de stage ou d’expérience professionnelle inférieure à celle requise par la réglementation de l’examen ;
– absence d’attestation de stage ou de certificat de travail ;
– documents constituant le dossier non visés ou non signés par les personnes habilitées à cet effet.

3.1. Contrôle en cours de formation


L’épreuve se déroule conformément aux instructions de la circulaire nationale d’organisation de l’examen.
La commission d’évaluation est composée de deux membres :
– d’un professeur chargé des enseignements du bloc « Développement commercial » ou à défaut d’un
professeur en charge d’un autre enseignement professionnel ;
– d’un professionnel ou à défaut, d’un professeur en charge des enseignements professionnels.
La commission d’évaluation est chargée d’apprécier le degré de maîtrise des compétences relevant du bloc
« Développement commercial » après avoir procédé au contrôle de conformité du dossier selon les modalités
prévues par la circulaire nationale d’examen. L’évaluation donne lieu à une note sur 20.
L’épreuve comprend deux situations d’évaluation, situation A et situation B.
La situation A porte sur l’évaluation des compétences relatives à la mise en œuvre d’une action commerciale.
L’évaluation se déroule en deux parties :
– première partie (maximum 10 minutes) : la commission d’évaluation prend connaissance de la fiche relative à
la mise en œuvre d’une action commerciale présentée par le candidat. Le candidat réalise un exposé qui
explicite notamment le contexte de l’action commerciale, les objectifs poursuivis, les modalités de réalisation,
les difficultés rencontrées, les résultats obtenus et justifie ses choix opérationnels. Le candidat peut produire
un support numérique de présentation, sous sa responsabilité en termes d’organisation matérielle et d’accès à
ses ressources, et tous les documents complémentaires qu’il juge pertinents pour illustrer sa présentation ;
– seconde partie (10 minutes) : la commission s’entretient avec le candidat afin d’apprécier le degré de maîtrise
des compétences relevant de l’activité « Mise en œuvre d’actions commerciales » du bloc « Développement
commercial ».
L’évaluation donne lieu à une note sur 20 qui compte pour un tiers de la note finale.
A l’issue de cette évaluation, la commission établit la grille d’évaluation correspondante conformément au
modèle présenté dans la circulaire nationale d’organisation de l’examen et la transmet aux autorités académiques
selon le calendrier et les modalités qu’elles ont définis. La proposition de note figurant sur cette grille n’est pas
communiquée au candidat.
Avant le jury final, une procédure d’harmonisation est mise en place par les autorités académiques selon les
modalités qu’elles ont définies.
La situation B porte sur l’évaluation des compétences mobilisées dans le cadre de la vente-conseil.
La commission choisit une des quatre fiches relatives à la vente-conseil issue du dossier professionnel du
candidat et propose une modification de paramètres. Le candidat dispose d’un temps de préparation de 15
minutes qui lui permet de prendre connaissance des paramètres modifiés et de préparer son entretien.
L’évaluation se déroule ensuite en deux parties :
– première partie (maximum 25 minutes) : le candidat et l’un des membres de la commission procèdent à la
simulation de la nouvelle situation de négociation ;
– seconde partie (5 minutes) : la commission s’entretient avec le candidat afin d’apprécier le degré de maîtrise
des compétences relevant de la vente-conseil du bloc « Développement commercial ».
L’évaluation donne lieu à une note sur 20 qui compte pour deux tiers de la note finale.
A l’issue de cette évaluation, la commission établit la grille d’évaluation correspondante conformément au
modèle présenté dans la circulaire nationale d’organisation de l’examen et la transmet aux autorités académiques
selon le calendrier et les modalités qu’elles ont définis. La proposition de note figurant sur cette grille n’est pas
communiquée au candidat.
Avant le jury final, une procédure d’harmonisation est mise en place par les autorités académiques selon les
modalités qu’elles ont définies.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 11 sur 110

Le jury final pourra disposer de tous les documents utilisés lors de l’évaluation ainsi que les productions
élaborées par le candidat pour cette occasion. Ces documents seront tenus à la disposition du jury et des autorités
académiques pour la session considérée et jusqu’à la session suivante. Après examen des documents fournis le cas
échéant, le jury formule toute remarque et observation qu’il juge utiles et arrête la note définitive.

3.2. Forme ponctuelle


L’épreuve se déroule conformément aux instructions de la circulaire nationale d’organisation de l’examen. La
commission d’évaluation est composée de deux membres :
– d’un professeur chargé des enseignements du bloc « Développement commercial » ou, à défaut, d’un
professeur en charge d’un autre enseignement professionnel ;
– d’un professionnel ou, à défaut, d’un professeur en charge des enseignements professionnels.
La commission d’évaluation est chargée d’apprécier le degré de maîtrise des compétences relevant du bloc
« Développement commercial » après avoir procédé au contrôle de conformité du dossier selon les modalités
prévues par la circulaire nationale d’examen. L’évaluation donne lieu à une note sur 20.
L’épreuve porte sur la préparation, la conduite et la consolidation d’une vente-conseil et sur la mise en œuvre
d’une action commerciale.
Dans un premier temps, la commission choisit une des quatre fiches relatives à la vente-conseil par univers de
besoins issue du dossier professionnel du candidat, et propose une modification de paramètres. Le candidat dispose
d’un temps de préparation de 15 minutes qui lui permet de prendre connaissance des paramètres modifiés et de
préparer son entretien.
L’évaluation se déroule ensuite en trois parties :
– première partie (maximum 25 minutes) : le candidat et l’un des membres de la commission procèdent à la
simulation de la nouvelle situation de négociation ;
– deuxième partie (maximum 5 minutes) : la commission s’entretient avec le candidat afin d’apprécier le degré
de maîtrise des compétences relevant de la réalisation la vente-conseil du bloc « Développement
commercial » ;
– troisième partie (maximum 15 minutes) : la commission s’entretient avec le candidat afin d’apprécier le degré
de maîtrise des compétences relevant de la mise en œuvre d’une action commerciale, à partir de la fiche
préparée par le candidat.

Epreuve E5 – Conseil et expertise en solutions bancaires et financières


Coefficient 6

1. Objectifs de l’épreuve
L’objectif de l’épreuve « Conseil et expertise en solutions bancaires et financières » est de valoriser l’expérience
professionnelle du candidat et d’évaluer le degré d’acquisition des compétences correspondant au bloc « Conseil et
expertise en solutions bancaires et financières ».
Ainsi, le candidat doit mobiliser les compétences suivantes :
– analyser les opportunités et les risques liés à la situation du client ;
– assurer l’ouverture du compte adapté ;
– gérer et clôturer un compte ;
– identifier des produits et services liés au compte ;
– adapter les différents moyens de paiement à la situation du client ;
– prévenir les risques liés aux moyens de paiement ;
– participer au traitement des incidents liés aux moyens de paiement ;
– définir le profil d’investisseur ;
– caractériser les différents produits d’épargne et les principaux instruments financiers et leur compte support ;
– élaborer une solution d’épargne adaptée à la situation du client et à ses motivations ;
– caractériser les produits d’assurance de personnes et de prévoyance ;
– caractériser les produits d’assurance de dommages et de responsabilité ;
– élaborer une solution d’assurance adaptée à la situation personnelle et patrimoniale du client ;
– caractériser les différents types de crédits ;
– élaborer une solution de financement adaptée au projet du client et à sa situation personnelle et patrimoniale ;
– mettre en place des assurances et des garanties appropriées ;
– suivre le crédit jusqu’à son remboursement.

2. Indicateurs d’évaluation
Les indicateurs d’évaluation des compétences sont exprimés pour chaque compétence du bloc « Conseil et
expertise en solutions bancaires et financières ».
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 11 sur 110

Ces indicateurs permettent d’expliciter les attentes et de préciser le niveau d’exigence requis comme suit :
– exploitation d’informations pertinentes sur la situation du client ;
– ouverture de comptes adaptés à la situation du client ;
– suivi du fonctionnement du compte ;
– mise en place des produits et services liés au compte ;
– respect de la réglementation applicable aux comptes ;
– adéquation entre le moyen de paiement et la situation du client ;
– prévention des risques liés aux moyens de paiement ;
– gestion des incidents liés à l’utilisation des moyens de paiement ;
– mobilisation des instruments d’épargne bancaire et financière en fonction du profil du client ;
– application des règles fiscales ;
– prise en compte des éléments constitutifs du contrat d’assurance ;
– identification des produits d’assurance adaptés à la situation du client ;
– adaptation du mode de financement aux besoins du client ;
– évaluation globale du risque client ;
– prise en compte des éléments constitutifs du financement des assurances et des garanties appropriées ;
– suivi des étapes du crédit et des alertes.

3. Modalités d’évaluation
L’épreuve, d’une durée de 4 heures, se déroule sous forme ponctuelle écrite pour tous les candidats.
L’épreuve revêt la forme d’une étude de cas portant sur des situations professionnelles et prenant appui sur un
dossier documentaire accompagné d’un questionnement.
L’épreuve est corrigée par un professeur ayant en charge l’enseignement du bloc « Conseil et expertise en
solutions bancaires et financières » ou, à défaut, un professeur en charge d’un autre enseignement professionnel.

Epreuve E6 – Veille organisationnelle, juridique, économique et sectorielle


Coefficient 4

1. Objectifs de l’épreuve
L’objectif de l’épreuve « Veille organisationnelle, juridique, économique et sectorielle » est de valoriser
l’expérience professionnelle du candidat et d’évaluer le degré d’acquisition les compétences correspondant au bloc
« Veille organisationnelle, juridique, économique et sectorielle ».
Ainsi, le candidat doit mobiliser les compétences suivantes :
– mettre en évidence l’organisation et le rôle du système financier dans l’activité économique ;
– mobiliser la réglementation prudentielle ;
– prendre en compte les risques du système financier ;
– appréhender les domaines d’activité des établissements financiers ;
– identifier les conséquences des évolutions technologiques sur les acteurs du marché ;
– analyser l’environnement ;
– analyser les différentes stratégies des acteurs du marché ;
– appliquer les mesures de cybersécurité ;
– inscrire son activité dans une démarche RSE ;
– caractériser les structures juridiques des organisations ;
– travailler en équipe dans l’établissement et se positionner au sein d’un écosystème d’acteurs ;
– analyser les indicateurs financiers et non financiers de l’établissement ;
– caractériser les différents styles de management et de gouvernance ;
– repérer les composantes de la politique sociale de l’établissement ;
– inscrire son activité dans une démarche qualité ;
– appliquer les obligations générales du banquier et la déontologie ;
– identifier les risques juridiques liés à l’activité ;
– analyser la situation juridique du client ;
– inscrire la relation commerciale dans un cadre contractuel ;
– mobiliser les indicateurs macro-économiques ;
– analyser la composition et les inégalités de revenus et de patrimoine ;
– identifier les principales politiques économiques et sociales et leurs outils ;
– repérer l’impact des politiques économiques et sociales sur l’activité du secteur.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 11 sur 110

2. Indicateurs d’évaluation
Les indicateurs d’évaluation des compétences sont exprimés pour chaque compétence du bloc « Veille
organisationnelle, juridique, économique et sectorielle ».
Ces indicateurs permettent d’expliciter les attentes et de préciser le niveau d’exigence requis comme suit :
– prise en compte de l’organisation et du rôle du système financier dans l’exercice des missions ;
– prise en compte de la réglementation prudentielle ;
– contribution à la politique de prévention des risques ;
– distinction des différentes catégories d’établissements ;
– prise en compte des évolutions technologiques du secteur ;
– réalisation d’un diagnostic de l’environnement ;
– justification des choix stratégiques des acteurs du marché ;
– respect du protocole de cybersécurité ;
– prise en compte de la politique sociétale et environnementale du l’établissement ;
– distinction des différents statuts juridiques ;
– identification de la place des acteurs de l’établissement dans le processus de décision ;
– analyse des indicateurs financiers et non financiers de l’établissement ;
– prise de décisions conformes à la déontologie et à la prévention des risques ;
– respect des obligations liées au contrat et à la déontologie ;
– analyse de la situation juridique du client ;
– analyse des conditions de validité, des clauses et des effets juridiques d’un contrat ;
– analyse des effets de l’évolution des indicateurs économiques et sociaux sur l’activité du secteur financier ;
– analyse des effets des décisions prises par l’Etat et les institutions sur l’activité du secteur financier.

3. Modalités d’évaluation
L’épreuve, d’une durée de 4 heures, se déroule sous forme ponctuelle écrite pour tous les candidats.
Le sujet remis au candidat se présente sous la forme d’un dossier documentaire prenant appui sur une ou
plusieurs situations professionnelles caractéristiques de l’environnement et du fonctionnement du système financier
d’une part, et du contexte d’exercice d’un conseiller de clientèle d’autre part, accompagné d’un questionnement.
L’épreuve est corrigée par un professeur ayant en charge l’enseignement du bloc « Veille organisationnelle,
juridique, économique et sectorielle » ou, à défaut, d’un professeur en charge d’un autre enseignement
professionnel.

Epreuve facultative EF1 – Communication en langue vivante étrangère 2


Coefficient 1

1. Objectifs de l’épreuve
L’épreuve est de même nature que pour la langue vivante étrangère 1.
La langue vivante choisie au titre de l’épreuve facultative EF1 est obligatoirement différente de celle choisie au
titre de l’épreuve obligatoire.
L’entretien prend appui sur des documents professionnels et permet d’apprécier l’aptitude du candidat à :
– dialoguer dans une perspective professionnelle ;
– exploiter des sources d’information professionnelle dans la langue considérée ;
– analyser une situation compte tenu du contexte linguistique et socioculturel du pays considéré.

2. Modalités d’évaluation
L’épreuve, d’une durée de 20 minutes, précédée de 20 minutes de préparation, se déroule sous forme ponctuelle
orale pour tous les candidats.

Epreuve facultative EF2 – Certification professionnelle


Coefficient 1

1. Objectifs de l’épreuve
Cette épreuve vise à vérifier que le candidat au diplôme du BTS Banque possède les connaissances nécessaires
pour la commercialisation des instruments financiers dans le cadre de son activité de conseiller de clientèle au sein
d’un établissement bancaire ou financier.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 11 sur 110

Ce niveau de connaissance est requis par la règlementation de l’Autorité des marchés financiers (AMF) pour
pouvoir exercer la fonction de conseiller de clientèle sur le marché des particuliers, dans le respect des obligations
d’information et de transparence vis-à-vis des clients.

2. Modalités d’évaluation
L’épreuve, d’une durée de 2 heures, se déroule sous forme ponctuelle écrite pour tous les candidats. L’épreuve
prend la forme d’un questionnaire à choix multiple et à réponse unique.
Les différentes questions posées portent sur les champs de connaissances qu’il est nécessaire de maitriser, en
application de la règlementation, pour exercer la fonction de conseiller de clientèle au sein d’un établissement
bancaire ou financier.
Le nombre total de questions, ainsi que leur répartition dans les différents domaines de connaissances, est fixé en
accord avec l’Autorité des marchés financiers (AMF). Ces éléments sont portés à la connaissance des candidats au
moyen de la circulaire nationale d’organisation de l’examen.
Barème d’évaluation et notation :
– la réussite du candidat à cette épreuve suppose un taux de réponses exactes supérieur ou égal à un pourcentage
défini par l’autorité responsable de la définition de l’examen, en référence avec la règlementation en vigueur
au moment de l’examen ;
– la note est échelonnée de 0 à 20. Elle est obtenue en appliquant une formule de conversion au taux de réussite
aux différentes questions.
La réussite à cette épreuve fait l’objet d’une attestation spécifique délivrée par les autorités académiques,
indépendamment du diplôme.

Epreuve facultative EF3 – Engagement étudiant


Coefficient 1

1. Objectifs
Cette épreuve facultative vise à identifier les compétences, connaissances et aptitudes acquises par le candidat
dans l’exercice des activités mentionnées à l’article L. 611-9 du Code de l’éducation et qui relèvent de celles
prévues par le référentiel d’évaluation de la spécialité du diplôme de brevet de technicien supérieur pour laquelle le
candidat demande sa reconnaissance « engagement étudiant ». Cela peut concerner :
– l’approfondissement des compétences évaluées à l’épreuve obligatoire E3 « Accompagnement du parcours du
client de services bancaires et financiers » ;
– le développement de compétences spécifiques à un domaine ou à une activité professionnelle particulière en
lien avec le référentiel du diplôme.

2. Critères d’évaluation
Les critères d’évaluation sont :
– l’appropriation des compétences liées au domaine professionnel ;
– la capacité à mettre en œuvre les méthodes et les outils ;
– la qualité de l’analyse ;
– la qualité de la communication.

3. Modalités d’évaluation
3.1. Contrôle en cours de formation
L’épreuve, orale et d’une durée de 20 minutes, prend la forme d’un exposé (10 minutes) puis d’un entretien avec
la commission d’évaluation (10 minutes).
Cette épreuve prend appui sur une fiche d’engagement étudiant, servant de support d’évaluation au jury,
présentant une ou plusieurs activités conduites par le candidat. En l’absence de cette fiche, l’épreuve ne peut pas se
dérouler. Les modalités de mise en œuvre (procédure, calendrier, etc.) seront précisées dans la circulaire nationale
d’organisation du BTS.
L’exposé doit intégrer :
– la présentation du contexte ;
– la description et l’analyse de l’activité ou des activités ;
– la présentation des démarches et des outils ;
– le bilan de l’activité ou des activités ;
– le bilan des compétences acquises.
La composition de la commission d’évaluation est la même que celle de l’épreuve E3 « Accompagnement du
parcours du client de services bancaires et financiers ».
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 11 sur 110

3.2. Forme ponctuelle


L’épreuve, orale d’une durée de 20 minutes, prend la forme d’un exposé (10 minutes) puis d’un entretien avec la
commission d’évaluation (10 minutes). Elle se situe dans la continuité de l’épreuve ponctuelle E3
« Accompagnement du parcours du client de services bancaires et financiers ».
Cette épreuve prend appui sur une fiche d’engagement étudiant, servant de support d’évaluation au jury,
présentant une ou plusieurs activités conduites par le candidat. En l’absence de cette fiche, l’épreuve ne peut pas se
dérouler. Les modalités de mise en œuvre (procédure, calendrier, etc.) seront précisées dans la circulaire nationale
d’organisation du BTS.
L’exposé doit intégrer :
– la présentation du contexte ;
– la description et l’analyse de l’activité ou des activités – la présentation des démarches et des outils ;
– le bilan de l’activité ou des activités ;
– le bilan des compétences acquises.
La composition de la commission d’évaluation est la même que celle de l’épreuve ponctuelle E3
« Accompagnement du parcours du client de services bancaires et financiers ».

ANNEXE V
ORGANISATION DE LA FORMATION
Brevet de technicien supérieur « banque »

ANNEXE V a
GRILLE HORAIRE ANNUELLE DE LA FORMATION
Le volume horaire de référence est identique entre la première année et la deuxième année de formation.
Horaire hebdomadaire Horaire global
annuel/élève

Global a + (b) (*)

Culture générale et expression (U1) 3 2 + (1) 84

Langue vivante étrangère (U2) 2 1 + (1) 56

Accompagnement du parcours du client de services bancaires et financiers (U3) 4 2 + (2) 112

Développement commercial (U4) 4 2 + (2) 112

Conseil et expertise en solutions bancaires et financières (U5) 7 4 + (3) 196

Veille organisationnelle, juridique, économique et sectorielle (U6) 6 3 + (3) 168

Ateliers de professionnalisation 4 (**) 1 + (3) 112 (**)

TOTAL 30 15 + (15) 840 (***)

Enseignements facultatifs : 2 2 56
– Certification professionnelle 2 2 56
– Communication en langue vivante étrangère 2

(*) Répartition a + (b) :


a = horaire en classe entière.
(b) = horaire en classe dédoublée quand l’effectif le justifie. Cet horaire correspond soit à des travaux dirigés soit à la conduite
d’activités professionnelles.
(**) Les ateliers de professionnalisation relèvent d’un projet transversal construit par l’équipe pédagogique, impliquant tous
les enseignants, visant à travailler les compétences, professionnelles et transversales des différents blocs.
Les ateliers de professionnalisation sont animés en groupe, et idéalement organisés en parallèle. Les temps d’atelier de
professionnalisation sont dédiés à la formation de l’étudiant, et ne peuvent être transformés en journées en entreprise, en
prolongement du stage en milieu professionnel.
Une heure élève hebdomadaire des ateliers de professionnalisation est co-animée par 2 professeurs ou formateurs (selon le
projet pédagogique, soit un professeur ou formateur assurant un enseignement général et un enseignant ou formateur assurant un
enseignement professionnel, soit deux enseignants ou formateurs assurant chacun un enseignement professionnel).
(***) Horaire calculé hors période de formation en entreprise.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 11 sur 110

ANNEXE V b
ATELIERS DE PROFESSIONNALISATION
Brevet de technicien supérieur « banque »

1. Objectifs
Les ateliers de professionnalisation relèvent d’un projet pédagogique transversal élaboré par l’équipe
pédagogique, impliquant tous les enseignants, visant à travailler les compétences, professionnelles et transversales,
des différents blocs. Au vu de ces objectifs, les ateliers de professionnalisation ne peuvent être transformés en
journées en entreprise, en prolongement du stage en milieu professionnel notamment pour les étudiants dans la voie
scolaire.
Les ateliers de professionnalisation prévoient notamment la mise en œuvre de scénarios pédagogiques
permettant l’acquisition des compétences du référentiel et la préparation à différentes certifications.
Plus précisément, ces ateliers prennent appui sur les situations professionnelles transversales caractéristiques du
métier et peuvent porter sur l’acquisition :
– de compétences en matière de communication écrite et orale en langue française et en langue vivante
étrangère ;
– de compétences relationnelles liées à l’utilisation de canaux de communication spécifiques à certains
contextes professionnels (téléphonie mobile ou fixe, Internet, communication multicanale) ;
– de compétences techniques relatives aux instructions émanant des instances de régulation et nécessitant la
mobilisation de connaissances spécifiques ;
– de compétences particulières à certains contextes professionnels nécessitant un approfondissement ou des
compléments par rapport aux exigences du référentiel de certification. Elles peuvent porter, par exemple, sur
la connaissance de produits bancaires et financiers spécifiques, la manipulation de progiciels professionnels et
d’applications métier, la mise en œuvre de techniques particulières (banque directe), l’utilisation d’une langue
étrangère à des fins professionnelles dans certaines zones frontalières, etc.
Dans chacun de ces cas, les ateliers visent à développer le professionnalisme des étudiants et à améliorer leurs
possibilités d’insertion professionnelle ou de poursuite d’études.

2. Modalités
L’organisation des ateliers doit permettre la mise en œuvre d’activités soit réalisées en groupe, soit réalisées
individuellement. Cette organisation relève de l’initiative de l’équipe pédagogique de la section, en fonction du
projet de professionnalisation et dans le cadre des scénarios qu’elle a construits.
Ces ateliers doivent se dérouler dans des conditions matérielles correspondant au contexte professionnel
d’exercice des activités. A cet égard, il est important que les établissements de formation puissent mettre à la
disposition des étudiants des espaces dédiés, munis d’équipements matériels et numériques professionnels adaptés
et d’applications métier ainsi que d’outils de communication interne et externe permettant de reproduire ce
contexte.

ANNEXE V c
STAGE EN MILIEU PROFESSIONNEL
Brevet de technicien supérieur « banque »

1. Objectifs du stage
Le stage en milieu professionnel est obligatoire pour les candidats au brevet de technicien supérieur « banque ».
Il est réalisé dans un ou plusieurs établissements du secteur financier afin de disposer d’une expérience des
pratiques professionnelles correspondant aux compétences décrites dans le référentiel. Le référentiel des activités
professionnelles décrit les types d’entreprises et d’établissements où exerce le titulaire du diplôme.
Ces périodes permettent de connaître les produits et services financiers des établissements, de connaître la
réglementation applicable au secteur, de découvrir les relations avec les clients, d’acquérir des qualités
relationnelles, des attitudes, des comportements professionnels et de développer le sens des responsabilités par
l’adaptation aux réalités et aux exigences de l’emploi.
En cela, il repose sur une relation pédagogique entre trois partenaires :
– la structure d’accueil en stage, qui confie des activités professionnelles correspondant au référentiel et au
niveau d’exigence du diplôme et qui contribue à l’évaluation de certaines compétences au travers d’échanges
avec l’équipe pédagogique ;
– l’étudiant, qui investit sa formation en stage sur des objectifs explicites et qui rend compte de sa progression
sur ces périodes, notamment au travers de certains documents d’examen ;
– l’équipe enseignante du BTS, qui a en charge le suivi de l’étudiant dans la recherche, puis la réalisation du
stage, et articule les différentes modalités d’appropriation des compétences visées par le référentiel.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 11 sur 110

2. Organisation

2.1. Voie scolaire


a) Le stage est obligatoire. La durée du stage est de 14 semaines minimum à 16 semaines réparties sur
l’ensemble de la formation. Il se déroule pendant la période scolaire ;
b) Pendant le stage en milieu professionnel, l’étudiant a obligatoirement le statut d’étudiant stagiaire et non celui
de salarié. Pendant ces périodes de stage, l’étudiant reste sous la responsabilité des autorités académiques dont il
relève ;
c) La durée des périodes de stage de première année est d’au moins six semaines, dont quatre semaines
consécutives minimum placées de préférence en fin de second semestre. Les autres périodes de stage sont fixées sur
l’initiative de l’établissement de formation sur l’ensemble de la formation ; toutefois, il est préconisé qu’une
période d’au moins deux semaines soit fixée avant la fin du mois de janvier de la première année de formation.
Le stage en milieu professionnel peut être fractionné en plusieurs périodes ne pouvant cependant être inférieures
à une semaine ;
d) Les périodes de stages sont organisées en partenariat avec les milieux professionnels. Chaque période de stage
fait l’objet d’une convention entre l’établissement de formation et l’entreprise ou l’organisation d’accueil. Cette
convention est établie conformément à la réglementation en vigueur. Les missions principales confiées au stagiaire
sont identifiées dans la convention de stage. A la fin de chaque période de stage, les responsables de l’organisation
d’accueil remettent au stagiaire, une attestation de stage conforme au modèle proposé dans la circulaire nationale ;
e) La recherche des organisations d’accueil et la définition du contenu des stages sont effectuées conjointement
par l’étudiant et l’équipe pédagogique de l’établissement de formation. L’équipe pédagogique est responsable dans
son ensemble de l’organisation des périodes de stage, de leur suivi et de leur exploitation pédagogique. Les
professeurs organisent des réunions associant les stagiaires et les professionnels des organisations d’accueil afin de
coordonner leur action et de réaliser les mises au point et le suivi nécessaires.

2.2. Voie de l’apprentissage et de la professionnalisation


Les apprentis sont placés en entreprise sous contrat de travail. Il en va de même pour les salariés sous contrat de
professionnalisation. Une attestation de l’employeur confirmant la qualité d’apprenti ou de salarié sous contrat de
professionnalisation est exigée à l’examen à la place des certificats de stage. Ces documents attestent du respect de
la durée réglementaire de la formation en entreprise.
Les activités effectuées au sein de l’organisation doivent être en adéquation avec les exigences du référentiel.

2.3. Voie de la formation continue


a) Candidat en situation de première formation ou en situation de reconversion
La durée du stage est de 14 semaines minimum à 16 semaines dans une organisation du secteur financier à
répartir sur la durée de la formation. Elle s’ajoute à la durée de la formation dispensée dans le centre de formation
continue. L’organisme de formation peut concourir à la recherche de l’organisation d’accueil. Néanmoins, le
stagiaire peut avoir la qualité de salarié d’un autre secteur professionnel.
Lorsque cette préparation s’effectue dans le cadre d’un contrat de travail de type particulier, le stage obligatoire
est inclus dans la période de formation dispensée en milieu professionnel si les activités effectuées sont en
adéquation avec les exigences du référentiel d’activités professionnelles et sont conformes aux objectifs et aux
modalités générales définies ci-dessus.
Une attestation de stage est exigée à l’examen.
b) Candidats en situation de perfectionnement
L’attestation de stage peut être remplacée par un ou plusieurs certificats de travail attestant que l’intéressé a été
occupé dans des établissements du secteur financier, si les activités effectuées sont en cohérence avec les exigences
du référentiel et conformes aux objectifs et aux modalités générales définis ci-dessus.
Ces activités doivent être effectuées en qualité de salarié à plein temps pendant six mois au cours de l’année
précédant l’examen ou à temps partiel pendant un an au cours des deux années précédant l’examen.

2.4. Candidats de la formation à distance


Les candidats relèvent selon leur statut (scolaire, apprenti ou contrat de professionnalisation, formation continue)
de l’un des cas précédents.

2.5. Candidats qui se présentent au titre de leur expérience professionnelle


L’attestation de stage peut être remplacée par un ou plusieurs certificats de travail justifiant de la nature et de la
durée de l’emploi occupé.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 11 sur 110

2.6. Situations particulières


a) Aménagement de la durée du stage
La durée normale du stage de 14 semaines peut être réduite, par décision du recteur de l’académie, soit en cas
d’empêchement résultant de maladie ou de force majeure dûment constatée soit dans le cas d’une décision
d’aménagement de la formation ou d’une décision de positionnement, à une durée qui ne peut être inférieure à 8
semaines. Le jury est informé de cette dérogation.
b) Candidats ayant échoué à une session antérieure de l’examen
Les candidats inscrits dans un établissement de formation et ayant échoué à une session antérieure de l’examen
devront à nouveau effectuer les stages.
Les candidats hors voie scolaire peuvent, s’ils le jugent nécessaire effectuer un nouveau stage. Le jury doit être
informé de la situation du candidat.

ANNEXE VI
TABLEAU DE CORRESPONDANCE ENTRE LES ÉPREUVES ET UNITÉS
DU BTS « BANQUE - CONSEILLER DE CLIENTÈLE » ET CELLES DU BTS « BANQUE »
Brevet de technicien supérieur « Banque - Conseiller de clientèle » Brevet de technicien supérieur « Banque » (créé par le présent arrêté)
(créé par l’arrêté du 26 février 2014)

Épreuves Unités Épreuves Unités

E1 – Culture générale et expression U1 E1 – Culture générale et expression U1

E2 – Langue vivante étrangère U2 E2 – Langue vivante étrangère U2 U21 U22


– E21 : Langue vivante étrangère écrite
– E22 : Langue vivante étrangère orale

E3 – Accompagnement du parcours du client de U3


services bancaires et financiers

E3 – Gestion de la relation client U3 E4 – Développement commercial U4

E4 – Développement et suivi de l’activité commerciale U4 U41 U42 E5 – Conseil et expertise en solutions bancaires et U5
– E41 : Étude de cas financières
– E42 : Analyse de la situation commerciale

E5 – Environnement économique, juridique et organi­ U5 E6 – Veille organisationnelle, juridique, économique U6


sationnel de l’activité bancaire et sectorielle

EF1 – Langue vivante 2 UF1 EF1 – Communication en langue vivante étrangère 2 UF1

EF2 – Certification professionnelle UF2 EF2 – Certification professionnelle UF2

EF3 – Engagement étudiant UF3 EF3 – Engagement étudiant UF3


8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 12 sur 110

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE

Arrêté du 22 novembre 2023 portant définition et fixant les conditions


de délivrance du brevet de technicien supérieur « professions immobilières »
NOR : ESRS2328081A

La ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche et le ministre délégué auprès du ministre de l’intérieur


et des outre-mer, chargé des outre-mer,
Vu le code de l’éducation, notamment ses articles D. 643-1 à D. 643-35-1 ;
Vu l’arrêté du 9 mai 1995 relatif au positionnement en vue de la préparation du baccalauréat professionnel, du
brevet professionnel et du brevet de technicien supérieur ;
Vu l’arrêté du 24 juin 2005 fixant les conditions d’obtention de dispenses d’unités au brevet de technicien
supérieur ;
Vu l’arrêté du 17 juin 2020 modifié fixant les conditions d’habilitation à mettre en œuvre le contrôle en cours de
formation en vue de la délivrance du certificat d’aptitude professionnelle, du baccalauréat professionnel, du brevet
professionnel, de la mention complémentaire, du brevet des métiers d’art et du brevet de technicien supérieur ;
Vu l’avis du Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche du 10 octobre 2023 ;
Vu l’avis du Conseil supérieur de l’éducation du 12 octobre 2023 ;
Vu l’avis de la commission professionnelle consultative « Services aux entreprises » du 17 octobre 2023,
Arrêtent :
Art. 1 . – La définition et les conditions de délivrance du brevet de technicien supérieur « professions
er

immobilières » sont fixées conformément aux dispositions du présent arrêté.


Sa présentation synthétique est définie en annexe I du présent arrêté.
Art. 2. – Le référentiel des activités professionnelles et le référentiel de compétences sont définis
respectivement aux annexes II et III du présent arrêté.
Le référentiel d’évaluation fixé à l’annexe IV du présent arrêté comprend les unités constitutives du diplôme, les
unités communes au brevet de technicien supérieur « professions immobilières » et à d’autres spécialités de brevet
de technicien supérieur, le règlement d’examen et la définition des épreuves ponctuelles et des situations
d’évaluation en cours de formation qui sont définis respectivement aux annexes IV a, IV b, IV c et IV d du présent
arrêté.
L’horaire hebdomadaire des enseignements en formation initiale et le stage en milieu professionnel sont définis
respectivement aux annexes V a et V b du présent arrêté.
Art. 3. – Pour chaque session d’examen, la date de clôture des registres d’inscription et la date de début des
épreuves pratiques ou écrites sont arrêtées par le ministre chargé de l’enseignement supérieur.
Chaque candidat s’inscrit à l’examen dans sa forme globale ou dans sa forme progressive conformément aux
dispositions des articles D. 643-14 et D. 643-20 à D. 643-23 du code de l’éducation. Dans le cas de la forme
progressive, le candidat précise les épreuves ou unités qu’il souhaite subir à la session à laquelle il s’inscrit.
La liste des pièces à fournir lors de l’inscription à l’examen est fixée par chaque recteur.
Le brevet de technicien supérieur « professions immobilières » est délivré aux candidats ayant passé avec succès
l’examen défini par le présent arrêté conformément aux dispositions des articles D. 643-13 à D. 643-26 du code de
l’éducation.
Art. 4. – Les correspondances entre les épreuves de l’examen organisées conformément à l’arrêté du 5 avril 2012
modifié portant définition et fixant les conditions de délivrance du brevet de technicien supérieur « professions
immobilières » et les épreuves de l’examen organisées conformément au présent arrêté sont précisées en annexe VI
du présent arrêté.
La durée de validité des notes égales ou supérieures à 10 sur 20 aux épreuves de l’examen subi selon les
dispositions de l’arrêté 5 avril 2012 précité et dont le candidat demande le bénéfice dans les conditions prévues à
l’alinéa précédent est reportée dans le cadre de l’examen organisé selon les dispositions du présent arrêté, à
compter de la date d’obtention de ce résultat, conformément à l’article D. 643-15 du code de l’éducation.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 12 sur 110

Art. 5. – La première session du brevet de technicien supérieur « professions immobilières » organisée


conformément aux dispositions du présent arrêté a lieu en 2026.
La dernière session du brevet de technicien supérieur « professions immobilières » organisée conformément aux
dispositions de l’arrêté du 5 avril 2012 précité a lieu en 2025. A l’issue de cette session, l’arrêté du 5 avril 2012
précité est abrogé.
Art. 6. – Le présent arrêté est applicable dans les îles Wallis et Futuna, en Polynésie française et en Nouvelle-
Calédonie.
Pour l’application de l’article 3 du présent arrêté, la référence au recteur est remplacée par la référence au vice-
recteur.
Art. 7. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 22 novembre 2023.
La ministre de l’enseignement supérieur
et de la recherche,
Pour la ministre et par délégation :
La cheffe du service de la stratégie
des formations et de la vie étudiante,
adjointe à la directrice générale,
L. VAGNER-SHAW
Le ministre délégué auprès du ministre de l’intérieur
et des outre-mer, chargé des outre-mer,
Pour le ministre et par délégation :
La cheffe de service, adjointe
au directeur général des outre-mer,
K. DELAMARCHE
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 12 sur 110

ANNEXES
BTS « PROFESSIONS IMMOBILIÈRES »

Sommaire
ANNEXE I. – Présentation synthétique du référentiel du diplôme
ANNEXE II. – Référentiel des activités professionnelles
ANNEXE III. – Référentiel de compétences
ANNEXE IV. – Référentiel d’évaluation
Annexe IV a. – Unités constitutives du diplôme
Annexe IV b. – Dispenses d’unités
Annexe IV c. – Règlement d’examen
Annexe IV d. – Définition des épreuves
ANNEXE V. – Organisation de la formation
Annexe V a. – Grille horaire de la formation
Annexe V b. – Stage en milieu professionnel
ANNEXE VI. – Tableaux de correspondance entre épreuves ou unités de l’ancien diplôme et du nouveau
diplôme
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 12 sur 110

ANNEXE I
PRÉSENTATION SYNTHÉTIQUE DU RÉFÉRENTIEL DU DIPLÔME
Tableau de synthèse – Activités – Compétences – Unités
ACTIVITÉS BLOCS DE COMPÉTENCES UNITÉS

Pôle d’activités 1
Bloc de compétences 1
Conduite du projet immobilier
du client en vente et/ou location Conduite du projet immobilier du client en vente et/ou location

Développer le portefeuille de l’agence


Conseiller le client dans ses choix et ses démarches
Constituer le dossier en adéquation avec la situation du client
Prospection et négociation du mandat Mettre en œuvre une communication efficace au service du projet immobilier U4
Commercialisation du bien pour une Conseiller le client dans son projet d’achat Conduite du projet
vente ou une location immobilier du client
Négocier dans l’intérêt des parties Transmettre au notaire un dossier conforme
Accompagnement du client acquéreur en vente et/ou location
Accompagnement du client bailleur et Guider le bailleur et le locataire dans la mise en œuvre du projet de location
locataire Établir les actes en lien avec l’opération
Suivi administratif et financier de la loca­ Gérer les différentes étapes de la location sur les plans administratif, juridique, financier
tion Dynamisation et personnalisation et comptable
de la relation client Présenter les conséquences fiscales des choix opérés
Optimiser les processus de communication en matière de notoriété et d’image de
l’organisation
Exploiter la base de données au service du parcours client

Pôle d’activités 2 Bloc de compétences 2


Administration des copropriétés Administration des copropriétés et de l’habitat social
et de l’habitat social

Distinguer juridiquement la copropriété des autres ensembles immobiliers


Proposer un contrat de syndic adapté
Prendre en charge la préparation de l’assemblée générale
Présentation d’une copropriété Conduire l’assemblée générale dans l’intérêt de la copropriété U5
Conclusion du contrat de syndic Assurer une communication efficace en vue d’une prise de décision Administration
Processus de décision en copropriété Prendre en charge le suivi de l’assemblée générale des copropriétés
Gestion administrative et comptable de la Veiller à l’équilibre financier de la copropriété et de l’habitat social
copropriété Gestion du personnel de la Justifier les éléments financiers auprès des copropriétaires
copropriété Assurer le suivi administratif et financier de la copropriété
Gestion des contentieux au sein de la Mettre en œuvre la gestion des ressources humaines du syndicat des copropriétaires
copropriété Accès au logement social Mettre en œuvre un processus de prévention des conflits et des contentieux
Gérer les conflits et les contentieux au sein de la copropriété Caractériser le logement
social
Accompagner le bénéficiaire du logement social dans son parcours résidentiel

Pôle d’activités 3 Bloc de compétences 3


Conseil en gestion du bâti dans le contexte Conseil en gestion du bâti dans le contexte de changement climatique
de changement climatique

Repérer les interactions entre les déséquilibres liés au réchauffement climatique et le


secteur de l’immobilier Informer le client sur les nouvelles contraintes techniques et
règlementaires
Aider le client à analyser les caractéristiques de son bien au regard des enjeux du
Information du client sur les incidences du changement climatique et/ou de ses conséquences
changement climatique sur le patri­ Orienter le client vers des solutions d’adaptation du projet immobilier U6.1
moine immobilier Accompagnement du Apprécier les besoins en travaux du bien Conseil en gestion du bâti
client lors des opérations de travaux dans le contexte
Accompagner le client dans les opérations « de construction » d’entretien, d’amélio­
Gestion des risques et des sinistres ration, de rénovation et de réhabilitation de l’immeuble de changement climatique
Prise en compte de la politique d’aména­ Informer le client en matière de risque et sinistre communs
gement du territoire dans le conseil au
client Informer le client en matière de risque et sinistre lié au changement climatique
Participation à des opérations de Vente en Accompagner le client dans la prévention des risques et la gestion des sinistres.
l’État Futur d’Achèvement (VEFA) dans Repérer les spécificités d’aménagement d’un territoire donné et ses acteurs
un contexte de changement climatique Prendre en compte les contraintes architecturales et d’urbanisme applicables à un
projet donné
Conseiller le client sur les démarches nécessaires à la réalisation de son projet.
Accompagner le client dans la conclusion d’un acte de VEFA aux plans technique,
juridique, commercial

Bloc de compétences 4
Construction d’une professionnalité dans l’immobilier

Caractériser un territoire dans sa dimension immobilière U6.2


Analyser et développer l’entreprise immobilière Construction
Se projeter dans une démarche entrepreneuriale d’une professionnalité
Dynamiser la relation client dans l’immobilier
Concevoir et mettre en œuvre une communication externe accessible à tous les publics
Construire son identité professionnelle, y compris numérique
Concevoir un projet professionnel
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 12 sur 110

ACTIVITÉS BLOCS DE COMPÉTENCES UNITÉS

Bloc de compétences 5
Culture générale et expression

Appréhender et réaliser un message écrit : Respecter les contraintes de la langue écrite


Synthétiser des informations U1
Culture générale
Répondre de façon argumentée à une question posée en relation avec les documents et expression
proposés en lecture
Communiquer oralement :
S’adapter à la situation
Organiser un message oral

Bloc de compétences 6
Communication en langue vivante étrangère anglaise (écrit)
U2.1
Compréhension de l’écrit
Niveau B2 du CECRL pour les activités langagières suivantes : Compréhension de et expression écrite
documents écrits
Production et interactions écrites

Bloc de compétences 7
Communication en langue vivante étrangère anglaise (oral)
U2.2
Production orale
Niveau B2 du CECRL pour les activités langagières suivantes : Production orale en en continu et interaction
continu
Interaction orale

Bloc de compétences 8
Environnement juridique et économique des activités immobilières
U3
Appréhender l’environnement des activités du secteur de l’immobilier et leurs enjeux Environnement juridique
Identifier le cadre juridique des activités immobilières et économique
Caractériser le marché de l’immobilier des activités immobilières
Sécuriser au plan juridique les opérations immobilières
Contribuer au développement d’une activité immobilière

Bloc facultatif
Communication en Langue vivante étrangère 2
UF1
Compétences de niveau B1 du CECRL : S’exprimer oralement en continu Interagir en
langue étrangère
Comprendre un document écrit rédigé en langue étrangère

Bloc facultatif
Engagement étudiant

Approfondissement des compétences évaluées à l’épreuve E8 UF2


Développement de compétences spécifiques à un domaine ou à une activité
professionnelle particulière en lien avec le référentiel du diplôme et plus
particulièrement s’agissant des compétences évaluées dans l’épreuve E8
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 12 sur 110

ANNEXE II

RÉFÉRENTIEL DES ACTIVITÉS PROFESSIONNELLES


Les activités du secteur de l’immobilier sont régies par la loi du 2 janvier 1970 réglementant les conditions
d’exercice des activités relatives à certaines opérations portant sur les immeubles et les fonds de commerce,
appelée également loi Hoguet. Si cette loi énonce les cadres d’exercice de plusieurs activités, le cadre
réglementaire à l’œuvre dans l’immobilier est en évolution constante. Ainsi il s’avère indispensable d’intégrer dans
le référentiel les dernières évolutions juridiques et de doter le titulaire du diplôme des compétences nécessaires
pour actualiser ses connaissances juridiques afin qu’il puisse maintenir son employabilité.
Au plan économique, l’activité immobilière est en expansion avec l’apparition d’évolutions importantes liées
aux évolutions sociétales et environnementales.

1. Présentation du diplôme

1.1. Définition des missions du titulaire du diplôme


L’ensemble des activités relevant des professions immobilières s’inscrit dans un cadre réglementaire spécifique.
Le titulaire du BTS « professions immobilières » exerce ses missions dans trois pôles principaux d’activités : les
activités de location de biens immobiliers, de gestion de copropriétés et de vente immobilière.
Pour les activités de location, le titulaire du BTS est en responsabilité d’un portefeuille de biens, pour lequel :
– il conseille et accompagne les propriétaires bailleurs ainsi que les locataires ;
– il assure la mise en location et/ou la gestion locative.
Pour les activités de gestion de copropriété, le titulaire du BTS occupe un poste d’assistant ou d’assistante, ou
bien de gestionnaire :
– en tant qu’assistant ou assistante, il participe, sous l’autorité d’un gestionnaire, à la gestion de copropriétés ;
– en tant que gestionnaire, il est en autonomie pour la gestion courante d’un portefeuille de copropriétés.
Pour les activités de vente, le titulaire de BTS met en relation vendeurs et acquéreurs de biens immobiliers sous
un statut de salarié ou d’indépendant :
– il constitue un portefeuille de biens et de prospects ;
– il conseille le vendeur et l’acquéreur dans leurs stratégies patrimoniales respectives ;
– Il accompagne le vendeur et l’acquéreur jusqu’à la conclusion de l’acte définitif.
Le titulaire du diplôme exerce ses missions dans les principaux métiers liés aux activités immobilières et au sein
des différentes organisations immobilières.
Le titulaire du diplôme peut exercer son activité dans une diversité de contextes professionnels, principalement
dans l’immobilier résidentiel dans les secteurs privé et social, mais aussi dans la promotion de la construction
immobilière et plus marginalement dans l’immobilier d’entreprise.

1.2. Environnement professionnel


Champs et secteurs d’activités économiques :
Le titulaire du BTS « professions immobilières » exerce principalement dans le secteur de l’immobilier, un
secteur offrant une diversité d’activités professionnelles dont certaines sont encadrées par la loi Hoguet no 70-9
du 2 janvier 1970.
L’entremise ainsi que la gestion d’immeubles et de fonds de commerce forment le socle des activités
professionnelles dans lesquelles le titulaire du diplôme évolue.
Ces activités s’exercent au sein du parc privé de logements ou dans le cadre du parc social. Elles font intervenir
des acteurs privés (agents immobiliers, syndics, administrateurs de biens, gestionnaires de patrimoine,
promoteurs/constructeurs, etc.) et des acteurs publics (offices publics de l’habitat, entreprises sociales pour
l’habitat, agences immobilières à vocation sociale, etc.). Elles ont comme champ d’action l’ensemble des
typologies de biens :
– biens en état futur d’achèvement, neufs, anciens ;
– ensembles immobiliers résidentiels, d’entreprise (individuels ou collectifs), de loisirs ou de résidences
spécialisées.
Dans ce cadre, le titulaire du diplôme accompagne et conseille ses clients dans la réalisation de leur projet
immobilier. Ces derniers vendent ou achètent un bien en résidence principale ou en résidence secondaire,
investissent dans l’optique de se constituer un patrimoine avec éventuellement la volonté d’en confier la gestion. Le
titulaire du diplôme les conseille à chaque étape du projet immobilier afin de trouver les solutions répondant à leurs
objectifs personnels, familiaux et/ou patrimoniaux. Dans ce cadre, on distingue les activités liées à la transaction
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 12 sur 110

sur immeubles et fonds de commerce et celles relatives à la gestion d’un patrimoine immobilier individuel ou
collectif :
– l’activité professionnelle liée à la transaction sur immeubles et fonds de commerce consiste à assurer un rôle
d’intermédiaire en matière de recherche, d’achat, de vente et de location de biens immobiliers bâtis ou non
bâtis pour le compte d’un tiers avec lequel un mandat a été conclu ;
– l’activité professionnelle liée à la gestion locative consiste à administrer, à entretenir, à gérer, à valoriser un
patrimoine immobilier pour une période donnée et pour le compte d’un tiers avec lequel un mandat a été
conclu ;
– l’activité professionnelle liée à l’administration des copropriétés s’exerce dans le cadre d’un mandat de
syndic. Ce dernier prévoit de gérer les parties communes et de veiller à l’entretien et à la valorisation de
l’immeuble, dans le respect de la réglementation en la matière, et notamment la loi no 65-557 du
10 juillet 1965 fixant le statut de la copropriété des immeubles bâtis.
Le titulaire du BTS « professions immobilières » peut aussi s’engager professionnellement dans des activités
périphériques et/ou complémentaires au domaine de l’immobilier : le secteur de l’urbanisme et de l’aménagement
du territoire, le secteur du diagnostic immobilier, le secteur bancaire, le secteur des assurances, etc.
Emplois concernés :
Le titulaire du BTS « professions immobilières » s’insère principalement soit dans une agence immobilière, soit
dans un cabinet d’administration de biens ou de gestion de copropriétés, que ces établissements soient
indépendants ou membres d’un réseau.
Les emplois occupés reprennent les trois grandes activités :
En location :
– le négociateur ou la négociatrice, le conseiller ou la conseillère est en charge de la prospection des clients et de
la commercialisation des biens. Il ou elle accompagne juridiquement les propriétaires bailleurs et les locataires
jusqu’à la signature du bail et l’entrée dans les lieux. Il ou elle est particulièrement attentif(ve) aux questions
d’accessibilité pour les personnes porteuses de handicap ;
– le gestionnaire ou la gestionnaire locatif(ve) gère le bien pour le compte du propriétaire, selon les termes du
mandat de gestion signé, sur les plans juridique, administratif et comptable. Il ou elle rend compte
régulièrement de sa gestion au propriétaire bailleur. Il ou elle conseille le propriétaire sur l’entretien et la
conservation du bien dans une optique patrimoniale et/ou de développement durable et d’adaptation au
changement climatique.
En gestion de copropriété :
– l’assistant ou l’assistante de copropriété prend en charge le suivi quotidien et administratif de l’immeuble ;
– le ou la gestionnaire principal(e) est un acteur de terrain. Il ou elle est directement en contact avec les
copropriétaires et l’ensemble des prestataires et partenaires. Il ou elle tient les assemblées générales, prend en
charge les sinistres, suit les travaux. Il ou elle veille à mettre en place une communication accessible à tous les
publics.
Une attention particulière est portée à l’accessibilité et à l’aménagement des locaux d’accueil pour les personnes
porteuses de handicap. De même, le professionnel veille à conseiller le syndicat des copropriétaires conformément
aux dispositions favorisant le développement durable et l’environnement.
En vente :
Le négociateur ou la négociatrice, le conseiller ou la conseillère est en charge de la prospection des clients, des
estimations, de la signature des mandats, de la commercialisation des biens et de la signature des avant-contrats. Il
ou elle est attentif(ve) aux attentes particulières du client en lui apportant des conseils pertinents.
L’accompagnement du client se décline jusqu’à l’acte définitif.
Dans le cadre de cette relation avec le client, le titulaire du diplôme est attentif aux personnes porteuses de
handicap pour la proposition de biens adaptés, pour les modalités de réalisation des visites.
Pour ces trois activités, la conduite d’une veille concurrentielle et informationnelle régulière s’avère
nécessaire.
Les évolutions possibles :
Le BTS « professions immobilières » permet de remplir la condition d’aptitude professionnelle pour l’obtention
de la carte professionnelle nécessaire pour exercer en responsabilité les métiers soumis à la loi no 70-9 du
2 janvier 1970 dite « Loi Hoguet » dans une agence immobilière, un cabinet d’administration de biens ou de syndic
de copropriété.
Le titulaire du diplôme peut envisager de nombreuses perspectives d’évolution après trois à cinq ans
d’expérience :
– en transaction vente ou location, le conseiller ou la conseillère/négociateur ou négociatrice peut évoluer vers
un poste de responsable de service, et plus tard une direction de bureau ou d’agence. En gestion locative ou de
copropriété, l’assistant ou l’assistante peut prétendre à devenir gestionnaire ou gestionnaire principal(e) puis
directeur ou directrice de copropriété ;
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 12 sur 110

– le titulaire du BTS, ayant la possibilité de d’obtenir la carte professionnelle, peut développer un projet
entrepreneurial.
Les types d’entreprises et d’établissements où se situent ces emplois :
Les agences immobilières :
Il est possible de distinguer trois types d’agences immobilières :
– les agences indépendantes, non rattachées à un réseau sous enseigne ;
– les réseaux sous enseigne ;
– les mandataires immobiliers.
Les cabinets d’administration de biens, dans la gestion locative de biens ou la gestion de copropriétés :
On distingue :
– les administrateurs indépendants ;
– les réseaux de gestionnaires immobiliers ;
– les plateformes de gestion immobilières.
Les organismes du logement social :
L’Union sociale pour l’habitat regroupe la majorité des organismes de logement social, et dénombre
720 organismes HLM (données 2023).
Par ailleurs, la digitalisation des usages a fait apparaître de nouveaux acteurs, dont les plateformes et les acteurs
issus des nouvelles technologies, aujourd’hui désignées comme entreprises de « property technology ».
Place dans l’organisation de l’entreprise, niveau d’autonomie et de responsabilité :
En première insertion professionnelle, la place du titulaire du BTS « professions immobilières » varie en
fonction du métier exercé et de la structure au sein de laquelle il évolue.
Pour les structures dont l’activité principale entre dans le champ d’application de la loi Hoguet :
– s’agissant des métiers de la gestion locative ou de gestion de copropriétés, il exerce les fonctions d’assistant de
gestionnaire ou d’assistante de gestionnaire locatif ou de gestionnaire de copropriétés ou de gestionnaire
« junior ». A ce titre, il ou elle accomplit en autonomie un certain nombre de tâches sous la supervision du
titulaire de la carte professionnelle ;
– s’agissant des métiers de la transaction immobilière, les missions confiées peuvent rapidement être accomplies
en autonomie mais toujours sous la supervision du titulaire de la carte professionnelle.
Pour les autres structures, la place dans l’organisation et le degré d’autonomie varient selon le métier, la taille de
la structure et les pratiques managériales. Ainsi, à titre d’illustration au sein d’une entreprise de promotion
immobilière, le métier de prospecteur ou de prospectrice foncier peut présenter un degré d’autonomie élevé, alors
qu’au sein d’un organisme de logement social les activités de gestion ou de transaction locative s’inscrivent dans
un encadrement précis des missions confiées au collaborateur.
Conditions générales d’exercice :
Les professions immobilières sont marquées par une dimension juridique forte. La réglementation évolue
constamment et nécessite que le professionnel mette en œuvre une veille juridique permanente et systématique
dans toutes les activités du secteur.
Un cadre juridique spécifique :
Les professions immobilières préparées et visées par le titulaire du BTS sont régies par la loi no 70-9 du
2 janvier 1970, dite « loi Hoguet », et son décret d’application no 72-678 du 20 juillet 1972.
Les dispositions de cette loi, en effet, s’appliquent aux personnes physiques ou morales qui, d’une manière
habituelle, se livrent ou prêtent leur concours, même à titre accessoire, aux opérations portant sur les biens d’autrui
et relatives à :
« 1o L’achat, la vente, la recherche, l’échange, la location ou sous-location, saisonnière ou non, en nu ou en
meublé d’immeubles bâtis ou non bâtis ;
2o L’achat, la vente ou la location-gérance de fonds de commerce ; […]
4o La souscription, l’achat, la vente d’actions ou de parts de sociétés immobilières ou de sociétés d’habitat
participatif donnant vocation à une attribution de locaux en jouissance ou en propriété ; […]
6o La gestion immobilière ;
7o A l’exclusion des publications par voie de presse, la vente de listes ou de fichiers relatifs à l’achat, la vente, la
location ou sous-location en nu ou en meublé d’immeubles bâtis ou non bâtis, ou à la vente de fonds de commerce ;
8o La conclusion de tout contrat de jouissance d’immeuble à temps partagé ;
9o L’exercice des fonctions de syndic de copropriété dans le cadre de la loi no 65-557 du 10 juillet 1965 fixant le
statut de la copropriété des immeubles bâtis. »
Ces professions immobilières peuvent être exercées soit à titre individuel, soit dans le cadre d’une structure
sociétaire, voire même par le biais d’une association régie par la loi du 1er juillet 1901. En revanche, elles ne
peuvent pas être exercées dans le cadre du statut de micro-entrepreneur.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 12 sur 110

L’exercice de ces activités en responsabilité requiert l’exécution de formalités administratives particulières :


– l’obtention d’une carte professionnelle, soumise à des conditions d’aptitude professionnelle et de moralité,
délivrée par le président de la chambre de commerce et d’industrie territoriale (CCI) selon le décret no 72-678
du 20 juillet 1972. Est reconnue comme justifiant de l’aptitude professionnelle requise pour obtenir la carte
professionnelle prévue à l’article 1er, notamment la personne titulaire du BTS « professions immobilières » ;
– la souscription d’une garantie financière auprès d’une banque ou d’une organisation professionnelle en cas de
détention de fonds, d’effets ou de valeurs déposés par les clients, ainsi que l’attestation d’ouverture de
comptes séquestres pour les fonds des mandants (ces obligations ne sont pas requises lorsque les agences de
transaction se sont engagées sur l’honneur à ne recevoir d’autres sommes que celles de leur rémunération) ;
– la souscription d’une assurance responsabilité civile professionnelle (RCP) ;
– la justification de l’absence d’incapacité ou d’interdiction d’exercer ;
– la justification de l’obligation légale de formation continue est nécessaire pour le renouvellement de la carte.
Les négociateurs immobiliers (salariés ou agents commerciaux) habilités à négocier, s’entremettre ou s’engager
pour le compte du titulaire de la carte professionnelle doivent justifier de leur qualité et de l’étendue de leurs
pouvoirs au moyen d’une attestation. Cette attestation est délivrée par le titulaire de la carte et doit être visée par le
président de la CCI compétente.
Le professionnel de l’immobilier doit détenir un mandat écrit l’autorisant à négocier ou à s’engager pour le
compte du propriétaire vendeur, du propriétaire bailleur ou du syndicat de copropriétaires. Ce mandat doit donc
être détenu préalablement à tout acte d’entremise, de négociation ou de gestion.
Quels que soient le poste occupé et la nature de son activité, le titulaire du diplôme est tenu, de respecter aussi
bien les règles de déontologie que la réglementation régissant les professions immobilières.
Des relations avec divers partenaires :
L’activité immobilière implique des contacts multiples avec des partenaires divers relevant des secteurs public et
privé, notamment les services de la publicité foncière et de l’enregistrement, les services du cadastre, les services
d’urbanisme, les greffes des tribunaux, les notaires, les avocats, les géomètres- experts, les architectes, les
commissaires de justice, les diagnostiqueurs, les entreprises de services (nettoyage, entretien des équipements, etc.)
et de travaux, les assureurs, les organismes bancaires, etc. L’ensemble des activités suppose l’utilisation d’une
documentation juridique et d’outils numériques adaptés dans un contexte de dématérialisation des actes.
Environnement économique et technologique :
Le contexte économique :
Le secteur immobilier est très développé en France et continue de progresser. Par ailleurs, le secteur s’est
fortement professionnalisé.
Le marché se caractérise aujourd’hui par une tendance oligopolistique, avec quelques grands réseaux face à une
multitude d’agents de petite taille.
La demande évolue fortement, du fait des changements sociétaux (taille des ménages, préoccupation
environnementale), des crises (économiques, financières, sanitaires, climatiques, etc.) et de l’évolution des règles
d’urbanisme.
L’évolution de la demande incite les professionnels à développer de nouveaux services. A titre d’exemple, de
nouvelles modalités d’accès au logement (bail réel solidaire, vente aux enchères gérée par l’agence immobilière) se
mettent en place pour répondre aux attentes des consommateurs et aux difficultés d’accès à la propriété.
La connaissance de l’environnement économique permet au titulaire du diplôme de comprendre le contexte dans
lequel s’inscrivent les missions des professionnels de l’immobilier.
Le contexte environnemental :
Le secteur du bâtiment représente près de 43 % de l’énergie consommée en France, et émet plus de 120 millions
de tonnes de gaz à effet de serre par an, soit près du quart des émissions nationales. Ces données associées à
l’engagement de la France en matière d’adaptation face à au changement climatique – qui se traduit par un
ensemble de textes et de lois dont les accords de Paris en 2015, le plan Climat en 2017 et la loi Climat et résilience
de 2021 – placent le secteur immobilier au centre de la problématique de l’atténuation du changement climatique.
Les professionnels du secteur doivent désormais prendre en compte ces nouveaux enjeux, et modifier fortement
leurs raisonnements et leurs pratiques, tant pour les constructions neuves que pour les bâtiments existants.
L’évolution permanente de la réglementation en la matière nécessite donc une veille professionnelle et juridique
continue.
Les évolutions technologiques :
Le secteur immobilier est marqué par l’entrée en force du numérique et par l’arrivée de nouveaux acteurs déjà
inscrits dans une logique de digitalisation. Ce nouveau contexte induit le développement de nombreux outils de
communication et d’information qui se doivent d’être pensés en amont comme accessibles à tous les publics, en
particulier aux personnes porteuses de handicap. Ces outils sont aussi à l’origine de nouvelles pratiques
professionnelles qui révolutionnent notamment « l’expérience client » :
– expérience d’anticipation : l’enjeu est de susciter l’attention du client notamment par l’usage de storytelling,
les possibilités de visites virtuelles et l’accompagnement du parcours client à l’aide de l’intelligence
artificielle, etc. ;
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 12 sur 110

– expérience d’achat, de location ou de gestion de copropriété : l’enjeu est de créer une relation dédiée à la
compréhension et à la satisfaction du client (plus informé, il attend plus d’expertise), afin de créer de la
valeur ;
– expérience post-achat, post-location ou de gestion de copropriété : l’enjeu est de transformer le client en
ambassadeur et de disposer d’un fichier client (importance de la gestion de la relation client et de la data).
Délimitation et pondération des activités :
L’ensemble des activités exercées par le futur titulaire du diplôme prend nécessairement appui sur des
connaissances juridiques, de gestion et une culture relative aux bâtiments. Les méthodologies d’analyses et de
résolution de problèmes ainsi que la capacité à communiquer sont également mobilisées.
L’activité du futur titulaire du diplôme s’exerce dans le cadre des trois pôles d’activité suivants :
– conduite du projet immobilier du client en vente et/ou location ;
– administration des copropriétés et de l’habitat social ;
– conseil en gestion du bâti dans le contexte de changement climatique.

2. Description des activités professionnelles


Pôle d’activités 1. – Conduite du projet immobilier du client en vente et/ou location
Le titulaire du diplôme accompagne les clients dans la diversité de leurs projets : de la vente/acquisition d’un
bien immobilier à la mise en location et/ou à la gestion de ce(s) bien(s).
Le conseiller ou la conseillère immobilier est chargé(e) d’identifier des prospects afin de préciser, voire susciter,
des projets de vente ou de mise en location de biens immobiliers. Accompagner les propriétaires, les futurs
acquéreurs ou futurs locataires constitue une tâche essentielle qui nécessite une connaissance fine du marché, du
droit de l’immobilier et de ses évolutions, etc. Cet accompagnement devra s’adapter aux personnes porteuses de
handicap, notamment par le recours à un environnement et à des outils numériques accessibles à tous.
La relation client est au cœur de ce pôle d’activités et nécessite anticipation, adaptabilité pour répondre, avec
déontologie, aux besoins d’une clientèle (propriétaires, acquéreurs, locataires) toujours plus informée.
Les activités et tâches Activité 1 – Prospection et négociation du mandat
caractéristiques du pôle – A1.1.1 - Identification du projet du client
– A1.1.2 - Mise en œuvre d’une stratégie de prospection
– A1.1.3 - Captation du mandat
– A1.1.4 - Constitution du dossier de vente ou de location
Activité 2 – Commercialisation du bien proposé à la vente ou à la location
– A1.2.1 - Définition et mise en œuvre d’une stratégie commerciale
– A1.2.2 - Élaboration de supports commerciaux
– A1.2.3 - Évaluation et actualisation des choix stratégiques mis en place auprès du propriétaire
Activité 3 – Accompagnement du client acquéreur
– A1.3.1 - Analyse du projet d’achat et de la capacité financière du client
– A1.3.2 - Présentation des biens et négociation en cas d’acquisition
– A1.3.3 - Préparation de l’avant-contrat et accompagnement du client acquéreur jusqu’à l’acte définitif
Activité 4 - Accompagnement du client bailleur et locataire
– A1.4.1 - Analyse du projet du bailleur et des besoins du locataire
– A1.4.2 - Gestion des visites
– A1.4.3 - Sélection du locataire
– A1.4.4 - Rédaction du bail
– A1.4.5 - Entrée dans les lieux
Activité 5 – Suivi administratif et financier de la location
– A1.5.1 - Suivi, recouvrement et évolution des loyers et charges
– A1.5.2 - Conseil en fiscalité des revenus locatifs
– A1.5.3 - Renouvellement du bail
– A1.5.4 - Gestion des congés
Activité 6 – Dynamisation et personnalisation de la relation client
– A1.6.1 - Construction et développement de l’image et de la notoriété de l’entreprise immobilière
– A1.6.2 - Exploitation et animation du fichier clients

Résultats attendus – Développement du portefeuille de biens et de prospects


– Identification du besoin du client pour la conclusion du mandat adapté
– Conclusion de mandats (de vente, de recherche, de location et/ou de gestion)
– Mise en œuvre d’une communication commerciale
– Conclusion d’une relation sécurisée pour les parties
– Information du client sur les conséquences de la signature de document
– Fidélisation des clients (propriétaires, acquéreurs et locataires)
– Prise en charge de la totalité du projet d’un client
– Mise en œuvre de l’obligation d’information et du devoir de conseil
– Recouvrement des loyers et des charges
– Mise en œuvre du conseil en matière patrimoniale.
– Pérennisation de la relation avec le propriétaire bailleur
– Respect des obligations légales du professionnel de l’immobilier

Conditions de réalisation Contexte informationnel :


des activités – Veille juridique : réglementation nationale et évolution de la réglementation au vu du changement climatique, aides pour le bailleur
et/ou le locataire
– Veille commerciale
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 12 sur 110

– Connaissance du marché
Contexte numérique :
– Bases de données, logiciels métiers
– Signature électronique, échanges de données informatisées (EDI)
– Outils de visites virtuelles, logiciels de retouche d’images
– Outils de communication, réseaux sociaux
– Progiciel de Gestion Intégré (PGI)
– Messageries interne et externe

Niveau d’autonomie En statut salarié, la supervision du directeur d’agence s’exerce pour l’ensemble des activités
Pour les agents commerciaux sous mandat d’une agence, la signature des avant- contrats demeure de la responsabilité de l’agence

Pôle d’activités 2. – Administration des copropriétés et de l’habitat social


Toute copropriété doit avoir un syndic pour son administration ainsi que pour sa gestion. Son rôle est :
– d’assurer l’exécution des dispositions du règlement de copropriété et des décisions prises lors de l’assemblée
générale ;
– d’administrer l’immeuble (notamment convoquer, animer et assurer le suivi des assemblées générales),
d’entretenir l’immeuble et de pourvoir à sa conservation (en bon état) dans le cadre du budget voté par les
copropriétaires ;
– en cas d’urgence, de faire exécuter des travaux nécessaires à sa sauvegarde ;
– de représenter le syndicat dans tous les actes civils et en justice ;
– d’assurer la gestion comptable et financière du syndicat.
Le syndic assure donc en lien avec le conseil syndical la gestion administrative, financière et technique d’une
copropriété. A ce titre, il en gère les finances, établit son budget, veille à l’entretien des parties communes de
l’immeuble tout en prenant garde aux questions d’accessibilité.
Il met en œuvre les décisions votées par l’assemblée générale des copropriétaires et représente le syndicat des
copropriétaires pour tous les actes civils et en justice.
Ainsi, le syndic guide les copropriétaires dans un environnement juridique et technique complexe. L’exercice de
ce métier est fortement encadré par le droit. Il s’effectue en mode projet et nécessite également des capacités de
communication importantes ainsi que de la rigueur.
L’habitat social est géré de façon spécifique et nécessite un suivi tout particulier dans le respect du cadre
juridique qui lui est propre. Le professionnel attribue le logement, rédige le bail social et suit le locataire selon le
cadre réglementaire fixé.
Le logement social peut se trouver à l’origine de nombreuses copropriétés, notamment par l’impossibilité
d’acquérir l’ensemble d’un immeuble lors d’un investissement et/ou par les processus d’accession à la propriété
des locataires.
Les activités et tâches Activité 1 – Présentation d’une copropriété (prise de connaissance de l’immeuble)
caractéristiques du pôle – A2.1.1 - Repérage des caractéristiques d’une copropriété
– A2.1.2 - Identification du cadre juridique d’une copropriété
Activité 2 – Conclusion du contrat de syndic
– A2.2.1 - Collecte des informations sur la copropriété
– A2.2.2 - Conseil sur le mode de gestion de la copropriété
– A2.2.3 - Négociation et rédaction du contrat de syndic
Activité 3 – Processus de décision en copropriété
– A2.3.1 - Élaboration de la convocation à l’assemblée générale
– A2.3.2 - Tenue de l’assemblée générale
– A2.3.3 - Suivi de l’assemblée générale
Activité 4 – Gestion administrative et comptable de la copropriété
– A2.4.1 - Élaboration et suivi des budgets
– A2.4.2 - Suivi des comptes des copropriétaires
– A2.4.3 - Diffusion, mise à jour et conservation des informations de la copropriété
– A2.4.4 - Traitement de la mutation d’un lot.
Activité 5 – Gestion du personnel de la copropriété
– A2.5.1- Conseil sur le choix des modalités juridiques et techniques d’entretien et de surveillance
– A2.5.2 - Recrutement et gestion du personnel
– A2.5.3 - Management du personnel d’immeuble
Activité 6 – Gestion des contentieux au sein de la copropriété
– A2.6.1 - Prévention des difficultés des copropriétés
– A2.6.2 - Suivi des contentieux avec les copropriétaires
Activité 7 – Accès au logement social
– A2.7.1 - Repérage des caractéristiques du logement social
– A2.7.2 - Attribution d’un logement social
– A2.7.3 - Détermination des principales clauses du bail social
– A2.7.4 - Suivi adapté des bénéficiaires de logements sociaux

Résultats attendus – Préparation d’un contrat de syndic adapté à la copropriété


– Organisation de l’assemblée générale
– Animation de l’assemblée générale
– Mise en œuvre de l’obligation d’information et du devoir de conseil
– Mise en œuvre des décisions votées
– Exécution conforme des décisions
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 12 sur 110

– Suivi administratif et comptable d’une copropriété


– Responsabilisation des personnels (salariés ou prestataires) au service de la copropriété et des occupants
– Mise en œuvre d’une protection adaptée du syndicat
– Identification des indicateurs permettant de repérer les difficultés
– Mise en place de solutions adaptées au contentieux
– Mise en œuvre du conseil aux copropriétaires relatif au bâti (notamment sur la question environnementale)
– Mise à jour de l’intranet et de l’extranet de la copropriété
– Contribution au bon entretien technique de l’immeuble
– Actualisation de l’espace numérique
– Suivi des travaux
– Suivi des contentieux
– Identification des spécificités du logement social
– Suivi de l’attribution du logement social
– Suivi adapté des bénéficiaires de logements sociaux

Conditions de réalisation Contexte informationnel :


des activités – Veille juridique sur la réglementation en matière de copropriété
– Le règlement d’une copropriété donnée
– Veille informationnelle sur les aides financières destinées à la copropriété
Contexte numérique :
– Gestion de bases de données, logiciels métiers
– PGI
– Espace de travail collaboratif
– Exploitation de l’intranet de la copropriété
La communication :
– Outils de communication, réseaux sociaux
– Utilisation professionnelle de messagerie interne et externe

Niveau d’autonomie Comme salarié, toute activité s’opère sous la responsabilité de la personne disposant
de la carte professionnelle.

