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SOMMAIRE ANALYTIQUE
LOIS
1 LOI no 2023-649 du 21 juillet 2023 visant à régulariser le plan local d'urbanisme
intercommunal de la communauté de communes du Bas Chablais
Conseil constitutionnel
textes généraux
ministère de la justice
9 Arrêté du 12 juillet 2023 portant modification de l’arrêté du 9 avril 2010 fixant le ressort
territorial de la direction territoriale de la protection judiciaire de la jeunesse de
Mayotte (976)
10 Arrêté du 12 juillet 2023 modifiant l’arrêté du 22 juin 2023 portant délégation de signature
(Conseil d’Etat)
ministère de la culture
22 Décision du 17 juillet 2023 modifiant la décision du 8 mars 2021 portant délégation de
signature (direction générale des patrimoines et de l’architecture, service à compétence
nationale « Archives nationales »)
mesures nominatives
Première ministre
27 Arrêté du 18 juillet 2023 portant admission à la retraite (administrateurs de l’Etat)
28 Arrêté du 18 juillet 2023 portant admission à la retraite (administrateurs de l’Etat)
29 Arrêté du 18 juillet 2023 portant admission à la retraite (administrateurs de l’Etat)
30 Décret du 17 juillet 2023 portant intégration (administrateurs de l’Etat) (rectificatif)
ministère de la justice
52 Décret du 21 juillet 2023 portant nomination du président de la section sociale (Conseil d’Etat)
53 Décret du 21 juillet 2023 portant nomination d’une conseillère d’Etat pour exercer les
fonctions de présidente de cour administrative d’appel - Mme ROUSSELLE (Pascale)
(Conseil d’Etat)
54 Arrêté du 17 juillet 2023 portant nomination d’une notaire salariée (officiers publics ou
ministériels)
55 Arrêté du 17 juillet 2023 portant nomination d’une notaire salariée (officiers publics ou
ministériels)
56 Arrêté du 17 juillet 2023 portant dissolution d’une société civile professionnelle et à la
nomination d’une société à responsabilité limitée (officiers publics ou ministériels)
57 Arrêté du 17 juillet 2023 portant nomination d’une notaire salariée (officiers publics ou
ministériels)
58 Arrêté du 17 juillet 2023 portant nomination d’un notaire (officiers publics ou ministériels)
59 Arrêté du 17 juillet 2023 portant nomination de deux notaires salariées (officiers publics ou
ministériels)
60 Arrêté du 17 juillet 2023 relatif à la dissolution d’une société d’exercice libéral à responsabilité
limitée et à la nomination d’une société à responsabilité limitée (officiers publics ou
ministériels)
61 Arrêté du 18 juillet 2023 portant admission à la retraite (tribunaux administratifs et cours
administratives d’appel)
62 Arrêté du 18 juillet 2023 complétant la liste des magistrats administratifs honoraires
63 Arrêté du 20 juillet 2023 portant inscription de la mention « Victime du terrorisme » sur un
acte de décès
64 Arrêté du 20 juillet 2023 portant désignation d’assesseurs du tribunal pour enfants (1re liste du
territoire hexagonal)
65 Arrêté du 20 juillet 2023 portant désignation d’assesseurs du tribunal pour enfants (2e liste du
territoire hexagonal)
conventions collectives
Conseil constitutionnel
79 Décision no 2023-1058 QPC du 21 juillet 2023
Conseil d’Etat
80 Décision no 435581 du 19 juillet 2023 du Conseil d’Etat statuant au contentieux
Autorité de la concurrence
81 Décision du 5 juillet 2023 portant nomination d’une rapporteure permanente des services
d’instruction de l’Autorité de la concurrence
Informations parlementaires
Assemblée nationale
98 COMMISSIONS ET ORGANES DE CONTRÔLE
99 DOCUMENTS ET PUBLICATIONS
Sénat
100 DOCUMENTS DÉPOSÉS
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Sommaire
Avis et communications
Première ministre
103 Avis de vacance d’un emploi (chef de service)
avis divers
Annonces
107 Demandes de changement de nom (textes 107 à 126)
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 1 sur 126
LOIS
LOI no 2023-649 du 21 juillet 2023 visant à régulariser le plan local d'urbanisme intercommunal
de la communauté de communes du Bas Chablais (1)
NOR : TREX2303461L
LOIS
CONSEIL CONSTITUTIONNEL
à un recours juridictionnel effectif protégés par l’article 16 de la Déclaration des droits de l’homme et du
citoyen de 1789, dès lors que cette validation ne serait pas justifiée par un motif impérieux d’intérêt général.
4. Ils reprochent également à ces dispositions de faire échec à des procédures d’évaluation environnementale, en
méconnaissance des articles 1er et 6 de la Charte de l’environnement et de l’objectif de valeur constitutionnelle
de protection de l’environnement.
5. Ils soutiennent en outre que, faute d’avoir été précédées d’une consultation ou d’un avis de l’établissement
public de coopération intercommunale intéressé, ces dispositions méconnaîtraient le principe de libre
administration des collectivités territoriales.
6. En premier lieu, aux termes de l’article 16 de la Déclaration de 1789 : « Toute société dans laquelle la
garantie des droits n’est pas assurée, ni la séparation des pouvoirs déterminée, n’a point de Constitution ». Il
résulte de cette disposition que, si le législateur peut modifier rétroactivement une règle de droit ou valider un
acte administratif ou de droit privé, c’est à la condition que cette modification ou cette validation respecte tant
les décisions de justice ayant force de chose jugée que le principe de non-rétroactivité des peines et des
sanctions et que l’atteinte aux droits des personnes résultant de cette modification ou de cette validation soit
justifiée par un motif impérieux d’intérêt général. En outre, l’acte modifié ou validé ne doit méconnaître
aucune règle, ni aucun principe de valeur constitutionnelle, sauf à ce que le motif impérieux d’intérêt général
soit lui-même de valeur constitutionnelle. Enfin, la portée de la modification ou de la validation doit être
strictement définie.
7. Le décret du 24 décembre 2019 a déclaré d’utilité publique les travaux de création d’une liaison autoroutière
reliant les communes de Machilly à Thonon-les-Bains. Son article 6 emporte mise en compatibilité des plans
locaux d’urbanisme des communes sur le territoire desquelles cette liaison doit être réalisée. Parmi ces
communes figurent celles de Bons-en-Chablais, Ballaison, Brenthonne, Fessy, Lully et Margencel, qui étaient
alors membres de la communauté de communes du Bas-Chablais.
8. Par une délibération du 25 février 2020, la communauté d’agglomération Thonon agglomération, au sein de
laquelle cette communauté de communes a été intégrée, a approuvé le plan local d’urbanisme intercommunal
du Bas-Chablais sans que ce plan ne tire toutes les conséquences du projet autoroutier avec lequel les plans
locaux d’urbanisme des communes précitées avaient été mis en compatibilité.
9. Il ressort des travaux parlementaires que, en faisant prévaloir les dispositions de l’article 6 du décret du
24 décembre 2019 sur les dispositions contraires du plan local d’urbanisme intercommunal du Bas-Chablais,
le législateur a entendu éviter que les dispositions de ce plan ne fassent obstacle à la poursuite des travaux
déclarés d’utilité publique. A cette fin, les dispositions contestées privent d’effet les seules dispositions du
plan local d’urbanisme intercommunal du Bas-Chablais qui diffèrent de celles des plans locaux d’urbanisme
des communes précitées ayant été mis en compatibilité.
10. Les dispositions contestées, qui s’appliquent à compter de l’entrée en vigueur de la loi déférée, n’ont ni pour
objet ni pour effet de modifier rétroactivement ou de valider le décret du 24 décembre 2019. Dès lors, le grief
tiré de la méconnaissance des conditions auxquelles sont subordonnées les validations législatives ne peut
qu’être écarté comme inopérant.
11. En deuxième lieu, les dispositions contestées n’ont ni pour objet ni pour effet de dispenser les travaux
déclarés d’utilité publique par le décret du 24 décembre 2019 du respect des règles et prescriptions
protectrices de l’environnement auxquels ils sont soumis. Le grief tiré de la méconnaissance des articles 1er et
6 de la Charte de l’environnement doit donc être écarté.
12. En dernier lieu, les établissements publics de coopération intercommunale ne constituent pas des
collectivités territoriales au sens de l’article 72 de la Constitution. Dès lors, le grief tiré de la méconnaissance
du principe de libre administration des collectivités territoriales ne peut qu’être écarté comme inopérant.
13. Par conséquent, l’article unique de la loi déférée, qui ne méconnaît pas non plus les autres exigences
découlant de l’article 16 de la Déclaration de 1789, ni aucune autre exigence constitutionnelle, est conforme à
la Constitution.
Le Conseil constitutionnel décide :
Art. 1er. – L’article unique de la loi visant à régulariser le plan local d’urbanisme intercommunal de la
communauté de communes du Bas-Chablais est conforme à la Constitution.
Art. 2. – Cette décision sera publiée au Journal officiel de la République française.
Jugé par le Conseil constitutionnel dans sa séance du 20 juillet 2023, où siégeaient : M. Laurent FABIUS,
Président, Mme Jacqueline GOURAULT, M. Alain JUPPÉ, Mmes Corinne LUQUIENS, Véronique MALBEC,
MM. Jacques MÉZARD, François PILLET, Michel PINAULT et François SÉNERS.
Rendu public le 20 juillet 2023.
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 3 sur 126
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 5 juillet 2023 modifiant l’arrêté du 18 avril 2013 pris pour l’application de l’article 128
du décret no 2012-1246 du 7 novembre 2012 relatif à la gestion budgétaire et comptable
publique et fixant l’assignation comptable des rémunérations des personnels de l’Etat servies
sans ordonnancement préalable ainsi que des titres de perception émis à l’encontre des
personnels et relatifs aux indus de rémunération, aux acomptes sur rémunération non
régularisés, aux validations de services auxiliaires et aux rachats d’années d’études
NOR : ECOE2319495A
a) Au 5o, les mots : « pris pour l’application de l’article 7 de la loi no 84-16 du 11 janvier 1984 portant
dispositions statutaires relatives à la fonction publique de l’Etat » sont supprimés ;
b) Le 20o est rédigé comme suit :
« 20o Aux réservistes mentionnés aux articles :
« – L. 411-7 du code de la sécurité intérieure ;
« – 17 de la loi no 2009-1436 du 24 novembre 2009 pénitentiaire ;
« – 164 de la loi no 2010-1657 du 29 décembre 2010 de finances pour 2011 ;
« – 189 de la loi no 2021-1900 du 30 décembre 2021 de finances pour 2022. »
Art. 2. – L’annexe II au présent arrêté se substitue à l’annexe II de l’arrêté du 18 avril 2013 susvisé.
Art. 3. – Le directeur général des finances publiques est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié
au Journal officiel de la République française.
Fait le 5 juillet 2023.
Pour le ministre et par délégation :
Le chef du service de la fonction financière
et comptable de l’Etat,
B. LLORCA
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 3 sur 126
ANNEXE II
ASSIGNATIONS COMPTABLES PARTICULIÈRES DES DÉPENSES
DE RÉMUNÉRATION DES PERSONNELS DE L’ÉTAT (MINISTÈRES CIVILS)
A. – Ministère de l’Europe et des affaires étrangères
Direction des finances publiques chargée de la paye
Catégorie de personnel sans ordonnancement préalable
B. – Ministère de la culture
Direction des finances publiques chargée de la paye
Catégorie de personnel sans ordonnancement préalable
Personnels affectés dans les directions régionales des affaires culturelles Hauts-de-Seine
à compter du 1er septembre 2023
Ingénieurs des ponts, des eaux et des forêts relevant du centre intermi Hauts-de-Seine
nistériel de gestion créé par arrêté du 2 août 2010
Recteurs de région académique, recteurs d’acadé Services déconcentrés de métropole et des collecti Paris
mie, recteurs délégués pour l’enseignement supé vités d’outre-mer régies par l’article 73 de la
rieur, la recherche et l’innovation Constitution hors Mayotte
Nouvelle-Aquitaine (Bordeaux, Limoges, Poitiers) Dordogne, Gironde, Landes, Lot-et-Garonne, Pyré Gironde
nées-Atlantiques
2o Corps des conseillers d’éducation populaire et de jeunesse, des conseillers techniques et pédagogiques
supérieurs, des inspecteurs de la jeunesse et des sports, des professeurs de sport rémunérés sur le programme 214
« soutien de la politique de l’éducation nationale » et conseillers techniques sportifs rémunérés sur le
programme 219 « sport »
Direction des finances publiques
Région académique Service ou département d’affectation chargée de la paye
(académie) sans ordonnancement préalable
Grand Est (Nancy-Metz, Reims, Strasbourg) Ardennes, Aube, Marne, Haute-Marne Moselle
Bas-Rhin, Haut-Rhin
Nord, Pas-de-Calais
Paris
Île-de-France (Paris, Versailles, Créteil) Yvelines, Essonne, Hauts-de-Seine, Val d’Oise Seine-Saint-Denis
Eure, Seine-Maritime
Services centraux
Corps des administrateurs des finances publiques Bureau « rémunération et reconnaissance » Paris
en extinction (toutes affectations)
Corps des administrateurs de l’État détachés sur Bureau « rémunération et reconnaissance » Paris
emploi fonctionnel relevant de la direction générale
des finances publiques (toutes affectations)
Préfectures
4o Autres
Direction des finances publiques chargée de la paye
Service ou catégorie de personnel sans ordonnancement préalable
G. – Ministère de la justice
o
1 Services judiciaires
Direction des finances publiques
Cour d’Appel Ressort chargée de la paye
sans ordonnancement préalable
Mayotte Doubs
2o Services pénitentiaires
La Réunion Haute-Vienne
Mayotte Haute-Vienne
Centre-Est (Lyon) Ain, Allier, Ardèche, Cantal, Drôme, Isère, Loire, Haute-Vienne
Haute-Loire, Puy-de-Dôme, Rhône, Savoie, Haute-
Savoie
Grand Centre (Dijon) Cher, Côte-d’Or, Doubs, Eure-et-Loir, Indre, Indre-et- Haute-Vienne
Loire, Jura, Loir-et-Cher, Loiret, Nièvre, Haute-
Saône, Saône-et-Loire, Yonne, Territoire-de-Belfort
La Réunion Haute-Vienne
Mayotte Haute-Vienne
4o Autres services
TEXTES GÉNÉRAUX
Publics concernés : distillateurs de rhum traditionnel agricole et de sucrerie dans les départements et régions
d’outre-mer.
Objet : le présent arrêté vise à répartir entre les départements et entre les distilleries, le contingent
d’exportation de rhum traditionnel d’outre-mer produit dans les collectivités de Guadeloupe, de Guyane, de
Martinique et de La Réunion.
Entrée en vigueur : le présent arrêté entre en vigueur au 1er janvier 2024.
Notice : le présent arrêté fixe la répartition annuelle du volume du contingent d’exportation entre les distilleries
produisant du rhum traditionnel agricole et celles produisant du rhum traditionnel de sucrerie, dans les
collectivités de Guadeloupe, de Guyane, de Martinique et de La Réunion.
Références : les articles du code général des impôts et l’arrêté auxquels il est fait référence peuvent être
consultés sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).
Le ministre de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire, le ministre délégué auprès du ministre de
l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, chargé des comptes publics, et le ministre
délégué auprès du ministre de l’intérieur chargé des outre-mer,
Vu le code général des impôts, notamment l’article 362, l’article 269 A de l’annexe II ;
Vu l’arrêté du 5 octobre 2021 portant organisation de la campagne rhumière et règles de gestion du régime
contingentaire,
Arrêtent :
Art. 1 . – L’article 52 ter de l’annexe IV du code général des impôts est remplacé par les dispositions
er
suivantes :
« Art. 52 ter. – Le contingent annuel d’exportation de 153 000 hectolitres d’alcool pur fixé par l’article 362 du
code général des impôts est réparti, d’une part, entre rhum traditionnel agricole et rhum traditionnel de sucrerie et,
d’autre part, entre les départements d’outre-mer et entre les distilleries, à compter du 1er janvier 2024
conformément au tableau ci-après :
Contingent de rhum
(en hectolitre d’alcool pur)
Contingent de rhum
(en hectolitre d’alcool pur)
La Réunion 0 29914,972
Guyane 252,476 0
».
Art. 2. – L’arrêté du 17 décembre 2021 portant répartition entre les départements et les distilleries du
contingent d’exportation de rhum traditionnel est abrogé.
Art. 3. – Les dispositions du présent arrêté sont applicables à compter du 1er janvier 2024.
Art. 4. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 19 juillet 2023.
Le ministre délégué auprès du ministre
de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle
et numérique, chargé des comptes publics,
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur de la fiscalité douanière,
Y. ZERBINI
Le ministre de l’agriculture
et de la souveraineté alimentaire,
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général
de la performance économique
et environnementale des entreprises,
P. DUCLAUD
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 4 sur 126
TEXTES GÉNÉRAUX
et de la distribution de la presse du 6 juillet 2023 modifiant la décision no 2014-1263 du 6 novembre 2014 modifiée
fixant les conditions d’utilisation des fréquences radioélectriques par des dispositifs à courte portée est
homologuée.
Art. 2. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 19 juillet 2023.
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général des entreprises,
T. COURBE
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 6 sur 126
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 19 juillet 2023 fixant les taux moyens pondérés applicables aux entreprises effectuant
du transport routier de marchandises et les exploitants de transport public collectif routier de
personnes
NOR : ECOD2320058A
douanes est fixé à 15,71 euros par hectolitre pour le deuxième semestre 2023.
Art. 2. – Le montant du taux moyen pondéré de remboursement visé à l’article 265 octies du code des douanes
est fixé à 21,71 euros par hectolitre pour le deuxième semestre 2023.
Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 19 juillet 2023.
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur de la fiscalité douanière,
Y. ZERBINI
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 7 sur 126
TEXTES GÉNÉRAUX
Aides d’Etat sous forme d’avantages fiscaux Supérieure à 10 000 000 et inférieure ou égale à 30 000 000
Aides d’Etat sous forme d’avantages fiscaux dans les secteurs agricole et forestier et Supérieure à 1 000 000 et inférieure ou égale à 2 000 000
dans les zones rurales pour les bénéficiaires actifs dans le secteur de la production
agricole primaire Supérieure à 2 000 000 et inférieure ou égale à 5 000 000
».
Art. 2. – Le directeur général des finances publiques est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié
au Journal officiel de la République française.
Fait le 21 juillet 2023.
Le ministre délégué auprès du ministre
de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle
et numérique, chargé des comptes publics,
THOMAS CAZENAVE
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 8 sur 126
TEXTES GÉNÉRAUX
Le directeur des ressources humaines, des finances et des soutiens de la police nationale,
Vu la loi organique no 2001-692 du 1er août 2001 relative aux lois de finances ;
Vu le décret no 95-1197 du 6 novembre 1995 modifié portant déconcentration en matière de gestion des
personnels de la police nationale ;
Vu le décret no 2005-850 du 27 juillet 2005 relatif aux délégations de signature des membres du Gouvernement,
notamment son article 3 ;
Vu le décret no 2023-530 du 29 juin 2023 relatif à l’organisation de l’administration centrale de la police
nationale et modifiant diverses dispositions relatives à la police nationale ;
Vu le décret du 13 juillet 2023 portant nomination de M. Stanislas CAZELLES, administrateur de l’Etat du
grade transitoire, directeur des ressources humaines, des finances et des soutiens de la police nationale ;
Vu l’arrêté du 30 décembre 2005 modifié portant déconcentration en matière de gestion des fonctionnaires actifs
de la police nationale ;
Vu l’arrêté du 27 août 2010 portant déconcentration en matière de gestion des fonctionnaires des corps
techniques et scientifiques de la police nationale ;
Vu l’arrêté du 29 juin 2023 portant organisation de l’administration centrale de la direction générale de la police
nationale,
Décide :
PARTIE I
SOUS-DIRECTION DE LA STRATÉGIE DES RESSOURCES HUMAINES
Art. 1 . – Délégation est donnée à Mme Stéphanie FREYBURGER, administratrice de l’Etat de 1er grade,
er
adjointe à la sous-directrice de la stratégie des ressources humaines, directement placée sous son autorité, à l’effet
de signer, au nom du ministre de l’intérieur et des outre-mer, dans la limite des attributions de la sous-direction de
la stratégie des ressources humaines, tous actes et documents relevant du domaine d’attribution de cette
sous-direction, dont notamment les pièces comptables portant engagement de dépenses concernant les frais de
déplacement des agents de la sous-direction de la stratégie des ressources humaines.
Art. 2. – Délégation est donnée à M. Hugues ALLADIO, administrateur de l’Etat de 2e grade, chef du bureau
du dialogue social et des statuts, directement placé sous l’autorité de la sous-directrice de la stratégie des ressources
humaines et de son adjointe, à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et des outre-mer, les arrêtés,
décisions, instructions et documents s’appliquant au domaine juridique et statutaire, dans la limite de ses
attributions.
Art. 3. – Délégation est donnée à Mme Abla MAACHE, attachée principale d’administration de l’Etat,
adjointe au chef du bureau du dialogue social et des statuts, à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et
des outre-mer, les arrêtés, décisions, instructions et documents s’appliquant au domaine juridique et statutaire, dans
la limite de ses attributions.
Art. 4. – Délégation est donnée à Mme Arielle ATTIA, attachée principale d’administration de l’Etat, cheffe
de la section avantage spécifique d’ancienneté, au sein du bureau du dialogue social et des statuts, à l’effet de
signer, au nom du ministre de l’intérieur et des outre-mer, les arrêtés, décisions, instructions et documents
s’appliquant au domaine juridique et statutaire, dans la limite de ses attributions.
Art. 5. – Délégation est donnée à Mme Juliette DIEU, conseillère d’administration de l’intérieur et de
l’outre-mer, cheffe du bureau des effectifs, de la prospective et des systèmes d’information, directement placée
sous l’autorité de la sous-directrice de la stratégie des ressources humaines et de son adjointe, à l’effet de signer, au
nom du ministre de l’intérieur et des outre-mer, les décisions et documents s’appliquant aux effectifs, à la
prospective et aux systèmes d’information, dans la limite de ses attributions.
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 8 sur 126
Art. 6. – Délégation est donnée à Mme Florence ADAM, commissaire divisionnaire, cheffe du bureau de
l’évolution professionnelle et de l’accompagnement managérial, directement placée sous l’autorité de la
sous-directrice de la stratégie des ressources humaines et de son adjointe, à l’effet de signer, au nom du ministre de
l’intérieur et des outre-mer, les décisions et documents s’appliquant au domaine de l’évolution professionnelle et
de l’accompagnant managérial, dans la limite de ses attributions.
Art. 7. – Délégation est donnée à Mme Julie BOURG, commissaire divisionnaire, adjointe à la cheffe du
bureau de l’évolution professionnelle et de l’accompagnement managérial, à l’effet de signer, au nom du ministre
de l’intérieur et des outre-mer, les décisions et documents s’appliquant au domaine de l’évolution professionnelle
et de l’accompagnant managérial, dans la limite de ses attributions.
Art. 8. – Délégation est donnée à Mme Sabine POIROT, commandant divisionnaire fonctionnel au sein du
bureau de l’évolution professionnelle et de l’accompagnement managérial, à l’effet de signer, au nom du ministre
de l’intérieur et des outre-mer, les décisions et documents s’appliquant au domaine de l’évolution professionnelle
et de l’accompagnant managérial, dans la limite de ses attributions.
Art. 9. – Délégation est donnée à Mme Sylvie HERVE-MAGNE, conseillère d’administration de l’intérieur et
de l’outre-mer, cheffe du bureau des affaires disciplinaires, directement placée sous l’autorité de la sous-directrice
de la stratégie des ressources humaines et de son adjointe, à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et
des outre-mer, les arrêtés, décisions et instructions s’appliquant aux sanctions disciplinaires des personnels actifs et
scientifiques de la police nationale, dans la limite de ses attributions.
Art. 10. – Délégation est donnée à Mme Marie-Pauline COUETTE, attachée principale d’administration de
l’Etat, adjointe à la cheffe du bureau des affaires disciplinaires, à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur
et des outre-mer, les arrêtés, décisions et instructions s’appliquant aux sanctions disciplinaires des personnels actifs
et scientifiques de la police nationale, dans les limites de ses attributions.
PARTIE II
SOUS-DIRECTION DES PERSONNELS ADMINISTRATIFS, TECHNIQUES,
SPÉCIALISÉS ET DE LA POLICE TECHNIQUE ET SCIENTIFIQUE
Art. 11. – Délégation est donnée à Mme Stéphanie FREYBURGER, administratrice de l’Etat de 1er grade,
adjointe à la sous-directrice de la stratégie des ressources humaines et adjointe au sous-directeur des personnels
administratifs, techniques, spécialisés et de la police technique et scientifique par intérim, directement placée sous
son autorité, à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et des outre-mer, dans la limite des attributions de
la sous-direction des personnels administratifs, techniques, spécialisés et de la police technique et scientifique, tous
actes et documents relevant du domaine d’attribution de cette sous-direction, dont notamment :
1o Les arrêtés portant nomination, titularisation, promotion, mutation, détachement, suspension, sanction
disciplinaire, acceptation de démission, licenciement, radiation des cadres, mise en disponibilité, réintégration et
mise à la retraite pour les personnels désignés ci-après :
a) Les personnels de police technique et scientifique ;
b) Les ouvriers d’Etat ;
2o Les arrêtés, instructions, contrats et avenants concernant les personnels contractuels et les apprentis ;
3o Les arrêtés accordant aux contractuels, agents de la police scientifique et les ouvriers d’Etat des congés de
longue maladie et de longue durée et leur renouvellement par application des lois et règlements en vigueur et
portant réintégration, ainsi que les décisions de reconnaissance d’imputabilité au service des maladies et accidents
survenus.
Art. 12. – Délégation est donnée à M. Venceslas BUBENICEK, agent contractuel, chef du bureau des
personnels administratifs, techniques et spécialisés, directement placé sous l’autorité du sous-directeur des
personnels administratifs, techniques, spécialisés et de la police technique et scientifique, à l’effet de signer, au
nom du ministre de l’intérieur et des outre-mer, les arrêtés, les décisions et les instructions, s’appliquant à la
gestion des personnels administratifs, techniques et spécialisés, dans la limite de ses attributions.
Art. 13. – Délégation est donnée à Mme Afef MANSER, attachée d’administration de l’Etat, adjointe au chef
du bureau des personnels de police scientifique et chef de la section des ingénieurs, à l’effet de signer, au nom du
ministre de l’intérieur et des outre-mer, les arrêtés, décisions, instructions et documents s’appliquant aux
personnels de police scientifique, dans la limite de ses attributions.
PARTIE III
SOUS-DIRECTION DES PERSONNELS D’ENCADREMENT
ET D’APPLICATION, DES POLICIERS-ADJOINTS ET DES RÉSERVES
Art. 14. – Délégation est donnée à M. Géraud d’HUMIERES, administrateur de l’Etat du grade transitoire,
chargé des fonctions de sous-directeur des personnels d’encadrement et d’application, des policiers-adjoints et des
réserves, à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et des outre-mer, les décisions et documents
s’appliquant à la gestion des personnels d’encadrement et d’application, dans la limite de ses attributions.
Art. 15. – Délégation est donnée à Mme Adeline BARD, administratrice de l’Etat de 2e grade, cheffe du bureau
des gradés et gardiens de la paix, directement placée sous l’autorité du sous-directeur des personnels
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 8 sur 126
d’encadrement et d’application, des policiers-adjoints et des réserves, et de son adjoint, à l’effet de signer, au nom
du ministre de l’intérieur et des outre-mer, les décisions et documents s’appliquant à la gestion des personnels
d’encadrement et d’application, dans la limite de ses attributions.
Art. 16. – Délégation est donnée à Mme Fabienne CLAIR, conseillère d’administration de l’intérieur et de
l’outre-mer, adjointe à la cheffe du bureau des gradés et gardiens de la paix, placée sous l’autorité du sous-directeur
des personnels d’encadrement et d’application, des policiers-adjoints et des réserves, à l’effet de signer, au nom du
ministre de l’intérieur et des outre-mer, les décisions et documents s’appliquant à la gestion des personnels
d’encadrement et d’application, dans la limite de ses attributions.
Art. 17. – Délégation est donnée à Mme Léa DARRÉNOUGUE, attachée d’administration de l’Etat, adjointe
au chef du bureau des policiers adjoints, à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et des outre-mer, les
décisions et documents s’appliquant à la gestion des policiers adjoints, dans la limite de ses attributions.
Art. 18. – Délégation est donnée à Mme Frédérique CIULIN-LAHONDES, conseillère d’administration de
l’intérieur et de l’outre-mer, cheffe du bureau des réserves, directement placée sous l’autorité du sous-directeur des
personnels d’encadrement et d’application, des policiers-adjoints et des réserves, et de son adjoint, à l’effet de
signer, au nom du ministre de l’intérieur et des outre-mer, les décisions et documents s’appliquant à la gestion de la
réserve, dans la limite de ses attributions.
Art. 19. – Délégation est donnée à Mme Khadija EL-GHANI, attachée principale d’administration de l’Etat,
adjointe à la cheffe du bureau des réserves, à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et des outre-mer,
les décisions, instructions et documents s’appliquant à la gestion de la réserve, dans la limite de ses attributions.
Art. 20. – Délégation est donnée à Mme Tiphaine PODAN, attachée principale d’administration de l’Etat,
cheffe du SGAP central RH CEA, à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et des outre-mer, tous actes,
décisions, arrêtés et instructions, dans la limite de ses attributions.
Art. 21. – Délégation est donnée à Mme Emmanuelle JORE, attachée d’administration de l’Etat, adjointe à la
cheffe du SGAP central RH CEA, à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et des outre-mer, les
décisions et documents s’appliquant à la gestion des personnels d’encadrement et d’application, dans la limite de
ses attributions.
PARTIE IV
SOUS-DIRECTION DE L’ENCADREMENT SUPÉRIEUR,
DES COMMISSAIRES ET DES OFFICIERS
Art. 22. – Délégation est donnée à M. David PREUD’HOMME, contrôleur général de la police nationale, chef
du bureau des commissaires de police, à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et des outre-mer, tous
actes, décisions, arrêtés et instructions, dans la limite de ses attributions.
Art. 23. – Délégation est donnée à M. Fernando SANCHIS-PERIS, commissaire divisionnaire de police,
adjoint au chef du bureau des commissaires de police, à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et des
outre-mer, tous actes, décisions, arrêtés et instructions, dans la limite de ses attributions.
Art. 24. – Délégation est donnée à M. Jean-Baptiste MABIN, commissaire de police, chef de la section
mobilité et des parcours de carrière, au sein du bureau des commissaires de police, à l’effet de signer, au nom du
ministre de l’intérieur et des outre-mer, tous actes, décisions, arrêtés et instructions, dans la limite de ses
attributions.
Art. 25. – Délégation est donnée à Mme Marie MAUFFRET-VALLADE, administratrice de l’Etat hors classe,
cheffe du bureau des officiers de police, à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et des outre-mer, tous
actes, décisions, arrêtés et instructions, dans la limite de ses attributions.
Art. 26. – Délégation est donnée à Mme Stéphanie PEREIRA-RAGEUL, commissaire divisionnaire de police,
adjointe à la cheffe du bureau des officiers de police, à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et des
outre-mer, tous actes, décisions, arrêtés et instructions, dans la limite de ses attributions.
PARTIE V
SOUS-DIRECTION DE LA PRÉVENTION, DE L’ACCOMPAGNEMENT
ET DU SOUTIEN DES PERSONNELS
Art. 27. – Délégation est donnée à Mme Arlette HEURTAUX, administratrice de l’Etat de 2e grade, adjointe à
la sous-directrice de la prévention, de l’accompagnement et du soutien des personnels, à l’effet de signer, au nom
du ministre de l’intérieur et des outre-mer, tous actes, décisions, arrêtés, instructions, pièces comptables et
correspondances courantes, dans la limite de ses attributions.
Art. 28. – Délégation est donnée à Mme Delphine POMMERET, conseillère d’administration de l’intérieur et
de l’outre-mer, cheffe du bureau de la prévention et de la qualité de vie au travail, à l’effet de signer, au nom du
ministre de l’intérieur et des outre-mer, tous actes, décisions, arrêtés, instructions, pièces comptables et
correspondances courantes, dans la limite de ses attributions.
Art. 29. – Délégation est donnée à Mme Barbara BEKHDADI, attachée principale d’administration de l’Etat,
adjointe à la cheffe du bureau de la prévention et de la qualité de vie au travail, à l’effet de signer, au nom du
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ministre de l’intérieur et des outre-mer, tous actes, décisions, arrêtés, instructions, et pièces comptables et
correspondances courantes, dans la limite de ses attributions.
Art. 30. – Délégation est donnée à Mme Céline VINTROU, conseillère d’administration de l’intérieur et de
l’outre-mer, cheffe du bureau des politiques ministérielles de l’enfance et du logement, à l’effet de signer, au nom
du ministre de l’intérieur et des outre-mer, tous actes, décisions, arrêtés, instructions, pièces comptables et
correspondances courantes, à l’exception des marchés publics, dans la limite de ses attributions.
Art. 31. – Délégation est donnée à M. Philippe ZANARDI, commissaire général de police, chef du
département de l’accompagnement des personnels, à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et des
outre-mer, tous actes, décisions, arrêtés, instructions, pièces comptables et correspondances courantes, dans la
limite de ses attributions.
Art. 32. – Délégation est donnée à M. Bernard MORISSET, attaché d’administration de l’Etat hors classe,
adjoint au chef du département de l’accompagnement des personnels, chef du bureau de soutien des personnels et
des familles, à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et des outre-mer, tous actes, décisions, arrêtés,
instructions, pièces comptables dans la limite de 2 500 € et correspondances courantes, dans la limite de ses
attributions.
Art. 33. – Délégation est donnée à Mme Nathalie BRETEAU, attachée principale d’administration de l’Etat,
cheffe de la mission d’accompagnement des blessés, à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et des
outre-mer, tous actes, décisions, arrêtés, instructions, pièces comptables dans la limite de 1 500 € et
correspondances courantes, dans la limite de ses attributions.
Art. 34. – Délégation est donnée à M. Richard KUETE MINGA, attaché principal d’administration de l’Etat,
adjoint à la cheffe de la mission d’accompagnement des blessés, à l’effet de signer, au nom du ministre de
l’intérieur et des outre-mer, tous actes, décisions, arrêtés, instructions, pièces comptables dans la limite de 1 500 €
et correspondances courantes, dans la limite de ses attributions.
Art. 35. – Délégation est donnée à M. Rachid AZIZI, commandant divisionnaire de police, chef du groupe
assistance aux policiers victimes, à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et des outre-mer, tous actes,
décisions, arrêtés, instructions, pièces comptables, dans la limite de 1 500 € et correspondances courantes, dans la
limite de ses attributions.
Art. 36. – Délégation est donnée à Mme Sandra FERRERE, secrétaire administrative de classe supérieure,
adjointe au chef du groupe assistance aux policiers victimes, à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et
des outre-mer, tous actes, décisions, arrêtés, instructions, pièces comptables dans la limite de 1 500 € et
correspondances courantes, dans la limite de ses attributions.
Art. 37. – Délégation est donnée à Mme Judith VERNEYRE, attachée principale d’administration de l’Etat,
cheffe de la cellule analyse prévention suicide, à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et des outre-
mer, tous actes, décisions, arrêtés, instructions, pièces comptables dans la limite de 1 500 € et correspondances
courantes, dans la limite de ses attributions.
Art. 38. – Délégation est donnée à Mme Ghazala NANTY, brigadière-cheffe de police, adjointe à la cheffe de
la cellule analyse prévention suicide, à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et des outre-mer, tous
actes, décisions, arrêtés, instructions, pièces comptables dans la limite de 1 500 € et correspondances courantes,
dans la limite de ses attributions.
Art. 39. – Délégation est donnée à Mme Catherine PINSON, agent contractuelle, cheffe du service de soutien
psychologique opérationnel, et à M. Pascal BARRE, agent contractuel, adjoint à la cheffe du service de soutien
psychologique opérationnel, à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et des outre-mer, tous actes,
décisions, arrêtés, instructions, pièces comptables et correspondances courantes, dans la limite de ses attributions.
Art. 40. – Délégation est donnée à M. Bernard MIQUELAJAUREGUI, agent contractuel, chef du service
médical statutaire, et à M. Michel GROUD, agent contractuel, adjoint au chef du service médical statutaire à l’effet
de signer, au nom du ministre de l’intérieur et des outre-mer, tous actes, décisions, arrêtés, instructions, pièces
comptables et correspondances courantes, dans la limite de ses attributions.
PARTIE VI
SOUS-DIRECTION DES FINANCES ET DU SOUTIEN OPÉRATIONNEL
Art. 41. – Délégation est donnée à M. Baptiste LE NOCHER, administrateur de l’Etat de 2e grade, adjoint de la
sous-directrice des finances et du soutien opérationnel, à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et des
outre-mer, tous actes, décisions, arrêtés et instructions, dans la limite de ses attributions, dont notamment les
ordonnances de délégation et les marchés, décisions et pièces comptables portant engagement de dépenses
concernant :
1o Les rémunérations, les indemnités et autres dépenses de personnels, titulaires ou non, à imputer sur le budget
de la police nationale ;
2o Les matériels, fournitures et prestations relevant de la responsabilité de la direction des ressources humaines,
des finances et des soutiens de la police nationale.
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 8 sur 126
Art. 42. – Délégation est donnée à M. Antoine TROMBETTA, agent contractuel, chef de la mission
coordination et synthèse, à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et des outre-mer, tous actes,
décisions, arrêtés, instructions et pièces comptables, dans la limite de ses attributions.
Art. 43. – Délégation est donnée à Mme Claire JEAN, administratrice de l’Etat de 1er grade, cheffe du bureau
du pilotage des emplois et de la masse salariale, à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et des
outre-mer, l’ensemble des actes et documents visés à l’article 42 de la présente décision dans la limite de ses
attributions.
Art. 44. – Délégation est donnée à Mme Anne-Laure JUNGMANN, attachée principale d’administration de
l’Etat, adjointe à la cheffe du bureau du pilotage des emplois et de la masse salariale, à l’effet de signer, au nom du
ministre de l’intérieur et des outre-mer, tous actes, décisions, arrêtés, instructions et pièces comptables, dans la
limite de ses attributions.
Art. 45. – Délégation est donnée à M. William AUGU, administrateur de l’Etat de 2e grade, chef du bureau du
pilotage du fonctionnement et de l’investissement, à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et des
outre-mer, l’ensemble des actes et documents visés à l’article 42 de la présente décision, dans la limite de ses
attributions.
Art. 46. – Délégation est donnée à Mme Johanna GARCIA, conseillère d’administration de l’intérieur et de
l’outre-mer, adjointe au chef du bureau du pilotage du fonctionnement et de l’investissement, à l’effet de signer, au
nom du ministre de l’intérieur et des outre-mer, tous actes, décisions, arrêtés, instructions et pièces comptables,
dans la limite de ses attributions.
Art. 47. – Délégation est donnée à M. Romaric VALLERAND, conseiller d’administration de l’intérieur et de
l’outre-mer, chef du bureau des mobilités, à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et des outre-mer,
tous actes, décisions, arrêtés, instructions et pièces comptables, dans la limite de ses attributions.
PARTIE VII
PARTIE VIII
EXERCICE DES PERMANENCES
Art. 55. – Délégation est donnée à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et des outre-mer tous
actes, arrêtés, décisions ou conventions relevant des attributions de la direction des ressources humaines, des
finances et des soutiens de la police nationale, à l’exclusion des décrets, aux fins d’exercice des permanences qu’ils
sont amenés à assurer :
M. Baudouin d’HARCOURT, inspecteur de l’administration de 1re classe, directeur de projet pilotage des
travaux de transformation de la fonction ressources humaines et soutien de la police nationale.
M. Florentin BERTHEAS, conseiller d’administration de l’intérieur et de l’outre-mer, adjoint au directeur de
projet pilotage des travaux de transformation de la fonction ressources humaines et soutien de la police nationale.
M. Olivier DAUVE, administrateur de l’Etat de 2e grade, chargé de mission outil de pilotage.
Mme Julie BOUAZIZ, administratrice de l’Etat de 2e grade, sous directrice de la stratégie des ressources
humaines.
Mme Stéphanie FREYBURGER, administratrice de l’Etat de 1er grade, adjointe à la sous-directrice de la
stratégie des ressources humaines.
M. Géraud d’HUMIERES, administrateur de l’Etat du grade transitoire, sous-directeur des personnels
d’encadrement et d’application, des policiers-adjoints et des réserves.
M. David PREUD’HOMME, contrôleur général de la police nationale, chef du bureau des commissaires de
police.
M. Fernando SANCHIS PERIS, commissaire divisionnaire de police, adjoint au chef du bureau des
commissaires de police.
Mme Marie MAUFFRET-VALLADE, administratrice de l’Etat de 2e grade, cheffe du bureau des officiers de
police.
Mme Stéphanie PEREIRA-RAGEUL, commissaire divisionnaire de police, adjointe à la cheffe du bureau des
officiers de police.
Mme Adeline BARD, administratrice de l’Etat de 2e grade, cheffe du bureau des gradés et gardiens de la paix.
Mme Fabienne CLAIR, conseillère d’administration de l’intérieur et de l’outre-mer, adjointe à la cheffe du
bureau des gradés et gardiens de la paix.
M. Venceslas BUBENICEK, agent contractuel, chef du bureau des personnels administratifs, techniques et
spécialisés.
Mme Frédérique CIULIN-LAHONDES, conseillère d’administration de l’intérieur et de l’outre-mer, cheffe du
bureau des réserves.
M. Hugues-Henri ALLADIO, administrateur de l’Etat de 2e grade, chef du bureau du dialogue social et des
statuts.
Mme Sylvie HERVE-MAGNE, conseillère d’administration de l’intérieur et de l’outre-mer, cheffe du bureau
des affaires disciplinaires.
Mme Juliette DIEU, conseillère d’administration de l’intérieur et de l’outre-mer, cheffe du bureau des effectifs,
de la prospective et des systèmes d’information.
Mme Laurence GOUTARD CHAMOUX, inspectrice de l’administration de 1re classe, sous-directrice de la
prévention, de l’accompagnement et du soutien des personnels.
Mme Arlette HEURTAUX, administratrice de l’Etat de 2e grade, adjointe à la sous-directrice de la prévention,
de l’accompagnement et du soutien des personnels.
M. Philippe ZANARDI, commissaire général de police, chef du département de l’accompagnement des
personnels de la police.
M. Bernard MORISSET, attaché d’administration de l’Etat hors classe, chef du bureau du soutien des personnels
et des familles.
Mme Delphine POMMERET, conseillère d’administration de l’intérieur et de l’outre-mer, cheffe du bureau de
la prévention et de la qualité de vie au travail.
Mme Céline VINTROU, conseillère d’administration de l’intérieur et de l’outre-mer, cheffe du bureau des
politiques ministérielles de l’enfance et du logement.
Mme Marie-Laure BERBACH, conseillère référendaire à la Cour des comptes, sous-directrice des finances et du
soutien opérationnel.
M. Baptiste LE NOCHER, administrateur de l’Etat de 2e grade, adjoint de la sous-directrice des finances et du
soutien opérationnel.
M. William AUGU, administrateur de l’Etat de 2e grade, chef du bureau du pilotage du fonctionnement et de
l’investissement.
Mme Claire JEAN, administratrice de l’Etat de 1er grade, cheffe du bureau du pilotage des emplois et de la masse
salariale.
M. Romaric VALLERAND, conseiller d’administration de l’intérieur et de l’outre-mer, chef du bureau des
mobilités.
Mme Sandrine ANSTETT-ROGRON, administratrice de l’Etat de 2e grade, cheffe du service de l’administration
générale.
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Mme Laurence LAVAL-BACONNIER, attachée d’administration de l’Etat hors classe, adjointe à la cheffe du
service de l’administration générale.
Art. 56. – La présente décision sera publiée au Journal officiel de la République française.
Fait le 21 juillet 2023.
S. CAZELLES
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TEXTES GÉNÉRAUX
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Arrêté du 12 juillet 2023 portant modification de l’arrêté du 9 avril 2010 fixant le ressort territorial
de la direction territoriale de la protection judiciaire de la jeunesse de Mayotte (976)
NOR : JUSF2317249A
TEXTES GÉNÉRAUX
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrête :
CHAPITRE Ier
DISPOSITIONS MODIFIANT L’ARRÊTÉ DU 29 JUIN 2020 PORTANT ORGANISATION DE LA DIRECTION
DES RESSOURCES HUMAINES DU MINISTÈRE DE LA DÉFENSE
Art. 1er. – L’arrêté du 29 juin 2020 portant organisation de la direction des ressources humaines du ministère de
la défense est modifié conformément aux dispositions du présent chapitre.
