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SOMMAIRE ANALYTIQUE
textes généraux
Première ministre
1 Arrêté du 17 avril 2023 modifiant l’arrêté du 12 janvier 2010 relatif aux missions
interdépartementales des directions départementales interministérielles
7 Arrêté du 28 avril 2023 fixant l’étendue des zones et les servitudes applicables au voisinage de
centres radioélectriques pour la protection des réceptions radioélectriques contre les
perturbations électromagnétiques du département du Finistère (29)
8 Arrêté du 15 juin 2023 portant modification de l’agrément national de sécurité civile pour la
Fédération française de spéléologie
9 Arrêté du 19 juin 2023 fixant la liste des opérations de restructuration des unités de
gendarmerie nationale ouvrant droit à certaines indemnités de restructuration au profit des
militaires
10 Arrêté du 19 juin 2023 autorisant au titre de l’année 2023 l’ouverture d’un concours externe
sur titres et travaux pour le recrutement d’ingénieurs de police technique et scientifique
de la police nationale
11 Arrêté du 20 juin 2023 autorisant au titre de l’année 2023 l’ouverture d’un second concours
interne pour le recrutement d’ingénieurs de police technique et scientifique de la police
nationale
12 Décision du 19 juin 2023 portant délégation de signature (direction des affaires européennes et
internationales)
ministère de la justice
14 Arrêté du 21 juin 2023 fixant le nombre de postes offerts à l’examen professionnel pour l’accès
au corps interministériel des attachés d’administration de l’Etat au ministère de la justice au
titre de l’année 2024
15 Arrêté du 21 juin 2023 autorisant au titre de l’année 2023 l’ouverture d’un examen
professionnel pour l’accès au corps de secrétaire administratif de classe normale du
ministère de la justice
ministère de la culture
33 Arrêté du 15 juin 2023 autorisant au titre de l’année 2024 l’ouverture d’un examen
professionnel d’avancement au grade de technicien des services culturels et des Bâtiments
de France de classe supérieure du ministère de la culture
mesures nominatives
Première ministre
40 Décret du 22 juin 2023 portant nomination (chambres régionales des comptes) -
Mme WUSTEFELD (Sylvie)
41 Décret du 22 juin 2023 portant promotion (chambres régionales des comptes)
42 Arrêté du 20 juin 2023 portant admission à la retraite (administrateurs de l’Etat)
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Sommaire
ministère de la justice
50 Décret du 22 juin 2023 portant changements de noms
En application de l’article L. 221-14, et des articles R. 221-15 et R. 221-16 pris après
avis de la CNIL, du code des relations entre le public et l’administration, les actes
individuels relatifs à l’état et à la nationalité des personnes ne peuvent être publiés au
Journal officiel de la République française, que dans des conditions garantissant qu’ils ne
font pas l’objet d’une indexation par des moteurs de recherche. Les actes concernés sont
accessibles sur le site Légifrance en "Accès protégé"
51 Décret du 22 juin 2023 portant détachement et élévation de grade (magistrature) - M. FOURN
(Damien)
conventions collectives
Autorité de la concurrence
68 Décision du 21 juin 2023 portant nomination d’un rapporteur permanent des services
d’instruction de l’Autorité de la concurrence
Informations parlementaires
Assemblée nationale
71 ORDRE DU JOUR
72 COMMISSIONS ET ORGANES DE CONTRÔLE
73 DOCUMENTS ET PUBLICATIONS
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Sommaire
Sénat
74 COMMISSIONS / ORGANES TEMPORAIRES
75 DOCUMENTS DÉPOSÉS
76 DOCUMENTS PUBLIÉS
77 AVIS ADMINISTRATIFS
Offices et délégations
79 OFFICE PARLEMENTAIRE D'ÉVALUATION DES CHOIX SCIENTIFIQUES ET
TECHNOLOGIQUES
Avis et communications
Première ministre
82 Avis de vacance de l’emploi de chef du Contrôle général économique et financier
avis divers
Annonces
88 Demandes de changement de nom (textes 88 à 98)
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TEXTES GÉNÉRAUX
PREMIÈRE MINISTRE
NOR : PRMG2306023A
Le ministre de l’intérieur et des outre-mer et le secrétaire d’État auprès de la Première ministre, chargé de la mer,
Vu le code des transports, notamment ses articles L. 5111-1 à L. 5112-1-28, L. 5114-1-A à L. 5114-50,
D. 5111-1 à D. 5112-2-6, R. 5114-1 à R. 5114-50 et D. 5114-51 ;
Vu le décret no 2009-1484 du 3 décembre 2009 modifié relatif aux directions départementales
interministérielles ;
Vu l’arrêté du 30 novembre 1999 relatif à l’immatriculation des navires de plaisance en eaux maritimes ;
Vu l’arrêté du 12 janvier 2010 modifié relatif aux missions interdépartementales des directions départementales
interministérielles ;
Vu les avis du comité technique de la direction départementale des territoires et de la mer du Var en date
du 6 mai 2019 et du 11 février 2021 ;
Vu l’avis du comité technique de la direction départementale des territoires et de la mer des Alpes-Maritimes en
date du 26 janvier 2021 ;
Vu les avis du comité technique de la direction départementale des territoires et de la mer des Bouches-du-
Rhône en date du 11 février 2021 et du 8 mars 2021,
Arrêtent :
Art. 1er. – Après l’article 6-2 de l’arrêté du 12 janvier 2010 susvisé, il est inséré un article 6-3 ainsi rédigé :
« Art. 6-3. – En application de l’article 7 du décret du 3 décembre 2009 susvisé, la direction départementale
des territoires de la mer désignée dans la première colonne du tableau de l’annexe IX, assure, sous l’autorité
fonctionnelle des préfets des départements concernés, la mission d’enregistrement des navires de plaisance en eaux
maritimes dans les départements mentionnés dans la deuxième colonne du même tableau. »
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Art. 2. – Après l’annexe VIII de l’arrêté du 12 janvier 2010 susvisé, il est inséré une annexe IX ainsi rédigée :
« ANNEXE IX
« DIRECTION DÉPARTEMENTALE DES TERRITOIRES ET DE LA MER ASSURANT UNE MISSION
D’ENREGISTREMENT DES NAVIRES DE PLAISANCE EN EAUX MARITIMES DANS PLUSIEURS
DÉPARTEMENTS
SERVICE DÉPARTEMENTS CONCERNÉS
».
Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 17 avril 2023.
Le ministre de l’intérieur
et des outre-mer,
Pour le ministre et par délégation :
Le préfet, secrétaire général,
D. MARTIN
Le secrétaire d’État
auprès de la Première ministre,
chargé de la mer,
Pour le secrétaire d’État et par délégation :
Le directeur général des affaires maritimes,
de la pêche et de l’aquaculture,
E. BANEL
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 2 sur 98
TEXTES GÉNÉRAUX
Décrète :
Art. 1 . – Les dispositions annexées au présent décret constituent la partie réglementaire du code de l’artisanat.
er
Les articles identifiés par un : « R » correspondent aux dispositions relevant d’un décret en Conseil d’Etat et
ceux identifiés par un : « D » aux dispositions relevant d’un décret.
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 2 sur 98
Art. 2. – Les références à des dispositions abrogées par le présent décret contenues dans des dispositions de
nature réglementaire sont remplacées par les références aux dispositions correspondantes du code de l’artisanat
dans sa version annexée au présent décret.
Art. 3. – Les dispositions de la partie réglementaire du code de l’artisanat qui mentionnent, sans les reproduire,
des dispositions d’autres codes ou textes législatifs ou réglementaires sont de plein droit modifiées par l’effet des
modifications ultérieures de ces dispositions.
Art. 4. – Le code des transports est ainsi modifié :
1o L’article D. 3441-1 est remplacé par les dispositions suivantes :
« Sur demande du ministre chargé de l’artisanat, les sociétés coopératives artisanales de transport routier et leurs
unions sont tenues de fournir ou présenter les documents énumérés à l’article D. 134-3 du code de l’artisanat
permettant de vérifier la conformité de leur fonctionnement au regard des dispositions du chapitre IV du titre III du
livre Ier du même code ».
2o L’article D. 3441-2 est remplacé par les dispositions suivantes :
« La demande d’autorisation de prise de participation d’une union de sociétés coopératives artisanales de
transport routier dans une personne morale dont l’activité n’est ni identique ni complémentaire à celle de cette
union est adressée au ministre de l’artisanat et est accompagnée des documents énumérés à l’article D. 134-4 du
code de l’artisanat ».
Art. 5. – I. – Les dispositions de nature réglementaire du code de l’artisanat, dans leur rédaction antérieure au
présent décret, sont abrogées à compter de la date d’entrée en vigueur du présent décret.
II. – Sont également abrogés :
– le décret no 66-137 du 7 mars 1966 relatif à CMA France ;
– le décret no 83-316 du 15 avril 1983 relatif au crédit à l’artisanat ;
– le décret no 98-246 du 2 avril 1998 relatif à la qualification professionnelle exigée pour l’exercice des activités
prévues à l’article 16 de la loi no 96-603 du 5 juillet 1996 relative au développement et à la promotion du
commerce et de l’artisanat ;
– le décret no 98-247 du 2 avril 1998 relatif à la qualification artisanale et au secteur des métiers et de
l’artisanat ;
– le décret no 99-433 du 27 mai 1999 relatif à la composition des établissements du réseau des chambres de
métiers et de l’artisanat et de leurs chambres de niveau départemental et à l’élection de leurs membres ;
– le décret no 2010-1356 du 11 novembre 2010 mettant en œuvre la réforme du réseau des chambres de métiers
et de l’artisanat ;
– le décret no 2017-978 du 10 mai 2017 relatif à la qualité d’artisan cuisinier ;
– le décret no 2019-1081 du 23 octobre 2019 précisant les conditions d’approbation de l’accord prévu à
l’article 23-1 de la loi no 96-603 du 5 juillet 1996 relative au développement et à la promotion du commerce et
de l’artisanat.
Art. 6. – Les dispositions du code des transports modifiées par l’article 4 du présent décret peuvent être
modifiées par décret.
Art. 7. – Les dispositions du présent décret entrent en vigueur le 1er juillet 2023.
Art. 8. – Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, le ministre de
l’intérieur et des outre-mer et le ministre délégué auprès du ministre de l’intérieur et des outre-mer, chargé des
outre-mer, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal
officiel de la République française.
Fait le 22 juin 2023.
ÉLISABETH BORNE
Par la Première ministre :
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
BRUNO LE MAIRE
Le ministre de l’intérieur
et des outre-mer,
GÉRALD DARMANIN
Le ministre délégué auprès du ministre de l’intérieur
et des outre-mer, chargé des outre-mer,
JEAN-FRANÇOIS CARENCO
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ANNEXE
CODE DE L’ARTISANAT
LIVRE Ier
ACTIVITÉS RELEVANT DU SECTEUR DES MÉTIERS ET DE L’ARTISANAT
ET CONDITIONS DE LEUR EXERCICE
TITRE Ier
IMMATRICULATION AU REGISTRE NATIONAL DES ENTREPRISES
CHAPITRE Ier
PRINCIPES GÉNÉRAUX
Art. R. 111-1. – Les activités relevant du secteur des métiers et de l’artisanat, mentionnées à l’article L. 111-1,
sont énumérées ci-dessous avec leur correspondance dans le code de la nomenclature d’activités française - NAF :
Activités relevant de l’artisanat de l’alimentation
Transformation et conservation de la viande et préparation de produits à base de viande, 10.1.
Transformation et conservation de poissons, de crustacés et de mollusques, 10.2.
Transformation et conservation de fruits et légumes, 10.3 (sauf produits de la quatrième gamme).
Fabrication d’huiles et graisses végétales et animales, 10.4.
Fabrication de produits laitiers, 10.5.
Travail des grains, fabrication de produits amylacés, 10.6.
Fabrication de produits de boulangerie pâtisserie et de pâtes alimentaires, 10.7 (sauf terminaux de cuisson,
10.71 B).
Fabrication d’autres produits alimentaires, 10.8.
Fabrication d’aliments pour animaux, 10.9.
Fabrication d’eaux de vie naturelles et de spiritueux (inclus dans 11.01 Z).
Fabrication de vins effervescents (inclus dans 11.02 A).
Fabrication d’autres boissons, 11.03 à 11.07.
Commerce de détail de viandes et de produits à base de viande en magasin spécialisé, 47.22.
Commerce de détail de poissons, crustacés et mollusques en magasin spécialisé dont préparations à partir de ces
produits (inclus dans 47.23).
Commerce de détail et transformation de produits à base de lait ou de fromage en magasin spécialisé, dont
préparations à base de ces produits (inclus dans 47.29).
Commerce de détail de viande, produits à base de viandes sur éventaires et marchés (inclus dans 47.81).
Commerce de détail de poissons, crustacés et mollusques sur éventaires et marchés dont préparations à partir de
ces produits (inclus dans 47.81).
Commerce de détail et transformation de produits à base de lait ou de fromage sur éventaire et marché, dont
préparations à base de ces produits (inclus dans 47.81).
Fabrication de plats prêts à consommer, à emporter, associée à la vente au détail (inclus dans 56.10 C).
Activités relevant de l’artisanat du bâtiment
Orpaillage (inclus dans 07.29).
Autres industries extractives, 08.
Activités de soutien aux autres industries extractives (inclus dans 09.90).
Incinération des déchets non dangereux et production de cendres et scories associés (inclus dans 38.21 Z).
Désamiantage, enlèvement des peintures à base de plomb (inclus dans 39.00).
Construction de bâtiments résidentiels et non résidentiels, 41.2.
Génie civil, 42 (sauf promotion immobilière de lotissements fonciers viabilisés).
Travaux de construction spécialisés, 43.
Installation de systèmes d’alarme et activités associées de surveillance (inclus dans 80.20 Z).
Activités relevant de l’artisanat de fabrication
Fabrication de textiles, 13.
Fabrication de vêtements, d’articles en fourrure et d’articles à mailles, 14.
Industrie du cuir et de la chaussure, 15.
Travail du bois et fabrication d’articles en bois et en liège, en vannerie et sparterie, 16 (sauf fabrication du bois
d’industrie : pieux, poteaux, bois de mine…).
Industrie du papier et du carton, 17.
Imprimerie de labeur, 18.12.
Activités de prépresse, 18.13.
Reliure et activités connexes, 18.14.
Reproduction d’enregistrements, 18.2.
Production de brai et de coke de brai (inclus dans 19.10).
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soient leur nature juridique, le lieu du principal établissement artisanal ou le siège de leur entreprise, l’effectif de
leurs salariés et le degré de perfectionnement de l’équipement technique et des machines utilisées, les personnes
qui exploitent, à titre principal ou non, dans un ou plusieurs établissements situés dans les départements précités,
une ou des activités mentionnées à l’article R. 111-1, dès lors que :
1o Pour l’exécution et la réalisation selon les règles de l’art des travaux ou ouvrages entrant dans leurs activités
ainsi déterminées :
a) L’intervention prépondérante de personnes ayant une formation professionnelle appropriée est indispensable ;
une telle formation n’est pas exigée du responsable de l’établissement, qui n’est pas tenu de prendre part
personnellement à l’exécution des travaux ou des ouvrages ;
b) Le travail n’est pas divisé entre les intervenants de telle façon que chacun soit affecté en permanence à un
même poste comportant l’exécution de travaux parcellaires précis, de caractère généralement répétitif et
étroitement limité ;
2o Les travaux et ouvrages sont effectués ou réalisés pour le compte de tiers.
Art. R. 111-3. – Dans les départements mentionnés à l’article précédent, les décisions d’immatriculation au
registre national des entreprises en tant qu’entreprise du secteur des métiers et de l’artisanat prises sur sollicitation
des préfets de département sont soumises, en cas de contestation, à une commission interdépartementale dont la
composition et les règles de fonctionnement sont prises par arrêté du ministre chargé de l'artisanat.
CHAPITRE II
DROIT DE SUITE ET REPRISE DU FONDS D’UNE ENTREPRISE
DU SECTEUR DES MÉTIERS ET DE L’ARTISANAT
TITRE II
QUALIFICATION PROFESSIONNELLE EXIGÉE POUR L'EXERCICE DE CERTAINES ACTIVITÉS
ET DISPOSITIONS PARTICULIÈRES À CERTAINES PROFESSIONS ARTISANALES
CHAPITRE Ier
ACTIVITÉS SOUMISES À L’EXIGENCE DE QUALIFICATION PROFESSIONNELLE
Art. R. 121-1. – Les personnes qui exercent un métier ou une partie d’activité relevant de l’une des activités
mentionnées aux 1o au 8o de l’article L. 121-1 ou tout ou partie du métier de coiffeur à domicile ou qui en contrôlent
l’exercice par des personnes non qualifiées doivent être titulaires d’un certificat d’aptitude professionnelle, d’un
brevet d’études professionnelles ou d’un diplôme ou titre de niveau égal ou supérieur homologué ou enregistré lors
de sa délivrance au répertoire national des certifications professionnelles institué par l’article L. 6113-1 du code du
travail.
Ces diplômes ou titres doivent attester d’une qualification dans le métier ou dans la partie d’activité en cause.
Art. R. 121-2. – Les personnes qui exercent tout ou partie du métier de coiffeur en salon ou qui en contrôlent
l’exercice par des personnes non qualifiées doivent être titulaires soit d’un brevet professionnel ou d’un brevet de
maîtrise institué dans les conditions de l’article R. 332-9, soit d’un diplôme ou titre de niveau égal ou supérieur
homologué ou enregistré lors de sa délivrance au répertoire national des certifications professionnelles institué par
l’article L. 6113-1 du code du travail.
Ces diplômes ou titres doivent attester d’une qualification dans le métier ou dans la partie d’activité en cause.
Art. R. 121-3. – A défaut de diplômes ou de titres mentionnés aux articles R. 121-1 et R. 121-2, ces personnes
doivent justifier d’une expérience professionnelle de trois années effectives sur le territoire de la République, de
l’Union européenne ou d’un autre Etat partie à l’accord sur l’Espace économique européen, acquise en qualité de
dirigeant d’entreprise, de travailleur indépendant ou de salarié dans l’exercice du métier ou de la partie d’activité en
cause.
Art. R. 121-4. – Les personnes mentionnées à l’article R. 121-3 peuvent obtenir la délivrance d’une attestation
de qualification professionnelle par la chambre de métiers et de l’artisanat compétente en application des
articles R. 321-5 et suivants dans le ressort de laquelle elles exercent, selon les modalités prévues aux
articles R. 123-7 et R. 123-8.
Art. R. 121-5. – Les personnes qualifiées pour l’exercice d’un métier dans les conditions prévues aux
articles R. 121-1 à R. 121-4 sont autorisées à exercer les tâches qui relèvent des métiers connexes faisant partie
d’une même activité au sens de l’article L. 121-1, dès lors qu’elles font appel à des compétences similaires à celles
mises en œuvre dans leur métier.
CHAPITRE II
CONTINUITÉ DE L’EXPLOITATION D’UNE ACTIVITÉ
SOUMISE À L’EXIGENCE DE QUALIFICATION PROFESSIONNELLE
CHAPITRE III
DISPOSITIONS PARTICULIÈRES RELATIVES AUX RESSORTISSANTS DES ETATS MEMBRES DE L’UNION EUROPÉENNE
OU D’UN AUTRE ÉTAT PARTIE À L’ACCORD SUR L’ESPACE ÉCONOMIQUE EUROPÉEN
Section 1
Liberté d’établissement du ressortissant d’un Etat membre de l’Union européenne
ou d’un autre Etat partie à l’accord sur l’Espace économique européen.
Art. R. 123-1. – Le professionnel ressortissant d’un Etat membre de l’Union européenne ou d’un autre Etat
partie à l’accord sur l’Espace économique européen qui souhaite exercer, à titre permanent, un métier ou une partie
d’activité relevant de l’une des activités mentionnées à l’article L. 121-1, ou qui souhaite en assurer le contrôle
effectif et permanent, est qualifié professionnellement au sens de cet article dès lors qu’il remplit les conditions
prévues aux articles R. 121-1 à R. 121-5.
Art. R. 123-2. – Le professionnel ressortissant d’un Etat membre ou d’un autre Etat partie à l’accord sur
l’Espace économique européen, est également qualifié professionnellement pour exercer, à titre permanent, un
métier ou une partie d’activité relevant de l’une des activités mentionnées à l’article L. 121-1 et en assurer le
contrôle effectif et permanent, lorsqu’il est titulaire :
1o Soit d’une attestation de compétences ou d’un titre de formation qui est requis pour l’exercice du métier ou de
la partie d’activité en cause dans un Etat membre ou un autre Etat partie à l’accord sur l’Espace économique
européen, lorsqu’il réglemente l’accès ou l’exercice de ce même métier ou de cette même partie d’activité sur son
territoire ;
2o Soit de la justification de l’exercice, à temps plein pendant une année ou à temps partiel pendant une durée
équivalente au cours des dix années précédentes, du métier ou de la partie d’activité en cause, assortie d’une
attestation de compétences ou d’un titre de formation obtenu dans un Etat membre ou un autre Etat partie à l’accord
sur l’Espace économique européen, qui ne réglemente pas l’exercice de ce métier ou de cette partie d’activité.
Cependant, l’expérience professionnelle n’est pas requise si le titre de formation que possède le professionnel
certifie une formation réglementée.
Les attestations de compétences ou les titres de formation mentionnés au 1o et au 2o doivent avoir été délivrés par
une autorité compétente au sens de l’article 3 de la directive 2005/36/CE du Parlement européen et du Conseil du
7 septembre 2005 relative à la reconnaissance des qualifications professionnelles dans l’un de ces Etats.
Art. R. 123-3. – Il peut être demandé à ce ressortissant d’accomplir une mesure de compensation lorsque la
formation reçue porte sur des matières dont la connaissance, les aptitudes et les compétences acquises sont
essentielles pour exercer ou contrôler de manière effective et permanente le métier ou la partie d’activité en cause
et pour lesquelles la formation reçue par le demandeur présente des différences substantielles en termes de contenu
avec l’un des diplômes ou titres mentionnés aux articles R. 121-1 à R. 121-5.
La mesure de compensation consiste, au choix du demandeur, en un stage d’adaptation ou en une épreuve
d’aptitude selon les modalités prévues aux articles R. 123-10 à R. 123-12.
Avant de demander une telle mesure, la chambre vérifie si les connaissances, aptitudes et compétences acquises
par le demandeur au cours de son expérience professionnelle ou de l’apprentissage tout au long de la vie ayant fait
l’objet, à cette fin, d’une validation en bonne et due forme par un organisme compétent dans un Etat membre ou un
autre Etat partie à l’accord sur l’Espace économique européen, ou dans un Etat tiers, sont de nature à couvrir,
totalement ou partiellement, les différences substantielles en termes de contenu mentionnées au premier alinéa du
présent article.
Art. R. 123-4. – Sans préjudice des articles R. 123-1 à R. 123-3, le ressortissant d’un Etat membre ou d’un
autre Etat partie à l’accord sur l’Espace économique européen, qui a exercé l’activité de soins esthétiques à la
personne ou une partie de cette activité, pendant deux années consécutives, à titre indépendant ou en qualité de
dirigeant d’entreprise, est qualifié professionnellement au sens des articles L. 121-1 à L. 122-1 pour exercer
l’activité de soins esthétiques à la personne mentionnée à l’article L. 121-1, ou une partie de cette activité, et pour
en assurer le contrôle effectif et permanent, dès lors qu’il a reçu, pour l’exercice de cette activité ou partie
d’activité, une formation sanctionnée par un certificat reconnu par l’un de ces Etats ou par un organisme
professionnel ayant reçu délégation de l’un de ces Etats.
Art. R. 123-5. – Sans préjudice des articles R. 123-1 à R. 123-3, le ressortissant d’un Etat membre ou d’un
autre Etat partie à l’accord sur l’Espace économique européen, qui a exercé tout ou partie du métier de coiffeur en
salon est qualifié professionnellement au sens des articles L. 121-1 à L. 122-1 pour exercer ce métier ou la partie
d’activité en cause, et pour en assurer le contrôle effectif et permanent, dès lors qu’il a exercé effectivement, et de
façon licite, ce métier ou la partie d’activité en cause :
1o Soit pendant six années consécutives à titre indépendant ou en qualité de dirigeant d’entreprise ;
2o Soit pendant trois années consécutives à titre indépendant ou en qualité de dirigeant d’entreprise, lorsque
l’intéressé a reçu une formation préalable d’au moins trois ans sanctionnée par un certificat reconnu par l’Etat ou
jugé pleinement valable par un organisme professionnel compétent en vertu d’une délégation de cet Etat. Cette
période est portée à quatre années consécutives lorsque ce certificat sanctionne une formation préalable d’au moins
deux ans ;
3o Soit pendant trois années consécutives à titre indépendant lorsque l’intéressé a exercé le métier ou la partie
d’activité en cause à titre salarié pendant cinq ans au moins ;
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4o Soit pendant trois années en qualité de dirigeant d’entreprise, de travailleur indépendant ou de salarié, lorsque
l’intéressé est titulaire d’un diplôme, titre ou certificat acquis dans un Etat tiers et admis en équivalence par un Etat
membre ou par un autre Etat partie à l’accord sur l’Espace économique européen.
Dans les cas visés aux 1o et 3o, l’exercice du métier ou de la partie d’activité en cause ne doit pas avoir pris fin
depuis plus de dix années au moment où l’intéressé sollicite de la chambre de métiers et de l’artisanat compétente
en application des articles R. 321-5 et suivants la délivrance d’une attestation de qualification professionnelle.
Art. R. 123-6. – Lorsqu’il ne remplit pas les conditions prévues aux articles R. 121-1 à R. 121-5, le
ressortissant d’un Etat membre ou d’un autre Etat partie à l’accord sur l’Espace économique européen qui souhaite
exercer ou contrôler de manière effective et permanente un métier relevant de l’une des activités mentionnées à
l’article L. 121-1 ou une partie de ces activités doit préalablement demander la reconnaissance de ses qualifications
professionnelles selon les modalités prévues aux articles R. 123-7 à R. 123-12.
Art. R. 123-7. – La demande de reconnaissance de qualification professionnelle est adressée à la chambre de
métiers et de l’artisanat compétente dans le ressort de laquelle le ressortissant d’un Etat, membre de l’Union
européenne ou partie à l’accord sur l’Espace économique européen, souhaite exercer.
La chambre délivre un récépissé qui mentionne la date de réception de la demande complète dans un délai d’un
mois à compter de sa réception.
En cas de demande incomplète, elle notifie au demandeur la liste des pièces manquantes dans un délai de quinze
jours à compter de la réception de celle-ci et délivre le récépissé mentionné à l’alinéa précédent dès que le dossier
est complet.
Un arrêté du ministre chargé de l’artisanat fixe la liste des informations afférentes à cette demande ainsi que des
pièces qui y sont annexées.
Un arrêté du ministre chargé de l’artisanat et du ministre chargé de l’éducation nationale désigne l’organisme
dont la chambre sollicite, le cas échéant, l’avis sur le niveau de certification du diplôme, titre ou certificat étranger
produit par un demandeur ainsi que les modalités de cette consultation.
Art. R. 123-8. – En l’absence de notification de la décision de la chambre dans un délai de trois mois à compter
de la réception de la demande complète, la reconnaissance de la qualification professionnelle est réputée acquise au
demandeur.
Lorsqu’elle reconnaît la qualification professionnelle, la chambre délivre au demandeur une attestation de
qualification professionnelle.
Lorsqu’une mesure de compensation est exigée, la chambre en informe par écrit le demandeur dans les
conditions prévues à l’article R. 123-10.
Les décisions de la chambre sont motivées.
Art. R. 123-9. – En cas de doute sérieux, la chambre peut :
1o Demander à l’autorité compétente d’un autre Etat membre de l’Union européenne ou d’un autre Etat partie à
l’accord sur l’Espace économique européen de confirmer l’authenticité des attestations et titres de formation
délivrés dans cet autre Etat ;
2o Vérifier auprès de l’autorité compétente de l’Etat, membre ou partie, qui a délivré un titre de formation
comprenant une formation reçue en tout ou en partie dans un établissement légalement établi sur le territoire d’un
troisième Etat, membre ou partie :
a) Si la formation dispensée par l’établissement concerné a été formellement certifiée par l’établissement
d’enseignement situé dans cet Etat ;
b) Si le titre de formation délivré est le même que celui qui aurait été délivré si la formation avait été entièrement
suivie dans cet Etat ;
c) Si le titre de formation délivré confère les mêmes droits d’accès à la profession sur le territoire de cet Etat.
Art. R. 123-10. – La chambre notifie au demandeur sa décision tendant à l’accomplissement de l’une des
mesures de compensation prévue aux articles R. 123-2 et R. 123-3 dans le délai mentionné à l’article R. 123-8,
après une comparaison entre la qualification attestée par le demandeur et le diplôme ou titre de formation
mentionné aux articles R. 121-1 à R. 121-5 requis pour l’exercice du métier ou de la partie d’activité en cause.
Cette décision rappelle le niveau de qualification requis et le niveau de qualification que possède le demandeur.
Elle énumère les matières dont la connaissance, les aptitudes et les compétences sont essentielles pour exercer ou
contrôler de manière effective et permanente le métier ou la partie d’activité en cause et pour lesquelles la
formation reçue par le demandeur présente des différences substantielles en termes de contenu avec l’un des
diplômes ou titres mentionnés aux articles R. 121-1 à R. 121-5. Elle précise les raisons pour lesquelles ces
différences substantielles ne peuvent être comblées par les connaissances, aptitudes et compétences acquises au
cours de l’expérience professionnelle ou de l’apprentissage tout au long de la vie ayant fait l’objet, à cette fin, d’une
validation en bonne et due forme par un organisme compétent.
Seules les matières mentionnées à l’alinéa précédent peuvent faire l’objet de l’épreuve d’aptitude ou du stage
d’adaptation, dont la durée ne peut être supérieure à trois ans.
Le demandeur informe la chambre de son choix de suivre un stage d’adaptation ou de passer une épreuve
d’aptitude.
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Tout recours contentieux contre la décision de la chambre tendant à demander une mesure de compensation est
précédé, à peine d’irrecevabilité, d’un recours administratif exercé, dans un délai de deux mois à compter de la
notification de cette décision, auprès du préfet du département où la chambre a son siège.
Art. R. 123-11. – L’épreuve d’aptitude prend la forme d’un examen, devant un jury constitué auprès de la
chambre, organisé selon des modalités définies par un règlement d’examen établi par CMA France, après avis des
organisations professionnelles représentatives, et approuvé par arrêté du ministre chargé de l’artisanat.
L’épreuve d’aptitude est organisée dans un délai de six mois à compter de la réception par la chambre de la
décision du demandeur d’opter pour cette épreuve. A défaut, la reconnaissance de la qualification est réputée
acquise et la chambre établit une attestation de qualification professionnelle.
A l’issue de l’épreuve d’aptitude, la chambre délivre, dans un délai d’un mois, une attestation de qualification
professionnelle au demandeur ayant réussi l’épreuve.
Art. R. 123-12. – Dans un délai d’un mois à compter de la réception de la décision du demandeur d’opter pour
le stage d’adaptation, la chambre lui adresse la liste de l’ensemble des organismes susceptibles d’organiser ce
stage.
A défaut, la reconnaissance de la qualification professionnelle est réputée acquise et la chambre établit une
attestation de qualification professionnelle.
A l’issue du stage d’adaptation, le demandeur adresse à la chambre une attestation certifiant qu’il a accompli ce
stage, accompagnée d’une évaluation de l’organisme qui l’a organisé. Sur la base de cette attestation et du résultat
de l’évaluation, la chambre délivre à l’intéressé, dans un délai d’un mois, une attestation de qualification
professionnelle.
Art. R. 123-13. – L’attestation de compétences requise pour l’exercice de l’une des activités mentionnées à
l’article L. 121-1 dans un Etat membre de l’Union européenne ou un autre Etat partie à l’accord sur l’Espace
économique européen est délivrée par la chambre de métiers et de l’artisanat compétente en application des
articles R. 321-5 et suivants dans le ressort de laquelle le demandeur réside, selon les modalités prévues aux
articles R. 123-7 et R. 123-8 pour la délivrance de l’attestation de qualification professionnelle.
Section 2
Libre prestation de services du ressortissant d’un Etat membre de l’Union européenne
ou d’un autre Etat partie à l’accord sur l’Espace économique européen
Art. R. 123-14. – Les personnes mentionnées à l’article L. 123-2 peuvent obtenir la délivrance d’une attestation
de qualification professionnelle par la chambre de métiers et de l’artisanat compétente en application des
articles R. 321-5 et suivants dans le ressort de laquelle elles exercent, selon les modalités prévues aux
articles R. 123-7 et R. 123-8.
Art. R. 123-15. – La déclaration mentionnée à l’article L. 123-3 est adressée à la chambre de métiers et de
l'artisanat compétente en application de l’article R. 321-5 dans le ressort de laquelle le déclarant envisage de
réaliser une prestation de services temporaire et occasionnelle. La chambre agit en tant qu'autorité compétente au
sens de l'article 3 de la directive 2005/36/CE du Parlement européen et du Conseil du 7 septembre 2005 relative à
la reconnaissance des qualifications professionnelles.
La chambre délivre un récépissé qui mentionne la date de réception de la déclaration complète.
En cas de déclaration incomplète, la chambre notifie à l'intéressé la liste des pièces manquantes dans un délai de
quinze jours à compter de la réception de celle-ci et délivre le récépissé mentionné à l'alinéa précédent dès que le
dossier est complet.
La chambre peut demander à l'autorité compétente de l'Etat d'établissement, en cas de doutes justifiés, toute
information pertinente concernant la légalité de l'établissement du prestataire ainsi que l'absence de sanction
disciplinaire ou pénale à caractère professionnel.
Lorsque le professionnel n’est pas en mesure de produire les pièces exigées à l’appui de sa déclaration, il peut
demander à la chambre de métiers et de l’artisanat de réaliser une épreuve d’aptitude afin d’établir sa qualification
professionnelle.
Un arrêté du ministre chargé de l'artisanat fixe la liste des informations afférentes à la déclaration ainsi que des
pièces qui y sont annexées.
Art. R. 123-16. – Pour les activités mentionnées aux 1o à 3o de l’article L. 123-3, à réception de la déclaration
complète par la chambre, le professionnel peut réaliser en France la prestation, ou exercer le contrôle effectif et
permanent de celle-ci, sous le titre professionnel indiqué dans la langue officielle ou l’une des langues officielles de
l’Etat dans lequel il est établi. Lorsque ce titre professionnel n’existe pas dans l’Etat d’établissement, le prestataire
mentionne, dans la langue officielle ou l’une des langues officielles de cet Etat, son titre de formation et l’Etat
membre ou l’Etat partie à l’accord sur l’Espace économique européen dans lequel il a été octroyé.
Art. R. 123-17. – Pour l’activité mentionnée au 4o de l’article L. 123-3, dans le délai d’un mois suivant la
réception de la déclaration complète, la chambre décide :
1o Soit d’autoriser la prestation de services sans vérification préalable de ses qualifications professionnelles avant
la première prestation de service ;
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Section 3
Dispositions communes
Art. R. 123-18. – Lorsqu’une épreuve d’aptitude ou un stage d’adaptation sont organisés en application des
dispositions du présent chapitre ou lorsque la chambre a sollicité un avis sur le niveau de certification du diplôme,
titre ou certificat étranger produit par le demandeur en application de l’article R. 123-7, la demande d’attestation
peut être subordonnée au paiement par le demandeur d’un droit dont le montant, fixé par arrêté du ministre chargé
de l’artisanat, ne peut excéder le coût moyen d’instruction d’un dossier. Il est établi et recouvré par la chambre à
son profit.
Art. R. 123-19. – Les chambres communiquent au ministre chargé de l’artisanat un relevé statistique des
décisions prises et des déclarations reçues en application du présent chapitre, selon des modalités définies par
arrêté.
CHAPITRE IV
DISPOSITIONS PARTICULIÈRES RELATIVES AUX RESSORTISSANTS D’UN ETAT TIERS
Art. R. 124-1. – Sans préjudice des conventions internationales et des arrangements de reconnaissance
mutuelle applicables en la matière, le professionnel ressortissant d’un Etat tiers qui souhaite exercer, à titre
permanent, un métier ou une partie d’activité relevant de l’une des activités mentionnées aux 1o au 8o de
l’article L. 121-1 ou tout ou partie du métier de coiffeur à domicile, ou qui souhaite en assurer le contrôle effectif et
permanent, est qualifié professionnellement au sens du même article, dès lors qu’il remplit les conditions prévues
aux articles R. 121-1 à R. 121-5.
Art. R. 124-2. – Sans préjudice des conventions internationales et des arrangements de reconnaissance
mutuelle applicables en la matière, le ressortissant d’un Etat tiers bénéficie des mêmes droits qu’un ressortissant
européen pour exercer tout ou partie du métier de coiffeur en salon dès lors :
1o Qu’il est titulaire d’un diplôme ou d’un titre de formation délivré dans un Etat tiers et reconnu par un Etat
membre de l’Union européenne ou par un autre Etat partie à l’accord sur l’Espace économique européen qui atteste
d’un niveau de qualification professionnelle équivalent à celui défini à l’article R. 123-1 ; et
2o Qu’il a exercé effectivement le métier ou la partie d’activité en cause dans l’un de ces Etats pendant trois
années.
Art. R. 124-3. – Lorsqu’il ne remplit pas les conditions prévues aux articles R. 121-1 à R. 121-5, le
ressortissant d’un Etat tiers qui souhaite exercer, à titre permanent, un métier ou une partie d’activité relevant de
l’une des activités mentionnées à l’article L. 121-1 ou qui souhaite en assurer le contrôle effectif et permanent doit
préalablement demander la reconnaissance de ses qualifications professionnelles selon les modalités prévues aux
articles R. 123-7 et R. 123-8.
Art. R. 124-4. – Les chambres communiquent au ministre chargé de l’artisanat un relevé statistique des
décisions prises en application du présent chapitre, selon des modalités définies par arrêté.
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CHAPITRE V
DISPOSITIONS PARTICULIÈRES À CERTAINES PROFESSIONS ARTISANALES
Section 1
Conditions particulières d’accès à certaines professions
Art. R. 125-1. – Les règles relatives à l’accès à l’activité artisanale de contrôle technique de véhicule sont
fixées par les articles R. 323-6 à R. 323-21 du code de la route.
Art. R. 125-2. – Les règles relatives à l’exercice de l’activité artisanale d’ambulancier par un ressortissant d’un
Etat membre de l’Union européenne ou d’un autre Etat partie à l’accord sur l’Espace économique européen sont
fixées par les articles R. 4393-2 à R. 4393-7-1 du code de la santé publique.
Art. D. 125-3. – Les règles relatives au diplôme d’Etat d’ambulancier sont fixées par l’article D. 4393-1 du
code de la santé publique.
Art. R. 125-4. – Les règles relatives à l’activité artisanale de prothésiste et orthésiste pour l’appareillage des
personnes handicapées sont fixées par les articles D. 4364-1 à R. 4364-11-3 du code de la santé publique.
Art. R. 125-5. – Les règles relatives à la capacité et à la formation professionnelle exigées pour l’exercice des
activités artisanales des services funéraires sont fixées par les articles D. 2223-34 à R. 2223-55 du code général des
collectivités territoriales.
Art. D. 125-6. – Les règles relatives au diplôme national de thanatopracteur sont fixées par les
articles D. 2223-122 à D. 2223-131 du code général des collectivités territoriales.
Section 2
Conditions particulières d’exercice de certaines professions
Art. R. 125-7. – Les règles relatives à l’activité artisanale d’exploitant de taxi sont fixées par les
articles R. 3121-1 à R. 3121-33 du code des transports.
Art. R. 125-8. – Les règles relatives à l’activité de batellerie artisanale sont fixées par les articles R. 4431-1 et
R. 4431-2 du code des transports.
TITRE III
CONDITIONS D’EXERCICE LIÉES AUX ACTIVITÉS ARTISANALES
CHAPITRE Ier
CUMUL D’UNE ACTIVITÉ SALARIÉE ET DE MICRO-ENTREPRENEUR
CHAPITRE II
MENTIONS OBLIGATOIRES SUR LES PAPIERS D’AFFAIRES
Art. R. 132-1. – Toute personne exerçant une activité artisanale et ayant effectué une déclaration d’affectation
en application du 2o de l’article L. 526-7 du code de commerce indique sur ses factures, notes de commande, tarifs
et documents publicitaires ainsi que sur toutes correspondances et tous récépissés concernant son activité et signés
par elle ou en son nom :
1o Le numéro unique d’identification de l’entreprise prévu à l’article L. 123-34 du code de commerce ;
2o Son adresse ;
3o L’objet de l’activité professionnelle à laquelle le patrimoine est affecté ainsi que la dénomination utilisée pour
l’exercice de son activité incorporant son nom ou son nom d’usage précédé ou suivi immédiatement des mots :
« entrepreneur individuel à responsabilité limitée » ou des initiales : « EIRL » ;
4o Si elle est bénéficiaire d’un contrat d’appui au projet d’entreprise pour la création ou la reprise d’une activité
économique au sens de l’article L. 127-1 du code de commerce, la dénomination sociale de la personne morale
responsable de l’appui, le lieu de son siège social, ainsi que son numéro unique d’identification prévu à
l’article L. 123-34 du code de commerce.
Toute personne disposant d’un site internet y fait figurer les renseignements mentionnés aux 1o à 4o.
CHAPITRE III
FONDS ARTISANAL
CHAPITRE IV
COOPÉRATIVES ARTISANALES ET UNIONS
Section 1
Définition et forme juridique
Section 2
Constitution
Section 3
Fonctionnement, administration et contrôle
Art. D. 134-1. – Le montant de la valeur minimale des parts sociales nominatives prévues à l’arti
cle L. 134-11 est fixé par le décret no 84-251 du 6 avril 1984 relatif à la valeur minimale des parts sociales et à
l’organisation de sections des sociétés coopératives artisanales, de transport et maritimes.
Art. D. 134-2. – Les règles relatives à l’organisation de sections des sociétés coopératives artisanales prévues à
l’article L. 134-15 sont fixées par le décret no 84-251 du 6 avril 1984 relatif à la valeur minimale des parts sociales
et à l’organisation de sections des sociétés coopératives artisanales, de transport et maritimes.
Art. D. 134-3. – Sur demande du ministre chargé de l’artisanat, les sociétés coopératives artisanales et leurs
unions sont tenues de fournir ou de présenter tout document permettant de vérifier la conformité de leur
fonctionnement au regard des dispositions du présent chapitre, à savoir :
1o Liste des associés de la société coopérative artisanale mentionnant leurs nom, prénom, domicile, profession,
s’il y a lieu, numéro unique d’identification ainsi que leur immatriculation au registre national des entreprises en
tant qu’entreprise du secteur des métiers et de l’artisanat ;
2o Liste des mandataires comportant les mêmes renseignements ;
3o Statuts et règlement intérieur ;
4o Comptes annuels et comptes rendus de gestion, faisant ressortir en particulier le montant du chiffre d’affaires
éventuellement réalisé avec les tiers ;
5o Rapport des commissaires aux comptes.
Section 4
Dispositions financières
Section 5
Union de sociétés coopératives artisanales
Art. D. 134-4. – La demande d’autorisation de prise de participation d’une union de sociétés coopératives
artisanales dans une personne morale dont l’activité n’est ni identique ni complémentaire à celle de cette union est
adressée au ministre chargé de l’artisanat.
Elle est accompagnée des documents suivants :
1o Statuts de l’union participante et de la société dans laquelle doit être prise la participation ;
2o Fiche indiquant les modalités, le montant de la prise de participation et le pourcentage du capital détenu ;
3o Note précisant les motifs de la participation au regard de l’objet et des activités de cette union ;
4o Pour l’union participante comme pour la société dans laquelle doit être prise la participation : comptes annuels
des trois derniers exercices et procès-verbaux de l’assemblée générale les ayant examinés.
Section 6
Rémunération des parts sociales des coopératives
Section 7
Dispositions relatives à certaines sociétés coopératives
Art. R. 134-5. – Les règles relatives aux sociétés coopératives de transport routier et leurs unions sont fixées
par les articles D. 3441-1 à R. 3441-7 du code des transports.
TITRE IV
ACTIONS COLLECTIVES DE COMMUNICATION
CHAPITRE UNIQUE
Art. D. 141-1. – Le dossier de demande d’approbation de l’accord mentionné à l’article L. 141-1 est adressé au
ministre chargé de l’artisanat par les organisations professionnelles d’employeurs signataires de l’accord.
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TITRE V
CONTRÔLES ET SANCTIONS
CHAPITRE UNIQUE
CONTRÔLES ET SANCTIONS
Art. R. 151-1. – Lorsqu'il estime qu'une personne mentionnée au registre national des entreprises n'exerce pas
son activité professionnelle en conformité avec les dispositions des chapitres Ier à IV du titre II, le président de la
chambre de métiers et de l’artisanat de région ou, par délégation, le président de la chambre de métiers et de
l’artisanat de niveau départemental transmet au préfet un extrait des informations inscrites au registre national des
entreprises ainsi que les éléments d'information fondant son appréciation.
Art. R. 151-2. – Le préfet peut, soit à la demande d'une personne, soit d'office, demander au président de la
chambre compétente de solliciter auprès du teneur du registre national des entreprises une immatriculation. Il peut
pareillement lui demander de solliciter une radiation.
Le président de la chambre compétente y procède par une déclaration effectuée par ses soins auprès de
l'organisme unique mentionné à l'article R. 123-1 du code de commerce.
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Art. R. 151-3. – Les personnes qui se sont vu opposer un refus d'immatriculation ou d'inscription ou qui ont été
radiées du registre national des entreprises peuvent saisir le préfet en vue de l'application des dispositions prévues à
l’article R. 151-2.
LIVRE II
PERSONNES RELEVANT DU SECTEUR DES MÉTIERS ET DE L’ARTISANAT
TITRE Ier
QUALITÉ D’ARTISAN
CHAPITRE Ier
ARTISAN
Art. R. 211-1. – Les personnes mentionnées à l’article L. 211-1 peuvent se prévaloir de la qualité d’artisan si
elles justifient d’au moins un des diplôme, titre ou expérience professionnelle suivants :
1o Un certificat d’aptitude professionnelle ;
2o Un brevet d’études professionnelles délivré par le ministre chargé de l’éducation ;
3o Un titre homologué ou enregistré lors de sa délivrance au répertoire national des certifications professionnelles
institué par l’article L. 6113-1 du code du travail, d’un niveau au moins équivalent dans le métier qu’elles
exercent ;
4o Une expérience professionnelle dans ce métier de trois années, au moins, sur le territoire de la République,
d’un Etat membre de l’Union européenne ou d’un autre Etat partie à l’accord sur l’Espace économique européen.
Lorsqu’aucun diplôme ou titre homologué ou enregistré au répertoire national des certifications professionnelles
n’existe dans le métier exercé, la qualité d’artisan peut être justifiée par un certificat ou une attestation de capacité
professionnelle exigé pour cet exercice.
Art. R. 211-2. – Pour les entreprises de transport fluvial de marchandises, l’attestation de capacité
professionnelle mentionnée au 1o de l’article R.* 4421-1 du code des transports justifie de la qualité d’artisan.
CHAPITRE II
ARTISAN D’ART
Art. R. 212-1. – Peuvent se prévaloir de la qualité d’artisan d’art les personnes physiques, y compris les
dirigeants sociaux des personnes morales, remplissant les conditions prévues à l’article R. 211-1 et exerçant un
métier d’art tel que défini à l’article L. 212-2
CHAPITRE III
ARTISAN CUISINIER
Art. D. 213-1. – Peuvent se prévaloir de la qualité d’artisan cuisinier, les personnes mentionnées à
l’article L. 213-1 lorsque l’ensemble des plats qu’elles proposent est « fait maison », au sens des articles D. 122-1
à D. 122-3 du code de la consommation.
CHAPITRE IV
COMPAGNON
Art. R. 214-1. – Les règles relatives à la qualité de compagnon batelier sont fixées par l’article R. 4431-1 du
code des transports.
CHAPITRE V
QUALIFICATION ARTISANALE DES RESSORTISSANTS D’UN ÉTAT MEMBRE DE L’UNION EUROPÉENNE
OU PARTIE À L’ACCORD SUR L’ESPACE ÉCONOMIQUE EUROPÉEN
Art. R. 215-1. – Les professionnels ressortissants d’un Etat membre de l’Union européenne ou d’un autre Etat
partie à l’accord sur l’Espace économique européen qui ne remplissent pas les conditions prévues aux
articles R. 211-1 et R. 211-2 peuvent se faire attribuer la qualité d’artisan dans le métier qu’ils exercent dans l’un
ou l’autre des cas suivants :
1o Ils sont titulaires d’une attestation de compétences ou d’un titre de formation dont la possession est requise
pour l’exercice du métier en cause dans un Etat membre de l’Union européenne ou partie à l’Espace économique
européen ;
2o Ils justifient de l’exercice du métier en cause, à temps plein pendant une année ou à temps partiel pendant une
durée équivalente au cours des dix années précédentes, assorti d’une attestation de compétences ou d’un titre de
formation ayant préparé le titulaire à l’exercice de la profession et obtenu dans un Etat membre de l’Union
européenne ou partie à l’accord sur l’Espace économique européen qui ne réglemente pas l’exercice de ce métier.
Cependant l’expérience professionnelle n’est pas requise dans le cas où le titre de formation sanctionne une
formation réglementée.
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Les attestations de compétences ou les titres de formation mentionnés au 1o et au 2o doivent avoir été délivrés par
une autorité compétente au sens de l’article 3 de la directive 2005/36/CE du Parlement européen et du Conseil du
7 septembre 2005 relative à la reconnaissance des qualifications professionnelles dans l’un de ces Etats.
Art. R. 215-2. – Dans les cas mentionnés au 1o et au 2o de l’article R. 215-1, il peut être demandé au
professionnel de se soumettre à une mesure de compensation lorsque la formation reçue porte sur des matières
substantiellement différentes de celles couvertes par l’un des diplômes ou titres mentionnés aux articles R. 211-1 et
R. 211-2 et si les connaissances, aptitudes et compétences acquises par le professionnel au cours de son expérience
professionnelle ou de la formation tout au long de la vie ayant été validées par un organisme compétent dans un
Etat membre de l’Union européenne ou partie à l’accord sur l’Espace économique européen ou dans un Etat tiers,
ne sont pas de nature à couvrir, totalement ou partiellement, la différence substantielle en termes de contenu.
La mesure de compensation consiste, au choix du professionnel, en un stage d’adaptation ou en une épreuve
d’aptitude.
Si le professionnel refuse de s’y soumettre, la qualité d’artisan ne peut lui être attribuée.
Art. R. 215-3. – Les ressortissants d’un Etat membre de l’Union européenne ou partie à l’accord sur l’Espace
économique européen peuvent, en outre, se faire attribuer la qualité d’artisan par la chambre de métiers et de
l’artisanat compétente s’ils ont exercé l’activité de soins esthétiques à la personne pendant deux années
consécutives, à titre indépendant ou en qualité de dirigeant d’entreprise, et s’ils ont reçu, pour l’exercice de cette
activité, une formation sanctionnée par un certificat reconnu par l’un de ces Etats.
Art. R. 215-4. – Les demandes d’attribution de la qualité d’artisan sont adressées au président de la chambre de
métiers et de l’artisanat compétente en application des articles R. 321-5 et suivants, accompagnées des
informations et pièces dont la liste est fixée par arrêté du ministre chargé de l’artisanat.
Le président de la chambre de métiers et de l’artisanat sollicite, le cas échéant, l’avis d’un organisme désigné par
arrêté du ministre chargé de l’artisanat et du ministre de l’éducation nationale sur le niveau du diplôme, titre ou
certificat étranger produit par un demandeur. Le même arrêté précise les modalités de cette consultation.
En cas de doute sérieux, le président de la chambre procède aux vérifications prévues par l’article R. 123-9
auprès de l’autorité compétente, au sens de l’article 3 de la directive 2005/36/CE du Parlement européen et du
Conseil du 7 septembre 2005 relative à la reconnaissance des qualifications professionnelles, de l’autre Etat
membre de l’Union européenne ou partie à l’accord sur l’Espace économique européen.
Dans le délai de trois mois suivant la réception de la demande complète, le président attribue la qualité d’artisan,
la refuse ou, dans le cas prévu à l’article R. 215-2, requiert la soumission à une mesure de compensation. Dans ce
dernier cas, la mesure de compensation est organisée dans les conditions prévues par les articles R. 123-10 à
R. 123-12.
Les décisions du président de la chambre sont motivées.
En l’absence de notification de la décision dans un délai de trois mois à compter de la demande complète, la
qualité d’artisan est réputée acquise.
Art. R. 215-5. – Lorsqu’ils exercent un métier d’art défini à l’article L. 212-2, les ressortissants d’un Etat
membre de l’Union européenne ou partie à l’accord sur l’Espace économique européen peuvent se prévaloir de la
qualité d’artisan d’art s’ils remplissent les conditions prévues à l’article R. 211-1 ou se faire attribuer cette qualité
dans les conditions prévues aux articles R. 215-1 à R. 215-4.
Art. R. 215-6. – Lorsqu’une épreuve d’aptitude ou un stage d’adaptation sont organisés en application de
l’articles R. 215-2, ou lorsque la chambre a sollicité un avis sur le niveau de certification du diplôme, titre ou
certificat étranger produit par le demandeur en application de l’article R. 215-4, l’attribution de la qualité d’artisan
ou d’artisan d’art peut être subordonnée au paiement par le demandeur d’un droit dont le montant, fixé par arrêté du
ministre chargé de l’artisanat, ne peut excéder le coût moyen d’instruction d’un dossier. Ce droit est établi et
recouvré par la chambre à son profit.
TITRE II
TITRES
CHAPITRE Ier
MAÎTRE ARTISAN ET MAÎTRE ARTISAN EN MÉTIER D’ART
Section 1
Dispositions générales
Art. R. 221-1. – Le titre de maître artisan est attribué par les chambres de métiers et de l’artisanat de région ou
par les chambres de niveau départemental conformément aux articles R. 321-5 et R. 321-9 aux personnes
physiques, y compris les dirigeants sociaux des personnes morales, immatriculées au registre national des
entreprises en tant qu’entreprise du secteur des métiers et de l’artisanat, titulaires du brevet de maîtrise dans le
métier exercé, après deux ans de pratique professionnelle.
Les personnes physiques, y compris les dirigeants sociaux des personnes morales, immatriculées au registre
national des entreprises en tant qu’entreprise du secteur des métiers et de l’artisanat, peuvent également se faire
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attribuer le titre de maître artisan par la commission régionale des qualifications prévue à l’article R. 221-2 dans
l’un ou l’autre des cas suivants :
1o Elles sont titulaires d’un diplôme de niveau de formation au moins équivalent au brevet de maîtrise dans le
métier exercé, elles justifient de deux ans de pratique professionnelle et de compétences en gestion et en
psychopédagogie équivalentes à celles des unités de valeur correspondantes du brevet de maîtrise ;
2o Elles sont immatriculées au registre national des entreprises en tant qu’entreprise du secteur des métiers et de
l’artisanat depuis au moins dix ans et justifient, à défaut de diplômes, de compétences reconnues au titre de la
promotion de l’artisanat ou de leur participation aux actions de formation.
Art. R. 221-2. – Une commission régionale des qualifications est instituée dans chaque région. Ses membres
sont nommés par arrêté préfectoral après chaque renouvellement quinquennal de la chambre de métiers et de
l’artisanat de région et des chambres de métiers et de l’artisanat de niveau départemental. Elle est présidée par le
président de la chambre de métiers et de l’artisanat de région ou son représentant et comprend en outre :
1o Un représentant de l’Etat désigné par le préfet, au sein des services déconcentrés, ayant compétence en
matière d’artisanat ou de diplôme au sens des 1o et 2o de l’article R. 221-1 ;
2o Un représentant du président du conseil régional ;
3o Quatre artisans titulaires et quatre artisans suppléants nommés parmi les personnes proposées par le président
de la chambre de métiers et de l’artisanat de région et, le cas échant, par les présidents des chambres de niveau
départemental.
Art. R. 221-3. – Les demandes d’attribution du titre de maître artisan présentées sur le fondement des 1o et 2o de
l’article R. 221-1 sont adressées au président de la chambre de métiers et de l’artisanat dont relève le demandeur.
Elles sont accompagnées des diplômes, titres, prix, certificats et tous documents susceptibles d’informer la
commission régionale des qualifications.
Le président de la chambre transmet ces demandes, accompagnées de son avis, à la commission régionale des
qualifications dans le délai de dix jours à compter de la réception du dossier.
La commission statue sur la demande après avis d’un expert compétent dans le métier considéré, choisi après
avis des organisations professionnelles représentatives concernées. Ses décisions sont prises à la majorité des
membres présents. En cas de partage, la voix du président de la commission est prépondérante. Le président ne
prend pas part au vote lorsque la demande émane d’une personne qui relève de la même chambre que lui. Dans les
chambres de métiers et de l’artisanat des régions ne comportant qu’un seul département, le président de la
commission ne prend pas part au vote. Dans ces deux derniers cas, en cas de partage égal des voix, celle du
représentant de l’Etat est prépondérante.
La commission statue dans un délai de quarante-cinq jours à compter de la réception du dossier.
Le président de la chambre notifie la décision de la commission dans un délai de deux mois à compter de la
réception de la demande complète. A défaut de décision notifiée dans ce délai, le titre de maître artisan est réputé
acquis.
Art. R. 221-4. – Le titre de maître artisan en métier d'art peut être attribué, dans les conditions prévues aux
articles R. 221-1 à R. 221-3, aux personnes physiques, y compris les dirigeants sociaux des personnes morales,
exerçant un métier d’art tel que défini à l’article L. 212-2.
Section 2
Dispositions particulières relatives aux ressortissants d’un Etat membre
de l’Union européenne ou partie à l’accord sur l’Espace économique européen
Art. R. 221-5. – Les professionnels ressortissants d’un Etat membre de l’Union européenne ou partie à l’accord
sur l’Espace économique européen peuvent se faire attribuer le titre de maître artisan par la commission régionale
des qualifications prévue à l’article R. 221-2, s’ils justifient :
1o Soit d’une expérience professionnelle d’au moins dix années effectives et de compétences reconnues
équivalentes à celles prévues au 2o de l’article R. 221-1 ;
2o Soit d’un diplôme ou titre obtenu dans un autre Etat membre de l’Union européenne ou partie à l’accord sur
l’Espace économique européen, ainsi que d’une expérience et de compétences équivalentes à celles prévues au
premier alinéa et au 1o de l’article R. 221-1.
Art. R. 221-6. – Les professionnels ressortissants d’un Etat membre de l’Union européenne ou partie à l’accord
sur l’Espace économique européen, remplissant les conditions prévues à l’article R. 221-5 et exerçant un métier
d’art tel que défini à l’article L. 212-2 peuvent se faire attribuer le titre de maître artisan en métier d’art.
Art. R. 221-7. – Dans le cas prévu au 2o de l’article R. 221-5, il peut être demandé aux professionnels de se
soumettre à une mesure de compensation lorsque la formation reçue porte sur des matières substantiellement
différentes de celles couvertes par l’un des diplômes ou titres mentionnés à l’article R. 221-1 et si les
connaissances, aptitudes et compétences acquises par le demandeur au cours de son expérience professionnelle ou
de la formation tout au long de la vie ayant été validées par un organisme compétent dans un Etat membre de
l’Union européenne ou partie à l’Espace économique européen ou dans un Etat tiers, ne sont pas de nature à
couvrir, totalement ou partiellement, la différence substantielle en termes de contenu.
La mesure de compensation consiste, au choix des professionnels, en un stage d’adaptation ou en une épreuve
d’aptitude.
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Si les professionnels refusent de s’y soumettre, le titre de maître artisan ou de maître artisan en métier d’art ne
peut leur être attribué.
Art. R. 221-8. – Les demandes d’attribution du titre de maître artisan ou du titre de maître artisan en métier
d’art sont adressées au président de la chambre de métiers et de l’artisanat dont relève le candidat, accompagnées
des informations et pièces dont la liste est fixée par arrêté du ministre chargé de l’artisanat.
Le président de la chambre de métiers et de l’artisanat sollicite, le cas échéant, l’avis d’un organisme désigné par
arrêté du ministre chargé de l’artisanat et du ministre de l’éducation nationale sur le niveau du diplôme, titre ou
certificat étranger produit par un demandeur. Le même arrêté précise les modalités de cette consultation.
En cas de doute sérieux, le président de la chambre procède auprès de l’autorité compétente de l’autre Etat
membre de l’Union européenne ou partie à l’accord sur l’Espace économique européen aux vérifications prévues
par l’article R. 123-9.
Le président transmet à la commission régionale des qualifications les demandes, accompagnées de son avis,
dans le délai de vingt jours suivant la réception de la demande complète.
La commission statue dans un délai de soixante-cinq jours à compter de la réception du dossier. Elle attribue le
titre de maître artisan ou le titre de maître artisan en métier d’art, le refuse ou, dans le cas prévu à l’article R. 221-7,
requiert la soumission à une mesure de compensation. Dans ce dernier cas, le demandeur en est informé et la
mesure de compensation est mise en place dans les conditions prévues par les articles R. 123-10 à R. 123-12.
Les décisions de la commission sont motivées.
En l’absence de notification de la décision dans un délai de trois mois à compter de la demande complète, le titre
de maître artisan ou le titre de maître artisan en métier d’art est réputé acquis.
Art. R. 221-9. – Lorsqu’une épreuve d’aptitude ou un stage d’adaptation sont organisés en application des
articles R. 215-2 et R. 221-7, ou lorsque la chambre a sollicité un avis sur le niveau de certification du diplôme,
titre ou certificat étranger produit par le demandeur en application des articles R. 215-4 et R. 221-8, l’attribution du
titre de maître artisan ou du titre de maître artisan en métier d’art peut être subordonnée au paiement par le
demandeur d’un droit dont le montant, fixé par arrêté du ministre chargé de l’artisanat, ne peut excéder le coût
moyen d’instruction d’un dossier. Il est établi et recouvré par la chambre à son profit.
Section 3
Dispositions particulières relatives aux départements de la Moselle,
du Bas-Rhin et du Haut-Rhin
Art. R. 221-10. – Les dispositions prévues aux articles R. 221-1 à R. 221-4 ne sont pas applicables dans les
départements de la Moselle, du Bas-Rhin et du Haut-Rhin, dans lesquels il est fait application de l’article 133 du
code professionnel local du 26 juillet 1900 pour l’Alsace et la Moselle.
Art. R. 221-11. – Dans les départements de la Moselle, du Bas-Rhin et du Haut-Rhin, les conditions, prévues
aux 1o et 2o de l’article R. 221-5, de délivrance du titre de maître artisan par la commission régionale de
qualification sont remplacées par celles figurant à l’article 133 du code professionnel local du 26 juillet 1900 pour
l’Alsace et la Moselle.
