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SOMMAIRE ANALYTIQUE
LOIS
2 LOI no 2023-629 du 20 juillet 2023 autorisant la ratification de la résolution A.1152 (32)
relative aux amendements à la convention du 6 mars 1948 portant création de l’Organisation
maritime internationale
3 LOI no 2023-630 du 20 juillet 2023 visant à faciliter la mise en œuvre des objectifs de lutte
contre l’artificialisation des sols et à renforcer l’accompagnement des élus locaux
textes généraux
Première ministre
ministère de la justice
16 Arrêté du 12 juillet 2023 portant extension d’un service territorial éducatif de milieu ouvert à
Rennes (35)
ministère de la culture
48 Arrêté du 13 juillet 2023 modifiant l’arrêté du 8 décembre 2022 autorisant au titre de
l’année 2023 l’ouverture d’un concours sur épreuves pour l’accès au corps des architectes
en chef des monuments historiques du ministère de la culture
mesures nominatives
Première ministre
56 Décret du 19 juillet 2023 portant fin de fonctions d’un conseiller référendaire en service
extraordinaire (Cour des comptes) - M. ROUX (Emmanuel)
57 Décret du 19 juillet 2023 portant réintégration et radiation des cadres (Cour des comptes) -
M. ISRAEL (Stéphane)
58 Décret du 19 juillet 2023 portant radiation du corps des magistrats de la Cour des comptes
(Cour des comptes) - M. SAMARAN (Pascal)
59 Arrêté du 13 juillet 2023 portant nomination par intérim du président du directoire du grand
port maritime de la Guyane
60 Arrêté du 20 juillet 2023 relatif à la composition du cabinet de la Première ministre
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Sommaire
ministère de la justice
76 Décret du 19 juillet 2023 portant élévation de grade et détachement (magistrature) -
Mme LORRIAUX-DEFFEZ (Stéphanie)
77 Décret du 19 juillet 2023 portant maintien en détachement (magistrature) - M. SAUNIER-
DUFOUR (Mathieu)
78 Décret du 19 juillet 2023 portant maintien en détachement (magistrature) - Mme BRISSON
(Anne-Laure)
79 Décret du 19 juillet 2023 portant maintien en détachement (magistrature) - Mme BECQUART
(Amélie)
80 Décret du 19 juillet 2023 portant détachement (magistrature) - Mme BAYET (Elise)
81 Décret du 19 juillet 2023 portant détachement (magistrature) - Mme GOYARD (Elodie)
82 Décret du 19 juillet 2023 portant nomination (magistrature)
83 Décret du 19 juillet 2023 portant maintien en détachement (magistrature) - M. LUNEAU
(Adrien)
84 Décret du 19 juillet 2023 portant acceptation de démission et radiation des cadres
(magistrature)
85 Décret du 19 juillet 2023 portant réintégration et placement en disponibilité (magistrature)
86 Décret du 19 juillet 2023 portant détachement (magistrature) - Mme VETTIER (Claire)
87 Décret du 19 juillet 2023 portant placement en disponibilité (magistrature)
88 Décret du 19 juillet 2023 portant placement en disponibilité (magistrature)
89 Décret du 20 juillet 2023 portant et élévation de grade et détachement (magistrature) -
Mme HODSON (Alice)
90 Décret du 20 juillet 2023 portant élévation de grade et détachement (magistrature) -
Mme SAVATIER (Cécile)
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Sommaire
114 Décret du 20 juillet 2023 portant nomination d’un directeur académique des services de
l’éducation nationale
115 Arrêté du 19 juillet 2023 portant cessation de fonctions au cabinet du ministre de l’éducation
nationale et de la jeunesse
116 Arrêté du 19 juillet 2023 portant nomination (administration centrale)
117 Arrêté du 20 juillet 2023 portant nomination (administration centrale)
118 Décret du 19 juillet 2023 portant nomination du directeur de l’Institut français d’archéologie
orientale - M. TALLET (Pierre)
119 Arrêté du 13 juillet 2023 portant attribution de fonctions à l’Institut national d’études
démographiques
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Sommaire
conventions collectives
143 Arrêté du 20 juillet 2023 portant extension d’un avenant à la convention collective concernant
le personnel des entreprises forestières, sylvicoles et scieries agricoles du Centre-Val de
Loire
Conseil constitutionnel
144 Décision no 2023-302 L du 20 juillet 2023
145 Décision no 2023-6269 AN/QPC du 20 juillet 2023
Conseil d’Etat
146 Avis no 474865 du 12 juillet 2023
Informations parlementaires
Assemblée nationale
154 ORDRE DU JOUR
155 COMMISSIONS ET ORGANES DE CONTRÔLE
156 DOCUMENTS ET PUBLICATIONS
157 ACTES RÉGLEMENTAIRES
158 AVIS ADMINISTRATIFS
Sénat
159 DOCUMENTS DÉPOSÉS
160 DOCUMENTS PUBLIÉS
161 RAPPORTS AU PARLEMENT
Avis et communications
avis divers
Annonces
170 Demandes de changement de nom (textes 170 à 186)
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 1 sur 186
Le Président de la République,
Vu l’article 8 de la Constitution ;
Vu le décret du 16 mai 2022 portant nomination du Premier ministre ;
Vu le décret du 20 mai 2022 relatif à la composition du Gouvernement ;
Vu le décret du 4 juillet 2022 relatif à la composition du Gouvernement ;
Sur proposition de la Première ministre,
Décrète :
Art. 1 . – Il est mis fin aux fonctions de :
er
LOIS
LOI no 2023-629 du 20 juillet 2023 autorisant la ratification de la résolution A.1152 (32) relative aux
amendements à la convention du 6 mars 1948 portant création de l’Organisation maritime
internationale (1)
NOR : EAEJ2229871L
LOIS
LOI no 2023-630 du 20 juillet 2023 visant à faciliter la mise en œuvre des objectifs de lutte
contre l’artificialisation des sols et à renforcer l’accompagnement des élus locaux (1)
NOR : TREX2306675L
CHAPITRE Ier
FAVORISER LE DIALOGUE TERRITORIAL ET RENFORCER LA GOUVERNANCE DÉCENTRALISÉE
Article 1er
I. – L’article 194 de la loi no 2021-1104 du 22 août 2021 portant lutte contre le dérèglement climatique et
renforcement de la résilience face à ses effets est ainsi modifié :
1o Le IV est ainsi modifié :
a) A la dernière phrase des 1o, 2o, 3o et 4o, le mot : « trente » est remplacé par le mot : « trente-neuf » ;
b) Au deuxième alinéa du 5o, les mots : « et le plan » sont supprimés et les trois occurrences des mots : « à 4o »
sont remplacées par les mots : « et 4o » ;
c) Au 6o, après le mot : « ans », sont insérés les mots : « et six mois » ;
d) Au premier alinéa du 7o et au 8o, après le mot : « ans », sont insérés les mots : « et six mois » ;
e) Il est ajouté un 13o ainsi rédigé :
« 13o La commission de conciliation mentionnée à l’article L. 132-14 du code de l’urbanisme se réunit, à la
demande d’un établissement mentionné à l’article L. 143-16 du même code, d’un établissement public de
coopération intercommunale ou d’une commune compétente en matière de documents d’urbanisme, dans le cadre
de l’évolution d’un document d’urbanisme visant à y intégrer les objectifs de réduction de l’artificialisation des sols
en application du 5o du présent IV ; »
2o Après le même IV, il est inséré un IV bis ainsi rédigé :
« IV bis. – Dans la collectivité de Corse, à compter du 22 août 2027, l’extension de l’urbanisation est interdite
dans toute commune qui n’est pas couverte par un plan local d’urbanisme, un document en tenant lieu ou une carte
communale. »
II. – Le quatrième alinéa du I de l’article L. 4424-9 du code général des collectivités territoriales est complété
par une phrase ainsi rédigée : « Cet objectif est décliné entre les différentes parties du territoire de la Corse. »
Article 2
I. – L’article 194 de la loi no 2021-1104 du 22 août 2021 précitée est ainsi modifié :
1o A la fin de la seconde phrase du 4o du III, les mots : « au V » sont remplacés par les mots : « à
l’article L. 1111-9-2 du code général des collectivités territoriales » ;
2o Le V est abrogé.
II. – Après l’article L. 1111-9-1 du code général des collectivités territoriales, il est inséré un article L. 1111-9-2
ainsi rédigé :
« Art. L. 1111-9-2. – Dans chaque région, il est institué une conférence régionale de gouvernance de la
politique de réduction de l’artificialisation des sols.
« I. – La composition et le nombre de membres de la conférence régionale de gouvernance de la politique de
réduction de l’artificialisation des sols sont déterminés par une délibération du conseil régional prise sur avis
conforme de la majorité des organes délibérants des établissements publics de coopération intercommunale à
fiscalité propre compétents en matière de plan local d’urbanisme et des conseils municipaux des communes n’ayant
pas transféré la compétence en matière de plan local d’urbanisme. Cette commission comprend obligatoirement au
moins un représentant de chaque département du périmètre régional, siégeant à titre consultatif.
« A défaut de transmission d’une proposition par le président du conseil régional aux organes délibérants et aux
conseils municipaux mentionnés au premier alinéa du présent I dans un délai de trois mois à compter de la
promulgation de la loi no 2023-630 du 20 juillet 2023 visant à faciliter la mise en œuvre des objectifs de lutte contre
l’artificialisation des sols et à renforcer l’accompagnement des élus locaux ou à défaut d’un avis conforme donné
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 3 sur 186
dans les conditions prévues au premier alinéa du présent I dans un délai de six mois à compter de la promulgation
de la loi no 2023-630 du 20 juillet 2023 précitée, la conférence régionale de gouvernance réunit :
« 1o Quinze représentants de la région ;
« 2o Cinq représentants des établissements publics mentionnés à l’article L. 143-16 du code de l’urbanisme ;
« 3o Quinze représentants des établissements publics de coopération intercommunale compétents en matière de
documents d’urbanisme, dont un représentant au moins par département et trois représentants des établissements
non couverts par un schéma de cohérence territoriale ;
« 4o Sept représentants des communes compétentes en matière de documents d’urbanisme, dont un représentant
au moins par département ;
« 5o Cinq représentants des communes non couvertes par un document d’urbanisme ;
« 6o Un représentant de chaque département, siégeant à titre consultatif ;
« 7o Cinq représentants de l’Etat.
« La composition de la conférence régionale de gouvernance de la politique de réduction de l’artificialisation des
sols assure une représentation équilibrée des territoires urbains, ruraux, de montagne et du littoral.
« La conférence régionale de gouvernance est présidée par le président du conseil régional, le président de
l’Assemblée de Guyane, le président du conseil exécutif de Martinique ou le président du conseil départemental de
Mayotte.
« En Corse, la chambre des territoires prévue à l’article L. 4421-3 du présent code se substitue à la conférence
régionale de gouvernance de la politique de réduction de l’artificialisation des sols.
« II. – A l’initiative de la région ou d’un établissement public mentionné à l’article L. 143-16 du code de
l’urbanisme appartenant au périmètre régional, la conférence régionale de gouvernance de la politique de réduction
de l’artificialisation des sols peut se réunir sur tout sujet lié à la mise en œuvre des objectifs de réduction de
l’artificialisation des sols. Elle peut également transmettre à l’Etat des analyses et des propositions portant sur cette
mise en œuvre. En tant que de besoin, elle peut consulter les personnes publiques associées mentionnées, selon les
cas, aux articles L. 4251-5, L. 4424-13 et L. 4433-10 du présent code et à l’article L. 123-7 du code de l’urbanisme.
« Elle est consultée dans le cadre de la qualification des projets d’envergure nationale ou européenne, dans les
conditions prévues au 8o du III de l’article 194 de la loi no 2021-1104 du 22 août 2021 portant lutte contre le
dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets.
« Elle est également consultée dans le cadre de la qualification des projets d’envergure régionale mentionnés
au 6o de l’article L. 141-8 du code de l’urbanisme. Dans ce cas, les représentants de l’Etat mentionnés au 7o du I du
présent article ne siègent pas au sein de la conférence.
« III. – Le président ou la majorité des membres de la conférence régionale de gouvernance de la politique de
réduction de l’artificialisation des sols peut décider de réunir une conférence départementale pour tout sujet lié à la
mise en œuvre communale ou intercommunale des objectifs de réduction de l’artificialisation des sols. Cette
conférence départementale peut transmettre à la conférence régionale des analyses et des propositions portant sur la
mise en œuvre locale des objectifs de réduction de l’artificialisation des sols. Sa composition est déterminée par la
conférence régionale de gouvernance de la politique de réduction de l’artificialisation des sols. Elle assure une
représentation équilibrée des territoires urbains, ruraux, de montagne et du littoral à l’échelle du département.
« IV. – Dans un délai de trois mois à compter de la délibération prescrivant l’élaboration ou l’évolution des
documents prévus aux articles L. 4251-1, L. 4424-9 et L. 4433-7 du présent code et à l’article L. 123-1 du code de
l’urbanisme et ayant pour conséquence de modifier les objectifs chiffrés ou les trajectoires de réduction de
l’artificialisation prévus par ces documents, la conférence régionale de gouvernance de la politique de réduction de
l’artificialisation des sols peut adopter par délibération et transmettre à l’autorité compétente pour l’élaboration des
documents précités une proposition relative à l’établissement des objectifs régionaux en matière de réduction de
l’artificialisation des sols. Cette proposition porte sur la fixation d’un objectif régional et, le cas échéant, sa
déclinaison en objectifs infrarégionaux. Lors des délibérations relatives à cette proposition, les représentants de la
région mentionnés au 1o du I du présent article siègent à titre consultatif. Les projets de documents mentionnés à la
première phrase du présent IV ne peuvent être arrêtés avant la transmission de cette proposition à la région ou, à
défaut de transmission, avant l’expiration d’un délai de six mois.
« V. – Au plus tard un an après sa dernière réunion, la conférence régionale de gouvernance de la politique de
réduction de l’artificialisation des sols se réunit à nouveau afin d’établir un bilan de la mise en œuvre des objectifs
de réduction de l’artificialisation des sols. Ce bilan comprend :
« 1o Des éléments permettant d’apprécier les modalités et les critères de territorialisation des objectifs de
réduction de l’artificialisation retenus au niveau régional ainsi que la pertinence de cette territorialisation au regard
des trajectoires et des besoins territoriaux constatés ;
« 2o Des éléments relatifs aux objectifs de réduction de l’artificialisation des sols fixés par les schémas de
cohérence territoriale, par les plans locaux d’urbanisme et par les cartes communales du périmètre régional,
permettant d’apprécier la cohérence globale de ces objectifs au regard des objectifs retenus au niveau régional ;
« 3o Des éléments relatifs à l’artificialisation des sols constatée depuis le début de la tranche de dix années
prévue pour les documents de planification régionale, permettant d’apprécier la trajectoire nécessaire pour atteindre
les objectifs de réduction de l’artificialisation fixés par le document régional et par les schémas de cohérence
territoriale du périmètre régional. Ces éléments permettent d’apprécier l’artificialisation des sols constatée depuis le
début de la même tranche de dix années dans le périmètre des communes non couvertes par un plan local
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d’urbanisme ou par une carte communale et leur contribution à l’atteinte des objectifs de réduction de
l’artificialisation des sols fixés par le document régional et par les schémas de cohérence territoriale ;
« 4o Des propositions d’évolution des objectifs de réduction de l’artificialisation des sols fixés par la loi et par les
documents de planification en vue de la prochaine tranche de dix années mentionnée au 3o du présent V.
« VI. – Entre le 1er janvier et le 30 juin 2027, chaque conférence régionale de gouvernance de la politique de
réduction de l’artificialisation des sols prévue au présent article remet au Parlement un rapport faisant état du
niveau de la consommation foncière et des résultats obtenus au regard des objectifs de réduction de
l’artificialisation retenus au niveau régional. »
CHAPITRE II
ACCOMPAGNER LES PROJETS STRUCTURANTS DE DEMAIN
Article 3
I. – Le III de l’article 194 de la loi no 2021-1104 du 22 août 2021 précitée est ainsi modifié :
1o Au début du dernier alinéa, est ajoutée la mention : « 6o » ;
2o Sont ajoutés des 7o et 8o ainsi rédigés :
« 7o Peuvent être considérés comme des projets d’envergure nationale ou européenne :
« a) Les travaux ou les opérations qui sont ou peuvent être, en raison de leur nature ou de leur importance,
déclarés d’utilité publique par décret en Conseil d’Etat ou par arrêté ministériel en application de l’article L. 121-1
du code de l’expropriation pour cause d’utilité publique. Pour les infrastructures fluviales, sont concernés les
travaux ou les opérations qui sont réalisés sur le domaine public de l’Etat ou de ses opérateurs ;
« b) Les travaux ou les opérations de construction de lignes ferroviaires à grande vitesse et leurs
débranchements ;
« c) Les projets industriels d’intérêt majeur pour la souveraineté nationale ou la transition écologique ainsi que
ceux qui participent directement aux chaînes de valeur des activités dans les secteurs des technologies favorables
au développement durable ;
« d) Les actions ou les opérations d’aménagement qui sont réalisées par un grand port maritime ou fluvio-
maritime de l’Etat mentionné à l’article L. 5312-1 du code des transports ou pour son compte, dans le cadre de ses
missions prévues à l’article L. 5312-2 du même code, et qui sont conformes aux orientations prévues dans son
projet stratégique pour sa circonscription ainsi que celles réalisées par le port autonome de Strasbourg ;
« e) Les opérations intéressant la défense ou la sécurité nationales ;
« f) Les opérations de construction ou de réhabilitation d’un établissement pénitentiaire qui sont réalisées par
l’Agence publique pour l’immobilier de la justice ;
« g) Les actions ou les opérations de construction ou d’aménagement réalisées par l’Etat ou, pour son compte,
par l’un de ses établissements publics ou, le cas échéant, par un concessionnaire, dans le périmètre d’une opération
d’intérêt national mentionnée à l’article L. 102-12 du code de l’urbanisme ;
« h) La réalisation d’un réacteur électronucléaire au sens de l’article 7 de la loi no 2023-491 du 22 juin 2023
relative à l’accélération des procédures liées à la construction de nouvelles installations nucléaires à proximité de
sites nucléaires existants et au fonctionnement des installations existantes ;
« i) Les opérations de construction ou d’aménagement de postes électriques de tension supérieure ou égale à 220
kilovolts, selon des modalités précisées par arrêté du ministre chargé de l’urbanisme ;
« 8o Un arrêté du ministre chargé de l’urbanisme recense les projets dont la consommation d’espaces naturels,
agricoles et forestiers est prise en compte au niveau national au sens du III bis du présent article, après avis du
président du conseil régional et consultation de la conférence prévue à l’article L. 1111-9-2 du code général des
collectivités territoriales. Cet avis est rendu dans un délai de deux mois à compter de l’envoi par le ministre d’une
proposition de liste de projets d’envergure nationale ou européenne qui présentent un intérêt général majeur. Le
ministre chargé de l’urbanisme adresse à la région une réponse motivée sur les suites données à cet avis. L’arrêté
peut être modifié dans les mêmes formes, notamment si un nouveau projet d’envergure nationale ou européenne
qui présente un intérêt général majeur est identifié après la dernière modification ou révision d’un document de
planification régionale. La liste de ces projets est rendue publique annuellement.
« Dans le cadre de la procédure prévue au premier alinéa du présent 8o, la région peut, après avis de la
conférence prévue à l’article L. 1111-9-2 du code général des collectivités territoriales, formuler une proposition
d’identification de projets d’envergure nationale ou européenne. Le ministre chargé de l’urbanisme adresse à la
région une réponse motivée sur les suites qui sont données à cette proposition. »
II. – Après le III de l’article 194 de la loi no 2021-1104 du 22 août 2021 précitée, sont insérés des III bis
à III quater ainsi rédigés :
« III bis. – Pour la première tranche de dix années mentionnée au III, la consommation d’espaces naturels,
agricoles et forestiers résultant des projets d’envergure nationale ou européenne qui présentent un intérêt général
majeur recensés dans l’arrêté ministériel mentionné au 8o du même III est prise en compte au niveau national et
n’est pas prise en compte au titre des objectifs fixés par les documents de planification régionale et par les
documents d’urbanisme.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 3 sur 186
« En vue d’atteindre l’objectif mentionné à l’article 191, cette consommation est prise en compte dans le cadre
d’un forfait national fixé à hauteur de 12 500 hectares pour l’ensemble du pays, dont 10 000 hectares sont
mutualisés entre les régions couvertes par un schéma régional d’aménagement, de développement durable et
d’égalité des territoires, au prorata de leur enveloppe d’artificialisation définie au titre de la période 2021-2031 en
application du 3o du III du présent article. Un arrêté du ministre chargé de l’urbanisme précise cette répartition.
« En cas de dépassement du forfait mentionné au deuxième alinéa du présent III bis, le surcroît de consommation
ne peut être imputé sur l’enveloppe des collectivités territoriales ou de leurs groupements.
« III ter. – Une commission régionale de conciliation sur l’artificialisation des sols est instituée dans chaque
région. Elle comprend notamment, à parts égales, des représentants de l’Etat et de la région concernée.
« Elle peut être saisie à la demande de la région, en cas de désaccord sur la liste des projets d’envergure nationale
ou européenne présentant un intérêt général majeur mentionnés au 8o du III.
« Un décret détermine la composition et les modalités de fonctionnement de la commission régionale de
conciliation sur l’artificialisation des sols.
« III quater. – Les aménagements, les équipements et les logements directement liés à la réalisation d’un projet
d’envergure nationale ou européenne qui présente un intérêt général majeur au sens du III bis peuvent être
considérés, en raison de leur importance, comme des projets d’envergure régionale, au sens du 6o de
l’article L. 141-8 du code de l’urbanisme, ou comme des projets d’intérêt intercommunal, au sens du 7o du même
article L. 141-8, auxquels cas l’artificialisation des sols ou la consommation d’espaces naturels, agricoles et
forestiers qui en résulte est prise en compte selon les modalités propres à ces projets. »
CHAPITRE III
MIEUX PRENDRE EN COMPTE LES SPÉCIFICITÉS DES TERRITOIRES
Article 4
I. – Après le 3o du III de l’article 194 de la loi no 2021-1104 du 22 août 2021 précitée, il est inséré un 3o bis ainsi
rédigé :
« 3o bis Une commune qui est couverte par un plan local d’urbanisme, par un document en tenant lieu ou par une
carte communale prescrit, arrêté ou approuvé avant le 22 août 2026 ne peut être privée, par l’effet de la déclinaison
territoriale des objectifs mentionnés au présent article, d’une surface minimale de consommation d’espaces
naturels, agricoles et forestiers. Pour la première tranche de dix années mentionnée au 1o du présent III, cette
surface minimale est fixée à un hectare.
« A la demande du maire, une commune disposant de cette surface minimale peut choisir de la mutualiser à
l’échelle intercommunale, après avis de la conférence des maires mentionnée à l’article L. 5211-11-3 du code
général des collectivités territoriales ou, à défaut, du bureau de l’établissement public de coopération
intercommunale concerné si l’ensemble des maires des communes membres en fait partie.
« Pour les communes nouvelles dont l’arrêté de création a été pris après le 1er janvier 2011, une majoration de la
surface minimale de 0,5 hectare est appliquée pour chaque commune déléguée. Cette majoration est plafonnée à
deux hectares.
« Le présent 3o bis s’applique sans préjudice des modalités de comptabilisation de la consommation d’espaces
naturels, agricoles et forestiers prévues au présent article.
« Le bénéfice de cette surface minimale n’exonère pas les communes non couvertes par un plan local
d’urbanisme, par un document en tenant lieu ou par une carte communale du respect des dispositions du chapitre Ier
du titre Ier du livre Ier du code de l’urbanisme régissant les constructions, les aménagements, les installations et les
travaux ainsi que les changements de destination réalisés sur ces constructions en dehors des parties urbanisées de
ces communes. Le présent 3o bis ne peut être opposé ni à la mise en œuvre, ni au respect de ces dispositions ; ».
II. – Au plus tard le 1er janvier 2031, la conférence régionale mentionnée à l’article L. 1111-9-2 du code général
des collectivités territoriales présente un bilan de l’application de la surface minimale de consommation d’espaces
agricoles, naturels et forestiers dans le cadre de la fixation d’objectifs communaux, intercommunaux et régionaux
de réduction de l’artificialisation des sols applicables à la première période décennale, de son adéquation avec les
besoins fonciers constatés durant la période et de l’artificialisation constatée durant cette même période. Elle
formule des pistes de réduction de cette surface minimale pour les périodes décennales ultérieures, en vue
d’atteindre l’objectif d’absence d’artificialisation nette à l’horizon 2050.
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Article 5
I. – Après l’article L. 321-15 du code de l’environnement, il est inséré un article L. 321-15-1 ainsi rédigé :
« Art. L. 321-15-1. – Pour la fixation des objectifs chiffrés de lutte contre l’artificialisation des sols dans les
documents de planification régionale et d’urbanisme, il est tenu compte des enjeux d’adaptation et de
recomposition spatiale du territoire des communes figurant sur la liste mentionnée à l’article L. 321-15.
« Pour l’atteinte de ces objectifs, les surfaces artificialisées situées dans une zone exposée au recul du trait de
côte délimitée en application du 1° de l’article L. 121-22-2 du code de l’urbanisme peuvent être considérées
comme désartificialisées, au sens de l’article L. 101-2-1 du même code, dès lors que ces surfaces ont vocation à
être renaturées dans le cadre d’un projet de recomposition spatiale du territoire littoral. Au terme de chaque tranche
de dix années, les surfaces n’ayant pas fait l’objet d’une renaturation sont de nouveau considérées comme
artificialisées. »
II. – Le troisième alinéa de l’article L. 4433-7 du code général des collectivités territoriales est complété par une
phrase ainsi rédigée : « Cette trajectoire tient compte des contraintes propres aux communes littorales, au sens de
l’article L. 121-1 du code de l’urbanisme, soumises aux prescriptions particulières d’un schéma de mise en valeur
de la mer, notamment en termes d’aménagement du territoire, de renouvellement urbain et d’insularité, de leurs
besoins en terme de développement économique et de revitalisation des centres et des efforts déjà réalisés par ces
communes. »
CHAPITRE IV
PRÉVOIR LES OUTILS POUR FACILITER LA TRANSITION VERS L’ABSENCE
DE TOUTE ARTIFICIALISATION NETTE DES SOLS
Article 6
I. – Le code de l’urbanisme est ainsi modifié :
1o Après l’article L. 211-1, il est inséré un article L. 211-1-1 ainsi rédigé :
« Art. L. 211-1-1. – L’autorité compétente peut, par délibération motivée, délimiter au sein du plan local
d’urbanisme, du document en tenant lieu ou de la carte communale des secteurs prioritaires à mobiliser qui
présentent un potentiel foncier majeur pour favoriser l’atteinte des objectifs de lutte contre l’artificialisation des
sols prévus en application de l’article L. 151-5, à l’intérieur desquels est institué le droit de préemption urbain
prévu au présent chapitre. Les articles L. 210-1 et L. 213-1 à L. 213-18 s’appliquent également.
« Ces secteurs prioritaires peuvent couvrir en particulier :
« 1o Des terrains contribuant à la préservation ou à la restauration de la nature en ville, notamment lorsqu’il s’agit
de surfaces végétalisées ou naturelles situées au sein des espaces urbanisés ;
« 2o Des zones présentant un fort potentiel en matière de renaturation, en particulier dans le cadre de la
préservation ou de la restauration des continuités écologiques, et qui peuvent notamment être les zones
préférentielles pour la renaturation identifiées dans le schéma de cohérence territoriale, mentionnées à
l’article L. 141-10 ;
« 3o Des terrains susceptibles de contribuer au renouvellement urbain, à l’optimisation de la densité des espaces
urbanisés ou à la réhabilitation des friches mentionnées à l’article L. 111-26. » ;
2o Le premier alinéa de l’article L. 300-1 est ainsi modifié :
a) Après le mot : « permettre », sont insérés les mots : « le recyclage foncier ou » ;
b) Après le mot : « sauvegarder », sont insérés les mots : « , de restaurer » ;
c) Après le mot : « naturels », sont insérés les mots : « , de renaturer ou de désartificialiser des sols ».
II. – Le IV de l’article 194 de la loi no 2021-1104 du 22 août 2021 précitée est complété par un 14o ainsi rédigé :
« 14o Dans le cadre de la mise en œuvre des objectifs mentionnés au présent article, l’autorité compétente pour
délivrer les autorisations d’urbanisme peut surseoir à statuer sur une demande d’autorisation d’urbanisme
entraînant une consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers qui pourrait compromettre l’atteinte des
objectifs de réduction de cette consommation susceptibles d’être fixés par le document d’urbanisme en cours
d’élaboration ou de modification, durant la première tranche de dix années mentionnée au 1o du III.
« La décision de surseoir à statuer est motivée en considération soit de l’ampleur de la consommation résultant
du projet faisant l’objet de la demande d’autorisation, soit de la faiblesse des capacités résiduelles de
consommation au regard des objectifs de réduction mentionnés au premier alinéa du présent 14o.
« La décision de surseoir à statuer ne peut être opposée à une demande pour laquelle la consommation d’espaces
naturels, agricoles et forestiers résultant de la réalisation du projet est compensée par la renaturation, au sens du 5o
du III, d’une surface au moins équivalente à l’emprise du projet.
« Le sursis à statuer ne peut être ni prononcé, ni prolongé après l’approbation du document d’urbanisme modifié
en application du présent IV.
« A l’expiration du délai de validité du sursis à statuer mentionné au quatrième alinéa du présent 14o, l’autorité
mentionnée au premier alinéa du présent 14o statue sur la demande d’autorisation d’urbanisme dans un délai de
deux mois à compter de la confirmation par le pétitionnaire de cette demande. A défaut de notification de la
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 3 sur 186
décision dans ce dernier délai, l’autorisation est considérée comme ayant été accordée dans les termes dans lesquels
elle avait été demandée.
« Lorsqu’une décision de sursis à statuer est intervenue, le propriétaire du terrain à qui elle a été opposée peut
mettre en demeure la collectivité de procéder à l’acquisition de son terrain dans les conditions et le délai
mentionnés aux articles L. 230-1 à L. 230-6 du code de l’urbanisme. »
Article 7
Le 5o du III de l’article 194 de la loi no 2021-1104 du 22 août 2021 précitée est complété par une phrase ainsi
rédigée : « Sur ce même territoire, la transformation effective d’espaces urbanisés ou construits en espaces naturels,
agricoles et forestiers du fait d’une renaturation peut être comptabilisée en déduction de cette consommation ; ».
Article 8
L’article 207 de la loi no 2021-1104 du 22 août 2021 précitée est complété par quatre alinéas ainsi rédigés :
« Il dresse un bilan des effets de la loi no 2023-630 du 20 juillet 2023 visant à faciliter la mise en œuvre des
objectifs de lutte contre l’artificialisation des sols et à renforcer l’accompagnement des élus locaux, en particulier
des conditions de la territorialisation des objectifs de gestion économe de l’espace et de lutte contre
l’artificialisation des sols, notamment de la garantie d’une surface minimale de consommation d’espaces naturels,
agricoles et forestiers.
« Il retrace la consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers occasionnée par les projets d’envergure
nationale ou européenne qui présentent un intérêt général majeur, au sens du 8o du III de l’article 194 de la présente
loi. Il fait état de la prise en compte aux échelles régionale et intercommunale des projets d’intérêt général.
« Il examine les incidences du régime de limitation de l’artificialisation sur la production de logements,
notamment de logements sociaux, et sur la réalisation de projets concourant à la transition écologique ou au
développement économique des territoires.
« Il contient un examen approfondi des conséquences de ce régime sur la préservation de l’environnement
naturel et de la biodiversité et sur la prise en compte des incidences de la disponibilité locale de la ressource en
eau. »
Article 9
Dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement
un rapport relatif à la fiscalité comme outil de lutte contre l’artificialisation des sols. Ce rapport présente l’ensemble
des outils fiscaux qui incitent à l’artificialisation des sols et contreviennent ainsi à l’objectif d’absence de toute
artificialisation nette des sols mentionné au 6o bis de l’article L. 101-2 du code de l’urbanisme ; il présente au
contraire les outils fiscaux, locaux et nationaux, pouvant être mobilisés pour inciter à ne pas artificialiser les sols ou
à renaturer des espaces artificialisés. Ce rapport chiffre les pertes de recettes ou les dépenses supplémentaires
induites par les propositions formulées.
La présente loi sera exécutée comme loi de l’Etat.
Fait à Paris, le 20 juillet 2023.
EMMANUEL MACRON
Par le Président de la République :
La Première ministre,
ÉLISABETH BORNE
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
BRUNO LE MAIRE
Le ministre de l’intérieur
et des outre-mer,
GÉRALD DARMANIN
Le ministre de la transition écologique
et de la cohésion des territoires,
CHRISTOPHE BÉCHU
La ministre de la transition énergétique,
AGNÈS PANNIER-RUNACHER
Le ministre délégué auprès du ministre
de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle
et numérique, chargé de l’industrie,
ROLAND LESCURE
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 3 sur 186
TEXTES GÉNÉRAUX
PREMIÈRE MINISTRE
Publics concernés : les établissements de crédit mentionnés au titre Ier du livre V du code monétaire et financier,
les établissements de monnaie électronique et les établissements de paiement mentionnés au titre II du même livre,
la Caisse des dépôts et consignations, l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution.
Objet : modification de la partie réglementaire du code monétaire et financier.
Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur le lendemain de sa publication.
Notice : à la suite de la publication de la loi no 2021-875 du 1er juillet 2021 visant à améliorer la trésorerie des
associations, et notamment son article 4 modifiant l’article L. 312-20 du code monétaire et financier, le décret
modifie l’article R. 312-20 de ce code afin de permettre l’identification du statut juridique des personnes morales
dont les sommes détenues sur leurs comptes font l’objet d’un dépôt à la Caisse des dépôts et consignations en
application du I de l’article L. 312-20 du même code. Le décret procède par ailleurs à la correction d’erreurs
matérielles, l’article 4 du décret no 2023-63 du 3 février 2023 faisant référence à des articles du livre VII du code
monétaire et financier qui ont été abrogés par l’article 7 du décret no 2022-1456 du 23 novembre 2022.
Références : les articles modifiés du code monétaire et financier sont consultables dans leur rédaction issue du
décret sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).
La Première ministre,
Sur le rapport du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique,
Vu le code monétaire et financier, notamment ses articles L. 312-20, R. 752-4, R. 753-4, R. 754-3, R. 773-39,
R. 774-39 et R. 775-38 ;
Vu le décret no 2023-63 du 3 février 2023 relatif à la vérification de l’identité de la clientèle pour certains
produits et services à faible risque de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme ;
Vu l’avis du Comité consultatif de la législation et de la réglementation financières en date du 20 avril 2023 ;
Vu l’avis de la commission de surveillance de la Caisse des dépôts et consignations en date du 2 mai 2023 ;
Le Conseil d’Etat (section des finances) entendu,
Décrète :
Art. 1 . – Le code monétaire et financier est ainsi modifié :
er
I. – Au 2o du III de l’article R. 312-20, après les mots : « ou sa raison sociale », sont insérés les mots : « , son
statut juridique ».
II. – Aux articles R. 752-4, R. 753-4 et R. 754-3, la ligne :
«
»
est remplacée par la ligne suivante :
«
».
o
III. – Au III des articles R. 773-39 et R. 774-39, il est inséré un 8 bis ainsi rédigé :
« 8o bis A l’article R. 561-14-1-1 :
« a) Au premier alinéa du I, les mots : “1o, 1o ter et 1o quater” sont remplacés par les mots : “1o et 1o ter” ;
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 4 sur 186
« b) Au 3o du I, les mots : “1o à 1o quater” sont remplacés par les mots : “1o à 1o ter” ;
« c) Le d du 4o du I est ainsi rédigé : “émettre des transferts de fonds sur un compte de dépôt ou un compte de
paiement ouvert auprès d’une personne mentionnée aux 1o à 1o ter de l’article L. 561-2 qui est établi en France” ».
IV. – L’article R. 775-38 est ainsi modifié :
1o Au tableau du I, les trois lignes :
«
R. 561-14-1 et R. 561-14-2 no 2018-284 du 18 avril 2018
»
sont remplacées par les quatre lignes suivantes :
«
R. 561-14-1 no 2018-284 du 18 avril 2018
»;
o o o
2 Au III, après le 8 , il est inséré un 8 bis ainsi rédigé :
« 8o bis A l’article R. 561-14-1-1 :
« a) Au premier alinéa du I, les mots : “1o, 1o ter et 1o quater” sont remplacés par les mots : “1o et 1o ter” ;
« b) Au 3o du I, les mots : “1o à 1o quater” sont remplacés par les mots : “1o à 1o ter” ;
« c) Le d du 4o du I est ainsi rédigé : “émettre des transferts de fonds sur un compte de dépôt ou un compte de
paiement ouvert auprès d’une personne mentionnée aux 1o à 1o ter de l’article L. 561-2 qui est établi en France” ».
Art. 2. – Les articles 4 et 5 du décret no 2023-63 du 3 février 2023 susvisé sont abrogés.
Art. 3. – Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, le ministre de
l’intérieur et des outre-mer et le ministre délégué auprès du ministre de l’intérieur et des outre-mer, chargé des
outre-mer, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au
Journal officiel de la République française.
Fait le 20 juillet 2023.
ÉLISABETH BORNE
Par la Première ministre :
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
BRUNO LE MAIRE
Le ministre de l’intérieur
et des outre-mer,
GÉRALD DARMANIN
Le ministre délégué auprès du ministre de l’intérieur
et des outre-mer, chargé des outre-mer,
JEAN-FRANÇOIS CARENCO
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 5 sur 186
TEXTES GÉNÉRAUX
PREMIÈRE MINISTRE
La Première ministre,
Vu la loi no 2010-237 du 9 mars 2010 modifiée de finances rectificative pour 2010, notamment son article 8 ;
Vu le décret no 2010-80 du 22 janvier 2010 modifié relatif au secrétariat général pour l’investissement ;
Vu le décret du 26 janvier 2022 portant nomination du secrétaire général pour l’investissement ;
Vu le décret du 20 mai 2022 portant délégation de signature (secrétariat général pour l’investissement) ;
Vu la convention du 8 avril 2021 entre l’Etat, l’ADEME, l’Agence nationale de la recherche, la Caisse des
dépôts et consignations, l’EPIC Bpifrance et la société anonyme Bpifrance relative au programme
d’investissements d’avenir (action 424.3 « Démonstration en conditions réelles, amorçage et premières
commerciales ») ;
Vu la décision du comité exécutif de France 2030 en date du 27 juin 2023,
Arrête :
Art. 1er. – Le cahier des charges de l’appel à projets « Innov Eau » du plan France 2030, relatif à l’action
« Démonstration en conditions réelles, amorçage et premières commerciales » est approuvé (1).
Art. 2. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 17 juillet 2023.
Pour la Première ministre et par délégation :
Le secrétaire général pour l’investissement,
B. BONNELL
(1) Le cahier des charges est consultable sur les sites internet de l’ADEME : https://agirpourlatransition.ademe.fr/ et du
secrétariat général pour l’investissement : https://www.gouvernement.fr/france-2030/appels-a-candidatures.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 6 sur 186
TEXTES GÉNÉRAUX
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 17 juillet 2023 portant soutien au pouvoir d’achat des épargnants bénéficiaires
de rentes inférieures à un certain montant minimal
NOR : ECOT2303955A
1o Après les mots : « Les entreprises d’assurance sur la vie peuvent, » sont insérés les mots : « avec l’accord du
bénéficiaire de la rente et » ;
2o Les mots : « 100 euros » sont remplacés par les mots : « 110 euros » ;
3o Le premier alinéa est complété par les mots : « Cette faculté peut être exercée au moment de la liquidation du
contrat ou lorsque les rentes sont en cours de versement. » ;
4o Le dernier alinéa est supprimé.
Art. 2. – L’article A. 160-2-1 du code des assurances est abrogé.
Art. 3. – Le directeur général du Trésor est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal
officiel de la République française.
Fait le 17 juillet 2023.
BRUNO LE MAIRE
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 8 sur 186
TEXTES GÉNÉRAUX
Par arrêté du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique et du ministre
délégué auprès du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, chargé des
comptes publics, en date du 20 juillet 2023, le montant du dividende versé à l’Etat par l’établissement public
industriel et commercial Bpifrance prélevé sur les réserves distribuables est fixé à deux cent soixante millions
(260 000 000) d’euros.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 9 sur 186
TEXTES GÉNÉRAUX
Publics concernés : communes de métropole, collectivités territoriales régies par l’article 73 de la Constitution,
collectivités territoriales de la Polynésie française, établissements publics de coopération intercommunale et
syndicats mixtes, centres communaux et intercommunaux d’action sociale (CCAS et CIAS), conseils économiques,
sociaux et environnementaux régionaux (CESER).
Objet : adaptations réglementaires du code de l’action sociale et des familles (CASF) et du code général des
collectivités territoriales (CGCT).
Entrée en vigueur : l’article 1er et les 2o et 3o de l’article 2 du décret entreront en vigueur le lendemain de sa
publication au Journal officiel. Le 1o de l’article 2 entrera en vigueur à compter du prochain renouvellement des
conseils économiques, sociaux et environnement régionaux, soit le 1er janvier 2024.
Notice : le décret modifie le chapitre III du titre II du livre Ier de la partie réglementaire du CASF afin de tenir
compte des nouvelles dispositions de la loi no 2022-217 du 21 février 2022 relative à la différenciation, la
décentralisation, la déconcentration et portant diverses mesures de simplification de l’action publique locale
venant, d’une part, confier aux assemblées délibérantes des communes et des établissements publics de
coopération intercommunale à fiscalité propre la faculté de déterminer le nombre de membres élus et nommés au
sein des CCAS et CIAS et, d’autre part, permettre une continuité du fonctionnement des conseils d’administration
des CCAS et CIAS avec l’élection d’un vice-président délégué, chargé des mêmes fonctions que le vice-président et
pouvant ainsi intervenir en cas d’empêchement de ce dernier.
Le décret actualise également l’article R. 4134-1 du CGCT fixant la limite d’âge de certains membres des
CESER, afin de tenir compte de sa modification par l’article 231 de la loi du 21 février 2022 précitée.
Enfin, le décret abroge également la sous-section 2 de la section 3 du chapitre Ier du titre Ier du livre II de la
cinquième partie de la partie réglementaire du CGCT, créée par le décret no 2020-904 du 24 juillet 2020 fixant les
conditions de réunion par téléconférence du conseil communautaire dans les EPCI à fiscalité propre, afin de tenir
compte des nouvelles dispositions de la loi du 21 février 2022 précitée qui prévoient que les modalités pratiques de
déroulement des réunions en plusieurs lieux par visioconférence sont fixées par chaque assemblée délibérante
concernée dans son règlement intérieur.
Références : le décret, pris pour l’application des articles 6, 141, 170 et 231 de la loi du 21 février 2022
précitée, ainsi que les codes qu’il modifie, peuvent être consultés sur le site Légifrance (https://www.legifrance.fr).
La Première ministre,
Sur le rapport du ministre de l’intérieur et des outre-mer et du ministre des solidarités, de l’autonomie et des
personnes handicapées,
Vu le code de l’action sociale et des familles, notamment son article L. 123-6 ;
Vu le code général des collectivités territoriales ;
Vu les avis du Conseil national de l’évaluation des normes en date des 9 février et 6 avril 2023 ;
Le Conseil d’Etat (section de l’intérieur) entendu,
Décrète :
Art. 1 . – La partie réglementaire du code de l’action sociale et des familles est ainsi modifiée :
er
TEXTES GÉNÉRAUX
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 10 juillet 2023 fixant les règles d’organisation générale, la nature et le programme
des épreuves des concours pour le recrutement des officiers de police de la police nationale
NOR : IOMC2318138A
Arrêtent :
CHAPITRE PRÉLIMINAIRE
Art. 1 . – L’arrêté d’ouverture, pris par le ministre de l’intérieur et des outre-mer, dans les conditions fixées à
er
l’article 2 du décret du 19 octobre 2004 susvisé, détermine les dates de retrait et de clôture des dossiers
d’inscription, la date des épreuves et le nombre d’emplois offerts.
CHAPITRE Ier
CONCOURS EXTERNE
2o Une épreuve consistant, à partir d’un dossier documentaire à caractère administratif, en la résolution d’un cas
pratique visant à dégager des propositions et solutions argumentées. Le dossier documentaire ne peut excéder
trente pages (durée : quatre heures ; coefficient 4) ;
3o Une épreuve de composition portant sur le droit pénal général et/ou la procédure pénale (durée : trois heures,
coefficient 2) ;
4o Une épreuve obligatoire à option consistant en des questions à réponses courtes au choix du candidat parmi les
matières suivantes (durée : deux heures ; coefficient 3 ; 4 questions maximum) :
1. – Droit administratif général et libertés publiques
2. – Mathématiques
3. – Informatique
4. – Histoire
5. – Géographie
6. – Economie et gestion
7. – Sciences et techniques des activités physiques et sportives
Les candidats expriment, dès l’inscription au concours, leur choix pour l’épreuve d’admissibilité à option.
Ce choix ne peut plus être modifié après la date de clôture des inscriptions.
Sur les sujets distribués aux candidats, il est expressément fait mention de l’épreuve considérée, du type de
concours correspondant et de l’option du concours.
Un candidat qui signalerait tardivement en cours d’épreuve ne pas détenir le sujet adéquat, se verrait offrir la
possibilité de composer sur le bon sujet pour la durée restante de l’épreuve. Dans l’hypothèse où malgré toutes ces
dispositions, un candidat composerait sur un sujet ne correspondant pas à l’épreuve du concours auquel il est
inscrit, l’autorité organisatrice ne pourrait en être tenue pour responsable. Le candidat se verrait alors attribuer par
le jury la note de zéro à l’épreuve.
5o Des tests psychotechniques écrits, non notés, permettant de mesurer les aptitudes intellectuelles et le profil
psychologique des candidats et d’évaluer les aptitudes et un potentiel professionnel à exercer une fonction
déterminée (durée : deux heures).
Les résultats de ces tests sont communiqués aux membres du jury de l’épreuve d’entretien de la phase
d’admission.
Art. 3. – L’épreuve de pré-admission comporte des épreuves d’exercices physiques dont la nature, les
modalités et le barème sont fixés par arrêté du ministre de l’intérieur et des outre-mer. Ces épreuves comportent un
parcours d’habileté motrice et un test d’endurance cardio-respiratoire (coefficient 3).
Art. 4. – Les épreuves d’admission comportent :
1o Un entretien avec le jury, qui débute par une présentation du candidat d’une durée de cinq minutes au plus
permettant d’apprécier ses qualités de réflexion, ses connaissances d’ordre général, son comportement, son aptitude
et sa motivation à exercer l’emploi postulé (durée : trente-cinq minutes, coefficient 8).
Les candidats titulaires d’un doctorat bénéficient d’une épreuve orale adaptée, conformément à l’article L. 412-1
du code de la recherche.
Cette épreuve consiste en un entretien avec le jury, qui a pour point de départ un exposé du candidat d’une durée
de dix minutes au plus au cours desquelles il présente notamment ses travaux, son parcours et ses motivations à
occuper l’emploi postulé (durée : quarante minutes ; coefficient 8).
Les membres du jury disposent :
1. Des résultats des tests psychotechniques interprétés par le psychologue, membre du jury.
2. De la fiche de renseignements remise par le candidat, décrivant sa formation, ses expériences professionnelles,
ses principales compétences et ses motivations. Le modèle est disponible sur le site internet du ministère de
l’intérieur et des outre-mer à l’adresse suivante : www.interieur.gouv.fr.
Cette fiche doit être transmise au service organisateur du concours à une date fixée par l’arrêté d’ouverture du
concours. La fiche est transmise au jury par le service organisateur ;
2o Une épreuve de mise en situation individuelle à partir d’un cas pratique tiré au sort pouvant comporter un
dossier documentaire professionnel d’une dizaine de pages (durée : trente minutes ; préparation : trente minutes ;
coefficient 5).
3o Une épreuve orale de langues étrangères obligatoire consistant en une conversation (durée : quinze minutes ;
coefficient 2). Les langues admises sont l’anglais, l’allemand et l’espagnol. Le candidat indique son choix au
moment de son inscription au concours. Il ne peut en aucun cas en changer postérieurement à la clôture des
inscriptions.
CHAPITRE II
PREMIER CONCOURS INTERNE
2o Une épreuve consistant, à partir d’un dossier documentaire à caractère administratif, en la résolution d’un cas
pratique visant à dégager des propositions et solutions argumentées. Il ne peut excéder trente pages (durée : quatre
heures ; coefficient 4) ;
3o Une épreuve de questions à réponses courtes, dans la limite de quatre questions au choix du candidat (durée :
deux heures ; coefficient 4) portant :
a) Soit sur le droit pénal général et/ou la procédure pénale et/ou le droit pénal spécial ;
b) Soit sur le déminage.
Les candidats expriment au moment de leur inscription au concours, leur choix pour l’épreuve mentionnée au 3o.
Ce choix ne peut plus être modifié après la date de clôture des inscriptions.
Sur les sujets distribués aux candidats, il est expressément fait mention de l’épreuve considérée, du type de
concours correspondant et de l’option du concours.
Un candidat qui signalerait tardivement en cours d’épreuve ne pas détenir le sujet adéquat, se verrait offrir la
possibilité de composer sur le bon sujet pour la durée restante de l’épreuve. Dans l’hypothèse où malgré toutes ces
dispositions, un candidat composerait sur un sujet ne correspondant pas à l’épreuve du concours auquel il est
inscrit, l’autorité organisatrice ne pourrait en être tenue pour responsable. Le candidat se verrait alors attribuer par
le jury la note de zéro à l’épreuve.
4o Des tests psychotechniques écrits, non notés, permettant de mesurer les aptitudes intellectuelles et le profil
psychologique des candidats et d’évaluer les aptitudes et un potentiel professionnel à exercer une fonction
déterminée (durée : deux heures).