Art. 2. – L’article 2 est remplacé par les dispositions suivantes :
« Art. 2. – Relèvent du directeur des ressources humaines l’animation et le suivi de la transformation de la
fonction « ressources humaines » et les fonctions de contrôle interne et de pilotage de l’activité de la direction. La
conduite et la mise en œuvre de ces fonctions transversales, ainsi que de missions ponctuelles, sont assurées par un
ou plusieurs pôles directement placés sous son autorité. »
Art. 3. – Le chapitre Ier est remplacé par les dispositions suivantes :
« CHAPITRE Ier
« LE SERVICE DE LA POLITIQUE DES RESSOURCES HUMAINES
« Art. 3. – Le service de la politique des ressources humaines comprend :
« – la sous-direction de la stratégie et des données de ressources humaines ministérielles ;
« – la sous-direction de la conception et de la conduite des politiques de ressources humaines ;
« – la sous-direction du pilotage des ressources humaines et de la politique de rémunération.
« Art. 4. – La sous-direction de la stratégie et des données de ressources humaines ministérielles est chargée :
« 1o De proposer la politique ministérielle des ressources humaines, dont les évolutions de la condition du
personnel, en liaison avec les états-majors, directions et services. Elle veille à son application ;
« 2o De définir et mettre en œuvre la politique de valorisation des données de ressources humaines. Elle exploite
ces données et facilite leur mise à disposition ;
« 3o De réaliser des études et des analyses relatives au domaine des ressources humaines permettant, notamment,
le pilotage des effectifs et de la masse salariale ministérielle. Elle élabore la base de données sociales et le rapport
social unique.
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TEXTES GÉNÉRAUX
TEXTES GÉNÉRAUX
Par arrêté du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, du ministre de
l’intérieur et des outre-mer, de la ministre de l’Europe et des affaires étrangères, du ministre des armées, de la
ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, du ministre de la transition écologique et de la cohésion
des territoires, de la ministre de la transition énergétique, du ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des
finances et de la souveraineté industrielle et numérique, chargé des comptes publics, et du secrétaire d’État auprès
de la Première ministre, chargé de la mer, en date du 28 juin 2023, la convention constitutive modificative du
groupement d’intérêt public « Institut polaire français – Paul-Emile Victor » en date du 4 octobre 2022 est
approuvée. Un extrait de cette convention figure en annexe du présent arrêté.
Un commissaire du Gouvernement, désigné par arrêté du ministre chargé de la recherche, est placé auprès du
groupement d’intérêt public « Institut polaire français – Paul-Emile Victor ».
ANNEXE
EXTRAITS DE LA CONVENTION CONSTITUTIVE MODIFICATIVE
DU GROUPEMENT D’INTÉRÊT PUBLIC « INSTITUT POLAIRE FRANÇAIS – PAUL-EMILE VICTOR »
1o Dénomination du groupement
La dénomination du groupement est « Institut polaire français – Paul-Emile Victor », ci-après dénommé
« IPEV ».
5o Durée de la convention
Le groupement est renouvelé jusqu’au 31 décembre 2037 à compter de la date de publication au Journal officiel
de la République française de l’arrêté portant approbation de sa convention constitutive modificative.
6o Régime comptable
L’IPEV est soumis aux règles de la comptabilité publique. La tenue des comptes de l’IPEV est assurée par un
agent comptable public.
Les dispositions des titres Ier et III du décret no 2012-1246 du 7 novembre 2012 modifié relatif à la gestion
budgétaire et comptable publique lui sont applicables.
Le règlement financier de l’IPEV est adopté par l’assemblée générale.
7o Personnels
Sous réserve des dispositions relatives à la mise à disposition prévues par le code général de la fonction
publique, les personnels du groupement et son directeur sont soumis aux dispositions du code du travail.
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 3 juillet 2023 pris en application des articles R. 1261-1 et R. 1261-14 du code de la santé
publique relatif aux documents d’information que doivent détenir et mettre à disposition les
établissements autorisés à accueillir des corps à des fins d’enseignement médical et de
recherche
NOR : ESRS2316622A
Arrêtent :
Art. 1 . – Les dispositions et annexes du présent arrêté déterminent le contenu et les conditions d’utilisation
er
des documents mentionnés aux articles R. 1261-1 et R. 1261-14 du code de la santé publique que doivent utiliser
les établissements autorisés en application du deuxième alinéa de l’article L. 1261-1.
Art. 2. – I. – Les établissements autorisés en application du deuxième alinéa de l’article L. 1261-1 du code de
la santé publique doivent remettre à toute personne ayant effectué une demande de renseignement sur le don du
corps à des fins d’enseignement médical et de recherche dans les conditions prévues au II de l’article R. 1261-1 le
document figurant en annexe I du présent arrêté.
Ce document est également remis à la personne référente désignée par le donneur conformément au IV de
l’article R. 1261-1 ainsi qu’à toute personne qui demanderait la restitution du corps ou des cendres du donneur dès
lors qu’il ne s’y serait pas opposé lors de la remise de la déclaration prévue à l’article 4.
II. – Au décès du donneur, l’opérateur funéraire désigné par l’établissement autorisé remet un exemplaire du
document d’information à la famille et aux proches, conformément au troisième alinéa de l’article R. 1261-2.
Art. 3. – Les établissements autorisés en application du deuxième alinéa de l’article L. 1261-1 du code de la
santé publique affichent, dans les locaux de la structure chargée de l’accueil des corps mentionnée à
l’article R. 1261-11, la charte des utilisateurs figurant en annexe II du présent arrêté.
Cette charte est destinée à l’information des personnels et usagers de la structure d’accueil des corps. Un
exemplaire est remis à chacun d’eux. L’établissement s’assure de la prise de connaissance de la charte par tout
moyen.
Art. 4. – La déclaration écrite de consentement au don prévue au III de l’article R. 1261-1 est établie
conformément au modèle figurant en annexe III.
Ce document est remis par l’établissement. Il est renseigné conformément au III de l’article R. 1261-1.
La signature de la déclaration atteste de ce que la personne qui souhaite faire don de son corps à son décès à des
fins d’enseignement médical et de recherche a reçu l’information préalable prévue à l’article 2.
La déclaration manuscrite et les informations renseignées destinées à recueillir les volontés de la personne à
l’issue des activités de formation médicale et de recherche, qui figurent au verso du document, doivent être
transmises par voie postale ou selon les modalités prévues par la structure d’accueil concernée.
Art. 5. – La carte de donneur délivrée conformément au III de l’article R. 1261-1 est établie conformément au
modèle figurant en annexe IV.
L’établissement qui accepte le don délivre la carte au donneur et lui remet une copie de la déclaration prévue par
l’article 4 co-signée par le responsable de la structure d’accueil des corps au sein de l’établissement autorisé.
Art. 6. – Les présidents et directeurs des établissements autorisés en application de l’article L. 1261-1 du code
de la santé sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au
Journal officiel de la République française.
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TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 11 juillet 2023 relatif au registre et au traitement de données à caractère personnel mis
en œuvre par les établissements autorisés à accueillir des corps à des fins d’enseignement
médical et de recherche
NOR : ESRS2316646A
Arrêtent :
Art. 1 . – En application de l’article R. 1261-32 du code de la santé publique susvisé, les établissements
er
autorisés, en vertu de l’article L. 1261-1 du même code, à recevoir des dons de corps à des fins d’enseignement
médical et de recherche mettent en œuvre, sous leur responsabilité, un traitement de données à caractère personnel
dans les conditions définies par le présent arrêté.
Ce traitement est mis en œuvre pour répondre à une obligation légale au sens du c du 1 de l’article 6 du
règlement (UE) du 27 avril 2016 susvisé.
Art. 2. – Ce traitement a pour finalités de permettre à l’établissement autorisé :
1o La remise à la personne qui a formulé une demande de renseignements du document d’information prévu au II
de l’article R. 1261-1 du code de la santé publique ;
2o Le recueil du consentement du donneur et, le cas échéant, de la révocation de son consentement, dans les
conditions prévues au III de l’article R. 1261-1 du même code ;
3o La délivrance d’une carte de donneur à la personne qui consent à faire don de son corps après son décès ;
4o L’enregistrement des choix du donneur concernant la personne référente, la restitution de son corps ou de ses
cendres, sa préférence sur le type d’opération funéraire, son opposition éventuelle à l’invitation de la personne
référente, de la famille ou des proches à la cérémonie du souvenir et l’inscription mémorielle ;
5o La remise, le cas échéant, lors de la déclaration de décès, d’un exemplaire du document d’information à la
personne référente, à la famille ou aux proches ;
6o Le suivi des opérations de transport et d’accueil du corps ou l’organisation de son transfert vers un autre
établissement autorisé ;
7o L’attribution d’un numéro identifiant unique au corps dès son arrivée, l’attribution d’un numéro identifiant
unique aux pièces anatomiques en cas de segmentation du corps, la restitution de l’identité du corps en vue des
opérations funéraires ou de la restitution du corps ou des cendres ;
8o L’information de la personne référente, de la famille ou des proches sur la date des opérations funéraires, la
possibilité de demander la restitution du corps ou des cendres et l’enregistrement de leurs choix sur ces questions ;
9o En l’absence de personne référente désignée, l’enregistrement de la demande de restitution du corps ou des
cendres émanant de la famille ou des proches ;
10o L’organisation des opérations funéraires ou l’organisation de la restitution du corps ou des cendres ;
11o L’organisation de la cérémonie du souvenir et l’hommage aux donneurs ;
12o L’élaboration du rapport d’activité ;
13o L’organisation et le contrôle des activités de l’établissement autorisé ;
14o L’organisation des activités d’enseignement et de recherche en fonction des caractéristiques des corps
accueillis.
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Art. 3. – Sont enregistrées dans le traitement mentionné à l’article 2 les catégories de données à caractère
personnel et les informations suivantes :
1o Données relatives à la personne qui formule une demande de renseignement :
a) Données d’identité : nom, prénom ;
b) Coordonnées : adresse postale ou électronique ;
2o Données relatives au donneur :
a) Données d’identité : nom, prénom, sexe, date de naissance ;
b) Coordonnées : adresse postale, adresse électronique, téléphone ;
c) Données relatives au consentement : déclaration manuscrite datée et signée, numéro de carte de donneur, le
cas échéant révocation du consentement ;
d) Données relatives aux choix du donneur concernant la personne référente, la restitution de son corps ou de ses
cendres, sa préférence sur le type d’opération funéraire, son opposition éventuelle à l’invitation de la personne
référente, de la famille ou des proches à la cérémonie du souvenir et l’inscription mémorielle ;
e) Données relatives à la santé du donneur : informations médicales qu’il consent, conformément au a du 2 de
l’article 9 du règlement (UE) du 27 avril 2016 susvisé, à porter à la connaissance de la structure d’accueil des corps
au moment de la déclaration ou ultérieurement ;
f) Données relatives au décès : date de décès, extrait de certificat de décès ;
g) Données relatives à l’accueil ou au transfert du corps : date d’accueil du corps, décision de refus d’accueillir
le corps, décision de transfert, nom de l’établissement auquel le corps est transféré, date de transfert ;
h) Données d’identification : numéro unique attribué au corps, numéro unique attribué aux pièces anatomiques
en cas de segmentation du corps ;
i) Données relatives à l’utilisation du corps du donneur : projets de formation ou de recherche, durée de
conservation du corps ou des pièces anatomiques en cas de dépassement de la durée règlementaire, prévu au III de
l’article R. 1261-18, date de sortie du corps de la structure d’accueil dans le cadre d’un projet de formation ou de
recherche au sein d’une entité distincte de la structure d’accueil de l’établissement autorisé, entité bénéficiaire, date
de retour prévue, décision de suspension ou d’interdiction d’accès au corps en application du dernier alinéa du IV
de l’article R. 1261-21, le cas échéant impossibilité de restauration du corps ;
j) Données relatives aux opérations funéraires ou à la restitution du corps ou des cendres : type d’opération
funéraire retenu par l’établissement, le cas échéant impossibilité de restitution du corps en application du premier
alinéa du IV de l’article R. 1261-18, date de sortie du corps en vue des opérations funéraires, date de réalisation des
opérations funéraires, date de sortie du corps de l’établissement auquel le corps a été transféré vers l’établissement
qui a délivré la carte, date d’accueil du corps par l’établissement ayant délivré la carte en vue de la restitution du
corps ou des cendres, date de restitution du corps ou des cendres ;
3o Données relatives à la personne désignée comme référente par le donneur
a) Données d’identité : nom, prénom ;
b) Coordonnées : adresse postale, adresse électronique, téléphone ;
c) Date de réception du document d’information ;
d) Données relatives au choix de demander la restitution du corps ou des cendres, à la préférence sur le type
d’opération funéraire souhaité, à la cérémonie du souvenir, coordonnées de l’opérateur de pompes funèbres choisi
par la personne référente ;
e) Date d’information de la date de la cérémonie du souvenir ;
4o Données relatives à la famille et aux proches du donneur :
a) Données d’identité : nom, prénom, lien avec le donneur ;
b) Coordonnées : adresse postale, adresse électronique, téléphone ;
c) Date de réception du document d’information ;
d) Données relatives au choix de demander la restitution du corps ou des cendres, à la préférence sur le type
d’opération funéraire, à la cérémonie du souvenir, coordonnées de l’opérateur de pompes funèbres choisi par la
famille ou les proches, la date de la demande ;
e) Date d’information de la date de la cérémonie du souvenir ;
5o Données relatives aux personnels (responsable de la structure d’accueil des corps, personnels habilités,
personnels techniques de la structure d’accueil des corps, personnels concernés par les activités d’enseignement
médical et de recherche, personnels titulaires d’une autorisation expresse délivrée par le responsable de la structure
d’accueil des corps) : nom, prénom, qualité, service d’affectation, adresse électronique professionnelle, téléphone
professionnel ;
6o Données relatives aux entités distinctes de l’établissement autorisé : nom du responsable du projet de
formation ou de recherche, prénom, qualité, adresse électronique professionnelle.
Art. 4. – I. – Les données à caractère personnel et informations mentionnées au 1o de l’article 3 sont conservées
pendant un délai d’un an à compter de l’envoi du document d’information.
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 15 sur 126
II. – Les données à caractère personnel et informations mentionnées au 2o de l’article 3 sont conservées :
1o Pour les données mentionnées aux a et b, pour la déclaration mentionnée au c, pour les données mentionnées
aux d à f, pour la date d’accueil du corps, la décision de transfert, le nom de l’établissement auquel le corps est
transféré et la date de transfert mentionnés au g ainsi que pour les données mentionnées aux h à j, pendant un délai
de 5 ans à compter de la date des opérations funéraires ou de la restitution du corps ou des cendres ;
2o Pour le numéro de la carte de donneur, pendant un délai de 5 ans à compter de la date des opérations
funéraires ou de la restitution du corps ou des cendres. Au-delà de ce délai, ce numéro est rendu anonyme. Il ne
peut être réutilisé.
III. – En cas de révocation du consentement au don du corps, les données sont supprimées à compter de
l’enregistrement de la révocation. Le numéro de carte de donneur est rendu anonyme. Il ne peut être réutilisé.
IV. – Les données à caractère personnel et informations mentionnées aux 3o et 4o de l’article 3 sont conservées
pendant un délai d’un an à compter de la date des opérations funéraires ou de la restitution du corps ou des cendres
ou supprimées à la date fixée au VIII lorsque l’établissement n’est pas informé du décès du donneur.
V. – En cas de refus d’accueil d’un corps fondé sur les circonstances du décès ou l’état de conservation du corps,
les données mentionnées aux 2o à 4o de l’article 3 sont conservées pendant un délai d’un an après le décès.
VI. – Les données à caractère personnel et informations mentionnées au 5o de l’article 3 sont conservées pendant
un délai de 5 ans à compter, suivant le cas, de la fin des fonctions, de la fin de l’habilitation ou de l’autorisation ou
de la fin du projet.
VII. – Les données à caractère personnel et informations mentionnées au 6o de l’article 3 sont conservées
pendant un délai de 5 ans à compter de l’échéance de la convention prévue à l’article R. 1261-22.
VIII. – Les données correspondant à un donneur dont l’établissement n’aurait pas été informé du décès sont
supprimées à la date à laquelle le donneur atteint l’âge théorique de cent-vingt ans. Le numéro de carte de donneur
est rendu anonyme. Il ne peut être réutilisé.
Art. 5. – I. – Seuls ont accès, à raison de leurs attributions et dans la limite du besoin d’en connaître, aux
données à caractère personnel enregistrées dans le présent traitement le responsable et les agents habilités de la
structure d’accueil des corps d’un établissement autorisé en application du deuxième alinéa de l’article L. 1261-1.
Les autres agents de la structure d’accueil des corps ont accès, si nécessaire, au seul numéro identifiant.
II. – Peuvent être destinataires des données à caractère personnel et informations enregistrées dans le présent
traitement, à raison de leurs attributions et dans la limite du besoin d’en connaître :
1o Le responsable et les agents habilités de la structure d’accueil des corps auquel le corps est transféré en
application du dernier alinéa du III de l’article R. 1261-1 ;
2o L’opérateur de pompes funèbres ;
3o Les agents de l’autorité de tutelle chargés du contrôle de l’établissement autorisé.
III. – La personne référente, la famille et les proches sont destinataires des choix du donneur mentionnés au 4o de
l’article 2.
Art. 6. – Les droits d’accès, de rectification et de limitation, prévus aux articles 15, 16 et 18 du règlement (UE)
du 27 avril 2016 susvisé, ainsi que le droit prévu à l’article 85 de la loi du 6 janvier 1978 susvisée, s’exercent
auprès de l’établissement autorisé en application du deuxième alinéa de l’article L. 1261-1 auprès duquel la
personne concernée a formulé une demande de renseignements ou, postérieurement à la déclaration, de
l’établissement autorisé qui a délivré la carte de donneur.
Le droit à l’effacement et le droit d’opposition prévus respectivement aux articles 17 et 21 du règlement (UE) du
27 avril 2016 susvisé ne s’appliquent pas au présent traitement.
Pour les seules données médicales dont le traitement repose sur le consentement de la personne concernée et non
sur le caractère nécessaire au respect d’une obligation légale, le donneur peut retirer à toute moment son
consentement et demander l’effacement de ces données qu’il a souhaité porter à la connaissance de la structure
d’accueil. La révocation du consentement au don du corps entraîne la suppression de l’ensemble des données,
conformément aux III et IV de l’article 4 du présent arrêté.
Art. 7. – Des mesures techniques et organisationnelles sont mises en œuvre pour assurer la sécurité du
traitement des données, empêcher toute utilisation détournée ou frauduleuse, notamment par des tiers non
autorisés, et préserver leur intégrité.
Les règles de sécurité et organisationnelles figurent en annexe du présent arrêté.
Art. 8. – Dès l’accueil du corps, la structure d’accueil de l’établissement autorisé lui attribue un numéro
identifiant pseudonyme unique créé de façon aléatoire. Ce numéro constitue le seul moyen d’identifier le corps
pendant la durée de son utilisation. Il est distinct du numéro de la carte de donneur.
Le numéro identifiant est composé du numéro de l’unité administrative immatriculée de l’établissement autorisé,
l’année de l’accueil du corps et l’ordre d’arrivée du corps.
Le registre mentionne le lien entre le numéro identifiant et le projet de formation de recherche.
En cas de recours à la segmentation, le numéro identifiant du corps est porté sur chaque pièce anatomique,
complété par le numéro attribué à cette pièce. Les informations du registre sont complétées en conséquence.
Pour chaque sortie temporaire du corps en dehors de la structure d’accueil des corps, l’information est portée
dans le registre en face du numéro identifiant. La date de sortie, l’entité bénéficiaire et la date de retour prévue sont
mentionnées dans le registre.
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 15 sur 126
Pour l’application du III de l’article R. 1261-18, lorsque la conservation du corps ou des pièces anatomiques
excède la durée prévue par l’article R. 1261-5, le registre fait mention de cette information.
Lorsque la restauration du corps ou sa restitution sont impossibles du fait de l’utilisation du corps ou que la
conservation de pièces anatomiques a été autorisée en application du IV de l’article R. 1261-18, le registre
mentionne l’information correspondante.
Au-delà de la durée prévue au 1o du II de l’article 4, le numéro unique mentionné au h du 2o de l’article 3 est
rendu anonyme, y compris dans les situations prévues au IV de l’article R. 1261-18, à compter de l’information des
familles ou proches du donneur. Il ne peut être réutilisé.
Art. 9. – Le transfert de données à caractère personnel entre structures d’accueil des corps des établissements
autorisés en application du deuxième alinéa de l’article L. 1261-1 est strictement limité au cas où le corps est
acheminé vers un établissement autre que celui qui a délivré la carte en application du dernier alinéa du III de
l’article R. 1261-1. Les données sont transférées de manière sécurisée. Elles sont conservées et supprimées selon
les conditions et délais prévus par le présent arrêté.
Art. 10. – Le partage de données avec l’autorité ministérielle à des fins statistiques, budgétaires et de
financement ne peut porter que sur des données anonymisées.
Art. 11. – La directrice générale de l’enseignement supérieur et de l’insertion professionnelle, la directrice
générale de la recherche et de l’innovation, le directeur général de la santé et la directrice générale de l’offre de
soins sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au
Journal officiel de la République française.
Fait le 11 juillet 2023.
La ministre de l’enseignement supérieur
et de la recherche,
Pour la ministre et par délégation :
La directrice générale La directrice générale
de l’enseignement supérieur de la recherche et de l’innovation,
et de l’insertion professionnelle, C. GIRY
A.-S. BARTHEZ
La ministre déléguée auprès du ministre de la santé
et de la prévention, chargée de l’organisation territoriale
et des professions de santé,
Pour la ministre et par délégation :
Le directeur général La directrice générale
de la santé, de l’offre de soins,
G. EMERY M. DAUDÉ
ANNEXE
Les mesures techniques et organisationnelles qui doivent être mises en œuvre pour assurer la sécurité du
traitement des données, empêcher toute utilisation détournée ou frauduleuse des données, notamment par des tiers
non autorisés, et préserver leur intégrité sont composées des règles de sécurité et organisationnelles suivantes.
Les informations sont collectées dans un système d’information conçu pour la mise en œuvre des finalités
prévues par l’article 2.
Ce système d’information est sécurisé au moyen d’une technologie de chiffrement. Il garantit la confidentialité,
l’intégrité et la traçabilité des informations par le contrôle des accès et l’enregistrement des accès de manière
nominative. Pour ce faire, ces informations doivent être protégées au sein d’un conteneur associé à une clé de
chiffrement/déchiffrement constitué par un logiciel qualifié par l’agence nationale de sécurité informatique.
Le chiffrement du conteneur doit présenter les garanties suivantes : il doit utiliser l’algorithme AES et la
longueur de la clé doit être d’au moins 256 bits. Les secrets de chiffrement ne peuvent être accessibles que par les
personnes dûment habilitées.
La procédure de gestion des informations doit permettre une traçabilité complète sur toutes les opérations
effectuées en termes de saisie et de consultation.
Le système conserve également les informations liées aux opérations d’extraction de données pour les besoins
prévus aux articles 9 et 10.
Les sauvegardes automatiques réalisées quotidiennement, et les informations extraites sont chiffrés dans les
mêmes conditions. Les données sauvegardées sont protégées avec le même niveau de sécurité que les données
stockées sur les serveurs d’exploitation. Les supports de sauvegarde sont stockés dans des endroits sûrs et
différents du fichier initial.
Les opérations de collecte, de modification, de consultation, de communication et d’effacement des données à
caractère personnel et des informations font l’objet d’un enregistrement. Les opérations enregistrées établissent
l’identifiant de l’auteur, la date et l’heure de la connexion et de la déconnexion, la nature des actions effectuées sur
les données. Ces informations sont conservées pendant six mois. Tout accès non autorisé, toute anomalie ou
incident de sécurité est notifié au responsable du traitement.
Ces informations ne peuvent contenir aucune trace des données protégées par le présent arrêté.
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 15 sur 126
Les informations ainsi enregistrées font l’objet d’une protection adaptée garantissant leur intégrité, disponibilité
et confidentialité.
L’accès aux données n’est ouvert qu’aux agents spécialement habilités et pour les seules opérations qu’ils sont
autorisés à effectuer. Les agents sont habilités dans les conditions de l’article 5. Chaque utilisateur dispose d’un
identifiant propre. L’authentification est basée sur un mot de passe, respectant la recommandation de la CNIL
(délibération no 2022-100 du 21 juillet 2022) sur les règles de complexité des mots de passe et leur stockage. Les
habilitations obsolètes sont supprimées dans les plus brefs délais.
Les accès au conteneur chiffré sont octroyés dans les conditions déterminées par le responsable de la sécurité
informatique de l’établissement autorisé en application du deuxième alinéa de l’article L. 1261-1 du code de la
santé publique. Il détermine les modalités de la politique de recouvrement et du stockage sécurisé des informations
de recouvrement.
Un dispositif approprié limite les connexions à distance aux seuls postes de travail des agents habilités à accéder
au système d’information.
En cas de transfert de données à caractère personnel entre structures d’accueil des corps des établissements
autorisés dans le cadre de l’article 9 du présent arrêté, le centre d’accueil ayant délivré la carte de donneur chiffre
les données et les transfère au sein du conteneur chiffré au centre d’accueil où est acheminé le corps. Le secret de
chiffrement du conteneur transféré devra être communiqué à son destinataire par un canal de communication
sécurisé différent.
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 16 sur 126
TEXTES GÉNÉRAUX
ANNEXE
MODÈLE DE CAHIER DES CHARGES ASSOCIÉ AUX MESURES COMPENSATOIRES PRÉVUES
AUX ARTICLES L. 333-3 ET R. 333.13 DU CODE RURAL ET DE LA PÊCHE MARITIME
Préambule :
En vue d’obtenir l’autorisation mentionnée à l’article L. 333-2, la société faisant l’objet de la prise de contrôle ou
le bénéficiaire de cette prise de contrôle peut proposer au préfet de département des mesures compensatoires
permettant de corriger l’impact de l’opération envisagée justifiant que le préfet de département s’oppose à la
réalisation de l’opération.
Les propositions de mesures compensatoires (ou de mesures compensatoires complémentaires ou alternatives)
sont précisées dans le présent cahier des charges.
(1) La SAFER interviendra alors dans les conditions procédurales qui président actuellement à la recherche d’un repreneur.
Pour formaliser les engagements sous la forme d’une promesse de vente ou de location, la SAFER percevra le montant
forfaitaire fixé à l’article 2 de l’arrêté du 23 décembre 2022 relatif aux frais de dossier prévus au 2o du I de l’article L. 333-3 du
code rural et de la pêche maritime ainsi qu’au montant forfaitaire prévu au 2o du IV de ce même article.
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 16 sur 126
A compléter si besoin
II. – Mesures mentionnées dans la demande d’autorisation que le bénéficiaire de la prise de contrôle
s’engage à mettre en œuvre en complément des mesures compensatoires (ou des mesures compensatoires
complémentaires ou alternatives) proposées au point III
A. – Mesure compensatoire no 1
A chaque mesure compensatoire correspond une personne proposant un engagement, un type d’engagement et
le cas échéant, un bénéficiaire.
– Type de mesure compensatoire :
Personnes proposant les engagements Type d’engagements
□ vendre
□ La société faisant l’objet de la prise de contrôle □ donner à bail rural à long terme
□ Le bénéficiaire (personne physique ou morale) de la prise de contrôle □ résilier un titre de jouissance (avec l’accord du propriétaire des biens immobiliers qui
s’engage à les vendre ou à les donner à bail rural à long terme [2])
Si la nature des droits sur la parcelle est démembrée ou si la parcelle est occupée, des justificatifs démontrant
que ces parcelles peuvent faire l’objet d’une mesure compensatoire doivent être fournis avec le présent cahier des
charges.
Commentaires :
Vous pouvez préciser en quoi les mesures compensatoires proposées sont de nature à remédier aux motifs ayant conduit le préfet de département à s’opposer à la
réalisation de l’opération.
Conditions financières attachées à la location (fermage) dans le respect, des Si le montant ne concerne pas globalement toutes les parcelles, indiquer le no des
règles résultant du statut du fermage en ce qui concerne le prix du bail parcelles concernées.
Si l’accord pour l’accès aux données PAC ou CVI n’a pas été donné au moment de la déclaration initiale, vous
avez, à nouveau, la possibilité de donner votre autorisation en complétant le tableau ci-dessous :
Dénomination de la structure donnant son accord pour autoriser la
SAFER à accéder aux données nominatives du registre parcellaire No SIRET Numéro PACAGE et/ou CVI
graphique et/ou du CVI
Cette partie IV n’est pas à remplir dans le cadre d’une proposition de mesures compensatoires complémentaires
ou alternatives.
La partie V n’est pas à remplir dans le cadre d’une proposition de mesures compensatoires complémentaires ou
alternatives.
En cas de non-respect des engagements ou du cahier des charges, la société faisant l’objet d’une prise de
contrôle, au sens de l’article L. 333-3 du code rural et de la pêche maritime ou le bénéficiaire de cette prise de
contrôle encourra les sanctions mentionnées au VI de l’article L. 333-3 du code rural et de la pêche maritime ainsi
qu’un retrait de l’autorisation administrative. En cas de retrait de l’autorisation administrative, l’opération réalisée
sera nulle.
Le présent cahier des charges devra être transmis selon les modalités précisées dans le courrier vous
demandant de proposer des mesures compensatoires ou des mesures compensatoires complémentaires ou
alternatives. Il doit être accompagné de ses annexes relatives aux données parcellaires, sous format Excel.
(3) Arrêté du 23 décembre 2022 relatif aux frais de dossier prévus au 2o du I de l’article L. 333-3 du code rural et de la pêche
maritime ainsi qu’au montant forfaitaire prévu au 2o du IV de ce même article.
□ Je certifie sur l’honneur, l’exactitude des informations déclarées (y compris celles transmises dans les fichiers
Excel joints en annexes) et de leur caractère loyal et sincère.
Fait le ................................................................................ , à .................................................................................
Signature :
(toutes les pages de ce cahier des charges
doivent être paraphées avec vos initiales)
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 16 sur 126
ANNEXES (MW)
Annexe 1
Annexe 2
Annexe 3
Annexe 4
Désignation des parcelles détenues ou exploitées directement ou indirectement
par le bénéficiaire de la prise de contrôle y compris les parcelles non déclarées à la PAC
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 17 sur 126
TEXTES GÉNÉRAUX
17 décembre 2013 modifié, les règles de régulation de l’offre de fromages définies pour les fromages bénéficiant de
l’appellation d’origine protégée « Comté » sont contraignantes pour les opérateurs habilités pour cette appellation
jusqu’au 31 mars 2024.
Art. 2. – Les règles de l’accord de régulation de l’offre de Comté telles que modifiées par l’avenant du
25 novembre 2022 sont publiées au Bulletin officiel du ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire
et peuvent être consultées à l’adresse suivante : http://info.agriculture.gouv.fr/gedei/site/bo-agri/document_admi
nistratif-e811a5d5-078b-45e5-b1f0-1b1509a332ca.
Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 17 juillet 2023.
Le ministre de l’agriculture
et de la souveraineté alimentaire,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice Filières agroalimentaires,
E. LEMATTE
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice des produits
et marchés agroalimentaires,
O. CLUZEL
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 18 sur 126
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 20 juillet 2023 modifiant l’arrêté du 30 décembre 2022 relatif à l’aide à la protection
des exploitations et des troupeaux contre la prédation du loup et de l’ours
NOR : AGRT2312918A
TEXTES GÉNÉRAUX
sociétés de Saint-Brieuc sous le numéro SIREN 306 957 168, dont le siège social est 1, rue de la Jeannaie, zone
industrielle la Ville Es Lan, Lamballe-Armor (22400), est autorisée à sortir du statut coopératif.
Art. 2. – Conformément à l’article L. 534-1 du code rural et de la pêche maritime, les réserves qui, à la date de
la sortie du statut coopératif, ne sont pas distribuables aux sociétaires ou incorporables au capital en vertu des lois
et règlements en vigueur conservent ce caractère pendant dix ans.
Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 20 juillet 2023.
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice Compétitivité,
M. TESTUT-NEVES
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 20 sur 126
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 20 juillet 2023 précisant les spécifications techniques et les modalités pour l’entretien
et le ramonage des dispositifs de chauffage décentralisés à combustible solide
NOR : TRER2221729A
Publics concernés : les professionnels de la filière de l’entretien et du ramonage des dispositifs de chauffage
décentralisés à combustible solide (comprenant les foyers ouverts), et utilisateurs de ces appareils.
Objet : précision sur l’application de l’obligation d’entretien annuel et de ramonage des dispositifs de chauffage
décentralisés à combustible solide et obligation d’information et de conseils.
Entrée en vigueur : les dispositions entrent en vigueur le 1er octobre 2023.
Notice : l’arrêté précise les modalités d’application de l’obligation d’entretien annuel des dispositifs de
chauffage décentralisés à combustible solide et l’obligation d’information lors des entretiens ou ramonages,
prévue par l’article R. 1331-14 et suivants du code de la santé publique.
Références : les dispositions du code de l'environnement et du code de la santé publique modifiées par le présent
arrêté peuvent être consultées, dans leur rédaction issue de cette modification, sur le site Légifrance (https://www.
legifrance.gouv.fr).
Le ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, la ministre de la transition énergétique et
le ministre de la santé et de la prévention,
Vu le code de l’environnement, notamment son article L. 224-1 et ses articles R. 224-41-10 ;
Vu le code de la santé publique, notamment ses articles R. 1331-14 et suivants ainsi que son article R. 1331-26 ;
Vu les observations formulées lors de la consultation du public réalisée du 25 octobre au 15 novembre 2022 en
application de l’article L. 123-19-1 du code de l’environnement ;
Vu l’avis du Conseil supérieur de la construction et de l’efficacité énergétique en date du 17 janvier 2023,
Arrêtent :
Art. 1 . – Au titre du présent arrêté, on entend par :
er
« 1o “Dispositif de chauffage décentralisé à combustible solide” : un appareil de chauffage de locaux qui produit
de la chaleur par combustion de combustibles solides en vue de chauffer le local fermé où il se trouve, ainsi
qu’éventuellement d’autres locaux, directement ou par l’intermédiaire d’un fluide caloporteur, et qui nécessite un
conduit pour l’évacuation des produits de la combustion. Les chaudières mentionnées à l’article R. 224-20 sont
exclues de cette définition ;
« 2o “Dispositif de chauffage décentralisé à combustible solide à foyer fermé” : tout dispositif mentionné au 1o
dont le lit de combustion et les gaz de combustion peuvent être isolés du local dans lequel il est installé ;
« 3o “Dispositif de chauffage décentralisé à combustible solide à foyer ouvert” : tout dispositif mentionné au 1o
dont le lit de combustion et les gaz de combustion ne sont pas isolés du local dans lequel il est installé. »
Art. 2. – Pour les dispositifs de chauffage décentralisés à combustible solide à foyer fermé, les vérifications à
mener lors de l’entretien prévu à l’article R. 1331-16 du code de la santé publique sont réalisées dans les conditions
précisées en annexe 1.
Art. 3. – La fourniture de conseils prévus à l’article R. 1331-25 du code de la santé publique est réalisée dans
les conditions précisées en annexe 2.
Art. 4. – Pour les dispositifs de chauffage décentralisés à combustible solide à foyer fermé, l’attestation
d’entretien prévue à l’article R. 1331-23 du code de la santé publique, est établie dans les conditions précisées en
annexe 3.
Art. 5. – L’article 8 de l’arrêté du 27 décembre 2022 relatif au carnet d’information du logement est ainsi
modifié :
Les mots : « mentionné à l’article R. 224-41-10 du code de l’environnement » sont supprimés, et les mots :
« R. 224-41-14 dudit code » sont remplacés par les mots : « R. 1331-23 du code de la santé publique ».
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 20 sur 126
ANNEXES
ANNEXE 1
SPÉCIFICATIONS TECHNIQUES RELATIVES AUX OPERATIONS D’ENTRETIEN ANNUEL
Les opérations d’entretien comportent au moins les actions suivantes :
– vérification du conduit de raccordement, et le cas échéant son nettoyage ;
– nettoyage des surfaces d’échange ;
– vérification du débouché du terminal d’évacuation ;
– inspection et nettoyage des amenées d’air comburant ;
– nettoyage du ventilateur (si présent) et des éléments aérauliques (passages d’air, grilles) ;
– vérification et remplacement éventuel des pièces d’usure (joints et bougies d’allumage le cas échéant, selon
les prescriptions du constructeur), des trappes d’accès ou de tout élément amovible ;
– vérification des organes de sécurité du dispositif de chauffage (si présent) :
– vérifier le pressostat ;
– vérifier l’arrêt automatique de l’appareil notamment en cas de dépassement de la limite haute de
température ;
– vérifier le bon fonctionnement de la régulation (alimentation, ventilation) ;
– vérification et nettoyage du circuit d’alimentation en combustible (si concerné) ;
– nettoyage, vérification et réglage de l’extracteur de fumée (si concerné) ;
– vérification des connexions électriques (si concerné).
Décendrage approfondi ;
– par ailleurs, pour les dispositifs de chauffage raccordés à un circuit hydraulique :
– vérification du circulateur ;
– vérification de la pression hydraulique ;
– vérification du vase d’expansion et regonflage si nécessaire ;
– contrôle de l’embouement du circuit hydraulique, et, le cas échéant, recommandation d’effectuer un
désembouement ;
– vidange du pot à boue (si présence d’un ballon hydro-accumulation) ;
– purge des bulles d’air du circuit hydraulique lorsque le purgeur est fonctionnel et accessible.
– par ailleurs, pour les dispositifs de chauffage décentralisés à combustible solide et à foyer fermé utilisant le
bois comprimé sous forme de granulés :
– vérification de l’adéquation entre le niveau de puissance choisi par défaut sur l’appareil et les besoins en
chauffage du logement, sauf si le dispositif de chauffage et les besoins en chauffage n’ont pas changé
depuis le dernier entretien.
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 20 sur 126
ANNEXE 2
CONSEILS PORTANT SUR LE BON USAGE DE L’INSTALLATION DE CHAUFFAGE EN PLACE, LES
AMELIORATIONS POSSIBLES ET L’INTERET EVENTUEL DU REMPLACEMENT DE CELLE-CI, ET LES
AIDES DISPONIBLES
La fourniture de conseils sur le bon usage de l’appareil porte sur les éléments suivants :
– l’utilisation du dispositif de chauffage notamment vis-à-vis de ses émissions potentielles de polluants ;
– les systèmes de régulation et de contrôle de température ;
– des recommandations pour prévenir les risques sanitaires et accidents de la vie courante ;
– l’intérêt de renforcer la fréquence de ramonage en fonction de la consommation de bois. Il est recommandé de
faire 2 ramonages par an, dont un durant la période de chauffe, lorsque la consommation annuelle dépasse
les 6 mètres cube apparents de bois bûche ou 2,5 tonnes de granulés les conditions appropriées de stockage et
d’utilisation des combustibles solides afin de limiter l’impact de leur combustion sur la qualité de l’air, au sens
de l’article D. 222-36-1 du code de l’environnement pris en application de l’article L. 222-6 du même code La
fourniture de conseils sur les améliorations possibles du dispositif de chauffage porte sur les éléments
suivants :
– adaptation aux besoins de chauffage réels du bâtiment ;
– réduction des besoins de chauffage ;
– fonctionnement incorrect du système, des sous-systèmes ou des composants ;
– remplacement du système, des sous-systèmes et des composants, et mentionner des organismes pour le conseil
et sur les aides financières pour effectuer les travaux ;
– informations sur les non-conformités de l’installation par rapport aux règles de l’art qui sont facilement
visibles par le technicien ;
– information sur la réglementation locale en vigueur prise par le préfet sur le fondement des pouvoirs qui lui
sont accordés par l’article L. 222-6 du code de l’environnement et, le cas échéant, les adaptations à apporter à
l’installation pour s’y conformer ;
– l’intérêt de ramoner avant une période d’inutilisation prolongée pour éviter la propagation d’incendies.
Ces conseils et recommandations sont joints à l’attestation d’entretien. Ils sont donnés à titre indicatif et ont une
valeur informative, et sont conformes aux recommandations disponibles sur le site internet de l’Agence de
l’environnement et de la maitrise de l’énergie. Aucun investissement proposé par la personne ayant effectué
l’entretien ne revêt un caractère obligatoire. Il s’agit de conseils et non de prescriptions ou d’injonctions de faire.
ANNEXE 3
MATÉRIALISATION ET CONTENU DE L’ATTESTATION D’ENTRETIEN
1. Matérialisation de l’attestation d’entretien :
L’attestation d’entretien doit réunir l’ensemble des éléments listés au point 2 de cette annexe et les conseils
dispensé au titre de l’article R. 1331-25. Ce document ne doit pas pouvoir être confondu avec un autre document.
Dans le cas de bâtiment, partie de bâtiment ou local comprenant plusieurs dispositifs de chauffages décentralisés
à combustible solide, l’attestation d’entretien fournie doit comprendre le détail de l’ensemble des opérations pour
chacun des dispositifs de chauffages ayant fait l’objet d’un entretien.
2. Eléments contenus, a minima, dans l’attestation d’entretien :
– nom et adresse du commanditaire ;
– adresse de l’installation et local où se situe le dispositif de chauffage faisant l’objet de l’entretien ;
– identification et caractéristiques du dispositif de chauffage, lorsqu’elles sont disponibles (marque, modèle,
énergie, mode d’évacuation et, si possible, numéro de série, date de mise en service, puissance) ;
– date de la dernière prestation d’entretien, si connue ;
– date du dernier ramonage, si connue ;
– nom et coordonnées de la personne ou de l’entreprise ayant effectué l’entretien ;
– date de la visite d’entretien ;
– nom et signature de la personne ayant effectué la visite d’entretien ;
– liste des points contrôlés suivant les spécifications techniques décrites à l’annexe 1 du présent arrêté.
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 21 sur 126
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 20 juillet 2023 relatif aux emballages de produits susceptibles d’être consommés ou
utilisés par des ménages et des professionnels ayant une activité de la restauration et les
emballages de produits consommés ou utilisés spécifiquement par les professionnels ayant
une activité de restauration
NOR : TREP2218497A
Publics concernés : les producteurs (fabricants, importateurs, distributeurs) de produits emballés consommés
ou utilisés par les ménages ou les professionnels ayant une activité de restauration, les éco-organismes collectifs
candidats aux agréments ou agréés, les professionnels de la restauration, les collectivités territoriales en charge
de la gestion des déchets, les acteurs du réemploi, les opérateurs de gestion de déchets.
Objet : l’arrêté, pris pour l’application de l’article R. 543-43 du code de l’environnement, définit les
caractéristiques des emballages considérés comme destinés spécifiquement aux professionnels ayant une activité
de restauration.
Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur le 1er janvier 2024.
Notice : la mise en œuvre de la filière à responsabilité élargie des producteurs (REP) d’emballages servant à
commercialiser des produits consommés ou utilisés par des professionnels ayant une activité de restauration,
prévue par la loi no 2020-105 du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire,
nécessite de définir les emballages concernés par cette nouvelle filière. Le présent arrêté définit les
caractéristiques des emballages de la restauration, c’est-à-dire les emballages considérés comme destinés
spécifiquement aux professionnels ayant une activité de restauration.
Références : le présent arrêté peut être consulté sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).
Le ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires,
Vu le code de l’environnement, notamment son article L. 541-10-1 (1o et 2o), R. 543-43 et R. 543-55, R. 543-63 à
R. 543-66 ;
Vu l’avis du Conseil national d’évaluation des normes en date du 8 juin 2023 ;
Vu l’avis de la commission inter-filières de responsabilité élargie des producteurs en date du 6 juillet 2023 ;
Vu les observations formulées lors de la consultation du public réalisée du 8 juin au 6 juillet 2023, en application
de l’article L. 123-19-1 du code de l’environnement,
Arrête :
Art. 1er. – Les emballages de la restauration, définis au 6o du III de l’article R. 543-43, sont les emballages
primaires au sens du II de l’article R. 543-43 du code de l’environnement qui présentent les caractéristiques
figurant en annexe du présent arrêté. Les emballages primaires des catégories de produits mentionnés dans le
tableau figurant en annexe, ayant un volume ou une masse inférieur ou égal aux valeurs indiquées, sont considérés
comme des emballages mixtes alimentaires, définis au 5o du III de l’article R. 543-43.
Art. 2. – Lorsqu’un producteur met sur le marché une catégorie d’emballages mentionnée en annexe du présent
arrêté, il peut considérer qu’une part de ces emballages ne relève pas du 6o du III de l’article R. 543-43 dès lors
qu’il peut justifier qu’au moins la moitié des emballages de cette catégorie qu’il met sur le marché n’est pas
destinée à des professionnels ayant une activité de restauration. Dans ce cas, seule la part des emballages mis sur le
marché par le producteur à destination des professionnels ayant une activité de restauration relève du 6o du III de
l’article R. 543-43.
Art. 3. – Les dispositions du présent arrêté entrent en vigueur le 1er janvier 2024.
Art. 4. – Le directeur général de la prévention des risques est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera
publié au Journal officiel de la République française.
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 21 sur 126
ANNEXE
Pour préciser les emballages qui sont considérés comme destinés spécifiquement aux professionnels ayant une
activité de restauration, il est tenu compte des caractéristiques des produits emballés exprimées en volume ou en
masse du produit emballé, quel que soit le matériaux d’emballage considéré, selon les valeurs qui figurent dans le
tableau ci-dessous.