Pôle d’activités 3. – Conseil en gestion du bâti dans le contexte de changement climatique


Les contextes de changement climatique et de transition énergétique s’imposent aujourd’hui à l’ensemble des
activités de vente, de location et de gestion de copropriété ; cela se traduit par un besoin accru de conseil pour les
clients, mais aussi par la prise en compte d’une évolution importante et continue des obligations légales. Ainsi, la
mise en œuvre de politiques publiques d’adaptation du bâti aux enjeux du développement durable et du
changement climatique a un impact sur l’exercice des activités du titulaire du diplôme.
Le conseil en gestion du bâti, que ce soit lors de la construction d’un bien immobilier, de son entretien, de sa
rénovation, de son amélioration s’impose pour toutes les activités immobilières.
Les activités et tâches Activité 1 – Information du client sur les incidences du changement climatique sur le patrimoine immobilier
caractéristiques du pôle – A3.1.1 - Identification des enjeux sociétaux et environnementaux du changement climatique
– A3.1.2 - Analyse des capacités d’adaptation d’un bien immobilier donné aux conséquences du changement climatique
– A3.1.3 - Accompagnement du client en matière d’adaptation au changement climatique
Activité 2 – Accompagnement du client lors des opérations de travaux
– A3.2.1 - Identification des besoins en travaux de l’immeuble
– A3.2.2 - Conseil sur les dispositifs de financement des travaux
– A3.2.3 - Identification des modalités de mise en œuvre des travaux
– A3.2.4 - Relations avec les différents partenaires et collecte des devis
– A3.2.5 - Prise de décision et suivi des travaux
Activité 3 – Gestion des risques et des sinistres
– A3.3.1 - Identification des besoins en termes d’assurance et de choix de la solution adaptée
– A3.3.2 - Mise en œuvre de l’assurance en cas de sinistre
– A3.3.3 - Traitement des contentieux liés aux travaux à réaliser
Activité 4 – Prise en compte de la politique d’aménagement du territoire dans le conseil au client
– A3.4.1 - Identification des contraintes, des outils d’aménagement du territoire et des différents acteurs
– A3.4.2 - Interprétation et analyse des documents de référence et des procédures en matière d’urbanisme
– A3.4.3 - Analyse du projet du client au regard des évolutions de la politique d’aménagement du territoire
Activité 5 – Participation à des opérations de Vente en l’État Futur d’Achèvement (VEFA) dans un contexte de changement
climatique
– A3.5.1- Identification et présentation des caractéristiques du projet
– A3.5.2 - Présentation au client des étapes et des acteurs impliqués dans la construction
– A3.5.3 - Suivi d’une vente en l’état futur d’achèvement

Résultats attendus – Identification des impacts du changement climatique et de la transition énergétique sur l’usage d’un bâtiment au regard de ses
caractéristiques.
– Conseil au(x) client(s)en matière de choix énergétique
– Identification, priorisation et planification des travaux à réaliser
– Accompagnement du client dans la mise en œuvre et le suivi des travaux
– Identification des besoins du client en matière d’assurance
– Mise en œuvre de la couverture assurancielle en cas de sinistre
– Participation au montage d’opérations immobilières (prospection foncière, appréciation de l’équilibre d’une opération)
– Présentation et communication d’un projet de promotion immobilière
– Suivi d’une vente en l’état futur d’achèvement
– Application de la règlementation en matière d’urbanisme pour un bien immeuble au sein d’une zone géographique
– Compréhension et analyse de la politique d’urbanisme d’un territoire
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 12 sur 110

Conditions de réalisation Contexte informationnel :


des activités – Veille en matière de transition climatique et énergétique et de ses incidences
– Veille juridique en matière d’urbanisme et d’aménagement du territoire
Contexte numérique :
– Logiciel professionnel (plan, vision en 3D, architecture, plan)

Niveau – Salarié sous supervision d’un manager


d’autonomie
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 12 sur 110

ANNEXE III
RÉFÉRENTIEL DE COMPÉTENCES
Bloc de compétences 1. – Conduite du projet immobilier du client en vente et/ou location
Activités et tâches Compétences Indicateurs d’évaluation de la compétence

Activité 1 – Prospection et négociation du Développer le portefeuille de Planification des actions de prospection en fonction des caractéristiques
mandat l’agence du marché
– A1.1.1 - Identification du projet du client Conseiller le client dans ses choix et Conception de documents de prospection adaptés
– A1.1.2 - Mise en œuvre d’une stratégie de ses démarches La rédaction d’un message commercial adapté Analyse pertinente du
marché
prospection Constituer le dossier en adéquation
Sélection des critères de segmentation
– A1.1.3 - Captation du mandat avec la situation du client Création d’outils de découverte du client
– A1.1.4 - Constitution du dossier de vente ou Création et mise à jour d’un fichier prospects et clients
de location Calcul et analyse de la rentabilité et de l’efficacité des actions de
prospection
Présentation des différents mandats et calcul des honoraires
Estimation du loyer Justification de l’avis de valeur
Préparation du dossier en fonction du bien à vendre ou à louer
Explicitation des conséquences juridiques des choix opérés par l’entre­
prise sur la protection des personnes, des données

Savoirs associés Les différents mandats


L’étude de l’offre et la demande du marché La typologie des mandats
La segmentation du marché Les caractéristiques juridiques et commerciales
Les comportements et les typologies de clients
Les obligations administratives
La prospection immobilière
Les différentes techniques de prospection Le compte-rendu de visite
Les différents outils de prospection La chronologie du projet client
La gestion des bases de données Les différentes étapes du processus de vente et location
La mesure des résultats des actions de prospection Les éléments liés au prix du bien
Les techniques de négociation Les documents commerciaux et juridiques
Les techniques de prise de contact
L’argumentaire
Le traitement des objections

Activités et tâches Compétences Indicateurs d’évaluation de la compétence

Activité 2 – Commercialisation du bien proposé Mettre en œuvre une communica­ Mise en œuvre d’une stratégie d’estimation en vente
à la vente ou à la location tion efficace au service du projet Choix des canaux de communication
– A1.2.1 - Définition et mise en œuvre d’une immobilier Élaboration un plan de communication
stratégie commerciale
– A1.2.2 - Élaboration de supports commer­ Conception de documents pour assurer une communication commerciale
ciaux adaptée des biens
– A1.2.3 - Évaluation et actualisation des choix Analyse de l’efficacité et de la rentabilité de la publicité ou de la
stratégiques mis en place auprès du communication commerciale
propriétaire Élaboration de supports de communication

Savoirs associés La communication au service du projet immobilier


L’estimation des biens immobiliers en vente et en location Les moyens de communication média et hors média et les indicateurs de
Les méthodes d’estimation performance
Le compte-rendu d’estimation Les méthodes de rédaction des messages publicitaires
La rentabilité brute et nette du projet immobilier La réglementation de la publicité

Activités et tâches Compétences Indicateurs d’évaluation de la compétence

Activité 3 – Accompagnement du client acqué­ Conseiller le client dans son projet Pertinence du choix des biens à présenter à l’acquéreur en adéquation
reur d’achat avec son profil
– A1.3.1 - Analyse du projet d’achat et de la Négocier dans l’intérêt des parties Prise en compte d’une situation d’un éventuel handicap pour le client
capacité financière du client Transmettre au notaire un dossier Préparation et organisation de la visite
– A1.3.2 - Présentation des biens et négociation conforme Établissement d’un plan prévisionnel de financement adapté à la situation
du client
en cas d’acquisition Élaboration de l’offre d’achat
– A1.3.3 - Préparation de l’avant-contrat et Recensement et explicitation des documents nécessaires à l’établisse­
accompagnement du client acquéreur jusqu’à ment de l’avant-contrat
l’acte définitif Rédaction d’un avant-contrat et explication des clauses au client

Savoirs associés Le suivi du dossier acquéreur


Le plan de découverte de l’acquéreur Le bon de visite
Les différents profils Les différents avant-contrats
Les motivations et les freins
Le devoir de conseil en financement
Le plan de financement
Les assurances et les sûretés
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 12 sur 110

Activités et tâches Compétences Indicateurs d’évaluation de la compétence

Activité 4 - Accompagnement du client bailleur Guider le bailleur et le locataire Contrôle de la conformité du logement pour une mise en location
et locataire dans la mise en œuvre du projet Conseil sur le type de bail adapté au projet
– A1.4.1 - Analyse du projet du bailleur et des de location Conception de documents commerciaux conformes à la législation
besoins du locataire Établir les actes en lien avec l’opé­ Sélection du locataire et traitement des informations pertinentes
– A1.4.2 - Gestion des visites ration Préparation du contrat de location
Rédaction de clauses adaptées à la situation
– A1.4.3 - Sélection du locataire Prise en charge de la visite et des états des lieux
– A1.4.4 - Rédaction du bail Conseil au bailleur et au locataire sur la sécurisation de l’opération
– A1.4.5 - Entrée dans les lieux Utilisation du lexique juridique dans la rédaction du bail

Savoirs associés Les éléments de sécurisation au profit du bailleur


La mise en location d’un bien à usage d’habitation Les différentes garanties Les assurances
La réglementation de la location Le bail commercial et professionnel
Les différents baux en matière d’habitation principale, de location saisonnière,
Les grands principes de la location commerciale et professionnelle
La sélection du locataire d’un bien à usage d’habitation
La réglementation du processus de sélection Les critères de sélection du locataire La rédaction des clauses principales
L’établissement du bail d’un bien à usage d’habitation
Les clauses du bail
Les documents à annexer L’état des lieux d’entrée

Activités et tâches Compétences Indicateurs d’évaluation de la compétences

Activité 5 – Suivi administratif et financier de la Gérer les différentes étapes de la Suivi du loyer, des charges, du contrat de bail et du mandat de gestion
location location sur le plan administratif, Mesure de la rentabilité locative
– A1.5.1 - Suivi, recouvrement et évolution des juridique, financier et comptable Présentation des dispositifs fiscaux et de leur intérêt pour le client, en vue
loyers et charges Présenter les conséquences fiscales de la réalisation d’un choix pertinent
– A1.5.2 - Conseil en fiscalité des revenus des choix opérés
locatifs Traitement des congés bailleur et locataire
– A1.5.3 - Renouvellement du bail Gestion de conflits
– A1.5.4 - Gestion des congés

Savoirs associés La fin du bail


Le suivi du bail L’état des lieux de sortie L’arrêté des comptes
L’avis d’échéance et le quittancement Le dépôt de garantie
La détermination de la charge des travaux Les charges et leur traitement
Le contentieux
Le renouvellement du contrat
Notions de fiscalité Les impayés de loyer et de charges Le trouble anormal de voisinage Les
La déclaration fiscale expulsions
La déclaration des revenus fonciers

Activités et tâches Compétences Indicateurs d’évaluation de la compétence

Activité 6 – Dynamisation et personnalisation Optimiser les processus de commu­ Mise en place d’actions de fidélisation
de la relation client nication en matière de notoriété Évaluation de la qualité de l’expérience client
– A1.6.1 - Construction et développement de et d’image de l’entreprise immo­ Gestion de la relation client à distance Animation de la relation avec le
l’image et de la notoriété de l’entreprise bilière
immobilière client
Exploiter la base de données au
– A1.6.2 - Exploitation et animation du fichier
clients service du parcours client

Savoirs associés La relation avec le client


La qualité Les techniques d’évaluation et de traitement des expériences des clients
Les enquêtes de satisfaction Les outils et les techniques d’animation de la relation client
La notoriété et l’image
Les chartes de déontologie
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 12 sur 110

Bloc de compétences 2. – Administration des copropriétés et de l’habitat social


Activités Compétences Indicateurs d’évaluation des compétences

Activité 1 – Présentation d’une copropriété Distinguer juridiquement la copro­ Comparaison d’une copropriété avec un autre ensemble immobilier
(prise de connaissance de l’immeuble) priété des autres ensembles Identification du régime juridique applicable à la copropriété
– A2.1.1 - Repérage des caractéristiques d’une immobiliers Différenciation entre parties communes et parties privatives
copropriété Caractérisation d’un lot à partir d’un règlement de copropriété
– A2.1.2- Identification du cadre juridique d’une Analyse des droits et obligations qui s’appliquent aux copropriétaires
copropriété Présentation des différents organes de la copropriété, de leurs rôles et de
leur responsabilité respective

Savoirs associés Les parties communes et parties privatives


Le champ d’application de la loi fixant le statut de la copropriété des immeubles bâtis Lot
Notion de copropriété Parties privatives
Différents types de parties communes
Copropriétés horizontales et verticales
Critères de détermination des quote-part de parties communes
La typologie des autres ensembles immobiliers et régime juridique associé État descriptif de division
Lotissements et ensembles en volumes (EIC) Associations syndicales libres La composition, désignation et révocation des différents organes de la
Les sources de droit d’une copropriété copropriété
Loi du 10 juillet 1965 Règlement de copropriété Syndicat des copropriétaires Syndic
Conseil syndical
Les rôles et la responsabilité des différents organes de la copropriété

Activités Compétences Indicateurs d’évaluation des compétences

Activité 2 – Conclusion du contrat de syndic Proposer un contrat de syndic Sélection et analyse des informations nécessaires à la proposition d’un
– A2.2.1- Collecte des informations sur la adapté contrat de syndic
copropriété Proposition d’alternatives à la gestion par un syndic professionnel
– A2.2.2- Conseil sur le mode de gestion de la Explication de l’offre et justification de la tarification
copropriété Formalisation et vérification du contrat Indicateurs de communication
– A2.2.3- Négociation et rédaction du contrat de Argumentation, traitement des objections,
syndic justification des honoraires

Savoirs associés Le contrat de syndic


Les informations caractérisant la copropriété et utiles à la proposition d’un contrat de Contrat type de syndic
syndic Prestations fournies par le syndic
Les différents modes de gestion d’une copropriété Rémunération du syndic

Activités Compétences Indicateurs d’évaluation des compétences

Activité 3 – Processus de décision en copro­ Prendre en charge la Élaboration de l’ordre du jour


priété préparation de l’assemblée géné­ Préparation de la convocation
– A2.3.1- Élaboration de la convocation à l’as­ rale Évaluation des risques de la non-conformité de la
semblée générale Conduire l’assemblée générale dans convocation
– A2.3.2 Tenue de l’assemblée générale l’intérêt de la copropriété Respect des formalités liées à chacun des modes de participation.
Explication et argumentation des résolutions à voter
– A2.3.3 Suivi de l’assemblée générale Assurer une communication effi­ Traitement des objections
cace en vue d’une prise de déci­ Détermination et présentation du résultat des votes
sion Rédaction et communication du PV
Prendre en charge le suivi de l’as­ Suivi des décisions de l’AG
semblée générale Diffusion de l’information aux occupants

Savoirs associés Les suites de l’AG


Les différents types d’AG La préparation de l’AG Les règles de rédaction et de diffusion du PV
L’initiative de la convocation Les recours contre l’AG ou contre une résolution
Le rôle du conseil syndical dans la préparation de l’AG
Le suivi administratif et financier des travaux votés
Le contenu de l’ordre du jour
Les règles de rédaction des projets de résolution et majorités applicables Les techniques de communication :
Les règles de validité d’une convocation
Les différentes annexes à joindre à la convocation L’animation de réunion, argumentation et traitement des objections
Les modalités de consultation des pièces justificatives La production de supports de communication écrits
La tenue de l’AG
Les différents modes de participation aux AG
Le rôle des différents acteurs de l’AG
La feuille de présence, la gestion des pouvoirs, le vote par correspondance
Les documents faisant l’objet d’un vote
Le calcul et l’analyse des résultats des votes selon les majorités requises
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 12 sur 110

Activités Compétences Indicateurs d’évaluation des compétences

Activité 4 - Gestion administrative et Veiller à l’équilibre financier de la Estimation pertinente des dépenses en vue d’établir les différents budgets
comptable de la copropriété copropriété Établissement des appels de fonds
– A2.4.1- Élaboration et suivi des budgets Justifier les éléments financiers Régularisation des charges du syndicat et de chaque copropriétaire
– A2.4.2-Suivi des comptes des copropriétaires auprès des copropriétaires Explication et justification d’un compte de copropriétaire
Assurer le suivi administratif et Tenue des documents obligatoires de la copropriété
– A2.4.3- Diffusion, mise à jour et conservation
financier de la copropriété Mise à jour des informations publiées dans l’espace en ligne sécurisé des
des informations de la copropriété copropriétaires.
– A2.4.4 Traitement de la mutation d’un lot Respect des obligations de déclaration
Gestion optimale des archives
Mise en œuvre des procédures dans le cas d’une mutation de lot
Rédaction de courriers professionnels

Savoirs associés Les informations mises à disposition des copropriétaires ou du conseil


Les informations issues des annexes comptables Les appels de fonds syndical via l’extranet
Pour les opérations courantes Mise à jour des données
Pour les opérations exceptionnelles Archivage des documents de la copropriété
Pour le fonds de travaux
La mutation d’un lot
Pour l’avance de trésorerie
Les régularisations de charges de la copropriété et des copropriétaires État daté,
Calcul de la régularisation Certificat de l’article 20 de la loi de 1965,
Fonctionnement d’un compte de copropriétaire Répartition des charges vendeur/acquéreur

Activités Compétences Indicateurs d’évaluation des compétences

Activité 5 – Gestion du personnel de la copro­ Mettre en œuvre la gestion des Analyse et conseil sur le choix d’une solution adaptée pour répondre aux
priété ressources humaines du syndi­ besoins de surveillance, d’entretien et de services rendus au syndicat
– A2.5.1-Conseil sur le choix des modalités cat des copropriétaires Mise en œuvre d’une procédure de recrutement : rédaction d’annonces et
juridiques et techniques d’entretien et de conduite d’entretien
surveillance Préparation du contenu du contrat de travail
Explication des principaux éléments du bulletin de salaire
– A2.5.2-Recrutement et gestion du personnel Exercice du pouvoir de direction et de sanction vis-à-vis du salariés
– A2.5.3-Management du personnel d’im­ Mise en place des procédures de fin de contrat
meuble Prise en compte des obligations et des actions de prévention en matière
de santé, de sécurité au travail et de formation

Savoirs associés Le management du personnel de copropriété


Les sources du droit du travail Facteurs de motivation
Règles générales applicables aux relations individuelles du travail Formation du personnel
Sources juridiques spécifiques applicables aux gardiens, concierges et employés
d’immeubles Les éléments principaux de la sécurité et de la santé au travail
Les différentes solutions d’entretien et de surveillance de l’immeuble Évaluation du personnel
Contrat de prestation de services La fin de contrat
Différentes catégories de personnel Rupture à l’initiative du salarié
La gestion du personnel salarié Procédures de recrutement Rupture à l’initiative de l’employeur Rupture conventionnelle
Contrat de travail
Calcul de la rémunération d’un gardien, concierge ou employé d’immeuble
Détermination des congés annuels
Pouvoir de direction et de sanctions
Remplacement du gardien

Activités Compétences Indicateurs d’évaluation des compétences

Activité 6 - Gestion des contentieux au sein de Mettre en œuvre un processus de Évaluation des risques financiers de la copropriété
la copropriété prévention des conflits et Traitement des conflits et/ou contentieux des copropriétaires
– A2.6.1-Prévention des difficultés des copro­ contentieux Proposition d’actions correctrices adaptées aux risques, aux conflits ou
priétés Gérer les conflits et les contentieux aux contentieux
– A2.6.2-Suivi des contentieux avec les copro­ au sein de la copropriété Constitution du dossier à transmettre aux professionnels compétents
Rédaction de courriers de relance et de mise en demeure
priétaires
Mise en œuvre d’une communication adaptée en situation conflictuelle

Savoirs associés Le traitement des recours et contestations de décisions de l’assemblée


Les procédures pour le recouvrement des charges générale
Les procédures amiables pour recouvrement Les procédures judiciaires classiques Le non-respect du règlement de copropriété et troubles du voisinage
La responsabilité civile et pénale du syndicat, du syndic, des coproprié­
Les procédures judiciaires spécifiques taires et des tiers
Les procédures pour les copropriétés en difficulté Les techniques de gestion de conflit
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 12 sur 110

Activités Compétences Indicateurs d’évaluation des compétences

Activité 7 – Accès au logement social Caractériser le logement social Identification des types de logements sociaux
– A2.7.1-Repérage des caractéristiques du loge­ Accompagner le bénéficiaire du Vérification des critères d’éligibilité d’accès au logement social
ment social logement social dans son par­ Elaboration des dossiers des candidats locataires en vue d’une commis­
– A2.7.2-Attribution d’un logement social cours résidentiel sion d’attribution de logement
Détermination du loyer et des charges à la conclusion du bail
– A2.7.3-Détermination des principales clauses Établissement du contrat de location d’un logement social
du bail social Application des règles d’évolution du loyer en cours de bail
– A2.7.4-Suivi adapté des bénéficiaires de loge­ Vérification des règles de maintien dans les lieux
ments sociaux Proposition de solutions favorisant la mobilité du locataire
Proposition de solutions améliorant le bien-être et le vivre ensemble

Savoirs associés Le contrat de bail à vocation sociale dans le parc public (bail des
La place du logement social organismes sociaux)
Évolution Fixation et révision du loyer social et des charges
Poids dans le parc résidentiel Conditions de maintien dans les lieux
Politiques publiques et financement du logement social
L’accompagnement du locataire, l’activité de médiation
Le cadre juridique du logement social
Catégories de bailleurs et logements sociaux Les modalités d’accession à la propriété
Gouvernance du logement social Intermédiation sociale
L’attribution des logements sociaux
Formalités de demande de logement social
Critères de sélection du candidat au logement social, commission attribution logement
social

Bloc de compétences 3. – Conseil en gestion du bâti dans le contexte de changement climatique


Activités Compétences Indicateurs d’évaluation

Activité 1 – Information du client sur les Repérer les interactions entre les Identification des différentes causes des déséquilibres environnementaux
incidences du changement climatique sur le déséquilibres liés au réchauffe­ Identification des conséquences du changement climatique sur l’immobi­
patrimoine immobilier ment climatique et le secteur de lier en France
– A3.1.1- Identification des enjeux sociétaux et l’immobilier
Informer le client sur les nouvelles Analyse de l’impact de l’immobilier dans les différents déséquilibres
environnementaux du changement clima­ environnementaux
contraintes techniques et régle­
tique mentaires Identification des réglementations applicables au projet immobilier en lien
– A3.1.2- Analyse des capacités d’adaptation Aider le client à analyser les carac­ avec l’impact environnemental
d’un bien immobilier donné aux conséquen­ téristiques de son bien au regard Compréhension des diagnostics
ces du changement climatique des enjeux du changement cli­ Restitution au client des contraintes et solutions
– A3.1.3- Accompagnement du client en matique et/ou de ses consé­
quences Présentation d’axes d’adaptation du bien immobilier
matière d’adaptation au changement clima­
Orienter le client vers des solutions Distinction entre les mécanismes d’atténuation et les mécanismes
tique
d’adaptation du projet immobi­ d’adaptation
lier

Savoirs associés L’adaptation du bâti au contexte du changement climatique


Le phénomène du réchauffement climatique L’évolution des pratiques de construction et de rénovation
Les principaux effets et les indicateurs : Les caractéristiques d’un logement adapté au changement climatique
Le poids de l’immobilier dans les causes du réchauffement
Les différents Interlocuteurs du projet de construction, réhabilitation ou
Les conséquences du réchauffement climatique sur l’immobilier
rénovation
Les processus d’atténuation et d’adaptation
L’adaptation du cadre juridique au contexte de changement climatique
Les principales réglementations internationales
Les principales réglementations nationales et locales
Les nouvelles normes de construction
Les diagnostics obligatoires
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 12 sur 110

Activités Compétences Indicateurs d’évaluation

Activité 2 - Accompagnement du client lors des Apprécier les besoins en travaux du Repérage des différents éléments du bâtiment à partir de plans
opérations de travaux bien Analyse de l’état général du bâtiment : nécessité d’entretien, dysfonction­
– A3.2.1- Identification des besoins en travaux Accompagner le client dans les nements, pathologies élémentaires liés au bâti et aux équipements, et
de l’immeuble opérations « de construction » possibilités d’améliorations.
d’entretien, d’amélioration, de Détermination des différents types de travaux à réaliser selon le contexte
– A3.2.2- Conseil sur les dispositifs de finance­ (copropriété, location…)
ment des travaux rénovation et de réhabilitation
Choix du corps de métier adapté à la nature des travaux
– A3.2.3- Identification des modalités de mise de l’immeuble.
Choix des entreprises à partir des devis
en œuvre des travaux Mise en œuvre des procédures de prise de décision adaptées selon la
– A3.2.4- Relations avec les différents partenai­ nature des travaux dans un contexte de changement climatique
res et collecte des devis Conseil sur le choix du financement et des aides adaptées
– A3.2.5- Prise de décision et suivi des travaux Planification des interventions des différents corps de métier
Interprétation d’un PV de réception chantier

Savoirs associés Le financement des travaux


Les éléments de compréhension des caractéristiques techniques du bâtiment dans un L‘exploitation de devis
contexte de changement climatique Les différents types de financement
L’exploitation des différents types de plan
L’interprétation des diagnostics techniques Les aides financières et techniques des différents acteurs
Caractérisation des travaux gros œuvre et second œuvre et des équipements dédiés Les procédures administratives liées aux travaux
Les corps de métier Les autorisations d’urbanisme
Les pathologies du bâtiment Les étapes du déroulement du chantier et leurs effets
Les principales pathologies du bâtiment
Leurs causes, conséquences et solutions

Activités Compétences Indicateurs d’évaluation

Activité 3 – Gestion des risques et des sinistres Informer le client en matière de Interprétation et comparaison des polices d’assurance
– A3.3.1- Identification des besoins en termes risque et sinistre communs Choix de l’assurance adaptée à la situation du client
d’assurance et de choix de la solution adap­ Informer le client en matière de Identification des parties prenantes au sinistre
tée risque et sinistre lié au change­
– A3.3.2- Mise en œuvre de l’assurance en cas Etablissement et suivi des déclarations de sinistres
ment climatique
de sinistre
– A3.3.3 – Traitement des contentieux liés aux Accompagner le client dans la pré­
travaux à vention des risques et la gestion
réaliser des sinistres.

Savoirs associés Les principales procédures de gestion des sinistres


Les principales assurances dans l’immobilier
Les principes généraux de l’assurance
Les différentes assurances et garanties liées à l’immobilier dans la gestion locative et
dans la gestion de copropriété
L’évolution des garanties liées au changement climatique

Activités Compétences Indicateurs d’évaluation

Activité 4- Prise en compte de la politique Repérer les spécificités d’aménage­ Repérage des enjeux de l’aménagement d’un territoire donné
d’aménagement du territoire dans le conseil ment d’un territoire donné et ses Identification des nouvelles formes d’habitat et
au client acteurs « d’habiter » dans un territoire
– A3.4.1- Identification des contraintes, des Prendre en compte les contraintes
outils d’aménagement du territoire et des Identification des règles et procédures applicables au projet
architecturales et d’urbanisme Analyse des informations contenues dans le certificat d’urbanisme.
différents acteurs
– A3.4.2 – Interprétation et analyse des docu­ applicables à un projet donné
Mise en œuvre des principales règles juridiques et fiscales qui régissent
ments de référence et des procédures en Conseiller le client sur les démar­ l’aménagement et l’urbanisme
matière d’urbanisme ches nécessaires à la réalisation
– A3.4 3 – Analyse du projet du client au regard de son projet
des évolutions de la politique d’aménage­
ment du territoire

Savoirs associés Les documents d’urbanisme : rôle et utilisation Les formes urbaines et
Les enjeux de l’aménagement du territoire leurs évolutions
Les règles de protection des patrimoines historique, architectural et naturel
Les enjeux locaux de l’aménagement du territoire : l’étalement urbain et les mixités
Les spécificités de l’aménagement du tissu urbain dans un contexte de changement
climatique
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 12 sur 110

Activités Compétences Indicateurs d’évaluation

Activité 5 – Participation à des opérations de Accompagner le client dans la Identification des qualités du projet au regard des enjeux du changement
Vente en l’État Futur d’Achèvement ou conclusion d’un acte de VEFA climatique et de la transition énergétique
VEFA dans un contexte de changement aux plans technique, juridique, Explication et lecture de plans Identification des acteurs de l’opération de
climatique commercial. promotion, leurs rôles et leurs responsabilités
– A3.5.1- Identification et présentation des
caractéristiques du projet Élaboration d’un argumentaire commercial, dans le contexte de change­
– A3.5.2- Présentation au client des étapes et ment climatique et énergétique.
des acteurs impliqués dans la construction Repérer les différentes étapes dans l’exécution d’une opération de
– A3.5.3- Suivi d’une vente en l’état futur promotion.
d’achèvement Présenter les garanties liées aux opérations de promotion

Savoirs associés La commercialisation du bien en VEFA


Les caractéristiques du bien à construire
Type d’habitat Le plan commercial :
Certifications environnementales des immeubles L’argumentaire spécifique à la vente en VEFA
L’accessibilité et la sécurité du bâti La conclusion de la vente en VEFA
Les outils de représentation spatiale Le contrat de réservation ou contrat préliminaire et ses annexes
Les intervenants à l’opération immobilière
Maître d’ouvrage, maître d’œuvre, entreprises du bâtiment, sous-traitance, architecte, Le contrat de vente définitif
promoteur, contrôleur technique : rôle et responsabilités. Les effets de la réception et de la livraison
Notions élémentaires sur le financement de l’opération et son bilan prévisionnel

Bloc de compétences 4. – Construction d’une professionnalité dans l’immobilier


Le secteur de l’immobilier est en perpétuelle évolution de par sa sensibilité aux aléas économiques et sa
nécessaire adaptabilité aux besoins sociologiques de la population. Les professionnels de l’immobilier doivent faire
face à ces évolutions et accompagner les clients. Ils développent une attitude proactive à l’égard de leur
environnement, les conduisant à réinterroger en permanence leurs pratiques et leur identité professionnelle. Ainsi
ils deviennent acteurs de leur professionnalisation.
La visée de ce bloc professionnel support transversal, est de permettre la construction d’une posture
professionnelle pour le futur collaborateur ou futur travailleur indépendant.
A travers de mises en situation professionnelle, le futur collaborateur ou futur travailleur indépendant se situe
dans un environnement, s’implique, acquiert une identité professionnelle et construit sa professionnalité. La
conduite d’une réflexion personnelle sera propice à la conception d’un projet professionnel.
La professionnalisation se coconstruit par le biais de missions mises en œuvre individuellement ou
collectivement par les étudiants en entreprise ou dans le cadre de mise en activité professionnelle. Ces missions
permettent de développer les compétences professionnelles attendues. Elles s’appuieront sur le contenu des autres
blocs professionnels (blocs 1, 2 et 3).
4 axes de professionnalisation seront approfondis :
– la connaissance du territoire ;
– la connaissance et l’analyse d’une entreprise du secteur de l’immobilier ;
– la relation client ;
– le projet professionnel.
Axes de professionnalisation Compétences Indicateurs d’évaluation Savoirs associés/outils

La connaissance du territoire Caractériser un territoire dans sa Identification des acteurs sur un territoire Analyse du marché immobilier local (offre,
dimension immobilière Présentation du territoire 5 demande, environnement)
Mise en œuvre des compétences com­ Spécificités architecturales d’un territoire
portementales attendues Évolution de l’habitat sur un territoire

La connaissance et l’analyse Analyser et développer l’entre­ Caractérisation et positionnement de Caractéristiques de l’environnement : fac­
d’une entreprise du secteur prise immobilière l’entreprise sur le territoire teurs politiques, légaux, économiques,
immobilier Se projeter dans une démarche Développement ou création d’une acti­ socioculturels, technologiques et environ­
entrepreneuriale vité immobilière nementaux
Étude de la pertinence d’un projet de Outils d’analyse concurrentielle
développement de l’entreprise
Mise en œuvre des compétences com­ Principes du plan de marchéage
portementales Différents statuts juridiques de l’entreprise
attendues immobilière

La relation client Dynamiser la relation client Développement d’une communication Communication externe interpersonnelle, de
Concevoir et mettre en œuvre une efficace et proactive, y compris digi­ groupe, numérique (espaces clients,
communication externe acces­ tale réseaux sociaux, etc.)
sible à tous les publics Animation des espaces digitaux de la Exploitation des fichiers clients
relation client
Évaluation de la satisfaction client à Stratégies de fidélisation de la clientèle
partir d’indicateurs qualitatifs et quan­ Mesure de la satisfaction des clients, de
titatifs l’image de l’entreprise
Développement des stratégies de fidéli­
sation du client
Évaluation de la e-réputation
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 12 sur 110

Axes de professionnalisation Compétences Indicateurs d’évaluation Savoirs associés/outils

Mise en œuvre des compétences com­


portementales attendues

Le projet professionnel Construire son identité profession­ Identification de ses qualités profession­ Posture professionnelle
nelle, y compris numérique nelles, de ses centres d’intérêt Outils et techniques de recherche de stage,
Concevoir un projet professionnel Conception et valorisation de son profil d’emploi
en respectant le cadre réglementaire
et les codes sociaux Parcours de formation
Recherche de stage, d’emploi, d’une Formation professionnelle tout au long de la
poursuite d’études vie
Mise en œuvre des compétences com­
portementales attendues

Posture professionnelle (1)


Savoir-être conceptuel : axé sur la posture professionnelle
– Curiosité intellectuelle Savoir-être relationnel : axé sur le rapport et le lien avec autrui.
– Esprit d’initiative – Aisance relationnelle
– Être autonome – Avoir l’esprit d’équipe
– Être rigoureux – Aptitude à l’écoute
– Sens de l’analyse critique constructive – Capacité à communiquer avec diplomatie
– Sens de l’innovation – Faire preuve de discrétion
Savoir-être contextuel : axé sur la prise en compte d’un environnement – Sens de la pédagogie
ou d’une situation
– Faculté d’adaptation (1) Source dictionnaire interministériel des compétences : https://www.fonction-publique.
– Maîtrise de soi gouv.fr/files/files/ArchivePortailFP/www.fonction-publique.gouv.fr/files/dictionnaire_in­
– Réactivité terministeriel_competences_2017.pdf.
– Sens de l’organisation
– Sens des responsabilités

Bloc de compétences 8. – Environnement juridique et économique des activités immobilières


Le développement et la mise en œuvre des activités professionnelles immobilières nécessitent des connaissances
juridiques solides. Les activités d’entremise et de gestion des immeubles et fonds de commerce sont en effet
spécialement réglementées par la loi no 70-9 du 2 janvier 1070 et par le décret no 72-678 du 20 juillet 1972. A ces
règles statutaires, régulièrement réformées, s’ajoute le droit qui s’applique aux actes juridiques portant sur les biens
immobiliers.
L’encadrement des activités immobilières répond à un double objectif : protéger la clientèle (vendeurs comme
acquéreurs, bailleurs comme locataires, spécialement lorsqu’il s’agit de non-professionnels) mais aussi promouvoir
la meilleure organisation possible et la moralisation du secteur professionnel de l’immobilier.
Les biens immobiliers, éléments essentiels du patrimoine des ménages et des entreprises, nourrissent par ailleurs
une activité économique importante sur différents marchés, principalement résidentiel ou d’entreprise. L’accès au
logement devient dans ce contexte un enjeu économique et social de premier plan.
Les quatre thèmes proposés sont structurés par l’étude de questions clés associées de façon privilégiée au droit
ou à l’économie, en lien avec des compétences ciblées.
Cet enseignement prend appui sur des situations professionnelles contextualisées et sur des ressources
documentaires de nature juridique ou économique. L’objectif est la mobilisation par le titulaire du BTS des savoirs
juridiques et économiques nécessaires au traitement des situations professionnelles qu’il sera appelé à rencontrer.
Les objectifs visés :
– appréhender l’environnement des activités du secteur de l’immobilier et leurs enjeux ;
– identifier le cadre juridique des activités immobilières ;
– caractériser le marché de l’immobilier ;
– sécuriser juridiquement les opérations immobilières ;
– contribuer au développement d’une activité immobilière.
Les thématiques :
Thème 1. – Du droit de propriété au droit au logement :
En droit français, le droit de propriété est un droit fondamental, à valeur constitutionnelle. Il s’agit d’un droit dit
« réel » qui se caractérise par la reconnaissance à son titulaire d’une certaine « souveraineté » sur les biens. Il
jouit d’une protection particulière, spécialement en matière immobilière.
Le logement est également un enjeu primordial pour les ménages. Sa place dans le droit évolue et le droit au
logement, dont l’émergence a été progressive, se confronte au droit de propriété.
Le titulaire du diplôme est appelé à utiliser les ressources suivantes :
– les sources juridiques relatives au droit de propriété et au droit au logement : textes à valeur constitutionnelle,
lois, règlements, décisions de justice ;
– des situations juridiques auxquelles les acteurs de l’immobilier sont confrontés et la réglementation afférente.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 12 sur 110

Question Compétences Savoirs associés

Quelle place pour le droit Identifier les complémentarités et La hiérarchie des sources du droit
au logement ? les tensions entre droit de pro­ Le droit de propriété : définition, caractères et attributs
priété et droit au Le droit au logement : définition, évolution et place
logement

Thème 2. – L’environnement des activités immobilières :


Le secteur de l’immobilier n’est pas un secteur économique comme les autres. Il n’existe pas un mais plusieurs
marchés immobiliers, influencés par le prix des autres actifs, les conditions de financement, les spécificités locales
du parc immobilier et l’ouverture internationale.
Dans ce secteur, les professionnels de l’intermédiation immobilière exercent une activité réglementée par des
textes visant la protection des clients.
Par ailleurs, les besoins des ménages évoluent. Les parcours résidentiels se complexifient. Dans ce contexte,
l’Etat est un acteur majeur du développement de l’offre de logements et de son adaptation aux enjeux du
développement durable.
Le titulaire du diplôme est appelé à utiliser les ressources suivantes :
– les textes juridiques encadrant les activités d’entremise immobilière ;
– des indicateurs statistiques du marché local, national et international de l’immobilier ;
– des notes de conjoncture et des indicateurs monétaires et financiers ;
– une documentation décrivant des mesures de politiques du logement et/ou leurs effets ;
– une documentation rendant compte des évolutions sociodémographiques contemporaines ;
– des publications sur les problématiques sociales et environnementales liées au logement.
Questions Compétences Savoirs associés

Quel encadrement des Repérer la réglementation spéci­ Les sources actuelles de la réglementation des activités d’entremise et de gestion des
activités immobilières ? fique applicable aux activités immeubles et fonds de commerce
immobilières Les activités immobilières réglementées Les professionnels concernés
Identifier les obligations profession­ Les conditions d’accès et d’exercice des activités immobilières d’entremise
nelles liées à l’exercice d’une Les règles de déontologie
activité immobilière Le devoir d’information et de conseil
La lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme

Quelles sont les particula­ Caractériser un parc immobilier Le parc immobilier résidentiel
rités du secteur de l’im­ Identifier les acteurs du secteur Le parc immobilier d’entreprise
mobilier ? Analyser le fonctionnement d’un Les acteurs du secteur de l’immobilier
marché de l’immobilier Les différents marchés de l’immobilier : approche fonctionnelle et approche géographique
La loi de l’offre et de la demande
Prendre en compte l’impact du
Les déterminants économiques et sociodémographiques influençant les prix de l’immobilier
marché international Les autres facteurs influençant le marché de l’immobilier
Le financement : conditions d’accès au crédit immobilier, niveau des taux d’intérêt.
Le développement des services au niveau international dans le secteur de l’immobilier
Les introductions aux influences croisées entre les marchés immobiliers français et étrangers
La mesure de la pénétration du marché français par les investisseurs étrangers

Comment adapter le parc Identifier l’évolution des besoins Le parcours résidentiel : diversité et facteurs explicatifs
résidentiel aux évolu­ d’un ménage Le mal logement : notion, conséquences sociales, économiques et écologiques
tions des besoins des Analyser un parcours résidentiel
Apprécier les effets des politiques Le logement social : cadre général, grandes caractéristiques
ménages ?
publiques sur l’accès au loge­ Le rôle des collectivités territoriales en matière de logement
ment
L’Intervention de l’État dans le cadre de la politique :
Identifier les différents outils d’in­
tervention publique sur l’offre et – du logement et de l’habitat
la – du développement durable
demande Les enjeux des outils fiscaux, des subventions et des aides au logement

Thème 3. – Le cadre juridique des opérations immobilières :


Les opérations immobilières font l’objet d’un dispositif juridique d’encadrement très complet. D’une part, la
réglementation concerne les opérations et actes contractuels d’entremise et de gestion liant les intermédiaires à
leurs clients. D’autre part, sont également encadrés par le droit les opérations auxquelles les intermédiaires prêtent
leur concours et qui impliquent leurs clients, principalement les opérations de vente et de location. Ces opérations
peuvent générer un contentieux en termes de responsabilités civile et pénale.
L’acquisition des notions juridiques fondamentales et transversales est incontournable pour l’exercice des
activités professionnelles de transaction et de gestion et pour la prise en compte de leur constante évolution.
Le titulaire du diplôme est appelé à utiliser les ressources suivantes :
– une documentation décrivant la situation juridique et patrimoniale d’une personne ;
– une documentation décrivant la situation juridique d’un bien immobilier ;
– des contrats et/ou la réglementation afférente ;
– des décisions de justice ;
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 12 sur 110

– des mises en situation d’engagement de la responsabilité civile et/ou pénale.


Questions Compétences Savoirs associés

Quelle est la prise en compte Caractériser la situation juri­ La Personnalité et capacité juridique
par le droit de la situation dique de la personne Les régimes d’incapacité
des personnes dans la La prise de décisions patrimoniales
mise en œuvre de leur Les différents types d’union et leurs incidences sur les actes juridiques
projet immobilier ? La protection du logement de la famille
Le statut du commerçant
Le statut de l’entrepreneur / Chef d’entreprise.

Comment le droit sécurise-t- Identifier les principes généraux Le contrat : définition et classifications
il les opérations immobi­ du droit des contrats Les principes directeurs du droit des contrats : liberté contractuelle, force obligatoire, bonne foi
lières ? Distinguer les différents types de La phase précontractuelle
responsabilités La formation du contrat L’exécution du contrat
L’inexécution contractuelle
La responsabilité civile contractuelle
La responsabilité civile extracontractuelle
La responsabilité pénale

Comment le patrimoine Identifier les différentes catégo­ Le patrimoine : composition et caractères


immobilier est-il protégé ries de biens Les biens meubles et immeubles
et encadré ? Repérer les droits attachés à Les biens corporels et incorporels
l’immeuble Les démembrements du droit de propriété
Déterminer les modes d’acquisi­ Les limites au droit de propriété
tion, de détention et de trans­ Les modes d’acquisition de la propriété
fert de la propriété Les modes de transfert de propriété
Les différentes formes de propriété collectives
immobilière
La société civile immobilière

Commente faire valoir ses Choisir un mode de résolution Les actes et les faits juridiques
droits ? adapté des litiges dans le La preuve
domaine de l’immobilier L’organisation juridictionnelle
Les modes alternatifs de résolution des conflits

Thème 4. – Le développement de l’entreprise immobilière :


L’entreprise immobilière qui se développe est confrontée à des choix stratégiques et à des problématiques
d’adaptation de son organisation. La qualité des décisions prises repose sur la mise en place d’une démarche
d’analyse stratégique rigoureuse. Cette adaptation implique aussi des choix en termes de structure juridique, de
gestion financière et de ressources humaines et de la maîtrise de la réglementation afférente. Comme dans les autres
secteurs économiques, le numérique a par ailleurs profondément modifié le fonctionnement, l’organisation et le
déploiement des entreprises du secteur de l’immobilier.
Le titulaire du diplôme est appelé à utiliser les ressources suivantes :
– une base documentaire relative à la situation de l’entreprise présentant des éléments de son diagnostic interne
et externe et/ou caractérisant des choix stratégiques ;
– des informations financières prévisionnelles ;
– des situations d’entreprise nécessitant de justifier le choix d’une forme juridique pour créer, faire évoluer
l’entreprise et/ou nouer des partenariats ;
– des situations d’entreprise mobilisant une analyse en termes de gestion des ressources humaines et de la
réglementation afférente en matière de droit du travail.
Questions Compétences Savoirs associés

Quelles sont les stratégies possi­ Analyser les choix stratégiques Les outils de diagnostic interne et externe
bles pour les entreprises immo­ des acteurs Les différentes stratégies
bilières ? Analyser la faisabilité financière Le choix de la stratégie de domaines
du projet Le budget prévisionnel
Le seuil de rentabilité prévisionnel
Le besoin de financement
La trésorerie

Les entreprises immobilières ont- Justifier le choix d’une structure L’entreprise individuelle
elles toutes la même structure juridique adaptée Les principales sociétés commerciales
organisationnelle ? Identifier les différents modes Les réseaux de coopération
de partenariats Les réseaux intégrés
Repérer le rôle du système Les mandataires indépendants
d’information dans le fonc­ Les syndicats professionnels Les fédérations.
tionnement de l’entreprise Composantes et rôles du système d’information : opportunités et risques

Quelles possibilités le droit pro­ Identifier les statuts des colla­ Le profil de poste
pose-t-il en matière de de res­ borateurs Les documents support de la candidature
sources humaines pour les Analyser les incidences des Le statut des collaborateurs et rémunération
activités immobilières ? choix de statuts choisis par Le contrat de travail
l’employeur Le contrat de mandat d’agent commercial
La convention collective de l’immobilier
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 12 sur 110

ANNEXE IV
RÉFÉRENTIEL D’ÉVALUATION
ANNEXE IV a
UNITÉS CONSTITUTIVES DU DIPLÔME
UNITÉS INTITULÉS

U1 Culture générale et expression

U2.1 et U2.2 Langue vivante étrangère anglais

U3 Environnement juridique et économique des activités immobilières

U4 Conduite du projet immobilier du client en vente et/ou location

U5 Administration des copropriétés et de l’habitat social

U6.1 et U6.2 Construction d’une professionnalité immobilière


dans le contexte de changement climatique

UF1 Communication en langue vivante étrangère 2

UF2 Engagement étudiant


8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 12 sur 110

ANNEXE IV b
DISPENSES D’UNITÉS
Les candidats au BTS « professions immobilières » déjà titulaires d’un BTS d’une autre spécialité, ou d’un
diplôme national de niveau 5 ou supérieur seront, à leur demande, dispensés de subir :
– l’unité U1 de culture générale et expression ;
– les unités U21 et U22 de langue vivante étrangère anglais.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 12 sur 110

ANNEXE IV c
RÈGLEMENT D’EXAMEN
Voie scolaire dans un
établissement privé, CFA
ou section d’apprentis­
Voie scolaire dans sage non habilité, forma­
un établissement public Formation professionnelle tion professionnelle
ou privé sous contrat, continue dans les établisse­ continue dans les établis­
BTS « professions immobilières » CFA ou section d’appren­ ments publics habilités à sements publics non
tissage habilité, formation pratiquer intégralement le habilités ou en établisse­
professionnelle continue CCF ment privé, enseigne­
dans les établissements ment à distance,
publics habilités candidats justifiant de 3
ans d’expérience profes­
sionnelle

Epreuves Unité Coef Forme Durée Forme Durée Forme Durée

CCF
Epreuve générale E1 – Culture générale et U1 4 Ponctuelle 3h Ponctuelle 3h
expression écrite 2 situations écrite
d’évaluation

Epreuve générale E2 – Langue vivante étran­


gère anglaise 4

CCF
Sous-épreuve E2.1 – Compréhension de l’écrit U2.1 Ponctuelle 2h Ponctuelle 2h
et expression écrite écrite 2 situations écrite
d’évaluation

Sous-épreuve E2.2 – Production orale en Ponctuelle 20 mn Ponctuelle 20 mn


continu et en interaction U2.2 CCF
orale (1) orale (1)

Epreuve générale E3 – Environnement juri­


dique et économique des activités immo­ U3 4 CCF CCF Ponctuelle 3h
bilières écrite

Epreuve professionnelle E4 – Conduite du


projet immobilier du client en vente et/ou U4 6 Ponctuelle 3h Ponctuelle 3h Ponctuelle 3h
location écrite écrite écrite

Epreuve professionnelle E5 – Administration Ponctuelle Ponctuelle Ponctuelle


des copropriétés et de l’habitat social U5 6 écrite 3h écrite 3h écrite 3h

Epreuve professionnelle E6 – Construction


d’une professionnalité immobilière dans 6
le contexte de changement climatique

Sous-épreuve E6.1 – Conseil en gestion du CCF CCF


bâti dans le contexte de changement U6.1 Ponctuelle 2h
3 situations 3 situations écrite
climatique d’évaluation d’évaluation

CCF CCF
Sous-épreuve E6.2 – Construction d’une pro­ U6.2 2 situations Ponctuelle 30 mn
fessionnalité dans l’immobilier 2 situations orale
d’évaluation d’évaluation

Epreuve facultative EF1 (*) – Communication Ponctuelle 20 mn Ponctuelle 20 mn Ponctuelle 20 mn


en langue vivante étrangère 2 (**) UF1 1 orale orale orale
(1) (1) (1)

CCF CCF
Epreuve facultative EF2 (*) – Engagement UF2 1 Ponctuelle 20 mn
étudiant 1 situation 1 situation orale
d’évaluation d’évaluation

(*) Seuls les points au-dessus de 10 sont pris en compte.


(**) Les langues vivantes pour cette épreuve sont : allemand, espagnol, italien et portugais (1) : non compris le temps de
préparation de 20 minutes.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 12 sur 110

ANNEXE IV d

DÉFINITION DES ÉPREUVES

Epreuve E1. – Culture générale et expression

Coefficient 4
L’unité U1 culture générale et expression valide les compétences établies par l’arrêté du 13 juillet 2023 relatif
aux objectifs et contenus de l’enseignement de culture générale et expression, aux compétences travaillées et à la
définition de l’épreuve de culture générale et expression du brevet de technicien supérieur (publié au JORF no 0177
du 2 août 2023).

Epreuve E2. – Langue vivante étrangère anglaise

Coefficient 4
L’épreuve E2, langue vivante étrangère anglaise, est composée de deux sous-épreuves :
– E2.1 – Compréhension de l’écrit et expression écrite ;
– E2.2. – Production orale en continu et interaction.
Chacune de ces sous-épreuves donne lieu à une note sur 20 points. La note de l’épreuve E2 est obtenue par la
moyenne des sous-épreuves E2.1 et E2.2.

Sous-épreuve E2.1. – Compréhension de l’écrit et expression écrite

Coefficient 2
L’épreuve porte sur la compréhension de l’écrit et l’expression écrite.
1. Finalités et objectifs
L’étude de l’anglais contribue à la formation intellectuelle et à l’enrichissement culturel de l’individu. A ce titre,
elle a plus particulièrement vocation à :
– favoriser la connaissance des patrimoines culturels des aires linguistiques étudiées ;
– susciter le goût et le plaisir de la pratique de la langue ;
– donner confiance pour s’exprimer ;
– former le titulaire du diplôme à identifier les situations de communication, les genres de discours auxquels ils
sont exposés et qu’ils doivent apprendre à maîtriser ;
– favoriser le développement d’une capacité réflexive ;
– développer l’autonomie ;
– préparer le titulaire du diplôme à la mobilité professionnelle.
L’évaluation est adossée au Cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL). Le niveau attendu
est B2. Le niveau B2 est défini de la façon suivante : « Une élève ou un élève peut comprendre le contenu essentiel
de sujets concrets ou abstraits dans un texte complexe, y compris une discussion technique dans sa spécialité. Elle
ou il peut communiquer avec un degré de spontanéité et d’aisance tel qu’une conversation avec un locuteur natif ne
comporte de tension ni pour l’un ni pour l’autre. Elle ou il peut s’exprimer de façon claire et détaillée sur une
grande gamme de sujets, émettre un avis sur un sujet d’actualité et exposer les avantages et les inconvénients de
différentes possibilités ».
Compréhension de l’écrit et expression écrite :
L’objectif visé est d’évaluer l’aptitude du candidat à :
– la compréhension de la langue écrite : il s’agit de vérifier la capacité du candidat à exploiter des textes et/ou
des documents de nature diverse, sans technicité excessive et relevant de l’aire culturelle de la langue étudiée
pour réaliser un compte rendu en français ;
– l’expression écrite : il s’agit de vérifier la capacité du candidat à s’exprimer par écrit dans la langue vivante
étrangère de manière pertinente et intelligible, à un niveau acceptable de correction ; il s’agit pour le candidat
de rédiger un écrit en anglais (courrier, courriel, bref rapport, instruction, analyse, argumentation etc.) à partir
d’éléments de contexte ou de consignes.
2. Modalités d’évaluation – Forme ponctuelle
Epreuve écrite – Durée : 2 heures :
Une procédure d’harmonisation des corrections sera mise en place dans chaque académie.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 12 sur 110

Support(s) pour l’écrit : un ou plusieurs documents en langue vivante étrangère dont le contenu est ancré dans
des situations relatives à l’entreprise et au monde du travail ainsi que dans l’aire culturelle et linguistique de
référence. L’ensemble n’excèdera pas 50 lignes (soit environ 4 300 signes, blancs compris).
2.1. Compréhension de l’écrit (durée : 1 heure) : rédaction en français d’un compte rendu faisant apparaître les
idées essentielles du ou des documents supports ;
2.2. Expression écrite (durée : 1 heure) : production écrite en langue vivante anglaise (courrier, courriel, bref
compte rendu, etc.) à partir d’éléments de contexte ou de consignes.
3. Modalités d’évaluation – Contrôle en cours de formation
Il est constitué de deux situations d’évaluation de même poids se déroulant au cours de la deuxième année et
correspondant aux deux activités langagières évaluées en épreuve ponctuelle : compréhension de l’écrit (1 heure),
expression écrite (1 heure). Les modalités de l’épreuve sont identiques à celles de l’épreuve ponctuelle (1).

(1) Arrêté du 3 novembre 2021 modifiant les arrêtés portant définition et fixant les conditions de délivrance de certaines
spécialités du brevet de technicien supérieur.

Sous-épreuve E2.2. – Production orale en continu et en interaction


Coefficient 2
L’épreuve porte sur la production orale en continu et en interaction.
1. Finalités et objectifs
L’étude de l’anglais contribue à la formation intellectuelle et à l’enrichissement culturel de l’individu. A ce titre,
elle a plus particulièrement vocation à :
– favoriser la connaissance des patrimoines culturels des aires linguistiques étudiées ;
– susciter le goût et le plaisir de la pratique de la langue ;
– donner confiance pour s’exprimer ;
– former le titulaire du diplôme à identifier les situations de communication, les genres de discours auxquels ils
sont exposés et qu’ils doivent apprendre à maîtriser ;
– favoriser le développement d’une capacité réflexive ;
– développer l’autonomie ;
– préparer le titulaire du diplôme à la mobilité professionnelle.
L’évaluation est adossée au Cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL). Le niveau attendu
est B2. Le niveau B2 est défini de la façon suivante : « Une élève ou un élève peut comprendre le contenu essentiel
de sujets concrets ou abstraits dans un texte complexe, y compris une discussion technique dans sa spécialité. Elle
ou il peut communiquer avec un degré de spontanéité et d’aisance tel qu’une conversation avec un locuteur natif ne
comporte de tension ni pour l’un ni pour l’autre. Elle ou il peut s’exprimer de façon claire et détaillée sur une
grande gamme de sujets, émettre un avis sur un sujet d’actualité et exposer les avantages et les inconvénients de
différentes possibilités ».
Production orale en continu et en interaction :
Elle est évaluée sous forme ponctuelle.
2. Modalités d’évaluation – Forme ponctuelle (durée : 20 minutes et 20 minutes de préparation)
2.1. L’épreuve prend appui sur un ou deux documents écrits à caractère professionnel (prise de connaissance du
ou des documents, restitution et analyse en présentation orale et dialogue avec l’examinateur).
Nature des documents : les documents supports présentent des situations en lien avec le domaine de
l’immobilier et de ses différents types d’activité, sans toutefois présenter une technicité excessive. Il pourra s’agir
d’articles de presse, de commentaires écrits de situations professionnelles, ou de documents issus de sites internet
spécialisés. Il ne s’agira en aucune façon de documents authentiques didactisés ou de documents issus de manuels.
On évitera les documents qui présentent une trop grande complexité ou spécificité, ou encore tout autre ancrage
dans une situation professionnelle particulière. En effet, le fait qu’ils soient rédigés dans une langue étrangère
écrite assez technique ou dans un cadre culturel spécifique (pays étranger, législation différente) complique la tâche
du candidat, et ce également en termes de maîtrise du lexique spécifique. Le ou les documents seront accompagnés
d’une question de problématisation visant à orienter le candidat et rédigée en anglais ou en français.
Longueur du ou des documents : la longueur du dossier (un ou deux documents) n’excèdera pas 25 lignes
(environ 200 mots), le ou les documents pouvant comporter une partie iconographique (photo, illustration). Dans le
cas d’un dossier comportant deux documents, on veillera à ce qu’ils soient, dans la toute mesure du possible, de
nature différente : article de presse et document tiré d’un site internet en lien avec le domaine, par exemple.
2.2. Déroulement de l’épreuve
Préparation (compréhension de l’écrit ; durée : 20 minutes) :
La candidate ou le candidat prend connaissance du ou des documents fournis, en tenant compte de la consigne
fournie (question de problématisation rédigée en anglais ou en français).
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 12 sur 110

Restitution orale et entretien (restitution en prise de parole en continue puis prise de parole en interaction ;
durée : 20 minutes) :
Dans un premier temps, la candidate ou le candidat rend compte de façon autonome de ce qu’elle ou il a compris
(5 à 10 minutes). Puis suit un entretien destiné à l’amener à reformuler ou préciser certains points, à s’assurer de la
compréhension des éléments essentiels et/ou de certains détails, voire à faire part de ses réactions ou propositions,
si la compréhension est satisfaisante. L’examinateur peut également en s’appuyant sur la consigne, proposer, au
besoin, des pistes de relance et élargir le spectre des échanges.
3. Modalités d’évaluation – Contrôle en cours de formation
Il est constitué de deux situations d’évaluation de même poids se déroulant au cours de la deuxième année et
correspondant aux activités langagières évaluées en épreuve ponctuelle : restitution orale et entretien. Les
modalités de l’épreuve sont identiques à celles de l’épreuve ponctuelle.

Epreuve E3. – Environnement juridique et économique des activités immobilières


Coefficient 4
1. Objectifs
L’épreuve E3 « Environnement juridique et économique des activités immobilières » valide la capacité à
mobiliser de manière rigoureuse et méthodique des savoirs juridiques et économiques fondamentaux inscrits dans
le bloc « Environnement juridique et économique des activités immobilières », qui sont nécessaires au
collaborateur dans le traitement de dossiers immobiliers.
L’objectif de l’épreuve est de vérifier la capacité du candidat à :
– analyser des situations auxquelles l’entreprise immobilière est confrontée ;
– exploiter une base documentaire économique et/ou juridique en lien avec l’immobilier ;
– proposer des solutions argumentées en mobilisant des notions économiques ou juridiques et les méthodologies
adaptées aux situations proposées ;
– prendre des décisions opérationnelles intégrant les dimensions économique et/ou juridique ;
– exposer des analyses et des propositions de manière cohérente et argumentée.
2. Critères d’évaluation
Pour justifier de la maîtrise des compétences attendues, le candidat devra faire preuve :
– de justesse dans l’analyse d’une documentation juridique et/ou économique et de sa portée ;
– de rigueur et de pertinence dans la mobilisation des concepts juridiques ou économiques ;
– de l’emploi du vocabulaire scientifique approprié ;
– de clarté et de cohérence dans les raisonnements conduits en droit et en économie ;
– d’une maîtrise de la (ou des) méthodologie(s) d’analyse mise(s) en place ;
– d’une capacité d’abstraction dans la formalisation d’une problématique ;
– de bonnes capacités rédactionnelles et argumentatives permettant de répondre de manière structurée à une
problématique juridique.
3. Modalités d’évaluation
3.1. Contrôle en cours de formation
Cette épreuve E3 prend appui sur plusieurs situations d’évaluation conduites en cours de formation lors de
l’enseignement du bloc « Environnement juridique et économique des activités immobilières », situations
d’évaluation que le candidat aura pu référencer au long de sa formation.
Le candidat doit attester de sa maîtrise des différentes méthodologies propres au droit et à l’économie et ainsi
être impérativement évalué sur les activités suivantes (au moins deux fois pour chacune d’elles) :
– l’analyse d’une documentation économique relative au secteur de l’immobilier ;
– la résolution de cas ou de situation auxquels peuvent être confrontés des acteurs du secteur de l’immobilier ;
– La résolution de cas pratique nécessitant l’analyse d’une documentation juridique (décision de justice, acte
juridique, texte de loi, réglementation, etc.).
L’épreuve E3 repose sur un dossier numérique personnel rédigé et constitué par le candidat et rendant compte
pour chacune des activités précitées des éléments suivants :
– la nature de l’activité réalisée ;
– la date et la durée ;
– les conditions de réalisation ;
– la méthodologie et les moyens mis en œuvre.
Chaque compte-rendu d’activité est accompagné des productions réalisées par le candidat et de l’évaluation qui a
été faite par le ou les professeurs. Un tableau de synthèse (dont le format sera précisé dans la circulaire
d’organisation) rendra compte de la totalité des activités réalisées par le candidat et sera inclus dans le dossier
numérique.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 12 sur 110

L’évaluation est chargée d’apprécier le degré de maîtrise des compétences relevant du bloc portant sur
« l’environnement juridique et économique des activités immobilières ». A l’issue de l’évaluation, dont le degré
d’exigence est équivalent aux attendus du diplôme, l’évaluateur complète une fiche de positionnement des
compétences acquises par le candidat (un modèle de cette fiche est proposé dans la circulaire d’organisation de
l’examen). L’évaluation est conduite par un enseignant d’économie-gestion, prioritairement en charge de
l’enseignement de l’environnement juridique et économique des activités immobilières.
Le contrôle de conformité du dossier est effectué par l’évaluateur.
La constatation de non-conformité du dossier entraîne l’attribution de la mention NV (non valide) à l’épreuve
correspondante. En conséquence, le diplôme ne peut lui être délivré.
La non-conformité du dossier peut être prononcée dès lors qu’une des situations suivantes est constatée :
– absence de constitution de dossier ;
– absence du tableau de synthèse ou tableau de synthèse non visé ou non signé par les personnes habilitées à cet
effet ;
– absence des travaux et/ou compte rendus d’activité.
Si le candidat fournit un dossier incomplet (c’est-à-dire ne présentant pas de travaux sur l’ensemble des activités
attendues), les insuffisances constatées seront pénalisées dans les limites prévues par la grille d’aide à évaluation
proposée par la circulaire nationale d’organisation.
Avant le jury final, une procédure d’harmonisation est mise en place par les autorités académiques selon les
modalités fixées par la circulaire d’organisation
3.2. Forme ponctuelle
L’épreuve E3 se déroule sous la forme d’une épreuve ponctuelle écrite d’une durée de 3 heures.
Elle prend appui sur un sujet qui invite le candidat à traiter plusieurs activités ou dossiers, mobilisant des
méthodologies spécifiques, parmi les activités suivantes :
– l’analyse d’une documentation économique relative au secteur de l’immobilier ;
– la résolution de cas ou de situation auxquels peuvent être confrontés des acteurs du secteur de l’immobilier ;
– la résolution de cas pratique nécessitant l’analyse d’une documentation juridique (décision de justice, acte
juridique, texte de loi, réglementation, etc.).
La correction de chaque copie est assurée par un professeur d’économie-gestion, prioritairement en charge de
l’enseignement de l’environnement juridique et économique des activités immobilières.

Epreuve E4. – Conduite du projet immobilier du client en vente et/ou location


Coefficient 6
1. Objectif
Cette épreuve vise à évaluer chez le candidat l’acquisition des compétences décrites dans le bloc de compétences
« Conduite du projet immobilier du client en vente et/ou location ».
Ainsi, le candidat doit être capable de :
– développer le portefeuille de l’agence ;
– conseiller le client dans ses choix et ses démarches ;
– constituer le dossier en adéquation avec la situation du client ;
– mettre en œuvre une communication efficace au service du projet immobilier ;
– conseiller le client dans son projet d’achat ;
– négocier dans l’intérêt des parties ;
– transmettre au notaire un dossier conforme (complet) ;
– guider le bailleur et le locataire dans la mise en œuvre du projet de location ;
– rédiger les actes en lien avec l’opération ;
– présenter les conséquences fiscales des choix opérés ;
– optimiser les processus de communication en matière de notoriété et d’image de l’organisation ;
– exploiter la base de données au service du parcours client.
2. Critères d’évaluation
Les critères d’évaluation correspondent aux indicateurs d’évaluation des compétences exprimés pour chaque
compétence du bloc « Conduite du projet immobilier du client en vente et/ou location ».
Les critères associés à chaque compétence permettent de clarifier les attentes et de préciser le niveau d’exigence
requis.
Pour justifier de la maitrise des compétences attendues, le candidat devra également faire preuve :
– de rigueur et de méthode dans l’analyse des problématiques soulevées et de leur fondement(s) juridique(s) ;
– de pertinence dans la sélection des informations issues de la documentation fournie ;
– de logique et de cohérence dans les propositions faites et dans les méthodologies utilisées ;
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 12 sur 110

– de bonnes capacités rédactionnelle et de synthèse.