Les résultats de ces tests sont communiqués aux membres du jury de l’épreuve d’entretien de la phase
d’admission.
Art. 6. – L’épreuve de pré-admission comporte des épreuves d’exercices physiques dont la nature, les
modalités et le barème sont fixés par arrêté du ministre de l’intérieur et des outre-mer. Ces épreuves comportent un
parcours d’habileté motrice et un test d’endurance cardio-respiratoire (coefficient 3).
Art. 7. – Les épreuves d’admission comportent :
1o Un entretien avec le jury visant à apprécier la personnalité, les aptitudes du candidat ainsi que sa motivation et
à reconnaître les acquis de son expérience professionnelle.
Cet entretien a pour point de départ un exposé du candidat, d’une durée de cinq minutes au plus, sur son
expérience professionnelle. Il se poursuit par un échange avec le jury sur des questions d’ordre général et sur sa
connaissance des missions et de l’organisation de la police nationale. Pour conduire cet entretien, le jury dispose du
dossier constitué par le candidat en vue de la reconnaissance des acquis de l’expérience professionnelle (durée :
trente-cinq minutes, coefficient 8).
Le candidat fournit, à une date fixée dans l’arrêté d’ouverture du concours, le dossier RAEP dont le modèle est
disponible sur le site internet du ministère de l’intérieur et des outre-mer à l’adresse suivante : www.interieur.gouv.
fr.
Il est transmis au jury par le service organisateur du concours.
Les membres du jury disposent des résultats des tests psychotechniques interprétés par le psychologue, membre
du jury ;
2o Une épreuve de mise en situation individuelle à partir d’un cas pratique tiré au sort pouvant comporter un
dossier documentaire professionnel d’une dizaine de pages (durée : trente minutes ; préparation : trente minutes,
coefficient 5).
3o Une épreuve orale de langues étrangères obligatoire consistant en une conversation (durée : quinze minutes,
coefficient 2). Les langues admises sont l’anglais, l’allemand et l’espagnol. Le candidat indique son choix au
moment de son inscription au concours. Il ne peut en aucun cas en changer postérieurement à la clôture des
inscriptions.
CHAPITRE III
SECOND CONCOURS INTERNE
Section 1
Règles d’organisation générale
Art. 10. – Les épreuves des trois concours sont obligatoires, à l’exception de l’épreuve de langues étrangères
du second concours interne.
Les candidats sont convoqués individuellement pour les épreuves. Les convocations pourront être transmises par
voie dématérialisée ou voie postale.
Dans le cas de non réception de la convocation dix jours avant le début des épreuves, il appartient au candidat de
se mettre sans délai en rapport avec le service organisateur territorialement compétent.
Le fait de ne pas participer à une épreuve obligatoire, soit en se présentant en retard, soit après l’ouverture des
enveloppes scellées contenant les sujets pour les épreuves écrites, soit après l’heure de la convocation pour les
épreuves orales, d’omettre de rendre la copie à la fin de l’épreuve, ou de ne pas remettre au jury un dossier ou tout
document devant être fourni par le candidat dans le délai et selon les modalités prévues pour chaque concours
entraîne l’attribution de la note zéro.
Un candidat absent à une épreuve ne peut se présenter à la suivante.
Art. 11. – Les copies sont anonymisées par un dispositif technique. Elles font l’objet d’une double correction.
Il est attribué à chaque épreuve d’admissibilité, de pré-admission et d’admission une note comprise entre 0 et 20.
Sauf disposition contraire, elle est multipliée par les coefficients fixés pour chaque épreuve. La somme des points
ainsi obtenue forme le total de points des épreuves.
Sont éliminatoires :
1o Toute note inférieure à 5 sur 20, à l’épreuve d’entretien avec le jury ;
2o Toute note inférieure à 7 sur 20, à l’un ou l’autre des deux ateliers de l’épreuve d’exercices physiques.
Seuls les candidats ayant obtenu, aux épreuves d’admissibilité du concours externe et du premier concours
interne, un total de points déterminé par le jury ont accès aux épreuves de pré-admission.
Seuls les candidats ayant obtenu, aux épreuves de pré-admission du concours externe et du premier concours
interne, un total de points déterminé par le jury, ont accès aux épreuves d’admission
Seuls les candidats ayant obtenu aux épreuves d’admissibilité du second concours interne un total de points
déterminé par le jury ont accès aux épreuves d’admission
Le jury dresse pour chaque concours la liste des candidats déclarés admissibles ainsi que celle des candidats
déclarés pré-admis, par ordre alphabétique.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 11 sur 186
A l’issue des épreuves d’admission, le jury dresse la liste, par ordre de mérite, des candidats admis sur la liste
principale et sur la liste complémentaire.
Si plusieurs candidats totalisent le même nombre de points, la priorité est accordée à celui qui a obtenu la
meilleure note à l’épreuve d’entretien avec le jury de la phase d’admission.
Art. 12. – Le candidat doit porter une tenue civile correcte pour l’ensemble des épreuves. Un candidat qui
causerait des désordres, dont la tenue serait de nature à ne pas permettre son identification ou dont le comportement
serait jugé de nature à perturber le bon déroulement des épreuves sera exclu de la salle d’examen.
Lors des épreuves, il est interdit notamment aux candidats :
1o D’introduire dans les lieux des épreuves tout document, note ou instrument dont l’usage n’aurait pas été
expressément prévu par le règlement du concours ou autorisé par le jury ;
2o De communiquer entre eux ou avec l’extérieur ;
3o D’utiliser des appareils électroniques ou connectés. Les personnes disposant d’un téléphone portable, d’un
smartphone ou d’une tablette doivent le mettre en position « Arrêt » et le ranger dans leurs affaires personnelles.
L’utilisation dans les salles de concours et lors des déplacements aux toilettes, d’appareils informatiques,
photographiques ou audiovisuels, ainsi que de tout appareil électronique est strictement interdite.
4o De porter des écouteurs. Les oreilles des candidats ne doivent donc pas être cachées, pendant toute la durée
des épreuves.
5o De sortir de la salle sans autorisation des surveillants des épreuves.
Toute infraction au règlement, toute fraude ou tentative de fraude dûment constatée est susceptible d’entraîner
l’exclusion du concours, sans préjudice, le cas échéant, de l’application des dispositions pénales prévues par la loi
du 23 décembre 1901.
La même mesure peut être prise à l’encontre des complices de l’auteur principal de la fraude ou de la tentative de
fraude.
En cas de flagrant délit, le surveillant établit à l’attention du président du jury un rapport caractérisant les faits.
Le candidat peut continuer à composer.
Aucune décision ne peut être prise sans que l’intéressé ait été mis en mesure de présenter sa défense
conformément aux articles L. 121-1, L. 121-2 et L. 122-1 du code des relations entre le public et l’administration.
La décision motivée est notifiée sans délai à l’intéressé par lettre recommandée avec accusé de réception, à
défaut, par tout autre moyen.
L’exclusion du concours est prononcée par le président du jury avant la proclamation des résultats soit
d’admissibilité, soit de préadmission, soit d’admission.
Art. 13. – Le programme des épreuves des concours est joint en annexe du présent arrêté.
Art. 14. – Les candidats à l’emploi d’officier de la police nationale doivent répondre aux conditions d’aptitude
physique définies par l’arrêté du 25 novembre 2022 susvisé. Ils doivent se soumettre aux examens et tests
médicaux qui leur sont prescrits en vue d’établir qu’ils remplissent les conditions d’aptitude physique requises.
Art. 15. – La nomination des lauréats en tant qu’élèves officiers de police de la police nationale est
subordonnée à l’obtention de l’agrément du ministre chargé de l’intérieur et des outre-mer.
Section 2
Fonctionnement du jury
Art. 16. – Les membres des jurys des trois concours sont nommés par arrêté du ministre de l’intérieur et des
outre-mer, sur proposition du directeur général de la police nationale.
Un président unique peut assurer la direction des jurys des trois concours dont des membres peuvent être
communs.
En cas de partage des voix lors des délibérations des jurys, celle du président est prépondérante.
Art. 17. – La présidence des jurys est assurée par le directeur général de la police nationale ou son
représentant, occupant un emploi de directeur des services actifs ou d’inspecteur général de la police nationale.
L’arrêté nommant le jury désigne le membre du jury remplaçant le président dans le cas où celui-ci se trouve
dans l’impossibilité d’assurer sa fonction.
Il pourra être fait appel à un fonctionnaire retraité se prévalant de l’honorariat ayant occupé l’un des emplois de
directeur ou d’inspecteur général mentionnés au premier alinéa.
Art. 18. – Le jury du concours externe et du premier concours interne comprend les membres suivants :
1o Un ou plusieurs membres du corps de conception et de direction, ou du corps de commandement ayant au
moins le grade de commandant, de la police nationale ;
2o Une ou plusieurs personnalités extérieures qualifiées ;
3o Un ou plusieurs psychologues.
En cas de démission d’un membre du jury après le début des épreuves, celui-ci ne peut être remplacé.
Pour les deux concours, il pourra être fait appel à des fonctionnaires retraités se prévalant de l’honorariat ayant
occupé un emploi dans l’un des corps mentionnés au 1o.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 11 sur 186
Art. 19. – Le jury du second concours interne comprend les membres suivants :
1o Un ou plusieurs représentants du directeur en charge du recrutement et de la formation de la police nationale ;
2o Un ou plusieurs représentants du directeur en charge de l’administration générale de la police nationale ;
3o Un ou plusieurs représentants de l’Ecole nationale supérieure de la police ;
4o Un ou plusieurs membres du corps de commandement de la police nationale ayant au moins le grade de
commandant ;
5o Un ou plusieurs psychologues.
En cas de démission d’un membre du jury après le début des épreuves, celui-ci ne peut être remplacé.
Il pourra être fait appel à des fonctionnaires retraités se prévalant de l’honorariat ayant occupé un emploi dans
l’un des corps mentionnés au 4o.
Art. 20. – Des examinateurs qualifiés peuvent être adjoints au jury plénier, sans voix délibérative, pour
élaborer les sujets et les corrigés, sous réserve qu’ils soient soumis à la validation du jury plénier, et pour participer
à la correction des copies.
Des examinateurs qualifiés peuvent être adjoints au jury pour les épreuves orales des trois concours au plus tard
la veille de l’épreuve pour laquelle ils sont désignés. Ils délibèrent, à la demande du jury, avec voix consultative.
La composition du groupe d’examinateurs reste inchangée pendant la durée des épreuves. Le remplacement d’un
examinateur qualifié absent, même temporairement, n’est pas autorisé.
Il pourra être fait appel à des fonctionnaires retraités se prévalant de l’honorariat.
Art. 21. – L’arrêté du 27 janvier 2014 fixant les règles d’organisation générales, la nature et le programme des
concours pour le recrutement des officiers de police de la police nationale, et l’arrêté du 25 juillet 2018 fixant le
contenu et les modalités de la voie d’accès professionnelle au corps de commandement de la police nationale sont
abrogés.
Art. 22. – Les dispositions du présent arrêté seront applicables à compter des concours ouverts au titre de
l’année 2024.
Art. 23. – Le directeur général de la police nationale est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié
au Journal officiel de la République française.
Fait le 10 juillet 2023.
Le ministre de l’intérieur
et des outre-mer,
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur du recrutement
et des dispositifs promotionnels,
E. BOISARD
Le ministre de la transformation
et de la fonction publiques,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice du recrutement, des compétences
et des parcours professionnels,
S. STAFFOLANI
ANNEXE
PROGRAMME COMMUN AUX ÉPREUVES DU CONCOURS EXTERNE
ET DU PREMIER CONCOURS INTERNE
– la tentative ;
– la distinction personne physique/ personne morale, mineur/ majeur ;
– le cas particulier des responsables politiques.
b) L’irresponsabilité pénale du délinquant :
– causes objectives d’irresponsabilité pénale ;
– causes subjectives d’irresponsabilité pénale ;
– immunités diverses.
3. Les peines :
a) La peine encourue ;
b) La peine prononcée ;
c) La peine exécutée.
Procédure pénale
1. Les principes directeurs de la procédure pénale.
2. Les acteurs de la procédure pénale :
a) Police judiciaire ;
b) Parquet ;
c) Avocats ;
d) Juridictions d’instruction, de jugement et d’application des peines ;
e) Cour pénale internationale et les tribunaux pénaux internationaux.
3. La dynamique de la procédure pénale :
a) Action publique ;
b) Action civile.
4. La mise en état des affaires pénales :
a) La preuve pénale ;
b) Les enquêtes de police ;
c) L’instruction préparatoire.
5. Le jugement des affaires pénales :
a) Les diverses procédures de jugement ;
b) Les voies de recours internes ;
c) Les voies de recours internationales.
6. L’entraide répressive internationale :
a) Les cadres institutionnels de l’entraide :
– Nations unies ;
– Conseil de l’Europe ;
– Union européenne.
b) Les mécanismes et les structures de l’entraide :
– accords de Schengen et traité de Lisbonne ;
– extradition et mandat d’arrêt européen ;
– réseau judiciaire européen et magistrats de liaison ;
– Eurojust, Europol et Interpol ;
– équipes communes d’enquête ;
– le casier judiciaire européen.
– déconcentration ;
b) L’administration de l’Etat :
– l’administration centrale, les services déconcentrés de l’Etat ;
– les établissements publics à caractère administratif et les établissements publics à caractère industriel et
commercial ;
– les autorités administratives indépendantes ;
– le ou les représentants de l’Etat au niveau territorial : les préfets et sous-préfets ;
c) Les collectivités territoriales :
– la région ;
– le département ;
– la commune ;
– l’intercommunalité et les groupements de collectivités territoriales.
d) Le contrôle des collectivités territoriales.
2. L’action de l’administration :
a) Le principe de la légalité administrative ;
b) L’objet de l’action de l’administration :
– la théorie générale des services publics ;
– la police administrative.
c) Les procédés de l’action administrative :
– l’acte administratif unilatéral ;
– le contrat administratif.
d) La responsabilité administrative extracontractuelle :
– responsabilité pour faute ;
– responsabilité sans faute.
3. La justice administrative :
a) Les principales juridictions administratives :
– le Conseil d’Etat ;
– les cours administratives d’appel ;
– les tribunaux administratifs ;
– le tribunal des conflits ;
b) Les recours contentieux :
– les prérogatives de l’administration ;
– la distinction des recours contentieux ;
– les voies de recours ;
– la procédure contentieuse.
4. La fonction publique d’Etat :
a) Les sources ;
b) Le statut général des fonctionnaires de l’Etat.
Libertés publiques
1. La protection juridictionnelle des libertés publiques :
– juge administratif ;
– juge judiciaire ;
– Conseil constitutionnel ;
– Cour européenne des droits de l’homme ;
– Cour de justice de l’Union européenne.
2. Le régime juridique des principales libertés publiques :
a) L’égalité ;
b) Les libertés de la personne physique :
– la sûreté ;
– la liberté d’aller et venir ;
– le respect de la personnalité ;
– le droit à la vie et au respect de l’intégrité physique ;
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– la protection de la vie privée à travers ses contours (inviolabilité du domicile, inviolabilité du secret des
correspondances).
c) Les libertés de l’esprit :
– la liberté de la presse ;
– la liberté de communication ;
– la liberté de l’enseignement ;
– la liberté de religion ;
d) Les libertés propres aux groupements d’individus :
– la liberté de manifestation et d’attroupement ;
– la liberté de réunion ;
– la liberté d’association.
Mathématiques
1. Logique, raisonnements, arithmétique et ensembles
a) Logique formelle (connecteurs, quantificateurs, propositions et conditions, contre-exemples, différents types
de raisonnement (absurde, disjonction des cas…).
b) Raisonnement par récurrence et utilisation des notations somme et produit.
c) Divisibilité, PGCD, PPCM, congruences.
d) Décomposition en produit de nombres premiers. Division euclidienne.
e) Petit théorème de Fermat, théorème de Wilson, théorème de Bezout, de Gauss. Systèmes de numération.
f) Ensembles, parties d’un ensemble applications (injection, surjection, bijection).
2. Algèbre générale et linéaire
a) Systèmes linéaires, résolutions, méthode du pivot.
b) Calcul matriciel.
c) Opérations matricielles.
d) L’espace Rn, sous-espaces vectoriels et applications linéaires.
e) Espaces vectoriels réels de dimension finie.
f) Endomorphismes d’un espace vectoriel réel de dimension finie.
g) Diagonalisation de matrices carrées.
h) Nombres complexes : définition, représentation graphique, module, argument, notations algébrique,
trigonométrique, exponentielle.
i) Structure algébrique, opérations sur les complexes. Formules de Moivre, d’Euler.
j) Racines nièmes de l’unité.
k) Résolution des équations du second degré à coefficients réels et complexes.
3. Géométrie du plan et de l’espace.
a) Produit scalaire, vectoriel. Coordonnées polaires, cylindriques, sphériques.
b) Equations de droites et de plans.
c) Propriétés géométriques et vocabulaire élémentaire des figures usuelles (carré, rectangle, cercle, triangle,
ellipse, sphère, cylindre, cône…) et des transformations du plan et de l’espace (symétries, rotations, homothéties,
similitudes…).
4. Théorie des graphes
a) Notion de graphes et ses éléments, chemin et longueur.
b) Matrice d’adjacence.
c) Résolution de problèmes simples à l’aide d’un graphe.
5. Analyse
a) Fonctions réelles d’une variable réelle.
b) Fonction usuelles (exponentielle, logarithme, partie entière, fonctions circulaires…).
c)Limite et continuité d’une fonction.
d) Etude globale des fonctions d’une variable sur un intervalle.
e) Représentation graphique des fonctions d’une variable sur un intervalle.
f) Dérivation et dérivées successives, convexité.
g) Equations différentielles linéaires à coefficients constants (ordre 1 et 2).
h) Equations différentielles linéaires du 1er ordre.
i) Primitives, Intégration sur un segment.
j) Propriétés de l’intégrale, lien avec les aires.
k) Techniques de calcul d’intégrales (Intégration par partie, changement de variable…).
l) Intégration généralisée sur un intervalle quelconque.
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6. Suites
a) Généralités sur les suites réelles.
b) Suites usuelles : formes explicites, suites arithmético-géométriques, suites récurrentes du type un+1 = f(un),
point fixe.
c) Convergence d’une suite réelle.
d) Comportement asymptotique des suites usuelles.
7. Probabilités et statistiques
a) Statistiques univariées.
b) Etude d’une variable statistique quantitative discrète.
c) Evénements.
d) Coefficients binomiaux.
e) Dénombrements (arrangements, combinaisons, p-listes, permutations…).
f) Variable aléatoire discrète, probabilité.
g) Probabilité conditionnelle (formules de Bayes et des probabilités totales).
h) Indépendance.
i) Moments d’une variable aléatoire discrète.
j) Lois discrètes finies.
k) Lois discrètes infinies.
l) Couples et sommes de variables aléatoires discrètes.
m) Variables aléatoires à densité, loi usuelles.
n) Moments des variables aléatoires à densité.
o) Graphes probabilistes
Informatique
1. Architecture des systèmes :
a) Codage de l’information ;
b) Architecture matérielle (microprocesseur, mémoire, bus) ;
c) Périphériques et connectiques.
2. Architecture physique et logique des réseaux :
a) Topologie des réseaux ;
b) Ethernet et TCP/IP (adresses IP et masque de sous-réseau) ;
c) Ipv4et Ipv6 ; – Services réseaux (Web, DHCP, DNS)
d) Commutation et VLAN ;
e) Routage (routeurs, interfaces virtuelles, routage, NAT/PAT…).
3. Algorithmie et programmation :
a) Programmation objet, procédurale et évènementielle ;
b) Fonctions et procédures ;
c) Langage de script.
4. Base de données :
a) Administration de bases de données relationnelles ;
b) Langage SQL : Administration, Manipulation, Interrogation.
5. Domaines complémentaires :
a) Droit de l’informatique ;
b) Informatique et liberté ;
c) Sécurité informatique.
d) RGPD
Histoire
Le monde contemporain, de la fin de la Grande Guerre au début des années 2000.
I. D’une guerre à l’autre, l’entre-Deux-Guerres, 1919-1939.
1. Les années 1920, sortir de la guerre, mais vers quel monde ?
a) De la guerre à la crise, la transformation des économies, le temps des difficultés, 1919-1925, une brève et
fragile prospérité entre production et consommation de masse.
b) Une brève détente, un monde déséquilibré, le temps de la force, et la volonté d’établir un nouvel ordre
international, la SDN, espoirs, enjeux et limites.
c) Les démocraties libérales en difficulté, et la montée des totalitarismes.
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d) Les sociétés impériales en difficulté, des nouveaux mondes en gestation, les Etats-Unis d’Amérique, de la
Russie à l’URSS, et l’Orient effervescent.
2. Les années 1930, crises et montée vers la guerre.
a) La Grande dépression mondiale, finances, économies et chômage.
b) Les victoires des totalitarismes, et les démocraties libérales en crise.
c) La marche à la guerre, une crise politique mondiale, 1931-1934, la faillite de l’apaisement, 1937-1939.
d) France et Espagne, la victoire contrariée des fronts populaires, et l’impuissance face à la guerre d’Espagne.
II. La seconde Guerre mondiale, 1939-1945.
1. La charge des dictatures.
a) La « Guerre éclair » en Europe, la défaite française, et les victoires de l’Allemagne nazie et de son allié
japonais.
b) La Guerre totale, la mise en place d’un ordre nouveau, les Résistances, et les traumatismes du conflit.
c) La victoire des Alliés, sortir de la guerre, et reconstruire un monde nouveau.
d) Les génocides, les bombardements, la question des civils, terminer la guerre au japon : avec quelle arme ?
2. La France dans la guerre.
a) L’installation de l’Etat français, le Régime de Vichy.
b) La collaboration et les voies de la collaboration.
c) La France sous l’occupation.
d) La Résistance, un monde large et très hétérogène.
III. Le monde, de 1945 au début des années 2000.
1. Une sortie de guerre complexe, qui nécessite une paix et des valeurs universelles.
a) Les Reconstructions politiques, économiques et sociales, enjeux des Traités.
b)1945-1947 : la fin de la Grande Alliance, et la paix manquée.
c)1947 : la Guerre Froide et les tensions entre les deux Superpuissances.
2. Naissance et confrontations d’un monde bipolaire.
a) La Guerre froide, 1944-1945, les deux blocs, la question de l’Allemagne et de Berlin, la première phase de
décolonisation, Asie et Proche-Orient, la Guerre de Corée, nouvelles tensions mondiales.
b) La Coexistence pacifique, 1955-1962, la deuxième phase de décolonisation, l’évolution des Etats-Unis, et des
deux blocs avec leurs limites.
c) La Détente, 1962-1973, le Duopole américano-soviétique, des blocs en crise, le Tiers-Monde au cœur de la
Détente et des conflits périphériques qui se multiplient.
d) Un monde déstabilisé, de 1973 à la fin de la Guerre Froide, l’onde de choc de la crise économique, la crise des
rapports soviéto-américains, les poudrières d’Amérique latine et du Moyen-Orient, la fin de la Guerre Froide, et le
temps de l’hyperpuissance américaine.
e) De l’hyperpuissance américaine à sa contestation, de 1991 au début des années 2000, les questions sans
réponses de l’après-guerre, tensions et conflits périphériques hérités de la Guerre froide, fin du système Est-Ouest,
et persistance de l’affrontement Nord-Sud.
IV. La France et l’Europe, de l’après Seconde Guerre mondiale à nos jours.
1. Construire la paix et une Europe viable.
a) La déchirure entre les blocs et la déchirure européenne.
b) Europe de l’Est et Europe de l’Ouest durant la Guerre Froide, des années 1950 à la fin de la Guerre Froide…
Démocraties libérales et démocraties populaires.
c) La construction européenne, un projet en gestation permanente.
d) De l’Europe des blocs à l’Europe des libertés retrouvées, des années 1970 à nos jours.
2. La France, de la sortie de guerre au retour comme puissance sur l’échiquier européen et mondial.
a) Reconstruire la France et son unité politique, économique, matérielle et sociale.
b) Les enjeux des décolonisations, et le maintien des valeurs démocratiques et républicaines.
c) La France comme acteur principal de la construction européenne et de sa prospérité, avec une voix singulière.
d) D’une République à l’autre, dans un contexte politique et économique complexe.
3. Des modifications sociales et culturelles qui renforcent la République et maintiennent la France au rang de
grande puissance européenne et mondiale.
a) La place des jeunes et des femmes, des catégories socio-professionnelles bouleversées, le monde des Trente
Glorieuses entre consommation et contestation.
b) De nouveaux impératifs politiques, dans un environnement où les partis se renouvellent en fonction des
enjeux que la société traverse en sortant des Trente Glorieuses.
c) La voix française dans la construction européenne, élargissements et traités politiques, financiers et sociaux.
d) La France dans le monde, une présence territoriale, diplomatique, économique et militaire.
Géographie
1. Territoires, populations et développement
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Economie et gestion
Economie
I. L’équilibre macroéconomique
1. Le circuit économique
a) La production
b) Les revenus
c) Les dépenses
2. L’équilibre macroéconomique de court-terme
a) L’équilibre sur le marché des biens et services
b) L’équilibre sur le marché de la monnaie
c) L’équilibre simultané sur le marché des biens et services et de la monnaie : le modèle IS/LM)
3. L’équilibre macroéconomique de moyen-terme
a) La demande globale
b) L’offre globale
c) L’équilibre offre globale/demande globale et les ajustements aux chocs exogènes
d) L’arbitrage inflation-chômage
4. L’analyse économique de la croissance
a) Le modèle de croissance exogène de Solow
b) Les modèles de croissance endogène
c) Croissance, inégalités sociales et environnement
II. Le financement de l’économie
1. La monnaie
a) Définition
b) Fonctions
c) Mesures
d) Les déterminants de la demande de monnaie
2. Le système bancaire
a) Rôle des banques et structure de l’industrie
b) Rôle de la BCE et architecture du SEBC
c) Les mécanismes de la création monétaire
d) Politique monétaire : instruments et canaux de transmission
3. Les marchés financiers
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Gestion
I L’entreprise et son environnement
1. Les parties prenantes de l’entreprise
2. L’entreprise et ses marchés
II. Les grandes fonctions de l’entreprise
1. La fonction de production
2. La fonction commerciale et marketing
3. La fonction ressources humaines
4. La fonction comptable et financière
5. La fonction logistique
III. Le diagnostic stratégique de l’entreprise
1. Le découpage stratégique
2. Le diagnostic interne
3. Le diagnostic externe
IV. L’analyse économique et financière de l’entreprise
1. L’analyse de la profitabilité
2. L’analyse de la solvabilité
3. L’analyse de liquidité
(APSA). Ces connaissances et compétences devront être articulées afin de pouvoir évaluer la capacité du candidat
à:
– décrire et comprendre le mouvement humain ;
– analyser les comportements en situation de pratique sportive ;
– justifier de choix relatifs à l’encadrement d’APSA (conception, animation, management, intervention,
évaluation) ;
– mettre en évidence les effets bénéfiques des APSA sur la santé, la citoyenneté, l’éducation, l’inclusion.
– identifier les enjeux d’une politique sportive et les différents acteurs impliqués à l’échelle nationale ou locale.
L’argumentation devra également s’appuyer sur la spécificité des différents publics concernés (enfants,
adolescents, sédentaires, sportifs, personnes âgées).
Déminage
1. La pyrotechnie :
a) Les matériaux actifs énergétiques : classification, familles, propriétés, effets, emplois :
– poudres ;
– explosifs ;
– compositions pyrotechniques ;
b) Les chargements d’emploi particulier : classification, familles, propriétés, effets, emplois :
– chargements toxiques ;
– chargements fumigènes ;
– chargements incendiaires ;
c) La sécurité pyrotechnique et la réglementation concernant :
– le stockage ;
– les manipulations ;
– le transport (réglementation ADR) ;
– les destructions ;
– le classement des objets et matières explosibles (division de risques, groupes de compatibilité, probabilité
d’accidents, zones de dangers, études de sécurité pyrotechniques).
2. Les interventions sur objets suspects à but d’attentat :
a) Historique et évolution des engins à but de terrorisme : analyse de la menace ;
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 11 sur 186
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 13 juillet 2023 relatif à l’élection des représentants des présidents des conseils
régionaux, des présidents des conseils départementaux, des maires et des présidents des
établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre au comité des
finances locales
NOR : IOMB2314968A
La ministre déléguée auprès du ministre de l’intérieur et des outre-mer et du ministre de la transition écologique
et de la cohésion des territoires, chargée des collectivités territoriales, et auprès du ministre de la transition
écologique et de la cohésion des territoires, chargée de la ruralité,
Vu le code général des collectivités territoriales, notamment son article R. 1211-1,
Arrête :
Art. 1er. – La date de l’élection des représentants des présidents des conseils régionaux, des présidents des
conseils départementaux, des maires et des présidents des établissements publics de coopération intercommunale à
fiscalité propre au comité des finances locales est fixée au 20 novembre 2023.
Art. 2. – Les listes complètes de candidatures sont déposées à la direction générale des collectivités locales, au
plus tard le 31 juillet 2023 à 12 heures.
Art. 3. – En ce qui concerne l’élection des représentants des maires et présidents des établissements publics de
coopération intercommunale à fiscalité propre, les bulletins de vote sont adressés à la préfecture du département par
pli recommandé avec demande d’avis de réception, ou déposés contre récépissé à la préfecture au plus tard
le 7 novembre 2023 à 12 heures.
S’agissant de l’élection des représentants des présidents de conseils régionaux et des présidents de conseils
départementaux, les bulletins de vote doivent parvenir à la direction générale des collectivités locales, par pli
recommandé avec demande d’avis de réception, ou être déposés contre récépissé à la même adresse au plus tard
le 7 novembre 2023 à 12 heures.
Art. 4. – La directrice générale des collectivités locales est chargée de l’exécution du présent arrêté, qui sera
publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 13 juillet 2023.
DOMINIQUE FAURE
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TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 18 juillet 2023 relatif aux tenues des agents privés de sécurité
pour l’application des articles L. 613-4, L. 613-8 et L. 614-3 du code de la sécurité intérieure
NOR : IOMD2313317A
Le ministre de l’intérieur et des outre-mer, le ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires
et le ministre délégué auprès du ministre de l’intérieur et des outre-mer, chargé des outre-mer,
Vu le code de l’aviation civile, notamment son article R. 213-5-2 ;
Vu le code de la sécurité intérieure, notamment ses articles L. 613-4, L. 613-8, L. 614-3, R. 613-1 et R. 613-2,
Arrêtent :
Art. 1 . – En application de l’article R. 613-1 du code de la sécurité intérieure, les agents exerçant une activité
er
mentionnée aux articles L. 613-4, L. 613-8 et L. 614-3 doivent, dans l’exercice de leurs fonctions, porter de façon
apparente leur numéro d’identification individuel ainsi que des éléments d’identification communs définis par le
présent arrêté.
Ce numéro et ces éléments communs doivent être visibles en permanence sur la tenue des agents.
Art. 2. – Les agents mentionnés à l’article 1er du présent arrêté ont sur la poitrine, en haut à gauche au porté :
1o Le numéro d’identification individuel en caractères de type Arial 36 sur une bande de 54 mm × 15 mm. Les
caractères sont de couleur noire, sur fond blanc ou de couleur blanche, sur fond noir.
Ce numéro correspond aux sept derniers chiffres du numéro unique de bénéficiaire figurant sur leur carte
professionnelle, délivrée par le directeur du Conseil national des activités privées de sécurité.
2o En dessous du numéro d’identification individuel, un insigne reproduisant la dénomination ou le sigle de
l’entreprise, ou, le cas échéant, du service interne de sécurité.
L’insigne, quelle que soit sa forme, doit être d’une taille au moins égale à un carré de 50 mm de côté.
Art. 3. – Les agents mentionnés à l’article 1er du présent arrêté ont par ailleurs, au dos, une inscription portant
la mention « SÉCURITÉ PRIVÉE », sur une ligne, de manière centrée horizontalement, en caractère majuscules
rétro-réfléchissants de type Arial 76. Les caractères sont de couleur blanche, sur fond noir.
Art. 4. – Seul le 1o de l’article 2 est applicable aux personnes mentionnées à l’article R. 213-5-2 du code de
l’aviation civile.
Art. 5. – Les dispositions du présent arrêté sont applicables dans les îles Wallis et Futuna, en Polynésie
française et en Nouvelle-Calédonie.
Art. 6. – Le présent arrêté entre en vigueur le 1er octobre 2024, y compris dans les îles Wallis et Futuna, en
Polynésie française et en Nouvelle-Calédonie.
Art. 7. – La directrice des libertés publiques et des affaires juridiques, la directrice générale des outre-mer et le
directeur général de l’aviation civile sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté,
qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 18 juillet 2023.
Le ministre de l’intérieur
et des outre-mer,
GÉRALD DARMANIN
Le ministre de la transition écologique
et de la cohésion des territoires,
CHRISTOPHE BÉCHU
Le ministre délégué auprès du ministre de l’intérieur
et des outre-mer, chargé des outre-mer,
JEAN-FRANÇOIS CARENCO
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 14 sur 186
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 18 juillet 2023 modifiant l’arrêté du 30 avril 2001 relatif au classement de certaines
armes et munitions en application du B de l’article 2 et de l’article 5 (a) du décret no 95-589 du
6 mai 1995 modifié relatif à l’application du décret du 18 avril 1939 fixant le régime des
matériels de guerre, armes et munitions
NOR : IOMA2319027A
« – l’arme de force intermédiaire de calibre 44/83 à canon lisse, fabriquée et commercialisée par la société
Redcore sous l’appellation “POK44 CC”. »
Art. 2. – L’article 3 de l’arrêté du 30 avril 2001 susvisé est complété d’un alinéa ainsi rédigé :
« – les munitions à projectile non métallique de calibre 44/83 fabriquées et commercialisées par la société
Redcore sous l’appellation “KOT44 CC”. »
Art. 3. – Le présent arrêté est applicable en Polynésie française et en Nouvelle-Calédonie.
Art. 4. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 18 juillet 2023.
Le ministre de l’intérieur
et des outre-mer,
Pour le ministre et par délégation :
Le chef du service central
des armes et explosifs,
J.-S. MERANDAT
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
Pour le ministre et par délégation :
La directrice générale
des douanes et droits indirects,
I. BRAUN-LEMAIRE
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 15 sur 186
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 19 juillet 2023 modifiant l’arrêté du 17 octobre 2022 relatif au classement dans les
groupes d’indemnité géographique et de fonctions spécifiques des personnels recrutés sur des
emplois d’encadrant ou sur des emplois de formation des enseignants du réseau de
l’enseignement français à l’étranger dans les établissements d’enseignement français à
l’étranger relevant de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger et fixant par pays,
en fonction de ces groupes, le montant de l’indemnité géographique et de fonctions spécifiques
NOR : EAEA2308484A
La ministre de l’Europe et des affaires étrangères et le ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des
finances et de la souveraineté industrielle et numérique, chargé des comptes publics,
Vu le code de l’éducation ;
Vu le décret no 67-290 du 28 mars 1967 fixant les modalités de calcul des émoluments des personnels de l’Etat et
des établissements publics de l’Etat à caractère administratif en service à l’étranger ;
Vu le décret no 2002-22 du 4 janvier 2002 modifié relatif à la situation administrative et financière des personnels
des établissements d’enseignement français à l’étranger ;
Vu l’arrêté du 17 octobre 2022 relatif au classement dans les groupes d’indemnité géographique et de fonctions
spécifiques des personnels recrutés sur des emplois d’encadrant ou sur des emplois de formation des enseignants du
réseau de l’enseignant français à l’étranger dans les d’enseignement français à l’étranger relevant de l’Agence pour
l’enseignement français à l’étranger et fixant par pays, en fonction de ces groupes, le montant de l’indemnité
géographique et de fonctions spécifiques ;
Vu l’avis du comité social d’administration d’établissement public de l’Agence pour l’enseignement français à
l’étranger du 15 février 2023,
Arrêtent :
Art. 1 . – L’intitulé de l’arrêté du 17 octobre 2022 susvisé est remplacé par l’intitulé suivant : « Arrêté du
er
17 octobre 2022 relatif à l’indemnité géographique et de fonctions spécifiques servie à certains personnels des
établissements d’enseignement français à l’étranger relevant du réseau de l’Agence pour l’enseignement français à
l’étranger ».
Art. 2. – L’article 2 de l’arrêté du 17 octobre 2022 susvisé est remplacé par les dispositions suivantes :
« Art. 2. – Les personnels recrutés sur des emplois d’encadrement et sur des emplois de formation des
enseignants du réseau de l’enseignement français à l’étranger visés par le présent arrêté sont répartis ainsi qu’il suit
entre les groupes d’indemnité géographique et de fonctions spécifiques.
Groupe 1 :
– personnel de direction exerçant les fonctions de chef d’établissement dans les établissements d’enseignement
secondaire de 4e catégorie ;
– fonctionnaire de catégorie A exerçant les fonctions de coordonnateur régional délégué de l’Agence pour
l’enseignement français à l’étranger.
Groupe 2 :
– personnel de direction exerçant des fonctions de chef d’établissement dans les établissements d’enseignement
secondaire de 3e catégorie ;
– personnel de direction exerçant des fonctions de chef d’établissement adjoint dans des établissements
d’enseignement secondaire de 4e catégorie ;
– secrétaire général d’établissement en gestion directe du second degré de 4e catégorie ;
– agent comptable secondaire d’établissement en gestion directe du second degré de 4e catégorie ;
– directeur administratif et financier-agent comptable secondaire d’établissement en gestion directe du second
degré de 4e catégorie ;
– directeur administratif et financier d’autres établissements du second degré de 4e catégorie ;
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 15 sur 186
– fonctionnaire de catégorie A exerçant les fonctions de coordonnateur pays délégué de l’Agence pour
l’enseignement français à l’étranger.
Groupe 3 :
– personnel de direction exerçant des fonctions de chef d’établissement dans les établissements d’enseignement
secondaire de 2e catégorie ;
– personnel de direction exerçant des fonctions de chef d’établissement adjoint dans des établissements
d’enseignement secondaire de 3e catégorie ;
– secrétaire général d’établissement en gestion directe du second degré de 3e catégorie ;
– agent comptable secondaire d’établissement en gestion directe du second degré de 3e catégorie ;
– directeur administratif et financier-agent comptable secondaire d’établissement en gestion directe du second
degré de 3e catégorie
– directeur administratif et financier d’établissement en gestion directe du second degré de 3e catégorie ;
– directeur administratif et financier d’autres établissements du second degré de 3e catégorie ;
– inspecteur de l’éducation nationale.
Groupe 4 :
– personnel de direction exerçant des fonctions de chef d’établissement dans les établissements d’enseignement
secondaire de 1re catégorie ;
– personnel de direction exerçant des fonctions de chef d’établissement adjoint dans des établissements
d’enseignement secondaire de 2e catégorie ;
– secrétaire général d’établissement en gestion directe du second degré de 2e catégorie ;
– directeur administratif et financier-agent comptable secondaire d’établissement en gestion directe du second
degré de 2e catégorie ;
– directeur administratif et financier d’établissement en gestion directe du second degré de 2e catégorie ;
– directeur administratif et financier d’autres établissements du second degré de 2e catégorie.
Groupe 5 :
– personnel de direction exerçant des fonctions de chef d’établissement adjoint dans les établissements
d’enseignement secondaire de 1re catégorie ;
– directeur administratif et financier d’autres établissements du second degré de 1re catégorie ;
– personnel recruté sur des emplois de formation des enseignants du réseau de l’enseignement français à
l’étranger dont l’indice brut est supérieur à 650.
Groupe 6 :
– personnel recruté sur des emplois de formation des enseignants du réseau de l’enseignement français à
l’étranger dont l’indice brut est inférieur ou égal à 650.
Art. 3. – Le directeur général de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger et la directrice du budget
auprès du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique sont chargés, chacun
en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui prendra effet au 1er août 2023 et qui sera publié au
Journal officiel de la République française.
Fait le 19 juillet 2023.
La ministre de l’Europe
et des affaires étrangères,
Pour la ministre et par délégation :
La directrice des affaires financières,
C. BODONYI
Le ministre délégué auprès du ministre
de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle
et numérique, chargé des comptes publics,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice
chargée de la 7e sous-direction
de la direction du budget,
A.-H. BOUILLON
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 15 sur 186
ANNEXE
MONTANT DE L’INDEMNITÉ GÉOGRAPHIQUE ET DE FONCTIONS SPÉCIFIQUES
Groupe 1 Montant égal au montant du groupe 7 d’indemnité de résidence à l’étranger
TEXTES GÉNÉRAUX
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
« – la mise en œuvre jusqu’à l’âge de vingt-et-un ans, des décisions civiles et pénales, autres que les mesures de
placement, mentionnées à l’article D. 241-10, dans l’environnement familial et social des mineurs et des
majeurs, en apportant, le cas échéant, aide et conseil à la famille du mineur ;
« – des interventions éducatives dans les quartiers des établissements pénitentiaires spécialement réservés aux
mineurs, mentionnés à l’article L. 124-1 ;
« – l’aide à l’insertion sociale et professionnelle par la mise en œuvre des actions prévues au c du 2o de
l’article D. 241-10. »
Art. 2. – La directrice de la protection judiciaire de la jeunesse est chargée de l’exécution du présent arrêté, qui
sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 12 juillet 2023.
Pour le ministre et par délégation :
L’adjoint à la directrice
de la protection judiciaire de la jeunesse,
F. CHAULET
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 17 sur 186
TEXTES GÉNÉRAUX
Publics concernés : personnels militaires ou civils relevant du ministère des armées servant au titre de la
préparation ou du soutien opérationnel.
Objet : extension de l’attribution de la médaille commémorative française au titre de la préparation ou du
soutien opérationnel.
Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur le lendemain de sa publication.
Notice : le décret créé un mode d’attribution à titre exceptionnel de la médaille commémorative française aux
personnels militaires ou civils relevant du ministère des armées justifiant d’une contribution remarquable à la
préparation ou au soutien des missions récompensées par cette décoration.
Références : les dispositions du décret no 95-1098 du 9 octobre 1995 modifiées par le décret peuvent être
consultées, dans leur rédaction issue de cette modification, sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).
Le Président de la République,
Sur le rapport de la Première ministre et du ministre des armées,
Vu le code de la défense ;
Vu le code de la Légion d’honneur, de la Médaille militaire et de l’ordre national du Mérite, notamment son
article R. 117 ;
Vu le décret no 63-1196 du 3 décembre 1963 portant création d’un ordre national du Mérite, notamment son
article 39 ;
Vu le décret no 95-1098 du 9 octobre 1995 portant création d’une médaille commémorative française ;
Vu l’avis du grand chancelier de la Légion d’honneur en date du 6 avril 2023,
Décrète :
Art. 1 . – L’article 2 du décret du 9 octobre 1995 susvisé est complété par un troisième alinéa ainsi rédigé :
er
« Cette décoration peut être décernée, à titre exceptionnel, à des personnels militaires ou civils relevant du
ministère de la défense pour leur contribution remarquable à la préparation ou au soutien des missions mentionnées
au premier alinéa du présent article, en dehors des théâtres de conflits ou des théâtres d’opérations extérieurs. Les
décisions d’attribution sont faites par le ministre de la défense sur la proposition motivée des autorités militaires ou
assimilées dont ces personnels militaires ou civils relèvent. »
Art. 2. – La Première ministre et le ministre des armées sont responsables, chacun en ce qui le concerne, de
l’application du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 20 juillet 2023.
EMMANUEL MACRON
Par le Président de la République :
La Première ministre,
ÉLISABETH BORNE
Le ministre des armées,
SÉBASTIEN LECORNU
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 18 sur 186
TEXTES GÉNÉRAUX
6e échelon 691
5e échelon 678
3e échelon 641
2e échelon 614
9e échelon 645
8e échelon 629
Adjudant-chef ou maître principal Echelle de solde no 4
7e échelon 616
6e échelon 600
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 18 sur 186
À COMPTER
du 1er septembre 2022
GRADE ÉCHELLE DE SOLDE ÉCHELON
Indice brut
5e échelon 584
4e échelon 578
3e échelon 573
2e échelon 562
9e échelon 597
8e échelon 573
7e échelon 570
6e échelon 558
4e échelon 524
Adjudant ou premier maître
3e échelon 510
2e échelon 498
3e échelon 423
7e échelon 569
6e échelon 544
5e échelon 518
3e échelon 473
2e échelon 455
Sergent-chef ou maître
1er échelon 441
5e échelon 407
4e échelon 404
2e échelon 399
7e échelon 518
6e échelon 499
5e échelon 470
2e échelon 399
À COMPTER
du 1er septembre 2022
GRADE ÉCHELLE DE SOLDE ÉCHELON
Indice brut
6e échelon 399
5e échelon 397
4e échelon 396
3e échelon 395
2e échelon 393
1 échelon
er
392
2e échelon 390
Echelle de solde no 2
1er échelon 389
».
er
Art. 2. – Le présent décret entre en vigueur le 1 septembre 2022.
Art. 3. – Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, le ministre de
l’intérieur et des outre-mer, le ministre des armées, le ministre de la transformation et de la fonction publiques et le
ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique,
chargé des comptes publics, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera
publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 20 juillet 2023.
ÉLISABETH BORNE
Par la Première ministre :
Le ministre des armées,
SÉBASTIEN LECORNU
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
BRUNO LE MAIRE
Le ministre de l’intérieur
et des outre-mer,
GÉRALD DARMANIN
Le ministre de la transformation
et de la fonction publiques,
STANISLAS GUERINI
Le ministre délégué auprès du ministre
de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle
et numérique, chargé des comptes publics,
GABRIEL ATTAL
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 19 sur 186
TEXTES GÉNÉRAUX
Le ministre des armées, le ministre de la transformation et de la fonction publiques et le ministre délégué auprès
du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, chargé des comptes publics,
Vu le décret no 2016-1995 du 30 décembre 2016 relatif à la rémunération des personnels à statut ouvrier relevant
du ministère de la défense,
Arrêtent :
Art. 1 . – I. – Les salaires mensuels des ouvriers de l’Etat et des techniciens à statut ouvrier du ministère des
er
2. Chefs d’équipe.
SALAIRE HORAIRE SALAIRE HORAIRE
GROUPE minimum 1er échelon NOMBRE d’ÉCHELONS VALEUR DE l’ÉCHELON maximum 9e échelon
(en euros) (en euros) (en euros)
II. – Les salaires des ouvriers de l’Etat, des ouvriers de l’Etat exerçant les fonctions de chefs d’équipe et des
techniciens à statut ouvrier subissent des abattements de zones de résidence dans des conditions définies ci-après :
ZONES D’ABATTEMENT TAUX D’ABATTEMENT
0 0,00 %
2 - 1,80 %
3 - 2,70 %
Art. 2. – En application de l’article 3 du décret du 30 décembre 2016 susvisé, les coefficients de majoration des
personnels à statut ouvrier mutés dans un département d’outre-mer, une collectivité d’outre-mer, une base française
ou un service des anciens combattants en territoire étranger sont fixés comme suit :
LIEU D’AFFECTATION BASE COEFFICIENT DE MAJORATION
Nouvelle Calédonie et Polynésie française Salaires des groupes et échelons afférents à la 2,10
zone 0 de métropole
Art. 3. – Le taux de l’indemnité particulière prévue à l’article 4 du décret du 30 décembre 2016 susvisé est fixé
à 40 p. 100 des salaires de leurs groupes et échelons détenus, afférents à la zone 0 de métropole.
Art. 4. – L’arrêté du 18 juillet 2022 portant application du décret no 2016-1995 du 30 décembre 2016 relatif à
la rémunération des personnels à statut ouvrier relevant du ministère de la défense est abrogé à compter
du 1er juillet 2023.
Art. 5. – Le présent arrêté entre en vigueur le 1er juillet 2023.
Art. 6. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 19 sur 186
TEXTES GÉNÉRAUX
l’exclusion des décrets, à M. le commissaire général de 1re classe Olivier Marcotte, adjoint au directeur central,
dans la limite des attributions du service du commissariat des armées.
2. Délégation est donnée aux personnes désignées ci-après à l’effet de signer, au nom du ministre, tous actes,
arrêtés et décisions, à l’exclusion des décrets, dans la limite des attributions de la sous-direction « métiers » :
a) Mme la commissaire générale de 1re classe Isabelle Duffo, officier général « directeur des métiers » ;
b) M. le commissaire en chef de 1re classe Jean-François Marie, chef du bureau « finances » de la sous-direction
« métier ».
3. Délégation est donnée aux personnes désignées ci-après à l’effet de signer, au nom du ministre, tous actes,
arrêtés et décisions, à l’exclusion des décrets, dans la limite des attributions de la sous-direction « employeur » :
a) Mme la commissaire générale de 1re classe Nathalie Vachet Vallaz, adjointe « ressources humaines » au
directeur central du service du commissariat des armées ;
b) M. le général de brigade Benoît Roux, chargé des fonctions de sous-directeur « employeur » ;
c) M. le commissaire en chef de 1re classe Philippe Prost, adjoint au sous-directeur « employeur »,
jusqu’au 22 août 2023 ;
d) M. le commissaire en chef de 1re classe Frédéric Dumora, adjoint au sous-directeur « employeur », à compter
du 23 août 2023.
4. Délégation est donnée aux personnes désignées ci-après à l’effet de signer, au nom du ministre, tous actes,
arrêtés et décisions, à l’exclusion des décrets, dans la limite des attributions de la sous-direction « droits individuels
et études juridiques » :
a) M. le commissaire général de 1re classe Yves Bléjean, chargé des fonctions de sous-directeur « droits
individuels et études juridiques », jusqu’au 30 août 2023 ;
b) M. le commissaire en chef de 1re classe Nicolas Charruau, chef du bureau « droits individuels » ;
c) Mme la commissaire en chef de 1re classe Aude Ballarin, chef du bureau « réglementation générale », jusqu’au
30 août 2023 ;
d) M. le commissaire en chef de 2e classe Éric Ollivier, chef du bureau « réglementation générale », à compter
du 31 août 2023.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 20 sur 186
5. Délégation est donnée aux personnes désignées ci-après à l’effet de signer, au nom du ministre, les actes
relatifs à la situation individuelle du personnel militaire et civil dont la gestion et l’administration relèvent du
service du commissariat des armées, dans la limite des attributions de la division « gestion des corps » :
a) M. le commissaire en chef de 1re classe Pierre-Paul Marchi, chef de la division « gestion des corps » ;
b) Mme la commissaire en chef de 1re classe Agathe Vasselin, adjointe au chef de la division « gestion des
corps ».