Petits déjeuners, chocolat poudre, boissons instantanées, céréales, pâtes à tartiner, café, chicorée, >1,2 kg
malt, biscuits salés et sucrés, pains d’épices, pâtisseries, viennoiseries de conservation,
biscottes, pains grillés et produits similaires grillés
Desserts prêts à être consommés, préparations pour entremets et desserts > 2kg
Purée en flocons, semoules et assimilés, fruits secs, légumes secs et graines salées > 1,2 kg
Fruits et légumes lyophilisés et déshydratés, tapioca, autres amidons et fécules > 600g
Potages déshydratés à préparer, potages instantanés, condiments et sauces déshydratées > 250g
Vinaigrettes, mayonnaises, moutardes, sauces prêtes à l’emploi, sauce tomate et concentrés de > 1,2 kg/1,2 L
tomates
Vinaigres > 2L
Compotes, confitures, gelées, crèmes de marrons, marmelades, miel, fruits au sirop, fruits confits > 1,2 kg
Catégories et nature des produits emballés Volume ou masse du produit emballé (*)
Quenelles > 2 kg
Laits infantiles, aliments diététiques pour enfants, produits diététiques et de régime, produits de > 1,2 kg
nutrition clinique
Pains (y compris pains de mie, pains spéciaux) et articles de boulangerie, pâtisseries fraîches et > 2 kg
entremets prêts à être consommés
frites, viandes, volailles, gibiers, poissons, mollusques et crustacés surgelés > 2,5 kg
TEXTES GÉNÉRAUX
MINISTÈRE DE LA CULTURE
Décision du 17 juillet 2023 modifiant la décision du 8 mars 2021 portant délégation de signature
(direction générale des patrimoines et de l’architecture, service à compétence nationale
« Archives nationales »)
NOR : MICC2319089S
« Art. 6. – Délégation est donnée à l’effet de signer, au nom de la ministre chargée de la culture, tous actes,
décisions, contrats conclus à titre gratuit, à l’exclusion des marchés publics, conventions, arrêtés et décrets,
relevant de la direction des fonds du service à compétence nationale “Archives nationales”, à :
« 1. Mme Marie-Françoise LIMON-BONNET, conservatrice générale du patrimoine ;
« 2. En cas d’absence ou d’empêchement de Mme Marie-Françoise LIMON-BONNET, délégation est donnée à
Mme Aude ROELLY, conservatrice générale du patrimoine, à Mme Violaine CHALLEAT-FONCK, conservatrice
générale du patrimoine, et à Mme Corinne BONNICHON, attachée d’administration. »
Art. 2. – La présente décision sera publiée au Journal officiel de la République française.
Fait le 17 juillet 2023.
J.-F. HEBERT
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TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 19 juillet 2023 fixant la quantité maximale autorisée pour la vente aux particuliers
de produits mentionnés à l’article L. 3611-1 du code de la santé publique contenant du
protoxyde d’azote
NOR : SPRP2313272A
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrête :
Art. 1er. – L’arrêté du 8 juin 2018 susvisé est ainsi modifié :
I. – Les dispositions du premier alinéa de l’article 2 sont remplacées par les dispositions suivantes :
« Le titre à finalité professionnelle d’assistant dentaire atteste de l’obtention et de la validation des quatre blocs
de compétences définis dans le référentiel de compétences figurant en annexe II du présent arrêté. »
II. – A l’article 4, la référence : « V » est remplacée par la référence : « 3 ».
III. – L’article 6 est ainsi modifié :
1o Le deuxième alinéa est ainsi modifié :
a) Les mots : « unités d’enseignement 7 et 8 » sont remplacés par les mots : « modules de formation M5 et
M7 » ;
b) Les mots : « de l’unité d’enseignement 6 » sont remplacés par les mots : « du module de formation M3 » ;
2o Le troisième alinéa est ainsi modifié :
a) Les mots : « unités d’enseignement 1, 3, 4 et 7 » sont remplacés par les mots : « modules de formation M4,
M5 et M6 et bénéficient de la validation automatique du bloc de compétences BC-03 » ;
b) Les mots : « de l’unité d’enseignement 8 » sont remplacés par les mots : « du module de formation M7 » ;
c) Après les mots : « depuis plus de un an à temps plein » sont insérés les mots : « et bénéficient de la validation
du bloc de compétences BC-04 » ;
3o Au quatrième alinéa, les mots : « de l’unité d’enseignement 7 » sont remplacés par les mots : « du module de
formation M5 ».
IV. – L’article 10 est ainsi modifié :
1o Au deuxième alinéa, les mots : « huit unités d’enseignement » sont remplacés par les mots : « sept modules de
formation » ;
2o Il est ajouté un alinéa ainsi rédigé :
« La formation clinique donne lieu à 4 temps d’évaluation durant le parcours préparant au titre d’assistant
dentaire, sur la base du portfolio présenté en annexe VI du présent arrêté. Elle est également le support du dossier
professionnel réalisé par l’apprenant dans le cadre de l’épreuve E5 du bloc de compétences 4. »
V. – Après l’article 13, l’intitulé du titre III est remplacé par l’intitulé suivant : « Titre III : Organisation des
épreuves d’évaluation conduisant à la certification ».
VI. – Au deuxième alinéa de l’article 13, les mots : « unités d’enseignement » sont remplacés par le mot :
« modules » et le mot : « élève » est remplacé par le mot : « apprenant ».
VII. – A l’article 15, le mot : « élèves » est remplacé par le mot : « apprenants » et les mots : « unité
d’enseignement » sont remplacés par les mots : « module de formation ».
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 24 sur 126
7o Le 6 intitulé : « Recueil, transmission des informations par écrit et/ou par oral et mise en œuvre de la
traçabilité, dans le cadre de la structure de soins » est ainsi modifié :
a) L’alinéa : « – contribution à la coordination des soins des patients, dans le cadre de la structure de soins ; » est
remplacé par les dispositions suivantes : « – coordination des soins des personnes, dans le cadre de la structure de
soins avec les autres professionnels ; »
b) L’alinéa : « – préparation en vue de la transmission et réception des documents nécessaires aux autres
professionnels de santé en relation avec les soins du patient ; » est remplacé par les dispositions suivantes : « –
préparation en vue de la transmission et réception des documents nécessaires aux autres professionnels de santé en
relation avec les soins de la personne ; »
c) Il est ajouté un alinéa ainsi rédigé :
« – utilisation de logiciels professionnels et métier. » ;
8o Le 7 intitulé : « Accueil, accompagnement des assistants dentaires en formation ou nouveaux arrivants dans la
structure et amélioration des pratiques professionnelles » est ainsi modifié :
a) L’alinéa : « – accueil des personnes en formation, des nouveaux arrivants ; » est remplacé par les dispositions
suivantes : « – accueil des personnes en formation, des nouveaux arrivants (assistants dentaires et aides
dentaires) ; »
b) L’alinéa : « – contribution à l’organisation ergonomique des postes de travail ; » est remplacé par les
dispositions suivantes : « – propositions d’axes d’amélioration concernant l’organisation ergonomique des postes
de travail.
XIII. – L’annexe II est remplacée par les dispositions suivantes :
« ANNEXE II
« RÉFÉRENTIEL DE COMPÉTENCES
« Les référentiels d’activités et de compétences du métier d’assistant dentaire ne se substituent pas au cadre
réglementaire. En effet, un référentiel n’a pas vocation à déterminer des responsabilités. Il s’agit de décrire les
activités du métier, puis les compétences. Celles-ci sont rédigées en termes de capacités devant être maîtrisées par
les professionnels et attestées par l’obtention du titre d’assistant dentaire. Cette description s’inscrit dans la
réglementation figurant au code de la santé publique.
Blocs de compétences Compétences
Bloc 1 - Assurer une prise en charge adaptée de la 1 - Etablir une communication adaptée, en prenant en compte les besoins spécifiques de personnes en
personne au sein des structures de soin dans le situation de handicap ou de fragilité, en adaptant sa communication, dans le respect des personnes, des
champ de la chirurgie dentaire règles de confidentialité et du secret professionnel, afin d’informer et d’accompagner la personne au sein
des structures de soin dans le champ de la chirurgie dentaire
2 - Analyser la situation de la personne, dans le respect de ses droits et de son intégrité, dans le respect des
règles d’hygiène, de sécurité, de confidentialité et du secret professionnel, en prenant en compte les
besoins spécifiques de personnes en situation de handicap ou de fragilité, afin d’adapter sa prise en soin
Bloc 2 - Assister le praticien tout au long de la prise 3 - Mettre en œuvre l’organisation des soins selon les procédures, les règles d’hygiène, de désinfection et de
en soin des personnes sécurité en vigueur, dans le respect des droits de la personne et de son intégrité, en prenant en compte les
besoins spécifiques de personnes en situation de handicap ou de fragilité, en appliquant les principes
d’optimisation d’effort et de prévention des risques professionnels, afin de garantir l’assistance optimale du
praticien
4 - Apporter une aide technique au praticien tout au long de la prise en soin, dans le respect des procédures et
des règles d’hygiène, de désinfection et de sécurité, selon les consignes et sous la responsabilité du
praticien, en fonction de son champ de compétences, afin de garantir la qualité des soins et d’assurer une
assistance optimale du praticien
Bloc 3 - Gérer les stocks de produits, de consom 5 - Assurer le nettoyage, la décontamination et la désinfection du matériel, des équipements et des locaux
mables, le matériel, les locaux et le risque selon les protocoles, procédures et fiches techniques, dans la limite de son champ d’activités, selon la
infectieux au sein des structures de soins dans politique de responsabilité sociétale de l’entreprise répondant aux enjeux de développement durable, en
le champ de la chirurgie dentaire appliquant les règles d’hygiène, de sécurité en vigueur et les principes d’optimisation d’effort et de
prévention des risques professionnels, afin de prévenir le risque infectieux
6 - Gérer les stocks de matériaux, produits et consommables, selon les protocoles et procédures en vigueur,
dans le respect de la démarche de responsabilité sociétale des entreprises répondant aux enjeux de
développement durable, selon les consignes de la hiérarchie et dans la limite de son champ d’activités, afin
d’éviter toute rupture de stock
Bloc 4 - Gérer son activité, les données et informa 7 - Gérer les données et informations pertinentes portant sur la personne soignée et sur les activités de la
tions liées aux personnes soignées et à la structure de soin, dans le respect de la déontologie, de la confidentialité et du secret professionnel
structure, dans le cadre d’un travail en équipe conformément aux consignes en vigueur dans la structure, à l’aide des outils adaptés, dans le respect de la
pluri-professionnelle réglementation, de la sécurité informatique de la structure de soin, du règlement général sur la protection
des données afin de garantir la qualité et la traçabilité des informations
8 - Organiser son activité en relation avec les différents acteurs internes et/ou externes à la structure de soin,
dans la limite de son champ de compétences, dans le respect des personnes, en tenant compte d’éventuels
besoins spécifiques de personnes en situation de handicap ou de fragilité, à l’aide des outils adaptés de la
structure, en vue d’assurer une cohérence dans la continuité des soins
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 24 sur 126
9 - Former et/ou accompagner de nouveaux arrivants, des personnes en formation, dans la limite de son
champ de compétences, dans le respect des personnes, en tenant compte d’éventuels besoins spécifiques
de personnes en situation de handicap ou de fragilité, et analyser sa pratique professionnelle, en vue de
l’amélioration continue des pratiques professionnelles
Bloc 1. – Assurer une prise en charge adaptée de la personne au sein des structures de soin dans le champ de la
chirurgie dentaire
Compétence 1 : Etablir une communication adaptée, en prenant en compte les besoins spécifiques de personnes
en situation de handicap ou de fragilité, en adaptant sa communication, dans le respect des personnes, des règles de
confidentialité et du secret professionnel, afin d’informer et d’accompagner la personne au sein des structures de
soin dans le champ de la chirurgie dentaire.
1. Communiquer avec la personne sur ses demandes et les informations la concernant, afin de réaliser une prise
en soin adaptée à ses besoins ;
2. Identifier et apporter des informations adaptées à la personne tout au long de sa prise en soins, afin de
maintenir un échange de qualité ;
3. Identifier et apporter à la personne des informations complémentaires concernant le traitement et son suivi afin
de s’assurer de son observance ;
4. Adapter aux publics concernés, les conseils dans le domaine de l’éducation à la santé, à l’hygiène bucco-
dentaire et au suivi des prothèses et orthèses, afin de promouvoir la santé et la santé bucco-dentaire.
CRITÈRES D’ÉVALUATION INDICATEURS
Qu’est-ce qui permet de dire que la compétence est maîtrisée ? Quels signes visibles peut-on observer ?
Que veut-on vérifier ? Quels signes apportent de bonnes indications ?
Compétence 2 : Analyser la situation de la personne, dans le respect de ses droits et de son intégrité, dans le
respect des règles d’hygiène, de sécurité, de confidentialité et du secret professionnel, en prenant en compte les
besoins spécifiques de personnes en situation de handicap ou de fragilité, afin d’adapter sa prise en soin.
1. Rechercher les informations auprès de la personne, ses demandes, ses craintes et ses interrogations, afin de
permettre une prise en soin adaptée ;
2. Identifier les signes et symptômes présentés par la personne, afin de permettre une évaluation appropriée de sa
situation ;
3. Prodiguer des conseils dans le domaine de la santé bucco-dentaire au regard de ses pathologies éventuelles, de
sa santé et de sa santé bucco-dentaire pour de permettre un suivi et une prise en soin adaptés ;
4. Evaluer la douleur en utilisant les outils adaptés, afin de permettre une analyse de la situation de la personne ;
5. Discerner le caractère urgent d’une situation, afin de permettre l’adaptation de la prise en soin du praticien ;
6. Ajuster son intervention en fonction des réactions et de l’expression de la personne soignée, afin de tenir
compte de la douleur ressentie.
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Compétence 4 : Apporter une aide technique au praticien tout au long de la prise en soin, dans le respect des
procédures et des règles d’hygiène, de désinfection et de sécurité, selon les consignes et sous la responsabilité du
praticien, en fonction de son champ de compétences, afin de garantir la qualité des soins et d’assurer une assistance
optimale du praticien :
1. Anticiper et accompagner les gestes de soins du praticien, afin d’assurer une assistance optimale du praticien ;
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2. Mettre en œuvre des soins d’urgence, afin de garantir la sécurité et la santé de la personne soignée ;
3. Identifier et prendre en charge en équipe une urgence à caractère médical en utilisant des techniques non
invasives en attendant l’arrivée de l’équipe médicale ;
4. Participer à la réponse aux urgences collectives et aux situations sanitaires exceptionnelles ;
5. Adapter ses interventions, afin d’assurer une assistance optimale du praticien ;
6. Adapter les modalités de réalisation du soin, afin de respecter les règles d’ergonomie.
CRITÈRES D’ÉVALUATION INDICATEURS
Qu’est-ce qui permet de dire que la compétence est maîtrisée ? Quels signes visibles peut-on observer ?
Que veut-on vérifier ? Quels signes apportent de bonnes indications ?
Bloc 3. – Gérer les stocks de produits, de consommables, le matériel, les locaux et le risque infectieux au sein
des structures de soins dans le champ de la chirurgie dentaire.
Compétence 5 : Assurer le nettoyage, la décontamination et la désinfection du matériel, des équipements et des
locaux selon les protocoles, procédures et fiches techniques, dans la limite de son champ d’activités, selon la
politique de responsabilité sociétale de l’entreprise répondant aux enjeux de développement durable, en appliquant
les règles d’hygiène, de sécurité en vigueur et les principes d’optimisation d’effort et de prévention des risques
professionnels, afin de prévenir le risque infectieux.
1. Identifier et utiliser le matériel, les matériaux et les équipements adaptés aux interventions et à la structure de
soin, en vue d’assurer leur nettoyage, désinfection et décontamination ;
2. Doser et utiliser les produits de nettoyage, de décontamination et de désinfection afin de garantir la sécurité
des interventions ;
3. Mettre en œuvre les techniques de nettoyage, de désinfection et de stérilisation appropriées, pour lutter contre
les risques de contamination et les infections liées aux soins ;
4. Identifier et respecter les circuits d’entrée, de sortie et de stockage des matériels, matériaux et produits, afin de
prévenir le risque de contamination croisée et le risque infectieux ;
5. Identifier et respecter les circuits des déchets des activités de soins, afin de prévenir le risque infectieux ;
6. Repérer toute anomalie dans la chaîne de stérilisation, la péremption des matériels, matériaux et produits, et
alerter la hiérarchie, en vue d’éviter tout risque de contamination ;
7. Apprécier l’efficacité des opérations d’entretien des locaux et alerter, afin d’éviter tout risque de
contamination ;
8. Contrôler la conformité des matériels et repérer les anomalies apparentes dans la maintenance et le
fonctionnement des matériels, établis et alerter la hiérarchie, pour prévenir tout risque ou danger lors de leur
utilisation ;
9. Planifier les opérations de maintenance des matériels, afin de garantir la conformité des matériels et
équipements ;
10. Renseigner les documents et outils de suivi, afin de s’assurer de la traçabilité des interventions et du risque
infectieux.
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– Les dispositifs médicaux sont identifiés (critiques, non critiques et à usage unique)
Pertinence de l’identification des matériels, matériaux et des équipe
ments utilisés – Les finalités et l’utilisation des matériels, matériaux et équipements utilisés, sont
expliquées
– Les procédures et les moyens de prévention des risques de contamination croisée sont
Pertinence des activités de prévention des risques de contamination mis en œuvre, respectés et expliqués
croisée – Les protocoles portant sur les accidents d’exposition aux produits biologiques sont
identifiés et explicités
– Les techniques de nettoyage des instruments ou des matériels sont mises en œuvre de
Conformité de mise en œuvre du processus de nettoyage, de désinfec manière conforme, et sont expliquées
tion, de conditionnement et de stérilisation – Les opérations de stérilisation sont mises en œuvre, expliquées et conformes aux
normes et à la réglementation en vigueur
– Les défauts de fonctionnement apparents sont identifiés et signalés pour les appareils
Fiabilité dans la vérification de la conformité et/ou la fonctionnalité des et dispositifs médicaux nécessaires aux soins et pour le matériel d’urgence
matériels et dispositifs utilisés – Les conditions de stockage des matériels et équipements, sont conformes et contrôlées
– Les anomalies dans le suivi des matériels, et équipements sont repérées et expliquées
Compétence 6 : Gérer les stocks de matériaux, produits et consommables, selon les protocoles et procédures en
vigueur, dans le respect de la démarche de responsabilité sociétale des entreprises répondant aux enjeux de
développement durable, selon les consignes de la hiérarchie et dans la limite de son champ d’activités, afin d’éviter
toute rupture de stock.
1. Identifier les matériaux, produits et consommables adaptés et utilisés lors des interventions dans la structure
de soin, afin d’en assurer la gestion et l’approvisionnement ;
2. Mettre en œuvre les techniques de rangement et de stockage du matériel, des matériaux et des produits
adaptés, afin de garantir leur conformité et leur qualité ;
3. Repérer toute anomalie dans le rangement, les conditions de stockage et l’approvisionnement des matériaux et
produits et alerter la hiérarchie le cas échéant, afin d’éviter tout risques de contamination ;
4. Evaluer les besoins en matériaux et produits adaptés et utilisés lors des interventions dans la structure de soin,
afin de préparer les commandes ;
5. Assurer les commandes de matériaux, produits et consommables et leur suivi, pour éviter toute rupture de
stock ;
6. Renseigner les documents et outils de suivi afin de s’assurer de la traçabilité des interventions et d’organiser
l’approvisionnement de produits et consommables.
CRITÈRES D’ÉVALUATION INDICATEURS
Qu’est-ce qui permet de dire que la compétence est maîtrisée ? Quels signes visibles peut-on observer ?
Que veut-on vérifier ? Quels signes apportent de bonnes indications ?
Pertinence de l’analyse dans l’utilisation d’un document de référence – Le choix du document de référence utilisé, est expliqué et argumenté
compte tenu du contexte – Le contenu du document est compris et expliqué
Pertinence de l’analyse dans l’application des règles : – Les non-conformités sont identifiées
– De qualité, de conformité aux normes en vigueur, de sécurité, – Les règles de traçabilité et d’alerte sont explicitées selon les situations
d’ergonomie et de respect de l’environnement – Les risques et les conséquences d’une anomalie, d’une non-conformité ou d’une
– De traçabilité absence de traçabilité, sont expliqués
– Liées aux circuits d’entrée, de sortie, de stockage des matériaux,
produits, et consommables – Les propositions de réajustement sont pertinentes et argumentées
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 24 sur 126
Bloc 4. – Gérer son activité, les données et informations liées aux personnes soignées et à la structure, dans le
cadre d’un travail en équipe pluri-professionnelle
Compétence 7 : Gérer les données et informations pertinentes portant sur la personne soignée et sur les activités
de la structure de soin, dans le respect de la déontologie, de la confidentialité et du secret professionnel
conformément aux consignes en vigueur dans la structure, à l’aide des outils adaptés, dans le respect de la
réglementation, de la sécurité informatique de la structure de soin, du règlement général sur la protection des
données afin de garantir la qualité et la traçabilité des informations.
Gestion des données de la personne
1. Constituer et organiser le dossier de la personne afin d’assurer un suivi adapté de la personne ;
2. Sélectionner et synthétiser les informations pertinentes nécessaires à la constitution et au suivi des dossiers de
la personne, afin d’en assurer la traçabilité ;
3. Organiser et mettre en œuvre la traçabilité et la conservation des informations et des dossiers, afin d’être en
conformité avec la règlementation en vigueur ;
4. Organiser et suivre le dossier de prise en charge des personnes, afin de répondre aux exigences des organismes
de prise en charge ;
5. Transmettre par écrit et/ou par oral les informations liées à la personne, à la réalisation d’un soin et/ou d’une
activité, en vue d’assurer le suivi de la personne soignée et des soins réalisés ;
Gestion des informations liées à la structure
6. Identifier les informations préalablement hiérarchisées portant sur les matériaux, matériels et produits et leurs
conditions d’approvisionnement, afin d’en assurer une utilisation adaptée, d’en permettre la traçabilité et le suivi ;
7. Rechercher les informations nécessaires à la transmission aux laboratoires de prothèses, de la fiche de
prescription et de traçabilité des prothèses ou orthèses en vue d’en assurer le suivi ;
8. Organiser, suivre et adapter un agenda en fonction des priorités et des besoins, afin de permettre une
organisation optimale de la structure de soins et de répondre à la demande du praticien ;
9. Analyser les situations pour apporter les informations pertinentes par écrit et/ou par oral au cours de réunions
professionnelles.
CRITÈRES D’ÉVALUATION INDICATEURS
Qu’est-ce qui permet de dire que la compétence est maîtrisée ? Quels signes visibles peut-on observer ?
Que veut-on vérifier ? Quels signes apportent de bonnes indications ?
Fiabilité de l’utilisation des outils informatiques – Les outils informatiques et logiciels mis à disposition sont repérés et explorés
– Les outils informatiques mis à disposition dans la structure de soins, sont utilisés de
manière fiable et adaptés
– Les logiciels mis à disposition sont identifiés, leur utilisation est adaptée, efficace et
sûre
– Les données issues de l’utilisation de l’outil informatique sont conformes et
exploitables
– Les règles permettant d’assurer la sécurité informatique de la structure et le respect du
règlement général de protection des données sont appliquées (cybersécurité)
– Les anomalies liées à l’utilisation de l’outil informatique ou aux données collectées et
traitées, sont identifiées et signalées
– Des actions correctives sont proposées et mises en œuvre de manière adaptée
Compétence 8 : Organiser son activité en relation avec les différents acteurs internes et/ou externes à la structure
de soin, dans la limite de son champ de compétences, dans le respect des personnes, en tenant compte d’éventuels
besoins spécifiques de personnes en situation de handicap ou de fragilité, à l’aide des outils adaptés de la structure,
en vue d’assurer une cohérence dans la continuité des soins.
1. Prioriser son activité, pour répondre aux besoins de la personne ou d’un groupe de personnes ou gérer
d’éventuelles urgences au sein de la structure de soin ;
2. Déterminer son propre champ d’intervention au regard de l’identification des fonctions de chaque
professionnel de santé ou prestataire interne ou externe, afin d’assurer une cohérence dans la continuité des soins ;
3. Organiser sa propre activité en lien avec les autres professionnels de santé ou prestataires internes ou externes
de la structure de soin, en tenant compte de la planification de l’ensemble des activités de la structure afin
d’optimiser l’organisation et la gestion des soins et prestations ;
4. Communiquer de manière adaptée avec les fournisseurs, les prestataires de service et les organismes
prestataires, afin de faciliter les échanges et les prestations ;
5. Planifier son activité en recherchant les informations pertinentes et nécessaires, afin d’optimiser son
organisation.
CRITÈRES D’ÉVALUATION : INDICATEURS :
Qu’est-ce qui permet de dire que la compétence est maîtrisée ? Quels signes visibles peut-on observer ?
Que veut-on vérifier ? Quels signes apportent de bonnes indications ?
– Les différents acteurs en lien avec la structure de soins sont identifiés et sollicités à bon
escient
Pertinence dans l’identification et la prise en compte du champ – Les ressources externes sont identifiées
d’intervention des différents acteurs
– L’articulation des activités est conforme au champ de compétences de l’assistant
dentaire et des autres intervenants
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 24 sur 126
– Les liens entre les différentes interventions professionnelles sont repérés et explicités
– L’organisation des activités pour optimiser le travail en collaboration est expliquée et
argumentée
– Les outils d’organisation individuelle du travail sont utilisés
Cohérence dans la continuité des soins – Les tâches sont hiérarchisées, priorisées et argumentées
– Les outils de planification du travail de la structure de soins sont utilisés à bon escient
en respectant les règles professionnelles
– La continuité et la traçabilité des activités et informations le nécessitant, est assurée et
adaptée
Compétence 9 : Former et/ou accompagner de nouveaux arrivants, des personnes en formation, dans la limite de
son champ de compétences, dans le respect des personnes, en tenant compte d’éventuels besoins spécifiques de
personnes en situation de handicap ou de fragilité, et analyser sa pratique professionnelle, en vue de l’amélioration
continue des pratiques professionnelles.
1. Rechercher et identifier les informations pertinentes à apporter aux personnes en formation et aux
professionnels afin d’assurer un accueil adapté dans la structure de soins ;
2. Expliquer l’organisation de la structure de soins afin d’accompagner l’intégration des personnes en formation
ou de nouveaux arrivants ;
3. Organiser et accompagner les activités des personnes en formation dans la structure de soins, afin de faciliter
le développement de leurs compétences ;
4. Identifier et évaluer les acquis et les écarts dans la réalisation des activités de la personne en formation, afin
d’adapter son accompagnement ;
5. Accompagner la personne en formation dans la réflexion sur ses apprentissages afin de lui permettre
d’identifier les axes de progressions à mettre en œuvre ;
6. Identifier et évaluer les acquis et les écarts dans la réalisation de ses propres activités afin d’améliorer ses
pratiques et d’ajuster ses interventions ;
7. Identifier et exprimer ses propres besoins en formation en s’appuyant sur une veille technologique pour
maintenir ou développer ses compétences ;
8. Mettre en œuvre une veille réglementaire, scientifique et technologique afin d’améliorer ses pratiques et
d’adapter ses interventions.
CRITÈRES D’ÉVALUATION INDICATEURS
Qu’est-ce qui permet de dire que la compétence est maîtrisée ? Quels signes visibles peut-on observer ?
Que veut-on vérifier ? Quels signes apportent de bonnes indications ?
– Une démarche d’accueil est mise en œuvre et les informations nécessaires sont
transmises
– Les explications nécessaires sont apportées à la personne pour faciliter et favoriser son
Qualité de l’accueil et de la transmission d’un savoir-faire à une apprentissage
personne en formation ou un professionnel – La transmission du savoir-faire est assurée avec une pédagogie en conformité avec le
niveau de formation de la personne
– Les acquis de la personne en formation sont évalués et l’accompagnement formatif est
adapté en conséquence
4o Les dispositions du dernier alinéa du 2 intitulé : « 2. Principes pédagogiques », sont remplacées par les
dispositions suivantes :
« Le titre d’assistant dentaire s’obtient par la validation de l’ensemble des blocs de compétences selon les
critères d’évaluation définis dans le référentiel de certification en annexe VII du présent arrêté ainsi que du suivi de
la formation clinique et du stage, conformément au portfolio en annexe VI.
« Il ne peut pas y avoir de compensation entre blocs de compétences. » ;
5o Le dernier alinéa du 3 intitulé : « Durée de la formation » est remplacé par les dispositions suivantes :
« Lorsque les apprenants ont validé les 4 blocs de compétences nécessaires à l’obtention du titre d’assistant
dentaire, l’organisme de formation transmet à la Commission nationale paritaire de l’emploi et de la formation
professionnelle les coordonnées des candidats. » ;
6o Le deuxième alinéa du 4 intitulé : « 4. Formation théorique » est remplacé par les dispositions suivantes :
« Le référentiel de formation définit sept modules de formation formalisés dans des fiches, où sont précisés les
objectifs pédagogiques et les contenus. Ces documents sont mis à la disposition des apprenants. » ;
7o Au huitième alinéa du 4 intitulé : « 4. Formation théorique », les mots : « unités d’enseignement » sont
remplacés par les mots : « modules de formation » et après les mots : « les unités d’enseignement et l’acquisition
des » sont insérés les mots : « blocs de » ;
8o Au dernier alinéa du 5 intitulé : « 5. Formation clinique », les mots : dans le cadre de l’unité d’enseignement
8 » sont supprimés.
XV. – Les tableaux de l’annexe IV sont remplacés par le tableau suivant :
Formation
Total clinique
Blocs Compétences Modules de CM+TD+TP pour l’ensemble
de compétences formation 343 H des 4 blocs
1535 H
Compétence 1 : 35 h Obligatoire et
Bloc 1 - Assurer Etablir une communication adaptée, en prenant en compte les besoins spécifiques de composée de 2
une prise en personnes en situation de handicap ou de fragilité, en adaptant sa communication, parties donnant
charge adaptée dans le respect des personnes, des règles de confidentialité et du secret lieu à 4 temps
de la personne professionnel, afin d’informer et d’accompagner la personne au sein des d’évaluation
au sein des structures de soin dans le champ de la chirurgie dentaire conjointe menés
structures de M1
par le tuteur-for
soin dans le Compétence 2 : mateur et le for
champ de la Analyser la situation de la personne, dans le respect de ses droits et de son intégrité,
chirurgie den mateur respon
dans le respect des règles d’hygiène, de sécurité, de confidentialité et du secret sable de la partie
taire professionnel, en prenant en compte les besoins spécifiques de personnes en formation cli
situation de handicap ou de fragilité, afin d’adapter sa prise en soin
nique au sein de
l’organisme de
Compétence 3 : 84 h
formation agréé.
Mettre en œuvre l’organisation des soins selon les procédures, les règles d’hygiène,
de désinfection et de sécurité en vigueur, dans le respect des droits de la personne 35h de formation
et de son intégrité, en prenant en compte les besoins spécifiques de personnes en M2 clinique dans une
situation de handicap ou de fragilité, en appliquant les principes d’optimisation seconde struc
Bloc 2 - Assister le d’effort et de prévention des risques professionnels, afin de garantir l’assistance ture de soins et
praticien tout optimale du praticien de prévention
au long de la
prise en soin
des personnes Compétence 4 : 42 h
Apporter une aide technique au praticien tout au long de la prise en soin, dans le (dont
respect des procédures et des règles d’hygiène, de désinfection et de sécurité, M3 AFGSU2 et
selon les consignes et sous la responsabilité du praticien, en fonction de son Radioprotec
champ de compétences, afin de garantir la qualité des soins et d’assurer une tion)
assistance optimale du praticien
Compétence 5 : 63 h
Bloc 3 - Gérer les Assurer le nettoyage, la décontamination et la désinfection du matériel, des
stocks de pro équipements et des locaux selon les protocoles, procédures et fiches techniques,
duits, de dans la limite de son champ d’activités, selon la politique de responsabilité M4
consomma sociétale de l’entreprise répondant aux enjeux de développement durable, en
bles, le maté appliquant les règles d’hygiène, de sécurité en vigueur et les principes
riel, les locaux d’optimisation d’effort et de prévention des risques professionnels, afin de
et le risque prévenir le risque infectieux.
infectieux au
sein des struc Compétence 6 : 21h
tures de soins Gérer les stocks de matériaux, produits et consommables, selon les protocoles et
dans le champ procédures en vigueur, dans le respect de la démarche de responsabilité sociétale
de la chirurgie M5
des entreprises répondant aux enjeux de développement durable, selon les
dentaire consignes de la hiérarchie et dans la limite de son champ d’activités, afin d’éviter
toute rupture de stock
Formation
Total clinique
Blocs Compétences Modules de CM+TD+TP pour l’ensemble
de compétences formation 343 H des 4 blocs
1535 H
Compétence 9 : 21h
Former et/ou accompagner de nouveaux arrivants, des personnes en formation, dans
la limite de son champ de compétences, dans le respect des personnes, en tenant M7
compte d’éventuels besoins spécifiques de personnes en situation de handicap ou
de fragilité, et analyser sa pratique professionnelle, en vue de l’amélioration
continue des pratiques professionnelles
Nombre d’heures
12h 2h 14 h
Nombre d’heures
7h 21 h 7h 35H
Objectifs pédagogiques – Identifier les éléments permettant de communiquer et de conduire une relation adaptée à la personne
– S’exprimer et échanger dans le respect de la personne en s’adaptant à son contexte psycho-social
– Respecter la confidentialité des informations concernant la personne
– Apporter des informations pratiques adaptées lors de l’accueil
– Communiquer sur le plan de traitement de la personne
– Informer et éduquer la personne
– Elaborer des documents d’information à la santé bucco-dentaire
– Expliquer les protocoles d’hygiène bucco-dentaires, des matériels et des produits d’hygiène et leurs utilisations
Eléments de contenu – Les techniques de la communication : observation, écoute, entretien, communication verbale et non verbale
– Notions de psychologie sociale
– Information et droits de la personne : secret professionnel, déontologie et éthique
– Le rôle de l’assistante dentaire dans l’information de la personne
– Fonction et techniques de l’accueil
– Législation et réglementation
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– La démarche d’information et d’éducation dans le champ de la santé bucco-dentaire : les matériels, les outils d’éducation
et de prévention, les conseils
– Prophylaxie et hygiène bucco-dentaire
– Conduire un entretien d’éducation à la santé
– Méthode de brossage et entretien des prothèses et orthèses
– Règles et conseils hygiéno-diététiques
– Les addictions et les comportements à risques
Evaluation Les modalités d’évaluation avec les critères et les indicateurs sont précisées dans le référentiel de certification en annexe VII
Assistance au praticien
M2 Bloc de compétences 2 : Assister le praticien tout au long de la prise en soin des personnes
Compétence : 3
Nombre d’heures
Objectifs pédagogiques – Expliquer le soin réalisé en pré, per et post-soin en assistant le praticien
– Préparer l’environnement de soin, les documents, le matériel, les matériaux, et les produits adaptés
– Aider et accompagner le geste opératoire
– Décrire les principaux éléments et repères anatomiques et la physiologie participant à la réalisation des soins et des
prothèses
– Décrire les protocoles de traitement
– Assurer l’assistance aux soins réalisés par le praticien
– Informer et éduquer la personne
– Apprendre le travail à quatre mains
Evaluation Les modalités d’évaluation avec les critères et les indicateurs sont précisées dans le référentiel de certification en annexe VII
Nombre d’heures
Objectifs pédagogiques – Identifier les situations d’urgences vitales et les situations d’urgences potentielles
– Pratiquer les gestes permettant de porter secours devant une situation urgente en attendant l’arrivée du praticien
– Acquérir l’attestation de formation aux gestes d’urgence de niveau 2
– Connaitre les matériels et les techniques de l’imagerie médicale
– Connaitre les procédures en matière de radioprotection
– Connaitre le cadre règlementaire de l’intervention de l’assistant dentaire pour les examens radiologiques
– Nommer les principaux éléments anatomiques sur des clichés radiologiques dentaires
Eléments de contenu – Prendre en charge les urgences vitales conformément à la règlementation relative à l’AFGSU de niveau 2 (gestes et soins
d’urgence : utilisation d’un défibrillateur automatisé externe, PLS…)
– Le matériel d’imagerie médicale utilisé par les chirurgiens-dentistes
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Recommandations pédagogiques La partie AFGSU de 21H est réalisée par des formateurs relais CESU avec des cours magistraux et des travaux pratiques sur
les conduites à tenir.
Evaluation Cours magistraux, travaux dirigés.
Les modalités d’évaluation avec les critères et les indicateurs sont précisées dans le référentiel de certification en annexe VII
Nombre d’heures
Objectifs pédagogiques – Connaitre les environnements de travail et le champ d’activités de l’assistant dentaire
– S’initier au vocabulaire professionnel
– Décrire les principaux éléments anatomo-physiologiques de la sphère oro-faciale
– Décrire l’anatomie dentaire
– Décrire les principes fondamentaux d’hygiène et d’asepsie dans la structure de soins
– Adapter son comportement professionnel à la structure de soins
– Se protéger et prévenir les contaminations croisées
– Identifier et utiliser le matériel et les produits appropriés
– Utiliser les techniques de rangement et de stockage adaptés
– Décrire et appliquer les principes et procédures d’hygiène applicables au sein d’une structure
– Utiliser et appliquer le protocole de stérilisation et la législation pour la traçabilité des produits
– Connaitre et gérer le circuit des déchets
– Repérer les anomalies dans la chaine de stérilisation et les anomalies du matériel
– Contribuer à l’élaboration et à la mise en œuvre des procédures de gestion du risque infectieux
Recommandations pédagogiques Cours magistraux, travaux pratiques, travaux dirigés. Utilisation de films.
Simulation. E-learning ou Formation Ouverte à Distance (FOAD)
Evaluation Les modalités d’évaluation avec les critères et les indicateurs sont précisées dans le référentiel de certification en annexe VII
Nombre d’heures
14h 7h 21 h
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Objectifs pédagogiques – Décrire et appliquer les principes, procédures d’hygiène et de sécurité au sein d’une structure de soins
– Connaitre les risques professionnels, leurs règlementations et modalités de prévention
– Définir les fonctions et les attributions du personnel selon le contexte
– Assurer la traçabilité de l’entretien des matériels et des matériaux
Evaluation Les modalités d’évaluation avec les critères et les indicateurs sont précisées dans le référentiel de certification en annexe VII
Nombre d’heures
Les modalités d’évaluation avec les critères et les indicateurs sont précisées dans le référentiel de certification en
Evaluation annexe VII
Nombre d’heures
14h 7h 21 h
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Objectifs pédagogiques – Identifier ses propres besoins en formation pour maintenir ou faire évoluer ses compétences
– Accueillir et accompagner un nouvel arrivant dans la structure
– Formaliser des savoir-faire et des connaissances, en vue de conseils, d’explications, de démonstrations
– Assurer une veille règlementaire, technique, technologique
– Présenter les innovations en lien avec l’exercice du métier d’assistant dentaire
– Présenter les parcours de formation continue complémentaire au titre Assistant dentaire
Les modalités d’évaluation avec les critères et les indicateurs sont précisées dans le référentiel de certification en
Evaluation annexe VII
XVII. – Les dispositions de l’annexe VI sont remplacées par les dispositions suivantes :
« ANNEXE VI – PORTFOLIO
LOGO MINISTÈRE DE LA SANTÉ
LE PORTFOLIO – FORMATION CLINIQUE DE L’ASSISTANT DENTAIRE
Sommaire
Présentation et finalités du portfolio 2
A la fin de chaque module de formation, le tuteur/employeur évalue les compétences pratiquées en lien avec ces
modules de formation. Trois bilans intermédiaires et temps d’évaluation sont effectués durant le parcours de
formation. Un bilan final et temps d’évaluation est effectué à la fin de la formation, car l’élève doit avoir validé
l’ensemble des compétences en situation clinique.
Le métier d’assistant dentaire.
L’assistant dentaire, dans le respect des droits de la personne soignée et de son intégrité, exerce son métier en se
conformant aux règles de confidentialité et de secret professionnel. Il met en œuvre ses activités en respectant les
règles de bonnes pratiques, les règles d’hygiène et de sécurité, en vigueur et les données scientifiques actualisées de
son champ d’intervention.
Références réglementaires :
La profession d’assistant dentaire est définie par les articles R. 4393-8 et suivants du code de la santé publique.
L’article R. 4393-8 qui en définit l’exercice dispose :
« Sous la responsabilité et le contrôle effectif du chirurgien-dentiste ou du médecin exerçant dans le champ de la
médecine bucco-dentaire, l’assistant dentaire est habilité à pratiquer les activités suivantes dans le respect des
règles d’hygiène et de sécurité :
L’assistance du chirurgien-dentiste ou du médecin exerçant dans le champ de la médecine bucco-dentaire dans la
réalisation des gestes avant, pendant et après les soins ;
L’accueil des patients et la communication à leur attention ;
L’information et l’éducation des patients dans le champ de la santé bucco-dentaire ;
L’entretien de l’environnement de soins, des matériels liés aux activités et la gestion du risque infectieux ;
La gestion et le suivi du dossier du patient ;
Le recueil, la transmission des informations, la mise en œuvre de la traçabilité dans le cadre de la structure de
soins ;
L’accueil, l’accompagnement des assistants dentaires en formation ou nouveaux arrivants dans la structure et
l’amélioration des pratiques professionnelles ».
Bloc 1 - Assurer une prise en charge adaptée de la 1 - Etablir une communication adaptée, en prenant en compte les besoins spécifiques de personnes en
personne au sein des structures de soin dans le situation de handicap ou de fragilité, en adaptant sa communication, dans le respect des personnes, des
champ de la chirurgie dentaire règles de confidentialité et du secret professionnel, afin d’informer et d’accompagner la personne au sein
des structures de soin dans le champ de la chirurgie dentaire
2 - Analyser la situation de la personne, dans le respect de ses droits et de son intégrité, dans le respect des
règles d’hygiène, de sécurité, de confidentialité et du secret professionnel, en prenant en compte les
besoins spécifiques de personnes en situation de handicap ou de fragilité, afin d’adapter sa prise en soin
Bloc 2 - Assister le praticien tout au long de la prise 3 - Mettre en œuvre l’organisation des soins selon les procédures, les règles d’hygiène, de désinfection et de
en soin des personnes sécurité en vigueur, dans le respect des droits de la personne et de son intégrité, en prenant en compte les
besoins spécifiques de personnes en situation de handicap ou de fragilité, en appliquant les principes
d’optimisation d’effort et de prévention des risques professionnels, afin de garantir l’assistance optimale du
praticien
4 - Apporter une aide technique au praticien tout au long de la prise en soin, dans le respect des procédures et
des règles d’hygiène, de désinfection et de sécurité, selon les consignes et sous la responsabilité du
praticien, en fonction de son champ de compétences, afin de garantir la qualité des soins et d’assurer une
assistance optimale du praticien
Bloc 3 - Gérer les stocks de produits, de consom 5 - Assurer le nettoyage, la décontamination et la désinfection du matériel, des équipements et des locaux
mables, le matériel, les locaux et le risque selon les protocoles, procédures et fiches techniques, dans la limite de son champ d’activités, selon la
infectieux au sein des structures de soins dans politique de responsabilité sociétale de l’entreprise répondant aux enjeux de développement durable, en
le champ de la chirurgie dentaire appliquant les règles d’hygiène, de sécurité en vigueur et les principes d’optimisation d’effort et de
prévention des risques professionnels, afin de prévenir le risque infectieux
6 - Gérer les stocks de matériaux, produits et consommables, selon les protocoles et procédures en vigueur,
dans le respect de la démarche de responsabilité sociétale des entreprises répondant aux enjeux de
développement durable, selon les consignes de la hiérarchie et dans la limite de son champ d’activités, afin
d’éviter toute rupture de stock
Bloc 4 - Gérer son activité, les données et informa 7 - Gérer les données et informations pertinentes portant sur la personne soignée et sur les activités de la
tions liées aux personnes soignées et à la structure de soin, dans le respect de la déontologie, de la confidentialité et du secret professionnel
structure, dans le cadre d’un travail en équipe conformément aux consignes en vigueur dans la structure, à l’aide des outils adaptés, dans le respect de la
pluri-professionnelle réglementation, de la sécurité informatique de la structure de soin, du règlement général sur la protection
des données afin de garantir la qualité et la traçabilité des informations
8 - Organiser son activité en relation avec les différents acteurs internes et/ou externes à la structure de soin,
dans la limite de son champ de compétences, dans le respect des personnes, en tenant compte d’éventuels
besoins spécifiques de personnes en situation de handicap ou de fragilité, à l’aide des outils adaptés de la
structure, en vue d’assurer une cohérence dans la continuité des soins
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9 - Former et/ou accompagner de nouveaux arrivants, des personnes en formation, dans la limite de son
champ de compétences, dans le respect des personnes, en tenant compte d’éventuels besoins spécifiques
de personnes en situation de handicap ou de fragilité, et analyser sa pratique professionnelle, en vue de
l’amélioration continue des pratiques professionnelles
BLOC DE COMPÉTENCES 1 : Assurer la prise en charge adaptée de la personne au sein des structures
de soin dans le champ de la chirurgie dentaire :
COMPÉTENCE 1 Etablir une communication adaptée, prenant en compte les
besoins spécifiques de personnes en situation de handicap ou de fragilité, en
adaptant sa communication, dans le respect des personnes, des règles de Non pratiquée Non acquise Acquise Maîtrisée
confidentialité et du secret professionnel, afin d’informer et d’accompagner la
personne au sein des structures de soin dans le champ de la chirurgie dentaire
ÉVALUATION FINALE
(En fin de formation sur l’ensemble des compétences) de l’évaluateur maitre de stage/employeur :
Observations de l’évaluateur maitre de stage/employeur, nom prénom profession :
Observations de l’apprenant :
Date :
Tampon :
Signature de l’évaluateur :
Signature de l’apprenant :
ANNEXE I
RÉFÉRENTIEL D’ACTIVITÉS
Accueil et communication auprès des personnes dans les structures de soin :
Assistance du praticien dans la réalisation des gestes avant, pendant et après les soins
Entretien de l’environnement de soins, des matériels liés aux activités et gestion du risque infectieux
Recueil, transmission des informations par écrit et/ou par oral et mise en œuvre de la traçabilité dans le cadre de la structure de soins
Accueil, accompagnement des assistants dentaires en formation ou nouveaux arrivants dans la structure, et amélioration des pratiques professionnelles
– Activités détaillées :
Accueil et communication auprès des personnes dans les structures de soin :
– accueil des personnes, écoute et apport d’une réponse adaptée, y compris en situation difficile ;
– apport d’informations accessibles et adaptées à la personne en tenant compte de ses besoins, de ses demandes
et de la situation ;
– conduite d’un entretien de recueil de données médico-sociales nécessaires aux soins et à l’identification des
situations d’urgence ;
– observation de l’état général de la personne ;
– évaluation des capacités verbales et non-verbales de la personne ;
– traitement et transmission au praticien des données médico-sociales et des capacités verbales et non-verbales
de la personne, nécessaires aux soins ;
– apport à la personne d’explications sur le fonctionnement de la structure de soins ;
– utilisation des outils de communication mis à disposition par la structure de soins ;
– organisation de l’espace d’accueil.