Les autres attributions dévolues aux présidents des chambres de métiers et de l’artisanat de région par la section
2 du présent chapitre sont exercées par le président des chambres de métiers régies par les articles 103 et suivants
du code professionnel local du 26 juillet 1900 pour l’Alsace et la Moselle.
CHAPITRE II
MAÎTRE RESTAURATEUR
Art. R. 222-1. – Le titre de maître restaurateur est délivré dans les conditions prévues par le décret no2007-1359
du 14 septembre 2007 relatif au titre de maître restaurateur.
TITRE III
CONJOINTS ET ASSOCIÉS DE L’ARTISAN
Le présent titre ne comprend pas de dispositions réglementaires.
TITRE IV
USAGE DU MOT ARTISAN, DE SES DÉRIVÉS
ET AUTRES APPELLATIONS, MENTIONS ET LABELS
CHAPITRE Ier
USAGE DU MOT ARTISAN ET DE SES DÉRIVÉS
Art. D. 241-1. – Sous réserve des dispositions prises pour l’application du dernier alinéa de l’article L. 241-1,
les titulaires de la qualité d’artisan ou d’artisan d’art, du titre de maître artisan ou du titre de maître artisan en
métier d’art peuvent utiliser les marques distinctives de qualification artisanale dont le modèle et les conditions
d’apposition sont fixés par arrêté du ministre chargé de l’artisanat.
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Art. R. 241-2. – Les mesures d’information et de publicité concernant la qualité d’artisan dans le cadre des
ventes aux enchères publiques sont fixées par l’article R. 321-33 du code de commerce.
CHAPITRE II
USAGE DES AUTRES APPELLATIONS, MENTIONS ET LABELS
Section 1
Répartition de la taxe pour frais de chambres de métiers et de l’artisanat
Art. R. 312-1. – Le contrat d’objectifs et de performance mentionné à l’article L. 312-1 fixe, pour la mise en
œuvre des actions du réseau, des objectifs mesurables sur la base d’indicateurs d’activité, de qualité et de
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performance. Il est décliné au niveau régional par les conventions d’objectifs et de moyens mentionnées au même
article.
Art. R. 312-2. – En application des dispositions de l’article L. 312-3, la répartition, après déduction de la quote-
part mentionnée à ce même article, du produit de la taxe pour frais de chambres de métiers et de l’artisanat entre les
chambres de métiers et de l’artisanat de région est opérée par une délibération de l’assemblée générale de CMA
France selon les critères suivants :
1o Pour une part correspondant à la moitié au plus du produit de la taxe, selon les besoins en termes de
fonctionnement des chambres, en tenant compte notamment du nombre d’assujettis en début d’exercice et des
besoins de péréquation entre chambres. Sur demande motivée du président de CMA France, le ministre chargé de
l’artisanat peut autoriser expressément l’augmentation de cette part, dans la limite des trois-quarts du produit total.
Le pourcentage appliqué au produit de la taxe permettant de déterminer la part mentionnée au présent alinéa fait
l’objet d’une proposition au ministre en charge de l’artisanat. A défaut d’approbation expresse ou d’opposition
notifiée par le ministre à CMA France au terme d’un délai de quinze jours à compter de la réception de cette
proposition, ce pourcentage est réputé adopté ;
2o Pour la part du produit de la taxe restant à répartir déduction faite de la part fixée au 1o, en fonction des
résultats obtenus par les chambres dans le cadre de la mise en œuvre des conventions d’objectifs et de moyens et de
la contribution de ces résultats à l’atteinte des cibles définies au contrat d’objectif et de performance.
La délibération de l’assemblée générale de CMA France mentionnée au premier alinéa est prise dans les
conditions prévues à l’article D. 333-6 et après la décision, expresse ou tacite, du ministre en charge de l’artisanat
mentionnée au 1o. Cette délibération expose les motifs justifiant la part versée à chaque chambre et son évolution
par rapport à l’année précédente.
En cas d’absence de décision de l’assemblée générale de CMA France sur les modalités de répartition de la part
prévue au 2o, seule est répartie entre les chambres celle prévue au 1o.
Section 2
Autres ressources des établissements du réseau
Art. D. 312-3. – Le montant du produit facturé au titre de chaque type de prestation pour service rendu est
établi, dans le respect des règles de concurrence nationales et communautaires, en prenant en compte l'intérêt
personnel et spécial qu'en retire le bénéficiaire de la prestation. Les charges exposées au titre des différentes
prestations sont retracées dans la comptabilité analytique mentionnée à l'article D. 312-4.
Sous réserve des dispositions de l'article R. 321-13, la chambre de métiers et de l’artisanat de région arrête les
tarifs des produits qu'elle facture. Ces tarifs font l'objet d'une information auprès des ressortissants et, le cas
échéant, des candidats à une profession d’artisan.
Le montant de chaque produit, les conditions de sa perception ainsi que les recettes correspondantes figurent en
annexe du budget prévisionnel et des comptes de la chambre. Aucun autre produit de prestation pour service rendu
ne peut être perçu par la chambre à compter de la date d'approbation de son budget.
Section 3
Comptabilité analytique, gestion budgétaire et comptable
Art. D. 312-4. – Chacun des établissements du réseau des chambres de métiers et de l’artisanat tient une
comptabilité analytique mise à la disposition de son autorité de tutelle ainsi que des autorités de contrôle.
Art. R. 312-5. – CMA France et les chambres de métiers et de l’artisanat de région ne sont pas soumises aux
dispositions du décret no 2012-1246 du 7 novembre 2012 relatif à la gestion budgétaire et comptable publique.
TITRE II
CHAMBRES DE MÉTIERS ET DE L'ARTISANAT DE RÉGION
CHAPITRE Ier
ORGANISATION ET ATTRIBUTIONS
Section 1
Organisation
Art. R. 321-1. – Dans chaque région, il existe une chambre de métiers et de l’artisanat de région. En Corse, la
circonscription de la chambre de métiers et de l’artisanat de région est celle de la collectivité de Corse.
Art. R. 321-2. – Le siège d’une chambre de métiers et de l’artisanat de région est fixé par arrêté pris par le
préfet de région après délibération de la chambre.
Le transfert du siège d’une chambre de métiers et de l’artisanat de région est autorisé par arrêté du préfet de
région.
Art. R. 321-3. – L’assemblée générale de chaque chambre de métiers et de l’artisanat de région est constituée
de membres des chambres de niveau départemental.
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La composition des chambres de niveau départemental, ainsi que le nombre de leurs membres siégeant à
l’assemblée générale de la chambre de métiers et de l’artisanat de région, fixé selon le nombre de départements
dans la région, sont déterminés comme suit :
Nombre de membres Nombre de membres de chaque chambre Nombre total de membres
Nombre de départements de chaque chambre de niveau départemental siégeant siégeant à l’assemblée générale
par région de niveau départemental à l’assemblée générale de la chambre de région de la chambre de région
4 25 20 80
5 25 20 100
6 25 16 96
7 25 14 98
8 25 12 96
9 25 11 99
10 25 10 100
11 25 9 99
12 25 8 96
13 25 7 91
celle-ci à son budget, afin d’assurer une offre de services de proximité dans chacun des départements, adaptée aux
besoins et particularités des territoires et des bassins économiques. La chambre de métiers et de l’artisanat de
région veille à une répartition équilibrée des ressources budgétaires d’initiative locale entre les départements.
Les services de proximité assurés par les chambres de niveau départemental relèvent notamment des attributions
mentionnées aux 1o, 2o, 3o, a et d du 4o, 6o et 17o de l’article R. 321-5.
Les chambres de niveau départemental participent à la mise en œuvre des conventions d’objectifs et de moyens
mentionnées à l’article L. 312-1. Elles désignent les membres associés et les membres des commissions
territoriales dans les conditions prévues aux articles D. 323-18 et D. 323-19.
Elles peuvent être consultées par la chambre de métiers et de l’artisanat de région sur des questions relatives à
l’exercice des missions qui leur sont confiées par ces chambres ou concernant leur circonscription territoriale. Elles
peuvent formuler des propositions ou émettre des recommandations sur ces questions.
Art. R. 321-10. – Sous réserve que cette activité conserve un caractère accessoire, le président de la chambre de
métiers et de l’artisanat de région ou, par délégation, le président de la chambre de métiers et de l’artisanat de
niveau départemental ou le président de CMA France peuvent communiquer à des tiers, aux seules fins d’assurer la
promotion du secteur des métiers et de l’artisanat, la liste des noms, prénoms et adresses de l’entreprise des
personnes physiques et la dénomination et le siège social des personnes morales qui sont immatriculées au registre
national des entreprises en tant qu’entreprise du secteur des métiers et de l’artisanat. Cette liste est complétée de la
mention de l’activité exercée et, le cas échéant, de la qualité d’artisan, d’artisan d’art ou du titre de maître artisan
ou de maître artisan en métier d’art de la personne physique ou du ou des dirigeants des personnes morales ainsi
que, lorsqu’ils en disposent, des coordonnées téléphoniques et électroniques des personnes immatriculées.
Les personnes concernées sont informées des possibilités de diffusion prévues au premier alinéa, lors de leur
immatriculation ou avant la publication des listes, afin de pouvoir s’y opposer, le cas échéant, conformément aux
dispositions de la loi no 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés. Elles peuvent
s’opposer à la diffusion, soit lors de leur immatriculation au registre national des entreprises, soit directement
auprès des autorités mentionnées au premier alinéa.
Les frais de production des documents et listes délivrés en application du présent article sont à la charge du
demandeur, lequel n’est pas autorisé à vendre à un tiers les informations transmises.
Section 3
Attributions particulières en matière d’examens professionnels
Art. R. 321-11. – Les chambres de métiers et de l’artisanat de région organisent les sessions d’examen d’accès
aux professions de conducteur de taxi et de conducteur de voiture de transport avec chauffeur dans le cadre d’un
calendrier national fixé par CMA France. Elles assurent la coordination des examens au niveau régional et
perçoivent les droits d’inscriptions mentionnés à l’article R. 321-13.
Art. R. 321-12. – Les examens d’accès aux professions de conducteur de taxi et de voiture de transport avec
chauffeur sont organisés selon les modalités déterminées au présent article.
Le nombre de sessions d’épreuves écrites d’admissibilité est fixé par les chambres de métiers et de l’artisanat en
fonction du nombre prévisible de candidats dans leur ressort territorial, et ne peut être inférieur à une session par
trimestre.
Une session ne peut être annulée que si aucun candidat ne s’est inscrit sept jours ouvrés avant la date
programmée.
Un arrêté du ministre chargé des transports fixe les conditions de désignation des personnes chargées d’évaluer
les candidats lors du passage de l’examen, notamment leur niveau de qualification et d’expérience ainsi que leur
origine professionnelle.
Un arrêté du ministre chargé des transports détermine :
1o Pour les membres des jurys des épreuves de l’examen ainsi que pour toute personne participant à
l’organisation de ces épreuves, l’obligation et les modalités de se déporter dès lors qu’existent des éléments
susceptibles de mettre en doute leur impartialité et leur indépendance ;
2o Les règles déontologiques s’imposant aux évaluateurs des épreuves de l’examen et les modalités de leur mise
en œuvre dès lors qu’existent des éléments susceptibles de mettre en doute leur impartialité et leur indépendance.
Une personne exerçant ou ayant déjà exercé l’activité de conducteur de taxi ou de voiture de transport avec
chauffeur ne peut participer au choix des sujets des épreuves écrites d’admissibilité ni être membre du jury de ces
épreuves.
Le jury des épreuves pratiques d’admission se compose d’au moins deux examinateurs, dont l’un exerce la
fonction de président. En cas de partage égal des voix, celle du président du jury est prépondérante.
Le jury de l’épreuve pratique d’admission ne peut pas comporter plus d’une personne exerçant ou ayant déjà
exercé l’activité de conducteur de taxi ou de voiture de transport avec chauffeur.
Une personne exerçant ou ayant déjà exercé l’activité de conducteur de taxi ou de voiture de transport avec
chauffeur ne peut participer au jury de l’épreuve pratique d’admission que si elle répond à une condition
d’expérience professionnelle fixée par arrêté des ministres chargés des transports et de l’économie. Elle ne peut
exercer la fonction de président du jury.
Une personne exerçant ou ayant cessé d’exercer l’activité de conducteur de taxi ne peut participer au jury de
l’épreuve pratique d’admission d’un candidat à l’examen d’accès à la profession de conducteur de voiture de
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transport avec chauffeur. Une personne exerçant ou ayant cessé d’exercer l’activité de conducteur de voiture de
transport avec chauffeur ne peut participer au jury de l’épreuve pratique d’admission d’un candidat à l’examen
d’accès à la profession de conducteur de taxi.
La profession des membres du jury des épreuves pratiques d’admission est communiquée à chaque candidat au
plus tard trois jours ouvrés avant la date de passage de l’épreuve pratique d’admission.
En cas d’ajournement d’un candidat à l’épreuve pratique d’admission, le jury rédige un avis circonstancié
expliquant les raisons de cet ajournement. Cet avis est communiqué au candidat, dans un délai de quinze jours
calendaires, selon des conditions fixées par le règlement mentionné à l’article R. 332-10.
Art. R. 321-13. – L’inscription aux sessions de l’examen est subordonnée au paiement par le candidat de droits
d’inscription. Le montant de ces droits est fixé pour l’ensemble du territoire par arrêté conjoint des ministres
chargés respectivement des finances, des transports et de l’artisanat, pris après avis de CMA France.
Ces droits couvrent les coûts supportés au titre de l’inscription, de l’organisation de la session et de la délivrance
de l’attestation.
Ils sont acquittés préalablement à l’inscription à l’examen.
Les chambres de métiers et de l’artisanat de région garantissent à chaque candidat de pouvoir passer les épreuves
de l’examen dans leur ressort territorial et d’obtenir les résultats d’admission dans un délai de quatre mois à
compter de la date à laquelle il a déposé un dossier réputé complet, sans préjudice du délai fixé au dernier alinéa du
présent article en cas d’ajournement à l’épreuve pratique. Cette garantie de délai ne s’applique pas aux candidats
dont les dossiers sont déclarés incomplets au terme de leur instruction par la chambre de métiers et de l’artisanat de
région compétente.
Est réputé complet le dossier du candidat qui a mis à la disposition de la chambre de métiers et de l’artisanat de
région compétente l’ensemble des pièces nécessaires à son inscription.
Dans un délai maximal de cinq jours ouvrés à compter du dépôt du dossier par le candidat, la chambre lui
adresse, par tout moyen conférant date certaine, un document attestant de ce dépôt et l’informant de la garantie
dont il bénéficie au titre du quatrième alinéa du présent article.
Tout candidat ajourné à l’épreuve pratique souhaitant se présenter à nouveau à celle-ci est convoqué dans un
délai maximum de deux mois à compter de la notification de la délibération prononçant cet ajournement. Ces
dispositions ne s’appliquent pas, si, en raison d’une circonstance de droit nouvelle, le candidat ne répond plus aux
conditions requises pour se présenter aux examens d’accès aux professions de conducteur de taxi et de voiture de
transport avec chauffeur ou s’il est dans l’obligation, eu égard à la teneur des délibérations le concernant, de se
soumettre à nouveau aux épreuves d’admissibilité.
Art. R. 321-14. – Les chambres de métiers et de l’artisanat de région publient sur un site internet dédié :
1o La programmation des sessions et les lieux des épreuves dans chaque département, au moins un mois avant la
date prévue ;
2o Pour chaque session, au plus tard un mois après cette dernière, le nombre de candidats, les moyennes des
résultats pour chaque épreuve et, pour l’ensemble de l’examen, le taux de réussite et, le cas échéant, le nombre de
candidats ajournés par manque de places. Ces données sont détaillées par département ;
3o Les autres données précisées par un arrêté conjoint des ministres chargés, respectivement, des transports et de
l’artisanat ;
4o Le règlement d’examen mentionné à l’article R. 332-10 ;
5o Les modalités de détermination du nombre prévisible de candidats et du nombre de sessions d’épreuves écrites
d’admissibilité fixées dans les conditions mentionnées à l’article R. 321-12.
Les chambres de métiers et de l’artisanat communiquent aux candidats, lors de leur inscription, l’adresse de ce
site, et les informent du contenu qui leur est accessible.
Les chambres de métiers et de l’artisanat de région adressent chaque année au préfet territorialement compétent
un rapport réalisé par un organisme indépendant sur le respect des obligations fixées aux articles R. 321-11 à
R. 321-15, notamment en termes de délais d’organisation des examens, de nombre de sessions organisées, de
respect des garanties d’impartialité et d’indépendance, et de publication.
Art. R. 321-15. – Le contrôle de l'organisation des sessions d'examen d'accès aux professions de conducteur de
taxi ou de voiture de transport avec chauffeur et du bon déroulement des épreuves peut être assuré par les
fonctionnaires habilités à cet effet par le préfet territorialement compétent, dans des conditions fixées par arrêté des
ministres chargés, respectivement, des transports et de l'économie.
Les fonctionnaires mentionnés au premier alinéa peuvent, à leur demande, assister aux travaux d'élaboration et
de choix des sujets des épreuves écrites d'admissibilité, à l'évaluation des épreuves ainsi qu'aux délibérations des
jurys. Ils ne prennent part ni aux échanges ni aux délibérations des jurys.
Art. R. 321-16. – Le Comité national des transports publics particuliers de personnes mentionné à l'article
D. 3120-16 du code des transports désigne en son sein une formation spécialisée, dénommée Comité national de
suivi des examens des professions du transport public particulier de personnes. Cette formation est chargée
d'assurer le suivi de ces examens et de réaliser le bilan de leur mise en œuvre. Elle peut formuler des
recommandations.
Art. R. 321-17. – La formation spécialisée prévue à l’article R. 321-16 comporte au plus vingt-sept membres
dont un président et un vice-président. Ses membres sont répartis dans trois sections, chacune propre à l’une des
professions du transport public particulier de personnes.
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5o Recueillent les grilles d’évaluation des candidats à l’issue des épreuves pratiques d’admission et les
transmettent à la chambre de métiers et de l’artisanat de région ;
6o Communiquent aux candidats les résultats d’admission transmis par les chambres de métiers et de l’artisanat
de région, dans le respect des délais fixés par l’article R. 321-13 le cas échéant.
Les chambres de métiers et de l’artisanat de région versent aux personnes agréées, pour chaque candidat pour
lequel elles organisent les épreuves écrites d’admissibilité et, le cas échéant, les épreuves pratiques d’admission
mentionnées au premier alinéa du présent article, un prix unique par type d’épreuve qui est identique, quel que soit
le candidat et le site d’examen.
Ce prix couvre toutes les prestations nécessaires à un unique passage des épreuves mentionnées au premier
alinéa, à l’exclusion de tout autre produit ou service. Il est arrêté conjointement par le ministre chargé de
l’économie et par le ministre chargé des transports en fonction des coûts supportés par les organisateurs et des
caractéristiques de l’examen, relative notamment à la durée de ce dernier.
Art. R. 321-23. – Les personnes agréées sont choisies par chaque chambre de métiers et de l’artisanat de région
dans les conditions du droit de la commande publique.
Lorsqu’elles organisent les épreuves écrites d’admissibilité et, le cas échéant, les épreuves pratiques
d’admission, les personnes agréées :
1o Organisent les épreuves dans des locaux n’abritant aucune activité en lien direct ou indirect avec une activité
de transport public particulier de personnes ;
2o N’imposent pas aux candidats d’autres conditions que celles requises pour l’inscription, et assurent leur égal
accès aux épreuves organisées, quel que soit leur parcours antérieur ;
3o Déclarent préalablement à la chambre de métiers et de l’artisanat de région l’ouverture d’un site d’examen
ainsi que l’arrêt d’exploitation d’un site ;
4o Collectent et traitent uniquement et à cette seule fin, les données personnelles des candidats nécessaires à
l’organisation des épreuves ;
5o Se conforment aux législations et réglementations françaises et européennes relatives à la protection des
données à caractère personnel ;
6o S’assurent que le personnel employé sur un site d’examen, qui intervient dans l’organisation et assure la
supervision des épreuves, présente des garanties d’honorabilité, d’impartialité et d’indépendance, ainsi que les
compétences nécessaires pour assurer le bon déroulement des épreuves ;
7o Respectent les conditions fixées par un cahier des charges, établi par la chambre de métiers et de l’artisanat de
région conformément aux instructions définies par CMA France, et qui détermine notamment les exigences en
termes de couverture territoriale par les sites d’examen et de nombre de sessions d’examen à organiser, ainsi que
celles relatives à la prévention et la lutte contre les fraudes susceptibles d’être commises par les candidats aux
examens.
Art. R. 321-24. – Les personnes à qui est confiée l’organisation des épreuves sont agréées par le préfet de
région, pour une durée maximale de cinq ans, dans des conditions définies par arrêté conjoint du ministre chargé de
l’économie et du ministre chargé des transports.
L’agrément peut être suspendu ou retiré à tout moment par le préfet de région, après avoir mis la personne
agréée en mesure de présenter ses observations, dès lors que les conditions mentionnées au présent article cessent
d’être remplies.
Le contrôle de la situation des personnes agréées au regard des conditions et garanties mentionnées au présent
article et du bon déroulement des examens organisés peut être assuré par les fonctionnaires habilités par le préfet de
région à cet effet.
Pour être agréées, les personnes doivent présenter les garanties d’honorabilité, de capacité d’organisation,
d’impartialité et d’indépendance suivantes :
1o Elles ne doivent pas être liées, au sens de l’article L. 2511-8 du code de la commande publique, à une société
qui exerce, à titre principal ou secondaire, une activité de transport public particuliers de personnes, ou de mise en
relation au sens de l’article L. 3141-1 du code des transports, ou de prestations de formation à destination des
conducteurs de véhicules de transport public particulier de personnes ;
2o Elles doivent justifier d’une expérience en matière d’organisation d’examens en vue de l’obtention de
diplômes, de certifications ou d’habilitations reconnues par la réglementation en vigueur, ou de l’épreuve théorique
générale du permis de conduire mentionnée au 1o de l’article L. 221-4 du code de la route ;
3o La personne qui assure la direction permanente et effective de l’activité pour le compte de la personne agréée
ne doit pas avoir fait l’objet d’une condamnation prononcée par une juridiction française ou par une juridiction
étrangère à une peine criminelle, ou à une peine correctionnelle pour l’une des infractions mentionnées à
l’article R. 212-4 du code de la route ;
4o La personne qui assure la direction permanente et effective de l’activité pour le compte de la personne agréée
ne doit pas être liée, ou avoir été liée, depuis au moins cinq ans, à une société exerçant l’une des activités
énumérées au 1o ;
5o La personne qui assure la direction permanente et effective de l’activité pour le compte de la personne agréée
ne doit pas avoir assuré la direction de la même activité pour le compte d’un organisateur dont l’agrément a été
retiré dans les cinq années qui précèdent.
Le silence gardé pendant plus de quatre mois sur une demande d’agrément vaut décision d’acceptation.
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Section 4
Assistance aux artisans sans travail
Art. R. 321-25. – Les chambres de métiers et de l’artisanat de région peuvent créer et gérer des caisses de
secours en vue de servir des indemnités aux artisans confrontés à des difficultés financières importantes.
Art. R. 321-26. – Elles peuvent affecter au budget des caisses qu’elles instituent en application de
l’article R. 321-25 tout ou partie des subventions, dons et legs, qu’elles reçoivent en application de
l’article L. 312-4.
Elles peuvent recevoir des subventions de l’Etat dans les conditions fixées pour l’attribution des subventions aux
caisses syndicales ou mutuelles constituées par des travailleurs indépendants, en vue de verser une indemnité
régulière à ceux d’entre eux qui sont complètement privés du travail dont ils tiraient leurs moyens d’existence.
Art. R. 321-27. – La création d’une caisse de secours par une chambre de métiers et de l’artisanat de région est
soumise à l’approbation préalable du ministre chargé de l’artisanat.
Un budget et un compte distincts relatifs à la gestion des caisses ainsi créées sont établis par les chambres de
métiers et de l’artisanat de région et soumis à l’approbation du ministre chargé de l’artisanat, dans les conditions
prévues aux articles R. 323-27 à R. 323-31.
La gestion de ces caisses peut à tout moment faire l’objet d’un contrôle de la part des agents désignés par le
ministre chargé de l’artisanat et, s’il y a lieu, par le ministre du travail.
Art. R. 321-28. – Dans le cas de cessation de fonctionnement d’une caisse de secours créée par une chambre de
métiers et de l’artisanat de région, son actif net est transféré au fonds de réserve de la chambre de métiers et de
l’artisanat de région.
Section 5
Dispositions diverses
Art. R. 321-29. – Ne sont applicables dans les départements du Haut Rhin, du Bas Rhin et de la Moselle que les
articles R. 321-25 à R. 321-28 relatifs à l’assistance aux artisans sans travail, ainsi que les articles comprenant une
mention expresse des chambres de métiers régies par les articles 103 et suivants du code professionnel local du
26 juillet 1900 maintenu en vigueur par la loi du 1er juin 1924 précitée.
Sans préjudice des missions qui leur sont attribuées par le code professionnel local, les chambres de métiers
régies par les articles 103 et suivants de ce code peuvent exercer les missions mentionnées aux articles R. 321-5 et
R. 321-8, à l’exception de celles mentionnées aux 4o, 12o, 13o, 15o et 17o de l’article R. 321-5 et aux deux premiers
alinéas de l’article R. 321-8.
CHAPITRE II
ELECTION DES MEMBRES DES CHAMBRES DE MÉTIERS
ET DE L’ARTISANAT DE RÉGION ET DE LEURS CHAMBRES DE NIVEAU DÉPARTEMENTAL
Section 1
Dispositions générales
Art. R. 322-1. – Les membres des chambres de métiers et de l’artisanat de région sont élus au scrutin de liste
régional à un tour, sans adjonction ni suppression de noms et sans modification de l’ordre de présentation.
Art. R. 322-2. – Sont électeurs, sous réserve de relever de la validation ou du contrôle de la chambre de métiers
et de l’artisanat de région en application de l’article R. 123-276 du code de commerce et d’être immatriculés ou
mentionnés, selon les cas, au registre national des entreprises en tant qu’entreprise du secteur des métiers et de
l’artisanat depuis au moins six mois à la date de clôture du scrutin :
1o Les personnes physiques ainsi que les dirigeants sociaux des personnes morales immatriculées à ce registre ;
2o Les conjoints collaborateurs mentionnés à ce registre.
Les personnes de nationalité française doivent remplir les conditions requises pour participer aux élections au
suffrage universel.
Les personnes qui n’ont pas la nationalité française doivent être âgées de dix-huit ans accomplis, jouir de leurs
droits civils et politiques et ne pas avoir fait l’objet de condamnations qui, prononcées par une juridiction française
ou étrangère, feraient, selon la législation française, obstacle à l’inscription sur la liste électorale établie
conformément aux dispositions du code électoral.
Art. R. 322-3. – Sont éligibles les électeurs qui remplissent, en outre, les conditions suivantes :
1o Etre âgés au plus de soixante-cinq ans révolus au 1er janvier de l’année d’établissement de la liste des
électeurs. Lorsqu’ils atteignent cet âge en cours de mandat, les membres de la chambre de niveau départemental et
de la chambre de métiers et de l’artisanat de région poursuivent ce mandat jusqu’au renouvellement suivant ;
2o Disposer d’une immatriculation ou d’une mention au registre national des entreprises au titre du secteur des
métiers et de l’artisanat, validée par la chambre de métiers et de l’artisanat de région, depuis au moins deux ans à la
date de clôture du scrutin, sans période d’interruption.
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La personne physique qui déclare une cessation temporaire d’activité dans les conditions prévues à
l’article R. 123-247 du code de commerce, ou qui poursuit son activité sous une autre forme juridique, demeure
éligible pendant un an maximum à compter de la date de cette déclaration.
Art. R. 322-4. – Deux personnes qui exercent dans la même entreprise ne peuvent siéger au cours du même
mandat dans la même chambre de métiers et de l’artisanat de région, dans la même chambre de niveau
départemental, ou au sein de CMA France.
Lorsque deux personnes qui exercent dans la même entreprise ont été élues, la moins âgée est seule proclamée
élue. Le siège ainsi laissé libre est attribué à la personne dont le nom est mentionné sur la liste à la suite du nom de
la personne qui n’a pas été proclamée élue.
Art. R. 322-5. – Nul ne peut être candidat sur plus d’une liste ni dans plus d’un département d’une même
région.
Les candidatures qui ne se conforment pas à cette règle sont irrecevables.
En cas de candidatures multiples d’une même personne, seule la première des candidatures déposées est
recevable.
Art. R. 322-6. – Sont déclarés démissionnaires d’office par le préfet de région, après avis de l’assemblée
générale de la chambre de métiers et de l’artisanat de région, les membres qui cessent au cours de leur mandat de
répondre aux conditions d’éligibilité mentionnées à l’article R. 322-3.
Art. R. 322-7. – Chaque liste régionale comporte autant de sections départementales que de départements dans
la région. En Corse, la liste ne comporte qu’une section.
Pour être complète, chaque section départementale de la liste régionale doit comprendre un nombre de candidats
au moins égal à trente-cinq.
Chaque section départementale de la liste régionale comporte, parmi les dix-huit premiers candidats, au moins
quatre candidats pour chacune des catégories qui regroupent les activités figurant à l’article R. 111-1 et, parmi les
sept premiers candidats, au moins un candidat inscrit comme exerçant un métier d’art au sein du registre national
des entreprises.
Chaque section départementale de la liste régionale est composée alternativement d’un candidat de chaque sexe.
Art. R. 322-8. – Pour la répartition des sièges de membres de la chambre de métiers et de l’artisanat de région,
il est attribué, pour chaque département, à la section départementale de la liste régionale arrivée en tête dans le plus
grand nombre de départements, un nombre de sièges égal à 10 % du nombre, prévu par la troisième colonne du
tableau de l’article R. 321-3, des sièges à pourvoir. Le cas échéant, le nombre de sièges ainsi attribué est arrondi à
l’entier supérieur.
En cas d’égalité entre les listes en nombre de départements, le nombre de sièges égal à 10 % du nombre de sièges
à pourvoir est attribué à la liste qui a recueilli le plus de voix au niveau régional. En cas d’égalité de suffrages entre
les listes arrivées en tête, ces sièges sont attribués à la liste dont les candidats ont la moyenne d’âge la moins
élevée.
Les autres sièges à pourvoir sont répartis selon les suffrages exprimés dans le département entre toutes les listes
à la représentation proportionnelle suivant la règle de la plus forte moyenne.
Les candidats élus sont pris dans l’ordre de chaque section départementale de la liste régionale.
Art. R. 322-9. – Pour la répartition des sièges restant à pourvoir après l’attribution des sièges des membres de
l’assemblée générale de la chambre de métiers et de l’artisanat de région, il est attribué une prime de 30 % des
sièges à la liste arrivée en tête au niveau du département. Cette attribution opérée, les sièges restant à pourvoir dans
le département sont répartis en fonction des suffrages exprimés dans le département entre toutes les listes à la
représentation proportionnelle suivant la règle de la plus forte moyenne.
Les sièges sont attribués aux candidats dans l’ordre de présentation sur chaque section départementale de la liste
régionale.
Si plusieurs listes ont la même moyenne pour l’attribution du dernier siège, celui-ci revient à la liste qui a obtenu
le plus grand nombre de suffrages. En cas d’égalité de suffrages, le siège est attribué au moins âgé des candidats
susceptibles d’être proclamé élu.
Art. R. 322-10. – Les listes qui n’ont pas obtenu au moins 5 % des suffrages exprimés ne sont pas admises à la
répartition des sièges.
Art. R. 322-11. – En Corse, les membres de la chambre de métiers et de l’artisanat de région sont élus dans les
conditions prévues aux articles R. 322-1, R. 322-7 et R. 322-9.
Art. R. 322-12. – Les articles R. 321-3 et R. 322-7 à R. 322-10 ne s’appliquent pas aux désignations des
représentants des membres des chambres de métiers régies par les articles 103 et suivants du code professionnel
local du 26 juillet 1900 maintenu en vigueur par la loi du 1er juin 1924 mettant en vigueur la législation civile
française dans les départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle. Chacune de ces chambres de métiers
désigne parmi ses membres ceux d’entre eux qui siégeront à la chambre de métiers et de l’artisanat de région en
nombre égal à celui prévu à l’article R. 321-3 dans les autres départements de la région Grand-Est.
Art. R. 322-13. – Le membre de la chambre de niveau départemental dont le nom figure sur une liste
immédiatement après le dernier élu membre de la chambre de métiers et de l’artisanat de région remplace le
membre de la chambre de métiers et de l’artisanat de région élu sur cette liste dont le siège devient vacant pour
quelque cause que ce soit.
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Le candidat dont le nom figure sur une liste immédiatement après celui du dernier élu de la chambre de niveau
départemental remplace le membre de la chambre de niveau départemental élu sur cette liste dont le siège devient
vacant pour quelque cause que ce soit.
Sauf pour l’application de l’article R. 322-26, la constatation par la juridiction compétente de l’inéligibilité d’un
ou de plusieurs candidats n’entraîne l’annulation de l’élection que du ou des élus inéligibles. La juridiction saisie
proclame en conséquence l’élection du ou des suivants de liste.
Lorsque, dans une chambre de niveau départemental, les dispositions du deuxième alinéa ne peuvent plus être
appliquées, et si la chambre de niveau départemental a perdu plus de la moitié de ses membres, il est, dans un délai
de six mois à compter de la dernière vacance, procédé au renouvellement intégral des élus de la chambre de niveau
départemental et, le cas échéant, de la chambre de métiers et de l’artisanat de région élus dans cette circonscription.
Toutefois, il n’est procédé à aucune élection dans les douze mois qui précèdent le renouvellement quinquennal.
Les membres élus dans les circonstances mentionnées à l’alinéa précédent exercent leur mandat pour la durée
restant à courir jusqu’au renouvellement quinquennal.
Si le nombre de membres restants ne permet pas de constituer un bureau en application des dispositions de la
section 2 du chapitre III, la chambre de métiers et de l’artisanat de région est gérée par la commission prévue à
l’article L. 323-1 jusqu’à ce qu’il soit procédé à l’installation d’un nouveau bureau à la suite du renouvellement
quinquennal.
Art. R. 322-14. – La date de clôture du scrutin pour le renouvellement quinquennal est fixée par arrêté du
ministre chargé de l’artisanat.
Toutefois, cette date, ainsi que les autres dates prévues par la présente section pour le déroulement des
opérations électorales, peuvent être reportées pour une durée d’au plus quatre mois par arrêté du ministre chargé de
l’artisanat. La durée des mandats en cours des membres des chambres de métiers et de l’artisanat de région et de
leurs chambres de niveau départemental est prorogée jusqu’à la date de clôture du scrutin.
Section 2
Etablissement de la liste des électeurs
Art. R. 322-15. – La liste des électeurs est établie à l’occasion de chaque renouvellement quinquennal. En
outre, si les circonstances l’exigent, le préfet compétent peut prescrire la révision de cette liste, par arrêté publié au
Journal officiel de la République française.
L’arrêté préfectoral fixe la date des différentes opérations que comporte cette révision.
Art. R. 322-16. – Pour l’application des articles R. 322-15 à R. 322-47, le préfet compétent est :
1o Pour les chambres de métiers et de l’artisanat de région, le préfet de région ;
2o Pour les chambres de métiers d’Alsace et de Moselle, le préfet du département du siège de la chambre.
Art. R. 322-17. – La liste des électeurs est établie, par département, par la chambre de métiers et de l’artisanat
de région le dernier jour du sixième mois précédant celui de la date de clôture du scrutin organisant le
renouvellement quinquennal, ou à une date fixée par l’arrêté préfectoral mentionné à l’article R. 322-15. Lorsque
cette date est un samedi, un dimanche, un jour férié ou chômé, la liste des électeurs est arrêtée le jour ouvrable
précédent. Le président de la chambre de métiers et de l’artisanat de région transmet au préfet compétent un
exemplaire signé de la liste des électeurs, ainsi que le compte rendu constatant l’accomplissement des opérations de
révision de cette liste, dans les cinq jours au plus tard qui suivent l’établissement de celle-ci.
Cette liste est établie dans l’ordre alphabétique du nom de famille des électeurs.
Doivent figurer sur la liste le nom de famille et, le cas échéant d’épouse, les prénoms, le sexe, la date et le lieu de
naissance, le domicile, la profession de l’électeur et sa catégorie d’activité, complétés pour les électeurs concernés
de la mention de leur immatriculation au registre national des entreprises en tant qu’entreprise du secteur des
métiers et de l’artisanat exerçant un métier d’art ainsi qu’en outre :
1o Pour les personnes physiques immatriculées au registre national des entreprises en tant qu’entreprise du
secteur des métiers et de l’artisanat, l’adresse de l’entreprise ou de son établissement principal et son numéro
unique d’identification ;
2o Pour les conjoints collaborateurs, l’adresse de l’entreprise ou de son établissement principal et son numéro
unique d’identification ;
3o Pour les dirigeants sociaux, l’adresse du siège de l’entreprise et son numéro unique d’identification.
Art. R. 322-18. – Si le préfet compétent estime que les formalités et les délais prescrits n’ont pas été observés,
il doit, dans les deux jours suivant la date de réception de la liste, déférer cette dernière au tribunal administratif,
qui statue dans les trois jours et fixe éventuellement le délai dans lequel il devra être procédé à de nouvelles
opérations.
Art. R. 322-19. – Dans les cinq jours qui suivent la date de réception de la liste des électeurs, le préfet
compétent informe les électeurs du dépôt de celle-ci et de la possibilité de la consulter pendant une durée de dix
jours, par voie d’affiches apposées à la préfecture de région, au siège de la chambre de métiers et de l’artisanat de
région et à l’adresse de ses chambres de niveau départemental et, le cas échéant, par tout autre moyen à sa
convenance.
Lorsque la consultation des listes électorales par voie électronique est prévue, elle doit s’effectuer dans des
conditions de sécurité et de confidentialité assurant le respect du code électoral.
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Tout électeur est autorisé à se voir communiquer la liste des électeurs et à en obtenir copie à ses frais auprès de la
chambre de métiers et de l’artisanat de région.
Tout usage commercial de la liste des électeurs est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la 5e
classe.
Art. R. 322-20. – Pendant la période de publicité de la liste des électeurs, toute personne qui prétend y avoir été
omise, en avoir été radiée à tort ou y avoir été classée dans une catégorie autre que celle à laquelle elle appartient,
peut saisir le président de la chambre de métiers et de l’artisanat de région d’une réclamation. La décision du
président intervient dans un délai de dix jours. Elle peut être contestée devant le tribunal judiciaire dans le ressort
duquel est située l’entreprise.
Pendant la période de publicité de la liste des électeurs et les vingt jours qui suivent, tout électeur intéressé peut
directement réclamer l’inscription ou la radiation d’un électeur omis, ou indûment inscrit, ou son inscription dans
une catégorie autre que celle à laquelle il appartient, devant le tribunal judiciaire dans le ressort duquel est située
l’entreprise. Le même droit est ouvert au préfet compétent.
Le tribunal judiciaire est compétent pour statuer jusqu’au jour du scrutin.
Les recours sont formés dans les conditions prévues aux articles L. 20 et R. 12 à R. 19-6 du code électoral.
Art. R. 322-21. – Au plus tard le premier jour du mois précédant celui de la date de clôture du scrutin, le préfet
compétent arrête la liste des électeurs, après avoir vérifié qu’il a été procédé à toutes les rectifications ordonnées.
Lorsque cette date est un samedi, un dimanche, un jour férié ou chômé, la liste des électeurs est arrêtée le jour
ouvrable précédent.
Section 3
Candidatures
Art. R. 322-22. – La déclaration de candidature résulte du dépôt à la préfecture d’une liste de candidats
répondant aux conditions fixées par le présent décret.
La liste de candidats déposée à la préfecture comporte expressément :
1o Le titre de la liste présentée et le nom du candidat tête de liste régionale ainsi que les noms des candidats tête
de section départementale de la liste régionale ;
2o Les noms de famille et, le cas échéant, d’épouse, les prénoms, le sexe, la date et le lieu de naissance, la
profession, la catégorie d’activité, le numéro unique d’identification et l’adresse du siège de l’entreprise de chacun
des candidats tel qu’ils figurent au registre national des entreprises ;
3o La justification de l’inscription au sein du registre national des entreprises en tant qu’entreprise du secteur des
métiers et de l’artisanat exerçant un métier d’art.
La liste des candidats est accompagnée de l’ensemble des déclarations individuelles de candidature signées des
candidats.
Chaque candidat doit également produire une attestation de la chambre de métiers et de l’artisanat de région
constatant qu’il remplit les conditions fixées au 2o de l’article R. 322-3. Cette opération peut être accomplie par un
mandataire, ayant qualité d’électeur, pour le compte de chaque candidat.
Art. R. 322-23. – Les déclarations de candidature sont reçues selon les modalités fixées par arrêté préfectoral, à
partir du premier jour et jusqu’au dixième jour à 12 heures du mois précédant celui de la date de clôture du scrutin.
Lorsque le premier ou le dernier jour du délai imparti est un samedi, un dimanche ou un jour férié ou chômé, ce
délai est prorogé jusqu’au premier jour ouvrable suivant.
Art. R. 322-24. – Les listes de candidats sont déposées à la préfecture compétente dans le délai prévu à
l’article R. 322-23 par le candidat tête de liste ou son mandataire ayant qualité d’électeur au siège de la chambre de
métiers et de l’artisanat de région. A cet effet, le candidat tête de liste établit un mandat signé de lui, confiant au
mandataire de la liste le soin de faire toutes déclarations et démarches utiles à l’enregistrement de la liste. Les listes
doivent être accompagnées de ces mandats, des déclarations individuelles et des attestations prévues à
l’article R. 322-22.
Il est délivré au candidat tête de liste ou au mandataire de la liste un récépissé de dépôt de la liste de candidats.
Aucun retrait de liste ou changement de candidature n’est accepté après la date limite fixée pour le dépôt des listes
de candidats. Toutefois, en cas de décès de l’un des candidats après la date limite de dépôt, celui-ci n’est pas
remplacé. Dans ce cas la liste demeure valide même si elle comporte moins de trente-cinq candidats dans une ou
plusieurs sections départementales.
Art. R. 322-25. – Après enregistrement des déclarations de candidature, le préfet compétent publie l’état des
listes de candidats, par affichage à la préfecture de région, au siège de la chambre de métiers et de l’artisanat de
région et à l’adresse de ses chambres de niveau départemental et, le cas échéant, par tout autre moyen, dans les cinq
jours qui suivent la date limite de dépôt des candidatures prévue à l’article R. 322-23.
Art. R. 322-26. – Lorsqu’une déclaration de candidature ne remplit pas les conditions prévues à la présente
section, le préfet compétent la rejette.
Dans ce cas, le candidat ou le mandataire de la liste a la faculté de contester dans les quarante-huit heures devant
le tribunal administratif la décision de refus d’enregistrement qui lui est notifiée par le préfet compétent. Le tribunal
administratif statue alors dans les trois jours.
Faute pour le tribunal administratif d’avoir statué dans ce délai, la déclaration est enregistrée.
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La décision du tribunal ne peut être contestée qu’à l’occasion d’un recours contre l’élection.
Section 4
Opérations électorales
Art. R. 322-27. – Le vote est exercé par correspondance et au plus tard le dernier jour du scrutin, le cachet de la
poste faisant foi, selon des modalités fixées par arrêté du ministre chargé de l’artisanat.
Ce vote peut s’exercer par voie électronique. En cas d’utilisation par un même électeur au titre de la même
qualité des deux modes de vote, seul le vote par voie électronique est considéré comme valide.
Art. R. 322-28. – Sous réserve des dispositions de l’article R. 322-45, le ministre chargé de l’artisanat
convoque les électeurs et arrête la date d’ouverture de la campagne électorale, au plus tard le premier jour du mois
précédant celui de la date de clôture du scrutin. Lorsque cette date est un samedi, un dimanche, un jour férié ou
chômé, cette date d’ouverture est arrêtée le jour ouvrable précédent
La campagne électorale débute le quatorzième jour précédant le dernier jour du scrutin et s’achève la veille de
celui-ci, à minuit.
Art. R. 322-29. – Une commission d’organisation des élections est instituée par arrêté du préfet compétent
dans chaque circonscription électorale au plus tard le premier jour du mois précédant celui de la date de clôture du
scrutin. Elle est composée :
1o D’un représentant du préfet de région, président ;
2o D’un membre de la chambre de niveau départemental désigné par le président de la chambre de métiers et de
l’artisanat de région ;
3o D’un membre de la chambre de métiers et de l’artisanat de région désigné par le président de cette chambre ;
4o D’un représentant de la ou des entreprises chargées de l’acheminement des plis, pour l’exercice de ses
attributions mentionnées aux 1o et 2o de l’article R. 322-30.
Le secrétariat de la commission est assuré par les services de la préfecture.
Les candidats ou les mandataires des listes peuvent participer, avec voix consultative, aux travaux de la
commission.
Art. R. 322-30. – La commission d’organisation des élections se réunit sur convocation de son président. Elle
est chargée :
1o D’expédier aux électeurs les circulaires et les bulletins de vote ainsi que les instruments nécessaires au vote
par correspondance ;
2o D’organiser la réception des votes ;
3o D’organiser le dépouillement et le recensement des votes ;
4o De proclamer la liste des candidats élus en qualité de membres des établissements du réseau des chambres de
métiers et de l’artisanat ;
5o De statuer sur les demandes de remboursement des frais de propagande des candidats.
Pour assurer ces opérations, le président de la commission peut solliciter le concours de la chambre de métiers et
de l’artisanat de niveau départemental ainsi que celui de la chambre de métiers et de l’artisanat de région.
Art. R. 322-31. – Pour permettre à la commission d’organisation des élections de procéder à l’expédition du
matériel électoral, le mandataire de chaque liste doit lui remettre, dix-huit jours au moins avant la date de clôture du
scrutin, une quantité de bulletins de vote au moins égale au nombre des électeurs inscrits, ainsi qu’une quantité de
circulaires au moins égale au nombre des électeurs. Lorsque le dernier jour du délai imparti est un samedi, un
dimanche ou un jour férié ou chômé, ces bulletins de vote et circulaires sont remis à la commission le jour ouvrable
précédent.
La commission n’assure pas l’envoi des documents remis postérieurement à la date ci-dessus mentionnée ou des
documents qui ne sont pas conformes aux prescriptions édictées par l’arrêté ministériel prévu à l’article R. 322-33.
Art. R. 322-32. – Le préfet compétent adresse à la commission, au moins dix-huit jours avant la date de clôture
du scrutin, les enveloppes nécessaires à l’expédition des circulaires et des bulletins de vote ainsi que les enveloppes
d’acheminement des votes. Lorsque le dernier jour du délai imparti est un samedi, un dimanche ou un jour férié ou
chômé, ces enveloppes sont adressées à la commission le jour ouvrable précédent.
La commission adresse ces documents aux électeurs quatorze jours au plus tard avant le dernier jour du scrutin.
Lorsque le dernier jour du délai imparti est un samedi, un dimanche ou un jour férié ou chômé, cet envoi est
effectué le jour ouvrable précédent.
A cet envoi est jointe une notice indiquant les modalités du vote.
Art. R. 322-33. – Les modalités du vote par correspondance sont fixées par arrêté du ministre chargé de
l’artisanat. Cet arrêté fixe notamment les conditions de format, de libellé et d’impression des bulletins de vote et
des circulaires, ainsi que les conditions d’acheminement de ces votes.
Art. R. 322-34. – Les bulletins de vote et les circulaires qui ne sont pas parvenus à leur destinataire sont
retournés à la préfecture compétente, qui les conserve jusqu’à l’expiration des délais de recours contre les élections
ou, le cas échéant, jusqu’à l’intervention d’un jugement définitif sur les contestations.
Art. R. 322-35. – La commission d’organisation des élections adresse à tous les électeurs, en même temps que
les documents prévus au second alinéa de l’article R. 322-32, une circulaire relative aux modalités d’accès au
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système de vote électronique auquel l’électeur doit se relier pour voter, ainsi que, selon des modalités garantissant
leur confidentialité, les instruments permettant l’expression du vote.
Ces instruments permettent l’authentification de l’électeur et la vérification de l’unicité de son vote, selon des
exigences de sécurité et des modalités définies par arrêté du ministre chargé de l’artisanat pris après avis de la
Commission nationale de l’informatique et des libertés.
Section 5
Vote électronique
Art. R. 322-36. – Pour voter par voie électronique, l’électeur, après connexion au site internet ou à tout autre
réseau accessible à tous les électeurs, s’identifie, exprime son vote et le valide au moyen des instruments
d’authentification qui lui ont été attribués. Il vérifie l’inscription sécurisée de son vote par le système de vote
électronique. La transmission du vote et l’émargement de l’électeur doivent pouvoir faire l’objet d’une date
certaine de réception et d’un accusé de réception électronique.
Art. R. 322-37. – Les données relatives aux électeurs inscrits sur les listes électorales, ainsi que celles relatives
à l’expression de leur vote, font l’objet, selon les modalités techniques fixées par arrêté du ministre chargé de
l’artisanat pris après avis de la Commission nationale de l’informatique et des libertés, de traitements automatisés
d’information effectués sur des systèmes informatiques distincts, dédiés et isolés, respectivement dénommés
« fichier des électeurs » et « contenu de l’urne électronique ».
Le traitement « fichier des électeurs » est établi à partir de la liste électorale dressée par département par le
président de la chambre de métiers et de l’artisanat de région. Ce traitement permet à la commission d’organisation
des élections d’adresser à chaque électeur les instruments d’authentification mentionnés à l’article R. 322-35,
d’identifier les électeurs ayant pris part au vote électronique et d’éditer la liste d’émargement. L’émargement
indique l’heure du vote. La liste d’émargement doit être enregistrée sur un support distinct de celui de l’urne
électronique, scellé, non réinscriptible, rendant son contenu inaltérable et probant.
Le fichier dénommé « contenu de l’urne électronique » recense les votes exprimés par voie électronique. Les
données de ce second fichier font l’objet d’un chiffrement et ne doivent pas comporter de lien permettant
l’identification des électeurs.
Art. R. 322-38. – Le jour du dépouillement des votes, le président de la commission d’organisation des
élections imprime la liste d’émargement à partir du traitement « fichier des électeurs ». Cette liste constitue la liste
d’émargement pour le vote par correspondance.
Le président de la commission et l’un des assesseurs reçoivent chacun une clé de dépouillement distincte, selon
des modalités en garantissant la confidentialité, permettant d’accéder aux données du fichier dénommé « contenu
de l’urne électronique ». Le président reçoit également les éléments permettant la vérification de l’intégrité du
système de vote électronique.
Après la clôture des opérations de vote et la vérification de l’intégrité du fichier dénommé « contenu de l’urne
électronique », le président de la commission d’organisation des élections et l’assesseur mentionné à l’alinéa
précédent procèdent publiquement au dépouillement.
Les décomptes de voix par liste de candidats doivent apparaître lisiblement à l’écran et faire l’objet d’une édition
sécurisée qui est portée au procès-verbal de l’élection.
Le système de vote électronique est verrouillé après le dépouillement de telle sorte qu’il devienne impossible de
reprendre ou de modifier le résultat après la décision de clôture de ce dépouillement prise par la commission.
La commission d’organisation des élections contrôle que le nombre total de votes exprimés par voie électronique
correspond au nombre de votants figurant sur la liste d’émargement.
Le nombre total de suffrages exprimés par voie électronique ainsi que le nombre de voix obtenues par chaque
liste sont portés au procès-verbal.
Art. R. 322-39. – Jusqu’à l’expiration des délais de recours contentieux, les fichiers supports comprenant la
copie des programmes sources et exécutables, les matériels de vote, les fichiers d’émargement, de résultat et de
sauvegarde, doivent être conservés sous scellés sous le contrôle de la commission d’organisation des élections. La
procédure de décompte des votes enregistrés doit, si nécessaire, pouvoir être exécutée de nouveau.
A l’expiration de ces délais, et si aucun recours n’a été exercé, il est procédé à la destruction des fichiers supports
sous le contrôle de la commission d’organisation des élections.
Art. R. 322-40. – Les modalités d’application de la présente section ainsi que les modalités d’expertise du
système de vote sont fixées par arrêté du ministre chargé de l’artisanat pris après avis de la Commission nationale
de l’informatique et des libertés.
Art. R. 322-41. – Les circulaires mentionnées au 1o de l’article R. 322-30 sont également accessibles sur la
plateforme de vote.
Section 6
Recensement des votes et proclamation des résultats
Art. R. 322-42. – Le cinquième jour suivant la date de clôture du scrutin, la commission d’organisation des
élections procède aux opérations de dépouillement des votes, en séance publique et en présence de scrutateurs
désignés parmi les électeurs par le président de la commission et par les candidats ou les mandataires des listes en
présence.
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Une urne destinée à recevoir les votes est mise en place par le président de la commission d’organisation des
élections ou une personne désignée par lui.
La commission vérifie que le nombre de plis électoraux correspond à celui porté sur l’état récapitulatif. Si une
différence est constatée, mention en est faite sur le procès-verbal paraphé par chaque membre de la commission
d’organisation des élections.
La commission procède à l’ouverture des enveloppes d’envoi. Le président, ou un membre de la commission
désigné par lui, constate le vote de chaque électeur en apposant sa signature, éventuellement avec l’assistance de
moyens électroniques, en face du nom de l’électeur, sur la liste d’émargement, dans les conditions de sécurité et
d’authentification et selon des modalités définies par arrêté du ministre chargé de l’artisanat pris après avis de la
Commission nationale de l’informatique et des libertés.
Un membre de la commission introduit ensuite chaque pli de vote dans l’urne.
Le président de la commission d’organisation des élections, ou une personne désignée par lui, procède à
l’ouverture de l’urne contenant les votes et, après vérification du nombre des enveloppes, effectue le recensement
des votes. Si le nombre d’enveloppes est différent du nombre d’émargements, il en est fait mention au procès-
verbal.
La commission déduit du nombre total d’électeurs les plis non acheminés aux électeurs figurant à l’état
récapitulatif.
Ces plis sont conservés, paraphés par les membres de la commission et annexés au procès-verbal.
Est déclaré nul lors du dépouillement du scrutin tout bulletin différent du modèle fourni, portant des mentions
manuscrites, des ratures, des noms autres que ceux des listes ou candidats enregistrés, une modification de l’ordre
de présentation des candidats ou qui ne répond pas aux conditions du présent chapitre.
La commission d’organisation des élections statue sur les bulletins donnant lieu à contestation, ainsi que sur
toutes les questions soulevées par les opérations du scrutin.
Le président de la commission ou une personne désignée par lui totalise le nombre de suffrages obtenus par
chaque liste.
La commission détermine le quotient électoral et calcule le nombre de sièges de membres de la chambre de
métiers et de l’artisanat de région et de la chambre de niveau départemental obtenus par chaque liste. Elle attribue
les sièges conformément aux dispositions de l’article R. 322-8 et suivants.
Toutes les opérations manuelles de dépouillement mentionnées au présent article peuvent être effectuées par des
moyens électroniques, selon des modalités définies par arrêté du ministre chargé de l’artisanat, pris après avis de la
Commission nationale de l’informatique et des libertés.
Art. R. 322-43. – Le président de la commission d’organisation des élections proclame en public la liste des
candidats relevant de la circonscription de la chambre de niveau départemental élus à la chambre de métiers et de
l’artisanat de région et la liste des candidats élus à la chambre de niveau départemental.
Après proclamation des résultats, un procès-verbal est dressé par la commission et signé par le président et les
membres de celle-ci.
La liste d’émargement et le procès-verbal des opérations de vote sont transmis immédiatement au préfet
compétent. Ils peuvent être consultés par tout électeur pendant dix jours.
Le préfet compétent transmet dans les trois jours une copie du procès-verbal au ministre chargé de l’artisanat, au
secrétariat de la chambre de niveau départemental et à celui de la chambre de métiers et de l’artisanat de région.
Art. R. 322-44. – Les réclamations contre les élections sont formées, instruites et jugées dans les conditions
prévues par les articles L. 248, R. 119, R. 120, R. 121 et R. 122 du code électoral.
Le délai de cinq jours prévu au premier alinéa de l’article R. 119 du même code court à compter du jour de la
proclamation des résultats. Lorsque le dernier jour du délai imparti est un samedi, un dimanche ou un jour férié ou
chômé, ce délai est prorogé jusqu’au jour ouvrable suivant.
Par dérogation à l’article R. 121, l’appel est formé devant la cour administrative d’appel dans les conditions
fixées aux articles R. 811-1 à R. 811-14 du code de justice administrative.
Art. R. 322-45. – Lorsque l’annulation d’une élection est devenue définitive, le préfet compétent convoque les
électeurs dans un délai qui ne peut excéder quatre mois. Si les circonstances l’exigent, ce délai est prolongé par
arrêté du préfet compétent.
Les membres élus en application de l’alinéa précédent exercent leur mandat pour la durée restant à courir.
Si l’annulation intervient dans les douze mois qui précèdent la date de renouvellement quinquennal, il n’est
procédé à aucune élection complémentaire.
Si l’annulation de l’élection est totale, la chambre de métiers et de l’artisanat de région est administrée par la
commission prévue à l’article L. 323-1.
Si l’annulation de l’élection est partielle, seuls les membres dont l’élection n’est pas annulée administrent la
chambre en application des textes en vigueur. Toutefois, si le nombre des membres restant ne peut permettre de
constituer un bureau en application de ses statuts, la chambre est gérée par la commission prévue à
l’article L. 323-1.
Art. R. 322-46. – Les listes de candidats qui ont obtenu au moins 5 % des suffrages exprimés par les électeurs
ont droit au remboursement de leurs frais de propagande.
La commission d’organisation des élections statue sur les demandes de remboursements dans des conditions
fixées par arrêté du ministre chargé de l’artisanat.
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Art. R. 322-47. – Les frais de propagande mentionnés à l’article R. 322-46 et les autres frais occasionnés par
les élections en application du présent chapitre sont à la charge des chambres de métiers et de l’artisanat de région
et des chambres de métiers d’Alsace et de Moselle.
CHAPITRE III
ADMINISTRATION
Section 1
Assemblée générale
Art. D. 323-1. – L’installation de l’assemblée générale des chambres de métiers et de l’artisanat de région a
lieu trente jours au plus tard après la proclamation des résultats des élections, sur convocation du président sortant
ou, à défaut, du préfet de région.
Le préfet de région procède à cette installation ainsi qu’à la désignation d’un bureau d’âge composé du doyen
d’âge, ainsi que d’un scrutateur et d’un secrétaire qui sont les plus jeunes des membres de l’assemblée générale.
Le bureau d’âge organise l’élection du bureau et des commissions de la chambre.
Art. D. 323-2. – Les chambres de métiers et de l’artisanat de région se réunissent en assemblée générale au
moins deux fois par an sur convocation du président de la chambre ou, à défaut, du préfet de région. Toutefois, sur
proposition du bureau ou sur demande d’un tiers des membres, elles sont convoquées pour une assemblée générale
extraordinaire par le président ou, en cas de refus de celui-ci, par le préfet de région.
A la demande d’au moins un tiers des membres présents, les délibérations sont votées à bulletin secret, le cas
échéant par voie électronique au moyen d’un procédé préservant le secret du vote, dans les conditions prévues par
le décret no 2014-1627 du 26 décembre 2014 relatif aux modalités d’organisation des délibérations à distance des
instances administratives à caractère collégial.
Les convocations sont adressées aux membres de l’assemblée générale au moins huit jours ouvrables avant la
date de la réunion de celle-ci. La convocation adressée par tous moyens aux membres indique l’ordre du jour de la
séance. Le préfet de région peut demander l’ajout d’un ou plusieurs sujets sujets à cet ordre du jour.
Le préfet de région, ou son représentant, qui peut se faire assister des agents appartenant aux administrations
compétentes, participe aux séances de l’assemblée générale avec voix consultative.
L’assemblée générale ne peut délibérer que si le quorum des membres présents constaté en début de séance
dépasse la moitié du nombre des membres en exercice. Si le quorum n’est pas atteint, il est procédé, dans le mois
qui suit, à une deuxième assemblée générale, convoquée au moins huit jours avant la date de sa réunion et avec le
même ordre du jour. Cette assemblée générale se tient alors valablement sans condition de quorum.
Les décisions sont prises à la majorité absolue des suffrages exprimés par les membres présents. En cas de
partage des voix, celle du président est prépondérante.
Les membres sortants siègent jusqu’à l’installation de leurs successeurs. Toutefois, à compter du jour de
l’élection et jusqu’à celui de l’installation des nouveaux membres, l’assemblée générale de la chambre ne peut se
réunir que pour procéder à des actes conservatoires et urgents. Elle ne peut modifier le règlement intérieur ni
prendre aucune décision concernant le personnel pendant cette période.
Les membres qui se sont abstenus de se rendre à deux assemblées générales successives sans motif légitime sont
déclarés démissionnaires par le préfet de région, après délibération de l’assemblée générale de la chambre.
Art. D. 323-3. – L’assemblée générale de la chambre de métiers et de l’artisanat de région :
1o Elabore la stratégie du réseau dans la région en cohérence avec le contrat d’objectifs et de performance
mentionné à l’article L. 312-1 et avec la convention d’objectifs et de moyens définie à l’article R. 323-24 ;
2o Adopte lors de sa première session ordinaire les comptes de gestion de l’exercice précédent ;
3o Vote le budget prévisionnel et le budget rectificatif ;
4o Fixe, en application de l’article D. 323-21 et dans les limites définies par l’arrêté mentionné à cet article, le
montant des indemnités de fonctions, des indemnités de vacation ainsi que les modalités de remboursement des
frais de représentation et de déplacement ;
5o Nomme le commissaire aux comptes ;
6o Elit le bureau après chaque renouvellement de ses membres ;
7o Adopte le règlement intérieur et ses modifications, qui sont soumis au préfet de la région pour approbation ;
8o Elabore le règlement relatif au fonctionnement des services ;
9o Fixe le nombre de membres siégeant dans chaque commission permanente et en désigne les membres ;
10o Institue des commissions spécialisées ;
11o Détermine, le cas échéant, les secteurs d’activités ou les zones géographiques mentionnées à
l’article D. 323-18 et désigne les membres associés intervenant dans ces secteurs ou zones ;
12o Désigne les représentants de la chambre auprès de diverses instances et commissions extérieures.
Art. D. 323-4. – Il est tenu par chaque chambre de métiers et de l’artisanat de région un registre spécial sur
lequel sont inscrites, par ordre de date, les délibérations de l’assemblée générale.