6. Délégation est donnée aux personnes désignées ci-après à l’effet de signer, au nom du ministre, toutes
décisions de création ou de dissolution de trésorerie militaire ou de sous-trésorerie militaire :
a) Mme la commissaire générale de 1re classe Isabelle Duffo, officier général « directeur des métiers » ;
b) M. le commissaire en chef de 1re classe Jean-François Marie, chef du bureau « finances » de la sous-direction
« métier ».
7. Délégation est donnée à l’effet de signer, au nom du ministre, tous actes, arrêtés et décisions, à l’exclusion des
décrets, à M. le commissaire en chef de 1re classe Philippe Barrande, chef de la division « numérique » de la
direction centrale du service du commissariat des armées, dans la limite des attributions de la division
« numérique ».
8. Délégation est donnée aux personnes désignées ci-après à l’effet de signer, au nom du ministre, tous arrêtés de
nomination de régisseur dont la régie d’avances ou de recettes est rattachée à un ordonnateur du service du
commissariat des armées et, toutes décisions de transfert d’avance de trésorerie pour l’activité des forces entre
trésoreries militaires :
a) M. le commissaire général de 2e classe Jean-Michel Mantin, directeur du centre interarmées du soutien
« métiers et contrôle interne », jusqu’au 23 juillet 2023 ;
b) M. le commissaire général de 1re classe François Trémembert, directeur du centre interarmées du soutien
« métiers et contrôles interne », à compter du 24 juillet 2023 ;
c) M. le commissaire en chef de 1re classe François Pichon, directeur adjoint du centre interarmées du soutien
« métiers et contrôle interne » jusqu’au 31 juillet 2023 ;
d) M. le commissaire en chef de 1re classe Éric Toubas, directeur adjoint du centre interarmées du soutien
« métiers et contrôle interne », à compter du 1er août 2023.
Art. 2. – Délégation est donnée aux personnes désignées ci-après à l’effet de signer, au nom du ministre, les
contrats de concessions relevant du service du commissariat des armées :
1. M. le commissaire en chef de 1re classe Xavier Durand, directeur de la plate-forme commissariat Rambouillet ;
2. Mme la commissaire en chef de 1re classe Hélène Gestin, adjointe au directeur de la plate-forme commissariat
Rambouillet ;
3. M. le commissaire en chef de 1re classe Christophe Aknouche, directeur de la plate-forme commissariat Est, à
Metz ;
4. Mme la commissaire en chef de 1re classe Audrey Pabst, adjointe au directeur de la plate-forme commissariat
Est, à Metz ;
5. M. Arnaud Bompas, administrateur de l’Etat, directeur de la plate-forme commissariat Paris, à Saint-
Germain-en-Laye ;
6. M. Guillaume Tamarin, attaché d’administration de l’Etat, adjoint au directeur de la plate-forme commissariat
Paris, à Saint-Germain-en-Laye ;
7. Mme Sylvie Roumier, attachée d’administration de l’Etat, directrice de la plate-forme du commissariat Brest ;
8. M. le commissaire en chef de 2e classe Laurent Thévenet, adjoint au directeur de la plate-forme commissariat
Brest ;
9. M. le commissaire en chef de 1re classe Marc Lemoine, directeur de la plate-forme commissariat Ouest, à
Rennes ;
10. M. Laurent Mounier, conseiller d’administration de la défense, adjoint au directeur de la plate-forme
commissariat Ouest, à Rennes ;
11. M. Jean-François Lopez, conseiller d’administration de la défense, directeur de la plate-forme commissariat
Sud-Est, à Lyon ;
12. M. le commissaire en chef de 1re classe Arezki Ameur, adjoint au directeur de la plate-forme commissariat
Sud-Est, à Lyon, jusqu’au 27 août 2023 ;
13. M. le commissaire en chef de 2e classe Jean-François Lecomte, adjoint au directeur de la plate-forme
commissariat Sud-Est, à Lyon, à compter du 28 août 2023 ;
14. M. le commissaire général de 2e classe Pascal Verrier, directeur de la plate-forme-commissariat Sud-Ouest, à
Bordeaux ;
15. M. le commissaire en chef de 1re classe Christophe Audinet de Pieuchon, adjoint au directeur de la plate-
forme commissariat Sud-Ouest, à Bordeaux ;
16. M. le commissaire en chef de 1re classe Richard Coussin, directeur de la plate-forme commissariat Sud, à
Toulon ;
17. M. le commissaire en chef de 1re classe Franck Gautier, adjoint au directeur de la plate-forme commissariat
Sud, à Toulon ;
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 20 sur 186
18. M. le commissaire en chef de 1re classe Richard Chappat, directeur de la plate-forme affrètement et
transport ;
19. M. le commissaire en chef de 1re classe Pascal Coat, adjoint au directeur de la plate-forme affrètement et
transport, jusqu’au 4 septembre 2023 ;
20. Mme la commissaire en chef de 1re classe Aude Ballarin, adjointe au directeur de la plate-forme affrètement
et transport à compter du 5 septembre 2023.
Art. 3. – I. – Délégation est donnée aux personnes désignées ci-après pour signer les actes pris sur le
fondement des dispositions de l’arrêté du 23 décembre 2009 susvisé, dans la limite des compétences respectives
des services, définies par le même arrêté :
1. M. le commissaire général de 1re classe Pierre Ferran, directeur du centre interarmées du soutien
« juridique » jusqu’au 31 juillet 2023 ;
2. M. le commissaire général de 2e classe François Laurent, directeur du centre interarmées du soutien
« juridique », à compter du 1er août 2023 ;
3. M. Olivier Mosny, attaché d’administration de l’Etat, adjoint au directeur du centre interarmées du soutien
« juridique » ;
4. M. Grégory Mahuet, attaché d’administration de l’Etat, au sein du centre interarmées du soutien
« juridique » ;
5. M. Guillaume Asselin, conseiller d’administration de la défense, directeur du service local du contentieux de
Bordeaux ;
6. Mme Sophie Leclercq-Ruzic, attachée d’administration de l’Etat, au sein du service local du contentieux de
Bordeaux ;
7. Mme Marie Frantz, conseiller d’administration de la défense, directrice du service local du contentieux de
Metz ;
8. Mme Laurence Persiali, attachée d’administration de l’Etat, au sein du service local du contentieux de Metz ;
9. Mme Marie-Hélène Poulain, attachée d’administration de l’Etat, directrice du service local du contentieux de
Rennes ;
10. Mme la commissaire de 1re classe Maylis Tertrais, au sein du service local du contentieux de Rennes ;
11. M. Jean-Paul Paolini, attaché d’administration de l’Etat, directeur du service local du contentieux de
Toulon ;
12. Mme la commissaire principale Aurélie Lecam, au sein du service local du contentieux de Toulon ;
13. M. Loris Dugenet, attaché d’administration de l’Etat, au sein du service local du contentieux de Toulon.
II. – Délégation est donnée aux personnes désignées ci-après pour signer, dans les limites des dispositions de
l’arrêté du 23 décembre 2009 susvisé et dans le cadre des compétences respectives des services définis par le même
arrêté, les actes relatifs aux dommages causés ou subis par les armées :
1. M. le commissaire en chef de 1re classe Pascal Daniel, directeur du commissariat d’outre-mer des forces
françaises à Djibouti ;
2. M. le commissaire en chef de 2e classe François-Yann Henault, adjoint au directeur du commissariat d’outre-
mer des forces française à Djibouti, jusqu’au 29 juillet 2023 ;
3. M. le commissaire en chef de 2e classe Michel Romary, adjoint au directeur du commissariat d’outre-mer des
forces françaises à Djibouti, à compter du 30 juillet 2023 ;
4. M. le commissaire en chef de 1re classe Alexandre Coyo, directeur du commissariat d’outre-mer des éléments
français au Gabon ;
5. Mme la commissaire en chef de 2e classe Sylvie Lafitte, adjointe au directeur du commissariat d’outre-mer des
éléments français au Gabon ;
6. M. le commissaire en chef de 1re Nicolas Droutman, directeur du commissariat d’outre-mer des forces armées
aux Antilles ;
7. M. le commissaire en chef de 2e classe Pierre-Damien Saugeron, adjoint au directeur du commissariat d’outre-
mer des forces armées aux Antilles, jusqu’au 26 juillet 2023 ;
8. M. le commissaire en chef de 2e classe Valentin Crucet, adjoint au directeur du commissariat d’outre-mer des
forces armées aux Antilles, à compter du 27 juillet 2023 ;
9. M. le commissaire en chef de 1re classe Stéphane Minart, directeur du commissariat d’outre-mer des forces
armées de la Nouvelle-Calédonie, jusqu’au 25 juillet 2023 ;
10. M. le commissaire en chef de 1re classe Henri-Olivier Duron, directeur du commissariat d’outre-mer des
forces armées de la Nouvelle-Calédonie, à compter du 26 juillet 2023 ;
11. M. le commissaire en chef de 2e classe Frédéric Schanfelaer, adjoint au directeur du commissariat d’outre-
mer des forces armées de la Nouvelle-Calédonie ;
12. M. le commissaire en chef de 1re classe Eric Toubas, directeur du commissariat d’outre-mer des forces
armées de la Polynésie française jusqu’au 23 juillet 2023 ;
13. M. le commissaire en chef de 1re classe Tanneguy Roche, directeur du commissariat d’outre-mer des forces
armées de la Polynésie française, à compter du 24 juillet 2023 ;
14. M. le commissaire en chef de 2e classe Antoine de Coster, adjoint au directeur du commissariat d’outre-mer
des forces armées de la Polynésie française, jusqu’au 3 août 2023 ;
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 20 sur 186
15. M. le commissaire en chef de 2e classe Arnaud Vidal, adjoint au directeur du commissariat d’outre-mer des
forces armées de la Polynésie française, à compter du 4 août 2023 ;
16. Mme la commissaire en chef de 1re classe Nathalie Daniel, directrice du commissariat d’outre-mer des forces
armées de la zone Sud de l’océan Indien ;
17. M. le commissaire en chef de 2e classe Franck Derbomez, adjoint au directeur du commissariat d’outre-mer
des forces armées de la zone sud de l’océan Indien ;
18. M. le commissaire en chef de 1re classe Julien Cauchi, directeur du commissariat d’outre-mer des éléments
français au Sénégal ;
19. M. le commissaire principal Jean-Michaël Michaud, au sein de la direction du commissariat d’outre-mer des
éléments français au Sénégal ;
20. M. le commissaire en chef de 1re classe Yannick Gaschet, directeur du commissariat d’outre-mer des forces
françaises aux Emirats arabes unis ;
21. M. le commissaire de 1re classe Damien Peyrat, au sein de la direction du commissariat d’outre-mer des
forces françaises aux Emirats arabes unis ;
22. M. le commissaire en chef de 1re classe Norbert Jeulin, directeur du commissariat d’outre-mer des forces
françaises en Côte d’Ivoire ;
23. M. le commissaire principal Laurent Sustersic, adjoint au directeur du commissariat d’outre-mer des forces
françaises en Côte d’Ivoire.
Art. 4. – La présente décision sera publiée au Journal officiel de la République française.
Fait le 17 juillet 2023.
P. JACOB
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 21 sur 186
TEXTES GÉNÉRAUX
TEXTES GÉNÉRAUX
Décret no 2023-635 du 20 juillet 2023 relatif à la transmission aux employeurs des informations
relatives à la détermination de leur taux modulé de contribution à l’assurance-chômage
NOR : MTRD2300399D
Publics concernés : demandeurs d’emploi, employeurs, Pôle emploi, organismes chargés du recouvrement des
contributions d’assurance chômage et groupement d’intérêt public « Modernisation des déclarations sociales ».
Objet : modalités de transmission aux employeurs des informations relatives à la détermination de la
modulation de leur taux de contribution à l’assurance chômage.
Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur le lendemain de sa publication, à l’exception du deuxième et
troisième alinéas de l’article D. 5422-3 du code du travail, résultant de l’article 1er du présent décret, qui entrent
en vigueur le 1er octobre 2023.
Notice : le texte précise les modalités de transmission aux employeurs qui en font la demande des données
nécessaires à la détermination du nombre de fins de contrat de travail et de contrats de mise à disposition, ayant
servi à la modulation de leur taux de contribution à l’assurance-chômage, et crée un traitement des données à
caractère personnel permettant notamment d’assurer cette transmission. Il précise les finalités du traitement, les
catégories de données traitées, les personnes habilitées à accéder au traitement et les destinataires de ces données,
leur durée de conservation, ainsi que les modalités d’exercice des droits qui sont reconnus aux personnes
concernées au titre du règlement (UE) 2016/679 du 27 avril 2016 (RGPD).
Références : le texte est pris en application de l’article L. 5422-12 du code du travail, dans sa rédaction issue de
l’article 5 de la loi no 2022-1598 du 21 décembre 2022 portant mesures d’urgence relatives au fonctionnement du
marché du travail en vue du plein emploi. Le décret ainsi que les dispositions du code du travail qu’il modifie
peuvent être consultés, dans leur rédaction issue de cette modification, sur le site Légifrance (https://www.
legifrance.gouv.fr).
La Première ministre,
Sur le rapport du ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion,
Vu le règlement (UE) 2016/679 du Parlement européen et du Conseil du 27 avril 2016, relatif à la protection des
personnes physiques à l’égard du traitement des données à caractère personnel et à la libre circulation de ces
données, et abrogeant la directive 95/46/CE ;
Vu le code des relations entre le public et l’administration, notamment son article L. 311-3-1 ;
Vu le code rural et de la pêche maritime, notamment ses articles L. 725-3, L. 725-7 et L. 725-12 ;
Vu le code de la sécurité sociale ;
Vu le code du travail, notamment ses articles L. 5422-12 et L. 5427-1 ;
Vu la loi no 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés ;
Vu la loi no 2022-1598 du 21 décembre 2022 portant mesures d’urgence relatives au fonctionnement du marché
du travail en vue du plein emploi, notamment son article 5 ;
Vu l’avis de la commission nationale de la négociation collective, de l’emploi et de la formation professionnelle
en date du 11 avril 2023 ;
Vu l’avis de la Commission nationale de l’informatique et des libertés en date du 13 avril 2023 ;
Vu l’avis du conseil d’administration de l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale en date du
12 mai 2023 ;
Vu l’avis du conseil central d’administration de la Mutualité sociale agricole en date du 16 mai 2023,
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 22 sur 186
Décrète :
Art. 1 . – Après la section 1 du chapitre II du titre II du livre IV de la cinquième partie du code du travail, est
er
« Art. D. 5422-4-2. – I. – Les données à caractère personnel et les informations enregistrées dans le traitement
mentionné au I de l’article D. 5422-4 sont conservées pendant la durée nécessaire :
« 1o Au traitement des demandes de remboursement des contributions indûment versées, dans la limite des délais
de prescription prévus au premier alinéa du I de l’article L. 243-6 du code de la sécurité sociale et au II de
l’article L. 725-7 du code rural et de la pêche maritime augmentés de trois années ;
« 2o Au recouvrement et au contrôle des contributions versées, dans la limite des délais prévus aux
articles L. 244-3, L. 244-8-1 et L. 244-11 du code de la sécurité sociale au I de l’article L. 725-7 et à
l’article L. 725-12 du code rural et de la pêche maritime, augmentés de trois années. En l’absence de notification
d’une mise en demeure prévue à l’article L. 244-2 du code de la sécurité sociale et à l’article L. 725-3 du code rural
et de la pêche maritime avant la fin des délais de prescription des contributions prévus respectivement aux
articles L. 244-3 et L. 244-11 du code de la sécurité sociale, au I de l’article L. 725-7 et à l’article L. 725-12 du
code rural et de la pêche maritime, les données sont supprimées dans un délai de trois années à compter de
l’expiration de ces délais de prescription.
« Passé le délai prévu au 1o, les données conservées pendant les durées prévues au 2o ne peuvent plus être
communiquées à l’employeur dans les conditions prévues par la présente section
« En cas de contestation ou de contentieux, ces délais sont prorogés, le cas échéant, jusqu’à l’intervention d’une
décision juridictionnelle définitive.
« II. – Toute opération relative au traitement mentionné au I de l’article D. 5422-4 fait l’objet d’un
enregistrement comprenant l’identification de l’utilisateur, la date et la nature de l’intervention dans ledit
traitement.
« Art. D. 5422-4-3. – I. – Pôle emploi fournit aux personnes concernées par le traitement mentionné au I de
l’article D. 5422-4 les informations mentionnées à l’article 14 du règlement (UE) 2016/679 du 27 avril 2016, ainsi
que les informations relatives aux limitations de leurs droits prévues au III du présent article.
« Ces informations figurent sur le site internet du responsable du traitement.
« II. – Les personnes dont les données à caractère personnel sont enregistrées dans le traitement mentionné au I
de l’article D. 5422-4 peuvent exercer leurs droits d’accès, de rectification des données ainsi que leur droit à la
limitation du traitement, prévus respectivement aux articles 15, 16 et 18 du règlement (UE) 2016/679 du
27 avril 2016, auprès du responsable du traitement mentionné au même I.
« III. – En application du e et du i du 1 de l’article 23 du règlement mentionné à l’alinéa précédent, les droits
d’effacement et d’opposition prévus respectivement aux articles 17 et 21 du même règlement ne s’appliquent pas à
ce traitement. »
Art. 2. – I. – Les deuxième et troisième alinéas de l’article D. 5422-3 du code du travail, dans leur rédaction
résultant du présent décret, entrent en vigueur le 1er octobre 2023.
II. – Jusqu’à la date mentionnée au I, l’employeur ou son tiers déclarant au sens de l’article L. 133-11 du code de
la sécurité sociale adresse la demande mentionnée à l’article D. 5422-3 du code du travail par tout moyen.
Art. 3. – Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, le ministre du
travail, du plein emploi et de l’insertion, le ministre de la santé et de la prévention et le ministre délégué auprès du
ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, chargé des comptes publics,
sont chargés, chacun en ce qui les concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de
la République française.
Fait le 20 juillet 2023.
ÉLISABETH BORNE
Par la Première ministre :
Le ministre du travail,
du plein emploi et de l’insertion,
OLIVIER DUSSOPT
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
BRUNO LE MAIRE
Le ministre de la santé
et de la prévention,
FRANÇOIS BRAUN
Le ministre délégué auprès du ministre
de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle
et numérique, chargé des comptes publics,
GABRIEL ATTAL
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 23 sur 186
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 29 juin 2023 portant approbation du cahier des charges « Expérimentation d’un
accompagnement des transitions professionnelles dans le cadre du contrat à durée déterminée
Tremplin »
NOR : MTRD2316864A
(1) Le cahier des charges et ses annexes sont consultables à l’adresse suivante : www.travail-emploi.gouv.fr.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 24 sur 186
TEXTES GÉNÉRAUX
La ministre déléguée auprès du ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion et du ministre de l’éducation
nationale et de la jeunesse, chargée de l’enseignement et de la formation professionnels,
Vu l’arrêté du 1er août 2018 modifiant l’arrêté du 9 décembre 2003 relatif au titre professionnel d’infographiste
metteur en page ;
Vu l’avis de la commission professionnelle consultative « Services aux entreprises » en date du 21 juin 2023,
Arrête :
Art. 1 . – Le titre professionnel d’infographiste metteur en page est enregistré dans le répertoire national des
er
certifications professionnelles pour une durée d’un an à compter du 1er décembre 2023 au niveau 4 du cadre
national des certifications professionnelles et dans le domaine d’activité 322t (code NSF).
Art. 2. – Le délégué général à l’emploi et à la formation professionnelle est chargé de l’exécution du présent
arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 4 juillet 2023.
Pour la ministre et par délégation :
Le chef de la mission des politiques
de certification professionnelle,
R. JOHAIS
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 25 sur 186
TEXTES GÉNÉRAUX
La ministre déléguée auprès du ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion et du ministre de l’éducation
nationale et de la jeunesse, chargée de l’enseignement et de la formation professionnels,
Vu le code de l’éducation, notamment son article R. 338-1 ;
Vu le code du travail, notamment ses articles L. 6113-1, L. 6113-3 et L. 6113-5 ;
Vu le décret no 2019-14 du 8 janvier 2019 relatif au cadre national des certifications professionnelles ;
Vu le décret no 2019-958 du 13 septembre 2019 instituant les commissions professionnelles consultatives
chargées d’examiner les projets de création, de révision ou de suppression de diplômes et titres à finalité
professionnelle délivrés au nom de l’Etat ;
Vu l’arrêté du 24 décembre 2003 modifié relatif au titre professionnel de comptable gestionnaire ;
Vu l’arrêté du 22 décembre 2015 modifié relatif aux conditions de délivrance du titre professionnel du ministère
chargé de l’emploi ;
Vu l’arrêté du 1er août 2018 relatif au titre professionnel de gestionnaire comptable et fiscal ;
Vu le référentiel d’emploi, d’activités et de compétences du titre professionnel de gestionnaire comptable et
fiscal ;
Vu le référentiel d’évaluation du titre professionnel de gestionnaire comptable et fiscal ;
Vu l’avis de la commission professionnelle consultative « Services aux entreprises » en date du 21 juin 2023,
Arrête :
Art. 1 . – Le titre professionnel de gestionnaire comptable et fiscal est révisé. Il est enregistré dans le répertoire
er
national des certifications professionnelles sous le même intitulé pour une durée de cinq ans à compter du
1er décembre 2023. Il est classé au niveau 5 du cadre national des certifications professionnelles et dans le domaine
d’activité 314t (code NSF).
Art. 2. – Le référentiel d’emploi, d’activités et de compétences et le référentiel d’évaluation sont disponibles
sur le site www.travail-emploi.gouv.fr.
Art. 3. – Le titre professionnel de gestionnaire comptable et fiscal est constitué des trois blocs de compétences
suivants :
1o Etablir et présenter les arrêtés comptables périodiques et annuels ;
2o Renseigner et contrôler les déclarations fiscales ;
3o Etablir et présenter des états prévisionnels de l’activité de l’entreprise.
Ils sont sanctionnés par des certificats de compétences professionnelles (CCP) dans les conditions prévues par
l’arrêté du 22 décembre 2015 susvisé.
Art. 4. – Les titulaires des certificats de compétences professionnelles du titre professionnel de gestionnaire
comptable et fiscal révisé par l’arrêté du 1er août 2018 susvisé peuvent présenter une demande au représentant
territorial compétent du ministère chargé de l’emploi afin que les certificats de compétences professionnelles
mentionnés au précédent article leur soient délivrés par correspondance selon le tableau figurant ci-dessous :
TITRE PROFESSIONNEL TITRE PROFESSIONNEL
Gestionnaire comptable et fiscal Gestionnaire comptable et fiscal
(arrêté du 1er août 2018) (présent arrêté)
Arrêter, contrôler et présenter les comptes annuels Etablir et présenter les arrêtés comptables périodiques et annuels
Etablir et contrôler les déclarations fiscales Renseigner et contrôler les déclarations fiscales
Mettre en œuvre des outils d’analyse et de prévisions de l’activité de l’entreprise Etablir et présenter des états prévisionnels de l’activité de l’entreprise
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 25 sur 186
Art. 5. – Sous réserve de la production d’une pièce justificative émanant de l’autorité délivrant la certification
professionnelle :
1o Les titulaires du bloc de compétences « Traitement et contrôle des opérations comptables, fiscales et sociales »
du brevet de technicien supérieur « Comptabilité et gestion » délivré par le ministère chargé de l’enseignement
supérieur et de la recherche sont réputés avoir acquis les certificats de compétences professionnelles « Etablir et
présenter les arrêtés comptables périodiques et annuels » et « Renseigner et contrôler les déclarations fiscales » du
titre professionnel de gestionnaire comptable et fiscal révisé par le présent arrêté ;
2o Les titulaires du bloc de compétences « Situations de contrôle de gestion et d’analyse financière » du brevet de
technicien supérieur « Comptabilité et gestion » délivré par le ministère chargé de l’enseignement supérieur et de la
recherche sont réputés avoir acquis le certificat de compétences professionnelles « Etablir et présenter des états
prévisionnels de l’activité de l’entreprise » du titre professionnel de gestionnaire comptable et fiscal révisé par le
présent arrêté.
La demande de correspondance doit être adressée par le titulaire au représentant territorial compétent du
ministère chargé de l’emploi.
Art. 6. – L’annexe au présent arrêté comporte les informations requises pour l’enregistrement du titre
professionnel dans le répertoire national des certifications professionnelles.
Art. 7. – Le délégué général à l’emploi et à la formation professionnelle est chargé de l’exécution du présent
arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 4 juillet 2023.
Pour la ministre et par délégation :
Le chef de la mission des politiques
de certification professionnelle,
R. JOHAIS
ANNEXE
Selon l’organisation le gestionnaire comptable et fiscal est en relation avec les clients, les fournisseurs, les
organismes financiers, les administrations fiscales et sociales… Le principal interlocuteur interne étant le chef
d’entreprise ou son adjoint.
En fonction des interlocuteurs, le gestionnaire comptable et fiscal développe un savoir-faire relationnel et de
communication. Il a connaissance des principales catégories de handicap, de leurs conséquences pour les personnes
en situation professionnelle et des principaux aménagements génériques correspondant à l’activité du service.
Le gestionnaire comptable et fiscal réalise ses travaux à l’aide de logiciels. Il maîtrise l’utilisation des outils
bureautiques et plus particulièrement le tableur, les modes de communication et de transfert numériques.
L’emploi s’exerce de façon sédentaire avec des outils informatiques dédiés. Le travail sur écran devient la
norme, 2 ou 3 écrans de grande dimension. Les conditions d’emploi sur écran doivent être respectées.
L’emploi en cabinet d’expertise comptable nécessite des déplacements en entreprise, cependant cela tend à
disparaître.
Les conditions de respect des délais peuvent entrainer occasionnellement des situations de travail stressantes.
Cet emploi s’exerce en interne ou en partie en télétravail. Dans ce cas les conditions d’exercice devront être
conformes à la réglementation en vigueur.
Le gestionnaire comptable et fiscal assure une veille professionnelle comptable, fiscale et sociale permanente.
TEXTES GÉNÉRAUX
La ministre déléguée auprès du ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion et du ministre de l’éducation
nationale et de la jeunesse, chargée de l’enseignement et de la formation professionnels,
Vu le code de l’éducation, notamment son article R. 338-1 ;
Vu le code du travail, notamment ses articles L. 6113-1, L. 6113-3 et L. 6113-5 ;
Vu le décret no 2019-14 du 8 janvier 2019 relatif au cadre national des certifications professionnelles ;
Vu le décret no 2019-958 du 13 septembre 2019 instituant les commissions professionnelles consultatives
chargées d’examiner les projets de création, de révision ou de suppression de diplômes et titres à finalité
professionnelle délivrés au nom de l’Etat ;
Vu l’arrêté du 20 décembre 2005 modifié relatif au titre professionnel de gestionnaire de paie ;
Vu l’arrêté du 19 février 2014 modifiant l’arrêté du 20 décembre 2005 relatif au titre professionnel de
gestionnaire de paie ;
Vu l’arrêté du 22 décembre 2015 modifié relatif aux conditions de délivrance du titre professionnel du ministère
chargé de l’emploi ;
Vu l’arrêté du 18 juillet 2019 portant prorogation du titre professionnel de gestionnaire de paie ;
Vu l’arrêté du 19 mai 2021 portant prorogation du titre professionnel de gestionnaire de paie ;
Vu le référentiel d’emploi, d’activités et de compétences du titre professionnel de gestionnaire de paie ;
Vu le référentiel d’évaluation du titre professionnel de gestionnaire de paie ;
Vu l’avis de la commission professionnelle consultative « Services aux entreprises » en date du 21 juin 2023,
Arrête :
Art. 1er. – Le titre professionnel de gestionnaire de paie est révisé. Il est enregistré dans le répertoire national
des certifications professionnelles sous le même intitulé pour une durée de cinq ans à compter du 29 décembre 2023.
Il est classé au niveau 5 du cadre national des certifications professionnelles et dans le domaine d’activité 315t
(code NSF).
Art. 2. – Le référentiel d’emploi, d’activités et de compétences et le référentiel d’évaluation sont disponibles
sur le site www.travail-emploi.gouv.fr.
Art. 3. – Le titre professionnel de gestionnaire de paie est constitué des deux blocs de compétences suivants :
1o Réaliser la gestion administrative, juridique et la présentation des bulletins de paie ;
2o Valoriser en paie les événements de la vie professionnelle.
Ils sont sanctionnés par des certificats de compétences professionnelles (CCP) dans les conditions prévues par
l’arrêté du 22 décembre 2015 susvisé.
Art. 4. – Les titulaires des certificats de compétences professionnelles du titre professionnel de gestionnaire de
paie révisé par l’arrêté du 19 février 2014 susvisé peuvent présenter une demande au représentant territorial
compétent du ministère chargé de l’emploi afin que les certificats de compétences professionnelles mentionnés au
précédent article leur soient délivrés par correspondance selon le tableau figurant ci-dessous :
TITRE PROFESSIONNEL TITRE PROFESSIONNEL
Gestionnaire de paie Gestionnaire de paie
(arrêté du 19 février 2014) (présent arrêté)
Assurer la tenue et le suivi du dossier social de l’entreprise Valoriser en paie les événements de la vie professionnelle
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 26 sur 186
Art. 5. – L’annexe au présent arrêté comporte les informations requises pour l’enregistrement du titre
professionnel dans le répertoire national des certifications professionnelles.
Art. 6. – Le délégué général à l’emploi et à la formation professionnelle est chargé de l’exécution du présent
arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 4 juillet 2023.
Pour la ministre et par délégation :
Le chef de la mission des politiques
de certification professionnelle,
R. JOHAIS
ANNEXE
INFORMATIONS REQUISES POUR L’INSCRIPTION DU TITRE PROFESSIONNEL
AU RÉPERTOIRE NATIONAL DES CERTIFICATIONS PROFESSIONNELLES
Intitulé :
Titre professionnel : Gestionnaire de paie.
Niveau : 5.
Code NSF : 315t.
Le gestionnaire de paie, au sein des moyennes et grandes entreprises, est rattaché suivant les organisations de
travail, à la direction comptable et financière, à la direction des ressources humaines, avec le plus souvent dans
l’une ou l’autre situation, un service dédié appelé « pôle social ».
Le gestionnaire de paie au sein d’un cabinet d’expertise comptable est fréquemment rattaché à une cellule paie
ou à une entité dédiée.
Le gestionnaire de paie travaillant chez un prestataire en paie réalise le traitement pour des entreprises ou des
cabinets d’expertise comptable.
Gestionnaire de paie.
Gestionnaire de paie et de l’administration du personnel.
Collaborateur paie.
Comptable spécialisé paie.
Gestionnaire de l’administration du personnel et de la paie.
Assistant de gestion et d’administration du personnel.
Gestionnaire de paie et administration sociale.
Responsable paie, social.
Chargé de la paie.
Technicien paie.
Assistant paie.
L’appellation de l’emploi diffère suivant le secteur, l’organisation interne des entreprises, les cabinets
d’expertise comptable ou les prestataires en paie.
Codes ROME :
M1203 Comptabilité.
M1501 Assistanat en ressources humaines.
Réglementation de l’activité :
Néant.
Autorité responsable de la certification :
Ministère chargé de l’emploi.
Bases légales et réglementaires :
Code de l’éducation, notamment les articles L. 335-5, L. 335-6 et R. 338-1 et suivants.
Arrêté du 22 décembre 2015 relatif aux conditions de délivrance du titre professionnel du ministère chargé de
l’emploi.
Arrêté du 21 juillet 2016 portant règlement général des sessions d’examen pour l’obtention du titre professionnel
du ministère chargé de l’emploi.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 27 sur 186
TEXTES GÉNÉRAUX
sont insérés les mots : « ou contribuer aux enseignements dans les collèges, ».
Art. 2. – Au dernier alinéa du I de l’article 5 du même décret, le taux : « 10 % » est remplacé par le taux :
« 20 % ».
Art. 3. – Le dernier alinéa de l’article 10 du même décret est remplacé par les dispositions suivantes :
« Les professeurs des écoles stagiaires sont affectés par le recteur d’académie dans un département de
l’académie au titre de laquelle ils ont été recrutés. L’affectation des stagiaires sur un poste au sein d’un département
tient compte :
« 1o Des caractéristiques des postes offerts et de leur adéquation aux formations que suivront les professeurs des
écoles stagiaires en fonction de leurs parcours universitaire et professionnel ;
« 2o Des vœux des intéressés et de l’ordre de leur classement aux concours. »
Art. 4. – Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, le ministre de
l’éducation nationale et de la jeunesse, le ministre de la transformation et de la fonction publiques et le ministre
délégué auprès du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, chargé des
comptes publics, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au
Journal officiel de la République française.
Fait le 20 juillet 2023.
ÉLISABETH BORNE
Par la Première ministre :
Le ministre de l’éducation nationale
et de la jeunesse,
PAP NDIAYE
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
BRUNO LE MAIRE
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 27 sur 186
Le ministre de la transformation
et de la fonction publiques,
STANISLAS GUERINI
Le ministre délégué auprès du ministre
de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle
et numérique, chargé des comptes publics,
GABRIEL ATTAL
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 28 sur 186
TEXTES GÉNÉRAUX
dispositions suivantes :
« A compter de la date d’entrée en vigueur du décret no 2023-637 du 20 juillet 2023 relatif aux conditions
d’avancement au grade de professeur des écoles hors classe à Mayotte et jusqu’au 1er septembre 2025, les
professeurs des écoles affectés à Mayotte peuvent être promus au grade de professeur des écoles hors classe
lorsqu’ils ont atteint, au 31 août de l’année au titre de laquelle le tableau d’avancement est établi, au moins le 7e
échelon de la classe normale. »
Art. 2. – Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, le ministre de
l’intérieur et des outre-mer, le ministre de l’éducation nationale et de la jeunesse, le ministre de la transformation et
de la fonction publiques, le ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté
industrielle et numérique, chargé des comptes publics, et le ministre délégué auprès du ministre de l’intérieur et des
outre-mer, chargé des outre-mer, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui
sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 20 juillet 2023.
ÉLISABETH BORNE
Par la Première ministre :
Le ministre de l’éducation nationale
et de la jeunesse,
PAP NDIAYE
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 28 sur 186
TEXTES GÉNÉRAUX
Décret no 2023-638 du 20 juillet 2023 portant attribution d’une aide exceptionnelle aux jeunes
engagés dans une mission de volontariat de service civique pour l’accès à la formation
préparant aux brevets d’aptitude aux fonctions d’animateur ou de directeur en accueil collectif
de mineurs
NOR : MENV2302298D
Publics concernés : volontaires du service civique au cours des années 2022 et 2023 et inscrits entre
le 1er janvier 2023 et le 1er septembre 2024 dans une formation préparant au brevet d’aptitude aux fonctions
d’animateur (BAFA) ou au brevet d’aptitude aux fonctions de directeur (BAFD) permettant l’encadrement en
accueils collectifs de mineurs.
Objet : attribution d’une aide exceptionnelle pour faciliter l’accès à la formation préparant au BAFA ou BAFD.
Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur le lendemain de sa publication.
Notice : le décret prévoit le versement d’une nouvelle aide exceptionnelle aux jeunes ayant accompli un
engagement de service civique, leur permettant de continuer l’exercice de la citoyenneté au travers de
l’engagement éducatif. L’aide est destinée à leur permettre de faire face au coût des formations au BAFA et au
BAFD.
Références : le décret peut être consulté sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).
La Première ministre,
Sur le rapport du ministre de l’éducation nationale et de la jeunesse,
Vu le code rural et de la pêche maritime, notamment ses articles L. 313-1 et suivants ;
Vu le code du service national, notamment son article L. 120-1 ;
Vu le décret no 2012-1246 du 7 novembre 2012 relatif à la gestion budgétaire et comptable publique ;
Vu l’avis du Conseil national d’évaluation des normes en date du 9 mars 2023 ;
Vu l’avis du Conseil d’orientation des politiques de jeunesse en date du 24 mars 2023,
Décrète :
Art. 1 . – Il est institué une aide exceptionnelle pour favoriser l’engagement des jeunes dans les conditions
er
L’Agence de services et de paiement demeure responsable des traitements de données, y compris à caractère
personnel, nécessaires à la mise en œuvre du présent dispositif.
L’Agence de services et de paiement peut réclamer au demandeur toute information complémentaire nécessaire
à l’instruction, au contrôle de la demande et au paiement de l’aide.
Des mesures de contrôle peuvent être réalisées par l’Agence de services et de paiement pour toutes demandes
déposées sur la totalité de la durée ouvrant droit à l’aide exceptionnelle.
Aux fins d’instruire les demandes et de réaliser ces contrôles, l’Agence de services et de paiement est autorisée à
obtenir toute donnée concernant le bénéficiaire nécessaire à ses missions, de la part de la direction de la jeunesse,
de l’éducation populaire et de la vie associative ou de l’Agence du service civique.
A ce titre, l’Agence de services et de paiement collecte auprès des demandeurs des données à caractère personnel
(nom, prénom, sexe, date de naissance et numéro de contrat de service civique).
Art. 4. – Les dossiers de demande comportent les documents suivants :
1o Le formulaire attestant de la participation à la session de formation validée par l’organisme de formation ;
2o Un relevé d’identité bancaire du demandeur ou, à défaut, tout document nécessaire à l’Agence de services et
de paiement pour assurer le versement de la demande.
Art. 5. – Tout paiement indu est récupéré pour le compte de l’Etat par l’Agence de services et de paiement.
Dans le cadre des mesures de contrôle réalisées par l’Agence de services et de paiement, les bénéficiaires
disposent d’un délai de deux mois à compter de la date de demande par l’Agence de services et de paiement pour
produire les justifications qu’elle pourrait leur demander.
En cas d’irrégularités constatées, les bénéficiaires concernés sont tenus de reverser à l’Agence de services et de
paiement les versements indus.
Art. 6. – Les demandes sont prises en compte dans l’ordre de réception des dossiers complets et dans la limite
de 10 000 dossiers donnant lieu au versement de l’aide.
Les demandes peuvent être déposées au plus tard le 30 novembre 2024. La date de fermeture du guichet peut être
avancée par arrêté du ministre chargé de la jeunesse.
Art. 7. – Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, le ministre de
l’éducation nationale et de la jeunesse et la secrétaire d’État auprès du ministre des armées et du ministre de
l’éducation nationale et de la jeunesse, chargée de la jeunesse et du service national universel, sont chargés, chacun
en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République
française.
Fait le 20 juillet 2023.
ÉLISABETH BORNE
Par la Première ministre :
Le ministre de l’éducation nationale
et de la jeunesse,
PAP NDIAYE
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
BRUNO LE MAIRE
La secrétaire d’État auprès du ministre des armées
et du ministre de l’éducation nationale et de la jeunesse,
chargée de la jeunesse et du service national universel,
SARAH EL HAÏRY
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 30 sur 186
TEXTES GÉNÉRAUX
Publics concernés : les directeurs et les directrices d’écoles, les professeurs et les professeures des écoles des
écoles maternelles et élémentaires publiques et les inspecteurs et les inspectrices de l’éducation nationale.
Objet : modification de diverses dispositions du code de l’éducation relatives aux écoles maternelles et
élémentaires.
Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur le lendemain de sa publication.
Notice : le décret modifie deux dispositions du code de l’éducation relatives au premier degré en application de
la loi no 2021-1716 du 21 décembre 2021 créant la fonction de directrice et directeur d’école. Il apporte une
modification terminologique, liée à l’école inclusive, à l’article D. 411-2 du code de l’éducation.
Références : le décret et le code de l’éducation modifié par le décret, dans sa rédaction issue de cette
modification, peuvent être consultés sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).
La Première ministre,
Sur le rapport du ministre de l’éducation nationale et de la jeunesse,
Vu le code de l’éducation, notamment son article L. 411-2 ;
Vu l’avis du Conseil supérieur de l’éducation du 17 mai 2023,
Décrète :
Art. 1er. – Après le 2o de l’article D. 401-2 du code de l’éducation, il est inséré un 2o bis ainsi rédigé :
« 2o bis Les directeurs d’école du secteur de recrutement du collège ; ».
Art. 2. – Le septième alinéa de l’article D. 411-2 du même code est remplacé par les dispositions suivantes :
« c) Les modalités d’inclusion des élèves à besoins éducatifs et pédagogiques particuliers, notamment les élèves
en situation de handicap. »
Art. 3. – L’article D. 411-7 du même code est ainsi modifié :
1o Au septième alinéa, les mots : « conformément aux dispositions du décret no 89-122 du 24 février 1989 relatif
aux directeurs d’école » sont supprimés ;
2o Le huitième alinéa est complété par la phrase suivante : « Il est consulté par le directeur d’école en vue
d’identifier les besoins de formation de l’équipe pédagogique et de proposer des actions de formation à l’inspecteur
de l’éducation nationale chargé de la circonscription du premier degré. »
Art. 4. – Le ministre de l’éducation nationale et de la jeunesse est chargé de l’exécution du présent décret, qui
sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 20 juillet 2023.
ÉLISABETH BORNE
Par la Première ministre :
Le ministre de l’éducation nationale
et de la jeunesse,
PAP NDIAYE
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 31 sur 186
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 6 juillet 2023 fixant les programmes d’enseignement du cycle des apprentissages
premiers à l’école maternelle et du cycle des apprentissages fondamentaux à l’école
élémentaire bilingues en langue française écrite et langue des signes française
NOR : MENE2314635A
langue française écrite et langue des signes française est fixé conformément à l’annexe 1 du présent arrêté.
Art. 2. – Le programme d’enseignement du cycle des apprentissages fondamentaux à l’école élémentaire
bilingue en langue française écrite et langue des signes française est fixé conformément à l’annexe 2 du présent
arrêté.
Art. 3. – Le présent arrêté entre en vigueur à compter de la rentrée scolaire 2023.
Art. 4. – Le directeur général de l’enseignement scolaire est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera
publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 6 juillet 2023.
Pour le ministre et par délégation :
La cheffe du service de l’instruction publique
et de l’action pédagogique,
adjointe au directeur général,
R.-M. PRADEILLES-DUVAL
Nota. – Le présent arrêté et ses annexes seront consultables au Bulletin officiel de l’éducation nationale, de la jeunesse et des
sports en date du 27 juillet 2023 sur le site http://www.education.gouv.fr.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 32 sur 186
TEXTES GÉNÉRAUX
Vu l’arrêté du 20 février 1990 modifié fixant le taux annuel de l’indemnité de sujétions spéciales allouée aux
personnels exerçant les fonctions de conseiller en formation continue ;
Vu l’arrêté du 14 mai 1991 modifié fixant le taux de l’indemnité de sujétions particulières allouée aux personnels
exerçant des fonctions de documentation ou d’information dans un lycée, un lycée professionnel ou un collège ;
Vu l’arrêté du 3 août 1999 fixant le montant annuel de l’indemnité de suivi des apprentis ;
Vu l’arrêté du 9 janvier 2002 modifié fixant les taux annuels de l’indemnité de sujétions spéciales attribuée à
certains personnels de direction d’établissements d’enseignement ou de formation relevant du ministre chargé de
l’éducation nationale ;
Vu l’arrêté du 29 février 2012 modifié fixant le montant annuel de l’indemnité de fonctions particulières allouée
aux personnels enseignants exerçant les fonctions de conseiller pédagogique départemental pour l’éducation
physique et sportive ;
Vu l’arrêté du 8 septembre 2014 modifié fixant le montant de l’indemnité de fonctions au bénéfice des
conseillers pédagogiques du premier degré ;
Vu l’arrêté du 8 septembre 2014 fixant le taux de l’indemnité de fonctions pour les formateurs académiques ;
Vu l’arrêté du 8 septembre 2014 fixant le taux de l’indemnité de fonctions allouée aux personnels enseignants du
premier degré exerçant les fonctions de maître formateur ou chargés du tutorat des enseignants stagiaires ;
Vu l’arrêté du 24 novembre 2015 modifié fixant le taux de l’indemnité forfaitaire allouée aux conseillers
principaux d’éducation et aux personnels non titulaires exerçant les mêmes fonctions ;
Vu l’arrêté du 10 mai 2017 fixant le montant de l’indemnité pour mission particulière allouée à certains
personnels enseignants du premier degré ;
Vu l’arrêté du 10 novembre 2017 modifié fixant le taux de l’indemnité de fonctions pour les psychologues de
l’éducation nationale,
Arrêtent :
Art. 1 . – A l’article 1er de l’arrêté du 26 janvier 1988 susvisé, le montant : « 3 033 F » est remplacé par le
er
montant : « 1 756,35 € ».
Art. 2. – A l’article 1er de l’arrêté du 9 novembre 1989 susvisé, le montant : « 7 800 francs » est remplacé par le
montant : « 2 982,60 € ».
Art. 3. – A l’article 1er de l’arrêté du 20 février 1990 susvisé, le montant : « 8 792,11 euros » est remplacé par
le montant : « 10 086,08 € ».
Art. 4. – A l’article 1er de l’arrêté du 14 mai 1991 susvisé, le montant : « 1 000 euros » est remplacé par le
montant : « 2 550 € ».
Art. 5. – A l’article 1er de l’arrêté du 3 août 1999 susvisé, le montant : « 7 083 F » est remplacé par le montant :
« 2 550 € ».
Art. 6. – Au 4. de l’article 1er de l’arrêté du 9 janvier 2002 susvisé, le montant : « 2 748,96 € » est remplacé par
le montant : « 4 367,40 € ».
Art. 7. – A l’article 1er de l’arrêté du 29 février 2012 susvisé, le montant : « 3 500 euros » est remplacé par le
montant : « 4 850 € ».
Art. 8. – A l’article 1er de l’arrêté du 8 septembre 2014 modifié fixant le montant de l’indemnité de fonctions au
bénéfice des conseillers pédagogiques du premier degré, le montant : « 2 500 euros » est remplacé par le montant :
« 3 850 € ».
Art. 9. – A l’article 1er de l’arrêté du 8 septembre 2014 fixant le taux de l’indemnité de fonctions pour les
formateurs académiques, le montant : « 834 € » est remplacé par le montant : « 1 509 € ».
Art. 10. – L’article 1er de l’arrêté du 8 septembre 2014 fixant le taux de l’indemnité de fonctions allouée aux
personnels enseignants du premier degré exerçant les fonctions de maître formateur ou chargés du tutorat des
enseignants stagiaires est remplacé par les dispositions suivantes :
« Art. 1er. – Le taux annuel de l’indemnité de fonctions prévue à l’article 1er du décret du 8 septembre 2014
susvisé est fixé à :
« 1o 1 925 € pour les personnels enseignants du premier degré exerçant les fonctions de maître formateur ;
« 2o 1 250 € pour les personnels enseignants du premier degré chargés du tutorat des enseignants stagiaires du
premier degré. »
Art. 11. – A l’article 1er de l’arrêté du 24 novembre 2015 susvisé, le montant : « 1 450 euros » est remplacé par
le montant : « 2 743,97 € ».
Art. 12. – Après le troisième alinéa de l’article 1er de l’arrêté du 10 mai 2017 susvisé est inséré un alinéa
ainsi rédigé :
« – 3 750 €. »
Art. 13. – L’article 1er de l’arrêté du 10 novembre 2017 susvisé est ainsi modifié :
1o Au 1o, le montant : « 2 044,19 € » est remplacé par le montant : « 3 338,16 € » ;
2o Au 2o, le montant : « 1 618,50 € » est remplacé par le montant : « 2 912,47 € ».
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 32 sur 186
Art. 14. – Le présent arrêté entre en vigueur le 1er septembre 2023 et sera publié au Journal officiel de la
République française.
Fait le 13 juillet 2023.
Le ministre de l’éducation nationale
et de la jeunesse,
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général des ressources humaines,
B. MELMOUX-EUDE
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur chargé
de la 3e sous-direction
de la direction du budget,
A. HAUTIER
Le ministre de la transformation
et de la fonction publiques,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice de la politique salariale
et des parcours de carrière,
M.-H. PERRIN
Le ministre délégué auprès du ministre
de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle
et numérique, chargé des comptes publics,
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur
chargé de la 3e sous-direction
de la direction du budget,
A. HAUTIER
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 33 sur 186
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 13 juillet 2023 modifiant l’arrêté du 24 novembre 2015 fixant les taux de l’indemnité de
responsabilité créée en faveur des personnels enseignants exerçant les fonctions de directeur
délégué aux formations professionnelles et technologiques
NOR : MENH2319427A
Arrêtent :
Art. 1er. – L’article 1er de l’arrêté du 24 novembre 2015 susvisé est ainsi modifié :
1o Au deuxième alinéa, le montant : « 6 563 euros » est remplacé par le montant : « 7 563 euros » ;
2o Au troisième alinéa, le montant : « 5 740 euros » est remplacé par le montant : « 6 740 euros » ;
3o Au quatrième alinéa, le montant : « 4 917 euros » est remplacé par le montant : « 5 917 euros ».
Art. 2. – Le présent arrêté prend effet à compter du 1er septembre 2023.
Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 13 juillet 2023.
Le ministre de l’éducation nationale
et de la jeunesse,
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général
des ressources humaines,
B. MELMOUX-EUDE
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur
chargé de la 3e sous-direction
de la direction du budget,
A. HAUTIER
Le ministre de la transformation
et de la fonction publiques,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice de la politique salariale
et des parcours de carrière,
M.-H. PERRIN
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 33 sur 186
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 13 juillet 2023 modifiant les arrêtés portant définition et fixant les conditions de
délivrance des spécialités de brevet de technicien supérieur relevant des dispositions du code
du travail relatives à l’utilisation des équipements de travail mis à disposition pour des travaux
temporaires en hauteur
NOR : ESRS2318542A
Arrête :
Art. 1er. – Les candidats à l’obtention du brevet de technicien supérieur « systèmes constructifs bois et habitat »
et du brevet de technicien supérieur « architectures en métal : conception et réalisation » doivent, lors de leur
confirmation d’inscription à l’examen, fournir l’attestation de formation correspondant aux compétences définies
dans les annexes 4 et 5 de la recommandation R408 de la Caisse nationale d’assurance maladie et des travailleurs
salariés relative à la réception et à l’utilisation des échafaudages de pied.