Informations et éducation des personnes soignées dans le champ de la santé bucco-dentaire :
– conduite d’un entretien d’éducation à la santé bucco-dentaire ;
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– apport de conseils dans le domaine de l’éducation à la santé et de l’hygiène bucco-dentaire, de l’entretien des
prothèses et orthèses bucco-dentaires, visant à promouvoir ou renforcer des comportements favorables à la
santé ;
– apport de connaissances théoriques et pratiques relatives à l’hygiène bucco-dentaire, aux matériels et produits
associés ;
– présentation et explication des documents de prévention et d’éducation à la santé bucco-dentaire ;
– apport d’éléments contributeurs à l’élaboration de documents d’information à la santé bucco-dentaire et de
suivi de l’observance de la personne ;
– explication de modalités nécessaires à la réalisation du soin et de son suivi.
Assistance du praticien dans la réalisation des gestes avant, pendant et après les soins :
– préparation de l’environnement et des locaux adapté aux soins à réaliser ;
– installation de la personne soignée en appliquant les bonnes pratiques d’ergonomie ;
– préparation des matériaux, produits et matériels nécessaires aux soins ;
– mise à disposition, présentation et manipulation des instruments, produits, matériels et autres dispositifs
médicaux nécessaires aux soins ;
– assistance à la préparation, à la réalisation et au suivi des soins ;
– suivi de la personne pendant le déroulement du soin et après le soin ;
– évaluation et suivi de la douleur de la personne soignée ;
– mise en œuvre de gestes de premiers secours dans le respect du cadre légal et réglementaire.
Entretien de l’environnement de soins, des matériels liés aux activités et gestion du risque infectieux :
– entretien avant et après soins de la salle de stérilisation et de la salle de soins, planification de ces activités ;
– traitement des matériels et dispositifs médicaux ;
– prise en charge de la chaîne de stérilisation selon les recommandations en vigueur et planification de ces
activités ;
– contrôles, traçabilité des différentes étapes de la stérilisation et alerte afin d’assurer la continuité des soins ;
– contrôle, conditionnement et rangement des matériels, matériaux, produits et dispositifs médicaux ;
– rangement et suivi des stocks de matériels, matériaux et produits et alerte afin d’assurer la continuité des
soins ;
– tri et élimination des déchets dans les contenants appropriés en fonction des circuits définis par la
réglementation en vigueur ;
– intervention dans le processus de rédaction de procédures de gestion du risque infectieux et mise en œuvre.
Gestion et suivi du dossier du patient :
– prise de rendez-vous ;
– identification des urgences ;
– modification de l’agenda en fonction des informations recueillies, du contexte, des situations et des imprévus ;
– organisation du planning des soins de la personne selon les consignes du praticien ;
– création et suivi du dossier administratif de la personne ;
– création et suivi du dossier médical de la personne ;
– utilisation de logiciels professionnels et métier ;
– préparation, selon les indications du praticien, des documents et informations nécessaires à la prise en charge
de la personne ;
– apport d’explications sur les modalités de prise en charge des soins ;
– saisie des actes selon les instructions du praticien ;
– préparation des feuilles de soin en vue de leur transmission ;
– suivi des transmissions ;
– encaissement des honoraires.
Recueil, transmission des informations par écrit et/ou par oral et mise en œuvre de la traçabilité, dans le
cadre de la structure de soins :
– transmission des informations sur les soins, observations et mesures réalisées, au sein de la structure de soins ;
– transmission d’informations lors de réunions dans la structure de soins ;
– coordination des soins des personnes, dans le cadre de la structure de soins avec les autres professionnels ;
– préparation en vue de la transmission et réception des documents nécessaires aux autres professionnels de
santé en relation avec les soins de la personne ;
– coordination et traçabilité avec les laboratoires de prothèse ;
– utilisation de logiciels professionnels et métier.
Accueil, accompagnement d’assistants dentaires en formation ou de nouveaux arrivants dans la structure
et amélioration des pratiques professionnelles :
– accueil des personnes en formation et des nouveaux arrivants (assistants dentaires et aides dentaires) ;
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ANNEXE II
RÉFÉRENTIEL DE COMPÉTENCES
Blocs de compétences Compétences
Bloc 1 - Assurer une prise en charge adaptée de la 1 - Etablir une communication adaptée, en prenant en compte les besoins spécifiques de personnes en
personne au sein des structures de soin dans le situation de handicap ou de fragilité, en adaptant sa communication, dans le respect des personnes, des
champ de la chirurgie dentaire règles de confidentialité et du secret professionnel, afin d’informer et d’accompagner la personne au sein
des structures de soin dans le champ de la chirurgie dentaire
2 - Analyser la situation de la personne, dans le respect de ses droits et de son intégrité, dans le respect des
règles d’hygiène, de sécurité, de confidentialité et du secret professionnel, en prenant en compte les
besoins spécifiques de personnes en situation de handicap ou de fragilité, afin d’adapter sa prise en soin
Bloc 2 - Assister le praticien tout au long de la prise 3 - Mettre en œuvre l’organisation des soins selon les procédures, les règles d’hygiène, de désinfection et de
en soin des personnes sécurité en vigueur, dans le respect des droits de la personne et de son intégrité, en prenant en compte les
besoins spécifiques de personnes en situation de handicap ou de fragilité, en appliquant les principes
d’optimisation d’effort et de prévention des risques professionnels, afin de garantir l’assistance optimale du
praticien
4 - Apporter une aide technique au praticien tout au long de la prise en soin, dans le respect des procédures et
des règles d’hygiène, de désinfection et de sécurité, selon les consignes et sous la responsabilité du
praticien, en fonction de son champ de compétences, afin de garantir la qualité des soins et d’assurer une
assistance optimale du praticien
Bloc 3 - Gérer les stocks de produits, de consom 5 - Assurer le nettoyage, la décontamination et la désinfection du matériel, des équipements et des locaux
mables, le matériel, les locaux et le risque selon les protocoles, procédures et fiches techniques, dans la limite de son champ d’activités, selon la
infectieux au sein des structures de soins dans politique de responsabilité sociétale de l’entreprise répondant aux enjeux de développement durable, en
le champ de la chirurgie dentaire appliquant les règles d’hygiène, de sécurité en vigueur et les principes d’optimisation d’effort et de
prévention des risques professionnels, afin de prévenir le risque infectieux
6 - Gérer les stocks de matériaux, produits et consommables, selon les protocoles et procédures en vigueur,
dans le respect de la démarche de responsabilité sociétale des entreprises répondant aux enjeux de
développement durable, selon les consignes de la hiérarchie et dans la limite de son champ d’activités, afin
d’éviter toute rupture de stock
Bloc 4 - Gérer son activité, les données et informa 7 - Gérer les données et informations pertinentes portant sur la personne soignée et sur les activités de la
tions liées aux personnes soignées et à la structure de soin, dans le respect de la déontologie, de la confidentialité et du secret professionnel
structure, dans le cadre d’un travail en équipe conformément aux consignes en vigueur dans la structure, à l’aide des outils adaptés, dans le respect de la
pluri-professionnelle réglementation, de la sécurité informatique de la structure de soin, du règlement général sur la protection
des données afin de garantir la qualité et la traçabilité des informations
8 - Organiser son activité en relation avec les différents acteurs internes et/ou externes à la structure de soin,
dans la limite de son champ de compétences, dans le respect des personnes, en tenant compte d’éventuels
besoins spécifiques de personnes en situation de handicap ou de fragilité, à l’aide des outils adaptés de la
structure, en vue d’assurer une cohérence dans la continuité des soins
9 - Former et/ou accompagner de nouveaux arrivants, des personnes en formation, dans la limite de son
champ de compétences, dans le respect des personnes, en tenant compte d’éventuels besoins spécifiques
de personnes en situation de handicap ou de fragilité, et analyser sa pratique professionnelle, en vue de
l’amélioration continue des pratiques professionnelles
Compétence 1 : Etablir une communication adaptée, en prenant en compte les besoins spécifiques de personnes
en situation de handicap ou de fragilité, en adaptant sa communication, dans le respect des personnes, des règles de
confidentialité et du secret professionnel, afin d’informer et d’accompagner la personne au sein des structures de
soin dans le champ de la chirurgie dentaire :
1. Communiquer avec la personne sur ses demandes et les informations la concernant, afin de réaliser une prise
en soin adaptée à ses besoins ;
2. Identifier et apporter des informations adaptées à la personne tout au long de sa prise en soins, afin de
maintenir un échange de qualité ;
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3. Identifier et apporter à la personne des informations complémentaires concernant le traitement et son suivi afin
de s’assurer de son observance ;
4. Adapter aux publics concernés, les conseils dans le domaine de l’éducation à la santé, à l’hygiène bucco-
dentaire et au suivi des prothèses et orthèses, afin de promouvoir la santé et la santé bucco-dentaire.
CRITÈRES D’ÉVALUATION INDICATEURS
Qu’est-ce qui permet de dire que la compétence est maîtrisée ? Quels signes visibles peut-on observer ?
Que veut-on vérifier ? Quels signes apportent de bonnes indications ?
Compétence 2 : Analyser la situation de la personne, dans le respect de ses droits et de son intégrité, dans le
respect des règles d’hygiène, de sécurité, de confidentialité et du secret professionnel, en prenant en compte les
besoins spécifiques de personnes en situation de handicap ou de fragilité, afin d’adapter sa prise en soin :
1. Rechercher les informations auprès de la personne, ses demandes, ses craintes et ses interrogations, afin de
permettre une prise en soin adaptée ;
2. Identifier les signes et symptômes présentés par la personne, afin de permettre une évaluation appropriée de sa
situation ;
3. Prodiguer des conseils dans le domaine de la santé bucco-dentaire au regard de ses pathologies éventuelles, de
sa santé et de sa santé bucco-dentaire pour de permettre un suivi et une prise en soin adaptés ;
4. Evaluer la douleur en utilisant les outils adaptés, afin de permettre une analyse de la situation de la personne ;
5. Discerner le caractère urgent d’une situation, afin de permettre l’adaptation de la prise en soin du praticien ;
6. Ajuster son intervention en fonction des réactions et de l’expression de la personne soignée, afin de tenir
compte de la douleur ressentie.
CRITÈRES D’ÉVALUATION INDICATEURS
Qu’est-ce qui permet de dire que la compétence est maîtrisée ? Quels signes visibles peut-on observer ?
Que veut-on vérifier ? Quels signes apportent de bonnes indications ?
Compétence 3 : Mettre en œuvre l’organisation des soins selon les procédures, les règles d’hygiène, de
désinfection et de sécurité en vigueur, dans le respect des droits de la personne et de son intégrité, en prenant en
compte les besoins spécifiques de personnes en situation de handicap ou de fragilité, en appliquant les principes
d’optimisation d’effort et de prévention des risques professionnels, afin de garantir l’assistance optimale du
praticien :
1. Rechercher les informations sur les précautions particulières à respecter, afin de garantir la qualité des
interventions tout au long de la prise en soin de la personne ;
2. Installer et/ou utiliser les matériels, matériaux, produits et documents, nécessaires aux soins, préalablement
identifiés et prévus, afin de faciliter l’organisation des soins ;
3. Mettre en œuvre les techniques adaptées de préparation des matériaux, matériels et produits nécessaires aux
soins, afin de garantir la conformité et la qualité des matériaux, matériels et produits ;
4. Installer la personne dans des conditions adaptées, afin de faciliter la réalisation des soins ;
5. Installer la personne pour la prise de radiographie selon les consignes du praticien, dans le respect des règles
de radioprotection du patient en vigueur, afin de faciliter l’organisation des soins.
CRITÈRES D’ÉVALUATION INDICATEURS
Qu’est-ce qui permet de dire que la compétence est maîtrisée ? Quels signes visibles peut-on observer ?
Que veut-on vérifier ? Quels signes apportent de bonnes indications ?
Compétence 4 : Apporter une aide technique au praticien tout au long de la prise en soin, dans le respect des
procédures et des règles d’hygiène, de désinfection et de sécurité, selon les consignes et sous la responsabilité du
praticien, en fonction de son champ de compétences, afin de garantir la qualité des soins et d’assurer une assistance
optimale du praticien :
1. Anticiper et accompagner les gestes de soins du praticien, afin d’assurer une assistance optimale du praticien ;
2. Mettre en œuvre des soins d’urgence, afin de garantir la sécurité et la santé de la personne soignée ;
3. Identifier et prendre en charge en équipe une urgence à caractère médical en utilisant des techniques non
invasives en attendant l’arrivée de l’équipe médicale ;
4. Participer à la réponse aux urgences collectives et aux situations sanitaires exceptionnelles ;
5. Adapter ses interventions, afin d’assurer une assistance optimale du praticien ;
6. Adapter les modalités de réalisation du soin, afin de respecter les règles d’ergonomie.
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Compétence 6 : Gérer les stocks de matériaux, produits et consommables, selon les protocoles et procédures en
vigueur, dans le respect de la démarche de responsabilité sociétale des entreprises répondant aux enjeux de
développement durable, selon les consignes de la hiérarchie et dans la limite de son champ d’activités, afin d’éviter
toute rupture de stock :
1. Identifier les matériaux, produits et consommables adaptés et utilisés lors des interventions dans la structure
de soin, afin d’en assurer la gestion et l’approvisionnement ;
2. Mettre en œuvre les techniques de rangement et de stockage du matériel, des matériaux et des produits
adaptés, afin de garantir leur conformité et leur qualité ;
3. Repérer toute anomalie dans le rangement, les conditions de stockage et l’approvisionnement des matériaux et
produits et alerter la hiérarchie le cas échéant, afin d’éviter tout risques de contamination ;
4. Evaluer les besoins en matériaux et produits adaptés et utilisés lors des interventions dans la structure de soin,
afin de préparer les commandes ;
5. Assurer les commandes de matériaux, produits et consommables et leur suivi, pour éviter toute rupture de
stock ;
6. Renseigner les documents et outils de suivi afin de s’assurer de la traçabilité des interventions et d’organiser
l’approvisionnement de produits et consommables.
CRITÈRES D’ÉVALUATION INDICATEURS
Qu’est-ce qui permet de dire que la compétence est maîtrisée ? Quels signes visibles peut-on observer ?
Que veut-on vérifier ? Quels signes apportent de bonnes indications ?
Pertinence de l’analyse dans l’utilisation d’un document de référence compte – Le choix du document de référence utilisé, est expliqué et argumenté
tenu du contexte – Le contenu du document est compris et expliqué
Pertinence de l’analyse dans l’application des règles : – Les non-conformités sont identifiées
– De qualité, de conformité aux normes en vigueur, de sécurité, d’ergonomie – Les règles de traçabilité et d’alerte sont explicitées selon les situations
et de respect de l’environnement – Les risques et les conséquences d’une anomalie, d’une non-conformité ou d’une
– De traçabilité absence de traçabilité, sont expliqués
– Liées aux circuits d’entrée, de sortie, de stockage des matériaux, produits, et
consommables – Les propositions de réajustement sont pertinentes et argumentées
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Compétence 7 : Gérer les données et informations pertinentes portant sur la personne soignée et sur les activités
de la structure de soin, dans le respect de la déontologie, de la confidentialité et du secret professionnel
conformément aux consignes en vigueur dans la structure, à l’aide des outils adaptés, dans le respect de la
réglementation, de la sécurité informatique de la structure de soin, du règlement général sur la protection des
données afin de garantir la qualité et la traçabilité des informations.
Gestion des données de la personne
1. Constituer et organiser le dossier de la personne afin d’assurer un suivi adapté de la personne ;
2. Sélectionner et synthétiser les informations pertinentes nécessaires à la constitution et au suivi des dossiers de
la personne, afin d’en assurer la traçabilité ;
3. Organiser et mettre en œuvre la traçabilité et la conservation des informations et des dossiers, afin d’être en
conformité avec la règlementation en vigueur ;
4. Organiser et suivre le dossier de prise en charge des personnes, afin de répondre aux exigences des organismes
de prise en charge ;
5. Transmettre par écrit et/ou par oral les informations liées à la personne, à la réalisation d’un soin et/ou d’une
activité, en vue d’assurer le suivi de la personne soignée et des soins réalisés ;
Gestion des informations liées à la structure
6. Identifier les informations préalablement hiérarchisées portant sur les matériaux, matériels et produits et leurs
conditions d’approvisionnement, afin d’en assurer une utilisation adaptée, d’en permettre la traçabilité et le suivi ;
7. Rechercher les informations nécessaires à la transmission aux laboratoires de prothèses, de la fiche de
prescription et de traçabilité des prothèses ou orthèses en vue d’en assurer le suivi ;
8. Organiser, suivre et adapter un agenda en fonction des priorités et des besoins, afin de permettre une
organisation optimale de la structure de soins et de répondre à la demande du praticien ;
9. Analyser les situations pour apporter les informations pertinentes par écrit et/ou par oral au cours de réunions
professionnelles.
CRITÈRES D’ÉVALUATION INDICATEURS
Qu’est-ce qui permet de dire que la compétence est maîtrisée ? Quels signes visibles peut-on observer ?
Que veut-on vérifier ? Quels signes apportent de bonnes indications ?
Fiabilité de l’utilisation des outils informatiques – Les outils informatiques et logiciels mis à disposition sont repérés et explorés
– Les outils informatiques mis à disposition dans la structure de soins, sont
utilisés de manière fiable et adaptés
– Les logiciels mis à disposition sont identifiés, leur utilisation est adaptée,
efficace et sûre
– Les données issues de l’utilisation de l’outil informatique sont conformes et
exploitables
– Les règles permettant d’assurer la sécurité informatique de la structure et le
respect du règlement général de protection des données sont appliquées
(cybersécurité)
– Les anomalies liées à l’utilisation de l’outil informatique ou aux données
collectées et traitées, sont identifiées et signalées
– Des actions correctives sont proposées et mises en œuvre de manière adaptée
Compétence 8 : Organiser son activité en relation avec les différents acteurs internes et/ou externes à la structure
de soin, dans la limite de son champ de compétences, dans le respect des personnes, en tenant compte d’éventuels
besoins spécifiques de personnes en situation de handicap ou de fragilité, à l’aide des outils adaptés de la structure,
en vue d’assurer une cohérence dans la continuité des soins :
1. Prioriser son activité, pour répondre aux besoins de la personne ou d’un groupe de personnes ou gérer
d’éventuelles urgences au sein de la structure de soin ;
2. Déterminer son propre champ d’intervention au regard de l’identification des fonctions de chaque
professionnel de santé ou prestataire interne ou externe, afin d’assurer une cohérence dans la continuité des soins ;
3. Organiser sa propre activité en lien avec les autres professionnels de santé ou prestataires internes ou externes
de la structure de soin, en tenant compte de la planification de l’ensemble des activités de la structure afin
d’optimiser l’organisation et la gestion des soins et prestations ;
4. Communiquer de manière adaptée avec les fournisseurs, les prestataires de service et les organismes
prestataires, afin de faciliter les échanges et les prestations ;
5. Planifier son activité en recherchant les informations pertinentes et nécessaires, afin d’optimiser son
organisation.
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Compétences 9 : Former et/ou accompagner de nouveaux arrivants, des personnes en formation, dans la limite
de son champ de compétences, dans le respect des personnes, en tenant compte d’éventuels besoins spécifiques de
personnes en situation de handicap ou de fragilité, et analyser sa pratique professionnelle, en vue de l’amélioration
continue des pratiques professionnelles :
1. Rechercher et identifier les informations pertinentes à apporter aux personnes en formation et aux
professionnels afin d’assurer un accueil adapté dans la structure de soins ;
2. Expliquer l’organisation de la structure de soins afin d’accompagner l’intégration des personnes en formation
ou de nouveaux arrivants ;
3. Organiser et accompagner les activités des personnes en formation dans la structure de soins, afin de faciliter
le développement de leurs compétences ;
4. Identifier et évaluer les acquis et les écarts dans la réalisation des activités de la personne en formation, afin
d’adapter son accompagnement ;
5. Accompagner la personne en formation dans la réflexion sur ses apprentissages afin de lui permettre
d’identifier les axes de progressions à mettre en œuvre ;
6. Identifier et évaluer les acquis et les écarts dans la réalisation de ses propres activités afin d’améliorer ses
pratiques et d’ajuster ses interventions ;
7. Identifier et exprimer ses propres besoins en formation en s’appuyant sur une veille technologique pour
maintenir ou développer ses compétences ;
8. Mettre en œuvre une veille réglementaire, scientifique et technologique afin d’améliorer ses pratiques et
d’adapter ses interventions.
CRITÈRES D’ÉVALUATION INDICATEURS
Qu’est-ce qui permet de dire que la compétence est maîtrisée ? Quels signes visibles peut-on observer ?
Que veut-on vérifier ? Quels signes apportent de bonnes indications ?
Atteste que :
Apprenant
Nom : ...................................................................................................................... Prénom : ......................................................................................................................
Né(e) le : ___ /___/_______ A : .........................................................................................................................................................................................................................
Inscrit(e) en formation préparant au titre à finalité professionnelle :
Assistant dentaire
Enregistré au RNCP – niveau 4
Au sein de l’organisme de formation agréé :
A effectué une période de formation clinique obligatoire prévue au référentiel de formation du titre
Assistant dentaire et obligatoire pour présenter les épreuves de la certification.
Atteste que :
Apprenant
Nom : ...................................................................................................................... Prénom : ......................................................................................................................
Né(e) le : ___ /___/_______ A : .........................................................................................................................................................................................................................
Inscrit(e) en formation préparant au titre à finalité professionnelle :
Assistant dentaire
Enregistré au RNCP – niveau 4
Au sein de l’organisme de formation agréé :
A effectué une période de formation clinique obligatoire prévue au référentiel de formation du titre
Assistant dentaire et obligatoire pour présenter les épreuves de la certification.
Dates de début et de fin de la période : du.............................................................................................. au ..............................................................................................
Représentant une durée totale de ................................................................................................................................................................................................... Heures
La durée totale de la période de formation clinique est appréciée en tenant compte de la présence effective de l’apprenant dans la structure de soin dentaire et
de prévention.
compris en situation dif personne au sein des structures de soin – ME 1.2 – « Entretiens télé – La communication est professionnelle et prend en
ficile dans le champ de la chirurgie dentaire phoniques avec les per compte les caractéristiques de la personne, sans
– Apport d’informations 1 Communiquer avec la personne sur ses sonnes » porter de jugement
accessibles et adaptées demandes et les informations la concer E1 évalue les compétences – Le secret professionnel / la confidentialité est
à la personne en tenant nant, afin de réaliser une prise en soin C1 et C2. respecté(e)
Durée totale de E1 - 25 – Les besoins spécifiques des personnes en situation
compte de ses besoins, adaptée à ses besoins de handicap ou de fragilité sont pris en compte, le
minutes
de ses demandes et de 2 Identifier et apporter des informations cas échéant lors des échanges
Modalité ME 1.1
la situation adaptées à la personne tout au long de sa La modalité ME 1.2 consiste Recherche de l’expression de la personne :
– Conduite d’un entretien prise en soins, afin de maintenir un en une mise en situation – La technique de l’écoute active est utilisée pour
de recueil de données échange de qualité pratique reconstituée au favoriser l’expression de la personne
médico-sociales néces 3 Identifier et apporter à la personne des sein de l’organisme de – L’expression de la personne est prise en compte
saires aux soins et à informations complémentaires concer formation. sans jugement
l’identification des situa nant le traitement et son suivi afin de Sur la base de consignes Fiabilité et pertinence des informations données à la
tions d’urgence s’assurer de son observance données et d’un sujet personne :
– Observation de l’état 4 Adapter aux publics concernés, les centré sur la motivation à – La délivrance des informations fait l’objet d’une
général de la personne la santé buccodentaire concertation préalable au sein de la structure de
conseils dans le domaine de l’éducation tiré au sort, le candidat
– Évaluation des capacités à la santé, à l’hygiène bucco-dentaire et soins
conduira un entretien et – Les informations données à la personne sont
verbales et non-verbales au suivi des prothèses et orthèses, afin prodiguera des conseils
de la personne de promouvoir la santé et la santé bucco- cohérentes avec celles qu’il a déjà reçues au sein de
dans le domaine de la la structure de soins
– Traitement et transmis dentaire santé bucco-dentaire,
auprès d’une personne – Les informations données à la personne répondent à
sion au praticien des ses besoins
données médico-socia (jouée par un des mem
bres du jury évaluateur). – Les informations données sont justes, fiables, clai
les et des capacités ver res, honnêtes, précises
bales et non-verbales de L’entretien devra permettre Pertinence de l’information et des modalités de
la personne, nécessaires au candidat de prodiguer communication dans le champ de l’éducation à la
aux soins à la personne des santé bucco-dentaire :
conseils dans le domaine
– Apport à la personne de la santé bucco-den – Les conseils relevant du champ de la santé bucco-
d’explications sur le taire adaptés à sa situa dentaire sont pertinents et argumentés
fonctionnement de la tion : – Les préconisations et recommandations dans le
structure de soins champ de l’hygiène bucco-dentaire sont expliquées
– Expliquer les différentes aux personnes
– Utilisation des outils de techniques de brossage,
communication mis à – Les matériels d’hygiène bucco-dentaire sont pré
– Réaliser sur du matériel sentés et leur usage est expliqué et montré aux
disposition par la struc adapté des démonstra personnes de manière adaptée
ture de soins tions en fonction de la – Les outils de communication sont adaptés à la
– Organisation de l’espace situation de la personne. personne ou au groupe afin de promouvoir la santé
d’accueil À l’issue de l’entretien, le et la santé bucco-dentaire
candidat produit l’écrit – Les documents et les démarches d’éducation cons
nécessaire à la traçabilité truits en concertation avec le praticien sont adaptés
de l’échange. aux personnes
Durée de ME 1.1 - 15 minu – Les outils d’éducation et de prévention visant la
tes motivation et le suivi de la personne sont cocons
Modalité ME 1.2 truits avec elle, de manière adaptée
La modalité ME 1.1 consiste – Les besoins spécifiques des personnes en situation
en une mise en situation de handicap ou de fragilité sont pris en compte, le
pratique reconstituée au cas échéant
sein de l’organisme de
formation, sous la forme
- Informations et éduca C2- Analyser la situation de la personne, d’un jeu de rôle. (C2)
tion des personnes soi dans le respect des droits de la personne Pertinence de l’accueil et de l’écoute de la personne :
gnées dans le champ de et de son intégrité, dans le respect des Sur la base de consignes
données et de contextes – L’accueil est réalisé dans le respect de la personne,
la santé bucco-den règles d’hygiène, de sécurité, de confi des règles de confidentialité et du secret profes
taire : dentialité et du secret professionnel, en fictifs tirés au sort, le
candidat conduira deux sionnel
– Conduite d’un entretien prenant en compte les besoins spécifi entretiens téléphoniques – Les attitudes sont adaptées
d’éducation à la santé ques de personnes en situation de (1 entrant et 1 sortant) – Le vocabulaire utilisé est professionnel et adapté
bucco-dentaire handicap ou de fragilité, en prévenant auprès de personnes aux personnes
le praticien s’il y a lieu, afin d’adapter sa (jouées par un des mem – Les différentes modalités d’accueil sont maîtrisées
– Apport de conseils dans prise en soin
le domaine de l’éduca bres du jury évaluateur). (accueil physique, téléphonique ou autre)
tion à la santé et de 1 Rechercher les informations auprès de la – Les besoins spécifiques des personnes en situation
personne, ses demandes, ses craintes et L’échange devra permettre
l’hygiène bucco-den de : de handicap ou de fragilité sont pris en compte, le
taire, de l’entretien des ses interrogations, afin de permettre une cas échéant
prise en soin adaptée – Récolter les informations
prothèses et orthèses pertinentes liée à la situa Pertinence des informations recueillies au regard des
bucco-dentaires, visant 2 Identifier les signes et symptômes pré tion de la personne et de besoins de la personne liés à sa situation, ses
à promouvoir ou renfor sentés par la personne, afin de permettre les reformuler, pathologies, sa santé et sa santé bucco-dentaire :
cer des comportements une évaluation appropriée de sa situation – D’identifier ses besoins – Les informations sont sélectionnées et hiérarchisées
favorables à la santé 3 Prodiguer des conseils dans le domaine spécifiques, – Les informations sont transmises au praticien à
– Apport de connaissan de la santé bucco-dentaire au regard de – Respecter le secret pro l’aide des documents ou outils appropriés
ces théoriques et prati ses pathologies éventuelles, de sa santé fessionnel, – Les informations sont consignées dans le dossier de
ques relatives à et de sa santé bucco-dentaire pour de – De communiquer des la personne dans le respect des règles de confiden
l’hygiène bucco-den permettre un suivi et une prise en soin informations fiables, tialité et de secret professionnel
taire, aux matériels et adaptés – De positionner un rendez- Pertinence de la réaction face à une situation d’ur
produits associés 4 Évaluer la douleur en utilisant les outils vous en fonction de la gence :
– Présentation et explica adaptés, afin de permettre une analyse pertinence des informa – Les attitudes sont adaptées
tion des documents de de la situation de la personne tions récoltées. – Les actions mises en œuvre sont priorisées, adap
prévention et d’éduca 5 Discerner le caractère urgent d’une situa À l’issue de l’entretien télé tées et maîtrisées
tion à la santé bucco- tion, afin de permettre l’adaptation de la phonique, le candidat – Une aide adaptée est demandée en cas de besoin
dentaire prise en soin du praticien produit l’écrit nécessaire – Les actions sont explicitées et argumentées
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– Apport d’éléments 6 Ajuster son intervention en fonction des à la traçabilité de – Les gestes et/ou les réponses apportées, sont
contributeurs à l’élabo réactions et de l’expression de la per l’échange. efficaces et précis dans le respect des droits de la
ration de documents sonne soignée, afin de tenir compte de la Durée de ME 1.2 - 10 minu personne et de son intégrité
d’information à la santé douleur ressentie tes – Les gestes sont réalisés dans le respect des règles
bucco-dentaire et de Jury d’évaluation E1 d’hygiène et de sécurité,
suivi de l’observance de – Le langage utilisé est professionnel et adapté à la
la personne Composé de 2 membres : situation
– Explication de modalités Adaptation de l’intervention aux réactions de la
– 1 formateur externe à personne :
nécessaires à la réalisa l’action de formation
– Les signes d’altération du comportement ou de l’état
tion du soin et de son Et physique de la personne sont repérés et explicités
suivi 1 professionnel (chirurgien- – Les mesures d’ajustement sont prises, pertinentes et
dentiste ou assistant argumentées
dentaire, justifiant d’une – Les besoins spécifiques des personnes en situation
expérience profession de handicap ou de fragilité sont pris en compte, le
nelle de 3 ans minimum). cas échéant
Ou – L’attitude est empathique et professionnelle
– 2 professionnels (chirur Prise en compte de la douleur :
gien(s)-dentiste(s) et/ou – La douleur de la personne et son évolution sont
assistant(s) dentaire(s), mesurées avec un outil adapté
justifiant d’une expérience – La mesure est transmise au praticien
professionnelle de 3 ans – Les dispositions prises sont adaptées et argumen
minimum). tées
3 Identifier et prendre en charge en équipe candidat sur sa pratique – Les gestes techniques professionnels sont réalisés
une urgence à caractère médical en professionnelle afin de lui avec dextérité et en sécurité pour la personne et les
utilisant des techniques non invasives permettre : professionnels
en attendant l’arrivée de l’équipe médi – D’argumenter les choix – L’aide aux soins est efficace, sûre et conforme au
cale opérés lors de ME2.1, champ de compétences de l’assistant dentaire
4 Participer à la réponse aux urgences – D’expliciter son rôle dans
l’assistance du praticien Pertinence de l’adaptation des modalités d’aide au
collectives et aux situations sanitaires lors du travail à 4 mains,
exceptionnelles. soin à la personne et à la situation :
– D’argumenter les choix à
5 Adapter ses interventions, afin d’assurer opérer dans la gestion des – Les évolutions intervenant au cours du soin sont
une assistance optimale du praticien situations d’urgence. identifiées et prises en compte
6 Adapter les modalités de réalisation du Durée de ME 2.2 - 20 minu – L’aide apportée au praticien est réajustée de
soin, afin de respecter les règles d’ergo tes manière pertinente
nomie Modalité ME 2.3 – Les besoins spécifiques des personnes en situation
La modalité ME 2.3 consiste de handicap ou de fragilité sont pris en compte, le
en un questionnaire écrit cas échéant
de type QROC, relatif à la
radioprotection et à son – Les soins d’urgence à réaliser sont adaptés à la
application dans le situation et sont réalisés sous la responsabilité du
contexte spécifique du praticien
métier visé. – L’organisation du travail est ajustée à la situation et
Durée de ME 2.3 - 15 minu à son évolution
tes
Jury d’évaluation E2 Pertinence de l’évaluation de l’activité de soins
Composé de 2 membres : réalisée :
– 1 formateur externe à – Le champ de compétences de l’assistant dentaire est
l’action de formation connu et expliqué au regard de l’activité réalisée
Et – Les actes d’aide au soin réalisés sont analysés
1 professionnel (chirurgien-
dentiste ou assistant – La mesure de l’écart entre l’aide au soin réalisée et
dentaire, justifiant d’une les règles de bonnes pratiques est faite et expliquée
expérience profession – Les mesures de réajustement sont pertinentes et
nelle de 3 ans minimum), argumentées
Ou
– 2 professionnels (chirur
gien(s)-dentiste(s) et/ou
assistant(s) dentaire(s),
justifiant d’une expérience
professionnelle de 3 ans
minimum).
définis par la réglemen chie, en vue d’éviter tout risque de Pertinence des activités de prévention des risques de
tation en vigueur contamination contamination croisée :
– Intervention dans le 7 Apprécier l’efficacité des opérations d’en – Les procédures et les moyens de prévention des
processus de rédaction tretien des locaux et alerter, afin d’éviter risques de contamination croisée sont mis en
de procédures de ges tout risque de contamination œuvre, respectés et expliqués
tion du risque infectieux – Les protocoles portant sur les accidents d’exposition
8 Contrôler la conformité des matériels et aux produits biologiques sont identifiés et explicités
et mise en œuvre repérer les anomalies apparentes dans la
Conformité de mise en œuvre du processus de
maintenance et le fonctionnement des nettoyage, de désinfection, de conditionnement et
matériels, établis et alerter la hiérarchie, de stérilisation :
pour prévenir tout risque ou danger lors – Les techniques de nettoyage des instruments ou des
de leur utilisation matériels sont mises en œuvre de manière
9 Planifier les opérations de maintenance conforme, et sont expliquées
des matériels, afin de garantir la confor – Les opérations de stérilisation sont mises en œuvre,
mité des matériels et équipements expliquées et conformes aux normes et à la
10 Renseigner les documents et outils de réglementation en vigueur
suivi, afin de s’assurer de la traçabilité Fiabilité dans la vérification de la conformité et/ou la
des interventions et du risque infectieux fonctionnalité des matériels et dispositifs utilisés :
– Les défauts de fonctionnement apparents sont
identifiés et signalés pour les appareils et dispositifs
médicaux nécessaires aux soins et pour le matériel
d’urgence
– Les conditions de stockage des matériels et équipe
ments, sont conformes et contrôlées
– Les anomalies dans le suivi des matériels, et
équipements sont repérées et expliquées
Pertinence de l’analyse critique de la situation de
travail :
– La recherche documentaire liée à la gestion du
risque infectieux est adaptée au contexte et expli
quée
– La démarche d’analyse, le raisonnement et l’argu
mentation sont pertinents
– Les difficultés et/ou les erreurs sont identifiées
– Les causes des difficultés et/ou des erreurs sont
analysées
– Des améliorations sont proposées et argumentées
Gestion et suivi du dossier C7- Gérer les données et informations Épreuve E4 (C7)
du patient : pertinentes portant sur la personne E4 est constituée de 2 Adéquation de la tenue et du suivi du dossier patient :
– Prise de rendez-vous soignée et sur les activités de la struc modalités d’évaluation. – Le choix des informations nécessaires à la constitu
– Identification des urgen ture de soin, dans le respect, de la – ME4.1 – « Gestion du tion du dossier de la personne est pertinent et
déontologie, de la confidentialité et du dossier de la personne expliqué
ces soignée et traçabilité »
– Modification de l’agenda secret professionnel conformément aux – Les éléments figurant dans le dossier sont correc
consignes en vigueur dans la structure, à – ME4.2 – « Planification de tement agencés, utiles et adaptés
en fonction des infor rendez-vous et des – Le dossier de la personne est organisé de façon
mations recueillies, du l’aide des outils adaptés, dans le respect
séquences de soin » adaptée et opérationnelle
contexte, des situations de la réglementation, de la sécurité E4 évalue la compétence C7
informatique de la structure de soin, du – Le contenu du dossier du personne est conforme
et des imprévus Durée totale de E4 aux recommandations et aux règles de la structure
règlement général sur la protection des 2 heures 15 minutes
– Organisation du plan de soins
données afin de garantir la qualité et la Modalité ME 4.1
ning des soins de la – Le stockage des informations et des dossiers est
traçabilité des informations La modalité ME 4.1 consiste conforme à la réglementation et aux règles de la
personne selon les
consignes du praticien Gestion des données de la personne en une étude de 3 cas structure de soins
1 Constituer et organiser le dossier de la pratiques à traiter partiel – Le suivi du dossier de la personne est réalisé avec
– Création et suivi du lement à l’aide d’un pro
dossier administratif de personne afin d’assurer un suivi adapté rigueur
de la personne giciel dentaire. Chaque – La sécurité informatique de la structure de soin, le
la personne cas pratique sera basé sur règlement général sur la protection des données et
– Création et suivi du 2 Sélectionner et synthétiser les informa un contexte fictif appuyé
tions pertinentes nécessaires à la consti le secret professionnel sont respectés
dossier médical de la sur un corpus de docu Pertinence de l’analyse des situations et du recueil des
personne tution et au suivi des dossiers de la ments.
personne, afin d’en assurer la traçabilité informations :
– Utilisation de logiciels Selon les cas pratiques de – La situation devant faire l’objet d’une transmission
professionnels et métier 3 Organiser et mettre en œuvre la traçabilité l’étude, le candidat est repérée
et la conservation des informations et devra : – Les éléments d’information nécessaires à la trans
– Préparation, selon les
des dossiers, afin d’être en conformité – Gérer le dossier de la mission sont recueillis et sélectionnés de façon
indications du praticien,
avec la règlementation en vigueur personne soignée, pertinente
des documents et infor – Assurer le suivi des trans
mations nécessaires à la 4 Organiser et suivre le dossier de prise en – Les informations transmises prennent en compte les
charge des personnes, afin de répondre missions, compétences des interlocuteurs professionnels,
prise en charge de la – Préparer les feuilles de
aux exigences des organismes de prise dans le respect des règles de confidentialité et du
personne soins, secret professionnel
en charge
– Apport d’explications – Établir un devis conven Cohérence dans la continuité des informations :
sur les modalités de 5 Transmettre par écrit et/ou par oral les tionnel et alternatif,
informations liées à la personne, à la – L’organisation de la transmission des informations
prise en charge des – Expliquer les modalités de est pertinente et adaptée
soins réalisation d’un soin et/ou d’une activité, prise en charge des soins,
en vue d’assurer le suivi de la personne – Les informations transmises sont hiérarchisées et
– Saisie des actes selon – Réaliser les fiches de priorisées
soignée et des soins réalisés prescription (prothèses) et
les instructions du prati – Les informations sont transmises dans les délais
Gestion des informations liées à la struc de traçabilité à destination
cien des laboratoires requis en fonction de la situation
ture – La continuité et la traçabilité des soins est assurée
– Préparation des feuilles Durée de ME 4.1 - 2 heures
de soin en vue de leur 6 Identifier les informations préalablement dans le respect de la sécurité informatique de la
hiérarchisées portant sur les matériaux, Modalité ME 4.2 structure de soin, du règlement général sur la
transmission La modalité ME 4.2 consiste
matériels et produits et leurs conditions protection des données et du secret professionnel
– Suivi des transmissions en une mise en situation
d’approvisionnement, afin d’en assurer professionnelle reconsti Fiabilité et pertinence des informations transmises :
– Encaissement des hono une utilisation adaptée, d’en permettre la tuée au sein de l’orga – Les outils de transmission y compris informatisés
raires traçabilité et le suivi sont utilisés à bon escient
nisme de formation.
