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SOMMAIRE ANALYTIQUE
LOIS
1 LOI no 2023-491 du 22 juin 2023 relative à l’accélération des procédures liées à la construction
de nouvelles installations nucléaires à proximité de sites nucléaires existants et au
fonctionnement des installations existantes
Conseil constitutionnel
2 Décision no 2023-851 DC du 21 juin 2023
textes généraux
ministère de la justice
15 Arrêté du 30 mai 2023 désignant l’opération de restructuration au sein de la direction
interrégionale de la protection judicaire de la jeunesse Sud ouvrant droit aux dispositifs
indemnitaires et d’accompagnement des agents
16 Arrêté du 15 juin 2023 modifiant le montant de l’indemnité forfaitaire attribuée aux magistrats
honoraires exerçant des activités non juridictionnelles
ministère de la culture
24 Décret no 2023-497 du 22 juin 2023 relatif aux modalités de communication au public du prix
des offres de livres neufs et de livres d’occasion
mesures nominatives
ministère de la justice
54 Arrêté du 16 juin 2023 portant nomination au conseil d’administration de l’Office national des
combattants et des victimes de guerre
55 Arrêté du 13 juin 2023 portant admission à la retraite (ingénieurs des ponts, des eaux et des
forêts)
56 Arrêté du 12 juin 2023 portant admission à la retraite (ingénieurs des ponts, des eaux et des
forêts)
57 Arrêté du 13 juin 2023 portant admission à la retraite (ingénieurs des ponts, des eaux et des
forêts)
conventions collectives
Conseil constitutionnel
67 Décision no 2023-6219 AN du 22 juin 2023
Autorité de la concurrence
68 Décision du 16 juin 2023 portant cessation de fonctions d’une rapporteure permanente des
services d’instruction de l’Autorité de la concurrence
77 Décision no 2023-540 du 31 mai 2023 fixant la date d’entrée en vigueur des autorisations
d’exploitation de services de radio par voie hertzienne terrestre en mode numérique dans la
zone Rennes étendu
78 Décision no 2023-526 du 14 juin 2023 modifiant la décision no 2015-419 du 18 novembre 2015
autorisant la SAS Nouvelles télévisions numériques à utiliser une ressource radioélectrique
pour le multiplexage des programmes des services de communication audiovisuelle diffusés
par voie hertzienne terrestre en mode numérique sur le réseau R2
79 Décision no 2023-543 du 21 juin 2023 relative à la procédure de sanction engagée à l’encontre
de la société C8 le 9 janvier 2023
80 Décision no 2023-544 du 21 juin 2023 relative aux procédures de sanction engagées à
l’encontre de la société C8 les 9 janvier et 15 mars 2023
Naturalisations et réintégrations
81 Décret du 21 juin 2023 rapportant un décret de naturalisation
En application de l’article L. 221-14, et des articles R. 221-15 et R. 221-16 pris après
avis de la CNIL, du code des relations entre le public et l’administration, les actes
individuels relatifs à l’état et à la nationalité des personnes ne peuvent être publiés au
Journal officiel de la République française, que dans des conditions garantissant qu’ils ne
font pas l’objet d’une indexation par des moteurs de recherche. Les actes concernés sont
accessibles sur le site Légifrance en "Accès protégé"
82 Décret du 21 juin 2023 rapportant un décret de naturalisation
En application de l’article L. 221-14, et des articles R. 221-15 et R. 221-16 pris après
avis de la CNIL, du code des relations entre le public et l’administration, les actes
individuels relatifs à l’état et à la nationalité des personnes ne peuvent être publiés au
Journal officiel de la République française, que dans des conditions garantissant qu’ils ne
font pas l’objet d’une indexation par des moteurs de recherche. Les actes concernés sont
accessibles sur le site Légifrance en "Accès protégé"
Informations parlementaires
Assemblée nationale
83 ORDRE DU JOUR
84 CONFÉRENCE DES PRÉSIDENTS
85 COMMISSIONS ET ORGANES DE CONTRÔLE
86 DOCUMENTS ET PUBLICATIONS
Sénat
Avis et communications
avis divers
Annonces
101 Annonces judiciaires et légales
102 Demandes de changement de nom (textes 102 à 123)
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 1 sur 123
LOIS
LOI no 2023-491 du 22 juin 2023 relative à l’accélération des procédures liées à la construction de
nouvelles installations nucléaires à proximité de sites nucléaires existants et au fonctionne
ment des installations existantes (1)
NOR : ENEP2223723L
TITRE IER
MESURES LIÉES À LA PRODUCTION D’ÉLECTRICITÉ
À PARTIR D’ÉNERGIE NUCLÉAIRE
Article 1er
I. – Le code de l’énergie est ainsi modifié :
1o L’article L. 100-4 est ainsi modifié :
a) Le 5o du I est abrogé ;
b) Au I bis, les mots : « , du 5o du I du présent article » sont supprimés ;
2o L’article L. 311-5-5 est abrogé ;
3o A la première phrase du deuxième alinéa et au sixième alinéa de l’article L. 311-5-7, les mots : « du 5o du I de
l’article L. 100-4 ou » sont supprimés.
II. – Dans un délai d’un an à compter de la promulgation de la présente loi, la programmation pluriannuelle de
l’énergie, mentionnée à l’article L. 141-1 du code de l’énergie, fait l’objet d’une révision simplifiée pour tenir
compte des dispositions de la présente loi.
Article 2
I. – Le code de l’énergie est ainsi modifié :
1o L’article L. 311-5-2 est abrogé ;
2o L’article L. 311-5-6 est ainsi rédigé :
« Art. L. 311-5-6. – Dans le cas où une installation de production d’électricité est soumise au régime des
installations nucléaires de base, l’autorisation de création mentionnée à l’article L. 593-7 du code de
l’environnement tient lieu de l’autorisation d’exploiter mentionnée à l’article L. 311-5 du présent code. »
II. – L’article L. 593-7 du code de l’environnement est complété par un IV ainsi rédigé :
« IV. – Dans le cas où l’installation nucléaire de base est soumise au régime des installations de production
d’électricité, l’autorisation de création ne peut être accordée que si elle respecte les conditions, fixées à
l’article L. 311-5 du code de l’énergie, de délivrance de l’autorisation d’exploiter. »
Article 3
[Dispositions déclarées non conformes à la Constitution par la décision du Conseil constitutionnel
no 2023-851 DC du 21 juin 2023.]
Article 4
[Dispositions déclarées non conformes à la Constitution par la décision du Conseil constitutionnel
no 2023-851 DC du 21 juin 2023.]
Article 5
Avant le dépôt du prochain projet de loi prévu en application du I de l’article L. 100-1 A du code de l’énergie, le
Gouvernement remet au Parlement un rapport visant à évaluer les conséquences de la construction de quatorze
réacteurs électronucléaires sur :
1o La situation des industriels de la filière nucléaire française, dont le groupe Électricité de France, du marché de
l’électricité et des finances publiques ;
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TITRE II
MESURES DESTINÉES À ACCÉLÉRER LES PROCÉDURES LIÉES À LA CONSTRUCTION
DE NOUVELLES INSTALLATIONS NUCLÉAIRES À PROXIMITÉ DE SITES NUCLÉAIRES EXISTANTS
Article 7
I. – Au sens du présent titre, la réalisation d’un réacteur électronucléaire comprend l’ensemble des
constructions, des aménagements, des équipements, des installations et des travaux liés à sa création ou à sa
mise en service ainsi que ses ouvrages de raccordement au réseau de transport d’électricité. La réalisation d’un
réacteur électronucléaire comprend également les installations ou les aménagements directement liés à la
préparation des travaux en vue de la réalisation de celui-ci.
II. – Le présent titre s’applique à la réalisation de réacteurs électronucléaires, y compris de petits réacteurs
modulaires, dont l’implantation est envisagée à proximité immédiate ou à l’intérieur du périmètre d’une installation
nucléaire de base existante mentionnée aux 1o à 3o de l’article L. 593-2 du code de l’environnement et pour lesquels
la demande d’autorisation de création mentionnée à l’article L. 593-7 du même code est déposée au cours des vingt
ans qui suivent la promulgation de la présente loi.
III. – Un arrêté du ministre chargé de la sûreté nucléaire peut, à la demande du porteur de projet, soumettre un
projet d’installation d’entreposage de combustibles nucléaires mentionnée au 2o de l’article L. 593-2 du code de
l’environnement à tout ou partie des dispositions prévues au présent titre pour les réacteurs électronucléaires, dès
lors que le projet remplit toutes les conditions suivantes :
1o Il a vocation à entreposer principalement des combustibles nucléaires ayant été irradiés dans des réacteurs
électronucléaires existants ou dans des réacteurs électronucléaires mentionnés au II du présent article ;
2o Il est situé à proximité immédiate ou à l’intérieur du périmètre d’une installation nucléaire de base existante
mentionnée aux 1o à 3o de l’article L. 593-2 du code de l’environnement ;
3o La demande d’autorisation de création mentionnée à l’article L. 593-7 du même code est déposée au cours des
vingt ans qui suivent la promulgation de la présente loi.
L’arrêté précise le projet concerné et les dispositions du présent titre qui lui sont applicables. Une réponse est
apportée par le ministre chargé de la sûreté nucléaire, le cas échéant par la publication de l’arrêté, dans un délai de
six mois à compter de la demande formulée par le porteur de projet.
IV. – Dans un délai de cinq ans à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au
Parlement un rapport sur la faisabilité et l’opportunité d’étendre l’application des mesures prévues au présent titre à
d’autres types de réacteurs nucléaires et à d’autres conditions d’implantation géographique que ceux mentionnés
au II du présent article. Ce rapport évalue la faisabilité et l’opportunité de permettre aux projets de production
d’hydrogène bas-carbone, mentionné à l’article L. 811-1 du code de l’énergie, de manière couplée avec une
production d’électricité d’origine nucléaire par des réacteurs électronucléaires existants ou mentionnés au II du
présent article, de bénéficier, à la demande du porteur de projet, de tout ou partie des dispositions du présent titre.
V. – Dans un délai d’un an à compter de la promulgation de la présente loi puis tous les quatre ans, et jusqu’à
l’année suivant l’expiration du délai mentionné au II du présent article, le Gouvernement remet au Parlement un
rapport sur l’application des mesures prévues au présent titre. Ce rapport rappelle les objectifs fixés par le
Gouvernement pour la construction des réacteurs électronucléaires, explique les écarts constatés ainsi que les
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 1 sur 123
moyens mis en œuvre pour atteindre les objectifs. Il fait l’objet d’une présentation par le Gouvernement au
Parlement.
VI. – Le décret en Conseil d’Etat mentionné à l’article 18 de la présente loi précise la notion de proximité
immédiate mentionnée au II du présent article. Cette notion ne peut excéder le périmètre initial du plan particulier
d’intervention existant, mentionné à l’article L. 741-6 du code de la sécurité intérieure, lorsque l’installation
nucléaire de base existante en dispose.
Article 8
I. – La qualification de projet d’intérêt général, en application de l’article L. 102-1 du code de l’urbanisme, de la
réalisation d’un réacteur électronucléaire est décidée par décret en Conseil d’Etat. Cette qualification ne peut
intervenir avant qu’ait été dressé le bilan du débat public ou de la concertation préalable organisé en application de
l’article L. 121-8 du code de l’environnement.
Lorsque, après son approbation, un schéma de cohérence territoriale, un plan local d’urbanisme ou une carte
communale doit être modifié ou révisé pour permettre la réalisation d’un réacteur électronucléaire qualifiée de
projet d’intérêt général en application du premier alinéa du présent I, il est fait application de la procédure prévue
aux II à IV.
La déclaration d’utilité publique d’un projet de réalisation d’un réacteur électronucléaire emporte sa qualification
de projet d’intérêt général, au sens du présent article.
II. – Lorsque l’autorité administrative compétente de l’Etat considère que le schéma de cohérence territoriale, le
plan local d’urbanisme ou la carte communale ne permet pas la réalisation du projet, elle en informe, selon le cas,
l’établissement public mentionné à l’article L. 143-16 du code de l’urbanisme, l’établissement public de
coopération intercommunale ou la commune compétent par la transmission d’un dossier qui indique la nécessité de
la mise en compatibilité et ses motifs ainsi que les modifications qu’elle estime nécessaires pour y parvenir.
Elle informe également le département et la région de la nécessité d’une mise en compatibilité du schéma de
cohérence territoriale, du plan local d’urbanisme ou de la carte communale.
Après réception du dossier mentionné au premier alinéa du présent II, l’établissement public mentionné à
l’article L. 143-16 du code de l’urbanisme, l’établissement public de coopération intercommunale ou la commune
compétent pour faire évoluer le schéma de cohérence territoriale, le plan local d’urbanisme ou la carte communale
peut faire parvenir à l’autorité administrative compétente de l’Etat, dans un délai d’un mois, le cas échéant après
l’engagement de la procédure de mise en compatibilité, ses observations sur les modifications envisagées.
L’autorité administrative compétente de l’Etat engage sans délai la procédure de mise en compatibilité du
document mentionné au premier alinéa du présent II.
L’évaluation environnementale du projet de mise en compatibilité est effectuée dans les conditions prévues pour
les mises en compatibilité engagées en application du second alinéa des articles L. 143-42 ou L. 153-51 du code de
l’urbanisme. L’autorité administrative compétente de l’Etat procède à l’analyse des incidences notables sur
l’environnement du projet de mise en compatibilité et transmet le dossier à la formation d’autorité
environnementale de l’inspection générale de l’environnement et du développement durable. L’avis de l’autorité
environnementale ou sa décision de ne pas soumettre le projet à évaluation environnementale est transmis à
l’établissement public ou à la commune mentionnés au premier alinéa du présent II.
Le projet de mise en compatibilité fait l’objet d’un examen conjoint par l’Etat, par l’établissement public ou la
commune mentionnés au même premier alinéa et par les personnes publiques mentionnées aux articles L. 132-7
à L. 132-9 du code de l’urbanisme.
III. – Lorsqu’il fait l’objet d’une évaluation environnementale, le projet de mise en compatibilité est soumis à la
procédure de participation du public prévue à l’article L. 123-19 du code de l’environnement.
Lorsqu’il ne fait pas l’objet d’une évaluation environnementale, le projet de mise en compatibilité, l’exposé de
ses motifs et, le cas échéant, les avis émis par l’établissement public ou la commune mentionnés au premier alinéa
du II du présent article, par les personnes publiques associées mentionnées aux articles L. 132-7 à L. 132-9 du code
de l’urbanisme et par les autres instances consultées sont mis à la disposition du public pendant une durée d’un
mois, dans des conditions lui permettant de formuler ses observations. Ces observations sont enregistrées et
conservées.
Les modalités de la mise à la disposition du public sont précisées par arrêté de l’autorité administrative
compétente de l’Etat et portées à la connaissance du public au moins dix jours avant le début de cette mise à
disposition.
IV. – A l’issue de la procédure prévue au III du présent article, l’autorité administrative compétente de l’Etat en
présente le bilan devant l’organe délibérant de l’établissement public ou de la commune mentionnés au premier
alinéa du II. L’organe délibérant rend un avis sur le projet de mise en compatibilité. Cet avis est réputé favorable
s’il n’est pas émis dans un délai d’un mois.
Le projet de mise en compatibilité est adopté par décret.
V. – Lorsque sa mise en compatibilité est requise pour permettre la réalisation d’un projet d’intérêt général
mentionné au I du présent article, le schéma de cohérence territoriale, le plan local d’urbanisme ou la carte
communale ne peut pas faire l’objet d’une modification ou d’une révision portant sur les dispositions faisant l’objet
de la mise en compatibilité entre la date de la mise à la disposition du public et la date d’entrée en vigueur du décret
mentionné au IV.
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 1 sur 123
Article 9
I. – La réalisation d’un réacteur électronucléaire est conforme aux dispositions législatives et réglementaires
relatives à l’utilisation des sols, à l’implantation, à la destination, à la nature, à l’architecture, aux dimensions et à
l’assainissement des constructions et à l’aménagement de leurs abords.
L’autorité administrative vérifie cette conformité, pour l’ensemble du projet, dans le cadre de l’instruction de la
demande d’autorisation environnementale ou d’autorisation de création du réacteur, dans des conditions fixées par
le décret en Conseil d’Etat mentionné à l’article 18. Elle détermine, le cas échéant, les prescriptions nécessaires
pour assurer le respect des dispositions législatives et réglementaires mentionnées au premier alinéa du présent I.
Les constructions, les aménagements, les installations et les travaux liés à la réalisation d’un réacteur
électronucléaire sont dispensés de toute formalité au titre du code de l’urbanisme. Le titre VIII du livre IV du
même code leur est applicable dans les mêmes conditions que celles applicables aux constructions, aux
aménagements, aux installations et aux travaux qui sont dispensés de toute formalité en matière d’urbanisme en
application dudit code.
II. – Pour l’application du titre III du livre III du code de l’urbanisme, l’exploitant du réacteur électronucléaire
mentionné à l’article 7 de la présente loi est regardé comme titulaire d’une autorisation de construire, nonobstant
le I du présent article.
A. – Par dérogation à la section 1 du chapitre Ier du titre IV de la deuxième partie du livre Ier du code général des
impôts :
1o Les opérations dispensées d’autorisation d’urbanisme en application du I du présent article donnent lieu au
paiement de la taxe d’aménagement mentionnée à l’article 1635 quater A du code général des impôts ;
2o Le redevable de la taxe d’aménagement est l’exploitant du réacteur électronucléaire ;
3o Le fait générateur de la taxe est l’autorisation de création du réacteur électronucléaire en application de
l’article L. 593-7 du code de l’environnement ou, pour les constructions, les aménagements, les installations et les
travaux qui peuvent être exécutés avant la délivrance de cette autorisation en application du II de l’article 11 de la
présente loi, l’autorisation environnementale mentionnée au deuxième alinéa du I du présent article, lorsque
l’instruction de cette dernière en a vérifié la conformité aux règles d’urbanisme en application du même deuxième
alinéa ;
4o Le redevable des acomptes de taxe d’aménagement déclare les éléments nécessaires à l’établissement de ceux-
ci avant le septième mois qui suit le fait générateur mentionné au 3o du présent A ;
5o Les règles relatives aux exonérations, aux abattements, aux valeurs par mètre carré et au taux de la taxe
d’aménagement sont celles en vigueur à la date du fait générateur mentionné au même 3o.
Le décret en Conseil d’Etat prévu à l’article 18 de la présente loi précise les conditions d’application du
présent II en cas de modification du projet postérieure à la délivrance de l’autorisation mentionnée au 3o du
présent A.
B. – Par dérogation à l’article 1679 nonies du code général des impôts, les acomptes prévus sont exigibles
respectivement le neuvième et le dix-huitième mois suivant le fait générateur mentionné au 3o du A du présent II.
C. – Par dérogation à l’article 235 ter ZG du code général des impôts, les opérations dispensées de toute
formalité au titre du code de l’urbanisme en application du I du présent article donnent lieu au paiement de la taxe
d’archéologie préventive mentionnée à l’article 235 ter ZG du code général des impôts.
D. – Par dérogation au 13o de l’article L. 80 B du livre des procédures fiscales, la demande du redevable est
effectuée avant le dépôt de l’autorisation mentionnée au 3o du A du présent II.
III. – [Dispositions déclarées non conformes à la Constitution par la décision du Conseil constitutionnel
no 2023-851 DC du 21 juin 2023.]
IV. – L’artificialisation des sols ou la consommation d’espaces naturels, agricoles ou forestiers résultant de la
réalisation d’un réacteur électronucléaire n’est pas comptabilisée pour évaluer l’atteinte des objectifs locaux et
régionaux de réduction du rythme de l’artificialisation des sols ou de la consommation d’espaces naturels, agricoles
et forestiers intégrés aux documents de planification et d’urbanisme en application de l’article 194 de la
loi no 2021-1104 du 22 août 2021 précitée.
Article 10
Dans un délai d’un an à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un
rapport sur les conséquences de la mise en œuvre des règles définies par la circulaire du 17 février 2010 relative à
la maîtrise des activités au voisinage des installations nucléaires de base (INB) susceptibles de présenter des
dangers à l’extérieur du site sur les projets d’urbanisation à proximité d’un réacteur électronucléaire. Il évalue
l’opportunité et la faisabilité de faire évoluer ces règles.
Article 11
I. – L’autorisation environnementale requise en application de l’article L. 181-1 du code de l’environnement
pour la réalisation d’un réacteur électronucléaire est délivrée par décret, au regard de l’étude d’impact mentionnée
à l’article L. 122-1 du même code qui porte sur l’ensemble du projet. Ce décret est modifié, le cas échéant, dans les
conditions prévues à l’article L. 181-14 dudit code jusqu’à la délivrance de l’autorisation de création mentionnée à
l’article L. 593-7 du même code, les modifications ultérieures intervenant dans des conditions précisées par le
décret en Conseil d’Etat mentionné à l’article 18 de la présente loi.