Les candidats à l’obtention d’un des brevets de technicien supérieur susvisés, à l’exception de ceux qui sont cités
au précédent alinéa, doivent, lors de leur confirmation d’inscription à l’examen, fournir l’attestation de formation
correspondant aux compétences définies à l’annexe 5 de la recommandation R408 de la Caisse nationale
d’assurance maladie et des travailleurs salariés relative à l’utilisation des échafaudages de pied.
Art. 2. – Par dérogation à l’article précédent, l’attestation de formation n’est pas exigée pour les candidats qui
fournissent un justificatif de reconnaissance de qualité de travailleurs handicapés et un certificat médical attestant
de l’incompatibilité du handicap avec la formation prévue par la recommandation R408 de la Caisse nationale
d’assurance maladie et des travailleurs salariés.
Art. 3. – Les dispositions du présent arrêté entrent en vigueur à compter de la rentrée scolaire 2023.
Art. 4. – Le présent arrêté abroge l’arrêté du 14 avril 2016 modifiant les arrêtés portant définition et fixant les
conditions de délivrance des spécialités de brevet de technicien supérieur relevant des dispositions du code du
travail relatives à l’utilisation des équipements de travail mis à disposition pour des travaux temporaires en hauteur.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 34 sur 186
Art. 5. – La directrice générale de l’enseignement supérieur et de l’insertion professionnelle et les recteurs sont
chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la
République française.
Fait le 13 juillet 2023.
Pour la ministre et par délégation :
La cheffe du service de la stratégie des formations
et de la vie étudiante, adjointe à la directrice générale,
L. VAGNER-SHAW
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 35 sur 186
TEXTES GÉNÉRAUX
TEXTES GÉNÉRAUX
TEXTES GÉNÉRAUX
Décision du 11 juillet 2023 modifiant la décision du 1er décembre 2022 portant délégation de
signature (direction générale de la performance économique et environnementale des
entreprises)
NOR : AGRS2319490S
– après les mots : « Mme Laurence Brasier, secrétaire administrative de classe supérieure, assistante ; », les
mots : « Mme Paola Pentier, secrétaire administrative de classe supérieure, assistante ; »
– après les mots : « Mme Magali Nieuwjaer, adjointe administrative principale de 1re classe, assistante », les
mots : « Mme Anna Camara, adjointe administrative principale de 1re classe, assistante ; », « Mme Laure
Redares, adjointe administrative principale de 1re classe, assistante ; » et « Mme Célia Verres, adjointe
administrative principale de 1re classe, assistante ; »
2o Au troisième alinéa de l’article 8 de la décision du 1er décembre 2022 susvisée, les mots : « Mme Martine
Simon, attachée d’administration de l’Etat, chargée de mission ; » sont supprimés.
Art. 2. – La présente décision sera publiée au Journal officiel de la République française.
Fait le 11 juillet 2023.
P. DUCLAUD
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TEXTES GÉNÉRAUX
Décrète :
TITRE IER
DÉLIMITATIONS DE LA RÉSERVE ET DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Art. 1er. – I. – Sont classés en réserve naturelle nationale, sous la dénomination de « Réserve naturelle nationale
des Sept-Iles » (Côtes-d’Armor) :
1o L’espace maritime, inscrit à l’intérieur du périmètre délimité par les points géographiques suivants, référencés
selon le système géodésique WGS84 et exprimés en degrés minutes décimales et comprenant l’estran et les terres
émergées du domaine public maritime :
Point Longitude Latitude
2o L’ensemble des parties terrestres des îles situées sur le territoire de la commune de Perros-Guirec, dont les
parcelles cadastrales sont listées ci-dessous référencées en mars 2017 :
Localisation Section No de la parcelle
Le Cerf 0D 2655
La superficie totale de la réserve naturelle nationale des Sept-Iles est d’environ 19 700 hectares dont 71 hectares
de surface cadastrée, le reste étant constitué d’espace maritime.
II. – Le périmètre de la réserve naturelle est reporté sur les cartes marines au 1/70 000 et au 1/25 000 du service
hydrographique et océanographique de la Marine et sur les plans cadastraux au 1/5 000. Ces pièces, figurant en
annexe 1 du présent décret, peuvent être consultées à la préfecture des Côtes-d’Armor.
Art. 2. – Le préfet organise la gestion de la réserve naturelle dans les conditions prévues par les
articles R. 332-15 à R. 332-22 du code de l’environnement.
Art. 3. – Les règles édictées par le présent décret sont applicables sur l’ensemble des espaces classés dans le
périmètre de la réserve naturelle en vertu de l’article 1er, sauf mention contraire.
Art. 4. – Jusqu’à l’approbation du plan de gestion de la réserve naturelle, le préfet compétent peut prendre
toute mesure qui s’avérerait nécessaire à la protection des intérêts que le classement a pour objet d’assurer, après
avis du comité consultatif et du conseil scientifique de la réserve naturelle.
TITRE II
ZONES DE PROTECTION INTÉGRALE ET RENFORCÉE DE LA RÉSERVE NATURELLE
Art. 5. – I. – Sont classés en zones de protection intégrale :
1o Les parties terrestres des îles définies au 2o du I de l’article 1 à l’exception des parties terrestres de l’île aux
Moines ;
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 38 sur 186
1o Au sein de cette zone, toute activité est interdite du 1er avril au 31 août à l’exception d’opérations, de travaux
ou d’activités scientifiques réalisée par le gestionnaire dans le cadre de ses missions et de missions opérationnelles
militaires, de police, de sécurité, de secours, de sauvetage et de lutte contre les pollutions marines.
2o Cette zone de protection renforcée est signalée en mer par un balisage spécifique.
III. – Ces périmètres sont reportés sur la carte marine du service hydrographique et océanographique de la
Marine au 1/20 000. Cette pièce, figurant en annexe 2 du présent décret, peut être consultée à la préfecture des
Côtes-d’Armor.
TITRE III
DISPOSITIONS PRISES POUR LA PROTECTION DU PATRIMOINE NATUREL
Art. 6. – I. – Il est interdit :
1o D’introduire dans la réserve naturelle des animaux d’espèces non domestiques quel que soit leur stade de
développement, sauf autorisation délivrée par le préfet compétent après avis du conseil scientifique de la réserve
naturelle ;
2o Sous réserve des dispositions des articles 8, 12 et 13 du présent décret, de porter atteinte de quelque manière
que ce soit aux animaux d’espèces non domestiques quel que soit leur stade de développement, de les transporter,
de les emporter hors de la réserve naturelle, de les troubler ou de les déranger et de porter atteinte à leurs œufs,
couvées, portées, larves ou nids, de quelque manière que ce soit, sauf autorisation du préfet compétent délivrée à
des fins scientifiques, sanitaires, de sécurité ou de conservation, après avis du conseil scientifique de la réserve
naturelle, et en conformité avec les objectifs du plan de gestion.
II. – Sous réserve des dispositions de l’article 5, il est interdit de débarquer, en tout temps, sur les îles et îlots de
la réserve ainsi que leurs estrans, des animaux d’espèces domestiques même tenus en laisse.
Cette interdiction ne s’applique pas aux espèces animales utilisées :
1o Pour des missions opérationnelles effectuées par des unités militaires ;
2o Pour des missions de police, de recherche, de secours, de sauvetage ;
3o Pour des actions de gestion, conformément aux objectifs du plan de gestion ;
4o En application des dispositions de l’article 8 du présent décret.
Art. 7. – Il est interdit, sauf autorisation délivrée par le préfet compétent après avis du conseil scientifique de la
réserve, à des fins scientifiques, sanitaires, de sécurité, de gestion ou de conservation et en conformité avec les
objectifs du plan de gestion :
1o D’introduire dans la réserve naturelle tous végétaux sous quelque forme que ce soit et quel que soit leur stade
de développement ;
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 38 sur 186
2o Sous réserve des dispositions des articles 8, 12, 13 et 25 du présent décret, de porter atteinte, de quelque
manière que ce soit, aux végétaux non cultivés, de les couper, de les transporter ou de les emporter hors de la
réserve naturelle.
Art. 8. – Le préfet compétent, peut prendre, après avis du conseil scientifique et du comité consultatif de la
réserve naturelle, toutes mesures compatibles avec le plan de gestion en vue :
1o D’assurer la conservation d’habitats naturels, d’espèces animales ou végétales ;
2o De limiter ou réguler les espèces exotiques envahissantes et les populations d’animaux ou de végétaux
susceptibles de provoquer des déséquilibres biologiques aux milieux naturels et aux espèces présents dans la
réserve.
Art. 9. – Il est interdit :
1o D’abandonner, de déposer, de jeter, de déverser ou de rejeter tout produit, déchet ou matériel quel qu’il soit,
de nature à nuire à la qualité de l’eau, de l’air, du sol ou du site ou à l’intégrité de la faune ou de la flore, sous
réserve pour ces dernières des dispositions, de l’article 8 ;
2o De stocker tout produit, déchet ou matériel de toute nature non liés à la gestion de la réserve naturelle, à
l’entretien et au fonctionnement du patrimoine bâti et des cheminements ou à la sécurité des personnes et sous
réserve des dispositions de l’article 8 ;
3o De troubler la tranquillité des lieux ou le fonctionnement écologique du milieu et des espèces par toute
perturbation sonore, pyrotechnique ou lumineuse autre que celle relevant de l’exercice des activités autorisées ou
réglementées par le présent décret ou destinée à assurer la sécurité de la navigation.
Cette interdiction ne s’applique pas aux missions opérationnelles ou de sécurité publique effectuées par des
unités militaires et aux opérations prévues aux articles 8 et 25 du présent décret ;
4o De porter atteinte au milieu naturel en utilisant ou en allumant du feu sur les parties terrestres et l’estran des
îles et îlots ;
5o De porter atteinte au milieu naturel en apposant des inscriptions autres que celles nécessaires à la signalisation
de la réserve naturelle, à l’information, à la circulation et à la sécurité du public, à l’exercice d’activités
scientifiques et pédagogiques.
Art. 10. – I. – Toute activité de recherche, d’expérimentation ou d’exploitation minière est interdite. Toute
exploitation de matériaux non concessibles à titre professionnel est interdite.
II. – Il est interdit d’extraire du sol ou du sous-sol de la réserve naturelle des roches, des minéraux, des
concrétions, des fossiles et des vestiges préhistoriques et historiques. Toutefois des prélèvements à des fins
scientifiques ou dans le cadre de recherches ou de fouilles dans les sites archéologiques, peuvent être autorisés par
le préfet compétent après avis du conseil scientifique de la réserve naturelle et conformément aux objectifs du plan
de gestion.
TITRE IV
RÉGLEMENTATION DES ACTIVITÉS DE CHASSE, DE PÊCHE PROFESSIONNELLE
ET DE LOISIRS, DES ACTIVITÉS AGRICOLES ET PASTORALES
Art. 11. – L’exercice de la chasse est interdit sur l’ensemble de la réserve naturelle.
Art. 12. – I. – La pêche professionnelle embarquée et en plongée ainsi que la récolte professionnelle d’algues
de rives continuent à s’exercer conformément à la réglementation en vigueur et sous réserve du respect du II de
l’article 5 du présent décret.
II. – La pêche à pied exercée à titre professionnel est interdite sur l’ensemble du territoire de la réserve naturelle.
Art. 13. – Conformément à la réglementation en vigueur :
I. – La pêche à pied de loisir est autorisée sauf sur :
1o Les estrans des îles de Malban et Rouzic, classés en zone de protection intégrale au I de l’article 5 ;
2o Les herbiers de zostères.
II. – Cette activité s’exerce de jour pendant une période de six heures allant de trois heures avant la basse mer à
trois heures après la basse mer. Les horaires de marée, calculés par le service hydrographique et océanographique
de la marine, pour le port de Ploumanac’h à Perros-Guirec, font référence.
La pêche à pied de loisirs ne s’exerce qu’à la main, au couteau, à l’épuisette ou crochet à crabes ou à ormeaux.
Les pêcheurs ont obligation de remettre les pierres et blocs déplacés, renversés, dans leur position initiale et de
reboucher les trous générés, dans le respect du milieu naturel avec absence de dégradation des habitats naturels
sensibles et absence de dérangement et d’atteinte pour la faune et la flore marines.
III. – La pêche de plaisance embarquée et l’exercice de la pêche sous-marine continuent à s’exercer sous réserve
du II de l’article 5. Le préfet compétent peut réglementer ces activités.
Art. 14. – Les activités agricoles et pastorales sont interdites sur l’ensemble du territoire de la réserve naturelle.
Ces interdictions ne s’appliquent pas aux opérations réalisées à des fins de conservation ou de gestion du site,
conformément aux objectifs du plan de gestion.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 38 sur 186
Art. 15. – Sont interdits la détention ou le port d’armes à feu ou de munitions, excepté :
1o Pour les fonctionnaires et agents publics chargés de missions de police et pour les militaires effectuant des
missions opérationnelles ;
2o Pour les personnes habilitées à exécuter les opérations de régulation des populations d’animaux, en
application de l’article 8 du présent décret.
TITRE V
RÉGLEMENTATION DES ACTIVITÉS INDUSTRIELLES, COMMERCIALES,
TOURISTIQUES, SPORTIVES ET DE LOISIRS
Art. 16. – Les activités industrielles sont interdites sur l’ensemble de la réserve naturelle. Cette interdiction
s’applique notamment à toute création de structures industrielles d’activité pétrolière ou de gaz, de câbles sous-
marins ou de production d’électricité.
Art. 17. – I. – Toute activité commerciale est interdite dans la réserve.
II. – Cette interdiction ne s’applique pas :
1o Aux activités commerciales existantes à la date du classement directement liées aux activités de pêche
professionnelle embarquée ou en plongée, à la récolte professionnelle d’algues de rives, au transport de personnes
et à la découverte du patrimoine naturel, ainsi qu’à la gestion et l’animation pédagogique de la réserve naturelle,
dans les conditions fixées par le préfet compétent.
2o Aux activités commerciales touchant à l’enregistrement de son ou d’image. Ces activités sont soumises à
autorisation du préfet compétent après avis du comité consultatif.
Art. 18. – L’organisation de manifestations à caractère touristique, sportif, festif, commémoratif, culturel est
réglementée par le préfet compétent, après avis du comité consultatif, sous réserve du respect des dispositions de
l’article 5.
TITRE VI
RÈGLES APPLICABLES À LA CIRCULATION, AUX ACCÉS
ET AUX AUTRES ACTIVITÉS DE LOISIRS
Art. 19. – I. – Les débarquements sont interdits sur le territoire de la réserve naturelle.
Cette interdiction n’est pas applicable :
1o Sur la cale de l’île aux Moines et sur ses deux plages situées au pied de la cale et au nord de la caserne, ainsi
que du 15 juillet au 30 septembre sur la plage de sable située au sud de l’île Bono ;
2o Aux seuls usagers en activité de pêche à pied de loisir dans les conditions prévues à l’article 13 sur l’estran des
autres îles de la réserve, mentionné à l’article 1er sous réserve des dispositions de l’article 5.
II. – La circulation et le stationnement des personnes sont strictement limités aux cheminements balisés et prévus
à cet effet sur l’île aux Moines, et interdits en dehors de la période s’étendant du 15 juillet au 30 septembre sur la
plage de sable située au sud de l’île Bono.
III. – Les limitations résultant des dispositions du présent article ne sont pas opposables :
1o Aux agents des services publics ou toutes autres personnes concourant à une mission de secours ou de
sauvetage ;
2o Aux agents des services publics dans l’exercice de leurs missions de police, de sécurité et de lutte contre les
pollutions marines ou aux unités militaires effectuant des missions opérationnelles ;
3o Aux agents de la réserve naturelle dans l’exercice de leurs fonctions et à leurs accompagnants ;
4o Aux propriétaires ;
5o Aux bénéficiaires d’une autorisation délivrée par le préfet.
Art. 20. – Le bivouac ou le campement sous une tente ou dans tout autre abri, sont interdits dans la réserve
naturelle sauf à des fins de gestion conformément au plan de gestion de la réserve.
L’hébergement dans les bâtiments présents sur l’île aux Moines est interdit, sauf à des fins de gestion liées à la
réserve naturelle, d’accueil scientifique et culturel, conformément au plan de gestion.
Art. 21. – I. – La circulation et le stationnement des véhicules terrestres, à moteur ou non, sont interdits sur
l’ensemble du territoire de la réserve naturelle.
II. – Les interdictions résultant des dispositions du présent article ne sont pas applicables aux véhicules utilisés :
1o Par les agents des services publics ou toutes autres personnes concourant à une mission de secours ou de
sauvetage ;
2o Par les agents des services publics dans l’exercice de leurs missions militaires, de police, de sécurité et de lutte
contre les pollutions marines ;
3o Pour l’entretien des cheminements, du patrimoine bâti, la gestion et la surveillance de la réserve naturelle ;
4o Par les bénéficiaires d’une autorisation délivrée par le préfet ;
5o Par les propriétaires.
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Art. 22. – I. – Le mouillage et le positionnement dynamique des navires à passagers effectuant des voyages
internationaux tels que définis par l’article 1er du décret du 30 août 1984 susvisé, sont interdits au sein du périmètre
de la réserve naturelle.
II. – La navigation, le stationnement et le mouillage des navires à passagers tels que définis par l’article 1er du
décret du 30 août 1984 susvisé et des embarcations utilisées par les navires à passagers effectuant des voyages
internationaux lors des excursions et activités organisées durant les escales, sont interdits dans l’espace maritime
inscrit à l’intérieur du périmètre délimité par les points géographiques suivants, référencés selon le système
géodésique WGS84 et exprimés en degrés minutes décimales :
Point Longitude Latitude
Le périmètre de ce secteur est reporté sur la carte marine du service hydrographique et océanographique de la
Marine au 1/20 000. Cette pièce, en annexe 2 du présent décret, peut être consultée à la préfecture des Côtes-
d’Armor.
III. – La navigation de plaisance est autorisée conformément à la réglementation en vigueur sous réserve du
respect du II de l’article 5 du présent décret. Elle peut être réglementée par le préfet compétent.
IV. – Est interdite sur l’ensemble du territoire de la réserve naturelle, la circulation :
1o Des véhicules nautiques à moteur, de type jet-ski et scooter des mers ;
2o Des engins tractés de type bouée et ski nautique.
Pour assurer la sécurité de la navigation des véhicules nautiques à moteur, cette interdiction ne s’applique pas à
l’espace maritime inscrit à l’intérieur du périmètre délimité par les points géographiques suivants, référencés selon
le système géodésique WGS84 et exprimés en degrés minutes décimales :
Point Longitude Latitude
Le périmètre de ce secteur est reporté sur la carte marine du service hydrographique et océanographique de la
Marine au 1/25 000. Cette pièce, en annexe 1 du présent décret, peut être consultée à la préfecture des Côtes-
d’Armor.
Art. 23. – I. – Le survol, par des cerfs-volants ou tout type d’aéronefs y compris les aéronefs sans équipage à
bord dits « drones », est interdit à une hauteur inférieure à 300 mètres au-dessus de la réserve naturelle.
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TEXTES GÉNÉRAUX
Décret no 2023-641 du 20 juillet 2023 relatif à l’entretien des foyers et appareils de chauffage,
de cuisine et de production d’eau chaude à combustion et au ramonage des conduits de fumée
NOR : TRER2221724D
Publics concernés : les professionnels de la filière de l’entretien des foyers, dispositifs de chauffage, de cuisine
et de production d’eau chaude et du ramonage des conduits et utilisateurs de ces appareils et conduits.
Objet : obligation d’entretien annuel des foyers et appareils de chauffage, de cuisine et de production d’eau
chaude à combustion ; obligation de ramonage des conduits de fumées ; et obligation de conseils lors de
l’entretien ou du ramonage des foyers, appareils ou conduits à combustibles solides.
Entrée en vigueur : les dispositions entrent en vigueur le 1er octobre 2023.
Notice : le décret codifie dans le code de la santé publique les dispositions des articles 31.3 et 31.6 du titre II de
la circulaire du 9 août 1978 relative au règlement sanitaire départemental type. Par ailleurs, le décret introduit
une obligation d’information sur l’entretien et la bonne utilisation des dispositifs à combustible solide en vue de
réduire leurs émissions de particules fines dans l’atmosphère, et indique que les spécifications techniques relatives
à l’entretien des foyers et appareils à combustible solides seront précisées par arrêté (il s’agit notamment des
appareils indépendants de chauffage individuels au bois ou à charbon de type inserts, foyers ouverts, foyers
fermés, poêles à granulés, poêles à buches, poêle à accumulation lente de chaleur, cuisinières domestiques, poêles
hydrauliques, poêles à charbon).
Références : les dispositions du code de l'environnement et du code de la santé publique modifiées par le présent
décret peuvent être consultées, dans leur rédaction issue de cette modification, sur le site Légifrance (https://www.
legifrance.gouv.fr).
La Première ministre,
Sur le rapport du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires et du ministre de la santé et
de la prévention,
Vu le code de l’artisanat, notamment son article L. 121-1 ;
Vu le code de la construction et de l’habitation, notamment son article L. 126-1 ;
Vu le code de l’environnement, notamment ses articles L. 224-1 et L. 226-2 ;
Vu le code de la santé publique, notamment ses articles L. 1311-1 et L. 1312-1 ;
Vu les avis du Conseil supérieur de la construction et de l’efficacité énergétique en date des
17 janvier et 16 mai 2023 ;
Vu l’avis du Haut Conseil de la santé publique en date du 1er juin 2023 ;
Vu les observations formulées lors de la consultation du public réalisée du 25 octobre au 15 novembre 2022, en
application de l’article L. 123-19-1 du code de l’environnement ;
Le Conseil d’Etat (section des travaux publics) entendu,
Décrète :
Art. 1 . – Le chapitre Ier du titre III du livre III de la première partie du code de la santé publique (partie
er
« Section 3
« Entretien des foyers et appareils de chauffage, de cuisine et de production d’eau chaude à combustion
et ramonage des conduits de fumée
« Art. R. 1331-14. – Lorsqu’ils sont à combustion, les foyers, les appareils de chauffage, les appareils de
cuisine alimentés par un combustible solide et les appareils de production d’eau chaude font l’objet d’un entretien
périodique, dans les conditions prévues par la présente section.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 39 sur 186
« Par dérogation au premier alinéa, les foyers ouverts à combustible solide ne sont pas soumis aux obligations
d’entretien prévues par la présente section, mais leurs utilisateurs les maintiennent en bon état de fonctionnement et
de propreté.
« Les conduits intérieurs ou extérieurs, fixes ou mobiles, de raccordement et d’évacuation des fumées des foyers
et appareils mentionnés au premier alinéa font l’objet d’un ramonage périodique, dans les conditions prévues par la
présente section.
« Les dispositions de la présente section s’appliquent aux foyers, appareils et conduits présents dans tout
immeuble ou local, quel que soit son usage.
« Sous-section 1
« Entretien des foyers et appareils à combustion
« Art. R. 1331-15. – L’entretien comporte le nettoyage, la vérification du bon fonctionnement de l’appareil de
combustion et, le cas échéant, son réglage, ainsi que la vérification des conduits destinés à la distribution de la
chaleur et à l’arrivée d’air de combustion.
« Art. R. 1331-16. – L’entretien est effectué au moins tous les douze mois.
« En cas de remplacement ou de première installation, le premier entretien est effectué dans les douze mois
suivant ce remplacement ou cette première installation.
« Par dérogation au premier alinéa, en l’absence totale d’utilisation pendant une durée minimale de douze mois,
aucun entretien n’est requis durant cette période. A l’issue d’une telle période, un entretien est requis avant toute
nouvelle utilisation.
« Art. R. 1331-17. – Par dérogation au présent paragraphe, les dispositions relatives à l’entretien des
chaudières sont fixées par les articles R. 224-41-4 à R. 224-41-9 du code de l’environnement.
« Sous-section 2
« Ramonage des conduits de raccordement et des conduits de fumée
« Art. R. 1331-18. – Le ramonage comporte le nettoyage, par action mécanique directe, de la paroi intérieure
du conduit de fumée, afin d’en éliminer les suies et dépôts et d’assurer la vacuité du conduit sur toute sa longueur,
incluant les tuyaux ou conduits de raccordement.
« Les souches et accessoires des conduits de fumée ou de ventilation, tels que aspirateurs, mitres, mitrons, sont
vérifiés lors des ramonages et remis en état si nécessaire.
« L’emploi du feu ou d’explosifs est interdit pour le ramonage des conduits.
« Art. R. 1331-19. – Le ramonage des conduits de fumées et des tuyaux de raccordement est effectué au moins
tous les douze mois. Les arrêtés mentionnés à l’article L. 1311-2 peuvent prévoir que le ramonage est effectué
plusieurs fois par an, dont une fois pendant la période de chauffe.
« Dans le cas des appareils collectifs, le ramonage des conduits de fumée est effectué au moins tous les six mois,
dont une fois pendant la période de chauffe. Toutefois, lorsqu’un appareil collectif est exclusivement alimenté par
des combustibles gazeux, les conduits n’ayant jamais servi à l’évacuation des produits de la combustion de
combustibles solides ou liquides ou, dès lors qu’ils ont fait l’objet d’un ramonage préalablement au changement de
combustible utilisé, qui ne servent plus à l’évacuation de tels produits, peuvent n’être ramonés que tous les douze
mois.
« En cas de première installation ou de remplacement, le premier ramonage est effectué dans le délai mentionné,
selon l’appareil concerné, au premier alinéa ou à la première phrase ou à la deuxième phrase du deuxième alinéa,
suivant la première installation ou le remplacement.
« Pour les appareils mentionnés au premier alinéa et à la seconde phrase du deuxième alinéa, en l’absence totale
d’utilisation pendant une durée minimale de douze mois, aucun ramonage n’est requis durant cette période. A
l’issue d’une telle période, un ramonage est requis avant toute nouvelle utilisation.
« Pour les appareils mentionnés à la première phrase du deuxième alinéa, en l’absence totale d’utilisation
pendant une durée minimale de six mois, aucun ramonage n’est requis durant cette période. A l’issue d’une telle
période, un ramonage est requis avant toute nouvelle utilisation.
« Sous-section 3
« Dispositions communes
« Art. R. 1331-20. – Les dispositifs nécessaires pour permettre d’accéder à toutes les parties des conduits de
fumée et de ventilation doivent être établis et maintenus en bon état d’usage pour permettre les opérations
d’entretien et de ramonage.
« Art. R. 1331-21. – Dans le cas des foyers et appareils individuels, l’entretien et le ramonage sont effectués à
l’initiative de l’occupant, sauf stipulation contraire du bail.
« Dans le cas des foyers et appareils collectifs, l’entretien et le ramonage sont effectués à l’initiative du
propriétaire, du syndicat des copropriétaires ou, si une convention le prévoit, de l’exploitant de l’immeuble. Les
occupants sont prévenus suffisamment à l’avance du passage des professionnels chargés de l’entretien et du
ramonage, et prennent toutes dispositions utiles pour permettre ces opérations.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 39 sur 186
« Art. R. 1331-22. – Le ramonage et l’entretien sont effectués par une personne qualifiée professionnellement
conformément aux dispositions de l’article L. 121-1 du code de l’artisanat.
« Art. R. 1331-23. – La réalisation de chaque opération de ramonage ou d’entretien donne lieu à la remise
d’une attestation, dans un délai de quinze jours ouvrés suivant l’achèvement de l’opération.
« L’attestation de ramonage précise notamment le ou les conduits de fumée ramonés et atteste notamment de la
vacuité du conduit sur toute sa longueur.
« L’attestation est remise au commanditaire mentionné à l’article R. 1331-21, qui la conserve et la tient à la
disposition des agents mentionnés à l’article L. 1312-1 du présent code et à l’article L. 226-2 du code de
l’environnement pendant une durée minimale de deux ans.
« Art. R. 1331-24. – Après tout accident, sinistre, notamment feu de cheminée, ou exécution de travaux,
l’usage des conduits et appareils qui y sont raccordés est interdit dans l’attente de leur remise en état ou de leur
remplacement. Le commanditaire mentionné à l’article R. 1331-21 les fait examiner par un installateur, ou toute
autre personne qualifiée conformément à l’article R. 1331-22, qui établit une attestation. En l’absence de
remplacement, l’attestation est établie conformément à l’article R. 1331-23.
« Art. R. 1331-25. – Le présent article s’applique aux opérations d’entretien des foyers fermés, appareils de
chauffage et appareils de cuisine, à l’exception des chaudières, à combustible solide, ainsi qu’aux opérations de
ramonage des conduits des foyers ouverts et fermés, des appareils de chauffage et des appareils de cuisine, à
l’exception des chaudières, à combustible solide.
« Lors des opérations mentionnées au premier alinéa, les professionnels chargés de ces opérations fournissent
aux utilisateurs non professionnels concernés des conseils portant notamment sur les améliorations possibles de
l’ensemble de l’installation, y compris l’optimisation du rendement de l’appareil via la qualité du combustible
utilisé et, le cas échéant, sur l’intérêt du remplacement de l’installation compte tenu de ses rendements énergétiques
et de ses impacts sur la qualité de l’air.
« Art. R. 1331-26. – Les spécifications techniques et les modalités de l’entretien et du ramonage, notamment
s’agissant de l’entretien des foyers fermés, des appareils de chauffage et des appareils de cuisine, à combustible
solide, le contenu et les conditions de délivrance de l’attestation mentionnée à l’article R. 1331-23, ainsi que les
conseils mentionnés à l’article R. 1331-25 sont, en tant que de besoin, précisés par arrêté des ministres chargés de
l’environnement, de la construction, de l’énergie et de la santé. »
Art. 2. – Après la sous-section 2 de la section 2 du chapitre IV du titre II du livre II de la partie réglementaire
du code de l’environnement, il est inséré une sous-section 2 bis ainsi rédigée :
« Sous-section 2 bis
« Entretien des foyers et appareils de chauffage, de cuisine et de production d’eau chaude à combustion
et ramonage des conduits de fumée
« Art. R. 224-41-10. – Les dispositions relatives à l’entretien des foyers et des appareils de chauffage, de
cuisine et de production d’eau chaude à combustion, à l’exception des chaudières, ainsi qu’au ramonage des
conduits des foyers et des appareils de chauffage, de cuisine et de production d’eau chaude à combustion, sont
fixées par le chapitre Ier du titre III du livre III de la première partie du code de la santé publique (partie
réglementaire) du code de la santé publique. »
Art. 3. – Au début de la section 1 du chapitre VI du titre II du livre Ier de la partie réglementaire du code de la
construction et de l’habitation, il est inséré un article R. 126-1-A ainsi rédigé :
« Art. R. 126-1-A. – Les dispositions relatives à l’entretien des foyers et des appareils de chauffage, de cuisine
et de production d’eau chaude à combustion et au ramonage de leurs conduits de fumée sont fixées par le chapitre
Ier du titre III du livre III de la première partie du code de la santé publique (partie réglementaire). »
Art. 4. – Le chapitre Ier bis du titre Ier du livre III de la première partie du code de la santé publique (partie
réglementaire) est abrogé.
Art. 5. – Le présent décret entre en vigueur le 1er octobre 2023.
Tout entretien ou ramonage prévu par un règlement sanitaire départemental ou un arrêté municipal, réalisé avant
l’entrée en vigueur du présent décret, dans le délai applicable en vertu des dispositions des articles R. 1331-16 ou
R. 1331-19 du code de la santé publique, dans leur rédaction issue du présent décret, est réputé satisfaire aux
obligations qu’il prévoit.
Art. 6. – Le ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, la ministre de la transition
énergétique et le ministre de la santé et de la prévention sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution
du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 20 juillet 2023.
ÉLISABETH BORNE
Par la Première ministre :
Le ministre de la transition écologique
et de la cohésion des territoires,
CHRISTOPHE BÉCHU
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 39 sur 186
TEXTES GÉNÉRAUX
Décret no 2023-642 du 20 juillet 2023 relatif à l’évolution de certains loyers dans le cadre d’une
nouvelle location ou d’un renouvellement de bail, pris en application de l’article 18 de la loi
no 89-462 du 6 juillet 1989
NOR : TREL2314889D
Publics concernés : propriétaires et locataires de logements nus et meublés situés dans les zones urbaines
visées au 1o du I de l’article 232 du code général des impôts dont la liste est fixée à l’annexe du décret no 2013-392
du 10 mai 2013, modifié, relatif au champ d’application de la taxe annuelle sur les logements vacants.
Objet : reconduction du dispositif d’encadrement de l’évolution de certains loyers dans le cadre d’une nouvelle
location ou d’un renouvellement de bail.
Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur le lendemain de sa publication.
Notice : la loi no 89-462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs prévoit pour chacune des
zones d’urbanisation continue de plus de 50 000 habitants où il existe un déséquilibre marqué entre l’offre et la
demande de logements, entraînant des difficultés sérieuses d’accès au logement sur l’ensemble du parc résidentiel,
la fixation par décret d’un montant maximum d’évolution des loyers d’un logement nu ou meublé en cas de
relocation ou de renouvellement du bail. En cas de litige entre les parties, la loi prévoit la saisine de la commission
départementale de conciliation préalablement à la saisine du juge.
Le décret reconduit pour une période d’un an (soit jusqu’au 31 juillet 2024) les dispositions du décret
no 2017-1198 du 27 juillet 2017 relatif à l’évolution de certains loyers dans le cadre d’une nouvelle location ou
d’un renouvellement de bail applicable du 1er août 2022 au 31 juillet 2023, pris en application de l’article 18 de la
loi no 89-462 du 6 juillet 1989.
Le décret du 27 juillet 2017 fixe un montant maximum d’évolution des loyers des baux des logements situés dans
les communes où s’applique la taxe sur les logements vacants. Il prévoit des modalités de cet encadrement de
l’évolution des loyers adaptées aux cas dans lesquels le préfet arrête un loyer de référence en application du I de
l’article 140 de la loi no 2018-1021 du 23 novembre 2018 portant évolution du logement, de l’aménagement et du
numérique. Il permet, par ailleurs, des adaptations en cas de travaux ou de loyer manifestement sous-évalué.
Références : le décret no 2017-1198 du 27 juillet 2017 relatif à l’évolution de certains loyers dans le cadre d’une
nouvelle location ou d’un renouvellement de bail applicable du 1er août 2022 au 31 juillet 2023, pris en application
de l’article 18 de la loi no 89-462 du 6 juillet 1989 tel que modifié par le décret, peut être consulté sur le site
Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).
La Première ministre,
Sur le rapport du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires,
Vu la loi no 89-462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi
no 86-1290 du 23 décembre 1986, notamment son article 18 ;
Vu le décret no 90-780 du 31 août 1990 portant application de l’article 17-2 de la loi no 89-462 du 6 juillet 1989
tendant à améliorer les rapports locatifs ;
Vu le décret no 2017-1198 du 27 juillet 2017 relatif à l’évolution de certains loyers dans le cadre d’une nouvelle
location ou d’un renouvellement de bail applicable du 1er août 2022 au 31 juillet 2023, pris en application de
l’article 18 de la loi no 89-462 du 6 juillet 1989 ;
Vu l’avis de la Commission nationale de concertation en date du 13 juin 2023 ;
Le Conseil d’Etat (section des travaux publics) entendu,
Décrète :
Art. 1er. – Le décret du 27 juillet 2017 susvisé est modifié conformément aux articles 2 et 3 du présent décret.
Art. 2. – Dans l’intitulé, les mots : « 2022 » et « 2023 » sont remplacés respectivement par les mots : « 2023 »
et « 2024 ».
Art. 3. – A l’article 10, les mots : « 2022 » et « 2023 » sont remplacés respectivement par les mots : « 2023 »
et « 2024 ».
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 40 sur 186
Art. 4. – Le ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires et le ministre délégué auprès
du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, chargé de la ville et du logement, sont
chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la
République française.
Fait le 20 juillet 2023.
ÉLISABETH BORNE
Par la Première ministre :
Le ministre de la transition écologique
et de la cohésion des territoires,
CHRISTOPHE BÉCHU
Le ministre délégué auprès du ministre
de la transition écologique et de la cohésion des territoires,
chargé de la ville et du logement,
OLIVIER KLEIN
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 41 sur 186
TEXTES GÉNÉRAUX
Décret no 2023-643 du 20 juillet 2023 relatif à l’octroi en 2023 d’une aide exceptionnelle au
bénéfice des gestionnaires de résidences sociales, foyers de jeunes travailleurs non encore
transformés en résidences sociales et foyers de travailleurs migrants non encore transformés
en résidences sociales
NOR : TREI2309478D
Publics concernés : personnes en situation de précarité, gestionnaires de résidences sociales, foyers de jeunes
travailleurs, foyers de travailleurs migrants.
Objet : déblocage d’une aide exceptionnelle au bénéfice des gestionnaires de logements-foyers (résidences
sociales, foyers de jeunes travailleurs, foyers de travailleurs migrants) en 2023.
Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur au lendemain de sa publication.
Notice : Dans le contexte de hausse du prix des énergies, les résidences sociales mentionnées à l’article L. 633-1
du code de la construction et de l’habitation, foyers de travailleurs migrants (FTM) non encore transformés en
résidences sociales et foyers de jeunes travailleurs (FJT) non encore transformés en résidences sociales visés au 3o
de l’article R. 832-20 du code de la construction et de l’habitation sont fortement impactés par le renchérissement
du coût des contrats de fluides.
Ils accueillent toute personne ou famille éprouvant des difficultés particulières, en raison notamment de
l’inadaptation de ses ressources ou de ses conditions d’existence. Les occupants des résidences sociales ont de
faibles ressources, nécessairement sous les plafonds de ressources prêt locatif aidé d’intégration (PLAI). Les
résidences sociales, foyers de travailleurs migrants et foyers de jeunes travailleurs regroupent aujourd’hui près
de 199 000 logements (essentiellement des T1) qui accueillent, dans leur grande majorité, des personnes précaires.
Dans la continuité du chèque énergie exceptionnel, qui soutient les ménages faisant face à des hausses de
charges énergétiques, le présent décret met en œuvre une aide exceptionnelle au bénéfice des gestionnaires de
résidences sociales, foyers de jeunes travailleurs (non encore transformés en résidences sociales), et foyers de
travailleurs migrants (non encore transformés en résidences sociales). Il fixe le montant et les modalités
d’attribution de cette aide.
Le montant global de cette aide est calculé en référence au chèque énergie exceptionnel 2022, dont les modalités
de mise en œuvre, hors résidences sociales, foyers de jeunes travailleurs et foyers de travailleurs migrants, sont
prévues par le décret du 10 décembre 2022.
Dans la mesure où le chèque énergie exceptionnel, pour 2022, s’établit à 200 € pour les ménages dont le revenu
fiscal de référence annuel par unité de consommation est inférieur à 10 800 et 100 € pour les ménages dont ce
revenu fiscal de référence est supérieur ou égal à 10 800 € et inférieur à 17 400 €, le montant forfaitaire de 192 €
par logement est retenu pour calculer l’enveloppe budgétaire totale dédiée à cette aide.
Références : le décret peut être consulté sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).
La Première ministre,
Sur le rapport du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires,
Vu l’article L. 124-1 du code de l’énergie ;
Vu le code de la construction et de l’habitation, notamment ses articles L. 633-1 et R. 832-20 ;
Vu le code rural et de la pêche maritime, notamment son article L. 313-1 ;
Vu la loi no 2022-1499 du 1er décembre 2022 de finances rectificative pour 2022, notamment son article 20 ;
Vu l’ordonnance no 2019-770 du 17 juillet 2019 relative à la partie législative du livre VIII du code de la
construction et de l’habitation ;
Vu le décret no 2022-1552 du 10 décembre 2022 relatif à la protection des consommateurs en situation de
précarité énergétique,
Décrète :
Art. 1 . – Le chèque énergie exceptionnel défini par le décret du 10 décembre 2022 susvisé est complété d’une
er
aide exceptionnelle versée au bénéfice des gestionnaires des résidences sociales mentionnées au quatrième alinéa
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 41 sur 186
de l’article L. 124-1 du code de l’énergie. Cette aide exceptionnelle tient lieu d’aide spécifique définie au même
alinéa, les gestionnaires portant dans leurs frais l’intégralité des surcoûts énergétiques faisant l’objet du soutien
prévu par le chèque énergie exceptionnel précité.
Cette aide exceptionnelle bénéficie également, dans les mêmes conditions, aux logements-foyers visés au 3o de
l’article R. 832-20 du code de la construction et de l’habitation non encore transformés en résidences sociales.
Art. 2. – I. – Le montant de l’aide exceptionnelle prévue à l’article 1er s’établit à un montant forfaitaire par
logement de 192 euros toutes taxes comprises.
II. – Cette aide est versée en une fois, en 2023, selon le nombre de logements total de la structure considérée, et
n’est pas reconductible.
Art. 3. – L’agence de services et de paiement mentionnée à l’article L. 313-1 du code rural et de la pêche
maritime assure la gestion de l’aide exceptionnelle mentionnée à l’article 1er.
Art. 4. – I. – La demande d’aide exceptionnelle est adressée, par les gestionnaires visés à l’article 1er, à
l’Agence de services et de paiement ou au prestataire agissant pour son compte.
II. – La demande comprend les éléments suivants :
1o L’identification du gestionnaire du ou des logements-foyers visées au I de l’article 1er, dont il assure la gestion,
précisant sa raison sociale, son numéro SIRET et son relevé d’identité bancaire ;
2o Le nombre total de logements du ou des logements-foyers visées au I de l’article servant au calcul du montant
de l’aide exceptionnelle ;
3o La date d’expiration de la convention prévue à l’article L. 831-1 du code de la construction et de l’habitation,
ou signée selon les modalités des articles L. 353-2 ou L. 351-2, dans sa version antérieure à l’ordonnance
du 17 juillet 2019 susvisée, du code de la construction et de l’habitation, ou la convention relative à l’aide
transitoire au logement ;
4o Une attestation sur l’honneur du gestionnaire précisant que les conventions mentionnées au 3o sont en cours de
validité et n’ont pas été dénoncées, accompagnée de tout élément permettant d’en attester, notamment une copie de
la convention ou un numéro d’enregistrement dans un répertoire public de nature à établir le caractère de résidence
sociale ;
5o Un engagement du gestionnaire de signaler dans un délai d’un mois toute interruption ou modification des
conventions mentionnées au 3o intervenant avant le 31 décembre 2023 pour des motifs liés à leur date d’expiration
ou au gestionnaire ;
6o le montant total de l’aide exceptionnelle demandée.
Art. 5. – L’aide prévue à l’article 1er est versée par l’agence de services et de paiement dans un délai qui ne
peut excéder 30 jours suivant la réception du dossier complet de la demande. Elle est notifiée par cette dernière par
décision unilatérale.
Le gestionnaire mentionné à l’article 1er signale, dans le délai d’un mois, toute interruption ou modification des
conventions mentionnées au II de l’article 4 intervenant avant le 31 décembre 2023. Le cas échéant, l’agence des
services et de paiement réclame les sommes indûment versées au gestionnaire.
Art. 6. – L’agence des services et de paiement contrôle a posteriori, y compris par échantillonnage,
l’exactitude des éléments déclaratifs renseignés par les gestionnaires mentionnés à l’article 1er.
A cet effet, le gestionnaire fournit à l’agence, sur sa demande, tout document permettant de contrôler les
éléments déclarés par le gestionnaire, notamment :
1o Les conventions visées au II de l’article 4 en cours, pour l’ensemble des logements au titre desquels l’aide
exceptionnelle a été demandée ;
2o Tout document des services de l’Etat dans le département précisant que ces conventions n’ont pas été
dénoncées et indiquant leur date d’expiration ;
3o Tout document permettant d’attester du nombre des logements au titre desquels l’aide exceptionnelle a été
demandée, notamment les documents comptables de la résidence sociale.
En cas de constatation par l’agence du caractère inexact des déclarations des gestionnaires ou à défaut de
fourniture des pièces justificatives demandées par l’agence aux fins de contrôle dans un délai d’un mois à compter
de la demande de pièces, le gestionnaire reverse à l’agence l’intégralité des sommes indûment perçues ou non
justifiées dans un délai de trois mois.
Art. 7. – Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, le ministre de
la transition écologique et de la cohésion des territoires, la ministre de la transition énergétique, le ministre délégué
auprès du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, chargé des comptes
publics, et le ministre délégué auprès du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, chargé
de la ville et du logement, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera
publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 20 juillet 2023.
ÉLISABETH BORNE
Par la Première ministre :
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 41 sur 186
TEXTES GÉNÉRAUX
Décret no 2023-644 du 20 juillet 2023 relatif à l’accès à certaines données des véhicules pour la
prévention des accidents et l’amélioration de l’intervention en cas d’accident, la connaissance
et la cartographie de l’infrastructure routière et de son équipement et la connaissance du trafic
routier
NOR : TRET2311891D
Vu le décret no 2015-474 du 27 avril 2015 relatif à la mise à disposition de services d’information concernant les
aires de stationnement pour les camions et les véhicules commerciaux et aux données et procédures pour la
fourniture d’informations sur la circulation liées à la sécurité routière ;
Vu l’avis du groupe interministériel permanent de la sécurité routière en date du 6 octobre 2022 ;
Vu l’avis du Conseil national d’évaluation des normes en date du 3 novembre 2022 ;
Vu l’avis de la Commission nationale de l’informatique et des libertés en date du 2 février 2023 ;
Vu la notification no 2022/494/F adressée à la Commission européenne le 15 juillet 2022,
Décrète :
Art. 1 . – Après le chapitre III du titre Ier du livre V de la première partie de la partie réglementaire du code des
er
« VIII. – Le délai maximal de transmission des informations visées au II, après l’identification des événements
visés au I est précisé par arrêté du ministre chargé des transports.
« IX. – Les informations sur les événements peuvent être conservées pendant une période maximale de 48
heures par le constructeur du véhicule terrestre à moteur ou son mandataire à compter de la production de la donnée
et par les gestionnaires d’infrastructure routières, les forces de police et de gendarmerie et les services d’incendie et
de secours à compter de la réception de la donnée.
« Les statistiques produites à partir de ces informations ne sont pas soumises à cette période maximale de
conservation.
« Art. D. 1514-2. – I. – Les altérations des éléments de l’infrastructure routière, de son état et de son
équipement situés dans l’environnement de conduite du véhicule, dont l’observation est concernée par le II de
l’article L. 1514-2 sont les suivantes :
« 1. Défaut de visibilité des panneaux de signalisation et des feux de circulation ;
« 2. Défaut de visibilité ou de continuité de la signalisation horizontale.
« Un arrêté du ministre chargé des transports précise les caractéristiques des éléments de l’infrastructure
routière, de son état et de son équipement définissant une altération dont l’information doit être transmise aux
gestionnaires d’infrastructures routières, ainsi que les réseaux routiers concernés.
« II. – Les informations fournies sur les altérations visées au I comprennent a minima les éléments suivants :
« – occurrence horodatée de l’altération ;
« – type de panneau ou de feu visé au I.1 et sa localisation ;
« – localisation et étendue de l’altération de la signalisation visée au I.2.
« Un arrêté du ministre en charge des transports précise les exigences de sécurité applicables aux modalités
techniques de transmission de ces informations.
« III. – Les informations fournies sont accompagnées :
« – d’un taux de confiance indiquant la probabilité que l’information transmise reflète l’altération réelle de
l’élément d’infrastructure ;
« – d’un intervalle de confiance sur la localisation et l’étendue de l’altération.
« IV. – Les informations visées aux I et II sont mises à jour par le constructeur ou son mandataire selon des
modalités définies par arrêté du ministre chargé des transports.
« V. – Le point d’accès national défini à l’article 3 du décret no 2015-474 du 27 avril 2015 relatif à la mise à
disposition de services d’information concernant les aires de stationnement pour les camions et les véhicules
commerciaux et aux données et procédures pour la fourniture d’informations sur la circulation liées à la sécurité
routière permet aux gestionnaires d’infrastructures routières de demander l’accès :
« – pour les événements visés au I, aux informations visées au II dans un format lisible par machine ;
« – à la méthodologie de calcul du taux de confiance et de l’intervalle de confiance visés au III.
« Un arrêté du ministre chargé des transports définit les références ou standards utilisables pour le format des
informations visées au II pour les altérations visées au I.
« VI. – Le délai maximal de transmission des informations visées au II, après l’identification des altérations
visées au I est précisé par arrêté du ministre chargé des transports.
« VII. – La demande d’accès visée au V donne lieu à une proposition de convention d’accès aux données de la
part du constructeur du véhicule terrestre à moteur ou de son mandataire précisant les caractéristiques des données
et leurs modalités techniques et tarifaires d’accès.
« VIII. – Lorsqu’un gestionnaire d’infrastructures routières demande au constructeur d’un véhicule terrestre à
moteur la transmission de données produites par les systèmes intégrés à ce véhicule à moteur et caractérisant les
altérations de l’infrastructure routière situés dans l’environnement de conduite du véhicule suivantes :
« 1. Déformation de la chaussée par déflexion ou affaissement ;
« 2. Dégradation de l’état de surface de la chaussée par fissuration ou orniérage ;
« 3. Ruptures ou affaissement des dispositifs de retenue.
« Le constructeur du véhicule terrestre à moteur propose au gestionnaire routier :
« – les caractéristiques de ces altérations ;
« – le taux de confiance sur la probabilité que l’information transmise reflète l’altération réelle de l’élément
d’infrastructure ;
« – l’intervalle de confiance sur la localisation et l’étendue de l’altération ;
« – le délai maximal de transmission des informations.
« Un arrêté du ministre en charge des transports précise les exigences de sécurité applicables aux modalités
techniques de transmission de ces informations.