3. Modalités d’évaluation
L’épreuve, d’une durée de 3 heures, se déroule sous forme ponctuelle écrite pour tous les candidats.
Elle prend appui sur l’étude de situations professionnelles comportant un contexte détaillé, un corpus
documentaire et une série de questions invitant le candidat à traiter plusieurs opérations emblématiques du bloc
« Conduite du projet immobilier du client en vente et/ou location ».
Positionné en tant que collaborateur au sein d’une agence immobilière, le candidat devra traiter les différentes
missions qui lui seront confiées en faisant preuve de rigueur et de cohérence dans les propositions réalisées.
La correction de cette épreuve est assurée par des professeurs d’économie – gestion prioritairement en charge
l’enseignement du bloc de compétences « Conduite du projet immobilier du client en vente et/ou en location ».

Epreuve E5. – Administration des copropriétés et de l’habitat social

Coefficient 6
1. Objectifs
Cette épreuve vise à évaluer chez le candidat l’acquisition des compétences décrites dans le bloc de compétences
« Administration des copropriétés et de l’habitat social ».
Ainsi, le candidat doit être capable de :
– distinguer juridiquement la copropriété des autres ensembles immobiliers ;
– proposer un contrat de syndic adapté ;
– prendre en charge la préparation de l’assemblée générale ;
– conduire l’assemblée générale dans l’intérêt de la copropriété ;
– assurer une communication efficace en vue d’une prise de décision ;
– prendre en charge le suivi de l’assemblée générale ;
– veiller à l’équilibre financier de la copropriété ;
– justifier les éléments financiers auprès des copropriétaires ;
– assurer le suivi administratif et financier de la copropriété ;
– mettre en œuvre la gestion des ressources humaines du syndicat des copropriétaires ;
– mettre en œuvre un processus de prévention des conflits et des contentieux ;
– gérer les conflits et les contentieux au sein de la copropriété ;
– caractériser le logement social ;
– accompagner le bénéficiaire du logement social dans son parcours résidentiel.
2. Critères d’évaluation
Les critères d’évaluation correspondent aux indicateurs d’évaluation des compétences exprimés pour chaque
compétence du bloc « Administration des copropriétés et de l’habitat social ».
Les critères associés à chaque compétence permettent de clarifier les attentes et de préciser le niveau d’exigence
requis.
Pour justifier de la maîtrise des compétences attendues, le candidat devra également être capable de :
– analyser et de qualifier les problématiques soulevées ;
– exploiter une base documentaire ;
– proposer des solutions argumentées en mobilisant les notions adaptées ;
– faire preuve de rigueur ;
– conduire des raisonnements logiques et cohérents.
3. Forme de l’épreuve
L’épreuve, d’une durée de 3 heures, se déroule sous forme ponctuelle écrite pour tous les candidats.
L’épreuve prend appui sur un dossier qui comprend :
– la présentation de situations professionnelles contextualisées contenant des problématiques liées à
l’administration de copropriétés et/ou de logement social ;
– une base documentaire ;
– une série de questions permettant de structurer et d’orienter le travail à réaliser par le candidat. Chaque
question amène le candidat à répondre de manière structurée et argumentée aux problématiques soulevées.
L’épreuve est corrigée par un professeur d’économie-gestion prioritairement en charge du bloc 2 en BTS
« professions immobilières ».
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 12 sur 110

Epreuve E6. – Construction d’une professionnalité immobilière


dans le contexte de changement climatique
Coefficient 6
L’épreuve E6, construction d’une professionnalité immobilière dans le contexte de changement climatique est
composée de deux sous-épreuves :
– E6.1 – Conseil en gestion du bâti dans le contexte de changement climatique ;
– E6.2 – Construction d’une professionnalité dans l’immobilier.
Chacune de ces sous-épreuves donne lieu à une note sur 20 points. La note de l’épreuve E6 est obtenue par la
moyenne des sous-épreuves E6.1 et E6.2.

Sous-épreuve E6.1. – Conseil en gestion du bâti dans le contexte de changement climatique


Coefficient 3
1. Objectif
L’objectif de l’épreuve E6.1 est de valider les compétences du candidat correspondant au bloc 3 « Conseil en
gestion du bâti dans le contexte de changement climatique » :
– repérer les interactions entre les déséquilibres liés au réchauffement climatique et le secteur de l’immobilier ;
– proposer des possibilités d’amélioration de la performance énergétique d’un logement ;
– décrire les solutions mises en œuvre par les différents acteurs pour répondre aux nouveaux enjeux
environnementaux ;
– identifier des opérations nécessaires d’entretien, d’amélioration, de rénovation et de réhabilitation de
l’immeuble ;
– accompagner le client dans la prise de décision de travaux et dans leur mise en œuvre ;
– accompagner le client dans la prévention des risques et la gestion des sinistres ;
– repérer les spécificités d’aménagement d’un territoire donné et ses acteurs ;
– prendre en compte les contraintes architecturales et d’urbanisme applicables à un projet donné ;
– conseiller le client sur les démarches nécessaires à la réalisation de son projet ;
– accompagner le client dans la conclusion d’un acte de VEFA aux plans technique, juridique, commercial.
2. Contenu
L’épreuve E6.1 évalue les compétences et savoirs associés décrits dans le bloc de compétences 3 « Conseil en
gestion du bâti dans le contexte de changement climatique ».
3. Critères d’évaluation
Les critères d’évaluation correspondent aux indicateurs d’évaluation des compétences exprimés pour chaque
compétence du bloc 3 « Conseil en gestion du bâti dans le contexte de changement climatique ».
A. – Contrôle en cours de formation
Première situation :
Période : de préférence au 1er trimestre de l’année 2.
Forme : note de deux pages basée sur des observations et expériences vécues en stage ayant pour objet :
– soit l’analyse de pratiques ;
– soit l’analyse d’une situation de conseil (diagnostic et proposition de solutions) ;
– soit l’analyse des règles d’urbanisme locales (en lien avec le bloc 3).
La note sera conclue par une réflexion prospective (sur le territoire ou l’organisation) en lien avec la thématique
traitée.
Deuxième et troisième situation :
Période : à partir de décembre de l’année 2.
Chacune des deux situations (situations 2 et 3) s’appuie sur un contexte immobilier diffusé par l’académie au
mois de novembre de l’année 2 du BTS, soit novembre (n – 1) pour la session de l’année n.
Le contexte d’organisation est complété localement par des questions et/ou des problèmes à résoudre et/ou des
missions à réaliser. Il sert de support d’évaluation pour évaluer les compétences du bloc 3.
L’évaluation donne lieu à une note sur 20 points.
B. – Forme ponctuelle
Epreuve écrite – Durée : 2 heures :
L’épreuve prend appui sur le contexte d’organisation figurant dans la circulaire nationale d’organisation de
l’examen et comporte une série de questions et/ou des problèmes à résoudre relatifs aux compétences du bloc 3.
L’étudiant pourra mobiliser des acquis issus de ses expériences en entreprises.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 12 sur 110

La correction de chaque copie est assurée par un professeur d’économie – gestion prioritairement en charge d’un
des enseignements professionnels en STS Professions immobilières.
L’évaluation donne lieu à une note sur 20 points.
Remarque : le contexte est identique pour tous les candidats qu’ils soient évalués en CCF ou sous forme
ponctuelle.

Sous-épreuve E6.2. – Construction d’une professionnalité dans l’immobilier


Coefficient 3
1. Finalité et objectifs
L’épreuve E6.2 a pour finalité de valoriser l’expérience professionnelle du candidat et d’attester de son
implication dans les activités professionnelles menées. Elle vise à évaluer chez le candidat l’acquisition des
compétences décrites dans le bloc de compétences « Construction d’une professionnalité dans l’immobilier ».
Ainsi, le candidat doit être capable de :
– caractériser un territoire dans sa dimension immobilière ;
– analyser une dynamique d’entreprise immobilière ;
– développer la relation avec le client ;
– construire un projet professionnel.
2. Contenu
L’épreuve E6.2 permet d’évaluer les compétences ci-dessous associées au bloc de compétences « Construction
d’une professionnalité dans l’immobilier » du référentiel de certification :
– identifier les acteurs ;
– présenter son territoire (histoire, architecture, évolutions) ;
– caractériser, ancrer, positionner une entreprise dans le territoire ;
– se projeter dans une démarche entrepreneuriale ;
– identifier les profils clients ;
– animer la relation client digitale et interpersonnelle ;
– animer les espaces digitaux de la relation client ;
– évaluer la satisfaction client ;
– fidéliser le client ;
– mettre à disposition et actualiser l’information ;
– concevoir et mettre en œuvre une communication externe accessible à tous les publics ;
– identifier ses atouts et ses limites, ses centres d’intérêt ;
– rechercher un stage, un emploi ;
– construire son identité professionnelle y compris numérique ;
– agir avec déontologie ;
– créer son réseau professionnel ;
– se projeter dans l’après BTS.
3. Critères d’évaluation
Les critères d’évaluation correspondent aux indicateurs d’évaluation des compétences exprimés pour chaque
compétence du bloc « Construction d’une professionnalité dans l’immobilier ». Les critères associés à chaque
compétence permettent de clarifier les attentes et de préciser le niveau d’exigence requis.
4. Modalités d’évaluation
4.1. Constitution du dossier support de l’épreuve valable pour l’ensemble des modalités d’évaluation
Contenu du dossier :
Le dossier support de l’épreuve, présenté sous forme professionnelle et revêtant un caractère personnel et
authentique, comprend 3 éléments :
a) Les attestations de stage (et le cas échéant les attestations d’activités réalisées hors stage) ou les certificats
de travail attestant de la réalité de la ou des activités professionnelles décrites dans les fiches ou dans le dossier
professionnel ;
b) 4 fiches descriptives d’activités professionnelles (une par axe de professionnalisation du bloc 4) :
– chaque fiche permet de décrire et d’analyser les activités professionnelles vécues en stage. La fiche 3 « gestion
de la relation client » devra s’appuyer sur un contexte incluant des usages digitaux ;
– le candidat utilise obligatoirement le modèle de fiche présenté dans la circulaire nationale d’organisation en
renseignant impérativement chaque rubrique ;
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 12 sur 110

– un candidat qui se présente au titre de son expérience professionnelle peut choisir de remplacer ces fiches
descriptives par un dossier professionnel qui présente en une dizaine de pages au maximum ses activités en
lien avec le bloc 4 « Construction d’une professionnalité dans l’immobilier » ;
c) Une étude réflexive permettant au candidat de réinvestir l’ensemble de ses expériences dans l’analyse d’un
thème ou d’une problématique de son choix, de nature transversale au sein du bloc 4 « Construction d’une
professionnalité dans l’immobilier ».
Le candidat est conduit ainsi à développer une réflexion structurée, argumentée, illustrée par les activités qu’il a
menées, et enrichie par la prise en compte des dimensions juridique, économique et managériale du développement
de la relation client dans le secteur immobilier.
Cette étude réflexive se présente sous une forme rédigée de 4 à 6 pages.
Le dossier support de l’épreuve est mis à la disposition du jury dans des conditions définies par la circulaire
nationale d’organisation et les autorités académiques. Lors de l’interrogation, le candidat pourra apporter tous les
documents complémentaires qu’il jugera pertinents pour illustrer sa présentation.
Contrôle de conformité du dossier support de l’épreuve :
Le contrôle de conformité du dossier est effectué avant l’interrogation selon les modalités fixées par les autorités
académiques. La constatation de non-conformité du dossier entraîne l’attribution de la mention NV (non valide) à
l’épreuve correspondante. Le candidat, même présent à la date de l’épreuve, ne peut être interrogé. En
conséquence, le diplôme ne peut lui être délivré.
La non-conformité du dossier peut être prononcée dès lors qu’une des situations suivantes est constatée :
– absence de dépôt du dossier ;
– dépôt du dossier au-delà de la date fixée par l’autorité académique ;
– durée de stage ou d’expérience professionnelle inférieure à celle requise par la réglementation de l’examen ;
– absence d’attestation de stage ou de certificat de travail ;
– documents constituant le dossier non visés ou non signés par les personnes habilitées à cet effet.
Remarque : dans le cas où, le jour de l’interrogation, la commission d’interrogation a un doute sur la conformité
du dossier ou sur son authenticité, elle interroge et évalue néanmoins le candidat qui est ensuite averti que
l’attribution de la note est réservée dans l’attente d’une vérification mise en œuvre selon des modalités définies par
les autorités académiques. Si, après vérification, les doutes sont avérés, la mention NV (non valide) est portée à
l’épreuve.
Lorsque les règles de composition du dossier ne sont pas strictement respectées :
– absence totale ou partielle de fiches descriptives ;
– absence de l’étude réflexive ;
– présence de fiches descriptives d’activité portant sur un même axe de professionnalisation ;
– présence de fiches ne couvrant pas les axes du bloc « Construction d’une professionnalité dans
l’immobilier » ;
– volume, règles formelles de présentation non respectés.
Il convient cependant d’interroger le candidat dans les conditions normales de l’épreuve. Les insuffisances
constatées seront pénalisées dans les limites prévues par la grille d’aide à l’évaluation proposée par la circulaire
nationale d’organisation.
4.2. Organisation et déroulement de l’épreuve
4.2.1. Contrôle en cours de formation – 2 situations d’évaluation
Le contrôle en cours de formation comporte deux situations d’évaluation qui se déroulent dans le cadre normal
de la formation. Les compétences évaluées et le degré d’exigence sont identiques à ceux de l’épreuve ponctuelle.
De même, les situations d’évaluation sont construites à l’identique des différentes phases de l’épreuve ponctuelle.
Les situations d’évaluation prennent appui sur les activités professionnelles du bloc « Construction d’une
professionnalité dans l’immobilier » qui ont fait l’objet d’un travail en formation et ont été validées en tant que
telles afin de permettre au candidat de les référencer tout au long de sa formation et de sélectionner quatre activités,
une par axe de professionnalisation.
Chaque fiche permet de décrire et d’analyser les activités professionnelles vécues en stage. La fiche 3 « gestion
de la relation client » devra s’appuyer sur un contexte incluant des usages digitaux.
Le candidat utilise obligatoirement le modèle de fiche présenté dans la circulaire nationale d’organisation en
renseignant impérativement chaque rubrique.
L’élaboration de l’étude réflexive figurant dans le dossier support de l’épreuve a de même fait l’objet d’un
accompagnement en formation.
Les situations d’évaluation se déroulent durant l’année terminale de la formation.
Remarque : la situation A peut se dérouler dès que le candidat est en mesure de présenter 4 fiches d’analyse
d’activités professionnelles. En conséquence, seule la situation B nécessite la remise effective du dossier du
candidat.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 12 sur 110

Situation A. – Exposé et entretien relatifs à une expérience réelle vécue (10 minutes maximum) :
Cette situation débute par la présentation en 5 minutes maximum par le candidat d’une expérience réelle vécue
en entreprise, choisie par le jury (issue d’une fiche du dossier support). Cette présentation est suivie d’un entretien
de 5 minutes maximum avec la commission. Au cours de cet entretien, la commission peut proposer des
changements par rapport à l’activité initiale et attendre de la part du candidat une capacité d’adaptation et de
nouvelles propositions.
Cette situation d’évaluation sera évaluée par un professeur ou un formateur, en économie et gestion, si possible
intervenant sur le bloc de compétences « construction d’une professionnalité dans l’immobilier ».
Situation B. – Exposé et entretien relatifs aux autres expériences et à l’étude réflexive (20 minutes
maximum) :
Au cours de cette seconde situation, le candidat est invité par la commission :
– dans une première partie à présenter en 5 minutes maximum d’autres expériences figurant dans le dossier
support de l’épreuve (sous forme de fiches ou incluses dans le dossier professionnel) que celle déjà présentée
lors de la situation A de CCF, puis à répondre aux approfondissements demandés par la commission. Cette
première partie durera au maximum 10 minutes ;
– la seconde partie de l’entretien est consacrée à l’étude réflexive que le candidat développe pendant 5 minutes
avant de répondre aux questions de la commission. Cette seconde partie durera au minimum 10 minutes.
Composition de la commission d’évaluation pour la situation B :
La commission d’évaluation comprend un professeur ou un formateur, en économie et gestion si possible en
charge du bloc de compétences « Construction d’une professionnalité dans l’immobilier » et un professionnel. A
défaut de professionnel, celui-ci est remplacé par un professeur d’économie et gestion, prioritairement chargé des
enseignements professionnels en section de technicien supérieur Professions Immobilières.
A l’issue des situations d’évaluation, l’établissement de formation tient à la disposition du jury et de l’autorité
rectorale, pendant une durée d’un an, un dossier d’évaluation pour chaque candidat. Outre le dossier support de
l’épreuve, ce dossier d’évaluation comprend la grille d’évaluation renseignée.
L’évaluation donne lieu à une note sur vingt points.
Avant le jury final, une procédure d’harmonisation est mise en place par les autorités académiques selon des
modalités fixées par la circulaire nationale d’organisation.
4.2.2. Forme ponctuelle – épreuve orale – durée : 30 minutes
Les candidats passent cette épreuve dans les centres d’examen désignés par les autorités académiques. Ils
doivent se munir des ressources et des supports nécessaires au déroulement de l’épreuve, notamment ceux qui sont
référencés dans le dossier support d’épreuve. Pour ses présentations, le candidat peut utiliser tout moyen à sa
convenance. La circulaire nationale d’organisation précise les conditions matérielles de déroulement des
interrogations.
L’épreuve d’une durée de 30 minutes se déroule en deux phases successives :
1. Exposé et entretien relatif à une expérience réelle vécue (durée : 10 minutes) :
Cette phase débute par la présentation en 5 minutes maximum par le candidat d’une expérience réelle vécue en
entreprise, choisie par le jury (issue d’une fiche du dossier support). Cette présentation est suivie d’un entretien de
5 minutes maximum avec la commission. Au cours de cet entretien, la commission peut proposer des changements
par rapport à l’activité initiale et attendre de la part du candidat une capacité d’adaptation et de nouvelles
propositions.
2. Exposé et entretien relatif aux autres expériences et à l’étude réflexive (durée : 20 minutes) :
Au cours de cette seconde phase, le candidat est invité par la commission à présenter en 5 minutes maximum
d’autres expériences figurant dans le dossier support de l’épreuve (sous forme de fiches ou incluses dans le dossier
professionnel) et à répondre aux approfondissements demandés par la commission. La fin de l’épreuve est
consacrée à l’étude réflexive que le candidat développe pendant 5 minutes avant de répondre aux questions de la
commission.
Evaluation :
L’évaluation est réalisée à l’aide de la grille d’évaluation figurant en annexe de la circulaire nationale
d’organisation. L’évaluation porte exclusivement sur la prestation du candidat, à l’exclusion de toute autre
considération, notamment celle relative aux conditions de recevabilité de la candidature. En aucun cas le dossier
support de l’épreuve n’est évalué.
Une harmonisation entre les différentes commissions d’interrogation est prévue par les autorités académiques
selon des modalités décrites dans la circulaire nationale d’organisation.
L’évaluation donne lieu à une note sur vingt points.
Composition de la commission d’interrogation :
La commission d’interrogation est composée de deux membres : un professeur d’économie et gestion enseignant
en BTS « professions immobilières » ayant si possible en charge le bloc de compétences 4 et un professionnel. A
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 12 sur 110

défaut de professionnel, celui-ci est remplacé par un professeur d’économie et gestion, prioritairement chargé des
enseignements professionnels en section de technicien supérieur Professions Immobilières.

Epreuve facultative EF1. – Communication en langue vivante étrangère 2


Coefficient 1
La langue vivante étrangère choisie au titre de l’épreuve facultative est obligatoirement soit l’allemand, soit
l’espagnol, soit l’italien soit le portugais.
Durée : 20 minutes, préparation : 20 minutes.
1. Objectifs
L’épreuve a pour but d’évaluer l’aptitude du candidat à s’exprimer à l’oral dans une langue vivante étrangère : il
s’agit de vérifier la capacité du candidat à présenter un court propos organisé et prendre part à un dialogue à
contenu professionnel dans la langue choisie.
Tout au long de l’épreuve, il est attendu que le candidat s’exprime dans une langue grammaticalement
acceptable, adopte une prononciation claire et une intonation pertinente et qu’il mobilise une gamme de langue
étendue.
L’évaluation permet de positionner le candidat par rapport au niveau B1 du cadre européen commun de
référence pour les langues (CECRL)
2. Modalité d’évaluation : forme ponctuelle (épreuve orale de 20 minutes)
L’évaluation est conduite par un enseignant ou un formateur intervenant, prioritairement, en section de
technicien supérieur.
L’épreuve permet l’évaluation de l’expression orale en interaction et consiste en un oral d’une durée maximale
de 20 minutes, précédé de 20 minutes de préparation.
L’épreuve prend appui sur un bref support fourni au candidat. Ce support s’inscrit dans l’aire culturelle et
linguistique de référence et s’accompagne d’une proposition de mise en situation. Au cours de l’épreuve, la
commission conduit un entretien en langue étrangère à partir des réponses que le candidat apporte au
questionnement accompagnant la mise en situation et à partir de l’analyse qu’il fait du contenu du document
support.
Au fil des échanges, le candidat est invité à réagir, décrire, reformuler, développer une argumentation, justifier
son propos ou encore apporter des explications.

Epreuve facultative EF2. – Engagement étudiant


Coefficient 1
Epreuve orale : 20 minutes, sans préparation.
1. Objectifs
Cette épreuve facultative vise à identifier les compétences, connaissances et aptitudes acquises par le candidat
dans l’exercice des activités mentionnées à l’article L.611-9 du code de l’éducation et qui relèvent de celles
prévues par le référentiel d’évaluation de la spécialité du diplôme de brevet de technicien supérieur pour laquelle le
candidat demande sa reconnaissance « engagement étudiant ».
Cela peut concerner :
– l’approfondissement des compétences évaluées à l’épreuve obligatoire E6.2 « Construction d’une
professionnalité dans l’immobilier » ;
– le développement de compétences spécifiques à un domaine ou à une activité professionnelle particulière en
lien avec le référentiel du diplôme.
2. Critères d’évaluation
Les critères d’évaluation sont :
– l’appropriation des compétences liées au domaine professionnel ;
– la capacité à mettre en œuvre des méthodes et des outils du domaine professionnel ;
– la qualité de l’analyse ;
– la qualité de la communication.
3. Modalités d’évaluation
3.1. Contrôle en cours de formation
Il s’agit d’une situation d’évaluation orale d’une durée de 20 minutes qui prend la forme d’un exposé (10
minutes) puis d’un entretien avec la commission d’évaluation (10 minutes).
Cette épreuve prend appui sur une fiche d’engagement étudiant, servant de support d’évaluation au jury,
présentant une ou plusieurs activité(s) conduite(s) par le candidat. En l’absence de cette fiche, l’épreuve ne peut pas
se dérouler. Les modalités de mise en œuvre (procédure, calendrier…) seront précisées dans la circulaire nationale
d’organisation du BTS.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 12 sur 110

L’exposé doit intégrer :


– la présentation du contexte ;
– la description et l’analyse de(s) activité(s) ;
– la présentation des démarches et des outils ;
– le bilan de(s) activité(s) ;
– le bilan des compétences acquises.
La composition de la commission d’évaluation est la même que celle de l’épreuve E6.2 « Construction d’une
professionnalité dans l’immobilier ».
3.2. Forme ponctuelle
Il s’agit d’une situation d’évaluation orale d’une durée de 20 minutes qui prend la forme d’un exposé (10
minutes) puis d’un entretien avec la commission d’évaluation (10 minutes). Elle se situe dans la continuité de
l’épreuve ponctuelle 6.2.
Cette épreuve prend appui sur une fiche d’engagement étudiant, servant de support d’évaluation au jury,
présentant une ou plusieurs activité(s) conduite(s) par le candidat. En l’absence de cette fiche, l’épreuve ne peut pas
se dérouler. Les modalités de mise en œuvre (procédure, calendrier…) seront précisées dans la circulaire nationale
d’organisation du BTS.
L’exposé doit intégrer :
– la présentation du contexte ;
– la description et l’analyse de(s) activité(s) ;
– la présentation des démarches et des outils ;
– le bilan de(s) activité(s) ;
– le bilan des compétences acquises.
La composition de la commission d’évaluation est la même que celle de l’épreuve ponctuelle E6.2
« Construction d’une professionnalité dans l’immobilier ».
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 12 sur 110

ANNEXE V
ORGANISATION DE LA FORMATION
ANNEXE V a
GRILLE HORAIRE DE LA FORMATION
Première année Deuxième année

Enseignements Horaire hebdomadaire Volume Horaire hebdomadaire Volume


annuel annuel
(à titre (à titre
Total Division ½ division indicatif) Total Division ½ division indicatif)

Culture générale et expres­


sion 3 1 2 84 3 1 2 84

Langue vivante étrangère


anglaise 3 2 1 84 3 2 1 84

Environnement juridique et
économique des activités 4 3 1 (*) 112 4 3 1 (*) 112
immobilières

Conduite du projet immobi­


lier du client en vente 8 5 3 224 8 5 3 224
et/ou location

Administration des copro­


priétés et de l’habitat 7 4 3 196 7 4 3 196
social

Conseil en gestion du bâti


dans le contexte de chan­ 3 1 2 84 3 1 2 84
gement climatique

Construction d’une profes­


sionnalité dans l’immobi­ 3 1 2 84 3 3 84
lier (**)

TOTAL 31 17 14 868 31 16 15 868

Travail en autonomie (salle


informatique) 3 3 3 3 0

(*) L’horaire en classe dédoublée peut être organisé à raison de 2 heures par quinzaine, sur demande de l’équipe pédagogique.
(**) Un horaire de co-animation de 2 heures en classe dédoublée est mis en œuvre entre le professeur en charge de
l’enseignement de « construction d’une professionnalité dans l’immobilier » et un autre professeur de la section, prioritairement
dans les enseignements professionnels (pouvant changer selon la nature du projet conduit).
Remarque : en deuxième année, seules 2 heures dédoublées sur les 3 heures prévues pourront bénéficier de ce
dispositif.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 12 sur 110

ANNEXE V b
STAGE EN MILIEU PROFESSIONNEL
Le stage en milieu professionnel à temps plein est obligatoire pour les candidats au brevet de technicien
supérieur « professions immobilières ».
Le stage en milieu professionnel se déroule au sein d’un ou plusieurs établissements du secteur immobilier
d’une durée globale comprise entre 12 semaines (minimum) et 14 semaines (maximum) et permet ainsi
d’appréhender la réalité des activités de vente immobilière et/ou de location de biens immobiliers et/ou de gestion
de copropriétés tout en permettant le développement de compétences professionnelles figurant dans le référentiel
de compétences du BTS « professions immobilières ». Il constitue ainsi un élément essentiel du parcours de
formation du diplôme.
A noter : un stage à l’étranger d’une durée maximum de 8 semaines est possible uniquement dans un pays
membre de l’Union européenne.
Le stage en milieu professionnel repose sur une relation à caractère pédagogique entre trois partenaires :
– l’organisation, par un tuteur identifié, confie à l’étudiant des activités professionnelles correspondant au
référentiel et au niveau d’exigence du diplôme, et participe à l’évaluation de certaines compétences au travers
d’échanges de documents écrits avec l’équipe pédagogique (grille d’évaluation du tuteur/maître de stage
fournie dans la circulaire d’organisation des examens et intégrée dans l’évaluation de l’épreuve E6.2) ;
– l’étudiant définit, avec l’établissement et l’équipe pédagogique, les objectifs de son immersion et de son
activité, rend compte de ses observations et de ses activités au travers de différents documents (voir définition
de l’épreuve E6.2) ;
– l’équipe pédagogique encadre, conseille, met en cohérence et articule les différentes modalités
d’appropriation des compétences. Chaque stagiaire a un enseignant référent pour l’accompagnement de son
stage.
1. Objectifs du stage
Le stage en milieu professionnel permet à l’étudiant de compléter sa formation par l’expérience des pratiques
professionnelles correspondant aux compétences décrites dans le référentiel mais aussi par l’utilisation des outils
numériques en situation professionnelle.
Il permet également de découvrir les relations avec les clients, d’acquérir des qualités relationnelles, des
attitudes, des comportements professionnels et de développer le sens des responsabilités par une confrontation aux
réalités et aux exigences des fonctions de collaborateur au sein d’un établissement du secteur de l’immobilier.
Les établissements accueillant un stagiaire s’engagent à positionner ce dernier dans des situations
professionnelles conformes aux exigences et à l’esprit du diplôme.
2. Organisation
2.1. Voie scolaire
Les stages sont organisés avec le concours des milieux professionnels et sont placés sous le contrôle des
autorités académiques dont relève l’étudiant. La recherche de stage est assurée par l’étudiant avec le soutien de
l’équipe pédagogique.
Le stage en milieu professionnel peut comprendre, à la demande de l’étudiant et en lien avec son projet
professionnel, deux semaines au plus d’observation auprès d’une ou deux organisation(s) en lien avec des activités
connexes au secteur immobilier (service d’urbanisme, service de publicité foncière, promoteur immobilier,
diagnostiqueur immobilier…), qui, le cas échéant, donneront lieu à la signature d’une convention de stage
conforme à la réglementation en vigueur entre les représentants de l’organisation et l’établissement de formation.
L’immersion en établissement du secteur de l’immobilier :
Le stage obligatoire en milieu professionnel se déroule au sein d’un ou plusieurs établissements du secteur de
l’immobilier développant des activités de vente immobilière et/ou de location de biens immobiliers et/ou de gestion
de copropriétés. En cas d’empêchement résultant de maladie ou de force majeure dûment constatée, une dérogation
doit être sollicitée auprès des services académiques compétents. Le jury est informé de cette dérogation.
Le stage obligatoire est d’une durée de 12 semaines à temps plein réparties sur l’ensemble de la formation. Le
stage peut être découpé en plusieurs périodes ne pouvant être inférieures à 5 jours consécutifs. Dans une optique
pédagogique, il est fortement conseillé d’opter pour un découpage en deux ou trois périodes.
L’encadrement pédagogique du stage :
Ces périodes de stage font l’objet d’une convention signée entre les représentants de l’organisme d’accueil,
ceux de l’établissement de formation et l’étudiant stagiaire. Cette convention est établie conformément aux
dispositions en vigueur. Elle comporte une annexe pédagogique qui précise :
– les objectifs poursuivis libellés en termes de compétences à acquérir ou à approfondir ;
– les modalités prévues pour atteindre les objectifs visés ;
– les conditions matérielles de déroulement du stage (lieux, conditions d’utilisation du matériel mis à
disposition, horaires) ;
– les modalités du tutorat ;
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 12 sur 110

– les modalités d’échanges entre le tuteur et l’équipe pédagogique pour le suivi des acquis.
Pendant le stage, l’étudiant a la qualité d’étudiant-stagiaire et non de salarié.
Fin de stage :
En fin de stage, une attestation est remise au stagiaire par le responsable de l’organisation d’accueil. Les
attestations couvrant la durée du stage obligatoire doivent être signées par le responsable juridique de
l’établissement d’accueil et revêtues du cachet de l’établissement. Elle précise les dates et la durée du stage. Les
différentes attestations sont adressées au service académique des examens selon les modalités précisées par le
recteur d’académie et conformément à la circulaire nationale d’organisation de l’examen.
Tout candidat n’ayant pas effectué la durée obligatoire de stage au sein d’un établissement du secteur de
l’immobilier ne peut se voir délivrer le diplôme.
2.2. Voie de l’apprentissage et de la professionnalisation
Les apprentis sont liés à un établissement du secteur de l’immobilier développant des activités de vente
immobilière et/ou de location de biens immobiliers et/ou de gestion de copropriétés, par un contrat de travail. Il en
va de même pour les salariés en contrat de professionnalisation. Leur statut les dispense de l’obligation d’effectuer
le stage. En conséquence, les attestations de stage sont remplacées par une attestation de l’établissement employeur
confirmant le statut du candidat comme apprenti.
Les activités effectuées au sein de l’établissement doivent être en adéquation avec les exigences du référentiel.
2.3. Voie de la formation continue
Candidats en situation de première formation ou en situation de reconversion :
La durée de stage est de 12 semaines à répartir sur la période de formation.
L’organisme de formation peut concourir à la recherche de l’établissement d’accueil. Le stagiaire peut avoir la
qualité de salarié d’un autre secteur professionnel.
Lorsque cette préparation s’effectue dans le cadre d’un contrat de travail de type particulier, le stage obligatoire
est inclus dans la période de formation dispensée en établissement si les activités effectuées sont en cohérence avec
les exigences du référentiel, et conformes aux objectifs et aux modalités générales définies ci-dessus.
Une attestation de l’établissement employant le candidat ou l’ayant accueilli en stage est exigée à l’examen.
Candidats en situation de perfectionnement :
L’attestation de stage peut être remplacée par un ou plusieurs certificats de travail attestant que le candidat a été
employé par des établissements du secteur de l’immobilier dans des activités conformes à celles présentées dans le
référentiel de compétences.
Ces activités doivent être effectuées en qualité de salarié à plein temps pendant six mois au cours de l’année
précédant l’examen ou à temps partiel pendant un an au cours des deux années précédant l’examen.
2.4. Candidats en formation à distance
Les candidats relèvent, selon leur statut (scolaire, apprenti, formation continue), de l’un des cas précédents.
2.5. Candidats qui se présentent au titre de leur expérience professionnelle
L’attestation de stage est remplacée par un ou plusieurs certificats de travail justifiant de la nature et de la durée
de l’emploi occupé.
2.6. Aménagement de la durée du stage
La durée obligatoire du stage en milieu professionnel peut être réduite, soit pour une raison de force majeure
dûment constatée soit dans le cadre d’une décision d’aménagement de la formation ou d’une décision de
positionnement à une durée qui ne peut être inférieure à 8 semaines.
2.7. Candidats ayant échoué à une session antérieure de l’examen
Les candidats scolaires doivent effectuer les stages que leur établissement organise.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 12 sur 110

ANNEXE VI
TABLEAU DE CORRESPONDANCE ENTRE ÉPREUVES
ET UNITÉS DE L’ANCIEN ET DU NOUVEAU DIPLÔME
Brevet de technicien supérieur « professions immobilières » Brevet de technicien supérieur « professions immobilières »
(créé par l’arrêté du 5 avril 2012) (créé par le présent arrêté)

Epreuves Unités Epreuves Unités

E1 – Culture générale et expression U1 E1 – Culture générale et expression U1

E2 – Langue vivante étrangère U2 E2.1 – Compréhension de l’écrit et expression écrite U2.1

E3 – Conseil en ingénierie de l’immobilier E3 – Environnement juridique et économique des activités


U3 immobilières U3

E4 – Communication professionnelle en français et en langue E2.2. – Production orale en continu et en interaction


étrangère U4 U2.2

E51 – Transaction immobilière E4 – Conduite du projet immobilier du client en vente et/ou


U51 location U4

E52 – Gestion immobilière U52 E5 – Administration des copropriétés et de l’habitat social U5

E6 – Conduite et présentation d’activités professionnelles U6 E6.2 – Construction d’une professionnalité dans l’immobilier U6.2

E6.1 – Conseil en gestion du bâti dans le contexte de


changement climatique U6.1

EF1 – Langue vivante 2 UF1 EF1 – Communication en Langue vivante étrangère 2 UF1

EF2 – Engagement étudiant UF2 EF2 – Engagement étudiant UF2


8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 13 sur 110

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE

Décision du 4 décembre 2023 portant délégation de signature


(secrétariat général)
NOR : ESRA2330252S

Le secrétaire général,
Vu le décret no 2005-850 du 27 juillet 2005 modifié relatif aux délégations de signature des membres du
Gouvernement, notamment son article 3 ;
Vu le décret no 2014-133 du 17 février 2014 modifié fixant l’organisation de l’administration centrale des
ministères de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports et de l’enseignement supérieur et de la recherche ;
Vu le décret du 22 décembre 2022 portant nomination du secrétaire général du ministère de l’éducation nationale
et de la jeunesse, du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche et du ministère des sports et des jeux
Olympiques et Paralympiques - M. LE GOFF (Thierry) ;
Vu l’arrêté du 17 février 2014 modifié fixant l’organisation de l’administration centrale des ministères de
l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports et de l’enseignement supérieur et de la recherche,
Décide :
Art. 1 . – Délégation est donnée à M. Fabien THOREAUX, attaché principal d’administration, chef du bureau
er

de la stratégie et de l’ingénierie des achats, sous-direction des achats, sous-direction des achats, service de l’action
administrative et des moyens, à l’effet de signer, au nom du ministre chargé de l’enseignement supérieur et de la
recherche, tous actes, arrêtés et décisions, à l’exclusion des décrets, dans la limite des attributions du bureau de la
stratégie et de l’ingénierie des achats.
Art. 2. – Délégation est donnée à Mme Marie-Madeleine GUERRINI, administratrice de l’éducation nationale
et de l’enseignement supérieur, cheffe du bureau de gestion des contractuels, sous-direction des ressources
humaines pour l’administration centrale, service de l’action administrative et des moyens, à l’effet de signer, au
nom du ministre chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche, tous actes, arrêtés et décisions, à
l’exclusion des décrets, dans la limite des attributions du bureau de gestion des contractuels.
Art. 3. – Délégation est donnée à M. Khémareth PRAK, attaché principal d’administration, adjoint au chef du
bureau de gestion des contractuels, sous-direction des ressources humaines pour l’administration centrale, service
de l’action administrative et des moyens, à l’effet de signer, au nom du ministre chargé de l’enseignement
supérieur et de la recherche, tous actes, arrêtés et décisions, à l’exclusion des décrets, dans la limite des attributions
du bureau de gestion des contractuels.
Art. 4. – La présente décision sera publiée au Journal officiel de la République française.
Fait le 4 décembre 2023.
T. LE GOFF
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 14 sur 110

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE ET DE LA SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE

Arrêté du 20 novembre 2023 portant abrogation de l’arrêté du 26 février 1993


relatif à l’anesthésie électrique ou à l’électrocution des animaux d’élevage
NOR : AGRG2331335A

Le ministre de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire,


Vu la directive 2014/35/UE du Parlement européen et du Conseil du 26 février 2014 relative à l’harmonisation
des législations des Etats membres concernant la mise à disposition sur le marché du matériel électrique destiné
à être employé dans certaines limites de tension ;
Vu le code du travail, notamment ses articles R. 4321-1 et suivants ;
Vu le décret no 2015-1083 du 27 août 2015 relatif à la mise à disposition sur le marché du matériel électrique
destiné à être employé dans certaines limites de tension,
Arrête :
Art. 1 . – L’arrêté du 26 février 1993 relatif à l’anesthésie électrique ou à l’électrocution des animaux
er

d’élevage est abrogé.


Art. 2. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 20 novembre 2023.
Pour le ministre et par délégation :
La directrice générale de l’alimentation,
M. FAIPOUX
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 15 sur 110

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE ET DE LA SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE

Arrêté du 29 novembre 2023 relatif aux dispositions de l’avenant no 8 à l’accord interprofessionnel


2021-2022-2023 conclu dans le cadre du conseil interprofessionnel des vins du Languedoc
(CIVL)
NOR : AGRT2323158A

Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, le ministre de


l’agriculture et de la souveraineté alimentaire et le ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique, chargé des comptes publics,
Vu le règlement (UE) no 1308/2013 du Parlement européen et du Conseil du 17 décembre 2013 portant
organisation commune des marchés des produits agricoles, notamment son article 167 ;
Vu le code rural et de la pêche maritime et notamment les articles L. 632-1 à L. 632-11, relatifs aux
organisations interprofessionnelles agricoles ;
Vu le décret no 2014-572 du 2 juin 2014 relatif à la reconnaissance des organisations interprofessionnelles ;
Vu l’arrêté du 6 septembre 1994 relatif à la reconnaissance du conseil interprofessionnel des vins du Languedoc
modifié par l’arrêté du 8 juillet 2021 ;
Vu l’arrêté du 22 juin 2012 relatif au changement de dénomination du conseil interprofessionnel des vins du
Languedoc ;
Vu l’arrêté du 11 juillet 2014 relatif à la reconnaissance en qualité d’organisation interprofessionnelle du conseil
interprofessionnel des vins AOC du Languedoc et IGP Sud de France (CIVL) ;
Vu l’arrêté du 22 juin 2021 relatif aux dispositions de l’accord triennal interprofessionnel 2021-2023 portant sur
la connaissance et l’organisation du marché des vins du ressort du conseil interprofessionnel des vins AOC du
Languedoc et IGP Sud de France (CIVL) et sur les cotisations interprofessionnelles pour les campagnes 2021-2022
et 2023 ;
Vu la décision de l’assemblée générale ordinaire du conseil interprofessionnel des vins du Languedoc (CIVL) en
date du 4 juillet 2023,
Arrêtent :
Art. 1er. – Les dispositions de l’avenant no 8 à l’accord interprofessionnel 2021-2022-2023 conclu
le 4 juillet 2023 dans le cadre du conseil interprofessionnel des vins du Languedoc (CIVL) relatif à la cotisation
interprofessionnelle de l’AOC Terrasses du Larzac sont étendues jusqu’au 31 décembre 2023 :
– aux viticulteurs et groupements de producteurs, vinificateurs produisant des vins bénéficiant des appellations
d’origines contrôlées ou des indications géographiques protégées du ressort du CIVL ;
– aux négociants en vins fins, gros et détail, commercialisant ces vins.
Art. 2. – Le lien https://info.agriculture.gouv.fr/gedei/site/bo-agri/document_administratif-318e8124-fa32-
4b50-bf92-684b14466aa9 permettra de consulter l’avenant no 8 étendu par le présent arrêté dès qu’il aura été
publié au Bulletin officiel du ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire. Il peut également être
consulté :
– au ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire, bureau du vin et des autres boissons, 3, rue
Barbet-de-Jouy, 75349 Paris SP 07 ;
– au siège du conseil interprofessionnel des vins du Languedoc (CIVL), 6, place des Jacobins, 11100 Narbonne.
Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 29 novembre 2023.
Le ministre de l’agriculture
et de la souveraineté alimentaire,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice
des filières agroalimentaires,
E. LEMATTE
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 15 sur 110

Le ministre de l’économie, des finances


et de la souveraineté industrielle et numérique,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice des produits
et marchés agroalimentaires,
O. CLUZEL
Le ministre délégué auprès du ministre
de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle
et numérique, chargé des comptes publics,
Pour le ministre et délégation :
Le chef du bureau des contributions indirectes
de la direction générale des douanes et droits indirects,
J. COUDRAY
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 16 sur 110

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE ET DE LA SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE

Arrêté du 29 novembre 2023 homologuant le cahier des charges


de l’appellation d’origine contrôlée « Bourgueil »
NOR : AGRT2329447A

Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, le ministre de


l’agriculture et de la souveraineté alimentaire et le ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique, chargé des comptes publics,
Vu le règlement (UE) no 1308/2013 du Parlement européen et du Conseil du 17 décembre 2013 portant
organisation commune des marchés des produits agricoles et notamment son article 105 ;
Vu le code de la consommation ;
Vu le code des douanes ;
Vu le code rural et de la pêche maritime, en particulier son article L. 641-7 ;
Vu la proposition du comité national des appellations d’origine relatives aux vins et aux boissons alcoolisées, et
des boissons spiritueuses de l’Institut national de l’origine et de la qualité prise en séance des 29 et 30 juin 2023,
Arrêtent :
Art. 1 . – Le cahier des charges de l’appellation d’origine contrôlée « Bourgueil » est homologué.
er

Il est publié au Bulletin officiel du ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire et peut être
consulté à l’adresse suivante : https://info.agriculture.gouv.fr/gedei/site/bo-agri/document_administratif-d9333665-
1636-44f0-9cca-543837fcd848.
Art. 2. – L’arrêté du 1er avril 2019 relatif à l’appellation d’origine contrôlée « Bourgueil » est abrogé.
Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 29 novembre 2023.
Le ministre de l’agriculture
et de la souveraineté alimentaire,
Pour le ministre et par délégation :
L’adjointe à la sous-directrice
des filières agroalimentaires,
A. GIREL-ZAJDENWEBER
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice des produits
et marchés agroalimentaires,
O. CLUZEL
Le ministre délégué auprès du ministre
de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle
et numérique, chargé des comptes publics,
Pour le ministre et par délégation :
Le chef du bureau des contributions indirectes
de la direction générale des douanes et droits indirects,
J. COUDRAY
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 17 sur 110

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE ET DE LA SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE

Arrêté du 29 novembre 2023 homologuant le cahier des charges


de l’appellation d’origine contrôlée « Saint-Nicolas-de-Bourgueil »
NOR : AGRT2329448A

Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, le ministre de


l’agriculture et de la souveraineté alimentaire et le ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique, chargé des comptes publics,
Vu le règlement (UE) no 1308/2013 du Parlement européen et du Conseil du 17 décembre 2013 portant
organisation commune des marchés des produits agricoles, notamment son article 105 ;
Vu le code de la consommation ;
Vu le code des douanes ;
Vu le code rural et de la pêche maritime, en particulier son article L. 641-7 ;
Vu la proposition du comité national des appellations d’origine relatives aux vins et aux boissons alcoolisées, et
des boissons spiritueuses de l’Institut national de l’origine et de la qualité prise en séance des 29 et 30 juin 2023,
Arrêtent :
Art. 1 . – Le cahier des charges de l’appellation d’origine contrôlée « Saint-Nicolas-de-Bourgueil » est
er

homologué.
Il est publié au Bulletin officiel du ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire et peut être
consulté à l’adresse suivante : https://info.agriculture.gouv.fr/gedei/site/bo-agri/document_administratif-ebcdbde6-
3f0a-4e8d-8c68-d39cb687a304.
Art. 2. – L’arrêté du 30 décembre 2020 relatif à l’appellation d’origine contrôlée « Saint-Nicolas-de-
Bourgueil » est abrogé.
Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 29 novembre 2023.
Le ministre de l’agriculture
et de la souveraineté alimentaire,
Pour le ministre et par délégation :
L’adjointe à la sous-directrice
des filières agroalimentaires,
A. GIREL-ZAJDENWEBER
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice des produits
et marchés agroalimentaires,
O. CLUZEL
Le ministre délégué auprès du ministre
de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle
et numérique, chargé des comptes publics,
Pour le ministre et par délégation :
Le chef du bureau des contributions indirectes
de la direction générale des douanes et droits indirects,
J. COUDRAY
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 18 sur 110

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE ET DE LA SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE

Arrêté du 29 novembre 2023 homologuant le cahier des charges


de l’appellation d’origine contrôlée « Touraine »
NOR : AGRT2329451A

Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, le ministre de


l’agriculture et de la souveraineté alimentaire et le ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique, chargé des comptes publics,
Vu le règlement (UE) no 1308/2013 du Parlement européen et du Conseil du 17 décembre 2013 portant
organisation commune des marchés des produits agricoles et notamment son article 105 ;
Vu le code de la consommation ;
Vu le code des douanes ;
Vu le code rural et de la pêche maritime, en particulier son article L. 641-7 ;
Vu la proposition du comité national des appellations d’origine relatives aux vins et aux boissons alcoolisées, et
des boissons spiritueuses de l’Institut national de l’origine et de la qualité prise en séance des 29 et 30 juin 2023,
Arrêtent :
Art. 1 . – Le cahier des charges de l’appellation d’origine contrôlée « Touraine » est homologué.
er

Il est publié au Bulletin officiel du ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire et peut être
consulté à l’adresse suivante : https://info.agriculture.gouv.fr/gedei/site/bo-agri/document_administratif-ec5169c7-
d0c5-4f63-8a9d-2ac37d13225c.
Art. 2. – L’arrêté du 14 avril 2022 relatif à l’appellation d’origine contrôlée « Touraine » est abrogé.
Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 29 novembre 2023.
Le ministre de l’agriculture
et de la souveraineté alimentaire,
Pour le ministre et par délégation :
L’adjointe à la sous-directrice
des filières agroalimentaires,
A. GIREL-ZAJDENWEBER
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice des produits
et marchés agroalimentaires,
O. CLUZEL
Le ministre délégué auprès du ministre
de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle
et numérique, chargé des comptes publics,
Pour le ministre et délégation :
Le chef du bureau des contributions indirectes
de la direction générale des douanes et droits indirects,
J. COUDRAY
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 19 sur 110

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE ET DE LA SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE

Arrêté du 29 novembre 2023 homologuant le cahier des charges


de l’appellation d’origine contrôlée « Valençay »
NOR : AGRT2329452A

Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, le ministre de


l’agriculture et de la souveraineté alimentaire et le ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique, chargé des comptes publics,
Vu le règlement (UE) no 1308/2013 du Parlement européen et du Conseil du 17 décembre 2013 portant
organisation commune des marchés des produits agricoles et notamment son article 105 ;
Vu le code de la consommation ;
Vu le code des douanes ;
Vu le code rural et de la pêche maritime, en particulier son article L. 641-7 ;
Vu la proposition du comité national des appellations d’origine relatives aux vins et aux boissons alcoolisées, et
des boissons spiritueuses de l’Institut national de l’origine et de la qualité prise en séance des 29 et 30 juin 2023,
Arrêtent :
Art. 1 . – Le cahier des charges de l’appellation d’origine contrôlée « Valençay » est homologué.
er

Il est publié au Bulletin officiel du ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire et peut être
consulté à l’adresse suivante : https://info.agriculture.gouv.fr/gedei/site/bo-agri/document_administratif-5ead6ad9-
632e-49bc-94c2-36456357feee.
Art. 2. – L’arrêté du 3 novembre 2022 relatif à l’appellation d’origine contrôlée « Valencay » est abrogé.
Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 29 novembre 2023.
Le ministre de l’agriculture
et de la souveraineté alimentaire,
Pour le ministre et par délégation :
L’adjointe à la sous-directrice
des filières agroalimentaires,
A. GIREL-ZAJDENWEBER
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice des produits
et marchés agroalimentaires,
O. CLUZEL
Le ministre délégué auprès du ministre
de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle
et numérique, chargé des comptes publics,
Pour le ministre et délégation :
Le chef du bureau des contributions indirectes
de la direction générale des douanes et droits indirects,
J. COUDRAY
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 20 sur 110

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE ET DE LA SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE

Arrêté du 29 novembre 2023 homologuant le cahier des charges


de l’appellation d’origine contrôlée « Gigondas »
NOR : AGRT2329454A

Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, le ministre de


l’agriculture et de la souveraineté alimentaire et le ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique, chargé des comptes publics,
Vu le règlement (UE) no 1308/2013 du Parlement européen et du Conseil du 17 décembre 2013 portant
organisation commune des marchés des produits agricoles et notamment son article 105 ;
Vu le code de la consommation ;
Vu le code des douanes ;
Vu le code rural et de la pêche maritime, en particulier son article L. 641-7 ;
Vu la proposition du comité national des appellations d’origine relatives aux vins et aux boissons alcoolisées, et
des boissons spiritueuses de l’Institut national de l’origine et de la qualité prise en séances des 29 et 30 juin 2023,
Arrêtent :
Art. 1 . – Le cahier des charges de l’appellation d’origine contrôlée « Gigondas » est homologué.
er

Il est publié au Bulletin officiel du ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire et peut être
consulté à l’adresse suivante : https://info.agriculture.gouv.fr/gedei/site/bo-agri/document_administratif-439e2397-
7b57-4a70-b1c8-f4a8a3a3aff6.
Art. 2. – L’arrêté du 31 mars 2023 homologuant le cahier des charges de l’appellation d’origine contrôlée
« Gigondas » est abrogé.
Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 29 novembre 2023.
Le ministre de l’agriculture
et de la souveraineté alimentaire,
Pour le ministre et par délégation :
L’adjointe à la sous-directrice
des filières agroalimentaires,
A. GIREL-ZAJDENWEBER
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice des produits
et marchés agroalimentaires,
O. CLUZEL
Le ministre délégué auprès du ministre
de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle
et numérique, chargé des comptes publics,
Pour le ministre et délégation :
Le chef du bureau des contributions indirectes
de la direction générale des douanes et droits indirects,
J. COUDRAY
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 21 sur 110

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE ET DE LA SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE

Arrêté du 30 novembre 2023 modifiant le Catalogue officiel des espèces et variétés


de plantes cultivées en France (semences espèces légumières)
NOR : AGRG2332523A

Le ministre de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire,


Vu le code rural et de la pêche maritime, notamment ses articles D. 661-1 à D. 661-11 ;
Vu le décret no 81-605 du 18 mai 1981 modifié pris pour l’application de la loi du 1er août 1905 sur la répression
des fraudes, en ce qui concerne le commerce des semences et plants ;
Vu l’arrêté du 21 avril 2023 modifiant le Catalogue officiel des espèces et des variétés de plantes cultivées en
France (semences d’espèces légumières) ;
Sur proposition du comité technique permanent de la sélection des plantes cultivées section « Espèces
légumières »,
Arrête :
Art. 1 . – Sont inscrites au Catalogue officiel des espèces et variétés de plantes cultivées en France dont les
er

semences peuvent être soit certifiées en tant que « semences de base » ou « semences certifiées », soit contrôlées en
tant que « semences standards » (liste a), pour une durée de dix ans, les variétés désignées ci-après :
Responsable(s)
Espèce Dénomination Obtenteur(s) du maintien de la variété
(type variétal) en sélection conservatrice

Carotte : type potagère Fortedo. Vilmorin-Mikado SAS (FR). Vilmorin-Mikado SAS (FR).

Chou-fleur Azeris. Vilmorin-Mikado SAS (FR). Vilmorin-Mikado SAS (FR).

Diben. OBS Innovation (FR). OBS Innovation (FR).

Icerok. HM Clause SAS (FR). HM Clause SAS (FR).

Lisboa. Sakata Seed Corporation (JP). Sakata Vegetables Europe SAS (FR).

Nairobi. Sakata Seed Corporation (JP). Sakata Vegetables Europe SAS (FR).

Chou-fleur déclaré hybride Longton. Sakata Vegetables Europe SAS Sakata Vegetables Europe SAS (FR).
(FR).

Art. 2. – Est prolongée sur la liste a du Catalogue officiel des espèces et variétés de plantes cultivées en France,
pour une durée de cinq ans à compter du 1er janvier 2024, l’inscription des variétés désignées ci-après :
Asperge déclarée hybride : Rosalie, Vetra.
Aubergine déclarée hybride : Abrivado, Bonica, Flavine, Galine, Gascona, Picola, Riado.
Carotte : type potagère : Limestra.
Carotte déclarée hybride : type potagère : Bolivar, Muleta, Silvano, Soprano.
Chicorée - Witloof (endives), Chicorée à forcer : type Chicorée à forcer : Bobine.
Chicorée - Witloof (endives), Chicorée à forcer déclarée hybride : type Endive : Bingo, Ombline.
Chicorée frisée / Chicorée scarole : type frisée : Dorana.
Chicorée frisée / Chicorée scarole : type scarole : Cornet de la Loire, Lempika.
Chou brocoli déclaré hybride : Aquiles, Chronos.
Chou cabus déclaré hybride : Conquistador, Fighter, Guard, Sir, Zyklop.
Chou-fleur déclaré hybride : Aprilia, Dionis, Diwan, Maelig, Marcan, Medusa, Meridien, Navalo, Navona,
Optimist, Trevignis, Vedis.
Concombre / Cornichon déclaré hybride : type concombre : Triunfo.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 21 sur 110

Courgette déclarée hybride : Allegria, Anissa, Aurore, Aziad, Cassiopée, Galactée, Lanka, Nevira, Precioza,
Pulsar, Renata, Sibilla, Suha, Tendor, Zodiac.
Echalote : Grisor.
Haricot : type à rames : Alaric, Lapujole, Monte Cristo.
Haricot : type nain : Aiguillon, Amethyst, Cocobel, Cogito, Cordon bleu, Delinel, Flajoly, Flambo, Fleuret,
Kentan, Magical, Mascaret, Oxinel, Piramide, Polder, Rigalex, Rocdor, Royal, Surfer, Tonivert, Verdelys, Victor,
Vilbel, Vivaldi, Wyatt.
Haricot d’Espagne : Cahot.
Laitue : Antartica, Appia, Dragone, Escale, Frantic, Garone, Glassica, Maïko, Navarone, Ostralie, Palatina,
Picholine, Pursuit, Rodanice, Rossia, Rubygo I, Sierra (et son synonyme Aréna), Socca, Vanoise.
Mâche : Palace.
Maïs à éclater : B12139, B121H, B1417.
Maïs doux déclaré hybride : Kinze.
Melon : SV5448ML.
Melon déclaré hybride : Arapaho, Arymo, Bacir, Brisa, Diabolo, Don Quixote, Edecos, Gaudio, Jenga,
Lambada, Lillo, Melgic, Nevour, Nexio, Polinyka, Robinson, Silvio, Sivan, Sultan, Tenor.
Melon d’eau / Pastèque déclarée hybride : Extazy.
Oignon : Barona, Isobel Rose, Jack, Keravel, Toli.
Piment / Poivron : Gorria, Narval, Petit marseillais, Sucette de Provence.
Piment / Poivron déclaré hybride : Barocco, Basalt, Chouca, Classico, Florian, Gypsy, Jericho, Lany, Lionello,
Lipari, Midyl, Murano, Odiseo, Ramiro, Regazo, Rodrigo, Snackyl, Ténor, Tosca, Valdor.
Pois potager : type lisse : Alicia, Bomba, Maestro, Orion, XP 08260882.
Pois potager : type ridé : Agami, Alexandra, Frégate, Kelvil, Numerica, Tangara, XP 08270944.
Potiron déclaré hybride : Maggic.
Radis : type de tous les mois : Shahri.
Radis déclaré hybride : type de tous les mois : Bacchus, Fluo.
Solanum lycopersicum x solanum habrochaïtes déclaré hybride : Interpro, Protector.
Solanum torvum déclaré hybride : STT3.
Tomate déclarée hybride : Agora, Baptysta, Canilla, Carmello, Cobra, Cyclade, Fantasio, Maestria, Minilou,
Murano, Rebelion, Rhianna, Takumi, Tamaris, Tankini, Tastyno, Topkapi, VP1, Zadurella.
Art. 3. – Est prolongée, pour une durée de cinq ans à compter du 1er janvier 2024, l’inscription au Catalogue
officiel des espèces et variétés de plantes cultivées en France, dont les semences peuvent être contrôlées en tant que
« semences standards » (liste b), des variétés désignées ci-après :
Aubergine déclarée hybride : Baluroi.
Cucurbita maxima x cucurbita moschata déclaré hybride : TZ 148.
Piment / Poivron : Doux très long des Landes.
Piment / Poivron déclaré hybride : Lamuyo.
Pois potager : type mangetout : Corne de bélier.
Radis : type de tous les mois : De dix-huit jours.
Solanum lycopersicum x solanum habrochaïtes déclaré hybride : Brigeor.
Tomate déclarée hybride : Montfavet 63-5.
Art. 4. – Est prolongée, pour une durée de cinq ans à compter du 1er janvier 2024, l’inscription au Catalogue
officiel des espèces et variétés de plantes cultivées en France, dont les semences peuvent être certifiées en tant que
« semences standards » (liste c des variétés de conservation), de la variété de poireau Leblond.
Art. 5. – Est prolongée, pour une durée de cinq ans à compter du 1er janvier 2024, l’inscription au Catalogue
officiel des espèces et variétés de plantes cultivées en France, dont les semences peuvent être contrôlées en tant que
« semences standards » (liste d des variétés sans valeur intrinsèque pour la production de légumes), des variétés
désignées ci-après :
Courgette déclarée hybride : Tivoli.
Haricot : type nain : Epicure.
Laitue : La Brillante, Laitue Gotte de Loos.
Navet : Scarlet Queen Red Stem.
Radis rave : Hilds Blauer Herbst und Winter.
Tomate : Arkansas traveller, Barbaniaka, Big White Pink Stripes, Chile verde, Ditmarsher suspension, Elberta
peach, Erika d’Australie, Green doctor’s frosted, Green Moldovan, Huge Lemon Oxheart, Jack White, Joyau
d’Oaxaca, Mikado Violetor, Mini orange, TC Jones, Tlacolula Pink, Topaz.
Art. 6. – Sont radiées de la liste a du Catalogue officiel des espèces et variétés de plantes cultivées en France, à
échéance du 31 décembre 2023, les variétés désignées ci-après :
Melon déclaré hybride : Dalton, MAB79001, MB 17415, Nun 5156, Yelostone.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 21 sur 110

Piment / Poivron déclaré hybride : Danubius.


Tomate déclarée hybride : Calista.
Ces variétés peuvent être commercialisées jusqu’au 30 juin 2026.
Art. 7. – Le responsable du maintien de la variété en sélection conservatrice est remplacé par « Nunhems BV
(NL) » pour les variétés désignées ci-après :
Melon : Canopia, Dalton, Festibel, MA7902, MAB79001, MB 17415, MC 18 2000, MC 18 2001, Nun 5156,
Waksone, Yelostone.
Tomate : TS501, TS503.
Art. 8. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 30 novembre 2023.
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur de la santé
et de la protection des végétaux,
E. KOEN
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 22 sur 110

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE ET DE LA SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE

Arrêté du 30 novembre 2023 modifiant le Catalogue officiel des espèces


et variétés de plantes cultivées en France (semences de tournesol et soja)
NOR : AGRG2332526A

Le ministre de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire,


Vu le code rural et de la pêche maritime, notamment ses articles D. 661-1 à D. 661-11 ;
Vu le décret no 81-605 du 18 mai 1981 modifié pris pour l’application de la loi du 1er août 1905 sur la répression
des fraudes, en ce qui concerne le commerce des semences et plants ;
Vu l’arrêté du 20 avril 2023 modifiant le Catalogue officiel des espèces et des variétés de plantes cultivées en
France (semences de tournesol et soja) ;
Sur proposition du comité technique permanent de la sélection des plantes cultivées section « Tournesol, soja »,
Arrête :
Art. 1er. – Est inscrite au Catalogue officiel des espèces et variétés de plantes cultivées en France dont les
semences peuvent être multipliées en France en vue de leur exportation (liste B), pour une durée de dix ans, la
variété désignée ci-après :
Responsable(s) du maintien de la variété
Espèce Dénomination Obtenteur(s) en sélection conservatrice

Soja Attractor. Lidea France SAS (FR). Lidea France SAS (FR).