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 1 sur 123
La commission locale d’information territorialement compétente est informée par le pétitionnaire du dépôt de la
demande d’autorisation environnementale.
II. – Parmi les opérations liées à la réalisation d’un réacteur électronucléaire, la construction des bâtiments, y
compris leurs fondations, destinés à recevoir des combustibles nucléaires ou à héberger des matériels de
sauvegarde ne peut être entreprise qu’après la délivrance de l’autorisation de création mentionnée à
l’article L. 593-7 du code de l’environnement. Sous réserve de ces opérations et par dérogation à l’article L. 425-12
du code de l’urbanisme, les autres opérations liées à la réalisation d’un réacteur électronucléaire peuvent, aux frais
et aux risques de l’exploitant, être exécutées à compter de la date de délivrance de l’autorisation environnementale
mentionnée au I du présent article.
III. – Un décret, pris après avis de l’Autorité de sûreté nucléaire, précise la répartition des opérations liées à la
réalisation d’un réacteur électronucléaire, selon qu’elles peuvent être exécutées en application de la première ou de
la seconde phrases du II.
Article 12
La réalisation d’un réacteur électronucléaire répondant aux conditions, notamment de puissance et de type de
technologie, définies par décret en Conseil d’Etat est constitutive d’une raison impérative d’intérêt public majeur,
au sens du c du 4o du I de l’article L. 411-2 du code de l’environnement.
Article 13
I. – La réalisation d’un réacteur électronucléaire ainsi que les constructions, les aménagements, les équipements,
les installations et les travaux liés à son exploitation ne sont pas soumis au chapitre Ier du titre II du livre Ier du code
de l’urbanisme.
II. – Dans un délai d’un an puis tous les quatre ans à compter de la promulgation de la présente loi, et jusqu’à
l’année suivant l’expiration du délai mentionné au II de l’article 7, le Gouvernement remet au Parlement un rapport
détaillant les dispositions prévues par les exploitants des réacteurs électronucléaires ou les porteurs de projets de
tels réacteurs et par le gestionnaire du réseau public de transport d’électricité pour faciliter et pour encourager
l’enfouissement des infrastructures de transport d’électricité. Le rapport évalue les possibilités financières et
techniques de faire évoluer le cadre législatif et réglementaire en la matière, dont les dispositions prévues au
présent titre.
Article 14
Par dérogation à l’article L. 2124-2 du code général de la propriété des personnes publiques, la concession
d’utilisation du domaine public maritime nécessaire à la réalisation d’un réacteur électronucléaire est délivrée à
l’issue de l’enquête publique prévue au dernier alinéa de l’article L. 2124-1 du même code.
La concession d’utilisation du domaine public maritime est approuvée par décret en Conseil d’Etat, sous réserve
de l’engagement pris par l’exploitant de respecter un cahier des charges comportant des conditions générales et, le
cas échéant, des conditions spécifiques.
Article 15
I. – La procédure prévue aux articles L. 522-1 à L. 522-4 du code de l’expropriation pour cause d’utilité
publique peut être appliquée, dans les conditions prévues par le même code, en vue de la prise de possession
immédiate, par le bénéficiaire de la déclaration d’utilité publique, de tous les immeubles bâtis ou non bâtis dont
l’acquisition est nécessaire à la réalisation d’un réacteur électronucléaire.
II. – Le décret pris sur avis conforme du Conseil d’Etat en application de l’article L. 522-1 du code de
l’expropriation pour cause d’utilité publique est publié dans un délai de six ans à compter de la publication du
décret en Conseil d’Etat déclarant d’utilité publique le projet de réacteur électronucléaire mentionné à l’article 7 de
la présente loi.
Article 16
I. – Sans préjudice de l’article L. 181-18 du code de l’environnement, le juge administratif qui, saisi de
conclusions dirigées contre un acte relevant de la juridiction administrative, délivré en application du présent titre,
relatif à la réalisation d’un réacteur électronucléaire, estime, après avoir constaté que les autres moyens ne sont pas
fondés, même après l’achèvement des travaux :
1o Qu’un vice n’affecte qu’une phase de l’instruction de la demande d’acte ou une partie de cet acte limite à cette
phase ou à cette partie la portée de l’annulation qu’il prononce et demande à l’autorité administrative compétente
de reprendre l’instruction à la phase ou sur la partie qui est entachée d’irrégularité ;
2o Qu’un vice entraînant l’illégalité de cet acte est susceptible d’être régularisé sursoit à statuer, après avoir
invité les parties à présenter leurs observations, jusqu’à l’expiration du délai qu’il fixe pour cette régularisation. Si
une mesure de régularisation est notifiée dans ce délai au juge, celui-ci statue après avoir invité les parties à
présenter leurs observations.
Le refus par le juge de faire droit à une demande d’annulation partielle ou de sursis à statuer est motivé.
II. – En cas d’annulation ou de sursis à statuer affectant une partie seulement de l’acte, le juge détermine s’il y a
lieu de suspendre l’exécution des parties de l’acte non viciées.
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 1 sur 123
III. – Les I et II du présent article sont applicables aux recours formés à l’encontre de l’acte mentionné au I à
compter de la publication de la présente loi.
Article 17
[Dispositions déclarées non conformes à la Constitution par la décision du Conseil constitutionnel
no 2023-851 DC du 21 juin 2023.]
Article 18
Les conditions d’application du présent titre sont précisées par décret en Conseil d’Etat.
TITRE III
MESURES RELATIVES AU FONCTIONNEMENT
DES INSTALLATIONS NUCLÉAIRES DE BASE EXISTANTES
Article 19
[Dispositions déclarées non conformes à la Constitution par la décision du Conseil constitutionnel
no 2023-851 DC du 21 juin 2023.]
Article 20
Les deux derniers alinéas de l’article L. 593-19 du code de l’environnement sont remplacés par quatre alinéas
ainsi rédigés :
« Pour les réexamens au delà de la trente-cinquième année de fonctionnement d’un réacteur électronucléaire, le
rapport mentionné au premier alinéa du présent article fait l’objet d’une enquête publique.
« L’Autorité de sûreté nucléaire analyse le rapport mentionné au même premier alinéa. A l’issue de cette
analyse, elle peut imposer à l’exploitant de nouvelles prescriptions mentionnées à l’article L. 593-10. Pour les
réexamens mentionnés au deuxième alinéa du présent article, l’Autorité de sûreté nucléaire tient compte des
conclusions de l’enquête publique dans son analyse du rapport de l’exploitant et dans les prescriptions qu’elle
prend. Pour ces mêmes réexamens, cinq ans après la remise du rapport mentionné au premier alinéa du présent
article, l’exploitant remet à l’Autorité de sûreté nucléaire un rapport intermédiaire rendant compte de la mise en
œuvre des prescriptions mentionnées à l’article L. 593-10 prises à l’occasion du réexamen, au vu duquel l’Autorité
de sûreté nucléaire peut compléter ces prescriptions.
« L’Autorité de sûreté nucléaire communique son analyse du rapport et ses prescriptions au ministre chargé de la
sûreté nucléaire. A l’exception des informations susceptibles de porter atteinte aux intérêts mentionnés au I de
l’article L. 124-4, cette analyse et ces prescriptions sont rendues publiques.
« Les dispositions envisagées par l’exploitant font l’objet, en fonction de leur degré d’importance,
d’autorisations en cas de modifications substantielles, dans les conditions prévues au II de l’article L. 593-14,
ou de déclarations ou d’autorisations en cas de modifications notables, dans les conditions prévues à
l’article L. 593-15. »
Article 21
I. – Le code de l’environnement est ainsi modifié :
1o Le second alinéa du I de l’article L. 593-7 est ainsi modifié :
a) Après le mot : « moment, », sont insérés les mots : « dont celles sur le changement climatique et ses effets, » ;
b) Est ajoutée une phrase ainsi rédigée : « Cette démonstration tient compte des conséquences du changement
climatique sur les agressions externes à prendre en considération dans le cadre de celle-ci. » ;
2o Le deuxième alinéa de l’article L. 593-18 est ainsi modifié :
a) Après le mot : « connaissances », sont insérés les mots : « , dont celles sur le changement climatique et ses
effets, » ;
b) Est ajoutée une phrase ainsi rédigée : « Cette appréciation des risques tient compte des conséquences du
changement climatique sur les agressions externes à prendre en considération dans le cadre de celle-ci. »
II. – Le premier alinéa de l’article L. 1333-3 du code de la défense est ainsi modifié :
1o Après le mot : « prendre », sont insérés les mots : « , y compris en matière de sécurité des systèmes
d’information, » ;
2o Sont ajoutés les mots : « contre tout acte de malveillance, y compris informatique, dans le but d’éviter la
prolifération nucléaire et de prévenir tout risque ou tout inconvénient pour la protection des intérêts mentionnés à
l’article L. 593-1 du code de l’environnement pouvant en découler ».
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Article 22
I. – Les deux premiers alinéas de l’article L. 593-24 du code de l’environnement sont remplacés par quatre
alinéas ainsi rédigés :
« Pour protéger les intérêts mentionnés à l’article L. 593-1, un décret en Conseil d’Etat, pris après avis de
l’Autorité de sûreté nucléaire et après que l’exploitant a été mis à même de présenter ses observations, peut
ordonner la mise à l’arrêt définitif d’une installation nucléaire de base ayant cessé de fonctionner pendant une durée
continue supérieure à deux ans. Il fixe le délai imparti à l’exploitant pour souscrire la déclaration prévue à
l’article L. 593-26.
« A compter de la date de notification de ce décret à l’exploitant de l’installation, celui-ci n’est plus autorisé à la
faire fonctionner.
« La date de notification de ce décret se substitue à la date mentionnée à la deuxième phrase du premier alinéa du
même article L. 593-26.
« L’exploitant porte la déclaration prévue audit article L. 593-26 à la connaissance de la commission locale
d’information prévue à l’article L. 125-17 et la met à la disposition du public par voie électronique. »
II. – Après la référence : « L. 593-26 », la fin du 5o du I de l’article L. 596-11 du code de l’environnement est
ainsi rédigée : « ou à compter de la date de notification du décret pris en application du premier alinéa de
l’article L. 593-24 ordonnant sa mise à l’arrêt définitif. »
TITRE IV
DISPOSITIONS DIVERSES
Article 23
o
I. – L’ordonnance n 2016-128 du 10 février 2016 portant diverses dispositions en matière nucléaire est ratifiée.
II. – Le code de l’environnement est ainsi modifié :
1o L’article L. 592-41 est ainsi modifié :
a) A la fin du premier alinéa, les mots : « et L. 229-10 » sont remplacés par les mots : « , L. 229-10
et L. 557-58 » ;
b) Au 1o, le mot : « conseillers » est remplacé par les mots : « membres du Conseil » ;
c) Au 2o, les mots : « conseillers à » sont remplacés par les mots : « membres de » ;
d) Après le mot : « électif », la fin du neuvième alinéa est supprimée ;
2o L’article L. 592-42 est abrogé ;
3o Le dernier alinéa de l’article L. 592-43 est complété par les mots : « ainsi que leurs obligations en matière
d’incompatibilités et de déontologie résultant de la loi no 2017-55 du 20 janvier 2017 portant statut général des
autorités administratives indépendantes et des autorités publiques indépendantes » ;
4o Au premier alinéa de l’article L. 593-4, les mots : « la fermeture » sont remplacés par les mots : « l’arrêt
définitif » et les mots : « l’arrêt définitif » sont remplacés par les mots : « la fermeture » ;
5o L’article L. 593-20 est ainsi modifié :
a) Après la première phrase, est insérée une phrase ainsi rédigée : « Elle les communique au ministre chargé de
la sûreté nucléaire. » ;
b) La dernière phrase est supprimée ;
6o Au 4o de l’article L. 596-4, après la référence : « L. 171-8 », sont insérés les mots : « et à l’article L. 557-58 » ;
7o L’article L. 596-13 est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« Nonobstant toute disposition contraire, les délais applicables devant la commission sont ceux fixés par le
décret en Conseil d’Etat mentionné à l’article L. 596-1. »
III. – Au premier alinéa de l’article L. 1337-1-1 du code de la santé publique, les mots : « ainsi que les
infractions aux articles L. 4451-1 et L. 4451-2 du code du travail et celles » sont remplacés par les mots : « les
infractions aux règles de prévention mentionnées à l’article L. 4451-1 du code du travail ainsi que les infractions ».
Article 24
[Dispositions déclarées non conformes à la Constitution par la décision du Conseil constitutionnel
no 2023-851 DC du 21 juin 2023.]
Article 25
[Dispositions déclarées non conformes à la Constitution par la décision du Conseil constitutionnel
no 2023-851 DC du 21 juin 2023.]
Article 26
[Dispositions déclarées non conformes à la Constitution par la décision du Conseil constitutionnel
no 2023-851 DC du 21 juin 2023.]
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Article 27
[Dispositions déclarées non conformes à la Constitution par la décision du Conseil constitutionnel
no 2023-851 DC du 21 juin 2023.]
Article 28
Avant le 31 décembre 2026, le Gouvernement remet au Parlement un rapport relatif à la faisabilité, aux coûts,
aux bénéfices et aux conditions de la poursuite du fonctionnement jusqu’à soixante ans et au-delà des réacteurs
électronucléaires en fonctionnement en France au 1er janvier 2023, dans le respect des dispositions relatives à la
protection des intérêts mentionnés à l’article L. 593-1 du code de l’environnement.
Article 29
[Dispositions déclarées non conformes à la Constitution par la décision du Conseil constitutionnel
no 2023-851 DC du 21 juin 2023.]
Article 30
Dans un délai d’un an à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un
rapport détaillant les dispositions prévues par les exploitants des réacteurs électronucléaires pour assurer une
gestion économe et optimisée de la ressource en eau, au regard des meilleures techniques disponibles dans le
domaine. Ce rapport rend compte de l’application des recommandations faites à l’Etat par la Cour des comptes
dans son rapport sur l’adaptation au changement climatique du parc des réacteurs nucléaires, publié en mars 2023.
La présente loi sera exécutée comme loi de l’Etat.
Fait à Paris, le 22 juin 2023.
EMMANUEL MACRON
Par le Président de la République :
La Première ministre,
ÉLISABETH BORNE
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
BRUNO LE MAIRE
Le ministre de l’intérieur
et des outre-mer,
GÉRALD DARMANIN
Le garde des sceaux,
ministre de la justice,
ÉRIC DUPOND-MORETTI
Le ministre des armées,
SÉBASTIEN LECORNU
Le ministre de la transition écologique
et de la cohésion des territoires,
CHRISTOPHE BÉCHU
La ministre de la transition énergétique,
AGNÈS PANNIER-RUNACHER
Le ministre délégué auprès du ministre
de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle
et numérique, chargé des comptes publics,
GABRIEL ATTAL
Le ministre délégué auprès du ministre
de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle
et numérique, chargé de l’industrie,
ROLAND LESCURE
La ministre déléguée auprès du ministre de l’intérieur
et des outre-mer et du ministre de la transition écologique
et de la cohésion des territoires, chargée des collectivités territoriales,
et auprès du ministre de la transition écologique
et de la cohésion des territoires, chargée de la ruralité,
DOMINIQUE FAURE
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LOIS
CONSEIL CONSTITUTIONNEL
NOR : CSCL2317131S
Le Conseil constitutionnel a été saisi, dans les conditions prévues au deuxième alinéa de l’article 61 de la
Constitution, de la loi relative à l’accélération des procédures liées à la construction de nouvelles installations
nucléaires à proximité de sites nucléaires existants et au fonctionnement des installations existantes, sous le
no 2023-851 DC, le 22 mai 2023, par Mmes Mathilde PANOT, Nadège ABOMANGOLI, MM. Laurent
ALEXANDRE, Gabriel AMARD, Mmes Ségolène AMIOT, Farida AMRANI, M. Rodrigo ARENAS,
Mme Clémentine AUTAIN, MM. Ugo BERNALICIS, Christophe BEX, Carlos Martens BILONGO, Manuel
BOMPARD, Idir BOUMERTIT, Louis BOYARD, Aymeric CARON, Sylvain CARRIÈRE, Florian CHAUCHE,
Mme Sophia CHIKIROU, MM. Hadrien CLOUET, Éric COQUEREL, Alexis CORBIÈRE, Jean-François
COULOMME, Mme Catherine COUTURIER, MM. Hendrik DAVI, Sébastien DELOGU, Mmes Alma DUFOUR,
Karen ERODI, Martine ÉTIENNE, M. Emmanuel FERNANDES, Mmes Sylvie FERRER, Caroline FIAT,
M. Perceval GAILLARD, Mmes Raquel GARRIDO, Clémence GUETTÉ, M. David GUIRAUD, Mmes Mathilde
HIGNET, Rachel KEKE, MM. Andy KERBRAT, Bastien LACHAUD, Maxime LAISNEY, Arnaud LE GALL,
Antoine LÉAUMENT, Mmes Elise LEBOUCHER, Charlotte LEDUC, M. Jérôme LEGAVRE, Mmes Sarah
LEGRAIN, Murielle LEPVRAUD, Pascale MARTIN, Elisa MARTIN, MM. William MARTINET, Frédéric
MATHIEU, Damien MAUDET, Mmes Marianne MAXIMI, Manon MEUNIER, M. Jean-Philippe NILOR,
Mmes Danièle OBONO, Nathalie OZIOL, MM. François PIQUEMAL, Thomas PORTES, Loïc PRUD’HOMME,
Adrien QUATENNENS, Jean-Hugues RATENON, Sébastien ROME, François RUFFIN, Aurélien SAINTOUL,
Michel SALA, Mmes Danielle SIMONNET, Ersilia SOUDAIS, Anne STAMBACH-TERRENOIR, Andrée
TAURINYA, M. Matthias TAVEL, Mme Aurélie TROUVÉ, MM. Paul VANNIER, Léo WALTER, René
PILATO, Mmes Cyrielle CHATELAIN, Christine ARRIGHI, M. Julien BAYOU, Mme Lisa BELLUCO,
MM. Karim BEN CHEÏKH, Charles FOURNIER, Mme Marie-Charlotte GARIN, MM. Jérémie IORDANOFF,
Hubert JULIEN-LAFERRIÈRE, Mme Julie LAERNOES, M. Benjamin LUCAS, Mme Francesca PASQUINI,
M. Sébastien PEYTAVIE, Mme Marie POCHON, M. Jean-Claude RAUX, Mmes Sandra REGOL, Sandrine
ROUSSEAU, Eva SAS, Sabrina SEBAIHI, M. Aurélien TACHÉ, Mme Sophie TAILLÉ-POLIAN et M. Nicolas
THIERRY, députés.
Au vu des textes suivants :
– la Constitution ;
– l’ordonnance no 58-1067 du 7 novembre 1958 portant loi organique sur le Conseil constitutionnel ;
– le code de la défense ;
– le code de l’énergie ;
– le code de l’environnement ;
– le code de l’expropriation pour cause d’utilité publique ;
– le code général de la propriété des personnes publiques ;
– le code de la sécurité intérieure ;
– le code de l’urbanisme ;
– la loi no 2021-1104 du 22 août 2021 portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la
résilience face à ses effets ;
– l’ordonnance no 2016-128 du 10 février 2016 portant diverses dispositions en matière nucléaire ;
– le règlement du 11 mars 2022 sur la procédure suivie devant le Conseil constitutionnel pour les déclarations
de conformité à la Constitution ;
Au vu des observations du Gouvernement, enregistrées le 12 juin 2023 ;
Après avoir entendu les députés représentant les auteurs de la saisine ;
Et après avoir entendu le rapporteur ;
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réalisation des réexamens périodiques des réacteurs et la procédure de mise à l’arrêt des installations
nucléaires de base. Le titre III comportait une disposition ratifiant l’ordonnance du 10 février 2016
mentionnée ci-dessus.
16. Les 1o et 3o du paragraphe I de l’article 1er de la loi déférée abrogent les dispositions de l’article L. 100-4 du
code de l’énergie, qui assignent à la politique énergétique nationale l’objectif « De réduire la part du
nucléaire dans la production d’électricité à 50 % à l’horizon 2035 », et procèdent à plusieurs coordinations.