« IX. – Le point d’accès national défini à l’article 3 du décret no 2015-474 du 27 avril 2015 relatif à la mise à
disposition de services d’information concernant les aires de stationnement pour les camions et les véhicules
commerciaux et aux données et procédures pour la fourniture d’informations sur la circulation liées à la sécurité
routière permet aux gestionnaires d’infrastructures routières de demander l’accès aux données aux informations et
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 42 sur 186
les événements visés au VIII, dont l’anonymisation a été effectuée par le constructeur ou son mandataire selon les
dispositions du XI, dans un format lisible par machine.
« Un arrêté du ministre chargé des transports définit les références ou standards utilisables pour le format des
informations visées au VII.
« X. – La demande d’accès visée au IX donne lieu à une proposition de convention d’accès aux données de la
part du constructeur du véhicule terrestre à moteur ou de son mandataire précisant les caractéristiques des données
et leurs modalités techniques et tarifaires d’accès.
« XI. – Le constructeur du véhicule terrestre à moteur ou son mandataire met en œuvre les mesures techniques et
organisationnelles appropriées lors de la détermination des moyens du traitement et lors du traitement lui-même,
afin de garantir l’anonymisation par la suppression irréversible du lien entre lesdites données et le numéro de série
ou identifiant du véhicule, de son conducteur, propriétaire ou locataire et l’impossibilité d’identifier directement ou
indirectement les personnes ou véhicules, avant transmission aux gestionnaires d’infrastructures routières des
informations visées aux I, II et VIII.
« XII. – Les informations sur les altérations peuvent être conservées un maximum de 7 jours par le constructeur
du véhicule terrestre à moteur ou son mandataire à compter de la production de la donnée et par les gestionnaires
d’infrastructure routières à compter de la réception de la donnée.
« Les statistiques produites à partir de ces informations ne sont pas soumises à cette période maximale de
conservation.
« Art. D. 1514-3. – I. – Les conditions d’écoulement du trafic routier dont l’observation est concernée par le II
de l’article L. 1514-3 sont les suivantes :
« 1. Le temps de parcours du véhicule entre deux points marquant des limites de section du réseau ;
« 2. Le nombre de véhicules du constructeur ou de son mandataire franchissant une limite de section du réseau
par unité de temps ;
« 3. Le nombre de véhicules et le type de véhicules observés dans l’environnement de conduite du véhicule.
« Le consentement de la personne concernée, conducteur ou utilisateur du véhicule, au traitement de ces
données, est requis pour la finalité mentionnée au II de l’article L. 1514-3.
« Un arrêté du ministre chargé des transports précise les caractéristiques des limites de section du réseau
concernées visées au 1 et au 2, les catégories de véhicules et les caractéristiques de l’environnement de conduite du
véhicule visés au 3, ainsi que la nature des réseaux routiers sur lesquels l’information doit être transmise aux
gestionnaires d’infrastructures routières et aux autorités organisatrices de la mobilité dont le réseau ou le ressort
territorial recouvre strictement les réseaux routiers concernés.
« II. – Les informations fournies sur les conditions d’écoulement du trafic visées au I comprennent a minima les
éléments suivants :
« – occurrence horodatée de la condition d’écoulement ;
« – catégorie de donnée sur l’écoulement telle que visée au I ;
« – localisation de la condition d’écoulement ;
« – étendue de l’environnement de conduite visé au I.3.
« Un arrêté du ministre en charge des transports précise les exigences de sécurité applicables aux modalités
techniques de transmission de ces informations.
« III. – Les informations fournies sont accompagnées :
« – d’un intervalle de confiance sur les temps de parcours et nombre de véhicules visés au I ;
« – d’un intervalle de confiance sur la localisation de la condition d’écoulement visée au I.
« IV. – Les informations visées aux I et II sont mises à jour par le constructeur ou son mandataire selon des
modalités définies par arrêté du ministre chargé des transports.
« V. – Le point d’accès national défini à l’article 3 du décret no 2015-474 du 27 avril 2015 relatif à la mise à
disposition de services d’information concernant les aires de stationnement pour les camions et les véhicules
commerciaux et aux données et procédures pour la fourniture d’informations sur la circulation liées à la sécurité
routière permet aux gestionnaires d’infrastructures routières et aux autorités organisatrices de la mobilité de
demander l’accès :
« – dans un format lisible par machine, aux informations visées au II pour les événements visés au I ;
« – à la méthodologie de calcul du taux de confiance et des intervalles de confiance visés au III.
« Un arrêté du ministre chargé des transports définit les références ou standards utilisables pour le format des
informations visées au II pour les conditions d’écoulement visées au I.
« VI. – La demande d’accès visée au V donne lieu à une proposition de convention d’accès aux données de la
part du constructeur du véhicule terrestre à moteur ou de son mandataire précisant les caractéristiques des données
et leurs modalités techniques et tarifaires d’accès.
« VII. – Le constructeur du véhicule terrestre à moteur ou son mandataire met en œuvre les mesures techniques
et organisationnelles appropriées lors de la détermination des moyens du traitement et lors du traitement lui-même,
afin de garantir l’anonymisation par la suppression irréversible du lien entre lesdites données et le numéro de série
ou identifiant du véhicule, de son conducteur, propriétaire ou locataire et l’impossibilité d’identifier directement ou
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 42 sur 186
indirectement les personnes ou véhicules, avant transmission aux gestionnaires d’infrastructures routières et aux
autorités organisatrices de la mobilité des informations visées aux I et II et VIII.
« VIII. – Le délai maximal de transmission des informations visées au II, après l’identification des conditions
d’écoulement visées au I est précisé par arrêté du ministre chargé des transports.
« IX. – Les informations sur les conditions d’écoulement peuvent être conservées un maximum de 7 jours par le
constructeur du véhicule terrestre à moteur ou son mandataire à compter de la production de la donnée et par les
gestionnaires d’infrastructure routières et les autorités organisatrices de la mobilité à compter de la réception de la
donnée.
« Les statistiques produites à partir de ces informations ne sont pas soumises à cette période maximale de
conservation. »
Art. 2. – Le ministre de l’intérieur et des outre-mer, le ministre de la transition écologique et de la cohésion des
territoires et le ministre délégué auprès du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires,
chargé des transports, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié
au Journal officiel de la République française.
Fait le 20 juillet 2023.
ÉLISABETH BORNE
Par la Première ministre :
Le ministre de la transition écologique
et de la cohésion des territoires,
CHRISTOPHE BÉCHU
Le ministre de l’intérieur
et des outre-mer,
GÉRALD DARMANIN
Le ministre délégué auprès du ministre
de la transition écologique et de la cohésion des territoires,
chargé des transports,
CLÉMENT BEAUNE
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 43 sur 186
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 5 juillet 2023 modifiant l’arrêté du 21 juin 2016 établissant la nomenclature des
véhicules classés en fonction de leur niveau d’émission de polluants atmosphériques en
application de l’article R. 318-2 du code de la route
NOR : TRER2316714A
« Art. 2. – Pour l’application du présent arrêté, au regard des catégories définies à l’article R. 311-1 du code de
la route, on entend par :
« – deux-roues, tricycles et quadricycles à moteur : les véhicules de catégories L1e, L2e, L3e, L4e, L5e, L6e ou
L7e ;
« – motocycles : les véhicules de catégories L3e, L4e, L5e ou L7e ;
« – cyclomoteurs : les véhicules de catégories L1e, L2e ou L6e ;
« – voitures : les véhicules de catégorie M1 ;
« – véhicules utilitaires légers : les véhicules de catégorie N1 ;
« – poids lourds, autobus et autocars : les véhicules de catégories M2, M3, N2 ou N3 ;
« – navettes urbaines : les véhicules définis au point 6.13. de l’article R. 311-1 du code de la route.
« Pour l’application du présent arrêté, au regard de la nomenclature des sources d’énergie définie à l’annexe VI
de l’arrêté du 9 février 2009 susvisé, on entend par :
« – véhicules biodiesel : les véhicules de source d’énergie B1 ;
« – véhicules diesel : les véhicules de source d’énergie GA, GE, GF, GG, GH, GO, GQ et PL ;
« – véhicules électriques et hydrogène : les véhicules de source d’énergie AC, EL, H2, HE et HH ;
« – véhicules essence : les véhicules de source d’énergie EH, ES, ET, FE, FH, FP et FQ ;
« – véhicules gaz : les véhicules de source d’énergie EG, EN, EP, EQ, FG, FN, G2, GN, GP, GZ, NH, PH et
1A ;
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 43 sur 186
« – véhicules hybrides rechargeables : les véhicules de source d’énergie EE, EM, ER, FL, FM, FR, GL, GM,
NE et PE. » ;
o
2 L’annexe I de l’arrêté du 21 juin 2016 « Classification des véhicules en application des articles L. 318-1 et
R. 318-2 du code de la route » est remplacée par l’annexe I suivante :
« ANNEXE I
CLASSIFICATION DES VÉHICULES EN APPLICATION
DES ARTICLES L. 318-1 ET R. 318-2 DU CODE DE LA ROUTE
2 roues, tricycles et quadricycles Poids lourds, autobus, autocars
Classe à moteur Voitures Véhicules utilitaires légers et navettes urbaines
VOITURES VEHICULES UTILITAIRES LEGERS POIDS LOURDS, AUTOBUS, AUTOCARS ET NAVETTES URBAINES
2 ROUES,
CLASSE TRICYCLES
ET QUADRICYCLES A
MOTEUR
Diesel Essence Diesel Essence Biodiesel Diesel Essence
1 EURO 4 et 5 A partir du : EURO 5 et 6 EURO 5 et 6 A partir du EURO VI A partir du 1er EURO VI A partir du
1er janvier 2017 pour les A partir du 1er janvier 2011 janvier 2014 1er janvier 2014
motocycles 1er janvier 2018 1er janvier 2011
pour les cyclomoteurs
2 EURO 3 du 1er janvier 2007 au : EURO 5 et 6 EURO 4 EURO 5 et 6 A partir du EURO 4 du EURO VI A partir du EURO V du
31 décembre 2016 pour les A partir du du 1er janvier 2006 1er janvier 2011 1er janvier 2006 au 1er janvier 2014 1er octobre 2009 au
motocycles 31 décem 1er janvier 2011 au 31 décembre 2010 31 décembre 2013
bre 2017 pour les cyclomo
teurs 31 décembre 2010
3 EURO 2 du 1er juillet 2004 au EURO 4 du EURO 2 et 3 EURO 4 du 1er janvier EURO 2 et 3 du 1er octo EURO V du EURO V du EURO III et IV
31 décembre 2006 1er janvier 2006 au du 2006 au 31 décem bre 1997 au 1er octobre 2009 au 1er octobre 2009 au du 1er octobre 2001 au
31 décembre 2010 1er janvier 1997 bre 2010 31 décembre 2005 31 décembre 2013 31 décembre 2013 30 septembre 2009
au
31 décembre 2005
4 Pas de norme tout type du EURO 3 du EURO 3 du 1er janvier EURO IV du EURO IV du
1er juin 2000 au 30 juin 2004 1er janvier 2001 au 2001 au 31 décem 1er octobre 2006 au 1er octobre 2006 au
31 décembre 2005 bre 2005 30 septembre 2009 30 septembre 2009
Non classés Pas de norme tout type Jus EURO 1 et avant Jus EURO 1 et avant Jus EURO 1 et avant Jus EURO 1 et avant Jus EURO I, II et avant Jus EURO I, II et avant Jus EURO I, II et avant Jus
qu’au 31 mai 2000 qu’au 31 décem qu’au 31 décem qu’au 30 septem qu’au 30 septem qu’au 30 septem qu’au 30 septem qu’au 30 septem
bre 1996 bre 1996 bre 1997 bre 1997 bre 2001 bre 2001 bre 2001
».
Texte 43 sur 186
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 43 sur 186
Art. 2. – L’arrêté du 4 octobre 2022 modifiant l’arrêté du 21 juin 2016 établissant la nomenclature des
véhicules classés en fonction de leur niveau d’émission de polluants atmosphériques en application de
l’article R. 318-2 du code de la route est abrogé.
Art. 3. – Le directeur général de l’énergie et du climat et la déléguée interministérielle à la sécurité routière
sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la
République française.
Fait le 5 juillet 2023.
Le ministre de la transition écologique
et de la cohésion des territoires,
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général de l’énergie
et du climat,
L. MICHEL
Le ministre de l’intérieur
et des outre-mer,
Pour le ministre et par délégation :
La déléguée interministérielle
à la sécurité routière,
F. GUILLAUME
Le ministre délégué auprès du ministre
de la transition écologique et de la cohésion des territoires,
chargé des transports,
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général de l’énergie
et du climat,
L. MICHEL
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 44 sur 186
TEXTES GÉNÉRAUX
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 17 juillet 2023 portant abrogation de l’arrêté du 17 août 1989 relatif à l’emploi des
gluaux pour la capture des grives et des merles destinés à servir d’appelants dans les
départements des Alpes-de-Haute-Provence, des Alpes-Maritimes, des Bouches-du-Rhône,
du Var et du Vaucluse
NOR : TREL2315043A
destinés à servir d’appelants dans les départements des Alpes-de-Haute-Provence, des Alpes-Maritimes, des
Bouches-du-Rhône, du Var et de Vaucluse est abrogé.
Art. 2. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 17 juillet 2023.
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur de l’eau et de la biodiversité
par intérim,
P.-E. GUILLAIN
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 46 sur 186
TEXTES GÉNÉRAUX
abrogé.
Art. 2. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 17 juillet 2023.
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur de l’eau et de la biodiversité
par intérim,
P.-E. GUILLAIN
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 47 sur 186
TEXTES GÉNÉRAUX
abrogé.
Art. 2. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 17 juillet 2023.
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur de l’eau et de la biodiversité
par intérim,
P.-E. GUILLAIN
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 48 sur 186
TEXTES GÉNÉRAUX
MINISTÈRE DE LA CULTURE
Arrêté du 13 juillet 2023 modifiant l’arrêté du 8 décembre 2022 autorisant au titre de l’année 2023
l’ouverture d’un concours sur épreuves pour l’accès au corps des architectes en chef des
monuments historiques du ministère de la culture
NOR : MICB2318886A
Par arrêté de la ministre de la culture en date du 11 juillet 2023, l’arrêté du 8 décembre 2022 autorisant au titre de
l’année 2023 l’ouverture d’un concours sur épreuves pour l’accès au corps des architectes en chef des monuments
historiques du ministère de la culture est modifié comme suit :
Au lieu de lire : « Les épreuves orales d’admissibilité auront lieu du 11 au 15 septembre 2023, en Ile-de-
France. », lire : « Les épreuves orales d’admissibilité auront lieu à partir du 11 septembre 2023, en Ile-de-France. »
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 49 sur 186
TEXTES GÉNÉRAUX
hospitalier de rattachement des étudiants hospitaliers en médecine affectés en Guyane est le centre hospitalier de
Cayenne, associé au centre hospitalier et universitaire des Antilles en application de l’article L. 6142-5 du même
code.
Art. 2. – Le présent décret entre en vigueur le 1er septembre 2023.
Art. 3. – Le ministre de l’intérieur et des outre-mer, la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche,
le ministre de la santé et de la prévention et le ministre délégué auprès du ministre de l’intérieur et des outre-mer,
chargé des outre-mer, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié
au Journal officiel de la République française.
Fait le 20 juillet 2023.
ÉLISABETH BORNE
Par la Première ministre :
Le ministre de la santé
et de la prévention,
FRANÇOIS BRAUN
Le ministre de l’intérieur
et des outre-mer,
GÉRALD DARMANIN
La ministre de l’enseignement supérieur
et de la recherche,
SYLVIE RETAILLEAU
Le ministre délégué auprès du ministre de l’intérieur
et des outre-mer, chargé des outre-mer,
JEAN-FRANÇOIS CARENCO
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 50 sur 186
TEXTES GÉNÉRAUX
Publics concernés : agences régionales de santé, services et personnes concernés par le pilotage et la gestion
du contrôle sanitaire des eaux destinées à la consommation humaine, des eaux de loisirs et des eaux minérales
naturelles utilisées à des fins thérapeutiques dans les établissements thermaux.
Objet : création d’un traitement de données à caractère personnel dénommé « Aqua-SISE ».
Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur le lendemain de sa publication.
Notice : le décret crée un traitement de données à caractère personnel dénommé « Aqua-SISE » mis en œuvre
dans le cadre du pilotage et de la gestion du contrôle sanitaire des eaux destinées à la consommation humaine, des
eaux de loisirs (eaux de piscine, eaux de baignade artificielle et eaux de baignade naturelle) et des eaux minérales
naturelles utilisées à des fins thérapeutiques dans les établissements thermaux. Il détermine les finalités du
traitement, les catégories de données à caractère personnel qui y sont enregistrées, les destinataires et la durée de
conservation de ces données, ainsi que les modalités d’exercice, par les personnes concernées, des droits qui leur
sont reconnus par le règlement (UE) 2016/679 du 27 avril 2016 (RGPD).
Références : le décret peut être consulté sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).
La Première ministre,
Sur le rapport du ministre de la santé et de la prévention,
Vu le règlement (UE) 2016/679 du Parlement européen et du Conseil du 27 avril 2016 relatif à la protection des
personnes physiques à l’égard du traitement des données à caractère personnel et à la libre circulation de ces
données, et abrogeant la directive 95/46/CE ;
Vu le code de la santé publique ;
Vu la loi no 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés ;
Vu l’avis de la Commission nationale de l’informatique et des libertés en date du 6 avril 2023,
Décrète :
Art. 1 . – Il est créé un traitement de données à caractère personnel dénommé « Aqua-SISE », placé sous la
er
responsabilité de la direction générale de la santé et mis en œuvre dans le cadre d’une mission d’intérêt public
conformément au e du 1 de l’article 6 du règlement (UE) du 27 avril 2016 susvisé.
Ce traitement a pour finalités :
1o De contribuer au pilotage national, à la gestion et au suivi du contrôle sanitaire et des procédures
administratives de protection de la qualité des eaux prévues aux articles L. 1321-1 et suivants, L. 1322-1 et
suivants, L. 1322-14 et L. 1332-1 et suivants du code de la santé publique ;
2o De mettre à disposition des personnes responsables de la qualité de l’eau, des professionnels et des partenaires
institutionnels les données résultant des contrôles suivants :
a) Du contrôle sanitaire des eaux destinées à la consommation humaine, tel que prévu à l’article L. 1321-5 du
même code ;
b) Du contrôle sanitaire des eaux de baignade, des eaux de piscine et des eaux de baignade artificielle, tel que
prévu aux articles L. 1332-3, L. 1332-5 et L. 1332-8 du même code ;
c) Du contrôle sanitaire des eaux minérales naturelles utilisées à des fins thérapeutiques dans les établissements
thermaux, tel que prévu à l’article L. 1322-2 du même code ;
d) Du contrôle des eaux de mer propres, tel que prévu à l’article L. 1322-14 du même code ;
3o De diffuser des données techniques et administratives sur la qualité de l’eau auprès des professionnels et
acteurs de l’eau, ainsi que du grand public.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 50 sur 186
Art. 2. – Les catégories de données à caractère personnel collectées et enregistrées dans le traitement
mentionné à l’article 1er sont :
1o Les données concernant les professionnels et acteurs de l’eau suivantes :
a) Les données d’identification et coordonnées professionnelles des personnels des agences régionales de santé
et de ses partenaires disposant d’un compte utilisateur du traitement mentionné à l’article 1er : nom, prénom et
courriel professionnel ;
b) Les données d’identification et coordonnées professionnelles des personnels des laboratoires agréés ou
accrédités au titre des articles R. 1321-21, R. 1321-24, R. 1322-44, R. 1322-44-3, D. 1332-10 et D. 1332-24 du
code de la santé publique et des personnels des agences régionales de santé qui procèdent au prélèvement et à
l’analyse des échantillons d’eau : nom, prénom, courriel et téléphone professionnels ;
c) Les données d’identification et coordonnées professionnelles des personnels des opérateurs et des institutions
compétents dans le domaine de l’eau et intervenant dans le cadre de dossiers techniques relatifs à la gestion des
installations et des sites, à la gestion du contrôle sanitaire et à la gestion des alertes et des non-conformités : nom,
prénom, civilité, courriel et téléphone professionnels ;
d) Les données d’identification et coordonnées professionnelles des personnels des institutions et des partenaires
intervenant dans le cadre des procédures administratives prévues au titre II du livre III de la première partie
réglementaire du code de la santé publique : nom, prénom, civilité, courriel et téléphone professionnels ;
2o Les données d’identification et coordonnées des particuliers au domicile desquels est situé un point de
contrôle de l’eau destinée à la consommation humaine : nom, prénom, civilité, adresse postale, courriel et
téléphone.
Art. 3. – I. – Peuvent accéder aux données mentionnées à l’article 2, à raison de leurs attributions respectives et
dans la limite du besoin d’en connaître :
1o Les personnels des agences régionales de santé spécialement habilités par leurs directeurs généraux ;
2o Les agents de la direction générale de la santé et de la direction du numérique des ministères chargés des
affaires sociales, pour le pilotage national du contrôle sanitaire des eaux ainsi que pour l’assistance aux utilisateurs
du traitement mentionné à l’article 1er ;
3o Les agents du pôle d’administration des données en « santé environnement » rattaché à l’agence régionale de
santé d’Occitanie en ce qui concerne l’administration du traitement mentionné à l’article 1er, l’élaboration de
synthèses nationales et la réception ainsi que la transmission des données des partenaires institutionnels ;
4o Les personnels des laboratoires mentionnés au b du 1o de l’article 2, chargés du contrôle sanitaire des eaux
destinées à la consommation humaine, des eaux de loisirs et des eaux minérales naturelles utilisées à des fins
thérapeutiques dans les établissements thermaux, spécialement habilités par les responsables de ces laboratoires et
dans la limite des droits d’accès en écriture ou lecture accordés par l’agence régionale de santé compétente.
II. – Sont destinataires des données mentionnées à l’article 2 et strictement nécessaires à l’exercice de leurs
missions, les personnes responsables de la qualité de l’eau, gestionnaires et exploitants, afin d’identifier les lieux de
prélèvements lorsque ceux-ci sont réalisés au domicile de particuliers.
Art. 4. – I. – Les données mentionnées au a du 1o de l’article 2 sont supprimées en cas d’inactivité du compte
utilisateur pendant une durée d’un an.
Les données mentionnées au b du 1o du même article sont conservées pendant une durée maximale de quatre ans
à compter de la date de fin du marché public de contrôle sanitaire des eaux conclu avec le laboratoire.
Les données mentionnées au c du 1o du même article sont conservées pendant une durée maximale de cinq ans à
compter de la fin d’intervention sur un dossier des personnels mentionnés au même c.
Les données mentionnées au d du 1o du même article sont conservées pendant une durée maximale de cinq ans à
compter de la fin de la procédure administrative mentionnée au même d. Ce délai est suspendu par l’introduction de
tout recours gracieux ou contentieux de demandes tendant à l’annulation des actes administratifs concernés.
Les données mentionnées au 2o de l’article 2 sont conservées pour une durée maximale d’un an à compter de la
fin de la réalisation du contrôle sanitaire sur le point de contrôle.
II. – Les données techniques et de traçabilité liées à l’utilisation du traitement mentionné à l’article 1er font
l’objet d’un enregistrement et sont conservées pendant une durée d’un an.
Art. 5. – I. – Les personnes dont les données sont traitées reçoivent les informations prévues aux articles 13
et 14 du règlement (UE) du 27 avril 2016 susvisé, et en particulier l’information selon laquelle le droit d’opposition
ne s’applique pas au traitement de données tel que prévu au III.
II. – Les personnes dont les données sont traitées peuvent exercer leurs droits d’accès, de rectification et
d’effacement des données, ainsi que leur droit à la limitation du traitement, auprès du directeur général de l’agence
régionale de santé territorialement compétente dans les conditions prévues aux articles 15 à 18 du règlement (UE)
du 27 avril 2016 susvisé.
III. – En application de l’article 23 du règlement (UE) du 27 avril 2016 susvisé et de l’article 56 de la loi
du 6 janvier 1978 susvisée, le droit d’opposition prévu à l’article 21 de ce règlement ne s’applique pas au présent
traitement.
Art. 6. – Le ministre de la santé et de la prévention est chargé de l’exécution du présent décret, qui sera publié
au Journal officiel de la République française.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 50 sur 186
TEXTES GÉNÉRAUX
Décret no 2023-647 du 20 juillet 2023 relatif au régime indemnitaire et au remboursement des frais
de transport des étudiants hospitaliers en médecine, odontologie et pharmacie affectés dans
certaines collectivités d’outre-mer
NOR : SPRH2316908D
Publics concernés : étudiants hospitaliers en médecine, en odontologie et en pharmacie affectés dans certaines
collectivités d’outre-mer.
Objet : indemnisation spéciale et remboursement de certains frais de transport.
Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur le 1er septembre 2023.
Notice : le décret a pour objet de créer une indemnité spéciale, au bénéfice des étudiants hospitaliers en
médecine, en odontologie et en pharmacie affectés dans un lieu de stage situé dans certaines collectivités d’outre-
mer, égale à 40 % du montant de leur rémunération. Il prévoit également, pour ces étudiants, les modalités de
remboursement des frais de transport en avion.
Références : le décret, ainsi que les dispositions du code de la santé publique qu’il modifie, peuvent être
consultés, dans leur rédaction issue de cette modification, sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).
La Première ministre,
Sur le rapport du ministre de la santé et de la prévention,
Vu le code de la santé publique, notamment ses articles D. 6153-58-1, D. 6153-72-1 et D. 6153-90-1 ;
Vu l’avis du conseil territorial de Saint-Pierre-et-Miquelon en date du 26 mai 2023 ;
Vu la saisine du conseil territorial de Saint-Barthélemy en date du 28 avril 2023 ;
Vu la saisine du conseil territorial de Saint-Martin en date du 28 avril 2023 ;
Vu la saisine du conseil départemental de Guadeloupe en date du 2 mai 2023 ;
Vu la saisine du conseil départemental de La Réunion en date du 2 mai 2023 ;
Vu la saisine du conseil départemental de Mayotte en date du 2 mai 2023 ;
Vu la saisine du conseil régional de Guadeloupe en date du 2 mai 2023 ;
Vu la saisine du conseil régional de La Réunion en date du 2 mai 2023 ;
Vu la saisine de l’assemblée de Martinique en date du 4 mai 2023 ;
Vu la saisine de l’assemblée de Guyane en date du 5 mai 2023,
Décrète :
Art. 1 . – Le chapitre III du titre V du livre Ier de la sixième partie du code de la santé publique est ainsi
er
modifié :
1o L’article D. 6153-58-1 est ainsi modifié :
a) Aux 2o et 3o, la dernière phrase est supprimée ;
b) Après le 3o, sont insérés trois alinéas ainsi rédigés :
« 4o Une indemnité spéciale non soumise à cotisation au régime de retraite complémentaire, égale à 40 % de la
rémunération prévue à l’article R. 6153-58, pour les étudiants hospitaliers en médecine en stage, au sens de
l’article R. 6153-47, en Guadeloupe, en Guyane, à La Réunion, en Martinique, à Mayotte, à Saint-Barthélemy, à
Saint-Martin ou à Saint-Pierre-et-Miquelon ;
« 5o Le remboursement des frais de transport en avion, versé aux étudiants hospitaliers en médecine
précédemment domiciliés dans l’un des territoires mentionnés au 4o ou sur le territoire métropolitain, qui sont
affectés en stage au sein de l’un des territoires mentionnés au 4o, différent de celui de leur domicile, lors de leur
installation et lors de leur retour après affectation, sur la base du prix du voyage par avion en classe économique.
Ce remboursement est versé à l’étudiant par le centre hospitalier universitaire de rattachement.
« Les élèves médecins des écoles du service de santé des armées ne perçoivent pas les indemnités et le
remboursement mentionnés aux 2o, 3o, 4o et 5o. » ;
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 51 sur 186
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 19 juillet 2023 portant ouverture du concours d’internat de pharmacie à titre étranger
pour les pharmaciens autres que les ressortissants des Etats membres de l’Union européenne,
d’un autre Etat partie à l’accord sur l’Espace économique européen, de la Principauté d’Andorre
ou de la Confédération suisse au titre de l’année universitaire 2024-2025
NOR : SPRH2320051A
Par arrêté du ministre de la santé et de la prévention en date du 19 juillet 2023, le concours d’internat en
pharmacie à titre étranger, accessible aux pharmaciens autres que les ressortissants des Etats membres de l’Union
européenne, d’un autre Etat partie à l’accord sur l’Espace économique européen, de la Principauté d’Andorre ou de
la Confédération suisse, est ouvert au titre de l’année universitaire 2024-2025.
La période d’inscription est fixée du 1er au 30 septembre 2023.
Les épreuves se dérouleront à l’Espace Jean Monnet, 47, rue des Solets, 94533 Rungis, aux dates fixées ci-
après :
Epreuve de questions de connaissance générale le 12 décembre 2023 à 11 heures ;
Epreuve d’exercices d’application le 12 décembre 2023 à 15 h 30 ;
Epreuve des dossiers thérapeutiques et biologiques le 13 décembre 2023 à 9 h 30.
Les candidats s’inscrivent sur le site dédié, accessible depuis le site internet du Centre national de gestion (www.
cng.sante.fr) pendant la période d’inscription.
Les candidats remplissent le formulaire en ligne et téléversent :
1o Une version numérisée de la carte d’identité nationale recto-verso ou document en tenant lieu, en cours de
validité à la date du dépôt du dossier ;
2o Une version numérisée du diplôme, certificat ou titre permettant l’exercice de la pharmacie dans le pays
d’obtention ou d’origine ;
3o Une version numérisée d’une déclaration sur l’honneur attestant que le candidat n’est pas ressortissant d’un
des Etats membres de l’Union européenne ou d’un des Etats parties à l’accord sur l’Espace économique européen,
de la Principauté d’Andorre ou de la Confédération suisse.
Les pièces justificatives doivent être rédigées ou traduites en langue française.
La traduction s’effectue par un traducteur répondant au moins à l’une des conditions suivantes :
– agréé auprès des tribunaux français ;
– habilité à intervenir auprès des autorités judiciaires ou administratives des Etats membres de l’Union
européenne ou partie à l’accord sur l’Espace économique européen ;
– certifié auprès des autorités consulaires françaises pour les candidats résidant à l’étranger.
Toute demande d’inscription qui ne se conforme pas aux dispositions du présent article est réputée irrecevable.
La qualité de la numérisation des pièces visées aux 1o, 2o et 3o doit permettre d’apprécier les conditions de
candidature de façon certaine. Dans le cas contraire, le Centre national de gestion peut demander la production de
pièces originales ou de copies qui seront envoyées à l’adresse suivante : Centre national de gestion, département
autorisations d’exercice, concours, coaching, bureau des concours nationaux (PHA), immeuble Le Ponant B,
21, rue Leblanc, 75737 Paris Cedex 15.
Les conditions de candidature sont appréciées à la date de clôture des inscriptions.
Toute absence d’inscription ou toute inscription incomplète constatée après la date de clôture des inscriptions
entraîne le rejet de la candidature.
L’adresse du site d’inscription et les informations relatives à ces épreuves sont disponibles sur le site internet :
www.cng.sante.fr, aux rubriques « Candidats » puis « Internats/Concours médicaux » puis « Docteurs Juniors &
praticiens » et « Internat de pharmacie à titre étranger ».
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 53 sur 186
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 19 juillet 2023 portant ouverture du concours d’internat de pharmacie à titre européen
pour les pharmaciens ressortissants des Etats membres de l’Union européenne, d’un autre Etat
partie à l’accord sur l’Espace économique européen, de la Principauté d’Andorre ou de la
Confédération suisse au titre de l’année universitaire 2024-2025
NOR : SPRH2320052A
Par arrêté du ministre de la santé et de la prévention en date du 19 juillet 2023, le concours d’internat de
pharmacie à titre européen, accessible aux pharmaciens ressortissants des Etats membres de l’Union européenne,
d’un autre Etat partie à l’accord sur l’Espace économique européen, de la Principauté d’Andorre ou de la
Confédération suisse, est ouvert au titre de l’année universitaire 2024-2025.
La période d’inscription est fixée du 1er au 30 septembre 2023.
Les épreuves se dérouleront à l’Espace Jean Monnet, 47, rue des Solets, 94533 Rungis, aux dates fixées ci-
après :
Epreuve de questions de connaissance générale le 12 décembre 2023 à 11 heures ;
Epreuve d’exercices d’application le 12 décembre 2023 à 15 h 30 ;
Epreuve des dossiers thérapeutiques et biologiques le 13 décembre 2023 à 9 h 30.
Les candidats s’inscrivent sur le site dédié, accessible depuis le site internet du Centre national de gestion (www.
cng.sante.fr) pendant la période d’inscription.
Les candidats remplissent le formulaire en ligne et téléversent :
1o Une version numérisée de la carte d’identité nationale recto-verso ou document en tenant lieu, en cours de
validité à la date du dépôt du dossier ;
2o Une version numérisée du diplôme, certificat ou titre permettant l’exercice de la profession dans un des Etats
membres de l’Union Européenne, un autre Etat partie à l’accord sur l’Espace économique européen, la Principauté
d’Andorre ou la Confédération suisse.
Les diplômes, certificats ou titres de formation délivrés par un des Etats membres de l’Union européenne, autres
que la France, doivent être conformes aux exigences de l’article 44 de la directive 2005/36/CE du Parlement
européen et du Conseil du 7 septembre 2005 relative à la reconnaissance des qualifications professionnelles,
délivrés par les organismes compétents des Etats membres et accompagnés, le cas échéant, des attestations, visées à
l’annexe V point 5.6.2 de la directive susmentionnée.
Les diplômes, certificats ou titres de formation de pharmacien ne répondant pas aux dénominations de
l’annexe V point 5.6.2 de la directive sont accompagnés d’un certificat délivré par les organismes compétents
attestant que ces diplômes, certificats ou titres sanctionnent une formation conforme aux exigences de l’article 44
de la directive.
Les diplôme, certificats ou titres de formation de pharmacien donnant accès aux activités professionnelles de
pharmacien, détenus par les ressortissants des Etats membres, sanctionnant une formation qui a commencé avant
les dates de référence visées à l’annexe V point 5.6.2 de la directive susmentionnée et ne répondant pas à
l’ensemble des exigences de formation visées à l’article 44 de ladite directive, sont accompagnés d’une attestation
certifiant que leurs titulaires se sont consacrés effectivement et licitement aux activités en cause pendant au moins
trois années consécutives au cours des cinq années précédant la délivrance de l’attestation.
Les pièces justificatives doivent être rédigées ou traduites en langue française.
La traduction s’effectue par un traducteur répondant au moins à l’une des conditions suivantes :
– agréé auprès des tribunaux français ;
– habilité à intervenir auprès des autorités judiciaires ou administratives des Etats membres de l’Union
européenne ou partie à l’accord sur l’Espace économique européen ;
– certifié auprès des autorités consulaires françaises pour les candidats résidant à l’étranger.
La qualité de la numérisation des pièces visées aux 1o et 2o doit permettre d’apprécier les conditions de
candidature de façon certaine. Dans le cas contraire, le Centre national de gestion peut demander la production de
pièces originales ou de copies qui seront envoyées à l’adresse suivante : Centre national de gestion, département
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 53 sur 186
autorisations d’exercice, concours, coaching, bureau des concours nationaux (PHA), immeuble Le Ponant B,
21, rue Leblanc, 75737 Paris Cedex 15.
Les conditions de candidature sont appréciées à la date de clôture des inscriptions.
Toute absence d’inscription ou toute inscription incomplète constatée après la date de clôture des inscriptions
entraîne le rejet de la candidature.
L’adresse du site d’inscription et les informations relatives à ces épreuves sont disponibles sur le site internet :
www.cng.sante.fr, aux rubriques « Candidats » puis « Internats/Concours médicaux » puis « Docteurs Juniors &
praticiens » et « Internat de pharmacie à titre européen ».
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 54 sur 186
TEXTES GÉNÉRAUX
– certifié auprès des autorités consulaires françaises pour les candidats résidant à l’étranger.
La qualité de la numérisation des pièces mentionnées aux 1o, 2o et 3o des I et II doit permettre d’apprécier les
conditions de candidature de façon certaine. Dans le cas contraire, le Centre national de gestion peut demander la
production de pièces originales ou de copies qui seront envoyées à l’adresse suivante : Centre national de gestion,
département autorisations d’exercice, concours, coaching, bureau des concours nationaux (PHA), immeuble
Le Ponant B, 21, rue Leblanc, 75737 Paris Cedex 15.
Les conditions de candidature sont appréciées à la date de clôture des inscriptions.
Toute absence d’inscription ou toute inscription incomplète constatée après la date de clôture des inscriptions
entraîne le rejet de la candidature.
L’adresse du site d’inscription et les informations relatives à ces épreuves sont disponibles sur le site internet :
www.cng.sante.fr, aux rubriques « Candidats » puis « Internats / Concours médicaux » puis « Etudiants » et
« Concours national d’internat de pharmacie ».
En application des dispositions du deuxième alinéa de l’article D. 633-7 du code de l’éducation, les candidats
empêchés de participer aux épreuves résultant d’un congé de maternité, de paternité, d’adoption ou d’un cas de
force majeure à caractère individuel ou collectif, ou s’expliquant par une raison médicale dûment justifiée, sont
tenus d’adresser au Centre national de gestion, au plus tard le 15 janvier 2024, une demande de report de droit à
concourir accompagnée des pièces justificatives.
Les candidats dont l’état de santé nécessite des aménagements spécifiques durant les épreuves peuvent demander
à en bénéficier. Ils doivent adresser leur demande au Centre national de gestion, accompagnée des pièces
suivantes :
1o L’attestation délivrée par un médecin de la maison départementale des personnes handicapées (MDPH) ou par
un médecin désigné par la Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH) qui
devra spécifier la durée du temps additionnel ainsi que les aménagements particuliers qu’il propose ;
2o Le cas échéant, la copie du document conférant la qualité de personne handicapée.
Les demandes sont à faire parvenir pour le 31 octobre 2023 au plus tard à l’adresse mentionnée au II ci-dessus.
La procédure nationale de choix de poste est organisée le 19 septembre 2024 dans les conditions fixées à
l’article 20 de l’arrêté du 12 avril 2012 modifié portant organisation et programme des concours d’internat de
pharmacie et détermination de la procédure de choix de poste. Les UFR de pharmacie transmettent au Centre
national de gestion les résultats des validations de l’année hospitalo-universitaire prévue par l’article L. 633-2 du
code de l’éducation des étudiants concernés, lauréats du concours, pour le 17 septembre 2024 au plus tard.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 55 sur 186
TEXTES GÉNÉRAUX
Décret no 2023-648 du 20 juillet 2023 relatif à la commercialisation des droits d’exploitation des
manifestations et compétitions sportives par la société commerciale des articles L. 333-1
et L. 333-2-1 du code du sport
NOR : SPOV2302453D
Publics concernés : sociétés commerciales mentionnées aux articles L. 333-1 et L. 333-2-1 du code du sport.
Objet : en application des articles L. 333-1 et L. 333-2-1 du code du sport, le décret précise les conditions et
limites s’appliquant à la commercialisation des droits d’exploitation des manifestations et compétitions sportives
organisées par les ligues professionnelles, confiée aux sociétés commerciales mentionnées aux mêmes articles.
Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur le lendemain de sa publication.
Notice : le décret précise les conditions et limites de la commercialisation, par les sociétés commerciales
mentionnées aux articles L. 333-1 et L. 333-2-1 du code du sport, des droits d’exploitation des manifestations et
compétitions sportives organisées par des ligues professionnelles.
Références : le décret est pris en application de l’article 51 de la loi no 2022-296 du 2 mars 2022 visant à
démocratiser le sport en France. Les dispositions du code du sport modifiées par le décret peuvent être consultées,
dans leur rédaction issue de cette modification, sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).
La Première ministre,
Sur le rapport de la ministre des sports et des jeux Olympiques et Paralympiques,
Vu le traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, notamment ses articles 101 et 102 ;
Vu le code de commerce, notamment ses articles L. 420-1 et L. 420-2 ;
Vu le code du sport, notamment ses articles L. 333-1 à L. 333-5 ;
Vu l’avis de l’Autorité de la concurrence en date du 20 avril 2023 ;
Le Conseil d’Etat (section de l’intérieur) entendu,
Décrète :
Art. 1 . – L’intitulé du chapitre III du titre III du livre III de la partie réglementaire du code du sport est
er
Art. 5. – La ministre des sports et des jeux Olympiques et Paralympiques est chargée de l’exécution du présent
décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 20 juillet 2023.
ÉLISABETH BORNE
Par la Première ministre :
La ministre des sports
et des jeux Olympiques et Paralympiques,
AMÉLIE OUDÉA-CASTÉRA
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 56 sur 186
MESURES NOMINATIVES
PREMIÈRE MINISTRE
Par décret du Président de la République en date du 19 juillet 2023, il est mis fin aux fonctions de conseiller
référendaire en service extraordinaire à la Cour des comptes exercées par M. Emmanuel ROUX, professeur des
universités de 2e classe, à compter du 3 janvier 2023.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 57 sur 186
MESURES NOMINATIVES
PREMIÈRE MINISTRE
Par décret du Président de la République en date du 19 juillet 2023, M. Stéphane ISRAËL, conseiller
référendaire à la Cour des comptes, en disponibilité pour convenances personnelles, est réintégré pour ordre dans le
corps des magistrats de la Cour des comptes, à compter du 22 avril 2023 et radié des cadres à la même date.
M. Stéphane ISRAËL est soumis à l’obligation de remboursement dans les conditions prévues à l’article 1er du
décret no 2014-1370 du 14 novembre 2014 relatif à la rupture de l’engagement de servir des anciens élèves de
l’Ecole nationale d’administration.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 58 sur 186
MESURES NOMINATIVES
PREMIÈRE MINISTRE
Décret du 19 juillet 2023 portant radiation du corps des magistrats de la Cour des comptes
(Cour des comptes) - M. SAMARAN (Pascal)
NOR : CPTP2318161D
Par décret du Président de la République en date du 19 juillet 2023, M. Pascal SAMARAN, conseiller maître à la
Cour des comptes, est radié du corps des magistrats de la Cour des comptes, à compter du 30 juin 2023.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 59 sur 186
MESURES NOMINATIVES
PREMIÈRE MINISTRE
Par arrêté du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires et du secrétaire d’État auprès de
la Première ministre, chargé de la mer, en date du 13 juillet 2023, M. LEMOINE (Philippe) est nommé président du
directoire par intérim du grand port maritime de la Guyane, à compter du 25 juillet 2023 et jusqu’à la nomination
du président du directoire de cet établissement public.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 60 sur 186
MESURES NOMINATIVES
PREMIÈRE MINISTRE
La Première ministre,
Vu le décret du 16 mai 2022 portant nomination du Premier ministre,
Arrête :
Art. 1 . – M. Joachim BENDAVID est nommé conseiller auprès du directeur du cabinet de la Première
er
ministre.
Art. 2. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 20 juillet 2023.
ÉLISABETH BORNE
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 61 sur 186
MESURES NOMINATIVES
Par décret du Président de la République en date du 19 juillet 2023, M. Sylvain GARIEL, ingénieur des mines,
en disponibilité pour convenances personnelles, est réintégré, pour ordre, dans le corps des ingénieurs des mines, à
compter 1er septembre 2022 et radié des cadres à la même date.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 62 sur 186
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique en date
du 27 juin 2023, sont nommés membres du comité consultatif de la législation et de la réglementation financières
pour une durée de trois ans, au titre des représentants des organismes d’assurance :
Mme Pascale FASSINOTTI, en qualité de membre titulaire en remplacement de M. Jean Philippe DIGUET,
démissionnaire ;
M. Vincent ROUSSAT, en qualité de membre suppléant en remplacement de Mme Pascale FASSINOTTI,
nommée membre titulaire.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 63 sur 186
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté du ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et
numérique, chargé des comptes publics, en date du 17 juillet 2023, est nommée membre du conseil
d’administration de l’Etablissement public d’aménagement de Bordeaux-Euratlantique en qualité de représentante
de l’Etat titulaire au titre du ministre chargé du budget, Mme Anne Pénélaud, administratrice générale des finances
publiques à la direction régionale des finances publiques de Nouvelle-Aquitaine et du département de la Gironde,
en remplacement de Mme Murielle Larrivière.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 64 sur 186
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique en date du
18 juillet 2023 et à compter du 29 août 2023, M. Pierre BISCOURP, inspecteur général de classe normale de
l’Institut national de la statistique et des études économiques, est renouvelé en qualité de directeur de l’Ecole
nationale de la statistique et de l’administration économique (ENSAE Paris) au sein du Groupe des écoles
nationales d’économie et statistique.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 65 sur 186
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté de la Première ministre et du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et
numérique en date du 20 juillet 2023, Mme Albane SAUVEPLANE, administratrice hors classe de l’Institut
national de la statistique et des études économiques, est nommée sous-directrice des politiques sociales et de
l’emploi au sein du service des politiques publiques à la direction générale du Trésor, à l’administration centrale du
ministère de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, pour une durée de trois ans
avec une période probatoire de six mois.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 66 sur 186
MESURES NOMINATIVES
Par décret du Président de la République en date du 20 juillet 2023, M. PELLEGRIN (Gilles), conseiller
d’administration de l’intérieur et de l’outre-mer, est titularisé dans le corps des sous-préfets, à compter du
24 mai 2023.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 67 sur 186
MESURES NOMINATIVES
Par décret du Président de la République en date du 20 juillet 2023, M. Patrick DALLENNES, préfet, est admis,
à sa demande, à faire valoir ses droits à la retraite, à compter du 1er octobre 2023.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 68 sur 186
MESURES NOMINATIVES
Par décret du Président de la République en date du 20 juillet 2023, M. Mathias OTT, administrateur de l’Etat,
rattaché pour sa gestion au ministère de l’intérieur et des outre-mer est, sur sa demande, titularisé en qualité de
préfet. Il est radié du corps des administrateurs de l’Etat.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 69 sur 186
MESURES NOMINATIVES
Par décret du Président de la République en date du 20 juillet 2023, M. Faustin GADEN, directeur de cabinet de
la préfète de l’Oise (groupe IV), est nommé secrétaire général de la préfecture de Loir-et-Cher (groupe IV), sous-
préfet de Blois, pour une durée de trois ans.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 70 sur 186
MESURES NOMINATIVES
Par décret du Président de la République en date du 20 juillet 2023, il est mis fin, à sa demande, aux fonctions de
secrétaire général de la préfecture du Cantal (groupe IV), exercées par M. Wahid FERCHICHE, administrateur de
l’Etat du premier grade. Il sera appelé à de nouvelles fonctions.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 71 sur 186
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté de la Première ministre et du ministre de l’intérieur et des outre-mer en date du 19 juillet 2023,
Mme Florence LIANOS, administratrice de l’Etat du grade transitoire, est nommée commissaire à la lutte contre la
pauvreté auprès du préfet de la région Normandie, préfet de la Seine-Maritime, pour une durée de quatre ans, avec
une période probatoire de six mois, à compter du 24 juillet 2023.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 72 sur 186
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté de la Première ministre et du ministre de l’intérieur et des outre-mer en date du 19 juillet 2023,
Mme Anne HEURTAUX, ingénieure en chef des ponts, des eaux et des forêts, est nommée directrice
départementale adjointe des territoires de la Drôme, pour une durée de quatre ans, avec une période probatoire de
six mois, à compter du 4 août 2023.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 73 sur 186
MESURES NOMINATIVES
Décision no 37565 du 28 juin 2023 portant inscription sur la liste des candidats admis au concours
prévu à l’article 6-1 du décret no 2008-946 du 12 septembre 2008 portant statut particulier du
corps des officiers de gendarmerie (OG UNIV) (session 2023)
NOR : IOMJ2317084S
II. – Les candidats dont le nom suit, classés par ordre de mérite, sont inscrits sur la liste complémentaire :
Civilité Nom de naissance Nom d’usage Prénom No candidature
MESURES NOMINATIVES
Par décret du Président de la République en date du 19 juillet 2023, M. Nicolas KASSIANIDES, conseiller des
affaires étrangères hors classe, est nommé consul général de France à Jérusalem, à compter du 22 août 2023.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 75 sur 186
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté de la ministre de l’Europe et des affaires étrangères en date du 11 juillet 2023, M. Bruno Perdu,
ministre plénipotentiaire, est nommé membre du collège des évaluateurs centraux.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 76 sur 186
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Par décret du Président de la République en date du 19 juillet 2023, vu l’avis du Conseil supérieur de la
magistrature lors de sa séance du 20 avril 2023, Mme Stéphanie LORRIAUX-DEFFEZ, magistrate du second
grade, est élevée au premier grade, à compter du 1er septembre 2023.
Elle est placée en position de détachement auprès de l’Ecole nationale de la magistrature, afin d’exercer les
fonctions de coordonnatrice de formation, pour une durée de trois ans, à compter du 1er septembre 2023.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 77 sur 186
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Par décret du Président de la République en date du 19 juillet 2023, M. Mathieu SAUNIER-DUFOUR, magistrat
du premier grade, est maintenu en position de détachement auprès de l’Ecole nationale de la magistrature, afin
d’exercer les fonctions de coordonnateur de formation, pour une durée de trois ans, à compter du 1er septembre 2023.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 78 sur 186
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Par décret du Président de la République en date du 19 juillet 2023, Mme Anne-Laure BRISSON, magistrate du
premier grade, est maintenue en position de détachement, dans le corps des administrateurs de l’Etat, afin d’exercer
les fonctions de conseillère juridique auprès du sous-directeur de l’état civil et de la nationalité au sein de la
direction des Français à l’étranger et de l’administration consulaire du ministère de l’Europe et des affaires
étrangères, pour une durée de deux ans, à compter du 1er septembre 2023.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 79 sur 186
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Par décret du Président de la République en date du 19 juillet 2023, Mme Amélie BECQUART, magistrate du
premier grade, est maintenue en position de détachement auprès du ministère de l’Europe et des affaires étrangères,
dans le corps des administrateurs de l’Etat, pour exercer les fonctions de chargée de mission « justice pénale
internationale » auprès du directeur des affaires juridiques, pour une durée d’un an, à compter du 1er septembre 2023.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 80 sur 186
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Par décret du Président de la République en date du 19 juillet 2023, vu l’avis du Conseil supérieur de la
magistrature lors de sa séance du 11 mai 2023, Mme Elise BAYET, magistrate du premier grade, est placée en
position de détachement dans l’emploi d’inspecteur de la Ville de Paris, auprès de l’inspection générale de la Ville
de Paris, pour une durée de deux ans, à compter du 1er septembre 2023.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 81 sur 186
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Par décret du Président de la République en date du 19 juillet 2023, vu l’avis du Conseil supérieur de la
magistrature lors de sa séance du 9 mai 2023, Mme Elodie GOYARD, magistrate du second grade, est placée en
position de détachement auprès du ministère de l’Europe et des affaires étrangères, dans le corps des
administrateurs de l’Etat, afin d’exercer les fonctions de chargée de mission au sein de la Représentation
permanente de la France auprès de l’Organisation des Nations unies, pour une durée d’un an, à compter
du 1er septembre 2023.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 82 sur 186
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Par décret du Président de la République en date du 19 juillet 2023, sur proposition du Conseil supérieur de la
magistrature lors de sa séance du 29 juin 2023 :
M. Benoît GIRAUD, conseiller à la cour d’appel de Limoges, est nommé président de chambre à la cour d’appel
d’Angers pour exercer les fonctions de président du tribunal judiciaire d’Angers.