Art. 2. – Est prolongée sur la liste A du Catalogue officiel des espèces et variétés de plantes cultivées en
France, dont les semences peuvent être commercialisées en France, pour une durée de cinq ans, à compter du
1er janvier 2024, l’inscription des variétés désignées ci-après :
Soja : ES Gladiator, ES Mentor, ES Navigator, Isidor, RGT Speeda, Shama, Sultana.
Tournesol : Kendo, LG5485, SF Acteon.
Art. 3. – Est prolongée sur la liste B du Catalogue officiel des espèces et variétés de plantes cultivées en
France, pour une durée de cinq ans à compter du 1er janvier 2024, l’inscription de la variété désignée ci-après :
Tournesol : SY Excellio.
Art. 4. – Sont radiées de la liste A du Catalogue officiel des espèces et variétés de plantes cultivées en France,
à échéance du 31 décembre 2023, les variétés désignées ci-après :
Soja : Amphor, Katana, Protina, RGT Sforza, RGT Shouna, Safrana, Sheraza, Solena, Sphera.
Tournesol : Kerbel, LG5360HO, LG5524HO, LG5626HO, LG5679, NK Rocky, PR64F50, SY Flamenco, SY
Virtuoso.
Ces variétés peuvent être commercialisées jusqu’au 30 juin 2026.
Art. 5. – Sont radiées de la liste B du Catalogue officiel des espèces et variétés de plantes cultivées en France, à
échéance du 31 décembre 2023, les variétés désignées ci-après :
Tournesol : Estrada, SY Kupava
Art. 6. – Le responsable du maintien de la variété en sélection conservatrice est remplacé par « Saatbau Linz
EGen (AT) » pour les variétés de soja Abiola, Adelfia.
Art. 7. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 30 novembre 2023.
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur de la santé
et de la protection des végétaux,
E. KOEN
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 23 sur 110

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE


ET DE LA COHÉSION DES TERRITOIRES

Arrêté du 18 octobre 2023 relatif à la délivrance d’un agrément


pour la formation en navigation intérieure
NOR : TRET2323250A

Le ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires,


Vu l’ordonnance no 2021-409 du 8 avril 2021 relative au transport fluvial et à la navigation intérieure ;
Vu le décret no 2022-156 du 9 février 2022 relatif aux qualifications professionnelles en navigation intérieure ;
Vu l’arrêté du 27 avril 2022 relatif aux qualifications des équipages et à la conduite des bateaux de commerce en
navigation intérieure ;
Vu l’article A. 4231-2-3 relatif aux organismes de formation du code des transports ;
Vu l’article A. 4231-2-11 relatif à la qualification d’homme de pont du code des transports ;
Vu ensemble la demande présentée par l’organisme de formation Ergo Conseil et Aménagement datée
du 28 juin 2023 et ses compléments,
Arrête :
Art. 1 . – L’organisme de formation Ergo Conseil et Aménagement, dont le siège social est situé au
er

40, chemin du Gigot, 38340 Voreppe est agréé pour assurer la formation des candidats pour l’obtention de la
qualification d’homme de pont.
L’agrément prendra fin le 27 août 2028.
Art. 2. – L’organisme de formation Ergo Conseil et Aménagement, visé à l’article 1er assurant la formation
pour la qualification d’homme de pont en navigation intérieure est tenu de se conformer aux dispositions de
l’article A. 4231-2-6 du code des transports.
Art. 3. – Le responsable de l’organisme de formation agréé par le présent arrêté tient, conformément aux
dispositions de l’article A. 4231-2-7 du code des transports, un registre comportant notamment la liste des
candidats aux épreuves théorique et pratique, ainsi que la liste des attestations de réussite des candidats à ces
épreuves.
Art. 4. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 18 octobre 2023.
Pour le ministre et par délégation :
Le chef de département
du transport fluvial,
T. DOUBLIC
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 24 sur 110

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE


ET DE LA COHÉSION DES TERRITOIRES

Arrêté du 23 novembre 2023 autorisant au titre de l’année 2024 l’ouverture de concours


sur épreuves pour le recrutement d’élèves administrateurs des affaires maritimes
NOR : TREK2330469A

Par arrêté du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires en date du 23 novembre 2023,
est autorisée au titre de l’année 2024, l’ouverture d’un concours sur épreuves pour le recrutement d’élèves
administrateurs des affaires maritimes.
Un concours sur épreuves est ouvert aux :
– candidats titulaires de l’un des diplômes exigés des candidats au concours externe de l’école nationale
d’administration et âgés de vingt-six ans au plus au 1er janvier 2024.
Un concours sur épreuves est ouvert aux :
– militaires non officiers, fonctionnaires de catégorie B et agents non titulaires d’un niveau équivalent de l’Etat,
des collectivités territoriales et des établissements publics qui en dépendent, y compris ceux visé à l’article 2
de la loi no 86-33 du 9 janvier 1986 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique hospitalière,
et les agents d’un niveau équivalent en fonctions dans une organisation intergouvernementale internationale,
réunissant en cette qualité :
– au moins cinq ans de service, militaire ou civil ;
– titulaires d’un diplôme de fin de second cycle de l’enseignement secondaire général, technologique ou
professionnel ou titre reconnu équivalent, ou d’un autre titre ou diplôme classé au moins au niveau IV ;
– officiers de la marine marchande, titulaires d’un diplôme de fin de second cycle de l’enseignement secondaire
général, technologique ou professionnel ou d’un autre titre ou diplôme classé au moins au niveau IV et du
brevet de chef de quart passerelle ou machine, réunissant au moins trente mois de service en mer.
La date d’ouverture des inscriptions est fixée au lundi 11 décembre 2023 à 12 heures (heure de Paris).
La date de clôture des inscriptions est fixée au vendredi 9 février 2024 à 23 h 59 (heure de Paris), terme de
rigueur.
Les épreuves écrites se dérouleront à partir du lundi 25 mars 2024.
Les épreuves sportives et orales se dérouleront à partir du vendredi 14 juin 2024.
Le nombre total de places offertes à ce concours fera l’objet d’un arrêté du ministre de la transition écologique et
de la cohésion des territoires qui sera publié au Journal officiel de la République française.
La composition du jury fera l’objet d’un arrêté du ministère de la transition écologique et de la cohésion des
territoires.
Les demandes d’admission à concourir peuvent revêtir deux formes. Chacune des formes nécessite
l’accomplissement de deux formalités distinctes, l’une relative à l’inscription et l’autre à la transmission des
pièces justificatives. Aucune demande d’inscription hors-délais ou non conforme aux présentes instructions ne sera
prise en compte.
1. Une forme intégralement dématérialisée :
Sur internet à l’adresse :
– https://www.concours.developpement-durable.gouv.fr/eleve-administrateur-trice-des-affaires-maritimes-
a206.html puis « Télé-inscription » (4.1) ;
– https://www.concours.developpement-durable.gouv.fr/eleve-administrateur-trice-des-affaires-maritimes-
a207.html puis « Télé-inscription » (4.2).
Pour que votre inscription soit prise en compte, effectuez bien toute la procédure jusqu’à l’obtention de la
confirmation d’inscription que vous devez impérativement imprimer et conserver.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 24 sur 110

Les pièces justificatives seront impérativement téléversées sur votre espace candidat au plus tard le vendredi
9 février 2024 à 23 h 59 (heure de Paris), à l’adresse suivante :
– https://www.concours.developpement-durable.gouv.fr/eleve-administrateur-trice-des-affaires-maritimes-
a206.html puis « Consultez votre dossier d’inscription » (4.1) ;
– https://www.concours.developpement-durable.gouv.fr/eleve-administrateur-trice-des-affaires-maritimes-
a207.html puis « Consultez votre dossier d’inscription » (4.2).
Le SIGYCOP sera impérativement téléversé sur votre espace candidat au plus tard le jeudi 13 juin 2024 à 12
heures (heure de Paris), à l’adresse suivante :
– https://www.concours.developpement-durable.gouv.fr/eleve-administrateur-trice-des-affaires-maritimes-
a206.html puis « Consultez votre dossier d’inscription » (4.1) ;
– https://www.concours.developpement-durable.gouv.fr/eleve-administrateur-trice-des-affaires-maritimes-
a207.html puis « Consultez votre dossier d’inscription » (4.2).
La date de fin de saisie des inscriptions par Internet fixée au 9 février 2024 à 23 h 59 (heure de Paris).
2. Une forme intégralement par dossier papier :
Les candidats ne pouvant s’inscrire par internet pourront obtenir un dossier imprimé sur demande écrite. Ce
courrier, accompagné d’une enveloppe au format 22,9 × 32,4 cm affranchie au tarif en vigueur correspondant à un
poids jusqu’à 100 g et libellée au nom et à l’adresse du candidat, devra être adressé par voie postale au : ministère
de la transition écologique, sous-direction du recrutement et de la mobilité, bureau des recrutements par concours,
pôle Administratif SG/DRH/D/RM1, concours des AAM 2024, Arche Paroi Sud, bureau 14N70, 92055 La Défense
Cedex.
Après réception des dossiers papiers, les candidats les renseignent, les signent et les renvoient à l’adresse
ci-dessus avec les pièces justificatives au plus tard, le vendredi 9 février 2024, le cachet de la poste faisant foi.
Attention : Les candidats devront donc veiller à demander leur dossier d’inscription suffisamment tôt pour tenir
compte des délais d’acheminement du courrier, afin de pouvoir respecter la date limite de fin d’inscription fixée au
vendredi 9 février 2024, le cachet de la poste faisant foi.
NB : Les questions liées à ce concours seront envoyées aux adresses courriels ci-dessous : concours.aam-ext@developpement-
durable.gouv.fr (EXTERNE 4.1), concours.aam-autresvoies@developpement-durable.gouv.fr (AUTRES VOIES 4.2).
Les candidats qui demandent un aménagement des épreuves doivent fournir un certificat médical établi par un
médecin agréé. Le certificat médical, qui doit avoir été établi moins de six mois avant le déroulement des épreuves,
précise la nature des aides humaines et techniques ainsi que des aménagements nécessaires pour permettre aux
candidats, compte tenu de la nature et de la durée des épreuves, de composer dans des conditions compatibles avec
leur situation.
Le certificat médical doit être transmis par le candidat au plus tard le lundi 4 mars 2024 conformément au décret
du 4 mai 2020 relatif à la portabilité des équipements contribuant à l’adaptation du poste de travail et aux
dérogations aux règles normales des concours, des procédures de recrutement et des examens en faveur des agents
publics et des candidats en situation de handicap.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 25 sur 110

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE


ET DE LA COHÉSION DES TERRITOIRES

Arrêté du 27 novembre 2023 modifiant divers arrêtés


relatifs aux exigences de formation et de titres applicables aux télépilotes
NOR : TREA2327778A

Le ministre de l’intérieur et des outre-mer et le ministre de la transition écologique et de la cohésion des


territoires,
Vu le règlement (UE) 2018/1139 du Parlement européen et du Conseil du 4 juillet 2018 concernant des règles
communes dans le domaine de l’aviation civile et instituant une Agence de l’Union européenne pour la sécurité
aérienne, et modifiant les règlements (CE) no 2111/2005, (CE) no 1008/2008, (UE) no 996/2010, (UE) no 376/2014
et les directives 2014/30/UE et 2014/53/UE du Parlement européen et du Conseil, et abrogeant les règlements (CE)
no 552/2004 et (CE) no 216/2008 du Parlement européen et du Conseil ainsi que le règlement (CEE) no 3922/91
du Conseil ;
Vu le règlement d’exécution (UE) 2019/947 de la Commission du 24 mai 2019 concernant les règles et
procédures applicables à l’exploitation d’aéronefs sans équipage à bord ;
Vu le code des transports ;
Vu l’arrêté du 18 mai 2018 modifié relatif aux exigences applicables aux télépilotes qui utilisent des aéronefs
civils circulant sans personne à bord à des fins autres que le loisir ;
Vu l’arrêté du 3 décembre 2020 relatif aux dispositions transitoires de reconnaissance de la formation et des
titres des pilotes à distance,
Arrêtent :
Art. 1 . – L’arrêté du 18 mai 2018 susvisé est modifié comme suit :
er

1o L’article 3 est ainsi modifié :


a) Le b de l’article 3 est remplacé par les dispositions suivantes :
« b) Etre détenteur :
« i) Soit du certificat d’aptitude théorique de télépilote défini à l’article 5 du présent arrêté et de l’attestation de
suivi de formation mentionnée à l’article D. 6214-4 du code des transports ;
« ii) Soit du certificat d’aptitude théorique de pilote à distance mentionné au i du e du 1 du point UAS.STS-
01.020 du chapitre I, de l’appendice 1 de l’annexe au règlement d’exécution (EU) 2019/947 de la Commission
du 24 mai 2019 concernant les règles et procédures applicables à l’exploitation d’aéronefs sans équipage à bord ou
au a du 7 du point UAS.STS-02.020 du chapitre II, de l’appendice 1 de l’annexe de ce même règlement, et de
l’attestation de suivi de formation mentionnée au D. 6214-4 du code des transports ;
« iii) Soit de l’attestation d’aptitude aux fonctions de télépilote dans le cadre du ou des scénarios opérationnels
pour lesquels ils opèrent, mentionnée à l’article D. 6214-6 du code des transports. » ;
b) Le c de l’article 3 est supprimé ;
c) Le dernier alinéa de l’article 3 est remplacé par les dispositions suivantes :
« Les télépilotes d’aérostats captifs ne sont pas soumis aux dispositions du b du présent article. » ;
2o L’article 12 est ainsi modifié :
a) Après les mots : « dans les Terres australes et antarctiques françaises » sont ajoutés les mots : « dans leur
rédaction résultant de l’arrêté du 27 novembre 2023 modifiant divers arrêtés relatifs aux exigences de formation et
de titres applicables aux télépilotes. » ;
b) Après le premier alinéa, est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« Pour l’application du présent arrêté à Saint-Barthélemy, à Saint-Pierre-et-Miquelon, dans les îles Wallis et
Futuna, en Polynésie française et dans les Terres australes et antarctiques françaises, la référence au règlement
d’exécution (UE) 2019/947 de la Commission du 24 mai 2019 concernant les règles et procédures applicables à
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 25 sur 110

l’exploitation d’aéronefs sans équipage à bord est remplacée par la référence aux règles applicables en métropole
en vertu de ce même règlement. » ;
3o L’article 13 est abrogé.
Art. 2. – L’arrêté du 3 décembre 2020 susvisé est modifié comme suit :
1o L’article 1er est ainsi modifié :
a) Le premier alinéa de l’article 1er est remplacé par les dispositions suivantes :
« Les documents suivants permettent à leur titulaire de conduire, jusqu’à la fin de la période transitoire fixée à
l’article 22 du règlement d’exécution (UE) 2019/947 susvisé, des opérations dans les conditions prévues au a et au
c de l’article 22 de ce même règlement : » ;
b) Le cinquième alinéa de l’article 1er est remplacé par les dispositions suivantes :
« Ces mêmes attestations permettent à leur titulaire de conduire, jusqu’à la fin de la période transitoire fixée à
l’article 22 du règlement d’exécution (UE) 2019/947 susvisé, des opérations dans les conditions prévues au b de
l’article 22 de ce même règlement avec des aéronefs sans équipage à bord dont la masse maximale au décollage est
inférieure à 250 g. » ;
2o L’article 2 est remplacé par les dispositions suivantes :
« Art. 2. – Les documents suivants permettent à leur titulaire de conduire, jusqu’à la fin de la période
transitoire fixée à l’article 22 du règlement d’exécution (UE) 2019/947 susvisé, des opérations dans les conditions
prévues à l’article 22 de ce même règlement :
« – le certificat d’aptitude théorique de télépilote mentionné à l’article 3 de l’arrêté du 18 mai 2018 susvisé
accompagné d’une attestation de suivi de formation mentionnée à l’article D. 6214-4 du code des transports ;
ou
« – l’attestation d’aptitude aux fonctions de télépilote mentionnée à l’article D. 6214-6 du code des transports ;
ou
« – l’attestation d’aptitude mentionnée à l’article 9 de l’arrêté du 18 mai 2018 susvisé accompagnée le cas
échéant d’une attestation de suivi de formation mentionnée à l’article D. 6214-4 du code des transports, si la
décision prise en application de l’article 9 ne la comprend pas ; ou
« – une autorisation spécifique du ministre chargé de l’aviation civile prise en application des dispositions
relatives à la reconnaissance des qualifications professionnelles conformément aux articles 10 à 10.3 de
l’arrêté du 18 mai 2018 susvisé accompagnée le cas échéant d’une attestation de suivi de formation
mentionnée à l’article D. 6214-4 du code des transports, si cette autorisation ne la comprend pas ; ou
« – une décision portant dérogation prise en application des dispositions de l’article 11 de l’arrêté du
18 mai 2018 susvisé accompagnée le cas échéant d’une attestation de suivi de formation mentionnée à
l’article D. 6214-4 du code des transports, si cette décision de dérogation ne la comprend pas ; ou
« – l’attestation de réussite à l’examen théorique en ligne mentionnée au b du 4 du point UAS.OPEN.020 de la
partie A de l’annexe du règlement d’exécution (UE) 2019/947 susvisé et l’attestation de réussite à l’examen
théorique complémentaire mentionnée au c du 2 du point UAS.OPEN.030 de la partie A de l’annexe de ce
même règlement. » ;
3o L’article 4 est remplacé par les dispositions suivantes :
« Art. 4. – Les télépilotes qui détiennent l’un des documents suivants, obtenus au plus tard le 1er janvier 2022 :
« – le certificat d’aptitude théorique de télépilote mentionné à l’article 3 de l’arrêté du 18 mai 2018 susvisé
accompagné d’une attestation de suivi de formation mentionnée à l’article D. 6214-4 du code des transports ;
ou
« – l’attestation d’aptitude aux fonctions de télépilote mentionnée à l’article D. 6214-6 du code des transports ;
ou
« – l’attestation d’aptitude mentionnée à l’article 9 de l’arrêté du 18 mai 2018 susvisé accompagnée le cas
échéant d’une attestation de suivi de formation mentionnée à l’article D. 6214-4 du code des transports, si la
décision prise en application de l’article 9 ne la comprend pas ; ou
« – une autorisation spécifique du ministre chargé de l’aviation civile prise en application des dispositions
relatives à la reconnaissance des qualifications professionnelles conformément aux articles 10 à 10.3 de
l’arrêté du 18 mai 2018 susvisé accompagnée le cas échéant d’une attestation de suivi de formation
mentionnée à l’article D. 6214-4 du code des transports, si cette autorisation ne la comprend pas ; ou
« – une décision portant dérogation prise en application des dispositions de l’article 11 de l’arrêté du
18 mai 2018 susvisé, accompagnée le cas échéant d’une attestation de suivi de formation mentionnée à
l’article D. 6214-4 du code des transports, si cette décision de dérogation ne la comprend pas ;
« – sont réputés détenir, conformément aux dispositions de l’article 21 du règlement d’exécution (UE) 2019/947
susvisé, le brevet d’aptitude de pilote à distance, prévu au 2 du point UAS.OPEN.030 du même règlement
d’exécution, valide jusqu’au 31 décembre 2025. » ;
4o L’article 5 est remplacé par les dispositions suivantes :
« Art. 5. – Les dispositions du présent arrêté sont applicables dans les îles Wallis et Futuna, en Polynésie
française et dans les Terres australes et antarctiques françaises dans leur rédaction résultant de l’arrêté
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 25 sur 110

du 27 novembre 2023 modifiant divers arrêtés relatifs aux exigences de formation et de titres applicables aux
télépilotes.
« Pour l’application du présent arrêté à Saint-Barthélemy, à Saint-Pierre-et-Miquelon, dans les îles Wallis et
Futuna, en Polynésie française et dans les Terres australes et antarctiques françaises la référence au règlement
d’exécution (UE) 2019/947 susvisé est remplacée par la référence aux règles applicables en métropole en vertu de
ce même règlement. » ;
5o L’article 6 est abrogé.
Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 27 novembre 2023.
Le ministre de la transition écologique
et de la cohésion des territoires,
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur de la sécurité de l’aviation civile,
P. CIPRIANI
Le ministre de l’intérieur
et des outre-mer,
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général des outre-mer,
O. JACOB
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 26 sur 110

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE


ET DE LA COHÉSION DES TERRITOIRES

Arrêté du 28 novembre 2023 portant déclassement de parcelles relevant du domaine public fluvial
confié à Voies navigables de France (VNF) sur le territoire de la commune de Migennes (Yonne)
NOR : TRET2332198A

Le ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires,


Vu le code général de la propriété des personnes publiques, notamment son article L. 2141-1 ;
Vu le code des transports, notamment son article L. 4316-2 ;
Vu les avis du Domaine du 6 septembre et du 21 octobre 2022 ;
Vu les rapports d’inutilité de la responsable de l’unité territoriale d’itinéraire Bourgogne de la direction
territoriale Centre-Bourgogne de Voies navigables de France du 13 janvier et du 13 mars 2023 ;
Vu les avis du directeur du développement de Voies navigables de France du 30 août et du 28 septembre 2023,
Arrête :
Art. 1 . – Sont déclarées inutiles pour le service de la navigation et déclassées du domaine public les parcelles
er

situées sur la commune de Migennes, cadastrées section AX no 196 et no 198, d’une superficie respective de 416 m2
et de 766 m2 environ, ainsi que les biens immobiliers qu’elles supportent, tels que figurant en couleur verte sur les
plans annexés au présent arrêté (*).
Art. 2. – Les biens mentionnés à l’article 1er sont remis à la direction de l’immobilier de l’Etat.
Conformément à l’article L. 4316-2 du code des transports le produit de la vente est acquis à Voies navigables
de France.
Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 28 novembre 2023.
Pour le ministre et par délégation :
Le chef du département du transport fluvial,
T. DOUBLIC

(*) Ce plan peut être consulté à la direction territoriale Centre-Bourgogne de Voies navigables de France, chemin Jacques-de-
Baerze, 21062 Dijon.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 27 sur 110

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE


ET DE LA COHÉSION DES TERRITOIRES

Arrêté du 28 novembre 2023 portant déclassement d’une parcelle relevant du domaine public
fluvial confié à Voies navigables de France (VNF) sur le territoire de la commune de Vouziers
(Ardennes)
NOR : TRET2332356A

Le ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires,


Vu le code général de la propriété des personnes publiques, notamment son article L. 2141-1 ;
Vu le code des transports, notamment son article L. 4316-2 ;
Vu le rapport d’inutilité du chef de l’unité territoriale d’itinéraire canaux de Picardie Champagne-Ardenne de la
direction territoriale Bassin de la Seine de Voies navigables de France du 17 novembre 2022 ;
Vu l’avis du Domaine du 8 décembre 2022 ;
Vu l’avis du directeur du développement de Voies navigables de France du 5 juillet 2023,
Arrête :
Art. 1er. – Est déclarée inutile pour le service de la navigation et déclassée du domaine public la parcelle située
sur la commune de Vouziers, cadastrée section AE no 242, d’une superficie de 1 297 m2 environ, ainsi que les biens
immobiliers qu’elle supporte, tels que figurant en couleur verte sur le plan annexé au présent arrêté (*).
Art. 2. – Les biens mentionnés à l’article 1er sont remis à la direction de l’immobilier de l’Etat.
Conformément à l’article L. 4316-2 du code des transports, le produit de la vente est acquis à Voies navigables
de France.
Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 28 novembre 2023.
Pour le ministre et par délégation :
Le chef du département du transport fluvial,
T. DOUBLIC

(*) Ce plan peut être consulté à la direction territoriale Bassin de la Seine de Voies navigables de France, 18, quai d’Austerlitz,
75013 Paris.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 28 sur 110

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE


ET DE LA COHÉSION DES TERRITOIRES

Arrêté du 28 novembre 2023 approuvant le plan de servitudes aéronautiques


de dégagement de l’aérodrome de Vitry-le-François-Vauclerc (Marne)
NOR : TREA2305093A

Par arrêté du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires en date du 28 novembre 2023,
est approuvé, en application des dispositions des articles L. 6351-1 à L. 6351-5 et R. 6351-1 à D. 6351-10 du code
des transports, le plan de servitudes aéronautiques de dégagement de l’aérodrome de Vitry-le-François-Vauclerc.
Les servitudes aéronautiques affectent le territoire des communes suivantes : Écriennes, Favresse,
Luxémont-et-Villotte, Matignicourt-Goncourt, Orconte, Plichancourt, Reims-la-Brûlée, Thiéblemont-Farémont et
Vauclerc, situées dans le département de la Marne.
Le plan de servitudes aéronautiques de dégagement comprend les documents annexés à l’arrêté susmentionné :
le plan d’ensemble no PSA-A1_SNIA_LFSK à l’échelle 1/25 000 ; le plan de détails no PSA-A2_SNIA_LFSK à
l’échelle 1/10 000 ; la note annexe (1), comprenant la notice explicative, la liste des obstacles donnée à titre
indicatif, et l’état des bornes de repérage d’axe et de calage.
L’arrêté du 29 mai 1972 instituant des servitudes aéronautiques pour la protection des dégagements de
l’aérodrome de Vitry-le-Francois-Vauclerc (Marne) est abrogé.

(1) Le plan de servitudes aéronautiques de dégagement de l’aérodrome de Vitry-le-François-Vauclerc (les plans et la note
annexe) est déposé à la mairie de chacune des communes mentionnées dans le présent arrêté et au siège des établissements
publics de coopération intercommunale sur le territoire desquelles sont assises les servitudes. Il est tenu à la disposition du public
dans les conditions prévues à l’article D. 6351-9 du code des transports.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 29 sur 110

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE


ET DE LA COHÉSION DES TERRITOIRES

Arrêté du 29 novembre 2023 modifiant l’arrêté du 29 novembre 2001 fixant la liste des emplois
ouvrant droit à la nouvelle bonification indiciaire au titre de la politique de la ville à certains
personnels du ministère de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer, en
charge des technologies vertes et des négociations sur le climat
NOR : TREK2332601A

Le ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires,


Vu le décret no 2001-1129 du 29 novembre 2001 portant attribution de la nouvelle bonification indiciaire au titre
de la mise en œuvre de la politique de la ville à certains personnels du ministère de l’équipement, des transports et
du logement ;
Vu l’arrêté du 29 novembre 2001 fixant les conditions d’attribution de la nouvelle bonification indiciaire au titre
de la mise en œuvre de la politique de la ville à certains personnels du ministère de l’équipement, des transports et
du logement ;
Vu l’arrêté du 29 novembre 2001 modifié fixant la liste des emplois ouvrant droit à la nouvelle bonification
indiciaire au titre de la politique de la ville à certains personnels du ministère de l’écologie, de l’énergie, du
développement durable et de la mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat,
Arrête :
Art. 1er. – L’annexe de l’arrêté du 29 novembre 2001 fixant la liste des emplois ouvrant droit à la nouvelle
bonification indiciaire au titre de la politique de la ville est remplacée pour ce qui concerne la répartition de
l’enveloppe des services de l’Etat en Guyane, par les dispositions de l’annexe au présent arrêté, prenant effet à la
date de signature du présent acte.
Art. 2. – Le présent arrêté qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 29 novembre 2023.
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur du pilotage des rémunérations,
des effectifs et de la masse salariale,
J.-E. BEYSSIER
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 29 sur 110

ANNEXE
SERVICES DE L’ÉTAT EN GUYANE
DGTM/Direction de l’aménagement des territoires et de la transition écologique
Connaissance du territoire – DATTE
Fonction exercée Niveau de qualification Nombre d’emplois Nombre de points (IM)
de l’emploi par emploi

Chef de service de l’urbanisme, logement et aménagement - ULA A 1 50

Service politique de la ville


Fonction exercée Niveau de qualification Nombre d’emplois Nombre de points (IM)
de l’emploi par emploi

Chef de service politique de la ville A 1 50

Adjoint au chef de service politique de la ville - Responsable du B 1 30


suivi des crédits -service politique de la ville

Adjoint au responsable du suivi des crédits -service politique de C 1 20


la ville
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 30 sur 110

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE


ET DE LA COHÉSION DES TERRITOIRES

Arrêté du 30 novembre 2023 portant abrogation de l’arrêté du 8 novembre 1996


portant octroi d’une licence d’exploitation de transporteur aérien
NOR : TREA2330221A

Le ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires,


Vu le règlement (CE) no 1008/2008 du Parlement européen et du Conseil du 24 septembre 2008 établissant des
règles communes pour l’exploitation de services aériens dans la Communauté ;
Vu le code des transports, notamment sa sixième partie ;
Vu le certificat de transport aérien no FR.AOC.S007 délivré à la société Airbus Transport International ;
Considérant l’arrêté préfectoral du 30 novembre 2023 portant octroi d’une licence d’exploitation de transport
aérien au profit de la société Airbus Transport International,
Arrête :
Art. 1er. – L’arrêté du 8 novembre 1996 (NOR : EQUA9601631A), portant octroi d’une licence d’exploitation
de transporteur aérien est abrogé à compter du 30 novembre 2023.
Art. 2. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 30 novembre 2023.
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur des services aériens,
E. VIVET
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 31 sur 110

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE


ET DE LA COHÉSION DES TERRITOIRES

Arrêté du 4 décembre 2023 autorisant au titre de l’année 2024 l’ouverture d’un concours externe
par filière pour l’accès au corps des ingénieurs du contrôle de la navigation aérienne
NOR : TREA2331791A

Par arrêté du ministre délégué auprès du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires,
chargé des transports, en date du 4 décembre 2023, est autorisée, au titre de l’année 2024, l’ouverture d’un
concours externe par filière (MP, PC, PSI et MPI) pour l’accès au corps des ingénieurs du contrôle de la navigation
aérienne au ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, direction générale de l’aviation
civile.
Le nombre de places offertes pour chaque filière au concours externe sera fixé ultérieurement par arrêté.
La date d’ouverture des inscriptions est fixée au 9 décembre 2023.
La date de clôture des inscriptions est fixée au 16 janvier 2024 (terme de rigueur).
Les épreuves écrites d’admissibilité débuteront le 24 avril 2024.
Les épreuves orales d’admission débuteront le 24 juin 2024.
La composition du jury et la liste des candidats autorisés à concourir, feront l’objet d’un arrêté du ministre
chargé de l’aviation civile.
Nota. – Pour tous renseignements concernant le concours externe, les candidats doivent s’adresser au service du concours
commun INP, CS 44410, 31405 Toulouse Cedex 4, site internet : http://www.concours-commun-inp.fr.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 32 sur 110

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PRÉVENTION

Arrêté du 5 décembre 2023 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques


remboursables aux assurés sociaux
NOR : SPRS2331614A

Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique et le ministre de la santé


et de la prévention,
Vu le code de la santé publique ;
Vu le code de la sécurité sociale, notamment ses articles L. 162-17 et R. 163-2 à R. 163-14,
Arrêtent :
Art. 1 . – La liste des spécialités pharmaceutiques remboursables aux assurés sociaux prévue au premier alinéa
er

de l’article L. 162-17 est modifiée conformément aux dispositions qui figurent en annexe.
Art. 2. – Le présent arrêté prend effet à compter du quatrième jour suivant la date de sa publication au
Journal officiel de la République française.
Art. 3. – Le directeur général de la santé et le directeur de la sécurité sociale sont chargés, chacun en ce qui le
concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié ainsi que son annexe au Journal officiel de la République
française.
Fait, le 5 décembre 2023.
Le ministre de la santé
et de la prévention,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice L’adjoint à la sous-directrice de la politique
du financement des produits de santé et de la qualité
du système de soins, des pratiques et des soins,
C. DELPECH L. BUTOR
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice
du financement
du système de soins,
C. DELPECH

ANNEXE
(8 inscriptions)
Sont inscrites sur la liste des médicaments remboursables aux assurés sociaux les spécialités suivantes.
Les seules indications thérapeutiques ouvrant droit à la prise en charge ou au remboursement par l’assurance
maladie sont, pour les spécialités visées ci-dessous, celles qui figurent à l’autorisation de mise sur le marché à la
date de publication du présent arrêté.
Code CIP Présentation

34009 302 799 4 6 AMLODIPINE/VALSARTAN EVOLUGEN PHARMA 10 mg/160 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires EVOLUPHARM)

34009 302 799 8 4 AMLODIPINE/VALSARTAN EVOLUGEN PHARMA 10 mg/160 mg, comprimés pelliculés (B/90) (laboratoires EVOLUPHARM)

34009 302 798 2 3 AMLODIPINE/VALSARTAN EVOLUGEN PHARMA 5 mg/160 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires EVOLUPHARM)

34009 302 798 7 8 AMLODIPINE/VALSARTAN EVOLUGEN PHARMA 5 mg/160 mg, comprimés pelliculés (B/90) (laboratoires EVOLUPHARM)
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 32 sur 110

Code CIP Présentation

34009 302 796 7 0 AMLODIPINE/VALSARTAN EVOLUGEN PHARMA 5 mg/80 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires EVOLUPHARM)

34009 302 797 1 7 AMLODIPINE/VALSARTAN EVOLUGEN PHARMA 5 mg/80 mg, comprimés pelliculés (B/90) (laboratoires EVOLUPHARM)

34009 302 754 7 4 ERYNJA 2 mg (Diénogest), comprimés Gé (B/28) (laboratoires THERAMEX)

34009 302 754 9 8 ERYNJA 2 mg (Diénogest), comprimés Gé (B/84) (laboratoires THERAMEX)


8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 33 sur 110

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PRÉVENTION

Arrêté du 5 décembre 2023 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques


agréées à l’usage des collectivités et divers services publics
NOR : SPRS2331615A

Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique et le ministre de la santé


et de la prévention,
Vu le code de la santé publique, notamment ses articles L. 5123-2, L. 5123-3 et D. 5123-4 ;
Vu le code de la sécurité sociale ;
Vu le code général des impôts, notamment son article 281 octies,
Arrêtent :
Art. 1 . – La liste des spécialités pharmaceutiques agréées à l’usage des collectivités et divers services publics
er

est modifiée conformément aux dispositions qui figurent en annexe.


Art. 2. – Le directeur général de la santé et le directeur de la sécurité sociale sont chargés, chacun en ce qui le
concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié ainsi que son annexe au Journal officiel de la République
française.
Fait le 5 décembre 2023.
Le ministre de la santé
et de la prévention,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice L’adjoint à la sous-directrice de la politique
du financement des produits de santé et de la qualité
du système de soins, des pratiques et des soins,
C. DELPECH L. BUTOR
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice
du financement
du système de soins,
C. DELPECH

ANNEXE
(8 inscriptions)
Les spécialités pharmaceutiques suivantes sont inscrites sur la liste des médicaments agréés à l’usage des
collectivités et divers services publics :
Les seules indications thérapeutiques ouvrant droit à la prise en charge par l’assurance maladie sont, pour les
spécialités visées ci-dessous, celles qui figurent à l’autorisation de mise sur le marché à la date de publication du
présent arrêté.
Code CIP Présentation

34009 302 799 4 6 AMLODIPINE/VALSARTAN EVOLUGEN PHARMA 10 mg/160 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires EVOLUPHARM)

34009 302 799 8 4 AMLODIPINE/VALSARTAN EVOLUGEN PHARMA 10 mg/160 mg, comprimés pelliculés (B/90) (laboratoires EVOLUPHARM)

34009 302 798 2 3 AMLODIPINE/VALSARTAN EVOLUGEN PHARMA 5 mg/160 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires EVOLUPHARM)

34009 302 798 7 8 AMLODIPINE/VALSARTAN EVOLUGEN PHARMA 5 mg/160 mg, comprimés pelliculés (B/90) (laboratoires EVOLUPHARM)
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 33 sur 110

Code CIP Présentation

34009 302 796 7 0 AMLODIPINE/VALSARTAN EVOLUGEN PHARMA 5 mg/80 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires EVOLUPHARM)

34009 302 797 1 7 AMLODIPINE/VALSARTAN EVOLUGEN PHARMA 5 mg/80 mg, comprimés pelliculés (B/90) (laboratoires EVOLUPHARM)

34009 302 754 7 4 ERYNJA 2 mg (Diénogest), comprimés Gé (B/28) (laboratoires THERAMEX)

34009 302 754 9 8 ERYNJA 2 mg (Diénogest), comprimés Gé (B/84) (laboratoires THERAMEX)


8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 34 sur 110

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PRÉVENTION

Arrêté du 6 décembre 2023 portant répartition des postes offerts au titre de l’année
universitaire 2024-2025 au concours national d’internat donnant accès au troisième cycle
spécialisé des études pharmaceutiques
NOR : SPRH2330802A

Par arrêté de la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche et du ministre de la santé et de la


prévention en date du 6 décembre 2023, en application de l’article L. 633-3 du code de l’éducation, le nombre de
postes offerts au titre de l’année universitaire 2024-2025 au concours national d’internat donnant accès au
troisième cycle spécialisé des études pharmaceutiques est fixé selon la répartition prévue en annexes I et II.

ANNEXE I
RÉPARTITION DES POSTES OFFERTS POUR LE DIPLÔME D’ÉTUDES SPÉCIALISÉES DE PHARMACIE
HOSPITALIÈRE AU CONCOURS NATIONAL D’INTERNAT DE PHARMACIE AU TITRE DE L’ANNÉE
UNIVERSITAIRE 2024-2025
REGIONS et CHU de rattachement PHARMACIE HOSPITALIERE

Auvergne-Rhône-Alpes 51

Clermont-Ferrand 9

Grenoble-Alpes 15

Hospices civils de Lyon 27

Bourgogne-Franche-Comté 18

Besançon 9

Dijon-Bourgogne 9

Bretagne 20

Rennes (Brest) 20

Centre-Val de Loire 15

Tours 15

Grand Est 35

Nancy 14

Reims 8

Strasbourg 13

Hauts-de-France 43

Amiens-Picardie 11

Lille 32

Île-de-France 62

Assistance publique-hôpitaux de Paris 62

Normandie 28
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 34 sur 110

REGIONS et CHU de rattachement PHARMACIE HOSPITALIERE

Caen-Normandie 13

Rouen 15

Nouvelle-Aquitaine 38

Bordeaux 18

Limoges 10

Poitiers 10

Occitanie 51

Toulouse 25

Montpellier-Nîmes 26

Pays de la Loire 30

Nantes 16

Angers 14

Provence-Alpes-Côte d’Azur 50

Assistance publique-hôpitaux de Marseille 50

Total général 441

ANNEXE II
RÉPARTITION DES POSTES OFFERTS POUR LE DIPLÔME D’ÉTUDES SPÉCIALISÉES DE BIOLOGIE
MÉDICALE AU CONCOURS NATIONAL D’INTERNAT DE PHARMACIE AU TITRE DE L’ANNÉE
UNIVERSITAIRE 2024-2025
REGIONS et CHU de rattachement BIOLOGIE MEDICALE

Auvergne-Rhône-Alpes 33

Clermont-Ferrand 7

Grenoble 7

Hospices civils de Lyon 19

Bourgogne-Franche-Comté 10

Besançon 5

Dijon-Bourgogne 5

Bretagne 10

Rennes (Brest) 10

Centre-Val de Loire 9

Tours 9

Grand Est 20

Nancy 6

Reims 7

Strasbourg 7

Hauts-de-France 22

Amiens-Picardie 9

Lille 13

Ile-de-France 50
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 34 sur 110

REGIONS et CHU de rattachement BIOLOGIE MEDICALE

Assistance publique-hôpitaux de Paris 50

Normandie 13

Caen-Normandie 6

Rouen 7

Nouvelle-Aquitaine 25

Bordeaux 10

Limoges 8

Poitiers 7

Occitanie 22

Toulouse 11

Montpellier-Nîmes 11

Pays de la Loire 14

Nantes 8

Angers 6

Provence-Alpes-Côte d’Azur 25

Assistance publique-hôpitaux de Marseille 25

Total 253
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 35 sur 110

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PRÉVENTION

Arrêté du 6 décembre 2023 portant répartition des postes offerts au titre de l’année universitaire
2024-2025 au concours d’internat à titre européen donnant accès au troisième cycle spécialisé
des études pharmaceutiques
NOR : SPRH2332677A

Par arrêté de la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche et du ministre de la santé et de la


prévention en date du 6 décembre 2023, en application de l’article R. 633-37 du code de l’éducation, le nombre de
postes offerts, au titre de l’année universitaire 2024-2025, au concours d’internat à titre européen donnant accès au
troisième cycle spécialisé des études pharmaceutiques est de 9, selon la répartition fixée en annexe.

ANNEXE
RÉPARTITION DES POSTES OFFERTS AU CONCOURS D’INTERNAT À TITRE EUROPÉEN DONNANT ACCÈS
AU TROISIÈME CYCLE SPÉCIALISÉ DES ÉTUDES PHARMACEUTIQUES AU TITRE DE L’ANNÉE
UNIVERSITAIRE 2024-2025
REGIONS Bourgogne-Franche-Comté Île-de-France

CHU de rattachement Besançon Assistance publique-hôpitaux de Paris Total

Biologie médicale 1 1 2

Provence-
REGIONS Bourgogne- Grand Est Hauts-de Île-de-France Pays de la Alpes-Côte
Franche-Comté -France Loire d’Azur

Assistance
Assistance publique-hôpi­
CHU de rattachement Besançon Strasbourg Lille publique-hôpi­ Nantes taux de Mar­ Total
taux de Paris seille

Pharmacie hospitalière 1 1 1 1 1 2 7
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 36 sur 110

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PRÉVENTION

Arrêté du 6 décembre 2023 portant répartition des postes offerts au titre de l’année universitaire
2024-2025 au concours d’internat à titre étranger donnant accès au troisième cycle spécialisé
des études pharmaceutiques
NOR : SPRH2332682A

Par arrêté de la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche et du ministre de la santé et de la


prévention en date du 6 décembre 2023, en application de l’article R. 633-42 du code de l’éducation, le nombre de
postes offerts, au titre de l’année universitaire 2024-2025, au concours d’internat à titre étranger donnant accès au
troisième cycle spécialisé des études pharmaceutiques est de 5, selon la répartition prévue en annexe.

ANNEXE
RÉPARTITION DES POSTES OFFERTS AU CONCOURS D’INTERNAT À TITRE ÉTRANGER DONNANT ACCÈS
AU TROISIÈME CYCLE SPÉCIALISÉ DES ÉTUDES PHARMACEUTIQUES AU TITRE DE L’ANNÉE
UNIVERSITAIRE 2024-2025
REGION Île-de-France

CHU de rattachement Assistance publique-hôpitaux de Paris Total

Biologie médicale 1 1

REGIONS Île-de-France Nouvelle-Aquitaine Provence-Alpes-Côte d’Azur

Assistance publique-hôpitaux Assistance publique-hôpitaux de


CHU de rattachement de Paris Limoges Marseille Total

Pharmacie hospitalière 1 1 2 4
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 37 sur 110

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

PREMIÈRE MINISTRE

Décret du 6 décembre 2023 portant cessation de fonctions et admission à la retraite


(Cour des comptes) - M. DIRINGER (Bertrand)
NOR : CPTP2331928D

Par décret du Président de la République en date du 6 décembre 2023, il est mis fin, à sa demande, à compter
du 5 janvier 2024, aux fonctions de président de la chambre régionale des comptes Pays de la Loire exercées par
M. Bertrand DIRINGER, conseiller maître à la Cour des comptes.
M. Bertrand DIRINGER est admis à faire valoir ses droits à la retraite, sur sa demande, à compter
du 5 janvier 2024.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 38 sur 110

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES


ET DE LA SOUVERAINETÉ INDUSTRIELLE ET NUMÉRIQUE

Arrêté du 15 novembre 2023 portant réintégration et admission à la retraite


(services déconcentrés)
NOR : ECOC2332363A

Par arrêté du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique en date
du 15 novembre 2023, M. RIOU Philippe, directeur départemental de 1re classe de la concurrence, de la
consommation et de la répression des fraudes, détaché sur l’emploi de directeur régional groupe 2, en fonction à
la DREETS d’Auvergne-Rhône-Alpes, et chargé des fonctions de responsable du pôle de la concurrence, de la
consommation, répression des fraudes et métrologie, est, à compter du 1er mars 2024, réintégré dans son corps
d’origine et admis à faire valoir ses droits à la retraite sur sa demande.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 39 sur 110

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES


ET DE LA SOUVERAINETÉ INDUSTRIELLE ET NUMÉRIQUE

Arrêté du 17 novembre 2023 portant nomination


d’administrateurs de l’Etat
NOR : ECOE2332941A

Par arrêté du ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et
numérique, chargé des comptes publics, en date du 17 novembre 2023 :
Mme Céline SAGE, administratrice de l’Etat du 2e grade, est nommée dans l’emploi de directrice de pôle
(niveau 3 – groupe VI) à l’Ecole nationale des finances publiques pour une durée de trois ans, avec une période
probatoire de six mois, à compter du 8 janvier 2024.
M. Jean WISSON, administrateur de l’Etat du 2e grade, est nommé dans l’emploi de directeur adjoint et
responsable de pôle (niveau 4 – groupe VII) à la direction départementale des finances publiques de l’Aube pour
une durée de trois ans, avec une période probatoire de six mois, à compter du 1er janvier 2024.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 40 sur 110

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES


ET DE LA SOUVERAINETÉ INDUSTRIELLE ET NUMÉRIQUE

Arrêté du 29 novembre 2023 portant admission à la retraite


(corps des mines)
NOR : ECOG2332223A

Par arrêté du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique en date
du 29 novembre 2023, Mme Isabelle LEDOUX-RAK, ingénieur général des mines, est admise à faire valoir ses
droits à la retraite, avec jouissance immédiate de la pension, à compter du 13 juin 2024.
L’intéressée sera radiée des cadres à cette date.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 41 sur 110

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES


ET DE LA SOUVERAINETÉ INDUSTRIELLE ET NUMÉRIQUE

Arrêté du 4 décembre 2023 portant réintégration


et admission à la retraite (administrateur des postes et télécommunications)
NOR : ECOP2330795A

Par arrêté du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique en date
du 4 décembre 2023, Mme Marianne ROSA-LAUNAY, administratrice générale des postes et télécommunica­
tions, est réintégrée dans son corps d’origine et admise, sur sa demande, à faire valoir ses droits à la retraite,
à compter du 1er juillet 2024.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 42 sur 110

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES


ET DE LA SOUVERAINETÉ INDUSTRIELLE ET NUMÉRIQUE

Arrêté du 5 décembre 2023 portant nomination


au conseil d’administration d’Expertise France
NOR : ECOT2330170A

Par arrêté du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique en date
du 5 décembre 2023, sont nommés au conseil d’administration d’Expertise France :
M. François DESCHAMPS, adjoint à la sous-directrice de la 7e sous-direction de la direction du budget, en
remplacement de Mme Anne-Hélène BOUILLON ;
Mme Shanti BOBIN, administratrice de l’Etat hors classe, en remplacement de M. Christophe BORIES.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 43 sur 110

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES


ET DE LA SOUVERAINETÉ INDUSTRIELLE ET NUMÉRIQUE

Arrêté du 6 décembre 2023 modifiant l’arrêté du 21 novembre 2023 portant nomination


(Contrôle général économique et financier)
NOR : ECOP2333227A

Par arrêté de la Première ministre en date du 6 décembre 2023, l’arrêté du 21 novembre 2023 portant nomination
de M. Franck RETHORE-COLLIN auprès du Contrôle général économique et financier est ainsi modifié :
Les mots : « pour une durée de quatre ans » sont remplacés par les mots : « pour une durée de trois ans ».
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 44 sur 110

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR ET DES OUTRE-MER

Arrêté du 4 décembre 2023 portant nomination


d’un contrôleur général des services actifs de la police nationale
NOR : IOMC2325307A

Par arrêté du ministre de l’intérieur et des outre-mer en date du 4 décembre 2023, M. Guillaume CARDY,
commissaire général de police, directeur départemental adjoint de la sécurité publique et commissaire central
adjoint à Nice (06), est nommé contrôleur général des services actifs de la police nationale, chef du service de
recherche, assistance, intervention et dissuasion à Bièvres (91), pour une durée de trois ans, à compter
du 8 janvier 2024, renouvelable dans la limite d’une durée totale d’occupation du même emploi de six ans.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 45 sur 110

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR ET DES OUTRE-MER

Décision du 4 décembre 2023 portant inscription


au tableau d’avancement pour l’année 2024 (armée active)
NOR : IOMJ2332364S

Par décision du ministre de l’intérieur et des outre-mer en date du 4 décembre 2023, sont inscrits au tableau
d’avancement pour l’année 2024 les officiers dont les noms suivent :

GENDARMERIE NATIONALE
I. – OFFICIERS DE CARRIÈRE
Corps des officiers de gendarmerie
Pour le grade de colonel
Les lieutenants-colonels :
1. Messager (Xavier, André, Bernard, Pierre).
2. Boucher (Claire, Charlotte, Louise).
3. Wintzer-Wehekind (Maxime, Marie, Dimitri).
4. Petit (Mikaël, Alain, Martin).
5. Van Blitz (Grégory, Benoît, Emmanuel).
6. La Combe (Emmanuel, François, Marie, Joseph).
7. Chanon (Emmanuel, Dominique, Bertrand).
8. Bolze (David, Jean).
9. Constant (Sebastien).
10. Antégnard (Floriane, Aurore).
11. Brach (Sébastien, Charles, Henri).
12. Lauraire (Jérémy).
13. Mottier (Denis, Frédéric, Albert).
14. Poulain (Françoise, Jacqueline, Jeanne).
15. Giudici (Virginie).
16. Lacheteau (David, Yvon).
17. Camus (Jean-Marc, Raymond, Barthélemi).
18. Peron (Philippe).
19. De Decker (Jean-François).
20. Guillon (Olivier, Claude, Guy).
21. Moyon (Franck, Alain, Robert).
22. Deverre (Niels, Gaël).
23. Mialon (William, Roger).
24. Traullé (Olivier, Pascal, Georges).
25. Lothe (Gabriel, Claude, Yves-Marie).
26. Moulin (Vincent, Philippe).
27. Capron (Michaël, Daniel, Paul).
28. Fraval (Maud, Sophie, Patricia, Marie-Jeanne).
29. Grosse (Pierre-Charles, Benjamin).
30. Hingant (Aurélien, Auguste, Yves).
31. Debard (Cyril, Charles, Henri).
32. Gossement (Julien, Nicolas).
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 45 sur 110

33. Lenoble (Aymeric, François, Joseph).


34. Girou (Charles-Hubert, Stanislas, Constantin).
35. Delalonde (Alban, André, François).
36. Vérove (Jean-Michel, Louis, Eugéne).
37. Serrier (Ludovic).
38. Mathiot (Jérôme, Paul).
39. Dempuré (Denis, Bruno, Jean-Jacques).
40. Kerleau (Joël, Luc, Philippe).
41. Montely (Jean-Marc).
42. Garrigue (Emmanuel).
43. Montal-Villette (Jean, Eric).
44. Perret (Bruno).
45. Lehaire (Dimitri, Alexandre).
46. Hervé (Frank).
47. Walenski (Christian).
48. Giloteaux (Xavier, Roger, Ghislain).
49. Boissière (Manuel, François, Denis).
50. Coirier (Sébastien, Yves, Sylvain).
51. Sanchez (Frédéric, Nicole, Georges).
52. Magne (Albin, Georges, Pierre).
53. Lévêque (Eric, Daniel, Philippe).
54. Neto (David).
55. Bernard (François, Joseph).
56. Betaille (Paul, Patrice).
57. Drouaud (David, Clotaire, Louis).
58. Vékeman (Christophe, Jean-Michel).
59. Martel (Olivier, Benoît, Philippe).
60. Rousseau (Stéphane).
61. Bailly (Eric, Sébastien).
62. Roudeilla (Yann, Pierre, Albert).
63. Delapierre (Hugues, Henri, Charles, Denis, Marie).
64. Pasquier (Frédéric, Willy).
65. Péreau (Jean-Luc, Pierre, André).

Pour le grade de lieutenant-colonel


Les chefs d’escadron :
1. Vezin (Romain).
2. Bord (Clémentine, Marie).
3. Simon (Gaëtan, David, Félix).
4. Ledoux (Olivier, Jacques, Robert).
5. Frutos (Grégory, Alexis, Antoine).
6. Hammel (Séverine, Géraldine).
7. Ponties (Bénédicte, Béatrix).
8. De Oliveira (Jacques, Armand).
9. Llosa (Thibault, Marie, Désiré, Bienvenue).
10. Keraudren (Ronan, Antoine, Joseph).
11. Fraquet (Pierre, Louis, Georges, Paul, Robert).
12. Rollin (Jean-Médéric, Edouard, Marie).
13. Loyez (Hugues, Michel, Rudy).
14. Coiffard (Erwan, Marie, Loïc).
15. Paricaud (Amaury, Georges, Hugo).
16. Pedro (Anthony, Mickaël).
17. Goupil (Warren, Paul, Michel).
18. Mouly (Philippe, Yves, Robert).
19. Clochard (Raphaël, Claude).
20. Juin (Marc, Roger, René).
21. Guichard (Quentin, Yoann).
22. Leroy (Loïc, Guy, René).
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 45 sur 110

23. Demailly (Gilles, Maurice).


24. Tardif (Frédéric, Daniel).
25. Bellier (Yannick, Jean-Michel, Loïc).
26. Caffart (Gonzague, Grégoire, Emmanuel).
27. Nogues (Alban, Roland).
28. Blanc (Cédric, Gilbert, Pierre).
29. Cingla (Hugues, Marie, François, Robert).
30. Hounkanrin (José, Sabin, Muriel).
31. Renoult (Romain).
32. Humeau (Guillaume, Joseph, Albert).
33. Jourdain (Geoffrey, Gabriel).
34. Gelezuinas (Vincent, Landry).
35. Clauzade (Jérôme, Pierre).
36. Clécy (Allan, Yonathan).
37. Latil (Thibaud, Marie, Pascal).
38. Vuillermet (Manon).
39. Tachon (Pierre-Yves, Alain).
40. Cahour (Simon, François, Jean).
41. Toumazet (Soizic, Muriel, Nancy).
42. Pupin (Gaelle, Myriam, Jessica).
43. Alamargot (Lucie).
44. Prod’homme (Jérémie, Benjamin, Richard).
45. Cherigui (Heddy).
46. Feral (Ophélie, Agathe, Geneviève).
47. Evain (Alexis, Michel, Marie, Emmanuel).
48. Abadie (Charles, Joseph, Enrico).
49. Gauthier (Julien, Jean, Yves).
50. Wallart (Bruno, Christian, Bernard).
51. Carré (Simon, Alexandre, François).
52. Paquier (Alexandre, André, Frédéric).
53. Courville (Hubert, André).
54. Brun (Jean-François).
55. Moulié (Luc, Didier).
56. Pussiau (Amaury, Pierre-Paul, Marie).
57. Mendaille (Aurélie, Marie).
58. Dorléans (Yann, Matthieu).
59. Platteau (Sarah, Elodie).
60. Colliou (Cyril).
61. De Martin De Vivies (Renaud, Marie, Bertrand).
62. Lagarrigue (Pierre-Marie, Paul, Joseph).
63. Barand (Vincent, Serge, Manuel).
64. Ferrero (Eugènie, Ophelia, Gaëtane).
65. Chapparo (Laurent, Jean, Alain).
66. Saleur (Marion, Sandrine).
67. Cagnon (Audrey).
68. Béguin (Lucile, Noëlle, Pascale).
69. Cochet (Frédéric).
70. Colle (Mathieu).
71. Revel (Sandrine, Eliane, Jacqueline).
72. Roussel (Céline, Mariane).
73. Durussel (Arnaud, Lucien, Maurice).
74. Pepin (Guillaume, Jean-Baptiste, Lucien).
75. Leroy (Camille, Françoise, Antoinette).
76. Moysan (Erwan, Jean, Robert).
77. Fougerat (Aurélien, Stéphane).
78. Lemmet (Pierre, Etienne).
79. Richard (Marianne, Sophie, Charlotte).
80. Lebigot (Jérôme, Stéphane, Mikaël, Olivier).
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 45 sur 110

81. Marty (Hélène, Yvonne, Marthe).


82. Giroud (Philippe, Marc).
83. Lenfant (Vanessa, Michèle).
84. Babel (Stéphane).
85. Marie (Hervé, Pierre, Enguerrand).
86. Auvray (Miguël, Benoit).
87. Formentel (Marc, Laurent).
88. Laclie (Stéphane, Marc).
89. Bonnevie (Xavier, François, Jean, Louis).
90. Richard (Arnaud, Christian, Michel).
91. Moreaux (Régis, Jean-Pierre).
92. Rosalie (Nicolas).
93. Houël (Louis, Jean-Bastien, John).
94. Pros (Stéphane).
95. Bertrand (Yann, Alain, Emile).
96. Collot (Jean-Luc, Paul, Daniel).
97. Bossy (Nicolas, Gustave, Georges).
98. Roret (Vincent, Marcel, Raymond).
99. Sadler (Christophe, Jean-Marie).
100. Dumas (Christophe, Paul).
101. Oswald (Renaud, Albert, René).
102. Chaloin (Jérôme, Michel, Claude).
103. Martinez (Patrick, Henri, Albert).
104. Goy (Bruno).
105. Le Caro (Jérôme, Maurice, François).
106. Barré (Joël, Eric, Laurent).
107. Aubry (Emmanuel, Camille).
108. Amouriq (Stéphane, Paul, André).
109. Bourgeois (Marc, Georges, Lucien).
110. Porta (Tony).
111. Mottet (Stéphane, Didier).
112. Soulet (Jérôme, Gérard, Jean).
113. Monceret (Olivier).
114. Le Roux (Olivier, Jacques).
115. Lacroute (Gilles, Roger).
116. Lechat (Jérôme, Jean-Pierre, Jules).
117. Colart (Olivier, Yves, Bernard).
118. Madillac (Stéphane, Rolland).
119. Usseglio-Verna (Ludovic, Patrick, Stéphane).
120. Foliard (Gilles, Désiré, Georges, Marie).
121. Browaëys (Denis, Jürgen).
122. Baron (Philippe).
123. Morfin (Christophe).
124. Coudevylle (Fabrice, Michel, David).
125. Vincent (Thierry, Jean-Claude, Raymond).
126. Hoarau (Eric, Gérald).
127. Rodriguez (Mickaël, Didier, Philippe).
128. Douis (Mathieu, Julien).
129. Bisiaux (Cédric).
130. Suchaud (Fabien, Georges, Lucien).
131. Dauboeuf (Frédéric, Claude, André).
132. Reaud (Damien, André, Gilbert).
133. Burette (Erich, Julien).
134. Bricier (David, Jean, Philippe).
135. Quéré (Jean-Jacques).
136. Chevallereau (Gaël, Pascal, Pierre).
137. Aubinière (Sébastien, Marie, Michel).
138. Groizeleau (Franck, Henri, Daniel).
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 45 sur 110

Pour le grade de chef d’escadron


Les capitaines :
1. Santarelli (Adrien, Marie, Vincent, Florent).
2. Bavard (Louis-Victor, Bruno, Patrick).
3. La Fay (Thibault, Bertrand, Marie, Jean).
4. Vautrin (Benoit, Raoul, Roger).
5. Le Bizec (Olivier).
6. Rousseau (David, Gérald, Patrice).
7. Caillon (Marine, Julie).
8. Colin (Jérémy).
9. Morel (Maxime, Dominique, Pascal).
10. Dublanche (Stéphane, Renaud, Mickaël).
11. Barrandon (Antoine).
12. Courtay (Olivier, Joseph).
13. Lenoir (Charles).
14. Barthet (Olivier, Pierre).
15. Bellier (Sylvain, Renaud, Fabien).
16. Conte (Joffrey, Fabien, Dominique).
17. Amal (Leïla).
18. Grimaud (Marc, Jean-Paul, André, Alfred).
19. Maugard (Thomas, Mathieu, Pierre).
20. De Checchi (Baptiste).
21. Rantrua (Yoann, Gérard, Vincent).
22. Roché (Sébastien).
23. Le Boucher D’Herouville (Marion, Laure, Monique).
24. Fraigneaud (Joseph, Pierre, Raymond).
25. Richaud (Paul, Arthur).
26. Conti (Gabriel, Ludovic, Fabien).
27. Cany-Canian (David, Romain).
28. Delanoy (Delphine, Mathilde, Andrée).
29. Boizard (Jérôme, Henri, Louis).
30. Veillié (Hubert, Germain, François).
31. Roques (Julien, Jean).
32. Hamelet (Karl, Rudolph, Pierre).
33. Liégard (Franck, Lucien, René).
34. Quiévreux (Loïc, Pierre, René).
35. Saylan (Cemil, Cahit).
36. Sanchez (Gwladys).
37. Gourlot (Pierre, Jean, Claude).
38. Develay (Alexandre, Sébastien).
39. Silvy (Bruno, Martial, Michel, Marie).
40. Cassaing (Jonathan, Emmanuel, Elie).
41. David (Agnès, Marie, Lucienne).
42. Martin (Nicolas, Michel, Jérôme).
43. Peyrol (Alexandre, Jean-Philippe).
44. Philippot (Goulven).
45. Cholet (Arthur, Emile, René).
46. Guiraud (Christophe, Pierre, Jacques).
47. Lefebvre (Guillaume, Bertrand, Marie, Benoît).
48. Bouquin (Valentin, Valéry, Armand).
49. Margenest (Lyse, Sylvaine, Andrée).
50. Geay (David).
51. Streck (Grégoire, Raymond, Louis, Roger).
52. Barbot (Enogat, Claude, Pierre-Henri).
53. Dehestru (Amaury, Pascal, Jean).
54. Landenwetsch (Cyril, Damien, Nicolas).
55. Giordani (Benjamin, Joseph, Patrick, Sylvio).
56. Matéo (Frédéric).
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 45 sur 110

57. Paradelle (Sébastien).


58. Dewilde (Guillaume, Henri, Enzo).
59. Buranello (Guillaume, Claude, Bruno).
60. Harmand (Jean-Paul).
61. Condette (Pascal).
62. Popiela (Jérôme, Richard, Bernard).
63. Leprêtre (Sylvain, Richard, Thierry).
64. Pechin (Stéphane, Pierre, Charles).
65. Brelet (Arnaud, Christian, André).
66. Leprêtre (Marc, Gérard, Pierre).
67. Bocquain (Franck, Sébastien, Dominique).
68. Jeanmaire-dit-Quartier (Cédric).
69. Guet (Pierre, François, Sébastien).
70. Frappier (Yann, Roger, Arthur).
71. Cathelineau (Olivier, Benoit).
72. Debar (Guillaume, Jean, Edouard).
73. Billette (Lionel, René, Louis).
74. Castel (Hervé, Jacques, Christophe).
75. Eeckhout (David, Thierry).
76. Oriat (Sébastien, Roger, Pierre).
77. Wagner (Philippe, Eric).
78. Dupont (Bernard, Marc).
79. Rouby (Sébastien, René, André).
80. Maire (Dominique, Jean, Paul, Désiré).
81. Triaux (Nicolas, Daniel, Michel).
82. Anger (Arnaud, Marie).
83. Mohr (Yannic, Bernard, Emmanuel).
84. Nicolas (Dominique).
85. Buisson (Hervé, Paul, André).
86. Ferrière (Jacques, Yvon, Robert).
87. Lallemand (Christophe, Laurent).
88. Hébert (Arnaud, René, José).
89. Elisabeth (Dominique, Sabin).
90. Gervasoni (Lionel).
91. Beaufils (Emmanuel, Denis, René).
92. Boughani (Nadia, Solange).
93. Certain (Christophe).
94. Garraud (Fabrice).
95. Cistel (Maxime, Louis, Robert).
96. Hubart (Franck, Bernard, Jean).
97. Ménoret (Laurent, Gérard).
98. Hérot (Frédéric, Francis, René).
99. Barbier (Charles-Henry, Serge, Pierre).
100. Gautier (Jean-Baptiste, Emmanuel, Xavier).
101. Legouhy (Christophe).
102. Souffleux (Didier, Pierre, Daniel).
103. Letourneux (Pascal, Joël, René, Jean-Pierre).
104. Guillet (Jean-Philippe, Gilbert, Christophe).
105. Colas (Frédéric, Pierre, Philippe).
106. Depré (Patrick, Bruno, François).
107. Le Potier (Florant, Alexandre).
108. Luziole (Vanessa, Lise, Vénus).
109. Chambert (Cédric, Pierre, Paul).
110. Lamour (Léopold, Claude, Christophe).
111. Verdoux (Damien, Roland).
112. Denis (Christelle, Marie-Christine, Jacqueline).
113. Couzinet (Christophe).
114. Cavailhie (Gilles, Pierre).
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 45 sur 110

115. Ferlando (Marc, Gabriel).


116. Delannoy (Luc, René, Louis).
117. Cesarini (Fabrice, Jean-Rémy).
118. Cabon (Olivier, Jean, Bernard).
119. Pennequin (Catherine, Micheline).
120. Dupé (Hervé, Jean-Marie, Antony).
121. Nenil (Nicolas, Pierre, Gérard).
122. Robles (Yvan, Alexandre).
123. Pahon (Alexandre, Philippe).
124. Capron (Emmanuel, Christian, Maurice, Jules).
125. Prati (Roberto, Maurizio).
126. Lascombes (Dominique).
127. Faül (Franck, Eric, Thierry).
128. Le Nevé (Guy, Marie, Pascal).
129. Cassel (David, Marcel).
130. Guyau (Christophe, Jean, Marie).
131. Guinebert (Vincent, Georges, Jacques).
132. Mordacq (Timothée, Marie, Eric).
133. Gillot (Paul-Alexandre).
134. Blanc (Aurélie, Renée, Julie).
135. Gravier (Noël, Philippe).
136. Rabasté (Marine, Christine).
137. Gaillard (Benoit, Marie).
138. Reverdy (Hubert, François, Denis, Marie).
139. Texido (Damien, Marcel, Claude).
140. Dal Maso (Aurelie, Françoise, Lydia).
141. Ferreira (Michaël, Alain, Thierry).
142. Thomas (Julien, Roger).
143. Hallez (Arnaud, Jules, Charles).
144. Schweitz (François, Jean, Charles).
145. Géhin (Vincent, Georges, Louis).
146. Cavalier (Sophie, Ghislaine).
147. Taurel (Kelly).
148. Pognon (Clément, Aurélien).
149. Malo (Marianne, Julia).
150. Godineau (Guillaume, Michel, Jacques).
151. Kermarc (Christelle).
152. Futol (Jérôme, Christophe).
153. Foulquier (Frédéric, Claude, Christophe).
154. Perget (Pierre, Rémi).
155. Pons (Grégory).
156. Le Youdec (Ronan, Claude, Yves).
157. Delobel (Julien, Paul).
158. Shushi (Sophie).
159. Royo (David, Raymond, Joseph).
160. Chahed (Sophie, Cynthia).
161. Meuziau (Jérôme, Joël, Christophe).
162. Laignel (Erika, Solveig, Marie).
163. Meffre (Agnès, Marie, Chloé).
164. Stévenard (Jackie, Robert).
165. Bieslin (Didier, Georges, Nicolas).
166. Louis (Sylvain, Michel).
167. Sanchez (Eric, Sauveur).
168. Le Paih (Christophe, Michel, Dominique, Barthélémy).
169. Kischel (Claude).
170. Buseine (Jean-Marc, Didier, Cornil).
171. Begue (Marc, Pascal).
172. Blanchetiere (Hervé, Bernard, Roger).
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 45 sur 110

173. Guerniou (Gilles).


174. Roy (Pierre, Rémy, Camille).
175. Pourtet (Serge, Paul, Louis).
176. Giornal (Thierry, Daniel, Roland).
177. Scordia (Pascal, René, Marie).
178. Granger (Fabrice, Jean, Louis).
179. Simonet (Eric).
180. Guéguen (Olivier).
181. Anselmet (Noël, Constant).
182. Ossenkemper (Nicolas, Joachim, André).
183. Lacabanne (Christian, Jacques, Henri).
184. Québriac (Didier, Arsène, Alphonse).
185. Cherief (Sébastien).
186. Caudevel (Christophe, Joseph, Edouard).
187. Lorthois (Dominique).
188. Morel (Dominique, Bernard, René).
189. Robert (Evelyne, Yvonne, Marie-Pierre).
190. Chays (Claude, Marie, Louis, Gabriel).
191. Jeanroy (Manuel, André, Gabriel).
192. Walinski (Didier).
193. Ferrére (Jean-Bernard).
194. Martel (Stéphane, Gilles).
195. Perrin (Laurent, Georges, Antoine).
196. Finel (Eric, Stanislas, Jean, Nicolas, Jérôme, Jacques).
197. Rodrigo (Michel).

Corps technique et administratif de la gendarmerie nationale


Pour le grade de colonel
Les lieutenants-colonels :
1. Le Goff (Cédric, Jean, René).
2. Mavel (Pierre-Olivier, Georges, Gérard).
3. Rebours (Yves, Pierre, Roland, Fernand).
4. Gea (Manuel).
5. Ciavaldini (Marc, Alain).

Pour le grade de lieutenant-colonel


Les commandants :
1. Cousyn (Marjorie, Michèle, Muguette).
2. Roquet (Marie, Emilie, Cynthia).
3. Benyettou (Malika).
4. Randriamisaina (Charlie, Francesco).
5. Ferry (Benjamin, Christian, Béranger).
6. Montoya (Eric).
7. De Longprez (Nelly).
8. Bessière (Alexis, Yves, Jean).
9. Besson (Patrick).
10. Raboin (Peggy, Marie-Christine).
11. Gicquaud (Cédric, Olivier, Nicolas).
12. Brice (Jérôme, Michel).
13. Vercleyen (Isabelle, Nathalie).

Pour le grade de commandant


Les capitaines :
1. Lamraouah (Amel).
2. Dupré (Benoît, Claude, Roger).
3. Rostan (Paul-Justinien, Carol, Hugo, René, Louis).
4. Melmoux (Iris, Frédérique, Delphine).
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 45 sur 110

5. Prat (Alexandre, Louis).


6. Centini (Nicolas, André, Simon).
7. Durand (Pol-Alexis, Joachim).
8. Benmokhtar (Leïla, Laura).
9. Martin (Guillaume, François, André).
10. Mallepelet (Magali, Christine, Michèle).
11. Gueguen (Loïc).
12. Vandercamere (Rémy, Jean, Robert).
13. Calas (Amélie, Marie, Béatrice).
14. Duez (Ludovic, Hervé).
15. Guillen-Galera (Estelle).
16. Leprovost (Adrien, Hugues, René).
17. Motta (Christophe, Jacques, Eugène).
18. Lemperrière (Yann, Cyrille, Lionel).

Pour le grade de capitaine


Les lieutenants :
1. Turpin (Cédric, Mehdi, Ronan).
2. Loliaux (Valentin, Michel).
3. Cazala (Marion, Anne).
4. Bazatolle (Julie, Jeanine, Jacqueline).
5. Meigel (Julie).
6. Broucke (Cécile, Sophia, Suzanne).
7. Rigoulot (Alexandra, Catherine).
8. Chatellier (Romane).
9. Giunashvili (Nino).
10. Fouan (Antoine, Michel, Jean-Pierre).
11. David (Marie-Laure, Simone, Yvette).
12. Andrivot (Cédric, Marcel, Jean).
13. Mohimont (Alain, Daniel).
14. Bastien (Jérome, Hubert, Gérard).
15. Handtschoewercker (Florian, Christian, Alain).
16. Chartrain (Swann, Maxime, Amaury).
17. Thuet (Gaëlle, Cécile).
18. Drouot (Mélanie, Marie-Claire, Denise).
19. Sital Dahone (Giovanni).

II. – OFFICIERS SOUS CONTRAT


Corps des officiers de gendarmerie
Pour le grade de lieutenant-colonel
Les chefs d’escadron :
1. Prévot (Serge, Daniel, Didier).
2. Foulc (Aurélie, Anne-Laure).
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 46 sur 110

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Décret du 6 décembre 2023 portant maintien en détachement


(magistrature)
NOR : JUSB2326790D

Par décret du Président de la République en date du 6 décembre 2023, Mme Alexandra MOREAU, magistrate
du premier grade, est maintenue en position de détachement auprès de l’École nationale de la magistrature, afin
d’exercer les fonctions de coordonnatrice de formation, pour une durée de trois ans, à compter du 1er janvier 2024.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 47 sur 110

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Décret du 6 décembre 2023 portant élévation de grade


et détachement (magistrature) - Mme LAGUET (Amélie)
NOR : JUSB2328514D

Par décret du Président de la République en date du 6 décembre 2023, vu l’avis du Conseil supérieur de la
magistrature lors de sa séance du 6 septembre 2023 :
Mme Amélie LAGUET, magistrate du second grade, est élevée au premier grade à compter du 1er janvier 2024.
Mme Amélie LAGUET, magistrate du second grade, est placée en position de détachement auprès de l’Ecole
nationale de la magistrature, afin d’exercer les fonctions de coordonnatrice de formation, pour une durée de trois
ans, à compter du 1er janvier 2024.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 48 sur 110

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Décret du 6 décembre 2023 portant détachement


(magistrature)
NOR : JUSB2328516D

Par décret du Président de la République en date du 6 décembre 2023, vu l’avis du Conseil supérieur de la
magistrature lors de sa séance du 29 août 2023, Mme Caroline MAXWELL, magistrate du premier grade, est
placée en position de détachement auprès de l’Ecole nationale de la magistrature, afin d’exercer les fonctions de
coordonnatrice de formation, pour une durée de trois ans, à compter du 1er janvier 2024.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 49 sur 110

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 29 novembre 2023


portant placement dans la position de disponibilité (Conseil d’Etat)
NOR : JUSE2332323A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 29 novembre 2023, M. Aurélien CARON,
maître des requêtes au Conseil d’Etat, est placé dans la position de disponibilité pour convenances personnelles en
application des dispositions du b de l’article 44 du décret no 85-986 du 16 septembre 1985 modifié relatif au régime
particulier de certaines positions des fonctionnaires de l’Etat, à la mise à disposition, à l’intégration et à la cessation
définitive de fonctions, du 1er novembre 2023 au 23 juin 2024 inclus.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 50 sur 110

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 5 décembre 2023 portant nomination d’une notaire salariée


(officiers publics ou ministériels)
NOR : JUSC2333302A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 5 décembre 2023, Mme MERLIN (Manon,
Colette), épouse COMPAIN, est nommée en qualité de notaire salariée au sein de l’office de notaire dont
est titulaire la société d’exercice libéral par actions simplifiée « OFFICE LEMAN » à la résidence d’Annecy
(Haute-Savoie).
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 51 sur 110

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DES ARMÉES

Décret du 6 décembre 2023 portant nomination et promotion dans l’armée active


NOR : ARMH2332568D

Par décret du Président de la République en date du 6 décembre 2023, sont nommés ou promus dans l’armée
active :

ARMÉE DE TERRE
I. – OFFICIERS DE CARRIÈRE
Corps des officiers des armes
Au grade de colonel
Pour prendre rang du 1er novembre 2023
Les lieutenants-colonels :
BIGOT (Mickael).
PAILLET (Jean-Michel, Germain, Raoul).
GAUTIER (Gwenaëlle, Sylvie, Christiane).
GUILLOU (Frédéric, Christian, Marcel, Henri).
LEJEUNE (Pierre-Marie).
DUPLA (Alban, Gabriel, René, Marie).
PIOT (Benjamin, Philippe, Noël).
PARIS (Jérôme, Marie, François).
TORRENT (Clément, Marc, Luc).