Il est dressé un compte rendu de chaque séance de l’assemblée générale auquel est annexé un procès-verbal de
présence indiquant les motifs des personnes empêchées. Un exemplaire du compte rendu est adressé dans un délai
de quinze jours suivant la date de la séance au ministre chargé de l’artisanat et au préfet de région.
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Section 2
Bureau
Art. D. 323-5. – L’assemblée générale fixe, dans les conditions prévues à l’article D. 323-10, la composition de
son bureau, élu parmi ses membres en exercice. Le bureau est composé d’un président, d’un ou plusieurs vice-
présidents, d’un trésorier, d’un ou deux trésoriers adjoints, d’un secrétaire et d’un ou plusieurs secrétaires adjoints.
Pour les chambres dont la circonscription compte plus de dix départements, un troisième trésorier adjoint peut être
élu.
Art. D. 323-6. – Le bureau est élu après chaque renouvellement quinquennal ou intégral de la chambre de
métiers et de l’artisanat de région. Les membres du bureau demeurent en fonction jusqu’à la date d’installation des
membres proclamés élus. A compter de la date des élections, le bureau sortant ne peut procéder qu’aux actes
conservatoires et urgents.
Art. D. 323-7. – Les deux premiers membres élus issus de la liste majoritaire au niveau départemental assurent
respectivement la présidence et la vice-présidence de la chambre de niveau départemental.
Chaque président de chambre de niveau départemental est membre de droit du bureau de la chambre de métiers
et de l’artisanat de région.
Les présidents des chambres de métiers d’Alsace et de Moselle sont membres de droit du bureau de la chambre
de métiers et de l’artisanat de région Grand Est. Les élections du président et du bureau de ces chambres précèdent
celles du président et du bureau de la chambre de métiers et de l’artisanat de région Grand Est.
Art. D. 323-8. – Les membres du bureau d’une chambre de métiers et de l’artisanat de région, autres que les
membres de droit, sont élus à bulletin secret par les membres de l’assemblée générale de la chambre par un premier
scrutin destiné à assurer la représentation de chacun des départements de la circonscription régionale concernée en
application de l’article D. 323-5. Puis sont élus, parmi les membres désignés lors du premier scrutin et les membres
de droit, les titulaires de chaque poste au sein du bureau. Un scrutin distinct est organisé pour chaque poste. Pour
chacun de ces scrutins, l’élection a lieu à la majorité absolue des suffrages exprimés par les membres présents aux
deux premiers tours et à la majorité relative au troisième tour. En cas d’égalité des voix, le membre le plus jeune est
élu.
Le cas échéant, les votes prévus à l’alinéa précédent peuvent s’exercer par voie électronique au moyen d’un
procédé préservant le secret du vote dans les conditions prévues par le décret no 2014-1627 du 26 décembre 2014
relatif aux modalités d’organisation des délibérations à distance des instances administratives à caractère collégial.
Art. D. 323-9. – Nul ne peut être simultanément membre du bureau d’une chambre du réseau des chambres de
commerce et d’industrie et membre du bureau d’une chambre du réseau des chambres de métiers et de l’artisanat.
En cas de cumul, l’intéressé fait connaître au préfet de région, dans les dix jours qui suivent la survenance du
cumul, celle des deux fonctions qu’il choisit d’exercer. A défaut, il est réputé avoir choisi la fonction pour laquelle
il a été élu à la date la plus récente.
Art. D. 323-10. – Le bureau d’une chambre de métiers et de l’artisanat de région ne peut comprendre plus de
membres que celui figurant sur le tableau suivant, y compris les membres de droit :
Nombre de départements Nombre maximum de membres du bureau de la chambre Nombre maximum de membres du bureau
par région de métiers et de l’artisanat de région par département de la chambre de métiers et de l’artisanat de région
4 6 24
5 5 25
6 4 24
7 3 21
8 3 24
9 2 18
10 2 20
11 2 22
12 2 24
13 2 26
En Corse, le bureau de la chambre de métiers et de l’artisanat de région ne peut comporter plus de 12 membres.
Art. D. 323-11. – Le bureau prépare et exécute les délibérations de l’assemblée générale. A ce titre :
1o Il prépare le projet de budget ;
2o Il établit l’ordre du jour des assemblées générales ;
3o Il donne mandat au président pour agir en justice au nom de la chambre ;
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4o Il propose à l’assemblée générale le projet de règlement intérieur ainsi que le projet de grille des emplois et le
projet de règlement des services et leurs modifications éventuelles. Les modifications de la grille des emplois sont
soumises pour approbation au préfet de région.
Art. D. 323-12. – Le bureau se réunit au moins tous les deux mois sur convocation de son président, le cas
échéant dans les conditions prévues par l’ordonnance no 2014-1329 du 6 novembre 2014 relative aux délibérations
à distance des instances administratives à caractère collégial. Il ne peut délibérer valablement que si le quorum
constaté en début de séance dépasse la moitié du nombre des membres en exercice. Les décisions sont prises à la
majorité absolue des suffrages exprimés par les membres présents. En cas de partage des voix, celle du président
est prépondérante.
Section 3
Dispositions relatives au président et au trésorier
Art. D. 323-13. – Le président exerce, dans le respect du principe de neutralité, les attributions suivantes :
1o Il représente la chambre en justice et dans tous les actes de la vie civile ;
2o Il convoque et préside le bureau ainsi que l’assemblée générale et rend compte de son activité et de celle du
bureau à l’assemblée générale. Il assure l’exécution des décisions de l’assemblée générale. Il transmet le compte
rendu des séances au ministre chargé de l’artisanat et au préfet de région conformément à l’article D. 323-4, ainsi
qu’aux membres de la chambre ;
3o Il prépare avec le bureau le projet de budget et transmet pour approbation au préfet de région les délibérations
relatives au budget et aux comptes ;
4o Il nomme aux emplois permanents sur proposition du secrétaire général ;
5o Il exerce le pouvoir disciplinaire dans le cadre des procédures prévues par le statut du personnel des
chambres ;
6o Sauf en matière de personnel, il peut conclure des transactions, après y avoir été autorisé pour chaque affaire,
par délibération de l’assemblée générale de la chambre ou, en cas d’urgence, après autorisation du bureau. Le
projet de transaction est soumis à l’approbation du préfet de région au-delà d’un seuil fixé par arrêté du ministre
chargé de l’artisanat. Il est réputé approuvé à défaut de décision contraire motivée du préfet de région notifiée dans
un délai de trente jours suivant la réception du projet par le préfet.
Art. D. 323-14. – Les fonctions d’ordonnateur des dépenses sont exercées par le président qui peut, avec
l’agrément du bureau, les déléguer à un ou plusieurs élus membres du bureau, à l’exception du trésorier et du ou
des trésoriers adjoints.
Hors les cas de délégation, en cas d’absence ou d’empêchement du président, les fonctions d’ordonnateur sont
exercées par un vice-président dans l’ordre du tableau.
Les autres fonctions du président peuvent faire l’objet d’une délégation de signature à un ou plusieurs membres
élus de la chambre.
Les conditions dans lesquelles le président et le trésorier peuvent déléguer leur signature au secrétaire général
ou, sur sa proposition, à d’autres agents permanents de la chambre sont fixées par le règlement intérieur prévu à
l’article D. 323-22.
Les délégations sont écrites et indiquent leur durée. Elles sont transmises au préfet de région et publiées.
Des régies de recettes et des régies d’avances destinées à traiter des opérations de faible importance, urgentes ou
répétitives peuvent être instituées par le président, avec l’accord du trésorier, dans des conditions déterminées par
arrêté conjoint des ministres chargés de l’artisanat et du budget.
Art. D. 323-15. – Les fonctions de comptable sont exercées par le trésorier. Ce dernier peut, avec l’accord du
bureau, les déléguer à un ou plusieurs trésoriers adjoints en fonction de seuils de paiement fixés dans le règlement
intérieur.
Le trésorier est chargé, dans le respect de la séparation de ses fonctions et de celles du président, de la tenue de la
comptabilité, du paiement des dépenses sur la base des mandats émis préalablement par le président, de
l’encaissement des recettes, ainsi que de la gestion de la trésorerie. Il certifie le compte de gestion qu’il présente à
l’assemblée générale.
Les actes de gestion comptable et de mandatement des dépenses peuvent faire l’objet de transmissions
dématérialisées entre le trésorier l’ordonnateur.
En cas d’absence ou d’empêchement du trésorier, les fonctions de comptable sont assurées par le premier
trésorier adjoint ou, en cas d’empêchement de ce dernier, par les autres trésoriers adjoints. En cas d’empêchement à
la fois du trésorier et des trésoriers adjoints, une assemblée générale extraordinaire est convoquée par le président,
le premier vice-président ou, à défaut, par le préfet de région pour élire leurs remplaçants.
Section 4
Fin de fonctions d’un membre
Art. D. 323-16. – La démission du président, des membres du bureau et des autres membres de la chambre est
adressée au préfet de région par lettre recommandée avec accusé de réception ou tout autre moyen permettant d’en
attester la réception par son destinataire.
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Section 5
Commissions territoriales, membres associés et services communs à plusieurs chambres
Art. D. 323-18. – Des commissions territoriales correspondant à des bassins d’emploi infra-départementaux ou
interdépartementaux sont créées dans les chambres de métiers et de l’artisanat de région. Elles sont composées de
membres élus de ces territoires et de membres associés mentionnés à l’article D. 323-19. Elles comprennent entre
huit et quinze membres. Les commissions territoriales correspondant au bassin d’emploi comportant le chef-lieu du
département comprennent quinze membres.
Le territoire et les conditions de leur animation sont définis par l’assemblée générale. Chaque commission
territoriale remet au président de la chambre un rapport annuel à l’assemblée générale rendant compte des résultats
de son action sur son territoire qui est soumis à l’avis du bureau de la chambre de métiers et de l’artisanat de région
dans les conditions fixées par le règlement intérieur de la chambre.
Art. D. 323-19. – Des membres associés sont désignés auprès de la chambre de métiers et de l’artisanat de
région pour conseiller et assister les ressortissants dans des secteurs d’activité ou des zones géographiques
déterminés. Ils sont désignés par l’assemblée générale après chaque renouvellement quinquennal ou intégral par les
membres élus, sur proposition des présidents de chambres de niveau départemental mentionnées à l’article R. 321-9.
Le règlement intérieur fixe le mode de désignation des membres associés et leur nombre.
Les membres associés répondent aux conditions d’éligibilité prévues par l’article R. 322-3.
Le règlement intérieur précise les missions des membres associés et les modalités de leur participation, à titre
consultatif, aux délibérations de l’assemblée générale de la chambre de métiers et de l’artisanat de région.
Art. D. 323-20. – Les chambres de métiers et de l’artisanat de région peuvent, par décision conjointe, organiser
un ou plusieurs services en commun sous réserve de l’approbation de CMA France. Les modalités de gestion et de
financement de ce ou ces services sont fixées par décision conjointe de ces chambres avec l’approbation de CMA
France.
Section 6
Indemnités
Art. D. 323-21. – Les fonctions des membres des chambres de métiers et de l’artisanat de région et de leurs
chambres de niveau départemental ainsi que des chambres de métiers d’Alsace et de Moselle sont exercées à titre
gratuit. Toutefois une délibération de leur assemblée générale peut prévoir, outre le remboursement de frais de
déplacement et de représentation, l’attribution :
1o D’indemnités de fonctions aux présidents et aux trésoriers et trésoriers adjoints des chambres de métiers et de
l’artisanat de région et des chambres de métiers d’Alsace et de Moselle, aux présidents des chambres de niveau
départemental et aux vice-présidents des chambres de métiers et de l’artisanat de région ;
2o D’indemnités de vacations aux autres membres des chambres.
Un arrêté conjoint du ministre chargé de l’artisanat et du ministre chargé du budget fixe le montant maximal des
indemnités, le montant maximal unitaire et annuel et les modalités d’attribution des vacations, les conditions de
remboursement des frais de représentation et de déplacement, ainsi que les règles de cumul de ceux-ci lorsqu’un
élu est membre, à la fois, de CMA France, d’une chambre de métiers et de l’artisanat de région et d’une chambre de
niveau départemental relevant de celle-ci, ou de l’une ou l’autre de ces deux chambres.
Une délibération de l’assemblée générale de la chambre de métiers et de l’artisanat de région peut prévoir
l’attribution à ses membres associés d’indemnités de vacation, et le remboursement de leurs frais de déplacement,
selon les conditions fixées par l’arrêté prévu à l’alinéa précédent.
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Section 7
Règlement intérieur
Art. D. 323-22. – Les chambres de métiers et de l’artisanat de région adoptent, sur proposition du bureau, leur
règlement intérieur et son annexe, qui sont transmis, pour approbation, au préfet de région. A défaut d’approbation
expresse ou d’opposition notifiée à la chambre au terme d’un délai de deux mois à compter de la date de réception
de ces documents par le préfet de région, cette autorisation est réputée accordée. La décision de refus est motivée.
Lorsque le préfet de région demande par écrit à la chambre des informations ou documents complémentaires, le
délai mentionné à l’alinéa précédent est suspendu jusqu’à la production de ces informations ou documents.
Le règlement intérieur prévoit notamment la création des cinq commissions suivantes, dont il fixe les règles
d’organisation et de fonctionnement :
1o La commission des affaires générales, chargée notamment des questions relatives au fonctionnement, à
l’organisation, au patrimoine et au suivi de la convention d’objectifs et de moyens de la chambre à laquelle elle
appartient ;
2o La commission de prévention des conflits d’intérêts, chargée notamment d’examiner et de donner un avis sur
toute situation susceptible de créer un conflit d’intérêts entre la chambre et l’un de ses membres ;
3o La commission des finances, chargée notamment de l’examen des documents comptables et financiers
préparés par le président et les membres du bureau ainsi que de la vérification et de l’apurement des comptes
dressés par le trésorier ;
4o La commission du développement économique et territorial, chargée notamment des questions relatives à
l’accompagnement des entreprises dans les différentes phases de leur développement, de l’aménagement et du
développement économique des territoires ;
5o La commission de la formation professionnelle, chargée de l’étude de toutes les questions d’apprentissage et
de perfectionnement professionnel.
Les membres des commissions sont désignés par l’assemblée générale.
Le président et le trésorier et le ou les trésoriers adjoints de la chambre, ne peuvent faire partie de la commission
des finances. Le président de la chambre est membre de droit de toutes les autres commissions et peut les présider.
Le règlement intérieur comporte un chapitre particulier concernant l’organisation des services de la chambre.
Une annexe du règlement intérieur fixe la grille des emplois de la chambre et détermine le nombre, la nature et
l’indice de base des emplois permanents.
La chambre élabore également un règlement relatif au fonctionnement de ses services. Ce règlement est transmis
au préfet de région pour information.
Les services de la chambre sont dirigés par un secrétaire général, placé sous l’autorité du président. Il peut être
assisté d’au plus deux secrétaires généraux adjoints.
Le règlement intérieur comporte l’emploi de secrétaire général correspondant, qui doit être pourvu en
permanence dans les conditions prévues au statut du personnel des chambres de métiers et de l’artisanat établi en
application de la loi no 52-1311 du 10 décembre 1952.
En cas de vacance, si le remplacement ne peut être immédiat, un agent est désigné à titre intérimaire par le
président de la chambre de métiers et de l’artisanat. La nomination du secrétaire général doit alors intervenir dans
le délai d’un an à compter de la vacance du poste.
Section 8
Régime budgétaire et financier
Art. R. 323-23. – Le contrôle administratif et financier des chambres de métiers et de l’artisanat est exercé par
le préfet de région, assisté par le directeur régional des finances publiques.
Art. R. 323-24. – La convention d’objectifs et de moyens mentionnée à l’article L. 312-1 détermine les actions
à réaliser par la chambre suivant les axes et les objectifs du contrat d’objectifs et de performance. Elle définit
également les indicateurs d’activité et de performance correspondants permettant de vérifier le degré de réalisation
des projets et leur impact sur les entreprises au regard des objectifs précités.
La convention peut être pluriannuelle.
La chambre de métiers et de l’artisanat de région transmet chaque année un rapport d’exécution de la convention
au préfet de région et au président de CMA France au plus tard le dernier jour du mois de février de l’année suivant
celle sur laquelle porte ce rapport. Ce dernier décrit de façon détaillée les actions mises en œuvre, leur coût, leur
financement et leur état de réalisation au regard des indicateurs d’activité et de performance mentionnés ci-dessus.
Il justifie des écarts éventuels en s’appuyant sur la comptabilité analytique mentionnée à l’article D. 312-4. Il
explique, le cas échéant, les raisons de la réalisation incomplète des objectifs précités.
Art. R. 323-25. – La convention d’objectifs et de moyens de la chambre de métiers et de l’artisanat de région
Grand Est mentionnée à l’article L. 312-1 fixe les modalités de l’action coordonnée des chambres de métiers et de
l’artisanat du ressort de la région Grand Est et des chambres de métiers d’Alsace et de Moselle.
Ces chambres mettent en œuvre les objectifs de cette convention sous le contrôle du préfet de région. Elles
fournissent à la chambre de métiers et de l’artisanat de la région les éléments de suivi et d’information nécessaires à
la consolidation des résultats au niveau régional.
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Art. R. 323-26. – Les chambres de métiers et de l’artisanat de région peuvent affecter tout ou partie des
excédents de ressources à la constitution d’un fonds de roulement, dont le montant ne peut être supérieur à celui
correspondant à six mois de charges de fonctionnement.
Art. R. 323-27. – Les budgets et les comptes des chambres de métiers et de l’artisanat de région sont établis
dans les formes prescrites par le ministre chargé de l’artisanat et le ministre chargé du budget.
Ils doivent faire apparaître dans des sections distinctes les dépenses et les recettes ordinaires et celles qui, par
leur nature, ne sont pas susceptibles de se reproduire tous les ans.
Les chambres de métiers et de l’artisanat de région présentent, selon les cas, séparément les budgets et les
comptes :
1o Des centres de formation d’apprentis gérés directement dans les conditions prévues aux articles L. 6231-4 et
L. 6352-7 du code du travail ;
2o Des autres services des chambres.
L’ensemble de ces comptes doivent également être présentés sous une forme agrégée, par addition des comptes
et, le cas échéant, suppression des imputations comptables enregistrées en double dans les comptes susmentionnés.
Art. R. 323-28. – Le budget primitif ainsi que le budget rectificatif comprend :
1oLe compte de résultat prévisionnel ;
2o Les états prévisionnels correspondant au tableau de financement et aux éléments énumérés aux 4o à 11o de
l’article R. 323-30.
Le budget primitif et le budget rectificatif sont présentés selon les formes prescrites par arrêté des ministres
chargés de l’artisanat et du budget.
Le budget primitif est voté par l’assemblée générale de la chambre et transmis au préfet de région avant le
1er décembre de chaque année.
Le budget primitif peut faire l’objet, en cas de nécessité, de budgets rectificatifs. Un budget rectificatif ne peut
être voté après l’adoption du budget primitif de l’année suivante. Le budget primitif ou rectificatif est voté par
l’assemblée générale et transmis, ainsi que la délibération correspondante, pour approbation, au préfet de région
dans les huit jours suivant son adoption.
La délibération et le budget primitif ou rectificatif correspondant sont exécutoires dès leur approbation tacite par
le préfet de région, à l’expiration d’un délai d’un mois à compter de leur date de réception par le préfet de région, à
défaut d’approbation expresse ou d’opposition notifiée à la chambre pendant ce délai. Les décisions de refus sont
motivées.
Lorsque le préfet de région demande par écrit à la chambre des informations ou documents complémentaires, le
délai mentionné à l’alinéa précédent est suspendu jusqu’à la production de ces informations ou documents.
Le budget doit être présenté sur des bases sincères et, sauf cas exceptionnels et justifiés, il doit être voté en
équilibre. Au cas où l’équilibre ne peut être obtenu par une réduction des charges, un prélèvement sur le fonds de
roulement peut être opéré à condition, d’une part, que le montant de celui-ci demeure supérieur à un tiers des
charges annuelles de fonctionnement, d’autre part, que la trésorerie nette reste positive.
Lorsque le budget n’est pas adopté par l’assemblée générale ou n’a pas été approuvé par le préfet de région à la
date d’ouverture de l’exercice, le président peut être autorisé par le préfet de région à exécuter, dans la limite d’un
montant correspondant à un quart de celui prévu, au total, au dernier budget ou de celui constaté, au total, au
dernier compte de gestion approuvé, les opérations de recettes ainsi que les opérations de dépenses strictement
nécessaires à la continuité des activités de l’organisme.
Lorsque le préfet de région constate la carence de la chambre, il procède, suivant le cas :
1o A l’établissement d’office du budget de la chambre ;
2o A l’inscription d’office au budget de la chambre des dépenses obligatoires omises ;
3o Au mandatement d’office des dépenses obligatoires.
Art. R. 323-29. – Le compte de gestion retrace l’exécution du budget de chaque exercice, en fonctionnement et
en investissement.
A l’issue de l’exercice, le président de la chambre adresse au commissaire aux comptes le projet de compte de
gestion dans les formes prescrites par le ministre chargé de l’artisanat et le ministre chargé du budget en application
des articles R. 323-27 et R. 323-28, assorti des pièces et justificatifs nécessaires. Le commissaire aux comptes
exerce sa mission conformément aux dispositions des articles L. 823-9 et L. 823-18 du code de commerce, en
veillant au respect de l’ensemble des dispositions comptables définies par l’arrêté susmentionné.
A sa plus prochaine séance suivant le dépôt du rapport du commissaire aux comptes, l’assemblée générale de
chaque chambre de métiers et de l’artisanat adopte le compte de gestion de l’exercice précédent, s’il a fait l’objet
d’une certification par le commissaire aux comptes.
Lorsque des établissements du réseau se regroupent en un seul établissement, l’assemblée générale de la
nouvelle chambre adopte les comptes du dernier exercice clos de chacune des chambres qui ont fusionné.
Art. R. 323-30. – Le compte de gestion sur lequel se prononce l’assemblée générale comprend :
1o Les comptes annuels, constitués du bilan, du compte de résultat et de l’annexe, dans les formes et selon la
nomenclature prescrites par le ministre chargé de l’artisanat et le ministre chargé du budget en application des
articles R. 323-27 et R. 323-28 ;
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2o Le budget réalisé, comprenant une comparaison des réalisations budgétaires, dans les formes et selon la
nomenclature prescrites par le ministre chargé de l’artisanat et le ministre chargé du budget en application des
articles R. 323-27 et R. 323-28, avec le budget primitif ou rectificatif de l’exercice ainsi qu’avec le budget réalisé
de l’exercice antérieur ;
3o La balance définitive des comptes du grand livre pour l’exercice ;
4o L’état en fin d’exercice des emplois permanents et non permanents de l’établissement, mentionnant, par statut
et par catégorie, le nombre d’agents, la masse indiciaire, la rémunération globale et le montant global des primes
mentionnées aux articles 24 et 25 du statut du personnel des chambres de métiers et de l’artisanat ;
5o Les montants de ressources issues de la répartition des taxes prévues aux articles 1601 et 1601-0A du code
général des impôts ;
6o Les recettes issues de la contribution unique à la formation professionnelle et à l’alternance perçues au titre de
la taxe d’apprentissage et de la contribution formation ;
7o Les subventions collectées par la chambre, dont celles qu’elle a utilisées pour elle-même et celles reversées
aux autres établissements du réseau ;
8o L’état des emprunts en cours en fin d’exercice, avec leur tableau d’amortissement ;
9o Le montant du produit facturé au titre de chaque type de prestation pour service rendu défini à
l’article L. 312-4, les conditions de sa perception ainsi que les recettes correspondantes ;
10o Les informations relatives à certaines indemnités et frais déterminées, pour le personnel, par le statut du
personnel des chambres de métiers et de l’artisanat et, pour les élus, par arrêté conjoint des ministres chargés de
l’artisanat et du budget ;
11o Le tableau sur les relations financières de l’établissement avec d’autres organismes, dans les formes et selon
la nomenclature prescrites par le ministre chargé de l’artisanat et le ministre chargé du budget en application des
articles R. 323-27 et R. 323-28 ;
12o L’état des emplois et des ressources consacrés pendant l’année aux opérations d’investissement.
Art. R. 323-31. – Avant le 1er juillet de chaque année, et dans les quinze jours suivant la date de son adoption,
le président de la chambre de métiers et de l’artisanat de région adresse au préfet de région le compte de gestion et
les comptes annuels de l’année précédente, accompagnés des annexes prévues à l’article R. 323-30 et le rapport du
commissaire aux comptes.
A défaut d’approbation expresse ou d’opposition notifiée à la chambre au terme d’un délai de deux mois à
compter de la réception de la demande par le préfet de région, ces autorisations sont réputées accordées. Les
décisions de refus sont motivées.
Lorsque le préfet de région demande par écrit à la chambre des informations ou documents complémentaires, le
délai mentionné à l’alinéa précédent est suspendu jusqu’à la production de ces informations ou documents.
Le préfet de région transmet, pour information, au ministre chargé de l’artisanat un exemplaire du compte de
gestion approuvé assorti de ses annexes, ou un rapport exposant les motifs l’ayant conduit à en refuser
l’approbation.
Les chambres de métiers et de l’artisanat de région rendent publics sur leur site internet, dans le mois qui suit
l’approbation de ces documents par le préfet de région, leur compte de gestion ainsi que le rapport du commissaire
aux comptes. Elles transmettent ces documents, dans le même délai, à CMA France.
Art. R. 323-32. – Le budget d’initiative locale mentionné à l’article R. 321-9 est affecté au financement :
1o De projets territoriaux résultant de conventions signées avec les établissements publics de coopération
intercommunale pour la mise en œuvre d’actions spécifiques, ponctuelles et complémentaires de l’offre globale de
services régionale. Ces projets sont proposés par les commissions territoriales mentionnées à l’article D. 323-18 ;
2o D’actions de représentation et de valorisation de l’action régionale adaptées aux particularités locales.
Ce budget ne peut financer des dépenses de personnel, des dépenses d’investissement ou des dépenses relatives à
des marchés publics.
Les budgets et les comptes des chambres de métiers et de l’artisanat de région font apparaître, dans des sections
analytiques distinctes, les dépenses et recettes de chaque budget d’initiative locale.
Art. R. 323-33. – Les chambres de métiers et de l’artisanat peuvent contracter des emprunts en vue de subvenir
ou de concourir aux dépenses nécessaires à l’exercice de leurs attributions, à l’exclusion de leurs dépenses
ordinaires. Ces emprunts sont autorisés par arrêté du préfet de région. Un crédit égal à l’annuité d’amortissement
devra obligatoirement être inscrit chaque année au budget de la chambre.
L’ouverture d’une ligne de trésorerie par ces chambres peut être autorisée, à titre exceptionnel, par arrêté du
préfet de région en vue de faire face à des besoins temporaires de trésorerie.
Un arrêté du ministre chargé de l’artisanat fixe les seuils en dessous desquels l’autorisation du préfet de région
pour contracter un emprunt et ouvrir une ligne de trésorerie n’est pas requise.
Art. R. 323-34. – S’agissant des ordres de payer, le trésorier contrôle la qualité de l’ordonnateur, l’exacte
imputation des dépenses, la disponibilité des crédits, la validité de la dette et le caractère libératoire du paiement.
Le contrôle de la validité de la dette porte sur la justification du service fait, l’exactitude de la liquidation, la
production des pièces justificatives et l’application des règles de prescription et de déchéance.
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Lorsqu’à l’occasion de ces contrôles le trésorier a constaté des irrégularités ou des inexactitudes dans les
certifications de l’ordonnateur, il suspend le paiement et en informe celui-ci. Ce dernier a alors la faculté de le
requérir de payer par écrit.
Toutefois, le trésorier ne peut déférer à l’ordre de réquisition lorsque la suspension de paiement est motivée par :
1o L’indisponibilité des crédits ;
2o L’absence de justification du service fait ;
3o Le caractère non libératoire du règlement ;
4o Le manque de fonds disponibles.
TITRE III
CMA FRANCE
CHAPITRE Ier
ORGANISATION
Section 1
Dispositions générales
Art. R. 331-1. – La tutelle de CMA France est exercée par le ministre chargé de l’artisanat.
Art. R. 331-2. – CMA France a son siège à Paris.
Section 2
Assemblée générale
Art. R. 331-3. – CMA France se réunit au moins deux fois par an en assemblée générale.
Les présidents en exercice des chambres de métiers et de l’artisanat de région et des chambres de niveau
départemental sont membres de droit de l’assemblée générale.
Sont également membres associés de l’assemblée générale les présidents en exercice des chambres de métiers
régies par les articles 103 et suivants du code professionnel local du 26 juillet 1900 maintenu par la loi du
1er juin 1924 mettant en vigueur la législation civile française dans les départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et
de la Moselle.
Section 3
Conférence des présidents et bureau
Art. R. 331-4. – La conférence des présidents est composée des présidents des chambres de métiers et de
l’artisanat de région et du trésorier de CMA France.
Les présidents peuvent se faire assister par leurs secrétaires généraux.
Le bureau de CMA France désigne parmi les présidents des chambres de métiers et de l’artisanat d’outre-mer un
représentant pour siéger au sein de cette conférence.
Art. R. 331-5. – Le bureau de CMA France est composé d’un président, de vice-présidents élus dans l’ordre de
préséance, d’un trésorier et d’un trésorier adjoint, d’un secrétaire et de secrétaires adjoints. Une délibération de
l’assemblée générale fixe le nombre de vice-présidents et de secrétaires adjoints, qui ne peut excéder neuf au total.
Il est élu par vote secret par l’assemblée générale dans les deux mois qui suivent chaque renouvellement
quinquennal effectué en application du chapitre III du titre II.
L’élection a lieu à la majorité absolue des suffrages exprimés par les membres présents ayant voix délibérative
aux deux premiers tours et à la majorité relative au troisième tour.
Section 3
Président, directeur général et trésorier
Art. R. 331-6. – La présidence de l’assemblée générale, du bureau et de la conférence des présidents est assurée
par le président de CMA France. En cas d’empêchement, de décès ou de démission, ce dernier est suppléé par le
premier des vice-présidents dans l’ordre de préséance, jusqu’à l’élection du nouveau président.
Le président peut déléguer sa signature à l’un des vice-présidents ou au directeur général dans les conditions
prévues au règlement intérieur.
Le président :
1o Agit en justice au nom de CMA France et la représente auprès des pouvoirs publics et dans tous les actes de la
vie civile ;
2o Exerce les fonctions d’ordonnateur des dépenses et peut les déléguer, avec l’accord du bureau, à un vice-
président. Les fonctions de comptable sont assurées par le trésorier et le trésorier adjoint ;
3o Assiste de droit aux réunions des commissions à l’exception de celle de la commission des finances ;
4o Présente le projet de budget arrêté par le bureau à la commission des finances pour avis préalable et à
l’assemblée générale pour adoption ;
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5o Transmet pour approbation au ministre chargé de l’artisanat les budgets et les comptes de gestion votés par
l’assemblée générale.
Sous réserve des dispositions du statut du personnel des chambres de métiers et de l’artisanat, établi en
application de la loi no 52-1311 du 10 décembre 1952 relative à l’établissement obligatoire d’un statut du personnel
administratif des chambres d’agriculture, des chambres de commerce et des chambres de métiers, le président peut
conclure des transactions dans les litiges affectant CMA France, après y avoir été autorisé, pour chaque litige, par
délibération de l’assemblée générale de CMA France ou, en cas d’urgence, après autorisation du bureau.
Art. R. 331-7. – Le trésorier exerce les fonctions de comptable. Il peut, après accord du bureau, déléguer ses
fonctions au trésorier-adjoint.
Le trésorier est chargé, dans le respect de la séparation de ses fonctions et de celles du président, de la tenue de la
comptabilité, du paiement des dépenses et de l’encaissement des recettes ainsi que de la gestion de la trésorerie.
En cas d’empêchement majeur constaté par le bureau, de décès ou de démission du trésorier, le trésorier-adjoint
assume provisoirement les fonctions de trésorier.
Art. R. 331-8. – Un directeur général nommé par le président de CMA France, après accord du bureau, prépare
et exécute les délibérations de l’assemblée générale et du bureau. Le directeur général :
1o Assure, dans le cadre des orientations définies par le bureau, la direction et la coordination de l’ensemble des
services ainsi que le suivi de leurs activités, la réalisation de leurs objectifs et le contrôle de leurs résultats, dont il
rend compte au président ;
2o Veille au respect des dispositions législatives et réglementaires s’appliquant à l’établissement ;
3o Assiste les membres élus dans l’exercice de leurs fonctions. A ce titre, il informe les élus des conditions de
régularité dans lesquelles les décisions doivent être prises. Il a la charge de leur mise en œuvre et contrôle la
régularité de toutes les opérations correspondantes ;
4o Propose au président de CMA France les mesures individuelles ou collectives relatives à l’emploi et à la
gestion des ressources humaines.
Il peut déléguer sa signature dans les conditions prévues par le règlement intérieur.
CHAPITRE II
ATTRIBUTIONS
Section 1
Attributions générales
Art. R. 332-1. – CMA France :
1o Apporte au réseau des chambres de métiers et de l’artisanat son appui dans les domaines techniques,
juridiques, financiers et en matière de ressources humaines ;
2o Assortit les normes d’intervention qu’elle définit pour les chambres, en application des dispositions
mentionnées au 2o de l’article L. 332-1, d’indicateurs d’activité, de qualité et de performance et veille au respect
par les chambres des dispositions législatives et réglementaires qui leur sont applicables ;
3o Elabore une charte déontologique applicable aux membres élus, aux membres associés et aux personnels du
réseau ;
4o Gère les projets et les services de portée nationale intéressant le réseau, et peut assurer la gestion de services à
l’usage des chambres lorsque cette gestion ne peut être convenablement assurée au plan régional et local, dans les
conditions prévues par son règlement intérieur ;
5o Emet des avis, soit à la demande des pouvoirs publics, soit de sa propre initiative, sur toutes les questions
relevant des attributions du réseau des chambres de métiers et de l’artisanat, notamment les questions relatives aux
entreprises du secteur des métiers et de l’artisanat, au développement économique, à l’aménagement du territoire et
à la formation professionnelle initiale et continue ;
6o Met en œuvre les délibérations et décisions adoptées par son assemblée générale ;
7o Centralise et gère les données de l’ensemble des chambres aux fins, notamment, de recensement, de
statistiques, d’information, de publicité et le cas échéant de mise à disposition des tiers. Toutefois, elle n’est pas
habilitée à communiquer, à titre gratuit ou onéreux, les relevés individuels d’information transmis aux chambres
par l’organisme unique mentionné à l’article R. 123-1 du code de commerce en dehors des seules données des
entreprises du secteur des métiers et de l’artisanat immatriculées au registre national des entreprises ;
8o Centralise les droits perçus par l’organisme unique mentionné à l’article R. 123-1 du code de commerce pour
le compte de l’ensemble des chambres au titre de la validation et du contrôle des entreprises du secteur des métiers
et de l’artisanat immatriculées au registre national des entreprises, en application de l’article D. 123-315 du code de
commerce ;
9o Coordonne l’action des établissements du réseau en tant qu’autorités compétentes dans le cadre des
procédures de coopération administrative mentionnées au 17o de l’article R. 321-5. Les ministères concernés sont,
le cas échéant, associés à cette coordination ;
10o Définit les orientations et met en œuvre la stratégie du réseau dans le domaine du développement
international des entreprises artisanales, et peut assurer une mission d’appui et de conseil pour le développement
international de celles-ci et l’exportation de leur production, en partenariat avec l’Agence française pour le
développement international des entreprises ;
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11o Définit une stratégie de coopération avec d’autres pays tendant au renforcement des compétences des
artisans, des collaborateurs de petites entreprises et des opérateurs intervenant pour le développement des
entreprises dans ces pays ;
12o Etablit les statistiques utiles à l’exercice de sa mission, qu’elle communique au ministre chargé de l’artisanat
à la demande de ce dernier ;
13o Assure sur son site internet la publicité des comptes de gestion et des rapports des commissaires aux comptes
de l’ensemble des établissements du réseau des chambres de métiers et de l’artisanat au plus tard au 31 décembre
de l’année suivant l’exercice sur lequel porte le compte de gestion, sans préjudice des dispositions de
l’article R. 323-31 prescrivant la publication par chaque chambre de ses comptes.
Art. R. 332-2. – CMA France :
1o Exerce une fonction de veille juridique ;
2o Définit les orientations et met en œuvre la stratégie du réseau dans les domaines informatique et numérique ;
3o Assure, au niveau national, la communication sur l’action du réseau, la valorisation du secteur de l’artisanat et
des métiers et de la qualité d’artisan et la promotion de son offre de services ;
4o Anime un observatoire des entreprises artisanales ;
5o Recueille et valorise les statistiques que les chambres de métiers et de l’artisanat de région lui communiquent
à sa demande. A ce titre, elles lui transmettent l’ensemble des données permettant l’exercice de ses prérogatives ;
6o Elabore les certifications professionnelles dans les conditions prévues à l’article L. 6113-1 du code du travail.
Il habilite les organismes de formation professionnelle sous réserve de l’avis des organisations professionnelles
concernées représentées au niveau national. Cette habilitation peut être retirée aux organismes ne satisfaisant pas
aux dispositions du règlement général de la certification et, le cas échéant, du règlement particulier de la
certification, par une instance composée de représentants de CMA France et des organisations professionnelles
concernées.
L’assemblée plénière de la chambre de métiers d’Alsace et la chambre de métiers de la Moselle peuvent décider
de confier à CMA France l’exercice de tout ou partie des fonctions mentionnées au présent article.
Art. R. 332-3. – CMA France peut en outre, par délibération de son assemblée générale, créer et gérer des
œuvres et des services communs, notamment pour :
1o Coordonner les actions locales et régionales du réseau ;
2o Répondre aux besoins de formation des agents du réseau ;
3o Verser une aide exceptionnelle de solidarité aux chambres répondant à des conditions fixées chaque année par
l’assemblée générale ;
4o Créer et gérer des caisses de secours aux artisans empêchés d’exercer leur activité en raison, notamment, de la
survenue de catastrophes naturelles. Ces caisses interviennent sous forme d’avances remboursables et, le cas
échéant, d’aides ;
5o Gérer les sommes perçues et les prestations servies au titre du régime de l’indemnité compensatrice des
anciens présidents de chambre de métiers mentionnée à l’article 71 de la loi no 2005-882 du 2 août 2005 en faveur
des petites et moyennes entreprises. CMA France reçoit les cotisations versées par les présidents de chambre de
métiers et de l’artisanat de région, les présidents de délégations, les présidents des chambres de métiers régies par
les articles 103 et suivants du code professionnel local du 26 juillet 1900 maintenu par la loi du 1er juin 1924
mettant en vigueur la législation civile française dans les départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la
Moselle, ainsi que les contributions versées par les chambres.
Art. R. 332-4. – En application du 2o de l’article L. 332-1 du présent code, CMA France peut, à la demande
d’un établissement public du réseau, diligenter ou mener des audits relatifs au fonctionnement ou à la situation
financière de chambres du réseau. Les conclusions de ces audits sont transmises aux chambres concernées et au
ministre chargé de l’artisanat.
Art. R. 332-5. – CMA France répond dans un délai d’un mois à toute demande d’information du ministre
chargé de l’artisanat sur son fonctionnement.
Art. R. 332-6. – CMA France a qualité pour défendre, devant les juridictions, les intérêts matériels et moraux
des métiers et de l’artisanat.
Art. R. 332-7. – CMA France peut participer, avec l’accord du ministre chargé de l’artisanat, à la création et au
capital de sociétés civiles ou commerciales, adhérer à des groupements d’intérêt public, créer ou adhérer à des
associations ou des fondations, dès lors que l’objet social de ces organismes entre dans le champ de ses
compétences.
Art. R. 332-8. – En application des dispositions mentionnées au 4o de l’article L. 332-1, l’agrément des accords
nationaux en matière sociale applicables aux personnels des chambres, lorsqu’ils ont un impact sur les
rémunérations, est délivré par le ministre chargé de l’artisanat.
Dans le cadre d’une demande d’agrément, CMA France transmet l’accord au ministre chargé de l’artisanat,
accompagné d’une notice explicative relative à son impact sur l’équilibre des comptes des établissements du
réseau.
A compter de la date de réception de l’accord et de la notice explicative, le ministre chargé de l’artisanat dispose
d’un délai d’un mois pour se prononcer. A défaut de notification d’une décision d’opposition dans ce délai,
l’agrément est réputé accordé.
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Section 1
Dispositions générales
Sous-section 1
Assemblée générale
Art. D. 333-1. – A l’assemblée générale, chaque membre dispose d’une voix, à l’exception du président de la
chambre de métiers d’Alsace qui dispose des voix des départements du Bas-Rhin et du Haut-Rhin.
Lorsqu’un président de chambre cumule la présidence d’une chambre de région et d’une chambre de niveau
départemental, le vice-président de la chambre de niveau départemental siège à l’assemblée générale et vote pour
celle-ci à l’assemblée générale.
Chaque président de chambre peut désigner un vice-président de l’établissement du réseau dont il est président
pour le suppléer à l’assemblée générale en cas d’empêchement.
L’assemblée générale de CMA France tient un registre de ses délibérations.
Un exemplaire du compte-rendu de ces délibérations est transmis au ministre chargé de l’artisanat dans les
quinze jours suivant leur adoption.
Art. D. 333-2. – Le ministre chargé de l’artisanat et ses représentants ont accès de droit à toutes les séances de
l’assemblée générale et de toutes ses commissions, ainsi qu’à la conférence des présidents mentionnée à
l’article R. 331-4. Le ministre peut faire ajouter un ou plusieurs sujets à l’ordre du jour de ces instances.
L’assemblée générale vote le budget et les comptes de l’établissement. Elle se prononce sur les projets de
décisions et sur les questions inscrites à son ordre du jour, et notamment sur les rapports des commissions
mentionnées à l’article D. 333-10, ainsi que sur le bilan d’exécution mentionné à l’article R. 333-11, présenté
chaque année par le président.
Le ministre chargé de l’artisanat et les membres de l’assemblée reçoivent au moins quinze jours avant la séance
une convocation accompagnée de l’ordre du jour et des documents correspondants.
Le ministre reçoit le procès-verbal de chaque réunion de l’assemblée générale ainsi que les délibérations votées à
cette occasion dans le délai d’un mois suivant la date de la réunion.
Des assemblées générales extraordinaires peuvent être convoquées soit à l’initiative du président, soit à la
demande du ministre chargé de l’artisanat, ou encore du tiers des membres composant l’assemblée générale. Le
délai de convocation est alors réduit à sept jours.
L’assemblée générale ne délibère que sur les questions inscrites à l’ordre du jour tel que prévu au deuxième
alinéa ci-dessus, et sous réserve que le nombre des membres présents soit au moins égal aux deux tiers des
membres en exercice.
Les décisions sont prises à la majorité absolue des suffrages exprimés par les membres présents ayant voix
délibérative, sous réserve des dispositions de l’article D. 333-3.
Toutefois, les décisions concernant, en application de l’article L. 312-2, la répartition des produits perçus au titre
des articles 1601 et 1601-0A du code général des impôts, lorsqu’elles ne recueillent pas la majorité absolue des
suffrages exprimés par les membres présents ayant voix délibérative, sont réputées approuvées si une majorité des
deux tiers des membres présents n’y fait pas opposition.
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Lorsqu’au moins un tiers des membres présents le demandent, les délibérations sont votées à bulletin secret, le
cas échéant par voie électronique au moyen d’un procédé préservant le secret du vote.
Si le quorum n’est pas atteint, une seconde réunion de l’assemblée générale est convoquée, dans les trente jours
suivants, selon les mêmes modalités. Cette assemblée se tient valablement sans condition de quorum.
Art. D. 333-3. – Les décisions mentionnées au 5o de l’article L. 332-1 fixent la nature des achats concernés et
précisent les établissements du réseau au nom et pour le compte desquels CMA France conclut les marchés, les
accords-cadres, les bons de commande ou les marchés passés sur le fondement des accords-cadres.
Ces décisions s’imposent aux établissements du réseau, pendant toute la durée de validité du marché ou de
l’accord-cadre conclu par CMA France :
1o Dès l’engagement, par celle-ci, des procédures de mise en concurrence, pour les établissements qui ne sont
pas engagés à cette date par leurs propres marchés ou accords-cadres ;
2o Dès l’achèvement des marchés et accords-cadres précédemment conclus par les établissements du réseau,
lorsque le terme de ces contrats intervient pendant la durée de validité des marchés ou accords-cadres conclus par
CMA France.
Lorsque les marchés et accords-cadres concernent l’ensemble des établissements du réseau, les décisions sont
votées à la majorité simple par les présidents de chambres de métiers et de l’artisanat de région.
Lorsque les marchés et accords-cadres ne concernent que certains établissements du réseau, préalablement
recensés, les décisions sont votées à la majorité simple par les présidents des établissements concernés.
Les procédures nécessaires à la passation de ces marchés ou accords-cadres sont mises en œuvre par CMA
France ou par un établissement du réseau sur délégation de CMA France.
Les décisions de l’assemblée générale précisent l’établissement chargé d’engager la procédure, les modalités
d’exécution du marché par les établissements concernés ainsi que les modalités et la répartition des paiements.
L’exécution des marchés passés dans le cadre du présent article fait l’objet d’un compte-rendu à chaque
assemblée générale de CMA France.
Art. D. 333-4. – En application du premier alinéa de l’article L. 311-2, les décisions prévues à l’article D. 333-3
s’appliquent, avec leur accord, aux chambres de métiers régies par les articles 103 et suivants du code
professionnel local du 26 juillet 1900 maintenu par la loi du 1er juin 1924 mettant en vigueur la législation civile
française dans les départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle.
Art. D. 333-5. – Les délibérations de l’assemblée générale sont exécutoires dès leur approbation par le ministre
chargé de l’artisanat, dans les conditions suivantes :
1o Font l’objet d’une approbation expresse, les délibérations portant sur :
a) Les budgets primitif et rectificatifs, dans les conditions prévues à l’article R. 333-12 ;
b) La répartition des produits perçus au titre des articles 1601 et 1601-0A du code général des impôts ;
2o Font l’objet d’une approbation tacite, les délibérations portant sur :
a) Le règlement intérieur, dans les conditions prévues à l’article D. 333-10 ;
b) Le recours au crédit-bail immobilier ;
c) L’octroi de garanties ;
d) Les cessions, prises ou extensions de participation mentionnées à l’article R. 332-7 ;
e) L’autorisation de conclure des transactions ;
f) La création des caisses de secours aux artisans mentionnées au 4o de l’article R. 332-3 ;
g) Le recours à l’emprunt en vue de subvenir aux dépenses nécessaires à l’exercice des missions de CMA
France, à l’exclusion des dépenses ordinaires ;
h) L’ouverture d’une ligne de trésorerie pour faire face à des besoins de court terme.
Toutefois, les délibérations relatives aux g et h portant sur un montant inférieur à un seuil fixé par arrêté du
ministre chargé de l’artisanat ne sont pas soumises à approbation.
Ces délibérations sont approuvées tacitement à défaut d’approbation expresse ou d’opposition notifiée à CMA
France dans un délai de deux mois suivant la date de leur réception par le ministre. Les décisions de refus sont
motivées.
Lorsque le ministre chargé de l’artisanat demande par écrit à CMA France des informations ou des documents
complémentaires, le délai mentionné à l’alinéa précédent est suspendu jusqu’à la production de ces informations ou
documents.
Les décisions prises en assemblée générale sont mises en œuvre selon leur objet, par CMA France ou par les
chambres de métiers et de l’artisanat de région.
Sous-section 2
Bureau
Art. D. 333-6. – Le bureau prépare les questions et les projets de délibérations soumis au vote de l’assemblée
générale et établit son ordre du jour. Il tient informée cette dernière de l’application des délibérations et des
recommandations votées par elle. En cas d’urgence, il peut prendre des décisions relevant des compétences de
l’assemblée générale, sous réserve de ratification par celle-ci lors de par sa prochaine réunion.
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Sur proposition de la conférence des présidents, il présente à l’assemblée générale les décisions relatives à la
répartition mentionnée à l’article R. 312-2.
Il présente également à l’assemblée générale le projet de budget de CMA France, ainsi qu’un projet de budget
annexe relatif aux projets nationaux mutualisés du réseau. La répartition mentionnée à l’alinéa ci-dessus est
annexée au projet de budget.
Il désigne six présidents de chambres, dont le président de CMA France, pour siéger au sein de la commission
paritaire nationale prévue par la loi no 52-1211 du 10 décembre 1952 relative à l’établissement obligatoire d’un
statut du personnel administratif des chambres d’agriculture, des chambres de commerce et des chambres de
métiers.
Le ministre de tutelle peut demander au président d’inscrire à l’ordre du jour de la prochaine réunion du bureau
les sujets à propos desquels il souhaite recueillir son avis.
Art. D. 333-7. – Le bureau se réunit au moins tous les deux mois sur convocation de son président.
Il ne peut délibérer valablement que si le quorum des membres présents constaté en début de séance dépasse la
moitié du nombre des membres en exercice. Les décisions sont prises à la majorité absolue des suffrages exprimés
par les membres présents. En cas de partage des voix, celle du président est prépondérante.
Le cas échéant, les votes du bureau peuvent s’exercer par voie électronique au moyen d’un procédé préservant le
secret du vote, dans les conditions prévues par le décret no 2014-1627 du 26 décembre 2014 relatif aux modalités
d’organisation des délibérations à distance des instances administratives à caractère collégial.
Sous-section 3
Conférence des présidents
Art. D. 333-8. – La conférence des présidents se réunit au moins une fois par an.
Le cas échéant, elle procède à des votes par voie électronique dans les conditions prévues par le décret
no 2014-1627 du 26 décembre 2014 relatif aux modalités d’organisation des délibérations à distance des instances
administratives à caractère collégial.
La conférence des présidents présente au bureau de CMA France un projet de répartition des produits perçus au
titre des articles 1601 et 1601-0A du code général des impôts. Elle émet des avis sur le contrat d’objectifs et de
performance et sur les conventions d’objectifs et de moyens ainsi que sur leur mise en œuvre et leurs modifications.
Elle soumet des propositions au bureau de CMA France sur des dispositifs nationaux ayant une incidence sur le
réseau.
Sous-section 4
Indemnités
Art. D. 333-9. – Les fonctions de président, de trésorier et de membre de l’assemblée générale de CMA France
ne peuvent donner lieu qu’à l’octroi des indemnités et remboursements suivants :
1o Pour le président, d’une indemnité mensuelle de fonction et de logement, d’un remboursement des frais de
déplacement et d’un remboursement des frais de représentation ;
2o Pour le trésorier, d’une indemnité mensuelle de fonction, d’un remboursement des frais de déplacement et
d’un remboursement des frais de représentation sur délégation du président et lorsqu’il représente ce dernier ;
3o Pour les autres membres, de vacations à raison de leur participation, dûment constatée, aux travaux de
l’assemblée générale et d’un remboursement des frais de déplacement.
Un arrêté conjoint du ministre chargé de l’artisanat et du ministre chargé du budget fixe le montant maximal des
indemnités, le montant maximal unitaire et annuel et les modalités d’attribution des vacations, les conditions de
remboursement des frais de représentation et de déplacement, ainsi que les règles de cumul de ceux-ci avec ceux
liés aux fonctions de membre d’une chambre de métiers et de l’artisanat de région ou de membre d’une chambre de
niveau départemental.
En début de mandature, l’assemblée générale fixe les montants des indemnités, des vacations et du
remboursement des frais de déplacement, dans le respect de l’arrêté mentionné au précédent alinéa.
Sous-section 5
Règlement intérieur
Art. D. 333-10. – CMA France établit un règlement intérieur qui est soumis à l’approbation du ministre de
tutelle. Ce règlement fixe notamment :
1o Le nombre et les attributions des commissions et le mode de désignation de leurs membres. Sont
obligatoirement créées une commission des finances, une commission du développement économique et territorial,
une commission de la formation et une commission des affaires générales ;
2o Les conditions dans lesquelles sont organisées les délégations du président et du directeur général ;
3o Les conditions dans lesquelles CMA France peut assurer la gestion de services à l’usage des chambres lorsque
cette gestion ne peut être convenablement assurée au plan régional et local ;
4o La procédure à suivre pour l’établissement de l’ordre du jour des assemblées générales ;
5o L’organisation des services administratifs et une annexe fixant la grille des emplois et déterminant le nombre,
la nature et l’indice de base des emplois permanents ;
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6o Les conditions de la réalisation du bilan social annuel de l’établissement et des établissements du réseau des
chambres de métiers et de l’artisanat, ainsi que les conditions de réalisation de la consolidation annuelle des
comptes de gestion de l’ensemble des établissements du réseau, qui sont transmis au ministre chargé de l’artisanat ;
7o Dans le respect des dispositions de l’article D. 333-9 et de l’arrêté pris pour son application, le barème et les
modalités de remboursement des frais exposés par les élus.
Section 2
Dispositions budgétaires et financières
Sous-section 1
Bilan annuel d’exécution
Art. R. 333-11. – Le bilan annuel d’exécution mentionné à l’article L. 312-1 est établi par la conférence des
présidents. Il est communiqué au bureau avant son adoption par l’assemblée générale. Ce bilan est ensuite transmis
au ministre chargé de l’artisanat avant le 1er juillet de chaque année.
Sous-section 2
Budget
Art. R. 333-12. – Le budget de CMA France est établi selon les règles mentionnées aux deux premiers alinéas
de l’article R. 323-27.
Pour l’élaboration du budget, le ministre chargé de l’artisanat transmet à CMA France les éléments nécessaires
relatifs au montant du produit de la taxe.
Le budget primitif ou rectificatif comprend :
1o Le compte de résultat prévisionnel ;
2o Les états prévisionnels correspondant au tableau de financement et aux éléments énumérés aux 4o à 9o de
l’article R. 333-14.
Le projet de budget, arrêté par le bureau, est transmis pour examen aux membres de la commission des finances
et au ministre chargé de l’artisanat, quinze jours au moins avant la réunion de cette commission.
Il est voté par l’assemblée générale et transmis, ainsi que la délibération correspondante, à ce ministre, pour
approbation, dans les conditions fixées par l’article D. 333-5.
Les décisions de refus sont motivées.
Le budget doit être présenté sur des bases sincères et, sauf cas exceptionnels et justifiés, il doit être voté en
équilibre. Au cas où l’équilibre ne peut être obtenu par une réduction des charges, un prélèvement sur le fonds de
roulement peut être opéré à condition, d’une part, que le montant de celui-ci demeure supérieur à un sixième des
charges de fonctionnement, d’autre part, que la trésorerie nette reste positive.
En tant que de besoin, CMA France établit un budget rectificatif avant le 1er juillet de l’année d’exécution.
Les caisses de secours créées en application du 4o de l’article R. 332-3 font l’objet d’un budget et d’un compte
distincts, préparés et délibérés conformément aux dispositions des alinéas précédents.
Art. R. 333-13. – Lorsque le budget n’est pas adopté par l’assemblée générale ou n’a pas été approuvé par le
ministre chargé de l’artisanat à la date d’ouverture de l’exercice, le président de CMA France peut être autorisé par
le ministre à exécuter temporairement et dans la limite de trois mois, sur la base du dernier budget ou compte de
gestion approuvé, les opérations de recettes ainsi que les opérations de dépenses strictement nécessaires à la
continuité des activités de CMA France.
En cas de carence de CMA France, suivant le cas, le ministre :
1o Etablit d’office le budget ;
2o Procède à l’inscription d’office au budget des dépenses obligatoires omises ;
3o Ordonnance et mandate d’office les dépenses obligatoires.
Sous-section 3
Compte de gestion
Art. R. 333-14. – Le compte de gestion de CMA France et ses annexes sont établis selon les règles prévues aux
deux premiers alinéas de l’article R. 323-27. Ils sont certifiés par un commissaire aux comptes.
A l’issue de l’exercice, le président de l’établissement adresse le projet de compte de gestion, assorti des pièces
et justificatifs nécessaires, dont les comptes annuels, au commissaire aux comptes. Celui-ci exerce sa mission
conformément aux dispositions des articles L. 823-9 à L. 823-18 du code de commerce.
A sa plus prochaine séance suivant le dépôt du rapport du commissaire aux comptes, l’assemblée générale
adopte le compte de gestion de l’exercice précédent. Les comptes annuels mentionnés au 1o sont certifiés par un
commissaire aux comptes.
Le compte de gestion sur lequel se prononce l’assemblée générale comprend :
1o Les comptes annuels, constitués du bilan, du compte de résultat et de l’annexe, dans les formes et selon la
nomenclature prescrites par le ministre chargé de l’artisanat et le ministre chargé du budget en application des
articles R. 323-27 et R. 323-28 ;
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2o Le budget réalisé, comprenant une comparaison des réalisations budgétaires, dans les formes et selon la
nomenclature prescrites par le ministre chargé de l’artisanat et le ministre chargé du budget en application des
articles R. 323-27 et R. 323-28, avec le budget primitif ou rectificatif de l’exercice ainsi qu’avec le budget réalisé
de l’exercice antérieur ;
3o La balance définitive des comptes du grand livre pour l’exercice ;
4o L’état en fin d’exercice des emplois permanents et non permanents de l’établissement, mentionnant, pour les
cadres dirigeants, les cadres supérieurs, les cadres, les agents de maîtrise, les techniciens et les employés, le nombre
d’agents, la masse indiciaire et la rémunération globale de chaque catégorie, en distinguant les agents titulaires et
les agents non titulaires ;
5o Les montants perçus par l’établissement en application des articles 1601 et 1601-0A du code général des
impôts, en distinguant, au sein de ces montants, les parts ayant financé respectivement les missions de
l’établissement, les projets nationaux et les chambres de métiers et de l’artisanat de région ;
6o Les subventions reçues par l’établissement, en distinguant celles qu’il a utilisées pour lui-même et celles
reversées aux autres établissements du réseau ;
7o L’état des emprunts en cours en fin d’exercice, avec leur tableau d’amortissement ;
8o Le montant du produit facturé au titre de chaque type de prestation pour service rendu défini à
l’article L. 312-4, les conditions de sa perception ainsi que les recettes correspondantes ;
9o Les informations relatives à certaines indemnités et frais, déterminés pour le personnel par le statut des
personnels du réseau et, pour les élus, par arrêté conjoint des ministres chargés de l’artisanat et du budget.
Art. R. 333-15. – Avant le 1er juillet de chaque année, l’assemblée générale adopte le compte de gestion de
l’année précédente. Dans les quinze jours suivants la date du vote, le président de CMA France l’adresse au
ministre chargé de l’artisanat, en y joignant la délibération correspondante, les annexes obligatoires et le rapport du
commissaire aux comptes.
A défaut d’approbation expresse ou d’opposition notifiées à CMA France par le ministre chargé de l’artisanat
dans un délai de deux mois à compter de la date de réception par ce dernier des documents précités, la délibération
et le compte de gestion sont approuvés tacitement par le ministre à l’expiration de ce délai. Les décisions de refus
sont motivées.
Lorsque le ministre demande par écrit à CMA France des informations ou documents complémentaires, le délai
mentionné à l’alinéa précédent est suspendu jusqu’à la production de ces informations ou documents.
Sous-section 4
Dispositions diverses
Art. R. 333-16. – Des régies de recettes et des régies d’avances destinées à traiter des opérations de faible
importance, urgentes ou répétitives, peuvent être instituées par le président, avec l’accord du trésorier, dans des
conditions déterminées par arrêté conjoint des ministres chargés de l’artisanat et du budget.
Art. R. 333-17. – S’agissant des ordres de payer, le trésorier contrôle la qualité de l’ordonnateur, l’exacte
imputation des dépenses, la disponibilité des crédits, la validité de la dette et le caractère libératoire du paiement.
Le contrôle de la validité de la dette porte sur la justification du service fait, l’exactitude de la liquidation, la
production des pièces justificatives et l’application des règles de prescription et de déchéance.
Lorsqu’à l’occasion de ces contrôles le trésorier a constaté des irrégularités ou des inexactitudes dans les
certifications de l’ordonnateur, il suspend le paiement et en informe celui-ci. Ce dernier a alors la faculté de le
requérir de payer par écrit.
Toutefois, le trésorier ne peut déférer à l’ordre de réquisition lorsque la suspension de paiement est motivée par :
Art. R. 333-18. – Une délibération de l’assemblée générale de CMA France fixe les principes généraux
applicables à une comptabilité analytique que l’établissement élabore pour l’ensemble des établissements du
réseau. Ces principes sont approuvés par un arrêté du ministre chargé de l’artisanat.
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LIVRE IV
DISPOSITIONS PARTICULIÈRES AUX DÉPARTEMENTS DU BAS-RHIN,
DU HAUT-RHIN ET DE LA MOSELLE
LIVRE V
DISPOSITIONS PARTICULIÈRES RELATIVES À L’OUTRE-MER
TITRE Ier
DISPOSITIONS PARTICULIÈRES À LA GUADELOUPE, À LA GUYANE,
À LA MARTINIQUE, À LA REUNION ET À MAYOTTE
CHAPITRE Ier
DISPOSITIONS COMMUNES
Art. R. 511-1. – Pour l’application de la partie réglementaire du présent code en Guadeloupe, en Guyane, en
Martinique, à La Réunion et à Mayotte :
1o Les références aux chambres de métiers et de l’artisanat de région sont remplacées par des références aux
chambres de métiers et de l’artisanat de chacune de ces collectivités ;
2o Les références au préfet de département ou au préfet de région sont remplacées par des références au
représentant de l’Etat dans la collectivité.
Art. R. 511-2. – Les dispositions de la partie réglementaire du présent code relatives aux chambres de niveau
départemental ne sont pas applicables en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique, à La Réunion et à Mayotte.
Art. R. 511-3. – Pour son application en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique, à La Réunion et à Mayotte,
l’article R. 321-3 est ainsi rédigé :
« Art. R. 321-3. – L’assemblée générale de la chambre de métiers et de l’artisanat comporte vingt-
cinq membres. »
Art. R. 511-4. – Pour son application en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique, à La Réunion et à Mayotte,
l’article R. 321-4 est complété par les dispositions suivantes : « et du ministre chargé des outre-mer ».
Art. R. 511-5. – Pour son application en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique, à La Réunion et à Mayotte, le
chapitre II du titre II du livre III du présent code est ainsi modifié :
1o Au premier alinéa de l’article R. 322-5, les mots : « ni dans plus d’un département d’une même région » sont
supprimés ;
2o L’article R. 322-7 est ainsi rédigé :
« Art. R. 322-7. – Pour être complète, chaque liste doit comprendre un nombre de candidats au moins égal à
trente-cinq.
« Chaque liste comporte, parmi les dix-huit premiers candidats, au moins quatre candidats pour chacune des
catégories qui regroupent les activités figurant à l’article R. 111-1 et, parmi les sept premiers candidats, au moins
un candidat inscrit comme exerçant un métier d’art au sein du registre national des entreprises.