Mme Nathalie POUX, présidente de la chambre de l’instruction à la cour d’appel d’Orléans, est nommée
présidente de chambre à la cour d’appel de Dijon pour exercer les fonctions de présidente du tribunal judiciaire de
Dijon.
M. Jean-Philippe LEJEUNE, premier vice-président au tribunal judiciaire de Montpellier, est nommé président
de chambre à la cour d’appel de Nîmes pour exercer les fonctions de président du tribunal judiciaire d’Avignon.
Mme Claire GADAT, présidente du tribunal judiciaire d’Annecy, est nommée présidente de chambre à la cour
d’appel de Nîmes pour exercer les fonctions de présidente du tribunal judiciaire de Nîmes.
Mme Laëtitia DAUTEL, conseillère chargée du secrétariat général de la cour d’appel de Bordeaux, est nommée
conseillère à la cour d’appel de Bordeaux pour exercer les fonctions de présidente du tribunal judiciaire de
Libourne.
Mme Ombeline LE MESLE-MAHUZIER, procureure de la République près le tribunal judiciaire de Châlons-
en-Champagne, est nommée conseillère à la cour d’appel de Colmar pour exercer les fonctions de présidente du
tribunal judiciaire de Colmar.
Mme Nadine DEL PIN, vice-présidente placée auprès du premier président de la cour d’appel de Reims, est
nommée conseillère à la cour d’appel de Douai pour exercer les fonctions de présidente du tribunal judiciaire
d’Avesnes-sur-Helpe.
M. Simon GILOT, premier vice-président au tribunal judiciaire de Béthune, est nommé conseiller à la cour
d’appel de Douai pour exercer les fonctions de président du tribunal judiciaire de Douai.
M. Xavier BAISLE, vice-président chargé des fonctions de juge des enfants au tribunal judiciaire de Besançon,
est nommé conseiller à la cour d’appel de Montpellier pour exercer les fonctions de président du tribunal judiciaire
de Narbonne.
Mme Mélanie CABAL, conseillère chargée du secrétariat général de la cour d’appel de Saint-Denis de
La Réunion, est nommée conseillère à la cour d’appel de Montpellier pour exercer les fonctions de présidente du
tribunal judiciaire de Rodez.
Mme Elsa MICHEL-DAVID, vice-présidente au tribunal judiciaire d’Orléans, est nommée conseillère à la cour
d’appel d’Orléans pour exercer les fonctions de présidente du tribunal judiciaire de Montargis.
M. Pierre MESNARD, vice-président chargé des fonctions de juge des libertés et de la détention au tribunal
judiciaire de Vannes, est nommé conseiller à la cour d’appel de Poitiers pour exercer les fonctions de président du
tribunal judiciaire de La Rochelle.
M. Stéphane BENMIMOUNE, conseiller chargé du secrétariat général de la cour d’appel d’Angers, est nommé
conseiller à la cour d’appel de Rennes pour exercer les fonctions de président du tribunal judiciaire de Saint-
Nazaire.
M. Cédric BOCHEREAU, vice-président chargé des fonctions de juge des contentieux de la protection au
tribunal judiciaire de Clermont-Ferrand, est nommé conseiller à la cour d’appel de Riom pour exercer les fonctions
de président du tribunal judiciaire de Cusset.
M. Christian MOUR, vice-président au tribunal judiciaire de Nice, est nommé conseiller à la cour d’appel de
Nouméa pour exercer les fonctions de président du tribunal de première instance de Mata-Utu.
M. Richard GARCIA-BOSCH-DE MORALES-DE-SOLA, vice-président chargé des fonctions de juge des
libertés et de la détention au tribunal judiciaire de Laon, est nommé conseiller à la cour d’appel de Paris pour
exercer les fonctions de président du tribunal supérieur d’appel de Saint-Pierre-et-Miquelon.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 83 sur 186
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Par décret du Président de la République en date du 19 juillet 2023, M. Adrien LUNEAU, magistrat du second
grade, est maintenu en position de détachement auprès du ministère de l’intérieur et des outre-mer, dans le corps de
conception et de direction de la police nationale, afin d’exercer les fonctions de commissaire de police, pour une
durée de deux ans, à compter du 1er septembre 2023.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 84 sur 186
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Par décret du Président de la République en date du 19 juillet 2023, est acceptée, à compter du
1er septembre 2023, la démission de M. Jérôme DEROULEZ, magistrat du premier grade, placé en position de
disponibilité.
Ce magistrat est radié des cadres de la magistrature à cette même date.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 85 sur 186
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Par décret du Président de la République en date du 19 juillet 2023, vu l’avis du Conseil supérieur de la
magistrature lors de sa séance du 15 juin 2023, M. Erwann TOR, magistrat du premier grade, placé en position de
service détaché est réintégré dans son corps d’origine, à compter du 1er septembre 2023, et est placé sur sa
demande, en position de disponibilité sur le fondement du 1o de l’article 47 du décret no 85-986 du
16 septembre 1985 modifié relatif au régime particulier de certaines positions des fonctionnaires de l’Etat, à la mise
à disposition, à l’intégration et à la cessation définitive de fonctions, à compter du 1er septembre 2023 et jusqu’au
31 août 2024.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 86 sur 186
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Par décret du Président de la République en date du 19 juillet 2023, vu l’avis du Conseil supérieur de la
magistrature lors de sa séance du 15 juin 2023, Mme Claire VETTIER, magistrate du premier grade, est placée
en position de détachement auprès du Conseil supérieur de la magistrature, afin d’exercer les fonctions de
secrétaire générale adjointe, pour la durée du mandat de ses membres, à compter du 1er septembre 2023.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 87 sur 186
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Par décret du Président de la République en date du 19 juillet 2023, vu l’avis du Conseil supérieur de la
magistrature lors de sa séance du 20 avril 2023, Mme Gaëlle DEJOIE, conseillère à la cour d’appel de Rennes, est
placée, sur sa demande, en position de disponibilité sur le fondement du b de l’article 44 du décret no 85-986
du 16 septembre 1985 modifié relatif au régime particulier de certaines positions des fonctionnaires de l’Etat, à la
mise à disposition, à l’intégration et à la cessation définitive de fonctions, à compter du 1er septembre 2023 et
jusqu’au 31 août 2025.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 88 sur 186
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Par décret du Président de la République en date du 19 juillet 2023, vu l’avis du Conseil supérieur de la
magistrature lors de sa séance du 11 mai 2023, Mme Nadia CARATTI, juge au tribunal judiciaire de Paris, est
placée, sur sa demande, en position de disponibilité sur le fondement du 2o de l’article 47 du décret no 85-986 du
16 septembre 1985 modifié relatif au régime particulier de certaines positions des fonctionnaires de l’Etat, à la mise
à disposition, à l’intégration et à la cessation définitive de fonctions, à compter du 1er septembre 2023 et jusqu’au
1er octobre 2023.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 89 sur 186
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Par décret du Président de la République en date du 20 juillet 2023, vu l’avis du Conseil supérieur de la
magistrature lors de sa séance du 20 avril 2023, Mme Alice HODSON, magistrate du second grade, est élevée au
premier grade à compter du 1er septembre 2023.
Mme Alice HODSON, magistrate du second grade, est placée en position de détachement auprès de l’Ecole
nationale de la magistrature, afin d’exercer les fonctions de coordonnatrice de formation, pour une durée de trois
ans, à compter du 1er septembre 2023.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 90 sur 186
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Par décret du Président de la République en date du 20 juillet 2023, vu l’avis du Conseil supérieur de la
magistrature lors de sa séance du 15 mars 2023, Mme Cécile SAVATIER, magistrate du second grade, est élevée
au premier grade, à compter du 1er septembre 2023.
Mme Cécile SAVATIER, magistrate du second grade, est placée en position de détachement auprès de l’Ecole
nationale de la magistrature, afin d’exercer les fonctions de coordonnatrice de formation, pour une durée de trois
ans, à compter du 1er septembre 2023.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 91 sur 186
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Par décret du Président de la République en date du 20 juillet 2023, sur proposition du Conseil supérieur de la
magistrature lors de sa séance du 29 juin 2023, sont nommées :
COUR DE CASSATION
Présidentes de chambre :
Mme Carole CHAMPALAUNE, conseillère à ladite cour.
Mme Agnès MARTINEL, conseillère à ladite cour.
La dispense prévue aux articles L. 111-10, L. 111-11 et R. 111-3 du code de l’organisation judiciaire est
accordée à Mme Irène CHEVET, conseillère référendaire à la Cour de cassation et à M. Axel-Nicolas CHOQUET,
conseiller référendaire à ladite Cour.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 92 sur 186
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Par décret du Président de la République en date du 20 juillet 2023, vu l’avis du Conseil supérieur de la
magistrature lors de sa séance du 15 juin 2023, Mme Leslie POURLANC magistrate du second grade, est élevée au
premier grade à compter du 1er septembre 2023.
Mme Leslie POURLANC, magistrate du second grade, est placée en position de détachement auprès de l’Ecole
nationale de la magistrature, afin d’exercer les fonctions de chargée de mission en formation initiale, pour une
durée de trois ans, à compter du 1er septembre 2023.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 93 sur 186
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Par décret du Président de la République en date du 20 juillet 2023, vu l’avis du Conseil supérieur de la
magistrature lors de sa séance du 20 avril 2023, Mme Carole DELORME, vice-présidente chargée des fonctions de
juge des contentieux de la protection au tribunal judiciaire de Nice, est placée sur sa demande, en position de
disponibilité sur le fondement du 2o de l’article 47 du décret no 85-986 du 16 septembre 1985 modifié, relatif au
régime particulier de certaines positions des fonctionnaires de l’Etat, à la mise à disposition, à l’intégration et à la
cessation définitive de fonctions, à compter du 1er septembre 2023 et jusqu’au 31 août 2024.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 94 sur 186
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Par décret du Président de la République en date du 20 juillet 2023, vu l’avis du Conseil supérieur de la
magistrature lors de sa séance du 29 juin 2023, Mme Céline ROUX, magistrate du premier grade, placée en
position de service détaché est réintégrée dans son corps d’origine à compter du 1er septembre 2023, et est placée
sur sa demande, en position de disponibilité sur le fondement du 1o de l’article 47 du décret no 85-986 du
16 septembre 1985 modifié relatif au régime particulier de certaines positions des fonctionnaires de l’Etat, à la mise
à disposition, à l’intégration et à la cessation définitive de fonctions, à compter du 1er septembre 2023 et jusqu’au
31 décembre 2023.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 95 sur 186
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Par décret du Président de la République en date du 20 juillet 2023, vu l’avis du Conseil supérieur de la
magistrature lors de sa séance du 4 juillet 2023, Mme Julie JOLY-HURARD, magistrate du premier grade, est
placée en position de détachement auprès de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, afin
d’occuper l’emploi de secrétaire générale adjointe, pour une durée de trois ans, à compter du 10 juillet 2023.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 96 sur 186
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Par décret du Président de la République en date du 20 juillet 2023, vu l’avis du Conseil supérieur de la
magistrature lors de sa séance du 4 juillet 2023, Mme Laurie PHELUT, magistrate du second grade, est placée en
position de détachement auprès de l’Assemblée nationale, afin d’occuper les fonctions de chargée de mission au
sein de la sous-direction de la commission des lois de la direction des commissions de l’Assemblée nationale, pour
une durée d’un an, à compter du 1er septembre 2023.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 97 sur 186
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Par décret du Président de la République en date du 20 juillet 2023, Mme Laurence FRANCESCHINI,
conseillère d’Etat, est maintenue, sur sa demande, à compter du 23 juillet 2023, en activité au-delà de sa limite
d’âge, jusqu’au 22 juillet 2024 inclus.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 98 sur 186
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Par arrêté du vice-président du Conseil d’Etat en date du 13 juillet 2023, M. Tanneguy Larzul, conseiller d’Etat,
est nommé président titulaire de la chambre disciplinaire nationale de l’ordre des pédicures-podologues et président
titulaire de la section des assurances sociales du Conseil national de l’ordre des pédicures-podologues, en
remplacement de Mme Martine Jodeau, conseillère d’Etat honoraire, à compter du 1er septembre 2023.
M. Jean-Dominique Langlais, conseiller d’Etat, est nommé président suppléant de la chambre disciplinaire
nationale de l’ordre des pédicures-podologues et président suppléant de la section des assurances sociales du
Conseil national de l’ordre des pédicures-podologues, à compter du 1er septembre 2023.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 99 sur 186
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Arrêté du 13 juillet 2023 portant nomination d’une société par actions simplifiée
(officiers publics ou ministériels)
NOR : JUSC2319814A
Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 13 juillet 2023 :
Il est mis fin aux fonctions de Mme DRANGUET (Marine, Liliane, Nicole) en qualité de notaire salariée au sein
de l’office de notaire dont est titulaire la société d’exercice libéral à responsabilité limitée « Claire MARLY et
Rébecca MISSERI-BOYER, Notaires » à la résidence du Petit-Quevilly (Seine-Maritime).
La démission de Mme FERRATON (Béatrice, Julie, Anne), épouse TEDESCO, notaire à la résidence de
Barentin (Seine-Maritime), est acceptée.
La société par actions simplifiée « SENEA », constituée pour l’exercice de la profession de notaire, est nommée
notaire à la résidence de Barentin (Seine-Maritime), en remplacement de Mme FERRATON (Béatrice, Julie,
Anne), épouse TEDESCO.
Mme DRANGUET (Marine, Liliane, Nicole) est nommée notaire associée.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 100 sur 186
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 13 juillet 2023, le bureau annexe de Séderon
(Drôme) que la société par actions simplifiée « APCG - Notaires », titulaire d’un office de notaire à la résidence de
Nyons (Drôme), avait été autorisée à ouvrir par arrêté en date du 23 décembre 1975, est supprimé.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 101 sur 186
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 13 juillet 2023 :
Il est mis fin aux fonctions de Mme GUERRE (Amélie, Christine) en qualité de notaire salariée au sein de
l’office de notaire dont est titulaire la société civile professionnelle « Frédéric MAURER, Séverine
BETTEFORT-LECANU et Benoît LEGRAND, notaires associés d’une Société Civile Professionnelle titulaire
d’un Office Notarial » à la résidence de Rouen (Seine-Maritime).
Les retraits de Mme BETTEFORT (Sèverine, Annie, Bernadette), épouse LECANU, M. LEGRAND (Benoît,
Charles-Henri) et M. MAURER (Frédéric, Abel, Edmond), notaires associés, membres de la société civile
professionnelle « Frédéric MAURER, Séverine BETTEFORT-LECANU et Benoît LEGRAND, notaires associés
d’une Société Civile Professionnelle titulaire d’un Office Notarial », sont acceptés.
Par suite des retraits de Mme BETTEFORT (Sèverine, Annie, Bernadette), épouse LECANU, M. LEGRAND
(Benoît, Charles-Henri) et M. MAURER (Frédéric, Abel, Edmond), la société civile professionnelle « Frédéric
MAURER, Séverine BETTEFORT-LECANU et Benoît LEGRAND, notaires associés d’une Société Civile
Professionnelle titulaire d’un Office Notarial » est dissoute.
La société par actions simplifiée « ACTA ROUEN NOTAIRES & CONSEILS », constituée pour l’exercice de
la profession de notaire, est nommée notaire à la résidence de Rouen (Seine-Maritime), en remplacement de la
société civile professionnelle « Frédéric MAURER, Séverine BETTEFORT-LECANU et Benoît LEGRAND,
notaires associés d’une Société Civile Professionnelle titulaire d’un Office Notarial ».
Mme GUERRE (Amélie, Christine), M. LEGRAND (Benoît, Charles-Henri) et M. MAURER (Frédéric, Abel,
Edmond) sont nommés notaires associés.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 102 sur 186
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 13 juillet 2023, M. MOROZOF (Jordan,
Jean-Jacques, Alexandre, Jean) est nommé en qualité de notaire salarié au sein de l’office de notaire dont est
titulaire la société par actions simplifiée « DIDIER BESSAT-CHRISTOPHE DASI-VINCENT COLONNA-
PIERRE CLEMENT » à la résidence de Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône), suivant arrêté du 21 juin 1993.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 103 sur 186
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 13 juillet 2023 :
La démission de Mme SIMEONI (Livia, Monique, Louise), notaire à la résidence de Cherbourg-en-Cotentin
(Manche), est acceptée.
La société à responsabilité limitée « SIMEONI BLACHERE Notaires », constituée pour l’exercice de la
profession de notaire, est nommée notaire à la résidence de Cherbourg-en-Cotentin (Manche), en remplacement de
Mme SIMEONI (Livia, Monique, Louise).
Mme SIMEONI (Livia, Monique, Louise) est nommée notaire associée, membre de la société à responsabilité
limitée « SIMEONI BLACHERE Notaires ».
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 104 sur 186
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 13 juillet 2023 :
La démission de M. LECLERC (Hadrien, Jacques, Pierre, Alexandre), notaire à la résidence de Fontainebleau
(Seine-et-Marne), est acceptée.
La société d’exercice libéral à responsabilité limitée « LBA NOTAIRES », constituée pour l’exercice de la
profession de notaire, est nommée notaire à la résidence de Fontainebleau (Seine-et-Marne), en remplacement de
M. LECLERC (Hadrien, Jacques, Pierre, Alexandre).
M. LECLERC (Hadrien, Jacques, Pierre, Alexandre) et M. BRAZ ABREU (Paulo, Georges) sont nommés
notaires associés.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 105 sur 186
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 13 juillet 2023, Mme BERGMANN (Klara) est
nommée en qualité de notaire salariée au sein de l’office de notaire dont est titulaire la société par actions simplifiée
« SYNACT » à la résidence de Paris.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 106 sur 186
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 13 juillet 2023, Mme JOUIN (Aurélie,
Guillemette, Jocelyne) est nommée en qualité de notaire salariée au sein de l’office de notaire dont est titulaire la
société civile professionnelle « TRENTE CINQ NOTAIRES » à la résidence de Bruz (Ille-et-Vilaine).
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 107 sur 186
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Par arrêté de la Première ministre et du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 19 juillet 2023,
M. Christophe DEAL, administrateur de l’Etat du grade transitoire, est nommé directeur de projet (groupe II)
chargé de la coordination des directions et services relevant du ministère de la justice pour la préparation et le
déroulement des jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, et placé auprès du secrétaire général adjoint du
ministère de la justice, pour une durée de deux ans, avec une période probatoire de six mois.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 108 sur 186
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 20 juillet 2023, la mention « Victime du
terrorisme » est portée sur l’acte de décès de M. Jean-Yves SOCARD, né le 27 décembre 1964 à Compiègne
(Oise), décédé le 5 mai 2014 à Sanaa (Yémen).
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 109 sur 186
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Par arrêté de la Première ministre et du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 20 juillet 2023,
M. Magued ABDEL MAABOUD, est nommé sous-directeur gouvernance, moyens et appui aux projets du service
du numérique au secrétariat général du ministère de la justice, pour une durée de trois ans, avec une période
probatoire de six mois.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 110 sur 186
MESURES NOMINATIVES
ARMÉE DE TERRE
M. le général de division Yves METAYER est nommé officier général adjoint au major général des armées, chef
de la division « études, stratégie et management général » de l’état-major des armées, à compter du 1er août 2023.
M. le général de division François-Xavier MABIN est nommé chef de la division « emploi des forces-
protection » de l’état-major des armées, à compter du 1er août 2023.
M. le général de brigade Damien WALLAERT est nommé sous-chef d’état-major « opérations aéroterrestres »
de l’état-major de l’armée de terre, à compter du 1er août 2023.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 111 sur 186
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté de la directrice du centre ministériel de gestion de Saint-Germain-en-Laye en date du 13 juin 2023,
Mme Marie-José CAYUELA nom d’usage BACCINO, ingénieure civile divisionnaire de la défense, est admise à
faire valoir ses droits à la retraite, sur sa demande, à compter du 1er janvier 2024.
A cette même date, l’intéressée est radiée des cadres du ministère des armées.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 112 sur 186
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté de la Première ministre et du ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion en date du
29 juin 2023, M. Philippe LAGRANGE, directeur du travail, est nommé directeur de projet (groupe II) adjoint au
délégué interministériel aux restructurations d’entreprises à la délégation générale à l’emploi et à la formation
professionnelle, à l’administration centrale du ministère du travail, du plein emploi et de l’insertion, à compter du
1er août 2023, pour une durée de trois ans, avec une période probatoire de six mois.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 113 sur 186
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté du ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion en date du 3 juillet 2023, Mme QUERTELET
(Laure), inspectrice du travail, affectée à la direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des
solidarités des Pays de la Loire, est promue au grade de directrice adjointe du travail, à compter
du 31 décembre 2022.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 114 sur 186
MESURES NOMINATIVES
Par décret du Président de la République en date du 20 juillet 2023, M. Grégory PREMON, inspecteur
d’académie-inspecteur pédagogique régional, est nommé directeur académique des services de l’éducation
nationale de la Moselle (groupe I), pour une durée de quatre ans avec une période probatoire de six mois, en
remplacement de M. Olivier COTTET, appelé à d’autres fonctions.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 115 sur 186
MESURES NOMINATIVES
l’éducation nationale et de la jeunesse, exercées par Mme Julie BENETTI, appelée à d’autres fonctions.
Art. 2. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 19 juillet 2023.
PAP NDIAYE
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 116 sur 186
MESURES NOMINATIVES
MESURES NOMINATIVES
MESURES NOMINATIVES
Par décret du Président de la République en date du 19 juillet 2023, M. Pierre TALLET, professeur
d’égyptologie à Sorbonne Université-Lettres, est nommé directeur de l’Institut français d’archéologie orientale à
compter du 1er septembre 2023.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 119 sur 186
MESURES NOMINATIVES
MESURES NOMINATIVES
Par décret du Président de la République en date du 19 juillet 2023, la démission de M. Thomas PERTUISET,
ingénieur en chef des ponts, des eaux et des forêts, en position de détachement auprès de RTE, est acceptée à
compter du 1er juillet 2023.
M. Thomas PERTUISET est radié des cadres à compter de la même date.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 121 sur 186
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires en date du 24 juin 2023,
M. Fabrice LEVASSORT, directeur départemental des territoires et de la mer de l’Hérault, est nommé en qualité de
représentant de l’Etat désigné par le ministre chargé de l’urbanisme, en tant que membre titulaire, au conseil
d’administration de l’établissement public foncier d’Occitanie.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 122 sur 186
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires en date du 6 juillet 2023,
Mme Isabelle ROUGIER, inspectrice générale des affaires sociales, est renouvelée dans les fonctions de directrice
régionale et interdépartementale de l’hébergement et du logement (groupe I) de la région Ile-de-France, à compter
du 23 juillet 2023, pour une durée d’un an.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 123 sur 186
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté de la Première ministre, du ministre de l’intérieur et des outre-mer et du ministre de la transition
écologique et de la cohésion des territoires en date du 19 juillet 2023, M. Xavier NICOLAS, administrateur en chef
de 1re classe des affaires maritimes, est nommé directeur de la mer (groupe III) de la Martinique, pour une durée de
quatre ans, à compter du 1er août 2023, avec une période probatoire de six mois.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 124 sur 186
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté de la Première ministre, du ministre de l’intérieur et des outre-mer et du ministre de la transition
écologique et de la cohésion des territoires en date du 19 juillet 2023, M. Edouard WEBER, administrateur en chef
de 2e classe des affaires maritimes, est nommé directeur de la mer (groupe IV) de la Guadeloupe, pour une durée
de quatre ans, à compter du 1er août 2023, avec une période probatoire de six mois.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 125 sur 186
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté de la Première ministre en date du 19 juillet 2023, sont nommés dans l’emploi d’inspecteur du
groupe II, à l’inspection générale de l’environnement et du développement durable au ministère de la transition
écologique et de la cohésion des territoires pour une durée de cinq ans :
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté de la directrice générale du Centre national de gestion des praticiens hospitaliers et des personnels de
direction de la fonction publique hospitalière en date du 7 juillet 2023, les personnes dont les noms suivent,
classées par ordre de mérite, sont admises au concours spécial d’internat de médecine à titre européen au titre de
l’année universitaire 2023-2024 :
1 M. Prairat (Pierre-Louis).
2 M. Molignier (Romain, Pierre, Boris).
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 127 sur 186
MESURES NOMINATIVES
Arrêté du 7 juillet 2023 fixant par rang de classement la liste des étudiants et des internes de
médecine ayant satisfait aux épreuves classantes nationales anonymes donnant accès au
troisième cycle des études de médecine organisées au titre de l’année universitaire 2023-2024
NOR : SPRN2314514A
Par arrêté de la directrice générale du Centre national de gestion des praticiens hospitaliers et des personnels de
direction de la fonction publique hospitalière en date du 7 juillet 2023, la liste des étudiants et des internes de
médecine ayant participé aux épreuves classantes nationales anonymes donnant accès au troisième cycle des études
de médecine au titre de l’année universitaire 2023-2024, établie par rang de classement est arrêtée comme suit :
1 M. Jacquet (Mathis).
2 M. de Laborde de Monpezat (Hervé, Vincent, Ludovic), nom d'usage Fontaine.
3 M. Beuque (Gauthier).
4 Mme Granier (Emma).
5 Mme Leroy (Aude, Yvelise, Marcelline).
6 M. de Pontac (Louis, Marie Guillaume, Jacques Francois).
7 M. Azria (Léo).
8 M. Grépilloux (Dorian, Dominique, Jacky).
9 M. Irigoin Guichandut (Ioannis, Marie, Sauveur).
10 M. Jaulmes (Thibault, Francis, Marc).
11 Mme Kossahl (Chloé).
12 M. Ducoin (Alexandre, Maurice, Henri).
13 M. Terrier (Arnault, Joshua, Baptiste).
14 M. Moreau (Alexandre, Guilhem, Amaury).
15 M. Tlemcani (Adam, Amir, Samir).
16 Mme Corbin (Karine, Blanche, Emma).
17 M. Rougane (Valentin, Pierre, Matthieu).
18 M. Borson (Jules, Virgile).
19 Mme Lenglin (Maude, Louise, Lomée).
20 M. Albou (Joseph, Richard).
21 M. Montastier (Quentin, Nicolas).
22 M. Mariette (Xavier, Serge, Elyan).
23 Mme Lynch (Albertine, Eugénie).
24 Mme Pernin (Eva).
25 Mme Benderitter (Marjolaine, Maria, Mireille), nom d'usage Benderitter-Cayre.
26 M. Dos Santos (Jeremy, Faustino).
27 M. Andry (Thomas, Roger, Marcel).
28 M. Cadilhac (Amaury, Jean).
29 Mme Piso (Hanna, Marie).
30 M. Noir (Tanguy, Eleuthère).
31 M. Olazcuaga--Chen (Iban).
32 M. Bley (Clément, Pierre).
33 Mme Huynh (Camille).
34 Mme Labrousse (Camille, Françoise, Florence).
35 M. Baron (Corentin, Louis).
36 M. Grabli (Samuel, Simon).
37 Mme Poiré (Amélie-Jade).
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 127 sur 186
MESURES NOMINATIVES
Arrêté du 18 juillet 2023 fixant la liste des personnes autorisées à exercer en France la profession
de médecin dans la spécialité « médecine générale » en application des dispositions de
l’article L. 4111-2 (I) du code de la santé publique et du IV de l’article 83 de la loi no 2006-1640
du 21 décembre 2006 de financement de la sécurité sociale pour 2007 modifiée
NOR : SPRN2320430A
Par arrêté du ministre de la santé et de la prévention en date du 18 juillet 2023, sont autorisées à exercer en
France la profession de médecin dans la spécialité « médecine générale », en application des dispositions de
l’article L. 4111-2 (I) du code de la santé publique et du IV de l’article 83 de la loi no 2006-1640
du 21 décembre 2006 de financement de la sécurité sociale pour 2007 modifiée, les personnes dont les noms
suivent :
Mme ABROUG (Sarra), épouse BEN HALIMA, née le 9 mai 1986 à Paris (France).
Mme AYED (Meriem), épouse BEN ARFI, née le 26 juillet 1989 à Sousse (Tunisie).
Mme BAYOUB (Hasna), épouse HALOUT, née le 27 août 1976 à Tafraout (Maroc).
Mme BENMESSAOUD (Louiza), née le 19 novembre 1990 à Draa Ben Khedda (Algérie).
Mme BOUNATOUF (Hela), épouse EZZINA, née le 7 juin 1988 à Tunis (Tunisie).
Mme BOUYAHIA (Chabha), épouse AZOUANI, née le 15 septembre 1972 à Oran (Algérie).
M. BRAHIMI (Mehdi, Said-Allah), né le 22 décembre 1981 à Alger (Algérie).
Mme CHAGRI (Amina), épouse BOUCHIHA, née le 20 novembre 1981 à Taza (Maroc).
M. DOUICHER (Lounes), né le 2 février 1990 à Djelfa (Algérie).
M. DSCHANOU (Armel, Roméo), né le 1er janvier 1988 à Tonga (Cameroun).
M. EL ORABI (Bassem), né le 8 août 1972 à Tunis (Tunisie).
Mme ELIDI (Inès), épouse BZEOUICH, née le 13 février 1986 à Kairouan (Tunisie).
M. HAFDALLAH (Ali), né le 1er février 1961 à Tebessa (Algérie).
Mme HARKAT (Asma), épouse BENDJAMA, née le 11 août 1986 à Ain Taya (Algérie).
M. HMAIDI (Lazhar), né le 23 avril 1962 à Le Kef (Tunisie).
Mme KHALFAOUI (Dorra), née le 24 juillet 1986 à Kasserine (Tunisie).
Mme KHASSIBA (Cyrine), épouse BEJAOUI, née le 27 août 1989 à Bizerte (Tunisie).
Mme KHEDHER (Maysa), née le 17 octobre 1987 à Tunis (Tunisie).
Mme KHELIL (Louisa), épouse MATARI, née le 26 octobre 1978 à Alger (Algérie).
Mme KOFFI (Bouka, Diane), épouse KADJO, née le 14 juin 1981 à Gagnoa (Cote d’Ivoire).
Mme MESSAOUDI (Kaouther, Chanaz, Hayet), épouse EL CHEIKH TAHA, née le 14 avril 1991 à Hussein
Dey (Algérie).
Mme MOUHOUB (Lynda), épouse SADMI, née le 26 septembre 1991 à Hammamet (Algérie).
M. OUAMER (Mohamed), né le 7 juillet 1984 à Bordj Menaiel (Algérie).
M. RASAMIMANANA (Jean, Dieudonné), né le 7 septembre 1954 à Antananarivo (Madagascar).
M. REMANDA (Willy, Gervais), né le 19 juin 1962 à Libreville (Gabon).
M. SENOUCI (Djallal, Eddine), né le 20 juin 1977 à Oran (Algérie).
Mme SLIMANI (Camélia), née le 5 juin 1990 à Tizi-Ouzou (Algérie).
Mme TEBIB (Manel), épouse NAFFOUTI, née le 2 juillet 1986 à Tunis (Tunisie).
Mme TEBIRA (Aicha), épouse BOUKHALFA, née le 1er février 1984 à Ziama Mansouria (Algérie).
Mme ZAKHOUR (Rola), épouse STEPHAN, née le 2 mai 1986 à Chiah (Liban).
M. ZAYET (Souheil), né le 30 août 1987 à Tunis (Tunisie).
Mme ZHANI (Wafa), épouse ZDIRI, née le 2 août 1983 à Tunis (Tunisie).
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 129 sur 186
CONVENTIONS COLLECTIVES
Arrêté du 17 juillet 2023 portant extension d’un avenant à un accord conclu dans le cadre
de la convention collective nationale des commerces de détail non alimentaires (no 1517)
NOR : MTRT2316243A
d’application de la convention collective nationale des commerces de détail non alimentaires du 14 juin 1988, les
stipulations de l’avenant no 2 du 4 avril 2023 à l’accord du 4 février 2020 relatif à la mise en œuvre de la Pro-A,
conclu dans le cadre de la convention collective nationale susvisée.
Les certifications visées aux articles 1 et 2 et dans l’annexe sont éligibles à la reconversion ou promotion par
alternance sous réserve qu’elles soient actives au répertoire national des certifications en application de
l’article L. 6324-3 du code du travail.
Art. 2. – L’extension des effets et sanctions de l’avenant susvisé prend effet à compter de la date de publication
du présent arrêté pour la durée restant à courir et aux conditions prévues par ledit avenant.
Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 17 juillet 2023.
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général du travail,
P. RAMAIN
Nota. – Le texte de l’avenant susvisé a été publié au Bulletin officiel du ministère, fascicule conventions collectives
no 2023/23, disponible sur le site www.legifrance.gouv.fr/liste/bocc.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 130 sur 186
CONVENTIONS COLLECTIVES
En application de l’article L. 2261-15 du code du travail, le ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion
envisage de prendre un arrêté tendant à rendre obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salariés entrant
dans son champ d’application, les stipulations de l’accord ci-après indiqué.
Cet accord pourra être consulté en direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités.
Dans un délai de quinze jours, les organisations et toute personne intéressée sont priées de faire connaître
leurs observations et avis au sujet de la généralisation envisagée.
Leurs communications devront être adressées au ministère du travail, du plein emploi et de l’insertion
(DGT, bureau DS1), 39-43, quai André-Citroën, 75902 Paris Cedex 15.
Dans un délai d’un mois, les organisations professionnelles d’employeurs reconnues représentatives au niveau
de l’accord peuvent s’opposer à son extension. L’opposition écrite et motivée est notifiée et déposée dans
les conditions prévues par les articles L. 2231-5 et L. 2231-6 du code du travail.
Texte dont l’extension est envisagée :
Accord du 21 juin 2023.
Dépôt :
Direction générale du travail au ministère du travail, du plein emploi et de l’insertion.
Objet :
Salaires mensuels minima conventionnels.
Signataires :
FESPA France association.
Groupement des métiers de l’imprimerie (GMI).
Union nationale des Industries de l’impression et de la communication (UNIIC).
Organisations syndicales de salariés intéressées rattachées à la CGT, à la CGT-FO, à la CFE-CGC et à la CFDT.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 131 sur 186
CONVENTIONS COLLECTIVES
En application de l’article L. 2261-15 du code du travail, le ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion
envisage de prendre un arrêté tendant à rendre obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salariés entrant
dans son champ d’application, les stipulations de l’accord ci-après indiqué.
Cet accord pourra être consulté en direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités.
Dans un délai de quinze jours, les organisations et toute personne intéressée sont priées de faire connaître
leurs observations et avis au sujet de la généralisation envisagée.
Leurs communications devront être adressées au ministère du travail, du plein emploi et de l’insertion
(DGT, bureau DS1), 39-43, quai André-Citroën, 75902 Paris Cedex 15.
Dans un délai d’un mois, les organisations professionnelles d’employeurs reconnues représentatives au niveau
de l’accord peuvent s’opposer à son extension. L’opposition écrite et motivée est notifiée et déposée dans
les conditions prévues par les articles L. 2231-5 et L. 2231-6 du code du travail.
Texte dont l’extension est envisagée :
Accord collectif du 2 juin 2023.
Dépôt :
Direction générale du travail au ministère du travail, du plein emploi et de l’insertion.
Objet :
Salaires minima.
Signataires :
Syndicat de la presse hebdomadaire régionale (SPHR).
Organisations syndicales de salariés intéressées rattachées à la CGT, à la CFDT, à la CFE-CGC et à la CGT-FO
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 132 sur 186
CONVENTIONS COLLECTIVES
En application de l’article L. 2261-15 du code du travail, le ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion
envisage de prendre un arrêté tendant à rendre obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salariés entrant
dans son champ d’application, les stipulations de l’accord ci-après indiqué.
Cet accord pourra être consulté en direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités.
Dans un délai de quinze jours, les organisations et toutes personnes intéressées sont priées de faire connaître
leurs observations et avis au sujet de la généralisation envisagée.
Leurs communications devront être adressées au ministère du travail, du plein emploi et de l’insertion
(DGT, bureau DS1), 39-43, Quai André-Citroën, 75902 Paris Cedex 15.
Dans un délai d’un mois, les organisations professionnelles d’employeurs reconnues représentatives au niveau
de l’accord peuvent s’opposer à son extension. L’opposition écrite et motivée est notifiée et déposée dans
les conditions prévues par les articles L. 2231-5 et L. 2231-6 du code du travail.
Texte dont l’extension est envisagée :
Accord du 5 juin 2023.
Dépôt :
Direction générale du travail au ministère du travail, du plein emploi et de l’insertion.
Objet :
Minima conventionnels.
Signataires :
Fédération des enseignes de la chaussure (FEC).
Organisation syndicale de salariés intéressée rattachée à la CFTC.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 133 sur 186
CONVENTIONS COLLECTIVES
Avis relatif à l’extension d’un accord conclu dans le cadre de la convention collective nationale
des employés et des cadres des éditeurs de la presse magazine
NOR : MTRT2319910V
En application de l’article L. 2261-15 du code du travail, le ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion
envisage de prendre un arrêté tendant à rendre obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salariés entrant
dans son champ d’application, les stipulations de l’accord ci-après indiqué.
Cet accord pourra être consultée en direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités.
Dans un délai de quinze jours, les organisations et toute personne intéressée sont priées de faire connaître
leurs observations et avis au sujet de la généralisation envisagée.
Leurs communications devront être adressées au ministère du travail, du plein emploi et de l’insertion
(DGT, bureau DS1), 39-43, quai André-Citroën, 75902 Paris Cedex 15.
Dans un délai d’un mois, les organisations professionnelles d’employeurs reconnues représentatives au niveau
de l’accord peuvent s’opposer à son extension. L’opposition écrite et motivée est notifiée et déposée dans
les conditions prévues par les articles L. 2231-5 et L. 2231-6 du code du travail.
Texte dont l’extension est envisagée :
Accord du 15 juin 2023.
Dépôt :
Direction générale du travail au ministère du travail, du plein emploi et de l’insertion.
Objet :
Salaires minima garantis.
Signataires :
Syndicat des éditeurs de la presse magazine (SEPM).
Organisations syndicales de salariés intéressées rattachées à la CFDT, à la CGT et à la CFE-CGC.
Solidaires Syndicat National des Journalistes.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 134 sur 186
CONVENTIONS COLLECTIVES
En application de l’article L. 2261-15 du code du travail, le ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion
envisage de prendre un arrêté tendant à rendre obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salariés entrant
dans son champ d’application, les stipulations de l’avenant ci-après indiqué.
Cet avenant pourra être consulté en direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités.
Dans un délai de quinze jours, les organisations et toute personne intéressée sont priées de faire connaître leurs
observations et avis au sujet de la généralisation envisagée.
Leurs communications devront être adressées au ministère du travail, du plein emploi et de l’insertion (DGT,
bureau DS1), 39-43, quai André-Citroën, 75902 Paris Cedex 15.
Dans un délai d’un mois, les organisations professionnelles d’employeurs reconnues représentatives au niveau
de l’avenant peuvent s’opposer à son extension. L’opposition écrite et motivée est notifiée et déposée dans les
conditions prévues par les articles L. 2231-5 et L. 2231-6 du code du travail.
Texte dont l’extension est envisagée :
Avenant no 3 du 15 décembre 2022 à l’accord du 4 juillet 2017.
Dépôt :
Direction générale du travail au ministère du travail, du plein emploi et de l’insertion.
Objet :
Régime professionnel de santé 2018-2022.
Signataires :
Fédération nationale de l’enseignement privé (FNEP).
Organisations syndicales de salariés intéressées rattachées à la CFDT, à la CGT, à la CFE-CGC et à la CFTC.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 135 sur 186
CONVENTIONS COLLECTIVES
En application de l’article L. 2261-15 du code du travail, le ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion
envisage de prendre un arrêté tendant à rendre obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salariés entrant
dans son champ d’application, les stipulations de l’avenant ci-après indiqué.
Cet avenant pourra être consulté en direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités.
Dans un délai de quinze jours, les organisations et toute personne intéressée sont priées de faire connaître
leurs observations et avis au sujet de la généralisation envisagée.
Leurs communications devront être adressées au ministère du travail, du plein emploi et de l’insertion
(DGT, bureau DS1), 39-43, quai André-Citroën, 75902 Paris Cedex 15.
Dans un délai d’un mois, les organisations professionnelles d’employeurs reconnues représentatives au niveau
de l’avenant peuvent s’opposer à son extension. L’opposition écrite et motivée est notifiée et déposée dans
les conditions prévues par les articles L. 2231-5 et L. 2231-6 du code du travail.
Texte dont l’extension est envisagée :
Avenant no 13 du 5 juin 2023.
Dépôt :
Direction générale du travail au ministère du travail, du plein emploi et de l’insertion.
Objet :
Revalorisation de la rémunération minimale.
Signataires :
Groupe des 10 – les commerces de détail non alimentaires (CDNA).
Organisations syndicales de salariés intéressées rattachées à la CFDT et à la CFTC.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 136 sur 186
CONVENTIONS COLLECTIVES
En application de l’article L. 2261-15 du code du travail, le ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion
envisage de prendre un arrêté tendant à rendre obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salariés entrant
dans son champ d’application, les stipulations de l’accord ci-après indiqué.
Cet accord pourra être consulté en direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités.
Dans un délai de quinze jours, les organisations et toute personne intéressée sont priées de faire connaître
leurs observations et avis au sujet de la généralisation envisagée.
Leurs communications devront être adressées au ministère du travail, du plein emploi et de l’insertion
(DGT bureau DS1), 39-43, quai André-Citroën, 75902 Paris Cedex 15.
Dans un délai d’un mois, les organisations professionnelles d’employeurs reconnues représentatives au niveau
de l’accord peuvent s’opposer à son extension. L’opposition écrite et motivée est notifiée et déposée dans
les conditions prévues par les articles L. 2231-5 et L. 2231-6 du code du travail.
Texte dont l’extension est envisagée :
Accord du 3 juillet 2023.
Dépôt :
Direction générale du travail au ministère du travail, du plein emploi et de l’insertion.
Objet :
Reconversion ou promotion par alternance PRO A.
Signataires :
Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF).
Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO).
Organisations syndicales de salariés intéressées rattachées à la CFDT, à la CGT-FO, à la CGT, à la CFE-CGC et
à l’UNSA.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 137 sur 186
CONVENTIONS COLLECTIVES
Avis relatif à l’extension d’un accord conclu dans le cadre de la convention collective nationale
des transports routiers et des activités auxiliaires du transport
NOR : MTRT2319958V
En application de l’article L. 2261-15 du code du travail, le ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion
envisage de prendre un arrêté tendant à rendre obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salariés entrant
dans son champ d’application, les stipulations de l’accord ci-après indiqué.
Cet accord pourra être consulté en direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités.
Dans un délai de quinze jours, les organisations et toute personne intéressée sont priées de faire connaître leurs
observations et avis au sujet de la généralisation envisagée.
Leurs communications devront être adressées au ministère du travail, du plein emploi et de l’insertion (DGT,
bureau DS1), 39-43, quai André-Citroën, 75902 Paris Cedex 15.
Dans un délai d’un mois, les organisations professionnelles d’employeurs reconnues représentatives au niveau
de l’accord peuvent s’opposer à son extension. L’opposition écrite et motivée est notifiée et déposée dans les
conditions prévues par les articles L. 2231-5 et L. 2231-6 du code du travail.
Texte dont l’extension est envisagée :
Accord du 19 juin 2023.
Dépôt :
Direction générale du travail au ministère du travail, du plein emploi et de l’insertion.
Objet :
Dispositions spécifiques relatives au dimanche ou jour férié.
Signataires :
Union des entreprises de Transport et Logistique de France (TLF).
Fédération nationale des transports de voyageurs (FNTV).
Fédération nationale des transports routiers (FNTR).
Organisations syndicales de salariés intéressées rattachées à la CFDT, à la CFTC, à la CGT-FO et à la CFE-
CGC.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 138 sur 186
CONVENTIONS COLLECTIVES
En application de l’article L. 2261-15 du code du travail, le ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion
envisage de prendre un arrêté tendant à rendre obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salariés entrant
dans son champ d’application, les stipulations de l’accord ci-après indiqué.
Cet accord pourra être consulté en direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités.
Dans un délai de quinze jours, les organisations et toute personne intéressée sont priées de faire connaître leurs
observations et avis au sujet de la généralisation envisagée.
Leurs communications devront être adressées au ministère du travail, du plein emploi et de l’insertion (DGT,
bureau DS1), 39-43, quai André-Citroën, 75902 Paris Cedex 15.
Dans un délai d’un mois, les organisations professionnelles d’employeurs reconnues représentatives au niveau
de l’accord peuvent s’opposer à son extension. L’opposition écrite et motivée est notifiée et déposée dans les
conditions prévues par les articles L. 2231-5 et L. 2231-6 du code du travail.
Texte dont l’extension est envisagée :
Accord du 24 mai 2023.
Dépôt :
Direction générale du travail au ministère du travail, du plein emploi et de l’insertion.
Objet :
Indemnisation des salariés placés en activité partielle.
Signataires :
France Chimie.
Fédération des industries des peintures, encres, couleurs et produits connexes (FIPEC).
Fédération des entreprises de la Beauté (FEBEA).
Organisations syndicales de salariés intéressées rattachées à la CFDT, à la CGT-FO et à la CFE-CGC.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 139 sur 186
CONVENTIONS COLLECTIVES
Avis relatif à l’extension d’un avenant aux accords conclus dans le cadre de la convention
collective nationale de la boulangerie et pâtisserie – entreprises artisanales des Bouches-du-
Rhône
NOR : MTRT2319941V
En application de l’article L. 2261-15 du code du travail, le ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion
envisage de prendre un arrêté tendant à rendre obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salariés compris
dans son champ d’application, les stipulations de l’avenant ci-après indiqué.
Cet avenant pourra être consulté en direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités.
Dans un délai de quinze jours, les organisations et toute personne intéressée sont priées de faire connaître leurs
observations et avis au sujet de la généralisation envisagée.
Leurs communications devront être adressées au ministère du travail, du plein emploi et de l’insertion (DGT,
bureau DS1), 39-43, quai André-Citroën, 75902 Paris Cedex 15.
Dans un délai d’un mois, les organisations professionnelles d’employeurs reconnues représentatives au niveau
de l’avenant peuvent s’opposer à son extension. L’opposition écrite et motivée est notifiée et déposée dans les
conditions prévues par les articles L. 2231-5 et L. 2231-6 du code du travail.
Texte dont l’extension est envisagée :
Avenant no 16 du 15 juin 2023.
Dépôt :
Direction générale du travail au ministère du travail, du plein emploi et de l’insertion.
Objet :
Salaires.
Signataires :
Groupement départemental des maîtres-artisans boulangers et boulangers pâtissiers des Bouches-du-Rhône.
Le nouveau Syndicat des Artisans Boulangers et Boulangers Pâtissiers des Bouches du Rhône.
Organisations syndicales de salariés intéressées rattachées à la CGT-FO, à la CFE-CGC et à la CGT.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 140 sur 186
CONVENTIONS COLLECTIVES
Avis relatif à l’extension d’un accord conclu dans le cadre de la convention collective
de la transformation des métaux de la région de Maubeuge
NOR : MTRT2319982V
En application de l’article L. 2261-15 du code du travail, le ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion
envisage de prendre un arrêté tendant à rendre obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salariés entrant
dans son champ d’application, les stipulations de l’accord ci-après indiqué.
Cet accord pourra être consulté en direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités.
Dans un délai de quinze jours, les organisations et toute personne intéressée sont priées de faire connaître leurs
observations et avis au sujet de la généralisation envisagée.
Leurs communications devront être adressées au ministère du travail, du plein emploi et de l’insertion (DGT,
bureau DS1), 39-43, quai André-Citroën, 75902 Paris Cedex 15.
Dans un délai d’un mois, les organisations professionnelles d’employeurs reconnues représentatives au niveau
de l’accord peuvent s’opposer à son extension. L’opposition écrite et motivée est notifiée et déposée dans les
conditions prévues par les articles L. 2231-5 et L. 2231-6 du code du travail.
Texte dont l’extension est envisagée :
Accord du 2 juin 2023.
Dépôt :
Direction générale du travail au ministère du travail, du plein emploi et de l’insertion.
Objet :
Prime de vacances.
Signataires :
Union des industries et métiers de la métallurgie du Grand Hainaut.
Organisations syndicales de salariés intéressées rattachées à la CGT-FO, à la CFDT, à la CFTC et à la CFE-
CGC.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 141 sur 186
CONVENTIONS COLLECTIVES
Avis relatif à l’extension d’un accord conclu dans le cadre de la convention collective
de la transformation des métaux de la région de Maubeuge
NOR : MTRT2319900V
En application de l’article L. 2261-15 du code du travail, le ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion
envisage de prendre un arrêté tendant à rendre obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salariés entrant
dans son champ d’application, les stipulations de l’accord ci-après indiqué.