Le 2o du même paragraphe I abroge l’article L. 311-5-5 du code de l’énergie interdisant qu’une autorisation
administrative d’exploiter une nouvelle installation de production d’électricité soit délivrée lorsqu’elle aurait
pour effet de porter la capacité totale autorisée de production d’électricité d’origine nucléaire au-delà de 63,2
gigawatts. Le paragraphe II du même article 1er prévoit que la programmation pluriannuelle de l’énergie
mentionnée à l’article L. 141-1 du code de l’énergie fait l’objet d’une révision simplifiée pour tenir compte
des dispositions de la loi dans un délai d’un an à compter de sa promulgation.
17. Introduites en première lecture, ces dispositions ne peuvent être regardées comme dépourvues de lien, même
indirect, avec celles du titre Ier du projet de loi initial qui avaient pour objet de simplifier les procédures
administratives liées à la construction de réacteurs électronucléaires. Le grief tiré de la méconnaissance du
premier alinéa de l’article 45 de la Constitution doit donc être écarté.
18. En second lieu, aux termes de l’article 7 de la Charte de l’environnement : « Toute personne a le droit, dans
les conditions et les limites définies par la loi, d’accéder aux informations relatives à l’environnement
détenues par les autorités publiques et de participer à l’élaboration des décisions publiques ayant une
incidence sur l’environnement ». Il incombe au législateur et, dans le cadre défini par la loi, aux autorités
administratives de déterminer, dans le respect des principes ainsi énoncés, les modalités de mise en œuvre de
ces dispositions.
19. Une disposition législative ne constitue pas une décision publique au sens de l’article 7 de la Charte de
l’environnement. Le grief tiré de l’absence de procédure de participation du public à l’élaboration d’une telle
disposition ne peut dès lors qu’être écarté.
20. Par conséquent, l’article 1er de la loi déférée, qui ne méconnaît aucune autre exigence constitutionnelle, est
conforme à la Constitution.
– Sur certaines dispositions de l’article 7 :
21. L’article 7 détermine le champ d’application des mesures spécifiques, prévues par le titre II de la loi déférée,
visant à accélérer les procédures liées à la construction de nouveaux réacteurs électronucléaires à proximité de
sites nucléaires existants.
22. Les députés requérants reprochent à ces dispositions, d’une part, de prévoir que ces mesures pourront
s’appliquer à la réalisation des réacteurs électronucléaires pour lesquels une demande d’autorisation de
création aura été déposée dans les vingt ans qui suivent la promulgation de la loi déférée et, d’autre part, de ne
pas déterminer le nombre maximal de réacteurs susceptibles d’être autorisés durant cette période. Selon eux,
le législateur aurait ainsi retenu une durée d’application manifestement inadéquate au regard de l’objectif
d’accélération de la transition énergétique et n’aurait pas préservé la faculté pour les générations futures de
modifier les conditions de production de l’électricité décarbonée. Il en résulterait une méconnaissance des
exigences découlant des articles 1er et 6 de la Charte de l’environnement.
23. Les députés requérants reprochent par ailleurs au législateur d’avoir méconnu l’étendue de sa compétence
en renvoyant au pouvoir réglementaire le soin de préciser la notion de « proximité immédiate » d’une
installation nucléaire de base existante.
24. Ils soutiennent en outre que le paragraphe IV de l’article 7 n’aurait pas sa place dans la loi déférée au motif
qu’il aurait été introduit en première lecture selon une procédure contraire à l’article 45 de la Constitution.
– En ce qui concerne les paragraphes II et VI de l’article 7 :
25. En premier lieu, l’article 1er de la Charte de l’environnement dispose que « Chacun a le droit de vivre dans
un environnement équilibré et respectueux de la santé ». Les limitations apportées par le législateur à
l’exercice de ce droit doivent être liées à des exigences constitutionnelles ou justifiées par un motif d’intérêt
général et proportionnées à l’objectif poursuivi.
26. L’article L. 593-1 du code de l’environnement prévoit que les installations nucléaires de base sont soumises
au régime légal défini par les dispositions des chapitres III et VI du titre IX du livre V de ce code. Parmi ces
installations figurent, en application des 1o à 3o de l’article L. 593-2 du même code, les réacteurs nucléaires, les
installations de préparation, d’enrichissement, de fabrication, de traitement ou d’entreposage de combustibles
nucléaires ou de traitement, d’entreposage ou de stockage de déchets radioactifs, et les installations contenant
des substances radioactives ou fissiles. L’article L. 593-7 de ce même code soumet à autorisation la création
de telles installations.
27. Selon le paragraphe II de l’article 7 de la loi déférée, les mesures spécifiques prévues par le titre II de cette
loi s’appliquent à la réalisation de nouveaux réacteurs électronucléaires dont l’implantation est envisagée à
proximité immédiate ou à l’intérieur du périmètre d’une installation nucléaire de base existante mentionnée
aux 1o à 3o de l’article L. 593-2 du code de l’environnement et pour lesquels la demande d’autorisation de
création est déposée au cours des vingt ans qui suivent la promulgation de la loi. Le paragraphe VI de
l’article 7 prévoit qu’un décret en Conseil d’Etat précise la notion de « proximité immédiate ».
28. D’une part, il résulte des travaux préparatoires que, en adoptant des mesures propres à accélérer la
réalisation de nouveaux réacteurs électronucléaires, le législateur a entendu créer les conditions qui
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permettraient d’augmenter les capacités de production d’énergie nucléaire afin notamment de contribuer à la
réduction des émissions de gaz à effet de serre. Il a ainsi mis en œuvre les exigences constitutionnelles
inhérentes à la sauvegarde des intérêts fondamentaux de la Nation, au nombre desquels figurent
l’indépendance de la Nation ainsi que les éléments essentiels de son potentiel économique, et poursuivi
l’objectif de valeur constitutionnelle de protection de l’environnement. Il n’appartient pas au Conseil
constitutionnel de rechercher si les objectifs que s’est assignés le législateur auraient pu être atteints par
d’autres voies, dès lors que les modalités retenues par la loi ne sont pas, en l’état des connaissances
scientifiques et techniques, manifestement inappropriées à ces objectifs.
29. D’autre part, les dispositions contestées, qui se bornent à déterminer le champ d’application des mesures
spécifiques prévues par le titre II de la loi déférée, n’ont ni pour objet ni pour effet de dispenser les projets de
réalisation de réacteurs électronucléaires auxquels ces mesures s’appliqueront du respect des dispositions du
code de l’environnement instituant le régime légal applicable aux installations nucléaires de base en raison des
risques ou inconvénients qu’elles peuvent présenter pour la sécurité, la santé et la salubrité publiques ou la
protection de la nature et de l’environnement.
30. Par ailleurs, au regard des objectifs qu’il a poursuivis et compte tenu du délai nécessaire à la réalisation de
nouveaux réacteurs électronucléaires, le législateur, qui n’était pas tenu de fixer un nombre maximal de
réacteurs susceptibles d’être construits durant cette période, a pu prévoir que les mesures spécifiques prévues
par le titre II de la loi déférée s’appliqueront à la réalisation des réacteurs pour lesquels la demande
d’autorisation de création sera déposée au cours des vingt ans qui suivront la promulgation de la loi.
31. Le grief tiré de la méconnaissance de l’article 1er de la Charte de l’environnement doit donc être écarté.
32. En second lieu, il résulte des termes mêmes des paragraphes II et VI de l’article 7 de la loi déférée que la
notion de « proximité immédiate » désigne la zone située à l’extérieur du périmètre d’une installation
nucléaire de base existante et que cette zone ne peut excéder le périmètre initial du plan particulier
d’intervention existant, mentionné à l’article L. 741-6 du code de la sécurité intérieure, lorsque l’installation
nucléaire de base existante dispose d’un tel plan.
33. Dès lors, en renvoyant à un décret en Conseil d’Etat le soin de préciser la notion de « proximité immédiate »,
qui n’est ni imprécise ni ambiguë, le législateur n’a pas méconnu l’étendue de sa compétence.
34. Il résulte de ce qui précède que les paragraphes II et VI de l’article 7, qui ne méconnaissent pas non plus
l’article 6 de la Charte de l’environnement ni aucune autre exigence constitutionnelle, sont conformes à la
Constitution.
– En ce qui concerne la place du paragraphe IV de l’article 7 dans la loi déférée :
35. Le paragraphe IV de l’article 7 prévoit la remise au Parlement d’un rapport sur la faisabilité et l’opportunité
d’étendre l’application des mesures prévues au titre II de la loi déférée à d’autres types de réacteurs nucléaires
et à d’autres conditions d’implantation géographique, ainsi qu’à un autre type d’énergie. Introduites en
première lecture, ces dispositions ne peuvent être regardées comme dépourvues de lien, même indirect, avec
celles, précitées, du titre Ier du projet de loi initial. Le grief tiré de la méconnaissance du premier alinéa de
l’article 45 de la Constitution doit donc être écarté.
– Sur certaines dispositions de l’article 8 :
36. Le paragraphe II de l’article 8 autorise l’autorité administrative compétente de l’Etat à engager la procédure
de mise en compatibilité des documents d’urbanisme locaux pour permettre la réalisation d’un réacteur
électronucléaire.
37. Les députés requérants reprochent à ces dispositions d’autoriser l’Etat à procéder directement à la mise en
compatibilité des documents d’urbanisme, sans prévoir la possibilité pour les collectivités territoriales
compétentes en matière d’urbanisme d’y procéder elles-mêmes. Il en résulterait une méconnaissance du
principe de libre administration des collectivités territoriales.
38. Selon le troisième alinéa de l’article 72 de la Constitution, les collectivités territoriales s’administrent
librement par des conseils élus « dans les conditions prévues par la loi ». L’article 34 de la Constitution
prévoit que la loi détermine les principes fondamentaux « de leurs compétences ». Ces dispositions impliquent
que toute collectivité territoriale doit disposer d’une assemblée délibérante élue dotée par la loi d’attributions
effectives, qu’il est loisible au législateur d’énumérer limitativement.
39. Les communes et leurs groupements sont compétents pour élaborer, modifier ou réviser la carte communale,
le plan local d’urbanisme ou le schéma de cohérence territoriale.
40. Les dispositions contestées de l’article 8 prévoient que, lorsque l’autorité administrative compétente de
l’Etat considère que l’un de ces documents d’urbanisme ne permet pas la réalisation d’un réacteur
électronucléaire, elle engage sans délai sa mise en compatibilité.
41. En premier lieu, ces dispositions ne s’appliquent que dans le cas où la réalisation d’un réacteur
électronucléaire est qualifiée de projet d’intérêt général par un décret en Conseil d’Etat ou à la suite d’une
déclaration d’utilité publique qui emporte cette qualification.
42. En deuxième lieu, la mise en compatibilité des documents d’urbanisme ne peut porter que sur les
dispositions des documents d’urbanisme dont la modification est nécessaire pour permettre la réalisation d’un
réacteur électronucléaire qui, en application de l’article 7 de la loi déférée, ne peut être implanté qu’à
proximité immédiate ou à l’intérieur du périmètre d’une installation nucléaire de base existante.
43. En dernier lieu, ces dispositions prévoient que l’autorité administrative compétente de l’Etat informe la
commune de la nécessité de la mise en compatibilité des documents d’urbanisme, de ses motifs, ainsi que des
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modifications qu’elle estime nécessaires. La commune peut alors présenter des observations sur les
modifications envisagées. Le projet de mise en compatibilité arrêté par l’autorité administrative est ensuite
examiné conjointement par l’Etat et la commune.
44. Il résulte de ce qui précède que le grief tiré de la méconnaissance du principe de libre administration des
collectivités territoriales doit être écarté.
45. Par conséquent, le paragraphe II de l’article 8 de la loi déférée, qui ne méconnaît aucune autre exigence
constitutionnelle, est conforme à la Constitution.
– Sur certaines dispositions de l’article 9 :
46. Le paragraphe I de l’article 9 prévoit notamment que la conformité de la réalisation d’un réacteur
électronucléaire aux règles d’urbanisme est vérifiée dans le cadre de l’instruction de la demande d’autorisation
environnementale ou d’autorisation de création du réacteur, dans des conditions fixées par décret, et dispense
de toute formalité au titre du code de l’urbanisme les constructions, aménagements, installations et travaux
liés à cette réalisation.
47. Les députés requérants soutiennent que, en renvoyant à un décret la fixation des conditions dans lesquelles
l’autorité administrative vérifie la conformité de la réalisation d’un réacteur électronucléaire aux règles
d’urbanisme, ces dispositions seraient entachées d’incompétence négative. Ils font également valoir que, en ne
limitant pas dans le temps et en ne réservant pas à certaines situations la dispense de toute formalité au titre du
code de l’urbanisme prévue pour cette réalisation, elles méconnaîtraient les exigences résultant des articles 1er,
3 et 6 de la Charte de l’environnement et l’objectif de valeur constitutionnelle de protection de
l’environnement. Enfin, selon eux, eu égard aux conséquences qu’elles auraient sur la possibilité d’exercer
certains recours, ces dispositions méconnaîtraient le droit à un recours juridictionnel effectif.
– En ce qui concerne le deuxième alinéa du paragraphe I de l’article 9 :
48. En vertu de l’article 34 de la Constitution, la loi détermine les principes fondamentaux « de la préservation
de l’environnement » et « du régime de la propriété ».
49. Le deuxième alinéa du paragraphe I de l’article 9 de la loi déférée prévoit que l’autorité administrative
vérifie la conformité de l’ensemble du projet de réalisation d’un réacteur électronucléaire aux règles
d’urbanisme dans le cadre de l’instruction de la demande d’autorisation environnementale ou d’autorisation
de création d’un réacteur.
50. Le législateur, qui a prévu que tout projet de réalisation d’un réacteur électronucléaire doit être conforme
aux dispositions législatives et réglementaires relatives à l’utilisation des sols, à l’implantation, à la
destination, à la nature, à l’architecture, aux dimensions et à l’assainissement des constructions et à
l’aménagement de leurs abords, a pu, sans méconnaître l’étendue de sa compétence, renvoyer à un décret en
Conseil d’Etat le soin de fixer les conditions dans lesquelles l’autorité administrative compétente procède à
cette vérification.
51. Dès lors, le grief tiré de l’incompétence négative du législateur doit être écarté.
52. Par conséquent, le deuxième alinéa du paragraphe I de l’article 9 de la loi déférée, qui ne méconnaît aucune
autre exigence constitutionnelle, est conforme à la Constitution.
– En ce qui concerne le troisième alinéa du paragraphe I de l’article 9 :
53. Le troisième alinéa du paragraphe I de l’article 9 prévoit notamment que les constructions, les
aménagements, les installations et les travaux liés à la réalisation d’un réacteur électronucléaire sont dispensés
de toute formalité au titre du code de l’urbanisme.
54. En premier lieu, si ces dispositions dispensent le porteur d’un tel projet de solliciter les autorisations prévues
par le code de l’urbanisme, telles que les déclarations préalables, les permis de démolir et de construire, elles
n’ont ni pour objet ni pour effet de le dispenser de présenter une demande d’autorisation environnementale ou
d’autorisation de création d’un réacteur électronucléaire, à l’occasion de laquelle la conformité de cette
réalisation aux règles d’urbanisme applicables sera appréciée par l’autorité administrative compétente.
55. Dès lors, le grief tiré de la méconnaissance de l’article 1er de la Charte de l’environnement doit être écarté.
56. En second lieu, les dispositions contestées, qui n’ont ni pour objet ni pour effet de priver les justiciables de
la possibilité de contester devant le juge administratif les autorisations délivrées dans ce cadre, ne
méconnaissent pas le droit à un recours juridictionnel effectif.
57. Par conséquent, le troisième alinéa du paragraphe I de l’article 9 de la loi déférée, qui ne méconnaît pas non
plus les articles 3 et 6 de la Charte de l’environnement ni aucune autre exigence constitutionnelle, est
conforme à la Constitution.
– Sur l’article 12 :
58. L’article 12 prévoit que la réalisation d’un réacteur électronucléaire satisfaisant à certaines conditions est
constitutive d’une raison impérative d’intérêt public majeur de nature à justifier la délivrance d’une dérogation
aux interdictions de porter atteinte à des espèces protégées ainsi qu’à leurs habitats.
59. Les députés requérants soutiennent que ces dispositions instaureraient une présomption irréfragable que
certains projets répondent à une raison impérative d’intérêt public majeur, ce qui empêcherait de rapporter la
preuve contraire et favoriserait la construction de nouveaux réacteurs électronucléaires au détriment de
l’environnement, de la santé et du développement des énergies renouvelables. Il en résulterait, selon eux, une
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 2 sur 123
méconnaissance du droit à un recours juridictionnel effectif ainsi que des exigences découlant des articles 1er,
2, 5 et 6 de la Charte de l’environnement.
60. L’article L. 411-1 du code de l’environnement interdit toute atteinte aux espèces animales non domestiques
ou végétales non cultivées ainsi que la destruction, l’altération ou la dégradation d’habitats naturels ou des
habitats de ces espèces, lorsqu’un intérêt scientifique particulier, le rôle essentiel dans l’écosystème ou les
nécessités de la préservation du patrimoine naturel justifient leur conservation. En application du c du 4o du
paragraphe I de l’article L. 411-2 du même code, des dérogations à ces interdictions peuvent être délivrées,
sous certaines conditions, dans l’intérêt de la santé et de la sécurité publiques ou pour d’autres raisons
impérieuses d’intérêt public majeur, y compris de nature sociale ou économique.
61. Les dispositions contestées prévoient que la réalisation de certains réacteurs électronucléaires est
constitutive d’une raison d’intérêt public majeur.
62. En premier lieu, en adoptant ces dispositions, le législateur a, ainsi qu’il a été dit au paragraphe 28, mis en
œuvre les exigences constitutionnelles inhérentes à la sauvegarde des intérêts fondamentaux de la Nation, au
nombre desquels figurent l’indépendance de la Nation ainsi que les éléments essentiels de son potentiel
économique, et poursuivi l’objectif de valeur constitutionnelle de protection de l’environnement.
63. En second lieu, la présomption instituée par les dispositions contestées ne dispense pas les projets de
réalisation de réacteurs électronucléaires auxquels elle s’applique du respect des autres conditions prévues
pour la délivrance d’une dérogation aux interdictions prévues par l’article L. 411-1 du code de
l’environnement. A cet égard, l’autorité administrative compétente s’assure, sous le contrôle du juge, qu’il
n’existe pas d’autre solution satisfaisante et que la dérogation ne nuit pas au maintien, dans un état de
conservation favorable, des populations des espèces concernées dans leur aire de répartition naturelle.
64. Il résulte de ce qui précède que les dispositions contestées ne méconnaissent pas l’article 1er de la Charte de
l’environnement.
65. Par conséquent, l’article 12 de la loi déférée, qui ne méconnaît pas non plus les articles 2, 5 et 6 de la Charte
de l’environnement, ni le droit à un recours juridictionnel effectif, ni aucune autre exigence constitutionnelle,
est conforme à la Constitution.
– Sur certaines dispositions de l’article 13 :
66. Le paragraphe I de l’article 13 prévoit que la réalisation d’un réacteur électronucléaire n’est pas soumise aux
dispositions relatives à l’aménagement et à la protection du littoral prévues par le code de l’urbanisme.
67. Les députés requérants critiquent l’ampleur de la dérogation introduite par ces dispositions au motif qu’elle
permettrait de faire obstacle à l’application de l’ensemble des règles d’aménagement et de protection du
littoral pour la réalisation d’un réacteur électronucléaire. Ils reprochent, en outre, à ces dispositions de ne pas
conditionner cette dérogation à la prise en compte des risques pour l’environnement pouvant résulter de la
présence de réacteurs électronucléaires sur des sites soumis à des aléas météorologiques, des risques naturels
ou au recul du trait de côte. Il en résulterait une méconnaissance des articles 1er et 2 de la Charte de
l’environnement.
68. S’il est loisible au législateur, statuant dans le domaine de sa compétence, de modifier des textes antérieurs
ou d’abroger ceux-ci en leur substituant, le cas échéant, d’autres dispositions, il ne saurait priver de garanties
légales le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé consacré par l’article 1er de
la Charte de l’environnement.
69. Les limitations apportées par le législateur à l’exercice de ce droit doivent être liées à des exigences
constitutionnelles ou justifiées par un motif d’intérêt général et proportionnées à l’objectif poursuivi.
70. Le chapitre Ier du titre II du livre Ier du code de l’urbanisme comporte les dispositions relatives à
l’aménagement et à la protection du littoral. Les dispositions contestées de l’article 13 de la loi déférée
prévoient que la réalisation d’un réacteur électronucléaire ainsi que les constructions, aménagements,
équipements, installations et travaux liés à son exploitation ne sont pas soumis à ces règles.