Au grade de lieutenant-colonel
Pour prendre rang du 1er novembre 2023
Les commandants :
BOCCHECIAMPE (Bruno).
REY (Stéphane, François, Jacques, Marie).
GRELET (Ludovic, Bruno, Georges).
JANIN (Paul, Jean, Marie).
FRANQUENOUL (Jean-Michel, Robert).
MASSON (Gaëtan, Michel, Georges).
LAPIERRE (Hugues).
D’HERBÈS (Olivier, Edouard, Marie, Renaud).
VIGLIANO (Laurent, Paul).
CUVELIER (Christophe).
de BOSSOREILLE de RIBOU (Thérèse, Pascale, Marie).
CHEVALLIER (Jacques-Olivier, Dominique, Jérôme).
GOUSSARD (Thomas, Robert).
ONDA (Katia).
GUÉDON (Ronan, François-Xavier).
DORBAIRE (Clément, Bastien).
PEIGNÉ (Grégoire, Marie, François).
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 51 sur 110

BOUSSARD (Jean-Sébastien).
MARTIN (Jean-François, Pierre).
QUENEHEN (Luc, Charles, Gilbert).
RENAULT (Guillaume, Vincent, Joseph).
BELAIN (Nicolas).
DESACHY (Pierre, Jean, Marie).
LEFORT (Augustin, Henri, Marie).
VIEILLARD (Emmanuel, Frédéric, Antoine).
DUBOIS (Christian, François, Michel, Marie, Joseph).

Au grade de commandant
Pour prendre rang du 1er novembre 2023
Les capitaines :
MAUTAINT (Brice).
CORPET (Judicaël, Jean-Luc, Daniel, Bernard).
URVOY de PORTZAMPARC (Arnaud, Marie, Robert).
GOURDIN (Sébastien).
ERNWEIN (Laurent).
JAUSSERAND (Mélanie, Isabelle, Corinne).
WEBER (Stéphane).
LENFANT (Floris, Antoine, Eric, Olivier).
HUGUES (Charles-Hector).
LIBAULT de LA CHEVASNERIE (Jean-Baptiste, Christian, Joseph).
GOSSELIN (Louis-Frédéric).
TENCHENI (Sébastien, Olivier).
de FLEURIAN (Charles-Alban, Marie, Bertrand).
ARRIGHI (Axelle, Delphine).
MANNECHEZ (Donatien, Bruno).
SOURD (Benjamin).
DUMAIN (Louis, Marie, Bernard).
CLEMENT (Pierre, Alexandre, Charles).
RAYNAUD (Jacques, Emmanuel, Yves, André).
MAZET (Matthieu, Jacques, Paul, Luc).
GARNIER (Solène, Monique, Jacqueline).
LABOUDIGUE (Jérémie, Mathias).
SIDOS (Romain, Pierre, Jean).
LECLERC (Julien, Pascal, Michel).
MASCARO (Fabien).
LIEBE (Raphaël, Maurice).
GUILLON-VERNE (Baptiste, Jean-Yves, Marie, Gérard).
ROULET (Quentin, Christian, Georges).
MASSIT (Benjamin, Robin).
DANEZ (Océane, Florence, Frédérique).
GRAZIANA (Alexandre, Pierre).
HARAND-BUSSON (Adrien, Marie, René).
LLORCA (Romain).

Pour prendre rang du 1er décembre 2023


Les commandants sous contrat :
TALMON-LARODERIE (Cyprien, Louis, Anthonin), rang du 1er février 2019.
DELVOYE (Yann, Maurice), rang 1er mars 2021.
GALOT (Julien, Pascal, Jacques, Jean), rang du 1er août 2021.
VIRTH (Jessica, Marie, Laetitia), rang du 1er septembre 2021.
SASSI (Aïmen), rang du 1er septembre 2021.
LABOURE (Grégory, Jean-Paul), rang du 1er août 2022.
DEFFAY (Jean, Maxime, François) rang du 1er septembre 2022.
LAIGNEL (Aurélien, Benjamin, Gautier) rang du 1er mars 2023.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 51 sur 110

BULEUX (Franck, Jacky, Roger), rang du 1er juin 2023.


MAURICE (Pierre-Allan, Raphaël), rang du 1er juin 2023.
AUVERT (Michel), rang du 1er juin 2023.
GALINDO (Amandine, Claire), rang du 1er août 2023.
BIZOT (Guillaume, Jean), rang du 1er août 2023.
BECHU (Kilian, Bruno, Loïc, Marie), rang du 1er novembre 2023.
DEBRAY (Etienne, Claude, Marie, François), rang du 1er novembre 2023.

Au grade de capitaine
Pour prendre rang du 1er décembre 2023
Les capitaines sous contrat :
MAILLARD (Vianney, Jean-Yves), rang du 1er juillet 2013.
JOLY (Emmanuel, Christophe, André), rang du 1er avril 2014.
KADZIOLKA (Dominik), rang du 1er août 2015.
GARBAYE (Guillaume), rang du 1er novembre 2015.
MARCHAL (Thibaut, Hubert, Vivien), rang du 1er novembre 2015.
ROUPLY (Jérémie, Bernard, René), rang du 1er novembre 2015.
MACCANIN (Elise, Anne, Marie), rang du 1er avril 2016.
DÉRUAZ (Cédric, Nicolas), rang du 1er octobre 2016.

Corps technique et administratif de l’armée de terre


Au grade de lieutenant-colonel
Pour prendre rang du 1er novembre 2023
Les commandants :
NIETO (Arielle, Florence).
POIDEVIN (Franck, Stéphane).
DANIEL (Christophe, Corentin, Yvon, Marie).

Au grade de commandant
Pour prendre rang du 1er novembre 2023
Les capitaines :
PALETOU (Yan, Raymond, Oscar, Michel).
CHARRON (Caroline, Marie).
VÉRON (Jérôme, Jean, Bernard).
BARNAUD (Laurent, Emmanuel).
ROUSSEAUX (Mickaël).
FINEL (Romain).
MOURLHOU (Patrick).
ORLANDO (Vincent, François, Henri).

II. – OFFICIERS SOUS CONTRAT


Corps des officiers des armes
Au grade de commandant
Pour prendre rang du 1er novembre 2023
Les capitaines :
CORMOULS-HOULES (Hugo).
ROLLET (Laurent, Thierry).
BECHU (Kilian, Bruno, Loïc, Marie).
DEBRAY (Etienne, Claude, Marie, François).
ROBERT-PETERS (Pierre-Olivier, Paul).
POSADAS (Etienne, Daniel).
MORDA-GUÉDOT (Florian, Alain, René-Joseph, Stéphane).
DEL PIANO (Charles-Edouard).
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 51 sur 110

Au grade de lieutenant
Pour prendre rang du 1er avril 2022
Le sous-lieutenant FAVARO (Alexis, Loïc).

Corps technique et administratif de l’armée de terre


Au grade de lieutenant-colonel
Pour prendre rang du 1er novembre 2023
Les commandants :
DUBANCHET (Yohan).
PETETIN (Céline, Gisèle).
LEROY (Anne-Sophie, Colette, Noëlle).

Au grade de commandant
Pour prendre rang du 1er novembre 2023
Les capitaines :
DUMONDIN (Jérôme, Jean, Noël).
ROSSI (Eloïse, Myriam, Milka).
COLETTI (Jérome, Pierre, Paul).
BIENNASSIS (Gaël, Didier, Patrice).
DESFOLIES (Karine, Marie-Pierre, Nathalie).
MOREL (Marie, Clémence, Lucie).
ALLAIN (Pauline).
SICET (Jean-François, Vincent).
KERYHUEL (Isabelle, Monique, Geneviève).

MARINE NATIONALE
I. – OFFICIERS DE CARRIERE
Corps des officiers de marine
Au grade de capitaine de vaisseau
Pour prendre rang du 1er novembre 2023
Les capitaines de frégate :
VILLEPREUX (Jérôme, François, Michel).
GUILLET (Thomas, Henri, Pierre).
LE BOUCHER d’HÉROUVILLE (Paul, Marie, Richard).

Au grade de capitaine de frégate


Pour prendre rang du 1er novembre 2023
Les capitaines de corvette :
BONNARD (Catherine, Marie-Pierre).
TORRES (Sébastien, Henri, Marie).

Au grade de capitaine de corvette


Pour prendre rang du 1er novembre 2023
La lieutenante de vaisseau DUVAL (Emilie, Jeanine).

Corps des officiers spécialisés de la marine


Au grade de capitaine de frégate
Pour prendre rang du 1er novembre 2023
Le capitaine de corvette BOUVIER (François, Jean, Yves).
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 51 sur 110

Au grade de capitaine de corvette


Pour prendre rang du 1er novembre 2023
Le lieutenant de vaisseau LIBAN (Sébastien, Martin, Robert).

II. – OFFICIERS SOUS CONTRAT


Corps des officiers spécialisés de la marine
Au grade de capitaine de corvette
Pour prendre rang du 1er novembre 2023
Le lieutenant de vaisseau MELET (Christophe).

Au grade de lieutenant de vaisseau


Pour prendre rang du 1er août 2023
L’enseigne de vaisseau de 1re classe LEBOSSE (François, Olivier, Edouard).

Au grade d’enseigne de vaisseau de 1re classe


Pour prendre rang du 1er juillet 2023
L’enseigne de vaisseau de 2e classe SCHMITT (Adrien, Nicolas).

ARMÉE DE L’AIR ET DE L’ESPACE


I. – OFFICIERS DE CARRIÈRE
Corps des officiers de l’air
Au grade de colonel
Pour prendre rang du 1er novembre 2023
Le lieutenant-colonel HOUDRÉ (Jean-Christophe, Emile, Paul).

Au grade de lieutenant-colonel
Pour prendre rang du 1er novembre 2023
Les commandants :
SOYER (Alexandre, Georges, Henri).
FOURNIER (Corentin, Jean-Philippe, Marie).
FLAVIGNY (François, Laurent, Marie, Dominique).
MORVANT (Jacky, Gilbert).

Au grade de commandant
Pour prendre rang du 1er novembre 2023
Les capitaines :
LIBDRI (Enzo, Lucas).
GAUROIS (Damien, Jérôme).
MIRABAIL (Jérémy, Brice).
CARETTI (Maxime, Michel, Pierre).

Corps des officiers mécaniciens de l’air


Au grade de colonel
Pour prendre rang du 1er novembre 2023
Le lieutenant-colonel BELLOCQ (Christophe).
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 51 sur 110

Au grade de lieutenant-colonel
Pour prendre rang du 1er novembre 2023
Les commandants :
LAURENT (Georges, Daniel, Philippe, Christophe).
LACHAUX (Olivier).

Au grade de commandant
Pour prendre rang du 1er novembre 2023
Les capitaines :
BEDIER (Camille, Marie, Agathe).
LEVARLET (François-Xavier, Julien, Guillaume, Guy).

Corps des officiers des bases de l’air


Au grade de colonel
Pour prendre rang du 1er novembre 2023
Le lieutenant-colonel POLIZZI (Sylvain).

Au grade de lieutenant-colonel
Pour prendre rang du 1er novembre 2023
Les commandants :
ZMYSLONY-RITTER (Julie).
JAURREY (Philippe, Christian, Marc).
AVOIS (Yann, Sylvain).
JONNEKIN (Alexandre, Dante).

Au grade de commandant
Pour prendre rang du 1er novembre 2023
Les capitaines :
JOYEUX (Jean, Joël).
BEAUDOUIN (Clément, Pierre-Arnaud, Marie).

Au grade de capitaine
A compter du 1er janvier 2023
La capitaine sous contrat ROBIN (Gabrielle, Désirée, Jocelyne), rang du 1er avril 2015.

II. – OFFICIERS SOUS CONTRAT


Corps des officiers de l’air
Pour le grade de commandant
Pour prendre rang du 1er novembre 2023
Le capitaine VULLIEZ (Guillaume, Jérôme).

SERVICE D’INFRASTRUCTURE DE LA DÉFENSE


OFFICIERS DE CARRIÈRE
Corps des ingénieurs militaires d’infrastructure de la défense
Au grade d’ingénieur en chef de 2e classe
Pour prendre rang du 1er novembre 2023
Les ingénieures principales :
POIRIER de CLISSON (Marie, Isabelle, Laure).
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 51 sur 110

VARIN (Amandine).

Au grade d’ingénieur
A compter du 1er août 2023
Les ingénieurs sous contrat :
SAVARY (Lise, Martine, Suzanne), rang au 1er mai 2018.
TROESCH (Louis-Maximilien, Pierre, Michel, Jean), rang au 1er juillet 2017.
GIRARDOT (Lucie, Clémentine, Marie), rang au 1er février 2017.
MELLAT (Stéphane), rang au 1er janvier 2013.
MAZARS (Jérôme, André, Bernard), rang au 1er avril 2017.
DUCOUX (Jérôme, Marie, Régis, Laurent, Vianney), rang au 1er avril 2017.
NGUYEN QUANG--SIMON (Shiki, Marie, Marguerite), rang au 1er mai 2018.
MIRY (Charles, Miki, Vinh), rang au 1er juillet 2014.
SCHIMMERLING (Quentin, Hervé, Laurent), rang au 1er août 2020.
BRANCAZ (Cyprien, Pierre, Alexis), rang au 1er avril 2016.

SERVICE DU COMMISSARIAT DES ARMÉES


I. – OFFICIERS DE CARRIÈRE
Corps des commissaires des armées
Au grade de commissaire en chef de 1re classe
Pour prendre rang du 1er décembre 2023
La commissaire en cheffe de 2e classe GRIMAULT (Fabienne, Lucie, Marie).

Au grade de commissaire en chef de 2e classe


Pour prendre rang du 1er octobre 2023
Les commissaires principaux :
AUSTRY (Béatrice, Marie, Françoise).
NICODÈME (Thibaut).

Pour prendre rang du 1er décembre 2023


Les commissaires principaux :
DUCARRE (Erwan, Frédéric, Georges).
REMY (Sandra, Christelle).

Au grade de commissaire principal


A compter du 1er août 2023
Les commissaires principaux sous contrat :
MORALÉS (Maxime, Christian), rang du 1er novembre 2016.
DIOP (Teddy, Stéphane), rang du 1er novembre 2018.
DESCHARD (Maxence, Christian, Marie, Jérôme), rang du 1er juin 2021.
BESSODES (Jean-Guillaume), rang du 1er février 2023.

Pour prendre rang du 1er décembre 2023


Les commissaires de 1re classe :
ROUBAUD (Hadrien, Julien).
CISSÉ (Souareba).
WURSTEISEN (Michel, Jean).
LE TRIONNAIRE (Anne-Elodie).
ZYTNICKI (Alexandre).
LEROUX (Sébastien, Frédéric, Alain, Florent).
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 51 sur 110

II. – OFFICIERS SOUS CONTRAT


Corps des commissaires des armées
Au grade de commissaire principal
Pour prendre rang du 1er décembre 2023
Le commissaire de 1re classe SIMOÏS (Michel-Emmanuel).

SERVICE DE SANTÉ DES ARMÉES


I. – OFFICIERS DE CARRIÈRE
Corps des médecins des armées
Au grade de médecin chef des services hors classe
Pour prendre rang du 1er novembre 2023
Les médecins chefs des services de classe normale :
MEAUDRE-DESGOUTTES (Eric, Marie, Jean-François).
GELMANN (Marc-Olivier, Charles, Gérard).

Au grade de médecin chef des services de classe normale


Pour prendre rang du 1er novembre 2023
Les médecins en chef :
LAHUTTE (Bertrand, Sébastien).
MADEC (Samuel, André).
DAGAIN (Arnaud).
GRANDMONTAGNE (Stéphane, Christophe).
KERANGUEVEN (Gilles, Joseph).

Au grade de médecin en chef


Pour prendre rang du 1er mai 2023
La médecin principale MILAN (Carole, Agnès, Marie).

Pour prendre rang du 1er novembre 2023


Les médecins principaux :
DOUILLARD (Guillaume, Gabriel, Marie).
MORIN (Jean, François, Roland).
SCHLIENGER (Ghislain, Marie, Henri, Florent, Dominique, Augustin).
PATEY (Edouard, Hervé, Archibald, Marie).
HEINTZ (Louis-Marie).
DUVAL (Frédérique, Andrée, Lisa).
MILONE (Sophie, Maryse, Yvonne).
HANNOUCÈNE (Emilie, Maïté).
MARTIN (Aurélia, Gisèle, Martine).
CABON (Mathieu, Arnaud).
MARTI (Eve, Jeanne, Aurore).
SAULNIER (Julie, Christine).
BONFORT (Gratien, Marie, Philippe).
MAILLE (Aurélie, Maryannick, Maryse).
LAVERSANNE (Sophie).
BOGUET (Louis-Paul).
AGARD (Emilie, Marie).
DELAMARRE (Sabrina, Anna, Odette).
VICO (Sylvain).
DEHEZ (Eric, Claude, Marie).
LE ROY (Audrey, Caroline, Marlene, Charlene).
CLERC (Axelle, Marthe, Colette).
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 51 sur 110

de ROUSIERS (Arnaud, Bernard, Henry).

Au grade de médecin principal


Pour prendre rang du 1er novembre 2023
Les médecins :
BOUÉ (Emmanuel, Joseph, Marie).
MEYER (Margaux, Emma, Eloïse).
LEHEBEL (Karl, Jean, Gérard).
DAURAT (Maëlle, Cécile, Andrée, Anastasia).
HOCQUARD (Franck).
CAZAUDEBAT (Florian, Robert, Henri).
BRENOT (Godefroi, Jacques, Henry).
LYOCHON (Arthur).
GRABER (Matthieu, Philippe).
LE ROUX (Anaelle, Marie).
MAILLOT (Jean, Philippe, Joseph, Marie).
ANTOINE (Méghann, Hinaléa, Laurence).
BILICHTIN (Emilie).
PERCHOC (Amaury, Paul, Antoine, Marie).
VIOUJARD (Clotilde, Estérelle).
LEBEUL (Julie-Anne, Joséphie).
BAUDIC (Thibaut, Julien, Pierre).
FAWAZ (Jade).
de LA CROPTE de CHANTERAC (Antoine, Marie, Joseph, Just).
BICH (Claire-Sophie).
RAZAFINIMANANA (Miary, Marion).

Au grade de médecin
A compter du 1er avril 2023 et pour prendre rang, sans rappel de solde, du 1er janvier 2023
L’interne ROCHE (Adeline, Anne, Hélène).

II. – OFFICIERS SOUS CONTRAT


Corps des médecins des armées
Pour le grade de médecin principal
Pour prendre rang du 1er novembre 2023
Le médecin DURAND (Guillaume, André, Paul, Jean).

Corps des vétérinaires des armées


Pour le grade de vétérinaire principal
Pour prendre rang du 1er novembre 2023
Le vétérinaire GOUZER (Vincent).

III. – MILITAIRES INFIRMIERS ET TECHNICIENS DES HÔPITAUX DES ARMÉES


Corps des cadres de santé paramédicaux
Au grade de cadre supérieur de santé paramédical
Pour prendre rang du 1er novembre 2023
L’infirmier cadre de santé paramédical CASTRUCCIO (Jean-Philippe, Laurent, Henri).
L’infirmier anesthésiste cadre de santé paramédical PEREIRA (Rui, Manuel).
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 51 sur 110

SERVICE DE L’ÉNERGIE OPÉRATIONNELLE


OFFICIERS DE CARRIÈRE
Corps des officiers logisticiens des essences
Au grade de commandant
Pour prendre rang du 1er décembre 2023
La capitaine THIVILLIERS (Agnès, Marie, Joëlle).

DIRECTION GÉNÉRALE DE L’ARMEMENT


OFFICIER DE CARRIÈRE
Corps des ingénieurs des études et techniques de l’armement
Au grade d’ingénieur principal
Pour prendre rang du 1er novembre 2023
L’ingénieur BOYÉ (Jean-Jacques, Roger).
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 52 sur 110

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DES ARMÉES

Arrêté du 15 novembre 2023 portant admission à la retraite


(attachés d’administration de l’Etat)
NOR : ARMH2330758A

Par arrêté du directeur du centre ministériel de gestion d’Arcueil en date du 15 novembre 2023, Mme Christine
LACROUTE, attachée d’administration de l’Etat, est admise à faire valoir ses droits à la retraite, sur sa demande,
à compter du 7 avril 2024.
A cette même date, l’intéressée est radiée des cadres du ministère des armées.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 53 sur 110

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DU PLEIN EMPLOI ET DE L’INSERTION

Arrêté du 7 novembre 2023 portant nomination à la présidence du conseil scientifique


de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail
NOR : MTRT2328411A

Par arrêté du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, du ministre du
travail, du plein emploi et de l’insertion, du ministre de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire, du ministre
de la transition écologique et de la cohésion des territoires et du ministre de la santé et de la prévention en date
du 7 novembre 2023, Mme Marta HUGAS est nommée présidente du conseil scientifique de l’Agence nationale de
la sécurité de l’alimentation, de l’environnement et du travail.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 54 sur 110

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DU PLEIN EMPLOI ET DE L’INSERTION

Arrêté du 21 novembre 2023 portant nomination à la commission spécialisée


relative aux pathologies professionnelles du Conseil d’orientation des conditions de travail
NOR : MTRT2329042A

Par arrêté du ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion en date du 21 novembre 2023, est nommé
membre de la commission spécialisée relative aux pathologies professionnelles du Conseil d’orientation des
conditions de travail, au titre de représentant des employeurs au sein du collège des partenaires sociaux :
Sur proposition de l’Union des entreprises de proximité (U2P) :
M. Christian PINEAU, suppléant, en remplacement de M. Jean-Baptiste MOUSTIE.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 55 sur 110

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DU PLEIN EMPLOI ET DE L’INSERTION

Arrêté du 30 novembre 2023 portant nomination de l’agent comptable de la caisse


de retraites du personnel de la Régie autonome des transports parisiens
NOR : MTRS2333407A

Par arrêté du ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion, du ministre de la santé et de la prévention et du
ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique,
chargé des comptes publics, en date du 30 novembre 2023, Mme Valérie BARBIER est nommée agent comptable
de la caisse de retraites du personnel de la Régie autonome des transports parisiens, en remplacement de
M. Yves GUENON, à compter du 4 décembre 2023.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 56 sur 110

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE ET DE LA JEUNESSE

Arrêté du 24 novembre 2023 portant nomination des membres du comité parcours et carrière au
sein du ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse, du ministère de l’enseignement
supérieur et de la recherche et du ministère des sports et des jeux Olympiques et
Paralympiques
NOR : MEND2331891A

Par arrêté du ministre de l’éducation nationale et de la jeunesse, de la ministre de l’enseignement supérieur et de


la recherche et de la ministre des sports et des jeux Olympiques et Paralympiques en date du 24 novembre 2023,
sont nommés à l’instance collégiale d’évaluation dénommée « comité parcours et carrière », instaurée par le décret
no 2022-720 du 27 avril 2022 relatif aux évaluations prévues à l’article L. 412-2 du code général de la fonction
publique et par l’arrêté du 3 novembre 2023 portant création d’un comité d’évaluation au sein du ministère de
l’éducation nationale et de la jeunesse, du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche et du ministère
des sports et des jeux Olympiques et Paralympiques, pour une durée de trois ans renouvelable une fois :
Mme Fabienne ROSENWALD, conseillère maître en service extraordinaire à la Cour des comptes, présidente ;
M. Patrick ALLAL, inspecteur général de l’éducation, du sport et de la recherche ;
Mme Anne BISAGNI-FAURE, rectrice de la région académique Nouvelle-Aquitaine, rectrice de l’académie de
Bordeaux ;
M. Patrick LAVAURE, inspecteur général de l’éducation, du sport et de la recherche ;
Mme Bénédicte LE DELEY, cheffe du service à compétence nationale « Défense mobilité », ministère des
armées ;
M. Pierre MONZANI, préfet, membre du Conseil supérieur de l’appui territorial et de l’évaluation (CSATE),
ministère de l’intérieur ;
Mme Véronique PERDEREAU, rectrice déléguée pour l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation de
la région académique Grand Est.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 57 sur 110

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE

Arrêté du 1er décembre 2023 portant nomination au conseil d’administration


de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale
NOR : ESRR2326380A

Par arrêté de la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche et du ministre de la santé et de la


prévention en date du 1er décembre 2023, Mme Elisabete WEIDERPASS est nommée membre du conseil
d’administration de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale, en qualité de personnalité qualifiée
choisie en raison de ses compétences dans le domaine de la recherche en sciences de la vie et de la santé, en
remplacement de Mme Gisou VAN DER GOOT.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 58 sur 110

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE

Arrêté du 4 décembre 2023 portant nomination au conseil d’administration


de l’Institut national de recherche en informatique et en automatique
NOR : ESRR2331374A

Par arrêté du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique et de la ministre
de l’enseignement supérieur et de la recherche en date du 4 décembre 2023, Mme Amandine REIX est nommée
membre du conseil d’administration de l’Institut national de recherche en informatique et en automatique, en
qualité de représentante titulaire du ministre chargé de l’économie numérique, en remplacement de Mme Carole
VACHET.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 59 sur 110

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE ET DE LA SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE

Arrêté du 30 novembre 2023 portant nomination


au conseil spécialisé de FranceAgriMer « fruits et légumes »
NOR : AGRT2332811A

Par arrêté du ministre de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire en date du 30 novembre 2023, M. Bruno
VILA, est nommé membre du conseil spécialisé de FranceAgriMer « fruits et légumes » avec voix délibérative,
en qualité de personnalité représentant la production agricole, en remplacement de M. Jacques ROUCHAUSSE,
démissionnaire.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 60 sur 110

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE


ET DE LA COHÉSION DES TERRITOIRES

Décret du 6 décembre 2023 portant radiation des cadres


(ingénieurs des ponts et chaussées)
NOR : TREK2309008D

Par décret du Président de la République en date du 6 décembre 2023, M. Rodrigue AFOTA, ingénieur des ponts
et chaussées, placé en disponibilité pour suivi de conjoint, est réintégré pour ordre et radié des cadres à compter
du 21 mars 2003.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 61 sur 110

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA CULTURE

Arrêté du 1er décembre 2023 portant nomination du directeur


de l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Paris-Est
NOR : MICB2331276A

Par arrêté de la ministre de la culture en date du 1er décembre 2023, M. DELORME (Mathieu) est nommé
directeur de l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Paris-Est, à compter du 1er janvier 2024.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 62 sur 110

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PRÉVENTION

Arrêté du 27 novembre 2023 fixant la liste des personnes autorisées à exercer en France la
profession de médecin dans la spécialité « médecine générale » en application des dispositions
de l’article L. 4111-2 (I) du code de la santé publique et du IV de l’article 83 de la loi no 2006-1640
du 21 décembre 2006 de financement de la sécurité sociale pour 2007 modifiée
NOR : SPRN2333503A

Par arrêté du ministre de la santé et de la prévention en date du 27 novembre 2023, sont autorisées à exercer en
France la profession de médecin dans la spécialité « médecine générale » en application des dispositions de
l’article L. 4111-2 (I) du code de la santé publique et du IV de l’article 83 de la loi no 2006-1640 du
21 décembre 2006 de financement de la sécurité sociale pour 2007 modifiée, les personnes dont les noms suivent :
Mme ABBOUD (Kenza), épouse MENHOUCH, née le 22 mai 1990 à Rabat (Maroc).
Mme ABDI (Nawal), épouse LAIDI, née le 17 janvier 1993 à Ain El Hammam (Algérie).
Mme ADDAD (Salima), née le 20 janvier 1989 à Mchedallah (Algérie).
Mme AHMED (Amani), née le 20 janvier 1988 à Gabes (Tunisie).
Mme AMRANE (Amel), épouse HACHEMI, née le 6 janvier 1980 à Constantine (Algérie).
Mme BACHROUCH (Aida), épouse BEN SAAD, née le 13 juillet 1989 à Nabeul (Tunisie).
Mme BEN AYED (Marwa ), épouse HICHRI, née le 5 octobre 1988 à Sousse (Tunisie).
Mme BEN AZIZA (Feriel), née le 23 mars 1989 à Menzel Temime (Tunisie).
Mme BENSEKHRI (Hayat), épouse GHERBOUDJ, née le 23 octobre 1982 à Cherchell (Algérie).
M. BOUHAMLA (Hichem), né le 9 juillet 1979 à Annaba (Algérie).
Mme DJEDDOU (Karima), épouse BOULEFTOUR, née le 30 mars 1986 à Annaba (Algérie).
M. DJEDOUR (Mohand Ameziane), né le 24 février 1989 à Larba Nath Irathen (Algérie).
Mme EL AABASSI (Mouna), née le 8 octobre 1992 à Sbata (Maroc).
Mme FARAH (Khaoula), épouse BEGHDADI, née le 14 avril 1979 à Alger (Algérie).
Mme GHARBI (Emna), née le 23 septembre 1990 à Tunis (Tunisie).
M. GUNESS (Pravesh Kumar), né le 30 octobre 1986 à Pamplemousses (Ile Maurice).
M. HADJ DAOUD (Khoudir), né le 21 octobre 1977 à Ghardaïa (Algérie).
M. HENNI (Tawfiq), né le 14 juin 1985 à Sidi Mhamed Benali (Algérie).
Mme IDIR (Souhila), épouse GHILAS, née le 28 juillet 1991 à Bejaia (Algérie).
M. JAOUADI (Mohamed Aymen), né le 17 juillet 1983 à Sousse (Tunisie).
Mme JERIDI (Sarra), épouse LITAIEM, née le 16 mars 1986 à Nouakchott (Mauritanie).
Mme MAKHLOUF (Sofia), épouse BENNADJI, née le 1er octobre 1983 à Sidi Aich (Algérie).
M. MESSAD (Mustapha), né le 26 juillet 1983 à Larba Nath Irathen (Algérie).
M. MEZGHANNI (Mohamed), né le 11 août 1985 à Sfax (Tunisie).
Mme OUSSAIFI (Rania), épouse ELAGGOUNI, née le 23 septembre 1990 à Metlaoui (Tunisie).
Mme RIAHI (Farah), née le 16 mai 1986 à La Marsa (Tunisie).
Mme SAADAOUI (Samah), épouse KAROUI, née le 13 octobre 1970 à Kasserine (Tunisie).
M. TRABELSI (Anouar), né le 5 septembre 1961 à Sousse (Tunisie).
Mme YOUSFI (Ines), née le 11 août 1985 à Kairouan (Tunisie).
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 63 sur 110

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PRÉVENTION

Arrêté du 29 novembre 2023 fixant la liste des personnes autorisées à exercer en France
la profession de médecin dans la spécialité « chirurgie vasculaire » en application des
dispositions de l’article L. 4111-2 (I) du code de la santé publique et du IV de l’article 83 de la
loi no 2006-1640 du 21 décembre 2006 de financement de la sécurité sociale pour 2007 modifiée
NOR : SPRN2333438A

Par arrêté du ministre de la santé et de la prévention en date du 29 novembre 2023, sont autorisées à exercer en
France la profession de médecin dans la spécialité « chirurgie vasculaire », en application des dispositions de
l’article L. 4111-2 (I) du code de la santé publique et du IV de l’article 83 de la loi no 2006-1640
du 21 décembre 2006 de financement de la sécurité sociale pour 2007 modifiée, les personnes dont les noms
suivent :
M. DJMAL (Hassen), né le 28 janvier 1987 à Sfax (Tunisie).
Mme MASMOUDI (Sayda), épouse KARRAY, née le 10 juin 1966 à Sfax (Tunisie).
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 64 sur 110

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PRÉVENTION

Arrêté du 1er décembre 2023 portant modification de l’arrêté du 10 novembre 2023 fixant la liste
des personnes autorisées à exercer en France la profession de médecin dans la spécialité de
« gériatrie » en application des dispositions de l’article L. 4111-2 (I) du code de la santé publique
et du IV de l’article 83 de la loi no 2006-1640 du 21 décembre 2006 de financement de la sécurité
sociale pour 2007 modifiée
NOR : SPRN2333486A

Par arrêté du ministre de la santé et de la prévention en date du 1er décembre 2023, l’arrêté du 10 novembre 2023
fixant la liste des personnes autorisées à exercer en France la profession médecin dans la spécialité « gériatrie » en
application des dispositions de l’article L. 4111-2 (I) du code de la santé publique et du IV de l’article 83 de la loi
no 2006-1640 du 21 décembre 2006 de financement de la sécurité sociale pour 2007 modifiée est modifié comme
suit :
Au lieu de lire : « Mme HAJJAJI (Siheam), épouse Basar, née le 29 janvier 1991 à Tozeur (Tunisie). »,
lire :« Mme HAJJAJI (Sihem), épouse Basar, née le 29 janvier 1991 à Tozeur (Tunisie). »
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 65 sur 110

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PRÉVENTION

Arrêté du 5 décembre 2023 portant autorisation temporaire d’exercice


de la médecine en France
NOR : SPRN2333536A

Par arrêté du ministre de la santé et de la prévention en date du 5 décembre 2023, M. BAQAYS (Abdullah, Ali,
A), né le 19 septembre 1992 à Riyad (Arabie saoudite), est autorisé à exercer temporairement la médecine dans la
spécialité « dermatologie et vénéréologie » en qualité de praticien contractuel, au sein du service de dermatologie,
dirigé par le professeur Thierry Passeron – centre hospitalier universitaire de Nice, dans les conditions prévues à
son contrat de travail et sous réserve de son inscription au tableau de l’ordre des médecins.
Cette autorisation temporaire d’exercice, d’une durée de quatorze mois prendra effet à compter de la date fixée
par la convention d’accueil mentionnée à l’annexe 2 de l’arrêté du 19 mars 2018 fixant la procédure de délivrance
de l’autorisation temporaire d’exercice de la médecine, de la chirurgie dentaire ou de la pharmacie et le modèle de
convention d’accueil mentionnée à l’article R. 4111-35 du code de la santé publique.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 66 sur 110

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PRÉVENTION

Arrêté du 5 décembre 2023 portant autorisation temporaire d’exercice


de la médecine en France
NOR : SPRN2333549A

Par arrêté du ministre de la santé et de la prévention en date du 5 décembre 2023, M. SAMARGANDI (Ramy),
né le 15 février 1988 à Djedda (Arabie saoudite), est autorisé à exercer temporairement la médecine dans la
spécialité « chirurgie orthopédique et traumatologique » en qualité de praticien contractuel, au sein du service de
chirurgie orthopédique et traumatologique, dirigé par le professeur Julien Berhouet – centre hospitalier
universitaire de Tours, dans les conditions prévues à son contrat de travail et sous réserve de son inscription au
tableau de l’ordre des médecins.
Cette autorisation temporaire d’exercice, d’une durée d’une année prendra effet à compter de la date fixée par la
convention d’accueil mentionnée à l’annexe 2 de l’arrêté du 19 mars 2018 fixant la procédure de délivrance de
l’autorisation temporaire d’exercice de la médecine, de la chirurgie dentaire ou de la pharmacie et le modèle de
convention d’accueil mentionnée à l’article R. 4111-35 du code de la santé publique.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 67 sur 110

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DES FAMILLES

Arrêté du 7 décembre 2023 portant cessation de fonctions


au cabinet de la ministre des solidarités et des familles
NOR : FAMC2333448A

La ministre des solidarités et des familles,


Vu le décret no 2017-1063 du 18 mai 2017 relatif aux cabinets ministériels ;
Vu le décret no 2017-1098 du 14 juin 2017 relatif aux collaborateurs du Président de la République et des
membres du Gouvernement ;
Vu le décret du 16 mai 2022 portant nomination du Premier ministre ;
Vu le décret du 20 juillet 2023 relatif à la composition du Gouvernement ;
Vu l’arrêté du 27 juillet 2023 portant nomination au cabinet de la ministre des solidarités et des familles,
Arrête :
Art. 1 . – Il est mis fin, à compter du 11 décembre 2023, aux fonctions de M. David BLIN, directeur adjoint du
er

cabinet chargé de l’enfance, de la parentalité et des politiques sociales et familiales, au cabinet de la ministre des
solidarités et des familles.
Art. 2. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 7 décembre 2023.
AURORE BERGÉ
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 68 sur 110

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DES SPORTS ET DES JEUX OLYMPIQUES ET PARALYMPIQUES

Arrêté du 30 novembre 2023 portant nomination au conseil d’administration


du centre de ressources, d’expertise et de performance sportive de Rhône-Alpes
NOR : SPOV2332797A

Par arrêté de la ministre des sports et des jeux Olympiques et Paralympiques en date du 30 novembre 2023, est
nommé membre du conseil d’administration du centre de ressources, d’expertise et de performance sportive de
Rhône-Alpes :

En qualité de représentant des collectivités territoriales


M. Fabrice BRUN, conseiller régional, en remplacement de M. Alexandre NANCHI.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 69 sur 110

Décrets, arrêtés, circulaires

CONVENTIONS COLLECTIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DU PLEIN EMPLOI ET DE L’INSERTION

Avis relatif à l’extension d’avenants à la convention collective nationale des métiers


de l’éducation, de la culture, des loisirs et de l’animation agissant pour l’utilité sociale
et environnementale, au service des territoires
NOR : MTRT2333014V

En application de l’article L. 2261-15 du code du travail, le ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion
envisage de prendre un arrêté tendant à rendre obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salariés entrant
dans leur champ d’application, les stipulations de ces avenants ci-après indiqués.
Ces avenants pourront être consultés en direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des
solidarités.
Dans un délai de quinze jours, les organisations et toute personne intéressée sont priées de faire connaître
observations et avis au sujet de la généralisation envisagée.
Leurs communications devront être adressées au ministère du travail, du plein emploi et de l’insertion (DGT,
bureau DS1), 39-43, quai André-Citroën, 75902 Paris Cedex 15.
Dans un délai d’un mois, les organisations professionnelles d’employeurs reconnues représentatives au niveau
des avenants peuvent s’opposer à leur extension. L’opposition écrite et motivée est notifiée et déposée dans
les conditions prévues par les articles L. 2231-5 et L. 2231-6 du code du travail.
Textes dont l’extension est envisagée :
Avenant no 201 du 20 septembre 2023.
Avenant no 202 du 20 septembre 2023.
Dépôt :
Direction générale du travail au ministère du travail, du plein emploi et de l’insertion.
Objet :
Temps partiel pour les salariés relevant de la grille dite « générale.
Temps partiel pour les salariés relevant de la grille dite spécifique.
Signataires :
Hexopée.
Organisations syndicales de salariés intéressées rattachées à la CFDT et à l’UNSA.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 70 sur 110

Décrets, arrêtés, circulaires

CONVENTIONS COLLECTIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DU PLEIN EMPLOI ET DE L’INSERTION

Avis relatif à l’extension d’un accord conclu dans le cadre de la convention collective nationale
des bureaux d’études techniques, cabinets d’ingénieurs-conseils, sociétés de conseils
NOR : MTRT2333022V

En application de l’article L. 2261-15 du code du travail, le ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion
envisage de prendre un arrêté tendant à rendre obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salariés entrant
dans son champ d’application, les stipulations de l’accord ci-après indiqué.
Cet accord pourra être consulté en direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités.
Dans un délai de quinze jours, les organisations et toute personne intéressée sont priées de faire connaître
leurs observations et avis au sujet de la généralisation envisagée.
Leurs communications devront être adressées au ministère du travail, du plein emploi et de l’insertion (DGT,
bureau DS1) 39-43, quai André-Citroën, 75902 Paris Cedex 15.
Dans un délai d’un mois, les organisations professionnelles d’employeurs reconnues représentatives au niveau
de l’accord peuvent s’opposer à son extension. L’opposition écrite et motivée est notifiée et déposée dans
les conditions prévues par les articles L. 2231-5 et L. 2231-6 du code du travail.
Texte dont l’extension est envisagée :
Accord du 24 octobre 2023.
Dépôt :
Direction générale du travail au ministère du travail, du plein emploi et de l’insertion.
Objet :
Catégories de bénéficiaires du régime de protection sociale complémentaire.
Signataires :
Fédération des syndicats des sociétés d’ingénierie de conseils (SYNTEC).
Fédération des syndicats des métiers de la prestation intellectuelle du Conseil, de l’Ingénierie et du Numérique
(CINOV).
Organisations syndicales de salariés intéressées rattachées à la CFDT, la CFE-CGC, à la CGT et à la CFTC.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 71 sur 110

Décrets, arrêtés, circulaires

CONVENTIONS COLLECTIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DU PLEIN EMPLOI ET DE L’INSERTION

Avis relatif à l’extension d’un accord conclu dans le cadre de la convention collective
des industries métallurgiques et assimilées de la Vendée
NOR : MTRT2333025V

En application de l’article L. 2261-15 du code du travail, le ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion
envisage de prendre un arrêté tendant à rendre obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salariés entrant
dans son champ d’application, les stipulations de l’accord ci-après indiqué.
Cet accord pourra être consulté en direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités.
Dans un délai de quinze jours, les organisations et toute personne intéressée sont priées de faire connaître leurs
observations et avis au sujet de la généralisation envisagée.
Leurs communications devront être adressées au ministère du travail, du plein emploi et de l’insertion (DGT,
bureau DS1), 39-43, quai André-Citroën, 75902 Paris Cedex 15.
Dans un délai d’un mois, les organisations professionnelles d’employeurs reconnues représentatives au niveau
de l’avenant peuvent s’opposer à son extension. L’opposition écrite et motivée est notifiée et déposée dans les
conditions prévues par les articles L. 2231-5 et L. 2231-6 du code du travail.
Texte dont l’extension est envisagée :
Accord du 2 novembre 2023.
Dépôt :
Direction générale du travail au ministère du travail, du plein emploi et de l’insertion.
Objet :
Taux Effectifs Garantis Annuels (TEGA).
Signataires :
Union des industries métallurgiques de la Vendée.
Organisations syndicales de salariés intéressées rattachées à la CGT-FO, à la CFE-CGC, à la CFTC, à la CGT et
à la CFDT.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 72 sur 110

Autorité de régulation de la communication audiovisuelle


et numérique
Décision no 2023-1150 du 29 novembre 2023 portant abrogation partielle de la décision
no 2011-822 autorisant l’association Radio Fontaine à exploiter un service de radio de
catégorie A par voie hertzienne terrestre en modulation de fréquence dénommé Radio Fontaine
NOR : RCAC2333075S

L’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique,


Vu la loi no 86-1067 du 30 septembre 1986 modifiée relative à la liberté de communication ;
Vu la décision no 2011-822 du 27 septembre 2011, reconduite par les décisions no 2016-LY-39 du 10 mars 2016
et no 2021-LY-34 du 26 février 2021, autorisant l’association Radio Fontaine à exploiter un service de radio de
catégorie A par voie hertzienne terrestre en modulation de fréquence intitulé Radio Fontaine ;
Vu le procès-verbal de l’assemblée générale extraordinaire de l’association Radio Fontaine du 3 octobre 2023
par lequel l’association renonce à l’utilisation de la fréquence qui lui a été attribuée dans la zone de Pontcharra
(107,1 MHz) ;
Considérant ce qui suit :
1. Par ce courrier, l’association Radio Fontaine déclare renoncer à l’autorisation qui lui a été délivrée dans la
zone de Pontcharra (107,1 MHz) ;
2. Aucun motif ne justifie de s’opposer à cette renonciation ;
Après en avoir délibéré,
Décide :
Art. 1er. – Les dispositions de la décision no 2011-822 du 27 septembre 2011, reconduite par les décisions
no 2016-LY-39 du 10 mars 2016 et no 2021-LY-34 du 26 février 2021, autorisant l’association Radio Fontaine à
exploiter en catégorie A le service Radio Fontaine relatives à la zone de Pontcharra sont abrogées.
Art. 2. – La présente décision sera notifiée à l’association Radio Fontaine et publiée au Journal officiel de la
République française.
Fait à Paris, le 29 novembre 2023.
Pour l’Autorité de régulation
de la communication audiovisuelle et numérique :
Le président,
R.-O. MAISTRE
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 73 sur 110

Naturalisations et réintégrations
Décret du 6 décembre 2023 portant naturalisation, réintégration, mention d’enfants mineurs
bénéficiant de l’effet collectif attaché à l’acquisition de la nationalité française par leurs parents
et francisation de noms et de prénoms
NOR : IOMN2331143D

En application de l’article L. 221-14, et des articles R. 221-15 et


R. 221-16 pris après avis de la CNIL, du code des relations
entre le public et l’administration, les actes individuels relatifs
à l’état et à la nationalité des personnes ne peuvent être publiés
au Journal officiel de la République française, que dans des
conditions garantissant qu’ils ne font pas l’objet d’une
indexation par des moteurs de recherche.
Les actes concernés sont accessibles sur le site Légifrance en
"Accès protégé"
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 74 sur 110

Informations parlementaires
ASSEMBLÉE NATIONALE
Session ordinaire de 2023-2024

ORDRE DU JOUR

NOR : INPA2333729X

Lundi 11 décembre 2023


re
A 16 heures. – 1 séance publique :
Discussion du projet de loi, adopté, par le Sénat après engagement de la procédure accélérée, pour contrôler
l’immigration, améliorer l’intégration (no 1855 et no 1943).
Rapport de M. Florent Boudié, Mme Élodie Jacquier-Laforge, MM. Ludovic Mendes, Philippe Pradal et Olivier
Serva, au nom de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l’administration générale de la
République.
A 21 h 30. – 2e séance publique :
Suite de l’ordre du jour de la première séance.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 75 sur 110

Informations parlementaires
ASSEMBLÉE NATIONALE
Session ordinaire de 2023-2024

CONFÉRENCE DES PRÉSIDENTS

NOR : INPA2333731X

Convocation
La Conférence, constituée conformément à l’article 47 du Règlement, est convoquée le mardi 12 décembre
2023, à 9 h 30, dans les salons de la Présidence, Salon des Jeux, rez-de-chaussée de l’Hôtel de Lassay.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 76 sur 110

Informations parlementaires
ASSEMBLÉE NATIONALE
Session ordinaire de 2023-2024

COMMISSIONS ET ORGANES DE CONTRÔLE

NOR : INPA2333727X

1. Composition
Modifications à la composition des commissions
DÉMISSIONS

Mme Émilie Bonnivard

M. Johnny Hajjar

Affaires culturelles M. Aurélien Pradié

Mme Michèle Tabarot

M. Jean-Louis Thiériot

M. Thibault Bazin

Affaires économiques M. Elie Califer

M. Inaki Echaniz

Affaires étrangères Mme Isabelle Périgault

Mme Marie-Noëlle Battistel


Affaires sociales
M. Jean-Pierre Vigier

Défense M. Jean-Jacques Gaultier

Développement durable M. Fabrice Brun

Mme Emmanuelle Anthoine


Finances
M. Antoine Vermorel-Marques

Lois Mme Frédérique Meunier

NOMINATIONS

Le groupe Les Républicains a désigné :

Mme Emmanuelle Anthoine

M. Jean-Jacques Gaultier
Affaires culturelles
Mme Frédérique Meunier

Mme Isabelle Périgault

Affaires économiques M. Jean-Pierre Vigier

Affaires étrangères Mme Michèle Tabarot

Affaires sociales M. Thibault Bazin

Défense M. Jean-Louis Thiériot


8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 76 sur 110

Développement durable M. Antoine Vermorel-Marques

Mme Émilie Bonnivard


Finances
M. Fabrice Brun

Lois M. Aurélien Pradié

Le groupe Socialistes et apparentés a désigné :

Affaires culturelles M. Inaki Echaniz

Mme Marie-Noëlle Battistel


Affaires économiques
M. Johnny Hajjar

Affaires sociales M. Elie Califer

Commission d’enquête sur la gestion des risques naturels majeurs


dans les territoires d’outre-mer
Candidatures à la commission d’enquête
M. Christian Baptiste Mme Mathilde Hignet M. Julien Rancoule

Mme Nathalie Bassire M. Mansour Kamardine M. Jean-Hugues Ratenon

M. Xavier Batut M. Marc Le Fur Mme Cécile Rilhac

M. Elie Califer Mme Joëlle Mélin Mme Sandrine Rousseau

Mme Annick Cousin M. Nicolas Metzdorf Mme Anaïs Sabatini

M. Philippe Dunoyer M. Bruno Millienne Mme Laetitia Saint-Paul

M. Perceval Gaillard M. Marcellin Nadeau M. Raphaël Schellenberger

Mme Olga Givernet M. Jean-Philippe Nilor Mme Huguette Tiegna

Mme Florence Goulet Mme Sophie Panonacle M. David Valence

M. Frantz Gumbs Mme Maud Petit M. Guillaume Vuilletet

2. Réunions
Mardi 12 décembre 2023
Commission des affaires étrangères,
A 18 heures (Salle Lamartine – 101, rue de l’Université, 1er sous-sol) :
– table ronde conjointe avec la commission du développement durable et de l’aménagement du territoire et la
commission de la défense nationale et des forces armées, ouverte à la presse, sur l’avenir du continent africain
face à l’enjeu climatique, avec la participation de M. Gilles Pecassou, directeur délégué de l’institut de
recherche pour le développement (IRD), M. Gilles Kleitz, directeur exécutif du développement durable de
l’Agence française du développement (AFD) et Mme Angélique Palle, chercheure associée à l’institut de
recherche stratégique de l’école militaire (IRSEM) et à l’institut national du service public (INSP).
Commission du développement durable,
A 18 heures (Salle Lamartine – 101, rue de l’Université, 1er sous-sol) :
– table ronde, conjointe avec la commission de la Défense nationale et des forces armées et la commission des
affaires étrangères, sur le thème « L’avenir du continent africain face à l’enjeu climatique », réunissant
M. Gilles Pecassou, directeur délégué de l’Institut de recherche pour le développement, M. Gilles Kleitz,
directeur exécutif du développement durable de l’Agence française de développement, et Mme Angélique
Palle, chercheuse associée à l’Institut de recherche stratégique de l’École militaire et à l’Institut national du
service public.
Délégation aux collectivités territoriales et à la décentralisation,
A 17 h 15 (Salle 6238 – Palais Bourbon, 2e sous-sol) :
– audition de M. Patrice Vergriete, ministre délégué chargé du logement.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 76 sur 110

Délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes,
A 16 h 30 (Salle 6237 – Palais Bourbon, 2e sous-sol) :
– audition, ouverte la presse, de Mme Audrey Darsonville, professeure de droit pénal, M. François Lavallière,
magistrat et Mme Catherine Le Magueresse, doctoresse en droit (dans le cadre de la mission d’information sur
la définition pénale du viol) ;
– audition, ouverte la presse, de Mme Maria Rosaria Mollica, cheffe d’équipe au sein de l’unité égalité des
genres de la direction générale de la justice et des consommateurs de la Commission européenne (dans le
cadre de la mission d’information sur la définition pénale du viol).

Mercredi 13 décembre 2023


Commission des affaires culturelles,
A 9 h 30 (Salle 6242 – Palais Bourbon, 2e sous-sol) :
– audition de M. Philippe Jost, président de l’établissement public chargé de la conservation et de la restauration
de la cathédrale Notre-Dame de Paris, et communication du groupe de travail chargé du suivi de la
conservation et de la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris (Mme Anne Brugnera et M. Julien
Odoul, co-présidents).
Commission des affaires économiques,
A 9 heures (Salle 6241 – Palais Bourbon, 2e sous-sol) :
– audition de de M. Luc Rémont, président-directeur général d’EDF ;
– présentation du rapport de la mission d’information relative à l’impact du déploiement des entrepôts (M.
Charles Fournier et Mme Sandra Marsaud, rapporteurs).
Commission des affaires étrangères,
A 9 h 45 (Salle 4223 – Commission des affaires étrangères, 33, rue Saint Dominique, 2e étage) :
– examen, ouvert à la presse, et vote sur le projet de loi, adopté par le Sénat, autorisant l’approbation de l’accord
entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la République du Panama relatif à
l’exercice d’activités professionnelles rémunérées par les membres des familles des agents des missions
officielles de chaque État dans l’autre (no 1812) (Mme Eléonore Caroit, rapporteure) ;
– nomination d’un rapporteur sur la proposition de loi relative à la mise en place et au fonctionnement de la
commission d’évaluation de l’aide publique au développement instituée par la loi no 2021-1031 du
4 août 2021 (no 1202) ;
– nomination de rapporteurs sur les projets de loi suivants :
– projet de loi autorisant l’approbation de l’accord entre le Gouvernement de la République française et le
Gouvernement de la République de Corée relatif à la mobilité des professionnels et des stagiaires, signé à
Paris le 17 septembre 2015, modifié par le Protocole signé à Séoul le 14 avril 2023 (sous réserve de son
dépôt).
A 11 heures (Salle 4223 – Commission des affaires étrangères, 33, rue Saint Dominique, 2e étage) :
– audition conjointe avec la commission de la défense nationale et des forces armées, ouverte à la presse, de
M. Hubert Védrine, ancien secrétaire général de la présidence de la République et ancien ministre des affaires
étrangères, sur la politique africaine de la France, bilan et perspectives.
Commission du développement durable,
A 9 h 30 (Salle 6238 – Palais Bourbon, 2e sous-sol) :
– audition, en application de l’article 13 de la Constitution, de M. Franck Leroy, dont la nomination est
proposée par le Président de la République aux fonctions de président du conseil d’administration de l’Agence
de financement des infrastructures de transport de France (Afit France), et vote sur le projet de nomination (M.
Vincent Thiébaut, rapporteur).
Commission d’enquête sur la libéralisation du fret ferroviaire et ses conséquences pour l’avenir,
A 17 heures (1er Bureau – Palais Bourbon, 1er étage) :
– examen du rapport, à huis clos.
Délégation aux collectivités territoriales et à la décentralisation,
A 15 heures (Salle 7040 – 103, rue de l’Université, 2e sous-sol) :
– audition de M. François Sauvadet, président du conseil départemental de la Côte-d’Or et président de
Départements de France.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 76 sur 110

Jeudi 14 décembre 2023


Commission d’enquête sur les pesticides,
A 10 h 30 (Salle 6549 – Palais Bourbon, 2e étage) :
– examen du rapport, à huis clos.

Mardi 19 décembre 2023


Commission d’enquête relative à l’identification des défaillances de fonctionnement au sein des
fédérations françaises de sport, du mouvement sportif et des organismes de gouvernance du monde sportif
en tant qu’elles ont délégation de service public,
A 17 heures (Salle 6237 – Palais Bourbon, 2e sous-sol) :
– examen du rapport, à huis clos.

3. Membres présents ou excusés


Comité d’évaluation et de contrôle des politiques publiques
Réunion du jeudi 7 décembre 2023 à 10 h 40
Présents. - M. François Jolivet, M. Kévin Mauvieux, Mme Annie Vidal
Excusés. - Mme Yaël Braun-Pivet, Mme Nicole Dubré-Chirat, M. Philippe Fait, M. Mohamed Laqhila,
Mme Sandra Marsaud, M. Charles Sitzenstuhl
Commission des affaires culturelles et de l’éducation
Réunion du jeudi 7 décembre 2023 à 8 h 50
Présents. - M. Bruno Bilde, Mme Émilie Bonnivard, M. Idir Boumertit, M. Philippe Emmanuel, M. Maxime
Minot, M. Alexandre Portier, M. Jean-Louis Thiériot
Excusés. - Mme Béatrice Bellamy, Mme Soumya Bourouaha, Mme Nathalie Da Conceicao Carvalho,
M. Raphaël Gérard, M. Frantz Gumbs, M. Stéphane Lenormand, M. Frédéric Maillot, Mme Isabelle Rauch,
Mme Claudia Rouaux, M. Boris Vallaud
Commission des affaires étrangères
Réunion du jeudi 7 décembre 2023 à 11 h 15
Présents. - M. Jean-Louis Bourlanges, M. Bruno Fuchs, M. Alexis Jolly, Mme Stéphanie Kochert, M. Jean-Paul
Lecoq, Mme Nathalie Oziol, M. Didier Parakian, Mme Béatrice Piron, Mme Laurence Robert-Dehault,
M. Frédéric Zgainski
Excusés. - Mme Eléonore Caroit, M. Sébastien Chenu, M. Alain David, M. Olivier Faure, Mme Stéphanie
Galzy, M. Meyer Habib, M. Michel Herbillon, Mme Brigitte Klinkert, Mme Amélia Lakrafi, M. Arnaud Le Gall,
Mme Marine Le Pen, Mme Karine Lebon, M. Laurent Marcangeli, M. Nicolas Metzdorf, M. Bertrand Pancher,
Mme Mathilde Panot, Mme Mereana Reid Arbelot, Mme Sabrina Sebaihi, Mme Liliana Tanguy, Mme Laurence
Vichnievsky, M. Éric Woerth, Mme Estelle Youssouffa
Assistait également à la réunion. - Mme Lysiane Métayer
Commission des finances, de l’économie générale et du contrôle budgétaire
Réunion du jeudi 7 décembre 2023 à 14 h 30
Présents. - M. Jean-René Cazeneuve, Mme Marie-Christine Dalloz, Mme Christine Decodts, Mme Stella
Dupont, M. Daniel Labaronne, Mme Véronique Louwagie, M. Denis Masséglia
Excusés. - M. David Amiel, M. Christian Baptiste, M. Karim Ben Cheikh, M. Manuel Bompard, M. Florian
Chauche, M. Éric Coquerel, Mme Marina Ferrari, M. Joël Giraud, M. Tematai Le Gayic, M. Jean-Paul Mattei,
Mme Mathilde Paris, Mme Christine Pires Beaune, M. Charles Sitzenstuhl
Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l’administration générale de la République
Réunion du jeudi 7 décembre 2023 à 9 h 45
Présents. - M. Éric Ciotti, M. Sacha Houlié, M. Jean Terlier, Mme Caroline Yadan
Excusés. - M. Ian Boucard, M. Philippe Dunoyer, Mme Marie Guévenoux, Mme Élodie Jacquier-Laforge,
Mme Emeline K/Bidi, M. Mansour Kamardine, M. Didier Lemaire, Mme Naïma Moutchou, Mme Danièle Obono,
M. Rémy Rebeyrotte, M. Davy Rimane, M. Philippe Schreck, M. Olivier Serva
Délégation aux collectivités territoriales et à la décentralisation
Réunion du mercredi 6 décembre 2023 à 15 h 05
Présents. - M. Xavier Batut, M. Bruno Bilde, Mme Anne Brugnera, Mme Catherine Couturier, M. Didier Le
Gac, Mme Christine Pires Beaune, M. Lionel Royer-Perreaut, M. David Valence
Excusés. - Mme Stella Dupont, M. Philippe Lottiaux, M. Stéphane Travert
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 77 sur 110

Informations parlementaires
ASSEMBLÉE NATIONALE
Session ordinaire de 2023-2024

ASSEMBLÉES INTERNATIONALES

NOR : INPA2333720X

Composition
DÉLÉGATION FRANÇAISE À L’ASSEMBLÉE PARLEMENTAIRE DE L’OSCE
La délégation française à l’Assemblée parlementaire de l’OSCE s’est réunie le mardi 5 décembre 2023 et a
procédé au renouvellement de son bureau, qui est ainsi composé :
Président : M. Didier Paris, député.
Premier vice-président : M. Pascal Allizard, sénateur.
Vice-présidents : M. Stéphane Demilly, sénateur ; Mme Olga Givernet, députée ; Mme Gisèle Jourda, sénatrice
et M. Pascal Lecamp, député.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 78 sur 110

Informations parlementaires
ASSEMBLÉE NATIONALE
Session ordinaire de 2023-2024

DOCUMENTS ET PUBLICATIONS

NOR : INPA2333730X

Documents parlementaires
Dépôt du jeudi 7 décembre 2023
Retrait d’une proposition de loi constitutionnelle
Mme la Présidente de l’Assemblée nationale a reçu une lettre par laquelle MM. Olivier Marleix, Éric Ciotti,
Mme Annie Genevard et plusieurs de leurs collègues déclarent retirer leur proposition de loi relative à la
souveraineté de la France, à la nationalité, à l’immigration et à l’asile (no 1322), déposée le 5 juin 2023.
Acte est donné de ce retrait.

Dépôt d’une proposition de résolution


Mme la Présidente de l’Assemblée nationale a reçu, le 7 décembre 2023, de Mme Élisa Martin et plusieurs de
ses collègues, une proposition de résolution visant à garantir le respect effectif du principe de non-refoulement,
déposée en application de l’article 136 du règlement.
Cette proposition de résolution a été déposée sous le no 1981.

Dépôt de rapports
Mme la Présidente de l’Assemblée nationale a reçu, le 7 décembre 2023, de M. Bruno Millienne, un rapport,
no 1977, fait au nom de de la commission mixte paritaire chargée de proposer un texte les dispositions restant en
discussion de la proposition de loi relative à l’ouverture à la concurrence du réseau de bus francilien de la ratp. :
Annexe 0 : texte de la commission mixte paritaire.
Mme la Présidente de l’Assemblée nationale a reçu, le 7 décembre 2023, de M. Frédéric Valletoux, un rapport,
no 1978, fait au nom de de la commission mixte paritaire chargée de proposer un texte les dispositions restant en
discussion de la proposition de loi visant à améliorer l’accès aux soins par l’engagement territorial des
professionnels. :
Annexe 0 : texte de ma commission mixte paritaire.
Mme la Présidente de l’Assemblée nationale a reçu, le 7 décembre 2023, de Mme Béatrice Piron, un rapport,
no 1979, fait au nom de la commission des affaires étrangères sur le projet de loi, adopté par le Sénat après
engagement de la procédure accélérée, autorisant l’approbation de la convention entre le Gouvernement de la
République française et le Gouvernement du Royaume du Danemark pour l’élimination de la double imposition en
matière d’impôts sur le revenu et la prévention de l’évasion et de la fraude fiscales et la ratification de la convention
entre la République française et la République hellénique pour l’élimination de la double imposition en matière
d’impôts sur le revenu et pour la prévention de l’évasion et de la fraude fiscales (no 1811).
Mme la Présidente de l’Assemblée nationale a reçu, le 7 décembre 2023, de Mme Laurence Vichnievsky, un
rapport, no 1980, fait au nom de la commission des affaires étrangères sur le projet de loi autorisant la ratification
du Traité d’entraide judiciaire en matière pénale entre la République française et la République du Kazakhstan
(no 1284).
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 79 sur 110

Informations parlementaires
ASSEMBLÉE NATIONALE
Session ordinaire de 2023-2024

AVIS ADMINISTRATIFS

NOR : INPA2333728X

AVIS DIVERS
CONSEIL GÉNÉRAL DE LA BANQUE DE FRANCE
(1 poste à pourvoir)
La Présidente de l’Assemblée nationale a désigné, le 7 décembre 2023, Mme Anne-Laure Delatte, à compter
du 5 janvier 2024.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 80 sur 110

Informations parlementaires
SÉNAT
Session ordinaire de 2023-2024

COMMISSIONS / ORGANES TEMPORAIRES

NOR : INPS2333717X

Membres présents ou excusés


Commission des finances
Séance du mercredi 6 décembre 2023
Présents : Bruno Belin, Jean-Baptiste Blanc, Florence Blatrix Contat, Isabelle Briquet, Michel Canévet, Marie-
Claire Carrère-Gée, Thierry Cozic, Raphaël Daubet, Vincent Delahaye, Bernard Delcros, Frédérique Espagnac,
Rémi Féraud, Nathalie Goulet, Jean-Raymond Hugonet, Jean-François Husson, Éric Jeansannetas, Christian Klin­
ger, Marc Laménie, Christine Lavarde, Antoine Lefèvre, Dominique de Legge, Hervé Maurey, Albéric de
Montgolfier, Vanina Paoli-Gagin, Georges Patient, Didier Rambaud, Jean-François Rapin, Claude Raynal,
Teva Rohfritsch, Stéphane Sautarel, Pascal Savoldelli, Ghislaine Senée, Laurent Somon, Sylvie Vermeillet.
Ont délégué leur droit de vote : Arnaud Bazin, Jean-Marie Mizzon, Claude Nougein, Olivier Paccaud, Jean
Pierre Vogel.
Commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et
d’administration générale
1re séance du mercredi 6 décembre 2023
Présents : Jean-Michel Arnaud, Philippe Bas, Nadine Bellurot, Guy Benarroche, Olivier Bitz, François Bon­
homme, Philippe Bonnecarrère, Ian Brossat, François-Noël Buffet, Agnès Canayer, Cécile Cukierman,
Mathieu Darnaud, Marc-Philippe Daubresse, Nathalie Delattre, Catherine Di Folco, Françoise Dumont,
Jacqueline Eustache-Brinio, Isabelle Florennes, Christophe-André Frassa, Françoise Gatel, Laurence Harribey,
Lauriane Josende, Muriel Jourda, Éric Kerrouche, Marie-Pierre de La Gontrie, Henri Leroy, Stéphane Le Rudulier,
Audrey Linkenheld, Alain Marc, Hervé Marseille, Michel Masset, Marie Mercier, Thani Mohamed Soilihi,
Corinne Narassiguin, Paul Toussaint Parigi, Olivia Richard, Elsa Schalck, Patricia Schillinger, Lana Tetuanui,
Dominique Vérien, Louis Vogel, Mélanie Vogel.
Excusé : Christophe Chaillou.
Ont délégué leur droit de vote : Jean-Michel Arnaud, Nadine Bellurot, Hussein Bourgi, Christophe Chaillou,
Mathieu Darnaud, Jérôme Durain, Christophe-André Frassa, Françoise Gatel, Henri Leroy, Hervé Marseille,
André Reichardt, Pierre-Alain Roiron, Elsa Schalck, Francis Szpiner.
Assistait en outre à la séance : Élisabeth Doineau (commission des affaires sociales).
2e séance du mercredi 6 décembre 2023
Présents : François-Noël Buffet, Jacqueline Eustache-Brinio, Marie Mercier, Corinne Narassiguin, Louis Vogel.
Excusé : Christophe Chaillou.
Commission spéciale chargée du contrôle des comptes et de l’évaluation interne
Séance du mercredi 6 décembre 2023
Présents : Emmanuel Capus, Vincent Delahaye, Daniel Fargeot, Éric Jeansannetas, Roger Karoutchi,
Dominique de Legge, Rémy Pointereau, Ghislaine Senée.
Séance du jeudi 7 décembre 2023
Présents : Étienne Blanc, Laurent Burgoa, Olivier Cadic, Marie-Carole Ciuntu, Karine Daniel, Jérôme Durain,
Roger Karoutchi, Didier Rambaud.
Excusés : Valérie Boyer, Ian Brossat, Pascal Martin, Franck Menonville, Marie-Laure Phinera-Horth.