7 Rechercher les informations nécessaires à Sur la base de consignes – Le choix des outils est expliqué
la transmission aux laboratoires de pro données et d’un contexte – Toutes les informations requises sont transmises
thèses, de la fiche de prescription et de fictif tiré au sort constitué aux professionnels de santé concernés, dans les
traçabilité des prothèses ou orthèses en de deux parties, le candi délais
vue d’en assurer le suivi dat devra : – Les informations transmises sont pertinentes, fia
bles et sélectionnées avec discernement dans le
8 Organiser, suivre et adapter un agenda en – Traiter à l’aide d’un progi respect de la réglementation, de la protection de la
fonction des priorités et des besoins, afin ciel dentaire : personne et du secret professionnel
de permettre une organisation optimale - La planification de rendez- – Les conséquences d’une transmission défaillante
de la structure de soins et de répondre à vous en fonction d’un sont expliquées
la demande du praticien planning existant (1 soin – Le vocabulaire utilisé est professionnel et adapté
d’urgence et 1 soin clas – Les données chiffrées sont transmises de manière
9 Analyser les situations pour apporter les sique),
informations pertinentes par écrit et/ou fiable et conforme
- L’identification d’erreurs au – Une synthèse claire de la situation de la personne
par oral au cours de réunions profession sein d’un agenda pré
nelles est restituée
rempli,
– Les anomalies ou les incohérences entre les infor
- La planification de séquen mations transmises par les différents acteurs sont
ces de soins selon les repérées
consignes du praticien
avec interventions d’ac Fiabilité des données recueillies et échangées avec les
teurs internes et externes organismes de prise en charge :
à la structure (1 cas de – Les organismes de prise en charge sont identifiés
prothèse adjointe OU – Le soin est identifié et saisi informatiquement de
conjointe). manière adaptée
– Répondre à un question – Les données à échanger sont identifiées, pertinen
naire de type QROC relatif tes, actualisées, et argumentées
à l’identification de l’ur – La transmission des données respecte les règles de
gence. secret professionnel
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 24 sur 126
Durée de ME 4.2 - 15 minu – Les données validées par le praticien sont transmi
tes ses de manière adaptée
Jury d’évaluation E4 – Le suivi des échanges est pertinent
Pertinence de la gestion d’un agenda :
Composé de 2 membres : – La nature de l’agenda nécessaire à la gestion de la
– 1 formateur-correcteur situation est identifiée
externe à l’action de for – La démarche d’analyse conduisant au choix de
mation l’agenda est expliquée
– La démarche de planification du rendez-vous est
Et expliquée
1 professionnel (chirurgien- – Les situations nécessitant une adaptation de
dentiste ou assistant l’agenda sont repérées et hiérarchisées
dentaire, justifiant d’une – La programmation des soins prend en compte
expérience profession l’organisation de la structure de soins et la demande
nelle de 3 ans minimum) du praticien
– Les réajustements sont pertinents et argumentés
Fiabilité de l’utilisation des outils informatiques :
– Les outils informatiques et logiciels mis à disposi
tion sont repérés et explorés
– Les outils informatiques mis à disposition dans la
structure de soins, sont utilisés de manière fiable et
adaptés
– Les logiciels mis à disposition sont identifiés, leur
utilisation est adaptée, efficace et sûre
– Les données issues de l’utilisation de l’outil infor
matique sont conformes et exploitables
– Les règles permettant d’assurer la sécurité informa
tique de la structure et le respect du règlement
général de protection des données sont appliquées
(cybersécurité)
– Les anomalies liées à l’utilisation de l’outil informa
tique ou aux données collectées et traitées, sont
identifiées et signalées
– Des actions correctives sont proposées et mises en
œuvre de manière adaptée
Recueil, transmission des C8- Organiser son activité en relation avec Épreuve E5 (C8)
informations par écrit les différents acteurs internes et/ou « Entretien technique sur la Pertinence dans l’identification et la prise en compte
et/ou par oral et mise externes à la structure de soin, dans la base d’un rapport de pra du champ d’intervention des différents acteurs :
en œuvre de la traçabi limite de son champ de compétences, tique professionnelle en
dans le respect des personnes, en tenant structures de soin den – Les différents acteurs en lien avec la structure de
lité, dans le cadre de la soins sont identifiés et sollicités à bon escient
structure de soins : compte d’éventuels besoins spécifiques taire »
de personnes en situation de handicap E5 est constituée de 1 – Les ressources externes sont identifiées
– Transmission des infor ou de fragilité, à l’aide des outils adaptés modalité d’évaluation. – L’articulation des activités est conforme au champ
mations sur les soins, de la structure, en vue d’assurer une E5 évalue les compétence de compétences de l’assistant dentaire et des autres
observations et mesures cohérence dans la continuité des soins C8 et C9 intervenants
réalisées, au sein de la 1 Prioriser son activité, pour répondre aux Durée totale de E5 - 15 Cohérence dans la continuité des soins :
structure de soins besoins de la personne ou d’un groupe minutes
de personnes ou gérer d’éventuelles – Les liens entre les différentes interventions profes
– Transmission d’informa E5 consiste en un entretien sionnelles sont repérés et explicités
tions lors de réunions urgences au sein de la structure de soin avec le jury technique
2 Déterminer son propre champ d’interven – L’organisation des activités pour optimiser le travail
dans la structure de d’évaluation. en collaboration est expliquée et argumentée
soins tion au regard de l’identification des Le candidat produit un rap
fonctions de chaque professionnel de port (format numérique) – Les outils d’organisation individuelle du travail sont
– Coordination des soins santé ou prestataire interne ou externe, utilisés
des personnes, dans le en s’appuyant sur sa pra
afin d’assurer une cohérence dans la tique en structure de soin – Les tâches sont hiérarchisées, priorisées et argu
cadre de la structure de continuité des soins mentées
durant la formation et sur
soins avec les autres 3 Organiser sa propre activité en lien avec le stage pratique au sein – Les outils de planification du travail de la structure
professionnels les autres professionnels de santé ou d’une seconde structure de soins sont utilisés à bon escient en respectant les
– Préparation en vue de la prestataires internes ou externes de la de soin. règles professionnelles
transmission et récep structure de soin, en tenant compte de la Après avoir pris connais – La continuité et la traçabilité des activités et
tion des documents planification de l’ensemble des activités sance du rapport du can informations le nécessitant, est assurée et adaptée
nécessaires aux autres de la structure afin d’optimiser l’organi didat et en s’appuyant sur
sation et la gestion des soins et presta Qualité de la participation à la démarche profession
professionnels de santé un guide d’entretien, le nelle collective :
en relation avec les tions jury évaluateur ques
4 Communiquer de manière adaptée avec tionne le candidat sur sa – La contribution à la construction d’un projet est
soins de la personne effective et pertinente
les fournisseurs, les prestataires de ser pratique professionnelle.
– Coordination et traçabi vice et les organismes prestataires, afin – Les propositions sont professionnelles, adaptées et
lité avec les laboratoires Jury d’évaluation E5
de faciliter les échanges et les prestations argumentées
de prothèse Composé de 2 membres :
5 Planifier son activité en recherchant les – La contribution au travail en équipe tient compte du
– Utilisation de logiciels informations pertinentes et nécessaires, – 1 formateur externe à champ de compétences de l’assistant dentaire et de
professionnels et métier afin d’optimiser son organisation l’action de formation celles des autres professionnels
Et
1 professionnel (chirurgien-
Accueil, accompagnement C9- Former et/ou accompagner de nou dentiste ou assistant (C9)
d’assistants dentaires veaux arrivants, de personnes en forma dentaire, justifiant d’une
en formation ou de tion, dans la limite de son champ de Qualité de l’accueil et de la transmission d’un savoir-
expérience profession faire à une personne en formation ou un profes
nouveaux arrivants compétences, dans le respect des per nelle de 3 ans minimum),
dans la structure et sonnes, en tenant compte d’éventuels sionnel :
Ou
amélioration des prati besoins spécifiques de personnes en – 2 professionnels (chirur – Une démarche d’accueil est mise en œuvre et les
ques professionnelles : situation de handicap ou de fragilité, et gien(s)-dentiste(s) et/ou informations nécessaires sont transmises
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– Accueil des personnes analyser sa pratique professionnelle, en assistant(s) dentaire(s), – Les explications nécessaires sont apportées à la
en formation et des vue de l’amélioration continue des prati justifiant d’une expérience personne pour faciliter et favoriser son apprentis
nouveaux arrivants ques professionnelles professionnelle de 3 ans sage
(assistants dentaires et 1 Rechercher et identifier les informations minimum), – La transmission du savoir-faire est assurée avec une
aides dentaires)
pertinentes à apporter aux personnes en pédagogie en conformité avec le niveau de forma
– Explication de l’organi
sation de la structure de formation et aux professionnels afin tion de la personne
soins et des fonctions de d’assurer un accueil adapté dans la – Les acquis de la personne en formation sont évalués
chaque professionnel structure de soins et l’accompagnement formatif est adapté en consé
– Apport des informations 2 Expliquer l’organisation de la structure de quence
nécessaires sur les soins afin d’accompagner l’intégration
modalités de réalisation des personnes en formation ou de nou Pertinence de l’analyse d’une situation profession
des activités des per veaux arrivants nelle :
sonnes en formation 3 Organiser et accompagner les activités – La situation professionnelle est expliquée
– Organisation des activi
tés des personnes en des personnes en formation dans la – L’analyse de la situation professionnelle est perti
formation structure de soins, afin de faciliter le nente et argumentée
– Accompagnement de la développement de leurs compétences – L’activité réalisée par une personne en formation est
réalisation des activités 4 Identifier et évaluer les acquis et les écarts analysée et évaluée de façon pertinente au regard
et apport des explica dans la réalisation des activités de la des référentiels et du champ de compétence
tions nécessaires aux personne en formation, afin d’adapter
personnes en formation son accompagnement Pertinence de la veille réglementaire, scientifique et
– Observation et réajuste 5 Accompagner la personne en formation technologique :
ment si nécessaire de la dans la réflexion sur ses apprentissages – Les évolutions réglementaire, scientifique et tech
réalisation des activités nologique sont recherchées à l’aide de documents et
des personnes en for afin de lui permettre d’identifier les axes
mation de progressions à mettre en œuvre sites professionnels
– Apport d’une apprécia 6 Identifier et évaluer les acquis et les écarts – Les informations recueillies sont analysées
tion lors de l’évaluation dans la réalisation de ses propres acti – Des actions (adaptation de techniques, de pratiques)
de la personne en for vités afin d’améliorer ses pratiques et sont proposées et mises en œuvre
mation par le tuteur d’ajuster ses interventions
– Auto-évaluation de ses 7 Identifier et exprimer ses propres besoins Pertinence de l’évaluation de ses propres besoins en
pratiques professionnel en formation en s’appuyant sur une veille formation :
les – Les écarts entre le niveau requis de connaissances et
technologique pour maintenir ou déve
– Détermination de ses de pratiques professionnelles et le sien propre, sont
besoins en formation lopper ses compétences
continue 8 Mettre en œuvre une veille réglementaire, repérés
– Proposition d’axes scientifique et technologique afin d’amé – Les besoins en formation sont exprimés et expliqués
d’amélioration concer liorer ses pratiques et d’adapter ses – Les acquis en formation professionnelle (dont le
nant l’organisation interventions développement professionnel continu) sont réin
ergonomique des postes vestis dans la pratique
de travail
– Contribution à l’évalua
tion des risques profes
sionnels au travail ;
– Connaissance et respect
des limites légales de
son champ d’activités.
(1) Les modalités d’évaluation pourront faire l’objet d’adaptations selon la situation de handicap propre à chaque
candidat à la certification professionnelle conformément au règlement de délivrance du Titre Assistant dentaire.
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 24 sur 126
No
Intitulé Intitulé
C1- Établir une communication adaptée, en prenant en compte les besoins spécifiques de personnes en situation de
handicap ou de fragilité, en adaptant sa communication, dans le respect des personnes et des règles de
confidentialité, afin d’informer et d’accompagner la personne au sein des structures de soin dans le champ de la
chirurgie dentaire
1. Communiquer avec la personne sur ses demandes et les informations la concernant, afin de réaliser une prise en
soin adaptée à ses besoins
2. Identifier et apporter des informations adaptées à la personne tout au long de sa prise en soins, afin de maintenir un
échange de qualité
3. Identifier et apporter à la personne des informations complémentaires concernant le traitement et son suivi afin de
s’assurer de son observance
Assurer la prise en charge 4. Adapter aux publics concernés, les conseils dans le domaine de l’éducation à la santé, à l’hygiène bucco-dentaire et
adaptée de la personne au au suivi des prothèses et orthèses, afin de promouvoir la santé et la santé bucco-dentaire
1 sein des structures de soin C2- Analyser la situation de la personne, dans le respect des droits de la personne et de son intégrité, dans le respect
dans le champ de la chirur des règles d’hygiène, de sécurité, de confidentialité et du secret professionnel, en prenant en compte les besoins
gie dentaire spécifiques de personnes en situation de handicap ou de fragilité, afin d’adapter sa prise en soin
1. Rechercher les informations auprès de la personne, ses demandes, ses craintes et ses interrogations, afin de
permettre une prise en soin adaptée
2. Identifier les signes et symptômes présentés par la personne, afin de permettre une évaluation appropriée de sa
situation
3. Prodiguer des conseils dans le domaine de la santé bucco-dentaire au regard de ses pathologies éventuelles, de sa
santé et de sa santé bucco-dentaire pour de permettre un suivi et une prise en soin adaptés
4. Évaluer la douleur en utilisant les outils adaptés, afin de permettre une analyse de la situation de la personne
5. Discerner le caractère urgent d’une situation, afin de permettre l’adaptation de la prise en soin du praticien
6. Ajuster son intervention en fonction des réactions et de l’expression de la personne soignée, afin de tenir compte de
la douleur ressentie
No Intitulé Intitulé
C3- Mettre en œuvre l’organisation des soins selon les procédures, les règles d’hygiène, de désinfection et de sécurité
en vigueur, dans le respect des droits de la personne et de son intégrité, en prenant en compte les besoins
spécifiques de personnes en situation de handicap ou de fragilité, en appliquant les principes d’optimisation
d’effort et de prévention des risques professionnels, afin de garantir l’assistance optimale du praticien
1. Rechercher les informations sur les précautions particulières à respecter, afin de garantir la qualité des interventions
tout au long de la prise en soin de la personne
2. Installer et/ou utiliser les matériels, matériaux, produits et documents, nécessaires aux soins, préalablement
identifiés et prévus, afin de faciliter l’organisation des soins
3. Mettre en œuvre les techniques adaptées de préparation des matériaux, matériels et produits nécessaires aux soins,
afin de garantir la conformité et la qualité des matériaux, matériels et produits
4. Installer la personne dans des conditions adaptées, afin de faciliter la réalisation des soins
Assister le praticien tout au 5. Installer la personne pour la prise de radiographie selon les consignes du praticien, dans le respect des règles de
2 long de la prise en soin des radioprotection de la personne en vigueur, afin de faciliter l’organisation des soins
personnes C4- Apporter une aide technique au praticien tout au long de la prise en soin, dans le respect des procédures et des
règles d’hygiène, de désinfection et de sécurité en vigueur, selon les consignes et sous la responsabilité du
praticien, en fonction de son champ de compétences, en appliquant les principes d’optimisation d’effort et de
prévention des risques professionnels, afin de garantir la qualité des soins et d’assurer une assistance optimale du
praticien
1. Anticiper et accompagner les gestes de soins du praticien, afin d’assurer une assistance optimale du praticien
2. Mettre en œuvre des soins d’urgence, afin de garantir la sécurité et la santé de la personne soignée
3. Identifier et prendre en charge en équipe une urgence à caractère médical en utilisant des techniques non invasives
en attendant l’arrivée de l’équipe médicale
4. Participer à la réponse aux urgences collectives et aux situations sanitaires exceptionnelles.
5. Adapter ses interventions, afin d’assurer une assistance optimale du praticien
6. Adapter les modalités de réalisation du soin, afin de respecter les règles d’ergonomie
No Intitulé Intitulé
C5- Assurer le nettoyage, la décontamination et la désinfection du matériel, des équipements et des locaux selon les
protocoles, procédures et fiches techniques, dans la limite de son champ d’activités, selon la politique de
responsabilité sociétale de l’entreprise répondant aux enjeux de développement durable, en appliquant les règles
d’hygiène, de sécurité en vigueur et les principes d’optimisation d’effort et de prévention des risques
professionnels, afin de prévenir le risque infectieux
Gérer les stocks de produits, 1. Identifier et utiliser le matériel, les matériaux et les équipements adaptés aux interventions et à la structure de soin,
de consommables, le en vue d’assurer leur nettoyage, désinfection et décontamination
matériel, les locaux et le 2. Doser et utiliser les produits de nettoyage, de décontamination et de désinfection afin de garantir la sécurité des
3 risque infectieux au sein interventions
des structures de soin 3. Mettre en œuvre les techniques de nettoyage, de désinfection et de stérilisation appropriées, pour lutter contre les
dans le champ de la chirur risques de contamination et les infections liées aux soins.
gie dentaire 4. Identifier et respecter les circuits d’entrée, de sortie et de stockage des matériels, matériaux et produits, afin de
prévenir le risque de contamination croisée et le risque infectieux
5. Identifier et respecter les circuits des déchets des activités de soins, afin de prévenir le risque infectieux
6. Repérer toute anomalie dans la chaîne de stérilisation, la péremption des matériels, matériaux et produits, et alerter
la hiérarchie, en vue d’éviter tout risque de contamination
7. Apprécier l’efficacité des opérations d’entretien des locaux et alerter, afin d’éviter tout risque de contamination
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N o
Intitulé Intitulé
8. Contrôler la conformité des matériels et repérer les anomalies apparentes dans la maintenance et le fonctionnement
des matériels, établis et alerter la hiérarchie, pour prévenir tout risque ou danger lors de leur utilisation
9. Planifier les opérations de maintenance des matériels, afin de garantir la conformité des matériels et équipements
10. Renseigner les documents et outils de suivi, afin de s’assurer de la traçabilité des interventions et du risque
infectieux
C6- Gérer les stocks de matériaux, produits et consommables, selon les protocoles et procédures en vigueur, dans le
respect de la démarche de responsabilité sociétale des entreprises répondant aux enjeux de développement
durable, selon les consignes de la hiérarchie et dans la limite de son champ d’activités, afin d’éviter toute rupture
de stock
1. Identifier les matériaux, produits et consommables adaptés et utilisés lors des interventions dans la structure de
soin, afin d’en assurer la gestion et l’approvisionnement
2. Mettre en œuvre les techniques de rangement et de stockage du matériel, des matériaux et des produits adaptées,
afin de garantir leur conformité et leur qualité
3. Repérer toute anomalie dans le rangement, les conditions de stockage et l’approvisionnement des matériaux et
produits et alerter la hiérarchie le cas échéant, afin d’éviter tout risques de contamination
4. Évaluer les besoins en matériaux et produits adaptés et utilisés lors des interventions dans la structure de soin, afin
de préparer les commandes,
5. Assurer les commandes de matériaux, produits et consommables et leur suivi, pour éviter toute rupture de stock
6. Renseigner les documents et outils de suivi afin de s’assurer de la traçabilité des interventions et d’organiser
l’approvisionnement de produits et consommables
N o
Intitulé Intitulé
C7- Gérer les données et informations pertinentes portant sur la personne soignée et sur les activités de la structure de
soin, dans le respect de la déontologie, de la confidentialité et du secret professionnel conformément aux consignes
en vigueur dans la structure, à l’aide des outils adaptés, dans le respect de la réglementation, de la sécurité
informatique de la structure de soin, du règlement général sur la protection des données afin de garantir la qualité et
la traçabilité des informations
Gestion des données de la personne
1. Constituer et organiser le dossier de la personne afin d’assurer un suivi adapté de la personne
2. Sélectionner et synthétiser les informations pertinentes nécessaires à la constitution et au suivi des dossiers de la
personne, afin d’en assurer la traçabilité
3. Organiser et mettre en œuvre la traçabilité et la conservation des informations et des dossiers, afin d’être en
conformité avec la règlementation en vigueur
4. Organiser et suivre le dossier de prise en charge des personnes, afin de répondre aux exigences des organismes de
prise en charge
5. Transmettre par écrit et/ou par oral les informations liées à la personne, à la réalisation d’un soin et/ou d’une activité,
en vue d’assurer le suivi de la personne soignée et des soins réalisés
Gestion des informations liées à la structure
6. Identifier les informations préalablement hiérarchisées portant sur les matériaux, matériels et produits et leurs
conditions d’approvisionnement, afin d’en assurer une utilisation adaptée, d’en permettre la traçabilité et le suivi
7. Rechercher les informations nécessaires à la transmission aux laboratoires de prothèses, de la fiche de prescription et
de traçabilité des prothèses ou orthèses en vue d’en assurer le suivi
8. Organiser, suivre et adapter un agenda en fonction des priorités et des besoins, afin de permettre une organisation
optimale de la structure de soins et de répondre à la demande du praticien
9. Analyser les situations pour apporter les informations pertinentes par écrit et/ou par oral au cours de réunions
professionnelles
Gérer son activité, les don
nées et informations liées C8- Organiser son activité en relation avec les différents acteurs internes et/ou externes à la structure de soin, dans la
aux personnes soignées limite de son champ de compétences, dans le respect des personnes, en tenant compte d’éventuels besoins
4 et à la structure, dans le spécifiques de personnes en situation de handicap ou de fragilité, à l’aide des outils adaptés de la structure, en vue
cadre d’un travail en d’assurer une cohérence dans la continuité des soins
équipe pluri-profession 1. Prioriser son activité, pour répondre aux besoins de la personne ou d’un groupe de personnes ou gérer d’éventuelles
nelle urgences au sein de la structure de soin
2. Déterminer son propre champ d’intervention au regard de l’identification des fonctions de chaque professionnel de
santé ou prestataire interne ou externe, afin d’assurer une cohérence dans la continuité des soins
3. Organiser sa propre activité en lien avec les autres professionnels de santé ou prestataires internes ou externes de la
structure de soin, en tenant compte de la planification de l’ensemble des activités de la structure afin d’optimiser
l’organisation et la gestion des soins et prestations
4. Communiquer de manière adaptée avec les fournisseurs, les prestataires de service et les organismes prestataires,
afin de faciliter les échanges et les prestations
5. Planifier son activité en recherchant les informations pertinentes et nécessaires, afin d’optimiser son organisation
C9- Former et/ou accompagner de nouveaux arrivants, des personnes en formation, dans la limite de son champ de
compétences, dans le respect des personnes, en tenant compte d’éventuels besoins spécifiques de personnes en
situation de handicap ou de fragilité, et analyser sa pratique professionnelle, en vue de l’amélioration continue des
pratiques professionnelles
1. Rechercher et identifier les informations pertinentes à apporter aux personnes en formation et aux professionnels afin
d’assurer un accueil adapté dans la structure de soins
2. Expliquer l’organisation de la structure de soins afin d’accompagner l’intégration des personnes en formation ou de
nouveaux arrivants
3. Organiser et accompagner les activités des personnes en formation dans la structure de soins, afin de faciliter le
développement de leurs compétences
4. Identifier et évaluer les acquis et les écarts dans la réalisation des activités de la personne en formation, afin d’adapter
son accompagnement
5. Accompagner la personne en formation dans la réflexion sur ses apprentissages afin de lui permettre d’identifier les
axes de progressions à mettre en œuvre
6. Identifier et évaluer les acquis et les écarts dans la réalisation de ses propres activités afin d’améliorer ses pratiques et
d’ajuster ses interventions
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Intitulé Intitulé
7. Identifier et exprimer ses propres besoins en formation en s’appuyant sur une veille technologique pour maintenir ou
développer ses compétences
8. Mettre en œuvre une veille réglementaire, scientifique et technologique afin d’améliorer ses pratiques et d’adapter
ses interventions
».
Article 2
Les dispositions du présent arrêté sont applicables aux apprenants entrant en formation à compter du
1er janvier 2024.
Les personnes entrées en formation ou en situation de redoublement ou de triplement avant le 1er janvier 2024,
restent régies par les dispositions antérieures jusqu’au 31 décembre 2026.
Article 3
La directrice générale de l’offre de soins est chargée de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal
officiel de la République française.
Fait le 19 juillet 2023.
Pour le ministre et par délégation :
La directrice générale
de l’offre de soins,
M. DAUDÉ
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TEXTES GÉNÉRAUX
garantir la fiabilité du résultat lors d’une éventuelle réanalyse ultérieure, conservent les échantillons biologiques
nécessaires, conformément aux besoins cliniques, aux exigences figurant dans la nomenclature des actes de
biologie médicale et aux recommandations des sociétés savantes du domaine.
Les conditions d’identification des échantillons sont conformes aux procédures mises en place dans le
laboratoire en matière d’identitovigilance.
Les conditions de conservation sont mises en œuvre après validation pour permettre le maintien de l’intégrité de
l’échantillon biologique. Elles sont maitrisées au cours du temps selon les dispositions du laboratoire.
Les conditions de manipulation préservent de toute contamination croisée et assurent la protection du personnel
du laboratoire.
Les échantillons biologiques conservés peuvent être utilisés dans des délais compatibles avec toute situation
d’urgence.
La durée de conservation, pour chaque type d’échantillon biologique, figure dans les procédures du laboratoire.
La destruction des échantillons biologiques à l’issue du délai de conservation est décrite dans une procédure qui
prévoit la traçabilité de l’opération.
Art. 2. – Le ministre de la santé et de la prévention est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié
au Journal officiel de la République française.
Fait le 19 juillet 2023.
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général adjoint de la santé,
G. EMERY
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 26 sur 126
TEXTES GÉNÉRAUX
au nom de la ministre déléguée auprès de la ministre des solidarités et des familles, chargée des personnes
handicapées, tous actes, arrêtés et décisions, à l’exclusion des décrets, en ce qui concerne les affaires pour
lesquelles délégation n’a pas été donnée aux personnes mentionnées à l’article 1er du décret du 27 juillet 2005
susvisé.
Art. 2. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 21 juillet 2023.
FADILA KHATTABI
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 27 sur 126
MESURES NOMINATIVES
PREMIÈRE MINISTRE
Par arrêté de la Première ministre en date du 18 juillet 2023, M. Jean-Paul GUERIN, administrateur de l’Etat du
grade transitoire, affecté à la Caisse des dépôts et consignations, est admis à faire valoir ses droits à la retraite, sur
demande, à compter du 1er octobre 2023.
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 28 sur 126
MESURES NOMINATIVES
PREMIÈRE MINISTRE
Par arrêté de la Première ministre en date du 18 juillet 2023, M. Christian RAMAGE, administrateur de l’Etat
du deuxième grade, affecté au ministère de l’Europe et des affaires étrangères, est admis à faire valoir ses droits à la
retraite, par limite d’âge, à compter du 30 août 2023.
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 29 sur 126
MESURES NOMINATIVES
PREMIÈRE MINISTRE
Par arrêté de la Première ministre en date du 18 juillet 2023, M. Marc BARETY, administrateur de l’Etat
du grade transitoire, rattaché pour sa gestion au ministère de l’Europe et des affaires étrangères, est réintégré dans
le corps des administrateurs de l’Etat, à compter du 13 janvier 2024, et admis à faire valoir ses droits à la retraite,
par limite d’âge, à compter de la même date.
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 30 sur 126
MESURES NOMINATIVES
PREMIÈRE MINISTRE
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique en date
du 12 juillet 2023, Mme Claudine Hugon, attachée d’administration de l’Etat, est, sur sa demande, radiée des
cadres et admise à faire valoir ses droits à la retraite, à compter du 1er janvier 2024.
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 32 sur 126
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique en date
du 13 juillet 2023, Mme Catherine Hermandesse, attachée principale d’administration de l’Etat, détachée sur un
emploi de cheffe de mission, est, sur sa demande, réintégrée dans son corps d’origine, radiée des cadres et admise à
faire valoir ses droits à la retraite, à compter du 1er janvier 2024.
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 33 sur 126
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique en date
du 17 juillet 2023, Mme Marie-Christine Macquet, attachée d’administration de l’Etat, est, sur sa demande, radiée
des cadres et admise à faire valoir ses droits à la retraite, à compter du 1er janvier 2024.
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 34 sur 126
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique en date du
18 juillet 2023, M. Bruno Laflotte, attaché d’administration de l’Etat, est, sur sa demande, admis à faire valoir ses
droits à la retraite, à compter du 1er janvier 2024. L’intéressé est radié des cadres à cette même date.
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 35 sur 126
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique en date
du 18 juillet 2023, M. François Leveque, professeur de l’Institut Mines-Télécom de classe exceptionnelle, est, sur
sa demande, admis à faire valoir ses droits à la retraite, à compter du 1er janvier 2024. L’intéressé est radié des
cadres à cette même date.
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 36 sur 126
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté du ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et
numérique, chargé des comptes publics, en date du 19 juillet 2023, M. Christophe JUSSYK, inspecteur principal
des finances publiques, est nommé agent comptable du GIPACOR (Groupement d’Intérêt Public Formation
Continue et Insertion Professionnelle de l’académie de Corse), en remplacement de Mme Audrey QUIRANT.
Le présent arrêté prend effet à compter de la date d’installation de l’intéressé.
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 37 sur 126
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté du ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et
numérique, chargé des comptes publics, en date du 19 juillet 2023, le comptable du service de gestion comptable
de Caen, est nommé agent comptable du Groupement d’intérêt public « Millénaire Caen 2025 » (création).
Le présent arrêté prend effet à compter de la date d’installation de l’intéressé.
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 38 sur 126
MESURES NOMINATIVES
Le Président de la République,
Sur le rapport de la Première ministre et du ministre de l’intérieur et des outre-mer,
Vu la Constitution, notamment ses articles 13 et 72 ;
Vu le code général de la fonction publique ;
Vu le décret no 85-779 du 24 juillet 1985 modifié portant application de l’article 25 de la loi no 84-16 du
11 janvier 1984 fixant les emplois supérieurs pour lesquels la nomination est laissée à la décision du
Gouvernement ;
Vu le décret no 2004-374 du 29 avril 2004 modifié relatif aux pouvoirs des préfets, à l’organisation et à l’action
des services de l’Etat dans les régions et départements ;
Vu le décret no 2022-491 du 6 avril 2022 relatif aux emplois de préfet et de sous-préfet ;
Vu l’avis du comité consultatif chargé de formuler un avis sur l’aptitude professionnelle des personnes
susceptibles d’être nommées pour la première fois dans un emploi de préfet ;
Le conseil des ministres entendu,
Décrète :
Art. 1 . – M. Philippe LAYCURAS, sous-préfet de Brive-la-Gaillarde, est nommé préfet délégué chargé d’une
er
MESURES NOMINATIVES
Le Président de la République,
Sur le rapport de la Première ministre et du ministre de l’intérieur et des outre-mer,
Vu la Constitution, notamment ses articles 13 et 72 ;
Vu le code général de la fonction publique ;
Vu le décret no 85-779 du 24 juillet 1985 modifié portant application de l’article 25 de la loi no 84-16 du
11 janvier 1984 fixant les emplois supérieurs pour lesquels la nomination est laissée à la décision du
Gouvernement ;
Vu le décret no 2004-374 du 29 avril 2004 modifié relatif aux pouvoirs des préfets, à l’organisation et à l’action
des services de l’Etat dans les régions et départements ;
Vu le décret no 2022-491 du 6 avril 2022 relatif aux emplois de préfet et de sous-préfet ;
Vu l’avis du comité consultatif chargé de formuler un avis sur l’aptitude professionnelle des personnes
susceptibles d’être nommées pour la première fois dans un emploi de préfet ;
Le conseil des ministres entendu,
Décrète :
Art. 1 . – M. François PROISY, sous-préfet de Castres, est nommé préfet délégué chargé d’une mission
er
territoriale temporaire.
Art. 2. – La Première ministre et le ministre de l’intérieur et des outre-mer sont responsables, chacun en ce qui
le concerne, de l’application du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 21 juillet 2023.
EMMANUEL MACRON
Par le Président de la République :
La Première ministre,
ÉLISABETH BORNE
Le ministre de l’intérieur
et des outre-mer,
GÉRALD DARMANIN
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 40 sur 126
MESURES NOMINATIVES
Le Président de la République,
Sur le rapport de la Première ministre et du ministre de l’intérieur et des outre-mer,
Vu la Constitution, notamment ses articles 13 et 72 ;
Vu le code général de la fonction publique ;
Vu le décret no 85-779 du 24 juillet 1985 modifié portant application de l’article 25 de la loi no 84-16 du
11 janvier 1984 fixant les emplois supérieurs pour lesquels la nomination est laissée à la décision du
Gouvernement ;
Vu le décret no 2004-374 du 29 avril 2004 modifié relatif aux pouvoirs des préfets, à l’organisation et à l’action
des services de l’Etat dans les régions et départements ;
Vu le décret no 2022-491 du 6 avril 2022 relatif aux emplois de préfet et de sous-préfet ;
Vu l’avis du comité consultatif chargé de formuler un avis sur l’aptitude professionnelle des personnes
susceptibles d’être nommées pour la première fois dans un emploi de préfet ;
Le conseil des ministres entendu,
Décrète :
Art. 1 . – M. Pierre CASTOLDI, sous-préfet de Béziers, est nommé préfet délégué chargé d’une mission
er
territoriale temporaire.
Art. 2. – La Première ministre et le ministre de l’intérieur et des outre-mer sont responsables, chacun en ce qui
le concerne, de l’application du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 21 juillet 2023.
EMMANUEL MACRON
Par le Président de la République :
La Première ministre,
ÉLISABETH BORNE
Le ministre de l’intérieur
et des outre-mer,
GÉRALD DARMANIN
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 41 sur 126
MESURES NOMINATIVES
Le Président de la République,
Sur le rapport de la Première ministre et du ministre de l’intérieur et des outre-mer,
Vu la Constitution, notamment son article 13,
Vu le code général de la fonction publique ;
Vu le décret no 64-805 du 29 juillet 1964 modifié fixant les dispositions réglementaires applicables aux préfets ;
Vu le décret no 85-779 du 24 juillet 1985 modifié portant application de l’article 25 de la loi no 84-16 du
11 janvier 1984 fixant les emplois supérieurs pour lesquels la nomination est laissée à la décision du
Gouvernement ;
Vu le décret no 2006-1482 du 29 novembre 2006 modifié relatif au Conseil supérieur de l’appui territorial et de
l’évaluation ;
Vu le décret no 2013-728 du 12 août 2013 modifié portant organisation de l’administration centrale du ministère
de l’intérieur et du ministère des outre-mer ;
Le conseil des ministres entendu,
Décrète :
Art. 1 . – Mme Virginie DARPHEUILLE-GAZON, administratrice de l’Etat du deuxième grade, est nommée
er
membre du Conseil supérieur de l’appui territorial et de l’évaluation, à compter du 1er septembre 2023.
Art. 2. – La Première ministre et le ministre de l’intérieur et des outre-mer sont responsables, chacun en ce qui
le concerne, de l’application du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 21 juillet 2023.
EMMANUEL MACRON
Par le Président de la République :
La Première ministre,
ÉLISABETH BORNE
Le ministre de l’intérieur
et des outre-mer,
GÉRALD DARMANIN
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 42 sur 126
MESURES NOMINATIVES
Par décret du Président de la République en date du 21 juillet 2023, M. Emmanuel MOULARD, sous-préfet hors
classe, est nommé secrétaire général de la préfecture de la Somme (groupe III), sous-préfet d’Amiens, pour une
durée de trois ans.
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 43 sur 126
MESURES NOMINATIVES
Par décret du Président de la République en date du 21 juillet 2023, M. Raphaël FARGES, conseiller du corps
des tribunaux administratifs et cours administratives d’appel, est nommé sous-préfet de Mirande (groupe V), pour
une durée de trois ans.
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 44 sur 126
MESURES NOMINATIVES
Par décret du Président de la République en date du 21 juillet 2023, M. Cyril MOREAU, administrateur de l’Etat
du premier grade, est nommé secrétaire général de la préfecture de la Drôme (groupe IV), sous-préfet de Valence,
pour une durée de trois ans.
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 45 sur 126
MESURES NOMINATIVES
Par décret du Président de la République en date du 21 juillet 2023, Mme Jehane BENSEDIRA, administratrice
territoriale, est nommée sous-préfète chargée de mission auprès du préfet des Alpes-Maritimes (groupe IV), pour
une durée de trois ans.
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 46 sur 126
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté du ministre de l’intérieur et des outre-mer en date du 20 juin 2023, il est mis fin, à sa demande, aux
fonctions de secrétaire générale adjointe du haut-commissariat de la République en Polynésie française, en outre
cheffe de la subdivision administrative des îles Australes, exercées par Mme Cécile ZAPLANA, administratrice de
l’Etat du deuxième grade, à compter du 14 août 2023.
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 47 sur 126
MESURES NOMINATIVES
Arrêté du 13 juillet 2023 portant nomination à la commission centrale de recensement des votes
pour le renouvellement des représentants des régions, des départements, des communes
et des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre au Conseil
national d’évaluation des normes
NOR : IOMB2320111A
Par arrêté de la ministre déléguée auprès du ministre de l’intérieur et des outre-mer et du ministre de la transition
écologique et de la cohésion des territoires, chargée des collectivités territoriales, et auprès du ministre de la
transition écologique et de la cohésion des territoires, chargée de la ruralité, en date du 13 juillet 2023, sont
nommés membres de la commission centrale de recensement des votes pour le renouvellement des représentants
des régions, des départements, des communes et des établissements publics de coopération intercommunale à
fiscalité propre au Conseil national d’évaluation des normes :
M. Tanneguy LARZUL, conseiller d’Etat, président ;
M. Thomas MONTBABUT, chef de bureau du financement des transferts de compétences, représentant le
ministère chargé des collectivités territoriales ;
M. Frédéric EON, Mme Carine RIOU et Mme Corinne de la METTRIE, représentant les associations nationales
d’élus locaux.
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 48 sur 126
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté du ministre de l’intérieur et des outre-mer et de la ministre déléguée auprès du ministre de l’intérieur et
des outre-mer et du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, chargée des collectivités
territoriales, et auprès du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, chargée de la ruralité,
en date du 16 juillet 2023, M. Michel KAWNIK est nommé membre du Conseil national des opérations funéraires,
au titre des représentants des familles, sur proposition de l’Union nationale des associations familiales, en qualité
de membre titulaire, en remplacement de Mme Thérèse BIED-CHARRETON.
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 49 sur 126
MESURES NOMINATIVES
MESURES NOMINATIVES
Le Président de la République,
Sur le rapport de la Première ministre et de la ministre de l’Europe et des affaires étrangères,
Vu la Constitution, notamment son article 13 ;
Le conseil des ministres entendu,
Décrète :
Art. 1er. – M. Fabien FIESCHI, administrateur de l’Etat, est nommé ambassadeur extraordinaire et
plénipotentiaire de la République française auprès de la République de Croatie, à compter du 20 août 2023.
Art. 2. – La Première ministre et la ministre de l’Europe et des affaires étrangères sont responsables, chacune
en ce qui la concerne, de l’application du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République
française.
Fait le 20 juillet 2023.
EMMANUEL MACRON
Par le Président de la République :
La Première ministre,
ÉLISABETH BORNE
La ministre de l’Europe
et des affaires étrangères,
CATHERINE COLONNA
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 51 sur 126
MESURES NOMINATIVES
Le Président de la République,
Sur le rapport de la Première ministre et de la ministre de l’Europe et des affaires étrangères,
Vu la Constitution, notamment son article 13 ;
Le conseil des ministres entendu,
Décrète :
Art. 1 . – Mme Fatène BENHABYLES-FOETH, secrétaire des affaires étrangères principale, est nommée
er
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Le Président de la République,
Sur le rapport de la Première ministre et du garde des sceaux, ministre de la justice,
Vu la Constitution, notamment son article 13 ;
Vu le code de justice administrative ;
Vu l’avis de la commission supérieure du Conseil d’Etat en date du 12 juillet 2023 ;
Le conseil des ministres entendu,
Décrète :
Art. 1 . – M. Francis LAMY, conseiller d’Etat, est nommé président de la section sociale du Conseil d’Etat, à
er
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Décret du 21 juillet 2023 portant nomination d’une conseillère d’Etat pour exercer les fonctions
de présidente de cour administrative d’appel - Mme ROUSSELLE (Pascale) (Conseil d’Etat)
NOR : JUSE2317683D
Le Président de la République,
Sur le rapport de la Première ministre et du garde des sceaux, ministre de la justice,
Vu la Constitution, notamment son article 13 ;
Vu le code de justice administrative, notamment ses articles L. 133-3, R.*133-7, R.*133-9, L. 222-3 et L. 222-4 ;
Vu l’avis du Conseil supérieur des tribunaux administratifs et des cours administratives d’appel en date du
17 janvier 2023 ;
Vu l’avis de la Commission supérieure du Conseil d’Etat en date du 2 février 2023 ;
Le conseil des ministres entendu,
Décrète :
Art. 1er. – Mme Pascale ROUSSELLE, présidente du corps des magistrats des tribunaux administratifs et des
cours administratives d’appel, est nommée conseillère d’Etat en service ordinaire (hors tour), à compter du
1er septembre 2023, pour exercer les fonctions de présidente de cour administrative d’appel.
Art. 2. – Mme Pascale Rousselle est, à la même date, radiée du corps des magistrats des tribunaux
administratifs et des cours administratives d’appel.
Art. 3. – Mme Pascale Rousselle est, à la même date, nommée présidente de la cour administrative d’appel de
Nancy.
Art. 4. – La Première ministre et le garde des sceaux, ministre de la justice, sont responsables, chacun en ce qui
le concerne, de l’application du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 21 juillet 2023.
EMMANUEL MACRON
Par le Président de la République :
La Première ministre,
ÉLISABETH BORNE
Le garde des sceaux,
ministre de la justice,
ÉRIC DUPOND-MORETTI
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 54 sur 126
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 17 juillet 2023, Mme PRUVOST (Amandine,
Agathe) est nommée en qualité de notaire salariée au sein de l’office de notaire dont est titulaire la société civile
professionnelle « Julien OBIN et Céline VARET, Notaires associés, société civile professionnelle titulaire d’un
office notarial » à la résidence de Lillers (Pas-de-Calais).
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 55 sur 126
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 17 juillet 2023, Mme COMPAIN (Caroline),
épouse SAINTIER, est nommée en qualité de notaire salariée au sein de l’office de notaire dont est titulaire la
société civile professionnelle « TRENTE CINQ NOTAIRES » à la résidence de Bruz (Ille-et-Vilaine).
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 56 sur 126
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 17 juillet 2023 :
Il est mis fin aux fonctions de Mme BRETON (Audrey-Anne, Charlotte), épouse NOUËL, en qualité de notaire
salariée au sein de l’office de notaire dont est titulaire la société par actions simplifiée « SPN La Ferté »,
anciennement société civile professionnelle « Julien SOUNALET et Stéphanie DESPRES, notaires associés,
membres d’une société civile professionnelle titulaire d’un office notarial », à la résidence de La Ferté-Saint-Aubin
(Loiret).
Il est mis fin aux fonctions de Mme SAIDANI (Sabrina), épouse MIRGHANI, en qualité de notaire salariée au
sein de l’office de notaire dont est titulaire la société civile professionnelle « Benoit MALON et Linda
CHERRIER-TOUCHAIN, notaires associés, société civile professionnelle titulaire d’un office notarial » à la
résidence de Tavers (Loiret).
Les retraits de M. MUNIER (Cyril) et de M. DIOT (Pierre-Alexandre, Clément, Jean), notaires associés,
membres de la société civile professionnelle « Cyril MUNIER et Pierre-Alexandre DIOT, notaires, associés d’une
société civile titulaire d’un office notarial », titulaire d’un office de notaire à la résidence de Mer (Loir-et-Cher),
sont acceptés.
Par suite des retraits de M. MUNIER (Cyril) et de M. DIOT (Pierre-Alexandre, Clément, Jean), la société civile
professionnelle « Cyril MUNIER et Pierre-Alexandre DIOT, notaires, associés d’une société civile titulaire d’un
office notarial » est dissoute.
La société à responsabilité limitée « A.S. MER », constituée pour l’exercice de la profession de notaire, est
nommée notaire à la résidence de Mer (Loir-et-Cher), en remplacement de la société civile professionnelle « Cyril
MUNIER et Pierre-Alexandre DIOT, notaires, associés d’une société civile titulaire d’un office notarial ».
Mme BRETON (Audrey-Anne, Charlotte), épouse NOUËL, et Mme SAIDANI (Sabrina), épouse MIRGHANI)
sont nommées notaires associées.
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 57 sur 126
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 17 juillet 2023, Mme MORANTIN (Béatrice,
Marie, Renée, Josette), ayant pour nom d’usage VAN WASSENHOVE, est nommée en qualité de notaire salariée
au sein de l’office de notaire dont est titulaire la société civile professionnelle « Nicolas FINKELSTEIN, Sophie
LEROUX, Marie-Christine BETAILLE, Séverine MONTAGNE et Thierry DOMINGOS, Notaires associés » à la
résidence de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines).
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 58 sur 126
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 17 juillet 2023, M. HENNEQUART (Hubert,
Jean) est nommé notaire à la résidence de Lambersart (Nord), office créé.
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 59 sur 126
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 17 juillet 2023, Mme FITOUSSI (Ella, Sacha) et
Mme DELMAS (Nathalie), épouse GAYRARD, sont nommées en qualité de notaires salariées au sein de l’office
de notaire dont est titulaire la société par actions simplifiée « Fabrice DOLO et Aurélien MAISONNIER,
Notaires » à la résidence de Sarcelles (Val-d’Oise).
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 60 sur 126
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Arrêté du 17 juillet 2023 relatif à la dissolution d’une société d’exercice libéral à responsabilité
limitée et à la nomination d’une société à responsabilité limitée (officiers publics ou
ministériels)
NOR : JUSC2320008A
Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 17 juillet 2023 :
La démission de Mme LOLLIER (Bernadette, Germaine, Irène), épouse GEAY, commissaire de justice sous le
titre d’huissière de justice en application du dernier alinéa du IV de l’article 25 de l’ordonnance no 2016-728 du
2 juin 2016, à la résidence de Roanne (Loire), est acceptée.
Les retraits de Mme CATALDO (Rosa), épouse GALLOTTI, et de Mme CHALAYE (Flora), épouse
HALEGUA, ayant pour nom d’usage CHALAYE-VENDITTI, commissaires de justice associées, membres de la
société d’exercice libéral à responsabilité limitée « Rosa GALLOTTI et Flora CHALAYE-VENDITTI », titulaire
d’un office de commissaire de justice à la résidence de Tarare (Rhône), sont acceptés.
Par suite des retraits de Mme CATALDO (Rosa), épouse GALLOTTI, et de Mme CHALAYE (Flora), épouse
HALEGUA, ayant pour nom d’usage CHALAYE-VENDITTI, la société d’exercice libéral à responsabilité limitée
« Rosa GALLOTTI et Flora CHALAYE-VENDITTI » est dissoute.
La société à responsabilité limitée « SARL Rosa GALLOTTI - Flora CHALAYE-VENDITTI - Emmanuelle
FOURNEL », constituée pour l’exercice de la profession de commissaire de justice, est nommée commissaire de
justice à la résidence de Tarare (Rhône), en remplacement de la société d’exercice libéral à responsabilité limitée
« Rosa GALLOTTI et Flora CHALAYE-VENDITTI », et à la résidence de Roanne (Loire), en remplacement de
Mme LOLLIER (Bernadette, Germaine, Irène), épouse GEAY.
Mme CATALDO (Rosa), épouse GALLOTTI, et Mme CHALAYE (Flora), épouse HALEGUA, ayant pour
nom d’usage CHALAYE-VENDITTI, sont nommées commissaires de justice associées, membres de la société à
responsabilité limitée « SARL Rosa GALLOTTI - Flora CHALAYE-VENDITTI - Emmanuelle FOURNEL »,
pour exercer au sein de l’office dont cette dernière est titulaire à la résidence de Tarare (Rhône).