71. En premier lieu, en adoptant ces dispositions, le législateur a, ainsi qu’il a été dit au paragraphe 28, mis en
œuvre les exigences constitutionnelles inhérentes à la sauvegarde des intérêts fondamentaux de la Nation, au
nombre desquels figurent l’indépendance de la Nation ainsi que les éléments essentiels de son potentiel
économique, et poursuivi l’objectif de valeur constitutionnelle de protection de l’environnement.
72. En deuxième lieu, conformément au paragraphe II de l’article 7, les dispositions contestées ne s’appliquent
qu’aux projets de réalisation d’un réacteur électronucléaire dont l’implantation est envisagée à proximité
immédiate ou à l’intérieur du périmètre d’une installation nucléaire de base existante et pour lesquels une
demande d’autorisation est déposée au cours des vingt ans qui suivent la promulgation de la loi.
73. En dernier lieu, ces dispositions ne font pas obstacle à l’application du régime légal relatif aux installations
nucléaires prévu aux chapitres III et VI du titre IX du livre V du code de l’environnement, en vertu duquel il
revient à l’exploitant de démontrer que, compte tenu des connaissances scientifiques et techniques du moment,
il a pris toutes les mesures nécessaires pour prévenir ou limiter de manière suffisante les risques ou
inconvénients que l’installation présente pour la sécurité, la santé et la salubrité publiques ou la protection de
la nature et de l’environnement.
74. Il résulte de ce qui précède que le grief tiré de la méconnaissance de l’article 1er de la Charte de
l’environnement doit être écarté.
75. Par conséquent, le paragraphe I de l’article 13 de la loi déférée, qui ne méconnaît pas non plus l’article 2 de
la Charte de l’environnement ni aucune autre exigence constitutionnelle, est conforme à la Constitution.
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 2 sur 123
– Sur l’article 14 :
76. L’article 14 de la loi déférée détermine les conditions dans lesquelles est délivrée une concession
d’utilisation du domaine public maritime nécessaire à la réalisation d’un réacteur électronucléaire.
77. Les députés requérants reprochent à ces dispositions de méconnaître le principe de participation du public
garanti par l’article 7 de la Charte de l’environnement. Ils font également valoir que la réalisation d’un
réacteur électronucléaire étant de nature à affecter de manière grave et irréversible l’environnement, ces
dispositions méconnaîtraient les exigences résultant des articles 1er, 2, 3 et 5 de la Charte de l’environnement
ainsi que son Préambule et l’objectif de valeur constitutionnelle de protection de l’environnement. Enfin, ils
font valoir que ces dispositions seraient entachées d’incompétence négative au motif qu’elles ne déterminent
pas les engagements de l’exploitant de la concession.
78. En premier lieu, l’article L. 2124-2 du code général de la propriété des personnes publiques prévoit que, en
dehors des zones portuaires et industrialo-portuaires, et sauf pour l’exécution de certaines opérations qu’il
énumère, il ne peut être porté atteinte à l’état naturel du rivage de la mer sauf pour des ouvrages ou
installations liés à l’exercice d’un service public ou l’exécution d’un travail public dont la localisation au bord
de mer s’impose pour des raisons topographiques ou techniques impératives et qui ont donné lieu à une
déclaration d’utilité publique.
79. Par dérogation à ces dispositions, l’article 14 de la loi déférée prévoit que la concession d’utilisation du
domaine public maritime nécessaire à la réalisation d’un réacteur électronucléaire ne donne pas lieu à une
déclaration d’utilité publique mais est délivrée à l’issue d’une enquête publique et approuvée par décret en
Conseil d’Etat.
80. Il résulte des termes mêmes du dernier alinéa de l’article L. 2124-1 du code général de la propriété des
personnes publiques auquel renvoient les dispositions contestées que cette enquête publique est réalisée
conformément au chapitre III du titre II du livre Ier du code de l’environnement relatif à la participation du
public aux décisions ayant une incidence sur l’environnement.
81. Dès lors, le grief tiré de la méconnaissance de l’article 7 de la Charte de l’environnement doit être écarté.
82. En deuxième lieu, en ne définissant pas lui-même le contenu du cahier des charges de la concession
d’utilisation du domaine public, le législateur n’a pas méconnu l’étendue de sa compétence.
83. En dernier lieu, ces dispositions, qui se bornent à prévoir les conditions de délivrance d’une concession
d’utilisation du domaine public maritime, n’ont ni pour objet ni pour effet de déterminer les règles de
réalisation ou d’exploitation d’un réacteur électronucléaire. Dès lors, le grief tiré de la méconnaissance de
l’article 1er de la Charte de l’environnement ne peut qu’être écarté.
84. Il résulte de ce qui précède que l’article 14, qui ne méconnaît pas non plus les articles 2, 3 et 5 de la Charte
de l’environnement ni aucune autre exigence constitutionnelle, est conforme à la Constitution.
– Sur l’article 15 :
85. L’article 15 de la loi déférée autorise le recours à une procédure spéciale d’expropriation avec prise de
possession immédiate des biens dont l’acquisition est nécessaire à la réalisation d’un réacteur électronucléaire.
86. Les députés requérants soutiennent que ces dispositions priveraient les propriétaires de leurs biens sans
prévoir le versement d’une juste et préalable indemnité, en méconnaissance des articles 2 et 17 de la
Déclaration de 1789.
87. Aux termes de l’article 17 de la Déclaration de 1789 : « La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul
ne peut en être privé, si ce n’est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l’exige évidemment, et
sous la condition d’une juste et préalable indemnité ». Afin de se conformer à ces exigences
constitutionnelles, la loi ne peut autoriser l’expropriation d’immeubles ou de droits réels immobiliers que
pour la réalisation d’une opération dont l’utilité publique a été légalement constatée. La prise de possession
par l’expropriant doit être subordonnée au versement préalable d’une indemnité. Pour être juste,
l’indemnisation doit couvrir l’intégralité du préjudice direct, matériel et certain, causé par l’expropriation.
En cas de désaccord sur la fixation du montant de l’indemnité, l’exproprié doit disposer d’une voie de recours
appropriée.
88. Toutefois, l’octroi par la collectivité expropriante d’une provision représentative de l’indemnité due n’est
pas incompatible avec le respect de ces exigences si un tel mécanisme répond à des motifs impérieux d’intérêt
général et est assorti de la garantie des droits des propriétaires intéressés.
89. En application de l’article L. 220-1 du code de l’expropriation pour cause d’utilité publique, le transfert de
propriété des immeubles faisant l’objet d’une procédure d’expropriation doit en principe être opéré, à défaut
de cession amiable, par voie d’ordonnance du juge de l’expropriation. Cette ordonnance envoie alors
l’expropriant en possession, sous réserve qu’il ait procédé au paiement de l’indemnité. Les articles L. 522-1 à
L. 522-4 du même code instituent une procédure spéciale d’expropriation applicable à certains travaux pour
l’exécution desquels la prise de possession des biens peut être autorisée par décret après le paiement d’une
provision.
90. Les dispositions contestées de l’article 15 de la loi déférée rendent cette procédure applicable à la réalisation
d’un réacteur électronucléaire et fixent le délai maximal dans lequel doit intervenir le décret autorisant la prise
de possession.
91. En premier lieu, en vue de mettre en œuvre les exigences constitutionnelles mentionnées au paragraphe 28,
ces dispositions permettent la prise de possession d’immeubles, bâtis ou non bâtis, nécessaires à la réalisation
d’un réacteur électronucléaire dont l’implantation est envisagée à proximité immédiate ou à l’intérieur du
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 2 sur 123
périmètre d’une installation nucléaire de base existante et ayant fait l’objet d’une déclaration d’utilité
publique. La procédure spéciale d’expropriation à laquelle il peut ainsi être recouru ne peut être mise en œuvre
que lorsque l’exécution des travaux risque d’être retardée par des difficultés tenant à la prise de possession.
92. En second lieu, d’une part, la prise de possession ne peut avoir lieu qu’après le paiement provisionnel au
propriétaire ou, en cas d’obstacle au paiement, à la consignation d’une somme égale à l’évaluation de
l’autorité administrative compétente pour l’effectuer ou à l’offre de l’autorité expropriante, si celle-ci est
supérieure.
93. D’autre part, cette prise de possession ne peut légalement intervenir qu’après avoir été autorisée par décret
pris sur l’avis conforme du Conseil d’Etat, que l’exproprié peut contester devant le juge administratif, y
compris en référé, au même titre que les actes de la phase administrative de la procédure d’expropriation.
94. En outre, il revient en tout état de cause au juge de l’expropriation, qui peut être saisi à l’initiative du
propriétaire, de fixer le montant de l’indemnité définitive et d’attribuer, le cas échéant, une indemnité spéciale
tenant compte du préjudice causé par la rapidité de la procédure.
95. Dès lors, le tempérament apporté à la règle du caractère préalable de l’indemnisation répond à des motifs
impérieux d’intérêt général et est assorti de la garantie des droits des propriétaires intéressés. Le grief tiré de la
méconnaissance de l’article 17 de la Déclaration de 1789 doit donc être écarté.
96. L’article 15, qui ne méconnaît aucune autre exigence constitutionnelle, est conforme à la Constitution.
– Sur le paragraphe I de l’article L. 593-7 du code de l’environnement :
97. Le paragraphe I de l’article L. 593-7 du code de l’environnement prévoit que la création d’une installation
nucléaire de base est soumise à une autorisation.
98. Les députés requérants soutiennent que l’article 20 de la loi déférée serait indissociable de ces dispositions
dont il tirerait les conséquences nécessaires. Ils demandent par conséquent au Conseil constitutionnel
d’examiner la conformité à la Constitution du paragraphe I de l’article L. 593-7 du code de l’environnement
auquel ils reprochent de méconnaître les articles 1er, 2 et 3 de la Charte de l’environnement.
99. La conformité à la Constitution d’une loi déjà promulguée peut être appréciée à l’occasion de l’examen des
dispositions législatives qui la modifient, la complètent ou affectent son domaine.
100. Les dispositions de l’article 20 de la loi déférée se bornent à modifier les dispositions de l’article L. 593-19
du code de l’environnement fixant les conditions dans lesquelles il est procédé au réexamen d’une installation
nucléaire de base au-delà de la trente-cinquième année de fonctionnement d’un réacteur électronucléaire.
101. Elles ne modifient pas les dispositions déjà promulguées du paragraphe I de l’article L. 593-7 du code de
l’environnement qui est relatif aux conditions dans lesquelles est délivrée une autorisation de création et de
mise en service d’une installation nucléaire de base. Elles ne les complètent pas davantage, ni n’en affectent le
domaine d’application. Les conditions dans lesquelles la conformité à la Constitution de ces dispositions peut
être utilement contestée ne sont donc pas réunies.
– Sur l’article 26 :
102. L’article 26 de la loi déférée modifie les articles L. 1333-13-12 à L. 1333-13-15 et L. 1333-13-18 du code
de la défense afin d’aggraver le quantum des peines réprimant certaines atteintes aux règles relatives à la
protection des installations nucléaires contre les intrusions.
103. Les députés requérants soutiennent que ces dispositions, de nature pénale, n’auraient pas leur place dans la
loi au motif qu’elles auraient été introduites en première lecture selon une procédure contraire à l’article 45 de
la Constitution. Ils estiment en outre que cet article méconnaîtrait le principe de nécessité des peines et
instituerait des sanctions manifestement disproportionnées au regard de la gravité des faits réprimés.
104. Introduit en première lecture, cet article ne présente pas de lien, même indirect, avec les dispositions de
l’article 9 du projet de loi initial, relatif au réexamen périodique de certaines installations nucléaires, ni avec
celles de son article 10, relatif à leurs conditions d’arrêt. Il ne présente pas non plus de lien, même indirect,
avec aucune autre des dispositions qui figuraient dans le projet de loi déposé sur le bureau du Sénat. Dès lors,
sans qu’il soit besoin de se prononcer sur l’autre grief et sans que le Conseil constitutionnel ne préjuge de la
conformité du contenu de ces dispositions aux autres exigences constitutionnelles, il y a lieu de constater que,
adoptées selon une procédure contraire à la Constitution, elles lui sont donc contraires.
– Sur les autres dispositions dont la place dans la loi déférée est contestée :
– En ce qui concerne l’article 3 :
105. L’article 3 modifie plusieurs dispositions du code de l’énergie afin de prendre en compte l’hydrogène bas-
carbone dans les objectifs de la politique énergétique nationale et dans la programmation pluriannuelle de
l’énergie.
106. Les députés requérants soutiennent que cet article n’a pas sa place dans la loi déférée au motif qu’il aurait
été adopté selon une procédure contraire à l’article 45 de la Constitution.
107. Introduit en première lecture, cet article, qui modifie des dispositions programmatiques pour y inclure des
objectifs relatifs à l’hydrogène bas-carbone, ne présente pas de lien, même indirect, avec les dispositions
précitées des articles 9 et 10 du projet de loi initial. Il ne présente pas non plus de lien, même indirect, avec
aucune autre des dispositions qui figuraient dans le projet de loi déposé sur le bureau du Sénat. Dès lors, sans
que le Conseil constitutionnel ne préjuge de leur conformité aux autres exigences constitutionnelles, il y a lieu
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 2 sur 123
de constater que, adoptées selon une procédure contraire à la Constitution, ces dispositions lui sont donc
contraires.
– En ce qui concerne l’article 24 :
108. L’article 24 de la loi déférée modifie l’article L. 592-12 du code de l’environnement afin de permettre à
l’Autorité de sûreté nucléaire d’employer certains fonctionnaires et de recruter des agents contractuels de droit
public et de droit privé.
109. Les députés requérants soutiennent que cet article n’a pas sa place dans la loi déférée au motif qu’il aurait
été adopté selon une procédure contraire à l’article 45 de la Constitution.
110. Introduit en première lecture, cet article ne présente pas de lien, même indirect, avec les dispositions
précitées des articles 9 et 10 du projet de loi initial. Il ne présente pas non plus de lien, même indirect, avec
aucune autre des dispositions qui figuraient dans le projet de loi déposé sur le bureau du Sénat. Dès lors, sans
que le Conseil constitutionnel ne préjuge de leur conformité aux autres exigences constitutionnelles, il y a lieu
de constater que, adoptées selon une procédure contraire à la Constitution, ces dispositions lui sont donc
contraires.
– Sur d’autres dispositions de la loi déférée :
111. L’article 17 prévoit que le Gouvernement doit présenter certaines informations sur l’implantation de
réacteurs électronucléaires.
112. La séparation des pouvoirs résulte de l’article 16 de la Déclaration de 1789. Aux termes du premier alinéa
de l’article 20 de la Constitution : « Le Gouvernement détermine et conduit la politique de la Nation ». Le
principe de la séparation des pouvoirs s’applique à l’égard du Gouvernement.
113. L’article 17 impose au Gouvernement d’établir, avant le dépôt du projet de loi prévu en application du
paragraphe I de l’article L. 100-1 A du code de l’énergie, une carte et une liste des sites potentiels
d’installation de petits réacteurs modulaires d’une puissance installée supérieure à 150 mégawatts. Dans ce
cadre, le Gouvernement doit présenter un bilan des avantages et des inconvénients de chacun des sites
concernés et s’appuyer sur une consultation des collectivités territoriales et de leurs groupements volontaires.
114. Il est loisible au législateur de prévoir des dispositions assurant l’information du Parlement afin de lui
permettre, conformément à l’article 24 de la Constitution, de contrôler l’action du Gouvernement et d’évaluer
les politiques publiques. Toutefois, en subordonnant le dépôt d’un projet de loi à l’établissement de certains
documents par le Gouvernement, le législateur a méconnu le principe de séparation des pouvoirs et l’article 20
de la Constitution. Dès lors, l’article 17 est contraire à la Constitution.
– Sur la place d’autres dispositions dans la loi déférée :
115. L’article 4 modifie le contenu de la loi déterminant les objectifs et fixant les priorités d’action de la
politique énergétique nationale pour répondre à l’urgence écologique et climatique, prévue par
l’article L. 100-1 A du code de l’énergie, et procède à une coordination à l’article L. 311-5-7 du même
code. Introduites en première lecture, ces dispositions ne présentent pas de lien, même indirect, avec celles
précitées des articles 9 et 10 du projet de loi initial.
116. Le paragraphe III de l’article 9 prévoit que, avant le 1er janvier 2024, une loi détermine les modalités
dérogatoires de la prise en compte, au sein des documents de planification et d’urbanisme, au titre des
obligations prévues par la loi du 22 août 2021 mentionnée ci-dessus, de l’artificialisation des sols et de la
consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers résultant des grands projets d’envergure nationale.
Introduites en première lecture, ces dispositions ne présentent pas de lien, même indirect, avec celles de
l’article 3 du projet de loi initial, relatif à la simplification des régimes d’autorisation pour les projets de
réacteurs électronucléaires et leurs équipements, ni avec celles de son article 5, prévoyant une dérogation aux
règles d’aménagement et de protection du littoral pour la réalisation de ces projets.
117. L’article 19 de la loi déférée prévoit que, dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la loi,
le Gouvernement remet au Parlement un rapport relatif aux besoins humains et financiers de l’Autorité de
sûreté nucléaire, de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire et du Commissariat à l’énergie atomique
et aux énergies alternatives en matière de sûreté nucléaire et de radioprotection. Introduites en première
lecture, ces dispositions ne présentent pas de lien, même indirect, avec celles précitées des articles 9 et 10 du
projet de loi initial.
118. L’article 25 de la loi déférée modifie les règles de parité applicables à la composition du collège de
l’Autorité de sûreté nucléaire. Introduites en première lecture, ces dispositions ne présentent pas de lien,
même indirect, avec celles précitées des articles 9 et 10 du projet de loi initial.
119. L’article 27 de la loi déférée prévoit que le rapport annuel établi par l’Autorité de sûreté nucléaire
comporte un compte rendu de l’activité de la commission des sanctions de cette autorité. Introduites en
première lecture, ces dispositions ne présentent pas de lien, même indirect, avec celles précitées des articles 9
et 10 du projet de loi initial.
120. L’article 29 de la loi déférée prévoit que, avant le dépôt du projet de loi de finances pour 2025, le
Gouvernement remet au Parlement un rapport sur les recettes fiscales liées aux réacteurs électronucléaires qui
sont perçues par les collectivités territoriales. Introduites en première lecture, ces dispositions ne présentent
pas de lien, même indirect, avec celles du paragraphe II de l’article 3 du projet de loi initial, qui visaient à
assurer que les exploitants des réacteurs électronucléaires ayant bénéficié d’une dispense d’autorisation
d’urbanisme en application de cet article demeurent redevables de la taxe d’aménagement.
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 2 sur 123
121. Ces dispositions ne présentent pas non plus de lien, même indirect, avec aucune autre des dispositions qui
figuraient dans le projet de loi déposé sur le bureau du Sénat.
122. Sans que le Conseil constitutionnel ne préjuge de la conformité du contenu de ces dispositions aux autres
exigences constitutionnelles, il y a lieu de constater que, adoptées selon une procédure contraire à la
Constitution, elles lui sont donc contraires.
– Sur les autres dispositions :
123. Le Conseil constitutionnel n’a soulevé d’office aucune autre question de conformité à la Constitution et ne
s’est donc pas prononcé sur la constitutionnalité des autres dispositions que celles examinées dans la présente
décision.
Le Conseil constitutionnel décide :
Art. 1 . – Sont contraires à la Constitution les dispositions suivantes de la loi relative à l’accélération des
er
procédures liées à la construction de nouvelles installations nucléaires à proximité de sites nucléaires existants et au
fonctionnement des installations existantes :
– les articles 3 et 4 ;
– le paragraphe III de l’article 9 ;
– les articles 17, 19, 24 à 27 et 29.
Art. 2. – Sont conformes à la Constitution les dispositions suivantes de la même loi :
– l’article 1er ;
– les paragraphes II et VI de l’article 7 ;
– le paragraphe II de l’article 8 ;
– les deuxième et troisième alinéas du paragraphe I de l’article 9 ;
– l’article 12 ;
– le paragraphe I de l’article 13 ;
– les articles 14 et 15.
Art. 3. – Cette décision sera publiée au Journal officiel de la République française.
Jugé par le Conseil constitutionnel dans sa séance du 21 juin 2023, où siégeaient : M. Laurent FABIUS,
Président, Mme Jacqueline GOURAULT, M. Alain JUPPÉ, Mmes Corinne LUQUIENS, Véronique MALBEC,
MM. Jacques MÉZARD, François PILLET, Michel PINAULT et François SÉNERS.
Rendu public le 21 juin 2023.
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 3 sur 123
TEXTES GÉNÉRAUX
Décret no 2023-492 du 21 juin 2023 relatif à l’indication de l’origine des viandes applicable
aux établissements de restauration proposant seulement des repas à emporter ou à livrer
NOR : ECOC2307467D
Publics concernés : responsables d’établissements de restauration commerciale sans salle de consommation sur
place et proposant seulement des repas à emporter ou à livrer, consommateurs.