« Chaque liste est composée alternativement d’un candidat de chaque sexe. » ;
3o L’article R. 322-8 n’est pas applicable ;
4o L’article R. 322-9 est ainsi rédigé :
« Art. R. 322-9. – Il est attribué une prime de 30 % des sièges à la liste arrivée en tête. Cette attribution opérée,
les sièges restant à pourvoir dans la chambre sont répartis en fonction des suffrages exprimés entre toutes les listes
à la représentation proportionnelle suivant la règle de la plus forte moyenne.
« Les sièges sont attribués aux candidats dans l’ordre de présentation sur la liste.
« Si plusieurs listes ont la même moyenne pour l’attribution du dernier siège, celui-ci revient à la liste qui a
obtenu le plus grand nombre de suffrages. En cas d’égalité de suffrages, le siège est attribué au moins âgé des
candidats susceptibles d’être proclamé élu. » ;
5o L’article R. 322-10 n’est pas applicable ;
6o L’article R. 322-13 est ainsi rédigé :
« Art. R. 322-13. – Le candidat dont le nom figure sur une liste immédiatement après le dernier élu de la
chambre de métiers et de l’artisanat remplace le membre de la chambre élu sur cette liste dont le siège devient
vacant pour quelque cause que ce soit.
« Sauf pour l’application de l’article R. 322-26, la constatation par la juridiction compétente de l’inéligibilité
d’un ou de plusieurs candidats n’entraîne l’annulation de l’élection que du ou des élus inéligibles. La juridiction
saisie proclame en conséquence l’élection du ou des suivants de liste.
« Lorsque les dispositions du premier alinéa ne peuvent plus être appliquées et si la chambre de métiers et de
l’artisanat a perdu plus de la moitié de ses membres, il est, dans un délai de six mois à compter de la dernière
vacance, procédé au renouvellement intégral des élus de la chambre. Toutefois, il n’est procédé à aucune élection
dans les douze mois qui précèdent le renouvellement quinquennal.
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« Les membres élus dans les circonstances mentionnées à l’alinéa précédent exercent leur mandat pour la durée
restant à courir jusqu’au renouvellement quinquennal.
« Si le nombre de membres restants ne permet pas de constituer un bureau en application des dispositions de la
section 1 du chapitre III du présent titre, la chambre de métiers et de l’artisanat est gérée par la commission prévue
à l’article L. 323-1 jusqu’à ce qu’il soit procédé à l’installation d’un nouveau bureau à la suite du renouvellement
quinquennal. » ;
7o Au premier alinéa de l’article R. 322-17, les mots : « , par département, » sont supprimés ;
8o Au 1o de l’article R. 322-22, les mots : « régionale ainsi que les noms des candidats tête de section
départementale de la liste régionale » sont supprimés ;
9o Le premier alinéa de l’article R. 322-43 est ainsi rédigé :
« Le président de la commission d’organisation des élections proclame en public la liste des candidats élus à la
chambre de métiers et de l’artisanat. »
Art. D. 511-6. – Pour son application en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique, à La Réunion et à Mayotte, le
deuxième alinéa de l’article D. 323-4 est complété par la phrase suivante : « Le ministre chargé des outre-mer est
également destinataire d’un exemplaire du compte rendu de chaque séance des assemblées des chambres de métiers
et de l’artisanat ».
Art. D. 511-7. – Pour son application en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique, à La Réunion et à Mayotte,
l’article D. 323-10 est ainsi rédigé :
« Art. D. 323-10. – Le bureau des chambres de métiers et de l’artisanat de Guadeloupe, de Guyane, de
Martinique, de La Réunion et de Mayotte comprend au maximum 12 membres. »
CHAPITRE II
DISPOSITIONS PARTICULIÈRES À CERTAINES COLLECTIVITÉS
Art. R. 512-1. – Pour l’application de la partie réglementaire du présent code en Guyane, en Martinique et à
Mayotte, les références au département ou à la région sont remplacées par des références à la collectivité.
Art. R. 512-2. – Pour l’application de la partie réglementaire du présent code en Guyane, les références au
président du conseil régional sont remplacées par des références au président de l’assemblée.
Art. R. 512-3. – Pour l’application de la partie réglementaire du présent code en Martinique, les références au
président du conseil régional sont remplacées par des références au président du conseil exécutif.
Art. R. 512-4. – Pour l’application de la partie réglementaire du présent code à Mayotte, les références au
président du conseil régional sont remplacées par des références au président du Département.
Art. R. 512-5. – Pour son application en Guyane, Guadeloupe, en Martinique et à La Réunion, le 2o de l’article
R. 321-6 est ainsi rédigé :
« 2o Participer à des sociétés d’économie mixte ; ».
TITRE II
DISPOSITIONS PARTICULIÈRES À SAINT-BARTHÉLEMY, À SAINT-MARTIN,
ET À SAINT-PIERRE ET MIQUELON
CHAPITRE Ier
SAINT-BARTHÉLEMY
Art. R. 521-1. – La partie réglementaire du présent code est applicable de plein droit à Saint-Barthélemy sous
réserve des adaptations prévues par le présent chapitre.
Art. R. 521-2. – Pour l’application de la partie réglementaire du présent code à Saint Barthélemy :
1o Les références au département ou à la région sont remplacées par des références à la collectivité ;
2o Les références au préfet de région sont remplacées par des références au représentant de l’Etat dans la
collectivité ;
3o Les références au président du conseil régional sont remplacées par des références au président de la
collectivité.
Art. R. 521-3. – Les dispositions de la partie réglementaire du présent code intervenant en matière d’accès au
travail des étrangers, compétence dévolue à la collectivité en application du 6o du I de l’article LO 6214-3 du code
général des collectivités territoriales, ne sont pas applicables à Saint-Barthélemy.
Art. R. 521-4. – Pour son application à Saint-Barthélemy, l’article R. 125-1 est ainsi rédigé :
« Art. R. 125-1. – Les règles relatives à l’activité artisanale de contrôle technique de véhicule sont fixées par
la réglementation territoriale prise en application du 3o du I de l’article LO 6214-3 du code général des collectivités
territoriales. »
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Art. R. 521-5. – Pour son application à Saint-Barthélemy, l’article R. 125-7 est ainsi rédigé :
« Art. R. 125-7. – Les règles relatives à l’activité artisanale d’exploitant de taxi sont fixées par la
réglementation territoriale prise en application du 3o du I de l’article LO 6214-3 du code général des collectivités
territoriales. »
Art. R. 521-6. – Le livre III de la partie réglementaire du présent code n’est pas applicable à Saint Barthélemy.
En l’absence de la convention mentionnée à l’article L. 960-2 du code de commerce, le représentant de l’Etat
exerce à Saint-Barthélemy les compétences dévolues par les autres livres de la partie réglementaire du présent code
aux chambres de métiers et de l’artisanat.
CHAPITRE II
SAINT-MARTIN
Art. R. 522-1. – La partie réglementaire du présent code est applicable de plein droit à Saint-Martin sous
réserve des adaptations prévues par le présent chapitre.
Art. R. 522-2. – Sauf disposition contraire, pour l’application de la partie réglementaire du présent code à
Saint-Martin :
1o Les références au département ou à la région sont remplacées par des références à la collectivité ;
2o Les références au préfet de région sont remplacées par des références au représentant de l’Etat dans la
collectivité ;
3o Les références au président du conseil régional sont remplacées par des références au président de la
collectivité.
Art. R. 522-3. – Les dispositions de la partie réglementaire du présent code intervenant en matière d’accès au
travail des étrangers, compétence dévolue à la collectivité en application du 4o du I de l’article LO 6314-3 du code
général des collectivités territoriales, ne sont pas applicables à Saint-Martin.
Art. R. 522-4. – Pour son application à Saint-Martin, l’article R. 125-1 est ainsi rédigé :
« Art. R. 125-1. – Les règles relatives à l’activité artisanale de contrôle technique de véhicule sont fixées par
la réglementation territoriale prise en application du 2o du I de l’article LO 6314-3 du code général des collectivités
territoriales. »
Art. R. 522-5. – Pour son application à Saint-Martin, l’article R. 125-7 est ainsi rédigé :
« Art. R. 125-7. – Les règles relatives à l’activité artisanale d’exploitant de taxi sont fixées par la
réglementation territoriale prise en application du 2o du I de l’article LO 6314-3 du code général des collectivités
territoriales. »
Art. R. 522-6. – Le livre III de la partie réglementaire n’est pas applicable à Saint-Martin.
En l’absence de la convention mentionnée à l’article L. 960-2 du code de commerce, le représentant de l’Etat
exerce à Saint-Martin les compétences dévolues par les autres livres de la partie réglementaire du présent code aux
chambres de métiers et de l’artisanat.
CHAPITRE III
SAINT-PIERRE-ET-MIQUELON
Art. R. 523-1. – La partie réglementaire du présent code est applicable de plein droit à Saint-Pierre-et-
Miquelon sous réserve des adaptations prévues par le présent chapitre.
Art. R. 523-2. – Pour l’application de la partie réglementaire du présent code à Saint-Pierre-et-Miquelon :
1o Les références au département ou à la région sont remplacées par des références à la collectivité territoriale ;
2o Les références au préfet de région sont remplacées par des références au préfet de la collectivité territoriale ;
3o Les références au président du conseil régional sont remplacées par des références au président de la
collectivité territoriale ;
4o Les références à la chambre de métiers et de l’artisanat de région sont remplacées par des références à la
chambre d’agriculture, de commerce, d’industrie, de métiers et de l’artisanat ;
5o Les références à la commission régionale des qualifications sont remplacées par des références à la
commission des qualifications.
Art. R. 523-3. – Les dispositions relatives aux chambres de niveau départemental et le livre III de la partie
réglementaire du présent code ne sont pas applicables.
Art. R. 523-4. – Pour son application à Saint-Pierre-et-Miquelon, l’article R. 221-2 est ainsi rédigé :
« Art. R. 221-2. – Une commission des qualifications est instituée à Saint-Pierre-et-Miquelon. Ses membres
sont nommés par arrêté préfectoral après chaque renouvellement de la chambre d’agriculture, de commerce,
d’industrie, de métiers et de l’artisanat de Saint-Pierre-et-Miquelon. Elle est présidée par le président de cette
chambre ou son représentant et comprend en outre :
« 1o Un représentant de l’Etat désigné par le préfet de la collectivité territoriale de Saint-Pierre-et-Miquelon, au
sein des services déconcentrés, ayant compétence en matière d’artisanat ou de diplôme aux sens des 1o et 2o de
l’article R. 221-1 ;
« 2o Un représentant du président du conseil territorial de Saint-Pierre-et-Miquelon ;
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« 3o Trois artisans titulaires et trois artisans suppléants nommés sur proposition de la chambre d’agriculture, de
commerce, d’industrie, de métiers et de l’artisanat de Saint-Pierre-et-Miquelon. »
Art. R. 523-5. – Pour son application à Saint-Pierre-et-Miquelon, le troisième alinéa de l’article R. 221-3 est
ainsi rédigé :
« La commission statue sur la demande, après avis d’un expert compétent dans le métier considéré, choisi sur
une liste établie par le président de la chambre d’agriculture, de commerce, d’industrie, de métiers et de l’artisanat
de Saint-Pierre-et-Miquelon. Ses décisions sont prises à la majorité des membres présents. Le président de la
commission ne prend pas part au vote. En cas de partage, la voix du représentant de l’Etat est prépondérante. »
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TEXTES GÉNÉRAUX
Décret no 2023-501 du 22 juin 2023 modifiant le décret no 49-1077 du 4 août 1949 relatif
à la composition et au fonctionnement de la commission des garanties et du crédit
au commerce extérieur
NOR : ECOT2233344D
Publics concernés : l’organisme mentionné à l’article L. 432-2 du code des assurances, soit Bpifrance
Assurance Export.
Objet : mise à jour de la composition de la commission des garanties et du crédit au commerce extérieur ; sortie
de la société Natixis SA ; reprise de ses missions exercées au nom et pour le compte de l’Etat par Bpifrance
Assurance Export.
Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur le lendemain de sa publication.
Notice : ce décret modernise la désignation des participants à la commission des garanties et du crédit au
commerce extérieur, pour tenir compte de l’évolution de l’organisation des administrations et opérateurs
concernés, en particulier le transfert depuis le 1.1.2023 à Bpifrance Assurance Export (l’organisme mentionné à
l’article L. 432-2 du code des assurances) des missions de soutien au commerce extérieur gérées jusqu’alors par la
société Natixis SA (transfert instauré par l’article 151 de la loi no 2022-1726 du 30 décembre 2022 de finances
pour 2023).
Références : le texte modifié par le décret peut être consulté, dans sa version issue de cette modification, sur le
site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).
La Première ministre,
Sur le rapport du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique,
Vu le code des assurances, notamment ses articles L. 432-2 et L. 432-6 ;
Vu la loi no 49-874 du 5 juillet 1949 relative à diverses dispositions d’ordre économique et financier, notamment
son article 15 ;
Vu le décret no 49-1077 du 4 août 1949 relatif à la composition et au fonctionnement de la commission des
garanties et du crédit au commerce extérieur,
Décrète :
Art. 1er. – L’article 1er du décret du 4 août 1949 susvisé est remplacé par les dispositions suivantes :
« Art. 1er. – La commission des garanties et du crédit au commerce extérieur, constituée en application de
l’article 15 de la loi no 49-874 du 5 juillet 1949 relative à diverses dispositions d’ordre économique et financier, est
composée ainsi qu’il suit :
« 1o A titre de membres permanents, avec voix délibérative :
« a) Le directeur général du Trésor ou son représentant au ministère chargé de l’économie et des finances,
président ;
« b) Le directeur général du Trésor ou son représentant au ministère chargé de l’économie et des finances ;
« c) Un représentant du ministère de l’Europe et des affaires étrangères ;
« d) Un représentant du ministère technique intéressé ;
« e) Un représentant de la Banque de France ;
« f) Le directeur du budget ou son représentant au ministère chargé du budget ;
« 2o Un représentant de l’organisme mentionné à l’article L. 432-2 du code des assurances participe aux travaux
de la commission avec voix consultative. »
Art. 2. – A l’article 2 du décret du 4 août 1949 susvisé, les mots : « de l’article 16 de la loi du 5 juillet 1949
précitée » sont remplacés par les mots : « des articles L. 432-2 et L. 432-6 du code des assurances ».
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Art. 3. – L’article 3 du décret du 4 août 1949 susvisé est remplacé par les dispositions suivantes :
« Art. 3. – La direction générale du trésor assure le secrétariat de la commission des garanties et du crédit au
commerce extérieur.
« Elle peut faire appel, pour les études des dossiers, au concours de l’organisme mentionné à l’article L. 432-2
du code des assurances. »
Art. 4. – L’article 4 du décret du 4 août 1949 susvisé est abrogé.
Art. 5. – Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique est chargé de
l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 22 juin 2023.
ÉLISABETH BORNE
Par la Première ministre :
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
BRUNO LE MAIRE
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TEXTES GÉNÉRAUX
Art. 2. – Il est procédé, entre les postes comptables indiqués en annexes II et III au transfert d'activité de la
gestion comptable et financière des communes, des établissements publics de coopération intercommunale à
fiscalité propre, des établissements publics de santé, des établissements publics sociaux et médico-sociaux.
Art. 3. – Il est procédé, entre les postes comptables indiqués en annexe IV au transfert de l'activité de
recouvrement des amendes et condamnations pécuniaires.
Art. 4. – Il est procédé au renommage des postes comptables dont la liste figure en annexe V.
Art. 5. – Le directeur général des finances publiques est chargé de l'exécution du présent arrêté, qui sera publié
au Journal officiel de la République française et prendra effet au 1er septembre 2023.
Fait le 15 juin 2023.
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur
en charge du pilotage
des organisations de la DGFiP,
L.-O. FADDA
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ANNEXES
ANNEXE I
CRÉATION DE POSTE COMPTABLE
DEPARTEMENT POSTE COMPTABLE CREE AU 1ER SEPTEMBRE 2023
ANNEXE II
TRANSFERT INTÉGRAL D'ACTIVITÉ
COMPTABLE COMPETENT COMPTABLE NOUVELLEMENT COMPETENT
DEPARTEMENT JUSQU'AU 31 AOUT 2023 A COMPTER DU 1ER SEPTEMBRE 2023
64 - PYRENEES-ATLANTI
QUES TRESORERIE DE CAMBO-LES-BAINS SERVICE DE GESTION COMPTABLE COTE BASQUE
64 - PYRENEES-ATLANTI
QUES TRESORERIE DE SAINT-JEAN-PIED-DE-PORT SERVICE DE GESTION COMPTABLE PAYS BASQUE INTERIEUR
64 - PYRENEES-ATLANTI
QUES TRESORERIE MAULEON-LICHARRE SERVICE DE GESTION COMPTABLE PAYS BASQUE INTERIEUR
ANNEXE III
TRANSFERT PARTIEL D’ACTIVITÉ
LISTE DES COMMUNES, DES ETA
BLISSEMENTS PUBLICS DE COOPE
COMPTABLE COMPETENT RATION INTERCOMMUNALE A COMPTABLE NOUVELLEMENT COMPETENT
DEPARTEMENT JUSQU'AU 31 AOUT 2023 FISCALITE PROPRE, DES ETABLISSE A COMPTER DU 1ER SEPTEMBRE 2023
MENTS PUBLICS DE SANTE ET DES
ETABLISSEMENTS PUBLICS
SOCIAUX ET MEDICO-SOCIAUX
02 - AISNE TRESORERIE DE LAON CENTRE EHPAD CREPY TRESORERIE DE SAINT-QUENTIN CENTRE HOS
HOSPITALIER PITALIER
02 - AISNE TRESORERIE DE LAON CENTRE EHPAD DEPARTEMENTALE LAON TRESORERIE DE SAINT-QUENTIN CENTRE HOS
HOSPITALIER PITALIER
33 - GIRONDE SERVICE DE GESTION COMPTABLE EHPAD JARDIN PROVINCES-PESSAC TRESORERIE HOSPITALIERE DE CADILLAC
DE PESSAC
33 - GIRONDE TRESORERIE DE BLANQUEFORT GCSMS PORTE DU MEDOC SERVICE DE GESTION COMPTABLE DE PESSAC
33 - GIRONDE TRESORERIE DE BLANQUEFORT EHPAD BALCONS TIVOLI BOUSCAT TRESORERIE HOSPITALIERE DE CADILLAC
33 - GIRONDE TRESORERIE DE BLANQUEFORT EHPAD TOUR PIN ST ANDRE CUBZAC TRESORERIE HOSPITALIERE DE CADILLAC
38 - ISERE TRESORERIE DE LA TOUR-DU-PIN MR LES TOURNELLES DE VIRIEU SERVICE DE GESTION COMPTABLE DE LA TOUR-
DU-PIN
40 - LANDES TRESORERIE DE DAX AGGLOMERA CA DU GRAND DAX SERVICE DE GESTION COMPTABLE DE DAX
TION
TRESORERIE SAINT-VINCENT-DE-
40 - LANDES TYROSSE GCSMS SUD LANDES TRESORERIE ESMS
40 - LANDES TRESORERIE DE PEYREHORADE CC PAYS ORTHE ET ARRIGANS SERVICE DE GESTION COMPTABLE DE DAX
40 - LANDES TRESORERIE DE TARTAS RION DES LANDES SERVICE DE GESTION COMPTABLE DE DAX
40 - LANDES TRESORERIE DE TARTAS CARCARES SAINTE CROIX SERVICE DE GESTION COMPTABLE DE DAX
40 - LANDES TRESORERIE DE TARTAS PONTONX SUR L ADOUR SERVICE DE GESTION COMPTABLE DE DAX
50 - MANCHE TRESORERIE DE VALOGNES EHPAD LES LICES JOURDAN ST-SAU TRESORERIE HOSPITALIERE DE CARENTAN
VEUR-LE-VICOMTE
TRESORERIE D'AVESNES-SUR-
59 - NORD HELPE CH AVESNES-SUR-HELPE TRESORERIE HOSPITALIERE DE MAUBEUGE
59 - NORD TRESORERIE DE LANNOY EHPAD LES AULNES HEM-PA TRESORERIE HOSPITALIERE DE ROUBAIX
TRESORERIE DE MARCQ-EN-
59 - NORD BAROEUL EHPAD PAUL CORDONNIER MARCQ-PA TRESORERIE HOSPITALIERE DE ROUBAIX
60 - OISE TRESORERIE DE BRETEUIL MUNICI CC OISE PICARDE SERVICE DE GESTION COMPTABLE DE SAINT-
PALE JUST-EN-CHAUSSEE
60 - OISE TRESORERIE DE BRETEUIL MUNICI LA NEUVILLE SAINT PIERRE SERVICE DE GESTION COMPTABLE DE SAINT-
PALE JUST-EN-CHAUSSEE
64 - PYRENEES-ATLAN TRESORERIE D'HASPARREN EHPAD LARRAZKENA D'HASPARREN SERVICE DE GESTION COMPTABLE PAYS
TIQUES BASQUE INTERIEUR
69 - RHÔNE TRESORERIE D'OULLINS CC VALLEE DU GARON - CCVG SERVICE DE GESTION COMPTABLE DE GIVORS
74 - HAUTE-SAVOIE SERVICE DE GESTION COMPTABLE CHI HOPITAUX DU PAYS DU MONT- TRESORERIE HOSPITALIERE LA ROCHE-SUR-
DE SALLANCHES BLANC FORON
76 - SEINE-MARITIME TRESORERIE D'AUMALE EHPAD RES DU DUC AUMALE-PA TRESORERIE HOSPITALIERE DE DIEPPE
76 - SEINE-MARITIME TRESORERIE DE BELLENCOMBRE EHPAD SAINT SAENS SERVICE DE GESTION COMPTABLE DE BAREN
TIN
76 - SEINE-MARITIME TRESORERIE DE DIEPPE MUNICIPALE CA REGION DIEPPOISE - CARD SERVICE DE GESTION COMPTABLE D'EU
76 - SEINE-MARITIME TRESORERIE DE DIEPPE MUNICIPALE EHPAD ALBERT JEAN-PA TRESORERIE HOSPITALIERE DE DIEPPE
76 - SEINE-MARITIME TRESORERIE DE DIEPPE MUNICIPALE EHPAD RESIDENCE DE LA SCIE-PA TRESORERIE HOSPITALIERE DE DIEPPE
76 - SEINE-MARITIME TRESORERIE DE DIEPPE MUNICIPALE FONDATION ALBERT JEAN- ESAT TRESORERIE HOSPITALIERE DE DIEPPE
76 - SEINE-MARITIME TRESORERIE D'EU CC DES VILLES SOEURS SERVICE DE GESTION COMPTABLE D'EU
76 - SEINE-MARITIME TRESORERIE D'EU EHPAD RES JEAN FERRAT - LE TRE TRESORERIE HOSPITALIERE DE DIEPPE
PORT
TRESORERIE DE CORBEIL-VILLABE
91 - ESSONNE MUNICIPALE ETIOLLES SERVICE DE GESTION COMPTABLE D'EVRY
91 - ESSONNE TRESORERIE D'ETAMPES COLLECTI CHSEDE CH SUD ESSONNE DOURDAN TRESORERIE HOSPITALIERE DE CORBEIL-
VITES ETAMPES ESSONNES
91 - ESSONNE TRESORERIE D'ETAMPES COLLECTI CENTRE HOSPITALIER B DURAND- TRESORERIE HOSPITALIERE DE CORBEIL-
VITES ETAMPES ESSONNES
91 - ESSONNE TRESORERIE D'ETAMPES COLLECTI FORET-SAINTE-CROIX (LA ) SERVICE DE GESTION COMPTABLE D'ETAMPES
VITES
91 - ESSONNE TRESORERIE D'ETAMPES COLLECTI CC JUINE ET RENARDE SERVICE DE GESTION COMPTABLE D'ETAMPES
VITES
91 - ESSONNE TRESORERIE D'ETAMPES COLLECTI CA ETAMPOIS SUD ESSONNE SERVICE DE GESTION COMPTABLE D'ETAMPES
VITES
91 - ESSONNE TRESORERIE D'EVRY MUNICIPALE CA GRD PARIS SUD SEINE ESS SEN SERVICE DE GESTION COMPTABLE D'EVRY
ANNEXE IV
TRANSFERT DE L’ACTIVITÉ DE RECOUVREMENT DES AMENDES
ET CONDAMNATIONS PÉCUNIAIRES
COMPTABLE COMPETENT COMPTABLE NOUVELLEMENT COMPETENT
DEPARTEMENT JUSQU'AU 31 AOUT 2023 A COMPTER DU 1ER SEPTEMBRE 2023
75 - PARIS TRESORERIE PARIS AMENDES DE TRANSPORTS TRESORERIE PARIS AMENDES 1ERE DIVISION
ANNEXE V
CHANGEMENT DE LIBELLÉ DES POSTES COMPTABLES
NOUVEAU LIBELLE
DEPARTEMENT LIBELLE JUSQU'AU 31 AOUT 2023 AU 1ER SEPTEMBRE 2023
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 22 juin 2023 portant délégation de signature (réseau régional d’appui et secteur budget-
dialogue de gestion de la sous-direction des politiques sociales et des conditions de travail -
secrétariat général du ministère de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle
et numérique)
NOR : ECOP2316716A
Arrête :
Art. 1 . – Les agents désignés « responsables de structures régionales d’appui action sociale et santé-sécurité
er
au travail » (annexe 1) disposent, dans la limite de leurs attributions et dans le champ des opérations du
programme 218 « conduite et pilotage des politiques économique, financière et industrielle », d’une délégation de
signature à effet de les habiliter à signer :
– tous les actes relatifs aux opérations budgétaire et comptable, à l’exception des décisions dont ils seraient
bénéficiaires directs ;
– tous actes, marchés, contrats ou conventions.
Cette délégation s’étend aux opérations, actes, marchés, contrats ou conventions concernant des régions
auxquelles ils ne sont pas spécifiquement rattachés, afin de permettre l’organisation d’une continuité de service.
Art. 2. – Sous l’autorité hiérarchique des agents mentionnés à l’article 1er, les agents désignés « assistants aux
responsables des structures régionales d’appui » (annexe 2) sont habilités dans la limite de leurs attributions et dans
le champ des opérations du programme 218 « conduite et pilotage des politiques économique, financière et
industrielle », à valider dans l’application Chorus-formulaires les opérations budgétaire et comptable, à l’exception
de celles relatives aux frais de déplacement du responsable régional sous l’autorité hiérarchique duquel ils sont
placés et de toutes décisions dont ils seraient bénéficiaires directs. De même sont habilités, sous l’autorité
hiérarchique du responsable du secteur budget-dialogue de gestion du bureau des ressources internes, les agents
désignés « gestionnaires budgétaires » (annexe 2).
Le périmètre de la délégation de signature exclut les opérations à payer par la régie, pour les assistants assurant
par ailleurs les fonctions de régisseur.
Cette délégation couvre également l’organisation d’une continuité de service.
Art. 3. – L’arrêté du 13 février 2023 portant délégation de signature (réseau régional d’appui de la sous-
direction des politiques sociales et des conditions de travail - secrétariat général des ministères économiques et
financiers) est abrogé.
Art. 4. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
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ANNEXES
ANNEXE I
RESPONSABLES DES STRUCTURES RÉGIONALES D’APPUI « ACTION SOCIALE / SANTÉ SECURITÉ »
Mme Françoise Thollet, responsable de la structure régionale d’appui « Action Sociale / Santé Sécurité »
Auvergne-Rhône-Alpes ;
Mme Fabienne Rabussier-Masif, responsable de la structure régionale d’appui « Action Sociale / Santé
Sécurité » Centre-Val de Loire, et responsable de la structure régionale d’appui « Action Sociale / Santé Sécurité »
Bourgogne-Franche-Comté dans le cadre de la continuité de service ;
M. Bertrand Gauton, responsable de la structure régionale d’appui « Action Sociale / Santé Sécurité » Bretagne ;
Mme Sophie Soraru, responsable de la structure régionale d’appui « Action Sociale / Santé Sécurité » Grand Est
et les départements et régions d’outre-mer (DROM) et COM ;
Mme Léa Lamy, responsable de la structure régionale d’appui « Action Sociale / Santé Sécurité » Hauts-de-
France ;
Mme Séverine Grasset, responsable de la structure régionale d’appui « Action Sociale / Santé Sécurité » Ile-de-
France ;
Mme Élodie Soukouna, adjointe à la responsable de la structure régionale d’appui « Action Sociale / Santé
Sécurité » Ile-de-France ;
M. Xavier Calentier, responsable de la structure régionale d’appui « Action Sociale / Santé Sécurité »
Normandie ;
Mme Delphine Asserin, responsable de la structure régionale d’appui « Action Sociale / Santé Sécurité »
Nouvelle-Aquitaine ;
Mme Aurélie Le Bossé, responsable de la structure régionale d’appui « Action Sociale / Santé Sécurité »
Occitanie ;
Mme Valérie Issenjou-Perrot, responsable de la structure régionale d’appui « Action Sociale / Santé Sécurité »
Pays de la Loire ;
Mme Elisabeth Héraud, responsable de la structure régionale d’appui « Action Sociale / Santé Sécurité »
Provence-Alpes-Côte d’Azur et Corse.
ANNEXE II
LISTE DES ASSISTANTS AUPRÈS DES STRUCTURES RÉGIONALES D’APPUI « ACTION SOCIALE / SANTÉ
SÉCURITÉ » ET GESTIONNAIRES BUDGÉTAIRES AUPRÈS DU SECTEUR BUDGET –DIALOGUE DE GESTION
Mme Coupez Alexiane, assistante auprès de la structure régionale d’appui « Action Sociale / Santé Sécurité »
Auvergne-Rhône-Alpes ;
Mme Véronique Lassure, assistante auprès de la structure régionale d’appui « Action Sociale / Santé Sécurité »
Auvergne-Rhône-Alpes ;
Mme Sissie Moreau, assistante auprès de la structure régionale d’appui « Action Sociale / Santé Sécurité »
Auvergne-Rhône-Alpes ;
M. Anthony Javazzo, assistant auprès de la structure régionale d’appui « Action Sociale / Santé Sécurité »
Auvergne-Rhône-Alpes ;
Mme Annick Crétet, assistante auprès de la structure régionale d’appui « Action Sociale / Santé Sécurité »
Bourgogne-Franche-Comté ;
M. Jacques Truchot, assistant auprès de la structure régionale d’appui « Action Sociale / Santé Sécurité »
Bourgogne-Franche-Comté ;
Mme Fernanda Macedo, assistante auprès de la structure régionale d’appui « Action Sociale / Santé Sécurité »
Bourgogne-Franche-Comté (à compter du 15 septembre 2023) ;
Mme Corinne Glaçon, assistante auprès de la structure régionale d’appui « Action Sociale / Santé Sécurité »
Bretagne ;
Mme Patricia Tellier, assistante auprès de la structure régionale d’appui « Action Sociale / Santé Sécurité »
Bretagne ;
Mme Élena Le Clerch, assistante auprès de la structure régionale d’appui « Action Sociale / Santé Sécurité »
Bretagne ;
M Yves Massiot, assistant auprès de la structure régionale d’appui « Action Sociale / Santé Sécurité » Bretagne ;
Mme Nathalie Lechner, assistante auprès de la structure régionale d’appui « Action Sociale / Santé Sécurité »
Centre-Val de Loire ;
Mme Francine Otté, assistante auprès de la structure régionale d’appui « Action Sociale / Santé Sécurité » Grand
Est et les départements et régions d’outre-mer (DROM) et COM ;
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Mme Régine Wagner, assistante auprès de la structure régionale d’appui « Action Sociale / Santé Sécurité »
Grand Est et les départements et régions d’outre-mer (DROM) et COM ;
M. David Wurtz, assistant auprès de la structure régionale d’appui « Action Sociale / Santé Sécurité » Grand Est
et les départements et régions d’outre-mer (DROM) et COM ;
Mme Sophie Brenckle, assistante auprès de la structure régionale d’appui « Action Sociale / Santé Sécurité »
Grand Est et les départements et régions d’outre-mer (DROM) et COM ;
Mme Anita Delwarde, assistante auprès de la structure régionale d’appui « Action Sociale / Santé Sécurité »
Hauts-de-France ;
Mme Virginie Crepin, assistante auprès de la structure régionale d’appui « Action Sociale / Santé Sécurité »
Hauts-de-France ;
Mme Émilie Froissart, assistante auprès de la structure régionale d’appui « Action Sociale / Santé Sécurité »
Hauts-de-France ;
Mme Françoise Lamoine, assistante auprès de la structure régionale d’appui « Action Sociale / Santé Sécurité »
Ile-de-France ;
Mme Christine Henriot, assistante auprès de la structure régionale d’appui « Action Sociale / Santé Sécurité »
Ile-de-France ;
Mme Sandrine Bertin, assistante auprès de la structure régionale d’appui « Action Sociale / Santé Sécurité » Ile-
de-France ;
Mme Rahama Chayehoi, assistante auprès de la structure régionale d’appui « Action Sociale / Santé Sécurité »
Ile-de-France ;
M. Jonas Doussay, assistant auprès de la structure régionale d’appui « Action Sociale / Santé Sécurité » Ile-de-
France ;
Mme Sandra Catherine, assistante auprès de la structure régionale d’appui « Action Sociale / Santé Sécurité »
Normandie ;
Mme Carole Gallochat, assistante auprès de la structure régionale d’appui « Action Sociale / Santé Sécurité »
Normandie ;
Mme Colette Costa-Davau, assistante auprès de la structure régionale d’appui « Action Sociale / Santé
Sécurité » Nouvelle-Aquitaine ;
Mme Evelyne Cout, assistante auprès de la structure régionale d’appui « Action Sociale / Santé Sécurité »
Nouvelle-Aquitaine ;
M. Franck Attemis, assistant auprès de la structure régionale d’appui « Action Sociale / Santé Sécurité »
Nouvelle-Aquitaine ;
M. Mickaël Faure, assistant auprès de la structure régionale d’appui « Action Sociale / Santé Sécurité »
Nouvelle-Aquitaine (à compter du 1er septembre 2023) ;
Mme Valérie Cavailles, assistante auprès de la structure régionale d’appui « Action Sociale / Santé Sécurité »
Occitanie ;
M. Bruno Metzler, assistant auprès de la structure régionale d’appui « Action Sociale / Santé Sécurité »
Occitanie ;
M. Boubakar Diallo, assistant auprès de la structure régionale d’appui « Action Sociale / Santé Sécurité »
Occitanie (à compter du 1er juillet 2023) ;
M. Dumont Jean-Claude, assistant auprès de la structure régionale d’appui « Action Sociale / Santé Sécurité »
Occitanie (à compter du 1er septembre 2023) ;
Mme Guylaine Routier, assistante auprès de la structure régionale d’appui « Action Sociale / Santé Sécurité »
Occitanie (jusqu’au 1er juillet 2023) ;
M. Guy Le Doussal, assistant auprès de la structure régionale d’appui « Action Sociale / Santé Sécurité » Pays
de la Loire (jusqu’au 1er novembre 2023) ;
Mme Marie-José Toulliou, assistante auprès de la structure régionale d’appui « Action Sociale / Santé Sécurité »
Pays de la Loire (jusqu’au 1er octobre 2023) ;
Mme Christine Michel, assistante auprès de la structure régionale d’appui « Action Sociale / Santé Sécurité »
Pays de la Loire (à compter du 1er août 2023) ;
Mme Nathalie Delamare-Souprayen, assistante auprès de la structure régionale d’appui « Action Sociale / Santé
Sécurité » Pays de la Loire (à compter du 1er août 2023) ;
Mme Brigitte Guiraud, assistante auprès de la structure régionale d’appui « Action Sociale / Santé Sécurité »
Provence-Alpes-Côte d’Azur et Corse ;
Mme Nadjah Boukalkoul, assistante auprès de la structure régionale d’appui « Action Sociale / Santé Sécurité »
Provence-Alpes-Côte d’Azur et Corse ;
M. Alain Leblanc, assistant auprès de la structure régionale d’appui « Action Sociale / Santé Sécurité »
Provence-Alpes-Côte d’Azur et Corse ;
Mme Jacqueline Lubin, gestionnaire budgétaire auprès du Secteur Qualité de la dépense - Budget – Dialogue de
gestion ;
Mme Florence Routier, gestionnaire budgétaire auprès du Secteur Qualité de la dépense - Budget – Dialogue de
gestion.
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TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 28 avril 2023 fixant l’étendue des zones et les servitudes applicables au voisinage de
centres radioélectriques pour la protection des réceptions radioélectriques contre les
perturbations électromagnétiques du département des Côtes-d’Armor (22)
NOR : IOMG2304868A
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 28 avril 2023 fixant l’étendue des zones et les servitudes applicables au voisinage de
centres radioélectriques pour la protection des réceptions radioélectriques contre les
perturbations électromagnétiques du département du Finistère (29)
NOR : IOMG2304917A
TEXTES GÉNÉRAUX
ANNEXE
REPRÉSENTATIONS DÉPARTEMENTALES
Comité départemental – SSF 01 Comité départemental – SSF 84
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 19 juin 2023 fixant la liste des opérations de restructuration des unités de gendarmerie
nationale ouvrant droit à certaines indemnités de restructuration au profit des militaires
NOR : IOMJ2312814A
ANNEXE
LISTE DES OPÉRATIONS DE RESTRUCTURATION
DES UNITÉS DE LA GENDARMERIE NATIONALE
Bourgogne-Franche-Comté :
Communauté de brigades de Giromagny (90), dissoute à compter du 1er juin 2023.
Communauté de brigades de Grandvillars (90), dissoute à compter du 1er juin 2023.
Corse :
Peloton de surveillance et d’intervention gendarmerie de Ghisonaccia (20), transféré à compter du 1er juin 2023.
Grand Est :
Peloton spécialisé de protection de la gendarmerie de Fessenheim (68), dissout à compter du 1er décembre 2022.
Nouvelle-Aquitaine :
Brigade de recherches de Marmande (47), transférée à compter du 1er mai 2023.
Peloton de surveillance et d’intervention gendarmerie de Marmande (47), transféré à compter du 1er mai 2023.
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TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 19 juin 2023 autorisant au titre de l’année 2023 l’ouverture d’un concours externe
sur titres et travaux pour le recrutement d’ingénieurs de police technique et scientifique
de la police nationale
NOR : IOMC2316007A
Par arrêté du ministre de l’intérieur et des outre-mer en date du 19 juin 2023, est autorisée, au titre de
l’année 2023, l’ouverture d’un concours externe sur titres et travaux, par spécialité, pour le recrutement
d’ingénieurs de police technique et scientifique de la police nationale.
Les candidats pourront s’inscrire en ligne à compter du 26 juin 2023, sur le site internet du recrutement de la
police nationale : « www.devenirpolicier.fr ». Dans ce cas, la date limite de validation des formulaires d’inscription
est fixée au 28 juillet 2023, à 18 heures (heure de Paris). Les candidats s’inscrivant en ligne devront
impérativement compléter leur inscription en déposant ou en envoyant l’ensemble des pièces composant leur
dossier au plus tard le 28 juillet 2023 avant 18 heures (heure de Paris). Tout dossier incomplet sera rejeté.
Les candidats pourront également s’inscrire en remplissant par écrit un dossier d’inscription. La date limite de
dépôt ou d’envoi des dossiers complets dans les secrétariats généraux pour l’administration du ministère de
l’intérieur ou les secrétariats généraux pour l’administration de la police est fixée au 28 juillet 2023 (cachet de la
poste faisant foi). Tout dossier incomplet sera rejeté. Les dossiers d’inscription pourront être téléchargés sur les
sites internet du recrutement de la police nationale : www.devenirpolicier.fr ou retirés auprès des secrétariats
généraux pour l’administration du ministère de l’intérieur Nord, Sud-Est, Sud et délégation régionale de Toulouse,
Est, Ouest, Sud-Ouest, zone de défense et de sécurité de Paris, des secrétariats généraux pour l’administration de la
police nationale de Guadeloupe, Guyane, Martinique, La Réunion, Mayotte, Saint-Pierre et Miquelon, Nouvelle-
Calédonie et Polynésie française.
Les fiches de profil de postes seront disponibles sur les sites internet du recrutement de la police nationale :
« www.devenirpolicier.fr» et auprès des secrétariats généraux pour l’administration du ministère de l’intérieur et
des secrétariats généraux pour l’administration de la police nationale.
Des renseignements complémentaires peuvent être obtenus soit en consultant le site internet du recrutement de la
police nationale, « www.devenirpolicier.fr » ou le site intranet de la direction centrale du recrutement et de la
formation de la police nationale, soit en contactant la division de l’organisation des concours et des dispositifs
promotionnels à Clermont-Ferrand, ou les directions zonales au recrutement et à la formation de l’Est,
d’Ile-de-France, du Nord, de l’Ouest, du Sud, du Sud-Est, du Sud-Ouest et les directions territoriales au
recrutement et à la formation d’Antilles–Guyane, Réunion–Mayotte et Nouvelle-Calédonie–Polynésie française.
Les candidats inscrits dans les délais et déclarés admissibles reçoivent par courrier postal ou par voie
électronique une convocation nominative indiquant la date, l’heure et le lieu des épreuves ainsi que les différentes
consignes relatives au bon déroulement de ce recrutement.
Les candidats n’ayant pas reçu leur convocation au plus tard dix jours francs avant la date de cette épreuve du
concours doivent se rapprocher sans délai de la division de l’organisation des concours et des dispositifs
promotionnels à Clermont-Ferrand ou du bureau du recrutement du secrétariat général pour l’administration du
ministère de l’intérieur ou du secrétariat général pour l’administration de la police dont ils dépendent
géographiquement.
Le défaut de réception des convocations ne pourra engager la responsabilité du service organisateur.
La phase d’admissibilité, consistant en l’examen des dossiers par le jury, se déroulera à compter du lundi
18 septembre 2023.
Une épreuve obligatoire de tests psychotechniques, pour les candidats déclarés admissibles, se déroulera le lundi
23 octobre 2023, dans les centres d’examen des secrétariats généraux pour l’administration du ministère de
l’intérieur (SGAMI) et les secrétariats généraux pour l’administration de la police nationale (SGAP) dont
dépendent les candidats. Ces tests auront lieu le 24 octobre 2023 en Nouvelle-Calédonie.
La phase d’admission se déroulera à compter du lundi 27 novembre 2023.
Les recrutements auront lieu dans les spécialités suivantes :
– biologie ;
– chimie ;
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 10 sur 98
– identité judiciaire ;
– informatique ;
– toxicologie.
Le nombre de postes offerts par spécialité et la composition du jury feront l’objet d’arrêtés ministériels
ultérieurs.
Conformément aux dispositions du décret no 2020-523 du 4 mai 2020 relatif à la portabilité des équipements
contribuant à l’adaptation du poste de travail et aux dérogations aux règles normales des concours, des procédures
de recrutement et des examens en faveur des agents publics et des candidats en situation de handicap, les candidats
en situation de handicap sollicitant un aménagement d’épreuve devront transmettre, jusqu’au 2 octobre 2023
au plus tard, au service organisateur un certificat médical établi par un médecin agréé.
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 11 sur 98
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 20 juin 2023 autorisant au titre de l’année 2023 l’ouverture d’un second concours
interne pour le recrutement d’ingénieurs de police technique et scientifique de la police nationale
NOR : IOMC2316466A
Par arrêté du ministre de l’intérieur et des outre-mer en date du 20 juin 2023, est autorisée au titre de
l’année 2023, l’ouverture d’un second concours interne par spécialité pour le recrutement d’ingénieurs de police
technique et scientifique de la police nationale.
Les candidats pourront s’inscrire à compter du 27 juin 2023 selon les modalités suivantes :
– par voie électronique sur le site internet du recrutement de la police nationale : « www.devenirpolicier.fr », ou
sur le site intranet de la direction centrale du recrutement et de la formation de la police nationale. La date
limite de validation des formulaires d’inscription en ligne est fixée au 4 septembre 2023, à 18 heures (heure de
Paris) ;
– par dépôt d’un dossier de candidature papier (en cas d’impossibilité d’inscription en ligne). La date limite de
dépôt ou d’envoi des dossiers complets est fixée au 4 septembre 2023 à minuit, heure de Paris (le cachet de la
poste faisant foi).
Les dossiers d’inscription papier pourront être retirés et devront être renvoyés auprès des secrétariats généraux
pour l’administration du ministère de l’intérieur de l’Est, du Nord, de l’Ouest, du Sud et délégation régionale de
Toulouse, du Sud-est, du Sud-ouest, de la zone de défense et de sécurité de Paris, ou des secrétariats généraux pour
l’administration de la police de Guadeloupe, Guyane, Martinique, Mayotte, Nouvelle-Calédonie, Polynésie
française, La Réunion et Saint-Pierre-et-Miquelon dont dépend géographiquement le candidat ou téléchargés, sur le
site internet du recrutement de la police nationale : « www.devenirpolicier.fr », ou sur le site intranet de la direction
centrale du recrutement et de la formation de la police nationale.
Les candidats devront veiller à demander leur dossier d’inscription papier suffisamment tôt pour tenir compte
des délais d’acheminement du courrier.
Tout dossier papier parvenant dans une enveloppe portant un cachet de la poste postérieur au 4 septembre 2023
ou parvenant après cette date dans une enveloppe ne portant aucun cachet de la poste ou parvenant par tout autre
mode d’envoi non postal (courriel, télécopie) sera refusé.
Les candidats inscrits dans les délais reçoivent par courrier postal ou par voie électronique une convocation
nominative indiquant la date, l’heure et le lieu des épreuves ainsi que les différentes consignes relatives au bon
déroulement de ce recrutement.
Les candidats n’ayant pas reçu leur convocation au plus tard dix jours francs avant la date de chaque épreuve de
l’examen doivent se rapprocher du service organisateur du concours sans délai.
Le défaut de réception des convocations ne pourra engager la responsabilité du service organisateur.
Conformément au décret du 4 mai 2020 relatif à la portabilité des équipements contribuant à l’adaptation du
poste de travail et aux dérogations aux règles normales des concours, des procédures de recrutement et des
examens en faveur des agents publics et des candidats en situation de handicap, les candidats demandant un
aménagement d’épreuves doivent transmettre un certificat médical, établi par un médecin agréé, au plus tard trois
semaines avant le déroulement des épreuves soit le 27 novembre 2023.
Les épreuves écrites d’admissibilité auront lieu les 18 et 19 décembre 2023 dans les centres d’examen mis en
place par les secrétariats généraux pour l’administration du ministère de l’intérieur Nord, Sud-Est, Sud et
délégation régionale de Toulouse, Est, Ouest, Sud-Ouest, zone de défense et de sécurité de Paris, des secrétariats
généraux pour l’administration de la police nationale de Guadeloupe, Guyane, Martinique, La Réunion, Mayotte,
Saint-Pierre-et-Miquelon, et Polynésie française. En raison du décalage horaire, les épreuves auront lieu les 19 et
20 décembre 2023 en Nouvelle-Calédonie et de Wallis et Futuna.
Les candidats admissibles devront transmettre par voie postale uniquement, un dossier des reconnaissances des
acquis de l’expérience professionnelle (RAEP) en deux exemplaires papier, au plus tard le 16 février 2024 à
minuit, heure de Paris (le cachet de la poste faisant foi) à l’adresse suivante : ministère de l’intérieur et des outre-
mer, DCRFPN/SDRDP/DOCDP/Section du recrutement et des dispositifs promotionnels des personnels PTS,
73, rue Paul-Diomède, BP 144, 63020 Clermont-Ferrand Cedex 02, qui les transmettra au jury pour l’épreuve
d’admission.
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 11 sur 98
Le modèle de dossier RAEP est disponible sur le site internet du ministère de l’intérieur à l’adresse suivante :
www.interieur.gouv.fr et sur le site intranet de la direction centrale du recrutement et de la formation de la police
nationale.
La phase d’admission se déroulera à compter du 4 mars 2024.
Le nombre de postes offerts sera fixé par arrêté ministériel ultérieur.
Les postes sont ouverts dans la spécialité identité judiciaire.
La composition du jury sera fixée par arrêté ministériel ultérieur.
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 12 sur 98
TEXTES GÉNÉRAUX
du bureau des affaires générales et de la coordination, directement placée sous l’autorité du directeur des affaires
européennes et internationales, à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et des outre-mer, tous actes,
arrêtés, décisions, pièces comptables et correspondances courantes, dans la limite de ses attributions.
Art. 2. – La présente décision sera publiée au Journal officiel de la République française.
Fait le 19 juin 2023.
J. MAFART
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 13 sur 98
TEXTES GÉNÉRAUX
Le Président de la République,
Sur le rapport de la Première ministre et de la ministre de l’Europe et des affaires étrangères,
Vu la Constitution, notamment ses articles 52 à 55 ;
Vu le décret no 53-192 du 14 mars 1953 modifié relatif à la ratification et à la publication des engagements
internationaux souscrits par la France ;
Vu le décret no 2007-376 du 20 mars 2007 portant publication de la convention sur la protection et la promotion
de la diversité des expressions culturelles, adoptée le 20 octobre 2005 à Paris ;
Vu le décret no 2010-1534 du 10 décembre 2010 portant publication de l’accord entre le Gouvernement de la
République française et le Gouvernement d’Afrique du Sud concernant le programme de coopération dans le
domaine des arts et de la culture pour les années 2010-2012, signé à Cannes le 16 mai 2010,
Décrète :
Art. 1 . – L’accord entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la République
er
d’Afrique du Sud en matière de coproduction cinématographique et audiovisuelle (ensemble une annexe), signé à
Cannes le 21 mai 2022, sera publié au Journal officiel de la République française.
Art. 2. – La Première ministre et la ministre de l’Europe et des affaires étrangères sont chargées, chacune en ce
qui la concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 22 juin 2023.
EMMANUEL MACRON
Par le Président de la République :
La Première ministre,
ÉLISABETH BORNE
La ministre de l’Europe
et des affaires étrangères,
CATHERINE COLONNA
ACCORD
ENTRE LE GOUVERNEMENT DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE ET LE GOUVERNEMENT DE LA RÉPUBLIQUE
D’AFRIQUE DU SUD EN MATIÈRE DE COPRODUCTION CINÉMATOGRAPHIQUE ET AUDIOVISUELLE
(ENSEMBLE UNE ANNEXE), SIGNÉ À CANNES LE 21 MAI 2022
Préambule
Le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la République d’Afrique du Sud (ci-après
conjointement dénommés les « Parties » et, individuellement, une « Partie ») ;
Considérant la convention de l’UNESCO sur la protection et la promotion de la diversité des expressions
culturelles, adoptée à Paris le 20 octobre 2005, à laquelle la République française et la République d’Afrique du
Sud sont parties ;
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 13 sur 98
Article 1er
Définitions
Aux fins du présent accord :
Le terme « accord » désigne le présent accord de coproduction cinématographique et audiovisuelle conclu entre
le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la République d’Afrique du Sud ;
Le terme « œuvre cinématographique » désigne toute œuvre consistant en des séquences animées d’images,
sonorisées ou non, de toute durée et sur tout support (de fiction, d’animation ou documentaires), conforme au droit
interne de chacune des Parties et destinée à une première exploitation sur le territoire de chacune des Parties en
salle de spectacle cinématographique ;
Le terme « œuvre audiovisuelle » désigne toute œuvre, à l’exception de toute œuvre cinématographique,
consistant en des séquences animées d’images, sonorisées ou non, de toute durée et sur tous supports, notamment
de fiction, d’animation ou documentaires, conforme au droit interne de chacune des Parties ;
Le terme « coproduction cinématographique ou audiovisuelle » désigne la coproduction d’une œuvre
cinématographique ou audiovisuelle par plusieurs coproducteurs établis sur différents territoires ; et
Le terme « coproducteur » désigne une société de production cinématographique ou audiovisuelle établie en
République française ou en République d’Afrique du Sud, cette société de production exerçant effectivement une
activité au moyen d’une installation stable et durable sur le territoire de l’une ou l’autre des Parties et dont le siège
social est situé sur le territoire de cette Partie, dans un autre État membre de l’Union européenne ou dans un État
partie à l’accord sur l’Espace économique européen.
Article 2
Autorités compétentes
Les autorités compétentes responsables de la mise en œuvre du présent accord sont
a) pour le Gouvernement de la République d’Afrique du Sud, la National Film and Video Foundation (NFVF) ;
et
b) pour le Gouvernement de la République française, le Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC).
Article 3
Statut de coproduction
1) Toute œuvre cinématographique ou audiovisuelle coproduite dans le cadre du présent accord sera considérée
comme une œuvre cinématographique ou audiovisuelle nationale sur le territoire des deux Parties
conformément au droit interne de chacune des Parties.
2) Le présent accord est applicable dans le respect du droit interne de chacune des Parties et de leurs
engagements internationaux respectifs.
3) Toute œuvre de coproduction cinématographique ou audiovisuelle réalisée en application du présent accord
bénéficiera automatiquement des avantages résultant des dispositions de droit interne relatives à l’industrie
cinématographique et audiovisuelle en vigueur sur le territoire de chacune des Parties.
4) L’autorité compétente de chaque Partie devra communiquer à l’autorité compétente de l’autre Partie la liste
des textes relatifs à ces avantages.
5) L’autorité compétente de chaque Partie convient de communiquer à l’autorité compétente de l’autre Partie
toute modification des dispositions relatives à ces avantages dans un délai raisonnable.
6) Les avantages visés au présent article seront uniquement conférés au coproducteur établi dans l’État de la
Partie qui les confère.
7) Pour être admissible au titre du présent accord, toute œuvre cinématographique ou audiovisuelle doit être
coproduite par des producteurs des deux Parties.
8) Les demandes d’admission au statut de coproduction devront suivre les procédures prévues à cet effet par
chacune des Parties et respecter les conditions figurant en annexe au présent accord.
9) Le statut de coproduction d’une œuvre cinématographique ou audiovisuelle réalisée dans le cadre du présent
accord sera accordé par accord mutuel entre les autorités compétentes des Parties.
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 13 sur 98
10) Les autorités compétentes des Parties devront se concerter et se communiquer toute information relative à
l’octroi, au rejet, à la modification ou au retrait du statut de coproduction.
11) Avant de rejeter une demande d’admission au statut de coproduction, les autorités compétentes des Parties
devront se concerter.
12) Lorsque les autorités compétentes des Parties ont délivré un statut de coproduction à une œuvre
cinématographique ou audiovisuelle, ce statut ne peut pas être révoqué ultérieurement sans qu’une décision
conjointe ait été prise à cet effet par les autorités compétentes.
Article 4
1) Pour être admissible au titre du présent accord, une œuvre cinématographique ou audiovisuelle doit être
réalisée par des coproducteurs disposant d’une bonne organisation technique et financière et d’une bonne
expérience professionnelle.
2) Les personnes physiques participant à la réalisation d’une œuvre cinématographique ou audiovisuelle doivent
être des ressortissants ou résidents permanents de la République d’Afrique du Sud ou de la République
française.
3) Dans le cas de la République d’Afrique du Sud, « résident national ou permanent » désigne :
a) un citoyen sud-africain ; ou
b) un résident permanent de la République d’Afrique du Sud.
4) Dans le cas de la République française, on entend par « résident national ou permanent » :
a) un ressortissant de la République française ;
b) un résident permanent de la République française ; ou
c) un ressortissant ou résident permanent d’un État membre de l’Union européenne ou d’un État membre de
l’Espace économique européen.
5) Exceptionnellement, les autorités compétentes des Parties peuvent admettre conjointement la participation de
personnels artistiques et techniques ne remplissant pas les conditions de nationalité ou de résidence prévues
aux sous-articles (2), (3) et (4).
6) Les prises de vue en studio doivent être réalisées dans les pays des coproducteurs.
7) Exceptionnellement, les autorités compétentes des Parties peuvent convenir d’un commun accord que les
images prises dans un cadre naturel pourront être prises sur le territoire d’un État qui n’est pas partie au
présent accord si le scénario de l’œuvre cinématographique ou audiovisuelle le nécessite.
8) Les paragraphes (6) et (7) du présent article seront applicables dans le respect des règles de l’Union
européenne relatives au droit des aides d’État applicables dans les domaines du cinéma, de la télévision et des
services de médias audiovisuels à la demande, notamment telles qu’exposées dans la Communication de la
Commission sur les aides d’État en faveur des œuvres cinématographiques et autres œuvres audiovisuelles
(2013/C 332/01), publiée au Journal officiel de l’Union européenne le 15 novembre 2013.
Article 5
Contributions financières
1) La contribution financière de chaque coproducteur de chacune des Parties, pour la coproduction d’une œuvre
cinématographique ou audiovisuelle, peut aller de vingt (20) pour cent à quatre-vingt (80) pour cent du budget
total de coproduction.
2) Les autorités compétentes des Parties pourront, à titre exceptionnel et après accord entre elles, admettre que
le montant de la contribution financière visée au sous-article (1) puisse aller de dix (10) pour cent à quatre-
vingt-dix (90) pour cent du budget total de la coproduction, s’agissant uniquement des œuvres
cinématographiques.
3) Les autorités compétentes des Parties devront veiller à ce que la participation technique et artistique du
coproducteur de chaque Partie soit proportionnelle à sa contribution financière et, à titre exceptionnel, des
dérogations pourront être admises conjointement par les autorités compétentes des Parties.
Article 6
Propriété
Pour qu’une œuvre cinématographique ou audiovisuelle puisse bénéficier du présent accord, chacun de ses
coproducteurs doit être codétenteur de cette œuvre.
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 13 sur 98
Article 7
1) Les Parties devront, dans le respect de leur droit interne et de leurs engagements internationaux respectifs,
faciliter l’importation et l’exportation du matériel nécessaire à la production des œuvres cinématographiques
ou audiovisuelles en vertu du présent accord.
2) Chacune des Parties s’efforcera, conformément aux droits et engagements précités, de faciliter l’entrée et le
séjour sur leur territoire du personnel artistique et technique collaborant à l’œuvre de coproduction
cinématographique ou audiovisuelle.
Article 8
Évaluation
1) Tous les deux (2) ans, les autorités compétentes des deux Parties examineront si un équilibre général est
assuré entre les contributions respectives des Parties aux œuvres réalisées en coproduction.
2) L’équilibre visé au sous-article (1) doit être atteint en ce qui concerne non seulement les contributions
artistiques et techniques, mais également les contributions financières. Cet équilibre devra être apprécié par la
Commission paritaire prévue à l’article 11.
3) Afin de vérifier si l’équilibre est atteint, les autorités compétentes établiront un récapitulatif de tous les
moyens d’aide et de financement.
4) En cas de déséquilibre, la Commission paritaire devra examiner les moyens nécessaires au rétablissement de
l’équilibre et prendre toutes mesures qu’elle jugera nécessaires à cet effet.
Article 9
Génériques
Les génériques, bandes-annonces, publications et supports publicitaires de toute œuvre cinématographique ou
audiovisuelle doivent mentionner la coproduction franco-sud-africaine.
Article 10
1) Les autorités compétentes des Parties peuvent, d’un commun accord, accepter que les œuvres
cinématographiques ou audiovisuelles objet du présent accord soient coproduites avec un ou plusieurs
producteurs d’un État avec lequel l’une des Parties aurait signé un contrat de coproduction cinématographique
ou audiovisuelle.
2) Si la coproduction implique un ou plusieurs coproducteurs établis dans un État qui n’est pas partie au présent
accord, les coproducteurs majoritaires de l’œuvre cinématographique ou audiovisuelle devront être établis
dans l’État de l’une ou l’autre des Parties.
3) Les autorités compétentes examineront au cas par cas l’admission des œuvres cinématographiques ou
audiovisuelles visées au sous-article (1).
Article 11
Commission mixte
1) Afin de faciliter l’application du présent accord, une Commission mixte sera constituée, composée d’un
nombre égal de représentants des autorités compétentes, d’une part, et d’experts désignés par chaque Partie,
d’autre part.
2) La Commission mixte se réunira en principe tous les deux (2) ans, alternativement en République d’Afrique
du Sud et en République française.
3) La Commission mixte pourra également être convoquée à la demande de l’une ou l’autre des autorités
compétentes, notamment en cas de modification des dispositions de droit interne relatives à l’industrie
cinématographique ou audiovisuelle, ou dans le cas où la mise en œuvre du présent accord rencontrerait des
difficultés particulièrement graves quant à son application, ou en cas de déséquilibre tel que visé à l’article 8.
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 13 sur 98
Article 12
Règlement des différends
Les Parties s’efforcent de régler au moyen de consultations ou de négociations tout différend concernant
l’interprétation, l’application ou la mise en œuvre du présent accord.
Article 13
Entrée en vigueur, modifications, durée et résiliation
1) Le présent accord entrera en vigueur trente jours après la date de réception de la dernière notification, par
voie diplomatique, par laquelle les Parties s’informent mutuellement de l’accomplissement des procédures
internes nécessaires à la mise en œuvre du présent accord.
2) Le présent accord pourra être amendé à tout moment, par écrit, par accord mutuel entre les Parties transmis
par voie diplomatique. Cet avenant entrera en vigueur à la date fixée par les Parties et fera partie intégrante du
présent accord.
3) Le présent accord est conclu pour une durée indéterminée, sauf résiliation conformément au sous-article (4).
4) Le présent accord peut être résilié par l’une ou l’autre des Parties à tout moment moyennant un préavis écrit
de six (6) mois transmis par voie diplomatique.
5) La dénonciation du présent accord ne remet pas en cause les droits et obligations des Parties liés aux projets
engagés dans le cadre du présent accord, sauf décision contraire des Parties.
Article 14
Substitution
Le présent accord abroge l’accord de coproduction cinématographique conclu entre le Gouvernement de la
République d’Afrique du Sud et le Gouvernement de la République française signé à Cannes le 16 mai 2010.
EN FOI DE QUOI les soussignés, dûment habilités à cet effet par leur gouvernement respectif, ont signé le
présent accord et y ont apposé leur sceau.
FAIT à Cannes le 21 mai 2022, en deux exemplaires originaux en langues anglaise et française, tous les textes
faisant également foi.
Pour le Gouvernement Pour le Gouvernement
de la République française de la République d’Afrique du Sud
DOMINIQUE BOUTONNAT NATHI MTHETHWA
Président du Centre national du cinéma Ministre des Sports, des Arts et de la Culture
et de l’image animée
ANNEXE
MODALITÉS D’APPLICATION
Pour être admis au bénéfice du présent accord, les producteurs de chacune des Parties devront, avant le
commencement du tournage, joindre à leur demande d’admission faite auprès de l’autorité compétente de la Partie
à laquelle ils appartiennent, un dossier contenant :
a) un document relatif à l’acquisition de droits d’auteur pour l’exploitation de l’œuvre cinématographique ou
audiovisuelle ;
b) un synopsis fournissant des informations précises sur la nature du sujet de l’œuvre cinématographique ou
audiovisuelle ;
c) un scénario détaillé ;
d) la liste des éléments techniques et artistiques comprenant la liste des emplois des artistes, ouvriers et
techniciens affectés à chacun des coproducteurs ;
e) le plan de travail complété par un calendrier de réalisation et l’indication du nombre de semaines de tournage
(en studios et en extérieurs) et des lieux de tournage ;
f) un devis détaillé et un plan de financement ; et
g) le contrat de coproduction signé entre les producteurs.