Cet accord pourra être consulté en direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités.
Dans un délai de quinze jours, les organisations et toute personne intéressée sont priées de faire connaître leurs
observations et avis au sujet de la généralisation envisagée.
Leurs communications devront être adressées au ministère du travail, du plein emploi et de l’insertion (DGT,
bureau DS1), 39-43, quai André-Citroën, 75902 Paris Cedex 15.
Dans un délai d’un mois, les organisations professionnelles d’employeurs reconnues représentatives au niveau
de l’accord peuvent s’opposer à son extension. L’opposition écrite et motivée est notifiée et déposée dans les
conditions prévues par les articles L. 2231-5 et L. 2231-6 du code du travail.
Texte dont l’extension est envisagée :
Accord du 12 avril 2023.
Dépôt :
Direction générale du travail au ministère du travail, du plein emploi et de l’insertion.
Objet :
Prime de vacances.
Signataires :
Union des industries et métiers de la métallurgie du Grand Hainaut.
Organisations syndicales de salariés intéressées rattachées à la CGT-FO, à la CFDT, à la CFTC et à la CFE-
CGC.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 142 sur 186
CONVENTIONS COLLECTIVES
En application de l’article L. 2261-15 du code du travail, le ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion
envisage de prendre un arrêté tendant à rendre obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salariés entrant
dans leur champ d’application, les stipulations des avenants ci-après indiqués.
Ces avenants pourront être consultés en direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des
solidarités.
Dans un délai de quinze jours, les organisations et toute personne intéressée sont priées de faire connaître leurs
observations et avis au sujet de la généralisation envisagée.
Leurs communications devront être adressées au ministère du travail, du plein emploi et de l’insertion (DGT,
bureau DS1), 39-43, quai André-Citroën, 75902 Paris Cedex 15.
Dans un délai d’un mois, les organisations professionnelles d’employeurs reconnues représentatives au niveau
des avenants peuvent s’opposer à leur extension. L’opposition écrite et motivée est notifiée et déposée dans les
conditions prévues par les articles L. 2231-5 et L. 2231-6 du code du travail.
Textes dont l’extension est envisagée :
2 avenants du 7 juin 2023.
Dépôt :
Direction générale du travail au ministère du travail, du plein emploi et de l’insertion.
Objet :
– Valeur du point et prime de panier.
– Rémunérations annuelles hiérarchiques garanties (RAHG).
Signataires :
UIMM Grand Hainaut.
Organisations syndicales de salariés intéressées rattachées à la CFTC, à la CFE-CGC et à la CGT-FO.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 143 sur 186
CONVENTIONS COLLECTIVES
Arrêté du 20 juillet 2023 portant extension d’un avenant à la convention collective concernant
le personnel des entreprises forestières, sylvicoles et scieries agricoles du Centre-Val de Loire
NOR : AGRS2319784A
concernant le personnel des entreprises forestières, sylvicoles et scieries agricoles du Centre-Val de Loire sont
rendues obligatoires pour tous les employeurs et tous les salariés compris dans le champ d’application
professionnel et territorial de ladite convention.
Art. 2. – L’extension des effets et sanctions de l’avenant visé à l’article 1er est applicable à compter de la date
de publication du présent arrêté pour la durée restant à courir et aux conditions prévues par ledit avenant.
Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 20 juillet 2023.
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur du travail
et de la protection sociale,
O. CUNIN
Nota. – Le texte de l’avenant susvisé a été publié au Bulletin officiel des conventions collectives (agriculture) no 2023/27
disponible sur le site https://www.legifrance.gouv.fr/liste/bocc.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 144 sur 186
Conseil constitutionnel
Décision no 2023-302 L du 20 juillet 2023
NOR : CSCX2320514S
l’article 60 de la loi no 2002-1576 du 30 décembre 2002 de finances rectificative pour 2002, le deuxième alinéa du
même article et les mots : « interministérielle de coordination des contrôles » figurant à son dernier alinéa ont un
caractère réglementaire.
Art. 2. – Cette décision sera notifiée à la Première ministre et publiée au Journal officiel de la République
française.
Jugé par le Conseil constitutionnel dans sa séance du 20 juillet 2023, où siégeaient : M. Laurent FABIUS,
Président, Mme Jacqueline GOURAULT, M. Alain JUPPÉ, Mmes Corinne LUQUIENS, Véronique MALBEC,
MM. Jacques MÉZARD, François PILLET, Michel PINAULT et François SÉNERS.
Rendu public le 20 juillet 2023.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 145 sur 186
Conseil constitutionnel
Décision no 2023-6269 AN/QPC du 20 juillet 2023
NOR : CSCX2320518S
(AN, FRANÇAIS ÉTABLIS HORS DE FRANCE [8e CIRC.], MME YAEL LERER)
Le Conseil constitutionnel a été saisi le 26 avril 2023 d’une question prioritaire de constitutionnalité posée par
Mme Yael LERER. Elle a été enregistrée au secrétariat général du Conseil constitutionnel sous le no 2023-6269
AN/QPC. Elle est relative à la conformité aux droits et libertés que la Constitution garantit de l’article L. 125 du
code électoral et du tableau no 1 ter annexé à ce même code, ainsi que de l’article 3 de l’ordonnance no 2009-935
du 29 juillet 2009 portant répartition des sièges et délimitation des circonscriptions pour l’élection des députés.
Elle a été posée à l’occasion de la requête présentée par Mme LERER, candidate à l’élection qui s’est déroulée
dans la 8e circonscription des Français établis hors de France, tendant à l’annulation des opérations électorales
auxquelles il a été procédé les 2 et 16 avril 2023 en vue de la désignation d’un député à l’Assemblée nationale.
Cette requête a été enregistrée au secrétariat général du Conseil constitutionnel, le 26 avril 2023, sous le
no 2023-6269 AN.
Au vu des textes suivants :
– la Constitution, notamment son article 59 ;
– l’ordonnance no 58-1067 du 7 novembre 1958 portant loi organique sur le Conseil constitutionnel, notamment
le deuxième alinéa de son article 38 ;
– la loi no 2009-39 du 13 janvier 2009 relative à la commission prévue à l’article 25 de la Constitution et à
l’élection des députés, ensemble la décision du Conseil constitutionnel no 2008-573 DC du 8 janvier 2009 ;
– l’ordonnance no 2009-935 du 29 juillet 2009 portant répartition des sièges et délimitation des circonscriptions
pour l’élection des députés, ratifiée par l’article unique de la loi no 2010-165 du 23 février 2010 ratifiant
l’ordonnance no 2009-935 du 29 juillet 2009 portant répartition des sièges et délimitation des circonscriptions
pour l’élection des députés, ensemble la décision du Conseil constitutionnel no 2010-602 DC du
18 février 2010 ;
– le règlement applicable à la procédure suivie devant le Conseil constitutionnel pour le contentieux de
l’élection des députés et des sénateurs, notamment son article 16-1 ;
Et après avoir entendu le rapporteur ;
Le Conseil constitutionnel s’est fondé sur ce qui suit :
1. A l’appui de sa requête dirigée contre le scrutin qui s’est déroulé les 2 et 16 avril 2023 dans la
8e circonscription des Français établis hors de France, la requérante fait valoir que le périmètre de cette
circonscription ne serait pas suffisamment déterminé du fait de l’imprécision des dispositions du tableau no 1 ter
annexé au code électoral en application de l’article L. 125 du même code et dont certaines modalités d’application
sont fixées par l’article 3 de l’ordonnance du 29 juillet 2009 mentionnée ci-dessus. Il en résulterait, selon elle, une
méconnaissance du droit de suffrage et des exigences découlant du quatorzième alinéa du Préambule de la
Constitution de 1946.
2. Selon l’article 16-1 du règlement mentionné ci-dessus, « Lorsqu’une question prioritaire de constitutionna
lité est soulevée à l’occasion d’une procédure en cours devant lui, le Conseil constitutionnel procède selon les
dispositions du règlement intérieur sur la procédure suivie devant le Conseil constitutionnel pour les questions
prioritaires de constitutionnalité. - Le Conseil peut toutefois, par décision motivée, rejeter sans instruction
contradictoire préalable les questions prioritaires de constitutionnalité qui ne réunissent pas les conditions
prévues par la seconde phrase du troisième alinéa de l’article 23-5 de l’ordonnance du 7 novembre 1958 ».
3. Pour satisfaire aux conditions prévues par la seconde phrase du troisième alinéa de l’article 23-5 de
l’ordonnance du 7 novembre 1958, la question prioritaire de constitutionnalité doit contester une disposition
législative applicable au litige ou à la procédure et qui n’a pas déjà été déclarée conforme à la Constitution dans les
motifs et le dispositif d’une décision du Conseil constitutionnel, sauf changement des circonstances. En outre, la
question doit être nouvelle ou présenter un caractère sérieux.
4. L’article L. 125 du code électoral, dans sa rédaction résultant de la loi du 13 janvier 2009 mentionnée ci-
dessus, prévoit :
« Les circonscriptions sont déterminées conformément aux tableaux no 1 pour les départements, no 1 bis pour la
Nouvelle-Calédonie et les collectivités d’outre-mer régies par l’article 74 de la Constitution et no 1 ter pour les
Français établis hors de France annexés au présent code ».
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 145 sur 186
5. Le tableau no 1 ter annexé au code électoral, dans sa rédaction issue de l’ordonnance du 29 juillet 2009,
prévoit :
«
CIRCONSCRIPTION COMPOSITION
1re circonscription Etats-Unis : 1re circonscription : circonscriptions consulaires d’Atlanta, Boston, Miami, New York, Washington.
Etats-Unis : 2e circonscription : circonscription consulaire de Chicago.
Etats-Unis : 3e circonscription : circonscriptions consulaires de Houston, La Nouvelle-Orléans.
Etats-Unis : 4e circonscription : circonscriptions consulaires de Los Angeles, San Francisco.
CIRCONSCRIPTION COMPOSITION
».
6. L’article 3 de l’ordonnance du 29 juillet 2009 prévoit :
« Les limites des cantons, des communes, des arrondissements et quartiers municipaux et des circonscriptions
électorales relatives à l’Assemblée des Français de l’étranger auxquels se réfèrent les tableaux annexés à la
présente ordonnance sont celles qui résultent des dispositions en vigueur à la date de sa publication ».
7. Le Conseil constitutionnel a spécialement examiné ces dispositions, dans ces rédactions, dans ses décisions
du 8 janvier 2009 et du 18 février 2010 mentionnées ci-dessus. Il les a déclarées conformes à la Constitution dans
les motifs et le dispositif de ces décisions. En l’absence de changement des circonstances, la question soulevée doit
donc être rejetée.
Le Conseil constitutionnel décide :
Art. 1 . – La question prioritaire de constitutionnalité est rejetée.
er
Art. 2. – Cette décision sera publiée au Journal officiel de la République française et notifiée dans les
conditions prévues à l’article 18 du règlement applicable à la procédure suivie devant le Conseil constitutionnel
pour le contentieux de l’élection des députés et des sénateurs.
Jugé par le Conseil constitutionnel dans sa séance du 20 juillet 2023, où siégeaient : M. Laurent FABIUS,
Président, Mme Jacqueline GOURAULT, M. Alain JUPPÉ, Mmes Corinne LUQUIENS, Véronique MALBEC,
MM. Jacques MÉZARD, François PILLET, Michel PINAULT et François SÉNERS.
Rendu public le 20 juillet 2023.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 146 sur 186
Conseil d’Etat
Avis no 474865 du 12 juillet 2023
NOR : CETX2319959V
la décision ne peut exercer de recours juridictionnel au-delà d’un délai raisonnable. En règle générale et sauf
circonstances particulières, dont se prévaudrait le requérant, ce délai ne saurait, sous réserve de l’exercice de
recours administratifs pour lesquels les textes prévoient des délais particuliers, excéder un an à compter de la date à
laquelle une décision expresse lui a été notifiée ou de la date à laquelle il est établi qu’il en a eu connaissance.
4. La présentation, dans le délai imparti pour introduire un recours contentieux contre une décision
administrative, d’un recours administratif, gracieux ou hiérarchique, contre cette décision a pour effet
d’interrompre ce délai. Il en va notamment ainsi lorsque, faute de respect de l’obligation d’informer l’intéressé
sur les voies et délais de recours, le délai dont dispose le destinataire de la décision pour exercer le recours
juridictionnel est le délai découlant de la règle énoncée au point 3. Lorsque le recours administratif fait l’objet
d’une décision explicite de rejet, un nouveau délai de recours commence à courir à compter de la date de
notification de cette décision. Si la notification de la décision de rejet du recours administratif n’est pas elle-même
assortie d’une information sur les voies et délais de recours, l’intéressé dispose de nouveau, à compter de cette
notification, du délai découlant de la règle énoncée au point 3 pour saisir le juge. En cas de silence gardé par
l’administration sur le recours administratif, le délai de recours contentieux de droit commun contre la décision
administrative contestée recommence à courir dès la naissance d’une décision implicite de rejet du recours
administratif lorsque l’autorité administrative a accusé réception de ce dernier recours et que l’accusé de réception
comporte les indications prévues à l’article R. 112-5 du code des relations entre le public et l’administration. A
défaut, l’intéressé dispose, pour introduire son recours contentieux contre la décision administrative qu’il conteste,
à compter du jour où il a eu connaissance de la décision implicite de rejet de son recours administratif, du délai
raisonnable découlant de la règle énoncée au point 3.
Sur la deuxième question :
5. Selon le premier alinéa de l’article 7 de la loi du 10 juillet 1991 relative à l’aide juridique : « L’aide
juridictionnelle est accordée à la personne dont l’action n’apparaît pas, manifestement, irrecevable (…) ».
L’article 43 du décret du 28 décembre 2020 portant application de cette loi et relatif à l’aide juridictionnelle et à
l’aide à l’intervention de l’avocat dans les procédures non juridictionnelles dispose que : « Sans préjudice de
l’application de l’article 9-4 de la loi du 10 juillet 1991 susvisée et du II de l’article 44 du présent décret,
lorsqu’une action en justice ou un recours doit être intenté avant l’expiration d’un délai devant les juridictions de
première instance ou d’appel, l’action ou le recours est réputé avoir été intenté dans le délai si la demande d’aide
juridictionnelle s’y rapportant est adressée ou déposée au bureau d’aide juridictionnelle avant l’expiration dudit
délai et si la demande en justice ou le recours est introduit dans un nouveau délai de même durée à compter : / 1o
De la notification de la décision d’admission provisoire ; / 2o De la notification de la décision constatant la
caducité de la demande ; / 3o De la date à laquelle le demandeur de l’aide juridictionnelle ne peut plus contester la
décision d’admission ou de rejet de sa demande en application du premier alinéa de l’article 69 et de l’article 70
ou, en cas de recours de ce demandeur, de la date à laquelle la décision relative à ce recours lui a été notifié ; /
4o Ou, en cas d’admission, de la date, si elle est plus tardive, à laquelle un auxiliaire de justice a été désigné (…) ».
6. Il résulte de ces dispositions que lorsque, faute de respect de l’obligation d’informer le destinataire d’une
décision administrative sur les voies et délais de recours, le délai dont dispose celui-ci pour exercer un recours
juridictionnel contre cette décision est le délai découlant de la règle énoncée au point 3, une demande d’aide
juridictionnelle formée avant l’expiration de ce délai en vue de l’exercice de ce recours a pour effet de
l’interrompre. Le délai de recours contentieux recommence à courir à compter de l’expiration d’un délai de quinze
jours après la notification à l’intéressé de la décision se prononçant sur sa demande d’aide juridictionnelle ou, si
elle est plus tardive, à compter de la date de désignation de l’auxiliaire de justice au titre de l’aide juridictionnelle.
En cas d’admission à l’aide juridictionnelle, ce délai est celui, en principe de deux mois, imparti par le code de
justice administrative pour contester la décision administrative. Lorsque, en revanche, le bénéfice de l’aide
juridictionnelle a été refusé, l’intéressé dispose, pour introduire un recours contentieux contre la décision qu’il
conteste, du délai découlant de la règle énoncée au point 3.
Sur la troisième question :
7. Il découle de la réponse apportée aux deux premières questions qu’il n’y a pas lieu de répondre à la troisième.
8. Le présent avis sera notifié au tribunal administratif de Lyon et à M. M…
Il sera publié au Journal officiel de la République française.
Délibéré à l’issue de la séance du 5 juillet 2023 où siégeaient : M. Rémy Schwartz, président adjoint de la
section du contentieux, présidant ; M. Pierre Collin, M. Stéphane Verclytte, présidents de chambre ; M. Jonathan
Bosredon, M. Hervé Cassagnabère, M. Christian Fournier, M. Frédéric Gueudar Delahaye, Mme Françoise Tomé,
conseillers d’Etat et M. Benjamin Duca-Deneuve, auditeur-rapporteur.
Rendu le 12 juillet 2023.
Le président,
R. SCHWARTZ
Le rapporteur,
B. DUCA-DENEUVE
La secrétaire,
M. MÉAULLE
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 147 sur 186
(75116), 6, rue Léo-Delibes, est agréée pour pratiquer en France les opérations suivantes mentionnées à
l’article R. 321-5-1 du code précité :
– 1 : non vie.
Art. 2. – La présente décision sera publiée au Journal officiel de la République française.
Pour le sous-collège sectoriel de l’assurance :
Le président,
J.-P. FAUGÈRE
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 148 sur 186
l’audiovisuel de Marseille pour une durée de quatre ans à compter du 12 juillet 2023.
Art. 2. – La présente décision sera publiée au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 12 juillet 2023.
Pour l’Autorité de régulation
de la communication audiovisuelle et numérique :
Le président,
R.-O. MAISTRE
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 150 sur 186
reconductibles pour une durée de cinq ans, hors appel aux candidatures.
Art. 2. – A défaut d’accord sur les termes des conventions entre l’Autorité de régulation de la communication
audiovisuelle et numérique et les titulaires respectifs au plus tard le 26 février 2024, les autorisations
correspondantes ne pourront pas être reconduites hors appel aux candidatures. Six mois avant la date d’expiration
de ces autorisations, l’Arcom se prononcera définitivement sur leur reconduction.
Art. 3. – La présente décision sera notifiée à l’ensemble des titulaires mentionnés en annexe et publiée au
Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 12 juillet 2023.
Pour l’Autorité de régulation
de la communication audiovisuelle et numérique :
Le président,
R.-O. MAISTRE
ANNEXE
Catégorie Titulaire Service Zone Fréquence
ANNEXE
2. Portée du référentiel
Ce référentiel a pour champ d’application l’ensemble des traitements susceptibles d’être mis en place en vue
d’assurer la réception et le traitement des alertes professionnelles.
Il s’applique en particulier aux traitements de signalements encadrés par des dispositions spécifiques du
droit français, tels que :
– un dispositif d’alerte interne relevant de l’article 17.II.2o de la loi Sapin 2 modifiée et permettant le recueil des
faits relatifs à « l’existence de conduites ou de situations contraires au code de conduite de la société » ;
– un dispositif d’alerte interne relevant des articles 6 et suivants de la même loi et permettant (sous certaines
conditions et limites) le recueil des faits tels qu’« un crime ou délit, une menace ou un préjudice pour l’intérêt
général, une violation, une violation supposée ou une tentative de dissimulation d’une violation : d’un
engagement international régulièrement ratifié ou approuvé par la France, d’un acte unilatéral d’une
organisation internationale pris sur le fondement d’un tel engagement, du droit de l’Union européenne, de la
loi ou du règlement » ;
Le référentiel s’applique également aux dispositifs d’alertes mis en place sans contrainte règlementaire par des
organismes, ou mis en œuvre pour se conformer à une obligation résultant du droit étranger, et dont le régime n’est
pas expressément encadré par des règles juridiques françaises.
Afin de couvrir l’ensemble de ces dispositifs, le référentiel adopte une définition large de ce qui constitue une
« alerte professionnelle » : il s’applique ainsi aux traitements automatisés des données permettant de recevoir,
traiter et conserver tout signalement effectué de bonne foi et qui révèle ou signale une violation de règles
juridiques (qu’elles soient françaises, européennes, internationales ou étrangères) ou éthiques.
Le référentiel a pour objectif de fournir aux organismes mettant en œuvre de tels traitements un outil d’aide à la
mise en conformité à la réglementation relative à la protection des données à caractère personnel.
Ce référentiel n’ayant pas de valeur contraignante, les organismes peuvent s’en écarter. Il leur appartient
néanmoins de justifier et de documenter ce besoin et les mesures mises en œuvre afin de garantir la conformité des
traitements à la réglementation en matière de protection des données à caractère personnel. Les traitements en
question doivent être inscrits dans le registre prévu à l’article 30 du RGPD (voir modèle de registre).
Il appartient, en tout état de cause, aux acteurs concernés de s’assurer qu’ils respectent les autres réglementations
qui peuvent par ailleurs trouver à s’appliquer (code de la fonction publique, code du commerce, code de l’action
sociale et des familles ainsi que des dispositions éventuellement applicables des droits étrangers, sous réserve de
leur compatibilité avec l’ordre public international, etc.).
Ce référentiel constitue également une aide à la réalisation d’une analyse d’impact relative à la protection
des données (AIPD).
Les organismes peuvent également se reporter aux outils méthodologiques proposés par la CNIL sur son site
web en vue de faciliter la mise en conformité des traitements mis en œuvre. Ils seront ainsi à même de définir les
mesures permettant d’assurer la nécessité et la proportionnalité de leurs traitements, de garantir les droits des
personnes et la maîtrise de leurs risques. L’organisme pourra également s’appuyer sur les lignes directrices de la
CNIL sur les AIPD. Si l’organisme en a désigné un, le délégué à la protection des données (DPD/DPO) devra être
consulté.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 152 sur 186
Afin de pouvoir invoquer ce fondement, le responsable du traitement s’assure de la réalisation des conditions
suivantes :
– l’obligation de mettre en œuvre un DAP résulte d’une source interne du droit français (par exemple, la loi
« Sapin 2 »), d’un engagement international signé et ratifié par la France, ou encore du droit dérivé des
organisations internationales et européennes dont la France fait partie ;
– l’organisme y est effectivement soumis au regard des critères retenus par la réglementation en question (par
exemple, le dépassement des seuils de taille des effectifs, du chiffre d’affaires, la réalisation des opérations
d’une certaine nature, etc.).
b) La réalisation de l’intérêt légitime poursuivi par l’organisme ou par le destinataire des données, sous
réserve de ne pas méconnaître l’intérêt ou les droits et libertés fondamentaux de la personne concernée.
Ce fondement juridique s’applique lorsque la mise en place d’un DAP ne résulte pas d’une obligation légale.
Il incombe à chaque responsable du traitement de s’assurer du choix de l’une et/ou de l’autre de ces bases, en
fonction des règles qui sont applicables à son entité.
Lorsqu’un DAP répond à une obligation légale précise (par exemple, celles résultant des articles 8 et/ou 17 de la
loi « Sapin II », de la loi « devoir de vigilance », etc.), tout en permettant le recueil d’alertes relatives à un
engagement volontaire de l’organisme (par exemple, prévues par un code éthique interne, ou par un texte législatif
auquel l’organisme n’est pas juridiquement soumis), il appartient au responsable du traitement de distinguer non
seulement ces finalités elles-mêmes (v. le no Erreur ! Source du renvoi introuvable.), mais également les bases
légales qui fondent chacune de celles-ci.
Les DAP mis en place par les organismes devraient permettre aux auteurs d’émettre leurs signalements de
manière anonyme.
Le DAP devrait, dans ce cas, permettre une poursuite des échanges avec l’auteur de l’alerte tout en lui
conservant le bénéfice de l’anonymat (il est par exemple envisageable de lui demander de fournir une adresse
électronique qui ne permette pas son identification ou l’adresse d’une boîte postale).
Sauf obligation légale contraire ou consentement de l’auteur du signalement, les organismes doivent s’abstenir
de toute tentative de réidentification d’un lanceur d’alerte qui a souhaité émettre un signalement de manière
anonyme.
Par application des principes de protection de vie privée par défaut et de minimisation des données par défaut, il
est vivement recommandé aux entreprises de ne pas avoir recours à des procédés techniques rendant possible la
réidentification des auteurs des signalements anonymes (dépôt des cookies et des pisteurs sur le terminal de
l’utilisateur, collecte et recoupement des informations telles que les adresses IP, les paramètres de configuration du
terminal, etc.).
suites à donner au signalement, la communication éventuelle avec les différentes personnes concernées par l’alerte,
des personnes susceptibles de fournir des informations pertinentes, ainsi qu’avec des autorités externes) à une
entité tierce.
Exemple des DAP spécifiques :
Les limites imposées à l’externalisation du traitement des alertes par les articles 6 et suivants de la loi Sapin 2
modifiée ne concernent que la gestion des « alertes internes » mentionnées par ce texte.
Les autres DAP (telles que les alertes anti-corruption de l’article 17 de la loi Sapin 2, par exemple) ne sont pas
concernées par cette règlementation. Les organismes publics comme privés peuvent y avoir recours sans conditions
particulières de taille des effectifs ou de nature des fonctions déléguées.
Exemple des DAP uniques :
Les organismes qui souhaitent mettre en place un DAP unique permettant de recevoir et traiter des alertes
relevant des régimes différents, devraient respecter les conditions d’externalisation et/ou de mise en commun des
ressources qui s’appliquent aux alertes internes de droit commun (v. ci-dessus).
7. Durées de conservation
Conformément à l’article 5-1-e du RGPD, les données à caractère personnel ne doivent être conservées sous une
forme permettant l’identification des personnes que le temps strictement nécessaire à la réalisation des finalités
poursuivies.
Les informations relatives à la durée de conservation de données ou, lorsque ce n’est pas possible, les critères
utilisés pour déterminer cette durée, doivent être communiquées aux personnes concernées.
Dans le cas des signalements effectués en ligne, via un portail ou une application dédiée, cette information peut
notamment prendre forme d’un affichage d’une page ou d’un bloc de texte, préalablement à l’étape de la saisine des
informations relatives à l’alerte. Le responsable de traitement peut subordonner l’accès à la réalisation d’une action
(par exemple, le fait de cocher une case) indiquant que l’auteur de l’alerte a pris connaissance de ces informations.
Lorsque le signalement est effectué d’une autre manière (par voie postale, par courrier électronique, par
visioconférence, oralement, etc.), ces informations sont communiquées à l’intéressé dans les meilleurs délais et au
plus tard au moment de l’envoi de l’accusé de réception de l’alerte.
Lorsqu’une alerte est émise, un accusé de réception de celle-ci doit être fourni au lanceur d’alerte, quel que soit
le régime applicable au signalement (5), pour permettre à celui-ci de bénéficier, le cas échéant, d’un régime de
protection spécifique. Cet accusé de réception devrait être horodaté et récapituler l’ensemble des informations et, le
cas échéant, des pièces jointes communiquées dans le cadre du signalement. La remise de ce récépissé à l’auteur de
l’alerte ne doit pas être subordonnée à la production d’informations identifiantes (adresse électronique identifiante
ou postale, etc.) lorsque la personne souhaite conserver son anonymat, mais seulement d’une information de
contact lui permettant de délivrer l’accusé de réception.
Par ailleurs, la loi Sapin 2 modifiée ainsi que son décret d’application créent pour les auteurs des signalements le
droit d’être informés sur les mesures envisagées ou prises pour évaluer l’exactitude des allégations et, le cas
échéant, remédier à l’objet du signalement ainsi que sur les motifs de ces dernières (6). Cette information doit
être effectuée par écrit. Sa délivrance ne peut pas être subordonnée à la production d’informations identifiantes de
l’auteur du signalement : seul un moyen de contacter le lanceur d’alerte est nécessaire.
En revanche, lorsqu’un organisme se dote d’un DAP sur une base purement volontaire, le droit d’opposition peut
être exercé. Les personnes concernées devront être informées de son existence et le responsable du traitement devra
veiller à en assurer le respect. Il est toutefois à noter que lorsqu’il existe, l’exercice de ce droit n’est pas
automatique : la personne qui s’en prévaut doit caractériser l’existence de « raisons tenant à sa situation
particulière ».
S’agissant de personne dont les données sont mentionnées dans l’alerte ou apparaissent durant son instruction, le
droit d’opposition peut être exercé, mais le responsable du traitement peut refuser d’y faire droit si :
– il existe des motifs légitimes et impérieux qui prévalent sur les intérêts et les droits et intérêts de la personne
concernée ou ;
– le traitement est nécessaire pour la constatation, l’exercice ou la défense de droits en justice.
Or, les faits susceptibles de faire l’objet d’un signalement sont par leur nature même liés à la constatation,
l’exercice et la défense des droits (notamment ceux des victimes ou responsables présumés des faits signalés, ou
encore ceux de l’organisme, si sa responsabilité civile ou pénale peut être engagée, ou encore si l’alerte n’a pas été
faite de bonne foi mais avait pour l’intention de nuire à la bonne marche de l’organisme).
Dans ces conditions, il appartient aux organismes concernés d’examiner chaque demande d’opposition, quelle
que soit la qualité de la personne qui entend s’en prévaloir (l’auteur du signalement, la personne visée, les
personnes ayant été contactées dans le cadre des vérifications, les personnes protégées par ricochet, etc.) en tenant
compte de ces critères.
10. Sécurité
L’organisme doit prendre toutes les précautions utiles au regard des risques présentés par son traitement
pour préserver la sécurité des données à caractère personnel et, notamment au moment de leur collecte, durant leur
transmission et leur conservation, empêcher qu’elles soient déformées, endommagées ou que des tiers non
autorisés y aient accès.
En particulier, dans le contexte spécifique du présent référentiel, soit l’organisme adopte les mesures
suivantes, soit il justifie de leur équivalence ou du fait de ne pas avoir besoin ou pouvoir y recourir :
Catégories Mesures
Adopter une politique de mot de passe utilisateur conforme aux recommandations de la CNIL
Authentifier les utilisateurs
Obliger l’utilisateur à changer son mot de passe attribué automatiquement ou par un administrateur
Prévoir les procédures et les responsabilités internes pour la gestion des incidents, dont la procédure de notification aux
régulateurs des notifications de violation de données personnelles
Sécuriser les postes de travail Prévoir une procédure de verrouillage automatique de session
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 152 sur 186
Catégories Mesures
Sécuriser l’informatique mobile Faire des sauvegardes ou des synchronisations régulières des données
Limiter l’accès aux outils et interfaces d’administration aux seules personnes habilitées
Sécuriser les serveurs Installer sans délai les mises à jour critiques
Vérifier qu’aucun mot de passe ou donnée personnelle n’est transmis dans les URL
Sécuriser les sites web
Contrôler que les entrées des utilisateurs correspondent à ce qui est attendu
Pour ce faire, le responsable de traitement pourra utilement se référer au guide de la sécurité des données
personnelles.
(1) Pour une liste plus détaillée de dispositifs d’alerte relevant des régimes spécifiques, consulter rapport d’information
no 4325 déposé à l’Assemblée nationale par MM. les députés Rapahël GAUVAIN et Olivier MARLEIX, sur l’évaluation de
l’impact de la loi no 2016-1691 du 9 décembre 2016 relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation
de la vie économique, dite « loi Sapin 2 » (sp. p. 132, « 2. L’existence de nombreux statuts de protection »). Rapport disponible
en ligne à l’adresse : https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/rapports/cion_lois/l15b4325_rapport-information.pdf.
(2) Par exception, l’article 8.I.B.4o de la loi Sapin 2 modifiée prévoit que « Les communes et leurs établissements publics
membres d’un centre de gestion de la fonction publique territoriale peuvent confier à celui-ci le recueil et le traitement des
signalements internes dans les conditions prévues à l’article L. 452-43-1 du code général de la fonction publique, quel que soit
le nombre de leurs agents. »
(3) Article 9.I de la loi Sapin 2 modifiée ainsi que l’articles 6 du décret no 2022-1284 du 3 octobre 2022 relatif aux procédures
de recueil et de traitement des signalements émis par les lanceurs d’alerte et fixant la liste des autorités externes instituées par la
loi no 2022-401 du 21 mars 2022 visant à améliorer la protection des lanceurs d’alerte.
(4) Article 9.III de la loi Sapin 2 modifiée.
(5) L’ensemble des organismes souhaitant bénéficier de la présomption de conformité résultant du respect de ce référentiel,
sont concernées par cette exigence, y compris pour les DAP non soumis à l’article 4.II du décret no 2022-1284 du 3 octobre 2022
relatif aux procédures de recueil et de traitement des signalements émis par les lanceurs d’alerte et fixant la liste des autorités
externes instituées par la loi no 2022-401 du 21 mars 2022 visant à améliorer la protection des lanceurs d’alerte.
(6) Article 4.III du décret no 2022-1284 du 3 octobre 2022 relatif aux procédures de recueil et de traitement des signalements
émis par les lanceurs d’alerte et fixant la liste des autorités externes instituées par la loi no 2022-401 du 21 mars 2022 visant à
améliorer la protection des lanceurs d’alerte.
(7) https://www.cnil.fr/fr/droit-dacces-guichet-unique-violation-de-donnees-le-cepd-publie-de-nouvelles-lignes-directrices.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 153 sur 186
Informations parlementaires
ASSEMBLÉE NATIONALE
Session extraordinaire de 2022-2023
ORDRE DU JOUR
NOR : INPA2320543X
Informations parlementaires
ASSEMBLÉE NATIONALE
Session extraordinaire de 2022-2023
NOR : INPA2320534X
1. Composition
Modifications à la composition des commissions
DÉMISSIONS
M. Philippe Vigier
NOMINATIONS
M. Maxime Laisney
Affaires économiques
M. Matthias Tavel
M. Nicolas Turquois
Affaires sociales
M. Philippe Vigier
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 155 sur 186
Thiébaut, M. Nicolas Thierry, Mme Huguette Tiegna, M. David Valence, Mme Anne-Cécile Violland, M. Hubert
Wulfranc, M. Jean-Marc Zulesi
Excusés. - Mme Lisa Belluco, M. Aymeric Caron, M. Jean-Victor Castor, M. Mickaël Cosson, Mme Catherine
Couturier, Mme Nathalie Da Conceicao Carvalho, Mme Sandrine Le Feur, M. Marcellin Nadeau, M. Hubert Ott,
Mme Claire Pitollat, M. Loïc Prud’homme, M. Jean-Pierre Taite
Assistaient également à la réunion. - M. Yannick Haury, M. Jean-Philippe Nilor, M. Dominique Potier
Délégation de l’Assemblée nationale aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et
les femmes :
Réunion du mercredi 19 juillet 2023 à 17 h 05 :
Présents. - Mme Marie-Noëlle Battistel, Mme Céline Calvez, Mme Mireille Clapot, Mme Sandrine Josso,
Mme Élise Leboucher, Mme Graziella Melchior, Mme Sophie Panonacle, Mme Véronique Riotton, Mme Ersilia
Soudais
Excusés. - Mme Agnès Carel, Mme Julie Delpech
Mission d’évaluation et de contrôle des lois de financement de la sécurité sociale :
Réunion du mercredi 19 juillet 2023 à 15 h 15 :
Présents. - M. Éric Alauzet, M. Jérôme Guedj, Mme Monique Iborra, M. Didier Martin, M. Yannick Neuder
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 156 sur 186
Informations parlementaires
ASSEMBLÉE NATIONALE
Session extraordinaire de 2022-2023
DOCUMENTS ET PUBLICATIONS
NOR : INPA2320546X
Documents parlementaires
Dépôt du jeudi 20 juillet 2023
Dépôt de propositions de loi
Mme la Présidente de l’Assemblée nationale a reçu, le 20 juillet 2023, de MM. Éric Ciotti, Olivier Marleix,
Mme Annie Genevard et plusieurs de leurs collègues, une proposition de loi visant à responsabiliser les parents des
enfants délinquants et absentéistes.
Cette proposition de loi, no 1550, est renvoyée à la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de
l’administration générale de la République, en application de l’article 83 du règlement.
Mme la Présidente de l’Assemblée nationale a reçu, le 20 juillet 2023, de Mme Eva Sas et plusieurs de ses
collègues, une proposition de loi visant à améliorer le partage de la valeur au profit des salariés.
Cette proposition de loi, no 1551, est renvoyée à la commission des affaires sociales, en application de
l’article 83 du règlement.
Mme la Présidente de l’Assemblée nationale a reçu, le 20 juillet 2023, de M. Marc Le Fur et plusieurs de ses
collègues, une proposition de loi visant à exclure les heures supplémentaires du calcul du revenu fiscal de
référence.
Cette proposition de loi, no 1552, est renvoyée à la commission des finances, de l’économie générale et du
contrôle budgétaire, en application de l’article 83 du règlement.
Mme la Présidente de l’Assemblée nationale a reçu, le 20 juillet 2023, de Mme Mathilde Panot et plusieurs de
ses collègues, une proposition de loi visant à abroger l’article L. 435-1 du code de la sécurité intérieure.
Cette proposition de loi, no 1553, est renvoyée à la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de
l’administration générale de la République, en application de l’article 83 du règlement.
Mme la Présidente de l’Assemblée nationale a reçu, le 20 juillet 2023, de M. Nicolas Forissier et plusieurs de ses
collègues, une proposition de loi visant à valoriser l’engagement des sapeurs-pompiers volontaires.
Cette proposition de loi, no 1554, est renvoyée à la commission des affaires sociales, en application de
l’article 83 du règlement.
Mme la Présidente de l’Assemblée nationale a reçu, le 20 juillet 2023, de M. Romain Daubié, une proposition de
loi portant réforme du régime du cumul emploi retraite plafonné des fonctionnaires retraités.
Cette proposition de loi, no 1555, est renvoyée à la commission des affaires sociales, en application de
l’article 83 du règlement.
Mme la Présidente de l’Assemblée nationale a reçu, le 20 juillet 2023, de M. Inaki Echaniz et plusieurs de ses
collègues, une proposition de loi pour une meilleure reconnaissance des pupilles de la Nation et de la République.
Cette proposition de loi, no 1556, est renvoyée à la commission de la défense nationale et des forces armées, en
application de l’article 83 du règlement.
Mme la Présidente de l’Assemblée nationale a reçu, le 20 juillet 2023, de M. Hubert Brigand et plusieurs de ses
collègues, une proposition de loi visant à créer des zones de protection renforcée contre les loups.
Cette proposition de loi, no 1557, est renvoyée à la commission du développement durable et de l’aménagement
du territoire, en application de l’article 83 du règlement.
Mme la Présidente de l’Assemblée nationale a reçu, le 20 juillet 2023, de Mme Emmanuelle Ménard, une
proposition de loi relative à l’interdiction du hijab dans la pratique du sport.
Cette proposition de loi, no 1558, est renvoyée à la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de
l’administration générale de la République, en application de l’article 83 du règlement.
Mme la Présidente de l’Assemblée nationale a reçu, le 20 juillet 2023, de M. Jean-Louis Thiériot et plusieurs de
ses collègues, une proposition de loi visant à assurer l’effectivité de la sanction pénale par le rétablissement des
peines planchers pour les récidivistes.
Cette proposition de loi, no 1559, est renvoyée à la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de
l’administration générale de la République, en application de l’article 83 du règlement.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 156 sur 186
Cette proposition de loi, no 1573, est renvoyée à la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de
l’administration générale de la République, en application de l’article 83 du règlement.
Mme la Présidente de l’Assemblée nationale a reçu, le 20 juillet 2023, de M. Christophe Blanchet, une
proposition de loi visant à harmoniser les prérogatives des officiers de police judiciaire avec celles des agents des
douanes.
Cette proposition de loi, no 1574, est renvoyée à la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de
l’administration générale de la République, en application de l’article 83 du règlement.
Mme la Présidente de l’Assemblée nationale a reçu, le 20 juillet 2023, de Mme Christine Engrand et plusieurs de
ses collègues, une proposition de loi visant à pérenniser, promouvoir et développer la profession d’accueillant
familial.
Cette proposition de loi, no 1575, est renvoyée à la commission des affaires sociales, en application de
l’article 83 du règlement.
Mme la Présidente de l’Assemblée nationale a reçu, le 20 juillet 2023, de M. Elie Califer, une proposition de loi
visant à reconnaître les responsabilités de l’Etat, à indemniser les victimes du chlordécone et à renforcer notre
arsenal juridique par la création d’un crime d’écocide.
Cette proposition de loi, no 1576, est renvoyée à la commission des affaires sociales, en application de
l’article 83 du règlement.
Mme la Présidente de l’Assemblée nationale a reçu, le 20 juillet 2023, de Mme Cécile Untermaier, une
proposition de loi relative au répertoire numérique des représentants d’intérêts.
Cette proposition de loi, no 1577, est renvoyée à la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de
l’administration générale de la République, en application de l’article 83 du règlement.
Mme la Présidente de l’Assemblée nationale a reçu, le 20 juillet 2023, de Mme Valérie Bazin-Malgras, une
proposition de loi visant à faciliter les démarches de réquisition militaire à l’occasion d’exercices de nos forces
armées.
Cette proposition de loi, no 1578, est renvoyée à la commission de la défense nationale et des forces armées, en
application de l’article 83 du règlement.
Mme la Présidente de l’Assemblée nationale a reçu, le 20 juillet 2023, de M. Guy Bricout et plusieurs de ses
collègues, une proposition de loi visant à simplifier le dialogue entre les citoyens et les administrations.
Cette proposition de loi, no 1579, est renvoyée à la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de
l’administration générale de la République, en application de l’article 83 du règlement.
Mme la Présidente de l’Assemblée nationale a reçu, le 20 juillet 2023, de M. Guy Bricout, une proposition de loi
visant à calculer le montant de la prestation compensatoire au moment de l’ordonnance de séparation et non plus le
jour du prononcé du jugement de divorce.
Cette proposition de loi, no 1580, est renvoyée à la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de
l’administration générale de la République, en application de l’article 83 du règlement.
Mme la Présidente de l’Assemblée nationale a reçu, le 20 juillet 2023, de M. Alexandre Sabatou, une proposition
de loi visant à faire passer la majoration fiscale pour les foyers à une part entière dès le deuxième enfant.
Cette proposition de loi, no 1581, est renvoyée à la commission des finances, de l’économie générale et du
contrôle budgétaire, en application de l’article 83 du règlement.
Mme la Présidente de l’Assemblée nationale a reçu, le 20 juillet 2023, de M. Hubert Wulfranc, une proposition
de loi relative aux modalités d’accès aux démarches administratives.
Cette proposition de loi, no 1582, est renvoyée à la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de
l’administration générale de la République, en application de l’article 83 du règlement.
Mme la Présidente de l’Assemblée nationale a reçu, le 20 juillet 2023, de M. Hubert Wulfranc et plusieurs de ses
collègues, une proposition de loi relative à l’application du droit de rétractation dans les foires et salons.
Cette proposition de loi, no 1583, est renvoyée à la commission des affaires économiques, en application de
l’article 83 du règlement.
Mme la Présidente de l’Assemblée nationale a reçu, le 20 juillet 2023, de M. Jean-Louis Thiériot, une
proposition de loi limitant la vente en ligne d’artifices de divertissement aux seuls détenteurs du certificat
d’artificier.
Cette proposition de loi, no 1584, est renvoyée à la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de
l’administration générale de la République, en application de l’article 83 du règlement.
Mme la Présidente de l’Assemblée nationale a reçu, le 20 juillet 2023, de M. Julien Odoul, une proposition de loi
visant à interdire le port de signes religieux et politiques ostensibles dans les compétitions et les événements
sportifs.
Cette proposition de loi, no 1585, est renvoyée à la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de
l’administration générale de la République, en application de l’article 83 du règlement.
Mme la Présidente de l’Assemblée nationale a reçu, le 20 juillet 2023, de M. Lionel Royer-Perreaut, une
proposition de loi visant à lutter contre la délinquance juvénile en responsabilisant les détenteurs de l’autorité
parentale.
Cette proposition de loi, no 1586, est renvoyée à la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de
l’administration générale de la République, en application de l’article 83 du règlement.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 156 sur 186
Mme la Présidente de l’Assemblée nationale a reçu, le 20 juillet 2023, de Mmes Mathilde Panot, Caroline Fiat et
plusieurs de leurs collègues, une proposition de loi visant à adapter le code du travail aux conséquences du
réchauffement climatique.
Cette proposition de loi, no 1587, est renvoyée à la commission des affaires sociales, en application de
l’article 83 du règlement.
Mme la Présidente de l’Assemblée nationale a reçu, le 20 juillet 2023, de M. Jimmy Pahun, une proposition de
loi de programmation polaire pour les années 2024 à 2030.
Cette proposition de loi, no 1588, est renvoyée à la commission des affaires culturelles et de l’éducation, en
application de l’article 83 du règlement.
Mme la Présidente de l’Assemblée nationale a reçu, le 20 juillet 2023, de Mme Anne-Laure Blin, une
proposition de loi visant à préserver l’avenir des musées privés français.
Cette proposition de loi, no 1589, est renvoyée à la commission des affaires culturelles et de l’éducation, en
application de l’article 83 du règlement.
Mme la Présidente de l’Assemblée nationale a reçu, le 20 juillet 2023, de M. Thibault Bazin, une proposition de
loi de programmation pour le développement des soins palliatifs et portant diverses mesures visant à en garantir
l’accès pour tous sur l’ensemble du territoire.
Cette proposition de loi, no 1590, est renvoyée à la commission des affaires sociales, en application de
l’article 83 du règlement.
Mme la Présidente de l’Assemblée nationale a reçu, le 20 juillet 2023, de M. Jean-Louis Thiériot, une
proposition de loi visant à suspendre les allocations familiales et prestations sociales aux parents des enfants
délinquants.
Cette proposition de loi, no 1591, est renvoyée à la commission des affaires sociales, en application de
l’article 83 du règlement.
Mme la Présidente de l’Assemblée nationale a reçu, le 20 juillet 2023, de M. Bruno Millienne, une proposition
de loi visant à mettre en place une visite médicale de contrôle à la conduite pour les conducteurs de soixante-quinze
ans et plus.
Cette proposition de loi, no 1592, est renvoyée à la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de
l’administration générale de la République, en application de l’article 83 du règlement.
Mme la Présidente de l’Assemblée nationale a reçu, le 20 juillet 2023, de M. Thomas Ménagé et plusieurs de ses
collègues, une proposition de loi visant à suspendre l’obligation de paiement en cas d’interruption de fourniture de
services de communications électroniques.
Cette proposition de loi, no 1593, est renvoyée à la commission des affaires économiques, en application de
l’article 83 du règlement.
Mme la Présidente de l’Assemblée nationale a reçu, le 20 juillet 2023, de M. Thomas Ménagé et plusieurs de ses
collègues, une proposition de loi visant à ajuster le tarif des péages autoroutiers lors de travaux.
Cette proposition de loi, no 1594, est renvoyée à la commission du développement durable et de l’aménagement
du territoire, en application de l’article 83 du règlement.
Mme la Présidente de l’Assemblée nationale a reçu, le 20 juillet 2023, de Mme Hélène Laporte et plusieurs de
ses collègues, une proposition de loi visant à abaisser à soixante-cinq ans l’âge ouvrant droit à une demi-part de
quotient familial pour les anciens combattants et veuves d’anciens combattants.
Cette proposition de loi, no 1595, est renvoyée à la commission des finances, de l’économie générale et du
contrôle budgétaire, en application de l’article 83 du règlement.
Mme la Présidente de l’Assemblée nationale a reçu, le 20 juillet 2023, de M. Pierre Morel-À-L’Huissier, une
proposition de loi visant à rendre le zonage de revitalisation rurale plus juste et mieux ciblé.
Cette proposition de loi, no 1596, est renvoyée à la commission du développement durable et de l’aménagement
du territoire, en application de l’article 83 du règlement.
Mme la Présidente de l’Assemblée nationale a reçu, le 20 juillet 2023, de M. Hendrik Davi et plusieurs de ses
collègues, une proposition de loi visant à limiter la pollution générée par l’activité des navires de croisière et des
yachts.
Cette proposition de loi, no 1597, est renvoyée à la commission du développement durable et de l’aménagement
du territoire, en application de l’article 83 du règlement.
Mme la Présidente de l’Assemblée nationale a reçu, le 20 juillet 2023, de M. Léo Walter et plusieurs de ses
collègues, une proposition de loi visant à assurer la continuité pédagogique et le remplacement effectif des
enseignants et personnels de vie scolaire.
Cette proposition de loi, no 1598, est renvoyée à la commission des affaires culturelles et de l’éducation, en
application de l’article 83 du règlement.
Mme la Présidente de l’Assemblée nationale a reçu, le 20 juillet 2023, de M. Sébastien Chenu, une proposition
de loi visant à supprimer le recours systématique à l’atténuation de responsabilité pour les mineurs.
Cette proposition de loi, no 1599, est renvoyée à la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de
l’administration générale de la République, en application de l’article 83 du règlement.
Mme la Présidente de l’Assemblée nationale a reçu, le 20 juillet 2023, de Mme Aurore Bergé, une proposition de
loi visant à condamner les auteurs de dégradations à la réparation directe des dégâts causés.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 156 sur 186
Cette proposition de loi, no 1600, est renvoyée à la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de
l’administration générale de la République, en application de l’article 83 du règlement.
Mme la Présidente de l’Assemblée nationale a reçu, le 20 juillet 2023, de M. Quentin Bataillon, une proposition
de loi visant à soutenir l’engagement bénévole et simplifier la vie associative.
Cette proposition de loi, no 1601, est renvoyée à la commission des affaires culturelles et de l’éducation, en
application de l’article 83 du règlement.
Mme la Présidente de l’Assemblée nationale a reçu, le 20 juillet 2023, de Mme Nicole Le Peih, une proposition
de loi visant à adapter le droit de la responsabilité civile aux enjeux actuels.
Cette proposition de loi, no 1602, est renvoyée à la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de
l’administration générale de la République, en application de l’article 83 du règlement.
Mme la Présidente de l’Assemblée nationale a reçu, le 20 juillet 2023, de M. Bertrand Pancher, une proposition
de loi visant à allonger le congé minimum de deuil pour le décès du conjoint, du partenaire, du concubin ou d’un
parent.
Cette proposition de loi, no 1603, est renvoyée à la commission des affaires sociales, en application de
l’article 83 du règlement.