Objet : fixation des modalités d’indication de l’origine ou de la provenance des viandes pour les établissements
de restauration commerciale sans salle de consommation sur place et proposant seulement des repas à emporter
ou à livrer.
Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur le 1er octobre 2023.
Notice : le texte définit, pour les établissements de restauration commerciale sans salle de consommation sur
place et proposant seulement des repas à emporter ou à livrer, les modalités d’indication de l’origine ou de la
provenance des viandes des animaux des espèces bovines, porcines, ovines et de volailles. Cette obligation
concerne uniquement les viandes achetées crues par les restaurateurs et non celles achetées déjà préparées ou
cuisinées. Les informations rendues obligatoires portent sur le pays de d’élevage et d’abattage de l’animal, ainsi
que, pour la viande bovine, sur le pays de naissance de l’animal. L’indication de l’origine ou de la provenance des
viandes des espèces porcines, ovines et de volailles est rendue obligatoire jusqu’au 29 février 2024, à l’instar de
l’obligation applicable pour ces mêmes viandes dans les autres établissements de restauration (décret
no 2002-1465 du 17 décembre 2002 relatif à l’étiquetage des viandes bovines, porcines et de volailles dans les
établissements de restauration).
Références : le décret est pris pour application de l’article L. 412-9 du code de la consommation dans sa
rédaction résultant de l’article 14 de la loi no 2021-1357 du 18 octobre 2021 visant à protéger la rémunération des
agriculteurs. Le texte peut être consulté sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).
La Première ministre,
Sur le rapport du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique et du
ministre de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire,
Vu le règlement (CE) no 1760/2000 du Parlement européen et du Conseil du 17 juillet 2000 modifié établissant
un système d’identification et d’enregistrement des bovins et concernant l’étiquetage de la viande bovine et des
produits à base de viande bovine et abrogeant le règlement (CE) no 820/97 du Conseil ;
Vu le règlement (CE) no 1825/2000 de la Commission du 25 août 2000 modifié portant modalités d’application
du règlement (CE) no 1760/2000 du Parlement européen et du Conseil en ce qui concerne l’étiquetage de la viande
bovine et des produits à base de viande bovine ;
Vu le règlement (UE) no 1169/2011 du Parlement européen et du Conseil du 25 octobre 2011 modifié concernant
l’information des consommateurs sur les denrées alimentaires, modifiant les règlements (CE) no 1924/2006 et (CE)
no 1925/2006 du Parlement européen et du Conseil et abrogeant la directive 87/250/CEE de la Commission, la
directive 90/496/CEE du Conseil, la directive 1999/10/CE de la Commission, la directive 2000/13/CE du
Parlement européen et du Conseil, les directives 2002/67/CE et 2008/5/CE de la Commission et le règlement (CE)
no 608/2004 de la Commission, notamment son article 44 ;
Vu le règlement (UE) no 1337/2013 du 13 décembre 2013 modifié de la Commission portant modalités
d’application du règlement (UE) no 1169/2011 du Parlement européen et du Conseil en ce qui concerne l’indication
du pays d’origine ou du lieu de provenance des viandes fraîches, réfrigérées et congelées des animaux des espèces
porcine, ovine, caprine et des volailles ;
Vu le code de la consommation, notamment son article L. 412-9 et le chapitre II du titre II de son livre V,
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 3 sur 123
Décrète :
Art. 1 . – Les dispositions du présent décret sont applicables aux établissements de restauration commerciale
er
sans salle de consommation sur place et proposant seulement des repas à emporter ou à livrer, pour les plats
élaborés à partir de :
1o Viande bovine, au sens du règlement du 17 juillet 2000 susvisé ;
2o Viande bovine hachée, au sens du règlement du 25 août 2000 susvisé ;
3o Viandes porcines, ovines et de volailles, au sens du règlement du 13 décembre 2013 susvisé.
Les dispositions du 3o du présent article et celles du 3o de l’article 2 sont applicables jusqu’au 29 février 2024.
Art. 2. – L’origine ou la provenance des viandes mentionnées à l’article 1er est indiquée par l’une ou l’autre des
mentions suivantes :
1o « Origine : (nom du pays) », lorsque la naissance, l’élevage et l’abattage de l’animal dont sont issues les
viandes ont eu lieu dans le même pays ;
2o Pour la viande bovine : « Né et élevé : (nom du pays de naissance et nom du ou des pays d’élevage) et abattu :
(nom du pays d’abattage) », lorsque la naissance, l’élevage et l’abattage ont eu lieu dans des pays différents ;
3o Pour la viande porcine, ovine et de volailles : « Elevé : (nom du ou des pays d’élevage) et abattu : (nom du
pays d’abattage) », dans les autres cas que celui mentionné au 1o.
Ces informations sont fournies au consommateur, avant la conclusion du contrat, de façon visible et lisible, y
compris lorsqu’une technique de communication à distance est utilisée.
Art. 3. – Tout manquement aux dispositions du présent décret est passible d’une amende administrative dont le
montant ne peut excéder 1 500 euros pour une personne physique et 7 500 euros pour une personne morale.
Cette amende est prononcée dans les conditions prévues au chapitre II du titre II du livre V du code de la
consommation.
Art. 4. – Les dispositions du présent décret entrent en vigueur le 1er octobre 2023.
Art. 5. – Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, le ministre de
l’agriculture et de la souveraineté alimentaire et la ministre déléguée auprès du ministre de l’économie, des
finances et de la souveraineté industrielle et numérique, chargée des petites et moyennes entreprises, du commerce,
de l’artisanat et du tourisme, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera
publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 21 juin 2023.
ÉLISABETH BORNE
Par la Première ministre :
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
BRUNO LE MAIRE
Le ministre de l’agriculture
et de la souveraineté alimentaire,
MARC FESNEAU
La ministre déléguée auprès du ministre
de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle
et numérique, chargée des petites et moyennes entreprises,
du commerce, de l’artisanat et du tourisme,
OLIVIA GRÉGOIRE
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 4 sur 123
TEXTES GÉNÉRAUX
ainsi rédigés :
« Art. D. 232-8-1. – I. – Le seuil prévu au I de l’article L. 232-6 est fixé à 750 millions d’euros.
« II. – Le seuil prévu au I de l’article L. 232-6-1 est le montant net du chiffre d’affaires fixé à
12 millions d’euros.
« III. – Pour l’application du 2o du II de l’article L. 232-6-1, le seuil prévu au I est converti dans la monnaie de
l’Etat ou territoire où est établie la société concernée, en appliquant le taux de change en vigueur
au 21 décembre 2021 publié au Journal officiel de l’Union européenne, et arrondi au millier le plus proche.
« Art. R. 232-8-2. – I. – Le rapport relatif à l’impôt sur les bénéfices prévu par l’article L. 232-6 est présenté à
l’aide d’un modèle et de formats de déclaration électroniques lisibles par machine publiés par arrêté du ministre
chargé de l’économie.
« II. – Les informations du rapport sont présentées séparément pour :
« 1o Chaque Etat membre de l’Union européenne et autre Etat partie à l’accord sur l’Espace économique
européen ;
« 2o Chaque juridiction fiscale qui, au 1er mars de l’exercice pour lequel le rapport est établi, figure à l’annexe I
des conclusions du Conseil de l’Union européenne sur la liste révisée de l’Union européenne des pays et territoires
non coopératifs à des fins fiscales ;
« 3o Chaque juridiction fiscale qui, au 1er mars de l’exercice pour lequel le rapport est établi et au 1er mars de
l’exercice précédent, figure à l’annexe II de la liste révisée mentionnée au 2o.
« Les informations sont présentées sous une forme agrégée pour les autres juridictions fiscales.
« III. – Les informations sont attribuées à chaque juridiction fiscale sur la base de l’établissement, de l’existence
d’une installation fixe d’affaires ou d’une activité économique permanente qui, du fait des activités des sociétés
concernées, peut être soumise à un impôt sur les bénéfices dans cette juridiction fiscale.
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 4 sur 123
« Lorsqu’un Etat membre de l’Union européenne ou un autre Etat partie à l’accord sur l’Espace économique
européen comprend plusieurs juridictions fiscales, les informations sont agrégées au niveau de cet Etat.
« Aucune information relative à une activité donnée n’est attribuée simultanément à plusieurs juridictions
fiscales.
« IV. – Ces informations sont présentées selon des modalités précisées par arrêté du ministre chargé de
l’économie.
« V. – Lorsqu’il est fait application du IV des articles L. 232-6, L. 232-6-1 ou L. 233-28-1 ou du VII de
l’article L. 233-28-2, le rapport indique clairement les motifs de l’omission.
« Les informations relatives aux juridictions mentionnées aux 2o et 3o du II ne peuvent être omises.
« Les informations omises sont publiées dans un rapport ultérieur, au plus tard cinq ans après leur omission.
« VI. – Le rapport peut contenir un exposé général donnant des explications sur les éventuelles discordances
importantes entre les montants publiés conformément aux 6o et 7o du II de l’article L. 232-6 en tenant compte, s’il y
a lieu, des montants correspondants concernant les exercices précédents. »
Art. 2. – La section 4 du chapitre 2 du titre III du livre II de ce code est complétée par deux articles ainsi
rédigés :
« Art. R. 232-23. – I. – Le rapport mentionné aux articles L. 232-6, L. 232-6-1, L. 233-28-1 et L. 233-28-2, le
cas échéant traduit en langue française et certifié conforme, est déposé au greffe du tribunal de commerce, par
l’intermédiaire de l’organisme mentionné au deuxième alinéa de l’article L. 123-33, pour être annexé au registre du
commerce et des sociétés, dans un délai de douze mois à compter de la clôture de l’exercice.
« II. – Dès sa date de dépôt, le rapport est mis gratuitement à disposition du public, pendant au moins
cinq années consécutives, sur :
« 1o Le site internet de la société mentionnée au I de l’article L. 232-6 ou au I de l’article L. 233-28-1 ;
« 2o Le site internet de la succursale en France émanant de la société mentionnée au II de l’article L. 232-6-1 ou
sur le site internet de cette dernière ;
« 3o Le site internet de la société mentionnée au III de l’article L. 233-28-2, de l’une des sociétés qu’elle
contrôle, au sens de l’article L. 233-16, ou de la succursale en France émanant de la société mentionnée au II de
l’article L. 233-28-2.
« III. – Lorsqu’en application du 2o ou du 3o du II le rapport est publié sur le site internet d’une société ayant son
siège dans un Etat tiers, il indique, suivant le cas, le nom et l’adresse de la succursale en France émanant de la
société mentionnée au I de l’article L. 232-6-1, le nom et le siège de la société mentionnée au I de
l’article L. 233-28-2 ou le nom et l’adresse de la succursale émanant de la société mentionnée au II de ce même
article.
« Art. R. 232-24. – Dès le dépôt prévu à l’article R. 232-23, le greffier du tribunal de commerce fait insérer au
Bulletin officiel des annonces civiles et commerciales un avis ainsi rédigé :
« “La société .............................................................................................................................................................
ayant son siège à .........................................................................................................................................................,
dont le numéro unique d’identification est .................................................................................................................,
a déposé au greffe du tribunal de commerce de ........................................................................................................,
où elle est immatriculée au registre du commerce et des sociétés, le rapport relatif à l’impôt sur les bénéfices en
application des dispositions des articles L. 232-6, L. 232-6-1, L. 233-28-1 ou L. 233-28-2 du code de commerce.” »
Art. 3. – La section 2 du chapitre 3 du titre III du livre II de ce code est complétée par deux articles ainsi
rédigés :
« Art. D. 233-16-1. – I. – Le seuil prévu au I de l’article L. 233-28-1 est celui fixé au I de l’article D. 232-8-1.
« II. – Le seuil prévu au II de l’article L. 233-28-2 est celui fixé au II de l’article D. 232-8-1.
« III. – Le seuil prévu au 2o du III de l’article L. 233-28-2 est celui fixé au III de l’article D. 232-8-1.
« Art. R. 233-16-2. – Aux fins de l’établissement du rapport relatif à l’impôt sur les bénéfices mentionné à
l’article L. 233-28-1, lorsque la société consolidante et l’une des sociétés contrôlées comprises dans la
consolidation, conformément à l’article L. 233-16, ont des activités qui peuvent être soumises à un impôt sur les
bénéfices dans une même juridiction fiscale ou lorsque la société consolidante contrôle, au sens de ce même article,
plusieurs sociétés comprises dans la consolidation ayant des activités qui peuvent être soumises à un impôt sur les
bénéfices dans une même juridiction fiscale, les informations relatives aux activités de chacune des sociétés
concernées, y compris par leurs succursales, sont agrégées pour cette juridiction. »
Art. 4. – L’article R. 950-1 du code de commerce est ainsi modifié :
1o Au 2o, après le cinquante-huitième alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« Les articles D. 232-8-1 et R. 232-8-2 sont applicables dans leur rédaction résultant du décret no 2023-493 du
22 juin 2023. » ;
2o Au 2o, après le cinquante-neuvième alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« Les articles R. 232-23 et R. 232-24 sont applicables dans leur rédaction résultant du décret no 2023-493 du
22 juin 2023. » ;
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 4 sur 123
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrête :
Art. 1 . – La direction générale des finances publiques a créé un traitement informatisé et automatisé de
er
Art. 3. – I. – Les données à caractère personnel, du candidat, traitées sont les suivantes :
1o Données d’identification :
– identité : civilité, nom de naissance, le cas échéant le nom d’usage, prénom(s), date et lieu de naissance, pays
de naissance et nationalité à la date d’inscription ;
– le cas échéant, numéro d’identification au sein de la direction générale des finances publiques ;
– identifiant technique du candidat en cas de recours au téléservice FranceConnect ;
– numéros d’inscription ;
– coordonnées : adresse postale, numéro de téléphone fixe et/ou mobile, adresse de messagerie électronique ;
– numéros de copie pour les épreuves écrites des concours et examens professionnels.
2o Données relatives à la vie professionnelle :
– pour les concours externes : niveau du diplôme le plus élevé obtenu ou en cours d’obtention ;
– dispense de diplôme au vu de l’expérience professionnelle ;
– dispense de participation à une épreuve physique/sportive pour la branche surveillance de la direction générale
des douanes et droits indirects des concours communs de catégorie C avec motif ;
– le cas échéant, appartenance à la fonction publique de l’Etat, à la fonction publique territoriale, à la fonction
publique hospitalière ou à la direction générale des finances publiques ;
– selon les concours et examens : catégorie, grade, échelon et date de prise en rang dans l’échelon, durée du
service public, durée du service effectif, fonction exercée et durée de la fonction ;
– données relatives aux concours et examens professionnels : type de recrutement, numéro de recrutement,
millésime, numéro de version dans le millésime, direction de candidature, centre d’examen, validation ou
invalidation de l’inscription du candidat avec le cas échéant le motif, choix des matières et options pour les
différentes phases du recrutement, branche et vœux concernant les corps d’affectation uniquement pour le
candidat aux concours communs de catégorie C des ministères économiques et financiers, choix de scolarité
cadastre ou généraliste pour les concours externe et interne d’inspecteur, présence du candidat aux épreuves,
convocations aux épreuves, évaluations et notes aux épreuves, résultats et rang de classement, acceptation ou
refus de publication des résultats lors de la diffusion sur internet.
3o Données relatives à la vie personnelle :
– dérogations à des conditions de diplôme : statut de père ou mère de trois enfants, sportif de haut niveau ;
– aménagement(s) demandé(s) pour les candidats en situation de handicap.
4o Données de connexion relatives au compte du candidat sur internet : identifiants de connexion, opération
réalisée, date et heure de connexion.
5o Données statistiques.
II. – Les données à caractère personnel traitées relatives aux correcteurs et membres du jury sont les suivantes :
1o Données d’identification :
– identité : civilité, nom d’usage, prénom ;
– identifiant de connexion, le cas échéant, numéro d’identification à la direction générale des finances publiques
et numéro d’identification ministériel ;
– coordonnées : adresse de messagerie électronique professionnelle et de contact.
2o Données en lien avec la qualité de correcteur ou membre de jury : numéro en tant que correcteur ou
commission, numéro de lot des copies attribuées, nombre de copies attribuées, nombre de candidats avec une note
attribuée étant éliminatoire, moyenne, médiane, écart-type des notes, notes la plus élevée et la plus basse attribuées,
participation aux évaluations en tant que correcteur ou membre de jury.
III. – Les connexions effectuées par les agents de la direction générale des finances publiques et de la direction
générale des douanes et droits indirects, font l’objet d’une journalisation qui se traduit par la conservation pour
chaque connexion, des éléments d’identification de l’auteur, de l’opération réalisée, des sessions de recrutement et
inscriptions concernées ainsi que des date et heure de connexion.
Art. 4. – Sont rendus destinataires des données à caractère personnel traitées :
– sur le site internet dédié aux concours et examens professionnels, le candidat concerné ;
– à raison de leurs missions et conformément au principe du besoin d’en connaître : les agents de la direction
générale des finances publiques habilités dans le cadre de la gestion des concours et examens ainsi que les
agents habilités de la direction générale des douanes et droits indirects chargés de la gestion des concours
communs de catégorie C des ministères économiques et financiers pour les branches administrative et
surveillance ;
– les correcteurs et membres de jury rattachés à la direction générale des finances publiques ou à la direction
générale des douanes et droits indirects dans le cadre des concours communs de catégorie C des ministères
économiques et financiers pour les branches administrative et surveillance ;
– le service éditique dans le cadre de l’édition et de l’envoi postal des convocations aux épreuves ;
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 5 sur 123
– l’application de gestion de l’identification, l’authentification et contrôle des accès du candidat à son espace sur
le site internet dédié aux concours et examens professionnels organisés par la direction générale des finances
publiques, y compris les concours communs de catégorie C des ministères économiques et financiers ;
– l’application de gestion des vœux relatifs aux établissements de formation pour les concours et examens
professionnels organisés par la direction générale des finances publiques, qui le requièrent, afin d’affecter le
candidat dans un établissement de formation ;
– le système d’information des ressources humaines des ministères économiques et financiers mutualisé
dénommé « SIRHIUS » dans le cadre de la prise en charge administrative du candidat, lauréat d’un concours
ou d’un examen professionnel.
Art. 5. – En l’absence d’inscription définitive à un concours ou examen professionnel, les données relatives au
compte du candidat sont conservées jusqu’à leur suppression ou jusqu’à six mois à compter de leur création.
En cas d’inscription définitive à un concours ou examen professionnel, les données mentionnées au I et II de
l’article 3, sont conservées six ans à compter de la clôture de la session d’inscription au concours ou examen
professionnel concerné.
Les statistiques élaborées sont conservées dix ans.
Les données mentionnées au III de l’article 3 sont conservées pendant un an à compter de la connexion puis trois
ans en base d’archivage.
Art. 6. – Le candidat reçoit l’information prévue à l’article 14 du règlement (UE) 2016/679 susvisé sur le site
internet dédié au recrutement par concours et examens professionnels de la direction générale des finances
publiques.
I. – Tout candidat peut consulter sur le site internet dédié au recrutement par concours et examens professionnels
organisés par la direction générale des finances publiques, à partir de son espace, les données à caractère personnel
en lien avec son compte et ses candidatures.
Indépendamment de cette consultation, les droits d’accès et de rectification aux informations les concernant ainsi
qu’à la limitation de leur traitement s’exercent auprès de l’Ecole nationale des finances publiques : 10, rue du
Centre, 93464 Noisy-le-Grand Cedex, dans les conditions prévues par les articles 15, 16 et 18 du règlement (UE)
2016/679 susvisé.
II. – Le droit d’opposition au traitement prévu par l’article 21 du règlement (UE) 2016/679 susvisé, ne
s’applique pas au traitement nécessaire au respect des obligations légales incombant à la direction générale des
finances publiques en ce qui concerne la transmission des données du candidat à la direction générale de
l’administration et de la fonction publique à des fins d’enquête et de statistiques.
III. – Les droits à l’effacement et à la portabilité des données prévus respectivement aux articles 17 et 20 du
règlement (UE) 2016/679 susvisé ne s’appliquent pas au présent traitement.
Art. 7. – Le directeur général des finances publiques est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié
au Journal officiel de la République française.
Fait le 1er juin 2023.