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 14 sur 98
TEXTES GÉNÉRAUX
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Arrêté du 21 juin 2023 fixant le nombre de postes offerts à l’examen professionnel pour l’accès au
corps interministériel des attachés d’administration de l’Etat au ministère de la justice au titre
de l’année 2024
NOR : JUST2315087A
Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 21 juin 2023, le nombre de postes offerts à
l’examen professionnel pour l’accès au corps interministériel des attachés d’administration de l’Etat au ministère
de la justice au titre de 2024 est fixé à 15.
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 15 sur 98
TEXTES GÉNÉRAUX
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Arrêté du 21 juin 2023 autorisant au titre de l’année 2023 l’ouverture d’un examen professionnel
pour l’accès au corps de secrétaire administratif de classe normale du ministère de la justice
NOR : JUST2316616A
Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 21 juin 2023, est autorisée, au titre de
l’année 2023, l’ouverture d’un examen professionnel pour l’accès au corps de secrétaire administratif de classe
normale du ministère de la justice.
Sont admis à prendre part aux épreuves, les fonctionnaires de catégorie C appartenant à un corps régi par le
décret no 2006-1760 du 23 décembre 2006 relatif aux dispositions statutaires communes applicables aux corps
d’adjoints administratifs des administrations de l’Etat et relevant du ministre de la justice ou affectés dans ce
ministère.
Les intéressés doivent justifier, au 1er janvier de l’année 2023, d’au moins sept années de services publics.
L’épreuve écrite d’admissibilité de l’examen professionnel se déroulera le mardi 17 octobre 2023 dans les
centres ouverts dans le ressort des délégations interrégionales du secrétariat général, ainsi qu’en outre-mer en tant
que de besoin.
L’épreuve orale d’admission se déroulera au premier semestre 2024 à Paris.
Le nombre total de postes offerts à l’examen professionnel, la composition du jury et la liste des candidats admis
à concourir feront l’objet d’un arrêté ultérieur du garde des sceaux, ministre de la justice.
Il existe deux modalités d’inscriptions comportant une phase de préinscription et une phase de validation :
l’inscription télématique (recommandée) et l’inscription par voie postale.
Les modalités de préinscription sont les suivantes :
1. Le module de préinscription électronique est accessible :
– sur le portail intranet du secrétariat général du ministère de la justice rubrique « concours et examens
professionnels catégorie B », « avis d’ouverture » :
– sur le site internet « lajusticerecrute.fr » :
du lundi 26 juin 2023 (à partir de 10 heures) au vendredi 18 août 2023 (17 heures) (heures de Paris), délai de
rigueur.
Les candidats préinscrits recevront un courrier électronique automatique comprenant notamment les données
saisies, la date, l’heure et un numéro de préinscription, ainsi qu’un numéro de certificat leur permettant de consulter
leur dossier jusqu’à la date de clôture des inscriptions. Il est recommandé aux candidats de veiller à bien compléter
la totalité du formulaire et de cliquer sur « valider » à la fin. Sans cette validation, la préinscription sera annulée.
Les candidats sont seuls responsables de l’exactitude des renseignements fournis notamment leurs coordonnées
valides et consultables par l’administration durant toute la procédure de recrutement.
2. En cas d’impossibilité de se préinscrire par télé-procédure, les candidats pourront obtenir un formulaire
imprimé d’inscription, sur demande écrite à l’adresse suivante : ministère de la justice, SRH/ SDPP/ BRFP/Section
du recrutement, examen professionnel C en B 2023, 13, place Vendôme, 75042 Paris Cedex 01.
Dans ce cas, deux enveloppes timbrées au tarif en vigueur pour un envoi simple d’un poids de 20 grammes,
libellée aux nom, prénom et adresse du candidat, est impérativement jointe à la demande pour transmission du
formulaire papier.
Le dossier transmis devra être dûment complété et retourné, par voie postale, à l’adresse indiquée ci-dessus, au
plus tard le vendredi 18 août 2023, le cachet de la poste faisant foi. Il en va de la responsabilité du candidat de faire
une demande de dossier en amont afin de le recevoir et de le retourner dans les délais impartis.
Dans les deux cas, pour valider leur préinscription, les candidats doivent renvoyer obligatoirement par courriel la
fiche d’inscription téléchargeable dans l’intranet du ministère de la justice et sur la page dédiée du site
« lajusticerecrute.fr » dûment complétée, au format EXCEL ou CALC, et au plus tard le vendredi 18 août 2023, à
l’adresse fonctionnelle suivante : concours-sg-b@justice.gouv.fr.
A l’issue de la procédure, les candidats recevront un accusé réception par courriel sous une dizaine de jours.
Toute fiche d’inscription incomplète, mal renseignée ou transmise hors délai sera rejetée.
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 15 sur 98
Les candidats admissibles devront transmettre par voie postale, en 2 exemplaires leur dossier de reconnaissance
des acquis de leur expérience professionnelle (RAEP) et au plus tard le vendredi 2 février 2024, à l’adresse
suivante : ministère de la justice, SRH/ SDPP/ BRFP/Section du recrutement, examen professionnel C en B 2023,
13, place Vendôme, 75042 Paris Cedex 01.
Ainsi qu’un exemplaire par voie électronique (au plus tard 17 heures, même date) en un seul fichier PDF à :
concours-sg-b@justice.gouv.fr.
Le dossier type pourra être téléchargé sur le portail intranet du secrétariat général du ministère de la justice et sur
le site internet « lajusticerecrute.fr ».
Tout envoi de dossier RAEP est définitif, aucune demande de modification ne sera prise en compte
ultérieurement.
Conformément au décret no 2020-523 du 4 mai 2020 relatif à la portabilité des équipements contribuant à
l’adaptation du poste de travail et aux dérogations aux règles normales des concours, des procédures de
recrutement et des examens en faveur des agents public et des candidats en situation de handicap, les candidats
demandant un aménagement d’épreuves au titre de l’épreuve écrite d’admissibilité doivent transmettre un certificat
médical, établi par un médecin agréé, au plus tard trois semaines avant le déroulement des épreuves soit le
26 septembre 2023 au plus tard, par courrier ou à l’adresse électronique suivante : concours-sg-b@justice.gouv.fr.
Tout candidat résidant dans l’une des collectivités mentionnées à l’article 72-3 de la Constitution ou à l’étranger,
en situation de handicap, en état de grossesse ou dont l’état de santé le nécessite, bénéficie, à sa demande, du
recours à la visioconférence pour passer l’épreuve orale d’admission dans les conditions prévues par l’arrêté du
22 décembre 2017 fixant les conditions de recours à la visioconférence pour l’organisation des voies d’accès à la
fonction publique de l’Etat.
La demande écrite doit être adressée au bureau du recrutement et de la formation professionnelle au plus tard
trois semaines avant le déroulement des épreuves soit le 5 février 2024 au plus tard à l’adresse suivante : concours-
sg-b@justice.gouv.fr.
Par ailleurs, les personnes en situation de handicap, en état de grossesse ou dont l’état de santé le nécessite, ayant
demandé à bénéficier du recours à la visioconférence, devront produire un certificat médical délivré par un médecin
agréé par l’administration et comportant mention de l’aménagement relatif à la visioconférence, à la même date et
sur la même adresse fonctionnelle ci-dessus.
Les informations utiles à l’examen professionnel sont disponibles dans l’intranet du secrétariat général du
ministère de la justice et sur la page internet dédiée au recrutement ci-après : https://lajusticerecrute.
fr/actualites/examen-professionnel-de-c-en-b.
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 16 sur 98
TEXTES GÉNÉRAUX
Décret no 2023-503 du 23 juin 2023 portant application des articles 13 et 17 de la loi no 2022-1616
du 23 décembre 2022 de financement de la sécurité sociale pour 2023
NOR : MTRS2312614D
Publics concernés : médecins libéraux exerçant en cumul emploi-retraite intégral, médecins libéraux qui
exercent une activité de régulation à l’exclusion de toute autre activité libérale.
Objet : dispositions relatives à l’exonération exceptionnelle des cotisations d’assurance vieillesse des médecins
libéraux en cumul emploi-retraite et au dispositif simplifié de déclaration et de paiement des cotisations et
contributions sociales.
Entrée en vigueur : le décret entre en vigueur le lendemain de sa publication.
Notice : le décret fixe à 80 000 euros le plafond de revenus annuels ouvrant droit, pour les médecins en cumul
emploi-retraite, à l’exonération de leurs cotisations d’assurance vieillesse de base, complémentaire et de
prestations complémentaires vieillesse dues au titre de l’année 2023. Le texte permet également aux médecins
exerçant une activité de régulation pour seule activité libérale d’opter pour le dispositif simplifié de déclaration et
de paiement des cotisations et contributions sociales prévu à l’article L. 642-4-2 du code de la sécurité sociale.
Références : le décret est pris pour l’application des articles 13 et 17 de la loi no 2022-1616 du 23 décembre 2022
de financement de la sécurité sociale pour 2023. Ce décret, ainsi que les dispositions du code de la sécurité sociale
qu’il modifie, peuvent être consultés, dans leur rédaction issue de cette modification, sur le site Légifrance
(https://www.legifrance.gouv.fr).
La Première ministre,
Sur le rapport du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, du ministre
du travail, du plein emploi et de l’insertion et du ministre de la santé et de la prévention,
Vu la loi no 2022-1616 du 23 décembre 2022 modifiée de financement de la sécurité sociale pour 2023,
notamment ses articles 13 et 17 ;
Vu le code de la sécurité sociale, notamment son article L. 624-4-2 ;
Vu l’avis du conseil d’administration de l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale en date du
21 avril 2023 ;
Vu l’avis du conseil d’administration de la Caisse nationale d’assurance vieillesse des professions libérales en
date du 21 avril 2023 ;
Vu l’avis de la Caisse nationale de l’assurance maladie en date du 20 juin 2023 ;
Vu l’avis du conseil central de la Mutualité sociale agricole en date du 23 juin 2023 ;
Vu l’avis de l’Union nationale des caisses d’assurance maladie en date du 23 juin 2023,
Décrète :
Art. 1er. – Le montant mentionné à l’article 13 de la loi du 23 décembre 2022 susvisée est fixé à 80 000 euros.
Art. 2. – A l’article D. 642-4-1 du code de la sécurité sociale, les mots : « mentionnés à ce même article
exerçant leur activité médicale indépendante uniquement à titre de remplacement dont les recettes issues de
l’activité de remplacement » sont remplacés par les mots : « exerçant les activités prévues au premier alinéa du I de
ce même article lorsque leurs rémunérations issues de ces activités ».
Art. 3. – Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, le ministre du
travail, du plein emploi et de l’insertion, le ministre de la santé et de la prévention et le ministre délégué auprès du
ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, chargé des comptes publics,
sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la
République française.
Fait le 23 juin 2023.
ÉLISABETH BORNE
Par la Première ministre :
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 16 sur 98
Le ministre du travail,
du plein emploi et de l’insertion,
OLIVIER DUSSOPT
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
BRUNO LE MAIRE
Le ministre de la santé
et de la prévention,
FRANÇOIS BRAUN
Le ministre délégué auprès du ministre
de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle
et numérique, chargé des comptes publics,
GABRIEL ATTAL
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 17 sur 98
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 5 juin 2023 modifiant l’arrêté du 7 avril 2021 fixant les modalités de réalisation des
travaux sous tension sur les installations électriques dans le domaine de la basse tension et les
références des normes applicables en la matière
NOR : MTRT2315301A
Publics concernés : les employeurs qui font réaliser des travaux sous tension ou des interventions à leurs
salariés dans le domaine de la basse tension (BT).
Objet : actualisation des références des normes applicables à ces travaux ou interventions.
Entrée en vigueur : l’arrêté entre en vigueur le lendemain de sa publication au Journal officiel de la République
française.
Références : le présent arrêté est pris en application de l’article R. 4544-8 du code du travail.
Le présent arrêté peut être consulté, dans sa rédaction résultant de cette modification, sur le site Légifrance
(https://www.legifrance.gouv.fr).
Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, le ministre du travail, du
plein emploi et de l’insertion et le ministre de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire,
Vu le code du travail, notamment son article R. 4544-8 ;
Vu le décret no 2009-697 du 16 juin 2009 modifié relatif à la normalisation, notamment son article 17 ;
Vu l’arrêté du 7 avril 2021 fixant les modalités de réalisation des travaux sous tension sur les installations
électriques dans le domaine de la basse tension et les références des normes applicables en la matière ;
Vu l’avis par voie électronique du Conseil d’orientation des conditions de travail en date du 6 au 13 avril 2023 et
du 3 au 12 mai 2023,
Arrêtent :
Art. 1 . – Au a et b de l’article 8 de l’arrêté du 7 avril 2021 susvisé, les mots : « mai 2017 » sont remplacés par
er
les mots : « février 2023 » et au c et d de ce même article, les mots : « novembre 2013 » sont remplacés par les
mots : « février 2023 ».
Art. 2. – Le délégué interministériel aux normes au ministère de l’économie, des finances et de la souveraineté
industrielle et numérique, le directeur général du travail au ministère du travail, du plein emploi et de l’insertion et
la secrétaire générale du ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire sont chargés, chacun en ce qui
le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 5 juin 2023.
Le ministre du travail,
du plein emploi et de l’insertion,
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général du travail,
P. RAMAIN
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
Pour le ministre et par délégation :
Le délégué interministériel aux normes,
R. STEFANINI
Le ministre de l’agriculture
et de la souveraineté alimentaire,
Pour le ministre et par délégation :
Le chef du service des affaires financières,
sociales et logistiques,
S. COLLIAT
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 18 sur 98
TEXTES GÉNÉRAUX
NOR : MTRD2303543A
La ministre déléguée auprès du ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion et du ministre de l’éducation
nationale et de la jeunesse, chargée de l’enseignement et de la formation professionnels,
Vu le code de l’éducation, notamment ses articles L. 335-5 et R. 338-1 ;
Vu le code du travail, notamment ses articles L. 6113-1, L. 6113-3 et L. 6113-5 ;
Vu le décret no 2019-14 du 8 janvier 2019 relatif au cadre national des certifications professionnelles ;
Vu le décret no 2019-958 du 13 septembre 2019 instituant les commissions professionnelles consultatives
chargées d’examiner les projets de création, de révision ou de suppression de diplômes et titres à finalité
professionnelle délivrés au nom de l’Etat ;
Vu l’arrêté du 15 mars 2012 portant création du titre professionnel de préparateur(trice) en maroquinerie ;
Vu l’arrêté du 15 mars 2012 modifié portant création du titre professionnel de piqueur(se) à plat en
maroquinerie ;
Vu l’arrêté du 22 décembre 2015 modifié relatif aux conditions de délivrance du titre professionnel du ministère
chargé de l’emploi ;
Vu l’arrêté du 20 décembre 2017 relatif au titre professionnel de préparateur monteur en maroquinerie ;
Vu l’arrêté du 20 décembre 2017 relatif au titre professionnel de piqueur en maroquinerie ;
Vu l’arrêté du 7 février 2023 portant suppression du titre professionnel de préparateur monteur en maroquinerie ;
Vu le référentiel d’emploi, d’activités et de compétences du titre professionnel de piqueur préparateur en
maroquinerie ;
Vu le référentiel d’évaluation du titre professionnel de piqueur préparateur en maroquinerie ;
Vu l’avis de la commission professionnelle consultative « Industrie » en date du 29 novembre 2022,
Arrête :
Art. 1er. – Le titre professionnel de piqueur en maroquinerie est révisé. Il est enregistré dans le répertoire
national des certifications professionnelles sous le nouvel intitulé de piqueur préparateur en maroquinerie pour une
durée de cinq ans à compter du 9 juin 2023. Il est classé au niveau 3 du cadre national des certifications
professionnelles et dans le domaine d’activité 243s (code NSF).
Art. 2. – Le référentiel d’emploi, d’activités et de compétences et le référentiel d’évaluation sont disponibles
sur le site www.travail-emploi.gouv.fr.
Art. 3. – Le titre professionnel de piqueur préparateur en maroquinerie est constitué des trois blocs de
compétences suivants :
1o Préparer et réaliser le travail de table de pièces ou articles de maroquinerie ;
2o Piquer à plat des pièces et articles de maroquinerie ;
3o Piquer en forme des articles de maroquinerie.
Ils sont sanctionnés par des certificats de compétences professionnelles (CCP) dans les conditions prévues par
l’arrêté du 22 décembre 2015 susvisé.
Art. 4. – Les titulaires des certificats de compétences professionnelles du titre professionnel de préparateur
monteur en maroquinerie révisé par l’arrêté du 20 décembre 2017 susvisé ainsi que les titulaires des certificats de
compétences professionnelles du titre professionnel de piqueur en maroquinerie révisé par l’arrêté du
20 décembre 2017 susvisé peuvent respectivement présenter une demande au représentant territorial compétent
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 18 sur 98
du ministère chargé de l’emploi afin que les certificats de compétences professionnelles mentionnés au précédent
article leur soient délivrés par correspondance, selon le tableau figurant ci-dessous :
TITRE PROFESSIONNEL TITRE PROFESSIONNEL
Préparateur monteur en maroquinerie Piqueur préparateur en maroquinerie
(arrêté du 20/12/2017) (présent arrêté)
Réaliser la préparation d’éléments d’articles de maroquinerie Préparer et réaliser le travail de table de pièces ou articles de maroquinerie
Piquer à plat des éléments et sous-ensembles d’articles de maroquinerie Piquer à plat des pièces et articles de maroquinerie
Art. 5. – L’annexe au présent arrêté comporte les informations requises pour l’enregistrement du titre
professionnel dans le répertoire national des certifications professionnelles.
Art. 6. – Le délégué général à l’emploi et à la formation professionnelle est chargé de l’exécution du présent
arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 7 juin 2023.
Pour la ministre et par délégation :
Le chef de la mission des politiques
de certification professionnelle,
R. JOHAIS
ANNEXE
INFORMATIONS REQUISES POUR L’INSCRIPTION DU TITRE PROFESSIONNEL
AU RÉPERTOIRE NATIONAL DES CERTIFICATIONS PROFESSIONNELLES
Intitulé :
Titre professionnel : Piqueur préparateur en maroquinerie (ancien intitulé : Piqueur en maroquinerie)
Niveau : 3
Code NSF : 243s
sur des durées importantes et organise son poste de travail de façon à limiter la pénibilité et les gestes inutiles. Les
horaires sont en journée, mais peuvent être décalés en fonction de la charge de travail. Le port de vêtements de
travail tels qu’une blouse est préconisé, le port de chaussures de sécurité est recommandé.
Il tient compte des éventuelles situations de handicap des personnes avec lesquelles il interagit.
Capacités attestées et descriptif des composantes de la certification
1. Préparer et réaliser le travail de table de pièces ou articles de maroquinerie
Réaliser des opérations simples de refente et de parage sur des pièces de maroquinerie.
Encoller, contrecoller et surcouper des pièces de maroquinerie.
Finir les bords des pièces et/ou articles de maroquinerie.
Monter par collage des pièces de maroquinerie.
Poser des accessoires sur des pièces et/ou articles de maroquinerie.
2. Piquer à plat des pièces et articles de maroquinerie
Piquer à plat des pièces de maroquinerie.
Assembler à plat par piquage des pièces de maroquinerie.
3. Piquer en forme des articles de maroquinerie
Assembler en forme par piquage des pièces de maroquinerie.
Réaliser le bordage sur des pièces et/ou articles de maroquinerie.
Réaliser des points main sur des pièces et/ou articles de maroquinerie.
Secteurs d’activités et types d’emploi accessibles par le détenteur du titre
– la fabrication d’articles de maroquinerie ;
– la fabrication d’articles de sellerie.
Piqueur en maroquinerie
Piqueur en sellerie
Codes ROME :
H2401 Assemblage - montage d’articles en cuirs, peaux
H2414 Préparation et finition d’articles en cuir et matériaux souples
Réglementation de l’activité :
sans objet
Autorité responsable de la certification :
Ministère chargé de l’emploi.
Bases légales et réglementaires :
Code de l’éducation, notamment les articles L. 335-5, L. 335-6 et R. 338-1 et suivants ;
Arrêté du 22 décembre 2015 relatif aux conditions de délivrance du titre professionnel du ministère chargé de
l’emploi ;
Arrêté du 21 juillet 2016 portant règlement général des sessions d’examen pour l’obtention du titre professionnel
du ministère chargé de l’emploi.
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 19 sur 98
TEXTES GÉNÉRAUX
NOR : MTRD2316841A
La ministre déléguée auprès du ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion et du ministre de l’éducation
nationale et de la jeunesse, chargée de l’enseignement et de la formation professionnels,
Vu le code de l’éducation, notamment son article R. 338-1 ;
Vu le code du travail, notamment ses articles L. 6113-1, L. 6113-3 et L. 6113-5 ;
Vu le décret no 2019-14 du 8 janvier 2019 relatif au cadre national des certifications professionnelles ;
Vu le décret no 2019-958 du 13 septembre 2019 instituant les commissions professionnelles consultatives
chargées d’examiner les projets de création, de révision ou de suppression de diplômes et titres à finalité
professionnelle délivrés au nom de l’Etat ;
Vu l’arrêté du 31 juillet 2003 modifié relatif au titre professionnel de monteur-dépanneur frigoriste ;
Vu l’arrêté du 22 décembre 2015 modifié relatif aux conditions de délivrance du titre professionnel du ministère
chargé de l’emploi ;
Vu l’arrêté du 20 décembre 2017 relatif au titre professionnel de monteur dépanneur frigoriste ;
Vu le référentiel d’emploi, d’activités et de compétences du titre professionnel de monteur dépanneur frigoriste ;
Vu le référentiel d’évaluation du titre professionnel de monteur dépanneur frigoriste ;
Vu l’avis de la commission professionnelle consultative « Industrie » en date du 4 avril 2023,
Arrête :
Art. 1er. – Le titre professionnel de monteur dépanneur frigoriste est révisé. Il est enregistré dans le répertoire
national des certifications professionnelles sous le même intitulé pour une durée de cinq ans à compter du
1er août 2023. Il est classé au niveau 3 du cadre national des certifications professionnelles et dans le domaine
d’activité 227f (code NSF).
Art. 3. – Le titre professionnel de monteur dépanneur frigoriste est constitué des trois blocs de compétences
suivants :
1o Monter et mettre en service des installations frigorifiques monopostes positives et négatives ;
2o Assurer la maintenance des installations frigorifiques mono-étagées de type monoposte et de climatisation ;
3o Réaliser l’assemblage et la maintenance systématique des installations de froid commercial complexes et
centralisées.
Ils sont sanctionnés par des certificats de compétences professionnelles (CCP) dans les conditions prévues par
l’arrêté du 22 décembre 2015 susvisé.
Art. 4. – Les titulaires des certificats de compétences professionnelles du titre professionnel de monteur
dépanneur frigoriste révisé par l’arrêté du 20 décembre 2017 susvisé peuvent présenter une demande au
représentant territorial compétent du ministère chargé de l’emploi afin que les certificats de compétences
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 19 sur 98
professionnelles mentionnés au précédent article leur soient délivrés par correspondance, selon le tableau figurant
ci-dessous :
TITRE PROFESSIONNEL TITRE PROFESSIONNEL
Monteur dépanneur frigoriste Monteur dépanneur frigoriste
(arrêté du 20/12/2017) (présent arrêté)
Monter et mettre en service des installations frigorifiques monopostes positives Monter et mettre en service des installations frigorifiques monopostes positives
et négatives et négatives
Assurer la maintenance des installations frigorifiques mono-étagés de type Assurer la maintenance des installations frigorifiques mono-étagées de type
monoposte et de climatisation monoposte et de climatisation
Réaliser, sur instruction, l’assemblage et la maintenance systématique des Réaliser l’assemblage et la maintenance systématique des installations de froid
installations de froid commercial complexes et centralisées commercial complexes et centralisées
Art. 5. – L’annexe au présent arrêté comporte les informations requises pour l’enregistrement du titre
professionnel dans le répertoire national des certifications professionnelles.
Art. 6. – Le délégué général à l’emploi et à la formation professionnelle est chargé de l’exécution du présent
arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 20 juin 2023.
Pour la ministre et par délégation :
Le chef de la mission des politiques
de certification professionnelle,
R. JOHAIS
ANNEXE
INFORMATIONS REQUISES POUR L’INSCRIPTION DU TITRE PROFESSIONNEL
AU RÉPERTOIRE NATIONAL DES CERTIFICATIONS PROFESSIONNELLES
Intitulé :
Titre professionnel : Monteur dépanneur frigoriste.
Niveau : 3.
Code NSF : 227f.
Résumé du référentiel d’emploi :
Le monteur dépanneur frigoriste réalise l’installation, la mise en service et la maintenance d’installations
frigorifiques monopostes de conception technologique élémentaire, tels que petites chambres froides, meubles
frigorifiques de vente, armoires réfrigérées, pompes à chaleur de petite puissance, climatisations réversibles.
Il assure, sur instruction d’un technicien ou de son hiérarchique, l’assemblage et la maintenance systématique
des installations frigorifiques de conception technologique complexe tels que centrales frigorifiques, installations
CO2 en cascade ou booster, installations à circuit secondaire de refroidissement pour les surfaces de vente et les
petits process industriels.
Il travaille souvent seul et se rend sur les sites avec un véhicule de service équipé de matériels et d’outillage
spécifiques. Le monteur dépanneur frigoriste exerce l’activité en exploitant les documents techniques constructeurs
et le dossier de l’installation.
Il est en contact avec plusieurs interlocuteurs : le hiérarchique qui lui confie son activité, contrôle et valide ses
choix et le client à qui il rend compte du travail effectué et fait émarger les documents afférents à l’intervention. Il
peut être soumis à des contraintes horaires et des astreintes particulières.
Le monteur dépanneur frigoriste est exposé aux risques liés au travail sur site : risques électriques, manutention
de charges lourdes, travail en hauteur, travail à des températures basses, utilisation de postes à souder. Il met en
œuvre les mesures et Equipements de protection individuelles (EPI) destinés à le protéger.
Concernant les fluides frigorigènes, il est exposé aux dangers liés à leur utilisation, en particulier, le CO2 pour
les risques d’anoxie et certains fluides inflammables tels que les hydrocarbures et les fluides à très faibles impacts
pour l’environnement. Enfin il manipule des équipements qui présentent des risques dus à de fortes pressions.
Il tient l’emploi dans le respect des règles de sécurité individuelles et collectives et, s’il existe, en application du
plan de prévention. Il applique les règles sur la protection de l’environnement concernant les fluides frigorigènes
et la règlementation des équipements sous pression
Capacités attestées et descriptif des composantes de la certification :
1. Monter et mettre en service des installations frigorifiques monopostes positives et négatives
Préparer et monter une installation frigorifique monoposte à température positive et négative.
Mettre en service une installation frigorifique monoposte à température positive.
Mettre en service une installation frigorifique monoposte à température négative.
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 19 sur 98
TEXTES GÉNÉRAUX
La ministre déléguée auprès du ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion et du ministre de l’éducation
nationale et de la jeunesse, chargée de l’enseignement et de la formation professionnels,
Vu l’arrêté du 26 avril 2023 relatif au titre professionnel de technicien d’assistance en informatique,
Arrête :
Art. 1er. – A l’article 4 de l’arrêté du 26 avril 2023 susvisé, le tableau est remplacé par le tableau suivant :
TITRE PROFESSIONNEL TITRE PROFESSIONNEL
Technicien d’assistance en informatique Technicien d’assistance en informatique
(arrêté du 6 avril 2018) (présent arrêté)
Assister ou dépanner les clients ou les utilisateurs Assister ou dépanner les utilisateurs
Mettre en service des équipements numériques Mettre en service des équipements numériques
Intervenir sur les éléments de l’infrastructure Intervenir sur les éléments de l’infrastructure
Art. 2. – Le délégué général à l’emploi et à la formation professionnelle est chargé de l’exécution du présent
arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 20 juin 2023.
Pour la ministre et par délégation :
Le chef de la mission des politiques
de certification professionnelle,
R. JOHAIS
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 21 sur 98
TEXTES GÉNÉRAUX
La ministre déléguée auprès du ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion et du ministre de l’éducation
nationale et de la jeunesse, chargée de l’enseignement et de la formation professionnels,
Vu l’arrêté du 26 avril 2023 relatif au titre professionnel de concepteur développeur d’applications,
Arrête :
Art. 1er. – A l’article 4 de l’arrêté du 26 avril 2023 susvisé :
1o Les mots : « technicien d’assistance en informatique » sont remplacés par les mots : « concepteur développeur
d’applications » ;
2o Le tableau est remplacé par le tableau suivant :
TITRE PROFESSIONNEL TITRE PROFESSIONNEL
Concepteur développeur d’applications Concepteur développeur d’applications
(arrêté du 6 avril 2018) (présent arrêté)
Concevoir et développer des composants d’interface utilisateur en intégrant les Développer une application sécurisée
recommandations de sécurité
Art. 3. – Le délégué général à l’emploi et à la formation professionnelle est chargé de l’exécution du présent
arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 20 juin 2023.
Pour la ministre et par délégation :
Le chef de la mission des politiques
de certification professionnelle,
R. JOHAIS
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 22 sur 98
TEXTES GÉNÉRAUX
La ministre déléguée auprès du ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion et du ministre de l’éducation
nationale et de la jeunesse, chargée de l’enseignement et de la formation professionnels,
Vu le code de l’éducation, notamment son article R. 338-1 ;
Vu le code du travail, notamment ses articles L. 6113-1, L. 6113-3 et L. 6113-5 ;
Vu le décret no 2019-14 du 8 janvier 2019 relatif au cadre national des certifications professionnelles ;
Vu le décret no 2019-958 du 13 septembre 2019 instituant les commissions professionnelles consultatives
chargées d’examiner les projets de création, de révision ou de suppression de diplômes et titres à finalité
professionnelle délivrés au nom de l’Etat ;
Vu l’arrêté du 5 novembre 2008 modifié portant création du titre professionnel de conducteur(trice) de machines
de plasturgie ;
Vu l’arrêté du 22 décembre 2015 modifié relatif aux conditions de délivrance du titre professionnel du ministère
chargé de l’emploi ;
Vu l’arrêté du 20 juillet 2018 relatif au titre professionnel de conducteur de machines de plasturgie ;
Vu le référentiel d’emploi, d’activités et de compétences du titre professionnel de conducteur de machines de
plasturgie ;
Vu le référentiel d’évaluation du titre professionnel de conducteur de machines de plasturgie ;
Vu l’avis de la commission professionnelle consultative « Industrie » en date du 5 mai 2023,
Arrête :
Art. 1 . – Le titre professionnel de conducteur de machines de plasturgie est révisé. Il est enregistré dans le
er
répertoire national des certifications professionnelles sous le même intitulé pour une durée de cinq ans à compter
du 19 novembre 2023. Il est classé au niveau 3 du cadre national des certifications professionnelles et dans le
domaine d’activité 225u (code NSF).
Art. 2. – Le référentiel d’emploi, d’activités et de compétences et le référentiel d’évaluation sont disponibles
sur le site www.travail-emploi.gouv.fr.
Art. 3. – Le titre professionnel de conducteur de machines de plasturgie est constitué des deux blocs de
compétences suivants :
1o Préparer le poste de travail et contribuer à la mise en service et à l’arrêt d’une machine de plasturgie ;
2o Conduire et surveiller la production sur une machine de plasturgie.
Ils sont sanctionnés par des certificats de compétences professionnelles (CCP) dans les conditions prévues par
l’arrêté du 22 décembre 2015 susvisé.
Art. 4. – Les titulaires des certificats de compétences professionnelles du titre professionnel de conducteur de
machines de plasturgie révisé par l’arrêté du 20 juillet 2018 susvisé peuvent présenter une demande au représentant
territorial compétent du ministère chargé de l’emploi afin que les certificats de compétences professionnelles
mentionnés au précédent article leur soient délivrés par correspondance, selon le tableau figurant ci-dessous :
TITRE PROFESSIONNEL TITRE PROFESSIONNEL
Conducteur de machines de plasturgie Conducteur de machines de plasturgie
(arrêté du 20/07/2018) (présent arrêté)
Préparer le poste de travail et contribuer à la mise en service et à l’arrêt d’une Préparer le poste de travail et contribuer à la mise en service et à l’arrêt d’une
machine de plasturgie machine de plasturgie
Conduire et surveiller la production sur une machine de plasturgie Conduire et surveiller la production sur une machine de plasturgie
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Art. 5. – L’annexe au présent arrêté comporte les informations requises pour l’enregistrement du titre
professionnel dans le répertoire national des certifications professionnelles.
Art. 6. – Le délégué général à l’emploi et à la formation professionnelle est chargé de l’exécution du présent
arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 20 juin 2023.
Pour la ministre et par délégation :
Le chef de la mission des politiques
de certification professionnelle,
R. JOHAIS
ANNEXE
INFORMATIONS REQUISES POUR L’INSCRIPTION DU TITRE PROFESSIONNEL
AU RÉPERTOIRE NATIONAL DES CERTIFICATIONS PROFESSIONNELLES
Intitulé :
Titre professionnel : Conducteur de machines de plasturgie
Niveau : 3
Code NSF : 225u
Résumé du référentiel d’emploi :
Le conducteur de machines de plasturgie assure la production de pièces en matières dites « thermoplastiques »,
par des procédés spécifiques de fabrication tels que l’injection, l’extrusion ou le thermoformage.
Dans le respect des règles d’hygiène, de sécurité et d’environnement (HSE), des procédures et des modes
opératoires définis par l’entreprise, le conducteur effectue les opérations nécessaires à l’exécution du plan de
production.
Il intervient sur des machines et des installations de plasturgie, le plus souvent automatisées, pouvant être
équipées de robots ou de cobots, pour le chargement-déchargement-transfert de pièces ou d’outillages. Ces
installations comprennent également des équipements périphériques tels que des broyeurs, des thermorégulateurs,
ainsi que des moyens de marquage et de conditionnement.
Le conducteur assure tout ou partie des tâches suivantes :
– préparation du poste de travail ;
– récupération et lecture du dossier technique ;
– mise en service des moyens de production ;
– approvisionnement en matières, composants, contenants et consommables ;
– participation au montage et démontage des outillages ;
– conduite et surveillance des moyens de production ;
– réalisation des opérations de production ;
– contrôle et traçabilité des produits fabriqués ;
– mise à jour des documents de suivi de production ;
– maintenance de premier niveau des moyens de production ;
– nettoyage des moyens de production et des outillages ;
– participation à l’élaboration des améliorations techniques et organisationnelles.
Les moyens de production mis en œuvre intègrent toutes, ou en partie, les technologies : mécanique, électricité,
pneumatique, hydraulique, automatique, robotique et informatique.
Le conducteur de machines de plasturgie travaille seul ou en équipe, au rythme d’horaires postés, par roulement
ou fixe, au sein d’ateliers de production dans des entreprises de taille et d’organisation variables. Dans ce cadre, il
peut être amené à côtoyer des personnes en situation de handicap. Sa responsabilité consiste à appliquer strictement
les consignes, les règles, les procédures et les modes opératoires. Il rend compte directement à son responsable
hiérarchique.
La tenue de l’emploi nécessite de la concentration, de l’anticipation et de la réactivité, afin de satisfaire aux
exigences de sécurité, de qualité et de productivité.
Les techniques de transformation des matières plastiques demandent au conducteur de connaître les paramètres à
surveiller régulièrement, afin d’assurer la qualité des pièces produites.
Le poste de travail est le plus souvent statique (station debout ou assise) avec des déplacements autour de
l’installation et quelques fois vers les zones de stockage.
Le port d’équipements de protection individuelle tels que des chaussures de sécurité, un vêtement de travail et
des protections anti-bruit, est obligatoire.
Aucune habilitation technique particulière n’est généralement requise.
Cependant, le poste requiert parfois la maîtrise de la conduite d’engins de manutention de type gerbeur ou
chariot élévateur. Une homologation de type CACES peut, selon les entreprises, être nécessaire pour la tenue de
l’emploi.
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Certaines entreprises, selon leur activité, peuvent aussi exiger pour tenir l’emploi, les habilitations électriques
pour non-électricien BS et BE manœuvre.
L’utilisation d’équipements informatiques tels qu’ordinateurs, tablettes et écrans tactiles, qu’ils soient
périphériques ou intégrés aux installations, est maintenant courante.
Capacités attestées et descriptif des composantes de la certification :
1. Préparer le poste de travail et contribuer à la mise en service et à l’arrêt d’une machine de plasturgie
Préparer le poste de travail en fonction du changement de série sur une machine de plasturgie.
Contribuer à la mise en service et à l’arrêt des moyens de production sur une machine de plasturgie.
2. Conduire et surveiller la production sur une machine de plasturgie
Réaliser les opérations de production sur une machine de plasturgie.
Réaliser le contrôle des pièces fabriquées issues d’une machine de plasturgie.
Réaliser la maintenance de premier niveau sur des moyens de production de plasturgie.
Participer à l’élaboration des améliorations techniques ou organisationnelles dans le contexte de la plasturgie.
Secteurs d’activités et types d’emploi accessibles par le détenteur du titre :
– le secteur de la plasturgie avec des entreprises transformant des matières thermoplastiques par des procédés
automatisés ;
– d’autres secteurs d’activités avec des entreprises fabriquant des composants en matière plastique entrant dans
la composition de produits électriques, automobiles, ou médicaux, dans des ateliers dits « intégrés ».
Conducteur de presses à injecter
Opérateur sur machines de plasturgie
Code ROME :
H3201 Conduite d’équipement de formage des plastiques et caoutchoucs
Réglementation de l’activité :
Sans objet.
Autorité responsable de la certification :
Ministère chargé de l’emploi.
Bases légales et réglementaires :
Code de l’éducation, notamment les articles L. 335-5, L. 335-6 et R. 338-1 et suivants ;
Arrêté du 22 décembre 2015 relatif aux conditions de délivrance du titre professionnel du ministère chargé de
l’emploi ;
Arrêté du 21 juillet 2016 portant règlement général des sessions d’examen pour l’obtention du titre professionnel
du ministère chargé de l’emploi.
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TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 23 juin 2023 relatif aux modalités d’enregistrement et d’accès au système d’information
et de surveillance de l’exposition aux rayonnements ionisants « SISERI » et modifiant l’arrêté
du 26 juin 2019 relatif à la surveillance individuelle de l’exposition des travailleurs aux
rayonnements ionisants
NOR : MTRT2315019A
Publics concernés : employeurs et travailleurs, y compris les travailleurs indépendants, régis par la quatrième
partie du code du travail relative à la santé et la sécurité au travail, médecins du travail et professionnels de santé
au travail, organismes de dosimétrie, laboratoires de biologie médicale, services de prévention et de santé au
travail, services de santé au travail en agriculture, conseillers en radioprotection.
Objet : ce texte, pris en application des 1o, 3o, 4o et 5o de l’article R. 4451-73 du code du travail, fixe les
modalités d’enregistrement et d’accès au système d’information et de surveillance de l’exposition aux
rayonnements ionisants « SISERI », ainsi que du III de l’article R. 4451-33-1 du même code pour la dosimétrie
opérationnelle des travailleurs exposés intervenant dans les installations nucléaires de base et de
l’article R. 4451-110 du même code pour les intervenants en situation d’urgence radiologique. Il abroge
plusieurs articles de l’arrêté du 26 juin 2019 relatif à la surveillance individuelle de l’exposition des travailleurs
aux rayonnements ionisants.
Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur le lendemain de sa publication au Journal officiel de la République
française.
Références : le présent arrêté peut être consulté sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).
Le ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion et le ministre de l’agriculture et de la souveraineté
alimentaire,
Vu le règlement (UE) 2016/679 du Parlement européen et du Conseil du 27 avril 2016 relatif à la protection des
personnes physiques à l’égard du traitement des données à caractère personnel et à la libre circulation de ces
données ;
Vu le code du travail, notamment ses articles R. 4451-33-1, R. 4451-73 et R. 4451-110 ;
Vu le code de la santé publique, notamment ses articles L. 1110-4 et L. 1111-8 ;
Vu le décret no 2004-1489 du 30 décembre 2004 modifié autorisant l’utilisation par l’Institut de radioprotection
et de sûreté nucléaire du répertoire national d’identification des personnes physiques dans un traitement automatisé
de données à caractère personnel relatives à la surveillance des travailleurs exposés aux rayonnements ionisants ;
Vu l’arrêté du 26 juin 2019 relatif à la surveillance individuelle de l’exposition des travailleurs aux
rayonnements ionisants ;
Vu l’avis du conseil d’orientation des conditions de travail en date du 19 avril 2023 ;
Vu l’avis de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire en date du 17 mai 2023 ;
Vu l’avis de l’Autorité de sûreté nucléaire en date du 6 juin 2023,
Arrêtent :
Art. 1 . – Au sens du présent arrêté, on entend par :
er
travail en agriculture, ayant obtenu une accréditation afin de pouvoir transférer directement à SISERI, les résultats
de la surveillance dosimétrique individuelle des travailleurs exposés ;
d) « Surveillance dosimétrique individuelle » : surveillance individuelle et nominative des doses reçues par les
travailleurs exposés aux rayonnements ionisants au sens du I de l’article R. 4451-64 ou de l’article R. 4451-110 du
code du travail ;
e) « Surveillance radiologique » : surveillance préventive de tout travailleur pouvant être exposé aux
rayonnements ionisants sur un lieu de travail comprenant le dispositif d’alerte et d’optimisation mentionné à
l’article R. 4451-33-1 du code du travail et le dispositif de prévention au II de l’article R. 4451-64 du même code ;
f) « SISERI » : le système d’information et de surveillance de l’exposition aux rayonnements ionisants
mentionné à l’article R. 4451-66 du code du travail ;
g) « Travailleur exposé » : travailleur classé au sens de l’article R. 4451-57, exposé au radon au sens de
l’article R. 4451-54 ou intervenant en situation d’urgence radiologique au sens de l’article R. 4451-99 du code du
travail faisant l’objet d’une surveillance dosimétrique individuelle mentionnée à l’article R.°4451-65 du même
code dont les résultats sont enregistrés dans SISERI.
TITRE Ier
MODALITÉ DE FONCTIONNEMENT ET D’UTILISATION DE L’OUTIL SISERI DANS LE CADRE
DE LA SURVEILLANCE DOSIMÉTRIQUE INDIVIDUELLE DES TRAVAILLEURS EXPOSÉS
Section 1
Gestion de SISERI par l’IRSN
Art. 2. – (gestion SISERI).
L’IRSN assure par délégation du ministère chargé du travail la gestion d’un traitement automatisé
d’informations à caractère personnel relatif à la surveillance de l’exposition des travailleurs aux rayonnements
ionisants dénommé « SISERI ».
Toute modification des conditions générales d’utilisation (CGU), de la politique de confidentialité et de
protection des données personnelles et du format des informations enregistrées dans SISERI fait l’objet d’un
accord préalable du ministère chargé du travail.
Art. 3. – (transfert des résultats).
L’IRSN définit, en accord avec le ministère chargé du travail et en lien avec les organismes accrédités, les
modalités techniques de transfert des résultats issus de la surveillance dosimétrique individuelle vers SISERI. Une
fois définies, ces modalités techniques sont inscrites dans les CGU.
Art. 4. – (accès aux résultats).
L’IRSN organise les accès aux résultats de la surveillance dosimétrie individuelle dans SISERI, en consultation
et, selon le cas, en saisie :
1o Des travailleurs exposés mentionnés à l’article R. 4451-67 du code du travail ;
2o Des médecins du travail et des professionnels de santé mentionnés à l’article R. 4451-68 du même code ;
3o Des conseillers en radioprotection mentionnés à l’article R. 4451-69 du même code ;
4o Des agents chargés du contrôle du dispositif renforcé pour la radioprotection des travailleurs exposés
mentionnés à l’article R. 4451-71 du même code.
Art. 5. – (devoir d’alerte).
I. – L’IRSN alerte, sans délai, le ministère chargé du travail, l’Autorité de sûreté nucléaire ou, selon le cas, le
délégué à la sûreté nucléaire et à la radioprotection pour les installations et activités intéressant la défense de tout
résultat issu de la surveillance dosimétrique individuelle d’un travailleur exposé dépassant l’une des valeurs limites
de dose fixées à l’article R. 4451-6 ou selon le cas, une des valeurs limites de dose fixées aux articles R. 4451-8 ou
R. 4451-9 du code du travail. L’IRSN précise les informations de contexte (nom de l’employeur, établissement
concerné et sa localisation, type d’activité, résultat dosimétrique, durée d’exposition) tout en gardant l’anonymat
du travailleur concerné.
II. – L’IRSN alerte, sans délai, le médecin du travail, et le conseiller en radioprotection de tout résultat issu de la
surveillance dosimétrique individuelle du ou des travailleurs dépassant l’une des valeurs limites de dose fixées à
l’article R. 4451-6 ou, selon le cas, une des valeurs limites de dose fixées aux articles R. 4451-8 ou R. 4451-9 du
code du travail, en précisant l’identité du ou des travailleurs concernés.
III – L’IRSN informe en même temps qu’au II, l’employeur de l’identité du ou des travailleurs de son
établissement qui font l’objet d’un dépassement d’une des valeurs limites de dose mentionnées au II, sans préciser
les résultats conduisant auxdits dépassements.
Art. 6. – (durée de conservation et suppression des données).
I. – L’IRSN centralise, vérifie et conserve au moins cinquante ans après la dernière exposition l’ensemble des
résultats de la surveillance dosimétrique individuelle de l’exposition des travailleurs exposés, ainsi que les
informations relatives à chaque travailleur, fournies par l’employeur.
II. – Soixante ans après la dernière exposition, seules les données strictement nécessaires pour la réalisation
d’études scientifiques ou épidémiologiques peuvent être conservées par l’IRSN pour une durée maximale de cent
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ans à compter de leur renseignement dans SISERI. Au-delà de cette période, toute donnée à caractère personnel est
supprimée.
III. – Un compte utilisateur n’ayant pas connu d’activité de connexion à SISERI depuis plus de deux ans ainsi
que l’ensemble des données à caractère personnel qui lui sont associées, à l’exception de celles mentionnées aux I
et II du présent article et au I de l’article 9, sont supprimées par l’IRSN.
Art. 7. – (utilisation des données pour études scientifiques ou statistiques).
I. – Après accord du ministère chargé du travail, l’IRSN peut utiliser les données enregistrées dans SISERI à des
fins statistiques, d’études scientifiques ou épidémiologiques nationales ou internationales dans le respect de
l’anonymat des travailleurs et des établissements.
II. – Après accord du ministère chargé du travail et autorisation de la commission nationale informatique et
libertés, l’IRSN peut, dans le respect des exigences liées à la défense nationale, au secret médical et dans les
conditions fixées aux articles L. 1121-3 et R. 5121-3 du code de la santé publique, communiquer les résultats de la
surveillance dosimétrique détenus dans SISERI, à des organismes d’études et de recherche qui en font la demande
et avec lesquels il conclut une convention. Les résultats des études préservent l’anonymat des travailleurs dont les
données dosimétriques ont été utilisées.
III. – A partir de données enregistrées dans SISERI, l’IRSN établit un bilan annuel de la surveillance
dosimétrique individuelle des travailleurs exposés mettant en évidence le niveau et la nature de l’exposition en
fonction de leurs principaux secteurs et activités professionnelles qu’il publie sur son site Internet. L’IRSN en
transmet une synthèse, sous forme d’un rapport annuel, au ministère chargé du travail, à l’Autorité de sûreté
nucléaire et au délégué à la sûreté nucléaire et à la radioprotection pour les installations et activités intéressant la
défense.
Section 2
Enregistrement dans SISERI, par l’employeur, des informations
nécessaires à la mise en œuvre de la surveillance dosimétrique individuelle
Art. 8. – (dispositions communes).
I. – L’employeur crée son compte SISERI et y enregistre toutes les informations administratives indiquées dans
les conditions générales d’utilisation (CGU) de SISERI, préalablement à la mise en œuvre de la surveillance
dosimétrique individuelle pour lui-même en tant que travailleur indépendant ou pour ses travailleurs qu’il a
désignés comme travailleurs exposés, à l’issue de l’évaluation individuelle de l’exposition aux rayonnements
ionisants.
II. – L’employeur renseigne dans SISERI :
1o Les informations administratives, les données de contact et les données à caractère personnel nécessaires à son
identification, à l’identification de l’entreprise, et le cas échéant de l’établissement et de son chef ;
2o Les données d’identité et de contact du conseiller en radioprotection qu’il a désigné, et dans le cas où il n’est
ni salarié de l’établissement, ni de l’entreprise, le numéro SIRET de son organisme de rattachement ;
3o Les données d’identité et de contact du médecin du travail assurant le suivi individuel renforcé, y compris son
numéro de carte de professionnel de santé au répertoire partagé des professionnels intervenant dans le système de
santé, dit « RPPS » ;
4o Les informations administratives et les données de contact du ou des organismes accrédités auxquels il a
confié la surveillance dosimétrique individuelle ;
5o Les informations administratives et les données à caractère personnel, y compris le numéro d’enregistrement
au registre national d’identification des personnes physiques, dit « NIR », nécessaires à l’identification de chacun
des travailleurs exposés.
III. – L’employeur peut renseigner dans SISERI les données d’identité et de contact d’un ou plusieurs
correspondants pour effectuer en son nom l’enregistrement des informations administratives indiquées dans les
CGU de SISERI et assurer la mise à jour de ces informations. Dans le cas où le correspondant n’est pas salarié de
l’établissement, ou à défaut de l’entreprise, de l’employeur, il fournit le numéro SIRET de son organisme de
rattachement.
IV. – Les travailleurs indépendants renseignent SISERI selon les modalités prévues au I à III du présent article.
V. – Conformément aux articles 13 et 14 du règlement 2016/679 du Parlement européen et du Conseil du
27 avril 2016, relatif à la protection des personnes physiques à l’égard du traitement des données à caractère
personnel et à la libre circulation de ces données (RGPD), le détail des différentes catégories d’informations devant
être renseignées dans SISERI est listé sur le site internet de SISERI dans les rubriques « politiques de
confidentialité » et « protection des données personnelles ». Sont distinguées les informations obligatoires des
informations optionnelles pouvant être demandées directement par SISERI. Ces informations sont mises à jour en
tant que de besoin.
Art. 9. – (dispositions spécifiques pour les intervenants en situation d’urgence radiologique).
I. – Pour les travailleurs mentionnés à l’article R. 4451-99 du code du travail, susceptibles d’intervenir en
situation d’urgence radiologique pour réaliser des actions mentionnées à l’article R. 4451-96 du même code,
l’employeur enregistre dans SISERI, préalablement à toute intervention en situation d’urgence radiologique, les
informations mentionnées à l’article 8.
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II. – Dans le cas où des travailleurs sont affectés, au début de la situation d’urgence radiologique ou au cours de
son évolution, au second groupe défini au 2o du II de l’article R.°4451-99 du même code, l’employeur enregistre
dans SISERI les informations mentionnées à l’article 8 dès que possible et au plus tard dans les trois mois après la
fin de la situation d’urgence radiologique.
Pour les travailleurs exposés du second groupe dont l’exposition aux rayonnements ionisants a été extrapolée
selon une méthode alternative à la surveillance dosimétrique rendue impossible en raison du caractère de la
situation d’urgence, l’employeur communique à l’IRSN les résultats selon une procédure établie par l’IRSN prévue
au 3o de l’article R. 4451-103 du même code et inscrite dans les CGU.
Section 3
Transmission à SISERI, par les organismes accrédités,
des résultats de la surveillance dosimétrique individuelle
Sous-section 1
Dispositions communes aux organismes accrédités
Art. 10. – (communication des informations indispensables).
I. – L’organisme accrédité, lorsqu’il est missionné pour exercer une activité de surveillance demande à
l’employeur de lui indiquer l’identité des travailleurs concernés et, pour chacun d’entre eux, s’il s’agit d’une
surveillance radiologique ou d’une surveillance dosimétrique individuelle.
L’organisme accrédité assure la traçabilité de cette information dans le cadre de son accréditation.
II. – Pour chaque travailleur exposé bénéficiant d’une surveillance dosimétrique individuelle, l’organisme
accrédité recueille auprès de l’employeur, et strictement dans le cadre de cet usage, le NIR, le nom, et le prénom du
travailleur concerné, ainsi que tout autre information mentionnée dans les CGU. Une fois les résultats de la
surveillance dosimétrique individuelle transmis à SISERI, l’organisme accrédité les conserve deux ans, avant de les
supprimer. Il veille à supprimer également les données à caractère personnel associées ces résultats.
Art. 11. – (situations d’exposition planifiée, existante ou durable).
I. – L’organisme accrédité transmet à SISERI les résultats de la surveillance dosimétrique individuelle des
travailleurs exposés grâce à leur numéro NIR et au numéro SIRET de l’établissement auquel ils sont attachés. Il
vérifie l’identification du travailleur exposé grâce à son nom et prénom.
II. – En cas de rejet des résultats lors de leur transmission à SISERI, l’organisme accrédité recherche, dans les
plus brefs délais, les causes pour y remédier sur la base du rapport d’exécution généré par SISERI, et retransmet les
résultats corrigés.
Art. 12. – (situation d’exposition en urgence radiologique).
I. – Lorsque l’employeur communique à l’organisme accrédité le NIR, le nom et le prénom de ses travailleurs
exposés, il lui précise s’il s’agit d’intervenants en situation d’urgence radiologique enregistrer préalablement dans
SISERI ou s’il s’agit des intervenants affectés au second groupe mentionné au II de l’article 9 du présent arrêté.
II. – Si un travailleur du second groupe d’intervenants en situation d’urgence radiologique n’est pas encore
enregistré dans SISERI, l’organisme accrédité communique les résultats de sa surveillance dosimétrique
individuelle directement :
1o Au conseiller en radioprotection désigné pour les résultats de la dosimétrie externe ;
2o Au médecin du travail concerné pour les résultats de la dosimétrie interne et externe.
L’organisme accrédité transmet ces résultats à SISERI dès qu’il a reçu l’information par l’employeur que ses
intervenants en situation d’urgence radiologique sont enregistrés dans SISERI.
Si, plus de trois mois après la fin de la situation d’urgence radiologique, l’organisme accrédité n’a pas reçu
d’information de l’employeur, il informe l’IRSN en précisant l’identité et les coordonnées de l’employeur en
question. L’IRSN transmet ces informations au ministère chargé du travail qui interviendra auprès de l’employeur
concerné.
Sous-section 2
Dispositions spécifiques aux organismes accrédités de dosimètres à lecture différée
Art. 13. – (type de résultats transmis et délai).
I. – L’organisme accrédité de dosimétrie externe transmet à SISERI, dans les conditions prévues aux articles 11
ou 12 en fonction de la situation, les résultats des dosimètres à lecture différée utilisés pour la surveillance
dosimétrique individuelle liée au risque d’irradiation ou au risque radon selon les modalités techniques d’échanges
d’informations inscrites dans les CGU.
II. – Les résultats des dosimètres à lecture différée transmis à SISERI par l’organisme accrédité de dosimétrie
externe ne peuvent excéder une période d’intégration de trois mois. A titre dérogatoire, la période d’intégration
maximale peut être modifiée par voie réglementaire en cas de circonstances exceptionnelles.
III. – Lorsque cette transmission n’a pu être effectuée vingt jours après l’échéance de la période de port des
dosimètres, l’organisme accrédité de dosimétrie externe déclare l’absence de résultat à SISERI dans l’attente de
leur transmission effective. L’organisme accrédité de dosimétrie externe communique les résultats des dosimètres
reçus hors délai à SISERI dès qu’il les a analysés.
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Sous-section 3
Dispositions spécifiques aux organismes accrédités de mesures d’anthroporadiométrie
Art. 14. – L’organisme accrédité de dosimétrie interne transmet les résultats des mesures d’anthroporadiomé
trie à SISERI, ainsi qu’au médecin du travail qui les a prescrites, selon les modalités techniques d’échanges
d’informations inscrites dans les CGU.
Sous-section 4
Dispositions spécifiques aux organismes accrédités d’analyses radiotoxicologiques
Art. 15. – L’organisme accrédité de dosimétrie interne transmet, à l’échéance du délai défini par les contraintes
du protocole d’analyse des échantillons biologiques, les résultats des analyses de radio-toxicologie à SISERI, ainsi
qu’au médecin du travail qui les a prescrites, selon les modalités techniques d’échanges d’informations inscrites
dans les CGU.
Sous-section 5
Dispositions spécifiques aux organismes accrédités
pour l’évaluation numérique de la dose efficace résultant de l’exposition cosmique
Art. 16. – I. – Le système Sievert PN, dont la gestion est assurée par l’IRSN, est le système de modélisation
numérique de la dose efficace résultant de l’exposition cosmique, autorisé par la direction générale de l’aviation
civile et la direction générale du travail, pour assurer la surveillance dosimétrique des travailleurs exposés à des
rayonnements ionisants d’origine cosmique dans des aéronefs ou des engins spatiaux.
II. – Conformément au II de l’article R. 4451-134, l’IRSN réalise la modélisation numérique mentionnée au I en
demandant à l’employeur de lui transmettre les informations relatives aux conditions de vol nécessaires pour le
calcul de dose, en plus des autres informations relatives à l’identification de ses travailleurs décrites dans les CGU,
dont le NIR, le nom et prénom.
III.°–°Le gestionnaire du système Sievert PN transmet à SISERI les résultats des modélisations numériques
selon les modalités techniques d’échanges d’informations inscrites dans les CGU.
Section 4
Dispositions spécifiques pour les travailleurs exposés
intervenant dans les installations nucléaires de base
Sous-section 1
Transmission à SISERI, par l’employeur, des résultats
de la surveillance radiologique par dosimètre opérationnel
Art. 17. – I. – Conformément aux dispositions du III de l’article R. 4451-33-1 du code du travail, l’employeur
ou son correspondant mentionné au III de l’article 8, transmet au moins hebdomadairement à SISERI les résultats
de la surveillance radiologique de l’exposition externe, réalisée au moyen d’un dosimètre opérationnel, de ses
travailleurs exposés intervenant dans les installations nucléaires de base mentionnées au 3o de l’article R. 4451-3 du
code du travail.
II. – Ces résultats de dosimètre opérationnel sont accompagnés des informations nécessaires à leur
interprétation, selon les modalités techniques d’échanges d’informations inscrites dans les CGU.
III. – Par délégation de l’employeur, le conseiller en radioprotection peut transmettre les résultats de dosimètre
opérationnel à SISERI des travailleurs exposés intervenant dans des installations nucléaires de base.
Sous-section 2
Délégation des employeurs d’entreprises extérieures à l’exploitant nucléaire
Art. 18. – I. – Lorsqu’un accord mentionné au III de l’article R. 4451-33-1 du code du travail a été conclu et
inclus la fourniture de dosimètres opérationnels et la transmission de leurs résultats à SISERI, le chef de
l’entreprise utilisatrice communique à SISERI, selon les modalités techniques d’échanges d’informations inscrites
dans les CGU, les résultats concernant les travailleurs de l’entreprise extérieure. Il communique également ces
résultats au chef de l’entreprise extérieure ou à la personne qu’il a désignée dans l’accord pour s’occuper de la
surveillance radiologique grâce aux dosimètres opérationnels.
II. – Le conseiller en radioprotection de l’établissement comprenant une installation nucléaire de base et le
conseiller en radioprotection des travailleurs de chaque entreprise extérieure intervenant dans cet établissement,
sont informés de cet accord et peuvent être désignés par leurs employeurs respectifs pour s’occuper de la gestion
des dosimètres opérationnels.
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Section 5
Personnes autorisées à accéder à SISERI
Sous-section 1
Conditions générales d’utilisation (CGU)
Art. 19. – Les personnes autorisées à accéder, et selon les cas, à transmettre des données dans SISERI
s’engagent à respecter les CGU et la confidentialité des données auxquelles ils ont accès. Ils sont tenus au secret
professionnel dans les conditions et sous les peines des articles 226-13 et 226-14 du code pénal.
Sous-section 2
Droit d’accès et de rectification du travailleur exposé
Art. 20. – L’employeur informe son travailleur exposé de la nature des informations enregistrées dans SISERI
ainsi que leur finalité et destination. Il lui communique les coordonnées de SISERI ainsi que les modalités pour
avoir accès à ses informations individuelles et aux résultats de sa surveillance dosimétrique individuelle.
Art. 21. – I. – Le travailleur exposé a accès en consultation à ses informations individuelles enregistrées dans
SISERI et aux résultats de sa surveillance dosimétrique individuelle.
Le travailleur exposé peut accéder à SISERI :
1o Directement via France Connect+ ;
2o En s’adressant à l’IRSN.
II. – Si certaines de ses données administratives et d’identité sont erronées ou non à jour, il demande à son
employeur, ou à défaut, à l’IRSN, leur rectification ou mise à jour.
Sous-section 3
Droit d’accès en consultation et saisie du médecin du travail
et des professionnels de santé au travail
Art. 22. – Le médecin du travail, désigné par l’employeur dans SISERI, assurant le suivi individuel renforcé
d’un travailleur exposé, a accès en consultation et saisie à toutes les informations présentes dans SISERI
concernant ce dernier, notamment l’ensemble des résultats de sa surveillance dosimétrique individuelle.
Art. 23. – Le médecin du travail, qui prescrit des mesures d’anthroporadiométrie ou des analyses
radiotoxicologiques pour un travailleur exposé, évalue la dose interne selon les modalités de calcul définies
dans l’arrêté mentionné à l’article R. 4451-12 du code du travail, compte tenu des paramètres connus de
l’exposition, dès lors que les résultats des mesures de l’activité incorporée donnent des valeurs au moins
supérieures aux limites de détection des organismes accrédités.
Le médecin du travail enregistre dans SISERI la dose efficace engagée ou la dose équivalente engagée ainsi
calculée.
Art. 24. – I. – Le médecin du travail peut ouvrir des accès en consultation et en saisie, sous sa responsabilité,
pour :
1o Des professionnels de santé au travail mentionnés à l’article R. 4451-85 du code du travail, notamment un
infirmier, travaillant, sous son autorité, sur le suivi individuel renforcé d’un travailleur exposé ;
2o Un médecin du travail d’un autre service de prévention et de santé au travail pour lequel a été confiée, dans le
cadre d’une convention mentionnée à l’article R. 4451-87 du code du travail, une partie du suivi individuel
renforcé d’un travailleur exposé, notamment relative à la dosimétrie interne.