Convocations
Commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées
Mercredi 13 décembre 2023 à partir de 10 h 30 (Salle René Monory)
À 10 h 30 :
1o Examen des rapports et des textes proposés par la commission sur :
– le projet de loi no 815 (2022-2023) autorisant l’approbation de l’avenant entre le Gouvernement de la
République française et le Gouvernement du Grand-Duché de Luxembourg au protocole d’accord du
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 80 sur 110

20 mars 2018 relatif au renforcement de la coopération en matière de transports transfrontaliers et à la


convention du 23 octobre 2020 relative au financement d’aménagements visant à renforcer la desserte
ferroviaire et favoriser les mobilités durables (M. Ludovic Haye, rapporteur) ;
– le projet de loi no 937 (2022-2023) autorisant l’approbation de l’accord entre le Gouvernement de la
République française et la Banque internationale pour la reconstruction et le développement, l’Association
internationale de développement, la Société financière internationale, l’Agence multilatérale de garantie des
investissements et le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (M.
Jean-Marc Vayssouze-Faure, rapporteur).
À 10 h 45
2o Audition de M. Thierry Vircoulon, coordinateur de l’Observatoire de l’Afrique centrale et australe, Centre
Afrique Subsaharienne de l’Institut français des relations internationales (IFRI), et M. Pierre Jacquemot, ancien
ambassadeur, chercheur et enseignant à Sciences Po, sur la situation en République démocratique du Congo
(RDC).
3o Désignations de rapporteurs sur :
– le projet de loi no 50 (2023-2024) autorisant l’approbation de l’accord entre le Gouvernement de la République
française et le Gouvernement du Land du Bade-Wurtemberg relatif à la création d’une compagnie de
gendarmerie fluviale franco-allemande sur le Rhin ;
– le projet de loi no 145 (2023-2024) autorisant l’approbation de l’accord entre le Gouvernement de la
République française et le Gouvernement de la Principauté d’Andorre concernant la démarcation et l’entretien
de la frontière ;
– le projet de loi no 146 (2023-2024) autorisant l’approbation de la convention d’entraide judiciaire en matière
pénale entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la République de Maurice et
la convention d’extradition entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la
République de Maurice ;
– le projet de loi autorisant l’approbation de l’accord global dans le domaine du transport aérien entre les États
membres de l’association des nations de l’Asie du sud-est, et l’Union européenne et ses États membres (sous
réserve de son dépôt).
o
4 Nomination de trois membres sur le groupe de travail sur l’espace.
5o Nomination de cinq membres du Groupe de suivi sur les négociations commerciales.
6o Questions diverses.
Commission de la culture, de l’éducation et de la communication
Mercredi 13 décembre 2023 À 9 h 30 (Salle A245 - 2e étage Ouest) et à 16 h 30 (Salle Monory)
À 9 h 30 (Salle A245 - 2e étage Ouest)
1o Désignation d’un rapporteur sur la proposition de loi no 840 (2022-2023) visant la prise en charge par l’État de
l’accompagnement humain des élèves en situation de handicap sur le temps méridien
Captation vidéo.
2o Audition de M. Roch-Olivier Maistre, président de l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle
et numérique (Arcom)
3o Questions diverses
À 16 h 30 (Salle Monory)
Ouverte à la presse. Captation vidéo.
1o Audition de Mme Céline Berthon, directrice générale adjointe de la police nationale et M. André Petillot,
major général de la gendarmerie nationale, dans le cadre de la mission conjointe de contrôle sur le signalement et le
traitement des pressions, menaces et agressions dont les enseignants sont victimes (en commun avec la commission
des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et d’administration générale)
2o Questions diverses
Commission des Finances
Lundi 11 décembre 2023 à 9 h 30 (Salle de la commission)
1o PLF pour 2024 – Examen des amendements de séance sur les articles non rattachés du projet de loi de finances
pour 2024 (M. Jean François HUSSON, rapporteur général)
PLF pour 2024 – Examen des amendements de séance sur :
2o la mission « Sport, jeunesse et vie associative » (et article 66 et 67)
3o la mission « Justice »
4o la mission « Défense »
5o Questions diverses.
Jeudi 14 décembre 2023 à 9 h 30 (Salle de la commission)
1o Examen des amendements de séance au texte de commission sur la proposition de loi no 922 (2022-2023)
tendant à tenir compte de la capacité contributive des collectivités territoriales dans l’attribution des subventions et
dotations destinées aux investissements relatifs à la transition écologique des bâtiments scolaires, présentée par
Mme Nadège HAVET et plusieurs de ses collègues
Délai limite pour le dépôt des amendements de séance : Lundi 11 décembre 2023, à 12 heures
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 80 sur 110

2o Examen des amendements de séance au texte de commission sur la proposition de loi organique no 33
(2023-2024) visant à rétablir la réserve parlementaire en faveur des communes rurales et des associations,
présentée par M. Hervé MAUREY, Mme Dominique VÉRIEN et plusieurs de leurs collègues
Délai limite pour le dépôt des amendements de séance : Lundi 11 décembre 2023, à 12 heures
3o Questions diverses.
Commission spéciale sur le projet de loi portant diverses dispositions d’adaptation au droit de l’Union
européenne
Mercredi 13 décembre 2023 à 18 h 30 (Salle Médicis) et à 20 h 30 (Salle Médicis)
À 18 h 30 (Salle Médicis)
1o Examen du rapport et élaboration du texte de la commission sur le projet de loi no 112 (2023-2024) portant
diverses dispositions d’adaptation au droit de l’Union européenne en matière d’économie, de finances, de transition
écologique, de droit pénal, de droit social et en matière agricole (procédure accélérée) (rapporteurs : MM. Cyril
Pellevat et Daniel Fargeot)
Le délai limite pour le dépôt des amendements, auprès du secrétariat de la commission spéciale (Ameli
commission), est fixé au 8 décembre à 14 heures.
2o Questions diverses
À 20 h 30 (Salle Médicis)
Ouverte à l’ensemble des sénateurs, au public et à la presse. Captation vidéo.
Texte examiné conformément à la procédure de législation en commission (articles 47 ter à 47 quinquies du
Règlement du Sénat)
1o Suite de l’examen du rapport et élaboration du texte de la commission sur les articles3 examinés dans le cadre
de la procédure de législation en commission sur le projet de loi no 112 (2023-2024) portant diverses dispositions
d’adaptation au droit de l’Union européenne en matière d’économie, de finances, de transition écologique, de droit
pénal, de droit social et en matière agricole (procédure accélérée)
Le délai limite pour le dépôt des amendements, auprès du secrétariat de la commission spéciale (Ameli
commission), est fixé au 8 décembre à 14 heures.
Le délai limite de demande de retour à la procédure normale est fixé au 15 décembre à 17 heures.
2o Questions diverses
Convocation rectifiée
Mission d’évaluation et de contrôle de la sécurité sociale
Mardi 12 décembre 2023 à 17 heures (Salle 216, 2e étage aile Est)
1o Désignation du bureau
2o Adoption du programme de travail
3o Questions diverses

Délais limites de dépôt des amendements en commission


Commission des affaires sociales
Proposition de loi visant à faciliter la mobilité internationale des alternants, pour un « Erasmus de
l’apprentissage » : Lundi 11 décembre à 12 heures
Commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et d’administration
générale
– Projet de loi visant à renforcer la lutte contre les dérives sectaires : Lundi 11 décembre 2023 12h00
– Proposition de loi visant à garantir le respect du droit à l’image des enfants : Lundi 11 décembre 2023 12h00
Commission spéciale chargée d’examiner le projet de loi portant diverses dispositions d’adaptation au droit de
l’union européenne en matière d’économie, de finances, de transition écologique, de droit pénal, de droit social et
en matière agricole.
– Projet de loi portant diverses dispositions d’adaptation au droit de l’Union européenne en matière d’économie,
de finances, de transition écologique, de droit pénal, de droit social et en matière agricole : Vendredi
8 décembre 2023 14h00

COMMISSION DES AFFAIRES EUROPÉENNES

Membres présents ou excusés


Commission des affaires européennes
Séance du jeudi 7 décembre 2023
Présents : Jean-Michel Arnaud, Florence Blatrix Contat, François Bonneau, Marta de Cidrac, Karine Daniel,
Gisèle Jourda, Christine Lavarde, Ronan Le Gleut, Didier Marie, Louis-Jean de Nicolaÿ, Mathilde Ollivier, Jean-
François Rapin, Louis Vogel.
Excusé : Amel Gacquerre.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 80 sur 110

Convocation
Commission des affaires européennes
Mardi 12 décembre 2023 à 17 heures (Salle René Monory)
Captation vidéo.
1o Audition de M. Bruno Le Maire, Ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et
numérique, sur la réforme du Pacte de Stabilité et de Croissance1 ;
2o Questions diverses.
Mercredi 13 décembre 2023 à 13 h 30 (Salle René Monory)
1o Cybersolidarité (proposition de règlement du Parlement européen et du Conseil établissant des mesures
destinées à renforcer la solidarité et les capacités dans l’Union afin de détecter les menaces et incidents de
cybersécurité, de s’y préparer et d’y réagir - COM(2023) 209 final) : proposition de résolution européenne et avis
politique de Mmes Audrey Linkenheld, Catherine Morin-Desailly et M. Cyril Pellevat ;
2o LXXème COSAC plénière des 26 au 28 novembre 2023 à Madrid : communication de MM. Jean-François
Rapin, Claude Kern et Didier Marie ;
3o Questions diverses.
Jeudi 14 décembre 2023 à 9 heures (Salle René Monory)
1o Session d’automne de l’assemblée parlementaire de l’OSCE en Arménie, du 18 au 20 novembre 2023 :
communication de M. Pascal Allizard ;
2o Réunion des présidents des commissions des affaires européennes et des affaires étrangères, organisée par le
Parlement de la République de Moldavie à Chisinau du 3 au 5 novembre 2023 : communication de M. André
Reichardt ;
3o Liberté des médias (proposition de règlement du Parlement européen et du Conseil établissant un cadre
commun pour les services de médias dans le marché intérieur et modifiant la directive 2010-13-UE, COM(2022)
457 final) : communication de Mmes Catherine Morin-Desailly et Karine Daniel ;
4o Questions diverses.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 81 sur 110

Informations parlementaires
SÉNAT
Session ordinaire de 2023-2024

DÉLÉGATIONS PARLEMENTAIRES

NOR : INPS2333725X

Membres présents ou excusés


Délégation aux Collectivités territoriales et à la décentralisation
Séance du jeudi 7 décembre 2023
Présents : Jean-Claude Anglars, Nadine Bellurot, Grégory Blanc, François Bonhomme, Céline Brulin,
Bernard Buis, Laurent Burgoa, Agnès Canayer, Cédric Chevalier, Catherine Di Folco, Jérôme Durain,
Françoise Gatel, Pascale Gruny, Patrice Joly, Muriel Jourda, Éric Kerrouche, Sonia de La Provôté, Gérard Lahellec,
Jean-Jacques Lozach, Pascal Martin, Jean-Marie Mizzon, Olivier Paccaud, Guylène Pantel, Rémy Pointereau,
Didier Rambaud, Hervé Reynaud, Pierre Jean Rochette, Patricia Schillinger, Ghislaine Senée, Lucien Stanzione,
Jean-Marie Vanlerenberghe, Cédric Vial.
Excusés : Max Brisson, Corinne Féret, Hervé Gillé, Daniel Gueret.
Délégation sénatoriale aux outre-mer
Séance du jeudi 7 décembre 2023
Présents : Viviane Artigalas, Audrey Bélim, Catherine Conconne, Evelyne Corbière Naminzo, Stéphane Fouas­
sin, Micheline Jacques, Mikaele Kulimoetoke, Antoine Lefèvre, Vivette Lopez, Victorin Lurel, Viviane Malet,
Thani Mohamed Soilihi, Solanges Nadille, Georges Naturel, Saïd Omar Oili, Georges Patient, Jean-
Gérard Paumier, Marie-Laure Phinera-Horth, Teva Rohfritsch, Lana Tetuanui, Dominique Théophile, Robert
Wienie Xowie.
En téléconférence : Annick Girardin.
Excusés : Marie-Do Aeschlimann, Philippe Bas, Agnès Canayer, Guillaume Chevrollier, Stéphane Demilly,
Jacqueline Eustache-Brinio, Philippe Folliot, Jocelyne Guidez, Éric Jeansannetas, Jean-François Longeot,
Akli Mellouli, Évelyne Perrot, Rachid Temal, Pierre-Jean Verzelen.

Convocations
Délégation aux Collectivités territoriales et à la décentralisation
Jeudi 14 décembre 2023, 9 heures, salle Médicis
– Examen du rapport relatif au statut de l’élu local portant sur les conditions de facilitation du mandat local
et sur l’amélioration des conditions de son exercice (rapporteurs : Mme Nadine Bellurot, M. Pascal Martin,
Mme Guylène Pantel) ;
– Examen du rapport relatif au statut de l’élu local portant sur la sortie du mandat local (rapporteurs :
Mme Canayer, MM. Cozic et Lahellec)
Délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes
Jeudi 14 décembre 2023, salle 263 (commission des affaires économiques)
À 8h30 : Audition de Mmes Clémence Helfter, Marie-Clémence Le Pape et Catherine Collombet, co auteures
pour la Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf) d’un rapport sur les familles monoparentales.
À 9h30 : Audition du Secours catholique :
– M. Raphaël Badaoui, chargé d’études statistiques, co-auteur du rapport sur l’état de la pauvreté en France
2023 : Pauvretés : les femmes en première ligne ;
– Mme Sophie Rigard, chargée de projet Accès digne aux revenus.
Délégation sénatoriale aux outre-mer
Mardi 12 décembre 2023 à 18 heures, salle Médicis
Dans le cadre du rapport d’information sur l’adaptation des modes d’action de l’État dans les outre-mer,
audition des auteurs de l’étude annuelle 2023 du Conseil d’État « L’usager du premier au dernier kilomètre de
l’action publique : un enjeu d’efficacité et une exigence démocratique » :
– Mme Martine de BOISDEFFRE, présidente de la section du rapport et des études ;
– M. Fabien RAYNAUD, président adjoint et rapporteur général de la section du rapport et des études ;
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 81 sur 110

– et Mme Mélanie VILLIERS, rapporteure générale adjointe de la section du rapport et des études.
Jeudi 14 décembre 2023 à 9 heures 30, salle 216 (commission des Lois)
Dans le cadre du rapport d’information sur la coopération et l’intégration régionales des outre-mer, audition
de M. Jean-Paul GUIHAUMÉ, ambassadeur, délégué pour l’action extérieure des collectivités territoriales, du
ministère de l’Europe et des Affaires étrangères.
Délégation à la prospective
Mercredi 13 décembre 2023 à 13 h 30, Grande Salle Delavigne
Audition de M. Gilles Babinet, co-président du Conseil national du numérique (CNNum)
Délégation aux entreprises
Jeudi 14 décembre 2023, salle 245 (commission de la culture, de l’éducation et de la communication)
À 8h00 : table ronde sur le thème « Responsabilité sociale des entreprises : arnaque ou atout ? », avec la
participation de
– Mme Julie ANSIDÉI, managing director en charge de l’enseignement externe au sein du fonds
d’investissement BlackRock Sustainable and Transition Solutions ;
– Mme Michèle PAPPALARDO, présidente du comité du label ISR ;
– un représentant de la Plateforme RSE de France Stratégie : M. Pierre VICTORIA, président, ou Mme Sabine
BUIS, Secrétaire permanente ;
À 9h20 : table ronde sur le thème « Directive « CSRD » : reporter la complexité ? », avec la participation
de :
– M. Patrick de CAMBOURG, Président du Sustainability Reporting Board de l’European Financial Reporting
Advisory Group (EFRAG) ;
– M. Emmanuel FABER, Président de l’International Sustainability Standards Board (ISSB) [en visioconfé­
rence] ;
– M. Thierry PHILIPPONNAT, Chef économiste à Finance Watch ;
Questions diverses.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 82 sur 110

Informations parlementaires
SÉNAT
Session ordinaire de 2023-2024

DOCUMENTS DÉPOSÉS

NOR : INPS2333721X

Documents parlementaires
Addendum aux documents enregistrés à la Présidence du Sénat
le mardi 5 décembre 2023
Dépôt d’une proposition de loi
o
N 169 (2023-2024) Proposition de loi, adoptée par l’Assemblée nationale après engagement de la procédure
accélérée, améliorant l’efficacité des dispositifs de saisie et de confiscation des avoirs criminels, envoyée à
la commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et
d’administration générale, sous réserve de la constitution éventuelle d’une commission spéciale dans les
conditions prévues par le Règlement.

Addenda aux documents enregistrés à la Présidence du Sénat


le mercredi 6 décembre 2023
Dépôt d’un rapport et d’un texte de commission
o
N 181 (2023-2024) Rapport fait par Mme Catherine MORIN-DESAILLY, sénatrice, et M. Christophe MARION,
député au nom de la commission mixte paritaire chargée de proposer un texte sur les dispositions restant en
discussion de la proposition de loi relative à la restitution des restes humains appartenant aux collections
publiques.
No 182 (2023-2024) Texte de la commission mixte paritaire chargée de proposer un texte sur les dispositions
restant en discussion de la proposition de loi relative à la restitution des restes humains appartenant aux
collections publiques.

Documents enregistrés à la Présidence du Sénat


le jeudi 7 décembre 2023
Dépôt d’une proposition de résolution européenne
No 188 (2023-2024) Proposition de résolution européenne présentée par MM. Didier MARIE et Jean-François
RAPIN, au nom de la commission des affaires européennes, en application de l’article 73 quater du
Règlement, sur le programme de travail de la Commission européenne pour 2024, envoyée à la commission
des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et d’administration générale.

Dépôt de rapports et de textes de commission


No 184 (2023-2024) Rapport fait par MM. Franck DHERSIN, sénateur, et Bruno MILLIENNE, député au nom de
la commission mixte paritaire chargée de proposer un texte sur les dispositions restant en discussion de la
proposition de loi relative à l’ouverture à la concurrence du réseau de bus francilien de la RATP.
No 185 (2023-2024) Texte de la commission mixte paritaire chargée de proposer un texte sur les dispositions
restant en discussion de la proposition de loi relative à l’ouverture à la concurrence du réseau de bus
francilien de la RATP.
No 186 (2023-2024) Rapport fait par Mme Corinne IMBERT, sénatrice, et M. Frédéric VALLETOUX, député, au
nom de la commission mixte paritaire chargée de proposer un texte sur les dispositions restant en discussion
de la proposition de loi visant à améliorer l’accès aux soins par l’engagement territorial des professionnels.
No 187 (2023-2024) Texte de la commission mixte paritaire chargée de proposer un texte sur les dispositions
restant en discussion de la proposition de loi visant à améliorer l’accès aux soins par l’engagement
territorial des professionnels.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 83 sur 110

Informations parlementaires
SÉNAT
Session ordinaire de 2023-2024

DOCUMENTS PUBLIÉS

NOR : INPS2333714X

Addendum aux documents publiés sur le site internet du Sénat


le mercredi 6 décembre 2023
No 128 (2023-2024) Rapport général de M. Jean-François HUSSON, rapporteur général, fait au nom de la
commission des finances, sur le projet de loi de finances, considéré comme adopté par l’Assemblée
nationale en application de l’article 49, alinéa 3, de la Constitution, pour 2024 :
– Tome III : Les moyens des politiques publiques et dispositions spéciales (seconde partie de la loi de
finances)

Documents publiés sur le site internet du Sénat


le jeudi 7 décembre 2023
No 156 (2023-2024) Proposition de loi présentée par M. Stéphane DEMILLY, visant à reverser aux communes le
produit des amendes de police liées aux incivilités, envoyée à la commission des finances, sous réserve de
la constitution éventuelle d’une commission spéciale dans les conditions prévues par le Règlement.
No 157 (2023-2024) Proposition de résolution présentée par MM. Bruno RETAILLEAU, Gilbert-Luc DEVINAZ,
Mmes Maryse CARRÈRE, Cécile CUKIERMAN, MM. Guillaume GONTARD, Patrick KANNER, Hervé
MARSEILLE, Claude MALHURET et François PATRIAT, en application de l’article 34-1 de la
Constitution, visant à condamner l’offensive militaire de l’Azerbaïdjan au Haut-Karabagh et à prévenir
toute autre tentative d’agression et de violation de l’intégrité territoriale de la République d’Arménie,
appelant à des sanctions envers l’Azerbaïdjan et demandant la garantie du droit au retour des populations
arméniennes au Haut-Karabagh.
o
N 159 (2023-2024) Proposition de loi présentée par Mme Nathalie GOULET, relative aux soins psychiatriques
sans consentement et à leur contrôle, envoyée à la commission des lois constitutionnelles, de législation, du
suffrage universel, du Règlement et d’administration générale, sous réserve de la constitution éventuelle
d’une commission spéciale dans les conditions prévues par le Règlement.
No 161 (2023-2024) Proposition de loi, adoptée par l’Assemblée nationale après engagement de la procédure
accélérée, visant à interdire les dispositifs électroniques de vapotage à usage unique, envoyée à la
commission des affaires sociales, sous réserve de la constitution éventuelle d’une commission spéciale dans
les conditions prévues par le Règlement.
No 180 (2023-2024) Projet de loi présenté par Mme Catherine COLONNA, ministre de l’Europe et des affaires
étrangères, autorisant l’approbation de l’accord global dans le domaine du transport aérien entre les États
membres de l’association des nations de l’Asie du sud-est, et l’Union européenne et ses États membres
(Procédure accélérée), envoyé à la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées,
sous réserve de la constitution éventuelle d’une commission spéciale dans les conditions prévues par le
Règlement.
o
N 182 (2023-2024) Texte de la commission mixte paritaire chargée de proposer un texte sur les dispositions
restant en discussion de la proposition de loi relative à la restitution des restes humains appartenant aux
collections publiques.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 84 sur 110

Informations parlementaires
COMMISSIONS MIXTES PARITAIRES

COMMISSIONS MIXTES PARITAIRES

NOR : INPX2333718X

1. Composition
COMMISSION MIXTE PARITAIRE

chargée de proposer un texte sur les dispositions restant en discussion de la proposition de loi visant à revaloriser le métier de secrétaire de mairie

À la suite des nominations effectuées par l’Assemblée nationale le mercredi 6 décembre 2023 et par le Sénat dans sa séance du mercredi 29 novembre 2023, cette
commission est ainsi composée :

Députés

Titulaires Suppléants

M. Sacha Houlié M. Guillaume Gouffier Valente

Mme Laure Miller N.

Mme Marie-Agnès Poussier-Winsback M. Thomas Ménagé

Mme Marie-France Lorho Mme Karen Erodi

M. Christophe Bex M. Jean-Claude Raux

M. Aurélien Pradié M. Yannick Monnet

Mme Mathilde Desjonquères M. Jean-Félix Acquaviva

Sénateurs

Titulaires Suppléants

M. François-Noël Buffet Mme Nadine Bellurot

Mme Catherine Di Folco Mme Marie Mercier

Mme Françoise Dumont Mme Dominique Vérien

Mme Françoise Gatel Mme Laurence Harribey

M. Hussein Bourgi Mme Cécile Cukierman

M. Jérôme Durain M. Pierre-Jean Verzelen

Mme Patricia Schillinger M. Guy Benarroche

COMMISSION MIXTE PARITAIRE

chargée de proposer un texte sur les dispositions restant en discussion du projet de loi de finances pour 2024

À la suite des nominations effectuées par l’Assemblée nationale le mercredi 6 décembre 2023 et par le Sénat dans sa séance du jeudi 7 décembre 2023, cette
commission est ainsi composée :

Députés

Titulaires Suppléants

M. Jean-René Cazeneuve M. Benoit Mournet

M. Mathieu Lefèvre M. Philippe Lottiaux

Mme Nadia Hai Mme Charlotte Leduc


8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 84 sur 110

M. Jean-Philippe Tanguy Mme Christine Pires Beaune

M. Éric Coquerel Mme Christine Arrighi

Mme Véronique Louwagie N.

Mme Marina Ferrari M. Charles de Courson

Sénateurs

Titulaires Suppléants

M. Claude Raynal Mme Marie-Claire Carrère-Gée

M. Jean-François Husson M. Laurent Somon

Mme Christine Lavarde M. Michel Canévet

M. Stéphane Sautarel Mme Isabelle Briquet

M. Bernard Delcros M. Pascal Savoldelli

M. Thierry Cozic M. Emmanuel Capus

M. Didier Rambaud M. Grégory Blanc

COMMISSION MIXTE PARITAIRE

chargée de proposer un texte sur les dispositions restant en discussion de la proposition de loi relative à l’ouverture à la concurrence
du réseau de bus francilien de la RATP

Dans sa séance du mercredi 6 décembre 2023, la commission mixte paritaire a nommé son bureau ainsi composé :

Président : M. Didier Mandelli

Vice-Président : M. Jean-Marc Zulesi

Rapporteurs

- à l’Assemblée nationale : M. Bruno Millienne

- au Sénat : M. Franck Dhersin

COMMISSION MIXTE PARITAIRE

chargée de proposer un texte sur les dispositions restant en discussion de la proposition de loi visant à améliorer l’accès aux soins
par l’engagement territorial des professionnels

Dans sa séance du jeudi 7 décembre 2023, la commission mixte paritaire a nommé son bureau ainsi composé :

Président : M. Philippe Mouiller

Vice-Présidente : Mme Charlotte Parmentier-Lecocq

Rapporteurs

- à l’Assemblée nationale : M. Frédéric Valletoux

- au Sénat : Mme Corinne Imbert

2. Réunions
Mardi 12 décembre 2023
Commission mixte paritaire chargée de proposer un texte sur les dispositions restant en discussion du
projet de loi de finances pour 2024,
A 21 heures (Salle 6350 – Palais Bourbon, 1er étage) :
(sous réserve des travaux du Sénat et de la demande du Gouvernement)
– nomination du bureau ;
– nomination des rapporteurs ;
– examen des dispositions restant en discussion du projet de loi.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 84 sur 110

Mercredi 13 décembre 2023


Commission mixte paritaire chargée de proposer un texte sur les dispositions restant en discussion de la
proposition de loi visant à revaloriser le métier de secrétaire de mairie,
A 12 heures (au Sénat, salle no 216) :
– nomination du bureau ;
– nomination des rapporteurs ;
– examen des dispositions restant en discussion de la proposition de loi.

3. Membres présents ou excusés


Commission mixte paritaire chargée de proposer un texte sur les dispositions restant en discussion de la
proposition de loi relative à l’ouverture à la concurrence du réseau de bus francilien de la RATP
Réunion du mercredi 6 décembre 2023 à 18 h 50

Députés
Titulaires. - Mme Annick Cousin, Mme Sandrine Le Feur, M. Bruno Millienne, M. Thomas Portes, M. Nicolas
Ray, Mme Huguette Tiegna, M. Jean-Marc Zulesi
Suppléants. - M. Nicolas Dragon, Mme Fatiha Keloua Hachi, M. Vincent Thiébaut

Sénateurs
Titulaires. - Mme Marta de Cidrac, M. Franck Dhersin, Mme Nadège Havet, M. Olivier Jacquin, M. Didier
Mandelli, M. Philippe Tabarot, M. Simon Uzenat
Suppléants. - M. Vincent Capo-Canellas, M. Jacques Fernique, M. Louis Vogel
Commission mixte paritaire chargée de proposer un texte sur les dispositions restant en discussion de la
proposition de loi visant à améliorer l’accès aux soins par l’engagement territorial des professionnels
Réunion du jeudi 7 décembre 2023 à 9 h 10

Députés
Titulaires. - M. Hadrien Clouet, M. Thierry Frappé, M. Yannick Neuder, Mme Charlotte Parmentier-Lecocq,
M. Jean-François Rousset, M. Nicolas Turquois, M. Frédéric Valletoux
Suppléants. - Mme Nicole Dubré-Chirat, M. Philippe Frei, M. Guillaume Garot, Mme Mathilde Hignet,
M. Sébastien Peytavie

Sénateurs
Titulaires. - Mme Corinne Imbert, M. Bernard Jomier, Mme Florence Lassarade, M. Philippe Mouiller,
Mme Émilienne Poumirol, Mme Nadia Sollogoub
Suppléants. - Mme Corinne Bourcier, Mme Jocelyne Guidez, Mme Anne Souyris
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 85 sur 110

Informations parlementaires
OFFICES ET DÉLÉGATIONS

OFFICE PARLEMENTAIRE D'ÉVALUATION DES CHOIX SCIENTIFIQUES ET TECHNOLOGIQUES

NOR : INPX2333719X

1. Réunions
Jeudi 14 décembre 2023
Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques,
A 9 h 30 Assemblée nationale (Salle 7040 – 103, rue de l’Université, 2e sous-sol) :
– examen des conclusions de l’audition publique du 23 novembre 2023 sur le développement des réacteurs
nucléaires innovants en France (Mme Olga Givernet, députée, et M. Stéphane Piednoir, sénateur,
rapporteurs) ;
– examen du rapport publiant les actes du 40e anniversaire de l’Office (M. Pierre Henriet, député, et
M. Stéphane Piednoir, sénateur, rapporteurs) ;
– questions diverses.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 86 sur 110

Avis et communications

AVIS DE CONCOURS ET DE VACANCE D'EMPLOIS

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES


ET DE LA SOUVERAINETÉ INDUSTRIELLE ET NUMÉRIQUE

Avis relatif à l’organisation au titre de l’année 2024 d’un concours professionnel


pour l’accès au grade de contrôleur des finances publiques de 1re classe
NOR : ECOE2331627V

La direction générale des finances publiques organise, au titre de l’année 2024, un concours professionnel pour
l’accès au grade de contrôleur des finances publiques de 1re classe.

I. – Conditions d’admission à concourir


En application des dispositions de l’article 15 du décret no 2010-982 du 26 août 2010, modifié, portant statut
particulier du corps des contrôleurs des finances publiques et de l’article 25 du décret no 2009-1388
du 11 novembre 2009, modifié, portant dispositions statutaires communes à divers corps de fonctionnaires de la
catégorie B de la fonction publique de l’Etat, ce concours professionnel est ouvert aux contrôleurs des finances
publiques de 2e classe titulaires, qui justifient d’au moins trois années de services effectifs dans un corps, cadre
d’emplois ou emploi de catégorie B ou de même niveau, au 31 décembre 2024.
Ils doivent, de plus, selon la situation qui les concerne :
– pour les contrôleurs des finances publiques de 2e classe nommés à compter du 1er septembre 2022 : avoir
atteint au moins le 6e échelon de ce grade le 31 décembre 2024 ;
– pour les contrôleurs des finances publiques de 2e classe nommés avant le 1er septembre 2022 : avoir atteint au
moins le 4e échelon de ce grade le 31 décembre 2024. La condition d’échelon s’apprécie sans tenir compte du
reclassement prévu à l’article 2 du décret no 2022-1209 du 31 août 2022 modifiant les dispositions communes
relatives à l’organisation des carrières des fonctionnaires de la catégorie B de la fonction publique de l’Etat et
en conservant les durées des échelons de ce grade prévues avant l’entrée en vigueur de ce même décret.
Pour la détermination des services effectifs mentionnés ci-dessus, il est tenu compte, pour la période de
formation initiale des contrôleurs des finances publiques de 2e classe stagiaires, de la seule durée du stage
d’application dans les services déconcentrés de la direction générale des finances publiques.
La vérification de l’ensemble des conditions pour concourir mentionnées ci-dessus s’effectue à compter de la
publication de la liste des candidats admis à ce concours, et le cas échéant, à compter de l’appel de chacun des
candidats inscrits sur la liste complémentaire de ce même concours.

II. – Nombre de places offertes


Le nombre de places offertes à ce concours professionnel fera l’objet d’un avis ultérieur, qui sera publié au
Journal officiel de la République française.

III. – Recours à des sujets distincts selon les zones géographiques


Il est recouru à des sujets distincts par zone géographique pour l’organisation de l’épreuve écrite de ce concours
professionnel.
Les zones géographiques, définies à l’article 6 bis de l’arrêté du 22 février 2011 modifié fixant les conditions
d’organisation et la composition du jury des concours et examens professionnels de la direction générale des
finances publiques, sont les suivantes :
– 1re zone géographique : Martinique, Guadeloupe, Guyane et Saint-Pierre-et-Miquelon ;
– 2e zone géographique : France métropolitaine, La Réunion et Mayotte ;
– 3e zone géographique : Polynésie française, Nouvelle-Calédonie et Wallis-et-Futuna.
Pour cette épreuve, les sujets seront communs pour les 1re et 2e zones géographiques et distincts pour la 3e zone
géographique.
Pour cette épreuve, la répartition des sujets entre les 1re et 2e zones géographiques et la 3e zone géographique sera
effectuée par voie de tirage au sort par le président du jury.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 86 sur 110

IV. – Dates des épreuves


L’épreuve écrite d’admission se déroulera :
– pour les candidates et candidats des 1re et 2e zones géographiques : le 11 mars 2024 (date locale) ;
– pour les candidates et candidats de la 3e zone géographique : le 11 mars 2024 en Polynésie française (date
locale) et le 12 mars 2024 en Nouvelle-Calédonie et à Wallis-et-Futuna (date locale).

V. – Aménagements des épreuves pour les candidats en situation de handicap


En application de l’article L. 352-3 du code général de la fonction publique, les candidates et candidats peuvent
bénéficier d’aménagements des épreuves, en raison de leur handicap, afin d’adapter la durée et le fractionnement
des épreuves ou de leur apporter les aides humaines et techniques nécessaires.
Les demandes d’aménagements doivent être formulées par les candidates et candidats en situation de handicap
lors de leur inscription.
Conformément au décret no 2020-523 du 4 mai 2020 relatif à la portabilité des équipements contribuant à
l’adaptation du poste de travail et aux dérogations aux règles normales des concours, des procédures de
recrutement et des examens en faveur des agents publics et des candidats en situation de handicap, les candidates et
candidats doivent transmettre un certificat médical, établi moins de six mois avant la date de la première épreuve,
par un médecin agréé.
Ce document atteste que la situation de la candidate ou du candidat nécessite les aides humaines et techniques
ainsi que les aménagements qu’il précise, afin de lui permettre, compte tenu de la nature et de la durée des
épreuves, de composer dans des conditions compatibles avec sa situation.
Le certificat médical doit être transmis par la candidate ou le candidat au plus tard le 26 janvier 2024 à l’ENFiP,
division des concours, par courriel à l’adresse suivante : enfip.concours@dgfip.finances.gouv.fr.
Le modèle de ce document sera adressé aux candidates et candidats ayant fait une demande d’aménagements des
épreuves lors de leur inscription, par leur centre d’examen.

VI. – Modalités d’inscription


Une procédure d’inscription par internet est mise à la disposition des candidates et candidats à l’adresse
suivante : « https://concours.dgfip.finances.gouv.fr ».
La procédure se déroule en une phase unique d’inscription et de validation. Après avoir créé son compte, ou
s’être connecté à son compte existant, la candidate ou le candidat saisit les données nécessaires à son inscription à
ce concours professionnel.
Avant de procéder à la validation de son inscription, un récapitulatif des données du dossier qu’elle ou il a saisies
lui est présenté à l’écran, pour vérification attentive, notamment de ses nom et prénom, de sa date de naissance,
ainsi que du centre d’examen choisi pour composer. Après validation, la candidate ou le candidat reçoit un courrier
électronique lui confirmant que son inscription a été réceptionnée.
Les candidates et candidats peuvent accéder à la téléprocédure pour consulter ou modifier les données de leur
dossier jusqu’à la date de clôture des inscriptions à ce concours. Elles ou ils peuvent, le cas échéant, supprimer leur
inscription jusqu’à cette date. Toute modification de données contenues dans le dossier doit faire l’objet d’une
nouvelle validation. La dernière manifestation de volonté de la candidate ou du candidat est considérée comme
seule valable.
Les candidates et candidats ont accès à leur compte utilisateur de façon permanente, pour modification de leur
adresse en cas de changement de domicile.
Les candidates et candidats dans l’impossibilité de s’inscrire par internet, complètent un dossier papier. Dans ce
cas, le dossier d’inscription et sa notice doivent être demandés par la candidate ou le candidat à l’Ecole nationale
des finances publiques (ENFiP), centre des concours de Lille par courriel à l’adresse suivante : enfip.ccl@dgfip.
finances.gouv.fr ou par téléphone au numéro suivant : 0806-70-49-49.
Complété et signé, le dossier papier doit être adressé par voie postale à l’ENFiP, centre des concours de Lille
dont l’adresse sera communiquée lors de la transmission du dossier à la candidate ou au candidat, ou peut être
scanné puis envoyé à l’adresse suivante : enfip.ccl@dgfip.finances.gouv.fr, au plus tard à la date de clôture des
inscriptions.
Les convocations à l’épreuve écrite sont adressées aux candidates et candidats, le cas échéant, par courriel.

VII. – Dates d’ouverture et de clôture des inscriptions


La date d’ouverture des inscriptions à ce concours professionnel est fixée au 12 décembre 2023.
La date limite d’envoi des dossiers d’inscription par la voie postale (le cachet de la poste faisant foi) est fixée
au 12 janvier 2024.
La date limite de téléinscription ou d’envoi du dossier d’inscription par courriel est fixée à la même date à
minuit, heure de métropole.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 86 sur 110

VIII. – Organisation et programme des épreuves


L’arrêté du 22 février 2011 modifié (NOR : BCRE1030486A) fixe les conditions d’organisation et la
composition du jury des concours et examens professionnels de la direction générale des finances publiques.
L’arrêté du 2 mars 2011 (NOR : BCRE1030463A) fixe les règles d’organisation générale, la nature et le
programme des épreuves du concours professionnel pour l’accès au grade de contrôleur des finances publiques
de 1re classe.

IX. – Service auquel doivent s’adresser les candidats


Pour tout renseignement, les candidates et candidats doivent s’adresser à l’ENFiP, centre des concours de Lille.
Courriel : enfip.ccl@dgfip.finances.gouv.fr.
Téléphone : 0806-70-49-49.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 87 sur 110

Avis et communications

AVIS DE CONCOURS ET DE VACANCE D'EMPLOIS

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES


ET DE LA SOUVERAINETÉ INDUSTRIELLE ET NUMÉRIQUE

Avis de vacance d’un emploi de responsable du pôle ressources


et projets de la direction départementale des finances publiques de la Haute-Savoie
NOR : ECOE2333439V

L’emploi de responsable de pôle de la direction départementale des finances publiques de la Haute-Savoie est
vacant depuis le 1er février 2023.
Il est situé 18, rue de la Gare à Annecy.

Environnement
o
Créée par le décret n 2008-310 du 3 avril 2008 modifié relatif à la direction générale des finances publiques, la
direction générale des finances publiques (DGFiP) est chargée de nombreuses missions dont elle assure la
conception et la mise en œuvre. Elle dispose à cette fin de services centraux et d’un important réseau déconcentré,
présent sur l’ensemble du territoire national, en métropole, dans les outre-mer et à l’étranger. Son action la conduit
également à participer à des négociations et des coopérations internationales.
La DGFiP est une administration d’autorité au cœur du fonctionnement de l’Etat et des finances publiques,
interlocuteur privilégié des entreprises et des collectivités locales. Chacun de ses agents incarne cette image du
service public d’Etat, avec ses valeurs d’intégrité, de neutralité et de secret professionnel.
Les directions territoriales des finances publiques sont principalement chargées des missions suivantes :
– missions fiscales : assiette, contrôle et recouvrement des impôts, cotisations et taxes de toute nature, tenue du
cadastre et de la publicité foncière ;
– missions de gestion publique : contrôle et paiement des dépenses publiques, production des comptes de l’Etat,
gestion financière et comptable des collectivités locales et de leurs établissements, vérification de l’utilisation
des fonds publics, opérations de trésorerie de l’Etat, gestion des dépôts de fonds et activité de préposé de la
Caisse des dépôts et consignations, gestion domaniale, action économique et financière.
La direction départementale des finances publiques de la Haute-Savoie est une direction territoriale comportant
994 agents, répartis entre les services de direction et les services infra départementaux au nombre de 33.
Les services de direction comprennent aujourd’hui outre la directrice départementale des finances publiques,
deux pôles : le pôle animation du réseau et le pôle état et expertise fiscale. Cette organisation est appelée à évoluer
très prochainement avec la création du pôle ressources et projets. Le pôle ressources et projets est composé des
divisions ressources humaines, budget logistique immobilier, stratégie et il assure le pilotage des chantiers
transverses en cours et à venir en lien avec le cadre objectifs et moyens. Le pôle est dirigé par la directrice ou le
directeur de pôle.

Descriptif de l’emploi proposé


Le pôle assure le soutien des différents services de la DDFiP au plan des ressources humaines, du budget, de
l’immobilier et de la logistique, ainsi que la stratégie, le contrôle de gestion et la relation à l’usager. Et il pilote les
projets de transformation de la direction en lien avec le cadre d’objectifs et de moyens.
La ou le responsable de pôle est en charge de la bonne coordination des divisions, de la mise en cohérence de
leurs actions et de leur bonne articulation avec les deux pôles métiers afin de mener à bien les travaux de gestion et
les actions prioritaires définies par la directrice.
Il assure la conduite des projets de transformation et participe ainsi à la définition des orientations générales de la
direction et à leur mise en œuvre.
La capacité à conduire le changement revêt une dimension essentielle du poste.
Interlocuteur des représentants des personnels et acteur du dialogue social, le responsable du pôle prépare les
travaux et s’assure de la bonne tenue des instances du dialogue social.
Le responsable du pôle ressources et projets intégrera dans sa feuille de route les projets suivants : la transition
environnementale, la nouvelle doctrine d’occupation des immeubles tertiaires de l’Etat, la transformation
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 87 sur 110

numérique, la mission d’accueil des usagers, la responsabilité managériale et le parcours de carrière des cadres
ainsi que les conditions de vie au travail. Il devra par ailleurs porter les évolutions d’organisation et de processus de
travail transverses nécessaires pour que les missions de relation à l’usager et de contrôle de gestion répondent aux
ambitions du nouveau cadre d’objectifs et de moyens.

Profil et compétences recherchés


Les candidats ou les candidates doivent disposer :
– de compétences managériales avérées (capacité de décision) ainsi que l’aptitude à maîtriser les savoirs
techniques exercés dans le pôle ;
– d’une grande capacité de travail en équipe pour faire vivre la transversalité des missions exercées ;
– d’un excellent sens des relations humaines et de grandes qualités d’écoute et de dialogue ;
– des capacités d’anticipation, de réactivité, d’animation et de décision ;
– d’un esprit de synthèse, de la hauteur de vue et un fort potentiel à conduire à développer et une vision
opérationnelle comme stratégique et à conduire et accompagner les changements.

Conditions d’emploi
Cet emploi est à pourvoir dans les conditions prévues par le décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 modifié
relatif aux emplois de direction de l’Etat et l’arrêté du 3 juin 2020 modifié fixant les modalités de recrutement de
ces emplois de direction relevant de la DGFiP, à savoir :
– pour les fonctionnaires : appartenance à un corps ou un cadre d’emploi relevant de la catégorie A dont l’indice
terminal est au moins égal à l’indice brut 1350 (ex : corps des administrateurs de l’Etat, des administrateurs
des finances publiques…) ou détachement pendant au moins 3 ans dans un emploi culminant à l’indice brut
1350. Sont également recevables les officiers supérieurs détenant au moins le grade de lieutenant-colonel ou
ayant occupé un emploi conduisant à nomination dans la classe fonctionnelle du grade de commandant, les
membres du corps du contrôle général des armées, les magistrats de l’ordre judiciaire ainsi que les
administrateurs des services de l’Assemblée nationale et du Sénat ;
– pour les non fonctionnaires : avoir exercé des responsabilités d’un niveau comparable à celles dévolues aux
fonctionnaires mentionnés ci-dessus.
Les personnes mentionnées aux deux alinéas précédents doivent justifier d’au moins 6 années d’activités
professionnelles diversifiées les qualifiant particulièrement pour l’exercice de fonctions supérieures de direction,
d’encadrement ou d’expertise.
Le ou la titulaire de cet emploi sera nommé pour une durée de trois ans, renouvelable dans la limite d’une durée
totale d’occupation de six ans, avec une période probatoire de six mois.
La rémunération résulte des décrets no 2022-1453 du 23 novembre 2022 relatif aux conditions de classement,
d’avancement et de rémunération applicables à certains emplois supérieurs de la fonction publique de l’Etat et
no 2022-1454 du 23 novembre 2022 portant diverses dispositions relatives à l’échelonnement indiciaire applicable
à l’encadrement supérieur de l’Etat et de l’arrêté du 23 novembre 2022 pris pour l’application au corps des
administrateurs de l’Etat des dispositions du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime
indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la
fonction publique de l’Etat.
Conformément aux dispositions de l’arrêté du 8 décembre 2022 pris pour l’application de l’article 11 du décret
no 2022-644 du 25 avril 2022 relatif aux emplois de direction de la direction générale des finances publiques et
modifiant le statut particulier des administrateurs des finances publiques et de l’arrêté du 23 novembre 2022
susmentionné, cet emploi relève respectivement du groupe VII et du quatrième niveau qui tient compte du niveau
de responsabilité, du champ d’action, du degré d’expertise exigé et de la technicité requise pour l’occuper.
La rémunération brute globale annuelle est composée d’une part indiciaire et d’une part indemnitaire résultant de
l’application de l’arrêté du 23 novembre 2022 pris pour l’application à certains emplois supérieurs de la fonction
publique de l’Etat des dispositions du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire
tenant compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction
publique de l’Etat.
La rémunération dépend de l’expérience professionnelle du candidat et varie, pour les agents ayant la qualité de
fonctionnaire selon le grade détenu par le titulaire de l’emploi.
A titre indicatif, l’arrêté précité prévoit pour les emplois de ce niveau une part fixe comprise entre 4 750 €
minimum et 63 000 € maximum par an (1) à laquelle peut s’ajouter une part variable (complément indemnitaire
annuel) plafonnée à 27 000 € en fonction des résultats atteints.

Procédure de recrutement
La procédure de recrutement se déroule selon les modalités fixées par les articles 3 à 10 du décret no 2019-1594
du 31 décembre 2019 modifié relatif aux emplois de direction de l’Etat et par les articles 2 à 8 de l’arrêté du
3 juin 2020 modifié fixant les modalités de recrutement des emplois de direction de l’Etat relevant de la DGFiP.
Concernant cet emploi, l’autorité de recrutement et l’autorité dont relève l’emploi est le directeur général des
finances publiques.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 87 sur 110

Dossier de candidature
Le dossier de candidature doit être transmis dans un délai de 30 jours à compter de la date de publication du
présent avis au Journal officiel de la République française à la délégation encadrement supérieur et talents de la
DGFiP, exclusivement à l’adresse suivante : recrutements-emplois-direction@dgfip.finances.gouv.fr.
Le dossier de candidature doit impérativement comprendre :
– une lettre de motivation ;
– un curriculum vitae détaillé.
Pour les agents publics n’appartenant pas à la DGFiP, les candidatures doivent être accompagnées :
– d’un état de services établi par le service RH du corps d’origine ;
– du dernier arrêté de situation administrative dans le corps d’origine et dans l’emploi occupé ;
– de la grille indiciaire de leur corps d’origine.
Pour les candidats ou les candidates originaires du secteur privé, les candidatures seront accompagnées du
dernier contrat de travail.

Personne à contacter pour obtenir des précisions sur le poste


Mme Marie-Hélène Hérou-Desbiolles, directrice départementale des finances publiques de la Haute-Savoie :
marie-helene.herou-desbiolles@dgfip.finances.gouv.fr.

(1) Les barèmes indemnitaires applicables aux emplois de ce groupe à l’intérieur de cette fourchette sont en cours
d’actualisation dans le cadre des travaux liés à la réforme de la haute fonction publique conduits en interministériel.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 88 sur 110

Avis et communications

AVIS DE CONCOURS ET DE VACANCE D'EMPLOIS

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES


ET DE LA SOUVERAINETÉ INDUSTRIELLE ET NUMÉRIQUE

Avis de vacance d’un emploi de directeur du pôle pilotage


et ressources de la direction départementale des finances publiques du Puy-de-Dôme
NOR : ECOE2333525V

L’emploi de directeur du pôle pilotage et ressources de la direction départementale des finances publiques du
Puy-de-Dôme sera vacant à compter du 1er mars 2024.
Il est situé 2, rue Gilbert-Morel, à Clermont-Ferrand.

Environnement
o
Créée par le décret n 2008-310 du 3 avril 2008 modifié relatif à la direction générale des finances publiques, la
direction générale des finances publiques (DGFiP) est chargée de nombreuses missions dont elle assure la
conception et la mise en œuvre. Elle dispose à cette fin de services centraux et d’un important réseau déconcentré,
présent sur l’ensemble du territoire national, en métropole, dans les outre-mer et à l’étranger. Son action la conduit
également à participer à des négociations et des coopérations internationales.
La DGFiP est une administration d’autorité au cœur du fonctionnement de l’Etat et des finances publiques,
interlocuteur privilégié des entreprises et des collectivités locales. Chacun de ses agents incarne cette image du
service public d’Etat, avec ses valeurs d’intégrité, de neutralité et de secret professionnel.
Les directions territoriales des finances publiques sont principalement chargées des missions suivantes :
– missions fiscales : assiette, contrôle et recouvrement des impôts, cotisations et taxes de toute nature, tenue du
cadastre et de la publicité foncière ;
– missions de gestion publique : contrôle et paiement des dépenses publiques, production des comptes de l’Etat,
gestion financière et comptable des collectivités locales et de leurs établissements, vérification de l’utilisation
des fonds publics, opérations de trésorerie de l’Etat, gestion des dépôts de fonds et activité de préposé de la
Caisse des dépôts et consignations, gestion domaniale, action économique et financière.
La DDFiP du Puy-de-Dôme compte 839 emplois répartis sur l’ensemble du département. Elle est composée de
15 services comptables infra départementaux répartis sur 5 sites, 5 services infra départementaux non comptables
et comporte 7 services supra départementaux.

Descriptif de l’emploi proposé


En tant qu’adjoint du directeur, le chef ou la cheffe du pôle pilotage et ressources fait partie de l’équipe de
commandement de la direction. Il ou elle participe à ce titre au pilotage de la direction dans toutes ses dimensions
et représente le directeur auprès des services de la direction et des autorités ou partenaires extérieurs.
En tant que responsable du pôle pilotage et ressources, le chef ou la cheffe de pôle exerce son autorité directe sur
trois divisions chargées respectivement :
– des ressources humaines et de la formation professionnelle ;
– de la maîtrise d’activité, de la stratégie et des grands projets ;
– de la gestion des moyens budgétaires, immobiliers et logistiques.
Trois services supra départementaux sont également rattachés au pôle : le CSP RNF, le CSRH et le SLR (payes
DGFiP).
Son champ de compétences recouvre ainsi une grande variété d’enjeux majeurs, mis en avant dans la feuille de
route stratégique de la DGFiP (COM 2023-2027) : la modernisation de la gestion RH et l’accompagnement des
cadres, l’attractivité, la transition écologique dans ses différentes dimensions (transport, immobilier, achats…), la
transformation numérique.
Le chef ou la cheffe de pôle occupe également une place centrale dans le dialogue social et ses principales
thématiques, préparant les travaux et s’assurant de la bonne tenue des instances du dialogue social : conduite du
changement et mise en œuvre des réorganisations, sécurité et conditions de vie au travail, mise en œuvre des
dispositifs de reconnaissance et de motivation des cadres et des agents, attractivité de la direction, adéquation de
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 88 sur 110

l’allocation des moyens aux besoins des métiers via la gestion des affectations et la formation professionnelle. Sur
l’ensemble des sujets traités au sein du pôle, le ou la titulaire s’assure de la bonne coordination des travaux
conduits avec les différentes composantes et les responsables des pôles métiers. Le périmètre du poste pourra faire
l’objet d’évolution fonctionnelle.

Profil et compétences recherchés


Les candidats ou les candidates doivent disposer :
– de compétences managériales avérées (capacité de décision) ;
– d’une aptitude à maîtriser les savoirs techniques exercés ou se les approprier très rapidement dans le pôle ;
– d’un fort potentiel à conduire et accompagner les changements ainsi qu’à porter au plus haut niveau les
ambitions et les valeurs de la DGFiP ;
– d’un sens développé des relations humaines au regard de la multiplicité des interlocuteurs, internes comme
externes : corps préfectoral, dirigeants administratifs, élus nationaux et locaux, autres représentants
institutionnels et médias locaux ;
– du sens de l’anticipation, d’une grande faculté d’écoute et de dialogue ainsi que d’une capacité forte
d’animation et de coordination d’équipes de travail.

Conditions d’emploi
Cet emploi est à pourvoir dans les conditions prévues par le décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 modifié
relatif aux emplois de direction de l’Etat et l’arrêté du 3 juin 2020 modifié fixant les modalités de recrutement de
ces emplois de direction relevant de la DGFiP, à savoir :
– pour les fonctionnaires : appartenance à un corps ou un cadre d’emploi relevant de la catégorie A dont l’indice
terminal est au moins égal à l’indice brut 1350 (ex : corps des administrateurs de l’Etat, des administrateurs
des finances publiques…) ou détachement pendant au moins 3 ans dans un emploi culminant à l’indice brut
1350. Sont également recevables les officiers supérieurs détenant au moins le grade de lieutenant-colonel ou
ayant occupé un emploi conduisant à nomination dans la classe fonctionnelle du grade de commandant, les
membres du corps du contrôle général des armées, les magistrats de l’ordre judiciaire ainsi que les
administrateurs des services de l’Assemblée nationale et du Sénat ;
– pour les non fonctionnaires : avoir exercé des responsabilités d’un niveau comparable à celles dévolues aux
fonctionnaires mentionnés ci-dessus.
Les personnes mentionnées aux deux alinéas précédents doivent justifier d’au moins 6 années d’activités
professionnelles diversifiées les qualifiant particulièrement pour l’exercice de fonctions supérieures de direction,
d’encadrement ou d’expertise.
Le ou la titulaire de cet emploi sera nommé pour une durée de trois ans, renouvelable dans la limite d’une durée
totale d’occupation de six ans, avec une période probatoire de six mois.
La rémunération résulte des décrets no 2022-1453 du 23 novembre 2022 relatif aux conditions de classement,
d’avancement et de rémunération applicables à certains emplois supérieurs de la fonction publique de l’Etat et
no 2022-1454 du 23 novembre 2022 portant diverses dispositions relatives à l’échelonnement indiciaire applicable
à l’encadrement supérieur de l’Etat et de l’arrêté du 23 novembre 2022 pris pour l’application au corps des
administrateurs de l’Etat des dispositions du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime
indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la
fonction publique de l’Etat.
Conformément aux dispositions de l’arrêté du 8 décembre 2022 pris pour l’application de l’article 11 du décret
no 2022-644 du 25 avril 2022 relatif aux emplois de direction de la direction générale des finances publiques et
modifiant le statut particulier des administrateurs des finances publiques et de l’arrêté du 23 novembre 2022
susmentionné, cet emploi relève respectivement du groupe VII et du quatrième niveau qui tient compte du niveau
de responsabilité, du champ d’action, du degré d’expertise exigé et de la technicité requise pour l’occuper.
La rémunération brute globale annuelle est composée d’une part indiciaire et d’une part indemnitaire résultant de
l’application de l’arrêté du 23 novembre 2022 pris pour l’application à certains emplois supérieurs de la fonction
publique de l’Etat des dispositions du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire
tenant compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction
publique de l’Etat.
La rémunération dépend de l’expérience professionnelle du candidat et varie, pour les agents ayant la qualité de
fonctionnaire selon le grade détenu par le titulaire de l’emploi.
A titre indicatif, l’arrêté précité prévoit pour les emplois de ce niveau une part fixe comprise entre 4 750 €
minimum et 63 000 € maximum par an (1) à laquelle peut s’ajouter une part variable (complément indemnitaire
annuel) plafonnée à 27 000 € en fonction des résultats atteints.

Procédure de recrutement
La procédure de recrutement se déroule selon les modalités fixées par les articles 3 à 10 du décret no 2019-1594
du 31 décembre 2019 modifié relatif aux emplois de direction de l’Etat et par les articles 2 à 8 de l’arrêté
du 3 juin 2020 modifié fixant les modalités de recrutement des emplois de direction de l’Etat relevant de la DGFiP.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 88 sur 110

Concernant cet emploi, l’autorité de recrutement et l’autorité dont relève l’emploi est le directeur général des
finances publiques.
Dossier de candidature :
Le dossier de candidature doit être transmis dans un délai de 30 jours à compter de la date de publication du
présent avis au Journal officiel de la République française à la délégation encadrement supérieur et talents de la
DGFiP, exclusivement à l’adresse suivante : recrutements-emplois-direction@dgfip.finances.gouv.fr.
Le dossier de candidature doit impérativement comprendre :
– une lettre de motivation ;
– un curriculum vitae détaillé.
Pour les agents publics n’appartenant pas à la DGFiP, les candidatures doivent être accompagnées :
– d’un état de services établi par le service RH du corps d’origine ;
– du dernier arrêté de situation administrative dans le corps d’origine et dans l’emploi occupé ;
– de la grille indiciaire de leur corps d’origine.
Pour les candidats ou les candidates originaires du secteur privé, les candidatures seront accompagnées du
dernier contrat de travail.

Personne à contacter pour obtenir des précisions sur le poste


M. Patrick SISCO, directeur départemental des finances publiques du Puy-de-Dôme : patrick.sisco@dgfip.
finances.gouv.fr (tél. : 04-73-43, secrétariat : 10-11 ou 10-10/Ld : 11-49) ;
Mme Nathalie CAUMON, directrice du pôle pilotage ressources de la DDFiP du Puy-de-Dôme : nathalie.
caumon@dgfip.finances.gouv.fr (tél. : 04-73-43-10-17).

(1) Les barèmes indemnitaires applicables aux emplois de ce groupe à l’intérieur de cette fourchette sont en cours
d’actualisation dans le cadre des travaux liés à la réforme de la haute fonction publique conduits en interministériel.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 89 sur 110

Avis et communications

AVIS DE CONCOURS ET DE VACANCE D'EMPLOIS

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR ET DES OUTRE-MER

Avis de vacance d’un emploi de chef du service de l’administration des étrangers,


adjoint à la préfète déléguée à l’immigration (administration centrale : préfecture de police)
NOR : IOMA2333435V

Un emploi de chef de service (classe I) est susceptible d’être vacant au ministère de l’intérieur et des outre-mer.
Cet emploi est affecté à la délégation à l’immigration de la préfecture de police.
Créée en 2021, la délégation à l’immigration est chargée de :
– la mise en œuvre des compétences du préfet de police en matière de droit d’asile, d’entrée et de séjour des
étrangers ainsi qu’en matière de lutte contre l’immigration irrégulière ;
– l’orientation de l’action des forces de l’ordre en matière de lutte contre l’immigration irrégulière en lien étroit
avec les autoirités d’emploi ;
– l’animation et la coordination des dispositifs mis en place dans la zone de défense et de sécurité de Paris pour
répondre aux enjeux migratoires.
Au sein de cette structure, le titulaire de l’emploi exerce les fonctions de chef du service de l’administration des
étrangers (SAE) et adjoint au préfet délégué à l’immigration.
A ce titre, il est responsable :
– de la bonne organisation de l’accueil des usagers du service tant en ce qui concerne la délivrance des titres de
séjour (260 000 personnes par an), l’enregistrement de la demande d’asile (27 000 personnes par an) ou
l’accès à la nationalité française (7 800 personnes par an). A ce titre, il assure la conduite du changement
induit par le déploiement des téléprocédures tant en ce qui concerne l’accompagnement des usagers que
l’adaptation des méthodes de travail des collaborateurs ;
– de la qualité juridique des décisions rendues et de l’optimisation des chaines d’instruction ;
– de la mise en œuvre de la lutte contre l’immigration irrégulière. Dans ce cadre, il est le garant de la bonne
coordination des services impliqués (forces de l’ordre, préfectures) et il supervise l’action de la cellule de
coordination zonale chargée du placement en rétention administrative pour l’ensemble des départements
franciliens ;
– du pilotage des ressources humaines (650 agents) des moyens budgétaires et immobiliers (7 sites de la
délégation en lien étroit avec les directions compétentes de la préfecture de police).
En outre, le chef du SAE assure le lien avec les nombreux partenaires de la délégation : directions du ministère
de l’intérieur et des outre-mer (direction générale des étrangers en France, direction des libertés publiques et des
affaires juridiques), préfecture de la région Ile-de-France et préfectures de la zone de défense, forces de l’ordre,
Office français de l’immigration et de l’intégration, Office français de protection des réfugiés et apatrides,
universités et grandes écoles, représentations diplomatiques étrangères, associations, etc.
Adjoint de la préfète déléguée à l’immigration de la préfecture de police, le chef du service de l’administration
des étrangers assure son intérim ou sa suppléance, en cas d’absence ou d’empêchement.

Profil des candidats recherchés


Les candidats devront justifier d’au moins six années d’expérience professionnelle diversifiées les qualifiant
particulièrement pour l’exercice des fonctions supérieures de direction ainsi que d’une expérience avérée dans le
domaine des politiques migratoires, de qualités managériales reconnues, d’une réelle disponibilité, de compétences
développées en matière de management de projet, d’une bonne connaissance des réseaux préfectoraux et de
l’administration centrale, ainsi que d’une expérience et d’un goût pour le travail partenarial en lien avec d’autres
directions ou partenaires.
Les principales qualités attendues du titulaire du poste sont :
– rigueur et force de travail ;
– sens de l’écoute, du dialogue et du travail en équipe ;
– capacité à innover et à conduire le changement ;
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 89 sur 110

– aptitude à décider et/ou conseiller dans l’urgence sur des dossiers sensibles.

Conditions d’emploi
Cet emploi est à pourvoir dans les conditions prévues par le décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 relatif
aux emplois de direction de l’Etat (articles 3 à 16 et 23 notamment).
Le titulaire de cet emploi sera nommé pour une durée de trois ans, renouvelable dans la limite de six ans.
La nomination sur cet emploi fait l’objet d’une période probatoire de 6 mois en application de l’article 13 du
décret du 31 décembre 2019 susmentionné.
Cet emploi est classé dans le groupe 1 en application de l’arrêté du 29 juin 2016 pris pour l’application à certains
emplois de responsabilités supérieures des dispositions du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création du
RIFSEEP.
La rémunération brute annuelle dépend de l’expérience du titulaire de l’emploi. Sous-réserve de la réforme de la
haute fonction publique en cours, elle comprend une part fixe brute comprise entre 103 300 € et 140 200 € et peut
être augmentée par une part variable annuelle dont le montant maximum est fixé à 14 800 € brut.

Procédure de recrutement
La procédure de recrutement se déroule selon les modalités fixées par les articles 3 à 5 et 23 du décret
no 2019-1594 du 31 décembre 2019 modifié relatif aux emplois de direction de l’Etat.
Concernant cet emploi de chef de service :
– l’autorité de recrutement est le secrétaire général du ministère de l’intérieur et des outre-mer ;
– l’autorité dont relève l’emploi est le préfet de police.
Recevabilité des candidatures :
L’autorité de recrutement procède à l’examen de la recevabilité des candidatures, en accuse réception et informe
les candidats non éligibles.
Examen des candidatures et audition des candidats :
Les candidatures présélectionnées par l’autorité de recrutement sont auditionnées par un comité réuni sous la
présidence du secrétaire général du ministère de l’intérieur ou de son représentant et composé des membres prévus
à l’article 23 du décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019. Outre son président, ce comité comprend :
– le directeur auprès duquel le chef de service doit être placé ;
– une personne occupant des fonctions la qualifiant particulièrement en raison de ses compétences dans le
domaine des ressources humaines, dont la liste est fixée par arrêté de la Première ministre et du ministre
chargé de la fonction publique ;
– une personne extérieure à l’administration d’emploi.
Le ministre peut, en outre, désigner une autre personne travaillant au sein de l’administration dont relève
l’emploi.
A l’issue des auditions, le comité établit un document précisant les appréciations portées sur chaque candidat
sélectionné au regard de ses qualifications, compétences, aptitudes, de son expérience professionnelle et de sa
capacité à exercer les missions dévolues à l’emploi à pourvoir. Ce document ainsi que la liste des candidats qu’il
estime les plus qualifiés pour occuper l’emploi à pourvoir permettra de proposer à l’autorité investie du pouvoir de
nomination le nom du candidat susceptible d’être nommé.
Nomination par l’autorité de recrutement :
A l’issue des auditions et dans un délai de deux semaines, les candidats auditionnés non retenus pour occuper
l’emploi à pourvoir sont informés.
Dossier de candidature :
Le dossier de candidature doit être transmis dans un délai de 30 jours à compter de la date de publication du
présent avis au Journal officiel de la République française :
– pour les candidats relevant du ministère de l’intérieur, ayant accès à son intranet, sur le site MOB-MI
accessible à l’adresse suivante : https://ministereinterieur-employee.talent-soft.com/accueil.aspx?LCID=1036.
Sur le site de MOB-MI, l’avis de vacance, référencé MINT-CS-DI-PP-2023-77355, est accessible en renseignant
les champs suivants :
– mot clé de l’offre : MINT-CS-DI-PP-2023-77355 ;
– ou catégorie : A+ (encadrement supérieur, emplois de direction).
La recherche par le seul critère de la catégorie permet d’accéder à tous les avis de vacance publiés sur des
emplois de direction de l’Etat au sein de l’administration centrale et territoriale du ministère de l’intérieur.
– pour les candidats n’ayant pas accès à l’intranet du ministère de l’intérieur, sur le site Choisir le service
public : https://choisirleservicepublic.gouv.fr/.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 89 sur 110

Sur le site Choisir le service public, l’avis de vacance, référencé MINT_MINT-CS-DI-PP-2023-77355, est
accessible en renseignant les champs suivants :
– mot clé de l’offre : chef de service ;
– catégorie : A+ (encadrement supérieur, emplois de direction) ;
– employeur : ministère de l’intérieur ;
– localisation : Paris.
Le dossier de candidature devra impérativement comprendre :
– une lettre de motivation, celle-ci pourra être enregistrée en formulaire de mobilité ;
– un curriculum vitae détaillé.
Pour les fonctionnaires, les candidatures seront accompagnées :
– d’un état de services établi par le service RH du corps d’origine ;
– du dernier arrêté de situation administrative dans le corps d’origine et dans l’emploi occupé ;
– des trois derniers bulletins de salaire.
Pour les agents n’ayant pas la qualité de fonctionnaire, les candidatures seront accompagnées :
– d’une copie de la carte nationale d’identité ;
– de documents attestant de l’occupation effective des emplois mentionnés dans le curriculum vitae ;
– du dernier contrat de travail ;
– des trois derniers bulletins de salaire.

Déontologie
o
Conformément à l’article 2 du décret n 2016-1967 modifié du 28 décembre 2016 relatif à l’obligation de
transmission d’une déclaration d’intérêts prévue à l’article L. 122-2 du code général de la fonction publique,
l’accès à cet emploi est soumis au dépôt d’une déclaration d’intérêts préalablement à la nomination.
Le formulaire de la déclaration d’intérêts prévue par la circulaire du 4 décembre 2018 relative à l’obligation de
transmission d’une déclaration d’intérêts dans la fonction publique de l’Etat peut être téléchargé à l’adresse
suivante : http://circulaires.legifrance.gouv.fr/pdf/2018/12/cir_44142.pdf.
Ce formulaire sera demandé par l’autorité de recrutement au candidat retenu préalablement à sa nomination.
Pour les personnes qui exercent ou ont exercé une activité au cours des trois dernières années une activité privée
lucrative, l’autorité hiérarchique dont relève l’emploi apprécie la compatibilité de cette activité avec les fonctions
envisagées. Lorsque l’autorité hiérarchique a un doute sérieux, elle saisit pour avis, préalablement à sa décision, le
référent déontologue. Lorsque l’avis de ce dernier ne permet pas de lever ce doute, l’autorité hiérarchique saisit la
Haute Autorité, en application de l’article L. 124-7 du code général de la fonction publique.