Pour le ministre et par délégation :
Le chef de service
des systèmes d’information,
T. BLANC
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 6 sur 123
TEXTES GÉNÉRAUX
« c) Mise à disposition du public, en nombre suffisant et selon une répartition adaptée aux flux touristiques, de
cendriers et de poubelles permettant la collecte séparée des ordures ménagères résiduelles, emballages, verres et
bio déchets. La commune assure une information à jour facilement accessible relative aux points et modes de
collecte des déchets ;
« 9o Sécurité :
« Elaboration par la commune d’un document présentant sa stratégie et les mesures prises pour accueillir l’afflux
de population en période touristique, notamment en matière de sécurité routière, de prévention de la délinquance et
de gestion des risques. »
Art. 2. – Le modèle national de demande de classement en station de tourisme qui figure en annexe II de
l’arrêté du 2 septembre 2008 modifié est remplacé par le document annexé au présent arrêté.
Art. 3. – Le présent arrêté entre en vigueur le premier jour du sixième mois suivant celui de sa publication, à
l’exception des dispositions du b du 5o de l’article 1er, qui entrent en vigueur le premier jour du mois suivant celui
de la publication et s’appliquent aux dossiers de demande de classement réceptionnés en préfecture à compter de
cette date. Les dossiers de demande en cours d’examen à la date de publication du présent arrêté et ceux déposés
entre cette date et le premier jour du mois suivant la publication, demeurent régis par les dispositions en vigueur au
moment de leur réception en préfecture.
Les classements en station de tourisme en cours de validité, délivrés en application des dispositions
antérieurement applicables, demeurent régis par ces dispositions antérieures.
Art. 4. – La ministre déléguée auprès du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle
et numérique, chargée des petites et moyennes entreprises, du commerce, de l’artisanat et du tourisme, et la
ministre déléguée auprès du ministre de l’intérieur et des outre-mer et du ministre de la transition écologique et de
la cohésion des territoires, chargée des collectivités territoriales, et auprès du ministre de la transition écologique et
de la cohésion des territoires, chargée de la ruralité, sont chargées, chacune en ce qui la concerne, de l’exécution du
présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 16 juin 2023.
La ministre déléguée auprès du ministre
de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle
et numérique, chargée des petites et moyennes entreprises,
du commerce, de l’artisanat et du tourisme,
OLIVIA GRÉGOIRE
La ministre déléguée auprès du ministre de l’intérieur
et des outre-mer et du ministre de la transition écologique
et de la cohésion des territoires, chargée des collectivités territoriales,
et auprès du ministre de la transition écologique
et de la cohésion des territoires, chargée de la ruralité,
DOMINIQUE FAURE
ANNEXE II
FORMULAIRE NATIONAL DE DOSSIER DE DEMANDE DE CLASSEMENT EN STATION DE TOURISME
DEMANDE DE CLASSEMENT EN STATION DE TOURISME
Présence d’une signalisation routière, cyclable et piétonne de jalonnement vers l’office de tourisme et les lieux Préciser le no de l’annexe ou de la page de la
touristiques. note de présentation visant ce critère
Mise à disposition, à titre gratuit ou payant, d’au moins un mode actif ou alternatif à la voiture individuelle Préciser le no de l’annexe ou de la page de la
permettant : note de présentation visant ce critère
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 6 sur 123
Mise à disposition sur le territoire de la commune d’un accueil, de services et d’infrastructures spécifiques adaptés Préciser le no de l’annexe ou de la page de la
aux besoins des touristes à vélo. note de présentation visant ce critère
2o Accès à internet
Implantation, dans au moins deux espaces publics distincts, d’un accès gratuit et permanent à un réseau wifi, Préciser le no de l’annexe ou de la page de la
assorti d’une communication incitant à la sobriété numérique note de présentation visant ce critère
Présence d’au moins une offre hôtelière et de trois autres types d’hébergement parmi ceux visés à l’article R. 133-33 Préciser le no de l’annexe ou de la page de la
du code du tourisme. note de présentation visant ce critère
Présence d’une offre d’hébergements touristiques marchands composée au minimum de soixante-dix pour cent Remplir et joindre la grille de calcul d’héberge
d’unités classées dans les catégories classables. ment
Présence d’un office de tourisme de catégorie I, ou d’un bureau d’information touristique relevant d’un office de Joindre l’arrêté de classement de l’office de
tourisme intercommunal de catégorie I et répondant aux exigences en matière d’accueil en langues étrangères tourisme ainsi que les caractéristiques du
et d’ouverture au public de cette catégorie. BIT présent sur la commune faisant l’objet
du classement.
5o Services de proximité
Présence sur le territoire de la commune des commerces suivants : Préciser le no de l’annexe ou de la page de la
« – des services de restauration ; note de présentation visant ce critère
« – des commerces de bouche ;
« – un service bancaire ;
« – un service de consommation courante ;
« – pendant la période touristique, un marché hebdomadaire favorisant la commercialisation de produits locaux
ou dont le mode de production et de distribution est respectueux de l’environnement.
Présence d’une offre pharmaceutique sur le territoire de la commune ou présence d’une officine de pharmacie Préciser le no de l’annexe ou de la page de la
dans un rayon de vingt minutes de trajet automobile. note de présentation visant ce critère
Présence d’autres professionnels de santé sur le territoire de la commune ou dans un rayon de vingt minutes de Préciser le no de l’annexe ou de la page de la
trajet automobile. note de présentation visant ce critère
La commune propose pendant la période touristique des activités journalières variées dont le programme est Supprimer les rubriques ci-dessous inutiles.
diffusé par l’office de tourisme, ou par le bureau d’information touristique, et elle répond à au moins 5 des
critères suivants :
a) Bénéficie de la marque d’Etat « Destination pour tous » ou présence d’au moins deux établissements distingués Préciser le no de l’annexe ou de la page de la
par la marque d’Etat « Tourisme & Handicap. note de présentation visant ce critère
b) Présence d’au moins un restaurant dont le chef est distingué par le titre de maître restaurateur, ou d’au moins Préciser le no de l’annexe ou de la page de la
un restaurant utilisant des produits locaux et engagé dans une démarche plus respectueuse de note de présentation visant ce critère
l’environnement
c) Organisation régulière de visites d’entreprises du patrimoine vivant, d’établissements industriels, commerciaux Préciser le no de l’annexe ou de la page de la
ou artisanaux, ou d’exploitations agricoles ouvertes aux touristes pour la présentation de leur activité et, le cas note de présentation visant ce critère
échéant, la vente de leurs produits.
d) Organisation par la commune, ou avec son soutien, d’un événement majeur, annuel ou biennal, de nature Préciser le no de l’annexe ou de la page de la
culturelle ou de mise en valeur de productions artisanales ou gastronomiques ou du patrimoine naturel local. note de présentation visant ce critère
e) Présence d’un établissement thermal au sens de l’article R. 1322-52 du code de la santé publique. Préciser le no de l’annexe ou de la page de la
note de présentation visant ce critère
f) Présence d’au moins 20 équipements, espaces, sites, ou itinéraires de pratiques sportives parmi ceux définis Préciser le no de l’annexe ou de la page de la
dans la nomenclature du recensement national des équipements, espaces et sites de pratique établie par le note de présentation visant ce critère
ministre chargé des sports.
h) Ouverture au public d’un site ou monument naturel, historique classé ou inscrit. Préciser le no de l’annexe ou de la page de la
note de présentation visant ce critère
i) Organisation d’un circuit pédestre ou cyclable de visite culturelle ou de découverte du patrimoine naturel de la Préciser le no de l’annexe ou de la page de la
commune. note de présentation visant ce critère
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j) Pour les communes concernées, organisation d’une surveillance des plages, et affichage des informations Préciser le no de l’annexe ou de la page de la
relatives à la pollution par les déchets, à la qualité des eaux de baignade et aux conditions météorologiques. note de présentation visant ce critère
Existence d’un document d’urbanisme applicable définissant les objectifs et les actions mises en œuvre pour le Préciser le type de document et la date d’entrée
développement de l’économie touristique de la commune. en vigueur
Existence d’un document spécifique définissant la stratégie et les objectifs de la commune en matière de tourisme Préciser le type de document et la date d’entrée
durable, notamment la gestion durable des flux touristiques, et de sobriété énergétique, dont une version mise en vigueur
à jour est transmise à la Préfecture de département au 6e anniversaire de l’arrêté préfectoral classant la
commune.
Existence d’un espace vert équipé ou d’une zone naturelle susceptible d’accueillir les visiteurs. Préciser le no de l’annexe ou de la page de la
note de présentation visant ce critère
Sensibilisation des agents de la commune, des acteurs économiques du tourisme et des touristes à Préciser le no de l’annexe ou de la page de la
l’environnement et au changement climatique. note de présentation visant ce critère
Démarche active en faveur du développement durable caractérisée par la satisfaction d’au moins deux des critères Préciser le no de l’annexe ou de la page de la
suivants : note de présentation visant ce critère
« – insertion, dans les autorisations d’occupation temporaire du domaine public conclues par la commune en vue
de l’organisation d’activités de tourisme, de restauration ou de loisirs, de clauses environnementales de nature
à assurer la préservation du patrimoine naturel et l’intégrité des sites dans lesquels ces activités sont
organisées ;
« – engagement de la commune dans un dispositif gouvernemental de préservation de l’environnement ayant
notamment pour objectif la préservation des plages ou la suppression de l’utilisation de pesticides ;
« – présence sur le territoire de la commune d’au moins un point de recharge pour véhicules électriques ou
hybrides accessible au public, à raison d’un point de recharge par tranche de vingt places de stationnement ;
« – mise à disposition, sur le territoire de la commune, de casiers afin de favoriser le dépôt temporaire de
bagages.
Avis de l’Agence régionale de santé concernant l’hygiène publique, dont, notamment, la qualité de l’eau potable Copie de l’avis de l’ARS
de la commune ou de la fraction de commune concernée par le classement, ainsi, le cas échéant, que la qualité
des eaux de baignade.
Présence de sanitaires publics, entretenus quotidiennement en période touristique, à raison d’un sanitaire public Préciser le no de l’annexe ou de la page de la
par tranche de 5 000 unités de capacité d’accueil d’une population non permanente, sans que le nombre total note de présentation visant ce critère
de sanitaires soit inférieur à deux, et dont au moins un est accessible aux personnes à mobilité réduite.
Mise à disposition du public, en nombre suffisant et selon une répartition adaptée aux flux touristiques, de Préciser le no de l’annexe ou de la page de la
cendriers et de poubelles permettant la collecte séparée des ordures ménagères résiduelles, emballages, verres note de présentation visant ce critère
et bio déchets. La commune assure une information à jour facilement accessible relative aux points et modes
de collecte des déchets.
9o Sécurité
Elaboration par la commune d’un document présentant sa stratégie et les mesures prises pour accueillir l’afflux de Préciser le no de l’annexe ou de la page de la
population en période touristique, notamment en matière de sécurité routière, de prévention de la délinquance note de présentation visant ce critère
et de gestion des risques.
Le président,
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 7 sur 123
TEXTES GÉNÉRAUX
(247 000 euros) dans le cadre du dispositif d’aides ad hoc au soutien de la trésorerie des entreprises fragilisées
par la crise du covid-19, par l’entremise de Bpifrance SA.
Bpifrance SA agissant au nom et pour le compte de l’Etat procèdera à la régularisation de l’avenant au contrat de
financement et des sûretés prévues, ainsi qu’au rééchelonnement de l’aide.
Art. 2. – Le directeur général des entreprises est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au
Journal officiel de la République française.
Fait le 19 juin 2023.
Pour le ministre et par délégation :
Le chef de la mission
de restructuration des entreprises,
A. ALLEGRET-PILOT
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 8 sur 123
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 21 juin 2023 autorisant au titre de l’année 2024 l’ouverture d’un concours professionnel
pour l’accès au grade d’inspecteur principal des finances publiques
NOR : ECOE2315541A
Par arrêté du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique en date
du 21 juin 2023, est autorisée, au titre de l’année 2024, l’ouverture d’un concours professionnel pour l’accès au
grade d’inspecteur principal des finances publiques.
Le nombre de places offertes au concours professionnel visé à l’article précédent fera l’objet d’un arrêté ultérieur
qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Une procédure d’inscription par internet est mise à la disposition des candidates et candidats à l’adresse
suivante : « https://concours.dgfip.finances.gouv.fr ».
La procédure se déroule en une phase unique d’inscription et de validation. Après avoir créé son compte, ou
s’être connecté à son compte existant, la candidate ou le candidat saisit les données nécessaires à son inscription au
concours.
Avant de procéder à la validation de son inscription, un récapitulatif des données du dossier qu’elle ou il a saisies
lui est présenté à l’écran, pour vérification attentive, notamment de ses nom et prénom et de sa date de naissance.
Après validation, la candidate ou le candidat reçoit un courrier électronique lui confirmant que son inscription a
été réceptionnée.
Les candidates et candidats peuvent accéder à la téléprocédure pour consulter ou modifier les données de leur
dossier jusqu’à la date de clôture des inscriptions au concours. Elles ou ils peuvent, le cas échéant, supprimer leur
inscription jusqu’à cette date. Toute modification de données contenues dans le dossier doit faire l’objet d’une
nouvelle validation. La dernière manifestation de volonté de la candidate ou du candidat est considérée comme
seule valable.
Les candidates et candidats ont accès à leur compte utilisateur de façon permanente, pour modification de leur
adresse en cas de changement de domicile.
Les candidates et candidats dans l’impossibilité de s’inscrire par internet complètent un dossier papier. Dans ce
cas, le dossier d’inscription et sa notice doivent être demandés par la candidate ou le candidat à l’Ecole nationale
des finances publiques (ENFiP) - Centre des concours de Lille par courriel à l’adresse suivante : enfip.ccl@dgfip.
finances.gouv.fr ou par téléphone au numéro suivant : 0806-70-49-49.
Complété et signé, le dossier papier devra être adressé par voie postale à l’ENFiP - Centre des concours de Lille
dont l’adresse sera communiquée lors de la transmission du dossier à la candidate ou au candidat, ou pourra être
scanné puis envoyé à l’adresse suivante : enfip.ccl@dgfip.finances.gouv.fr, au plus tard à la date de clôture des
inscriptions.
Les convocations aux épreuves sont adressées aux candidates et candidats, le cas échéant, par courriel.
La date d’ouverture des inscriptions est fixée au 1er septembre 2023.
La date limite d’envoi des dossiers d’inscription par la voie postale (le cachet de la poste faisant foi) est fixée
au 2 octobre 2023.
La date limite de téléinscription ou d’envoi du dossier d’inscription par courriel est fixée à la même date à
minuit, heure de métropole.
Dès l’inscription, la candidate ou le candidat précise l’option dans laquelle elle ou il choisit de composer à
l’épreuve d’admissibilité no 2.
Ce choix ne peut plus être modifié après la date de clôture des inscriptions.
Les épreuves écrites d’admissibilité se dérouleront les 13 et 14 novembre 2023.
Les épreuves orales d’admission auront lieu du 5 au 9 février 2024.
Pour passer les épreuves orales d’admission, les candidates et candidats admissibles résidant dans l’une des
collectivités mentionnées à l’article 72-3 de la Constitution (Guadeloupe, Guyane, Martinique, La Réunion,
Mayotte, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, Saint-Pierre-et-Miquelon, îles Wallis et Futuna, Polynésie française,
Nouvelle-Calédonie) ou à l’étranger, en situation de handicap, en état de grossesse ou dont l’état de santé le
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 8 sur 123
nécessite peuvent bénéficier, à leur demande, de la visioconférence, dans les conditions prévues par l’arrêté
du 22 décembre 2017 fixant les conditions de recours à la visioconférence pour l’organisation des voies d’accès à la
fonction publique de l’Etat.
Leur demande devra être adressée au plus tard le 12 janvier 2024 à l’ENFiP – Division des concours, par courriel
à l’adresse suivante : enfip.concours@dgfip.finances.gouv.fr.
Les candidates et candidats en situation de handicap, les femmes en état de grossesse et les personnes dont l’état
de santé rend nécessaire le recours à la visioconférence devront produire à la même adresse, dans les meilleurs
délais et au plus tard quinze jours avant le début des épreuves orales d’admission, un certificat médical délivré par
un médecin agréé par l’administration et comportant la mention de l’aménagement relatif à la visioconférence.
L’absence de transmission du certificat médical rend la demande irrecevable.
En application de l’article L. 352-3 du code général de la fonction publique, les candidates et candidats peuvent
bénéficier d’aménagements des épreuves, en raison de leur handicap, afin d’adapter la durée et le fractionnement
des épreuves ou de leur apporter les aides humaines et techniques nécessaires.
Les demandes d’aménagements doivent être formulées par les candidates et candidats en situation de handicap
lors de leur inscription.
Conformément au décret no 2020-523 du 4 mai 2020 relatif à la portabilité des équipements contribuant à
l’adaptation du poste de travail et aux dérogations aux règles normales des concours, des procédures de
recrutement et des examens en faveur des agents publics et des candidats en situation de handicap, ils doivent
transmettre un certificat médical, établi moins de six mois avant le déroulement des épreuves, par un médecin
agréé.
Ce document atteste que la situation de la candidate ou du candidat nécessite les aides humaines et techniques
ainsi que les aménagements qu’il précise, afin de lui permettre, compte tenu de la nature et de la durée des
épreuves, de composer dans des conditions compatibles avec sa situation.
Le certificat médical doit être transmis par la candidate ou le candidat au plus tard le 17 octobre 2023 à l’ENFiP -
Division des concours, par courriel à l’adresse suivante : enfip.concours@dgfip.finances.gouv.fr.
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 9 sur 123
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrête :
Art. 1 . – Le chapitre II du titre III du livre II de la partie « Arrêtés » du code de commerce est complétée par
er
TEXTES GÉNÉRAUX
Par arrêté du préfet de police en date du 13 juin 2023, le bénéfice de l’agrément est accordé à LITTORAL
CONTROLE, SIREN No 429 706 468, sur les bases de l’attestation d’accréditation no 3-093 rév.13 délivrée par le
COFRAC. Cet agrément concerne les vérifications réglementaires suivantes, référencées dans le document
COFRAC INS REF 18 :
– 1.1.3 b) : vérifications techniques en phase exploitation des installations électriques et d’éclairage de sécurité
dans les établissements recevant du public.
L’agrément est valable cinq ans.
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 11 sur 123
TEXTES GÉNÉRAUX
Par arrêté du préfet de police en date du 13 juin 2023, le bénéfice de l’agrément est accordé à :
SUD CONTROLE, SIREN No 400 358 974, sur les bases de l’attestation d’accréditation no 3-160 rév. 9 délivrée
par le COFRAC. Cet agrément concerne les vérifications réglementaires suivantes, référencées dans le document
COFRAC INS REF 18 :
– 1.1.3 a) : vérifications techniques en phase conception/construction de la conformité des installations
électriques et d’éclairage de sécurité dans les établissements recevant du public ;
– 1.1.3 b) : vérifications techniques en phase exploitation des installations électriques et d’éclairage de sécurité
dans les établissements recevant du public ;
– 15.4.1 c) : vérifications techniques en phase exploitation des systèmes de sécurité incendie (SSI de catégorie A
ou B) et installations de désenfumage mécanique associées dans les établissements recevant du public.
L’agrément est valable cinq ans.
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 12 sur 123
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 15 juin 2023 modifiant l’arrêté du 20 mars 2018 instituant une régie d’avances auprès du
groupement des moyens aériens (GMA) rattaché à la sous-direction des moyens nationaux de
la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises située à l’aéroport de Nîmes-
Garons (Gard)
NOR : IOMF2316752A
Le ministre de l’intérieur et des outre-mer et le ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique, chargé des comptes publics,
Vu le décret no 2006-781 du 3 juillet 2006 fixant les conditions et les modalités de règlement des frais
occasionnés par les déplacements temporaires des personnels civils de l’Etat ;
Vu le décret no 2009-151 du 10 février 2009 relatif à la rémunération de certains services rendus par l’Etat
consistant en une valorisation de son patrimoine immatériel ;
Vu le décret no 2012-1246 du 7 novembre 2012 modifié relatif à la gestion budgétaire et comptable publique ;
Vu le décret no 2019-798 du 26 juillet 2019 modifié relatif aux régies de recettes et d’avances des organismes
publics ;
Vu l’arrêté du 28 mai 1993 modifié, relatif aux taux de l’indemnité de responsabilité susceptible d’être allouée
aux régisseurs d’avances et aux régisseurs de recettes relevant des organismes publics et montant du cautionnement
imposé à ces agents ;
Vu l’arrêté du 20 mars 2018 modifié instituant une régie d’avances auprès du groupement des moyens aériens
(GMA) rattaché à la sous-direction des moyens nationaux de la direction générale de la sécurité civile et de la
gestion des crises située à l’aéroport de Nîmes-Garons (Gard) ;
Vu l’arrêté du 10 octobre 2019 portant politique de voyages pour les personnels civils du ministère de l’intérieur
en application des articles 2-8, 6 et 7 du décret no 2006-781 du 3 juillet 2006 fixant les conditions et modalités de
règlement des frais occasionnés par les déplacements des personnels civils de l’Etat ;
Vu l’arrêté du 6 avril 2021 portant organisation interne de la direction générale de la sécurité civile et de la
gestion des crises ;
Vu l’avis conforme du comptable public assignataire en date du 2 février 2023,
Arrêtent :
Art. 1 . – A l’article 3 de l’arrêté du 20 mars 2018 susvisé, le montant d’avance de « 145 000 € (cent quarante-
er
cinq mille euros) » est remplacé par un montant de « 212 500 € (deux cent douze mille cinq cents euros) ».