II. – Le médecin du travail transmet à SISERI les informations administratives, y compris à caractère personnel
comme le numéro d’identification du répertoire partagé des professionnels intervenants dans le système de santé
(RPPS), permettant d’identifier les professionnels de santé au travail et autres médecins du travail associés au suivi
individuel renforcé d’un travailleur exposé, selon les modalités techniques d’échanges d’informations inscrites
dans les CGU.
III. – Le médecin du travail informe sans délai SISERI de tout changement dans les professionnels de santé au
travail et autres médecins du travail associés au suivi individuel renforcé d’un travailleur exposé.
Art. 25. – I. – Seul le médecin du travail, désigné par l’employeur dans SISERI, assurant un suivi individuel
renforcé, peut saisir dans SISERI un résultat lié à la surveillance dosimétrique individuelle d’un travailleur exposé
qui ne provient pas d’un organisme accrédité. Il est responsable de la pertinence et de la qualité du résultat qu’il
saisit dans SISERI.
II. – Le médecin du travail informe SISERI de l’analyse d’une situation d’événement significatif défini à
l’article R. 4451-74 du code du travail. Lorsqu’il conclut cette analyse, il transmet à SISERI la dose efficace
définitivement retenue dans le cadre de cet événement pour le travailleur exposé concerné.
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 23 sur 98
Sous-section 4
Droit d’accès du conseiller en radioprotection
Art. 26. – Le conseiller en radioprotection, désigné par l’employeur dans SISERI, a accès en consultation aux
doses efficaces et aux résultats transmis par les organismes accrédités de dosimètres à lecture différée des
travailleurs exposés de l’établissement pour lesquels il est missionné. Cet accès en consultation est sous une forme
nominative et sur une période n’excédant pas celle durant laquelle le travailleur est contractuellement lié à
l’employeur de l’établissement pour lequel le conseiller est désigné, ou à défaut de l’entreprise s’il n’y a pas
d’établissement concerné.
Art. 27. – Le conseiller en radioprotection, désigné par l’employeur dans SISERI, a accès aux résultats et aux
informations associées de la surveillance radiologique par dosimètre opérationnel des travailleurs exposés dans les
établissements comprenant au moins une installation nucléaire de base mentionnés au III de l’article R. 4451-33-1
du code du travail, sous une forme nominative et sur une période n’excédant pas celle durant laquelle le travailleur
est contractuellement lié à l’employeur dans l’établissement, ou à défaut dans l’entreprise, pour lequel le conseiller
est désigné.
Sous-section 5
Droit d’accès de l’agent du contrôle de l’inspection du travail
et les agents de contrôle assimilés
Art. 28. – Les agents de contrôle de l’inspection du travail et les agents de contrôle assimilés mentionnés à
l’article L. 8112-1 du code du travail, les ingénieurs de prévention mentionnés à l’article L. 8123-4, les agents en
charge du contrôle de la prévention en agriculture mentionnés à l’article L. 724-8 du code rural et de la pêche
maritime, ainsi que les inspecteurs de la radioprotection mentionnées à l’article L. 1333-29 du code de la santé
publique ont accès en consultation, sous leur forme nominative, aux doses efficaces reçues par les travailleurs, ainsi
qu’aux résultats transmis par les organismes accrédités de dosimètres à lecture différée. Ils disposent pour cela d’un
accès individuel et strictement personnel à SISERI.
TITRE II
DISPOSITIONS FINALES ET TRANSITOIRES
Art. 29. – Le présent arrêté entre en vigueur le lendemain de sa publication au Journal officiel de la République
française. A cette date, les articles 2 à 8, 10 à 15 et 19 à 22 de l’arrêté du 26 juin 2019 relatif à la surveillance
individuelle de l’exposition des travailleurs aux rayonnements ionisants sont abrogés.
Art. 30. – Les dispositions du III de l’article 17, du 1o du I de l’article 21 et de l’article 24, du présent arrêté
sont applicables au 1er juillet 2024.
Art. 31. – A partir du 1er janvier 2024, lors de l’audit de surveillance ou de renouvellement, selon le cas, des
organismes accrédités, l’organisme accréditeur procède aux vérifications afin de s’assurer qu’ils respectent les
exigences résultant du présent arrêté.
Art. 32. – Le directeur général du travail et la secrétaire générale du ministère de l’agriculture et de la
souveraineté alimentaire sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera
publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 23 juin 2023.
Le ministre du travail,
du plein emploi et de l’insertion,
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général du travail,
P. RAMAIN
Le ministre de l’agriculture
et de la souveraineté alimentaire,
Pour le ministre et par délégation :
Le chef du service des affaires financières,
sociales et logistiques,
S. COLLIAT
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 24 sur 98
TEXTES GÉNÉRAUX
Par arrêté du ministre de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire en date du 16 juin 2023, est autorisée, au
titre de l’année 2023, l’ouverture d’une deuxième session de recrutement de maîtres de conférences (grade de
classe normale) de l’enseignement supérieur agricole.
Le nombre total de places offertes à cette session est fixé à treize.
Ces concours sur titres, épreuves, travaux et services sont ouverts dans les disciplines et les sections de la
Commission nationale des enseignants-chercheurs relevant du ministre chargé de l’agriculture (CNECA)
conformément au tableau ci-après :
Numéro Section
Établissement d’emploi Discipline CNECA
AgroParisTech Institut national des sciences et indus A2APT00793 Phytopathologie et protection des plantes 5
tries du vivant et de l’environnement
AgroParisTech Institut national des sciences et indus A2APT00769- à Agronomie : accompagner les exploitations dans la 5
tries du vivant et de l’environnement créer transition agroécologique
ENVT École nationale vétérinaire de Toulouse A2VTL00018 Chirurgie des animaux de compagnie 8
ENVT École nationale vétérinaire de Toulouse A2VTL00039 Economie et gestion des entreprises vétérinaires et 6
agricoles
La date limite du retrait des dossiers d’inscription (formulaire à remplir, profil de poste, guide de rédaction du
rapport d’activité) est fixée au 26 juillet 2023, à 17 heures.
La date limite du dépôt des dossiers d’inscription (formulaire rempli, rapport d’activité rédigé, copie des
principaux titres et diplômes) est fixée au 27 juillet 2023, le cachet de la poste faisant foi.
Les modalités pratiques d’inscription sont précisées par chaque établissement recruteur :
https://www.galaxie.enseignementsup-recherche.gouv.fr/ensup/candidats.html.
Les candidats en situation de handicap qui demandent un aménagement des épreuves doivent fournir un certificat
médical établi par un médecin agréé par l’administration. Le certificat médical, qui doit avoir été établi moins de
six mois avant le déroulement des épreuves, précise la nature des aides humaines et techniques ainsi que des
aménagements nécessaires pour permettre aux candidats, compte tenu de la nature et de la durée des épreuves, de
composer dans des conditions compatibles avec leur situation.
Le certificat médical doit être transmis par le candidat au plus tard 3 semaines avant le déroulement des
épreuves, conformément au décret no 2020-523 du 4 mai 2020 relatif à la portabilité des équipements contribuant à
l’adaptation du poste de travail et aux dérogations aux règles normales des concours, des procédures de
recrutement et des examens en faveur des agents publics et des candidats en situation de handicap.
La composition du jury et la liste des candidats admis à concourir feront l’objet pour chaque concours d’arrêtés
distincts du ministre chargé de l’agriculture précisant les dates d’épreuves.
Conformément aux articles 30 et 46 du décret no 92-171 du 21 février 1992 portant statuts particuliers des corps
d’enseignants-chercheurs des établissements d’enseignement supérieur publics relevant du ministre chargé de
l’agriculture, les emplois ouverts aux concours sont susceptibles d’être préalablement offerts à la mobilité
(mutation, détachement). Les candidats sont invités à s’informer de cette situation auprès des établissements dans
lesquels sont affectés les emplois auxquels ils postulent. Les coordonnées des établissements organisateurs et les
profils des postes sont accessibles aux adresses suivantes : https://chlorofil.fr/ et https://www.galaxie.
enseignementsup-recherche.gouv.fr/ensup/cand_recrutement.htm.
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 25 sur 98
TEXTES GÉNÉRAUX
TEXTES GÉNÉRAUX
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 25 mai 2023 modifiant diverses dispositions relatives à la qualification initiale des
conducteurs de certains véhicules routiers affectés aux transports de marchandises ou de
voyageurs
NOR : TRET2309737A
Le ministre délégué auprès du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, chargé des
transports,
Vu le code de l’éducation, notamment son article D. 337-59 ;
Vu le code des transports, notamment ses articles R. 3314-3, R. 3314-27 et R. 3315-2 ;
Vu l’arrêté du 26 février 2008 modifié fixant la liste des titres et diplômes de niveaux IV et V admis en
équivalence au titre de la qualification initiale des conducteurs de certains véhicules affectés aux transports routiers
de marchandises ou de voyageurs ;
Vu l’arrêté du 17 janvier 2013 modifié portant application de l’article D. 222-8 du code de la route et fixant les
conditions et modalités d’obtention du permis de conduire au vu des diplômes, certificats ou titres professionnels
de conducteur routier ;
Vu l’arrêté du 16 décembre 2020 relatif aux conditions de délivrance de l’attestation de réussite intermédiaire en
baccalauréat professionnel et à son modèle ;
Vu l’arrêté du 18 janvier 2022 relatif au certificat et à la carte de qualification des conducteurs de certains
véhicules routiers affectés aux transports de marchandises ou de voyageurs ;
Vu l’arrêté du 12 mars 2023 portant création de la spécialité « Conducteur agent d’accueil en autobus et
autocar » de certificat d’aptitude professionnelle et fixant ses modalités de délivrance ;
Vu l’avis du ministre de l’éducation nationale et de la jeunesse en date du 15 mai 2023,
Arrête :
Art. 1 . – L’annexe de l’arrêté du 26 février 2008 susvisé est modifiée comme suit :
er
I. – Au deuxième alinéa du I, après les mots : « baccalauréat professionnel (bac pro) spécialité “conducteur
transport routier de marchandises” (CTRM) », sont insérés les mots : « , ainsi que l’attestation de réussite
intermédiaire de ce baccalauréat prévue par l’article D. 337-59 du code de l’éducation, délivrée par le recteur aux
élèves à compter du 1er juin 2021 ou, pour les apprentis, l’attestation prévue par l’annexe II de l’arrêté
du 17 janvier 2013 portant application de l’article D. 222-8 du code de la route et fixant les conditions et modalités
d’obtention du permis de conduire au vu des diplômes, certificats ou titres professionnels de conducteur routier,
délivrée par le responsable de leur organisme de formation à compter de cette même date ».
II. – Le deuxième alinéa du II est remplacé par les deux alinéas suivants :
« – certificat d’aptitude professionnelle (CAP) spécialité “conducteur agent d’accueil en autobus et autocar”
(C4A) ;
« – certificat d’aptitude professionnelle (CAP) agent d’accueil et de conduite routière, transport de voyageurs,
délivré avant le 31 décembre 2025 ; ».
Art. 2. – L’arrêté du 18 janvier 2022 susvisé est modifié comme suit :
I. – A l’article 3, les mots : « celle du jour de la validation finale ou de la délibération du jury » sont remplacés
par les mots : « selon le cas celle du jour de la réussite intermédiaire, de la validation finale ou de la délibération du
jury ».
II. – A l’article 4, après les mots : « pendant une durée de quatre mois à compter de sa date d’établissement »,
sont insérés les mots : « ou, pour les personnes mineures à la date d’établissement du certificat, pendant une durée
de quatre mois à compter de leur majorité ».
III. – Au dernier alinéa du II de l’annexe 1, après les mots : « pendant une durée de quatre mois à compter de sa
date d’établissement », sont ajoutés les mots : « ou, pour les personnes mineures à la date d’établissement du
certificat, pendant une durée de quatre mois à compter de leur majorité ».
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 27 sur 98
IV. – Au dernier alinéa du I de l’annexe 3, après les mots : « date d’achèvement de la formation ou de la
séquence de formation correspondant, selon le cas, », sont insérés les mots : « à la date de délivrance de
l’attestation de réussite intermédiaire ou de l’attestation similaire, ».
Art. 3. – Le directeur général des infrastructures, des transports et des mobilités est chargé de l’exécution du
présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 25 mai 2023.
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général des infrastructures,
des transports et des mobilités,
T. COQUIL
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 28 sur 98
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 31 mai 2023 fixant les modalités d’organisation de l’examen de vérification d’aptitude
aux fonctions de pupitreur du ministère de la transition écologique et de la cohésion
des territoires
NOR : TREK2314092A
Arrêtent :
Art. 1er. – Les modalités de l’examen professionnel d’aptitude à la qualification de pupitreur auxquelles sont
soumis les membres des corps appartenant aux catégories B et C relevant du ministère de la transition écologique et
de la cohésion de territoires sont définies aux articles suivants.
Art. 2. – Un mois au moins avant la date de l’examen, le candidat fait parvenir à l’autorité en charge de son
organisation un dossier établi selon un modèle fixé par l’administration constitué notamment des rubriques
suivantes :
1o Un dossier de reconnaissance des acquis de l’expérience professionnelle ;
2o Tous justificatifs attestant de la réalité des éléments déclarés par le candidat, dans la mesure où les activités
décrites dans ce rapport le nécessitent ;
3o Un avis du supérieur hiérarchique attestant des fonctions exercées par le candidat.
Art. 3. – L’examen professionnel d’aptitude à la qualification de pupitreur comprend une épreuve unique.
Cette épreuve orale d’admission, d’une durée de vingt-cinq minutes, consiste en un entretien avec le jury
permettant de s’assurer que le candidat possède les connaissances, compétences ou aptitudes nécessaires à
l’exercice de la fonction de pupitreur.
L’entretien débute par la résolution d’un cas pratique par le candidat, en cinq minutes au plus, sur un sujet de son
choix parmi deux sujets tirés au sort préalablement (temps de préparation : vingt minutes).
L’entretien se termine par une discussion avec le jury, avec des questions pouvant porter sur la résolution du cas
pratique, le parcours du candidat ou le programme de l’examen défini en annexe.
Seul l’entretien avec le jury donne lieu à notation. Le dossier n’est pas noté.
Seuls les candidats ayant obtenu une note au moins égale à 10 sur 20 à cette épreuve peuvent obtenir la
qualification de pupitreur.
Art. 4. – Le jury est composé de trois membres au minimum, dont au moins un fonctionnaire appartenant à un
corps de catégorie A ou assimilé spécialisé dans le domaine du traitement de l’information.
Art. 5. – Le directeur des ressources humaines du ministère de la transition écologique et de la cohésion des
territoires est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 28 sur 98
ANNEXE
PROGRAMME
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 31 mai 2023 fixant les modalités d’organisation de l’examen de vérification d’aptitude
aux fonctions de programmeur système d’exploitation du ministère de la transition écologique
et de la cohésion des territoires
NOR : TREK2314093A
ANNEXE
FONCTIONS DE PROGRAMMEUR DE SYSTÈME D’EXPLOITATION
I. – Connaissances de base
Représentation de l’information.
Quantité d’information.
Saisie et contrôle de l’information.
Transmission de l’information.
Maitrise d’un langage de programmation.
Mode d’exécution d’un programme.
Manipulation de données.
Transmission de données.
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Environnement de la programmation :
Langage de commande.
Programmes utilitaires.
Services systèmes essentiels.
Réservation des ressources.
Editeurs.
Les systèmes : gestion des exécutions, programmes, processus, ordonnancement, threads.
Chargement initial d’un système.
Les systèmes de gestion de données : Types de stockage de données, notion de système de fichiers, droits
d’accès, limites, partages.
Structure de données et formats.
Réseau : architecture, protocoles, configuration et sécurité.
Sécurité du système d’exploitation.
II. – Logiciel
Processus et ressources.
Gestion des entrées-sorties.
Gestion de la ressource mémoire.
Utilisation d’antémémoire.
Système de transmission de données.
Architecture de services.
III. – Technologie
Architecture matérielle.
Supports de l’information.
Les organes de traitement.
Les unités périphériques d’entrée ou de sortie.
Mécanisme de traitement des interruptions.
Eléments constitutifs d’un réseau de transmission de données.
Gestion du code source.
V. – Le droit de l’informatique
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 30 sur 98
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 31 mai 2023 modifiant l’arrêté du 29 novembre 2001 fixant la liste des emplois ouvrant
droit à la nouvelle bonification indiciaire au titre de la politique de la ville à certains personnels
du ministère de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer, en charge des
technologies vertes et des négociations sur le climat
NOR : TREK2314645A
nouvelle bonification indiciaire au titre de la politique de la ville est remplacée à effet du 1er janvier 2023 pour ce
qui concerne la répartition de l’enveloppe de la direction départementale des territoires des Deux-Sèvres, par les
dispositions de l’annexe au présent arrêté.
Art. 2. – Le secrétaire général est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de
la République française.
Fait le 31 mai 2023.
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur du pilotage,
de la performance et de la synthèse,
J.-E. BEYSSIER
ANNEXE
DIRECTION DÉPARTEMENTALE DES TERRITOIRES DES DEUX-SÈVRES
Nombre
Fonction exercée Niveau de qualification Nombre de points (IM)
de l’emploi d’emplois par emploi
Chef de l’unité habitat parc privé – unité habitat parc privé – service prospective A 1 30
planification et habitat
Chef de l’unité habitat parc public – unité habitat parc public – service prospective A 1 30
planification et habitat
Nombre
Fonction exercée Niveau de qualification Nombre de points (IM)
de l’emploi d’emplois par emploi
Chargé de l’habitat indigne – unité habitat parc privé – service prospective planification B 1 30
et habitat
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 13 juin 2023 désignant les opérations de restructuration au sein des services
déconcentrés de l’Etat dans le cadre du transfert aux départements et métropoles ou de la mise
à disposition aux régions des voies non concédées du domaine public routier national ouvrant
droit aux dispositifs indemnitaires d’accompagnement des agents et aux dispositifs de
ressources humaines
NOR : TREK2314921A
Arrêtent :
Art. 1er. – Les réorganisations des services de l’Etat intervenant dans le cadre du transfert des voies non
concédées du domaine public routier national aux départements et métropoles ou de la mise à disposition aux
régions constituent une opération de restructuration, en application de l’article 1er du décret no 2019-1441
du 23 décembre 2019 susvisé.
Dans le cadre de ce transfert ou de cette mise à disposition, elles ouvrent droit aux dispositifs indemnitaires et
d’accompagnement prévus aux articles 2 à 4 du présent arrêté pour chaque emploi et fonction concernés impactés
par une réorganisation de service intervenant, à ce titre, au sein :
– de certaines directions interdépartementales des routes ;
– de certaines directions régionales de l’environnement, de l’aménagement et du logement ;
– de la direction régionale et interdépartementale de l’environnement, de l’aménagement et des transports d’Ile-
de-France.
Sont considérées comme impactés par ces réorganisations, les services et parties de service qui participent à
l’exercice des compétences de l’Etat transférées ou mises à disposition des collectivités territoriales en application
de la décision du 4 janvier 2023 susvisée du ministre chargé des transports.
La liste des directions concernées est fixée en annexe au présent arrêté.
Art. 2. – Les fonctionnaires, les agents contractuels en contrat à durée indéterminée ainsi que les ouvriers des
parcs et ateliers relevant du décret du 5 octobre 2004 susvisé concernés par cette opération de restructuration
peuvent bénéficier :
– de la prime de restructuration de service et de l’allocation d’aide à la mobilité du conjoint dans les conditions
prévues par le décret no 2008-366 du 17 avril 2008 susvisé ;
– de l’indemnité de départ volontaire dans les conditions prévues par le décret no 2008-368 du 17 avril 2008
susvisé ;
– de l’indemnité d’accompagnement à la mobilité fonctionnelle dans les conditions prévues par le décret
no 2019-1444 du 23 décembre 2019 susvisé.
Par ailleurs, les fonctionnaires concernés par cette opération de restructuration peuvent bénéficier du
complément indemnitaire d’accompagnement prévu par le décret du 19 mai 2014 susvisé.
Art. 3. – Dans les conditions fixées par le décret no 2019-1441 du 23 décembre 2019 susvisé, les
fonctionnaires, les agents contractuels en contrat à durée indéterminée ainsi que les ouvriers des parcs et ateliers
relevant du décret du 5 octobre 2004 susvisé pourront bénéficier d’un accompagnement pour l’élaboration de leur
projet professionnel, d’un accès prioritaire à des actions de formation et du congé de transition professionnelle en
vue d’exercer un nouveau métier au sein des secteurs public ou privé.
Les fonctionnaires concernés bénéficient d’une priorité de mutation et de détachement dans les conditions
prévues aux articles 13 et 14 du décret no 2019-1441 du 23 décembre 2019 susvisé.
Art. 4. – Les dispositions du décret no 2019-1442 du 23 décembre 2019 susvisé sont applicables aux
fonctionnaires détachés dans un emploi fonctionnel de direction, d’encadrement ou d’expertise de catégorie A,
concernés par l’opération de restructuration mentionnée à l’article 1er.
Art. 5. – Le bénéfice de ces dispositions est ouvert pour une durée de trois ans à compter de la date de
publication du présent arrêté.
Art. 6. – Le secrétaire général du ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires est
chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 13 juin 2023.
Le ministre de la transition écologique
et de la cohésion des territoires,
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur des ressources humaines,
J. CLEMENT
Le ministre de la transformation
et de la fonction publiques,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice de la synthèse statutaire,
des politiques territoriales et des partenariats,
N. GREEN
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 31 sur 98
ANNEXE
LISTE DES DIRECTIONS CONCERNÉES PAR L’OPÉRATION DE TRANSFERT DES VOIES NON
CONCÉDÉES DU DOMAINE PUBLIC ROUTIER NATIONAL AUX DÉPARTEMENTS ET MÉTROPOLES
OU PAR LA MISE À DISPOSITION AUPRÈS DES RÉGIONS DANS LE CADRE DE LA LOI
DU 21 FÉVRIER 2022
Type de service Direction concernée
Ouest
Centre-Ouest
Sud-Ouest
Massif-Central
Méditerranée
Centre-Est
Est
Grand Est
Occitanie
Pays de la Loire
Provence-Alpes-Côte d’Azur
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 32 sur 98
TEXTES GÉNÉRAUX
d’Azur les deux opérations suivantes ouvrent droit, pour chaque emploi et fonctions concernés, aux dispositifs
indemnitaires et d’accompagnement prévus à l’article 2 suivant :
– la création de l’unité interdépartementale Alpes-Maritimes-Var par fusion de l’unité départementale des
Alpes-Maritimes et de l’unité départementale du Var ;
– la réorganisation du pôle support intégré (PSI).
Art. 2. – Les fonctionnaires et les contractuels en contrat à durée indéterminée concernés, peuvent bénéficier
de l’indemnité de départ volontaire prévue par le décret no 2008-368 du 17 avril 2008 susvisé.
Par ailleurs, les fonctionnaires concernés par les opérations de restructuration mentionnées à l’article 1er du
présent arrêté, peuvent bénéficier du complément indemnitaire d’accompagnement prévu par le décret
du 19 mai 2014 susvisé.
Enfin, les agents assurant les fonctions de :
– adjoint au chef du pôle support intégré / chef de l’unité du numérique (PSI/UNUM) ;
– chef de l’unité de la commande publique au sein du pôle support intégré (PSI/UCP) ;
– chef de l’unité départementale des Alpes-Maritimes ;
– adjoint au chef de l’unité départementale des Alpes-Maritimes ;
– adjoint au chef de l’unité départementale du Var ;
peuvent bénéficier de la prime de restructuration de service et de l’allocation d’aide à la mobilité du conjoint
prévues par le décret no 2008-366 du 17 avril 2008 susvisé.
Art. 3. – Le bénéfice des dispositifs prévus à l’article 2 est ouvert à compter de la date de publication du
présent arrêté jusqu’au 31 décembre 2024.
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 32 sur 98
TEXTES GÉNÉRAUX
MINISTÈRE DE LA CULTURE
Arrêté du 15 juin 2023 autorisant au titre de l’année 2024 l’ouverture d’un examen professionnel
d’avancement au grade de technicien des services culturels et des Bâtiments de France de
classe supérieure du ministère de la culture
NOR : MICB2313302A
Par arrêté de la ministre de la culture en date du 15 juin 2023, est autorisée, au titre de l’année 2024, l’ouverture
d’un examen professionnel d’avancement au grade de technicien des services culturels et des Bâtiments de France
de classe supérieure du ministère de la culture.
Le nombre total de postes offerts à cet examen professionnel sera fixé dans un arrêté ultérieur de la ministre de la
culture.
Pour s’inscrire, les candidats doivent préalablement créer un compte personnel dans l’application d’inscription
Cyclades sur le site du SIEC accessible à l’adresse suivante : https://cyclades.education.gouv.fr/cyccandidat/portal,
s’ils n’en disposent pas déjà d’un.
Une fois le compte-candidat actif, les candidats pourront accéder à cet examen professionnel sur l’application
Cyclades via le menu : « Concours / Recrutements autres ministères / Ministère de la culture ».
Les candidats devront s’inscrire par internet du 12 septembre 2023, à partir de 12 heures, heure de Paris,
au 17 octobre 2023, 17 heures, heure de Paris, à l’adresse suivante :
http://www.culturecommunication.gouv.fr/Aides-demarches/Concours-et-examens-professionnels.
Les candidats pourront modifier les données d’inscription jusqu’à la date de clôture des inscriptions. Toute
modification des données devra faire l’objet d’une nouvelle validation ; la dernière manifestation de volonté du
candidat sera considérée comme seule valable.
En cas d’impossibilité de s’inscrire par internet sur l’application Cyclades, les candidats peuvent s’inscrire par
voie postale :
– soit à l’appui du formulaire d’inscription annexé à cet arrêté ;
– soit par voie de téléchargement sur le site internet des concours du ministère de la culture, à l’adresse
suivante : https://www.culture.gouv.fr/Nous-connaitre/Emploi-et-formation/Concours-et-examens-profes
sionnels/Filiere-technique-et-surveillance/Technicien-des-services-culturels-et-des-batiments-de-France ;
– soit en effectuant une demande de formulaire d’inscription, sur papier libre, accompagnée d’une enveloppe
(format A4) affranchie au tarif en vigueur pour une lettre jusqu’à 80 g, libellée aux nom, prénom et adresse du
candidat. Cette demande devra être adressée au Service interacadémique des examens et concours (SIEC) -
Division des examens et des concours (DEC 4) - Examen professionnel de technicien des services culturels et
des Bâtiments de France de classe supérieure, session 2024 du ministère de la culture, 7, rue Ernest-Renan,
94749 Arcueil Cedex.
Le défaut de réception de la demande de formulaire n’engage en aucune façon la responsabilité de
l’administration. Il revient au candidat de s’assurer de la bonne réception de sa demande par le service
interacadémique des examens et concours.
Les candidats inscrits par voie postale doivent transmettre le formulaire d’inscription papier, dûment complété et
signé, au plus tard le 17 octobre 2023, avant minuit, heure de Paris (cachet de la poste faisant foi), à l’adresse
suivante : Service interacadémique des examens et concours (SIEC) - Division des examens et des concours
(DEC 4) - Examen professionnel de technicien des services culturels et des Bâtiments de France de classe
supérieure session 2024 du ministère de la culture, 7, rue Ernest-Renan, 94749 Arcueil Cedex.
Si le formulaire d’inscription est transmis après le 17 octobre 2023, minuit, heure de Paris (cachet de la poste
faisant foi), l’inscription du candidat n’est pas prise en compte et le candidat n’est pas admis à concourir.
Le défaut de réception du formulaire d’inscription n’engage en aucune façon la responsabilité de
l’administration. Il revient au candidat de s’assurer de la bonne réception de son formulaire d’inscription par le
service interacadémique des examens et concours.
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 33 sur 98
ANNEXE
FORMULAIRE D’INSCRIPTION À L’EXAMEN PROFESSIONNEL D’AVANCEMENT AU GRADE DE TECHNI
CIEN DES SERVICES CULTURELS ET DES BÂTIMENTS DE FRANCE DE CLASSE SUPÉRIEURE
DU MINISTÈRE DE LA CULTURE
Uniquement pour les candidats inscrits par voie papier
Session 2024
Formulaire à faire parvenir au SIEC, DEC 4, examen professionnel de TSCBF de classe supérieure du ministère
de la culture, 7, rue Ernest-Renan, 94749 Arcueil Cedex, au plus tard le 17 octobre 2023, avant minuit, heure de
Paris (cachet de la poste faisant foi).
IDENTIFICATION COORDONNÉES TÉLÉPHONIQUES
ADRESSE D’EXPÉDITION
Résidence, bâtiment :
No :
Rue :
Code postal :
Commune de résidence :
Pays :
Veuillez signer chaque page de ce document pour attester de la validité des éléments qui y sont renseignés.
Veuillez signer chaque page de ce document pour attester de la validité des éléments qui y sont renseignés.
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 34 sur 98
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 21 juin 2023 portant modification des conditions d’inscription de la valve cardiaque
chirurgicale biologique AVALUS de la société MEDTRONIC France SAS au titre Ier de la liste des
produits de santé financés au titre des prestations d’hospitalisation prévue à l’article L. 165-11
du code de la sécurité sociale
NOR : SPRP2317260A
Art. 2. – Le directeur général de la santé, la directrice générale de l’offre de soins et le directeur de la sécurité
sociale sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal
officiel de la République française.
Fait le 21 juin 2023.
Le ministre de la santé
et de la prévention,
Pour le ministre et par délégation :
L’adjointe à la sous-directrice La sous-directrice de la politique
du pilotage de la performance des produits de santé et de la qualité
des acteurs de l’offre de soins, des pratiques et des soins,
E. COHN H. MONASSE
La sous-directrice
du financement
du système de soins,
C. DELPECH
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice
du financement
du système de soins,
C. DELPECH
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 35 sur 98
TEXTES GÉNÉRAUX
NOR : SPRS2317270A
Arrêtent :
Art. 1er. – L’activité de télésurveillance médicale décrite dans l’annexe au présent arrêté est inscrite, sous
forme générique, sur la liste prévue à l’article L. 162-52 du code de la sécurité sociale, dans les conditions et selon
le référentiel mentionné dans cette même annexe.
Art. 2. – Le présent arrêté prend effet à compter du 1er juillet 2023.
Art. 3. – Le directeur général de la santé, la directrice générale de l’offre de soins et le directeur de la sécurité
sociale sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié, ainsi que son
annexe, au Journal officiel de la République française.
Fait le 22 juin 2023.
Le ministre de la santé
et de la prévention,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice de la politique L’adjointe à la sous-directrice
des produits de santé et de la qualité du pilotage de la performance
des pratiques et des soins, des acteurs de l’offre de soins,
H. MONASSE E. COHN
La sous-directrice
du financement
du système de soins,
C. DELPECH
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 35 sur 98
ANNEXE
CHAPITRE 2
MALADIES DE L’APPAREIL RESPIRATOIRE
Section 1
Arrêt respiratoire
Sous-section 1
Activité de télésurveillance médicale relative aux patients adultes souffrant d’insuffisance respiratoire chronique de cause
obstructive ou restrictive relevant des indications de l’ALD 14 (Insuffisance respiratoire chronique grave) sous ventilation
non invasive (VNI) et/ou sous oxygénothérapie à court ou long terme
II. – Description des spécifications techniques minimales des dispositifs médicaux numériques
et, le cas échéant, des accessoires de collecte associés
1. Dispositif médical numérique de télésurveillance médicale
Section A
Spécifications techniques minimales obligatoires
Le dispositif médical numérique doit permettre :
– de transmettre des données nécessaires à la réalisation de la télésurveillance saisies manuellement et/ou
collectées de façon automatique à partir d’objets de collecte connectés et leur mise à disposition à l’opérateur
de télésurveillance ;
– d’extraire des données pour la réalisation des contrôles de son utilisation effective.
Pour la télésurveillance d’un patient sous VNI, le dispositif médical numérique doit permettre de recueillir les
données suivantes :
– nombre d’heures d’utilisation de la ventilation mécanique non invasive sur 24 heures ;
– variation du nombre d’heures d’utilisation de la ventilation mécanique non invasive par périodes successives
de 24 heures ;
– moyenne de la fréquence respiratoire/minute ;
– fuites en L/min.
Pour la télésurveillance d’un patient sous oxygénothérapie, le dispositif médical numérique doit permettre de
recueillir les données suivantes :
– nombre d’heures d’utilisation de l’oxygénothérapie sur 24 heures ;
– débit d’oxygène ;
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 35 sur 98
– saturation en oxygène.
Le format de recueil de ces données doit être prévu pour s’adapter aux différents types de données et à leur
fréquence de collecte en fonction des différents besoins cliniques des patients (qui peut être à la demande ou
quotidienne selon les critères).
La fréquence de collecte et de transmission des données susmentionnées doit être quotidienne. Le dispositif
médical numérique doit permettre l’émission par un algorithme des alertes suivantes :
– alertes de sécurité liées au fonctionnement des DM de ventilation (médiane ou moyenne de la fuite en
litres/minutes sur 24 heures) sur des plages de plusieurs jours consécutifs (au moins 3 jours de suite, jusqu’à
7 jours maximum) ;
– alertes de tendance avec l’historique des mesures ;
– alertes relatives à la non-transmission des données ; ces alertes ne peuvent pas être désactivées par l’opérateur.
Section B
Spécifications techniques minimales obligatoires
18 mois après l’entrée en vigueur du présent arrêté
Le dispositif médical doit permettre :
– une fonction de mise à disposition des données collectées au patient.
Section C
Spécifications techniques recommandées
Pour la télésurveillance d’un patient sous VNI :
– saturation en oxygène (SpO2).
Pour la télésurveillance d’un patient sous oxygénothérapie :
– moyenne de la fréquence respiratoire/minute.
Pour la télésurveillance d’un patient sous VNI et/ou oxygénothérapie :
– fonction de collecte et de transmission d’un questionnaire validé de qualité de vie du patient ;
– recueil des résultats individualisés correspondant aux indicateurs définis lorsqu’ils existent ;
– recueil des résultats nationaux d’utilisation en vie réelle correspondant aux indicateurs définis lorsqu’ils
existent ;
– fonction permettant la transmission par l’opérateur, au service du contrôle médical, des données nécessaires
au suivi de l’utilisation effective du DMN et des résultats individualisés ou nationaux d’utilisation en vie
réelle correspondant aux indicateurs définis lorsqu’ils existent ;
– collecte et transmission des données en continu.
Dans le cadre d’une télésurveillance de patients sous VNI et oxygénothérapie, les exigences précitées se
cumulent.
1. Conditions de prescription
a) Conditions générales de prescription
Le recours à la télésurveillance relève d’une décision partagée entre le patient et le médecin prescripteur. A
l’issue de cette décision partagée, la prescription médicale associe systématiquement :
1. La fourniture d’un DMN de télésurveillance et de ses éventuels accessoires de collecte de données répondant
aux spécifications techniques définies précédemment.
2. Une surveillance médicale ayant pour objet l’analyse des données et alertes transmises au moyen des
dispositifs médicaux numériques et toutes les actions nécessaires à la mise en place de la télésurveillance, au
paramétrage du DMN, à la formation du patient à son utilisation, à la vérification et au filtrage des alertes,
ainsi, qu’un accompagnement thérapeutique.
Les actes de télémédecine sont réalisés avec le consentement libre et éclairé de la personne, en application
notamment des dispositions des articles L. 1111-2 et L. 1111-4 du code de la santé publique. Ce devoir
d’information porte en outre sur les modalités de réalisation de l’acte et de transmission des données et alertes au
professionnel de santé requis en vue de la réalisation de l’acte de télémédecine.
L’information préalable délivrée au patient en amont comprend explicitement les deux possibilités de suivi : par
suivi conventionnel seul ou par télésurveillance. L’équipe médicale doit pouvoir assurer un suivi conventionnel en
cas de refus du patient ou à défaut orienter le patient vers un ou des professionnels de santé en mesure de réaliser ce
suivi conventionnel. Les modalités de l’accompagnement thérapeutique (présentiel ou distanciel) doivent être
expliquées de façon claire au patient.
Le consentement du patient ou, le cas échéant, de son représentant légal est recueilli par tout moyen dont la voie
électronique, par le médecin prescripteur. Le consentement porte sur l’acte de télésurveillance et sur le traitement
des données à caractère personnel relatives au patient.
L’accord du patient sur la transmission des données nécessaires à la mise en œuvre du contrôle de l’utilisation
effective du dispositif médical numérique de télésurveillance et, lorsqu’ils existent, à l’obtention de résultats
individualisés ou nationaux d’utilisation en vie réelle évalués sur le fondement d’indicateurs définis dans le
référentiel doit également être recueilli.
La trace du consentement du patient est conservée dans le dossier médical de ce dernier. En cas de refus du
patient, celui-ci est également inscrit dans le dossier médical.
b) Qualification des prescripteurs
Pour les patients sous VNI avec ou sans oxygène : la prescription de télésurveillance peut être réalisée par les
médecins qui prescrivent la VNI à savoir le médecin pneumologue, le médecin réanimateur, le médecin neurologue
ou le médecin spécialisé en médecine physique ou de réadaptation exerçant dans un centre de référence ou un
centre de compétences des maladies neuromusculaires.
Pour les patients sous oxygénothérapie : la prescription de télésurveillance est réalisée par le médecin
pneumologue.
c) Durée de prescription
– période d’essai initiale à la fin de laquelle l’opérateur doit évaluer l’intérêt de la prestation de télésurveillance
médicale du patient : 1 mois ;
– durée de primo-prescription suite à la période d’essai initiale : au maximum de 3 mois ;
– durée de prescription suite à la primo-prescription : au maximum de 6 mois ;
– durée de suivi du patient : prescription renouvelable.
d) Conditions de renouvellement de prescription
A l’issue de la prescription et de la période d’essai initiale, afin d’apprécier la pertinence d’un éventuel
renouvellement de la prescription, le prescripteur réévalue l’intérêt pour le patient de la télésurveillance, sans
donner nécessairement lieu à une consultation.
Ce point permet de vérifier que le patient présente toujours les critères nécessitant une télésurveillance, qu’il
adhère à la télésurveillance mise en place notamment par l’évaluation de sa satisfaction, d’évaluer l’intérêt de la
télésurveillance en termes de qualité de vie et, si les conditions sont réunies, de procéder au renouvellement de la
prescription de télésurveillance.
L’accompagnement thérapeutique et les réévaluations précédant tout renouvellement potentiel permettent
d’évaluer cet usage effectif et l’adhésion du patient à la télésurveillance.
Si le médecin prescripteur du renouvellement est différent du prescripteur initial, il en informe le médecin
prescripteur initial.
La réévaluation de l’intérêt pour le patient du suivi par télésurveillance est répétée avant chaque éventuel
renouvellement.
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 35 sur 98
A tout moment la télésurveillance peut être interrompue par décision partagée entre médecin et patient ou par
décision du médecin après échange. Elle l’est notamment dans les cas suivants :
– à la demande du patient ;
– en l’absence, durant une période de deux mois (deux fois la période facturable), d’une utilisation effective
suffisante du dispositif médical numérique de télésurveillance, soit une remontée de données inférieure à 50 %
des données normalement nécessaire à la bonne réalisation de la télésurveillance. En cas de remontée de
données inférieures à 50 % des données le premier mois, il est recommandé que la télésurveillance réalisée par
l’opérateur médical soit renforcée.
Dans ce cas, la télésurveillance doit être interrompue à l’issue de cette période de deux mois, sauf dans les cas où
cette absence d’utilisation a été programmée entre le patient, l’opérateur et l’exploitant (ex : déplacement du patient
qui induit une impossibilité de collecte de données) et a conduit à ne pas facturer la période en question.
En cas de consultation médicale spécifique au renouvellement de l’activité de télésurveillance médicale, celle-ci
est financée dans le cadre du forfait de télésurveillance et ne donne pas lieu à une facturation de consultation.
En cas de besoin, après avoir vérifié qu’aucun problème technique n’empêche l’utilisation effective du DMN,
l’accompagnement thérapeutique doit être adapté/renforcé.
V. – Conditions d’inscription
Conformément à l’article R. 162-87, des données permettant de confirmer l’intérêt de la télésurveillance en vie
réelle en termes d’amélioration clinique de l’état de santé du patient et de gain significatif dans l’organisation des
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 35 sur 98
soins ou l’intérêt de santé publique qui en découle seront requises pour renouveler l’inscription de la présente
activité de télésurveillance.
1. Durée d’inscription du référentiel générique : 3 ans.
2. Périodicité de facturation du forfait : 1 mois.
3. Forfait applicable à l’opérateur de télésurveillance médicale : tarif du forfait opérateur de niveau 2 défini à
l’arrêté du 16 mai 2023 fixant le montant forfaitaire de l’activité de télésurveillance médicale prise en charge
par l’assurance maladie prévu aux II et III de l’article R. 162-95 du code de la sécurité sociale, ainsi que les
modulations applicables à ces tarifs et la périodicité de leur révision.
4. Forfait applicable à l’exploitant du DMN : intérêt organisationnel défini à l’article 1er de l’arrêté du
16 mai 2023 fixant le montant forfaitaire de l’activité de télésurveillance médicale prise en charge par
l’assurance maladie prévu aux II et III de l’article R. 162-95 du code de la sécurité sociale, ainsi que les
modulations applicables à ces tarifs et la périodicité de leur révision.
Code Nomenclature
TEXTES GÉNÉRAUX
NOR : SPRS2317273A
Arrêtent :
Art. 1er. – Les activités de télésurveillance médicale décrites dans l’annexe au présent arrêté sont inscrites, sous
forme générique, sur la liste prévue à l’article L. 162-52 du code de la sécurité sociale, dans les conditions et selon
les référentiels mentionnés dans cette même annexe.
Art. 2. – Le présent arrêté prend effet à compter du 1er juillet 2023.
Art. 3. – Le directeur général de la santé, la directrice générale de l’offre de soins et le directeur de la sécurité
sociale sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié, ainsi que son
annexe, au Journal officiel de la République française.
Fait le 22 juin 2023.
Le ministre de la santé
et de la prévention,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice de la politique L’adjointe à la sous-directrice
des produits de santé et de la qualité du pilotage de la performance
des pratiques et des soins, des acteurs de l’offre de soins,
H. MONASSE E. COHN
La sous-directrice
du financement
du système de soins,
C. DELPECH
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 36 sur 98
ANNEXE
CHAPITRE 4
MALADIES ENDOCRINIENNES, NUTRITIONNELLES OU MÉTABOLIQUE
Section 1
Maladies endocriniennes
Sous-section 1
Activité de télésurveillance médicale relative aux patients diabétiques de type 1 pour optimiser le contrôle glycémique ou en
cas de déséquilibre glycémique et aux patients diabétiques de type 2 traités sous insuline pour optimiser le contrôle
glycémique ou en cas de déséquilibre glycémique
Section A
Spécifications techniques minimales obligatoires
Le dispositif médical numérique doit permettre :
– de transmettre des données nécessaires à la réalisation de la télésurveillance saisies manuellement et/ou
collectées de façon automatique à partir d’objets de collecte connectés et leur mise à disposition à l’opérateur
de télésurveillance ;
– d’extraire des données pour la réalisation des contrôles de son utilisation effective.
Le dispositif médical numérique doit permettre de recueillir les données suivantes :
– taux de glucose interstitiel, pour les systèmes à boucle semi fermée en continu et pour les patients équipés
d’un système flash d’autosurveillance avec a minima 4 scans par jour ;
– et/ou glycémie capillaire : avec la collecte de 2 à 4 mesures par jour si l’insulinothérapie comprend une
injection d’insuline par jour ou la transmission de 4 mesures par jour si l’insulinothérapie comprend plus
d’une injection d’insuline par jour ;
– toutes les données relatives au traitement : doses d’insuline basales et bolus, débit de la pompe ou doses
d’insuline injectées par stylos connectés).
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 36 sur 98
Le format de recueil de ces données doit être prévu pour s’adapter aux différents types de données et à leur
fréquence de collecte en fonction des différents besoins cliniques des patients (qui peut être à la demande ou
quotidienne selon les critères).
La fréquence de collecte et de transmission des données susmentionnées doit être au minimum hebdomadaire,
voire plus rapprochée selon les enjeux du suivi.
Le dispositif médical numérique doit permettre l’émission par un algorithme des alertes suivantes :
– alertes de signalements des mesures de glycémie capillaire ou de glucose interstitiel hors de la zone cible ;
– alertes relatives à la non-transmission des données nécessaires au fonctionnement des alertes ; ces alertes ne
peuvent pas être désactivées par l’opérateur ;
– alertes de signalement des hypoglycémies sévères dont le seuil a été défini par le médecin effectuant la
télésurveillance.
Section B
Spécifications techniques obligatoires 18 mois après l’entrée en vigueur du présent arrêté
Le dispositif médical doit permettre :
– une fonction de mise à disposition des données collectées au patient.
Section C
Spécifications techniques recommandées
– données relatives à l’alimentation ;
– données relatives à l’activité physique ;
– fonction de collecte et de transmission d’un questionnaire validé de qualité de vie du patient ;
– informations contextuelles relatives à toute situation particulière ou évènement intercurrent pouvant
déstabiliser le diabète ;
– recueil des résultats individualisés correspondant aux indicateurs définis lorsqu’ils existent ;
– recueil des résultats nationaux d’utilisation en vie réelle correspondant aux indicateurs définis lorsqu’ils
existent ;
– fonction permettant la transmission par l’opérateur, au service du contrôle médical, des données nécessaires
au suivi de l’utilisation effective du DMN et des résultats individualisés ou nationaux d’utilisation en vie
réelle correspondant aux indicateurs définis lorsqu’ils existent.
Il est réalisé par un ou plusieurs professionnels de santé de l’équipe de télésurveillance (médecin, IDE, IPA, etc.)
et a pour objectif de permettre au patient :
– de s’impliquer en tant qu’acteur dans son parcours de soins ;
– de mieux connaitre sa pathologie et les composantes de sa prise en charge ;
– d’adopter les réactions appropriées à mettre en œuvre en lien avec son projet de télésurveillance.
L’accompagnement thérapeutique doit définir et tracer des objectifs de progression simples, atteignables,
individualisés et pertinents en tenant compte de ceux fixés lors des séances précédentes.
Il a pour objectifs de confirmer les informations collectées et de donner des conseils sur notamment : la maladie,
les signes d’alerte, la gestion des complications, les règles hygiéno-diététiques appropriées, les modes de vie, la
surveillance et l’ajustement du traitement.
La première séance qui suit l’initiation de la télésurveillance permet également d’évaluer l’adhésion du patient à
la télésurveillance et de répondre à ses éventuelles questions sur le suivi mis en place. Elle est réalisée le premier
mois, préférentiellement en présentiel.
Les séances peuvent être organisées en présentiel ou à distance en fonction de l’organisation choisie entre
l’équipe de télésurveillance et le patient.
Cet accompagnement thérapeutique tout au long du projet de télésurveillance est indispensable pour permettre
au patient de s’impliquer dans sa surveillance et d’adhérer ainsi à son plan de soin.
Il nécessite l’accord préalable du patient.
A l’issue du premier mois de télésurveillance qui nécessite un accompagnement thérapeutique rapproché, la
fréquence de l’accompagnement thérapeutique est à adapter aux objectifs, aux besoins du patient et à sa pathologie.
En cas de besoin, après avoir vérifié qu’aucun problème technique n’empêche l’utilisation effective du DMN,
l’accompagnement thérapeutique doit être adapté/renforcé.
ou à la continuité des soins ou à son suivi médico-social et social. Ces informations sont réputées confiées par la
personne à l’ensemble de l’équipe.
Le partage, entre des professionnels ne faisant pas partie de la même équipe de soins, d’informations nécessaires
à la prise en charge d’une personne requiert son consentement préalable, recueilli par tout moyen, y compris de
façon dématérialisée, dans des conditions définies par décret pris après avis de la Commission nationale de
l’informatique et des libertés. »
Les conditions d’application sont définies aux articles D. 1110-3 et suivants du code de la santé publique.
télésurveillance en termes de qualité de vie et, si les conditions sont réunies, de procéder au renouvellement de la
prescription de télésurveillance.
L’accompagnement thérapeutique et les réévaluations précédant tout renouvellement potentiel permettent
d’évaluer cet usage effectif et l’adhésion du patient à la télésurveillance.
Si le médecin prescripteur du renouvellement est différent du prescripteur initial, il en informe le médecin
prescripteur initial.
La réévaluation de l’intérêt pour le patient du suivi par télésurveillance est répétée avant chaque éventuel
renouvellement.
A tout moment la télésurveillance peut être interrompue par décision partagée entre médecin et patient ou par
décision du médecin après échange. Elle l’est notamment dans les cas suivants :
– à la demande du patient ;
– en l’absence, durant une période de deux mois (deux fois la période facturable), d’une utilisation effective
suffisante du dispositif médical numérique de télésurveillance, soit une remontée de données inférieure à 50 %
des données normalement nécessaire à la bonne réalisation de la télésurveillance. En cas de remontée de
données inférieures à 50 % des données le premier mois, il est recommandé que la télésurveillance réalisée par
l’opérateur de télésurveillance médicale soit renforcée.
Dans ce cas, la télésurveillance doit être interrompue à l’issue de cette période de deux mois, sauf dans les cas où
cette absence d’utilisation a été programmée entre le patient, l’opérateur et l’exploitant (ex : déplacement du patient
qui induit une impossibilité de collecte de données) et a conduit à ne pas facturer la période en question. En cas de
consultation médicale spécifique au renouvellement de l’activité de télésurveillance médicale, celle-ci est financée
dans le cadre du forfait de télésurveillance et ne donne pas lieu à une facturation de consultation.
et les heures définies par l’opérateur de télésurveillance. Le patient est donc informé qu’en cas d’urgence, il doit
contacter un numéro d’appel d’urgence.
V. – Conditions d’inscription
1. Durée d’inscription du référentiel générique : 3 ans
Conformément à l’article R. 162-87, des données permettant de confirmer l’intérêt de la télésurveillance en vie
réelle en termes d’amélioration clinique de l’état de santé du patient et de gain significatif dans l’organisation des
soins ou l’intérêt de santé publique qui en découle seront requises pour renouveler l’inscription de la présente
activité de télésurveillance.
1. Périodicité de facturation du forfait : 1 mois.
2. Forfait applicable à l’opérateur de télésurveillance médicale : tarif du forfait opérateur de niveau 2 défini à
l’arrêté du 16 mai 2023 fixant le montant forfaitaire de l’activité de télésurveillance médicale prise en charge
par l’assurance maladie prévu aux II et III de l’article R. 162-95 du code de la sécurité sociale, ainsi que les
modulations applicables à ces tarifs et la périodicité de leur révision.
3. Forfait applicable à l’exploitant du DMN : intérêt organisationnel défini à l’article 1er de l’arrêté du
16 mai 2023 fixant le montant forfaitaire de l’activité de télésurveillance médicale prise en charge par
l’assurance maladie prévu aux II et III de l’article R. 162-95 du code de la sécurité sociale, ainsi que les
modulations applicables à ces tarifs et la périodicité de leur révision.
Code Nomenclature
CHAPITRE 5
GROSSESSE, ACCOUCHEMENT OU PUERPÉRALITÉ
Section 1
Certaines affections précisées de la mère liées principalement à la grossesse
Sous-section 1
Activité de télésurveillance médicale relative aux patientes ayant un diabète gestationnel traité par insuline
– d’extraire des données pour la réalisation des contrôles de son utilisation effective.
Le dispositif médical numérique doit permettre de recueillir les données suivantes :
– taux de glucose interstitiel, pour les systèmes à boucle semi fermée en continu et pour les patients équipés
d’un système flash d’autosurveillance avec a minima 4 scans par jour ;
– et/ou glycémie capillaire : avec la collecte de 2 à 4 mesures par jour si l’insulinothérapie comprend une
injection d’insuline par jour ou la transmission de 4 mesures par jour si l’insulinothérapie comprend plus
d’une injection d’insuline par jour ;
– toutes les données relatives au traitement : doses d’insuline basales et bolus, débit de la pompe ou doses
d’insuline injectées par stylos connectés).
Le format de recueil de ces données doit être prévu pour s’adapter aux différents types de données et à leur
fréquence de collecte en fonction des différents besoins cliniques des patients (qui peut être à la demande ou
quotidienne selon les critères).
La fréquence de collecte et de transmission des données susmentionnées doit être au minimum hebdomadaire,
voire plus rapprochée selon les enjeux du suivi.
Le dispositif médical numérique doit permettre l’émission par un algorithme des alertes suivantes :
– alertes de signalements des mesures de glycémie capillaire ou de glucose interstitiel hors de la zone cible ;
– alertes relatives à la non-transmissions des données nécessaires au fonctionnement des alertes ; ces alertes ne
peuvent pas être désactivées par l’opérateur ;
– alertes de signalement des hypoglycémies sévères dont le seuil a été défini par le médecin effectuant la
télésurveillance.
Section B
Spécifications techniques obligatoires 18 mois après l’entrée en vigueur du présent arrêté
Le dispositif médical doit permettre :
– une fonction de mise à disposition des données collectées au patient.
Section C
Spécifications techniques recommandées
– données relatives à l’alimentation ;
– données relatives à l’activité physique ;
– fonction de collecte et de transmission d’un questionnaire validé de qualité de vie du patient ;
– informations contextuelles relatives à toute situation particulière ou évènement intercurrent pouvant
déstabiliser le diabète ;
– recueil des résultats individualisés correspondant aux indicateurs définis lorsqu’ils existent ;
– recueil des résultats nationaux d’utilisation en vie réelle correspondant aux indicateurs définis lorsqu’ils
existent ;
– fonction permettant la transmission par l’opérateur, au service du contrôle médical, des données nécessaires
au suivi de l’utilisation effective du DMN et des résultats individualisés ou nationaux d’utilisation en vie
réelle correspondant aux indicateurs définis lorsqu’ils existent.
– l’infirmier peut participer à la télésurveillance soit dans le cadre de ses compétences propre, soit dans le cadre
d’un protocole de coopération entre professionnels de santé, soit dans le cadre de la pratique avancée.
En fonction des données transmises, d’autres professionnels de santé peuvent être sollicités par le médecin
télésurveillant dans le cadre du parcours de soins du patient.
– d’adopter les réactions appropriées à mettre en œuvre en lien avec son projet de télésurveillance.
L’accompagnement thérapeutique doit définir et tracer des objectifs de progression simples, atteignables,
individualisés et pertinents en tenant compte de ceux fixés lors des séances précédentes.
Il a pour objectifs de confirmer les informations collectées et de donner des conseils sur notamment : la maladie,
les signes d’alerte, la gestion des complications, les règles hygiéno-diététiques appropriées, les modes de vie, la
surveillance et l’ajustement du traitement.
La première séance qui suit l’initiation de la télésurveillance permet également d’évaluer l’adhésion du patient à
la télésurveillance et de répondre à ses éventuelles questions sur le suivi mis en place. Elle est réalisée le premier
mois, préférentiellement en présentiel.
Les séances peuvent être organisées en présentiel ou à distance en fonction de l’organisation choisie entre
l’équipe de télésurveillance et le patient.
Cet accompagnement thérapeutique tout au long du projet de télésurveillance est indispensable pour permettre
au patient de s’impliquer dans sa surveillance et d’adhérer ainsi à son plan de soin.
Il nécessite l’accord préalable du patient.
A la suite du premier mois de télésurveillance qui nécessite un accompagnement thérapeutique rapproché, la
fréquence de l’accompagnement thérapeutique est à adapter aux objectifs, aux besoins du patient et à sa pathologie.
En cas de besoin, après avoir vérifié qu’aucun problème technique n’empêche l’utilisation effective du DMN,
l’accompagnement thérapeutique doit être adapté/renforcé.
façon dématérialisée, dans des conditions définies par décret pris après avis de la Commission nationale de
l’informatique et des libertés. »
Les conditions d’application sont définies aux articles D. 1110-3 et suivants du code de la santé publique.
1. Conditions de prescription
a) Conditions générales de prescription
Le recours à la télésurveillance relève d’une décision partagée entre le patient et le médecin prescripteur. A
l’issue de cette décision partagée, la prescription médicale associe systématiquement :
1. La fourniture d’un DMN de télésurveillance et de ses éventuels accessoires de collecte de données répondant
aux spécifications techniques définies précédemment.
2. Une surveillance médicale ayant pour objet l’analyse des données et alertes transmises au moyen des
dispositifs médicaux numériques et toutes les actions nécessaires à la mise en place de la télésurveillance, au
paramétrage du DMN, à la formation du patient à son utilisation, à la vérification et au filtrage des alertes,
ainsi, qu’un accompagnement thérapeutique.
Les actes de télémédecine sont réalisés avec le consentement libre et éclairé de la personne, en application
notamment des dispositions des articles L. 1111-2 et L. 1111-4 du code de la santé publique. Ce devoir
d’information porte en outre sur les modalités de réalisation de l’acte et de transmission des données et alertes au
professionnel de santé requis en vue de la réalisation de l’acte de télémédecine.
L’information préalable délivrée au patient en amont comprend explicitement les deux possibilités de suivi : par
suivi conventionnel seul ou par télésurveillance. L’équipe médicale si elle comprend un spécialiste en diabétologie
doit pouvoir assurer un suivi conventionnel en cas de refus du patient ou à défaut orienter le patient vers un ou des
professionnels de santé en mesure de réaliser ce suivi conventionnel. Les modalités de l’accompagnement
thérapeutique (présentiel ou distanciel) doivent être expliquées de façon claire au patient.
Le consentement du patient ou, le cas échéant, de son représentant légal est recueilli par tout moyen dont la voie
électronique, par le médecin prescripteur. Le consentement porte sur l’acte de télésurveillance et sur le traitement
des données à caractère personnel relatives au patient.
L’accord du patient sur la transmission des données nécessaires à la mise en œuvre du contrôle de l’utilisation
effective du dispositif médical numérique de télésurveillance et, lorsqu’ils existent, à l’obtention de résultats
individualisés ou nationaux d’utilisation en vie réelle évalués sur le fondement d’indicateurs définis dans le
référentiel doit également être recueilli.
La trace du consentement du patient est conservée dans son dossier médical. En cas de refus du patient, celui-ci
est également inscrit dans le dossier médical.
b) Qualification des prescripteurs
Pour les patientes ayant un diabète gestationnel traité par insuline la primo-prescription de télésurveillance est
réalisée : médecin spécialiste en diabétologie-endocrinologie, médecin spécialiste en médecine interne en
association avec le diabétologue, médecin traitant du patient en association avec le diabétologue ou gynécologue en
association avec le diabétologue.
c) Durée de prescription
– période d’essai initiale à la fin de laquelle l’opérateur doit évaluer l’intérêt de la prestation de télésurveillance
médicale du patient : 1 mois ;
– durée de prescription (primo-prescription et renouvellements) suite à la période d’essai initiale : au maximum
de 3 mois ;
– durée de suivi du patient : prescription renouvelable jusqu’à la fin de la grossesse.
d) Conditions de renouvellement de prescription
A l’issue de la primo-prescription et de la période d’essai initiale, afin d’apprécier la pertinence d’un éventuel
renouvellement de la prescription, le prescripteur réévalue l’intérêt pour le patient de la télésurveillance, sans
donner nécessairement lieu à une consultation.
Ce point permet de vérifier que le patient présente toujours les critères nécessitant une télésurveillance, qu’il
adhère à la télésurveillance mise en place notamment par l’évaluation de sa satisfaction, d’évaluer l’intérêt de la
télésurveillance en termes de qualité de vie et, si les conditions sont réunies, de procéder au renouvellement de la
prescription de télésurveillance.
Les séances conduites lors de l’accompagnement thérapeutique et les réévaluations précédant tout
renouvellement potentiel permettent d’évaluer cet usage effectif et l’adhésion du patient à la télésurveillance.
Si le médecin prescripteur du renouvellement est différent du prescripteur initial, il en informe le médecin
prescripteur initial.
La réévaluation de l’intérêt pour le patient du suivi par télésurveillance est répétée avant chaque éventuel
renouvellement.
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 36 sur 98
A tout moment la télésurveillance peut être interrompue par décision partagée entre médecin et patient ou par
décision du médecin après échange. Elle l’est notamment dans les cas suivants :
– à la demande du patient ;
– en l’absence, durant une période de deux mois (deux fois la période facturable), d’une utilisation effective
suffisante du dispositif médical numérique de télésurveillance, soit une remontée de données inférieure à 50 %
des données normalement nécessaire à la bonne réalisation de la télésurveillance. En cas de remontée de
données inférieures à 50 % des données le premier mois, il est recommandé que la télésurveillance réalisée par
l’opérateur médical soit renforcée.
Dans ce cas, la télésurveillance doit être interrompue à l’issue de cette période de deux mois, sauf dans les cas où
cette absence d’utilisation a été programmée entre le patient, l’opérateur et l’exploitant (ex : déplacement du patient
qui induit une impossibilité de collecte de données) et a conduit à ne pas facturer la période en question.
En cas de consultation médicale spécifique au renouvellement de l’activité de télésurveillance médicale, celle-ci
est financée dans le cadre du forfait de télésurveillance et ne donne pas lieu à une facturation de consultation.
et les heures définies par l’opérateur de télésurveillance. Le patient est donc informé qu’en cas d’urgence, il doit
contacter un numéro d’appel d’urgence.
V. – Conditions d’inscription
Conformément à l’article R. 162-87, des données permettant de confirmer l’intérêt de la télésurveillance en vie
réelle en termes d’amélioration clinique de l’état de santé du patient et de gain significatif dans l’organisation des
soins ou l’intérêt de santé publique qui en découle seront requises pour renouveler l’inscription de la présente
activité de télésurveillance.
1. Durée d’inscription du référentiel générique : 2 ans.
2. Périodicité de facturation du forfait : 1 mois.
3. Forfait applicable à l’opérateur de télésurveillance médicale : tarif du forfait opérateur de niveau 2 défini à
l’arrêté du 16 mai 2023 fixant le montant forfaitaire de l’activité de télésurveillance médicale prise en charge
par l’assurance maladie prévu aux II et III de l’article R. 162-95 du code de la sécurité sociale, ainsi que les
modulations applicables à ces tarifs et la périodicité de leur révision.
4. Forfait applicable à l’exploitant du DMN : intérêt organisationnel défini à l’article 1er de l’arrêté du
16 mai 2023 fixant le montant forfaitaire de l’activité de télésurveillance médicale prise en charge par
l’assurance maladie prévu aux II et III de l’article R. 162-95 du code de la sécurité sociale, ainsi que les
modulations applicables à ces tarifs et la périodicité de leur révision.
Code Nomenclature
TEXTES GÉNÉRAUX
NOR : SPRS2317275A
Arrêtent :
Art. 1er. – L’activité de télésurveillance médicale décrite dans l’annexe au présent arrêté est inscrite, sous
forme générique, sur la liste prévue à l’article L. 162-52 du code de la sécurité sociale, dans les conditions et selon
le référentiel mentionné dans cette même annexe.