Mme la Présidente de l’Assemblée nationale a reçu, le 20 juillet 2023, de Mme Emmanuelle Anthoine et
plusieurs de ses collègues, une proposition de loi visant à défiscaliser complètement les heures supplémentaires.
Cette proposition de loi, no 1604, est renvoyée à la commission des affaires sociales, en application de
l’article 83 du règlement.
Mme la Présidente de l’Assemblée nationale a reçu, le 20 juillet 2023, de Mme Mathilde Panot et plusieurs de
ses collègues, une proposition de loi d’urgence visant à l’indemnisation intégrale et sans reste à charge des
particuliers, commerces, associations et services publics sinistrés lors des révoltes urbaines de juin 2023.
Cette proposition de loi, no 1605, est renvoyée à la commission des affaires économiques, en application de
l’article 83 du règlement.
Distribution de documents
en date du vendredi 21 juillet 2023
Rapport
o
N 1537. – Rapport de M. Jean-Paul Mattei au nom de la commission des affaires économiques sur le projet de loi,
adopté par le Sénat après engagement de la procédure accélérée, relatif à l’accélération de la reconstruction
et de la réfection des bâtiments dégradés ou détruits au cours des violences urbaines survenues du 27 juin au
5 juillet 2023 (no 1533). Annexe 0 : texte de la commission.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 156 sur 186
Rapport d’enquête
o
N 1521. – Rapport d’enquête de Mme Danielle Simonnet au nom de la commission d’enquête relative aux
révélations des Uber Files : l’ubérisation, son lobbying et ses conséquences.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 157 sur 186
Informations parlementaires
ASSEMBLÉE NATIONALE
Session extraordinaire de 2022-2023
ACTES RÉGLEMENTAIRES
NOR : INPA2320545X
Arrêté no 31/XVI
La Présidente,
Vu l’article 8 de l’ordonnance no 58-1100 du 17 novembre 1958 relative aux fonctionnement des assemblées
parlementaires ;
Vu l’article 32 de l’instruction générale du Bureau ;
Vu le paragraphe 2 de l’article 31 du Règlement intérieur sur l’organisation des services portant statut du
personnel ;
Sur la proposition du Secrétaire général de l’Assemblée et de la Présidence,
Arrête :
Article unique
Délégation permanente est donnée à Mme Cécile MAURICE, directrice des Ressources humaines, et à M. David
SIRITZKY, chef de la division du Statut, des contrats et des paies, à l’effet de représenter l’Assemblée nationale
dans les procédures contentieuses engagées contre elle et relatives aux personnels qu’elle emploie.
Fait à Paris, au Palais-Bourbon, le 18 juillet 2023.
La Présidente,
Yaël Braun-Pivet
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 158 sur 186
Informations parlementaires
ASSEMBLÉE NATIONALE
Session extraordinaire de 2022-2023
AVIS ADMINISTRATIFS
NOR : INPA2320544X
Avis divers
Conseil supérieur des tribunaux administratifs
et cours administratives d’appel
(1 poste à pourvoir)
La Présidente de l’Assemblée nationale a désigné, le 20 juillet 2023, Mme Hélène Farge.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 159 sur 186
Informations parlementaires
SÉNAT
Session extraordinaire de 2022-2023
DOCUMENTS DÉPOSÉS
NOR : INPS2320535X
Documents parlementaires
Addendum aux documents enregistrés à la Présidence du Sénat
le mercredi 19 juillet 2023
Dépôt d’une proposition de loi
o
N 895 (2022-2023) Proposition de loi présentée par M. Rachid TEMAL et Mme Valérie BOYER, relative à la
reconnaissance et à la commémoration du génocide assyro-chaldéen de 1915, envoyée à la commission des
affaires étrangères, de la défense et des forces armées, sous réserve de la constitution éventuelle d’une
commission spéciale dans les conditions prévues par le Règlement.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 160 sur 186
Informations parlementaires
SÉNAT
Session extraordinaire de 2022-2023
DOCUMENTS PUBLIÉS
NOR : INPS2320538X
Informations parlementaires
SÉNAT
Session extraordinaire de 2022-2023
RAPPORTS AU PARLEMENT
NOR : INPS2320537X
No 130 (2022-2023) – RU – Rapport du Gouvernement sur le dénombrement et le soutien des pupilles de la nation
et orphelins de guerre par l’Office National des Combattants et des Victimes de Guerre, en application de
l’article 175 de la loi no 2022-1726 du 30 décembre 2022 de finances pour 2023, transmis à la commission
des affaires étrangères, de la défense et des forces armées et à la commission des affaires sociales.
No 131 (2022-2023) – RP – Rapport annuel du Gouvernement sur les exportations d’armement de la France, au
titre de l’année 2023, en application du point 5 du rapport annexé de la loi no 2018-607 du 13 juillet 2018
relative à la programmation militaire pour les années 2019 à 2025 et portant diverses dispositions
intéressant la défense, transmis à la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées,
à la commission des finances et à la commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage
universel, du règlement et d’administration générale.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 162 sur 186
Avis et communications
Contexte et positionnement
Un emploi de chargé de mission à temps plein en charge des infrastructures de transport et logement est à
pourvoir à compter du 1er novembre 2023 au secrétariat général pour les affaires régionales Hauts-de-France.
Placé sous l’autorité hiérarchique directe du secrétaire général pour les affaires régionales (SGAR) et son adjoint
en charge des politiques publiques, le chargé de mission se voit confier par le préfet des missions à caractère
interministériel. Il collabore de manière transversale avec les services déconcentrés et les opérateurs de l’Etat dans
la région Hauts-de-France ainsi qu’avec les collectivités concernées dans les domaines relevant de son champ de
compétences.
Il s’agit d’un poste de catégorie A, ouvert aux titulaires de la fonction publique ou aux contractuels de niveau
équivalent. Le poste est situé au 12-14, rue Jean-Sans-Peur à Lille.
Intérêt du poste
Située à une position stratégique au cœur d’un bassin de vie de 80 millions d’habitants de l’Europe du
Nord-Ouest, la région Hauts-de-France compte une population de 6 millions d’habitants, population la plus jeune
de France et est traversée par des axes de communication et de transports majeurs. Son économie est très
développée et en reconversion. Elle présente des contrastes importants, entre d’une part, des indicateurs socio-
économiques et sanitaires parfois très dégradés, et d’autre part, des potentialités extrêmement riches. Elle
comprend à la fois des zones extrêmement urbanisées et des territoires très ruraux.
Le préfet de région doit donc répondre, en interministériel, à des enjeux majeurs de cohésion sociale, de
réduction des inégalités, de développement économique et durable, d’aménagement et d’égalité des territoires, et
enfin de coopération transfrontalière.
Il revient au chargé de mission d’assister le SGAR dans ses différentes missions d’impulsion et de coordination
des actions des services, de déclinaison territoriale des politiques publiques et d’animation d’un partenariat efficace
avec les collectivités.
Parmi ces enjeux majeurs, plusieurs thématiques structurent très directement l’activité du chargé de mission : la
programmation pluriannuelle des infrastructures de transport et spécifiquement les questions d’accessibilité de la
métropole lilloise et de sa desserte ferroviaire vers et depuis le bassin minier, mais aussi l’articulation des
transports régionaux avec l’Ile-de-France, et enfin, la relance de l’activité du bâtiment et de la construction neuve
dans la région, la levée des freins à la production de logements sociaux et la rénovation énergétique des bâtiments.
Missions
Le chargé de mission « infrastructures de transport et logement » impulse et coordonne la mise en œuvre et la
déclinaison territoriale des politiques publiques en matière d’investissements dans les infrastructures de transports
et leurs usages, et de construction et rénovation du parc privé et social de logements.
Il est chargé de :
– coordonner l’élaboration de la programmation des investissements de l’Etat dans les infrastructures de
transports ferroviaires, fluviales, portuaires et routières et le suivi de la mise en œuvre de cette programmation,
notamment le volet mobilité du contrat de plan Etat-Région ;
– préparer et participer aux instances techniques et décisionnelles des principaux projets d’infrastructures de
transport dans la région, à l’exception du canal Seine-Nord Europe, suivi par la délégation générale au
développement de l’axe nord (DGDAN) ;
– contribuer en particulier à l’émergence et la consolidation des projets structurants et en particulier celui du
service express régional métropolitain de l’étoile ferroviaire lilloise ;
– suivre la dynamique de l’activité du bâtiment et de la construction ;
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 162 sur 186
– stimuler la production de logements locatifs sociaux et des autres produits aidés, notamment accession aidée à
la propriété, logements étudiants, pensions de famille ;
– accentuer la dynamique de rénovation énergétique des bâtiments.
A ce titre, il est notamment chargé de :
– conseiller le préfet de région en lui apportant des éléments d’expertise nécessaires au pilotage et à l’évaluation
des politiques publiques dans les domaines des infrastructures de transport et du logement ;
– assister le préfet de région dans sa relation aux services déconcentrés et opérateurs chargés des transports et du
logement.
Le chargé de mission « infrastructures de transport et logement » exerce des missions d’animation et de
coordination en lien avec les partenaires ci-dessous dont il est le correspondant dans les politiques relevant de son
champ de compétences :
– Etat : services (administrations centrales, préfectures, sous-préfectures, DRFIP, DREAL, DIR Nord,
DGDAN…), opérateurs et établissements publics de l’Etat (ADEME, CEREMA, ANAH, ANCOLS, ARS,
SNCF Réseau, VNF…) ;
– collectivités territoriales, notamment le conseil régional ;
– acteurs du monde économique : fédérations dans les domaines des transports et du bâtiment, union régionale
de l’habitat…
Il prépare les comités régionaux présidés par le préfet de région sur les politiques précitées et est amené à assurer
la représentation du préfet de région au sein des diverses instances compétentes.
Modalités de candidature
Conformément aux dispositions de l’article 5 du décret no 2009-587 du 25 mai 2009 relatif aux missions des
secrétaires généraux pour les affaires régionales, les candidatures, accompagnées d’un curriculum vitae, d’une
lettre de motivation, ainsi que, le cas échéant, du dernier arrêté de situation administrative et d’un état des services,
doivent être transmises, dans un délai de trente jours à compter de la publication du présent avis au Journal officiel
de la République française, au préfet de la région Hauts-de-France, par courriel à : secretariat-sgar@hauts-de-
france.gouv.fr.
Les candidats devront également tenir à disposition de la sous-direction des personnels de la direction des
ressources humaines du ministère de l’intérieur, une fiche financière établie par leur service d’origine.
Personnes à contacter
Les renseignements complémentaires peuvent être obtenus auprès de : Jean-Gabriel DELACROY, SGAR
Hauts-de-France (téléphone : 03-20-30-55-90 - 03-20-30-56-47 – jean-gabriel.delacroy@hautsde-france.gouv.fr) et
Stéphane LELEU, adjoint au SGAR en charge des politiques publiques (téléphone : 03-20-30-58-92 – stephane.
leleu@hauts-de-france.gouv.fr).
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 163 sur 186
Avis et communications
Avis de vacance d’un emploi de secrétaire général pour les affaires régionales
(secrétariat général pour les affaires régionales de la région Occitanie)
NOR : IOMA2320477V
L’emploi de secrétaire général pour les affaires régionales (SGAR) auprès du préfet de la région Occitanie sera
vacant à compter du 21 août 2023.
Intérêt du poste
Collaborateur direct du préfet de région qu’il assiste dans l’exercice de ses missions, le SGAR suit les dossiers et
projets principaux de la région et veille à la bonne articulation de l’action des services régionaux et des services
départementaux, en lien étroit avec les directeurs régionaux et les directeurs des opérateurs de l’Etat, d’une part, et
les préfets de département, d’autre part.
Il assiste en particulier le préfet de région Occitanie pour garantir la cohérence de l’action territoriale de l’Etat
dans la région, conduire les politiques publiques nationales et européennes, impulser et mettre en œuvre les
politiques contractuelles et partenariales. Il anime et suit les dossiers afférents aux politiques publiques conduites
par l’Etat en région. Il exerce également le rôle de cabinet régional du préfet : gestion de l’agenda, préparation des
déplacements du préfet dans la région ainsi que de visites officielles de niveau régional et organisation
d’événements régionaux. Il exerce la responsabilité de la gestion des ressources de l’Etat du périmètre de
l’administration territoriale de l’Etat (moyens de fonctionnement des préfectures, des DDI et des directions
régionales de l’Etat) et impulse l’ensemble des actions de modernisation des moyens de l’Etat (plate-forme
régionale finance, immobilier, modernisation). Il anime les questions de ressources humaines (plate-forme
régionale d’appui interministériel à la gestion des ressources humaines) et d’achat public (plateforme régionale des
achats) et mène la coordination interministérielle des politiques de déconcentration, de mutualisation des moyens,
de transformation et d’évaluation de l’action publique.
Le SGAR peut être appelé à exercer la suppléance du préfet de région, en cas d’absence ou d’empêchement de
celui-ci, conformément aux dispositions du décret no 2004-374 du 29 avril 2004 modifié. Le SGAR est amené à
participer aux tours de permanence du corps préfectoral de la préfecture de la Haute-Garonne.
Missions
Le SGAR exerce les missions prévues à l’article 1er du décret no 2009-587 du 25 mai 2009 modifié relatif aux
missions des secrétaires généraux pour les affaires régionales.
Les principales missions du SGAR sont les suivantes :
– mettre en œuvre, en partenariat avec le conseil régional le contrat de plan Etat-Région et élaborer le prochain
volet mobilités du contrat de plan ;
– animer les politiques publiques et le pilotage des projets interministériels ou territoriaux, notamment fonds
vert, France 2030 et France Travail ;
– animer, en lien avec la direction interministérielle de la transformation publique, les directions régionales des
services et opérateurs de l’Etat et les préfectures de département, le suivi des politiques prioritaires
gouvernementales ;
– accompagner la modernisation de l’action publique, notamment en matière de ressources humaines, d’achat,
d’immobilier des services de l’Etat, de contrôle de gestion et d’évaluation, de transformation numérique et
d’innovation et de transition écologique ;
– assurer le contrôle de légalité des actes du conseil régional d’Occitanie ;
– assurer la responsabilité déléguée des BOP 354 « Administration territoriale de l’Etat » et 303 « Immigration
et Asile » ;
– assurer, pour le compte du préfet de région, la tutelle des chambres consulaires d’industrie et de métiers ;
– coordonner les dispositifs contractuels d’accompagnement des territoires : action cœur de ville, petites villes
de demain, contrats de relance et de transition écologique, territoires d’industrie, déploiement de la fibre et de
la téléphonie mobile, etc. ;
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 163 sur 186
Environnement
Territoire dynamique aux plans économique et démographique, l’Occitanie compte plus de 6 millions
d’habitants, répartis dans 13 départements. L’aire urbaine de Toulouse concentre 1,3 millions d’habitants.
Doté d’un patrimoine culturel et environnemental remarquable, elle doit faire face à de nombreux enjeux pour
accompagner le développement économique, social et culturel.
La région Occitanie se partage entre montagnes (Pyrénées, Massif Central), littoral, espaces ruraux et grandes
métropoles (Toulouse et Montpellier). Doté également d’un réseau de villes moyennes, il nécessite un fort
engagement de l’Etat dans les politiques d’aménagement des territoires.
Le secrétariat général pour les affaires régionales, placé auprès du préfet de région, se compose de 66 agents. Il
est organisé en deux pôles, l’un dédié aux politiques de déconcentration, de modernisation et de mutualisation des
moyens ainsi qu’à la coordination régionale (notamment CAR et pré-CAR), et l’autre chargé de l’animation
régionale des politiques publiques, y compris, en lien avec le Conseil régional, en matière de politique européenne.
Il est assisté de deux adjoints, emplois DATE de groupe III, chacun en charge d’un pôle.
Le SGAR a autorité fonctionnelle sur la délégation régionale académique à la recherche et à l’innovation, la
délégation régionale à la jeunesse, l’engagement et le sport, et sur le délégué à l’accompagnement régional du
ministère des armées, et hiérarchique et fonctionnelle sur la direction régionale aux droits des femmes et à l’égalité.
Il dispose, selon les besoins, des compétences des commissaires aux restructurations et à la prévention des
difficultés des entreprises que la DREETS héberge.
Outre les préfets de département, les directeurs régionaux et les établissements publics et agences de l’Etat, le
secrétaire général pour les affaires régionales est en contact permanent avec le conseil régional, le conseil
économique, social et environnemental régional, ainsi qu’avec les organismes à compétence régionale, notamment
les chambres consulaires. Il a des contacts très fréquents avec les directions d’administration centrale, les cabinets
ministériels et les collectivités territoriales de la région.
Profil recherché/Compétences
Les fonctions de SGAR requièrent particulièrement :
– une capacité d’animation d’équipes pluridisciplinaires et interministérielles de haut niveau ;
– une capacité à piloter des projets, et à faire prévaloir les enjeux des politiques publiques ;
– une bonne connaissance des organisations publiques ;
– une capacité à communiquer et à évaluer les résultats des actions menées ;
– une solide expérience professionnelle dans la mise en œuvre de politiques publiques, dans la conduite de
projets et la gestion des transformations.
Il est attendu une grande réactivité, une grande disponibilité et une bonne puissance de travail, d’importantes
capacités d’analyse et de proposition, une qualité de rédaction et de synthèse, ainsi qu’une vision élargie de
l’activité publique (aspects techniques, juridiques, sociologiques et politiques).
Souvent placé en fonction d’animation, le titulaire du poste doit faire preuve d’un sens aigu des relations
humaines et interinstitutionnelles, de capacités de négociation ainsi que de management de personnels de tous
niveaux. Les qualités attendues sont l’expertise, l’esprit d’initiative et de décision, le sens de l’écoute et des
relations humaines, l’autonomie et l’ouverture d’esprit.
La capacité à porter des actions en mode projet et accompagner les changements doit être particulièrement mise
en évidence dans la présentation de l’expérience du candidat. Il devra être en mesure d’assumer des responsabilités
de direction stratégique, de conduire des négociations de niveau expert avec des décideurs publics ou privés et de
représenter l’Etat et/ou gérer des crises ou situations complexes en environnement sensible.
Le candidat devra posséder une solide expérience managériale (au moins 6 ans) et d’encadrement direct de
cadres de haut niveau et pluridisciplinaires. Par ailleurs, des expériences en matière de gestion de services support
sont souhaitées.
Conditions d’emploi
Cet emploi, à pourvoir dans les conditions prévues par le décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 relatif aux
emplois de direction de l’Etat (articles 3 à 9), est classé dans le groupe I en application des dispositions de l’arrêté
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 163 sur 186
du 30 décembre 2015 fixant la liste et le classement des emplois de secrétaire général pour les affaires régionales et
d’adjoint au secrétaire général pour les affaires régionales.
Le titulaire de cet emploi sera nommé pour une durée de quatre ans, renouvelable dans la limite d’une durée
totale de six ans.
La nomination sur cet emploi fait l’objet d’une période probatoire de 6 mois en application de l’article 13 du
décret du 31 décembre 2019 susmentionné.
La rémunération brute annuelle dépend de l’expérience du titulaire de l’emploi. Elle comprend une part fixe
brute comprise entre 79 600 € et 116 300 €. A l’intérieur de cette fourchette, si le titulaire de l’emploi est un
fonctionnaire, sa rémunération est établie au regard de son classement dans sa grille indiciaire. Pour les personnes
n’ayant pas la qualité de fonctionnaire, le classement est fait au regard de la durée et du niveau des expériences
professionnelles antérieures en rapport avec l’emploi à pourvoir. Cette rémunération fixe peut être complétée par
une part variable annuelle (complément indemnitaire annuel), qui dépend de la manière de servir, et dont le
montant maximum est fixé à 14 800 €, sous réserve de la réforme de la haute fonction publique en cours.
Procédure de recrutement
La procédure de recrutement se déroule selon les modalités fixées par les articles 3 à 9 du décret no 2019-1594
du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l’Etat.
Concernant l’emploi de SGAR Occitanie :
– l’autorité de recrutement est le secrétaire général du ministère de l’intérieur et des outre-mer ;
– l’autorité dont relève l’emploi est le préfet de la région Occitanie, préfet de la Haute-Garonne.
Recevabilité des candidatures :
L’autorité de recrutement procède à l’examen de la recevabilité des candidatures, en accuse réception et informe
les candidats non éligibles.
Examen des candidatures et audition des candidats présélectionnés :
Les candidatures présélectionnées par l’autorité de recrutement sont auditionnées par l’instance collégiale
prévue à l’article 6 du décret du 31 décembre 2019.
L’instance collégiale, présidée par le secrétaire général du ministère de l’intérieur et des outre-mer ou son
représentant, est composée :
– de la directrice générale de l’administration et de la fonction publique ou son représentant ;
– du directeur du management de l’administration territoriale et de l’encadrement supérieur ou son
représentant ;
– de deux membres parmi ceux énumérés ci-après : le secrétaire général du ministère de la transition écologique
et de la cohésion des territoires ou son représentant, la secrétaire générale du ministère de l’agriculture et de la
souveraineté alimentaire ou son représentant, le secrétaire général des ministères chargés des affaires sociales
ou son représentant et la directrice générale de la consommation, de la concurrence et de la répression des
fraudes ou son représentant ;
– ainsi que le préfet de la région Occitanie, préfet de la Haute-Garonne.
Nomination par l’autorité de recrutement :
A l’issue des auditions et dans un délai de deux semaines, les candidats auditionnés non retenus pour occuper
l’emploi à pouvoir sont informés.
Dossier de candidature
Le dossier de candidature doit être transmis, dans un délai de 30 jours à compter de la date de publication du
présent avis au Journal officiel de la République française, par voie dématérialisée :
– pour les candidats relevant du ministère de l’intérieur et des outre-mer, ayant accès à son intranet, sur le site
MOB-MI accessible à l’adresse suivante : https://ministereinterieur-employee.talent-soft.com/accueil.aspx?
LCID=1036.
Sur le site de MOB-MI, l’avis de vacance, est accessible en renseignant les champs suivants :
– mot clé de l’offre : MINT-SGAR31-2023-67206 ;
– ou catégorie : A+ (encadrement supérieur, emplois de direction).
La recherche par le seul critère de la catégorie permet d’accéder à tous les avis de vacance sur des emplois de
direction de l’administration territoriale de l’Etat publiés par le ministère de l’intérieur et des outre-mer.
– pour les candidats n’ayant pas accès à l’intranet du ministère de l’intérieur et des outre-mer, sur le site de la
place de l’emploi public : https://place-emploi-public.gouv.fr/.
Sur le site de la PEP, l’avis de vacance référencé MINT_MINT-SGAR31-2023-67206 est accessible en
renseignant les champs suivants :
– mot clé de l’offre : secrétaire général aux affaires régionales ;
– catégorie : A+ (encadrement supérieur, emplois de direction) ;
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 163 sur 186
Déontologie
o
Conformément à l’article 2 du décret n 2016-1967 modifié du 28 décembre 2016 relatif à l’obligation de
transmission d’une déclaration d’intérêts prévue à l’article L. 122-2 du code général de la fonction publique,
l’accès à cet emploi est soumis au dépôt d’une déclaration d’intérêts préalablement à la nomination.
Le formulaire de la déclaration d’intérêts prévu par la circulaire du 4 décembre 2018 relative à l’obligation de
transmission d’une déclaration d’intérêts dans la fonction publique de l’Etat peut être téléchargé à l’adresse
suivante : http://circulaires.legifrance.gouv.fr/pdf/2018/12/cir_44142.pdf.
Ce formulaire sera demandé par l’autorité de recrutement au candidat retenu préalablement à sa nomination.
Pour les personnes ayant exercé une activité dans le secteur privé au cours des trois dernières années qui
précédent la nomination sur cet emploi, un contrôle de la compatibilité de cette activité avec les fonctions exercées
sera effectué préalablement à la nomination par l’autorité de recrutement qui pourra, le cas échéant, saisir pour
avis, préalablement à sa décision, le référent déontologue du ministère ou la Haute Autorité pour la transparence de
la vie publique, en application de l’article L. 124-4 du code général de la fonction publique.
Formation
Les personnes nommées pour la première fois dans un emploi de direction de l’administration territoriale de
l’Etat suivront, dans les six mois à compter de leur prise de fonction, un séminaire de prise de poste.
Les personnes n’ayant pas la qualité de fonctionnaire suivront un module spécifique relatif aux obligations des
agents en matière de déontologie, à l’organisation et au fonctionnement des services publics ainsi qu’à la gestion
des ressources humaines dans la fonction publique.
Personnes à contacter
Tous les renseignements complémentaires peuvent être obtenus auprès de :
– M. Pierre-André DURAND, préfet de la région Occitanie, préfet de la Haute-Garonne, tél. : 05-34-45-34-45,
courriel : prefet@haute-garonne.gouv.fr ;
– M. Jocelyn SNOECK, délégué à la mobilité et aux carrières des emplois de direction de l’administration,
territoriale de l’Etat au ministère de l’intérieur, tél. : 01-49-27-38-20, courriel : jocelyn.snoeck@interieur.
gouv.fr.
Références
Code général de la fonction publique.
Décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l’Etat.
Décret no 2008-836 du 22 août 2008 fixant l’échelonnement indiciaire des corps et des emplois communs aux
administrations de l’Etat et de ses établissements publics ou afférent à plusieurs corps de fonctionnaires de l’Etat et
de ses établissements publics (article 14-I).
Arrêté du 10 janvier 2017 pris pour l’application aux emplois de direction de l’administration territoriale de
l’Etat des dispositions du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire tenant
compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de
l’Etat.
Arrêté du 30 juillet 2021 fixant les modalités de la procédure de recrutement des emplois de direction relevant,
pour leur gestion, du secrétariat général du ministère de l’intérieur.
Décret no 2022-1452 du 23 novembre 2022 modifiant le statut particulier du corps des administrateurs de l’Etat.
Décret no 2022-1453 du 23 novembre 2022 relatif aux conditions de classement, d’avancement et de
rémunération applicables à certains emplois supérieurs de la fonction publique de l’Etat.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 163 sur 186
Décret no 2022-1454 du 23 novembre 2022 portant diverses dispositions relatives à l’échelonnement indiciaire
applicable à l’encadrement supérieur de l’Etat.
Décret no 2022-1455 du 23 novembre 2022 portant diverses dispositions applicables à certains emplois
supérieurs de la fonction publique de l’Etat.
Arrêté du 23 novembre 2022 pris pour l’application au corps des administrateurs de l’Etat des dispositions du
décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des
sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de l’Etat.
Arrêté du 23 novembre 2022 pris pour l’application à certains emplois supérieurs de la fonction publique de
l’Etat des dispositions du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire tenant
compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de
l’Etat.
Arrêté du 23 novembre 2022 relatif à la répartition par niveaux des emplois relevant du décret no 2022-1453
du 23 novembre 2022 relatif aux conditions de classement, d’avancement et de rémunération applicables à certains
emplois supérieurs de la fonction publique de l’Etat.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 164 sur 186
Avis et communications
Avis de vacance d’un emploi de secrétaire général pour les affaires régionales
(secrétariat général pour les affaires régionales et européennes de la région Grand Est)
NOR : IOMA2320479V
L’emploi de secrétaire général pour les affaires régionales et européennes (SGARE) auprès de la préfète de la
région Grand Est sera vacant à compter du 21 août 2023.
Intérêt du poste
Collaborateur direct de la préfète de région qu’il assiste dans l’exercice de ses missions, le SGARE suit les
dossiers et projets principaux de la région et veille à la bonne articulation de l’action des services régionaux et des
services départementaux, en lien étroit avec les directeurs régionaux et les directeurs des opérateurs de l’Etat, d’une
part, et les préfets de département, d’autre part.
Il assiste en particulier la préfète de la région Grand Est pour l’animation et le suivi des dossiers afférents aux
politiques publiques conduites par l’Etat en région. Il exerce également la responsabilité de la gestion du BOP 354
(moyens de fonctionnement des préfectures, des DDI et des directions régionales de l’Etat) et impulse l’ensemble
des actions de modernisation des moyens de l’Etat (plate-forme régionale finance, immobilier, modernisation). Il
anime les questions de ressources humaines (plate-forme régionale d’appui interministériel à la gestion des
ressources humaines) et d’achat public (plateforme régionale des achats) et mène la coordination interministérielle
des politiques de déconcentration, de mutualisation des moyens, de transformation et d’évaluation de l’action
publique.
Le SGARE peut être appelé à exercer la suppléance de la préfète de région, en cas d’absence ou d’empêchement
de celui-ci, conformément aux dispositions du décret no 2004-374 du 29 avril 2004 modifié.
Missions
Le SGARE exerce les missions prévues à l’article 1er du décret no 2009-587 du 25 mai 2009 modifié relatif aux
missions des secrétaires généraux pour les affaires régionales.
Les principales missions du SGARE sont les suivantes :
– assister la préfète de région dans l’exercice de ses missions ;
– mettre en œuvre, en partenariat avec le conseil régional le contrat de plan Etat-Région et élaborer le prochain
volet mobilités du contrat de plan ;
– animer les politiques publiques et le pilotage des projets de nature interministérielle ou territoriale, notamment
le fond vert et le plan France 2030 ;
– animer en lien avec les directions régionales des services de l’Etat et les préfectures de département le suivi
des politiques prioritaires gouvernementales ;
– piloter, avec l’appui du directeur régional aux droits des femmes, la politique en faveur de l’égalité entre les
femmes et les hommes ;
– accompagner la modernisation de l’action publique, notamment en matière de ressources humaines, d’achat,
d’immobilier des services de l’Etat, de contrôle de gestion et d’évaluation, de transformation numérique et
d’innovation ;
– assurer la responsabilité déléguée du BOP 354 « administration territoriale de l’Etat » ;
– communiquer sur les politiques publiques de l’Etat ;
– assurer le suivi de la mise en œuvre du pacte régional d’investissement dans les compétences ;
– coordonner les dispositifs contractuels d’accompagnement des territoires : action cœur de ville, petites villes
de demain, contrats de relance et de transition écologique, territoires d’industrie, déploiement de la fibre et de
la téléphonie mobile, etc. ;
– veiller à la répartition des dotations de soutien à l’investissement dans les territoires.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 164 sur 186
Environnement
Le SGARE se compose d’environ 80 agents et est placé auprès de la préfète de région. Il est organisé en deux
pôles, l’un dédié aux politiques de déconcentration, de modernisation et de mutualisation des moyens, et l’autre
chargé de l’animation régionale des politiques publiques et de la coordination interministérielle (notamment CAR
et pré-CAR), y compris, en lien avec le conseil régional, en matière de politique européenne. Il est assisté de deux
adjoints, emplois DATE de groupe III.
Il a autorité hiérarchique et fonctionnelle sur la direction régionale aux droits des femmes et à l’égalité, ainsi
qu’une autorité fonctionnelle sur le délégué régional académique à la recherche et à l’innovation. Il travaille en
étroite collaboration avec le délégué à l’accompagnement territorial des armées et avec le commissaire régional aux
restructurations et à la prévention des difficultés des entreprises.
Outre les préfets de département, les directeurs régionaux et les établissements publics et agences de l’Etat, le
secrétaire général pour les affaires régionales et européennes est en contact permanent avec le conseil régional, le
conseil économique, social et environnemental régional, ainsi qu’avec les organismes à compétence régionale,
notamment les chambres consulaires. Il a des contacts très fréquents avec les directions d’administration centrale et
les cabinets ministériels et les collectivités territoriales de la région.
Profil recherché/Compétences
Les fonctions de SGARE requièrent particulièrement :
– une capacité d’animation d’équipes pluridisciplinaires et interministérielles de haut niveau ;
– une capacité à piloter des projets, et à faire prévaloir les enjeux des politiques publiques ;
– une bonne connaissance des organisations publiques ;
– une capacité à communiquer et à évaluer les résultats des actions menées ;
– une solide expérience professionnelle dans la mise en œuvre de politiques publiques, dans la conduite de
projets et la gestion des transformations.
Il est attendu une bonne réactivité, une grande disponibilité et bonne puissance de travail, d’importantes
capacités d’analyse et de proposition, une qualité de rédaction et de synthèse, ainsi qu’une vision élargie de
l’activité publique (aspects techniques, juridiques, sociologiques et politiques).
Souvent placé en fonction d’animation, le titulaire du poste doit faire preuve d’un sens aigu des relations
humaines et interinstitutionnelles, de capacités de négociation ainsi que de management de personnels de tous
niveaux. Les qualités attendues sont l’expertise, l’esprit d’initiative et de décision, le sens de l’écoute et des
relations humaines, l’autonomie et l’ouverture d’esprit.
La capacité à porter des actions en mode projet et accompagner les changements doit être particulièrement mise
en évidence dans la présentation de l’expérience du candidat. Il devra être en mesure d’assumer des responsabilités
de direction stratégique, de conduire des négociations de niveau expert avec des décideurs publics ou privés et de
représenter l’Etat et/ou gérer des crises ou situations complexes en environnement sensible.
Le candidat devra posséder une solide expérience managériale (au moins 6 ans) et d’encadrement direct de
cadres de haut niveau et pluridisciplinaires. Par ailleurs, des expériences en matière de gestion de services support
sont souhaitées.
Conditions d’emploi
Cet emploi, à pourvoir dans les conditions prévues par le décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 relatif aux
emplois de direction de l’Etat (articles 3 à 9), est classé dans le groupe I en application des dispositions de l’arrêté
du 30 décembre 2015 fixant la liste et le classement des emplois de secrétaire général pour les affaires régionales et
d’adjoint au secrétaire général pour les affaires régionales.
Le titulaire de cet emploi sera nommé pour une durée de quatre ans, renouvelable dans la limite d’une durée
totale de six ans.
La nomination sur cet emploi fait l’objet d’une période probatoire de 6 mois en application de l’article 13 du
décret du 31 décembre 2019 susmentionné.
La rémunération brute annuelle dépend de l’expérience du titulaire de l’emploi. Elle comprend une part fixe
brute comprise entre 79 600 € et 116 300 €. A l’intérieur de cette fourchette, si le titulaire de l’emploi est un
fonctionnaire, sa rémunération est établie au regard de son classement dans sa grille indiciaire. Pour les personnes
n’ayant pas la qualité de fonctionnaire, le classement est fait au regard de la durée et du niveau des expériences
professionnelles antérieures en rapport avec l’emploi à pourvoir. Cette rémunération fixe peut être complétée par
une part variable annuelle (complément indemnitaire annuel), qui dépend de la manière de servir, et dont le
montant maximum est fixé à 14 800 €, sous réserve de la réforme de la haute fonction publique en cours.
Procédure de recrutement
La procédure de recrutement se déroule selon les modalités fixées par les articles 3 à 9 du décret no 2019-1594 du
31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l’Etat.
Concernant l’emploi de SGARE Grand Est :
– l’autorité de recrutement est le secrétaire général du ministère de l’intérieur et des outre-mer ;
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 164 sur 186
– l’autorité dont relève l’emploi est la préfète de la région Grand Est, préfète de la zone de défense et de sécurité
Est, préfète du Bas-Rhin.
Recevabilité des candidatures :
L’autorité de recrutement procède à l’examen de la recevabilité des candidatures, en accuse réception et informe
les candidats non éligibles.
Examen des candidatures et audition des candidats présélectionnés :
Les candidatures présélectionnées par l’autorité de recrutement sont auditionnées par l’instance collégiale
prévue à l’article 6 du décret du 31 décembre 2019.
L’instance collégiale, présidée par le secrétaire général du ministère de l’intérieur et des outre-mer ou son
représentant, est composée :
– de la directrice générale de l’administration et de la fonction publique ou son représentant ;
– du directeur du management de l’administration territoriale et de l’encadrement supérieur ou son
représentant ;
– de deux membres parmi ceux énumérés ci-après : le secrétaire général du ministère de la transition écologique
et de la cohésion des territoires ou son représentant, la secrétaire générale du ministère de l’agriculture et de la
souveraineté alimentaire ou son représentant, le secrétaire général des ministères chargés des affaires sociales
ou son représentant et la directrice générale de la consommation, de la concurrence et de la répression des
fraudes ou son représentant ;
– ainsi que la préfète de la région Grand Est, préfète de la zone de défense et de sécurité Est, préfète du Bas-
Rhin.
Nomination par l’autorité de recrutement :
A l’issue des auditions et dans un délai de deux semaines, les candidats auditionnés non retenus pour occuper
l’emploi à pouvoir sont informés.
Dossier de candidature
Le dossier de candidature doit être transmis, dans un délai de 30 jours à compter de la date de publication du
présent avis au Journal officiel de la République française, par voie dématérialisée :
– pour les candidats relevant du ministère de l’intérieur et des outre-mer, ayant accès à son intranet, sur le site
MOB-MI accessible à l’adresse suivante : https://ministereinterieur-employee.talent-soft.com/accueil.aspx?
LCID=1036.
Sur le site de MOB-MI, l’avis de vacance, est accessible en renseignant les champs suivants :
– mot clé de l’offre : MINT-SGAR67-2023-67098 ;
– ou catégorie : A+ (encadrement supérieur, emplois de direction).
La recherche par le seul critère de la catégorie permet d’accéder à tous les avis de vacance sur des emplois de
direction de l’administration territoriale de l’Etat publiés par le ministère de l’intérieur et des outre-mer.
– pour les candidats n’ayant pas accès à l’intranet du ministère de l’intérieur et des outre-mer, sur le site de la
place de l’emploi public : https://place-emploi-public.gouv.fr/.
Sur le site de la PEP, l’avis de vacance référencé MINT_MINT-SGAR67-2023-67098 est accessible en
renseignant les champs suivants :
– mot clé de l’offre : secrétaire général aux affaires régionales ;
– catégorie : A+ (encadrement supérieur, emplois de direction) ;
– localisation : sélectionner le département concerné par cet avis.
Le dossier de candidature devra impérativement comprendre :
– une lettre de motivation, celle-ci pourra être enregistrée en formulaire de mobilité ;
– un curriculum vitae détaillé.
Pour les fonctionnaires, les candidatures seront accompagnées :
– d’un état des services établi par le service RH du corps d’origine ;
– du dernier arrêté de situation administrative dans le corps d’origine et dans l’emploi occupé ;
– des trois derniers bulletins de salaire.
Pour les personnes n’ayant pas la qualité de fonctionnaire, les candidatures seront accompagnées :
– d’une copie de la carte nationale d’identité ;
– de documents attestant de l’occupation effective des emplois mentionnés dans le curriculum vitae ;
– du dernier contrat de travail ;
– des trois derniers bulletins de salaire.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 164 sur 186
Déontologie
o
Conformément à l’article 2 du décret n 2016-1967 modifié du 28 décembre 2016 relatif à l’obligation de
transmission d’une déclaration d’intérêts prévue à l’article L. 122-2 du code général de la fonction publique,
l’accès à cet emploi est soumis au dépôt d’une déclaration d’intérêts préalablement à la nomination.
Le formulaire de la déclaration d’intérêts prévu par la circulaire du 4 décembre 2018 relative à l’obligation de
transmission d’une déclaration d’intérêts dans la fonction publique de l’Etat peut être téléchargé à l’adresse
suivante :http://circulaires.legifrance.gouv.fr/pdf/2018/12/cir_44142.pdf.
Ce formulaire sera demandé par l’autorité de recrutement au candidat retenu préalablement à sa nomination.
Pour les personnes ayant exercé une activité dans le secteur privé au cours des trois dernières années qui
précédent la nomination sur cet emploi, un contrôle de la compatibilité de cette activité avec les fonctions exercées
sera effectué préalablement à la nomination par l’autorité de recrutement qui pourra, le cas échéant, saisir pour
avis, préalablement à sa décision, le référent déontologue du ministère ou la Haute Autorité pour la transparence de
la vie publique, en application de l’article L. 124-4 du code général de la fonction publique.
Formation
Les personnes nommées pour la première fois dans un emploi de direction de l’administration territoriale de
l’Etat suivront, dans les six mois à compter de leur prise de fonction, un séminaire de prise de poste.
Les personnes n’ayant pas la qualité de fonctionnaire suivront un module spécifique relatif aux obligations des
agents en matière de déontologie, à l’organisation et au fonctionnement des services publics ainsi qu’à la gestion
des ressources humaines dans la fonction publique.
Personnes à contacter
Tous les renseignements complémentaires peuvent être obtenus auprès de :
Mme Josiane CHEVALIER, préfète de la région Grand Est, préfète de la zone de défense et de sécurité Est,
préfète du Bas-Rhin, tél. : 03-88-21-67-68, courriel : prefet@bas-rhin.gouv.fr ;
M. Jocelyn SNOECK, délégué à la mobilité et aux carrières des emplois de direction de l’administration,
territoriale de l’Etat au ministère de l’intérieur, tél. : 01-49-27-38-20, courriel : jocelyn.snoeck@interieur.gouv.fr.
Références
Code général de la fonction publique.
Décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l’Etat.
Décret no 2008-836 du 22 août 2008 fixant l’échelonnement indiciaire des corps et des emplois communs aux
administrations de l’Etat et de ses établissements publics ou afférent à plusieurs corps de fonctionnaires de l’Etat et
de ses établissements publics (article 14-I).
Arrêté du 10 janvier 2017 pris pour l’application aux emplois de direction de l’administration territoriale de
l’Etat des dispositions du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire tenant
compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de
l’Etat.
Arrêté du 30 décembre 2015 modifié fixant la liste et le classement des emplois de secrétaire général pour les
affaires régionales et d’adjoint au secrétaire général pour les affaires régionales.
Arrêté du 30 juillet 2021 fixant les modalités de la procédure de recrutement des emplois de direction relevant,
pour leur gestion, du secrétariat général du ministère de l’intérieur.
Décret no 2022-1452 du 23 novembre 2022 modifiant le statut particulier du corps des administrateurs de l’Etat.
Décret no 2022-1453 du 23 novembre 2022 relatif aux conditions de classement, d’avancement et de
rémunération applicables à certains emplois supérieurs de la fonction publique de l’Etat.
Décret no 2022-1454 du 23 novembre 2022 portant diverses dispositions relatives à l’échelonnement indiciaire
applicable à l’encadrement supérieur de l’Etat.
Décret no 2022-1455 du 23 novembre 2022 portant diverses dispositions applicables à certains emplois
supérieurs de la fonction publique de l’Etat.
Arrêté du 23 novembre 2022 pris pour l’application au corps des administrateurs de l’Etat des dispositions du
décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des
sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de l’Etat.
Arrêté du 23 novembre 2022 pris pour l’application à certains emplois supérieurs de la fonction publique de
l’Etat des dispositions du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire tenant
compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de
l’Etat.
Arrêté du 23 novembre 2022 relatif à la répartition par niveaux des emplois relevant du décret no 2022-1453 du
23 novembre 2022 relatif aux conditions de classement, d’avancement et de rémunération applicables à certains
emplois supérieurs de la fonction publique de l’Etat.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 165 sur 186
Avis et communications
Sera prochainement vacant, au ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires (MTECT),
l’emploi de directeur interdépartemental des routes Centre-Ouest (DIR CO).
L’emploi est localisé à Limoges.
Missions
En tant que chef d’un service déconcentré de l’Etat, le directeur ou la directrice est l’interlocuteur des autorités
locales (préfets, élus, etc.) pour tous les sujets ayant trait au fonctionnement et à l’impact du réseau routier national
non concédé que ce soit en période de fonctionnement courant ou en période de crise ; il ou elle propose au préfet
coordonnateur des itinéraires routiers les actions nécessaires dans ce cadre.
Le directeur ou la directrice est le relai de la direction des mobilités routières pour la mise en œuvre des
politiques concernant le réseau routier national (entretien, exploitation, pilotage et réalisation des projets). Il ou elle
participe au réseau des directeurs DIR et peut être amené à représenter le réseau au sein de différentes instances ou
structures.
Le directeur ou la directrice est le porteur des réformes au sein de sa direction.
Interlocuteur des directeurs de DREAL et des autres services de l’Etat dans les territoires, il ou elle travaille plus
particulièrement avec les DREAL au développement et à l’amélioration du réseau routier national non concédé.
Le directeur ou la directrice est garant du bon fonctionnement du service (dialogue social, sécurité et santé au
travail, compétences, optimisation des moyens, relations avec les partenaires, etc.).
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 165 sur 186
Pour ce faire, il ou elle définit et anime le pilotage et le management. Il ou elle préside le comité de direction du
service et les différentes instances de dialogue social (CSA local et formation spécialisée SST). À cet égard, il ou
elle assume la responsabilité pleine et entière des actions dont il ou elle a la charge ou pour lesquelles il a
délégation : ordonnateur secondaire, responsable du pouvoir adjudicataire, délégataire en matière de gestion du
service et des personnels (selon les statuts : promotions, sanctions, gestion des mutations, etc.).
Personnes à contacter
Mme Sandrine CHINZI, directrice des infrastructures de transport : 01-40-81-17-76 ;
M. Jean-Renaud GELY, adjoint à la directrice des infrastructures de transport : 01-40-81-12-39 ;
M. Laurent TAPADINHAS, délégué à l’encadrement supérieur : 01-40-81-18-61.
Les candidatures, accompagnées d’un curriculum vitae, d’une lettre de motivation et d’un état des services,
doivent être adressées, dans un délai de trente jours à compter de la date de publication du présent avis au
Journal officiel de la République française, au ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires,
uniquement et impérativement par voie électronique aux adresses suivantes :
– ds.sg@developpement-durable.gouv.fr ;
– sandrine.chinzi@developpement-durable.gouv.fr ;
– jean-renaud.gely@developpement-durable.gouv.fr.
21 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 166 sur 186
Avis et communications
Sont vacants ou susceptibles de le devenir en vue d’être pourvus en application du décret no 2014-8
du 7 janvier 2014 modifié relatif aux conditions de nomination et d’avancement dans les emplois fonctionnels de
directeur des soins :
Groupe II
Au titre du III de l’arrêté du 7 janvier 2014 fixant la liste des emplois fonctionnels des directeurs des soins
relevant du groupe II mentionné à l’article 1er du décret no 2014-8 du 7 janvier 2014 précité, emplois de
coordonnateur général des activités de soins, de rééducation et médicotechniques dans certains établissements
publics de santé ou de coordonnateur général des mêmes activités dans certains établissements publics de santé
constitués en une direction commune :
– Grand hôpital de l’Est francilien et centre hospitalier de Jouarre (Seine-et-Marne), un emploi de
« coordonnateur général des activités de soins infirmiers, de rééducation et médico-techniques ».
Peuvent faire acte de candidature :
1o Les directeurs et directrices des soins régis par le décret no 2002-550 du 19 avril 2002 modifié appartenant à la
hors-classe de leur corps et ayant atteint le 4e échelon de ce grade ;
2o Les fonctionnaires et les militaires, autres que ceux mentionnés au 1o, ayant atteint au moins l’indice brut
correspondant à l’échelon mentionné au 1o, titulaires soit d’un grade d’avancement dans leur corps ou cadre
d’emplois d’origine, dont l’indice brut terminal est au moins égal à celui du corps des directeurs des soins de la
fonction publique hospitalière et justifiant du diplôme de cadre de santé ou d’une qualification reconnue comme
équivalente dans les conditions fixées par le décret no 2007-196 du 13 février 2007 modifié relatif aux équivalences
de diplômes requises pour se présenter aux concours d’accès aux corps et cadres d’emplois de la fonction publique.
Pour accéder aux emplois du groupe I, ces mêmes agents doivent avoir occupé un emploi fonctionnel du
groupe II pendant une durée d’au moins trois ans.
Les candidats ou les candidates doivent adresser, dans un délai de trois semaines à compter de la date de
publication du présent avis au Journal officiel de la République française :
– un exemplaire du dossier par la voie hiérarchique aux chefs des établissements de santé où ils sont candidats ;
– un exemplaire du dossier par la voie hiérarchique au Centre national de gestion à l’adresse électronique
suivante : cng-mobilite-dirsoins@sante.gouv.fr.
Un accusé de réception vous sera adressé à la réception de votre dossier.
Le dossier de candidature se compose (1 dossier de candidature par établissement demandé) :
Pour les personnels appartenant au corps des directeurs des soins :
– une lettre de motivation ;
– un curriculum vitae ;
– les trois dernières fiches évaluations.
Pour les fonctionnaires n’appartenant pas au corps des directeurs des soins :
– une lettre de motivation ;
– un curriculum vitae ;
– les trois dernières fiches d’évaluation ;
– une copie de la dernière décision indiciaire ;
– la grille indiciaire du corps d’origine faisant apparaître le grade d’avancement ;
– l’avis motivé de l’autorité investie du pouvoir de nomination sur leur aptitude à occuper un emploi de
directeur des soins.
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Avis et communications
AVIS DIVERS
Avis relatif à l’ouverture d’une procédure nationale d’opposition pour la demande de modification
du cahier des charges relatif à l’appellation d’origine protégée « Châtillon-en-Diois »
NOR : AGRT2318942V
Avis et communications
AVIS DIVERS
Avis relatif à l’ouverture d’une procédure nationale d’opposition pour la demande de modification
du cahier des charges de l’indication géographique protégée « Miel d’Alsace »
NOR : AGRT2319195V
Avis et communications
AVIS DIVERS
En application des conventions entre le comité économique des produits de santé et les sociétés ARROW
GENERIQUES, EG LABO LABORATOIRES EUROGENERICS, LES LABORATOIRES SERVIER, STRA
GEN-FRANCE SARL, TEVA SANTE, VIATRIS SANTE, ZENTIVA FRANCE, les prix des spécialités
pharmaceutiques visées ci-dessous sont les suivants :
URAPIDIL TEVA LP 30 mg, gélules à libération prolongée en flacon (B/30) (laboratoires TEVA
34009 302 028 3 8 SANTE) 2,53 € 3,16 €
URAPIDIL TEVA LP 60 mg, gélules à libération prolongée en flacon (B/30) (laboratoires TEVA
34009 302 027 8 4 SANTE) 5,05 € 5,99 €
ANNONCES
Les annonces sont reçues à la direction de l’information légale et administrative
Demandes de changement de nom : téléprocédure sécurisée
Fiche pratique disponible sur https://psl.service-public.fr/mademarche/pub-changement-nom/demarche