Art. 2. – Le directeur de l’évaluation de la performance, de l’achat, des finances et de l’immobilier et le
directeur général des finances publiques sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent
arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 15 juin 2023.
Le ministre de l’intérieur
et des outre-mer,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice
de la performance financière,
D. YANI
Le ministre délégué auprès du ministre
de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle
et numérique, chargé des comptes publics,
Pour le ministre et par délégation :
Le chef du service de la fonction financière
et comptable de l’Etat,
B. LLORCA
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 13 sur 123
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 21 juin 2023 modifiant l’arrêté du 3 mai 2023 autorisant au titre de l’année 2023
l’ouverture de l’examen professionnel de technicien de classe normale des systèmes
d’information et de communication du ministère de l’intérieur
NOR : IOMA2316890A
Par arrêté du ministre de l’intérieur et des outre-mer en date du 21 juin 2023, l’annexe de l’arrêté du 3 mai 2023
autorisant au titre de l’année 2023 l’ouverture de l’examen professionnel de technicien de classe normale des
systèmes d’information et de communication du ministère de l’intérieur est modifiée comme suit :
ANNEXE
ANNEXE I
23 juin 2023
Examen professionnel Session Date limite Date limite d’envoi des documents
Date d’ouverture de retrait en vue des épreuves
des inscriptions du formulaire Date de clôture des inscriptions Par voie électronique ou postale Date Lieu
d’inscription (le cachet de la poste faisant foi)
TEXTES GÉNÉRAUX
Le Président de la République,
Sur le rapport de la Première ministre et de la ministre de l’Europe et des affaires étrangères,
Vu la Constitution, notamment ses articles 52 à 55 ;
Vu la loi no 2022-1157 du 16 août 2022 de finances rectificative pour 2022 ;
Vu le décret no 53-192 du 14 mars 1953 modifié relatif à la ratification et à la publication des engagements
internationaux souscrits par la France,
Décrète :
Art. 1 . – La garantie du G7 (Contrat de crédit renouvelable pour l’achat de gaz en urgence par Naftogaz) entre
er
et
(2) La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (ci-après dénommée la « Banque »),
en relation avec : (i) le Contrat de prêt et (ii) la Garantie de l’Ukraine (tels que ces termes sont ci-après définis).
Le Garant du G7 et la Banque conviennent de ce qui suit :
Étant préalablement exposé ce qui suit :
(A) la Banque a été établie afin de fournir un financement destiné à des projets spécifiques, de favoriser la
transition vers des économies de marché, et de promouvoir l’initiative privée et l’esprit d’entreprise dans certains
pays, qui s’engagent à respecter et mettent en pratique les principes de la démocratie pluraliste, du pluralisme et de
l’économie de marché ;
(B) l’Ukraine et l’emprunteur ont demandé à la Banque un financement sous forme de prêt pour leur permettre
de renforcer la sécurité de l’approvisionnement de l’Ukraine en gaz naturel par la mise en place d’un soutien au
crédit pour l’achat de gaz auprès de fournisseurs présélectionnés ;
(C) la Banque a accepté de mettre à la disposition de l’Emprunteur, à cet effet, un prêt partiellement garanti d’un
montant maximum de 300 millions d’euros, conformément aux conditions stipulées dans le Contrat de prêt ;
(D) un montant disponible initial de 50 millions d’euros sera disponible au titre du Contrat de prêt, à la condition
que la Garantie de l’Ukraine soit fournie par l’Ukraine au profit de la Banque. Les obligations de l’Emprunteur aux
termes du Contrat de prêt sont entièrement garanties par l’Ukraine, en sa capacité de Garant au titre de la Garantie
de l’Ukraine ;
(E) par la suite, le montant disponible peut être augmenté conformément aux conditions du Contrat de prêt,
notamment à la condition que certaines « Garanties du G7 » (tel que ce terme est défini dans le Contrat de prêt)
soient apportées par des « Garants du G7 » (tel que ce terme est défini dans le Contrat de prêt) au profit de la
Banque. Chaque « Garantie du G7 » (tel que ce terme est défini dans le Contrat de prêt) couvrira, sous réserve de la
limite de garantie applicable à la Garantie du G7 concernée, un montant correspondant à celui des Obligations
garanties ; et
(F) en conséquence, le Garant du G7 partie à la présente Garantie du G7 a accepté de consentir cette Garantie du
G7 au profit de la Banque, conformément aux conditions qui y sont énoncées, et notamment la Limite de garantie,
et confirme qu’il a, au préalable, eu communication d’une copie du Contrat de prêt, de la Garantie de l’Ukraine et
des Conditions générales (tel que ce terme est défini ci-après).
En conséquence, le Garant du G7 et la Banque conviennent de ce qui suit :
Article 1er
Conditions générales ; Définitions
Section 1.01. Définitions
Sauf indication contraire ou lorsque le contexte l’exige autrement, les termes définis dans le Contrat de prêt (y
compris les termes éventuellement inclus par référence dans le Contrat de prêt et issus des Conditions générales)
ont, à chaque fois qu’ils sont utilisés dans le cadre de la présente Garantie du G7 (y compris dans le préambule), la
signification qui leur est donnée dans le Contrat de prêt et les termes suivants s’entendent comme suit :
– « Emprunteur » désigne PJSC « National Joint Stock Company Naftogaz of Ukraine », société par actions de
droit ukrainien, dont le siège social est situé 6, rue Bohdana Khmelnitskogo, Kiev, Ukraine (immatriculée
sous le numéro 200777720) ;
– « Jour ouvré » a le sens qui est donné à ce terme dans les Conditions générales ;
– « Tranche garantie » désigne la « Tranche garantie » telle que définie dans le Contrat de prêt, soit une tranche
d’un montant maximum de 200 millions d’euros mise à la disposition de l’Emprunteur conformément aux
conditions du Contrat de prêt ;
– « Notification de mise en jeu » désigne une notification écrite, émise par la Banque à l’attention du Garant du
G7, sous une forme similaire à celle figurant en annexe de la présente Garantie du G7 ;
– « Limite de garantie » désigne un montant maximum de 50 millions d’euros susceptible d’être exigé par la
Banque au titre de la présente Garantie du G7 ;
– « Obligations garanties » désigne l’ensemble des obligations de paiement et passifs exigibles, présents ou
futurs, dus à la Banque ou encourus en sa faveur (i) par l’Emprunteur au titre du Contrat de prêt et (ii) par
l’Ukraine au titre de la Garantie de l’Ukraine, dans la mesure où ces obligations de paiement et passifs portent
sur des montants en principal et sur des intérêts au titre de la Tranche garantie ou en découlant (que ce soit à
l’échéance prévue, en raison de leur exigibilité anticipée ou d’une autre manière), et indépendamment du fait
que lesdites obligations de paiement et passifs au titre du Contrat de prêt ou de la Garantie de l’Ukraine aient
ou non été amendés, complétés, reformulés, augmentés ou autrement modifiés, le cas échéant ;
– « Représentant autorisé du Garant » désigne un représentant du ministère de l’Europe et des affaires
étrangères ;
– « Contrat de prêt » désigne le contrat de prêt (intitulé en langue anglaise Naftogaz Emergency Gas Purchase
Renewable Credit Facility) en date du 14 juin 2022 conclu entre l’Emprunteur et la Banque (tel qu’amendé,
reformulé, complété, augmenté ou autrement modifié, y compris par voie de novation, le cas échéant) ;
– « Débiteurs » désigne l’Emprunteur et l’Ukraine ;
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 14 sur 123
Article 2
Garantie ; Paiements
Section 2.01. Garantie
(a) Le Garant du G7 s’engage au titre de la présente Garantie du G7 en considération de la conclusion par la
Banque du Contrat de prêt et par l’Ukraine de la Garantie de l’Ukraine.
(b) Le Garant du G7 s’engage de manière irrévocable et inconditionnelle à verser à la Banque, à sa demande et
sans pouvoir opposer une quelconque exception, un ou des montants n’excédant pas au total la Limite de garantie à
condition que la demande de la Banque soit conforme aux stipulations de la section 2.02 (Notification de mise en
jeu).
Section 2.02. Notification de mise en jeu
(a) La Banque peut faire une demande de paiement au Garant du G7 au titre de la section 2.01 (Garantie) ci-
dessus, en remettant au Garant du G7 une Notification de mise en jeu dûment remplie.
(b) Chaque Notification de mise en jeu peut être remise (i) sous forme de copie papier en main propre ou par
coursier ou (ii) en format « PDF » (ou similaire) par courriel, au Garant du G7 à son adresse postale ou à son
adresse de messagerie électronique (selon le cas) telles qu’indiquées, pour le Garant du G7, à la section 6.01
(Informations relatives aux notifications à faire parvenir au Garant du G7).
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 14 sur 123
(c) La Banque peut formuler plusieurs demandes au titre de la présente Garantie du G7 sous réserve que la
totalité des sommes dues par le Garant du G7 aux termes de la présente Garantie ne dépasse pas la Limite de
garantie. Tout montant versé par le Garant du G7 au titre de la présente Garantie du G7 vient réduire le montant de
la Limite de garantie.
(d) Le Garant du G7 accepte une telle Notification de mise en jeu comme preuve suffisante, aux seules fins de la
présente Garantie du G7, du fait que le montant demandé est dû à la Banque aux termes de la présente Garantie du
G7.
Section 2.03. Paiements
Tous les paiements effectués par le Garant du G7 à la Banque sont libellés en euros et sont versés sur le compte
indiqué par la Banque dans la Notification de mise en jeu concernée, sous forme de fonds immédiatement
disponibles, au plus tard le trentième (30e) jour calendaire suivant la réception de la Notification de mise en jeu.
Tous les paiements sont effectués sans compensation ou demande reconventionnelle (et nets de toute déduction y
afférente).
Section 2.04. Versements prévus
La Banque fait parvenir :
(a) au Garant du G7, une notification écrite, dans les meilleurs délais, (i) de tout manquement de l’Emprunteur à
l’exécution d’un Versement prévu au titre du Contrat de prêt, qui perdure pendant quatre-vingt-dix (90) jours après
l’échéance contractuelle dudit Versement prévu, et (ii) de tout événement entraînant que des intérêts au titre du
Contrat de prêt ne seraient pas courus ; et
(b) au Garant du G7, au plus tard le 5 février de chaque année civile, un état du montant dû au titre des
Obligations garanties à la fin de l’année civile précédente. Ce relevé est établi sous la forme d’un document excel
ou word et présente le montant dû ventilé selon les sommes dues au titre du principal et des intérêts ;
étant entendu que, dans chaque cas, le non-respect par la Banque de ces stipulations n’affecte aucunement les
obligations du Garant du G7 au titre de la présente Garantie du G7.
Article 3
Recouvrements et subrogation
Section 3.01. Subrogation et cession
Si, et dans la mesure où, le Garant du G7 effectue un paiement quelconque au titre de la section 2.01 (Garantie) :
(a) le Garant du G7 est subrogé dans le droit contractuel au paiement que détient la Banque à l’encontre de (i)
l’Emprunteur aux termes du Contrat de prêt et/ou (ii) l’Ukraine aux termes de la Garantie de l’Ukraine ; à hauteur
dudit paiement effectué par le Garant du G7 au titre de la section 2.01 ; étant entendu que le Garant du G7 n’est
subrogé dans aucun autre droit que la Banque pourrait détenir concernant les Obligations garanties respectives des
Débiteurs, notamment en ce qui concerne les sommes dues par les Débiteurs non couvertes par le Garant du G7 ;
(b) la Banque cède le droit contractuel au paiement qu’elle détient à l’encontre de (i) l’Emprunteur aux termes du
Contrat de prêt et/ou (ii) l’Ukraine aux termes de la Garantie de l’Ukraine ; à hauteur dudit paiement effectué par le
Garant du G7 au titre de la Section 2.01 ; et la Banque notifie ladite cession à l’Emprunteur et/ou à l’Ukraine ; et
(c) la Banque ne fait pas obstacle ou n’entravera pas l’exercice par le Garant du G7, en son nom propre, de tous
droits ou recours éventuels dont il dispose, pour recouvrer auprès de l’Emprunteur ou de l’Ukraine les montants
que le Garant du G7 a payés le cas échéant au titre de la présente Garantie du G7,
étant entendu qu’au moment d’effectuer tout paiement au titre de la section 2.01 ou à tout moment par la suite, le
Garant du G7 peut informer la Banque par écrit de sa décision de ne pas poursuivre le recouvrement auprès de
l’Emprunteur, auquel cas :
(d) les stipulations des clauses (a), (b) et (c) ci-dessus ne s’appliquent pas ; et
(e) la Banque est en droit de procéder au recouvrement auprès des Débiteurs comme si le Garant du G7 n’existait
pas. Toutefois, dans la mesure où la Banque recouvrerait des sommes d’argent, elle consulte le Garant du G7 afin
de convenir avec lui des modalités permettant d’apporter à un fonds de donateurs géré et administré par la Banque
un montant équivalent au Montant garanti proportionnel de ces sommes (net du Pourcentage garanti proportionnel
appliqué aux frais et dépenses de recouvrement).
Section 3.02. Recouvrements
La Banque n’a aucune obligation de procéder pour le compte du Garant du G7 au recouvrement auprès des
Débiteurs des sommes versées par le Garant du G7 au titre de la présente Garantie du G7. En outre, en cas de non-
paiement par les Débiteurs créant une obligation pour le Garant du G7 de procéder à un paiement au titre de la
section 2.01, la Banque n’a aucune obligation d’exercer un quelconque recours contre les Débiteurs, d’appliquer un
quelconque défaut croisé, une quelconque suspension croisée, ou de quelconques pénalités ou sanctions, ou
d’engager une quelconque autre action concernant les Obligations garanties afin de faciliter le recouvrement
desdites Obligations garanties auprès de l’Emprunteur.
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 14 sur 123
Article 4
Déclarations et engagements
Section 4.01. Déclarations
Le Garant du G7 déclare et garantit, à la date de la présente Garantie du G7 :
(a) qu’il a les pouvoirs, l’autorité et le droit(i) de conclure et d’émettre la présente Garantie du G7 et (ii) de se
conformer aux stipulations de la présente Garantie du G7 ;
(b) que les obligations lui incombant expressément aux termes de la présente Garantie du G7 constituent des
obligations juridiques, valables et contraignantes et ayant force obligatoire et qu’elles sont susceptibles d’être
mises en œuvre à son encontre, conformément aux conditions de la présente Garantie du G7 ; et
(c) que toutes les autorisations et approbations nécessaires à la conclusion et à l’émission de la présente Garantie
du G7 et à l’exécution des obligations qui en découlent (y compris les éventuels accords du Parlement et
autorisations ou accords internes) ont été obtenues et sont pleinement effectives et en vigueur, et que lesdites
conclusion, émission et exécution (i) ne nécessitent, ni ne nécessiteront aucune autre autorisation aux termes de la
législation en vigueur, ni (ii) ne violent une disposition quelconque de sa constitution, d’une quelconque loi ou
d’une ordonnance, d’un jugement, d’une injonction, d’un décret, d’une résolution, d’une conclusion ou d’une
décision d’un tribunal ou d’une autorité arbitrale ou de toute autorité ou organisation judiciaire, administrative ou
gouvernementale, en vigueur et susceptible de s’imposer à lui.
Section 4.02. Avis juridique
Aux fins de la section 2.01(h)(4) du Contrat de prêt, le Garant du G7 fournit à la Banque, dans les meilleurs
délais après conclusion de la présente Garantie du G7, un avis juridique, dont la forme et le contenu sont
satisfaisants pour la Banque, émanant du ministre de la Justice du Garant du G7 (ou d’une autorité équivalente
acceptable pour la Banque), confirmant (sans que ce soit limitatif) que la présente Garantie du G7 a été dûment
autorisée et ratifiée par le Garant du G7 (ou une autorité gouvernementale appropriée et acceptable), et conclue et
émise en son nom, et qu’elle constitue une obligation juridique conforme aux lois applicables, valable, ayant force
obligatoire et susceptible d’être mise en œuvre à son encontre, conformément à ses termes.
Section 4.03. Confirmation
Le Garant du G7 reconnaît et confirme avoir reçu un exemplaire du Contrat de prêt et de la Garantie de l’Ukraine
avant de s’être engagé au titre de la présente Garantie du G7 et avoir pleinement connaissance des conditions de ces
documents.
Article 5
Article 6
Notifications
Section 6.01. Informations relatives aux notifications à faire parvenir au Garant du G7
Toutes les demandes, notifications et autres communications adressées au Garant du G7 au titre de la présente
Garantie du G7 doivent être faites par écrit et peuvent être remises en main propre, par coursier ou par courriel :
À l’attention de : Mariella MORANDI
Adresse : 139, rue de Bercy, 75572 Paris Cedex 12
Courriel : mariella.morandi@dgtresor.gouv.fr
Téléphone : +33144877363
Toutes les Notifications de mise en jeu et autres notifications ou communications transmises par la Banque au
Garant du G7 sont considérées comme reçues par ledit Garant du G7 :
(a) au moment du dépôt à l’adresse indiquée pour le Garant du G7 si la remise se fait en main propre ou par
coursier et
(b) au moment de la transmission si celle-ci se fait par courriel.
Toute Notification de mise en jeu ou toute autre notification ou communication remise au plus tard à 17 heures
(heure de Londres) un Jour ouvré est considérée comme reçue ce jour-là. Toute Notification de Mise en Jeu ou
toute autre notification ou communication remise après 17 heures (heure de Londres) ou un jour qui n’est pas un
Jour ouvré est considérée comme reçue le Jour ouvré suivant.
Section 6.02. Informations relatives aux notifications à faire parvenir à la Banque
Toutes les demandes, notifications et autres communications adressées à la Banque au titre de la présente
Garantie du G7 doivent être faites par écrit et peuvent être remises en main propre, par coursier ou par courriel :
À l’attention de : Service de l’Administration des opérations / Opération no 53626
Adresse : Banque européenne pour la reconstruction et le développement
5 Bank Street
Londres E14 4BG
Royaume-Uni
Courriel : oad@ebrd.com
Téléphone : +44 20 7338 6000
Toute notification ou toute autre communication transmise à la Banque est considérée comme reçue uniquement
au moment de sa réception effective.
Toute notification ou requête devant ou pouvant être adressée ou présentée au titre de la Garantie du G7
concernant les parties figurant dans ladite Garantie du G7 est formulée par écrit. Sous réserve des dispositions de la
section 9.01, une telle notification ou requête est réputée avoir été dûment adressée ou présentée quand elle a été
remise sous une forme lisible à la partie à laquelle elle doit être adressée ou présentée à l’adresse spécifiée dans la
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 14 sur 123
Garantie du G7, ou à toute autre adresse que ladite partie a notifiée à la partie effectuant la notification ou la
requête. Sauf stipulation contraire dans le Manuel de décaissement de la BERD (pour les demandes de Tirage et
questions connexes), la remise peut se faire en mains propres, par courrier ou au format PDF ou similaire par
courriel.
Section 6.03. Notification de Procédure
Les adresses et modalités de notification précisées au présent article VI (Avis) constituent les adresses et
modalités désignées pour toute notification de règles d’arbitrage pertinentes. Toutefois, dans l’éventualité où
lesdites règles comporteraient des dispositions différentes de celles exprimées dans le présent article VI concernant
le moment où une notification est considérée comme remise, ces règles prévaudraient.
Article 7
Entrée en vigueur et acceptation
Section 7.01. Entrée en vigueur
La Garantie du G7 prend un caractère juridiquement contraignant et entre en vigueur à la date de la réception de
la dernière notification écrite transmise par voie diplomatique confirmant l’accomplissement par chacune des
Parties des procédures internes nécessaires à son entrée en vigueur.