Art. 2. – Le présent arrêté prend effet à compter du 1er juillet 2023.
Art. 3. – Le directeur général de la santé, la directrice générale de l’offre de soins et le directeur de la sécurité
sociale sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié, ainsi que son
annexe, au Journal officiel de la République française.
Fait le 22 juin 2023.
Le ministre de la santé
et de la prévention,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice de la politique L’adjointe à la sous-directrice
des produits de santé et de la qualité du pilotage de la performance
des pratiques et des soins, des acteurs de l’offre de soins,
H. MONASSE E. COHN
La sous-directrice
du financement
du système de soins,
C. DELPECH
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ANNEXE
CHAPITRE 1er
MALADIES DE L’APPAREIL URINAIRE
Section 1
Insuffisance rénale
Sous-section 1
Activité de télésurveillance médicale
– des patients transplantés rénaux ayant été greffés il y a plus de 3 mois ;
– des patients dialysés à domicile quel qu’en soit le mode (hémodialyse ou dialyse péritonéale ;
– des patients dialysés chroniques en unité de dialyse médicalisée (UDM) ou en unité d’autodialyse ; - des
patients présentant une maladie rénale chronique (MRC) de stade IV (débit de filtration glomérulaire compris
entre 15 et 30 ml/min/1,73 m2) ou de stade V (débit de filtration glomérulaire inférieur à 15 ml/min/1,73 m2).
II. – Description des spécifications techniques minimales des dispositifs médicaux numériques
et le cas échéant, des accessoires de collecte associés
1. Dispositif médical numérique de télésurveillance médicale
Section A
Spécifications techniques minimales obligatoires
Le dispositif médical numérique doit permettre :
– de transmettre des données nécessaires à la réalisation de la télésurveillance saisies manuellement et/ou
collectées de façon automatique à partir d’objets de collecte connectés et leur mise à disposition à l’opérateur
de télésurveillance ;
– d’extraire des données pour la réalisation des contrôles de son utilisation effective.
Le dispositif médical numérique doit permettre de recueillir les données suivantes :
– pour les patients dialysés (à domicile en hémodialyse, en UDM ou en unité d’autodialyse) :
– en début de séance : poids réel, poids sec, pression artérielle, fréquence cardiaque ;
– en cours de séance : perte de poids, taux d’ultrafiltration, pression artérielle machine, pression veineuse
machine, pression artérielle, fréquence cardiaque ;
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 37 sur 98
– en fin de séance : poids de sortie, variation par rapport au poids sec, fréquence cardiaque, pression artérielle,
durée de compression des poids ;
– pour les patients transplantés rénaux ayant été greffés il y a plus de 3 mois :
– pression artérielle ;
– dosage sanguin de créatinine ;
– dosage sanguin de médicaments immunosuppresseurs ;
– numération formule sanguine ;
– ionogramme sanguin ;
– dosage albuminurie (rapport albuminurie/créatininurie ou recueil sur 24 heures) ou dosage protéinurie
(rapport protéinurie/créatininurie ou recueil sur 24 heures ;
– patients présentant une maladie rénale chronique de stade 4 ou 5 :
– pression artérielle ;
– dosage sanguin de créatinine ;
– numération formule sanguine ;
– ionogramme sanguin ;
– dosage albuminurie (rapport albuminurie/créatininurie ou recueil sur 24 heures) ou dosage protéinurie
(rapport protéinurie/créatininurie ou recueil sur 24 heures ;
– pour les patients dialysés à domicile en dialyse péritonéale :
– poids ;
– pression artérielle ;
– taux d’ultrafiltration ;
– volume des poches.
Le format de recueil de ces données doit être prévu pour s’adapter aux différents types de données et à leur
fréquence de collecte en fonction des différents besoins cliniques des patients (qui peut être à la demande ou
quotidienne, selon les critères).
La fréquence de collecte et de transmission des données susmentionnées doit être au minimum hebdomadaire,
voire plus rapprochée selon les enjeux du suivi prescrit, à l’exception des données issues d’un examen biologique
pour lesquelles la fréquence peut être de mensuelle à trimestrielle.
Le dispositif médical numérique doit permettre l’émission par un algorithme des alertes suivantes :
– alertes de signalement en cas de données mesurées hors de la zone cible définis par le médecin effectuant la
télésurveillance ;
– alertes relatives à la non-transmission des données ; ces alertes ne peuvent pas être désactivées par l’opérateur.
Section B
Spécifications techniques obligatoires 18 mois
après l’entrée en vigueur du présent arrêté
Patients présentant une maladie rénale chronique de stade 4 ou 5 :
– poids.
Pour tous les patients :
Le dispositif médical doit permettre :
– une fonction de mise à disposition des données collectées au patient.
Section C
Spécifications techniques recommandées
– pour les patients dialysés à domicile en dialyse péritonéale :
– diurèse ;
– photographies de l’orifice du cathéter ;
– aspect du liquide péritonéal ;
– déroulement des cycles nocturnes et rapport des alarmes du cycleur (si dialyse péritonéale automatisée) ;
– température corporelle ;
– pour les patients transplantés rénaux ayant été greffés il y a plus de 3 mois :
– poids ;
– pour tous les patients :
– fonction de collecte et de transmission d’un questionnaire validé de qualité de vie du patient ;
– recueil des résultats individualisés correspondant aux indicateurs définis, lorsqu’ils existent ;
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– recueil des résultats nationaux d’utilisation en vie réelle correspondant aux indicateurs définis lorsqu’ils
existent ;
– fonction permettant la transmission par l’opérateur, au service du contrôle médical, des données nécessaires
au suivi de l’utilisation effective du DMN et des résultats individualisés ou nationaux d’utilisation en vie
réelle correspondant aux indicateurs définis lorsqu’ils existent ;
– fonction permettant l’accès aux bilans biologiques et la transmission de ces données de façon automatique et
structurée.
patients. Par des protocoles de coopération, ils opèrent entre eux des transferts d’activités ou d’actes de soins ou de
prévention ou réorganisent leurs modes d’intervention auprès du patient. En complément de la qualification des
professionnels nécessaire, les protocoles de coopération précisent les formations nécessaires à leur mise en œuvre.
Le patient est informé des conditions de sa prise en charge dans le cadre d’un protocole de coopération.
L’infirmier en pratique avancée (IPA) peut également être impliqué dans des actes de télésurveillance. Les IPA
peuvent effectuer tout acte d’évaluation clinique et de conclusions clinique ou tout acte de surveillance clinique et
paraclinique, consistant à adapter le suivi du patient en fonction des résultats des actes techniques ou des examens
complémentaires ou de l’environnement global du patient ou reposant sur l’évaluation de l’adhésion et des
capacités d’adaptation du patient à son traitement ou sur l’évaluation des risques liés aux traitements
médicamenteux et non médicamenteux (article R. 4301-3 du code de la santé publique).
Après filtrage des alertes, en fonction des données recueillies, le médecin en charge de la télésurveillance les
interprète et son analyse médicale peut le conduire, le cas échéant après consultation ou téléconsultation, à des
propositions d’adaptations du traitement, une adaptation des modalités de surveillance par les professionnels de
santé, un renforcement de l’accompagnement thérapeutique par l’un des professionnels médicaux ou paramédicaux
de l’équipe de télésurveillance.
b) Besoins en matière d’accompagnement thérapeutique
L’accompagnement thérapeutique est une composante de l’activité de télésurveillance et du forfait de
rémunération associé. Une séance d’accompagnement thérapeutique n’est pas assimilable à une consultation.
L’accompagnement thérapeutique du patient et des aidants est un élément complémentaire et non substitutif de
l’éducation thérapeutique. Il ne se substitue pas à la formation du patient à l’utilisation du dispositif médical
numérique et des éventuels dispositifs de collecte nécessaires.
Il est réalisé par un ou plusieurs professionnels de santé de l’équipe de télésurveillance (médecin, IDE, IPA, etc.)
et a pour objectif de permettre au patient :
– de s’impliquer en tant qu’acteur dans son parcours de soins ;
– de mieux connaitre sa pathologie et les composantes de sa prise en charge ;
– d’adopter les réactions appropriées à mettre en œuvre en lien avec son projet de télésurveillance.
L’accompagnement thérapeutique doit définir et tracer des objectifs de progression simples, atteignables,
individualisés et pertinents en tenant compte de ceux fixés lors des séances précédentes.
Il a pour objectifs de confirmer les informations collectées et de donner des conseils sur notamment : la maladie,
les signes d’alerte, la gestion des complications, les règles hygiéno-diététiques appropriées, les modes de vie, la
surveillance et l’ajustement du traitement.
La première séance qui suit l’initiation de la télésurveillance permet également d’évaluer l’adhésion du patient à
la télésurveillance et de répondre à ses éventuelles questions sur le suivi mis en place. Elle est réalisée le premier
mois, préférentiellement en présentiel.
Les séances peuvent être organisées en présentiel ou à distance en fonction de l’organisation choisie entre
l’équipe de télésurveillance et le patient.
Cet accompagnement thérapeutique tout au long du projet de télésurveillance est indispensable pour permettre
au patient de s’impliquer dans sa surveillance et d’adhérer ainsi à son plan de soin.
Il nécessite l’accord préalable du patient.
A l’issue du premier mois de télésurveillance qui nécessite un accompagnement thérapeutique rapproché, la
fréquence de l’accompagnement thérapeutique est à adapter aux objectifs, aux besoins du patient et à sa pathologie.
En cas de besoin, après avoir vérifié qu’aucun problème technique n’empêche l’utilisation effective du DMN,
l’accompagnement thérapeutique doit être adapté/renforcé.
Le patient doit être informé des activités confiées à un tiers, ces activités doivent être détaillées et encadrées par
une convention (cf. décret du 30 décembre 2022 relatif au contenu de la déclaration d’activité) transmise à l’agence
régionale de santé et ces activités doivent être réalisées uniquement à distance (et non directement auprès du
patient).
A noter qu’aucune activité médicale ou ne relevant pas directement de la télésurveillance médicale ne peut être
confiée à un tiers (un industriel par exemple). Ainsi, ne peuvent pas être confiées à un tiers : les bilans de soins
infirmiers, prescriptions ou renouvellements d’ordonnance, ou d’une manière générale toute décision médicale
entrant dans le cadre de la prise en charge du patient.
L’organisation de reconnaissance et de tri des événements artéfactuels s’avère particulièrement clé afin que
seules les données/alertes jugées pertinentes soient transmises au médecin en charge de la télésurveillance.
L’opérateur choisit l’organisation qu’il met en place en matière de tri des alertes.
Si la transmission de données entre le patient et l’opérateur par l’intermédiaire du dispositif numérique est
interrompue, l’exploitant en informe sans délai l’opérateur, le cas échéant au travers d’une alerte paramétrée
transmise par le dispositif médical numérique. L’opérateur prend toute mesure pour assurer la continuité de la prise
en charge et la reprise de la transmission de données ou, à défaut, prend toute mesure pour que le patient soit
orienté vers une autre modalité de prise en charge.
b) Informations médicales
Le respect des règles d’échange et de partage des informations médicales du patient défini dans le code de la
santé publique s’appliquent.
« Lorsque ces professionnels appartiennent à la même équipe de soins, au sens de l’article L. 1110-12, ils
peuvent partager les informations concernant une même personne qui sont strictement nécessaires à la coordination
ou à la continuité des soins ou à son suivi médico-social et social. Ces informations sont réputées confiées par la
personne à l’ensemble de l’équipe.
Le partage, entre des professionnels ne faisant pas partie de la même équipe de soins, d’informations nécessaires
à la prise en charge d’une personne requiert son consentement préalable, recueilli par tout moyen, y compris de
façon dématérialisée, dans des conditions définies par décret pris après avis de la Commission nationale de
l’informatique et des libertés ».
Les conditions d’application sont définies aux articles D. 1110-3 et suivants du code de la santé publique.
1. Conditions de prescription
a) Conditions générales de prescription
Le recours à la télésurveillance relève d’une décision partagée entre le patient et le médecin prescripteur. A
l’issue de cette décision partagée, la prescription médicale associe systématiquement :
1. La fourniture d’un DMN de télésurveillance et de ses éventuels accessoires de collecte de données répondant
aux spécifications techniques définies précédemment.
2. Une surveillance médicale ayant pour objet l’analyse des données et alertes transmises au moyen des
dispositifs médicaux numériques et toutes les actions nécessaires à la mise en place de la télésurveillance, au
paramétrage du DMN, à la formation du patient à son utilisation, à la vérification et au filtrage des alertes,
ainsi qu’un accompagnement thérapeutique.
Les actes de télémédecine sont réalisés avec le consentement libre et éclairé de la personne, en application
notamment des dispositions des articles L. 1111-2 et L. 1111-4 du code de la santé publique. Ce devoir
d’information porte en outre sur les modalités de réalisation de l’acte et de transmission des données et alertes au
professionnel de santé requis en vue de la réalisation de l’acte de télémédecine.
L’information préalable délivrée au patient en amont comprend explicitement les deux possibilités de suivi : par
suivi conventionnel seul ou par télésurveillance. L’équipe assurant la télésurveillance peut être en mesure d’assurer
un suivi conventionnel ou à défaut doit orienter le patient vers un ou des professionnels de santé en mesure de
réaliser ce suivi conventionnel. L’équipe médicale doit pouvoir assurer un suivi conventionnel en cas de refus du
patient ou à défaut orienter le patient vers un ou des professionnels de santé en mesure de réaliser ce suivi
conventionnel. Les modalités de l’accompagnement thérapeutique (présentiel ou distanciel) doivent être expliquées
de façon claire au patient.
Le consentement du patient ou, le cas échéant, de son représentant légal est recueilli par tout moyen dont la voie
électronique, par le médecin prescripteur. Le consentement porte sur l’acte de télésurveillances et sur le traitement
des données à caractère personnel relatives au patient.
L’accord du patient sur la transmission des données nécessaires à la mise en œuvre du contrôle de l’utilisation
effective du dispositif médical numérique de télésurveillance et, lorsqu’ils existent, à l’obtention de résultats
individualisés ou nationaux d’utilisation en vie réelle évalués sur le fondement d’indicateurs définis dans le
référentiel doit également être recueilli.
La trace du consentement du patient est conservée dans le dossier médical de ce dernier. En cas de refus du
patient, celui-ci est également inscrit dans le dossier médical.
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 37 sur 98
– de la formalisation de l’ensemble des informations nécessaires par la remise d’un document récapitulatif
comportant au minimum les informations suivantes :
– le contexte et objectifs de mise en place de la télésurveillance ;
– les modalités d’utilisation du DMN et de ses éventuels accessoires de collecte ;
– les modalités de mise en œuvre de la télésurveillance : paramètres suivis, professionnels de santé impliqués,
l’organisation du suivi par télésurveillance ;
– la conduite à tenir en cas d’urgence ;
– les droits du patient relatifs au traitement de ses données ;
– en cas d’arrêt, l’opérateur de télésurveillance doit, selon l’organisation convenue avec l’exploitant, mettre fin
à l’accès au DMN pour le patient ou informer l’exploitant de la nécessité d’arrêt de service du DMN ;
– quel que soit le motif d’arrêt de la télésurveillance (fin ou interruption), le médecin télésurveillant adresse au
médecin prescripteur initial un compte-rendu à l’issue de la prise en charge ;
– des activités non médicales éventuellement confiées à un tiers.
L’opérateur de télésurveillance doit préalablement déclarer ses activités à l’agence régionale de santé selon les
articles R. 162-105 et D. 162-32 du code de la sécurité sociale, afin qu’elles soient prises en charge par l’assurance
maladie.
Le patient doit être informé que la télésurveillance ne constitue pas une prise en charge d’urgence et que les
données enregistrées ou alertes ne sont pas lues et interprétées instantanément, mais uniquement pendant les jours
et les heures définies par l’opérateur de télésurveillance. Le patient est donc informé qu’en cas d’urgence, il doit
contacter un numéro d’appel d’urgence.
V. – Conditions d’inscription
Conformément à l’article R. 162-87, des données permettant de confirmer l’intérêt de la télésurveillance en vie
réelle en termes d’amélioration clinique de l’état de santé du patient et de gain significatif dans l’organisation des
soins ou l’intérêt de santé publique qui en découle seront requises pour renouveler l’inscription de la présente
activité de télésurveillance.
1. Durée d’inscription du référentiel générique : 3 ans.
2. Périodicité de facturation du forfait : 1 mois.
3. Forfait applicable à l’opérateur de télésurveillance médicale : tarif du forfait opérateur de niveau 2 défini à
l’arrêté du 16 mai 2023 fixant le montant forfaitaire de l’activité de télésurveillance médicale prise en charge
par l’assurance maladie prévu aux II et III de l’article R. 162-95 du code de la sécurité sociale, ainsi que les
modulations applicables à ces tarifs et la périodicité de leur révision.
4. Forfait applicable à l’exploitant du DMN : intérêt organisationnel défini à l’article 1er de l’arrêté du
16 mai 2023 fixant le montant forfaitaire de l’activité de télésurveillance médicale prise en charge par
l’assurance maladie prévu aux II et III de l’article R. 162-95 du code de la sécurité sociale, ainsi que les
modulations applicables à ces tarifs et la périodicité de leur révision.
Code Nomenclature
TEXTES GÉNÉRAUX
NOR : SPRS2317277A
Arrêtent :
Art. 1er. – L’activité de télésurveillance médicale décrite dans l’annexe au présent arrêté est inscrite, sous
forme générique, sur la liste prévue à l’article L. 162-52 du code de la sécurité sociale, dans les conditions et selon
le référentiel mentionné dans cette même annexe.
Art. 2. – Le présent arrêté prend effet à compter du 1er juillet 2023.
Art. 3. – Le directeur général de la santé, la directrice générale de l’offre de soins et le directeur de la sécurité
sociale sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié, ainsi que son
annexe, au Journal officiel de la République française.
Fait le 22 juin 2023.
Le ministre de la santé
et de la prévention,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice de la politique L’adjointe à la sous-directrice
des produits de santé et de la qualité du pilotage de la performance
des pratiques et des soins, des acteurs de l’offre de soins,
H. MONASSE E. COHN
La sous-directrice
du financement
du système de soins,
C. DELPECH
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 38 sur 98
ANNEXE
CHAPITRE 3
MALADIES DE L’APPAREIL CIRCULATOIRE
Section 1
Insuffisance cardiaque
Sous-section 1
Insuffisance cardiaque chronique
Activité de télésurveillance médicale relative aux patients souffrant d’insuffisance cardiaque chronique, quels
que soient le type et l’étiologie de la maladie et remplissant une des deux conditions suivantes :
– hospitalisation au cours des 12 derniers mois pour une poussée d’insuffisance cardiaque ;
– actuellement en classe NYHA 2 ou plus avec un taux de peptides natriurétiques élevé (BNP > 100 pg/mL ou
NT pro BNP > 1000 pg/mL).
II. – Description des spécifications techniques minimales des dispositifs médicaux numériques
et le cas échéant, des accessoires de collecte associés
1. Dispositif médical numérique de télésurveillance médicale
Section A
Spécifications techniques minimales obligatoires
Le dispositif médical numérique doit permettre :
– de transmettre des données nécessaires à la réalisation de la télésurveillance saisies manuellement et/ou
collectées de façon automatique à partir d’objets de collecte connectés et leur mise à disposition à l’opérateur
de télésurveillance ;
– d’extraire des données pour la réalisation des contrôles de son utilisation effective.
Le dispositif médical numérique doit permettre de recueillir les données suivantes :
– le poids du patient.
Le format de recueil de ces données doit être prévu pour s’adapter aux différents types de données et à leur
fréquence de collecte en fonction des différents besoins cliniques des patients (qui peut être à la demande ou
quotidienne selon les critères).
La fréquence de collecte et de transmission des données susmentionnées doit être quotidienne.
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Le dispositif médical numérique doit permettre l’émission par un algorithme des alertes suivantes :
– alertes de signalement en cas de suspicion de décompensation cardiaque débutante nécessitant possiblement
un ajustement de traitement ;
– alertes relatives à la non-transmission des données ; ces alertes ne peuvent pas être désactivées par l’opérateur.
Section B
Spécifications techniques minimales obligatoires
18 mois après l’entrée en vigueur du présent arrêté
Le dispositif médical doit permettre :
– une fonction de mise à disposition des données collectées au patient.
Section C
Spécifications techniques recommandées
– fonction de collecte et de transmission d’un questionnaire validé de qualité de vie du patient ;
– recueil des résultats individualisés correspondant aux indicateurs définis lorsqu’ils existent ;
– recueil des résultats nationaux d’utilisation en vie réelle correspondant aux indicateurs définis lorsqu’ils
existent ;
– fonction permettant la transmission par l’opérateur, au service du contrôle médical, des données nécessaires
au suivi de l’utilisation effective du DMN et des résultats individualisés ou nationaux d’utilisation en vie
réelle correspondant aux indicateurs définis lorsqu’ils existent ;
– les symptômes et signes cliniques relatifs aux signes précurseurs de décompensation cardiaque sous forme de
questionnaire adapté au stade de sévérité de l’insuffisance cardiaque (par exemple : essoufflement, prise de
poids, œdèmes, fatigue, palpitations, perte d’appétit, douleurs au niveau du foie, fréquence cardiaque, etc.).
La formation du personnel infirmier impliqué dans la télésurveillance médicale doit être en cohérence avec ses
compétences propres et le protocole de coopération, s’il existe, pour la cardiologie.
Le maintien des compétences par une pratique de l’activité de télésurveillance et la mise en place d’une
formation continue est recommandée.
d’information porte en outre sur les modalités de réalisation de l’acte et de transmission des données et alertes au
professionnel de santé requis en vue de la réalisation de l’acte de télémédecine.
L’information préalable délivrée au patient en amont comprend explicitement les deux possibilités de suivi : par
suivi conventionnel seul ou par télésurveillance. L’équipe médicale doit pouvoir assurer un suivi conventionnel en
cas de refus du patient ou à défaut orienter le patient vers un ou des professionnels de santé en mesure de réaliser ce
suivi conventionnel. Les modalités de l’accompagnement thérapeutique (présentiel ou distanciel) doivent être
expliquées de façon claire au patient.
Le consentement du patient ou, le cas échéant, de son représentant légal est recueilli par tout moyen dont la voie
électronique, par le médecin prescripteur. Le consentement porte sur l’acte de télésurveillance et sur le traitement
des données à caractère personnel relatives au patient.
L’accord du patient sur la transmission des données nécessaires à la mise en œuvre du contrôle de l’utilisation
effective du dispositif médical numérique de télésurveillance et, lorsqu’ils existent, à l’obtention de résultats
individualisés ou nationaux d’utilisation en vie réelle évalués sur le fondement d’indicateurs définis dans le
référentiel doit également être recueilli.
La trace du consentement du patient est conservée dans le dossier médical de ce dernier. En cas de refus du
patient, celui-ci est également inscrit dans le dossier médical.
b) Qualification des prescripteurs
La prescription de télésurveillance est réalisée par un médecin spécialiste en pathologie cardio- vasculaire, un
médecin généraliste disposant d’un DU d’insuffisance cardiaque, ou de façon plus exceptionnelle, par un médecin
spécialiste en médecine gériatrique en association avec le médecin télésurveillant.
c) Durée de prescription
– période d’essai initiale à la fin de laquelle l’opérateur doit évaluer l’intérêt de la prestation de télésurveillance
médicale du patient : 1 mois ;
– durée de prescription (primo-prescription et renouvellements) suite à la période d’essai initiale : au maximum
de 6 mois ;
– durée de suivi du patient : prescription renouvelable.
d) Conditions de renouvellement de prescription
A l’issue de la prescription et de la période d’essai initiale, afin d’apprécier la pertinence d’un éventuel
renouvellement de la prescription, le prescripteur réévalue l’intérêt pour le patient de la télésurveillance, sans
donner nécessairement lieu à une consultation.
Ce point permet de vérifier que le patient présente toujours les critères nécessitant une télésurveillance, qu’il
adhère à la télésurveillance mise en place notamment par l’évaluation de sa satisfaction, d’évaluer l’intérêt de la
télésurveillance en termes de qualité de vie et, si les conditions sont réunies, de procéder au renouvellement de la
prescription de télésurveillance.
L’accompagnement thérapeutique et les réévaluations précédant tout renouvellement potentiel permettent
d’évaluer l’usage effectif du DMN et l’adhésion du patient à la télésurveillance.
Si le médecin prescripteur du renouvellement est différent du prescripteur initial, il en informe le médecin
prescripteur initial
La réévaluation de l’intérêt pour le patient du suivi par télésurveillance est répétée avant chaque éventuel
renouvellement.
A tout moment la télésurveillance peut être interrompue par décision partagée entre médecin et patient ou par
décision du médecin après échange. Elle l’est notamment dans les cas suivants :
– à la demande du patient ;
– en l’absence, durant une période de deux mois (deux fois la période facturable), d’une utilisation effective
suffisante du dispositif médical numérique de télésurveillance, soit une remontée de données inférieure à
50 % des données normalement nécessaire à la bonne réalisation de la télésurveillance. En cas de remontée
de données inférieures à 50 % des données le premier mois, il est recommandé que la télésurveillance
réalisée par l’opérateur médical soit renforcée.
Dans ce cas, la télésurveillance doit être interrompue à l’issue de cette période de deux mois, sauf dans les cas où
cette absence d’utilisation a été programmée entre le patient, l’opérateur et l’exploitant (ex. : déplacement du
patient qui induit une impossibilité de collecte de données) et a conduit à ne pas facturer la période en question.
En cas de consultation médicale spécifique au renouvellement de l’activité de télésurveillance médicale, celle-ci
est financée dans le cadre du forfait de télésurveillance et ne donne pas lieu à une facturation de consultation.
V. – Conditions d’inscription
Conformément à l’article R. 162-87, des données permettant de confirmer l’intérêt de la télésurveillance en vie
réelle en termes d’amélioration clinique de l’état de santé du patient et de gain significatif dans l’organisation des
soins ou l’intérêt de santé publique qui en découle seront requises pour renouveler l’inscription de la présente
activité de télésurveillance.
1. Durée d’inscription du référentiel générique : 3 ans.
2. Périodicité de facturation du forfait : 1 mois.
3. Forfait applicable à l’opérateur de télésurveillance médicale : tarif du forfait opérateur de niveau 2 défini à
l’arrêté du 16 mai 2023 fixant le montant forfaitaire de l’activité de télésurveillance médicale prise en charge
par l’assurance maladie prévu aux II et III de l’article R. 162-95 du code de la sécurité sociale, ainsi que les
modulations applicables à ces tarifs et la périodicité de leur révision.
4. Forfait applicable à l’exploitant du DMN : intérêt organisationnel défini à l’article 1er de l’arrêté
du 16 mai 2023 fixant le montant forfaitaire de l’activité de télésurveillance médicale prise en charge par
l’assurance maladie prévu aux II et III de l’article R. 162-95 du code de la sécurité sociale, ainsi que les
modulations applicables à ces tarifs et la périodicité de leur révision.
Code Nomenclature
TEXTES GÉNÉRAUX
à l’effet de signer, au nom du ministre de la santé et de la prévention, au nom du ministre du travail, du plein
emploi et de l’insertion et au nom du ministre des solidarités, de l’autonomie et des personnes handicapées, tous les
actes relatifs aux dépenses et aux opérations de régularisation, notamment les conventions de mise à disposition
contre remboursement du titre 3, tous les documents comptables relatifs à l’engagement, à la liquidation, à
l’ordonnancement de la dépense et de tous les ordres de recettes, et de valider dans l’application Chorus DT, en
qualité de supérieur hiérarchique et service gestionnaire, les ordres de mission et les états de frais dans le périmètre
des activités de la direction des ressources humaines ainsi que les actes relatifs à la gestion individuelle des agents
de la direction des ressources humaines et à la gestion du budget de fonctionnement de la direction.
Au bureau des achats, du contrôle interne et des finances :
1o Délégation est donnée aux agents ci-après désignés, à l’effet de signer, au nom du ministre de la santé et de la
prévention, au nom du ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion et au nom du ministre des solidarités, de
l’autonomie et des personnes handicapées, tous les actes relatifs aux dépenses et aux opérations de régularisation,
notamment les conventions de mise à disposition contre remboursement du titre 3, tous les documents comptables
relatifs à l’engagement, à la liquidation, à l’ordonnancement de la dépense et de tous les ordres de recettes, et de
valider dans l’application Chorus DT, en qualité de supérieur hiérarchique et service gestionnaire, les ordres de
mission et les états de frais dans le périmètre des activités de la direction des ressources humaines :
Mme Isabelle Bonnardot, attachée principale d’administration, chef de bureau ;
Mme Nathalie Lafitte, attachée principale d’administration, adjoint au chef de bureau ;
2o Pour le programme 124 et le programme 155, délégation est donnée, à l’effet de signer ou valider dans
l’application Chorus-Cœur et Chorus-Formulaires toutes pièces justificatives relatives aux dépenses et aux
opérations de régularisation, notamment tous documents comptables relatifs à l’engagement, à la liquidation et à
l’ordonnancement de la dépense et tous ordres de recettes aux agents du bureau des achats, du contrôle interne et
des finances ci-après désignés :
M. Jean-Fabrice Alfandari, attaché principal d’administration, chargé de mission Achats ;
M. Fabrice Aubry, secrétaire administratif de classe supérieure, gestionnaire budgétaire et comptable ;
Mme Pascale Grenat, secrétaire administrative de classe supérieure, gestionnaire budgétaire et comptable ;
Mme Aude King, secrétaire administrative de classe supérieure, gestionnaire budgétaire et comptable ;
M. Franck Limare, secrétaire administratif de classe exceptionnelle, chargé du contrôle interne budgétaire et
comptable ;
Mme Christine Collidor, adjointe administrative principale de 1re classe, gestionnaire budgétaire et comptable ;
Mme Delphine Boyé, adjointe administrative principale de 1re classe, gestionnaire budgétaire et comptable ;
M. Jérôme Thill, secrétaire administratif de classe normale, gestionnaire budgétaire et comptable ;
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 39 sur 98
Mme Agnès Lemor, secrétaire administrative de classe exceptionnelle, gestionnaire budgétaire et comptable ;
Mme Christelle Raimone, secrétaire administrative de classe normale, gestionnaire budgétaire et comptable ;
3o Délégation est donnée aux agents ci-après désignés, à l’effet de valider dans l’application Chorus DT en
qualité de valideur hiérarchique et de service gestionnaire les ordres de mission et les états de frais dans le
périmètre des activités de la direction des ressources humaines :
Mme Pascale Grenat, secrétaire administrative de classe supérieure, gestionnaire budgétaire et comptable ;
M. Franck Limare, secrétaire administratif de classe exceptionnelle, chargé du contrôle interne budgétaire et
comptable ;
Mme Delphine Boyé, adjointe administrative principale de 1re classe, gestionnaire budgétaire et comptable.
Au bureau des ressources humaines et des affaires générales :
o
1 Délégation est donnée aux agents ci-après désignés, à l’effet de signer, au nom du ministre de la santé et de la
prévention, au nom du ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion et au nom du ministre des solidarités, de
l’autonomie et des personnes handicapées, les actes relatifs à la gestion individuelle des agents de la direction des
ressources humaines et à la gestion du budget de fonctionnement de la direction :
Mme Véronique Védie, attachée d’administration hors classe, chef de bureau ;
Mme Shérazade Gacem, attachée d’administration, adjoint au chef de bureau ;
2o Délégation est donnée aux agents ci-après désignés à l’effet de valider les commandes de fournitures
administratives :
Mme Nathalie Variot, secrétaire administrative de classe supérieure, gestionnaire logistique ;
Mme Audrey Barbault, adjointe administrative principale de 1re classe, gestionnaire ressources humaines et
logistique.
Art. 2. – Au pôle d’accompagnement du management des organisations et intelligence collective, délégation
est donnée, au nom du ministre de la santé et de la prévention, au nom du ministre du travail, du plein emploi et de
l’insertion et au nom du ministre des solidarités, de l’autonomie et des personnes handicapées à Mme Myriam
Revel, administratrice générale, experte de haut niveau (groupe I), chargée du développement de la politique
managériale et de l’accompagnement au changement des organisations, chef du pôle à l’effet de valider dans
l’application Chorus DT les ordres de mission, en qualité de valideur hiérarchique, dans le périmètre des
attributions du pôle ainsi que de signer l’ensemble des actes administratifs et décisions administratives afférents
aux actions de formation relatives à l’encadrement supérieur.
Art. 3. – Au service « Stratégie, compétences et vie au travail », délégation est donnée, au nom du ministre de
la santé et de la prévention, au nom du ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion et au nom du ministre
des solidarités, de l’autonomie et des personnes handicapées aux agents ci-après désignés :
Au pôle Fabrique Ressources Humaines :
o
1 M. Stéphane Barlerin, administrateur de l’Etat, chef du département des partenariats et diversification des
parcours individuels, pour signer l’ensemble des actes et décisions administratives, conventions de partenariat et
tous documents cadre liés à l’accompagnement professionnel des agents suivis par le département dans le cadre de
leur projet professionnel, et à la gestion individuelle des agents rattachés à la direction des ressources humaines et
en transition professionnelle.
En cas d’absence ou d’empêchement de M. Barlerin, délégation est donnée pour l’ensemble des actes relevant
du périmètre de la mission concernée à :
Mme Delphine Lefèvre, conseillère d’administration des affaires sociales, chef de la mission des partenariats
externes ;
M. Arnaud Seguin, attaché d’administration hors-classe, chef de la mission accompagnement des parcours
individuels ;
2o M. Benoît Germain, inspecteur de l’action sanitaire et sociale hors classe, chef du département égalité
professionnelle et diversité, pour signer les réponses à apporter aux signalements de la cellule d’écoute des
ministères chargés des affaires sociales (CEMCAS), les réponses aux services du Défenseur des droits, la saisie de
réclamations d’agents affectés dans le périmètre de l’administration centrale, ainsi que les correspondances en
matière d’égalité professionnelle, de diversité et d’inclusion.
En cas d’absence ou d’empêchement de M. Germain, délégation est donnée à :
M. David Bressot, attaché d’administration hors classe, chef de projet, pour signer les réponses à apporter aux
signalements de la ligne d’écoute et d’alerte des ministères chargés des affaires sociales ainsi que les réponses aux
services du Défenseur des droits, la saisie de réclamations d’agents affectés dans le périmètre de l’administration
centrale ;
M. Adrien Fauchier, attaché principal d’administration, chargé de mission, pour signer les correspondances en
matière d’égalité professionnelle et de diversité ;
M. Thierry Lartigue, inspecteur du travail, référent handicap national, pour signer les devis, les certifications des
services faits, les certificats administratifs et toutes correspondances liées à la politique handicap des ministères
sociaux et à la convention du Fonds pour l’insertion des personnes handicapées dans la fonction publique ;
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 39 sur 98
du plein emploi et de l’insertion et au nom du ministre des solidarités, de l’autonomie et des personnes
handicapées, tous les actes relatifs aux affaires relevant de leurs attributions :
Mme Evelyne Bonnafous, administratrice générale de l’Etat, responsable de la coordination des pôles de
gestion ;
M. Laurent Jugeau, attaché d’administration hors classe, responsable de la coordination et de l’animation du
projet de service ;
Mme Nadine Desplébin, attachée d’administration hors classe, chef du bureau coordination, ressources
transverses et ressources humaines.
Au bureau de l’encadrement supérieur :
Mme Cécile Roucheyrolle, attachée principale d’administration, chef de bureau ;
M. Romain Sergent, attaché principal d’administration, adjoint au chef de bureau.
Pôle corps communs :
Au bureau des personnels administratifs de catégorie A :
M. Benoît Favier, conseiller d’administration des affaires sociales, chef de bureau ;
Mme Mélanie Gasnot, attachée d’administration, adjoint au chef de bureau ;
Mme Valérie Serand-Saadaoui, attachée principale d’administration, chef de section ;
Mme Mireille Becdro, attachée d’administration, chargé de mission.
Au bureau des personnels administratifs et techniques de catégorie B et C :
Mme Nadine Royer, conseillère d’administration des affaires sociales, chef de bureau ;
Mme Christine Romano, attachée d’administration, chef de la section des personnels de catégorie B ;
Mme Sylvie Girod-Roux, attachée principale d’administration, chef de la section des personnels de catégorie C.
Au bureau des agents contractuels :
M. Julien Renoult, attaché principal d’administration, chef de bureau ;
Mme Nathalie Polta, attachée d’administration, adjoint au chef de bureau ;
Mme Julie Bouffet, contractuelle, adjoint au chef de bureau.
Pôle corps spécifiques :
Au bureau des agents de la filière santé/social :
M. Mohamed Bybi, conseiller d’administration des affaires sociales, chef de bureau ;
Mme Pauline Casadio Loreti, attaché principale d’administration, adjoint au chef de bureau.
Au bureau des agents de la filière travail :
Mme Adolphine Hongois, inspectrice hors classe de l’action sanitaire et sociale, chef de bureau ;
Christelle Dréano, attachée d’administration, adjoint au chef de bureau.
Au pôle transformation numérique, performance et qualité :
Au bureau d’appui à la gestion et aux opérations de rémunération :
M. Jimmy Roche, attaché principal d’administration, chef de bureau ;
M. Yazid Boussadouna, attaché principal d’administration, chef de la section des crédits et opérations de
régularisation ;
Mme Samira Nyazi, attachée d’administration, chef de la section appui à la performance GA-Paie.
Au bureau des retraites et de la qualité des comptes individuels de retraite :
Mme Virginie Lantenois, attachée principale d’administration, chef de bureau.
Au bureau de la transformation numérique :
M. Serge Pagnucco, contractuel, chef de bureau.
Art. 5. – Pour le programme 124 et le programme 155, délégation est donnée, à l’effet de signer ou valider
dans l’application Chorus-Formulaires toutes pièces justificatives relatives aux dépenses et aux opérations de
régularisation, notamment tous documents comptables relatifs à l’engagement, à la liquidation et à
l’ordonnancement de la dépense et tous ordres de recettes aux agents du bureau d’appui à la gestion et aux
opérations de rémunération à :
Mme Valérie Antiphan, secrétaire administrative de classe normale, gestionnaire indemnitaires et régularisations
hors paie ;
Mme Amelle Ben Mansour, secrétaire administrative de classe normale, gestionnaire indemnitaires et
régularisations hors paie ;
Mme Nassera Ould, contractuelle, gestionnaire indemnitaires et régularisations hors paie ;
Mme Salwa Salem, secrétaire administrative de classe normale, gestionnaire indemnitaires et régularisations
hors paie.
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 39 sur 98
Pour le programme 124 et le programme 155, délégation est donnée, à l’effet de signer ou valider dans
l’application Chorus-Formulaires toutes pièces justificatives relatives aux dépenses et aux opérations de
régularisation, notamment tous documents comptables relatifs à l’engagement, à la liquidation et à
l’ordonnancement de la dépense et tous ordres de recettes aux agents du bureau des retraites et de la qualité
des comptes individuels de retraite à :
Mme Virginie Lantenois, attachée principale d’administration, chef de bureau ;
Mme Marie-France Largange, secrétaire administrative de classe exceptionnelle, chargé d’études ;
Mme Anne Fabre, secrétaire administrative de classe supérieure, gestionnaire.
Art. 6. – L’arrêté du 2 mai 2023 portant délégation de signature (direction des ressources humaines) est abrogé.
Art. 7. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 13 juin 2023.
C. GARDETTE-HUMEZ
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 40 sur 98
MESURES NOMINATIVES
PREMIÈRE MINISTRE
Par décret du Président de la République en date du 22 juin 2023, Mme Sylvie WUSTEFELD, première
conseillère du corps des magistrats des tribunaux administratifs et des cours administratives d’appel, est nommée,
pendant la durée de son détachement et à compter du 14 août 2023, première conseillère du corps des magistrats de
chambre régionale des comptes.
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 41 sur 98
MESURES NOMINATIVES
PREMIÈRE MINISTRE
Par décret en date du 22 juin 2023, le premier conseiller de chambre régionale des comptes dont le nom suit est
promu président de section de chambre régionale des comptes dans les conditions indiquées ci-après :
No NOM et prénom Date d’effet
MESURES NOMINATIVES
PREMIÈRE MINISTRE
Par arrêté de la Première ministre en date du 20 juin 2023, M. Jean-François PONS, administrateur de l’Etat
du deuxième grade, affecté au ministère de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique,
est admis à faire valoir ses droits à la retraite, sur demande, à compter du 1er novembre 2023.
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 43 sur 98
MESURES NOMINATIVES
PREMIÈRE MINISTRE
Par arrêté de la Première ministre en date du 20 juin 2023, M. LEVAL (Henri), administrateur de l’Etat du
premier grade, affecté au ministère de l’Europe et des affaires étrangères, est admis à faire valoir ses droits à la
retraite, après recul de la limite d’âge, à compter du 1er août 2023.
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 44 sur 98
MESURES NOMINATIVES
PREMIÈRE MINISTRE
Par arrêté de la secrétaire d’État auprès de la Première ministre, chargée de l’économie sociale et solidaire et de
la vie associative, en date du 22 juin 2023, M. Pierrick DE RONNE, administrateur de l’association « Mouvement
Impact France », est nommé membre du Conseil supérieur de l’économie sociale et solidaire (ESS), au titre des
personnalités représentant l’association « Mouvement Impact France », en remplacement de M. Jonathan
JEREMIASZ.
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 45 sur 98
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté du ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et
numérique, chargé des comptes publics, en date du 2 juin 2023 :
M. Jean-François COCHENNEC, administrateur des finances publiques, est réintégré dans son corps d’origine
et nommé dans l’emploi de chef de pôle (groupe VII) à la direction départementale des finances publiques du
Calvados, à compter du 1er juillet 2023.
Mme Fabienne ROMBAUT, administratrice des finances publiques, est nommée dans l’emploi de chef de pôle
(groupe VI) à la direction régionale des finances publiques de Normandie et du département de la Seine-Maritime,
à compter du 1er juillet 2023.
M. David CHAUVIN, administrateur des finances publiques, est nommé dans l’emploi de directeur-adjoint
(groupe VII) à la direction départementale des finances publiques des Hautes-Alpes, à compter du 1er septem
bre 2023.
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 46 sur 98
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté du ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et
numérique, chargé des comptes publics, en date du 19 juin 2023 :
Mme Sylvie BOUTIER, administratrice des finances publiques adjointe, 6e échelon, est promue administratrice
des finances publiques, classée au 3e échelon de ce grade et nommée dans l’emploi de cheffe de pôle (groupe VII)
à la direction départementale des finances publiques du Finistère, à compter du 1er septembre 2023.
Mme Hélène MARCHAND, administratrice des finances publiques adjointe, 4e échelon, est promue
administratrice des finances publiques, classée au 2e échelon de ce grade et nommée dans l’emploi de cheffe de
pôle (groupe VII) à la direction départementale des finances publiques de la Loire, à compter du 1er septembre 2023.
Mme Murielle LARRIVIERE, administratrice des finances publiques, est nommée dans l’emploi de directrice-
adjointe (groupe VII) à la direction départementale des finances publiques des Landes, à compter du 17 juillet 2023.
M Philippe ZAPLETAL, administrateur des finances publiques, est nommé dans l’emploi de directeur- adjoint
(groupe VII) à la direction spécialisée des finances publiques pour l’Assistance publique – hôpitaux de Paris,
à compter du 1er août 2023.
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 47 sur 98
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté du ministre de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire et du ministre délégué auprès du ministre
de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, chargé des comptes publics, en date
du 19 juin 2023, Mme Sabine FOURNAL-PONS, inspectrice des finances publiques, est nommée et titularisée
dans les fonctions d’agent comptable de l’établissement public local d’enseignement et de formation
professionnelle agricoles de Saint-Flour, à compter du 1er juin 2023.
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 48 sur 98
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté de la ministre déléguée auprès du ministre de l’intérieur et des outre-mer et du ministre de la transition
écologique et de la cohésion des territoires, chargée des collectivités territoriales, et auprès du ministre de la
transition écologique et de la cohésion des territoires, chargée de la ruralité, en date du 19 juin 2023, Mme Isabelle
GORCE, chargée de mission habitat-politique de la ville au secrétariat général pour les affaires régionales de
Nouvelle-Aquitaine, est nommée en qualité de représentante de l’Etat désignée par le ministre chargé des
collectivités territoriales au conseil d’administration de l’établissement public foncier de Nouvelle-Aquitaine, en
tant que membre suppléant.
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 49 sur 98
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté du ministre de l’intérieur et des outre-mer en date du 20 juin 2023, Mme Marie-Emilie CAPILLON,
chargée de mission foncier, urbanisme, mobilités, renouvellement urbain au sein du bureau de l’écologie, du
logement, du développement et de l’aménagement durables, à la sous-direction des politiques publiques de la
direction générale des outre-mer, est nommée membre suppléante du conseil d’administration de l’établissement
public foncier et d’aménagement de Guyane en qualité de représentante de l’Etat, au titre du ministre chargé des
outre-mer.
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 50 sur 98
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Par décret du Président de la République en date du 22 juin 2023, vu l’avis du Conseil supérieur de la
magistrature lors de sa séance du 2 mai 2023, M. Damien FOURN, magistrat du second grade, est élevé au premier
grade, à compter du 3 juillet 2023.
M. Damien FOURN, magistrat du second grade, est placé en position de détachement dans le corps des
administrateurs de l’Etat, auprès du service à compétence nationale TRACFIN du ministère de l’économie des
finances et de la souveraineté industrielle et numérique, afin d’exercer les fonctions d’adjoint au chef de
département de la lutte contre la criminalité cyber, économique et financière pour une durée d’un an, à compter
du 3 juillet 2023.
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 52 sur 98
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté du directeur du centre ministériel de gestion de Toulon en date du 16 juin 2023, l’arrêté
du 16 mai 2023 portant admission à la retraite (NOR : ARMH2313386A) de Mme Lucie MASTROLORITO,
attachée d’administration de l’Etat, à compter du 1er août 2023, est rapporté.
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 53 sur 98
MESURES NOMINATIVES
Promotion X 2017
M. Becquet (Vadim)
M. Dao (Nhat Minh)
M. Kouakou (Kouakou)
Promotion X 2018
M. Armando Coutsiers (Matheus)
Mme Des Moutis (Adèle)
M. Heibig (Jean)
M. Henon (Augustin)
M. Kervellec (Loïc)
M. Masingue (Balthazar)
M. Mesnil (Alexandre)
M. Metzger (Thomas)
M. Penet (Pierre)
Mme Piquet (Oihana)
M. Robin (Corentin)
M. Sabah (Sami)
M. Spitzer (Victor)
M. Vaillant (Thibaut)
M. Velho (Gabriel)
M. Viry (Paco)
Promotion X 2019
M. Adnane (Sami)
M. Agranier (Matthieu)
M. Aguirre Ramirez (Leder Yhivert)
M. Aharonian (Elie)
M. Ahmed (Cheikh)
M. Ahssaïni (Raphaël)
M. Aiyad (Mehdi)
M. Akoun (Jason)
M. Alaterre (Alexandre)
M. Alefsen de Boisredon D’Assier (Pierre)
M. Alibert (Alexis)
M. Allard (Florent)
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M. Bulckaen (Léo)
Mme Burnot (Olivia)
M. Burq (Adrien)
M. Busicchia (Marc)
M. Bustarret (Quentin)
Mme Cahuzac (Aline)
M. Caille (Jacques-Antoine)
Mme Cansot (Pauline)
Mme Carpine (Marie-Anne)
M. Casagrande (Luca)
M. Caseny Uribe (David)
M. Castelnau (Benjamin)
Mme Catel (Emilie)
M. Cattin--Mota de Campos (Louis)
Mme Caumartin (Julie)
Mme Cayatte (Marjorie)
Mme Célarier (Armelle)
Mme Champouillon (Aude)
Mme Charpy (Victoire)
M. Chatziantoniou (Yorgos)
M. Chen (Yunhao)
Mme Chenevois (Eléonore)
M. Cheng (Ming)
Mme Cherry (Léa)
M. Chevalier (Léo)
M. Chodron de Courcel (Antonin)
M. Cointault (Jean)
Mme Collin--Lizan-Esquerrétou (Florine)
M. Collumeau (Valentin)
M. Combret--Renouard (Antoine)
Mme Courbière (Candice)
M. Courbit (Oscar)
M. Cousturian (Louis)
M. Cuq (Bastien)
M. Curtat (Anthony)
M. Cuvelle--Magar (Nathanaël)
Mme Danion (Lucile)
M. Daumas (Gaspard)
M. David (Victor)
M. de Batz de Trenquelleon (Gaspard)
M. de Carpentier (Gonzague)
M. de Closets (Martin)
M. de Garidel-Thoron (Jacques)
M. de Nicolay (Henri)
M. Debussche (Marius)
M. Decenciere Ferrandiere (Luis)
Mme Delannoy--Pavy (Solène)
M. Delcambre (Thomas)
M. Delfosse (Alexandre)
M. Delgendre (Sylvain)
M. Dengreville (Killian)
M. Dentan (Jérémie)
M. Descamps (Valentin)
M. Desombre (Augustin)
M. Desort (Thibaut)
M. Detzen (Louis)
M. Dhoub (Mohamed)
M. Didelet (Léonard)
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 53 sur 98
M. Didier (Christophe)
M. Didier (Florian)
M. Dieye (Amadou)
M. Dimitriadés (Thomas-Périclès)
M. Ding (Jacques)
M. Ding (Ran)
M. Diniz (David)
M. Djia Nkemegni (Daril)
M. Doublet (Côme)
M. Dozias (Stanislas)
M. Draux (Sébastien)
M. Draznieks (Guillaume)
M. Dreyer (Simon)
M. Du (Qinpei)
M. Dufay (Marc)
M. Dufeu (Elie)
M. Dumas Ziehlmann (Pedro Pablo)
M. Dumond (Pierre)
M. Dupuy (Stanislas)
M. Duran (Axel)
M. Durand (Xavier)
Mme Duval (Justine)
Mme Ecomard (Solène)
M. El Assal (Ziad)
M. El Gemayel (Alain)
M. El Hajj (Zahi)
M. El Jaid (Alexandre)
M. El Janati Elidrissi (Yassine)
M. El Mrini (Abdellah)
M. El Waze (Adnan)
M. Elemine Vall (Abdellahi)
M. Essemrhouni (Youssef)
Mme Etienne (Alexandra)
M. Ettachfini (Yassine)
M. Fagué (Baptiste)
M. Faitrop (Louis)
Mme Fang (Wenjia)
M. Fayet (Olivier)
M. Ferry (Théo)
M. Fersztand (David)
M. Fest (Victor)
M. Finance (Roland)
M. Fotso fotso (Michael)
M. Fotso Kaptue (Paul Laudrup)
M. Fournier (Victor)
M. Fournier (Victor)
M. François (Tristan)
M. François-Poncet (Thomas)
M. Gachod (Clément)
M. Gagnardeau (William)
M. Gambier (Clément)
Mme Garanzini (Maurane)
Mme Garelli (Pauline)
M. Gateau (Emile)
Mme Gatin (Joséphine)
M. Gautier (Louis)
M. Geffroy (Vincent)
M. Genova (Mathieu)
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 53 sur 98
M. Gervois (Flavien)
M. Ghannane (Yassine)
M. Gilet (Thomas)
M. Gillot (Augustin)
M. Girault (Jean-Nicolas)
M. Girault (Clément)
M. Giudicelli (Hugo)
M. Giuly (Alexandre)
Mme Gourdien (Audrey)
M. Goutebroze (Antonin)
M. Graffin (Rémi)
M. Gross (William)
M. Gross (Mathieu)
M. Guerrini (Sacha)
M. Guesmi (Mathieu)
M. Guignon (Romain)
Mme Guihard (Emma)
Mme Guillaume (Angèle)
M. Guillon (François)
M. Guivarc’h (Gabriel)
M. Haidar (Ali Mohamad)
Mme Han (Jennifer)
M. Hasnaoui Mardassi (Reda)
Mme Hays (Jeanne-Marie)
Mme He (Jiawei)
M. Hennet (Thibaud)
M. Hennion (Louis)
M. Hobeika (Charbel)
M. Holland (Hugo)
Mme Houir Alami (Ghita)
M. Houmane (Youssef)
M. Hu (Yongyi)
Mme Hueber (Aliette)
Mme Huilio (Léa)
M. Huot (Nicolas)
M. Ibn Brahim (Marouane)
M. Illouz (Ruben)
M. Inocente (Thomas)
M. Itro (Outhmane)
M. Izzo (Luca)
Mme Jaaidan (Meryem)
M. Jambon (Clément)
M. Jean (Alexandre)
Mme Jean-Marius (Lucie)
M. Jeudy (Pierre)
M. Ji (Jingtian)
M. Jnifen (Selmen)
M. Johan Alexandre)
M. Jouini (Mohamed Youssef)
M. Jourdain (Augustin)
M. Jouron (Baptiste)
M. Juillard (Vincent)
M. Jullien de Pommerol (Timothée)
M. Kahn Adrien)
M. Kalfon (Raphaël)
M. Karp (Alexis)
M. Kathrada (Sofian)
M. Kessous (Thomas)
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 53 sur 98
M. Massonnat (Quentin)
M. Massonnat (Hugo)
Mme Massoulié (Brune)
M. Mathevet (Hugo)
M. Mathieu (Philippe)
M. Matray (Philémon)
M. Maurice (Léopold)
M. Mazaud (Elie)
Mme Méchin (Lou)
M. Meller (Dan)
M. Meng (Yutong)
M. Meunier (Matthieu)
M. Meyer (Sébastien)
M. Michaud (Louis)
Mme Michaud (Camille)
Mme Michielsen (Katia)
Mme Mignot (Lhassa)
M. Mkhallati Dit Jadi (Hassan)
M. Mohamed Mahmoud (Moustapha)
M. Molenat (Matthias)
M. Mongay (Victor)
M. Morain (Pierre)
M. Moreau (Baptiste)
Mme Moreau (Adèle)
M. Morez (Adrien)
M. Morozov (Dmitrii)
M. Morrier Mériadec)
M. Mouret Thibaud)
M. Moussa (Jean-Baptiste)
M. Mrini (Soufiane)
M. Murat Thomas)
M. Muteau (Quentin)
M. Nabet (Pierre-Nicolas)
M. Nabil (Reda)
M. Najb (Zaid)
M. Najjar (Ghassan)
M. Nasr (Bechara)
M. Nguemkam Nemg (Marcell Priestley)
M. Nguyen (Quôc Viêt)
M. Nicole (Paul-Adrien)
Mme Nilsson (Astrid)
M. Niu (Ziru)
Mme Njoo Claire)
M. Nugnes (Philippe)
M. Nzala-Backa (Roland)
M. Offenstadt (Ariel)
M. Ogorodnikov (Vladimir)
M. Olleon (Pierre)
M. Oshuev (Konstantin)
M. Oudaoud (El Mehdi)
M. Ouyang (Ziyi)
M. Pandevant (Arnaud)
Mme Paris Hélène)
M. Pasquier-desvignes (Alexandre)
M. Pauze (Thomas)
Mme Pavec (Blanche)
M. Pédron Maxime)
M. Péladan (Joachim)
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 53 sur 98
M. Pelletier (Barthélémy)
M. Pelsy (Yann)
M. Peltier (Hugo)
M. Peluso Nathan)
M. Perminov (Aleksandr)
Mme Perraudin Louise)
M. Perron (Yohann)
Mme Petiteau (Adèle)
M. Peyronnet Vincent)
M. Pham (Vu Hoang Anh)
M. Pilcer (Michaël)
M. Pinard (Adrien)
M. Pinettes (Théo)
M. Pochart (Thomas)
M. Poterszman (Baptiste)
M. Pouchelle (Auguste)
M. Poulalion (Adrien)
M. Poupard (Adam)
M. Poznanski (Stéphane)
M. Pradel (Hugo)
M. Prauthois (Ruben)
M. Prémel Guillaume)
M. Proffit (Louis)
M. Qi (Siguang)
M. Quaetaert Nils)
M. Quenea (Hugo)
Mme Quilhot (Maïlys)
M. Rahme (Karl)
M. Rasamimanana Tiana)
M. Redaud (Joseph)
M. Renard (Frédéric)
M. Renaud (Marien)
M. Ribadeau-Dumas (Augustin)
M. Ricard (Matthieu)
M. Richard (Xavier)
M. Richoux (Simon)
M. Riou (Lucas)
M. Riquet (Guillaume)
M. Rizk (Nehmat)
M. Rogy (Théophile)
M. Rouge (Kilian)
M. Rouquette (Samuel)
M. Rousseau (Quentin)
M. Roux de Bézieux (Joseph)
M. Rovel (Paul)
M. Rughooputh (Swalvin)
M. Sabayev (Maximilian)
Mme Saint-Dizier (Marie-Claire)
M. Saraiva Bezerra (Alexandre)
M. Savin (Joris)
M. Scheid (Antoine)
M. Schmerber (François)
M. Schneider (Florian)
M. Schweisguth (Thomas)
Mme Sedel (Katia)
M. Seka (Adou)
M. Selles (Pierre)
M. Serres (Clément)
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 53 sur 98
M. Shariatian (Dario)
Mme Shilova (Veronika)
M. Sicsik (Aurélien)
M. Sirot (Guilhem)
M. Somerville Roberts (Josselin)
Mme Song (Yangning)
M. Stefanuto (Louis)
M. Stivala (Guillaume)
M. Studnia (Joachim)
M. Suire (Matthieu)
M. Szerwiniack (Jérôme)
M. Tang (Xinkai)
M. Targato (Alexandre)
M. Tassigny (Axel)
M. Tauil (Issam)
M. Temam--Basse (Stanislas)
M. Tentillier (Gaston)
M. Thépot (Jean-Baptiste)
M. Théron (Paul)
M. Thevenet (Louis)
M. Tixeront (Gaétan)
M. Tlili (Alexandre)
M. Tonelli (Lorenzo)
M. Tordjman (Alex)
Mme Tornare (Laurine)
M. Touzeau (David)
M. Tran (Arnaud
M. Trouf (Romain)
M. Tsai (Bing-Shiun)
M. Tufel (Nicolas)
Mme Turc (Emilia)
M. Umlil (Erwan)
M. Uteshev (Manas)
M. Vacek (Thibaut)
Mme Vallet (Anne-Sophie)
M. Vanhoucke (Thibault)
M. Vasseur Bendel (Aurélien)
M. Veng (Namchhoen)
M. Vergnolle (Mathéo)
Mme Viénot (Léa)
M. Vignon (Thibault)
M. Villaret (Adrien)
M. Vrignaud (Théo)
Mme Wang (Lucie)
M. Wasik (Thomas)
M. Williams Valencia (Carlos Eduardo)
Mme Xiong (Yuhan)
M. Yu (Yunhao)
M. Yvoir (Marius)
M. Zebaze Dongmo (Armel Randy)
Mme Zemskova (Tatiana)
M. Zenagui (Alan)
M. Zhao (Haojun)
M. Zhioua (Mehdi)
M. Zhou (Hongyu)
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 54 sur 98
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté de la ministre déléguée auprès du ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion et du ministre de
l’éducation nationale et de la jeunesse, chargée de l’enseignement et de la formation professionnels, en date
du 12 juin 2023, est nommée membre de la commission professionnelle consultative « commerce » en qualité de
représentante d’organisations syndicales de salariés représentatives au niveau national et interprofessionnel, sur
proposition de la Confédération française de l’encadrement – Confédération générale des cadres (CFE-CGC) :
Mme Sandrine LAPORTE-RASPAU, membre suppléante, en remplacement de Mme Céline TURIAULT.
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 55 sur 98
MESURES NOMINATIVES
Par décret du Président de la République en date du 22 juin 2023, les personnes dont les noms suivent sont
nommées en qualité de professeur des universités associé à mi-temps dans les établissements d’enseignement
supérieur désignés ci-après, pour une période de trois ans :
A compter de la date de son installation au cours de l’année universitaire 2022-2023 :
Mme Caroline ZUBCEVIC, université de Strasbourg.
A compter de la date de leur installation au cours de l’année universitaire 2023-2024 :
M. Frédéric PIGNY, université de Pau.
Mme Magali RICARDE, université de Pau.
Au terme de cette période, les intéressés pourront être renouvelés dans leurs fonctions par arrêté du président ou
du directeur de l’établissement.
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 56 sur 98
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires et de la ministre de la transition
énergétique en date du 19 mai 2023, Mme Isabelle LASMOLES, administratrice de l’Etat du grade transitoire, est
renouvelée dans les fonctions de directrice régionale adjointe de l’environnement, de l’aménagement et du
logement (groupe II) de la région Nouvelle-Aquitaine, à compter du 5 juin 2023, pour une durée de dix-huit mois.
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 57 sur 98
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires et de la ministre de la transition
énergétique en date du 26 mai 2023, Mme Marie-Françoise BAZERQUE, ingénieure divisionnaire de l’agriculture
et de l’environnement, est renouvelée dans les fonctions de directrice régionale adjointe de l’environnement, de
l’aménagement et du logement (groupe III) de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, jusqu’au 31 mars 2024.
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 58 sur 98
MESURES NOMINATIVES
Arrêté du 1er juin 2023 modifiant l’arrêté du 31 mai 2021 portant nomination
des membres du Conseil supérieur de la prévention des risques technologiques
NOR : TREP2313630A
Par arrêté du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires en date du 1er juin 2023, est
nommé membre du Conseil supérieur de la prévention des risques technologiques, dans la catégorie des personnes
chargées ou ayant été chargées des contrôles des installations mentionnées à l’article D. 510-1 du code
de l’environnement, en tant que suppléant, M. Mathias Pieyre, en remplacement de M. Hervé Cheramy.
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 59 sur 98
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique et du ministre
de la transition écologique et de la cohésion des territoires en date du 13 juin 2023, sont nommés membres du
conseil d’administration de l’Agence nationale de l’habitat :
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires en date du 15 juin 2023, sont
nommés au conseil d’administration de l’Agence nationale de la cohésion des territoires :
1o Au titre de l’Etat
Sur proposition du ministre de l’éducation nationale
Mme Céline KERENFLEC’H, titulaire, en remplacement de Mme Marie-Anne LEVEQUE ;
Mme Lorna FARRE, suppléante, en remplacement de Mme Céline KERENFLEC’H.