Formation
Les personnes n’ayant pas la qualité de fonctionnaire suivront un module spécifique relatif aux obligations des
agents en matière de déontologie, à l’organisation et au fonctionnement des services publics ainsi qu’à la gestion
des ressources humaines dans la fonction publique.

Références
Code général de la fonction publique.
Décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l’Etat.
Décret no 2008-836 du 22 août 2008 fixant l’échelonnement indiciaire des corps et des emplois communs aux
administrations de l’Etat et de ses établissements publics ou afférent à plusieurs corps de fonctionnaires de l’Etat et
de ses établissements publics (article 12-II).
Arrêté du 29 juin 2016 pris pour l’application à certains emplois de responsabilités supérieures des dispositions
du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des
sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de l’Etat.
Décret no 2022-1452 du 23 novembre 2022 modifiant le statut particulier du corps des administrateurs de l’Etat.
Décret no 2022-1453 du 23 novembre 2022 relatif aux conditions de classement, d’avancement et de
rémunération applicables à certains emplois supérieurs de la fonction publique de l’Etat.
Décret no 2022-1454 du 23 novembre 2022 portant diverses dispositions relatives à l’échelonnement indiciaire
applicable à l’encadrement supérieur de l’Etat.
Décret no 2022-1455 du 23 novembre 2022 portant diverses dispositions applicables à certains emplois
supérieurs de la fonction publique de l’Etat.
Arrêté du 23 novembre 2022 pris pour l’application au corps des administrateurs de l’Etat des dispositions du
décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des
sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de l’Etat.
Arrêté du 23 novembre 2022 pris pour l’application à certains emplois supérieurs de la fonction publique de
l’Etat des dispositions du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire tenant
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 89 sur 110

compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de
l’Etat.
Arrêté du 23 novembre 2022 relatif à la répartition par niveaux des emplois relevant du décret no 2022-1453
du 23 novembre 2022 relatif aux conditions de classement, d’avancement et de rémunération applicables à certains
emplois supérieurs de la fonction publique de l’Etat.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 90 sur 110

Avis et communications

AVIS DE CONCOURS ET DE VACANCE D'EMPLOIS

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR ET DES OUTRE-MER

Avis de vacance d’un emploi de directeur départemental interministériel


(direction départementale de la protection des populations du Var)

NOR : IOMA2333443V

L’emploi de directeur départemental de la direction départementale de la protection des populations (DDPP)


du Var sera prochainement vacant.

Intérêt du poste
Sous l’autorité du préfet de département, le directeur départemental met en œuvre les politiques publiques en
matière de protection des populations relevant de quatre ministères différents : le ministère de l’intérieur et des
outre-mer, le ministère de l’économie, des finances, de la souveraineté industrielle et numérique, le ministère de
l’agriculture et de la souveraineté alimentaire, ainsi que le ministère de la transition écologique et de la cohésion
des territoires.
Il manage une équipe interministérielle de 53 agents. L’intérêt du poste, situé dans un territoire divers, réside
dans l’animation de politiques publiques variées et la richesse des dossiers traités en matière de prévention des
risques sanitaires, alimentaires, économiques et environnementaux, la sécurité des établissements recevant du
public et le travail interministériel tant au sein de la DDPP qu’avec les autres services de l’Etat et les nombreux
partenaires et interlocuteurs de la DDPP.
Cette activité diversifiée du territoire permet d’appréhender les domaines entrant dans le champ de compétence
des DDPP : prévention et gestion des risques en santé et protection des animaux et en environnement (installations
classées et faune sauvage captive), contrôle de l’hygiène et de la sécurité des aliments, contrôle de la conformité et
la sécurité des produits non alimentaires et des prestations de service, protection économique du consommateur,
veille concurrentielle dans la commande publique, prévention des risques en matière de protection civile dans les
ERP et campings.
Le directeur départemental a compétence sur l’ensemble de la direction et dispose d’une délégation du préfet
dans la mise en œuvre des politiques publiques de la DDPP.

Missions
Le directeur départemental de la protection des populations est chargé de mettre en œuvre, sous l’autorité du
préfet, les politiques publiques relevant de la compétence de cette direction, et s’investit dans la réalisation des
missions suivantes, telles que définies à l’article 5 du décret no 2009-1484 du 3 décembre 2009 relatif aux
directions départementales interministérielles :
– il définit les orientations stratégiques et des priorités en lien avec le préfet et les directions régionales dans les
domaines des politiques publiques dont il a la charge ;
– il coordonne les services techniques opérationnels et concourt au développement de la cohérence
transversale ;
– il assure le secrétariat de la commission consultative départementale de sécurité et d’accessibilité, le
secrétariat des commissions d’arrondissement de sécurité et d’accessibilité et la présidence des commissions
d’arrondissement et de la sous-commission départementale de sécurité en liaison avec les sous-préfets ;
– il assure la représentation de la direction ;
– il suit la démarche qualité et veille au pilotage de la performance de la direction ;
– il anime le volet communication de la direction ;
– il prépare à la gestion de crise ;
– il participe au pilotage du secrétariat général commun.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 90 sur 110

Environnement
Le poste est situé à Toulon (boulevard du 112e régiment d’infanterie), siège de la DDPP, qui dispose de deux
implantations géographiques dans cette même ville et une antenne à Draguignan. ville peuplée de 176 198 habitants,
Toulon se trouve au cœur d’une aire urbaine de 600 000 habitants.
Premier département touristique de France, l’activité agricole du Var s’articule autour de deux productions
majeures : vins et fleurs qui représentent 85 % de la potentialité agricole du département. Depuis le début des
années 2000, l’arboriculture et l’élevage ovin subissent une chute du nombre d’exploitants. Sa position
géographique en bord de mer implique une circulation importante, une population nombreuse pendant la période
estivale et une vigilance sanitaire accrue autour des maladies émergentes. En 2024, les enjeux particuliers sont la
mise en œuvre de la police unique de l’alimentation dans un département très touristique et l’accompagnement du
plan Cités qui permettra le regroupement de la DDPP.
Sous l’autorité du préfet de département, la DDPP entretient, à l’échelle régionale, des liens étroits avec la
direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt (DRAAF), la direction régionale de l’économie,
de l’emploi, du travail et des solidarités (DREETS) et la direction régionale de l’environnement, de l’aménagement
et du logement (DREAL).
Au plan départemental, elle travaille en liaison avec tous les services de l’Etat et particulièrement les services de
la préfecture et les sous-préfets, la direction départementale des territoires (DDTM), les unités territoriales des
directions régionales précitées et de l’Agence régionale de santé (ARS), l’Office français de biodiversité (OFB), les
services de la justice, les forces de sécurité. Dans le cadre des missions de protection civile, elle est en lien avec le
service départemental d’incendie et de secours (SDIS) et les élus.

Profil recherché/Compétences
Les candidats doivent posséder une solide expérience (au moins 6 ans) d’encadrement direct d’un service
important composé d’équipes pluridisciplinaires, portant des politiques publiques dans les domaines de la
protection des populations. La capacité à manager en mode projet et à accompagner les changements doit être
particulièrement mise en évidence dans la présentation de l’expérience des candidats. Ils doivent être en mesure
d’assumer des responsabilités de direction stratégique, de conduire des négociations et de représenter le préfet en
situation complexe et plus largement de savoir-faire face à la pression.
La fonction de directeur implique en particulier :
– une bonne maîtrise des méthodes de management permettant l’encadrement et l’animation d’une équipe
pluridisciplinaire et interministérielle ;
– une capacité à piloter des projets et faire prévaloir les enjeux de politiques publiques ;
– une aptitude à la communication, à faire évoluer, mobiliser, faire progresser, enfin à l’écoute, au dialogue
social formel et informel et au travail en réseau ;
– une capacité d’anticipation et de vision prospective ;
– une capacité à organiser les équipes et à décider en situation d’urgence ou de crise ;
– de la loyauté, de la réactivité, du sens de l’initiative, des facultés d’analyse et de synthèse.

Conditions d’emploi
Cet emploi, à pourvoir dans les conditions prévues par le décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 relatif aux
emplois de direction de l’Etat (articles 3 à 9 et 47 à 49 notamment), et par l’article 7 de l’arrêté du 30 juillet 2021
fixant les modalités de la procédure de recrutement des emplois de direction relevant, pour leur gestion, du
secrétariat général du ministère de l’intérieur, est classé dans le groupe III en application des dispositions de
l’arrêté du 29 décembre 2009 modifié, fixant la liste et le classement par groupes des emplois de direction des
directions départementales interministérielles.
Le titulaire de cet emploi sera nommé pour une durée de quatre ans, renouvelable dans la limite d’une durée
totale de six ans.
La nomination sur cet emploi fait l’objet d’une période probatoire de 6 mois en application de l’article 13 du
décret du 31 décembre 2019 susmentionné.
La rémunération brute annuelle dépend de l’expérience du titulaire de l’emploi. Elle comprend une part fixe
brute comprise entre 65 800 € et 115 000 €. A l’intérieur de cette fourchette, si le titulaire de l’emploi est un
fonctionnaire, sa rémunération est établie au regard de son classement dans sa grille indiciaire. Pour les personnes
n’ayant pas la qualité de fonctionnaire, le classement est fait au regard de la durée et du niveau des expériences
professionnelles antérieures en rapport avec l’emploi à pourvoir. Cette rémunération fixe peut être complétée par
une part variable annuelle (complément indemnitaire annuel), qui dépend de la manière de servir, et dont le
montant maximum est fixé à 8 820 €, sous réserve de la déclinaison ministérielle de la réforme de la haute fonction
publique.

Procédure de recrutement
La procédure de recrutement se déroule selon les modalités fixées par les articles 3 à 9 du décret no 2019-1594
du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l’Etat.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 90 sur 110

Concernant cet emploi :


– l’autorité de recrutement est le secrétaire général du ministère de l’intérieur et des outre-mer ;
– l’autorité dont relève l’emploi est le préfet du Var.
Recevabilité des candidatures :
L’autorité de recrutement procède à l’examen de la recevabilité des candidatures, en accuse réception et informe
les candidats non éligibles.
Examen des candidatures :
L’autorité de recrutement réunit l’instance collégiale prévue à l’article 6 du décret du 31 décembre 2019, qui
procède à l’examen des candidatures recevables pour présélectionner les candidats à auditionner.
L’instance collégiale est composée :
– de la directrice du management de l’administration territoriale et de l’encadrement supérieur ou son
représentant ;
– ainsi que de deux membres parmi ceux énumérés ci-après : le secrétaire général du ministère de la transition
écologique et de la cohésion des territoires ou son représentant, la secrétaire générale du ministère de
l’agriculture et de la souveraineté alimentaire ou son représentant, le secrétaire général des ministères chargés
des affaires sociales ou son représentant et la directrice générale de la consommation, de la concurrence et de
la répression des fraudes ou son représentant.
Audition des candidats et choix du candidat retenu :
L’autorité dont relève l’emploi procède ensuite à l’audition des candidats présélectionnés.
A l’issue des auditions, l’autorité d’emploi transmet à l’autorité de recrutement un avis sur les candidats
auditionnés afin de lui permettre de proposer à l’autorité investie du pouvoir de nomination le nom du candidat
susceptible d’être nommé.
Nomination par l’autorité de recrutement :
A l’issue des auditions et dans un délai de deux semaines, les candidats non retenus pour occuper l’emploi à
pourvoir sont informés.

Dossier de candidature
Le dossier de candidature doit être transmis, dans un délai de 30 jours à compter de la date de publication du
présent avis au Journal officiel de la République française, par voie dématérialisée :
– pour les candidats relevant du ministère de l’intérieur et des outre-mer, ayant accès à son intranet, sur le site
MOB-MI accessible à l’adresse suivante : https://ministereinterieur-employee.talent-soft.com/accueil.aspx?
LCID=1036.
Sur le site de MOB-MI, l’avis de vacance est accessible en renseignant les champs suivants :
– mot clé de l’offre MINT-DDPP83-2023-77291 ; ou
– catégorie : A+ (encadrement supérieur, emplois de direction).
La recherche par le seul critère de la catégorie permet d’accéder à tous les avis de vacance sur des emplois de
direction de l’administration territoriale de l’Etat publiés par le ministère de l’intérieur et des outre-mer.
– pour les candidats n’ayant pas accès à l’intranet du ministère de l’intérieur et des outre-mer, sur le site
« Choisir le service public » : https://choisirleservicepublic.gouv.fr/.
Sur le site « Choisir le service public » l’avis de vacance, référencé MINT_MINT-DDPP83-2023-77291, est
accessible en renseignant les champs suivants :
– mot clé de l’offre : directeur départemental interministériel ;
– catégorie : A+ (encadrement supérieur, emplois de direction) ;
– localisation : sélectionner le département concerné par cet avis.
Le dossier de candidature devra impérativement comprendre :
– une lettre de motivation, celle-ci pourra être enregistrée en formulaire de mobilité ;
– un curriculum vitae détaillé.
Pour les fonctionnaires, les candidatures seront accompagnées :
– d’un état des services établi par le service RH du corps d’origine ;
– du dernier arrêté de situation administrative dans le corps d’origine et dans l’emploi occupé ;
– des trois derniers bulletins de salaire.
Pour les personnes n’ayant pas la qualité de fonctionnaire, les candidatures seront accompagnées :
– d’une copie de la carte nationale d’identité ;
– de documents attestant de l’occupation effective des emplois mentionnés dans le curriculum vitae ;
– du dernier contrat de travail ;
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 90 sur 110

– des trois derniers bulletins de salaire.

Déontologie
o
Conformément à l’article 2 du décret n 2016-1967 modifié du 28 décembre 2016 relatif à l’obligation de
transmission d’une déclaration d’intérêts prévue à l’article L. 122-2 du code général de la fonction publique,
l’accès à cet emploi est soumis au dépôt d’une déclaration d’intérêts préalablement à la nomination.
Le formulaire de la déclaration d’intérêts prévue par la circulaire du 4 décembre 2018 relative à l’obligation de
transmission d’une déclaration d’intérêts dans la fonction publique de l’Etat peut être téléchargé à l’adresse
suivante : https://circulaires.legifrance.gouv.fr/pdf/2018/12/cir_44142.pdf.
Ce formulaire sera demandé par l’autorité de recrutement au candidat retenu préalablement à sa nomination.
Pour les personnes ayant exercé une activité dans le secteur privé au cours des trois dernières années qui
précédent la nomination sur cet emploi, un contrôle de la compatibilité de cette activité avec les fonctions exercées
sera effectué préalablement à la nomination par l’autorité de recrutement qui pourra, le cas échéant, saisir pour
avis, préalablement à sa décision, le référent déontologue du ministère ou la Haute Autorité pour la transparence de
la vie publique, en application de l’article L. 124-4 du code général de la fonction publique.

Formation
Les personnes nommées pour la première fois dans un emploi de direction de l’administration territoriale de
l’Etat suivront, dans les six mois à compter de leur prise de fonction, un séminaire de prise de poste.
Les personnes n’ayant pas la qualité de fonctionnaire suivront un module spécifique relatif aux obligations des
agents en matière de déontologie, à l’organisation et au fonctionnement des services publics ainsi qu’à la gestion
des ressources humaines dans la fonction publique.

Personnes à contacter
Tous les renseignements complémentaires peuvent être obtenus auprès de :
M. Lucien GIUDICELLI, secrétaire général du Var, tél. : 04-94-18-81-86, courriel : secretaire-general@var.
gouv.fr ;
M. Jocelyn SNOECK, délégué à la mobilité et aux carrières des emplois de direction de l’administration,
territoriale de l’Etat au ministère de l’intérieur et des outre-mer, tél. : 01-49-27-38-20, courriel : jocelyn.
snoeck@interieur.gouv.fr.

Références
Code général de la fonction publique.
Décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l’Etat.
Décret no 2008-836 du 22 août 2008 fixant l’échelonnement indiciaire des corps et des emplois communs aux
administrations de l’Etat et de ses établissements publics ou afférent à plusieurs corps de fonctionnaires de l’Etat et
de ses établissements publics (article 14-I).
Arrêté du 10 janvier 2017 pris pour l’application aux emplois de direction de l’administration territoriale de
l’Etat des dispositions du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire tenant
compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de
l’Etat.
Arrêté du 30 juillet 2021 fixant les modalités de la procédure de recrutement des emplois de direction relevant,
pour leur gestion, du secrétariat général du ministère de l’intérieur.
Décret no 2022-1452 du 23 novembre 2022 modifiant le statut particulier du corps des administrateurs de l'Etat.
Décret no 2022-1453 du 23 novembre 2022 relatif aux conditions de classement, d'avancement et de
rémunération applicables à certains emplois supérieurs de la fonction publique de l'Etat.
Décret no 2022-1454 du 23 novembre 2022 portant diverses dispositions relatives à l'échelonnement indiciaire
applicable à l'encadrement supérieur de l'Etat.
Décret no 2022-1455 du 23 novembre 2022 portant diverses dispositions applicables à certains emplois
supérieurs de la fonction publique de l'Etat.
Arrêté du 23 novembre 2022 pris pour l'application au corps des administrateurs de l'Etat des dispositions du
décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d'un régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des
sujétions, de l'expertise et de l'engagement professionnel dans la fonction publique de l'Etat.
Arrêté du 23 novembre 2022 pris pour l'application à certains emplois supérieurs de la fonction publique de
l'État des dispositions du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d'un régime indemnitaire tenant
compte des fonctions, des sujétions, de l'expertise et de l'engagement professionnel dans la fonction publique de
l'Etat.
Arrêté du 23 novembre 2022 relatif à la répartition par niveaux des emplois relevant du décret no 2022-1453
du 23 novembre 2022 relatif aux conditions de classement, d'avancement et de rémunération applicables à certains
emplois supérieurs de la fonction publique de l'Etat.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 91 sur 110

Avis et communications

AVIS DE CONCOURS ET DE VACANCE D'EMPLOIS

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR ET DES OUTRE-MER

Avis de vacance d’un emploi de chargé de mission à temps plein


(secrétariat général pour les affaires régionales de Normandie)
NOR : IOMA2333559V

Un emploi de chargé de mission à temps plein auprès du préfet de la région Normandie en charge des dossiers
relatifs à l’environnement, au patrimoine et à la culture est vacant au secrétariat général pour les affaires régionales
de Normandie, pôle « politiques publiques », à compter du 1er janvier 2024.

Intérêt du poste
Placé sous l’autorité hiérarchique du préfet, du secrétaire général aux affaires régionales et sous l’autorité
fonctionnelle de l’adjointe au secrétaire général pôle politiques publiques, le chargé de mission a en charge le suivi
des politiques de l’Etat en matière d’environnement et de culture et de patrimoine
Il assure le rôle de conseiller pour le suivi des enjeux liés à son portefeuille : préservation et restauration des
milieux et des espèces, protection de la biodiversité avec un point de vigilance sur les secteurs des parcs naturels
régionaux, renaturation et sécheresse, trame verte et bleue, soutien des créations artistiques et des arts vivants,
participation à la gouvernance des grands dossiers structurants (Haras du Pin, Tapisserie de Bayeux, château de
Gaillon, Opéra de Rouen et orchestre régional de Normandie notamment), en lien avec les préfectures de
département et la DRAC, développement de la culture dans les milieux ruraux et quartiers prioritaires, sans que
cette liste ne soit exhaustive.
Le chargé de mission sera également référent pour le suivi du dossier du Mont-Saint-Michel : le territoire
d’influence de la Baie du Mont-Saint-Michel relève de gouvernances spécifiques en fonction des thématiques
abordées (risques naturels, préservation de la biodiversité, restauration de la qualité des eaux, développement
économique et touristique préservant la valeur universelle exceptionnelle du bien UNESCO). Il est un territoire à
part entière, transcendant les limites administratives et croisant de multiples enjeux, à l’échelle nationale et
internationale.
Il pourra être associé à l’émergence et le déploiement de projets culturels liés à la préparation du 80e anniversaire
du débarquement et de la bataille de Normandie.
Il peut être amené à représenter le préfet de région au sein des différentes instances techniques.

Missions
Les principales activités consistent à :
– animer les politiques publiques, notamment dans leurs dimensions interministérielles et territoriales ;
– préparer la mission du préfet de région, ses dossiers et interventions en lien avec les services concernés ;
– suivre et coordonner l’action de l’Etat au niveau régional dans les domaines concernés ;
– apporte son expertise sur les domaines d’intervention de l’Etat en région pour les politiques publiques de
l’environnement, de la biodiversité et de la production culturelle et artistique ; pour ce faire, il ou elle met en
œuvre les relations partenariales indispensables pour accompagner le suivi des projets et dossiers régionaux ;
– veille également au maintien de l’équilibre entre les territoires au sein de la région pour la mise en œuvre de
politiques publiques de son portefeuille ;
– constitue et anime un réseau de partenaires dans son périmètre de compétence thématique, qui lui permet de
disposer d’une veille efficace et de points de contact réactifs sur les enjeux précités.
De manière plus spécifique, le chargé de mission :
Environnement :
– suit l’élaboration du schéma régional des carrières, la mise en œuvre de la stratégie régionale des aires
protégées et de la stratégie régionale biodiversité, participe au comité régional de la biodiversité ;
– assure la mise en œuvre du protocole d’accompagnement environnemental ;
– suit la révision des chartes des parcs naturels régionaux ;
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 91 sur 110

– suit les politiques publiques de prévention des risques et est RBOP du dispositif de la journée nationale de la
résilience.
Culture et patrimoine :
– suit le projet de valorisation de la Tapisserie de Bayeux, de développement du château de Gaillon et du Haras
du Pin ainsi que celui de l’IMEC de l’abbaye d’Arenne ;
– assure le suivi des activités de l’opéra de Caen et de l’orchestre symphonique de Normandie ;
– assure le suivi des politiques publiques de la création artistique et des arts vivants avec notamment le plan
« mieux produire, mieux diffuser » ;
– suit le développement de la culture dans les milieux ruraux et quartiers prioritaires au travers du dispositif des
MICRO-FOLIES ;
– participe à la préparation des évènements culturels et patrimoniaux dans la perspective du 80e anniversaire du
débarquement et de la bataille de Normandie.
Mont-Saint-Michel :
– suit l’élaboration conjointe Etat/collectivités du plan de gestion UNESCO dont il assure la gouvernance et le
plan de partage ;
– dans le cadre de la gestion du site, animer et piloter la Conférence de la Baie dont les missions sont de partager
l’information, d’échanger sur les démarches engagées, développer une vision partagée de l’avenir du
territoire, proposer le cadre de la concertation avec le territoire sur le plan de gestion UNESCO. Cette mission
implique également la coordination des services de l’Etat (DREAL, DRAAF, DRAC, …) pour tous les
aspects que recoupe le site (patrimoine, culture, tourisme, biodiversité, agriculture, etc) et de l’EP du Mont-
Saint-Michel ainsi qu’un travail de co construction avec les collectivités locales.

Environnement professionnel
Le poste est localisé à Rouen, en préfecture de région.
Le SGAR de Normandie est composé d’une cinquantaine d’agents. Le chargé de mission dispose d’une
assistante qu’il partage avec plusieurs autres chargés de mission. Le chargé de mission participe au comité de
direction hebdomadaire du SGAR.
Le chargé de mission est placé sous l’autorité directe du secrétaire général pour les affaires régionales et de
l’adjointe chargée des politiques publiques.
Outre les relations avec le secrétaire général pour les affaires régionales et l’adjointe en charge des politiques
publiques, le chargé de mission est en relation avec l’ensemble des agents du SGAR, avec les préfectures de
département, la DREAL, la DRAAF, la DRAC, les agences de l’eau Seine Normandie et Loire Bretagne,
l’ADEME, le BRGM, l’EP du Mont-Saint-Michel. Il est également en relation avec les directions compétentes des
collectivités territoriales. Il est enfin conduit à entretenir des relations avec les directions d’administration centrale
(notamment au sein des ministères en charge de la culture et de la sauvegarde du patrimoine ou de la préservation
de l’environnement).

Compétences et qualités attendues


Compétences attendues :
Une bonne connaissance des enjeux et des politiques publiques en matière d’environnement, de culture et de
patrimoine est attendue.
Qualités attendues :
– une bonne connaissance de l’organisation et du fonctionnement de l’administration centrale et déconcentrée
de l’Etat, notamment du périmètre de l’administration territoriale de l’Etat ;
– une aptitude à organiser, mobiliser et piloter des réseaux, ainsi qu’à nouer des partenaires et à mettre en place
des synergies ;
– une capacité à mener des démarches innovantes et à mener à bien des projets ;
– une forte capacité d’analyse et de synthèse ;
– un solide sens de l’organisation ;
– de grandes qualités rédactionnelles ;
– un sens aigu des relations humaines et inter-institutionnelles.

Conditions à remplir
Conformément aux dispositions de l’article 6 du décret no 2009-587 du 25 mai 2009 relatif aux missions des
secrétaires généraux pour les affaires régionales, peuvent être nommés chargés de mission les fonctionnaires de
catégorie A ou assimilés, les magistrats, les officiers ainsi que des agents contractuels du niveau équivalent.

Modalités de candidature
Conformément aux dispositions de l’article 5 du décret du 25 mai 2009 précité, les candidatures accompagnées
d’un curriculum vitae, d’une lettre de motivation, ainsi que, le cas échéant, du dernier arrêté de situation
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 91 sur 110

administrative et un état des services, doivent être transmises, dans un délai de trente jours à compter de la
publication du présent avis au Journal officiel de la République française, au préfet de la région Normandie, à
l’adresse ci-après : préfecture de la région Normandie, secrétariat général pour les affaires régionales, 7, place de la
Madeleine, CS 16036, 76036 Rouen Cedex, secretariat-sgar@normandie.gouv.fr.
Les candidats devront également tenir à la disposition de la DRH/SDP/BPRI une fiche financière établie par leur
service gestionnaire, ainsi que le dernier arrêté de situation administrative.

Personnes à contacter pour tout renseignement complémentaire


M. Philippe LERAÎTRE, SGAR de Normandie, téléphone : 02-32-76-51-78, courriel : philippe.leraitre@nor­
mandie.gouv.fr.
Mme Corinne GOILLOT, adjointe au SGAR de Normandie, pôle politiques publiques, téléphone : 02-32-76-
51-91.
M. Jacques MICHEL, adjoint au SGAR de Normandie, pôle modernisation et moyens, téléphone : 02-32-76-
51-90, courriel : jacques.michel@normandie.gouv.fr.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 92 sur 110

Avis et communications

AVIS DE CONCOURS ET DE VACANCE D'EMPLOIS

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR ET DES OUTRE-MER

Avis de vacance d’un emploi d’expert de haut niveau,


secrétaire général de la Conférence des parties (COP) de la région Normandie
NOR : IOMA2333614V

Un emploi d’expert de haut niveau « secrétaire général de la Conférence des parties (COP) » (groupe III) est à
pourvoir auprès du préfet de Normandie.

Contexte
Par circulaire no 6420/SG du 29 septembre 2023, la Première ministre a demandé aux préfets de région et de
département d’organiser le déploiement de la planification écologique dans chaque territoire. Le ministre en charge
de la transition écologique et de la transition des territoires est chargé d’en coordonner le déploiement.
Pour l’accompagnement de cette mise en œuvre, le secrétariat général à la planification écologique (SGPE) a été
chargé de concevoir, pour chaque région, un panorama des leviers d’action permettant aux parties prenantes de
chacune des COP d’arrêter un plan d’action permettant, à l’horizon 2030, de réduire les émissions polluantes et de
préserver et restaurer la biodiversité. D’autres défis de la transition écologique seront outillés dans les mois à venir
et devront aussi faire l’objet d’une déclinaison territoriale : préservation des ressources, adaptation au changement
climatique et lutte contre les pollutions ayant un impact sur la santé.
La Conférence des parties (COP), réunie à l’échelle régionale et co-animée par le préfet de région et le président
du conseil régional, permet de fédérer l’ensemble des participants (parlementaires, services et opérateurs de l’Etat,
collectivités territoriales, acteurs socio-économiques) autour d’un diagnostic, d’objectifs à atteindre et des leviers
d’action à utiliser.
Au-delà de la COP inaugurale qui se tiendra en fin d’année 2023, des COP de points d’étape annuels sont prévus
pour assurer le suivi des engagements pris et organiser les travaux concernant les nouveaux défis.
A cette occasion, un expert de haut niveau est placé auprès du SGAR.

Description du poste, de la mission et de son environnement


Le secrétaire général de la COP régionale, en pilotage étroit avec la direction régionale de l’environnement, de
l’aménagement et du logement (DREAL), a pour missions suivantes de :
– assurer le secrétariat de la COP durant ses phases décrites dans l’instruction précitée ;
– s’assurer de la bonne conduite des débats au sein des différents groupes de travail chargés d’élaborer le
diagnostic territorial et le plan d’action, dans toutes les thématiques de France Nation Verte (mieux se loger,
mieux se déplacer, mieux préserver et valoriser nos écosystèmes, mieux se nourrir, mieux produire et mieux
consommer) ; il veillera à l’équilibre des propositions d’action entre les groupes et entre les niveaux de mise
en œuvre (collectivités territoriales, entreprises notamment) ;
– favoriser, accélérer et coordonner l’engagement des collectivités territoriales dans le cadre de la COP : à ce
titre, il participe à la conception de la stratégie, l’organisation et le déploiement de l’accompagnement des
collectivités territoriales (coordination des différents acteurs au sein de l’Etat territorial, des agences ou
opérateurs de l’Etat, des partenaires, des collectivités territoriales). A la demande du SGAR, il veille si
nécessaire au pilotage du déploiement et plus particulièrement à l’implication des conseils départementaux et
des EPCI en lien avec les secrétaires généraux des préfectures de département ;
– traduire l’ambition des collectivités à l’issue de ces premières COP à travers un plan d’actions opérationnel à
l’échelle régionale ;
– intégrer, par un travail interministériel, de manière cohérente tous les volets de la transition écologique et
notamment ceux qui sont déjà engagés ou en cours d’élaboration (plan eau, rénovation des écoles,
identification des zones d’accélération de production d’énergies renouvelables, adaptation et transition
agricole) ;
– prendre en compte tous les travaux, études et autres déjà réalisés ou en cours de réalisation par les collectivités
territoriales notamment ;
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 92 sur 110

– assurer l’interface avec le cabinet du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, le
SGPE et le commissariat général au développement durable (CGDD) ;
– veiller à assurer l’efficacité de la méthode, l’ambition de la démarche de planification et la cohérence entre les
orientations territorialement, en cours de sélection et le niveau national, en particulier avec le SGPE ;
– mobiliser et coordonner le travail interservices (DREAL, DREETS, DRAAF, direction interrégionale de la
mer Manche Est -Mer du Nord) et les agences et opérateurs de l’Etat ;
– au titre des services publics écoresponsables (SPE), veiller à la cohérence entre la COP et les actions mises en
œuvre au titre des SPE, avec la meilleure coordination entre les acteurs territoriaux et le responsable SPE en
préfecture ;
– faciliter et relayer l’action du responsable SPE.
A l’issue de la COP qui devra être réunie à la fin de l’été 2024 pour partager les objectifs de la feuille de route
régionale et les moyens pour les atteindre, la mission du secrétaire général de la COP consiste à :
– appuyer la conception et le déploiement des dispositifs de mise en œuvre des actions au niveau des Contrats
de relance de la transition écologique (CRTE) ;
– veiller à la lisibilité et à l’accessibilité de l’offre d’ingénierie proposée par les opérateurs de l’Etat (ADEME,
CEREMA, ANCT, Banque des territoires notamment) à l’attention des collectivités, en particulier dans
l’élaboration des futurs contrats pour la réussite de la transition écologique (CRTE) ;
– coordonner et impliquer les agences ou opérateurs de l’Etat dans leurs missions à accompagner,
éventuellement, des actions nouvelles ou déjà engagées.
Il s’agira, sous l’autorité du SGAR, d’assurer le suivi de la COP et les évaluations annuelles des collectivités
territoriales.
Dans l’exercice de ses fonctions, il intervient dans un environnement de haut niveau à parties prenantes
multiples, avec une forte visibilité. En particulier, il pourra être conduit à suivre des dossiers spécifiques, organiser
et/ou gérer des débats sur certaines thématiques, conduire des travaux associant les services et opérateurs de l’Etat
et les collectivités territoriales.

Profil des candidats recherchés


Une expérience minimale de six années d’activités professionnelles diversifiées en tant que cadre supérieur ainsi
qu’une expérience significative d’encadrement sont exigées.
Vous disposez de connaissances et d’une expérience solide en matière de transition écologique et de travail avec
les collectivités territoriales (services et/ou élus).
Vous avez pratiqué les administrations publiques, le travail interministériel et ses différentes parties prenantes.
Vous avez également impérativement une expérience en pilotage de projet en milieu complexe.

Conditions d’emploi
Cet emploi est à pourvoir dans les conditions prévues par le décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 modifié
relatif aux emplois de direction de l’Etat (articles 3 à 16 et 27 à 33 notamment).
Le titulaire de cet emploi sera nommé pour une durée de trois ans.
La nomination sur cet emploi fait l’objet d’une période probatoire de six mois en application de l’article 13 du
décret du 31 décembre 2019 susmentionné.
Cet emploi est classé dans le groupe 3 en application de l’arrêté du 29 juin 2016 pris pour l’application à certains
emplois de responsabilités supérieures des dispositions du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création du
RIFSEEP.
La rémunération brute annuelle dépend de l’expérience du titulaire de l’emploi. Elle comprend une part
indiciaire brute ainsi qu’une part indemnitaire brute dépendante des fonctions, des sujétions et de l’expertise de
l’emploi. Elle est complétée par un complément indemnitaire annuel dont le montant dépend de la manière de
servir.
Si le ou la titulaire de l’emploi est un fonctionnaire, la part indiciaire brute est établie au regard de son
classement dans la grille indiciaire applicable à l’encadrement supérieur de l’Etat (décret no 2022-1453
du 23 novembre 2022 relatif aux conditions de classement, d’avancement et de rémunération applicables à certains
emplois supérieurs de la fonction publique de l’Etat). Pour les personnes n’ayant pas la qualité de fonctionnaire, le
classement est fait au regard de la durée et du niveau des expériences professionnelles antérieures en rapport avec
l’emploi à pourvoir.

Procédure de recrutement
La procédure de recrutement se déroule selon les modalités fixées par les articles 3 à 9 du décret no 2019-1594
du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l’Etat.
Concernant cet emploi d’expert de haut niveau, l’autorité de recrutement est le secrétaire général du ministère de
l’intérieur et des outre-mer.
L’autorité dont relève cet emploi est le préfet de la région Normandie.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 92 sur 110

Examen des candidatures :


L’autorité de recrutement procède à l’examen de la recevabilité des candidatures, en accuse réception et informe
les candidats non éligibles.
L’autorité de recrutement réunit l’instance collégiale prévue à l’article 6 du décret no 2019-1594
du 31 décembre 2019, qui procède à l’examen des candidatures recevables pour présélectionner les candidats à
auditionner.
L’instance collégiale est composée :
– du directeur général de l’administration et de la fonction publique ou son représentant ;
– du directeur du management de l’administration territoriale et de l’encadrement supérieur ou son
représentant ;
– du secrétaire général du ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires ou son
représentant ;
– ainsi que de deux représentants, au moins, des secrétaires généraux des ministères concernés par
l’administration territoriale de l’Etat ou par le projet prioritaire correspondant à l’emploi.
Audition des candidats et choix du candidat retenu :
L’autorité dont relève l’emploi procède ensuite à l’audition des candidats présélectionnés et propose à l’autorité
investie du pouvoir de nomination le nom du candidat susceptible d’être nommé.
Nomination par l’autorité de recrutement :
A l’issue des auditions et dans un délai de deux semaines, les candidats auditionnés non retenus pour occuper
l’emploi à pourvoir sont informés.
Dossier de candidature :
Le dossier de candidature doit être transmis, dans un délai de 30 jours à compter de la date de publication du
présent avis au Journal officiel de la République française, par voie dématérialisée :
– pour les candidats relevant du ministère de l’intérieur et des outre-mer, ayant accès à son intranet, sur le site
MOB-MI accessible à l’adresse suivante : https://ministereinterieur-employee.talent-soft.com/accueil.aspx?
LCID=1036.
Sur le site de MOB-MI, l’avis de vacance, référencé MINT-EHN-SGCOP76-2023-77404, est accessible en
renseignant les champs suivants :
– mot clé de l’offre : MINT-EHN-SGCOP76-2023-77404 ;
– ou catégorie : A + (encadrement supérieur, emplois de direction).
La recherche par le seul critère de la catégorie permet d’accéder à tous les avis de vacance publiés sur des
emplois de direction de l’Etat au sein de l’administration centrale et territoriale du ministère de l’intérieur et des
outre-mer.
– pour les candidats n’ayant pas accès à l’intranet du ministère de l’intérieur, sur le site Choisir le service
public : https://choisirleservicepublic.gouv.fr/.
Sur le site Choisir le service public, l’avis de vacance, référencé MINT-EHN-SGCOP76-2023-77404, est
accessible en renseignant les champs suivants :
– mot clé de l’offre : expert de haut niveau ;
– catégorie : A+ (encadrement supérieur, emplois de direction) ;
– employeur : ministère de l’intérieur et des outre-mer ;
– localisation : Rouen.
Le dossier de candidature devra impérativement comprendre une lettre de motivation et un curriculum vitae
détaillé.
Pour les fonctionnaires, les candidatures seront accompagnées d’un état des services établi par le service RH du
corps d’origine, du dernier arrêté de situation administrative dans le corps d’origine et dans l’emploi occupé, des
trois derniers bulletins de salaire.
Pour les agents n’ayant pas la qualité de fonctionnaire, les candidatures seront accompagnées d’une copie de la
carte nationale d’identité, de documents attestant de l’occupation effective des emplois mentionnés dans le
curriculum vitae, du dernier contrat de travail, des trois derniers bulletins de salaire.

Déontologie
L’accès à cet emploi n’est pas soumis à une déclaration de situation patrimoniale ni à une déclaration d’intérêts
préalable à la prise de fonctions.
Toutefois, pour les personnes ayant exercé une activité dans le secteur privé au cours des trois dernières années
qui précédent la nomination sur cet emploi, un contrôle de la compatibilité de cette activité avec les fonctions
exercées sera effectué préalablement à la nomination par l’autorité de recrutement qui pourra, le cas échéant, saisir
pour avis, préalablement à sa décision, le référent déontologue du ministère ou la Haute Autorité pour la
transparence de la vie publique, en application de l’article L. 124-4 du code général de la fonction publique.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 92 sur 110

Formation
Les personnes n’ayant pas la qualité de fonctionnaire suivront un module spécifique relatif aux obligations des
agents en matière de déontologie, à l’organisation et au fonctionnement des services publics ainsi qu’à la gestion
des ressources humaines dans la fonction publique.

Personnes à contacter
M. Jean-Benoît ALBERTINI, préfet de la région Normandie, préfet de la Seine-Maritime, courriel :
prefet@seine-maritime.gouv.fr.
M. Philippe LERAÎTRE, secrétaire général pour les affaires régionales de Normandie, messagerie : philippe.
leraitre@normandie.gouv.fr.
M. Jocelyn SNOECK, délégué mobilité carrière des emplois de direction de l’administration territoriale de l’Etat
au ministère de l’intérieur et des outre-mer, tel. : 01-49-27-38-20, messagerie : jocelyn.snoeck@interieur.gouv.fr.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 93 sur 110

Avis et communications

AVIS DE CONCOURS ET DE VACANCE D'EMPLOIS

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR ET DES OUTRE-MER

Avis de vacance d’un emploi d’expert de haut niveau


(administration territoriale : région des Pays de la Loire)
NOR : IOMA2333615V

Un emploi d’expert de haut niveau « secrétaire général de la Conférence des parties (COP) » (groupe III) est à
pourvoir auprès du préfet des Pays de la Loire.

Description du poste, de la mission et de son environnement


Dans la circulaire no 6420/SG du 29 septembre 2023, la Première ministre a demandé aux préfets de région et
aux préfets de départements d’organiser les modalités de déploiement de la planification écologique dans chaque
territoire. Elle a chargé le ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires de coordonner le
déploiement. Le secrétariat général à la planification écologique (SGPE) est chargé des objectifs déclinés par
région en terme de réduction de gaz à effet de serre, de préservation et de restauration de la biodiversité à l’horizon
2030, ainsi que du suivi.
La mise en œuvre de la territorialisation de la planification écologique passera par la mise en place d’une
Conférence des parties (COP) à l’échelle régionale, co-animée par le binôme constitué du préfet de région et du
président du conseil régional.
A cette occasion, un expert de haut niveau est placé auprès du SGAR.
Le secrétaire général de la COP régionale a, sous l’autorité du SGAR, en pilotage étroit avec la direction
régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL), l’ensemble des directions régionales et
les préfets de département pour missions de :
– assurer le secrétariat de la COP durant ses phases décrites dans la circulaire ;
– favoriser, accélérer et coordonner l’engagement des collectivités territoriales dans le cadre de la COP. Il
participera à la conception de la stratégie, l’organisation et le déploiement de l’accompagnement des
collectivités territoriales (coordination des différents acteurs au sein de l’Etat territorial, des agences ou
opérateurs de l’Etat, des partenaires, des collectivités territoriales). A la demande du SGAR, il veillera si
nécessaire au pilotage du déploiement et plus particulièrement à l’implication des conseils départementaux et
des EPCI en lien avec le préfet de département ;
– traduire l’ambition des collectivités à l’issue de ces premières COP à travers un plan d’actions opérationnel à
l’échelle régionale ;
– intégrer, par un travail interministériel, de manière cohérente, tous les volets de la transition écologique et
notamment ceux qui sont déjà engagés ou en cours d’élaboration (plan eau, rénovation des écoles,
identification des zones d’accélération de production d’énergies renouvelables, adaptation et transition
agricole) ;
– assurer, sous l’autorité de la SGAR et du préfet, l’interface avec le cabinet du ministre de la transition
écologique et de la cohésion des territoires, le SGPE et le commissariat général au développement durable
(CGDD) ;
– veiller à assurer l’efficacité de la méthode, l’ambition de la démarche de planification et la cohérence entre les
orientations territoriales en cours de sélection et le niveau national, en particulier avec le SGPE ;
– mobiliser les services déconcentrés tels que la DREAL, la direction régionale de l’économie, de l’emploi, du
travail et des solidarités (DREETS), la direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt
(D(R)AAF) et les agences et opérateurs de l’Etat, pour les diagnostics ou expertises territoriales ;
– assurer la valorisation sur les canaux de communications de la préfecture de région ou autres des travaux de la
COP.
Au titre des services publics écoresponsables (SPE) :
– veiller à la cohérence entre la COP et les actions mises en œuvre pour le SPE avec la meilleure coordination
entre les acteurs territoriaux et le responsable SPE de la préfecture ;
– faciliter et relayer l’action du responsable « SPE ».
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 93 sur 110

Après la COP :
– appuyer la conception et le déploiement des dispositifs de mise en œuvre des actions au niveau des contrats
pour la réussite de la transition écologique (CRTE), en lien avec les équipes du SGAR et les préfectures
chargées de l’animation de ce dispositif ;
– veiller à la coordination et à l’implication des agences ou opérateurs de l’Etat pour leur implication à
accompagner, éventuellement, des actions nouvelles ou déjà engagées.
L’expert de haut niveau veille particulièrement à assurer, en lien avec les chargés de missions compétents au sein
du SGAR, la bonne articulation avec les stratégies locales en cours de déploiement (plan eau Etat/région, plan
biodiversité, plan d’action territoriale de la DRAAF, etc.), et avec les sujets spécifiques au territoire (transition
écologique et industrielle de l’estuaire de la Loire, planification maritime, etc.).
L’expert de haut niveau assure en outre le suivi du volet « transition écologique » du contrat de plan Etat-région,
et s’assure de la cohérence et de l’effectivité des actions financées par l’Etat dans le champ de la transition
écologique.
Il s’agira, sous l’autorité du SGAR, d’assurer le suivi de la COP et les évaluations annuelles des collectivités
territoriales.
Dans le cadre de ses fonctions, il intervient dans un environnement de haut niveau à parties prenantes multiples,
avec une forte visibilité. En particulier, le titulaire peut être amené à réaliser de multiples présentations externes.

Profil des candidats recherchés


Une expérience minimale de six années d’activités professionnelles diversifiées en tant que cadre supérieur ainsi
qu’une expérience significative d’encadrement sont exigées.
Vous disposez de connaissances et d’une expérience solide en matière de transition écologique et de travail avec
les collectivités territoriales (services et/ou élus).
Des compétences dans d’autres domaines liés à la planification écologique ou sur des sujets transversaux seraient
un plus. Vous avez pratiqué les administrations publiques, le travail interministériel et ses différentes parties
prenantes. Vous avez également impérativement une expérience en pilotage de projet en milieu complexe.
Savoir être :
– polyvalence, approche transversale ;
– esprit d’initiative, autonomie, persévérance ;
– sens de l’analyse, rigueur, esprit de synthèse ;
– aisance relationnelle et esprit d’équipe ;
– grande faculté d’adaptation.
Savoir-faire :
– travailler en équipe, en mode projet et en partenariat ;
– capacité à produire des analyses et documents adaptés aux différents niveaux de discussion et décisions ;
– animer un groupe.

Conditions d’emploi
Cet emploi est à pourvoir dans les conditions prévues par le décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 modifié
relatif aux emplois de direction de l’Etat (articles 3 à 16 et 27 à 33 notamment).
Le titulaire de cet emploi sera nommé pour une durée de trois ans.
La nomination sur cet emploi fait l’objet d’une période probatoire de six mois en application de l’article 13 du
décret du 31 décembre 2019 susmentionné.
Cet emploi est classé dans le groupe 3 en application de l’arrêté du 29 juin 2016 pris pour l’application à certains
emplois de responsabilités supérieures des dispositions du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création du
RIFSEEP.
La rémunération brute annuelle dépend de l’expérience du titulaire de l’emploi. Elle comprend une part
indiciaire brute ainsi qu’une part indemnitaire brute dépendante des fonctions, des sujétions et de l’expertise de
l’emploi. Elle est complétée par un complément indemnitaire annuel dont le montant dépend de la manière de
servir.
Si le ou la titulaire de l’emploi est un fonctionnaire, la part indiciaire brute est établie au regard de son
classement dans la grille indiciaire applicable à l’encadrement supérieur de l’Etat (décret no 2022-1453
du 23 novembre 2022 relatif aux conditions de classement, d’avancement et de rémunération applicables à certains
emplois supérieurs de la fonction publique de l’Etat). Pour les personnes n’ayant pas la qualité de fonctionnaire, le
classement est fait au regard de la durée et du niveau des expériences professionnelles antérieures en rapport avec
l’emploi à pourvoir.

Procédure de recrutement
La procédure de recrutement se déroule selon les modalités fixées par les articles 3 à 9 du décret no 2019-1594
du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l’Etat.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 93 sur 110

Concernant cet emploi d’expert de haut niveau, l’autorité de recrutement est le secrétaire général du ministère de
l’intérieur et des outre-mer.
L’autorité dont relève cet emploi est le préfet des Pays de la Loire.
Recevabilité des candidatures :
L’autorité de recrutement procède à l’examen de la recevabilité des candidatures, en accuse réception et informe
les candidats non éligibles.
Examen des candidatures :
L’autorité de recrutement réunit l’instance collégiale prévue à l’article 6 du décret no 2019-1594
du 31 décembre 2019, qui procède à l’examen des candidatures recevables pour présélectionner les candidats à
auditionner.
L’instance collégiale est composée :
– du directeur général de l’administration et de la fonction publique ou son représentant ;
– du directeur du management de l’administration territoriale et de l’encadrement supérieur ou son
représentant ;
– du secrétaire général du ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires ou son
représentant ;
– ainsi que de deux représentants, au moins, des secrétaires généraux des ministères concernés par
l’administration territoriale de l’Etat ou par le projet prioritaire correspondant à l’emploi.
Audition des candidats et choix du candidat retenu :
L’autorité dont relève l’emploi procède ensuite à l’audition des candidats présélectionnés et propose à l’autorité
investie du pouvoir de nomination le nom du candidat susceptible d’être nommé.
Nomination par l’autorité de recrutement :
A l’issue des auditions et dans un délai de deux semaines, les candidats auditionnés non retenus pour occuper
l’emploi à pourvoir sont informés.
Dossier de candidature :
Le dossier de candidature doit être transmis, dans un délai de 30 jours à compter de la date de publication du
présent avis au Journal officiel de la République française, par voie dématérialisée :
– pour les candidats relevant du ministère de l’intérieur et des outre-mer, ayant accès à son intranet, sur le site
MOB-MI accessible à l’adresse suivante : https://ministereinterieur-employee.talent-soft.com/accueil.aspx?
LCID=1036.
Sur le site de MOB-MI, l’avis de vacance, référencé MINT-EHN-SGCOP44-2023-77405, est accessible en
renseignant les champs suivants :
– mot clé de l’offre : MINT-EHN-SGCOP44-2023-77405 ;
– ou catégorie : A+ (encadrement supérieur, emplois de direction).
La recherche par le seul critère de la catégorie permet d’accéder à tous les avis de vacance publiés sur des
emplois de direction de l’Etat au sein de l’administration centrale et territoriale du ministère de l’intérieur et des
outre-mer.
– pour les candidats n’ayant pas accès à l’intranet du ministère de l’intérieur, sur le site Choisir le service
public : https://choisirleservicepublic.gouv.fr/.
Sur le site Choisir le service public, l’avis de vacance, référencé MINT_MINT-EHN-SGCOP44-2023-77405, est
accessible en renseignant les champs suivants :
– mot clé de l’offre : expert de haut niveau ;
– catégorie : A+ (encadrement supérieur, emplois de direction) ;
– employeur : ministère de l’intérieur et des outre-mer ;
– localisation : Nantes
Le dossier de candidature devra impérativement comprendre :
– une lettre de motivation ;
– un curriculum vitae détaillé.
Pour les fonctionnaires, les candidatures seront accompagnées :
– d’un état des services établi par le service RH du corps d’origine ;
– du dernier arrêté de situation administrative dans le corps d’origine et dans l’emploi occupé ;
– des trois derniers bulletins de salaire.
Pour les agents n’ayant pas la qualité de fonctionnaire, les candidatures seront accompagnées :
– d’une copie de la carte nationale d’identité ;
– de documents attestant de l’occupation effective des emplois mentionnés dans le curriculum vitae ;
– du dernier contrat de travail ;
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 93 sur 110

– des trois derniers bulletins de salaire.

Déontologie
L’accès à cet emploi n’est pas soumis à une déclaration de situation patrimoniale ni à une déclaration d’intérêts
préalable à la prise de fonctions.
Toutefois, pour les personnes ayant exercé une activité dans le secteur privé au cours des trois dernières années
qui précédent la nomination sur cet emploi, un contrôle de la compatibilité de cette activité avec les fonctions
exercées sera effectué préalablement à la nomination par l’autorité de recrutement qui pourra, le cas échéant, saisir
pour avis, préalablement à sa décision, le référent déontologue du ministère ou la Haute Autorité pour la
transparence de la vie publique, en application de l’article L. 124-4 du code général de la fonction publique.

Formation
Les personnes n’ayant pas la qualité de fonctionnaire suivront un module spécifique relatif aux obligations des
agents en matière de déontologie, à l’organisation et au fonctionnement des services publics ainsi qu’à la gestion
des ressources humaines dans la fonction publique.

Références
Code général de la fonction publique.
Décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l’Etat.
Décret no 2008-836 du 22 août 2008 fixant l’échelonnement indiciaire des corps et des emplois communs aux
administrations de l’Etat et de ses établissements publics ou afférent à plusieurs corps de fonctionnaires de l’Etat et
de ses établissements publics (article 13).
Arrêté du 29 juin 2016 pris pour l’application à certains emplois de responsabilités supérieures des dispositions
du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des
sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de l’Etat.
Arrêté du 30 juillet 2021 fixant les modalités de la procédure de recrutement des emplois de direction relevant,
pour leur gestion, du secrétariat général du ministère de l’intérieur.
Décret no 2022-1452 du 23 novembre 2022 modifiant le statut particulier du corps des administrateurs de l’Etat.
Décret no 2022-1453 du 23 novembre 2022 relatif aux conditions de classement, d’avancement et de
rémunération applicables à certains emplois supérieurs de la fonction publique de l’Etat.
Décret no 2022-1454 du 23 novembre 2022 portant diverses dispositions relatives à l’échelonnement indiciaire
applicable à l’encadrement supérieur de l’Etat.
Décret no 2022-1455 du 23 novembre 2022 portant diverses dispositions applicables à certains emplois
supérieurs de la fonction publique de l’Etat.
Arrêté du 23 novembre 2022 pris pour l’application au corps des administrateurs de l’Etat des dispositions du
décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des
sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de l’Etat.
Arrêté du 23 novembre 2022 pris pour l’application à certains emplois supérieurs de la fonction publique de
l’Etat des dispositions du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire tenant
compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de
l’Etat.
Arrêté du 23 novembre 2022 relatif à la répartition par niveaux des emplois relevant du décret no 2022-1453
du 23 novembre 2022 relatif aux conditions de classement, d’avancement et de rémunération applicables à certains
emplois supérieurs de la fonction publique de l’Etat.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 94 sur 110

Avis et communications

AVIS DE CONCOURS ET DE VACANCE D'EMPLOIS

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR ET DES OUTRE-MER

Avis de vacance d’un emploi d’expert de haut niveau, secrétaire général de la Conférence
des parties (COP) de la région Ile-de-France (administration territoriale : région Ile-de-France)
NOR : IOMA2333620V

Un emploi d’expert de haut niveau « secrétaire général de la Conférence des parties (COP) » (groupe II) est à
pourvoir, à partir du mois de janvier 2024, auprès du préfet de la région d’Ile-de-France, préfet de Paris.

Description du poste, de la mission et de son environnement


o
Dans la circulaire n 6420/SG du 29 septembre 2023, la Première ministre a demandé aux préfets de région et
aux préfets de départements d’organiser les modalités de déploiement de la planification écologique dans chaque
territoire. Elle a chargé le ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires de coordonner le
déploiement. Le secrétariat général à la planification écologique (SGPE) est chargé des objectifs déclinés par
région en terme de réduction de gaz à effet de serre, de préservation et de restauration de la biodiversité à
l’horizon 2030, ainsi que du suivi.
La mise en œuvre de la territorialisation de la planification écologique passera par la mise en place d’une
Conférence des parties (COP) à l’échelle régionale, co-animée par le binôme constitué du préfet de région et du
président du conseil régional.
A cette occasion, un expert de haut niveau est placé au sein du secrétariat général aux politiques publiques
(SGAPP).
Le secrétaire général de la COP régionale a, sous l’autorité du préfet de région et du préfet SGAPP, en pilotage
étroit avec la direction régionale et interdépartementale de l’environnement, de l’aménagement et des transports
(DRIEAT) pour missions de :
– assurer le secrétariat de la COP durant ses phases décrites dans la circulaire ;
– favoriser, accélérer et coordonner l’engagement des collectivités territoriales dans le cadre de la COP. Il
participera à la conception de la stratégie, l’organisation et le déploiement de l’accompagnement des
collectivités territoriales (coordination des différents acteurs au sein de l’Etat territorial, des agences ou
opérateurs de l’Etat, des partenaires, des collectivités territoriales). A la demande du SGAR, il veillera si
nécessaire au pilotage du déploiement et plus particulièrement à l’implication des conseils départementaux et
des EPCI en lien avec le SG du préfet de département ;
– traduire l’ambition des collectivités à l’issue de ces premières COP à travers un plan d’actions opérationnel à
l’échelle régionale ;
– intégrer, par un travail interministériel, de manière cohérente, tous les volets de la transition écologique et
notamment ceux qui sont déjà engagés ou en cours d’élaboration (plan eau, rénovation des écoles,
identification des zones d’accélération de production d’énergies renouvelables, adaptation et transition
agricole) ;
– assurer l’interface avec le cabinet du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, le
SGPE et le commissariat général au développement durable (CGDD) ;
– veiller à assurer l’efficacité de la méthode, l’ambition de la démarche de planification et la cohérence entre les
orientations territoriales en cours de sélection et le niveau national, en particulier avec le SGPE ;
– mobiliser les services déconcentrés tels que la DRIEAT, la direction régionale et interdépartementale de
l’hébergement et du logement (DRIHL), la direction régionale et interdépartementale de l’économie, de
l’emploi, du travail et des solidarités (DRIEETS), la direction régionale et interdépartementale de
l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt (DRIAAF) et les agences et opérateurs de l’Etat, les diagnostics
ou expertises territoriales.
Au titre des services publics écoresponsables (SPE) et sous le pilotage de la préfète, secrétaire générale aux
moyens mutualisés :
– veiller à la cohérence entre la COP et les actions mises en œuvre pour le SPE avec la meilleure coordination
entre les acteurs territoriaux et le responsable SPE de la préfecture ;
– faciliter et relayer l’action du responsable « SPE ».
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 94 sur 110

Il appuiera également le préfet, directeur de cabinet du préfet de région, sur la démarche de planification sur le
territoire parisien.
Après la COP :
– appuyer la conception et le déploiement des dispositifs de mise en œuvre des actions au niveau des contrats
pour la réussite de la transition écologique (CRTE) ;
– veiller à la coordination et à l’implication des agences ou opérateurs de l’Etat pour leur implication à
accompagner, éventuellement, des actions nouvelles ou déjà engagées.
Le préfet de région ayant l’opportunité d’adapter la COP aux territoires, pourra le charger du suivi de dossiers
spécifiques, de la gestion de débats sur certaines thématiques, de la conduite des travaux entre l’ensemble des
services et les collectivités territoriales.
Il s’agira, sous l’autorité du préfet de région et du préfet SGAPP, d’assurer le suivi de la COP et les évaluations
annuelles des collectivités territoriales.
Dans le cadre de ses fonctions, il intervient dans un environnement de haut niveau à parties prenantes multiples,
avec une forte visibilité. En particulier, le titulaire peut être amené à réaliser de multiples présentations externes.

Profil des candidats recherchés


Une expérience minimale de six années d’activités professionnelles diversifiées en tant que cadre supérieur ainsi
qu’une expérience significative d’encadrement sont exigées.
Vous disposez de connaissances et d’une expérience solide en matière de transition écologique et de travail avec
les collectivités territoriales (services et/ou élus).
Des compétences dans d’autres domaines liés à la planification écologique ou sur des sujets transversaux seraient
un plus. Vous avez pratiqué les administrations publiques, le travail interministériel et ses différentes parties
prenantes. Vous avez également impérativement une expérience en pilotage de projet en milieu complexe.
Savoir être :
– polyvalence, approche transversale ;
– esprit d’initiative, autonomie, persévérance ;
– sens de l’analyse, rigueur, esprit de synthèse ;
– aisance relationnelle et esprit d’équipe ;
– grande faculté d’adaptation.
Savoir-faire :
– travailler en équipe, en mode projet et en partenariat ;
– capacité à produire des analyses et documents adaptés aux différents niveaux de discussion et décisions ;
– animer un groupe.

Conditions d’emploi
Cet emploi est à pourvoir dans les conditions prévues par le décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 modifié
relatif aux emplois de direction de l’Etat (articles 3 à 16 et 27 à 33 notamment).
Le titulaire de cet emploi sera nommé pour une durée de trois ans.
La nomination sur cet emploi fait l’objet d’une période probatoire de six mois en application de l’article 13
du décret du 31 décembre 2019 susmentionné.
Cet emploi est classé dans le groupe 2 en application de l’arrêté du 29 juin 2016 pris pour l’application à certains
emplois de responsabilités supérieures des dispositions du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création du
RIFSEEP.
La rémunération brute annuelle dépend de l’expérience du titulaire de l’emploi. Elle comprend une part
indiciaire brute ainsi qu’une part indemnitaire brute dépendante des fonctions, des sujétions et de l’expertise de
l’emploi. Elle est complétée par un complément indemnitaire annuel dont le montant dépend de la manière de
servir.
Si le ou la titulaire de l’emploi est un fonctionnaire, la part indiciaire brute est établie au regard de son
classement dans la grille indiciaire applicable à l’encadrement supérieur de l’Etat (décret no 2022-1453
du 23 novembre 2022 relatif aux conditions de classement, d’avancement et de rémunération applicables à certains
emplois supérieurs de la fonction publique de l’Etat). Pour les personnes n’ayant pas la qualité de fonctionnaire, le
classement est fait au regard de la durée et du niveau des expériences professionnelles antérieures en rapport avec
l’emploi à pourvoir.

Procédure de recrutement
La procédure de recrutement se déroule selon les modalités fixées par les articles 3 à 9 du décret no 2019-1594
du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l’Etat.
Concernant cet emploi d’expert de haut niveau, l’autorité de recrutement est le secrétaire général du ministère de
l’intérieur et des outre-mer.
L’autorité dont relève cet emploi est le préfet de la région d’Ile-de-France, préfet de Paris.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 94 sur 110

Recevabilité des candidatures :


L’autorité de recrutement procède à l’examen de la recevabilité des candidatures, en accuse réception et informe
les candidats non éligibles.
Examen des candidatures :
L’autorité de recrutement réunit l’instance collégiale prévue à l’article 6 du décret no 2019-1594
du 31 décembre 2019, qui procède à l’examen des candidatures recevables pour présélectionner les candidats à
auditionner.
L’instance collégiale est composée :
– du directeur général de l’administration et de la fonction publique ou son représentant ;
– du directeur du management de l’administration territoriale et de l’encadrement supérieur ou son
représentant ;
– du secrétaire général du ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires ou son
représentant ;
– ainsi que de deux représentants, au moins, des secrétaires généraux des ministères concernés par
l’administration territoriale de l’Etat correspondant à l’emploi.
Audition des candidats et choix du candidat retenu :
L’autorité dont relève l’emploi procède ensuite à l’audition des candidats présélectionnés et propose à l’autorité
investie du pouvoir de nomination le nom du candidat susceptible d’être nommé.
Nomination par l’autorité de recrutement :
A l’issue des auditions et dans un délai de deux semaines, les candidats auditionnés non retenus pour occuper
l’emploi à pourvoir sont informés.
Dossier de candidature :
Le dossier de candidature doit être transmis, dans un délai de 30 jours à compter de la date de publication du
présent avis au Journal officiel de la République française, par voie dématérialisée :
1o Pour les candidats relevant du ministère de l’intérieur et des outre-mer, ayant accès à son intranet, sur le site
MOB-MI accessible à l’adresse suivante : https://ministereinterieur-employee.talent-soft.com/accueil.aspx?
LCID=1036.
Sur le site de MOB-MI, l’avis de vacance, référencé MINT-EHN-SGCOP75-2023-77408, est accessible en
renseignant les champs suivants :
– mot clé de l’offre : MINT-EHN-SGCOP75-2023-77408 ; ou
– catégorie : A + (encadrement supérieur, emplois de direction).
La recherche par le seul critère de la catégorie permet d’accéder à tous les avis de vacance publiés sur des
emplois de direction de l’Etat au sein de l’administration centrale et territoriale du ministère de l’intérieur et des
outre-mer.
2o Pour les candidats n’ayant pas accès à l’intranet du ministère de l’intérieur, sur le site Choisir le service
public : https://choisirleservicepublic.gouv.fr/.
Sur le site Choisir le service public, l’avis de vacance, référencé MINT-EHN-SGCOP75-2023-77408, est
accessible en renseignant les champs suivants :
– mot clé de l’offre : expert de haut niveau ;
– catégorie : A+ (encadrement supérieur, emplois de direction) ;
– employeur : ministère de l’intérieur et des outre-mer ;
– localisation : Paris.
Le dossier de candidature devra impérativement comprendre :
– une lettre de motivation ;
– un curriculum vitae détaillé.
Pour les fonctionnaires, les candidatures seront accompagnées :
– d’un état des services établi par le service RH du corps d’origine ;
– du dernier arrêté de situation administrative dans le corps d’origine et dans l’emploi occupé ;
– des trois derniers bulletins de salaire.
Pour les agents n’ayant pas la qualité de fonctionnaire, les candidatures seront accompagnées :
– d’une copie de la carte nationale d’identité ;
– de documents attestant de l’occupation effective des emplois mentionnés dans le curriculum vitae ;
– du dernier contrat de travail ;
– des trois derniers bulletins de salaire.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 94 sur 110

Déontologie
L’accès à cet emploi n’est pas soumis à une déclaration de situation patrimoniale ni à une déclaration d’intérêts
préalable à la prise de fonctions.
Toutefois, pour les personnes ayant exercé une activité dans le secteur privé au cours des trois dernières années
qui précédent la nomination sur cet emploi, un contrôle de la compatibilité de cette activité avec les fonctions
exercées sera effectué préalablement à la nomination par l’autorité de recrutement qui pourra, le cas échéant, saisir
pour avis, préalablement à sa décision, le référent déontologue du ministère ou la Haute Autorité pour la
transparence de la vie publique, en application de l’article L. 124-4 du code général de la fonction publique.

Formation
Les personnes n’ayant pas la qualité de fonctionnaire suivront un module spécifique relatif aux obligations des
agents en matière de déontologie, à l’organisation et au fonctionnement des services publics ainsi qu’à la gestion
des ressources humaines dans la fonction publique.

Références
Code général de la fonction publique.
Décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l’Etat.
Décret no 2008-836 du 22 août 2008 fixant l’échelonnement indiciaire des corps et des emplois communs aux
administrations de l’Etat et de ses établissements publics ou afférent à plusieurs corps de fonctionnaires de l’Etat et
de ses établissements publics (article 13).
Arrêté du 29 juin 2016 pris pour l’application à certains emplois de responsabilités supérieures des dispositions
du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des
sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de l’Etat.
Arrêté du 30 juillet 2021 fixant les modalités de la procédure de recrutement des emplois de direction relevant,
pour leur gestion, du secrétariat général du ministère de l’intérieur.
Décret no 2022-1452 du 23 novembre 2022 modifiant le statut particulier du corps des administrateurs de l’Etat
Décret no 2022-1453 du 23 novembre 2022 relatif aux conditions de classement, d’avancement et de
rémunération applicables à certains emplois supérieurs de la fonction publique de l’Etat
Décret no 2022-1454 du 23 novembre 2022 portant diverses dispositions relatives à l’échelonnement indiciaire
applicable à l’encadrement supérieur de l’Etat
Décret no 2022-1455 du 23 novembre 2022 portant diverses dispositions applicables à certains emplois
supérieurs de la fonction publique de l’Etat
Arrêté du 23 novembre 2022 pris pour l’application au corps des administrateurs de l’Etat des dispositions du
décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des
sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de l’Etat
Arrêté du 23 novembre 2022 pris pour l’application à certains emplois supérieurs de la fonction publique de
l’Etat des dispositions du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire tenant
compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de
l’Etat
Arrêté du 23 novembre 2022 relatif à la répartition par niveaux des emplois relevant du décret no 2022-1453
du 23 novembre 2022 relatif aux conditions de classement, d’avancement et de rémunération applicables à certains
emplois supérieurs de la fonction publique de l’Etat
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 95 sur 110

Avis et communications

AVIS DE CONCOURS ET DE VACANCE D'EMPLOIS

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR ET DES OUTRE-MER

Avis de vacance d’un emploi d’expert de haut niveau, territorialisation de la planification


écologique pour la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (administration territoriale de l’Etat :
région Provence-Alpes-Côte d’Azur)
NOR : IOMA2333621V

Un emploi d’expert de haut niveau « territorialisation de la planification écologique » (groupe III) est à pourvoir
auprès du préfet de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Description du poste, de la mission et de son environnement


Dans la circulaire no 6420/SG du 29 septembre 2023, la Première ministre a demandé aux préfets de région et
aux préfets de départements d’organiser les modalités de déploiement de la planification écologique dans chaque
territoire. Elle a chargé le ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires de coordonner le
déploiement. Le secrétariat général à la planification écologique (SGPE) est chargé des objectifs déclinés par
région en termes de réduction de gaz à effet de serre, de préservation et de restauration de la biodiversité à
l’horizon 2030, ainsi que du suivi.
La mise en œuvre de la territorialisation de la planification écologique s’appuie sur la mise en place d’une
conférence des parties (COP) à l’échelle régionale, co-animée par le binôme constitué du préfet de région et du
président du conseil régional.
Dans ce contexte, un expert de haut niveau est placé auprès du secrétaire général pour les affaires régionales
(SGAR) de la préfecture.
L’expert a, sous l’autorité du SGAR, en lien étroit avec la direction régionale de l’environnement, de
l’aménagement et du logement (DREAL) pour missions de :
– assurer le secrétariat de la COP (« conférence des parties ») durant ses phases décrites dans la circulaire ;
– favoriser, accélérer et coordonner l’engagement des collectivités territoriales dans le cadre de la COP. Il
participera à la conception de la stratégie, l’organisation et le déploiement de l’accompagnement des
collectivités territoriales (coordination des différents acteurs au sein de l’Etat territorial, des agences ou
opérateurs de l’Etat, des partenaires, des collectivités territoriales). A la demande du SGAR, il veillera si
nécessaire au pilotage du déploiement et plus particulièrement à l’implication des conseils départementaux et
des EPCI en lien avec le préfet de département ;
– traduire l’ambition des collectivités à l’issue de ces premières COP à travers un plan d’actions opérationnel à
l’échelle régionale ;
– intégrer, par un travail interministériel, de manière cohérente, tous les volets de la transition écologique et
notamment ceux qui sont déjà engagés ou en cours d’élaboration (plan eau, rénovation des écoles,
identification des zones d’accélération de production d’énergies renouvelables, adaptation et transition
agricole…etc.) ;
– assurer l’interface avec le SGPE et le commissariat général au développement durable (CGDD) ;
– veiller à assurer l’efficacité de la méthode, l’ambition de la démarche de planification et la cohérence entre les
orientations territoriales en cours de sélection et le niveau national, en particulier avec le SGPE ;
– mobiliser les services déconcentrés tels que la DREAL, la direction régionale de l’économie, de l’emploi, du
travail et des solidarités (DREETS), la direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt (D
(R)AAF) et les agences et opérateurs de l’Etat, pour recueillir les diagnostics ou expertises territoriales.
Au titre des services publics écoresponsables (SPE) :
– veiller à la cohérence entre la COP et les actions mises en œuvre pour le SPE au bénéfice des services de l’Etat
dans la région, avec la meilleure coordination entre les acteurs territoriaux et le responsable SPE de la
préfecture ;
– faciliter et relayer l’action du responsable « SPE ».
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 95 sur 110

Après la COP :
– appuyer la conception et le déploiement des dispositifs de mise en œuvre des actions au niveau des contrats
pour la réussite de la transition écologique (CRTE) sous l’égide des préfets de département ;
– veiller à la coordination et à l’implication des agences ou opérateurs de l’Etat pour leur implication à
accompagner, éventuellement, des actions nouvelles ou déjà engagées.
Le SGAR pourra confier à l’expert de haut niveau le suivi de dossiers spécifiques, la gestion de débats sur
certaines thématiques, la conduite de travaux entre les services et les collectivités territoriales.
L’expert agira, sous l’autorité du SGAR, afin d’assurer le suivi de la COP et les évaluations annuelles des actions
entreprises par les collectivités territoriales.
Dans le cadre de ses fonctions, il intervient dans un environnement de haut niveau à parties prenantes multiples,
avec une forte visibilité. En particulier, le titulaire peut être amené à réaliser de multiples représentations externes.