Mme BROSSE (Emmanuelle), épouse FOURNEL, est nommée commissaire de justice associée, membre de la
société à responsabilité limitée « SARL Rosa GALLOTTI - Flora CHALAYE-VENDITTI - Emmanuelle
FOURNEL », pour exercer au sein de l’office dont cette dernière est titulaire à la résidence de Roanne (Loire).
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 61 sur 126
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 18 juillet 2023, M. Philippe Collière, président
du corps des magistrats des tribunaux administratifs et des cours administratives d’appel, est admis, sur sa
demande, à faire valoir ses droits à la retraite, à compter du 1er janvier 2024, et sera radié des cadres à cette date.
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 62 sur 126
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Par arrêté du vice-président du Conseil d’Etat en date du 18 juillet 2023, M. Fabien PUGLIERINI, premier
conseiller honoraire du corps des magistrats des tribunaux administratifs et des cours administratives d’appel à
compter du 1er novembre 2023, est inscrit, à la même date, sur la liste des magistrats honoraires prévue à
l’article L. 222-2-1 du code de justice administrative.
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 63 sur 126
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 20 juillet 2023, la mention « Victime du
terrorisme » est portée sur l’acte de décès de Mme Angélique, Eugénie GAUTIER, née le 1er décembre 1980 à
Dreux (Eure-et-Loir), décédée le 28 avril 2011 à Marrakech (Maroc).
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 64 sur 126
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 20 juillet 2023, sont désignés, pour compléter la
première liste nominative des assesseurs des tribunaux pour enfants à compter du 1er septembre 2023, et exercer
leur fonction jusqu’au 31 décembre 2025 dans la juridiction ci-dessous :
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 20 juillet 2023, sont désignés pour compléter la
deuxième liste nominative des assesseurs des tribunaux pour enfants, à compter du 1er septembre 2023, et exercer
leur fonction jusqu’au 31 décembre 2023 dans la juridiction ci-dessous :
MESURES NOMINATIVES
Le Président de la République,
Sur le rapport de la Première ministre et du ministre des armées,
Vu la Constitution, notamment son article 13 ;
Le conseil des ministres entendu,
Décrète :
A. – MARINE NATIONALE
Art. 1 . – M. l’amiral Pierre VANDIER est nommé major général des armées à compter du 1er septembre 2023.
er
Art. 2. – M. le vice-amiral d’escadre Nicolas VAUJOUR est nommé chef d’état-major de la marine à compter
du 1er septembre 2023. Il est, pour prendre rang de la même date, élevé aux rang et appellation d’amiral.
Art. 3. – La Première ministre et le ministre des armées sont responsables, chacun en ce qui le concerne, de
l’application du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 21 juillet 2023.
EMMANUEL MACRON
Par le Président de la République :
La Première ministre,
ÉLISABETH BORNE
Le ministre des armées,
SÉBASTIEN LECORNU
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 67 sur 126
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté du ministre des armées en date du 20 avril 2023, Mme Coralie MARCOTTE et Mme Magalie CASA
MAYOU, élèves civiles, sont nommées au conseil d’administration de l’Ecole nationale supérieure de techniques
avancées, au titre des élèves désignés par la directrice générale sur proposition des catégories d’élèves concernées,
en remplacement de M. Antoine MALPERTUY et de M. Alexandre BASSAT.
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 68 sur 126
MESURES NOMINATIVES
Arrêté du 11 juillet 2023 modifiant l’arrêté du 17 août 2022 portant nomination de régisseurs
d’avances et de recettes auprès des établissements relevant de la direction centrale du service
de santé des armées
NOR : ARMF2320165A
»
sont remplacés par les mots :
«
Centre médico-chirurgical interarmées Dominique Mattéï,
République de Djibouti. Sergent-Chef Avocat-Benan (Eléa) 1er août 2023
».
II. – Le régisseur peut percevoir une indemnité de maniement de fonds dans les conditions fixées par arrêté
conjoint des ministres chargés du budget et de la fonction publique.
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 69 sur 126
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté du ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion en date du 3 juillet 2023, Mme MOUTON
(Noémie), inspectrice du travail, affectée à la direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des
solidarités des Pays de la Loire, direction départementale de l’emploi, du travail et des solidarités de
Loire-Atlantique, est promue au grade de directrice adjointe du travail, à compter du 20 décembre 2022.
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 70 sur 126
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté du ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion en date du 6 juillet 2023,
M. GROLEAS (Lionel), inspecteur du travail, affecté à la direction départementale de l’emploi, du travail et
des solidarités de l’Isère, est promu au grade de directeur adjoint du travail, à compter du 31 décembre 2022.
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 71 sur 126
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté du ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion en date du 17 juillet 2023, Mme JACOPETTI
Gisèle, inspectrice du travail, affectée à la direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des
solidarités d’Auvergne-Rhône-Alpes, direction départementale de l’emploi, du travail et des solidarités de la
Drôme, est radiée des cadres et admise à faire valoir ses droits à la retraite, au titre d’une carrière longue, à compter
du 1er août 2023.
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 72 sur 126
MESURES NOMINATIVES
Le Président de la République,
Sur le rapport de la Première ministre, du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires et
de la ministre de la transition énergétique,
Vu la Constitution, notamment son article 13 ;
Vu la loi no 83-634 du 13 juillet 1983 modifiée, portant droits et obligations des fonctionnaires, ensemble la loi
o
n 84-16 du 11 janvier 1984 modifiée, portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique de l’Etat,
notamment son article 25 ;
Vu le décret no 85-779 du 24 juillet 1985 portant application de l’article 25 de la loi no 84-16 du 11 janvier 1984
fixant les emplois supérieurs pour lesquels les nominations sont laissées à la décision du Gouvernement ;
Vu le décret no 2008-680 du 9 juillet 2008 modifié portant organisation de l’administration centrale des
ministères chargés de la transition écologique, de la cohésion des territoires et de la mer ;
Le conseil des ministres entendu,
Décrète :
Art. 1 . – Mme Sophie MOURLON, ingénieure générale des mines, est nommée directrice générale de
er
l’énergie et du climat.
Art. 2. – La Première ministre, le ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires et la
ministre de la transition énergétique sont responsables, chacun en ce qui le concerne, de l’application du présent
décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 21 juillet 2023.
EMMANUEL MACRON
Par le Président de la République :
La Première ministre,
ÉLISABETH BORNE
Le ministre de la transition écologique
et de la cohésion des territoires,
CHRISTOPHE BÉCHU
La ministre de la transition énergétique,
AGNÈS PANNIER-RUNACHER
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 73 sur 126
MESURES NOMINATIVES
Par décret du Président de la République en date du 21 juillet 2023, M. Laurent MICHEL est nommé dans
l’emploi d’inspecteur du groupe I, à l’inspection générale de l’environnement et du développement durable au
ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, pour une durée de cinq ans avec une période
probatoire de six mois.
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 74 sur 126
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté du ministre délégué auprès du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires,
chargé des transports, en date du 3 juillet 2023, sont nommés membres de la Commission nationale des sanctions
administratives, pour la durée des mandats de leurs prédécesseurs restant à courir, soit jusqu’au 27 juin 2024 :
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires en date du 21 juillet 2023,
M. Laurent MICHEL, ingénieur général des mines, est nommé président de la formation d’autorité
environnementale de l’inspection générale de l’environnement et du développement durable à l’inspection
générale de l’environnement et du développement durable au ministère de la transition écologique et de la cohésion
des territoires, à compter du 21 juillet 2023, pour une durée de cinq ans, avec une période probatoire de six mois.
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 76 sur 126
MESURES NOMINATIVES
Arrêté du 17 juillet 2023 fixant la liste des personnes autorisées à exercer en France la profession
de médecin dans la spécialité « anesthésie-réanimation » en application des dispositions de
l’article L. 4111-2 (I) du code de la santé publique et du IV de l’article 83 de la loi no 2006-1640
du 21 décembre 2006 de financement de la sécurité sociale pour 2007 modifiée
NOR : SPRN2320481A
Par arrêté du ministre de la santé et de la prévention en date du 17 juillet 2023, sont autorisées à exercer en
France la profession de médecin dans la spécialité « anesthésie-réanimation », en application des dispositions de
l’article L. 4111-2 (I) du code de la santé publique et du IV de l’article 83 de la loi no 2006-1640 du
21 décembre 2006 de financement de la sécurité sociale pour 2007 modifiée, les personnes dont les noms suivent :
Mme KABLI (Meryam), épouse CHERFA, née le 28 juin 1983 à Ain Bénian (Algérie).
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 77 sur 126
CONVENTIONS COLLECTIVES
d’application de la convention collective nationale de la banque du 10 janvier 2000, les stipulations de l’avenant
du 8 juin 2023 à l’article 19 de la convention collective nationale susvisée.
Art. 2. – L’extension des effets et sanctions de l’avenant susvisé prend effet à compter de la date de publication
du présent arrêté pour la durée restant à courir et aux conditions prévues par ledit avenant.
Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 18 juillet 2023.
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général du travail,
P. RAMAIN
Nota. – Le texte de l’avenant susvisé a été publié au Bulletin officiel du ministère, fascicule conventions
collectives no 2023/25, disponible sur le site www.legifrance.gouv.fr/liste/bocc.
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 78 sur 126
CONVENTIONS COLLECTIVES
Arrêté du 18 juillet 2023 portant extension d’accords régionaux (Occitanie) conclus dans le cadre
des conventions collectives nationales des ouvriers employés par les entreprises du bâtiment
visées et non visées par le décret du 1er mars 1962 modifié (entreprises occupant
jusqu’à 10 salariés et de plus de 10 salariés) (nos 1596 et 1597) et de la convention collective
nationale des employés, techniciens et agents de maîtrise du bâtiment (no 2609)
NOR : MTRT2316996A
d’application professionnel des conventions collectives nationales du 8 octobre 1990 concernant les ouvriers
employés par les entreprises du bâtiment visées et non visées par le décret du 1er mars 1962 modifié (entreprises
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 78 sur 126
occupant jusqu’à 10 salariés et de plus de 10 salariés), et dans leur propre champ d’application territorial, les
stipulations de :
– l’accord régional (Occitanie) du 7 avril 2023 relatif aux salaires, conclu dans le cadre des conventions
collectives nationales susvisées ;
– l’accord régional (Occitanie) du 7 avril 2023 relatif aux indemnités de petits déplacements, conclu dans le
cadre des conventions collectives nationales susvisées ;
– l’accord régional (Occitanie) du 7 avril 2023 relatif à l’indemnité de maître d’apprentissage confirmé, conclu
dans le cadre des conventions collectives nationales susvisées.
Art. 2. – Sont rendues obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salariés compris dans le champ
d’application professionnel de la convention collective nationale des employés, techniciens et agents de maîtrise du
bâtiment du 12 juillet 2006, et dans leur propre champ d’application territorial, les stipulations de l’accord régional
(Occitanie) du 7 avril 2023 relatif aux salaires, conclu dans le cadre de la convention collective nationale susvisée.
Art. 3. – L’extension des effets et sanctions des accords susvisés prend effet à compter de la date de
publication du présent arrêté pour la durée restant à courir et aux conditions prévues par lesdits accords.
Art. 4. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 18 juillet 2023.
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général du travail,
P. RAMAIN
Nota. – Les accords susvisés ont été publiés au Bulletin officiel du ministère, fascicule conventions collectives no 2023/22,
disponible sur le site www.legifrance.gouv.fr/liste/bocc.
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 79 sur 126
Conseil constitutionnel
Décision no 2023-1058 QPC du 21 juillet 2023
NOR : CSCX2320551S
d’imposer un acte sexuel au mineur, et, d’autre part, que la minorité de quinze ans de la victime serait à la fois un
élément constitutif et une circonstance aggravante de l’infraction. Il en résulterait une méconnaissance du principe
de légalité des délits et des peines.
5. Le requérant fait ensuite valoir que les seuils d’âge prévus par ces dispositions conduiraient à traiter
différemment des personnes pourtant placées, selon lui, dans des situations comparables. Il en résulterait une
méconnaissance du principe de nécessité des délits et des peines ainsi que du principe d’égalité devant la loi.
6. Il fait enfin valoir que, en réprimant d’une même peine de vingt ans de réclusion criminelle des actes sexuels
entre un majeur et un mineur de quinze ans, qu’ils soient ou non commis avec violence, menace, contrainte ou
surprise, ces dispositions méconnaîtraient les principes de nécessité et de proportionnalité des peines.
7. Par conséquent, la question prioritaire de constitutionnalité porte sur le premier alinéa de l’article 222-23-1 du
code pénal et la référence « 222-23-1 » figurant à l’article 222-23-3 du même code.
– Sur l’intervention :
8. Il résulte du deuxième alinéa de l’article 6 du règlement intérieur du 4 février 2010 mentionné ci-dessus
qu’une personne justifiant d’un intérêt spécial doit adresser au secrétariat général du Conseil constitutionnel ses
observations en intervention avant la date fixée pour la présentation des premières observations des parties et
autorités mentionnées à l’article 1er de ce règlement.
9. Le troisième alinéa de ce même article 6 dispose toutefois que « Le dépassement du délai échu à cette date
n’est pas opposable à une partie qui a posé devant une juridiction relevant du Conseil d’Etat ou de la Cour de
cassation, devant le Conseil d’Etat ou devant la Cour de cassation une question prioritaire de constitutionnalité
mettant en cause une disposition législative dont le Conseil constitutionnel est déjà saisi lorsque, pour cette raison,
cette question n’a pas été renvoyée ou transmise ».
10. En l’espèce, M. Pierre-Ange MICHEL a adressé ses observations en intervention au secrétariat général du
Conseil constitutionnel le 12 juin 2023, soit après la date de présentation des premières observations fixée au
9 juin 2023.
11. Or, M. Pierre-Ange MICHEL, qui aurait posé devant la chambre de l’instruction une question prioritaire de
constitutionnalité portant sur les dispositions contestées, ne justifie pas que cette juridiction aurait refusé de
transmettre cette question à la Cour de cassation au motif que le Conseil constitutionnel était déjà saisi de ces
dispositions.
12. Par conséquent, son intervention n’est pas admise.
– Sur le fond :
13. En premier lieu, en vertu de l’article 9 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, tout
homme est présumé innocent jusqu’à ce qu’il ait été déclaré coupable. Il en résulte qu’en principe le législateur ne
saurait instituer de présomption de culpabilité en matière répressive.
14. Aux termes de l’article 222-23 du code pénal, tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit,
ou tout acte bucco-génital commis sur la personne d’autrui ou sur la personne de l’auteur par violence, contrainte,
menace ou surprise est un viol. Ce crime est puni de quinze ans de réclusion et, conformément au 2o de
l’article 222-24 du même code, de vingt ans de réclusion lorsqu’il est commis sur un mineur de quinze ans.
15. Les dispositions contestées instituent une nouvelle infraction afin de punir de vingt ans de réclusion
criminelle tout acte de pénétration sexuelle ou bucco-génital commis par un majeur sur la personne d’un mineur de
quinze ans, ou commis sur l’auteur par le mineur, lorsque la différence d’âge entre le majeur et le mineur est d’au
moins cinq ans.
16. En adoptant ces dispositions, le législateur a interdit tout acte de pénétration sexuelle ou bucco-génital entre
un majeur et un mineur de quinze ans, lorsque la différence d’âge entre eux est d’au moins cinq ans. D’une part,
cette incrimination, dont la caractérisation n’exige pas que ces actes soient commis avec violence, contrainte,
menace ou surprise, ne repose pas sur une présomption d’absence de consentement de la victime. D’autre part, il
appartient aux autorités de poursuite de rapporter la preuve de l’ensemble de ses éléments constitutifs.
17. Dès lors, les dispositions contestées n’ont ni pour objet ni pour effet d’instituer une présomption de
culpabilité. Le grief tiré de la méconnaissance du principe de la présomption d’innocence doit donc être écarté. Il
en va de même, pour les mêmes motifs, de celui tiré de la méconnaissance des droits de la défense.
18. En deuxième lieu, le législateur tient de l’article 34 de la Constitution, ainsi que du principe de légalité des
délits et des peines qui résulte de l’article 8 de la Déclaration de 1789, l’obligation de fixer lui-même le champ
d’application de la loi pénale et de définir les crimes et délits en termes suffisamment clairs et précis pour exclure
l’arbitraire.
19. D’une part, les dispositions contestées n’ont pas pour effet de déroger au principe, prévu par l’article 121-3
du code pénal, selon lequel il n’y a pas de crime sans intention de le commettre, la seule imputabilité matérielle des
actes réprimés ne suffisant pas à caractériser l’infraction.
20. D’autre part, il résulte des termes mêmes des dispositions contestées que la minorité de quinze ans de la
victime, qui est un élément constitutif de l’infraction, n’est pas, dans le même temps, une circonstance aggravante
de cette même infraction.
21. Le grief tiré de la méconnaissance du principe de légalité des délits et des peines doit donc être écarté.
22. En troisième lieu, aux termes de l’article 6 de la Déclaration de 1789, la loi « doit être la même pour tous,
soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse ». Le principe d’égalité devant la loi pénale ne fait pas obstacle à ce
qu’une différenciation soit opérée par le législateur entre agissements de nature différente.
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 79 sur 126
23. Si les faits réprimés par les dispositions contestées sont susceptibles d’entrer dans le champ d’application du
crime de viol aggravé commis sur un mineur de quinze ans, prévu aux articles 222-23 et 222-24 du code pénal, ils
sont punis, à la différence de ceux réprimés par cette dernière infraction, même lorsqu’ils sont commis sans
violence, contrainte, menace ou surprise et supposent qu’il existe entre l’auteur majeur et la victime mineure une
différence d’âge d’au moins cinq ans.
24. Il en résulte que ces deux infractions punissent des agissements de nature différente. Le grief tiré de la
méconnaissance du principe d’égalité devant la loi pénale doit donc être écarté.
25. En dernier lieu, l’article 8 de la Déclaration de 1789 dispose : « La loi ne doit établir que des peines
strictement et évidemment nécessaires ». L’article 61-1 de la Constitution ne confère pas au Conseil constitutionnel
un pouvoir général d’appréciation et de décision de même nature que celui du Parlement, mais lui donne seulement
compétence pour se prononcer sur la conformité des dispositions législatives soumises à son examen aux droits et
libertés que la Constitution garantit. Si la nécessité des peines attachées aux infractions relève du pouvoir
d’appréciation du législateur, il incombe au Conseil constitutionnel de s’assurer de l’absence de disproportion
manifeste entre l’infraction et la peine encourue.
26. En réprimant d’une peine de vingt ans de réclusion criminelle tout acte de pénétration sexuelle ou bucco-
génital commis par un majeur sur un mineur de quinze ans ou commis sur l’auteur par le mineur, lorsque la
différence d’âge entre eux est d’au moins cinq ans, le législateur, qui a entendu renforcer la protection de ces
mineurs victimes d’infractions sexuelles, n’a pas institué une peine manifestement disproportionnée.
27. En outre, les modalités de répression de cette infraction n’ont ni pour objet ni pour effet de déroger au
principe de l’individualisation des peines confiée au juge conformément à l’article 8 de la Déclaration de 1789.
28. Par conséquent, le grief tiré de la méconnaissance des principes de nécessité et de proportionnalité des
peines doit être écarté.
29. Il résulte de tout ce qui précède que les dispositions contestées, qui ne méconnaissent aucun autre droit ou
liberté que la Constitution garantit, doivent être déclarées conformes à la Constitution.
Le Conseil constitutionnel décide :
Art. 1 . – Le premier alinéa de l’article 222-23-1 du code pénal et la référence « 222-23-1 » figurant à
er
l’article 222-23-3 du même code, dans leur rédaction issue de la loi no 2021-478 du 21 avril 2021 visant à protéger
les mineurs des crimes et délits sexuels et de l’inceste, sont conformes à la Constitution.
Art. 2. – Cette décision sera publiée au Journal officiel de la République française et notifiée dans les
conditions prévues à l’article 23-11 de l’ordonnance du 7 novembre 1958 susvisée.
Jugé par le Conseil constitutionnel dans sa séance du 20 juillet 2023, où siégeaient : M. Laurent FABIUS,
Président, Mme Jacqueline GOURAULT, M. Alain JUPPÉ, Mme Corinne LUQUIENS, MM. Jacques MÉZARD,
François PILLET, Michel PINAULT et François SÉNERS.
Rendu public le 21 juillet 2023.
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 80 sur 126
Conseil d’Etat
Décision no 435581 du 19 juillet 2023
du Conseil d’Etat statuant au contentieux
NOR : CETX2320489S
ECLI:FR:CECHR:2023:435581.20230719
L’arrêté du 10 mai 2019 modifiant l’arrêté du 25 juin 1980 portant approbation des dispositions générales du
règlement de sécurité contre les risques d’incendie et de panique dans les établissements recevant du public est
annulé en tant que les dispositions du nouveau paragraphe 3, à l’exception de celles figurant au a et au c de ce
paragraphe, qu’il insère à l’article CH 35 de l’arrêté du 25 juin 1980 s’appliquent aux équipements qui disposent du
« marquage CE » dès lors qu’ils ne sont pas hermétiquement scellés.
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 81 sur 126
Autorité de la concurrence
Décision du 5 juillet 2023 portant nomination d’une rapporteure
permanente des services d’instruction de l’Autorité de la concurrence
NOR : ACOR2320057S
Le rapporteur général,
Vu le livre IV du code du commerce, notamment ses articles L. 461-4 et R. 461-3 ;
Vu l’alinéa 2 de l’article 16 de la loi no 2017-55 du 20 janvier 2017 portant statut général des autorités
administratives indépendantes et des autorités publiques indépendantes ;
Vu l’arrêté ministériel du 7 janvier 2021 portant reconduction de la nomination de M. Stanislas MARTIN aux
fonctions de rapporteur général de l’Autorité de la concurrence,
Décide :
Art. 1er. – Mme Floriane Pradines est nommée aux fonctions de rapporteur permanent des services
d’instruction de l’Autorité de la concurrence, à compter du 2 octobre 2023.
Art. 2. – La présente décision sera publiée au Journal officiel de la République française.
Fait le 5 juillet 2023.
S. MARTIN
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 82 sur 126
La Boétie, est agréée pour étendre son activité aux opérations correspondant à la branche suivante mentionnée à
l’article R. 321-1 du code précité :
– branche 16 - Pertes pécuniaires diverses ;
– branche 17 - Protection juridique.
Art. 2. – La présente décision sera publiée au Journal officiel de la République française.
Pour le sous-collège sectoriel de l’assurance :
Le président,
J.-P. FAUGÈRE
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 83 sur 126
Le vice-président,
Vu le code monétaire et financier, notamment son article L. 612-1 ;
Vu le code de la mutualité, notamment son article L. 212-14 ;
Vu la décision no 2021-C-16 du 4 juin 2021 portant délégation de compétences du collège de supervision de
l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution à son président ;
Vu les pièces du dossier,
Décide :
Art. 1 . – En application de l’article L. 212-14 du Code de la mutualité, est constatée la caducité de l’ensemble
er
des agréments accordé à la société MUTUELLE DES SPORTIFS (SIREN : 422801910) dont le siège social est
situé 2, rue Louis-David, 75116 Paris.
Art. 2. – La présente décision sera publiée au Journal officiel de la République française.
Le vice-président,
J.-P. FAUGÈRE
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 84 sur 126
service de radio par voie hertzienne terrestre en mode numérique dénommé Diva FM est reconduite pour une durée
de cinq ans, à compter du 20 juin 2024.
Art. 2. – L’Association Horizon 92 est autorisée à utiliser la ressource radioélectrique allotie mentionnée en
annexe A, conformément à la convention et aux annexes de la présente décision.
Art. 3. – Le service est exploité sur la totalité de la ressource radioélectrique assignée à l’opérateur de
multiplex qui, en application des dispositions de l’article 30-2 de la loi no 86-1067 du 30 septembre 1986 modifiée
relative à la liberté de communication, sera désigné conjointement et autorisé à utiliser la ressource radioélectrique
allotie mentionnée en annexe A.
Art. 4. – L’utilisation de la ressource radioélectrique est subordonnée au respect des conditions techniques
définies par l’ARCOM.
Les caractéristiques des signaux émis par le titulaire sont conformes à la réglementation en vigueur, aux
conditions fixées par l’annexe A, dont la norme de diffusion, ainsi qu’au document « Services et profil de
signalisation pour la diffusion de la radio numérique de terre », dont les modalités de consultation et de révision
figurent à l’annexe B.
Les travaux de planification et de coordination internationale peuvent conduire à modifier certaines conditions
techniques de diffusion. De ce fait, l’ARCOM peut substituer aux conditions techniques déjà autorisées d’autres
conditions permettant une qualité de réception équivalente.
Le titulaire communique à l’ARCOM, à titre confidentiel, les conventions conclues avec la société chargée de
faire assurer les opérations techniques nécessaires à la transmission et à la diffusion de son service auprès du
public.
Art. 5. – La ressource radioélectrique mentionnée en annexe A, sur laquelle s’exerce le droit d’usage accordé
au titulaire conformément à la présente décision, est partagée avec d’autres services de communication
audiovisuelle.
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 84 sur 126
Art. 6. – La part de la ressource radioélectrique attribuée au service autorisé par la présente décision est fixée
conformément aux dispositions de la délibération no 2013-1 du 15 janvier 2013, modifiée par la
délibération no 2013-31 du 16 octobre 2013, susvisée.
Conformément à cette délibération modifiée, l’éditeur peut échanger contractuellement, avec un ou plusieurs
éditeurs de services présents au sein du même multiplex, une partie de la ressource qui lui est attribuée, sans que ce
ou ces accords ne soient opposables à l’ARCOM, notamment en cas de recomposition du multiplex. Ces accords
sont conclus dans des conditions équitables, raisonnables et non discriminatoires, conformément aux dispositions
de l’article 30-2 de la loi du 30 septembre 1986 modifiée.
La part de la ressource radioélectrique utile attribuée est destinée à transmettre les composantes sonores de
chaque programme, les données associées, les informations de service (guide électronique des programmes), ainsi
que les flux de téléchargement ou de mise à jour des terminaux de réception.
Art. 7. – Le titulaire respecte les obligations de couverture de l’allotissement fixées par l’annexe A.
Art. 8. – La présente décision sera notifiée à L’Association Horizon 92 et publiée au Journal officiel de la
République française.
Fait à Marseille, le 16 juin 2023.
Pour le comité territorial
de l’audiovisuel de Marseille :
La présidente,
D. BONMATI
ANNEXE A
La fréquence centrale, exprimée en MHz, d’un canal désigné par un nombre entier n compris entre 5 et 12 et une
lettre de l’alphabet de rang r (r compris entre 1 et 4) est donnée par la formule :
recommandations précitées pourront faire l’objet d’un réexamen périodique par l’ARCOM notamment au regard
de l’état de l’art et afin de tenir compte des dernières publications de l’UIT et de leurs évolutions.
ANNEXE B
Les modifications apportées au document intitulé « Services et profil de signalisation pour la diffusion de la
radio numérique de terre » sont soumises à l’approbation de l’ARCOM, après examen de la commission technique
des experts du numérique, puis sont publiées sur le site de l’ARCOM. L’ARCOM précise la date à laquelle les
modifications entrent en vigueur. Ces modifications s’imposent au titulaire de l’autorisation.
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 85 sur 126
Décide :
Art. 1 . – L’autorisation accordée par la décision no 2013-14 du 15 janvier 2013 pour l’exploitation d’un
er
service de radio par voie hertzienne terrestre en mode numérique dénommé Radio Galère est reconduite pour une
durée de cinq ans, à compter du 20 juin 2024.
Art. 2. – L’Association Galère est autorisée à utiliser la ressource radioélectrique allotie mentionnée en annexe
A, conformément à la convention et aux annexes de la présente décision.
Art. 3. – Le service est exploité sur la totalité de la ressource radioélectrique assignée à l’opérateur de
multiplex qui, en application des dispositions de l’article 30-2 de la loi no 86-1067 du 30 septembre 1986 modifiée
relative à la liberté de communication, sera désigné conjointement et autorisé à utiliser la ressource radioélectrique
allotie mentionnée en annexe A.
Art. 4. – L’utilisation de la ressource radioélectrique est subordonnée au respect des conditions techniques
définies par l’ARCOM.
Les caractéristiques des signaux émis par le titulaire sont conformes à la réglementation en vigueur, aux
conditions fixées par l’annexe A, dont la norme de diffusion, ainsi qu’au document « Services et profil de
signalisation pour la diffusion de la radio numérique de terre », dont les modalités de consultation et de révision
figurent à l’annexe B.
Les travaux de planification et de coordination internationale peuvent conduire à modifier certaines conditions
techniques de diffusion. De ce fait, l’Arcom peut substituer aux conditions techniques déjà autorisées d’autres
conditions permettant une qualité de réception équivalente.
Le titulaire communique à l’ARCOM, à titre confidentiel, les conventions conclues avec la société chargée de
faire assurer les opérations techniques nécessaires à la transmission et à la diffusion de son service auprès du
public.
Art. 5. – La ressource radioélectrique mentionnée en annexe A, sur laquelle s’exerce le droit d’usage accordé
au titulaire conformément à la présente décision, est partagée avec d’autres services de communication
audiovisuelle.
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 85 sur 126
Art. 6. – La part de la ressource radioélectrique attribuée au service autorisé par la présente décision est fixée
conformément aux dispositions de la délibération no 2013-1 du 15 janvier 2013, modifiée par la délibération no
2013-31 du 16 octobre 2013, susvisée.
Conformément à cette délibération modifiée, l’éditeur peut échanger contractuellement, avec un ou plusieurs
éditeurs de services présents au sein du même multiplex, une partie de la ressource qui lui est attribuée, sans que ce
ou ces accords ne soient opposables à l’ARCOM, notamment en cas de recomposition du multiplex. Ces accords
sont conclus dans des conditions équitables, raisonnables et non discriminatoires, conformément aux dispositions
de l’article 30-2 de la loi du 30 septembre 1986 modifiée.
La part de la ressource radioélectrique utile attribuée est destinée à transmettre les composantes sonores de
chaque programme, les données associées, les informations de service (guide électronique des programmes), ainsi
que les flux de téléchargement ou de mise à jour des terminaux de réception.
Art. 7. – Le titulaire respecte les obligations de couverture de l’allotissement fixées par l’annexe A.
Art. 8. – La présente décision sera notifiée à l’Association Galère et publiée au Journal officiel de la
République française.
Fait à Marseille, le 16 juin 2023.
Pour le comité territorial
de l’audiovisuel de Marseille :
La présidente,
D. BONMATI
ANNEXE A
A.1. Définition générale de la ressource radioélectrique allotie
Un allotissement est une zone géographique délimitée par un ou plusieurs contours fermés, associée à un canal
(fréquence) en bande III qui peut être exploité dans ce ou ces contours et assurant un niveau de service défini par le
seuil du champ médian minimum.
A chaque allotissement est associée une série de points de test. Une série de points de test se présente sous la
forme d’un tableau de triplets : les coordonnées géographiques exprimées dans le système géodésique WGS 84 au
format sexagésimal DMS et une valeur limite de champ radioélectrique à 10 m par rapport au sol, exprimée en
dBµV/m.
La fréquence centrale, exprimée en MHz, d’un canal désigné par un nombre entier n compris entre 5 et 12 et une
lettre de l’alphabet de rang r (r compris entre 1 et 4) est donnée par la formule :
recommandations précitées pourront faire l’objet d’un réexamen périodique par l’ARCOM notamment au regard
de l’état de l’art et afin de tenir compte des dernières publications de l’UIT et de leurs évolutions.
ANNEXE B
Les modifications apportées au document intitulé « Services et profil de signalisation pour la diffusion de la
radio numérique de terre » sont soumises à l’approbation de l’ARCOM, après examen de la commission technique
des experts du numérique, puis sont publiées sur le site de l’ARCOM. L’ARCOM précise la date à laquelle les
modifications entrent en vigueur. Ces modifications s’imposent au titulaire de l’autorisation.
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 86 sur 126
Décide :
Art. 1 . – L’autorisation accordée par la décision no 2013-17 du 15 janvier 2013 pour l’exploitation d’un
er
service de radio par voie hertzienne terrestre en mode numérique dénommé Radio Grenouille est reconduite pour
une durée de cinq ans, à compter du 20 juin 2024.
Art. 2. – L’Association Radio Grenouille est autorisée à utiliser la ressource radioélectrique allotie mentionnée
en annexe A, conformément à la convention et aux annexes de la présente décision.
Art. 3. – Le service est exploité sur la totalité de la ressource radioélectrique assignée à l’opérateur de
multiplex qui, en application des dispositions de l’article 30-2 de la loi no 86-1067 du 30 septembre 1986 modifiée
relative à la liberté de communication, sera désigné conjointement et autorisé à utiliser la ressource radioélectrique
allotie mentionnée en annexe A.
Art. 4. – L’utilisation de la ressource radioélectrique est subordonnée au respect des conditions techniques
définies par l’ARCOM.
Les caractéristiques des signaux émis par le titulaire sont conformes à la réglementation en vigueur, aux
conditions fixées par l’annexe A, dont la norme de diffusion, ainsi qu’au document « Services et profil de
signalisation pour la diffusion de la radio numérique de terre », dont les modalités de consultation et de révision
figurent à l’annexe B.
Les travaux de planification et de coordination internationale peuvent conduire à modifier certaines conditions
techniques de diffusion. De ce fait, l’ARCOM peut substituer aux conditions techniques déjà autorisées d’autres
conditions permettant une qualité de réception équivalente.
Le titulaire communique à l’ARCOM, à titre confidentiel, les conventions conclues avec la société chargée de
faire assurer les opérations techniques nécessaires à la transmission et à la diffusion de son service auprès du
public.
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 86 sur 126
Art. 5. – La ressource radioélectrique mentionnée en annexe A, sur laquelle s’exerce le droit d’usage accordé
au titulaire conformément à la présente décision, est partagée avec d’autres services de communication
audiovisuelle.
Art. 6. – La part de la ressource radioélectrique attribuée au service autorisé par la présente décision est fixée
conformément aux dispositions de la délibération no 2013-1 du 15 janvier 2013, modifiée par la délibération no
2013-31 du 16 octobre 2013, susvisée.
Conformément à cette délibération modifiée, l’éditeur peut échanger contractuellement, avec un ou plusieurs
éditeurs de services présents au sein du même multiplex, une partie de la ressource qui lui est attribuée, sans que ce
ou ces accords ne soient opposables à l’ARCOM, notamment en cas de recomposition du multiplex. Ces accords
sont conclus dans des conditions équitables, raisonnables et non discriminatoires, conformément aux dispositions
de l’article 30-2 de la loi du 30 septembre 1986 modifiée.
La part de la ressource radioélectrique utile attribuée est destinée à transmettre les composantes sonores de
chaque programme, les données associées, les informations de service (guide électronique des programmes), ainsi
que les flux de téléchargement ou de mise à jour des terminaux de réception.
Art. 7. – Le titulaire respecte les obligations de couverture de l’allotissement fixées par l’annexe A.
Art. 8. – La présente décision sera notifiée à l’Association Radio Grenouille et publiée au Journal officiel de la
République française.
Fait à Marseille, le 16 juin 2023.
Pour le comité territorial
de l’audiovisuel de Marseille :
La présidente,
D. BONMATI
ANNEXE A
La fréquence centrale, exprimée en MHz, d’un canal désigné par un nombre entier n compris entre 5 et 12 et une
lettre de l’alphabet de rang r (r compris entre 1 et 4) est donnée par la formule :
A cette fin, les niveaux de champ sont prédits à partir des conditions techniques d’utilisation des ressources
radioélectriques assignées mentionnées à l’article 2 de la présente décision et au moyen des recommandations
définies par l’Union internationale des télécommunications (UIT), notamment les recommandations UIT-R P.1812,
UIT-R P.526 ou UIT-R P.1546 (en particulier dans une situation de propagation essentiellement maritime). Les
recommandations précitées pourront faire l’objet d’un réexamen périodique par l’ARCOM notamment au regard
de l’état de l’art et afin de tenir compte des dernières publications de l’UIT et de leurs évolutions.
ANNEXE B
Les modifications apportées au document intitulé « Services et profil de signalisation pour la diffusion de la
radio numérique de terre » sont soumises à l’approbation de l’ARCOM, après examen de la commission technique
des experts du numérique, puis sont publiées sur le site de l’ARCOM. L’ARCOM précise la date à laquelle les
modifications entrent en vigueur. Ces modifications s’imposent au titulaire de l’autorisation
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 87 sur 126
Décide :
Art. 1 . – L’autorisation accordée par la décision no 2013-10 du 15 janvier 2013 pour l’exploitation d’un
er
service de radio par voie hertzienne terrestre en mode numérique dénommé Radio JM est reconduite pour une
durée de cinq ans, à compter du 20 juin 2024.
Art. 2. – L’Association ADEJM (Association de Diffusion de l’Expression Juive sur Marseille) est autorisée à
utiliser la ressource radioélectrique allotie mentionnée en annexe A, conformément à la convention et aux annexes
de la présente décision.
Art. 3. – Le service est exploité sur la totalité de la ressource radioélectrique assignée à l’opérateur de
multiplex qui, en application des dispositions de l’article 30-2 de la loi no 86-1067 du 30 septembre 1986 modifiée
relative à la liberté de communication, sera désigné conjointement et autorisé à utiliser la ressource radioélectrique
allotie mentionnée en annexe A.
Art. 4. – L’utilisation de la ressource radioélectrique est subordonnée au respect des conditions techniques
définies par l’ARCOM.
Les caractéristiques des signaux émis par le titulaire sont conformes à la réglementation en vigueur, aux
conditions fixées par l’annexe A, dont la norme de diffusion, ainsi qu’au document « Services et profil de
signalisation pour la diffusion de la radio numérique de terre », dont les modalités de consultation et de révision
figurent à l’annexe B.
Les travaux de planification et de coordination internationale peuvent conduire à modifier certaines conditions
techniques de diffusion. De ce fait, l’ARCOM peut substituer aux conditions techniques déjà autorisées d’autres
conditions permettant une qualité de réception équivalente.
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 87 sur 126
Le titulaire communique à l’ARCOM, à titre confidentiel, les conventions conclues avec la société chargée de
faire assurer les opérations techniques nécessaires à la transmission et à la diffusion de son service auprès du
public.
Art. 5. – La ressource radioélectrique mentionnée en annexe A, sur laquelle s’exerce le droit d’usage accordé
au titulaire conformément à la présente décision, est partagée avec d’autres services de communication
audiovisuelle.
Art. 6. – La part de la ressource radioélectrique attribuée au service autorisé par la présente décision est fixée
conformément aux dispositions de la délibération no 2013-1 du 15 janvier 2013, modifiée par la
délibération no 2013-31 du 16 octobre 2013, susvisée.
Conformément à cette délibération modifiée, l’éditeur peut échanger contractuellement, avec un ou plusieurs
éditeurs de services présents au sein du même multiplex, une partie de la ressource qui lui est attribuée, sans que ce
ou ces accords ne soient opposables à l’ARCOM, notamment en cas de recomposition du multiplex. Ces accords
sont conclus dans des conditions équitables, raisonnables et non discriminatoires, conformément aux dispositions
de l’article 30-2 de la loi du 30 septembre 1986 modifiée.
La part de la ressource radioélectrique utile attribuée est destinée à transmettre les composantes sonores de
chaque programme, les données associées, les informations de service (guide électronique des programmes), ainsi
que les flux de téléchargement ou de mise à jour des terminaux de réception.
Art. 7. – Le titulaire respecte les obligations de couverture de l’allotissement fixées par l’annexe A.
Art. 8. – La présente décision sera notifiée à l’Association ADEJM (Association de Diffusion de l’Expression
Juive sur Marseille) et publiée au Journal officiel de la République française.
Fait à Marseille, le 16 juin 2023.
Pour le comité territorial
de l’audiovisuel de Marseille :
La présidente,
D. BONMATI
ANNEXE A
A.1. Définition générale de la ressource radioélectrique allotie
Un allotissement est une zone géographique délimitée par un ou plusieurs contours fermés, associée à un canal
(fréquence) en bande III qui peut être exploité dans ce ou ces contours et assurant un niveau de service défini par le
seuil du champ médian minimum.
A chaque allotissement est associée une série de points de test. Une série de points de test se présente sous la
forme d’un tableau de triplets : les coordonnées géographiques exprimées dans le système géodésique WGS 84 au
format sexagésimal DMS et une valeur limite de champ radioélectrique à 10 m par rapport au sol, exprimée en
dBµV/m.
Les contours des allotissements et les points de test sont disponibles sur le site internet de l’ARCOM (www.
arcom.fr).
La fréquence centrale, exprimée en MHz, d’un canal désigné par un nombre entier n compris entre 5 et 12 et une
lettre de l’alphabet de rang r (r compris entre 1 et 4) est donnée par la formule :
définis par l’ARCOM. Ce seuil peut faire l’objet d’un réexamen périodique par l’ARCOM, notamment au regard
de l’état de l’art. Les mesures de niveaux de champ reçu peuvent également être complétées ou remplacées par des
mesures de paramètres permettant de rendre compte de la qualité du signal.
A cette fin, les niveaux de champ sont prédits à partir des conditions techniques d’utilisation des ressources
radioélectriques assignées mentionnées à l’article 2 de la présente décision et au moyen des recommandations
définies par l’Union internationale des télécommunications (UIT), notamment les recommandations UIT-R P.1812,
UIT-R P.526 ou UIT-R P.1546 (en particulier dans une situation de propagation essentiellement maritime). Les
recommandations précitées pourront faire l’objet d’un réexamen périodique par l’ARCOM notamment au regard
de l’état de l’art et afin de tenir compte des dernières publications de l’UIT et de leurs évolutions.
ANNEXE B
Les modifications apportées au document intitulé « Services et profil de signalisation pour la diffusion de la
radio numérique de terre » sont soumises à l’approbation de l’ARCOM, après examen de la commission technique
des experts du numérique, puis sont publiées sur le site de l’ARCOM. L’ARCOM précise la date à laquelle les
modifications entrent en vigueur. Ces modifications s’imposent au titulaire de l’autorisation.
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 88 sur 126
Décide :
Art. 1 . – L’autorisation accordée par la décision no 2013-18 du 15 janvier 2013 pour l’exploitation d’un
er
service de radio par voie hertzienne terrestre en mode numérique dénommé United Radio est reconduite pour une
durée de cinq ans, à compter du 20 juin 2024.
Art. 2. – L’ADCOMEAM (Association pour le Développement de la Culture d’Outre Mer et de son
Expression Artistique en Métropole) est autorisée à utiliser la ressource radioélectrique allotie mentionnée en
annexe A, conformément à la convention et aux annexes de la présente décision.
Art. 3. – Le service est exploité sur la totalité de la ressource radioélectrique assignée à l’opérateur de
multiplex qui, en application des dispositions de l’article 30-2 de la loi no 86-1067 du 30 septembre 1986 modifiée
relative à la liberté de communication, sera désigné conjointement et autorisé à utiliser la ressource radioélectrique
allotie mentionnée en annexe A.
Art. 4. – L’utilisation de la ressource radioélectrique est subordonnée au respect des conditions techniques
définies par l’ARCOM.
Les caractéristiques des signaux émis par le titulaire sont conformes à la réglementation en vigueur, aux
conditions fixées par l’annexe A, dont la norme de diffusion, ainsi qu’au document « Services et profil de
signalisation pour la diffusion de la radio numérique de terre », dont les modalités de consultation et de révision
figurent à l’annexe B.
Les travaux de planification et de coordination internationale peuvent conduire à modifier certaines conditions
techniques de diffusion. De ce fait, l’ARCOM peut substituer aux conditions techniques déjà autorisées d’autres
conditions permettant une qualité de réception équivalente.
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 88 sur 126
Le titulaire communique à l’ARCOM, à titre confidentiel, les conventions conclues avec la société chargée de
faire assurer les opérations techniques nécessaires à la transmission et à la diffusion de son service auprès du
public.
Art. 5. – La ressource radioélectrique mentionnée en annexe A, sur laquelle s’exerce le droit d’usage accordé
au titulaire conformément à la présente décision, est partagée avec d’autres services de communication
audiovisuelle.
Art. 6. – La part de la ressource radioélectrique attribuée au service autorisé par la présente décision est fixée
conformément aux dispositions de la délibération no 2013-1 du 15 janvier 2013, modifiée par la délibération no
2013-31 du 16 octobre 2013, susvisée.
Conformément à cette délibération modifiée, l’éditeur peut échanger contractuellement, avec un ou plusieurs
éditeurs de services présents au sein du même multiplex, une partie de la ressource qui lui est attribuée, sans que ce
ou ces accords ne soient opposables à l’ARCOM, notamment en cas de recomposition du multiplex. Ces accords
sont conclus dans des conditions équitables, raisonnables et non discriminatoires, conformément aux dispositions
de l’article 30-2 de la loi du 30 septembre 1986 modifiée.