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté du ministre délégué auprès du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires,
chargé de la ville et du logement, en date du 21 juin 2023, est nommé membre du conseil d’administration de
l’Agence nationale pour la rénovation urbaine :
MESURES NOMINATIVES
Arrêté du 29 avril 2023 fixant la liste des personnes autorisées à exercer en France la profession
de médecin dans la spécialité « médecine générale » en application des dispositions du B du IV
de l’article 83 de la loi no 2006-1640 du 21 décembre 2006 de financement de la sécurité sociale
pour 2007 modifiée
NOR : SPRN2313332A
Par arrêté du ministre de la santé et de la prévention en date du 29 avril 2023, est autorisée à exercer en France la
profession de médecin dans la spécialité « médecine générale », en application des dispositions du B du IV de
l’article 83 de la loi no 2006-1640 du 21 décembre 2006 de financement de la sécurité sociale pour 2007 modifiée,
la personne dont le nom suit :
M. SPECKHANN (Breno Augusto), né le 27 mars 1985 à Joinville (Brésil).
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 63 sur 98
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté du ministre de la santé et de la prévention en date du 21 juin 2023, Mme GALADARI (Alia, Faisal,
Hassan), née le 3 septembre 1989 à Dubaï (Emirats Arabes Unis), est autorisée à exercer temporairement la
médecine dans la spécialité « dermatologie et vénéréologie », en qualité de praticien contractuel, au sein du service
de dermatologie dirigé par le Professeur Jean-David Bouaziz – Assistance Publique-Hôpitaux de Paris – Hôpital
Saint-Louis, dans les conditions prévues à son contrat de travail et sous réserve de son inscription au tableau de
l’ordre des médecins.
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 64 sur 98
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté du ministre de la santé et de la prévention en date du 21 juin 2023, M. ALSHATTI (Yaqoub), né
le 12 février 1985 à Koweït City (Koweït), est autorisé à exercer temporairement la médecine dans la spécialité
« hépato-gastro-entérologie » en qualité de praticien contractuel, au sein du service de gastro-entérologie et
exploration digestive ambulatoire, dirigé par le professeur Thierry PICHE – Hôpital l’Archet II – Centre hospitalier
universitaire de Nice, dans les conditions prévues à son contrat de travail et sous réserve de son inscription au
tableau de l’ordre des médecins.
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 65 sur 98
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté du ministre de l’économie, des finances et souveraineté industrielle et numérique et du ministre de la
transformation et de la fonction publiques en date du 20 juin 2023, M. Franck-Marie SCHOUMACKER, sous-
directeur des ressources humaines ministérielles au sein du service des ressources humaines du secrétariat général,
à l’administration centrale des ministères économiques et financiers, est nommé membre titulaire du conseil
d’administration de l’établissement de retraite additionnelle de la fonction publique, en qualité de représentant des
employeurs de la fonction publique de l’Etat, en remplacement de M. Christophe LANDOUR.
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 66 sur 98
MESURES NOMINATIVES
Commission permanente chargée des questions de logement M. Frédéric GALLIERE (UNSA FP)
Commission permanente chargée des questions liées à la famille et la Mme Véronique JURGA (CFE-CGC)
petite enfance
Commission permanente chargée du pilotage des sections régionales M. Lionel JOSSERAND (UFFA-CFDT)
interministérielles d’action sociale et de l’action sociale locale
Commission permanente chargée des questions de budget de l’action Mme Agnès VAN LUCHENE (FSU)
sociale interministérielle
III. – Sont nommés co-animateurs pour chaque commission thématique permanente du comité interministériel
consultatif d’action sociale des administrations de l’Etat, en qualité de représentants de l’administration :
COMMISSIONS THEMATIQUES PERMANENTES CO-ANIMATEURS
Commission permanente chargée des questions de logement Le chef du bureau de l’action sociale au secrétariat général du ministère de la Justice
Commission permanente chargée des questions de restauration Le responsable de la division pilotage et mise en œuvre des prestations au secrétariat
général des ministères économiques et financiers
Commission permanente chargée des questions liées à la famille et la Le chef du bureau de l’action sanitaire et sociale au secrétariat général des ministères de
petite enfance l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur et de la recherche
Commission permanente chargée du pilotage des sections régionales L’adjoint au sous-directeur de l’action sociale et de l’accompagnement du personnel au
interministérielles d’action sociale et de l’action sociale locale secrétariat général du ministère de l’Intérieur
Commission permanente chargée des questions de budget de l’action Le chef du bureau de l’action sociale au secrétariat général des ministères chargés des
sociale interministérielle affaires sociales
CONVENTIONS COLLECTIVES
En application de l’article L. 2261-15 du code du travail, le ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion
envisage de prendre un arrêté tendant à rendre obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salariés entrant
dans son champ d’application, les stipulations de l’accord ci-après indiqué.
Cet accord pourra être consulté en direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités.
Dans un délai de quinze jours, les organisations et toute personne intéressée sont priées de faire connaître leurs
observations et avis au sujet de la généralisation envisagée.
Leurs communications devront être adressées au ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion (DGT,
bureau DS1), 39-43, quai André-Citroën, 75902 Paris Cedex 15.
Dans un délai d’un mois, les organisations professionnelles d’employeurs reconnues représentatives au niveau
de l’accord peuvent s’opposer à son extension. L’opposition écrite et motivée est notifiée et déposée dans les
conditions prévues par les articles L. 2231-5 et L. 2231-6 du code du travail.
Texte dont l’extension est envisagée :
Accord du 17 mai 2023.
Dépôt :
Direction générale du travail au ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion.
Objet :
Salaires.
Signataires :
Fédération des industries avicoles (FIA).
Comité national des abattoirs et ateliers de découpe de volailles, lapins, chevreaux (CNADEV).
Organisations syndicales de salariés intéressées rattachées à la CFDT, à la CFE-CGC et à la CFT-FO.
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 68 sur 98
Autorité de la concurrence
Décision du 21 juin 2023 portant nomination d’un rapporteur permanent
des services d’instruction de l’Autorité de la concurrence
NOR : ACOR2317130S
Le rapporteur général,
Vu le livre IV du code du commerce notamment ses articles L. 461-4 et R. 461-3 ;
Vu l’alinéa 2 de l’article 16 de la loi no 2017-55 du 20 janvier 2017 portant statut général des autorités
administratives indépendantes et des autorités publiques indépendantes ;
Vu l’arrêté ministériel du 7 janvier 2021 portant reconduction de la nomination de M. Stanislas MARTIN aux
fonctions de rapporteur général de l’Autorité de la concurrence,
Décide :
Art. 1er. – M. Samuel Daudey est nommé aux fonctions de rapporteur permanent des services d’instruction de
l’Autorité de la concurrence, à compter du 26 juin 2023.
Art. 2. – La présente décision sera publiée au Journal officiel de la République française.
Fait le 21 juin 2023.
S. MARTIN
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 69 sur 98
terrestre en modulation de fréquence à temps complet dans le ressort du comité territorial de l’audiovisuel de
La Réunion et de Mayotte (département de Mayotte).
Les fréquences déterminées par l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique et leurs
conditions techniques d’utilisation sont mentionnées en annexe à la présente décision, sous réserve de l’exercice
par le Gouvernement du droit de réservation prioritaire, prévu au premier alinéa du II de l’article 26 de la loi
du 30 septembre 1986, au bénéfice d’une société nationale de programme ou de l’application du droit de
prorogation prévu au dernier alinéa du II de l’article 29-1 de la loi précitée.
Si une fréquence devient indisponible, notamment à la suite de l’exercice du droit de réservation prioritaire ou de
l’application du droit de prorogation précités, l’Autorité publiera au Journal officiel de la République française une
décision indiquant la ressource radioélectrique retirée.
L’appel aux candidatures concerne les deux catégories de services radiophoniques définies au chapitre 2.
CHAPITRE 1ER
RETRAIT ET ENVOI DES DOSSIERS DE CANDIDATURE
La demande doit être présentée par la société, l’association ou la fondation qui s’engage à assurer l’exploitation
effective du service. L’exploitant effectif est celui qui assure la responsabilité éditoriale du service et assume son
risque économique.
CHAPITRE 2
CATÉGORIES DE SERVICES
autorisés, sont considérés comme « programmes d’intérêt local », dès lors qu’ils sont diffusés sur une zone dont la
population est inférieure à six millions d’habitants et qu’ils sont réalisés localement par des personnels ou des
services locaux directement rémunérés par le titulaire de l’autorisation, les émissions d’information locale, les
émissions de services de proximité, les émissions consacrées à l’expression ou à la vie locale, les fictions
radiophoniques et les émissions musicales, dont la composition ou l’animation ont un caractère local, ainsi que tous
les programmes produits et diffusés localement par l’exploitant dans un but éducatif ou culturel.
CHAPITRE 3
CONTENU DU DOSSIER DE CANDIDATURE
Les dossiers de candidature doivent correspondre à la catégorie de service choisi par le candidat. Un seul dossier
doit être rempli par projet, même si la diffusion du programme est prévue sur plusieurs zones. Les dossiers sont
rédigés en langue française.
La production du dossier est un élément d’appréciation essentiel pour l’Autorité de régulation de la
communication audiovisuelle et numérique. Ce dossier doit être constitué au nom de la personne morale candidate.
Il comprend six parties :
1o Formulaires indiquant les principaux éléments d’identification de la candidature.
Le candidat remplit les deux formulaires disponibles sur le site internet de l’Autorité de régulation de la
communication audiovisuelle et numérique (www.arcom.fr) :
– le formulaire de présentation du candidat ;
– le formulaire de choix des zones ;
2o Informations sur la personne morale candidate ;
3o Caractéristiques générales de la programmation du service ;
4o Modalités de financement du service ;
5o Caractéristiques techniques d’émission ;
6o Éléments constitutifs de la convention à conclure avec l’Autorité de régulation de la communication
audiovisuelle et numérique.
CHAPITRE 4
DÉROULEMENT DE LA PROCÉDURE
lesquelles elle envisage de les autoriser à émettre. Elle fait notifier cette sélection aux candidats et leur propose en
tant que de besoin la conclusion de la convention prévue à l’article 28 de la loi du 30 septembre 1986.
La liste des candidats sélectionnés fait l’objet d’une publication sur le site internet de l’Autorité (www.arcom.fr).
3. Site d’émission
Les candidats sélectionnés indiquent par courrier recommandé avec avis de réception à l’Autorité de régulation
de la communication audiovisuelle et numérique, dans un délai d’un mois à compter de la réception de la lettre leur
notifiant leur sélection, le ou les sites d’émission ainsi que les caractéristiques précises de leur système d’antenne.
Ces propositions doivent indiquer l’adresse postale de chaque site, son altitude et sa localisation sur un extrait de
carte de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN). A défaut de réponse dans le délai
indiqué, la candidature peut être rejetée.
Le ou les sites proposés font l’objet d’un agrément de l’Autorité de régulation de la communication
audiovisuelle et numérique. Ils ne peuvent être approuvés que si un examen, effectué par elle-même ou par tout
autre organisme qu’elle a mandaté, permet de s’assurer de l’absence de gênes de proximité sur l’ensemble de la
bande FM ou sur d’autres bandes, notamment celles qui sont utilisées pour les besoins de la navigation aérienne.
Les sites d’émission doivent, dans tous les cas, faire l’objet d’une consultation auprès de l’Agence nationale des
fréquences.
Si aucun site n’a pu être agréé dans un délai de trois mois à compter de la réception de la lettre de notification de
la sélection, l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique peut rejeter la demande.
Toutefois, elle peut elle-même déterminer un site en application de l’article 25 de la loi du 30 septembre 1986.
L’absence d’acceptation de ce site par le candidat dans un délai de quinze jours entraîne le rejet de sa demande.
4. Elaboration de la convention
L’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique examine avec chaque candidat
sélectionné les clauses particulières de la convention prévue à l’article 28 de la loi du 30 septembre 1986, dont les
clauses générales figurent dans le modèle disponible sur le site internet de l’Autorité (www.arcom.fr). La
convention doit être complétée et renvoyée à l’Autorité dans un délai de quinze jours à compter de la réception de
la lettre de notification de la sélection.
Les éléments particuliers de la convention portent notamment sur les points suivants :
– la durée et les caractéristiques générales du programme ;
– le format du programme (public visé, type de musique diffusée, nature des émissions non musicales) ;
– la proportion des chansons d’expression française, des nouveaux talents et des nouvelles productions ;
– la diffusion de programmes éducatifs et culturels et d’émissions destinées à faire connaître les différentes
formes d’expression artistique ;
– le temps maximum consacré à la publicité et aux émissions parrainées, ainsi que les modalités de leur
insertion dans le programme.
A défaut de signature de la convention dans un délai de huit semaines à compter de la notification de la décision
de sélection, la candidature peut être rejetée.
Lorsque la candidature a été rejetée dans les conditions prévues au point 3 ou au point 4 ci-dessus, l’Autorité de
régulation de la communication audiovisuelle et numérique procède à la sélection d’un nouveau candidat dans les
conditions prévues au présent chapitre.
6o Pour les services dont les programmes musicaux constituent une proportion importante de la programmation,
des dispositions envisagées en faveur de la diversité musicale au regard, notamment, de la variété des œuvres, des
interprètes, des nouveaux talents programmés et de leurs conditions de programmation ;
7o S’il s’agit de la délivrance d’une nouvelle autorisation après que l’autorisation précédente est arrivée à son
terme, du respect des principes mentionnés au troisième alinéa de l’article 3-1 de la loi précitée.
L’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique veille, sur l’ensemble du territoire, à
ce qu’une part suffisante des ressources en fréquences soit attribuée aux services édités par une association et
accomplissant une mission de communication sociale de proximité, entendue comme le fait de favoriser les
échanges entre les groupes sociaux et culturels, l’expression des différents courants socioculturels, le soutien au
développement local, la protection de l’environnement ou la lutte contre l’exclusion.
Elle veille également au juste équilibre entre les réseaux nationaux de radiodiffusion, d’une part, et les services
locaux, régionaux et thématiques indépendants, d’autre part.
Elle s’assure que le public bénéficie de services dont les programmes contribuent à l’information politique et
générale.
En zone de montagne, elle tient compte des contraintes géographiques pour faciliter l’attribution d’iso-
fréquences et permettre aux services de radios de surmonter ces difficultés.
L’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique délivre les autorisations qui sont
publiées au Journal officiel de la République française. Elle fait notifier aux candidats non autorisés le rejet de leur
candidature, dans les conditions prévues à l’article 32 de la loi du 30 septembre 1986.
L’autorisation est donnée sous réserve que l’exploitation du service commence effectivement dans le délai de
trois mois à compter de la date d’entrée en vigueur. Si cette condition n’est pas satisfaite, l’Autorité de régulation
de la communication audiovisuelle et numérique peut constater la caducité de l’autorisation.
CHAPITRE 6
DISPOSITION FINALE
ANNEXE
LISTE DES FRÉQUENCES DISPONIBLES ET LEURS CONDITIONS D’UTILISATION
diffusion d’un programme en tout point identique (publicité, programmes d’intérêt local…) sur chacune des
fréquences ainsi mises en appel.
Lorsque ces fréquences sont liées par contraintes de programmes à une autorisation en vigueur, les autorisations
délivrées à l’issue du présent appel constitueront des extensions des autorisations auxquelles se rattachent ces
contraintes ; elles auront en particulier les mêmes dates d’échéance.
Altitude
Numéro Zones Département Zone Contrainte de maximum Puissance
d’allotisse Fréquence principalement d’implantation d’implantation programme des apparente
ment (MHz) couvertes de l’émetteur de l’émetteur / remarque anten rayonnée
nes (m) maximum (W)
Altitude Puissance
Numéro Fréquence Zones Département Zone Contrainte de maximum apparente
d’allotisse (MHz) principalement d’implantation d’implantation programme des rayonnée
ment couvertes de l’émetteur de l’émetteur / remarque anten maximum (W)
nes (m)
Altitude
Numéro Zones Département Zone Contrainte de maximum Puissance
d’allotisse Fréquence principalement d’implantation d’implantation programme des apparente
ment (MHz) couvertes de l’émetteur de l’émetteur / remarque anten rayonnée
nes (m) maximum (W)
Altitude Puissance
Numéro Fréquence Zones Département Zone Contrainte de maximum apparente
d’allotisse (MHz) principalement d’implantation d’implantation programme des rayonnée
ment couvertes de l’émetteur de l’émetteur / remarque anten maximum (W)
nes (m)
Altitude
Numéro Zones Département Zone Contrainte de maximum Puissance
d’allotisse Fréquence principalement d’implantation d’implantation programme des apparente
ment (MHz) couvertes de l’émetteur de l’émetteur / remarque anten rayonnée
nes (m) maximum (W)
Altitude
Numéro Zones Département Zone Contrainte maximum Puissance
d’allotisse Fréquence principalement d’implantation d’implantation de programme des apparente
ment (MHz) couvertes de l’émetteur de l’émetteur / remarque anten rayonnée
nes (m) maximum (W)
l’informatique et des libertés (CNIL) ci-après désignés et ceux nommés en application du premier alinéa de
l’article 41 du décret no 2019-536 du 29 mai 2019 modifié, sont habilités à établir un rapport en application du
cinquième alinéa de l’article 22-1 de la loi du 6 janvier 1978 modifiée :
Mme Rose-Marie ABEL ;
Mme Madeleine CAZETTES DE SAINT LEGER ;
Mme Virginie CLAUDE-LOONIS ;
Mme Audrey DANEL ;
Mme Rosine DOLBEC ;
M. Antoine DROIN ;
M. Lionel FERREIRA ;
M. Rodolphe GÉNISSEL ;
Mme Marie GAILLARDON ;
Mme Sarah GUILLOU ;
M. Jérémie KOUZMINE ;
Mme Morgane LE HIR ;
Mme Noémie LICHON ;
Mme Isabelle MANTZ ;
Mme Clothilde MAULIN ;
Mme Oriane MAURICE ;
Mme Nina MCEVOY.
Art. 2. – La délibération no HABS-2023-002 du 11 mai 2023 portant habilitation de certains agents de la
Commission nationale de l’informatique et des libertés est abrogée.
Art. 3. – Les habilitations mentionnées à l’article 1er sont délivrées pour une durée de cinq ans.
Art. 4. – La présente décision sera publiée au Journal officiel de la République française.
La présidente,
M.-L. DENIS
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 71 sur 98
Informations parlementaires
ASSEMBLÉE NATIONALE
Session ordinaire de 2022-2023
ORDRE DU JOUR
NOR : INPA2317481X
Informations parlementaires
ASSEMBLÉE NATIONALE
Session ordinaire de 2022-2023
NOR : INPA2317475X
1. Composition
MODIFICATIONS À LA COMPOSITION DES COMMISSIONS
DÉMISSIONS
NOMINATIONS
2. Réunions
Lundi 26 juin 2023
Commission des affaires sociales,
A 15 h 45 (Salle 6351 – Palais Bourbon, 1er étage) :
– projet de loi portant transposition de l’accord national interprofessionnel relatif au partage de la valeur au sein
de l’entreprise (no 1272) (M. Louis Margueritte, rapporteur) (amendements, art. 88).
Commission d’enquête sur les groupuscules auteurs de violences à l’occasion des manifestations et
rassemblements intervenus entre le 16 mars et le 3 mai 2023, ainsi que sur le déroulement de ces
manifestations et rassemblements,
A 18 heures (Salle 6351 – Palais Bourbon, 1er étage) :
– à 18 heures : audition du collectif Dernière Rénovation ;
– à 19 heures : audition de M. Thierry Vincent, journaliste, auteur de l’ouvrage Dans la tête des black blocs –
Vérités et idées reçues.
Mme Élisa Martin, Mme Naïma Moutchou, M. Didier Paris, M. Philippe Pradal, M. Stéphane Rambaud, M. Rémy
Rebeyrotte, Mme Sandra Regol, Mme Béatrice Roullaud, M. Thomas Rudigoz, M. Philippe Schreck, Mme Sarah
Tanzilli, Mme Andrée Taurinya, M. Jean Terlier, Mme Cécile Untermaier, Mme Caroline Yadan
Excusés. - M. Éric Ciotti, M. Philippe Dunoyer, Mme Marie Guévenoux, Mme Élodie Jacquier-Laforge,
Mme Emeline K/Bidi, M. Mansour Kamardine, Mme Marietta Karamanli, M. Didier Lemaire, M. Davy Rimane
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 73 sur 98
Informations parlementaires
ASSEMBLÉE NATIONALE
Session ordinaire de 2022-2023
DOCUMENTS ET PUBLICATIONS
NOR : INPA2317482X
Documents parlementaires
Dépôt du vendredi 23 juin 2023
Dépôt d’un projet de loi
Mme la Présidente de l’Assemblée nationale a reçu, le 23 juin 2023, transmis par Mme la Première ministre, un
projet de loi, adopté par le Sénat après engagement de la procédure accélérée, relatif à l’industrie verte.
Ce projet de loi, no 1443, est renvoyé à la commission des affaires économiques, en application de l’article 83 du
règlement.
Dépôt de rapports
Mme la Présidente de l’Assemblée nationale a reçu, le 23 juin 2023, de MM. Jean Terlier, Erwan Balanant et
Philippe Pradal, un rapport, no 1440, fait au nom de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de
l’administration générale de la République sur le projet de loi, adopté par le Sénat après engagement de la
procédure accélérée, d’orientation et de programmation du ministère de la justice 2023-2027 (no 1346). :
Annexe 0 : texte de la commission.
Mme la Présidente de l’Assemblée nationale a reçu, le 23 juin 2023, de M. Didier Paris, un rapport, no 1441, fait
au nom de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l’administration générale de la
République sur le projet de loi organique, adopté par le Sénat après engagement de la procédure accélérée, relative
à l’ouverture, la modernisation et la responsabilité du corps judiciaire (no 1345). :
Annexe 0 : texte de la commission.
Informations parlementaires
SÉNAT
Session ordinaire de 2022-2023
NOR : INPS2317443X
Convocations
Commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées
Mardi 27 juin 2023 à 9 heures (Salle René Monory) et éventuellement à 13 h 30 (Salle René Monory)
À 9 heures (Salle René Monory)
1° Examen des amendements de séance sur le texte de la commission no 740 (2022-2023) relatif à la
programmation militaire pour les années 2024 à 2030 et portant diverses dispositions intéressant la défense.
2° Questions diverses.
Éventuellement à 13 h 30 (Salle René Monory)
1° Examen des amendements de séance sur le texte de la commission no 740 (2022-2023) relatif à la
programmation militaire pour les années 2024 à 2030 et portant diverses dispositions intéressant la défense.
2° Questions diverses.
Commission de la culture, de l’éducation et de la communication
Mercredi 28 juin 2023 à 9 h 30 (Salle A245 - 2ème étage Ouest)
1° Désignation, en application de l’article 9 du Règlement du Sénat, d’un membre appelé à siéger au sein du
Conseil supérieur des programmes
Captation vidéo.
2° Examen du rapport et vote sur les recommandations de M. Jacques Grosperrin, rapporteur de la mission
d’information sur le dispositif Parcoursup
Captation vidéo.
3° Examen du rapport et vote sur les recommandations de Mme Sabine Drexler, rapporteur de la mission
d’information « Patrimoine et transition écologique »
4° Questions diverses
Mission d’information « Gestion durable de l’eau »
Mercredi 28 juin 2023 à 16 h 30 (Salle Monory – Rez-de-Chaussée - Aile Est)
Captation vidéo.
1° Audition de M. Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires ;
2° Questions diverses.
Convocation
Commission des affaires européennes
Mercredi 28 juin 2023 à 14 h 15 (Salle René Monory)
1° Paix en Irlande du Nord : examen du rapport de Mme Colette Mélot et M. Didier Marie sur la proposition de
résolution européenne no 657 de M. Pierre Laurent et plusieurs de ses collègues invitant le Gouvernement à agir au
niveau européen et international pour appuyer la relance du processus de paix et de réconciliation entamée par
l’accord de paix pour l’Irlande du Nord ;
2° Questions diverses.
Jeudi 29 juin 2023 à 9 heures (Salle René Monory)
Captation vidéo
1° Rapport de la Cour des Comptes sur la mise en oeuvre du Brexit en France : audition, en commun avec le
groupe de suivi de la nouvelle relation euro-britannique, de M. Jean-Pierre Laboureix, conseiller maître, président
de la formation interchambres de la Cour des Comptes relative à la préparation et la mise en oeuvre du Brexit en
France, Mme Françoise Bouygard, conseillère maître, présidente de section à la première chambre de la Cour des
comptes et contre-rapporteure, et M. Denis Tersen, conseiller maître à la première chambre de la Cour des Comptes
et rapporteur général ;
2° Questions diverses.
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 75 sur 98
Informations parlementaires
SÉNAT
Session ordinaire de 2022-2023
DOCUMENTS DÉPOSÉS
NOR : INPS2317471X
Documents parlementaires
Document enregistré à la Présidence du Sénat
le vendredi 23 juin 2023
Dépôt d’une proposition de loi
o
N 767 (2022-2023) Proposition de loi présentée par MM. Éric KERROUCHE, Didier MARIE, Mme Sylvie
ROBERT, M. Hervé GILLÉ et Mme Marie-Arlette CARLOTTI, visant à démocratiser les fonctions
électives et renforcer la protection des élus locaux, envoyée à la commission des lois constitutionnelles, de
législation, du suffrage universel, du Règlement et d’administration générale, sous réserve de la constitution
éventuelle d’une commission spéciale dans les conditions prévues par le Règlement.
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 76 sur 98
Informations parlementaires
SÉNAT
Session ordinaire de 2022-2023
DOCUMENTS PUBLIÉS
NOR : INPS2317462X
Informations parlementaires
SÉNAT
Session ordinaire de 2022-2023
AVIS ADMINISTRATIFS
NOR : INPS2317460X
Informations parlementaires
COMMISSIONS MIXTES PARITAIRES
NOR : INPX2317465X
Réunions
Mercredi 28 juin 2023
Commission mixte paritaire chargée de proposer un texte sur les dispositions restant en discussion du
projet de loi ratifiant les ordonnances relatives à la partie législative du livre VII du code monétaire et
financier et portant diverses dispositions relatives à l’outre-mer,
A 18 h 30 (Salle 6350 – Palais Bourbon, 1er étage) :
Sous réserve de la demande du Gouvernement :
– nomination du bureau ;
– nomination des rapporteurs ;
– examen des dispositions restant en discussion du projet de loi.
Commission mixte paritaire chargée de proposer un texte sur les dispositions restant en discussion du
projet de loi visant à donner à la douane les moyens de faire face aux nouvelles menaces,
A 17 heures (Salle 6350 – Palais Bourbon, 1er étage) :
Sous réserve des travaux de l’Assemblée nationale et de la demande du Gouvernement :
– nomination du bureau ;
– nomination des rapporteurs ;
– examen des dispositions restant en discussion du projet de loi.
Commission mixte paritaire chargée de proposer un texte sur les dispositions restant en discussion de la
proposition de loi visant à renforcer l’accès des femmes aux responsabilités dans la fonction publique,
A 8 heures (Sénat, salle no 216) :
– nomination du bureau ;
– nomination des rapporteurs ;
– examen des dispositions restant en discussion de la proposition de loi.
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 79 sur 98
Informations parlementaires
OFFICES ET DÉLÉGATIONS
NOR : INPX2317466X
Réunions
Mardi 27 juin 2023
Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques,
A 14 heures Assemblée nationale (Salle 6549 – Palais Bourbon, 2e étage) :
– examen du rapport sur la sobriété énergétique (Olga Givernet, députée, et Stéphane Piednoir, sénateur,
rapporteurs)
NOR : ICEX2300037X
NOR : ICEX2300038X
Avis et communications
PREMIÈRE MINISTRE
L’emploi de chef ou cheffe du Contrôle général économique et financier (CGefi), service du ministère de
l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, est actuellement vacant.
Localisation géographique : 67, rue Barbès, 94200 Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne).
Date de vacance de l’emploi : emploi vacant.
1. Description du service
Le Contrôle général économique et financier (CGefi), est un service de contrôle du ministère de l’économie, des
finances et de la souveraineté industrielle et numérique, qui assure le contrôle de plus de 400 organismes
(entreprises, établissements publics, associations, GIP…) souvent à forts enjeux (Les groupes La Poste, EDF,
SNCF, font ainsi partie du portefeuille d’organismes contrôlés). Le CGefi est présent dans des secteurs très variés,
tels que les transports, l’énergie, l’écologie, l’aménagement du territoire, l’agriculture, la recherche, l’armement,
l’espace, les activités financières, l’audiovisuel, la culture, l’emploi, la formation professionnelle, la santé …
Le contrôle est exercé pour le compte du ministère de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle
et numérique, de manière continue et externe à l’organisme. Le contrôleur veille aux conditions dans lesquelles les
organismes qu’il contrôle contribuent aux objectifs des politiques publiques dans lesquelles il s’inscrit. Il analyse
les risques, évalue la performance des organismes et veille la préservation des intérêts budgétaires et patrimoniaux
de l’Etat.
Le CGefi est organisé en missions sectorielles couvrant le champ du contrôle des organismes.
Des travaux transversaux sont par ailleurs réalisés par les sections, composées de groupes de travail auxquels
participent les contrôleurs issus de différentes missions. Elles délivrent des guides, mémentos et analyses sur des
sujets d’intérêts communs à plusieurs missions du service.
Le CGefi s’est profondément renouvelé dans son organisation comme dans ses pratiques, les liens avec les
directions partenaires direction du budget et agence des participations de l’Etat ont été renforcés, notamment.
Le service est aujourd’hui composé de près de 180 personnes dont plus de 110 contrôleurs et 18 responsables de
mission. Pour l’exercice de ses missions, il s’appuie sur l’expérience, la diversité des parcours et des compétences
des cadres qui le composent, sur un positionnement spécifique au cœur de la gouvernance des organismes publics
et sur des principes d’organisation et des méthodologies garants de la qualité de ses prestations.
Ce positionnement spécifique lui permet de jouer un rôle d’observatoire des organismes publics, mais aussi un
rôle d’appui à la déclinaison en leur sein des politiques publiques qui les concernent (ex : RGPD, RSE, politique de
ressources humaines, sobriété énergétique,…).
2. Description de l’emploi
Nature des missions exercées :
Le chef du Contrôle général économique et financier dirige le service.
Il est assisté d’un comité de direction composé des responsables de mission et des responsables de section, ainsi
que d’un adjoint et d’un secrétaire général.
Il est saisi par les ministres chargés de l’économie et du budget de toute mission que ceux-ci confient au Contrôle
général économique et financier dans le domaine économique et financier.
Il veille à la qualité et à l’impartialité des travaux des membres du Contrôle général économique et financier,
ainsi qu’à l’homogénéité et à l’efficacité des méthodes mises en œuvre pour l’exercice des activités de contrôle,
notamment en matière d’analyse ou de prévention des risques économiques et financiers et en matière d’évaluation
des performances.
Le chef du CGefi assure la gestion et l’accompagnement des contrôleurs en veillant au développement des
parcours et à la mobilité des membres du corps.
Il veille au respect de la charte de déontologie du service.
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 82 sur 98
4. Conditions d’emploi
L’emploi proposé dans le cadre du présent avis est à pourvoir dans les conditions prévues par le chapitre III du
décret no 2022-335 du 9 mars 2022 relatif aux services d’inspection générale ou de contrôle et aux emplois au sein
de ces services.
Peuvent être nommés les membres du corps des administrateurs de l’Etat, les fonctionnaires appartenant à des
corps et cadres d’emplois de niveau comparable, les officiers supérieurs et les magistrats de l’ordre judiciaire.
Peuvent également être nommées les personnes n’ayant pas la qualité de fonctionnaire mais remplissant les
conditions générales d’accès à la fonction publique prévues aux articles L. 321-1 à L. 321-3 du code général de la
fonction publique et ayant exercé des responsabilités d’un niveau comparable à celles dévolues aux fonctionnaires
des corps et cadres d’emplois mentionnés à l’alinéa précédent.
Les fonctionnaires, les officiers supérieurs et les magistrats de l’ordre judiciaire nommés dans cet emploi sont
placés en position de détachement. Les personnes n’ayant pas la qualité d’agent public sont recrutées par contrat.
La durée d’occupation de l’emploi de chef du Contrôle général économique et financier est fixée à cinq ans,
renouvelable pour trois ans.
La rémunération comporte une part indiciaire, déterminée, s’agissant des fonctionnaires, au regard de l’indice
détenu par l’agent, et une part indemnitaire, fixée en tenant compte des fonctions, sujétions et expertises propres à
l’emploi (IFSE). A cette rémunération fixe pourra être ajouté un complément indemnitaire annuel (CIA) dont le
montant dépend de la manière de servir. Il est versé en une seule fois.
5. Procédure de recrutement
Modalités de candidature :
Les candidatures, accompagnées d’une lettre de motivation et d’un curriculum vitae, doivent être transmises,
compte tenu de l’urgence à pourvoir le poste, dans un délai de quinze jours à compter de la publication du présent
avis au Journal officiel de la République française.
Elles peuvent être complétées, le cas échéant, de l’appréciation par sa hiérarchie de la valeur professionnelle du
candidat ou de la candidate sur les quatre dernières années de service.
Les candidatures sont transmises par courriel à l’adresse suivante : recrutement.cgefi@finances.gouv.fr.
Pour les fonctionnaires, les candidatures seront accompagnées :
– d’un état des services établi par le service des ressources humaines du corps d’origine permettant de
déterminer les activités professionnelles le qualifiant pour l’exercice des fonctions de chef de service
d’inspection générale ;
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 82 sur 98
– du dernier arrêté de situation administrative dans le corps d’origine et dans l’emploi occupé.
Pour les agents n’ayant pas la qualité de fonctionnaire, les candidatures seront accompagnées :
– d’une copie d’une pièce d’identité ;
– de documents attestant de l’occupation effective des emplois mentionnés dans le curriculum vitae ;
– des trois derniers bulletins de salaire ;
– du dernier contrat de travail.
Procédure de sélection :
La nomination dans l’emploi de chef du CGefi est prononcée après avis du comité de sélection prévu à l’article 5
du décret no 2022-335 du 9 mars 2022 relatif aux services d’inspection générale ou de contrôle et aux emplois au
sein de ces services.
Le comité de sélection comprend :
– la secrétaire générale du Gouvernement ou un représentant désigné par lui, présidente ;
– la déléguée interministérielle à l’encadrement supérieur de l’Etat ou son représentant ;
– un conseiller-maitre à la Cour des comptes proposé par le Premier président ;
– un membre proposé conjointement par le directeur du budget et le directeur général de l’agence des
participations de l’Etat ;
– la secrétaire générale des ministères économiques et financier ou son représentant justifiant de compétences en
matière de ressources humaines.
Le comité procède à l’examen préalable des candidatures et présélectionne les candidats auditionnés.
Le comité de sélection procède à un entretien avec chacun des candidats qu’il a préselectionné, visant à
permettre d’évaluer le parcours professionnel antérieur, les qualifications et les motivations du candidat. Le comité
de sélection peut consulter les différentes autorités auprès desquelles le candidat a exercé au cours de sa carrière
Le comité établit la liste du ou des candidats qu’il estime aptes à exercer ces fonctions et procède à leur
classement.
La liste des candidats auditionnés et les avis rendus sont transmis par le président du comité de sélection au
ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique.
La nomination du chef ou de la cheffe du CGefi est prononcée par décret en conseil des ministres, sur
proposition du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique.
6. Déontologie
Le chef du Contrôle général économique et financier respecte la charte de déontologie du contrôle général
économique et financier publiée au Journal officiel du 31 décembre 2022 (décision du 22 décembre 2022 portant
adoption de la charte de déontologie du contrôle général économique et financier).
La candidate ou le candidat retenu devra, préalablement à sa nomination, renseigner et renvoyer un formulaire
de déclaration d’intérêts, conformément à l’article L. 122-2 du code général de la fonction publique et au 1o de
l’article 5 du décret no 2016-1967 du 28 décembre 2016 modifié relatif à l’obligation de transmission d’une
déclaration d’intérêts.
Pour les personnes ayant exercé une activité dans le secteur privé au cours des trois dernières années qui
précédent la nomination sur cet emploi, un contrôle de la compatibilité de cette activité avec les fonctions exercées
sera effectué préalablement à la nomination par l’autorité de recrutement qui pourra, le cas échéant, saisir pour
avis, préalablement à sa décision, le référent déontologue du ministère ou la Haute Autorité pour la transparence de
la vie publique, en application de l’article L. 124-7 du code général de la fonction publique.
Les personnes n’ayant pas la qualité de fonctionnaire suivront un module spécifique relatif aux obligations des
agents en matière de déontologie ainsi qu’à l’organisation et au fonctionnement des services publics en application
de l’article L. 342-2 du code général de la fonction publique.
Avis et communications
L’emploi de directeur adjoint ou de directrice adjointe de la direction départementale des finances publiques de
la Mayenne sera vacant à compter du 1er octobre 2023.
Il est situé 24 allée de Cambrai à Laval.
Environnement
Créée par le décret no 2008-310 du 3 avril 2008 modifié relatif à la direction générale des finances publiques, la
direction générale des finances publiques (DGFiP) est chargée de nombreuses missions dont elle assure la
conception et la mise en œuvre. Elle dispose à cette fin de services centraux et d’un important réseau déconcentré,
présent sur l’ensemble du territoire national, en métropole, dans les outre-mer et à l’étranger. Son action la conduit
également à participer à des négociations et des coopérations internationales.
La DGFiP est une administration d’autorité au cœur du fonctionnement de l’Etat et des finances publiques,
interlocuteur privilégié des entreprises et des collectivités locales. Chacun de ses agents incarne cette image du
service public d’Etat, avec ses valeurs d’intégrité, de neutralité et de secret professionnel.
Les directions territoriales des finances publiques sont principalement chargées des missions suivantes :
– missions fiscales : assiette, contrôle et recouvrement des impôts, cotisations et taxes de toute nature, tenue du
cadastre et de la publicité foncière ;
– missions de gestion publique : contrôle et paiement des dépenses publiques, production des comptes de l’Etat,
gestion financière et comptable des collectivités locales et de leurs établissements, vérification de l’utilisation
des fonds publics, opérations de trésorerie de l’Etat, gestion des dépôts de fonds et activité de préposé de la
Caisse des dépôts et consignations, gestion domaniale, action économique et financière.
La DDFiP de la Mayenne compte, au 1er janvier 2023, 392 emplois. Elle est organisée autour de 3 pôles
(stratégie-pilotage-ressources-communication, pôle gestion fiscale, pôle gestion publique). Dans une logique
transverse et de gestion des moyens, le pôle pilotage ressources est placé sous l’autorité de la directrice adjointe.
Les deux autres pôles sont pilotés par deux AFIPA. La responsable du pôle gestion publique est également cheffe
de la mission risque audit.
La direction pilote et anime un réseau départemental resserré de 3 services de gestion comptable, 1 trésorerie
hospitalière et amendes, 1 service des impôts des entreprises avec antenne, 1 service des impôts des particuliers
avec antennes, 1 service de publicité foncière et de l’enregistrement, 1 brigade de contrôle et de recherches, 1 pôle
de contrôle et d’expertise, 1 brigade départementale, 1 pôle de contrôle des revenus et du patrimoine et 1 centre de
services des retraites.
Conditions d’emploi
Cet emploi est à pourvoir dans les conditions prévues par le décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 modifié
relatif aux emplois de direction de l’Etat et l’arrêté du 3 juin 2020 modifié fixant les modalités de recrutement de
ces emplois de direction relevant de la DGFiP, à savoir :
– pour les fonctionnaires : appartenance à un corps ou un cadre d’emploi relevant de la catégorie A dont l’indice
terminal est au moins égal à l’indice brut 1350 (ex : corps des administrateurs de l’Etat, des administrateurs
des finances publiques…) ou détachement pendant au moins 3 ans dans un emploi culminant à l’indice brut
1350. Sont également recevables les officiers supérieurs détenant au moins le grade de lieutenant-colonel ou
ayant occupé un emploi conduisant à nomination dans la classe fonctionnelle du grade de commandant, les
membres du corps du contrôle général des armées, les magistrats de l’ordre judiciaire ainsi que les
administrateurs des services de l’Assemblée nationale et du Sénat ;
– pour les non fonctionnaires : avoir exercé des responsabilités d’un niveau comparable à celles dévolues aux
fonctionnaires mentionnés ci-dessus.
Les personnes mentionnées aux deux alinéas précédents doivent justifier d’au moins 6 années d’activités
professionnelles diversifiées les qualifiant particulièrement pour l’exercice de fonctions supérieures de direction,
d’encadrement ou d’expertise.
Le titulaire de cet emploi sera nommé pour une durée de trois ans, renouvelable dans la limite d’une durée totale
d’occupation de six ans, avec une période probatoire de six mois.
La rémunération résulte des décrets no 2022-1453 du 23 novembre 2022 relatif aux conditions de classement,
d’avancement et de rémunération applicables à certains emplois supérieurs de la fonction publique de l’Etat et
no 2022-1454 du 23 novembre 2022 portant diverses dispositions relatives à l’échelonnement indiciaire applicable
à l’encadrement supérieur de l’Etat et de l’arrêté du 23 novembre 2022 pris pour l’application au corps des
administrateurs de l’Etat des dispositions du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime
indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la
fonction publique de l’Etat.
Conformément aux dispositions de l’arrêté du 8 décembre 2022 pris pour l’application de l’article 11 du décret
no 2022-644 du 25 avril 2022 relatif aux emplois de direction de la direction générale des finances publiques et
modifiant le statut particulier des administrateurs des finances publiques et de l’arrêté du 23 novembre 2022
susmentionné, cet emploi relève respectivement du groupe VII et du quatrième niveau qui tient compte du niveau
de responsabilité, du champ d’action, du degré d’expertise exigé et de la technicité requise pour l’occuper.
La rémunération brute globale annuelle est composée d’une part indiciaire et d’une part indemnitaire résultant de
l’application de l’arrêté du 23 novembre 2022 pris pour l’application à certains emplois supérieurs de la fonction
publique de l’Etat des dispositions du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire
tenant compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction
publique de l’Etat.
La rémunération dépend de l’expérience professionnelle du candidat et varie, pour les agents ayant la qualité de
fonctionnaire selon le grade détenu par le titulaire de l’emploi.
A titre indicatif, l’arrêté précité prévoit pour les emplois de ce niveau une part fixe comprise entre 4 750 €
minimum et 63 000 € maximum par an (1) à laquelle peut s’ajouter une part variable (complément indemnitaire
annuel) plafonnée à 27 000 € en fonction des résultats atteints.
Procédure de recrutement
La procédure de recrutement se déroule selon les modalités fixées par les articles 3 à 10 du décret no 2019-1594
du 31 décembre 2019 modifié relatif aux emplois de direction de l’Etat et par les articles 2 à 8 de l’arrêté
du 3 juin 2020 modifié fixant les modalités de recrutement des emplois de direction de l’Etat relevant de la DGFiP.
Concernant cet emploi, l’autorité de recrutement et l’autorité dont relève l’emploi est le directeur général des
finances publiques.
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 83 sur 98
Dossier de candidature
Le dossier de candidature doit être transmis dans un délai de 30 jours à compter de la date de publication du
présent avis au Journal officiel de la République française à la délégation encadrement supérieur et talents de la
DGFiP, exclusivement à l’adresse suivante : recrutements-emplois-direction@dgfip.finances.gouv.fr.
Le dossier de candidature doit impérativement comprendre :
– une lettre de motivation ;
– un curriculum vitae détaillé.
Pour les agents publics n’appartenant pas à la DGFiP, les candidatures doivent être accompagnées :
– d’un état de services établi par le service RH du corps d’origine ;
– du dernier arrêté de situation administrative dans le corps d’origine et dans l’emploi occupé ;
– de la grille indiciaire de leur corps d’origine.
Pour les candidats ou les candidates originaires du secteur privé, les candidatures seront accompagnées du
dernier contrat de travail.
(1) Les barèmes indemnitaires applicables aux emplois de ce groupe à l’intérieur de cette fourchette sont en cours
d’actualisation dans le cadre des travaux liés à la réforme de la haute fonction publique conduits en interministériel.
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 84 sur 98
Avis et communications
Un emploi d’expert de haut niveau (groupe III) sera prochainement vacant au ministère de l’intérieur et des
outre-mer. Cet emploi est affecté à la direction du management de l’administration territoriale et de l’encadrement
supérieur (DMATES) au secrétariat général du ministère de l’intérieur, au sein de laquelle le titulaire de l’emploi
exercera les fonctions de chef de la mission ministérielle de lutte contre la fraude documentaire et à l’identité.
Rattachée à la DMATES, la Mission ministérielle de lutte contre la fraude documentaire et à l’identité
(2MLFDI) est une structure transversale chargée de concevoir et de piloter la lutte contre la fraude documentaire et
à l’identité. Elle définit les orientations stratégiques, coordonne l’action des directions d’adminsitration centrale et
assure le lien avec les partenaires interministériels. La Mission contribue à la modernisation de la lutte contre la
fraude documentaire et à l’identité au sein des préfectures, en pilotant le réseau en charge de la lutte contre la
fraude : référents-fraude départementaux (RFD) et centres d’expertise et de ressources titres (CERT) en charge de
l’instruction des demandes des cartes nationales d’identité et des passeports, des permis de conduire et des
certificats d’immatriculation des véhicules, composé d’environ 250 agents.
La 2MLFDI est dirigée par un expert de haut niveau, secondé par un adjoint, lui aussi administrateur d’Etat.
L’effectif affecté à cette mission est de 15 agents, dont un agent de la direction centrale de la police aux
frontières (DCPAF) (officier de liaison mis à disposition).
Elle est organisée autour de trois sections :
– la section stratégie et pilotage, qui est en charge des questions relatives à la fraude interne, à l’animation du
réseau, des questions stratégiques et statistiques. Elle co-anime avec la direction générale des étrangers en
France (DGEF) le réseau des correspondants fraude dans les services étrangers. Elle est également chargée
des questions transverses de la 2MLFDI et est l’interlocuteur de la DGEF pour la lutte contre la fraude pour
les titres délivrés aux étrangers ;
– la section identité, chargée de la conception et du pilotage de la lutte contre la fraude dans le cadre de la
délivrance des cartes nationales d’identité et passeports, de l’animation du réseau national dédié. Elle
entretient des relations très étroites avec la direction des libertés publiques et des affaires juridiques (DLPAJ)
et l’agence nationale des titres sécurisés (ANTS) ;
– la section mobilités, chargée de la conception et du pilotage de la lutte contre la fraude dans le cadre de la
délivrance des permis de conduire et des certificats d’immatriculation des véhicules et de l’animation du
réseau national dédié (CERT CIV). Elle travaille en lien très étroit avec la direction de la sécurité routière
(DSR).
Le chef de la mission ministérielle de lutte contre la fraude documentaire et à l’identité exerce huit fonctions
principales :
– il pilote les travaux de la stratégie ministérielle de lutte contre la fraude documentaire et à l’identité en matière
de titres. Il assure la coordination de l’action des services du ministère, anime le dispositif et suit l’exécution
de l’ensemble des travaux. A ce titre, il peut être appelé à participer à des travaux relatifs à la lutte contre la
fraude dans les différents domaines d’intervention du ministère. Il assure une veille sur les évolutions
juridiques, techniques et opérationnelles en matière de lutte contre la fraude ;
– il organise et pilote le dispositif d’animation du réseau des référents-fraude départementaux, des référents des
cellules-fraude des CERT et, avec la DGEF, des correspondants-fraude dans les services-étrangers. Il anime
en particulier l’action de prévention de la fraude interne et suit le traitement des situations individuelles de ce
type, en lien le plus souvent avec l’inspection générale de l’administration ;
– en relation étroite avec les directions-métiers, il prépare et suit l’ensemble des dispositifs utiles à
l’amélioration de la détection et du traitement de la fraude (au plan organisationnel, juridique, technique) par
la mise à disposition de supports, analyses de risque, fiches, guides, élaboration des programmes de formation,
etc. Il prépare et suit la mise en œuvre de dispositifs coordonnés entre la DMATES et les autres directions en
matière de lutte contre la fraude (ex : suivi des signalements, coordination forces de sécurité intérieure
(FSI)/préfectures, DSR/DLPAJ/DGEF/préfectures pour le suivi des habilitations) ;
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 84 sur 98
Spécificités du poste
Le poste requiert un fort investissement de départ et une grande ouverture d’esprit, le goût du contact et une
capacité d’écoute, de négociation et d’échange, la 2MLFDI assurant un rôle marqué de coordination s’appuyant sur
les contributions de nombreux partenaires internes et externes.
Le poste ménage aussi une réelle capacité d’initiative dans un domaine vaste et très évolutif.
Le poste est localisé à Montbéliard (40, avenue du Maréchal-Joffre, 25200, locaux de la sous-préfecture) et
suppose une présence régulière à Paris (bureau de passage à la DMATES/Beauvau) pour participer au Codir
DMATES et rencontrer les partenaires (1 à 2 jours par semaine).
Conditions d’emploi
Cet emploi est à pourvoir dans les conditions prévues par le décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 modifié
relatif aux emplois de direction de l’Etat (articles 3 à 16 et 27 à 33 notamment).
Le titulaire de cet emploi sera nommé pour une durée de trois ans.
La nomination sur cet emploi fait l’objet d’une période probatoire de six mois en application de l’article 13 du
décret du 31 décembre 2019 susmentionné.
Cet emploi est classé dans le groupe III en application de l’arrêté du 29 juin 2016 pris pour l’application à
certains emplois de responsabilités supérieures des dispositions du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant
création du RIFSEEP.
La rémunération brute annuelle dépend de l’expérience du titulaire de l’emploi. Sous réserve de la réforme de la
haute fonction publique en cours, elle comprend une part fixe brute comprise entre 86 600 € et 111 700 € et peut
être complétée par une part variable annuelle dont le montant maximum est fixé à 12 940 € brut.
Procédure de recrutement
La procédure de recrutement se déroule selon les modalités fixées par les articles 3 à 9 du décret no 2019-1594 du
31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l’Etat.
Concernant cet emploi de directeur de projet, l’autorité de recrutement comme l’autorité dont relève l’emploi est
le secrétaire général du ministère de l’intérieur et des outre-mer.
Recevabilité des candidatures :
L’autorité de recrutement procède à l’examen de la recevabilité des candidatures, en accuse réception et informe
les candidats non éligibles.
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 84 sur 98
Déontologie
L’accès à cet emploi n’est pas soumis à une déclaration de situation patrimoniale ni à une déclaration d’intérêts
préalable à la prise de fonctions.
Toutefois, pour les personnes ayant exercé une activité dans le secteur privé au cours des trois dernières années
qui précédent la nomination sur cet emploi, un contrôle de la compatibilité de cette activité avec les fonctions
exercées sera effectué préalablement à la nomination par l’autorité de recrutement qui pourra, le cas échéant, saisir
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 84 sur 98
pour avis, préalablement à sa décision, le référent déontologue du ministère ou la Haute Autorité pour la
transparence de la vie publique, en application de l’article L. 124-4 du code général de la fonction publique.
Formation
Les personnes n’ayant pas la qualité de fonctionnaire suivront un module spécifique relatif aux obligations des
agents en matière de déontologie, à l’organisation et au fonctionnement des services publics ainsi qu’à la gestion
des ressources humaines dans la fonction publique.
Références
Code général de la fonction publique.
Décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l’Etat.
Décret no 2008-836 du 22 août 2008 fixant l’échelonnement indiciaire des corps et des emplois communs aux
administrations de l’Etat et de ses établissements publics ou afférent à plusieurs corps de fonctionnaires de l’Etat et
de ses établissements publics (article 13).
Arrêté du 29 juin 2016 pris pour l’application à certains emplois de responsabilités supérieures des dispositions
du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des
sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de l’Etat.
Arrêté du 30 juillet 2021 fixant les modalités de la procédure de recrutement des emplois de direction relevant,
pour leur gestion, du secrétariat général du ministère de l’intérieur.
Décret no 2022-1452 du 23 novembre 2022 modifiant le statut particulier du corps des administrateurs de l’Etat.
Décret no 2022-1453 du 23 novembre 2022 relatif aux conditions de classement, d’avancement et de
rémunération applicables à certains emplois supérieurs de la fonction publique de l’Etat.
Décret no 2022-1454 du 23 novembre 2022 portant diverses dispositions relatives à l’échelonnement indiciaire
applicable à l’encadrement supérieur de l’Etat.
Décret no 2022-1455 du 23 novembre 2022 portant diverses dispositions applicables à certains emplois
supérieurs de la fonction publique de l’Etat.
Arrêté du 23 novembre 2022 pris pour l’application au corps des administrateurs de l’Etat des dispositions du
décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des
sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de l’Etat.
Arrêté du 23 novembre 2022 pris pour l’application à certains emplois supérieurs de la fonction publique de
l’Etat des dispositions du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire tenant
compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de
l’Etat.
Arrêté du 23 novembre 2022 relatif à la répartition par niveaux des emplois relevant du décret no 2022-1453 du
23 novembre 2022 relatif aux conditions de classement, d’avancement et de rémunération applicables à certains
emplois supérieurs de la fonction publique de l’Etat.
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 85 sur 98
Avis et communications
AVIS DIVERS
1. En application des conventions entre le comité économique des produits de santé et les sociétés EG LABO
LABORATOIRES EUROGENERICS, TEVA SANTE, ZENTIVA FRANCE, les prix des spécialités
pharmaceutiques visées ci-dessous sont les suivants à compter du 1er juillet 2023 :
No CIP Présentation PFHT PPTTC
PREDNISOLONE TEVA 20 mg, comprimés effervescents sécables (B/20) (laboratoires TEVA 2,56 € 3,18 €
34009 361 173 8 9 SANTE)
PREDNISOLONE ZENTIVA 20 mg, comprimés effervescents sécables (B/20) (laboratoires 2,56 € 3,18 €
34009 367 479 1 3 ZENTIVA FRANCE)
2. Les prix de la spécialité pharmaceutique visée ci-dessous sont les suivants à compter du 1er juillet 2023 :
No CIP Présentation PFHT PPTTC
34009 302 619 4 1 TRIENTINE WAYMADE 200 mg, gélules en flacon (B/100) (laboratoires MEDIPHA SANTE) 1160,27 € 1318,16 €
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 86 sur 98
Avis et communications
AVIS DIVERS
Avis de projet relatif aux prix de cession en euros HT et aux tarifs et prix limites de ventes (PLV)
au public en euros TTC des pansements alginates visés à l’article L. 165-1 du code de la sécurité
sociale
NOR : SPRS2317228V
Vu le code de la sécurité sociale, notamment ses articles L. 165-3-3, R. 165-9, R. 165-15 et R. 165-81
à R. 165-83,
I. – Le comité économique des produits de santé fait connaître son intention de fixer les prix de cession
en euros HT, les tarifs et prix limites de ventes au public en euros TTC des dispositifs médicaux et prestations
associées aux pansements alginates inscrits au titre I conformément au tableau ci-dessous.
Cette procédure de fixation intervient dans le cadre des dispositions prévues notamment aux articles L. 165-3-3,
R. 165-81, R. 165-82 et R. 165-83 du code de la sécurité sociale (CSS).
Prix de TARIF/PLV Prix de cession TARIF/PLV
cession actuels en € HT au en € TTC au
CODE DÉSIGNATION actuels en en € TTC 20 juillet 2023 20 juillet 2023
€ HT
1306155 Pansement d’alginate, > ou = 25 cm2 et < 50 cm2, boîte de 5 3,13 4,69 1,91 7,10
1319040 Pansement d’alginate, > ou = 25 cm2 et < 50 cm2, boîte de 10 4,47 6,70 3,83 9,39
1319896 Pansement d’alginate, > ou = 50 cm2 et < 63 cm2, boîte de 10 8,36 12,55 7,65 13,98
1366128 Pansement d’alginate, > ou = 63 cm2 et < 100 cm2, boîte de 10 10,39 15,58 9,64 16,37
1316633 Pansement d’alginate, > ou = 100 cm2 et < 120 cm2, boîte de 10 16,15 24,22 14,84 22,61
1310464 Pansement d’alginate, > ou = 120 cm2 et < 156 cm2, boîte de 10 19,26 28,89 17,81 26,17
1395259 Pansement d’alginate, > ou = 156 cm2 et < 200 cm2, boîte de 10. 25,57 36,75 23,16 32,59
1342174 Pansement d’alginate, > ou = 200 cm2 et < 225 cm2, boîte de 10 32,62 46,87 28,80 39,36
1372420 Pansement d’alginate, > ou = 225 cm2 et < 300 cm2, boîte de 10 37,94 52,63 32,40 43,68
1384988 Pansement d’alginate, > ou = 300 cm2 et < 400 cm2, boîte de 10 49,59 68,79 41,90 55,08
1306304 Pansement d’alginate, > ou = 400 cm2 et < 460 cm2, boîte de 10. 68,58 91,45 54,19 69,83
1345830 Pansement d’alginate, > ou = 460 cm2, boîte de 10. 78,78 105,03 62,32 79,58
II. a) Dans un délai de vingt jours suivant la publication du présent avis et conformément au I de
l’article R. 165-82 du CSS, les exploitants et distributeurs au détail des produits et prestations mentionnés au I du
présent avis, ou les organisations les représentant :
– font connaître au comité économique des produits de santé leur intention de prendre part à la présente
négociation conformément au 1o du I et au 1o du II de l’article L. 165-3-3 du CSS ;
– communiquent au comité les éléments permettant d’établir que leur part du montant remboursé, constatée
pour la période temporelle de référence fixée ci-dessous, représente au moins 10 % du montant relatif des
produits et prestations concernés remboursé par l’assurance maladie obligatoire, conformément au 2o du I et
au 2o du II du même article L. 165-3-3 ;
– conformément au II de l’article R. 165-82 du CSS, ces éléments comportent notamment, pour chaque produit
ou prestation, ou ensemble de produits ou prestations, faisant l’objet d’un code d’inscription au sens du
premier alinéa de l’article L. 165-5 du CSS, une déclaration des volumes de vente sur la période temporelle
retenue et, le cas échéant, une estimation justifiée de la part respective de chaque produit ou prestation dans le
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 86 sur 98
volume de dépenses remboursées lorsque leur inscription sur la liste prévue à l’article L. 165-1 du CSS est
conjointe sous le même code.
Pour les pharmacies d’officine, ces éléments peuvent provenir des bases de données gérées par la Caisse
nationale de l’assurance maladie, sous réserve du respect des obligations relatives au secret en matière
commerciale et industrielle. La part du montant remboursée relative aux pharmacies d’officine représentées par les
organisations syndicales représentatives est répartie entre les organisations syndicales au prorata de la
représentativité de chaque organisation.
Dans ce même délai de vingt jours suivant la publication du présent avis et conformément au III de
l’article R. 165-82 du CSS :
– les organisations d’exploitants ou de distributeurs au détail font connaître au comité la liste des exploitants ou
des distributeurs au détail qui leur ont donné mandat pour les représenter dans le cadre de la présente
négociation ;
– chaque exploitant et chaque distributeur au détail notifie au comité, le cas échéant, son intention de participer
à la négociation en son nom propre ;
– le cas échéant, le pharmacien titulaire d’officine fait connaître au Comité son opposition à être représenté par
une organisation syndicale représentative au sens de l’article L. 162-16-1 du CSS.
II. b) Les produits et prestations mentionnés dans le tableau du I du présent avis font l’objet d’une négociation
commune au sens du 1o du I de l’article R. 165-81 du CSS.
Pour la présente négociation, la période temporelle de référence pour établir la représentativité prévue au 2o du I
de l’article R. 165-81 du CSS est l’année 2022.
Les exploitants et les distributeurs au détail concernés peuvent présenter, conformément à l’article R. 165-15 du
CSS, dans un délai de vingt jours des observations écrites, ou dans un délai de 8 jours demander à être entendus par
le Comité économique des produits de santé, à compter de la publication du présent avis.
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Avis et communications
AVIS DIVERS
Avis de projet relatif aux tarifs et aux prix limites de vente (PLV) au public en euros TTC des
dispositifs médicaux et prestations associées d’optique médicale au titre II de la liste prévue à
l’article L. 165-1 (LPP) du code de la sécurité sociale
NOR : SPRS2317240V
Vu le code de la sécurité sociale, notamment ses articles L. 165-3-3, R. 165-15 et R. 165-81 à R. 165-83,
I. – Le comité économique des produits de santé fait connaître son intention de fixer les tarifs et prix limites de
vente au public en euros TTC de certains dispositifs médicaux et prestations associées d’optique médicale
au titre II de la liste prévue à l’article L. 165-1 (LPP) du code de la sécurité sociale conformément au tableau ci-
dessous.
Cette procédure de fixation des tarifs de responsabilité et des prix intervient dans le cadre des dispositions
prévues notamment aux articles L. 165-3-3, R. 165-81, R. 165-82 et R. 165-83 du code de la sécurité sociale (CSS).
Nouveaux Tarifs Nouveaux PLV
CODE DÉSIGNATION en € TTC en € TTC
II. – Conformément à l’article R. 165-15 du CSS, les distributeurs au détail concernés peuvent présenter, dans un
délai de vingt jours suivant la publication du présent avis, des observations écrites au comité économique des
produits de santé ou demander, dans le même délai, à être entendus par le comité.
III. – Par ailleurs, dans un délai de vingt jours suivant la publication du présent avis et conformément au I de
l'article R. 165-82 du CSS, les distributeurs au détails des produits et prestations mentionnés au I du présent avis,
ou les organisations les représentant :
– font connaître au comité économique des produits de santé leur intention de prendre part à la présente
négociation conformément au 1o du II de l'article L. 165-3-3 du CSS ;
– communiquent au comité les éléments permettant d’établir que leur part du montant remboursé, constatée
pour la période temporelle de référence fixée ci-dessous, représente au moins 10 % du montant relatif des
produits d’optique médicale concernés remboursé par l’assurance maladie obligatoire, conformément au 2o du
II du même article L. 165-3-3 ;
– conformément au II de l'article R. 165-82 du CSS, ces éléments comportent notamment, pour chaque produit,
ou ensemble de produits, faisant l’objet d’un code d’inscription sur la liste prévue à l’article L. 165-1 du CSS,
une déclaration des volumes de vente sur la période temporelle retenue et, le cas échéant, une estimation
justifiée de la part respective de chaque produit dans le volume de dépenses remboursées lorsque leur
inscription sur la liste précitée est conjointe sous le même code.
Dans ce même délai de vingt jours suivant la publication du présent avis et conformément au III de
l'article R. 165-82 du CSS :
– les organisations de distributeurs au détail font connaître au comité économique des produits de santé la liste
des distributeurs au détail qui leur ont donné mandat pour les représenter dans le cadre de la présente
négociation ;
– chaque distributeur au détail notifie au comité, le cas échéant, son intention de participer à la négociation en
son nom propre.
Pour la présente négociation, la période temporelle de référence pour mesurer la représentativité, prévue au 2o
du I de l'article R. 165-81 du CSS, est l’année 2021. Les produits et prestations mentionnés dans le tableau figurant
au I du présent avis font l’objet d’une négociation commune au sens du 1o du I du même article R. 165-81.
24 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 88 sur 98
ANNONCES
Les annonces sont reçues à la direction de l’information légale et administrative
Demandes de changement de nom : téléprocédure sécurisée
Fiche pratique disponible sur https://psl.service-public.fr/mademarche/pub-changement-nom/demarche