Profil des candidats recherchés


Une expérience minimale de six années d’activités professionnelles diversifiées en tant que cadre supérieur ainsi
qu’une expérience significative d’animation d’équipes et de travail en réseau sont exigées.
Il est attendu du candidat des connaissances et une expérience solide en matière de transition écologique et de
travail avec les collectivités territoriales (services et/ou élus).
La pratique des administrations publiques, du travail interministériel et de ses différentes parties prenantes seront
appréciés. Il est enfin attendu une expérience significative en pilotage de projet en milieu complexe.
Savoir être :
– polyvalence, approche transversale ;
– esprit d’initiative, autonomie, persévérance ;
– sens de l’analyse, rigueur, esprit de synthèse ;
– aisance relationnelle et esprit d’équipe ;
– grande faculté d’adaptation.
Savoir-faire :
– travailler en équipe, en mode projet et en partenariat ;
– capacité à produire des analyses et documents adaptés aux différents niveaux de discussion et décisions ;
– animer un groupe.

Conditions d’emploi
Cet emploi est à pourvoir dans les conditions prévues par le décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 modifié
relatif aux emplois de direction de l’Etat (articles 3 à 16 et 27 à 33 notamment).
Le titulaire de cet emploi sera nommé pour une durée de trois ans.
La nomination sur cet emploi fait l’objet d’une période probatoire de six mois en application de l’article 13 du
décret du 31 décembre 2019 susmentionné.
Cet emploi est classé dans le groupe 3 en application de l’arrêté du 29 juin 2016 pris pour l’application à certains
emplois de responsabilités supérieures des dispositions du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création du
RIFSEEP.
La rémunération brute annuelle dépend de l’expérience du titulaire de l’emploi. Elle comprend une part
indiciaire brute ainsi qu’une part indemnitaire brute dépendante des fonctions, des sujétions et de l’expertise de
l’emploi. Elle est complétée par un complément indemnitaire annuel dont le montant dépend de la manière de
servir.
Si le ou la titulaire de l’emploi est un fonctionnaire, la part indiciaire brute est établie au regard de son
classement dans la grille indiciaire applicable à l’encadrement supérieur de l’Etat (décret no 2022-1453
du 23 novembre 2022 relatif aux conditions de classement, d’avancement et de rémunération applicables à certains
emplois supérieurs de la fonction publique de l’Etat). Pour les personnes n’ayant pas la qualité de fonctionnaire, le
classement est fait au regard de la durée et du niveau des expériences professionnelles antérieures en rapport avec
l’emploi à pourvoir.

Procédure de recrutement
La procédure de recrutement se déroule selon les modalités fixées par les articles 3 à 9 du décret no 2019-1594
du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l’Etat.
Concernant cet emploi d’expert de haut niveau, l’autorité de recrutement est le secrétaire général du ministère de
l’intérieur et des outre-mer.
L’autorité dont relève cet emploi est le préfet de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Recevabilité des candidatures :
L’autorité de recrutement procède à l’examen de la recevabilité des candidatures, en accuse réception et informe
les candidats non éligibles.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 95 sur 110

Examen des candidatures :


L’autorité de recrutement réunit l’instance collégiale prévue à l’article 6 du décret no 2019-1594
du 31 décembre 2019, qui procède à l’examen des candidatures recevables pour présélectionner les candidats à
auditionner.
L’instance collégiale est composée :
– du directeur général de l’administration et de la fonction publique ou son représentant ;
– du directeur du management de l’administration territoriale et de l’encadrement supérieur ou son
représentant ;
– du secrétaire général du ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires ou son
représentant ;
– ainsi que de deux représentants, au moins, des secrétaires généraux des ministères concernés par
l’administration territoriale de l’Etat ou par le projet prioritaire correspondant à l’emploi.
Audition des candidats et choix du candidat retenu :
L’autorité dont relève l’emploi procède ensuite à l’audition des candidats présélectionnés et propose à l’autorité
investie du pouvoir de nomination le nom du candidat susceptible d’être nommé.
Nomination par l’autorité de recrutement :
A l’issue des auditions et dans un délai de deux semaines, les candidats auditionnés non retenus pour occuper
l’emploi à pourvoir sont informés.
Dossier de candidature :
Le dossier de candidature doit être transmis, dans un délai de 30 jours à compter de la date de publication du
présent avis au Journal officiel de la République française, par voie dématérialisée :
– pour les candidats relevant du ministère de l’intérieur et des outre-mer, ayant accès à son intranet, sur le site
MOB-MI accessible à l’adresse suivante : https://ministereinterieur-employee.talent-soft.com/accueil.aspx?
LCID=1036.
Sur le site de MOB-MI, l’avis de vacance, référencé MINT-EHN-SGCOP13-2023-77409, est accessible en
renseignant les champs suivants :
– mot clé de l’offre : MINT-EHN-SGCOP13-2023-77409 ;
– ou catégorie : A + (encadrement supérieur, emplois de direction).
La recherche par le seul critère de la catégorie permet d’accéder à tous les avis de vacance publiés sur des
emplois de direction de l’Etat au sein de l’administration centrale et territoriale du ministère de l’intérieur et des
outre-mer.
– pour les candidats n’ayant pas accès à l’intranet du ministère de l’intérieur, sur le site Choisir le service
public : https://choisirleservicepublic.gouv.fr/.
Sur le site Choisir le service public, l’avis de vacance, référencé MINT_MINT-EHN-SGCOP13-2023-77409, est
accessible en renseignant les champs suivants :
– mot clé de l’offre : expert de haut niveau ;
– catégorie : A+ (encadrement supérieur, emplois de direction) ;
– employeur : ministère de l’intérieur et des outre-mer ;
– localisation : Marseille.
Le dossier de candidature devra impérativement comprendre :
– une lettre de motivation ;
– un curriculum vitae détaillé.
Pour les fonctionnaires, les candidatures seront accompagnées :
– d’un état des services établi par le service RH du corps d’origine ;
– du dernier arrêté de situation administrative dans le corps d’origine et dans l’emploi occupé ;
– des trois derniers bulletins de salaire.
Pour les agents n’ayant pas la qualité de fonctionnaire, les candidatures seront accompagnées :
– d’une copie de la carte nationale d’identité ;
– de documents attestant de l’occupation effective des emplois mentionnés dans le curriculum vitae ;
– du dernier contrat de travail ;
– des trois derniers bulletins de salaire.

Déontologie
L’accès à cet emploi n’est pas soumis à une déclaration de situation patrimoniale ni à une déclaration d’intérêts
préalable à la prise de fonctions.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 95 sur 110

Toutefois, pour les personnes ayant exercé une activité dans le secteur privé au cours des trois dernières années
qui précédent la nomination sur cet emploi, un contrôle de la compatibilité de cette activité avec les fonctions
exercées sera effectué préalablement à la nomination par l’autorité de recrutement qui pourra, le cas échéant, saisir
pour avis, préalablement à sa décision, le référent déontologue du ministère ou la Haute Autorité pour la
transparence de la vie publique, en application de l’article L. 124-4 du code général de la fonction publique.

Formation
Les personnes n’ayant pas la qualité de fonctionnaire suivront un module spécifique relatif aux obligations des
agents en matière de déontologie, à l’organisation et au fonctionnement des services publics ainsi qu’à la gestion
des ressources humaines dans la fonction publique.

Références
Code général de la fonction publique.
Décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l’Etat.
Décret no 2008-836 du 22 août 2008 fixant l’échelonnement indiciaire des corps et des emplois communs aux
administrations de l’Etat et de ses établissements publics ou afférent à plusieurs corps de fonctionnaires de l’Etat et
de ses établissements publics (article 13).
Arrêté du 29 juin 2016 pris pour l’application à certains emplois de responsabilités supérieures des dispositions
du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des
sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de l’Etat.
Arrêté du 30 juillet 2021 fixant les modalités de la procédure de recrutement des emplois de direction relevant,
pour leur gestion, du secrétariat général du ministère de l’intérieur.
Décret no 2022-1452 du 23 novembre 2022 modifiant le statut particulier du corps des administrateurs de l’Etat
Décret no 2022-1453 du 23 novembre 2022 relatif aux conditions de classement, d’avancement et de
rémunération applicables à certains emplois supérieurs de la fonction publique de l’Etat
Décret no 2022-1454 du 23 novembre 2022 portant diverses dispositions relatives à l’échelonnement indiciaire
applicable à l’encadrement supérieur de l’Etat
Décret no 2022-1455 du 23 novembre 2022 portant diverses dispositions applicables à certains emplois
supérieurs de la fonction publique de l’Etat
Arrêté du 23 novembre 2022 pris pour l’application au corps des administrateurs de l’Etat des dispositions du
décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des
sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de l’Etat
Arrêté du 23 novembre 2022 pris pour l’application à certains emplois supérieurs de la fonction publique de
l’Etat des dispositions du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire tenant
compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de
l’Etat
Arrêté du 23 novembre 2022 relatif à la répartition par niveaux des emplois relevant du décret no 2022-1453
du 23 novembre 2022 relatif aux conditions de classement, d’avancement et de rémunération applicables à certains
emplois supérieurs de la fonction publique de l’Etat
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 96 sur 110

Avis et communications

AVIS DE CONCOURS ET DE VACANCE D'EMPLOIS

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR ET DES OUTRE-MER

Avis de vacance d’un emploi d’expert de haut niveau, secrétaire général de la Conférence des
parties (COP) de la région Grand Est (administration territoriale : région Grand Est/départe­
ment du Bas-Rhin)
NOR : IOMA2333623V

Un emploi d’expert de haut niveau « secrétaire général de la Conférence des parties (COP) » (groupe II) est à
pourvoir auprès de la préfète de la région Grand Est, préfète de la zone de défense et de sécurité Est, préfète du
Bas-Rhin.

Description du poste, de la mission et de son environnement


Dans la circulaire no 6420/SG du 29 septembre 2023, la Première ministre a demandé aux préfets de région et
aux préfets de départements d’organiser les modalités de déploiement de la planification écologique dans chaque
territoire. Elle a chargé le ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires de coordonner le
déploiement. Le secrétariat général à la planification écologique (SGPE) est chargé des objectifs déclinés par
région en termes de réduction de gaz à effet de serre, de préservation et de restauration de la biodiversité à
l’horizon 2030, ainsi que du suivi.
La mise en œuvre de la territorialisation de la planification écologique passera par la mise en place d’une
Conférence des parties (COP) à l’échelle régionale, co-animée par le binôme constitué du préfet de région et du
président du conseil régional.
A cette occasion, un expert de haut niveau est placé auprès du SGARE.
Le secrétaire général de la COP régionale a, sous l’autorité du SGARE, en pilotage étroit avec la direction
régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL) pour missions de :
– assurer le secrétariat de la COP durant ses phases décrites dans la circulaire ;
– favoriser, accélérer et coordonner l’engagement des collectivités territoriales dans le cadre de la COP. Il
participera à la conception de la stratégie, l’organisation et le déploiement de l’accompagnement des
collectivités territoriales (coordination des différents acteurs au sein de l’Etat territorial, des agences ou
opérateurs de l’Etat, des partenaires, des collectivités territoriales). A la demande du SGARE, il veillera si
nécessaire au pilotage du déploiement et plus particulièrement à l’implication des conseils départementaux et
des EPCI en lien avec le SG du préfet de département ;
– traduire l’ambition des collectivités à l’issue de ces premières COP à travers un plan d’actions opérationnel à
l’échelle régionale ;
– intégrer, par un travail interministériel, de manière cohérente, tous les volets de la transition écologique et
notamment ceux qui sont déjà engagés ou en cours d’élaboration (plan eau, rénovation des écoles,
identification des zones d’accélération de production d’énergies renouvelables, adaptation et transition
agricole) ;
– assurer l’interface avec le cabinet du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, le
SGPE et le commissariat général au développement durable (CGDD) ;
– veiller à assurer l’efficacité de la méthode, l’ambition de la démarche de planification et la cohérence entre les
orientations territoriales en cours de sélection et le niveau national, en particulier avec le SGPE ;
– mobiliser les services déconcentrés tels que la DREAL, la direction régionale de l’économie, de l’emploi, du
travail et des solidarités (DREETS), la direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt (D
(R)AAF) et les agences et opérateurs de l’Etat, les diagnostics ou expertises territoriales.
Au titre des services publics écoresponsables (SPE) :
– veiller à la cohérence entre la COP et les actions mises en œuvre pour le SPE avec la meilleure coordination
entre les acteurs territoriaux et le responsable SPE de la préfecture ;
– faciliter et relayer l’action du responsable « SPE ».
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 96 sur 110

Après la COP :
– appuyer la conception et le déploiement des dispositifs de mise en œuvre des actions au niveau des contrats
pour la réussite de la transition écologique (CRTE), associés en région Grand Est aux contrats territoriaux du
conseil régional, dans des pactes territoriaux de relance et transition écologique (PTRTE) ;
– veiller à la coordination et à l’implication des agences ou opérateurs de l’Etat pour leur implication à
accompagner, éventuellement, des actions nouvelles ou déjà engagées.
L’expert de haut niveau veillera à intégrer dans l’exercice de ses missions la prise en compte de deux dimensions
caractérisant la région Grand Est :
– le caractère transfrontalier avec l’Allemagne, la Belgique, le Luxembourg et la Suisse ;
– les enjeux économiques, sociaux et environnementaux du développement équilibré d’une région composée à
la fois de territoires comportant une richesse à préserver ou à restaurer en termes de biodiversité et de
territoires qui conservent un tissu historique de filières agricoles et industrielles où les opportunités sont fortes
pour accompagner les transitions, l’innovation et l’objectif d’une réindustrialisation durable.
Il s’agira, sous l’autorité du SGARE, d’assurer le suivi de la COP et les évaluations annuelles des collectivités
territoriales.
Dans le cadre de ses fonctions, il intervient dans un environnement de haut niveau à parties prenantes multiples,
avec une forte visibilité. En particulier, le titulaire peut être amené à réaliser de multiples présentations externes.

Profil des candidats recherchés


Une expérience minimale de six années d’activités professionnelles diversifiées en tant que cadre supérieur ainsi
qu’une expérience significative d’encadrement sont exigées.
Vous disposez de connaissances et d’une expérience solide en matière de transition écologique et de travail avec
les collectivités territoriales (services et/ou élus).
Des compétences dans d’autres domaines liés à la planification écologique ou sur des sujets transversaux seraient
un plus. Vous avez pratiqué les administrations publiques, le travail interministériel et ses différentes parties
prenantes. Vous avez également impérativement une expérience en pilotage de projet en milieu complexe.
Savoir être :
– polyvalence, approche transversale ;
– esprit d’initiative, autonomie, persévérance ;
– sens de l’analyse, rigueur, esprit de synthèse ;
– aisance relationnelle et esprit d’équipe ;
– grande faculté d’adaptation.
Savoir-faire :
– travailler en équipe, en mode projet et en partenariat ;
– capacité à produire des analyses et documents adaptés aux différents niveaux de discussion et décisions ;
– animer un groupe.

Conditions d’emploi
Cet emploi est à pourvoir dans les conditions prévues par le décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 modifié
relatif aux emplois de direction de l’Etat (articles 3 à 16 et 27 à 33 notamment).
Le titulaire de cet emploi sera nommé pour une durée de trois ans.
La nomination sur cet emploi fait l’objet d’une période probatoire de six mois en application de l’article 13 du
décret du 31 décembre 2019 susmentionné.
Cet emploi est classé dans le groupe 2 en application de l’arrêté du 29 juin 2016 pris pour l’application à certains
emplois de responsabilités supérieures des dispositions du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création du
RIFSEEP.
La rémunération brute annuelle dépend de l’expérience du titulaire de l’emploi. Elle comprend une part
indiciaire brute ainsi qu’une part indemnitaire brute dépendante des fonctions, des sujétions et de l’expertise de
l’emploi. Elle est complétée par un complément indemnitaire annuel dont le montant dépend de la manière de
servir.
Si le ou la titulaire de l’emploi est un fonctionnaire, la part indiciaire brute est établie au regard de son
classement dans la grille indiciaire applicable à l’encadrement supérieur de l’Etat (décret no 2022-1453
du 23 novembre 2022 relatif aux conditions de classement, d’avancement et de rémunération applicables à certains
emplois supérieurs de la fonction publique de l’Etat). Pour les personnes n’ayant pas la qualité de fonctionnaire, le
classement est fait au regard de la durée et du niveau des expériences professionnelles antérieures en rapport avec
l’emploi à pourvoir.

Procédure de recrutement
La procédure de recrutement se déroule selon les modalités fixées par les articles 3 à 9 du décret no 2019-1594
du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l’Etat.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 96 sur 110

Concernant cet emploi d’expert de haut niveau, l’autorité de recrutement est le secrétaire général du ministère de
l’intérieur et des outre-mer.
L’autorité dont relève cet emploi est la préfète de la région Grand Est.
Recevabilité des candidatures :
L’autorité de recrutement procède à l’examen de la recevabilité des candidatures, en accuse réception et informe
les candidats non éligibles.
Examen des candidatures :
L’autorité de recrutement réunit l’instance collégiale prévue à l’article 6 du décret no 2019-1594
du 31 décembre 2019, qui procède à l’examen des candidatures recevables pour présélectionner les candidats à
auditionner.
L’instance collégiale est composée :
– du directeur général de l’administration et de la fonction publique ou son représentant ;
– du directeur du management de l’administration territoriale et de l’encadrement supérieur ou son
représentant ;
– du secrétaire général du ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires ou son
représentant ;
– ainsi que de deux représentants, au moins, des secrétaires généraux des ministères concernés par
l’administration territoriale de l’Etat ou par le projet prioritaire correspondant à l’emploi.
Audition des candidats et choix du candidat retenu :
L’autorité dont relève l’emploi procède ensuite à l’audition des candidats présélectionnés et propose à l’autorité
investie du pouvoir de nomination le nom du candidat susceptible d’être nommé.
Nomination par l’autorité de recrutement :
A l’issue des auditions et dans un délai de deux semaines, les candidats auditionnés non retenus pour occuper
l’emploi à pourvoir sont informés.
Dossier de candidature :
Le dossier de candidature doit être transmis, dans un délai de 30 jours à compter de la date de publication du
présent avis au Journal officiel de la République française, par voie dématérialisée :
– pour les candidats relevant du ministère de l’intérieur et des outre-mer, ayant accès à son intranet, sur le site
MOB-MI accessible à l’adresse suivante : https://ministereinterieur-employee.talent-soft.com/accueil.aspx?
LCID=1036.
Sur le site de MOB-MI, l’avis de vacance, référencé MINT-EHN-SGCOP67-2023-77410, est accessible en
renseignant les champs suivants :
– mot clé de l’offre : MINT-EHN-SGCOP67-2023-77410 ;
– ou catégorie : A+ (encadrement supérieur, emplois de direction).
La recherche par le seul critère de la catégorie permet d’accéder à tous les avis de vacance publiés sur des
emplois de direction de l’Etat au sein de l’administration centrale et territoriale du ministère de l’intérieur et des
outre-mer.
– pour les candidats n’ayant pas accès à l’intranet du ministère de l’intérieur, sur le site Choisir le service
public : https://choisirleservicepublic.gouv.fr/.
Sur le site Choisir le service public, l’avis de vacance, référencé MINT-EHN-SGCOP67-2023-77410, est
accessible en renseignant les champs suivants :
– mot clé de l’offre : expert de haut niveau ;
– catégorie : A+ (encadrement supérieur, emplois de direction) ;
– employeur : ministère de l’intérieur et des outre-mer ;
– localisation : Strasbourg.
Le dossier de candidature devra impérativement comprendre :
– une lettre de motivation ;
– un curriculum vitae détaillé.
Pour les fonctionnaires, les candidatures seront accompagnées :
– d’un état des services établi par le service RH du corps d’origine ;
– du dernier arrêté de situation administrative dans le corps d’origine et dans l’emploi occupé ;
– des trois derniers bulletins de salaire.
Pour les agents n’ayant pas la qualité de fonctionnaire, les candidatures seront accompagnées :
– d’une copie de la carte nationale d’identité ;
– de documents attestant de l’occupation effective des emplois mentionnés dans le curriculum vitae ;
– du dernier contrat de travail ;
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 96 sur 110

– des trois derniers bulletins de salaire.

Déontologie
L’accès à cet emploi n’est pas soumis à une déclaration de situation patrimoniale ni à une déclaration d’intérêts
préalable à la prise de fonctions.
Toutefois, pour les personnes ayant exercé une activité dans le secteur privé au cours des trois dernières années
qui précédent la nomination sur cet emploi, un contrôle de la compatibilité de cette activité avec les fonctions
exercées sera effectué préalablement à la nomination par l’autorité de recrutement qui pourra, le cas échéant, saisir
pour avis, préalablement à sa décision, le référent déontologue du ministère ou la Haute Autorité pour la
transparence de la vie publique, en application de l’article L. 124-4 du code général de la fonction publique.

Formation
Les personnes n’ayant pas la qualité de fonctionnaire suivront un module spécifique relatif aux obligations des
agents en matière de déontologie, à l’organisation et au fonctionnement des services publics ainsi qu’à la gestion
des ressources humaines dans la fonction publique.

Références
Code général de la fonction publique.
Décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l’Etat.
Décret no 2008-836 du 22 août 2008 fixant l’échelonnement indiciaire des corps et des emplois communs aux
administrations de l’Etat et de ses établissements publics ou afférent à plusieurs corps de fonctionnaires de l’Etat et
de ses établissements publics (article 13).
Arrêté du 29 juin 2016 pris pour l’application à certains emplois de responsabilités supérieures des dispositions
du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des
sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de l’Etat.
Arrêté du 30 juillet 2021 fixant les modalités de la procédure de recrutement des emplois de direction relevant,
pour leur gestion, du secrétariat général du ministère de l’intérieur.
Décret no 2022-1452 du 23 novembre 2022 modifiant le statut particulier du corps des administrateurs de l’Etat.
Décret no 2022-1453 du 23 novembre 2022 relatif aux conditions de classement, d’avancement et de
rémunération applicables à certains emplois supérieurs de la fonction publique de l’Etat.
Décret no 2022-1454 du 23 novembre 2022 portant diverses dispositions relatives à l’échelonnement indiciaire
applicable à l’encadrement supérieur de l’Etat.
Décret no 2022-1455 du 23 novembre 2022 portant diverses dispositions applicables à certains emplois
supérieurs de la fonction publique de l’Etat.
Arrêté du 23 novembre 2022 pris pour l’application au corps des administrateurs de l’Etat des dispositions du
décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des
sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de l’Etat.
Arrêté du 23 novembre 2022 pris pour l’application à certains emplois supérieurs de la fonction publique de
l’Etat des dispositions du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire tenant
compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de
l’Etat.
Arrêté du 23 novembre 2022 relatif à la répartition par niveaux des emplois relevant du décret no 2022-1453
du 23 novembre 2022 relatif aux conditions de classement, d’avancement et de rémunération applicables à certains
emplois supérieurs de la fonction publique de l’Etat.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 97 sur 110

Avis et communications

AVIS DE CONCOURS ET DE VACANCE D'EMPLOIS

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR ET DES OUTRE-MER

Avis de vacance d’un emploi d’expert de haut niveau, secrétaire général de la Conférence des
parties (COP) de la région Centre-Val de Loire (administration territoriale : Centre-Val de Loire)
NOR : IOMA2333629V

Un emploi d’expert de haut niveau « secrétaire général de la Conférence des parties (COP) » (groupe III) est à
pourvoir auprès de la préfète de région Centre-Val de Loire.

Description du poste, de la mission et de son environnement


Dans la circulaire no 6420/SG du 29 septembre 2023, la Première ministre a demandé aux préfets de région et
aux préfets de départements d’organiser les modalités de déploiement de la planification écologique dans chaque
territoire. Elle a chargé le ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires de coordonner le
déploiement. Le secrétariat général à la planification écologique (SGPE) est chargé des objectifs déclinés par
région en terme de réduction de gaz à effet de serre, de préservation et de restauration de la biodiversité à
l’horizon 2030, ainsi que du suivi.
La mise en œuvre de la territorialisation de la planification écologique passera par la mise en place d’une
Conférence des parties (COP) à l’échelle régionale, co-animée par le binôme constitué de la préfète de région et du
président du conseil régional.
A cette occasion, un expert de haut niveau est placé auprès du SGAR.
Le secrétaire général de la COP régionale a, sous l’autorité du SGAR et du SGAR adjoint chargé des politiques
publiques, en pilotage étroit avec la direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement
(DREAL) pour missions de :
– assurer le secrétariat de la COP durant ses phases décrites dans la circulaire, en s’appuyant sur une assistance à
maîtrise d’ouvrage, le cas échéant ;
– en lien avec les préfets de département, favoriser, accélérer et coordonner l’engagement des collectivités
territoriales dans le cadre de la COP. Il participera à la conception de la stratégie, l’organisation et le
déploiement de l’accompagnement des collectivités territoriales (coordination des différents acteurs au sein de
l’Etat territorial, des agences ou opérateurs de l’Etat, des partenaires, des collectivités territoriales). Il veillera
si nécessaire au pilotage du déploiement et plus particulièrement à l’implication des conseils départementaux
et des EPCI ;
– traduire l’ambition des collectivités à l’issue de ces premières COP à travers un plan d’actions opérationnel à
l’échelle régionale ;
– intégrer, par un travail interministériel, de manière cohérente, tous les volets de la transition écologique et
notamment ceux qui sont déjà engagés ou en cours d’élaboration (plan eau, rénovation des écoles,
identification des zones d’accélération de production d’énergies renouvelables, adaptation et transition
agricole) ;
– assurer, en lien avec le directeur de la DREAL, l’interface avec le cabinet du ministre de la transition
écologique et de la cohésion des territoires, le SGPE et le commissariat général au développement durable
(CGDD) ;
– veiller à assurer l’efficacité de la méthode, l’ambition de la démarche de planification et la cohérence entre les
orientations territoriales en cours de sélection et le niveau national, en particulier avec le SGPE. Cette
démarche permettra d’intégrer les enjeux de la planification dans la comitologie existante (comité régional de
l’énergie, comité régional de l’habitat et de l’hébergement, comité régional de l’alimentation…) ;
– mobiliser les services déconcentrés tels que la direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et
du logement (DREAL), la direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt (D(R)AAF), la
direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (DREETS), et les agences et
opérateurs de l’Etat, les diagnostics ou expertises territoriales ;
– mettre en œuvre une communication active sur les enjeux de la transition écologique à destination des acteurs
institutionnels et du grand public, en concevant notamment des outils et supports de communication ;
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 97 sur 110

– mettre en œuvre une communication interne en lien avec les référents « services publics éco-responsables »,
la PFRH, les SGCD pour assurer la cohérence entre la COP et les actions mises en œuvre pour le SPE, sous
l’autorité du SGAR adjoint chargé de la modernisation, de la mutualisation et des moyens.
Après la COP :
– appuyer la conception et le déploiement des dispositifs de mise en œuvre des actions au niveau des contrats
pour la réussite de la transition écologique (CRTE), en appui des préfectures de département ;
– veiller à la coordination et à l’implication des agences ou opérateurs de l’Etat pour leur implication à
accompagner, éventuellement, des actions nouvelles ou déjà engagées ;
– suivre la mise en œuvre du plan d’actions opérationnel ;
– mettre en œuvre une communication sur les réalisations et l’avancement des actions, à destination du grand
public et des parties prenantes qui ont contribué à la démarche.
Dans le cadre de ses fonctions, il intervient dans un environnement de haut niveau à parties prenantes multiples,
avec une forte visibilité. En particulier, le titulaire peut être amené à réaliser de multiples présentations externes.

Profil des candidats recherchés


Une expérience minimale de six années d’activités professionnelles diversifiées en tant que cadre supérieur ainsi
qu’une expérience significative d’encadrement sont exigées.
Vous disposez de connaissances et d’une expérience solide en matière de transition écologique et de travail avec
les collectivités territoriales (services et/ou élus).
Des compétences dans d’autres domaines liés à la planification écologique ou sur des sujets transversaux seraient
un plus. Vous avez pratiqué les administrations publiques, le travail interministériel et ses différentes parties
prenantes. Vous avez également impérativement une expérience en pilotage de projet en milieu complexe.
Savoir être :
– polyvalence, approche transversale ;
– esprit d’initiative, autonomie, persévérance ;
– sens de l’analyse, rigueur, esprit de synthèse ;
– aisance relationnelle et esprit d’équipe ;
– grande faculté d’adaptation.
Savoir-faire :
– travailler en équipe, en mode projet et en partenariat ;
– capacité à produire des analyses et documents adaptés aux différents niveaux de discussion et décisions ;
– animer un groupe.

Conditions d’emploi
Cet emploi est à pourvoir dans les conditions prévues par le décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 modifié
relatif aux emplois de direction de l’Etat (articles 3 à 16 et 27 à 33 notamment).
Le titulaire de cet emploi sera nommé pour une durée de trois ans. Il sera installé dans les locaux du SGAR
Centre-Val de Loire, 191, rue de Bourgogne à Orléans.
La nomination sur cet emploi fait l’objet d’une période probatoire de six mois en application de l’article 13 du
décret du 31 décembre 2019 susmentionné.
Cet emploi est classé dans le groupe 3 en application de l’arrêté du 29 juin 2016 pris pour l’application à certains
emplois de responsabilités supérieures des dispositions du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création du
RIFSEEP.
La rémunération brute annuelle dépend de l’expérience du titulaire de l’emploi. Elle comprend une part
indiciaire brute ainsi qu’une part indemnitaire brute dépendante des fonctions, des sujétions et de l’expertise de
l’emploi. Elle est complétée par un complément indemnitaire annuel dont le montant dépend de la manière de
servir.
Si le ou la titulaire de l’emploi est un fonctionnaire, la part indiciaire brute est établie au regard de son
classement dans la grille indiciaire applicable à l’encadrement supérieur de l’Etat (décret no 2022-1453
du 23 novembre 2022 relatif aux conditions de classement, d’avancement et de rémunération applicables à certains
emplois supérieurs de la fonction publique de l’Etat). Pour les personnes n’ayant pas la qualité de fonctionnaire, le
classement est fait au regard de la durée et du niveau des expériences professionnelles antérieures en rapport avec
l’emploi à pourvoir.

Procédure de recrutement
La procédure de recrutement se déroule selon les modalités fixées par les articles 3 à 9 du décret no 2019-1594
du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l’Etat.
Concernant cet emploi d’expert de haut niveau, l’autorité de recrutement est le secrétaire général du ministère de
l’intérieur et des outre-mer.
L’autorité dont relève cet emploi est la préfète de la région Centre-Val de Loire.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 97 sur 110

Recevabilité des candidatures :


L’autorité de recrutement procède à l’examen de la recevabilité des candidatures, en accuse réception et informe
les candidats non éligibles.
Examen des candidatures :
L’autorité de recrutement réunit l’instance collégiale prévue à l’article 6 du décret no 2019-1594
du 31 décembre 2019, qui procède à l’examen des candidatures recevables pour présélectionner les candidats à
auditionner.
L’instance collégiale est composée :
– du directeur général de l’administration et de la fonction publique ou son représentant ;
– du directeur du management de l’administration territoriale et de l’encadrement supérieur ou son
représentant ;
– du secrétaire général du ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires ou son
représentant ;
– ainsi que de deux représentants, au moins, des secrétaires généraux des ministères concernés par
l’administration territoriale de l’Etat ou par le projet prioritaire correspondant à l’emploi.
Audition des candidats et choix du candidat retenu :
L’autorité dont relève l’emploi procède ensuite à l’audition des candidats présélectionnés et propose à l’autorité
investie du pouvoir de nomination le nom du candidat susceptible d’être nommé.
Nomination par l’autorité de recrutement :
A l’issue des auditions et dans un délai de deux semaines, les candidats auditionnés non retenus pour occuper
l’emploi à pourvoir sont informés.
Dossier de candidature :
Le dossier de candidature doit être transmis, dans un délai de 30 jours à compter de la date de publication du
présent avis au Journal officiel de la République française, par voie dématérialisée :
– pour les candidats relevant du ministère de l’intérieur et des outre-mer, ayant accès à son intranet, sur le site
MOB-MI accessible à l’adresse suivante : https://ministereinterieur-employee.talent-soft.com/accueil.aspx?
LCID=1036.
Sur le site de MOB-MI, l’avis de vacance, référencé MINT-EHN-SGCOP45-2023-77414, est accessible en
renseignant les champs suivants :
– mot clé de l’offre : MINT-EHN-SGCOP45-2023-77414 ;
– ou catégorie : A+ (encadrement supérieur, emplois de direction).
La recherche par le seul critère de la catégorie permet d’accéder à tous les avis de vacance publiés sur des
emplois de direction de l’Etat au sein de l’administration centrale et territoriale du ministère de l’intérieur et des
outre-mer.
– pour les candidats n’ayant pas accès à l’intranet du ministère de l’intérieur, sur le site Choisir le service
public : https://choisirleservicepublic.gouv.fr/.
Sur le site « Choisir le service public », l’avis de vacance, référencé MINT_MINT-EHN-
SGCOP45-2023-77414, est accessible en renseignant les champs suivants :
– mot clé de l’offre : expert de haut niveau ;
– catégorie : A+ (encadrement supérieur, emplois de direction) ;
– employeur : ministère de l’intérieur et des outre-mer ;
– localisation : Orléans.
Le dossier de candidature devra impérativement comprendre :
– une lettre de motivation ;
– un curriculum vitae détaillé.
Pour les fonctionnaires, les candidatures seront accompagnées :
– d’un état des services établi par le service RH du corps d’origine ;
– du dernier arrêté de situation administrative dans le corps d’origine et dans l’emploi occupé ;
– des trois derniers bulletins de salaire.
Pour les agents n’ayant pas la qualité de fonctionnaire, les candidatures seront accompagnées :
– d’une copie de la carte nationale d’identité ;
– de documents attestant de l’occupation effective des emplois mentionnés dans le curriculum vitae ;
– du dernier contrat de travail ;
– des trois derniers bulletins de salaire.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 97 sur 110

Déontologie
L’accès à cet emploi n’est pas soumis à une déclaration de situation patrimoniale ni à une déclaration d’intérêts
préalable à la prise de fonctions.
Toutefois, pour les personnes ayant exercé une activité dans le secteur privé au cours des trois dernières années
qui précédent la nomination sur cet emploi, un contrôle de la compatibilité de cette activité avec les fonctions
exercées sera effectué préalablement à la nomination par l’autorité de recrutement qui pourra, le cas échéant, saisir
pour avis, préalablement à sa décision, le référent déontologue du ministère ou la Haute Autorité pour la
transparence de la vie publique, en application de l’article L. 124-4 du code général de la fonction publique.

Formation
Les personnes n’ayant pas la qualité de fonctionnaire suivront un module spécifique relatif aux obligations des
agents en matière de déontologie, à l’organisation et au fonctionnement des services publics ainsi qu’à la gestion
des ressources humaines dans la fonction publique.

Références
Code général de la fonction publique.
Décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l’Etat.
Décret no 2008-836 du 22 août 2008 fixant l’échelonnement indiciaire des corps et des emplois communs aux
administrations de l’Etat et de ses établissements publics ou afférent à plusieurs corps de fonctionnaires de l’Etat et
de ses établissements publics (article 13).
Arrêté du 29 juin 2016 pris pour l’application à certains emplois de responsabilités supérieures des dispositions
du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des
sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de l’Etat.
Arrêté du 30 juillet 2021 fixant les modalités de la procédure de recrutement des emplois de direction relevant,
pour leur gestion, du secrétariat général du ministère de l’intérieur.
Décret no 2022-1452 du 23 novembre 2022 modifiant le statut particulier du corps des administrateurs de l’Etat.
Décret no 2022-1453 du 23 novembre 2022 relatif aux conditions de classement, d’avancement et de
rémunération applicables à certains emplois supérieurs de la fonction publique de l’Etat.
Décret no 2022-1454 du 23 novembre 2022 portant diverses dispositions relatives à l’échelonnement indiciaire
applicable à l’encadrement supérieur de l’Etat.
Décret no 2022-1455 du 23 novembre 2022 portant diverses dispositions applicables à certains emplois
supérieurs de la fonction publique de l’Etat.
Arrêté du 23 novembre 2022 pris pour l’application au corps des administrateurs de l’Etat des dispositions du
décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des
sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de l’Etat.
Arrêté du 23 novembre 2022 pris pour l’application à certains emplois supérieurs de la fonction publique de
l’Etat des dispositions du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire tenant
compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de
l’Etat.
Arrêté du 23 novembre 2022 relatif à la répartition par niveaux des emplois relevant du décret no 2022-1453
du 23 novembre 2022 relatif aux conditions de classement, d’avancement et de rémunération applicables à certains
emplois supérieurs de la fonction publique de l’Etat.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 98 sur 110

Avis et communications

AVIS DE CONCOURS ET DE VACANCE D'EMPLOIS

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PRÉVENTION

Avis de vacance d’emplois de directeur ou de directrice


d’établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux
NOR : SPRN2333523V

L’avis de vacance d’emplois de directeur d’établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux publié au


Journal officiel de la République française n o 0277 du 30 novembre 2023, texte 144 sur 166
(NOR : SPRN2332545V), est modifié comme suit :
Il convient d’ajouter :
Dans le paragraphe I :
– établissement départemental public d’accompagnement médico-social (EDPAMS) Jacques SOURDILLE à
BELLEVILLE-SUR-BAR (Ardennes) (annexe I) ;
– établissement public médico-social et institut médico-éducatif (IME) et services d’éducation spéciale et de
soins à domicile (SESSAD) de SAINT-BREVIN-LES-PINS (Loire-Atlantique) (annexe II).

Conditions d’emploi
Ces emplois sont à pourvoir dans les conditions prévues par l’article 6 du décret no 2020-959 du 31 juillet 2020
relatif aux emplois supérieurs de la fonction publique hospitalière.
La rémunération dépend de l’expérience du titulaire de l’emploi et pour les personnes fonctionnaires de son
classement dans la grille indiciaire des fonctionnaires. La rémunération brute annuelle varie en fonction du grade :
elle est comprise, pour les emplois de directeurs entre 25 608,18 € et 56 570,79 € et pour les emplois donnant accès
à l’échelon fonctionnel entre 25 608,18 € et 62 099,83 €.
Elle est complétée par un régime indemnitaire fixé par le décret no 2012-749 du 9 mai 2012 modifié relatif à la
prime de fonctions et de résultats (PFR) des corps ou emplois fonctionnels des personnels de direction et des
directeurs des soins de la fonction publique hospitalière.
Le barème des plafonds indemnitaires PFR applicables au corps ou statut d’emploi des directeurs
d’établissement sanitaire, social et médico-social figure dans l’annexe I-B de l’instruction
no DGOS/RH4/DGCS/SD4-B/2019/124 du 24 mai 2019 relative à la mise en place de la prime de fonctions et
de résultats pour les personnels des corps de direction de la FPH.
Pour les postes de chef ne donnant pas accès à l’échelon fonctionnel, les plafonds de la PF varient en fonction du
grade et pour un coefficient de 6, elles se situent entre 21 600 € et 24 000 €. La PR se situe entre 14 400 € et
16 000 €.
Pour les emplois donnant accès à l’échelon fonctionnel, le plafond de la part fonctions est de 27 360 € pour un
coefficient de 6 et la part résultats de 18 240 €.
Pour les directeurs qui bénéficient d’une concession de logement ou d’une indemnité compensatrice de
logement, la cotation de la PF est affectée d’un coefficient maximal de 3.

Procédure de recrutement
La procédure de recrutement se déroule selon les modalités fixées par les articles 8 à 13 du décret no 2020-959
du 31 juillet 2020 relatif aux emplois supérieurs de la fonction publique hospitalière.
L’autorité de recrutement est :
– pour les emplois de directeur d’établissements mentionnés aux 1o, 3o et 5o de l’article L. 5 du code général de
la fonction publique, le directeur général de l’Agence régionale de santé.
L’autorité de nomination est :
– pour les fonctionnaires, militaires et magistrats de l’ordre judiciaire le directeur général du Centre national de
gestion ;
– pour les personnes n’ayant pas la qualité de fonctionnaires, de militaire ou de magistrat de l’ordre judiciaire,
l’autorité de recrutement.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 98 sur 110

Dossier de candidature
Les candidats doivent adresser pour chaque emploi, dans un délai de deux semaines à compter de la date de
publication du présent avis au Journal officiel de la République française :
– un dossier de candidature par établissement à adresser uniquement par messagerie à cng-mobilite-d3s@sante.
gouv.fr, en mettant en copie leur supérieur hiérarchique ;
– l’ensemble des documents composant le dossier de candidature doit nous être adressé sous forme de pièces
jointes en format PDF en utilisant uniquement le site : https://francetransfert.numerique.gouv.fr ;
– pour les candidatures multiples, il est demandé d’établir un classement par ordre préférentiel.
Le dossier de candidature se compose (1 dossier de candidature par établissement demandé) :
Pour les personnels appartenant au corps des directeurs d’établissement sanitaire, social et médico-social ou
directeurs d’hôpital :
– une fiche de candidature par établissement, établie selon le modèle en annexe II (modèle également disponible
sur le site internet du centre national de gestion à la page : https://www.cng.sante.fr/directeurs/etapes-ma-
carriere/publications-postes-mouvements, rubrique : « Directeurs d’établissements sanitaires sociaux et
médico-sociaux ») ;
– une lettre de motivation ;
– un curriculum vitae de deux pages maximum ;
– les trois dernières fiches d’évaluations.
Pour les fonctionnaires n’appartenant pas au corps des directeurs d’établissement sanitaires social et médico-
social :
– une fiche de candidature par établissement, établie selon le modèle en annexe II (modèle également disponible
sur le site internet du centre national de gestion à la page : https://www.cng.sante.fr/directeurs/etapes-ma-
carriere/publications-postes-mouvements, rubrique : « Directeurs d’établissements sanitaires sociaux et
médico-sociaux ») ;
– une lettre de motivation ;
– les trois dernières fiches d’évaluation ;
– un curriculum vitae de deux pages maximum ;
– une photocopie intégrale d’une pièce d’identité ;
– une copie de la dernière décision indiciaire ;
– l’avis motivé de l’autorité investie du pouvoir de nomination sur leur aptitude à occuper un emploi de
directeurs d’établissement sanitaires social et médico-social.
Pour les personnels inscrits sur la liste d’aptitude des directeurs d’établissements sanitaires, sociaux et médico-
sociaux au titre de l’année 2023 :
– une fiche de candidature par établissement, établie selon le modèle en annexe II (modèle également disponible
sur le site internet du centre national de gestion à la page : https://www.cng.sante.fr/directeurs/etapes-ma-
carriere/publications-postes-mouvements, rubrique : « Directeurs d’établissements sanitaires sociaux et
médico-sociaux ») ;
– une lettre de motivation ;
– les trois dernières évaluations ;
– une photocopie intégrale d’une pièce d’identité ;
– une copie de la dernière décision indiciaire.
Pour les personnels n’ayant pas la qualité de fonctionnaire :
– une fiche de candidature par établissement, établie selon le modèle en annexe II (modèle également disponible
sur le site internet du centre national de gestion à la page : https://www.cng.sante.fr/directeurs/etapes-ma-
carriere/publications-postes-mouvements, rubrique : « Directeurs d’établissements sanitaires sociaux et
médico-sociaux ») ;
– une lettre de motivation pour accéder aux fonctions de directeurs d’établissement sanitaires social et médico-
social ;
– un curriculum vitae de deux pages maximum ;
– les documents attestant l’occupation effective des emplois mentionnés dans le curriculum vitae ;
– une photocopie des diplômes ;
– une photocopie intégrale d’une pièce d’identité ;
– le dernier contrat de travail ;
– les trois derniers bulletins de salaire.
Recevabilité des candidatures :
L’autorité de nomination procède à l’examen de la recevabilité des candidatures, en accuse réception et informe
les candidats non éligibles.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 98 sur 110

Examen des candidatures :


L’autorité de nomination réunit l’instance collégiale prévue à l’article 9 du décret du 31 juillet 2020 relatif aux
emplois supérieurs de la fonction publique hospitalière., qui procède à l’examen des candidatures recevables pour
présélectionner les candidats à auditionner.
L’instance collégiale est composée de la manière suivante :
I. – Cinq membres avec voix délibérative :
1. La directrice générale du Centre national de gestion, présidente, qui désigne en outre :
2. Un membre choisi en raison de ses compétences dans le domaine des ressources humaines et qui n’est pas
soumis à l’autorité hiérarchique des autorités dont relèvent les emplois à pourvoir ;
3. Un membre qui a occupé des fonctions d’un niveau de responsabilité au moins équivalent à celui de l’emploi
à pourvoir ;
4. Deux membres appartenant à l’administration du Centre national de gestion.
II. – Quatre membres avec voix consultative :
1. Membres avec voix consultative : un représentant de chacune des organisations syndicales représentatives
siégeant au Comité consultatif national ;
2. Un représentant de la Fédération hospitalière de France.
Audition des candidats et choix du candidat retenu :
L’autorité de recrutement procède ensuite à l’audition des candidats présélectionnés.
A l’issue des auditions, l’autorité de recrutement transmet à l’autorité de nomination une liste de candidats
susceptibles d’être nommés classés par ordre de préférence, après avis du conseil de surveillance de l’établissement
pour les directeurs des établissements.
Lorsque l’autorité de recrutement retient prioritairement une personne qui n’a pas la qualité de fonctionnaire, de
militaire ou de magistrat de l’ordre judiciaire pour pourvoir un poste vacant, il procède au recrutement de celle-ci
par contrat, après avis du président du conseil de surveillance de l’établissement. Il en informe la directrice
générale du Centre national de gestion, auquel il adresse copie du contrat signé. La directrice générale du Centre
national de gestion informe les candidats non retenus de la décision de rejet de leur candidature.

Formation
Les directeurs suivent, dans le cadre de leur première prise de fonction, une formation adaptée à leur mission.
La formation doit permettre l’acquisition des connaissances et des compétences nécessaires à l’exercice de ses
fonctions par le directeur.
La formation mentionnée à l’article 1er du décret no 2009-1761 du 30 décembre 2009 relatif à la formation des
personnels de direction.
lors de leur prise de fonctions en qualité de directeur dans un établissement public de santé, est effectuée par le
directeur concerné dans un délai maximal d’un an à compter de sa prise de fonction. Ce délai peut être porté à dix-
huit mois sur décision du directeur général de l’agence régionale de santé.

Références
Code général de la fonction publique.
Décret no 2007-1930 du 26 décembre 2007 modifié portant statut particulier du corps des directeurs
d’établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux de la fonction publique hospitalière.
Décret no 2009-1761 du 30 décembre 2009 relatif à la formation des personnels de direction lors de leur prise de
fonctions en qualité de directeur dans un établissement public de santé.
Décret no 2012-749 du 9 mai 2012 modifié relatif à la prime de fonctions et de résultats des corps ou emplois
fonctionnels des personnels de direction et des directeurs des soins de la fonction publique hospitalière.
Décret no 2020-959 du 31 juillet 2020 relatif aux emplois supérieurs de la fonction publique hospitalière.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 98 sur 110

ANNEXES

ANNEXE I

FICHE DE POSTE

Emploi de directeur ou de directrice de l’établissement départemental public d’accompagnement


médico-social (EDPAMS) Jacques SOURDILLE à BELLEVILLE-SUR-BAR (Ardennes)
I. – Description de l’établissement
Milieu rural et urbain, 12 établissements répartis sur 8 sites, le siège social est établi à BELLEVILLE-SUR-
BAR. L’établissement se situe à seulement 2 heures de PARIS et 1 heure de REIMS en voiture ou en train.
Type de population accueillie :
L’E.D.P.A.M.S est l’Etablissement public des Ardennes dans le champ de l’accompagnement des personnes en
situation de handicap aussi bien au service des Enfants que des Adultes.
L’Etablissement est agréé pour douze établissements et services depuis sa fusion en 2008 entre l’établissement
public de MONTCY-NOTRE-DAME et les établissements publics de BELLEVILLE-SUR-BAR où se situe le
siège social.
L’Etablissement gère ses 12 services sur différents secteurs géographiques des Ardennes, à savoir :
Pour le secteur Enfants cela représente 343 places :
– un IME agréé pour 220 places ;
– un ITEP : institut Thérapeutique éducatif et pédagogique agréé pour 45 places ;
– un SESSAD : service d’éducation - de soins et de suivi à domicile agréé pour 67 places ;
– un Foyer de Répit, agréé pour 8 places ;
– un CAFS. : centre d’accueil familial spécialisé – agréé pour 3 places.
Pour le secteur Adultes cela représente 332 places :
– un foyer occupationnel - agréé pour 57 places ;
– un foyer d’accueil médicalisé agréé pour 26 places ;
– un ESAT : établissement et service d’aide par le travail agréé pour 105 places ;
– une entreprise adaptée agréée pour 21 places ;
– un foyer d’hébergement est adossé à l’ESAT. agréé pour 25 places ;
– le territoire sud des Ardennes dispose de deux services à domicile gérés par l’E.D.P.A.M. S ;
– en plus de ces 12 services, l’EDPAMS porte le Pôle de compétences et de prestations ;
– externalisées des Ardennes (PCPE).
II. – Description du poste
L’établissement a une vocation départementale et de service public, et plus particulièrement son directeur est
naturellement confronté à une exigence croissante d’information, d’explication ou d’échange avec les personnes
accueillies ou accompagnées et leur famille.
Apparait alors la nécessité de concilier des exigences de cohérence et d’action collective avec la réponse adaptée
aux besoins dans une démarche d’individualisation croissante, à savoir les projets de vie (éducatif – insertion –
soin) et de diversification des modes de prise en charge globale.
S’agissant du territoire des Ardennes, l’inscription de l’établissement dans les territoires d’implantation, avec les
difficultés croissantes de démographie médicale ou paramédicale conduit à explorer des formes nouvelles ou
originales d’association avec les acteurs de santé hospitaliers et libéraux.
De façon plus générale il est impératif d’éviter l’isolement et de s’appuyer sur des réseaux de compétences, de
moyens partagés au sein de groupements si nécessaire ou de ressources partagées au sein de groupements
d’établissements.
Principaux projets à conduire :
– projet déposé d’un « SESSAD adultes » en novembre 2021 à faire évoluer, permettant une insertion de jeunes
amendements creton dans la vie quotidienne et de leur proposer un projet de vie adapté à leur âge et situation,
ce projet est à redéfinir et viabiliser (pas de date butoir) ;
– dans le cadre de la RAPT insérer l’EDPAMS dans l’école inclusive en lien avec l’éducation nationale et les
fiches, projet dont la mise en œuvre doit se poursuivre ;
– présenter un plan de formation des personnels des établissements enfants sur les thèmes de la violence et de
leur traitement ;
– créer un lieu de répit pour les publics jeunes présentant des troubles de comportements et des phases
d’agression, permettant de leur offrir un lieu adapté et personnalisé permettant d’éviter les hospitalisations ;
– pilotage de la communauté 360 et de la PCPE à renforcer.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 98 sur 110

III. – Profil recherché


Les compétences et connaissances attendues du directeur de l’EDPAMS :
Au même titre que tout directeur d’établissement social et médico-social celui-ci doit disposer des connaissances
générales acquises au cours de la formation à l’Ecole des Hautes études en santé publique (EHESP) et mises à jour
par l’expérience acquise dans les différents postes ainsi que par la formation continue.
Une formation complémentaire de type Master serait un plus pour disposer d’une expertise complémentaire dans
un des champs du secteur.
Connaissances des populations et de leurs attentes, avec une réflexion sur les déterminants liés au vieillissement
de la population, de la perte d’autonomie et des conditions de prise en charge médicale et sociale dans un cadre
territorial. Egalement connaissance des techniques de conduite du changement, de gestion de projets et de
programmes (notamment de projets de restructuration ou de coopération), de négociation et de gestion des conflits.
(Conduite du dialogue social).
Connaître le milieu du handicap et du médico-social dans un département rural avec faiblesse de la démographie
médicale serait un plus.
Compétences et qualités personnelles :
S’agissant des compétences :
Avoir une vision stratégique des évolutions du système sanitaire, social et médico-social et savoir positionner
l’établissement dans des réseaux de santé publique ou médico-sociaux au sein des territoires.
Par ailleurs, savoir gérer la complexité du jeu des acteurs dans les relations internes et externes.
Avoir une aptitude à exercer plusieurs compétences afin de maitriser les grands domaines d’activité des
établissements.
S’agissant des qualités personnelles :
– avoir le sens du service public, de l’intérêt général et de l’utilité sociale ;
– avoir le sens de l’autorité ;
– avoir une grande aptitude à l’écoute, à la concertation et à la négociation ;
– rechercher le consensus lorsqu’il est possible ;
– être maitre de soi face aux situations de conflit.

ANNEXE II
FICHE DE POSTE

Emploi de directeur ou de directrice de l’établissement public médico-social (EPMS) Le littoral et de


l’institut médico-éducatif (IME) et Services d’Education Spéciale et de Soins à Domicile (SESSAD)
L’Estuaire à SAINT-BREVIN-LES PINS (Loire-Atlantique)
I. – Description de l’établissement
L’EPMS Le Littoral accueille 335 adultes avec tous types de handicap mental et/ou psychique moyen ou sévère
avec, pour une majorité, une déficience intellectuelle mais également des personnes souffrant de troubles du spectre
autistique (TSA), et personnes handicapées vieillissantes.
L’IME-SESSAD l’Estuaire accueille et accompagne 140 enfants, adolescents et jeunes adultes âgés de 0 jusqu’à
20 ans présentant des troubles du spectre autistique avec ou sans déficience intellectuelle, avec ou sans troubles
associés soit en internat, en accueil de jour ou SESSAD.
EPMS Le Littoral
Maison d’accueil spécialisé : MAS 110 places :
– 105 places d’accueil permanent dont 2 place d’accueil temporaire ;
– accueil de jour : 5 places.
Etablissement d’accueil médicalisé : EAM 225 places :
– 225 places d’accueil dont 5 places d’accueil temporaire et 24 places unités dédiées autisme ;
– accueil de jour : 5 places ;
– 26 places de SAMSAH.
IME SESSAD L’Estuaire
– 20 places d’internat, dont 12 places en 365 jours, 8 places en 280 ;
– 56 places d’accueil de jour dont 31 à SAINT-BREVIN-LES-PINS et 25 places réparties entre SAINT-JEAN-
DE-BOISEAU et LE PELLERIN ;
– 12 places en classes externalisées ;
– 38 places de SESSAD (Service d’éducation spéciale et de soins à domicile) réparties sur SAINT-BREVIN-
LES-PINS, SAINT-JEAN-DE-BOISEAU, PONTCHATEAU et PORNIC.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 98 sur 110

II. – Description du poste


– conduite de la politique globale de l’établissement (administration, finances, ressources humaines, projet
d’investissement) ;
– poursuite du projet de relocalisation sur trois territoires avec construction de 6 à 7 bâtiments et élaboration de
projets d’établissement dans une logique inclusive ;
– accompagnement dans ce cadre des équipes au changement communication institutionnelle, relations avec les
syndicats, instances ;
– représentation auprès des différents partenaires ;
– relations avec les familles des usagers, partenaires ;
– définir des orientations stratégiques dans une vision de long terme, en lien avec le président du conseil
d’administration et les autorités de tarification ;
– mener la politique stratégique des établissements en lien avec les politiques sociales, médico-sociales et
sanitaires du territoire ;
– mettre en œuvre une politique stratégique et opérationnelle de gestion des moyens humains et financiers de
l’établissement pour répondre aux besoins des personnes accueillies et aux enjeux de relocalisation ;
– garantir les droits des usagers et de la qualité des prestations proposées à la personne accueillie ;
– s’inscrire dans les enjeux d’inclusion et de transformation de l’offre en associant les équipes.
III. – Profil recherché
Expérience professionnelle appréciée :
– pilotage de projets structurants : projets d’établissement articulés avec les projets architecturaux, coopérations,
contractualisation, accompagnement au changement des équipes ;
– direction d’établissements médico-sociaux.
Connaissances particulières requises/prévues :
– management et pilotage d’ESMS ;
– stratégie et organisation ;
– conduite du changement ;
– conduite de projet ;
– connaissance des politiques du handicap et des particularités du public accueilli (autisme, polyhandicap
notamment) ;
– maîtrise de la gestion administrative et financière d’un établissement public ;
– gestion des ressources humaines, conduite du dialogue social ;
– mise en œuvre du projet d’établissement, négociation et suivi du CPOM ;
– management d’équipes et de projets : susciter et développer la motivation et l’esprit de coopération des
acteurs ;
– savoir être attentif et prendre en compte les attentes des usagers.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 98 sur 110

FICHE DE CANDIDATURE
Emploi de directeur d’établissement sanitaire, social et médico-social
(Deux pages maximum)
Poste demandé : .........................................................................................................................................................
Date de publication au Journal officiel :...................................................................................................................

A. – INFORMATIONS PERSONNELLES
Nom et prénom(s) : ...................................................................................................................................................
Date et lieu de naissance :.................................................... Situation familiale : ....................................................
Adresse personnelle complète : .................................................................................................................................
....................................................................................................................................................................................
Téléphone personnel : ............................................................... Portable : ...............................................................
Courriel : ....................................................................................................................................................................
Diplômes universitaires et professionnels :...............................................................................................................
Actions de formation continue suivies (au cours des cinq dernières années) : ......................................................

B. – SITUATION PROFESSIONNELLE
D3S : Oui □ Non □
DH : Oui □ Non □
Autre fonctionnaire :
Oui □ précisez le corps ou cadre d’emploi :
Non □
Inscrit sur la liste d’aptitude D3S au titre de l’année 2023 : Oui □ Non □
Non fonctionnaire : Oui □ Non □ Type de contrat : CDD □ CDI □
Poste et fonctions actuellement occupés :.................................................................................................................
Déroulement de carrière (*) (préciser les fonctions exercées, les postes occupés avec leurs périodes respectives) :
....................................................................................................................................................................................
Autres actions menées (intérim, missions spécifiques, formations données) : ........................................................
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 99 sur 110

Avis et communications

AVIS DIVERS

PREMIÈRE MINISTRE

Avis no 19 relatif à la fermeture de certains quotas


et/ou sous-quotas de pêche pour l’année 2023
NOR : PRMM2331390V

Conformément à l’article R. 921-53 du livre IX du code rural et de la pêche maritime :


Le sous-quota de thon rouge (Thunnus thynnus), attribué dans l’océan Atlantique aux navires adhérents à
l’organisation de producteurs OPPAN, est réputé épuisé pour l’année 2023.
La pêche de thon rouge est donc interdite dans l’océan Atlantique pour les navires adhérents à l’organisation de
producteurs OPPAN.
Conformément à l’article 15 du règlement (UE) no 1380/2013 du 11 décembre 2013, les captures inévitables de
thon rouge, pêché après cette interdiction dans l’océan Atlantique par les navires adhérents à l’organisation de
producteurs OPPAN, doivent être intégralement enregistrées, débarquées et déclarées.
En application de l’article L. 945-4-15 du code rural et de la pêche maritime, la commercialisation de thon rouge,
pêché après cette interdiction dans l’océan Atlantique par les navires adhérents à l’organisation de producteurs
OPPAN, est interdite.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 100 sur 110

Avis et communications

AVIS DIVERS

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PRÉVENTION

Avis relatif aux prix de spécialités pharmaceutiques


NOR : SPRS2331616V

En application des conventions entre le comité économique des produits de santé et les sociétés
EVOLUPHARM, THERAMEX les prix des spécialités pharmaceutiques visées ci-dessous sont ceux figurant
dans le tableau ci-après.
No CIP Présentation PFHT PPTTC

34009 302 799 4 6 AMLODIPINE/VALSARTAN EVOLUGEN PHARMA 10 mg/160 mg, comprimés pellicu­ 5,89 € 7,28 €
lés (B/30) (laboratoires EVOLUPHARM)

34009 302 799 8 4 AMLODIPINE/VALSARTAN EVOLUGEN PHARMA 10 mg/160 mg, comprimés pellicu­ 16,79 € 20,51 €
lés (B/90) (laboratoires EVOLUPHARM)

34009 302 798 2 3 AMLODIPINE/VALSARTAN EVOLUGEN PHARMA 5 mg/160 mg, comprimés pelliculés 5,89 € 7,28 €
(B/30) (laboratoires EVOLUPHARM)

34009 302 798 7 8 AMLODIPINE/VALSARTAN EVOLUGEN PHARMA 5 mg/160 mg, comprimés pelliculés 16,79 € 20,51 €
(B/90) (laboratoires EVOLUPHARM)

34009 302 796 7 0 AMLODIPINE/VALSARTAN EVOLUGEN PHARMA 5 mg/80 mg, comprimés pelliculés 5,15 € 6,37 €
(B/30) (laboratoires EVOLUPHARM)

34009 302 797 1 7 AMLODIPINE/VALSARTAN EVOLUGEN PHARMA 5 mg/80 mg, comprimés pelliculés 14,68 € 17,99 €
(B/90) (laboratoires EVOLUPHARM)

34009 302 754 7 4 ERYNJA 2 mg (Diénogest), comprimés Gé (B/28) (laboratoires THERAMEX) 10,04 € 11,74 €

34009 302 754 9 8 ERYNJA 2 mg (Diénogest), comprimés Gé (B/84) (laboratoires THERAMEX) 28,61 € 33,25 €

Cette décision entre en vigueur à compter du quatrième jour suivant la publication au Journal officiel de la
République française.
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 101 sur 110

Avis et communications

AVIS DIVERS

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PRÉVENTION

Avis relatif à la décision de l’Union nationale des caisses d’assurance maladie


portant fixation du taux de participation de l’assuré applicable à des spécialités pharmaceutiques
NOR : SPRS2331617V

Par décision du directeur général de l’Union nationale des caisses d’assurance maladie en date
du 29 novembre 2023, le taux de participation de l’assuré applicable aux spécialités citées ci-dessous est fixé
comme suit :
Taux de
Code CIP Présentation participation

34009 302 799 4 6 AMLODIPINE/VALSARTAN EVOLUGEN PHARMA 10 mg/160 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires EVOLUPHARM) 35%

34009 302 799 8 4 AMLODIPINE/VALSARTAN EVOLUGEN PHARMA 10 mg/160 mg, comprimés pelliculés (B/90) (laboratoires EVOLUPHARM) 35%

34009 302 798 2 3 AMLODIPINE/VALSARTAN EVOLUGEN PHARMA 5 mg/160 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires EVOLUPHARM) 35%

34009 302 798 7 8 AMLODIPINE/VALSARTAN EVOLUGEN PHARMA 5 mg/160 mg, comprimés pelliculés (B/90) (laboratoires EVOLUPHARM) 35%

34009 302 796 7 0 AMLODIPINE/VALSARTAN EVOLUGEN PHARMA 5 mg/80 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires EVOLUPHARM) 35%

34009 302 797 1 7 AMLODIPINE/VALSARTAN EVOLUGEN PHARMA 5 mg/80 mg, comprimés pelliculés (B/90) (laboratoires EVOLUPHARM) 35%

34009 302 754 7 4 ERYNJA 2 mg (Diénogest), comprimés Gé (B/28) (laboratoires THERAMEX) 35%

34009 302 754 9 8 ERYNJA 2 mg (Diénogest), comprimés Gé (B/84) (laboratoires THERAMEX) 35%
8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 102 sur 110

Avis et communications

AVIS DIVERS

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PRÉVENTION

Avis relatif à la tarification des allogreffes vasculaires non saphène cryoconservées


visées à l’article L. 165-1 du code de la sécurité sociale
NOR : SPRS2333421V

En application de la convention entre le comité économique des produits de santé et l’Etablissement français du
sang (EFS), les tarifs et les prix limites de vente au public en € TTC (PLV) du produit visé ci-dessous sont fixés
comme suit :
TARIF/PLV actuel en € TARIF/PLV en € TTC
CODE DÉSIGNATION TTC au 2 janvier 2024

3318151 Allogreffe vasculaire, non saphène, cryoconservée. 1 559,29 2 300,00


8 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 103 sur 110

ANNONCES
Les annonces sont reçues à la direction de l’information légale et administrative
Demandes de changement de nom : téléprocédure sécurisée
Fiche pratique disponible sur https://psl.service-public.fr/mademarche/pub-changement-nom/demarche

Autres annonces : annonces.jorf@dila.gouv.fr


ou
DILA, DIRE JOURNAUX OFFICIELS, TSA No 71641, 75901 PARIS CEDEX 15

(L'Administration décline toute responsabilité quant à la teneur des annonces.)

DEMANDES DE CHANGEMENT DE NOM


(textes 103 à 110)

En application de l’article L. 221-14, et des articles R. 221-15 et


R. 221-16 pris après avis de la CNIL, du code des relations
entre le public et l’administration, les actes individuels relatifs
à l’état et à la nationalité des personnes ne peuvent être publiés
au Journal officiel de la République française, que dans des
conditions garantissant qu’ils ne font pas l’objet d’une
indexation par des moteurs de recherche.
Les actes concernés sont accessibles sur le site Légifrance en
"Accès protégé"

ISSN 2261-5385 La Directrice de l’information légale et administrative : Anne DUCLOS-GRISIER

Vous aimerez peut-être aussi