La part de la ressource radioélectrique utile attribuée est destinée à transmettre les composantes sonores de
chaque programme, les données associées, les informations de service (guide électronique des programmes), ainsi
que les flux de téléchargement ou de mise à jour des terminaux de réception.
Art. 7. – Le titulaire respecte les obligations de couverture de l’allotissement fixées par l’annexe A.
Art. 8. – La présente décision sera notifiée à l’ADCOMEAM (Association pour le Développement de la
Culture d’Outre Mer et de son Expression Artistique en Métropole) et publiée au Journal officiel de la République
française.
Fait à Marseille, le 16 juin 2023.
Pour le comité territorial
de l’audiovisuel de Marseille :
La présidente,
D. BONMATI
ANNEXE A
La fréquence centrale, exprimée en MHz, d’un canal désigné par un nombre entier n compris entre 5 et 12 et une
lettre de l’alphabet de rang r (r compris entre 1 et 4) est donnée par la formule :
supérieur ou égal à la valeur indiquée dans le tableau ci-avant, sous réserve du respect des rapports de protection
définis par l’ARCOM. Ce seuil peut faire l’objet d’un réexamen périodique par l’ARCOM, notamment au regard
de l’état de l’art. Les mesures de niveaux de champ reçu peuvent également être complétées ou remplacées par des
mesures de paramètres permettant de rendre compte de la qualité du signal.
A cette fin, les niveaux de champ sont prédits à partir des conditions techniques d’utilisation des ressources
radioélectriques assignées mentionnées à l’article 2 de la présente décision et au moyen des recommandations
définies par l’Union internationale des télécommunications (UIT), notamment les recommandations UIT-R P.1812,
UIT-R P.526 ou UIT-R P.1546 (en particulier dans une situation de propagation essentiellement maritime). Les
recommandations précitées pourront faire l’objet d’un réexamen périodique par l’ARCOM notamment au regard
de l’état de l’art et afin de tenir compte des dernières publications de l’UIT et de leurs évolutions.
ANNEXE B
Les modifications apportées au document intitulé « Services et profil de signalisation pour la diffusion de la
radio numérique de terre » sont soumises à l’approbation de l’ARCOM, après examen de la commission technique
des experts du numérique, puis sont publiées sur le site de l’ARCOM. L’ARCOM précise la date à laquelle les
modifications entrent en vigueur. Ces modifications s’imposent au titulaire de l’autorisation.
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 89 sur 126
de radio par voie hertzienne terrestre en mode numérique dénommé Agora Côte d’azur est reconduite pour une
durée de cinq ans, à compter du 20 juin 2024.
Art. 2. – L’Association Agora FM est autorisée à utiliser la ressource radioélectrique allotie mentionnée en
annexe A, conformément à la convention et aux annexes de la présente décision.
Art. 3. – Le service est exploité sur la totalité de la ressource radioélectrique assignée à l’opérateur de
multiplex qui, en application des dispositions de l’article 30-2 de la loi no 86-1067 du 30 septembre 1986 modifiée
relative à la liberté de communication, sera désigné conjointement et autorisé à utiliser la ressource radioélectrique
allotie mentionnée en annexe A.
Art. 4. – L’utilisation de la ressource radioélectrique est subordonnée au respect des conditions techniques
définies par l’ARCOM.
Les caractéristiques des signaux émis par le titulaire sont conformes à la réglementation en vigueur, aux
conditions fixées par l’annexe A, dont la norme de diffusion, ainsi qu’au document « Services et profil de
signalisation pour la diffusion de la radio numérique de terre », dont les modalités de consultation et de révision
figurent à l’annexe B.
Les travaux de planification et de coordination internationale peuvent conduire à modifier certaines conditions
techniques de diffusion. De ce fait, l’ARCOM peut substituer aux conditions techniques déjà autorisées d’autres
conditions permettant une qualité de réception équivalente.
Le titulaire communique à l’ARCOM, à titre confidentiel, les conventions conclues avec la société chargée de
faire assurer les opérations techniques nécessaires à la transmission et à la diffusion de son service auprès du
public.
Art. 5. – La ressource radioélectrique mentionnée en annexe A, sur laquelle s’exerce le droit d’usage accordé
au titulaire conformément à la présente décision, est partagée avec d’autres services de communication
audiovisuelle.
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 89 sur 126
Art. 6. – La part de la ressource radioélectrique attribuée au service autorisé par la présente décision est fixée
conformément aux dispositions de la délibération no 2013-1 du 15 janvier 2013, modifiée par la
délibération no 2013-31 du 16 octobre 2013, susvisée.
Conformément à cette délibération modifiée, l’éditeur peut échanger contractuellement, avec un ou plusieurs
éditeurs de services présents au sein du même multiplex, une partie de la ressource qui lui est attribuée, sans que ce
ou ces accords ne soient opposables à l’ARCOM, notamment en cas de recomposition du multiplex. Ces accords
sont conclus dans des conditions équitables, raisonnables et non discriminatoires, conformément aux dispositions
de l’article 30-2 de la loi du 30 septembre 1986 modifiée.
La part de la ressource radioélectrique utile attribuée est destinée à transmettre les composantes sonores de
chaque programme, les données associées, les informations de service (guide électronique des programmes), ainsi
que les flux de téléchargement ou de mise à jour des terminaux de réception.
Art. 7. – Le titulaire respecte les obligations de couverture de l’allotissement fixées par l’annexe A.
Art. 8. – La présente décision sera notifiée à l’Association Agora FM et publiée au Journal officiel de la
République française.
Fait à Marseille, le 16 juin 2023.
Pour le comité territorial
de l’audiovisuel de Marseille :
La présidente,
D. BONMATI
ANNEXE A
La fréquence centrale, exprimée en MHz, d’un canal désigné par un nombre entier n compris entre 5 et 12 et une
lettre de l’alphabet de rang r (r compris entre 1 et 4) est donnée par la formule :
recommandations précitées pourront faire l’objet d’un réexamen périodique par l’ARCOM notamment au regard
de l’état de l’art et afin de tenir compte des dernières publications de l’UIT et de leurs évolutions.
ANNEXE B
Les modifications apportées au document intitulé « Services et profil de signalisation pour la diffusion de la
radio numérique de terre » sont soumises à l’approbation de l’ARCOM, après examen de la commission technique
des experts du numérique, puis sont publiées sur le site de l’ARCOM. L’ARCOM précise la date à laquelle les
modifications entrent en vigueur. Ces modifications s’imposent au titulaire de l’autorisation.
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 90 sur 126
Décide :
Art. 1 . – L’autorisation accordée par la décision no 2013-7 du 15 janvier 2013 pour l’exploitation d’un service
er
de radio par voie hertzienne terrestre en mode numérique dénommé Clin d’Oeil FM est reconduite pour une durée
de cinq ans, à compter du 20 juin 2024.
Art. 2. – L’Association Centre Culturel Alma est autorisée à utiliser la ressource radioélectrique allotie
mentionnée en annexe A, conformément à la convention et aux annexes de la présente décision.
Art. 3. – Le service est exploité sur la totalité de la ressource radioélectrique assignée à l’opérateur de
multiplex qui, en application des dispositions de l’article 30-2 de la loi no 86-1067 du 30 septembre 1986 modifiée
relative à la liberté de communication, sera désigné conjointement et autorisé à utiliser la ressource radioélectrique
allotie mentionnée en annexe A.
Art. 4. – L’utilisation de la ressource radioélectrique est subordonnée au respect des conditions techniques
définies par l’ARCOM.
Les caractéristiques des signaux émis par le titulaire sont conformes à la réglementation en vigueur, aux
conditions fixées par l’annexe A, dont la norme de diffusion, ainsi qu’au document « Services et profil de
signalisation pour la diffusion de la radio numérique de terre », dont les modalités de consultation et de révision
figurent à l’annexe B.
Les travaux de planification et de coordination internationale peuvent conduire à modifier certaines conditions
techniques de diffusion. De ce fait, l’ARCOM peut substituer aux conditions techniques déjà autorisées d’autres
conditions permettant une qualité de réception équivalente.
Le titulaire communique à l’ARCOM, à titre confidentiel, les conventions conclues avec la société chargée de
faire assurer les opérations techniques nécessaires à la transmission et à la diffusion de son service auprès du
public.
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 90 sur 126
Art. 5. – La ressource radioélectrique mentionnée en annexe A, sur laquelle s’exerce le droit d’usage accordé
au titulaire conformément à la présente décision, est partagée avec d’autres services de communication
audiovisuelle.
Art. 6. – La part de la ressource radioélectrique attribuée au service autorisé par la présente décision est fixée
conformément aux dispositions de la délibération no 2013-1 du 15 janvier 2013, modifiée par la délibération
no 2013-31 du 16 octobre 2013, susvisée.
Conformément à cette délibération modifiée, l’éditeur peut échanger contractuellement, avec un ou plusieurs
éditeurs de services présents au sein du même multiplex, une partie de la ressource qui lui est attribuée, sans que ce
ou ces accords ne soient opposables à l’ARCOM, notamment en cas de recomposition du multiplex. Ces accords
sont conclus dans des conditions équitables, raisonnables et non discriminatoires, conformément aux dispositions
de l’article 30-2 de la loi du 30 septembre 1986 modifiée.
La part de la ressource radioélectrique utile attribuée est destinée à transmettre les composantes sonores de
chaque programme, les données associées, les informations de service (guide électronique des programmes), ainsi
que les flux de téléchargement ou de mise à jour des terminaux de réception.
Art. 7. – Le titulaire respecte les obligations de couverture de l’allotissement fixées par l’annexe A.
Art. 8. – La présente décision sera notifiée à l’Association Centre Culturel Alma et publiée au Journal officiel
de la République française.
Fait à Marseille, le 16 juin 2023.
Pour le comité territorial
de l’audiovisuel de Marseille :
La présidente,
D. BONMATI
ANNEXE A
La fréquence centrale, exprimée en MHz, d’un canal désigné par un nombre entier n compris entre 5 et 12 et une
lettre de l’alphabet de rang r (r compris entre 1 et 4) est donnée par la formule :
A cette fin, les niveaux de champ sont prédits à partir des conditions techniques d’utilisation des ressources
radioélectriques assignées mentionnées à l’article 2 de la présente décision et au moyen des recommandations
définies par l’Union internationale des télécommunications (UIT), notamment les recommandations UIT-R P.1812,
UIT-R P.526 ou UIT-R P.1546 (en particulier dans une situation de propagation essentiellement maritime). Les
recommandations précitées pourront faire l’objet d’un réexamen périodique par l’ARCOM notamment au regard
de l’état de l’art et afin de tenir compte des dernières publications de l’UIT et de leurs évolutions.
ANNEXE B
Les modifications apportées au document intitulé « Services et profil de signalisation pour la diffusion de la
radio numérique de terre » sont soumises à l’approbation de l’ARCOM, après examen de la commission technique
des experts du numérique, puis sont publiées sur le site de l’ARCOM. L’ARCOM précise la date à laquelle les
modifications entrent en vigueur. Ces modifications s’imposent au titulaire de l’autorisation.
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 91 sur 126
Décide :
Art. 1 . – L’autorisation accordée par la décision no 2013-25 du 15 janvier 2013 pour l’exploitation d’un
er
service de radio par voie hertzienne terrestre en mode numérique dénommé Radio Chalom Nitsan est reconduite
pour une durée de cinq ans, à compter du 20 juin 2024.
Art. 2. – L’Association Radio Chalom Nitsan est autorisée à utiliser la ressource radioélectrique allotie
mentionnée en annexe A, conformément à la convention et aux annexes de la présente décision.
Art. 3. – Le service est exploité sur la totalité de la ressource radioélectrique assignée à l’opérateur de
multiplex qui, en application des dispositions de l’article 30-2 de la loi no 86-1067 du 30 septembre 1986 modifiée
relative à la liberté de communication, sera désigné conjointement et autorisé à utiliser la ressource radioélectrique
allotie mentionnée en annexe A.
Art. 4. – L’utilisation de la ressource radioélectrique est subordonnée au respect des conditions techniques
définies par l’ARCOM.
Les caractéristiques des signaux émis par le titulaire sont conformes à la réglementation en vigueur, aux
conditions fixées par l’annexe A, dont la norme de diffusion, ainsi qu’au document « Services et profil de
signalisation pour la diffusion de la radio numérique de terre », dont les modalités de consultation et de révision
figurent à l’annexe B.
Les travaux de planification et de coordination internationale peuvent conduire à modifier certaines conditions
techniques de diffusion. De ce fait, l’ARCOM peut substituer aux conditions techniques déjà autorisées d’autres
conditions permettant une qualité de réception équivalente.
Le titulaire communique à l’ARCOM, à titre confidentiel, les conventions conclues avec la société chargée de
faire assurer les opérations techniques nécessaires à la transmission et à la diffusion de son service auprès du
public.
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 91 sur 126
Art. 5. – La ressource radioélectrique mentionnée en annexe A, sur laquelle s’exerce le droit d’usage accordé
au titulaire conformément à la présente décision, est partagée avec d’autres services de communication
audiovisuelle.
Art. 6. – La part de la ressource radioélectrique attribuée au service autorisé par la présente décision est fixée
conformément aux dispositions de la délibération no 2013-1 du 15 janvier 2013, modifiée par la délibération no
2013-31 du 16 octobre 2013, susvisée.
Conformément à cette délibération modifiée, l’éditeur peut échanger contractuellement, avec un ou plusieurs
éditeurs de services présents au sein du même multiplex, une partie de la ressource qui lui est attribuée, sans que ce
ou ces accords ne soient opposables à l’ARCOM, notamment en cas de recomposition du multiplex. Ces accords
sont conclus dans des conditions équitables, raisonnables et non discriminatoires, conformément aux dispositions
de l’article 30-2 de la loi du 30 septembre 1986 modifiée.
La part de la ressource radioélectrique utile attribuée est destinée à transmettre les composantes sonores de
chaque programme, les données associées, les informations de service (guide électronique des programmes), ainsi
que les flux de téléchargement ou de mise à jour des terminaux de réception.
Art. 7. – Le titulaire respecte les obligations de couverture de l’allotissement fixées par l’annexe A.
Art. 8. – La présente décision sera notifiée à l’Association Radio Chalom Nitsan et publiée au Journal officiel
de la République française.
Fait à Marseille, le 16 juin 2023.
Pour le comité territorial
de l’audiovisuel de Marseille :
La présidente,
D. BONMATI
ANNEXE A
La fréquence centrale, exprimée en MHz, d’un canal désigné par un nombre entier n compris entre 5 et 12 et une
lettre de l’alphabet de rang r (r compris entre 1 et 4) est donnée par la formule :
A cette fin, les niveaux de champ sont prédits à partir des conditions techniques d’utilisation des ressources
radioélectriques assignées mentionnées à l’article 2 de la présente décision et au moyen des recommandations
définies par l’Union internationale des télécommunications (UIT), notamment les recommandations UIT-R P.1812,
UIT-R P.526 ou UIT-R P.1546 (en particulier dans une situation de propagation essentiellement maritime). Les
recommandations précitées pourront faire l’objet d’un réexamen périodique par l’ARCOM notamment au regard
de l’état de l’art et afin de tenir compte des dernières publications de l’UIT et de leurs évolutions.
ANNEXE B
Les modifications apportées au document intitulé « Services et profil de signalisation pour la diffusion de la
radio numérique de terre » sont soumises à l’approbation de l’ARCOM, après examen de la commission technique
des experts du numérique, puis sont publiées sur le site de l’ARCOM. L’ARCOM précise la date à laquelle les
modifications entrent en vigueur. Ces modifications s’imposent au titulaire de l’autorisation.
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 92 sur 126
Décide :
Art. 1 . – La société SAS TV Tarn est autorisée à utiliser la ressource radioélectrique de la télévision
er
numérique terrestre définie à l’annexe 1 pour la diffusion en clair par voie hertzienne du service de télévision à
vocation locale dénommé TV Tarn dans la zone d’Albi.
Le service est diffusé dans un format haute définition au sens de l’arrêté du 24 décembre 2001 susvisé.
Art. 2. – Les fréquences définies à l’annexe 1 sont attribuées à compter du 1er octobre 2023 et jusqu’au
30 juin 2024.
Le titulaire informe l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique par courriel à
l’adresse cta.toulouse@arcom.fr du démarrage effectif de la diffusion de son service pour chacun des sites
énumérés à l’annexe 1 de la présente décision.
Si, dans un délai de 15 jours à partir de la date prévue au premier alinéa, la société n’a pas débuté la diffusion
effective du service, l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique pourra déclarer
l’autorisation caduque.
Art. 3. – Le service est exploité sur la totalité de la zone correspondant aux sites de diffusion mentionnés à
l’annexe 1 de la présente décision.
Les travaux de planification et de coordination internationale peuvent conduire à modifier certaines conditions
techniques de diffusion, notamment en fonction du calendrier de transfert de la bande 700 MHz sur l’ensemble du
territoire métropolitain. De ce fait, l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique peut
substituer aux conditions techniques déjà autorisées d’autres conditions permettant une qualité de réception
équivalente.
Art. 4. – L’utilisation de la ressource radioélectrique est subordonnée au respect des conditions techniques
définies par l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique.
Les caractéristiques des signaux émis sont conformes à la réglementation en vigueur, à la configuration
technique définie à l’annexe 2, ainsi qu’au document intitulé « Profil de signalisation pour la diffusion des services
de la télévision numérique de terre métropolitaine et ultramarine ». Les modalités de consultation et de révision
de ce document figurent à cette même annexe.
La société met à la disposition des opérateurs de multiplex les données de signalisation destinées au croisement,
entre les différents multiplex, des informations concernant les émissions en cours et les émissions suivantes de son
service.
La société informe l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique, par l’intermédiaire
du comité territorial de l’audiovisuel, des mesures prises pour assurer l’interopérabilité des systèmes de réception.
Art. 5. – Le service de télévision TV Tarn est exploité selon les conditions stipulées dans la convention du
28 juin 2023 figurant à l’annexe 3 de la présente autorisation.
Art. 6. – Le numéro 30 est attribué au service TV Tarn en vue de sa diffusion sur la télévision numérique
terrestre.
Art. 7. – La présente décision sera notifiée à la société SAS TV Tarn et publiée au Journal officiel de la
République française.
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 92 sur 126
ANNEXE 1
CONDITIONS TECHNIQUES D’UTILISATION DE LA RESSOURCE RADIOÉLECTRIQUE
DANS LA ZONE À COUVRIR
TV Tarn
PARTIE A : CANAUX
et caractéristiques techniques autorisés
Altitude
maximale PAR maximale Canal
NOM DU SITE Lieu d’émission de l’antenne et PAR minimale et polarisation
(mètres) [b]
[a]
0 5 90 1 180 1 270 4
ANNEXE 2
CARACTÉRISTIQUES DES SIGNAUX ET CONDITIONS TECHNIQUES DE DIFFUSION
Le document intitulé « Profil de signalisation pour la diffusion des services de la télévision numérique de terre
métropolitaine et ultramarine » a été élaboré au sein de la commission technique d’experts de la télévision
numérique de terre réunie sous l’égide de l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique.
Les modifications apportées à ce document sont soumises à l’approbation de l’Autorité de régulation de la
communication audiovisuelle, après examen de la commission technique d’experts de la télévision numérique de
terre, et sont publiées.
Ce document est consultable au siège de l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et
numérique (tour Mirabeau, 39-43, quai André-Citroën, 75739 Paris Cedex 15) ou sur son site internet www.arcom.
fr.
Pour la norme de diffusion EN 300 744 (DVB-T), dont l’usage est fixé par l’arrêté du 24 décembre 2001 susvisé,
la configuration technique à utiliser pour la diffusion du service par voie hertzienne terrestre est la suivante :
– modulation : QPSK ;
– mode : 8k ;
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 92 sur 126
ANNEXE 3
CONVENTION CONCLUE ENTRE L’AUTORITÉ DE RÉGULATION DE LA COMMUNICATION AUDIOVISUELLE
ET NUMÉRIQUE ET LA SAS TV TARN, CI-APRÈS DÉNOMMÉE L’ÉDITEUR, CONCERNANT LE SERVICE DE
TÉLÉVISION TV TARN
Les responsabilités et les engagements qui incombent à l’éditeur sont issus des principes généraux édictés par la
loi no 86-1067 du 30 septembre 1986 modifiée relative à la liberté de communication, notamment le respect de la
dignité de la personne humaine, la protection de l’enfance et de l’adolescence, le caractère pluraliste de
l’expression des courants de pensée et d’opinion, l’honnêteté de l’information, la qualité et la diversité des
programmes, le développement de la production et de la création cinématographique et audiovisuelle nationales, la
défense et l’illustration de la langue et de la culture françaises.
En application des dispositions des articles 28 de la loi du 30 septembre 1986 modifiée, les parties se sont
entendues sur les stipulations suivantes.
PREMIÈRE PARTIE
OBJET DE LA CONVENTION ET PRÉSENTATION DE L’ÉDITEUR
Article 1-1
Objet de la convention
La présente convention a pour objet de fixer les règles particulières applicables au service dénommé TV Tarn
ainsi que les pouvoirs que l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique et le Comité
territorial de l’audiovisuel de Toulouse détiennent pour assurer le respect des obligations incombant à l’éditeur.
TV Tarn est un service de télévision à vocation locale diffusé temporairement du 1er octobre 2023 au
30 juin 2024 en clair par voie hertzienne terrestre en haute définition dans la zone d’Albi. Ce service fait l’objet
d’une reprise intégrale et simultanée par les réseaux n’utilisant pas des fréquences assignées par l’Autorité de
régulation de la communication audiovisuelle et numérique.
La nature et la durée de la programmation du service sont définies à l’article 3-1-1 de la présente convention.
Article 1-2
L’éditeur
L’éditeur est une société dénommée SAS TV Tarn, immatriculée au RCS de Castres sous le no 949 445 738. Son
siège social est situé au 2306, route des Crêtes, 81500 Garrigues.
Le montant et la composition du capital social de la société titulaire figurent à l’annexe 1.
La copie des conventions d’objectifs et de moyens conclues par l’éditeur figure à l’annexe 2.
L’éditeur informe, dans les meilleurs délais, l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et
numérique, par l’intermédiaire du Comité territorial de l’audiovisuel, de toute modification des données figurant au
présent article.
DEUXIÈME PARTIE
STIPULATIONS GÉNÉRALES
Article 2-1-1
Règles d’usage de la ressource
L’éditeur ne peut, sauf autorisation spécifique, utiliser les ressources en fréquences qui lui sont attribuées pour
un usage autre que celui prévu dans la présente convention.
Les caractéristiques des signaux diffusés par l’éditeur sont conformes à la réglementation en vigueur (arrêté du
24 décembre 2001 modifié relatif à la télévision numérique hertzienne terrestre fixant les caractéristiques des
signaux émis) et au document établissant les services et le profil de signalisation pour la diffusion de la télévision
numérique de terre, adopté par l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique.
L’éditeur met à la disposition des opérateurs de multiplex les données de signalisation destinées au croisement,
entre les différents multiplex, des informations concernant les émissions en cours et les émissions suivantes de son
service.
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 92 sur 126
Article 2-1-2
Couverture territoriale
L’éditeur fait assurer la diffusion de ses programmes par voie hertzienne terrestre à partir de tous les sites
d’émission pour lesquels il bénéficie d’une autorisation d’usage de ressource en fréquences.
Article 2-1-3
Conventions conclues avec l’opérateur de multiplex
L’éditeur communique à titre confidentiel, sur demande de l’Autorité de régulation de la communication
audiovisuelle et numérique ou du comité territorial de l’audiovisuel, les conventions conclues avec la société
chargée de faire assurer les opérations techniques nécessaires à la transmission et à la diffusion du service auprès
du public.
Article 2-1-4
Distribution du service
A la demande de l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique ou du comité
territorial de l’audiovisuel, l’éditeur informe des accords qu’il conclut avec les distributeurs commerciaux pour la
diffusion ou la distribution de son service par un réseau n’utilisant pas des fréquences assignées par l’Autorité ainsi
qu’avec les organismes assurant la transmission et la diffusion des signaux.
Article 2-2-1
Responsabilité éditoriale
L’éditeur est responsable du contenu des émissions qu’il diffuse.
Il conserve en toutes circonstances la maîtrise de son antenne.
Article 2-2-2
Langue française
La langue de diffusion est le français. Dans le cas d’une émission diffusée en langue étrangère, celle-ci donne
lieu à une traduction simultanée ou à un sous-titrage. Ces stipulations ne s’appliquent pas aux œuvres musicales.
L’éditeur veille à assurer un usage correct de la langue française dans ses émissions ainsi que dans les
adaptations, doublages et sous-titrages de programmes étrangers. Il s’efforce d’utiliser le français dans les titres de
ses émissions.
Article 2-2-3
Propriété intellectuelle
L’éditeur respecte la législation française en matière de propriété intellectuelle.
Article 2-2-4
Evénements d’importance majeure
L’éditeur respecte les dispositions législatives et réglementaires relatives à la retransmission des événements
d’importance majeure, en particulier les dispositions du décret no 2004-1392 du 22 décembre 2004 pris pour
l’application de l’article 20-2 de la loi du 30 septembre 1986 modifiée.
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 92 sur 126
Article 2-2-5
Respect des horaires
L’éditeur fait ses meilleurs efforts pour respecter, lors de la diffusion de ses émissions, les horaires de
programmation préalablement annoncés.
Article 2-3-1
Pluralisme de l’expression des courants de pensée et d’opinion
L’éditeur assure le pluralisme de l’expression des courants de pensée et d’opinion notamment dans le cadre des
recommandations formulées par l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique, en
particulier de la délibération relative au principe de pluralisme politique dans les services de radio et de télévision.
Il transmet à la demande de l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique ou du
comité territorial de l’audiovisuel, pour la période qui lui est indiquée, le relevé des temps d’intervention des
personnalités politiques.
Article 2-3-2
Vie publique
L’éditeur veille dans son programme :
– à n’inciter ni à des pratiques ou comportements dangereux, délinquants ou inciviques ni à commettre les
infractions mentionnées aux articles 421-2-5 et 421-2-5-1 du code pénal, relatifs à la lutte contre le
terrorisme ;
– à ne pas inciter à la haine ou à la violence fondée sur l’un des motifs visés à l’article l’article 21 de la Charte
des droits fondamentaux de l’Union européenne et ainsi à ne pas encourager des comportements
discriminatoires en raison de la race, de la couleur, des origines ethniques ou sociales, du sexe, des
caractéristiques génétiques, de la langue, de la religion ou des convictions, des opinions politiques ou toute
autre opinion, de l’appartenance à une minorité nationale, de la fortune, de la naissance, du handicap, de l’âge,
de l’orientation sexuelle, de la nationalité ou de l’identité de genre ;
– à promouvoir les valeurs d’intégration et de solidarité qui sont celles de la République et à lutter contre les
discriminations ;
– à prendre en considération, dans la représentation à l’antenne, la diversité des origines et des cultures ;
– à respecter la délibération de l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique relative
à l’exposition des produits du tabac, des boissons alcooliques et des drogues illicites à l’antenne des services
de radiodiffusion et de télévision.
Article 2-3-3
Droits de la personne
L’éditeur ne peut conclure de conventions particulières ayant pour effet de porter atteinte à la dignité de la
personne humaine, même si la personne intéressée y consent.
Il ne doit diffuser aucune émission portant atteinte à la dignité de la personne humaine telle qu’elle est définie
par la loi et la jurisprudence.
Il respecte les droits de la personne relatifs à sa vie privée, à son image, à son honneur et à sa réputation tels
qu’ils sont définis par la loi et la jurisprudence.
Il veille en particulier :
– à ce qu’il soit fait preuve de retenue dans la diffusion d’images ou de témoignages susceptibles d’humilier les
personnes ;
– à éviter la complaisance dans l’évocation de la souffrance humaine ainsi que tout traitement avilissant
l’individu ou le rabaissant au rang d’objet ;
– à ce que le témoignage de personnes sur des faits relevant de leur vie privée ne soit recueilli qu’avec leur
consentement éclairé ;
– à ce que la participation de non-professionnels à des émissions de plateau, de jeu et de divertissement ne
s’accompagne d’aucune renonciation de leur part, à titre irrévocable et pour une durée indéterminée, à leurs
droits fondamentaux, notamment le droit à l’image, le droit à l’intimité de la vie privée et le droit d’exercer un
recours.
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 92 sur 126
Il fait preuve de mesure lorsqu’il diffuse des informations ou des images concernant une victime ou une
personne en situation de péril ou de détresse.
Il contribue à la lutte contre les préjugés sexistes, les images dégradantes et les stéréotypes, notamment à
l’encontre des femmes, les violences faites aux femmes et les violences commises au sein du couple. Chaque
année, il rend compte de la manière dont il s’acquitte de cet engagement.
Article 2-3-4
Article 2-3-5
Article 2-3-6
Article 2-3-7
Article 2-3-8
Article 2-3-9
Comité relatif à l’honnêteté, à l’indépendance
et au pluralisme de l’information et des programmes
L’éditeur ne diffuse pas d’émission d’information politique et générale. A ce titre, il n’est pas soumis aux
dispositions de l’article 30-8 de la loi du 30 septembre 1986 modifiée.
Article 2-3-10
Information des producteurs
L’éditeur informe les producteurs, à l’occasion des accords qu’il conclut avec eux, des stipulations des articles
de la convention qui figurent dans la partie « Obligations déontologiques », en vue d’en assurer le respect.
Article 2-3-11
Education aux médias et à l’information
L’éditeur transmet chaque année à l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique, par
l’intermédiaire du comité territorial de l’audiovisuel, des éléments d’information relatifs à son action, ou celle du
groupe auquel il appartient, en vue de contribuer à l’éducation aux médias et à l’information.
Article 2-4
Signalétique et classification des programmes
L’éditeur respecte la recommandation de l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et
numérique aux éditeurs de services de télévision concernant la signalétique jeunesse et la classification des
programmes.
Les programmes de catégorie V font l’objet d’une interdiction totale de diffusion.
TROISIÈME PARTIE
STIPULATIONS PARTICULIÈRES
I. – Programmes
Article 3-1-1
Nature et durée de la programmation
TV Tarn est un service de télévision locale à temps complet.
L’éditeur conserve l’entière maîtrise éditoriale des émissions qu’il diffuse.
L’identification du service doit être permanente à l’écran.
Une grille de programmes figure, à titre indicatif, à l’annexe 3.
Article 3-1-2
Reprise de programmes d’un tiers identifié
L’éditeur peut diffuser des programmes provenant soit d’un autre service de télévision autorisé, conventionné ou
déclaré auprès de l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique, soit d’un réseau de
télévisions locales tel qu’il est défini à l’article 3-1-3.
Le volume total de ces programmes ne représente pas plus de neuf heures par jour. Le fournisseur doit être
identifié à l’antenne.
Article 3-1-3
Adhésion à un réseau de télévisions locales
L’éditeur peut adhérer à un réseau constitué de plusieurs services de télévision, qui diffusent des programmes
communs (dits également « programmes syndiqués »), et géré par une structure dédiée. Les programmes communs
peuvent être produits par la structure dédiée ou par les autres services de télévision adhérant à ce réseau. Cette
adhésion ne doit pas aboutir à une remise en cause de l’indépendance éditoriale du service ou de l’indépendance
économique de la société éditrice.
L’éditeur communique à l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique, par
l’intermédiaire du comité territorial de l’audiovisuel, le contrat de partenariat correspondant et les accords passés
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 92 sur 126
dans le cadre de ce réseau en vue de la reprise de « programmes syndiqués » sur son antenne ainsi que toute
modification apportée à ces documents.
Il transmet également tout document émis par le réseau susceptible d’avoir une incidence sur la programmation
et le fonctionnement du service autorisé ou sur la composition du capital de la société éditrice.
Article 3-1-4
Communication institutionnelle
L’éditeur est autorisé à programmer, contre rémunération ou autre contrepartie, des émissions de communication
institutionnelle dès lors qu’elles n’émanent ni de partis ou groupements politiques, de syndicats, de groupements
confessionnels ou philosophiques, ni d’entreprises qui relèvent des secteurs économiques pour lesquels la publicité
fait l’objet d’une interdiction législative ou réglementaire.
Les émissions de communication institutionnelle sont placées sous la responsabilité du directeur de la
publication qui est soumis aux dispositions des articles 6, 93-2 et 93-3 de la loi no 82-652 du 29 juillet 1982
modifiée sur la communication audiovisuelle.
Elles doivent faire l’objet de contrats que l’éditeur communique à l’Autorité de régulation de la communication
audiovisuelle et numérique, par l’intermédiaire du comité territorial de l’audiovisuel, dans le mois qui suit leur
signature, accompagnés des tarifs si ces émissions donnent lieu à rémunération.
Elles sont diffusées avec un générique spécifique de début et de fin d’émission, indiquant clairement l’identité
des organismes qui en sont à l’origine. Pour les collectivités territoriales, les signatures au générique sont celles de
la personne morale (commune, département, région). Les personnalités ou les assemblées élues ne peuvent être
signataires.
La durée quotidienne de l’ensemble de ces émissions (diffusion et rediffusion) n’excède pas une heure.
Ces émissions ont une vocation informative permettant de présenter les activités des organismes qui y ont accès.
Elles ne peuvent comporter aucun caractère publicitaire ou promotionnel en faveur d’un produit ou d’un service.
Lorsqu’il s’agit des émissions des collectivités territoriales et de leurs émanations, elles ne peuvent comporter
aucun caractère promotionnel en faveur des élus ou groupements politiques composant les assemblées élues. Elles
doivent respecter les dispositions de l’article L. 52-1 du code électoral, dans ses périodes d’application.
Article 3-1-5
Financement des émissions télévisées par les collectivités territoriales
L’éditeur respecte la recommandation de l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et
numérique sur le financement des émissions télévisées par les collectivités territoriales.
Article 3-1-6
Programmes en haute définition
I. – Définition des programmes en haute définition réelle
Sont qualifiés de programmes en haute définition réelle :
– ceux dont les images ont bénéficié, de la captation à la diffusion, d’une résolution haute définition au moins
égale à celle de la diffusion ;
– ceux qui sont majoritairement réalisés, produits et post-produits en haute définition réelle et qui comportent
minoritairement des éléments réalisés, produits et post-produits en définition standard, convertis en haute
définition ;
– parmi les œuvres ayant bénéficié d’une captation analogique sur une pellicule argentique de taille suffisante,
celles dont le prêt-à-diffuser « éditeur » est en haute définition.
Les programmes ayant fait l’objet d’une conversion à la haute définition par traitement numérique ultérieur
(« upscaling ») ne sont pas considérés comme des programmes en haute définition réelle.
II. – Programmes diffusés entre 11 heures et minuit
L’éditeur diffuse, en moyenne hebdomadaire, entre 11 heures et minuit, au moins huit heures par jour de
programmes intégralement en haute définition réelle, tels qu’ils sont définis au I.
L’éditeur peut diffuser des programmes en diffusion standard, dès lors qu’il s’agit :
– d’œuvres de patrimoine, c’est à dire :
– d’œuvres audiovisuelles diffusées au moins vingt ans après leur première exploitation par un service de
télévision ;
– d’œuvres cinématographiques diffusées au moins trente ans après leur sortie en salles en France ;
– de rediffusions, c’est à dire toute diffusion d’un programme en définition standard ayant déjà fait l’objet d’une
diffusion sur un service de télévision relevant de la compétence d’un Etat membre de l’Union européenne ;
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 92 sur 126
– d’archives, c’est-à-dire des images, notamment les extraits de programmes, dont la première diffusion a eu
lieu plus d’un an avant une nouvelle utilisation dans le cadre d’un programme en haute définition.
Article 3-1-7
Article 3-1-8
Publicité
Les messages publicitaires sont insérés dans les conditions prévues par la loi du 30 septembre 1986 modifiée et
par le décret no 92-280 du 27 mars 1992 modifié fixant les principes généraux définissant les obligations des
éditeurs de services en matière de publicité, de parrainage et de téléachat.
Le temps consacré à la diffusion de messages publicitaires n’excède pas les plafonds fixés par le décret no 92-280
du 27 mars 1992 modifié sur l’ensemble des périodes de programmation au cours desquelles cette diffusion est
autorisée. Il peut inclure des messages publicitaires qui ne sont pas diffusés simultanément dans l’ensemble de la
zone de service de l’éditeur dans les limites de durée prévues au même décret.
L’éditeur veille à une claire identification des écrans publicitaires dans les émissions destinées à la jeunesse. A
cette fin, il utilise, pour l’ensemble de ces émissions, des génériques d’écrans publicitaires d’une durée minimale de
quatre secondes, composés d’éléments sonores et visuels permettant au jeune public de les identifier aisément.
Il respecte la délibération de l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique relative
aux caractéristiques techniques de l’intensité sonore des programmes et des messages publicitaires de télévision.
Article 3-1-9
Parrainage
Les émissions télévisées parrainées doivent répondre aux exigences du décret no 92-280 du 27 mars 1992
modifié.
Dans les émissions destinées à la jeunesse, le rappel de parrainage doit être de taille modeste et faire l’objet de
mentions n’excédant pas cinq secondes et séparées les unes des autres par une durée raisonnable.
Afin d’éviter toute confusion dans l’esprit des jeunes téléspectateurs, l’éditeur veille à ce qu’il n’y ait aucune
interférence entre le nom du parrain ou d’une de ses marques et celui d’une émission pour la jeunesse ou d’un
élément de celle-ci.
Article 3-1-10
Téléachat
L’éditeur respecte les dispositions fixées par le décret no 92-280 du 27 mars 1992 modifié.
Si un même bien ou service est présenté à la fois dans une émission de téléachat et dans un message publicitaire,
une période d’au moins vingt minutes doit s’écouler entre la fin de l’écran publicitaire et le début de l’émission de
téléachat et inversement.
L’éditeur fait preuve de la plus grande précision dans la description des biens ou services proposés dont il
n’omet de mentionner aucune des caractéristiques essentielles.
Article 3-1-11
Placement de produit
L’éditeur respecte la délibération de l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique
relative au placement de produit dans les programmes des services de télévision.
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 92 sur 126
Article 3-1-12
Communications commerciales en faveur
d’un opérateur de jeux d’argent et de hasard
L’éditeur respecte la délibération de l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique
relative aux conditions de diffusion, par les services de télévision et de radio, des communications commerciales en
faveur d’un opérateur de jeux d’argent et de hasard légalement autorisé.
Article 3-2-1
Diffusion d’œuvres audiovisuelles
L’éditeur réserve, dans le total du temps annuellement consacré à la diffusion d’œuvres audiovisuelles, au moins
60 % à la diffusion d’œuvres européennes et au moins 40 % à la diffusion d’œuvres d’expression originale
française, au sens des articles 4, 5 et 6 du décret no 90-66 du 17 janvier 1990 modifié relatif à la diffusion des
œuvres cinématographiques et audiovisuelles à la télévision.
Conformément aux dispositions de l’article 14 du même décret, ces proportions doivent également être
respectées aux heures de grande écoute. Ces heures sont celles de la diffusion effective du service.
Article 3-2-2
Production d’œuvres audiovisuelles
L’éditeur ne réserve pas annuellement plus de 20 % du temps de diffusion du service à des œuvres
audiovisuelles. A ce titre, il n’est pas soumis aux obligations prévues par le décret no 2021-1926 du
30 décembre 2021 relatif à la contribution cinématographique et audiovisuelle des diffusés par voie hertzienne
terrestre.
Si l’éditeur réserve annuellement plus de 20 % du temps de diffusion du service à des œuvres audiovisuelles, les
obligations de contribution au développement de la production audiovisuelle sont alors applicables et un avenant
est conclu afin de prévoir ces obligations, conformément au même décret.
Article 3-2-3
Relations avec les producteurs
L’éditeur s’engage à assurer l’égalité de traitement entre les producteurs d’œuvres audiovisuelles et à favoriser la
libre concurrence dans le secteur de la production.
Il s’engage à ce que les contrats qu’il conclut en vue de l’acquisition de droits de diffusion, accompagnés le cas
échéant de parts de coproduction, comportent une liste des supports et des modes d’exploitation visés, un chiffrage
des droits acquis, le nombre de passages, leur durée de détention et les territoires concernés. Cet engagement ne
porte pas sur les contrats d’acquisition de droits de diffusion de vidéomusiques.
Article 3-3-1
Diffusion d’œuvres cinématographiques
L’éditeur réserve, dans le nombre total annuel de diffusions et de rediffusions d’œuvres cinématographiques de
longue durée, au moins 60 % à la diffusion d’œuvres européennes et au moins 40 % à la diffusion d’œuvres
d’expression originale française, au sens des articles 2, 3, 5 et 6 du décret no 90-66 du 17 janvier 1990 modifié.
Ces proportions sont également respectées aux heures de grande écoute. Ces heures sont comprises entre 20 h 30
et 22 h 30.
Article 3-3-2
Quantum et grille de diffusion
L’éditeur respecte les conditions de diffusion des œuvres cinématographiques de longue durée fixées
respectivement aux articles 8 et 10 du décret no 90-66 du 17 janvier 1990 modifié.
Article 3-3-3
Chronologie des médias
Les contrats conclus par l’éditeur en vue de l’acquisition de droits de diffusion d’œuvres cinématographiques
prévoient le délai au terme duquel la diffusion de celles-ci peut intervenir.
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 92 sur 126
Les délais applicables à l’exploitation télévisuelle des œuvres cinématographiques par les services de médias
audiovisuels à la demande et par les services de télévision s’imposent à l’éditeur, qu’ils soient fixés par accord
entre une ou plusieurs organisations professionnelles de l’industrie cinématographique et l’éditeur ou, le cas
échéant, par voie réglementaire.
Article 3-3-4
Production d’œuvres cinématographiques
L’éditeur n’est pas soumis aux obligations d’investissement dans la production d’œuvres cinématographiques
prévues au décret no 2021-1926 du 30 décembre 2021.
Article 3-3-5
Présentation de l’actualité cinématographique
Si l’éditeur présente l’actualité des œuvres cinématographiques sorties en salle au sein d’émissions consacrées à
cette actualité, il s’engage à ce que cette présentation soit diversifiée.
Article 3-4-1
Définition des données associées
Constituent des données associées les données qui sont destinées à enrichir et à compléter le programme
principal du service de télévision, au sens de l’article 2 de la loi du 30 septembre 1986 modifiée.
L’éditeur du service de télévision exerce la responsabilité éditoriale sur les données associées.
Elles sont soumises aux stipulations des articles 3-4-2 à 3-4-8.
Article 3-4-2
Langue française et respect de la propriété intellectuelle
L’article 2-2-2, relatif à l’usage de la langue française dans les programmes du service de télévision, s’applique
aux données associées.
L’éditeur respecte, pour les données associées, la législation française relative à la propriété intellectuelle.
Article 3-4-3
Obligations déontologiques
A l’exception des articles 2-3-1, 2-3-8 à 2-3-10, les stipulations de la convention relatives aux obligations
déontologiques s’appliquent aux données associées.
Dans ces données, l’éditeur assure l’expression pluraliste des courants de pensée et d’opinion.
Article 3-4-4
Protection du jeune public
L’éditeur classe les données associées selon les cinq catégories de programmes prévues par la recommandation
de l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique aux éditeurs de services de télévision
concernant la signalétique jeunesse et la classification des programmes.
Ces données sont proposées accompagnées du pictogramme correspondant à leur catégorie.
L’éditeur ne peut proposer de données associées appartenant à d’autres catégories que celles pour lesquelles le
service de télévision est autorisé.
Pendant la diffusion des programmes destinés à la jeunesse, ou à proximité de ces derniers, l’éditeur veille à ce
que les mineurs ne soient pas incités à consulter des données associées pouvant heurter leur sensibilité.
Les messages publicitaires ou les séquences de parrainage en faveur de contenus réservés ou destinés aux adultes
ne sont proposés qu’entre minuit et cinq heures du matin.
Article 3-4-5
Communication commerciale en faveur
d’un opérateur de jeux d’argent et de hasard
La communication commerciale présente au sein des données associées doit être conforme aux exigences de
véracité, de décence et de respect de la dignité de la personne humaine. Elle ne peut porter atteinte au crédit de
l’Etat.
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 92 sur 126
Elle doit être exempte de toute discrimination en raison de la race, du sexe ou de la nationalité, de toute scène de
violence et de toute incitation à des comportements préjudiciables à la santé, à la sécurité des personnes et des
biens ou à la protection de l’environnement.
Elle ne doit contenir aucun élément de nature à choquer les convictions religieuses, philosophiques ou politiques.
Elle doit être conçue dans le respect des intérêts des consommateurs et ne doit pas porter un préjudice moral ou
physique aux mineurs.
Elle doit être aisément identifiable comme telle.
Article 3-4-6
Communications commerciales
La diffusion de données associées prenant la forme de communications commerciales en faveur des opérateurs
de jeux, au sens de l’article L. 320-12 du code de la sécurité intérieure est interdite pendant la diffusion de
programmes présentés comme s’adressant aux mineurs ainsi que durant les trente minutes précédant et suivant la
diffusion de ces programmes.
Article 3-4-7
Usage de la ressource radioélectrique par des données associées
La diffusion de données associées par voie hertzienne terrestre a lieu sur la ressource radioélectrique attribuée au
service de télévision qu’elles enrichissent et qu’elles complètent.
L’usage de cette ressource est effectué dans le respect des règles fixées par l’Autorité de régulation de la
communication audiovisuelle et numérique. Il ne doit notamment pas avoir pour effet d’entraîner une baisse
perceptible par le téléspectateur de la qualité du programme principal.
Article 3-4-8
Pénalités contractuelles
Les articles 4-2-1 à 4-2-4 de la convention s’appliquent aux données associées.
QUATRIÈME PARTIE
CONTRÔLE ET PÉNALITÉS CONTRACTUELLES
I. – Contrôle
Article 4-1-1
Evolution de l’actionnariat et des organes de direction
L’éditeur informe immédiatement l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique, par
l’intermédiaire du comité territorial de l’audiovisuel, de toute modification du montant du capital social ainsi que
de toute modification de la répartition portant sur 1 % ou plus du capital social ou des droits de vote de la société
titulaire. La modification s’apprécie par rapport à la dernière répartition communiquée à l’Autorité.
Il informe l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique, par l’intermédiaire du
comité territorial de l’audiovisuel, dès qu’il en a connaissance, de tout changement de contrôle ainsi que de toute
modification de la répartition portant sur 5 % ou plus du capital social ou des droits de vote de la ou des sociétés qui
contrôlent, le cas échéant, la société titulaire, au sens de l’article 41-3 de la loi du 30 septembre 1986 modifiée,
ainsi que de la ou des éventuelles sociétés intermédiaires. La modification s’apprécie par rapport à la dernière
répartition communiquée à l’Autorité. Lorsqu’il s’agit de sociétés dont les actions sont admises aux négociations
sur un marché réglementé, l’éditeur informe l’Autorité, par l’intermédiaire du comité, de tout franchissement de
seuils de participation à leur capital social, dès qu’il en a connaissance, dans les conditions prévues à
l’article L. 233-7 du code de commerce et, le cas échéant, par leurs statuts.
Il communique, sur demande de l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique ou du
Comité territorial de l’audiovisuel, la composition détaillée du capital social et des droits de vote de la société
titulaire ainsi que de la ou des sociétés qui contrôlent, le cas échéant, la société titulaire.
Pour l’application de l’article 40 de la loi du 30 septembre 1986 modifiée, l’éditeur fournit à la demande de
l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique ou du comité territorial de l’audiovisuel,
les éléments permettant de déterminer la nationalité de chacun de ses actionnaires et la part de son actionnariat non
communautaire.
Les stipulations prévues au présent article ne s’appliquent pas lorsque la société qui contrôle la société titulaire
est elle-même éditrice d’un service de télévision autorisé par l’Autorité de régulation de la communication
audiovisuelle et numérique.
L’éditeur informe l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique, par l’intermédiaire
du comité territorial de l’audiovisuel, du nom du ou des représentants légaux de la société ainsi que du directeur de
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 92 sur 126
la publication, au sens de l’article 93-2 de la loi no 82-652 du 29 juillet 1982 modifiée sur la communication
audiovisuelle. Ces informations sont également portées à la connaissance de l’Autorité en cas de changement.
Article 4-1-2
Informations économiques
L’éditeur transmet à l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique, par
l’intermédiaire du comité territorial de l’audiovisuel, dans le mois suivant leur signature, les contrats d’objectifs
et de moyens passés, au titre de l’article L. 1426-1 du code général des collectivités territoriales, avec les
collectivités concernées. Il transmet également, dans le mois suivant leur signature, les contrats passés au titre
d’une communication institutionnelle avec une collectivité territoriale.
Il remet à l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique, par l’intermédiaire du
Comité territorial de l’audiovisuel, dans les six mois suivant la clôture de chaque exercice, le bilan, le compte de
résultat et l’annexe ainsi que le rapport de gestion et le rapport du commissaire aux comptes de la société titulaire,
tels qu’ils sont prévus à l’article L. 232-1 du code de commerce.
Il communique à l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique les documents prévus
par les articles L. 233-15, L. 233-16, L. 233-20 et L. 233-26 du code de commerce ainsi que, à la demande de
l’Autorité ou du comité territorial de l’audiovisuel, les documents mentionnés à l’article L. 232-2 du même code.
Il transmet à la demande de l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique ou du
comité territorial de l’audiovisuel, les bilans et les rapports annuels de chacune des personnes morales actionnaires
détenant pour leur propre compte au moins 5 % du capital de la société titulaire.
Il communique pour information à l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique,
dans le cadre du rapport annuel prévu à l’article 4-1-4 de la présente convention ou à la demande de l’Autorité ou
du comité territorial de l’audiovisuel, outre le tableau des filiales et participations, les données caractéristiques
publiées sur l’activité des sociétés filiales ou sous-filiales dont l’importance est significative au niveau des actifs ou
des résultats de la société titulaire ou du groupe.
Dans le cadre de l’exercice de leurs missions, l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et
numérique ou le comité territorial de l’audiovisuel peuvent demander à l’éditeur de lui fournir, à titre confidentiel,
des informations sur les activités de diversification que lui-même, ou l’une de ses filiales, développe dans les
secteurs de la culture et de la communication et des recettes procurées par ces activités.
S’il n’a pas pour unique activité l’édition du service de télévision faisant l’objet de la présente convention,
l’éditeur communique en outre des éléments de comptabilité analytique, validés par un commissaire aux comptes,
permettant de distinguer le chiffre d’affaires procuré par chacun des services qu’il édite.
Article 4-1-3
Contrôle des programmes
L’éditeur communique ses programmes à l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et
numérique, par l’intermédiaire du comité territorial de l’audiovisuel, dans un délai raisonnable avant leur diffusion.
Il conserve quatre semaines au moins un enregistrement des émissions qu’il diffuse ainsi que les conducteurs de
programmes correspondants. L’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique ou le
comité territorial de l’audiovisuel peuvent lui demander ces éléments dans le même délai, sur un support dont il
définit les caractéristiques. Par ailleurs, l’éditeur prend les dispositions nécessaires permettant la conservation des
documents susceptibles de donner lieu à un droit de réponse, tel qu’il est prévu à l’article 6 de la loi du
29 juillet 1982 modifiée.
Article 4-1-4
Informations sur le respect des obligations
En application des dispositions de l’article 19 de la loi du 30 septembre 1986 modifiée, l’éditeur communique à
l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique, par l’intermédiaire du comité territorial
de l’audiovisuel, toutes les informations que cette dernière juge nécessaires pour s’assurer du respect par l’éditeur
de ses obligations légales et réglementaires ainsi que de celles résultant de la présente convention.
La communication des données s’effectue selon des normes et des procédures définies par l’Autorité de
régulation de la communication audiovisuelle et numérique, après concertation avec l’ensemble des éditeurs.
L’Autorité s’attache à favoriser la transmission des informations au moyen de supports informatisés.
A la demande de l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique ou du comité
territorial de l’audiovisuel, l’éditeur communique à titre confidentiel, des informations relatives au coût et au
financement des émissions autres que les œuvres.
Il transmet à titre confidentiel, à la demande de l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et
numérique ou du comité territorial de l’audiovisuel, les études d’audience qu’il détient.
Il communique chaque année à l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique, par
l’intermédiaire du comité territorial de l’audiovisuel, au plus tard le 31 mars, un rapport sur les conditions
d’exécution de ses obligations et de ses engagements concernant les programmes, pour l’exercice précédent.
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 92 sur 126
Article 4-1-5
Informations sur les programmes fournis
L’éditeur communique à l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique, par
l’intermédiaire du comité territorial de l’audiovisuel, dans les huit jours suivant leur conclusion, tous les accords
conclus en vue de la fourniture de programmes, en particulier lorsqu’il s’agit d’émissions en provenance d’autres
services de télévision.
Article 4-2-1
Mise en demeure
L’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique peut mettre en demeure l’éditeur de
respecter les stipulations figurant dans la convention et dans les avenants qui pourraient lui être annexés. Elle rend
publique cette mise en demeure.
Article 4-2-2
Sanctions
Si l’éditeur ne se conforme pas à une mise en demeure, l’Autorité de régulation de la communication
audiovisuelle et numérique peut, dans les conditions prévues à l’article 42-1 de la loi du 30 septembre 1986
modifiée, prononcer contre l’éditeur l’une des sanctions suivantes :
1o Une sanction pécuniaire, dans les conditions prévues à l’article 42-2 de la loi du 30 septembre 1986 modifiée ;
2o La suspension pour un mois au plus de l’édition, de la diffusion ou de la distribution du service, d’une
catégorie de programme, d’une partie du programme ou d’une ou plusieurs séquences publicitaires ;
3o La réduction de la durée de l’autorisation d’usage de fréquences dans la limite d’une année.
En cas de nouvelle violation d’une stipulation de la présente convention ayant donné lieu au prononcé d’une
sanction, l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique peut infliger une sanction
pécuniaire dont le montant ne peut dépasser le plafond fixé en cas de récidive à l’article 42-2 de la loi
du 30 septembre 1986 modifiée.
Article 4-2-3
Insertion d’un communiqué
Dans le cas de manquement aux stipulations de la présente convention, l’Autorité de régulation de la
communication audiovisuelle et numérique peut ordonner l’insertion dans les programmes de l’éditeur d’un
communiqué dont elle fixe les termes et les conditions de diffusion.
Article 4-2-4
Procédure
Les pénalités contractuelles mentionnées aux articles 4-2-2 et 4-2-3 sont prononcées par l’Autorité de régulation
de la communication audiovisuelle et numérique dans le respect des garanties fixées par les articles 42 et suivants
de la loi du 30 septembre 1986 modifiée.
CINQUIÈME PARTIE
STIPULATIONS FINALES
Article 5-1
Modification
Aucune stipulation de la présente convention ne peut faire obstacle à ce que les dispositions législatives et
réglementaires en vigueur soient applicables à l’éditeur.
Toute modification législative ou réglementaire applicable au service donne lieu à une révision de la convention,
en tant que de besoin.
La présente convention peut être modifiée d’un commun accord entre l’éditeur et l’Autorité de régulation de la
communication audiovisuelle et numérique ou le comité territorial de l’audiovisuel.
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 92 sur 126
Article 5-2
Modification du contrôle de la société titulaire
L’éditeur ne peut procéder à aucune modification du contrôle direct ou indirect, au sens de l’article L. 233-3 du
code de commerce, de la société titulaire de l’autorisation dans un délai de cinq ans à compter de la délivrance de
celle-ci, sauf, sous réserve des dispositions de l’article 42-3 de la loi du 30 septembre 1986 modifiée, en cas de
difficultés économiques menaçant la viabilité de la société.
Article 5-3
Communication
La présente convention est un document administratif dont toute personne peut demander copie à l’Autorité de
régulation de la communication audiovisuelle et numérique ou au comité territorial de l’audiovisuel, en application
du livre III du code des relations entre le public et l’administration.
Fait à Toulouse, en deux exemplaires originaux, le 28 juin 2023.
Pour l’éditeur : Pour le comité territorial
Le président, de l’audiovisuel de Toulouse :
E. LE SCOLAN Le président,
A. DAGUERRE DE HUREAUX
Annexe 1
Montant et composition du capital de la société SAS TV TARN
A la date de la signature de la convention, le montant du capital social de la société éditrice est de 1 000 euros.
La répartition du capital social est la suivante :
SUDFORMADIA : 60 %.
Éric LE SCOLAN : 20 %.
Gaïl LE SCOLAN : 20 %.
Annexe 2
Grille indicative des programmes
Cette annexe est consultable auprès du comité territorial de l’audiovisuel de Toulouse situé au 32, rue de la
Dalbade, 31000 Toulouse.
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 93 sur 126
à l’article 2 de la décision no 2021-P-08 du 14 juin 2021 susvisée est prolongé jusqu’au 30 septembre 2023 au soir :
– Fabien MIGNET ;
– Marie-Laure SALOMON ;
– Jean-Yves AURY.
Art. 2. – Le directeur général de l’ARCOM est chargé de l’exécution de la présente décision.
Art. 3. – La présente décision sera publiée au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 11 juillet 2023.
Pour l’Autorité de régulation
de la communication audiovisuelle et numérique :
Le président,
R.-O. MAISTRE
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 94 sur 126
la convention et à l’annexe de la présente décision, en vue de l’exploitation d’un service de radio de catégorie B par
voie hertzienne terrestre en modulation de fréquence dénommé Kréol FM.
Art. 2. – Cette autorisation est délivrée à compter du 1er août 2023 et jusqu’au 31 mai 2028. L’ARCOM pourra
prononcer la caducité de la présente autorisation si l’exploitation effective n’a pas débuté trois mois après la date
d’entrée en vigueur de l’autorisation.
Art. 3. – I. – Le titulaire de la présente autorisation est tenu de communiquer à l’ARCOM les informations
suivantes, dont il atteste l’exactitude :
– dans un délai de deux mois après la mise en service, le descriptif effectif technique de l’installation (type et
puissance nominale de l’émetteur, système d’antennes…) ;
– dès qu’elle est disponible, la mesure de l’excursion de fréquence effective (pourcentage statistique du
dépassement de 75 kHz sur une durée minimale de 15 min).
Ces informations sont ensuite exigibles à tout moment sur demande expresse de l’ARCOM.
II. – Si l’ARCOM constate la méconnaissance des conditions techniques au vu desquelles la présente
autorisation est délivrée, le titulaire est tenu de faire procéder, par un organisme agréé, à une vérification de la
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 94 sur 126
conformité de son installation aux prescriptions figurant dans l’annexe technique de l’autorisation. Il transmet à
l’ARCOM les résultats de cette vérification.
Art. 4. – Le titulaire de la présente autorisation s’engage à respecter la décision no 87-23 du 6 mars 1987 de la
Commission nationale de la communication et des libertés, modifiée par la décision no 90-829 du 7 décembre 1990
du Conseil supérieur de l’audiovisuel, définissant les conditions techniques d’usage des fréquences pour la
diffusion de signaux de radiodiffusion sonore en modulation de fréquence.
Art. 5. – Toute utilisation d’une sous-porteuse doit être autorisée par l’ARCOM.
Art. 6. – La présente décision sera notifiée à l’association Kréol FM et publiée au Journal officiel de la
République française.
Fait à Paris, le 12 juillet 2023.
Pour l’Autorité de régulation
de la communication audiovisuelle et numérique :
Le président,
R.-O. MAISTRE
ANNEXE (*)
Nom du service : Kréol FM.
Zone géographique mise en appel : Les Trois-Bassins.
Fréquence : 93,6 MHz.
Adresse du site : 161, lot Muscadier, La Saline Les Hauts, Saint-Paul (974).
Altitude du site (NGF) : 478 mètres.
Hauteur d’antenne : 8 mètres/sol.
Puissance apparente rayonnée (PAR max.) : 500 W.
Limitation du rayonnement dans le plan horizontal :
AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION
(degrés) (dB) (1) (degrés) (dB) (1) (degrés) (dB) (1) (degrés) (dB) (1)
0 8 90 1 180 0 270 3
(*) Sous réserve d’un aboutissement favorable des procédures de coordination internationale.
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 95 sur 126
conformément à la convention et à l’annexe de la présente décision, en vue de l’exploitation d’un service de radio
de catégorie A par voie hertzienne terrestre en modulation de fréquence dénommé Vanakkam Réunion Radio.
Art. 2. – Cette autorisation est délivrée à compter du 1er août 2023 et jusqu’au 31 mai 2028. L’ARCOM pourra
prononcer la caducité de la présente autorisation si l’exploitation effective n’a pas débuté trois mois après la date
d’entrée en vigueur de l’autorisation.
Art. 3. – I. – Le titulaire de la présente autorisation est tenu de communiquer à l’ARCOM les informations
suivantes, dont il atteste l’exactitude :
– dans un délai de deux mois après la mise en service, le descriptif effectif technique de l’installation (type et
puissance nominale de l’émetteur, système d’antennes…) ;
– dès qu’elle est disponible, la mesure de l’excursion de fréquence effective (pourcentage statistique du
dépassement de 75 kHz sur une durée minimale de 15 min).
Ces informations sont ensuite exigibles à tout moment sur demande expresse de l’ARCOM.
II. – Si l’ARCOM constate la méconnaissance des conditions techniques au vu desquelles la présente
autorisation est délivrée, le titulaire est tenu de faire procéder, par un organisme agréé, à une vérification de la
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 95 sur 126
conformité de son installation aux prescriptions figurant dans l’annexe technique de l’autorisation. Il transmet à
l’ARCOM les résultats de cette vérification.
Art. 4. – Le titulaire de la présente autorisation s’engage à respecter la décision no 87-23 du 6 mars 1987 de la
Commission nationale de la communication et des libertés, modifiée par la décision no 90-829 du 7 décembre 1990
du Conseil supérieur de l’audiovisuel, définissant les conditions techniques d’usage des fréquences pour la
diffusion de signaux de radiodiffusion sonore en modulation de fréquence.
Art. 5. – Toute utilisation d’une sous-porteuse doit être autorisée par l’ARCOM.
Art. 6. – La présente décision sera notifiée à l’association Vanakkam Réunion Radio et publiée au Journal
officiel de la République française.
Fait à Paris, le 12 juillet 2023.
Pour l’Autorité de régulation
de la communication audiovisuelle et numérique :
Le président,
R.-O. MAISTRE
ANNEXE (*)
Nom du service : Vanakkam Réunion Radio.
Zone géographique mise en appel : Les Trois-Bassins.
Fréquence : 97,8 MHz.
Adresse du site : 17, rue Minatchy, La Saline Les Hauts, Saint-Paul (974).
Altitude du site (NGF) : 477 mètres.
Hauteur d’antenne : 12 mètres/sol.
Puissance apparente rayonnée (PAR max.) : 1 kW.
Limitation du rayonnement dans le plan horizontal :
AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION
(degrés) (dB) (1) (degrés) (dB) (1) (degrés) (dB) (1) (degrés) (dB) (1)
0 8 90 0 180 0 270 4
(*) Sous réserve d’un aboutissement favorable des procédures de coordination internationale.
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secrétaire générale adjointe, pour signer, dans la limite de ses attributions et au nom du président de la Haute
Autorité :
– tous actes préparatoires et d’exécution des décisions de la Haute Autorité et de son président ;
– tous actes ayant pour objet le recrutement, la gestion et la rémunération du personnel des services, ainsi que
tous marchés et conventions nécessaires à son fonctionnement.
Art. 2. – La présente décision sera publiée au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 10 juillet 2023.
Le président,
D. MIGAUD
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 98 sur 126
Informations parlementaires
ASSEMBLÉE NATIONALE
Session extraordinaire de 2022-2023
NOR : INPA2320695X
1. Composition
Modifications à la composition des commissions
DÉMISSIONS
NOMINATIONS
Modification à la composition
de la délégation aux collectivités territoriales et à la décentralisation
DÉMISSION
M. Thomas Cazenave
NOMINATION
M. Jean-François Lovisolo
2. Réunions
Mardi 19 septembre 2023
Commission des finances,
A 15 heures (Salle 6350 – Palais Bourbon, 1er étage) :
– examen du rapport de la mission d’information sur la fiscalité du patrimoine (MM. Jean-Paul Mattei et
Nicolas Sansu, rapporteurs) ;
– examen du rapport de la mission d’information sur la rémunération de l’épargne populaire et des classes
moyennes (MM. Jean-Philippe Tanguy et François Jolivet, rapporteurs).
Informations parlementaires
ASSEMBLÉE NATIONALE
Session extraordinaire de 2022-2023
DOCUMENTS ET PUBLICATIONS
NOR : INPA2320699X
Documents parlementaires
Distribution de documents
en date du lundi 24 juillet 2023
Rapport
o
N 1526. – Rapport de M. Jean-Louis Bourlanges au nom de la commission des affaires étrangères sur la
proposition de résolution européenne de M. Pieyre-Alexandre Anglade et Mme Julie Laernoes relative aux
suites de la conférence sur l’avenir de l’Europe (no 1357).
Annexe 0 : texte de la commission.
Rapports d’information
No 1539. – Rapport d’information de Mmes Caroline Abadie et Elsa Faucillon déposé en application de
l’article 145 du règlement, par la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de
l’administration générale de la République, en conclusion des travaux d’une mission d’information sur les
alternatives à la détention et l’éventuelle création d’un mécanisme de régulation carcérale.
No 1544. – Rapport d’information de MM. Lionel Royer-Perreaut et Alexandre Vincendet, au nom de la délégation
aux collectivités territoriales et à la décentralisation, sur les missions et l’attractivité des polices
municipales.
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 100 sur 126
Informations parlementaires
SÉNAT
Session extraordinaire de 2022-2023
DOCUMENTS DÉPOSÉS
NOR : INPS2320688X
Documents parlementaires
Rectificatif aux documents enregistrés à la Présidence du Sénat
le mardi 27 juin 2023
Dépôt d’une proposition de résolution
en application de l’article 34-1 de la Constitution
No 774 rect. (2022-2023) Proposition de résolution présentée par MM. Michel CANÉVET, Loïc HERVÉ, Pierre-
Antoine LEVI, Philippe BONNECARRÈRE, Jean-François LONGEOT, Mme Denise SAINT-PÉ,
M. François BONNEAU, Mme Jocelyne GUIDEZ, MM. Arnaud de BELENET, Yves DÉTRAIGNE,
Olivier HENNO, Mmes Brigitte DEVÉSA, Annick JACQUEMET, Daphné RACT-MADOUX, MM. Jean-
Marie VANLERENBERGHE, Michel LAUGIER, Jean-Pierre MOGA, Mme Françoise GATEL,
MM. Jacques LE NAY, Jean-Paul PRINCE, Claude KERN, Mmes Christine HERZOG, Évelyne
PERROT, Annick BILLON, MM. Jean-Marie JANSSENS, Jean-Michel ARNAUD, Mmes Dominique
VÉRIEN, Sonia de LA PROVÔTÉ, MM. Laurent LAFON, Bernard DELCROS, Mme Amel
GACQUERRE, M. Hervé MAUREY et les membres du groupe de l’Union centriste, en application de
l’article 34-1 de la Constitution, visant à éviter toute mesure d’interdiction de l’usage du chauffage gaz dans
les logements existants sans compromettre l’atteinte de la neutralité carbone.
de MARCO, M. Paul Toussaint PARIGI, Mme Raymonde PONCET MONGE, M. Daniel SALMON et
Mme Mélanie VOGEL, relative aux projets territoriaux d’industrie circulaire, envoyée à la commission de
l’aménagement du territoire et du développement durable, sous réserve de la constitution éventuelle d’une
commission spéciale dans les conditions prévues par le Règlement.
Informations parlementaires
SÉNAT
Session extraordinaire de 2022-2023
DOCUMENTS PUBLIÉS
NOR : INPS2320689X
Informations parlementaires
SÉNAT
Session extraordinaire de 2022-2023
RÉSOLUTIONS
NOR : INPS2320646X
Avis et communications
PREMIÈRE MINISTRE
Est susceptible d’être vacant un emploi de chef de service à l’administration centrale du ministère de l’économie,
des finances et de la souveraineté industrielle et numérique.
Cet emploi est affecté à la direction générale du Trésor.
Le ou la titulaire de l’emploi aura la charge du service du financement de l’économie.
Localisation géographique : 139, rue de Bercy, 75572 Paris Cedex 12.
Date prévisible de vacance de l’emploi : 15 octobre 2023.
Description du poste
Le chef du service du financement de l’économie est chargé de la coordination de trois sous directions :
– la sous-direction Banques et financements d’intérêt général ;
– la sous-direction Financement des entreprises et marché financier, y compris le Comité interministériel de
restructuration industrielle (CIRI) ;
– la sous-direction Assurances.
Lui sont en outre directement rattachés le Pôle économie sociale et solidaire et investissement à impact (PESSI),
le Pôle affaires internationales coordination européenne et enjeux technologiques du secteur financier (PAIET), et
le Pôle analyse économique et secteur financier – Stabilité financière (PAESF).
Profil recherché
Le ou la titulaire de l’emploi devra correspondre au profil suivant : sens du travail en équipe, expérience du
management, capacité d’initiative et de réactivité. En outre, il devra posséder une solide culture financière ainsi
qu’une culture juridique lui permettant de superviser l’élaboration de la réglementation dans son domaine de
compétence. La maîtrise de l’anglais est indispensable.
Le titulaire du poste devra être habilité secret défense.
Une expérience minimale de six ans d’activités professionnelles diversifiées en tant que cadre supérieur est
requise.
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 103 sur 126
Conditions d’emploi
Cet emploi est à pourvoir dans les conditions prévues par le décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 modifié
relatif aux emplois de direction de l’Etat.
La durée d’occupation est de trois ans, renouvelable une fois. La période probatoire est fixée à six mois.
La rémunération brute annuelle dépend de l’expérience du titulaire de l’emploi. Elle comprend une part
indiciaire brute ainsi qu’une part indemnitaire brute dépendante des fonctions, des sujétions et de l’expertise de
l’emploi. Elle est complétée par un complément indemnitaire annuel dont le montant dépend de la manière de
servir.
Si le ou la titulaire de l’emploi est un fonctionnaire, la part indiciaire brute est établie au regard de son
classement dans la grille indiciaire applicable à l’encadrement supérieur de l’Etat (décret no 2022-1453 du
23 novembre 2022 relatif aux conditions de classement, d’avancement et de rémunération applicables à certains
emplois supérieurs de la fonction publique de l’Etat). Pour les personnes n’ayant pas la qualité de fonctionnaire, le
classement est fait au regard de la durée et du niveau des expériences professionnelles antérieures en rapport avec
l’emploi à pourvoir.
Procédure de recrutement
L’autorité de recrutement est le secrétariat général des ministères économiques et financiers.
L’emploi à pourvoir relève de l’autorité du directeur général du Trésor.
Envoi des candidatures :
Les candidatures, accompagnées d’une lettre de motivation et d’un curriculum vitae, doivent être transmises
dans un délai de trente jours à compter de la date de publication du présent avis au Journal officiel de la République
française. Elles peuvent être complétées du nom et des coordonnées de personnes pouvant se porter référentes du
candidat.
La lettre de motivation devra comporter les éléments permettant d’apprécier la bonne adéquation entre le
parcours professionnel du candidat, les compétences et le niveau d’expérience attendus pour le poste.
Les candidatures sont transmises par courriel à l’adresse suivante : candidatures-ed.sgsrh2@finances.gouv.fr
exclusivement.
Pour les agents publics : les candidatures sont accompagnées d’un état des services. Les administrateurs de l’Etat
gérés par les ministères économiques et financiers n’ont pas besoin de transmettre d’état des services.
Pour les agents relevant du secteur privé, les candidatures sont accompagnées d’une copie d’une pièce d’identité,
des trois derniers bulletins de salaire et de documents attestant de l’occupation effective des emplois mentionnés
dans le curriculum vitae.
Recevabilité et examen des candidatures :
Le secrétariat général des ministères économiques et financiers étudie la recevabilité des candidatures et les
examine, en lien avec les services de la direction générale du Trésor. Il établit une liste des candidats et candidates
présélectionnés pour l’audition.
Audition des candidats :
En application de l’article 23 du décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de
l’Etat, les candidats et candidates présélectionnés sont auditionnés par un comité présidé par la secrétaire générale
des ministères économiques et financiers ou par son représentant.
Outre son président, le comité comprend :
– le directeur général du Trésor auprès duquel le chef de service sera placé ;
– une personne occupant des fonctions la qualifiant particulièrement en raison de ses compétences dans le
domaine des ressources humaines, dont la liste est fixée par arrêté du Premier ministre et du ministre chargé de
la fonction publique ;
– une personne extérieure à l’administration de l’emploi.
Le ministre peut, en outre, désigner une autre personne travaillant au sein de l’administration dont relève
l’emploi.
Information des candidats non retenus :
Les candidats non retenus pour occuper l’emploi à pourvoir sont informés par le service des ressources
humaines.
Formation
Les personnes nommées pour la première fois dans un emploi de chef de service suivront, dans les six mois à
compter de leur prise de fonction, le séminaire des nouveaux chefs de service. Ce séminaire interministériel de
management combine notamment des apports théoriques, des témoignages de cadres dirigeants et des travaux de
groupes.
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 103 sur 126
Les personnes n’ayant pas la qualité de fonctionnaire suivront un module relatif aux obligations des agents en
matière de déontologie, à l’organisation et au fonctionnement des services publics ainsi qu’à la gestion des
ressources humaines dans la fonction publique.
Déontologie
Le candidat ou la candidate retenu devra, préalablement à sa nomination, renseigner et renvoyer un formulaire
de déclaration d’intérêts conformément à l’article L. 122-2 du code général de la fonction publique et au décret
no 2016-1967 du 28 décembre 2016 modifié relatif à l’obligation de transmission d’une déclaration d’intérêts.
Il ou elle devra également, dans les deux mois suivant sa nomination, adresser une déclaration de situation
patrimoniale au président de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique conformément à
l’article L. 122-10 du code général de la fonction publique et au décret no 2016-1968 du 28 décembre 2016 modifié
relatif à l’obligation de transmission d’une déclaration de situation patrimoniale.
Toutefois, pour les personnes ayant exercé une activité dans le secteur privé au cours des trois dernières années
qui précédent, un contrôle de la compatibilité de cette activité avec les fonctions exercées sera effectué
préalablement à la nomination par l’autorité hiérarchique qui pourra, le cas échéant, saisir pour avis, préalablement
à sa décision, le référent déontologue du ministère ou la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, en
application de l’article L. 124-7 du code général de la fonction publique.
Références
Code général de la fonction publique.
Décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 modifié relatif aux emplois de directions de l’Etat.
Décret no 2022-1453 du 23 novembre 2022 relatif aux conditions de classement, d’avancement et de
rémunération applicables à certains emplois supérieurs de la fonction publique de l’Etat.
Décret no 2022-1454 du 23 novembre 2022 portant diverses dispositions relatives à l’échelonnement indiciaire
applicable à l’encadrement supérieur de l’Etat.
Décret no 2022-1455 du 23 novembre 2022 portant diverses dispositions applicables à certains emplois
supérieurs de la fonction publique de l’Etat.
Arrêté du 2 janvier 2020 fixant les modalités de recrutement de certains emplois de direction de l’Etat relevant
des ministères économiques et financiers prévues par le décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 relatif aux
emplois de direction de l’Etat.
Arrêté du 23 novembre 2022 pris pour l’application à certains emplois supérieurs de la fonction publique de
l’Etat des dispositions du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire tenant
compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de
l’Etat.
Arrêté du 23 novembre 2022 relatif à la répartition par niveaux des emplois relevant du décret no 2022-1453 du
23 novembre 2022 relatif aux conditions de classement, d’avancement et de rémunération applicables à certains
emplois supérieurs de la fonction publique de l’Etat.
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 104 sur 126
Avis et communications
Contexte et positionnement
Un emploi de chargé de mission à temps plein, en charge du développement durable, de la transition énergétique
et de l’agriculture est à pourvoir à compter du 1er novembre 2023 au SGAR de la région Hauts-de-France.
Le chargé de mission sera chargé de suivre et coordonner les dossiers relatifs à la transition énergétique, à
l’agriculture (alimentation et forêt) et à l’ensemble des problématiques transverses du développement durable
(gestion des déchets, risques à l’environnement et ressources naturelles dont l’eau, l’air, la biodiversité) pour le
compte du préfet de la région Hauts-de-France, également préfet coordonnateur de bassin Artois-Picardie.
Il s’agit d’un poste de catégorie A, ouvert aux titulaires de la fonction publique ou aux contractuels de niveau
équivalent. Le poste est situé au 12-14, rue Jean-Sans-Peur à Lille.
Intérêt du poste
En Hauts-de-France, région notamment marquée par son passé industriel et son agriculture productive tournée
vers l’industrie, le préfet de région doit répondre, en interministériel, à des enjeux majeurs de développement
économique et durable, d’aménagement et d’égalité des territoires, de préservation des ressources naturelles pour
garantir leurs usages et de contribution à la souveraineté nationale (énergétique et alimentaire).
Ce poste d’encadrement est particulièrement sensible dans la mesure où il œuvre et contribue à la bonne
coordination d’autorités, de directions régionales et de services ; il relaie aussi l’impulsion donnée par l’autorité
préfectorale. Caractérisé par sa transversalité, il impose une liaison permanente avec l’ensemble des services. Ce
poste, stratégique et opérationnel, participe à l’action de l’Etat dans la région en matière de transition écologique.
Missions
Le chargé de mission ou la chargée de mission impulse et coordonne la mise en œuvre et la déclinaison
territoriale des politiques publiques portées par les ministères de la transition écologique, de la transition
énergétique, de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire en matière de développement durable, de transition
énergétique et d’agriculture.
Le chargé de mission assure l’animation des directions régionales (DREAL, DRAAF), des opérateurs de l’Etat
(agences de l’eau Artois-Picardie et Seine Normandie, ADEME, OFB) et co-présidence du SGAR aux côtés du
conseil régional du groupement d’intérêt public (GIP) CERDD (centre de ressources pour le développement
durable).
Dans le domaine du développement durable :
– coordination interministérielle pour le compte du préfet coordonnateur du bassin Artois-Picardie ;
– coordination interministérielle des services de l’Etat et de ses opérateurs dans les domaines de la ressource en
eau (qualité, quantité), de la biodiversité, de l’air, de la gestion des déchets et des risques à l’environnement
(risques naturels et technologiques) en articulation avec les directions générales des services centraux des
ministères concernés (SGPE, MTECT et MASA) ;
– appui à l’élaboration et à la coordination de stratégies, documents cadre régionaux, projets structurants portés
par le préfet de région dans les domaines pré-cités.
Dans le domaine de la transition énergétique :
– coordination interministérielle des services de l’Etat et de ses opérateurs dans le domaine de l’énergie en
articulation avec les services centraux des ministères concernés (MTECT, MTE, SGPE) et les énergéticiens
(producteurs, fournisseurs et distributeurs) ;
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 104 sur 126
Environnement professionnel
Le secrétariat général pour les affaires régionales est chargé du pilotage des politiques publiques de l’Etat sur le
territoire région. Le SGAR Hauts-de-France compte 88 personnes dont une trentaine de cadres A.
Placé sous l’autorité du SGAR adjoint, le chargé de mission « développement durable, transition énergétique et
agriculture » intervient au sein du pôle « politiques publiques ».
Le chargé de mission peut s’appuyer sur un ou une adjointe, avec un profil de cadre (catégorie A) et une unité
mutualisée assurant les fonctions de secrétariat pour l’ensemble des chargés de mission et leurs adjoints au sein du
pôle politiques publiques du SGAR.
Principales liaisons fonctionnelles :
– Etat : services (administrations centrales, préfectures, sous-préfectures, DREAL, DRAAF), opérateurs et
établissements publics de l’Etat (ADEME, OFB, ONF, agences de l’eau Artois-Picardie et Seine Normandie) ;
– collectivités territoriales, notamment le conseil régional ;
– établissements publics : chambres d’agriculture ;
– acteurs du monde économique : énergéticiens, organisations professionnelles agricoles et forestières.
Compétences et qualités attendues :
– bonne connaissance du référentiel technique des domaines d’application et de politiques publiques du poste ;
– expérience interministérielle en administration déconcentrée ;
– connaissance des politiques publiques déconcentrées et décentralisation ;
– capacité d’animation de réseaux et d’impulsion ;
– excellente capacité d’analyse, de synthèse et de restitution ;
– solide sens de l’organisation ;
– bonne connaissance de l’environnement professionnel (administratif et institutionnel).
Modalités de candidature
Conformément aux dispositions de l’article 6 du décret no 2009-587 du 25 mai 2009 relatif aux missions des
secrétaires généraux pour les affaires régionales, les candidatures, accompagnées d’un CV, d’une lettre de
motivation, ainsi que, le cas échéant, du dernier arrêté de situation administrative et d’un état des services, doivent
être transmises, dans un délai de trente jours à compter de la publication du présent avis au Journal officiel de la
République française, au préfet de la région Hauts-de-France, par courriel à secretariat-sgar@hauts-de-france.gouv.
fr.
Les candidats devront également tenir à disposition de la sous-direction des personnels de la direction des
ressources humaines du ministère de l’intérieur, une fiche financière établie par leur service d’origine.
Personnes à contacter
Tous les renseignements complémentaires peuvent être obtenus auprès de : Jean-Gabriel DELACROY, SGAR
Hauts-de-France (téléphone : 03-20-30-55-90 – 03-20-30-56-47 – jean-gabriel.delacroy@hautsde-france.gouv.fr)
et Stéphane LELEU, adjoint au SGAR en charge des politiques publiques (téléphone : 03-20-30-58-92 – stephane.
leleu@hauts-de-france.gouv.fr).
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 105 sur 126
Avis et communications
Avis de vacance
d’un emploi de sous-directeur de groupe A
NOR : EAEA2320396V
Est susceptible d’être vacant au ministère de l’Europe et des affaires étrangères, au 1er septembre 2023, un
emploi de sous-directeur de groupe A.
Cet emploi est situé à la direction du protocole d’Etat et des évènements diplomatiques, où le titulaire de
l’emploi fonctionnel occupe les fonctions de sous-directeur, directeur adjoint ou sous-directrice, directrice adjointe.
La direction du protocole d’Etat et des évènements diplomatiques, dirigée par le chef du Protocole, introducteur
des ambassadeurs, assure le protocole du Président de la République, du Premier ministre, pour leurs activités
internationales à l’étranger comme en France, et du ministre des affaires étrangères, pour les évènements
diplomatiques qui se déroulent en France.
Il assure le suivi financier et budgétaire de ces évènements ainsi que des sommets et conférences organisés en
France ou co-organisés par la France à l’étranger. Il assure le service d’interprétation et de traduction pour les
évènements diplomatiques.
Il veille à l’application en France des privilèges, immunités et franchises diplomatiques et consulaires. Il instruit
en lien avec les postes diplomatiques et consulaires, les propositions de nomination dans les ordres nationaux.
Cet emploi est localisé à Paris.
Sous la responsabilité du chef de service, le sous-directeur, directeur adjoint ou la sous-directrice, directrice
adjointe participe à la définition des grandes orientations, pilote l’action du ministère dans le cadre d’un
programme, dirige un service administratif.
Activités principales
Participer à la définition des orientations, des objectifs stratégiques et des indicateurs du programme mis en
œuvre.
Décliner les objectifs du programme en objectifs opérationnels pour le ministère.
Diriger un service du ministère, gérer les ressources humaines en lien avec la DRH et les moyens budgétaires
avec la DAF.
Animer et piloter directement les cadres de direction et les établissements publics placés sous son autorité,
organiser le travail en réseau avec les acteurs internes et externes du ministère.
Contribuer à l’élaboration du rapport annuel de performance relatif au programme mis en œuvre, signalant les
difficultés rencontrées et proposant des mesures correctrices appropriées.
Participer à des réunions et négociations internationales.
Profil recherché
Connaissances :
Connaissance du ministère de l’Europe et des affaires étrangères et de ses réseaux à l’étranger ;
Culture pluridisciplinaire ;
Droit/réglementation ;
Economie/finances ;
Gestion budgétaire et comptable ;
Management/pilotage ;
Règles de déontologie ;
Relations internationales ;
Ressources humaines.
Savoir-faire :
Communiquer ;
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 105 sur 126
Décider ;
Déléguer ;
Diriger une structure, un service ;
Manager ;
Négocier ;
Travailler en réseau.
Savoir-être :
Aisance relationnelle ;
Aptitude à l’écoute ;
Exemplarité ;
Maîtrise de soi ;
Réactivité ;
Sens de l’organisation ;
Sens des responsabilités.
Compétences linguistiques :
Maîtrise de l’anglais.
Rémunération
La rémunération comprend une part fixe comprise entre 74 840 € et 107 890 € brut par an. A l’intérieur de cette
fourchette, si le titulaire de l’emploi est un fonctionnaire, sa rémunération est établie au regard de son classement
dans sa grille indiciaire.
Pour les personnes n’ayant pas la qualité de fonctionnaire, le classement est fait au regard de la durée et du
niveau des expériences professionnelles antérieures en rapport avec l’emploi à pourvoir.
A cette rémunération fixe pourra être ajouté un complément indemnitaire annuel dont le montant dépend de la
manière de servir. Celui-ci ne pourra excéder 5 000 € brut. Il est versé en une seule fois.
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 105 sur 126
Formation
Les personnes nommées pour la première fois sur un emploi de sous-directeur suivront, dans les six mois à
compter de leur prise de fonctions, une formation dédiée.
Procédure de recrutement
L’autorité de recrutement est le directeur général de l’administration et de la modernisation du ministère de
l’Europe et des affaires étrangères.
L’autorité dont relève l’emploi à pourvoir est le directeur du protocole d’Etat et des évènements diplomatiques.
Les candidatures sont constituées d’un curriculum vitae et d’une lettre de motivation datée et signée. En outre
pour les fonctionnaires, elles sont accompagnées du dernier arrêté de situation administrative et d’un état de
services. Pour les candidats n’ayant pas la qualité de fonctionnaire, elles sont accompagnées de documents attestant
de l’occupation effective des emplois mentionnés dans le curriculum vitae et permettant d’apprécier le niveau de
responsabilité des emplois précédemment occupés.
Les candidatures doivent être transmises exclusivement par courriel à candidatures-sousdirecteurs.drh@di
plomatie.gouv.fr dans un délai de trente jours à compter de la date de publication du présent avis au Journal officiel
de la République française.
Les candidats veilleront à formuler l’objet de leur courriel de la façon suivante : « Candidature au poste de
sous-directeur, directeur adjoint PRO/NOM Prénom », et veilleront à transmettre un courriel distinct par poste
auquel ils candidatent.
Toute candidature ne respectant pas ces exigences pourra être écartée.
Les candidats pré-sélectionnés seront auditionnés par une instance collégiale dont la composition est fixée par un
arrêté du ministère de l’Europe et des affaires étrangères consultable sur Légifrance.
Déontologie
L’accès à cet emploi est susceptible d’être soumis à une déclaration d’intérêts et/ou à une déclaration de situation
patrimoniale préalable à la prise de fonctions.
Pour les personnes ayant exercé une activité dans le secteur privé au cours des trois dernières années, un contrôle
de la compatibilité de cette activité avec les fonctions exercées pourra être effectué préalablement à la nomination
par l’autorité hiérarchique qui pourra, le cas échéant, saisir pour avis, préalablement à sa décision, le référent
déontologue du ministère ou la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, en application du code
général de la fonction publique.
Références
Code général de fonction publique.
Décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de directions de l’Etat.
Article 12-1 du décret no 2008-836 du 22 août 2008 fixant l’échelonnement indiciaire des corps et des emplois
communs aux administrations de l’Etat et de ses établissements publics ou afférent à plusieurs corps de
fonctionnaires de l’Etat et de ses établissements publics.
Arrêté du 29 juin 2016 pris pour l’application à certains emplois de responsabilités supérieures des dispositions
du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des
sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de l’Etat.
Arrêté du 28 février 2020 fixant les modalités de recrutement des emplois de direction au ministère de l’Europe
et des affaires étrangères.
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 106 sur 126
Avis et communications
AVIS DIVERS
Avis relatif à l’ouverture d’une procédure nationale d’opposition pour la demande de modification
du cahier des charges relatif aux appellations d’origine protégées « Alsace grand cru »
NOR : AGRT2319056V
L’Organisme de défense et de gestion des appellations d’origine protégées « Alsace grand cru » a déposé, en
application de l’article L. 641-6 du code rural et de la pêche maritime, auprès de l’Institut national de l’origine et de
la qualité (INAO) une demande de modification du cahier des charges des appellations d’origine protégées
« Alsace grand cru ».
En application de l’article R. 641-20-1 du code rural et de la pêche maritime et après avis du comité national des
appellations d’origine relatives aux vins et aux boissons alcoolisées, et des boissons spiritueuses de l’INAO, la
demande de modification du cahier des charges des appellations d’origine protégées « Alsace grand cru » est
soumise à une procédure nationale d’opposition d’une durée de deux mois, à compter de la publication du présent
avis au Journal officiel de la République française.
Le projet de cahier des charges des appellations d’origine protégées « Alsace grand cru » peut être consulté dans
le délai de deux mois prévu ci-dessus :
– sur rendez-vous à l’Institut national de l’origine et de la qualité :
– INAO, 12, rue Henri-Rol-Tanguy, 93100 Montreuil ;
– INAO, 12, avenue de la Foire-aux-Vins, BP 81233, 68012 Colmar Cedex ; ou
– sur le site internet de l’INAO :
– https://extranet.inao.gouv.fr/fichier/PNO-cdc-Alsacegrandcru-cn23062930.pdf.
Pendant ce délai, toute personne ayant un intérêt légitime peut émettre, par courrier, une opposition motivée sur
les modifications proposées du cahier des charges des appellations d’origine protégées « Alsace grand cru » en
écrivant à l’Institut national de l’origine et de la qualité, à l’adresse suivante : INAO, 12, avenue de la Foire-aux-
Vins, BP 81233, 68012 Colmar Cedex.
22 juillet 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 107 sur 126
ANNONCES
Les annonces sont reçues à la direction de l’information légale et administrative
Demandes de changement de nom : téléprocédure sécurisée
Fiche pratique disponible sur https://psl.service-public.fr/mademarche/pub-changement-nom/demarche