Section 7.02. Acceptation
La présente Garantie du G7 n’est pas considérée comme acceptée par la Banque aux fins de la section 2.01(h)(4)
du Contrat de prêt tant que la Banque n’a pas informé le Garant du G7 qu’elle a bien reçu tous les documents et
autres éléments énumérés ci-dessous, de forme et contenu satisfaisants pour la Banque :
(a) la Banque a confirmé à l’Emprunteur qu’elle a accepté la présente Garantie du G7 aux fins de la section 2.01
(h)(4) du Contrat de prêt ;
(b) confirmation du Garant du G7 à la Banque que les déclarations formulées à la section 4.01 (Déclarations)
sont exactes, correctes et à jour ;
(c) confirmation du Garant du G7 à la Banque que la présente Garantie du G7 est une garantie à première
demande indépendante, irrévocable et inconditionnelle (sauf condition d’acceptation par la Banque) ;
(d) deux originaux de la version retenue de la présente Garantie du G7 dûment signés par les deux Parties ;
(e) réception par la Banque d’un avis juridique tel qu’indiqué plus haut à la section 4.02 (Avis juridique) ; et
(f) réception par la Banque de tout document ou élément supplémentaire qu’elle estime nécessaire ou
souhaitable.
EN FOI DE QUOI, les Parties, agissant par l’intermédiaire de leurs représentants dûment autorisés, ont fait
signer et remettre le présent accord en deux exemplaires originaux, en langues française et anglaise, les deux textes
faisant également foi, à la date écrite en premier lieu ci-dessus.
ANNEXE
MODÈLE DE NOTIFICATION DE MISE EN JEU
À l’attention de : [GARANT DU G7]
[Date]
Objet : Garantie du G7 en date du [•] 2022 entre [le GARANT] et la Banque européenne pour la reconstruction
et le développement (ci-après dénommée la « Banque »), ci-après dénommée la « Garantie du G7 » (no de
l’opération : 53626)
Madame/Monsieur,
1. Nous faisons référence à la Garantie du G7. Les termes en majuscules employés, mais non définis dans la
présente, ont la même signification que dans la Garantie du G7. Ceci est une Notification de mise en jeu aux fins de
la section 2.02 (Notification de mise en jeu) de la Garantie du G7.
2. Nous certifions par la présente :
(i) que [le DÉBITEUR] n’a pas réglé [une somme / des sommes] relevant de ses Obligations garanties exigibles
et qu’il aurait dû payer au titre [du Contrat de prêt] / [de la Garantie de l’Ukraine]. À la date de la présente
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 14 sur 123
Notification de mise en jeu, le montant cumulé du principal et des intérêts dus et à payer au titre [du Contrat de
Prêt] / [de la Garantie de l’Ukraine] est en conséquence de [[ • ]€] ; et
(ii) le montant exigé par la présente, s’il est réglé : (A) n’excède pas le Montant garanti proportionnel ; et (B) n’a
pas pour conséquence pour le Garant du G7 d’avoir effectué des paiements au titre de la Garantie du G7 dont le
total dépasse la Limite de garantie.
3. Nous demandons par la présente le règlement de votre part de la somme de [[ • ]€] au titre de la Garantie du
G7.
4. Le règlement doit être fait en euros, sur le compte suivant, sous forme de fonds immédiatement disponibles,
au plus tard le [trentième (30e)] jour calendaire suivant la réception de la présente Notification de mise en jeu :
Nom auquel est établi le compte :
IBAN :
Banque :
Nous vous prions d’agréer l’expression de nos sentiments distingués,
LA BANQUE EUROPÉENNE POUR LA RECONSTRUCTION ET LE DÉVELOPPEMENT
Par : ______________________________
Nom :
Titre :
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 14 sur 123
Article 1er
Conditions générales ; Définitions
Section 1.01. Définitions
Sauf indication contraire ou lorsque le contexte l’exige autrement, les termes définis dans le Contrat de prêt (y
compris les termes éventuellement inclus par référence dans le Contrat de prêt issus des Conditions générales) ont,
à chaque fois qu’ils sont utilisés dans le cadre de la présente Garantie du G7 (y compris dans le préambule), la
signification qui leur est donnée dans le Contrat de prêt et les termes suivants s’entendent comme suit :
« Emprunteur » désigne JSC « Ukrainian Railways », société par actions de droit ukrainien, dont le siège social
est situé 5, rue Jerzy Giedroyc, Kiev, 03150, Ukraine.
« Jour ouvré » a le sens qui est donné à ce terme dans les Conditions générales.
« Tranche garantie » désigne chacune des deux Tranches A et B.
« Notification de mise en jeu » désigne une notification écrite émise par la Banque à l’attention du Garant du G7,
sous une forme similaire à celle figurant en annexe de la présente Garantie du G7.
« Limite de garantie » désigne un montant maximum de 49,3775 millions d’euros susceptible d’être exigé par la
Banque au titre de la présente Garantie du G7.
« Obligations garanties » désigne l’ensemble des obligations de paiement et passifs exigibles, présents ou futurs,
dus à la Banque ou encourus en sa faveur (i) par l’Emprunteur au titre du Contrat de prêt et (ii) par l’Ukraine au
titre de la Garantie de l’Ukraine, dans la mesure où ces obligations de paiement et passifs portent sur des montants
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 14 sur 123
en principal et sur des intérêts au titre de la Tranche garantie ou en découlant (que ce soit à l’échéance prévue, en
raison de leur exigibilité anticipée ou d’une autre manière), et indépendamment du fait que lesdites obligations de
paiement et lesdits passifs au titre du Contrat de prêt ou de la Garantie de l’Ukraine aient ou non été amendés,
complétés, reformulés, augmentés ou autrement modifiés, le cas échéant.
« Représentant autorisé du Garant » désigne un représentant du ministère de l’Europe et des affaires étrangères.
« Contrat de prêt » désigne le contrat de prêt (intitulé en langue anglaise Ukrainian Railway Electrification
Project – Dolynska-Mykolayiv-Kolosivka Railway Line Electrification) en date du 30 décembre 2017 conclu entre
l’Emprunteur et la Banque (tel qu’amendé, reformulé, complété, augmenté ou autrement modifié, y compris par
voie de novation, le cas échéant).
« Contrat de prêt modifié et reformulé » désigne le contrat de modification et reformulation du Contrat de prêt en
date du 1er septembre 2022.
« Débiteurs » désigne l’Emprunteur et l’Ukraine.
« Partie » désigne le Garant du G7 et la Banque.
« Montant garanti proportionnel » désigne à tout moment un montant égal :
a) aux montants dus par un Débiteur au titre des Obligations garanties et exigibles, que ledit Débiteur n’a pas
payés à la Banque et qui restent impayés, multipliés par
b) 50%
« Procédures » désigne toute poursuite, toute action ou toute procédure concernant tout litige survenant dans le
cadre de la présente Garantie du G7 ou en relation avec celle-ci.
« Versements prévus » désigne le remboursement et le paiement par l’Emprunteur du principal et des intérêts (y
compris tous intérêts de retard qui pourraient être dus sur des sommes impayées) relatifs à une Tranche garantie
aux dates de paiement stipulées dans le Contrat de prêt.
« Conditions générales » désigne les Conditions générales de la Banque en date du 5 novembre 2021.
« Tranche A » désigne la « Tranche A » telle que définie dans le Contrat de prêt (tel qu’amendé par le Contrat de
prêt modifié et reformulé), soit une tranche d’un montant maximum de 73,255 millions d’euros disponible pour
l’Emprunteur conformément aux conditions du Contrat de prêt.
« Tranche B » désigne la Tranche B telle que définie dans le Contrat de prêt (tel que modifié par le Contrat de
prêt modifié et reformulé), soit une tranche d’un montant maximum de 25,5 millions d’euros disponible pour
l’Emprunteur conformément aux conditions du Contrat de prêt.
« Garantie de l’Ukraine » désigne l’accord de garantie en date du 30 décembre 2017 conclu entre la Banque et
l’Ukraine (tel qu’amendé, reformulé, complété, augmenté ou autrement modifié, y compris par voie de novation, le
cas échéant), aux termes duquel l’Ukraine a garanti de manière irrévocable et inconditionnelle le paiement à bonne
date de toutes les sommes dues par l’Emprunteur aux termes du Contrat de prêt ; ladite garantie constitue l’Accord
de garantie, et l’Ukraine est le Garant, aux fins du Contrat de prêt.
« Avenant à la Garantie de l’Ukraine » désigne un avenant à la Garantie de l’Ukraine en date du 1er
septembre 2022.
Article 2
Garantie ; Paiements
Section 2.01. Garantie
(a) Le Garant du G7 s’engage au titre de la présente Garantie du G7 en considération de la déclaration par la
Banque de l’entrée en vigueur des modifications introduites par le Contrat de prêt modifié et reformulé et l’Avenant
à la Garantie de l’Ukraine.
(b) Le Garant du G7 s’engage de manière irrévocable et inconditionnelle à verser à la Banque, à sa demande et
sans pouvoir opposer une quelconque exception, un ou des montants n’excédant pas au total la Limite de garantie à
condition que la demande de la Banque soit conforme aux stipulations de la section 2.02 (Notification de mise en
jeu).
Section 2.02. Notification de mise en jeu
(a) La Banque peut faire une demande de paiement au Garant du G7 au titre de la section 2.01 (Garantie) ci-
dessus, en remettant au Garant du G7 une Notification de mise en jeu dûment remplie.
(b) Chaque Notification de mise en jeu peut être remise (i) sous forme de copie papier en main propre ou par
coursier ou (ii) en format « PDF » (ou similaire) par courriel, au Garant du G7 à son adresse postale ou à son
adresse de messagerie électronique (selon le cas) telles qu’indiquées pour le Garant du G7 à la section 6.01
(Informations relatives aux notifications à faire parvenir au Garant du G7).
(c) La Banque peut formuler plusieurs demandes au titre de la présente Garantie du G7 sous réserve que la
totalité des sommes dues par le Garant du G7 aux termes de la présente Garantie ne dépasse pas la Limite de
garantie. Tout montant versé par le Garant du G7 au titre de la présente Garantie du G7, vient réduire le montant de
la Limite de garantie.
(d) Le Garant du G7 accepte une telle Notification de mise en jeu comme preuve suffisante, aux seules fins de la
présente Garantie du G7, du fait que le montant demandé est dû à la Banque aux termes de la présente Garantie du
G7.
Section 2.03. Paiements
Tous les paiements effectués par le Garant du G7 à la Banque sont libellés en euros et sont versés sur le compte
indiqué par la Banque dans la Notification de mise en jeu concernée, sous forme de fonds immédiatement
disponibles, au plus tard le trentième (30e) jour calendaire suivant la réception de la Notification de mise en jeu.
Tous les paiements sont effectués sans compensation ou demande reconventionnelle (et nets de toute déduction y
afférente).
Section 2.04. Versements prévus
La Banque fait parvenir :
(a) une notification écrite au Garant du G7, dans les meilleurs délais, (i) de tout manquement de l’Emprunteur à
l’exécution d’un Versement prévu au titre du Contrat de prêt, qui perdure pendant quatre-vingt-dix (90) jours après
l’échéance contractuelle dudit Versement prévu, et (ii) de tout événement entraînant que des intérêts au titre du
Contrat de prêt ne seraient pas courus ; et
(b) au Garant du G7, au plus tard le 5 février de chaque année civile, un état du montant dû au titre des
Obligations garanties à la fin de l’année civile précédente. Ce relevé est établi sous la forme d’un document excel
ou word et présente le montant dû ventilé selon les sommes dues au titre du principal et des intérêts ;
étant entendu que, dans chaque cas, le non-respect par la Banque de ces stipulations n’affecte aucunement les
obligations du Garant du G7 au titre de la présente Garantie du G7.
Article 3
Recouvrements et subrogation
Section 3.01. Subrogation et cession
Si, et dans la mesure où le Garant du G7 effectue un paiement quelconque au titre de la section 2.01 (Garantie) :
(a) le Garant du G7 est subrogé dans le droit contractuel au paiement que détient la Banque à l’encontre de (i)
l’Emprunteur aux termes du Contrat de prêt et/ou (ii) l’Ukraine aux termes de la Garantie de l’Ukraine ; à hauteur
dudit paiement effectué par le Garant du G7 au titre de la section 2.01 ; étant entendu que le Garant du G7 n’est
subrogé dans aucun autre droit que la Banque pourrait détenir concernant les Obligations garanties respectives des
Débiteurs, notamment en ce qui concerne les sommes dues par les Débiteurs non couvertes par le Garant du G7 ;
(b) la Banque cède le droit contractuel au paiement qu’elle détient à l’encontre de (i) l’Emprunteur aux termes du
Contrat de Prêt et/ou (ii) l’Ukraine aux termes de la Garantie de l’Ukraine ; à hauteur dudit paiement effectué par le
Garant du G7 au titre de la section 2.01 ; et la Banque notifie ladite cession à l’Emprunteur et/ou à l’Ukraine ; et
(c) la Banque ne fait pas obstacle ou n’entrave pas l’exercice par le Garant du G7, en son nom propre, de tous
droits ou recours éventuels dont il dispose, pour recouvrer auprès de l’Emprunteur ou de l’Ukraine les montants
que le Garant du G7 a payés le cas échéant au titre de la présente Garantie du G7,
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 14 sur 123
étant entendu qu’au moment d’effectuer tout paiement au titre de la section 2.01 (Garantie) ou à tout moment par
la suite, le Garant du G7 peut informer la Banque par écrit de sa décision de ne pas poursuivre le recouvrement
auprès de l’Emprunteur, auquel cas :
(d) les stipulations des clauses (a), (b) et (c) ci-dessus ne s’appliquent pas ; et
(e) la Banque est en droit de procéder au recouvrement auprès des Débiteurs comme si le Garant du G7 n’existait
pas. Toutefois, dans la mesure où la Banque recouvrerait des sommes d’argent concernant l’une ou l’autre des
Tranches couvertes, elle consulte le Garant du G7 afin de convenir avec lui des modalités permettant d’apporter à
un fonds de donateurs géré et administré par la Banque un montant équivalent au Montant garanti proportionnel de
ces sommes (net de 50 % des frais et dépenses de recouvrement).
Section 3.02. Recouvrements
La Banque n’a aucune obligation de procéder pour le compte du Garant du G7 au recouvrement auprès des
Débiteurs des sommes versées par le Garant du G7 au titre de la présente Garantie du G7. En outre, en cas de non-
paiement par les Débiteurs créant une obligation pour le Garant du G7 de procéder à un paiement au titre de la
section 2.01, la Banque n’a aucune obligation d’exercer un quelconque recours contre les Débiteurs, d’appliquer un
quelconque défaut croisé, une quelconque suspension croisée, ou de quelconques pénalités ou sanctions, ou
d’engager une quelconque autre action concernant les Obligations garanties afin de faciliter le recouvrement
desdites Obligations garanties auprès de l’Emprunteur.
Article 4
Déclarations et engagements
Section 4.01. Déclarations
Le Garant du G7 déclare et garantit, à la date de la présente Garantie du G7 :
(a) qu’il a les pouvoirs, l’autorité et le droit (i) de conclure et d’émettre la présente Garantie du G7 et (ii) de se
conformer aux stipulations de la présente Garantie du G7 ;
(b) que les obligations lui incombant expressément aux termes de la présente Garantie du G7 constituent des
obligations juridiques, valables et contraignantes, et ayant force obligatoire, et qu’elles sont susceptibles d’être
mises en œuvre à son encontre conformément aux conditions de la présente Garantie du G7 ; et
(c) que toutes les autorisations et approbations nécessaires à la conclusion et à l’émission de la présente Garantie
du G7 et à l’exécution des obligations qui en découlent (y compris les éventuels accords du Parlement et
autorisations ou accords internes) ont été obtenues et sont pleinement effectives et en vigueur, et que lesdites
conclusion, émission et exécution (i) ne nécessitent, ni ne nécessiteront aucune autre autorisation aux termes de la
législation en vigueur, ni (ii) ne violent une disposition quelconque de sa constitution, d’une loi ou d’une
ordonnance, d’un jugement, d’une injonction, d’un décret, d’une résolution, d’une conclusion ou d’une décision
d’un tribunal ou d’une autorité arbitrale ou de toute autorité ou organisation judiciaire, administrative ou
gouvernementale, en vigueur et susceptible de s’imposer à lui.
Section 4.02. Avis juridique
Aux fins de la section 2.01(h)(4) du Contrat de prêt, le Garant du G7 fournit à la Banque, dans les meilleurs
délais après conclusion de la présente Garantie du G7, un avis juridique dont la forme et le contenu sont
satisfaisants pour la Banque, émanant du ministre de la Justice du Garant du G7 (ou d’une autorité équivalente
acceptable pour la Banque), confirmant (sans que ce soit limitatif) que la présente Garantie du G7 a été dûment
autorisée et ratifiée par le Garant du G7 (ou une autorité gouvernementale appropriée et acceptable), et conclue et
émise en son nom, et qu’elle constitue une obligation juridique conforme aux lois applicables, valable, ayant force
obligatoire et susceptible d’être mise en œuvre à son encontre, conformément à ses termes.
Section 4.03. Confirmation
Le Garant du G7 reconnaît et confirme avoir reçu un exemplaire du Contrat de prêt, tel que modifié par le
Contrat de prêt modifié et reformulé, et de la Garantie de l’Ukraine, telle que modifiée par l’Accord de modification
de la Garantie de l’Ukraine, avant de s’être engagé au titre de la présente Garantie du G7 et avoir pleinement
connaissance des conditions de ces documents.
Article 5
Cession ; Renonciations ; Divers
Section 5.01. Aucune cession
Aucune des Parties ne peut procéder à une cession, totale ou partielle, de ses droits ou obligations au titre de la
présente Garantie du G7 à une quelconque personne ou entité sans l’accord écrit préalable de l’autre Partie, lequel
accord ne doit pas être refusé de façon déraisonnable. Toute cession de ce type réalisée sans l’accord écrit préalable
de l’autre Partie est considérée comme nulle et non avenue.
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 14 sur 123
Article 6
Notifications
Section 6.01. Informations relatives aux notifications à faire parvenir au Garant du G7
Toutes les demandes, notifications et autres communications adressées au Garant du G7 au titre de la présente
Garantie du G7 doivent être faites par écrit et peuvent être remises en main propre, par coursier ou par courriel :
À l’attention de : Mariella MORANDI
Adresse : 139, rue de Bercy, 75572 Paris Cedex 12
Courriel : mariella.morandi@dgtresor.gouv.fr
Téléphone : +33144877363
Toutes les Notifications de mise en jeu et autres notifications ou communications transmises par la Banque au
Garant du G7 sont considérées comme reçues par ledit Garant du G7 (a) au moment du dépôt à l’adresse indiquée
pour le Garant du G7 si la remise se fait en main propre ou par coursier et (b) au moment de la transmission si
celle-ci se fait par courriel. Toute Notification de mise en jeu ou toute autre notification ou communication remise
au plus tard à 17 heures (heure de Londres) un Jour ouvré est considérée comme reçue ce jour-là. Toute
Notification de mise en jeu ou toute autre notification ou communication remise après 17 heures (heure de Londres)
ou un jour qui n’est pas un Jour ouvré est considérée comme reçue le Jour ouvré suivant.
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 14 sur 123
Article 7
Entrée en vigueur et acceptation
Section 7.01. Entrée en vigueur
La Garantie du G7 prend un caractère juridiquement contraignant et entre en vigueur à la date de la réception de
la dernière notification écrite transmise par voie diplomatique confirmant l’accomplissement par chacune des
Parties des procédures internes nécessaires à son entrée en vigueur.
Section 7.02. Acceptation
La présente Garantie du G7 n’est pas considérée comme acceptée par la Banque aux fins de la section 3(a)(3)
(Date d’entrée en vigueur) du Contrat de prêt modifié et reformulé tant que la Banque n’a pas informé le Garant du
G7 qu’elle a bien reçu tous les documents et autres éléments énumérés ci-dessous, de forme et contenu satisfaisants
pour la Banque :
(a) la Banque a confirmé à l’Emprunteur qu’elle a accepté la présente Garantie du G7 aux fins de la section 3(a)
(3) (Date d’entrée en vigueur) du Contrat de prêt modifié et reformulé ;
(b) confirmation du Garant du G7 à la Banque que les déclarations formulées à la section 4.01 (Déclarations)
sont exactes, correctes et à jour ;
(c) confirmation du Garant du G7 à la Banque que la présente Garantie du G7 est une garantie à première
demande indépendante, irrévocable et inconditionnelle (sauf condition d’acceptation par la Banque) ;
(d) deux originaux de la version retenue de la présente Garantie du G7 dûment signés par les deux Parties ;
(e) réception par la Banque d’un avis juridique tel qu’indiqué plus haut à la section 4.02 (Avis juridique) ; et
(f) réception par la Banque de tout document ou élément supplémentaire qu’elle estime nécessaire ou
souhaitable.
EN FOI DE QUOI, les Parties, agissant par l’intermédiaire de leurs représentants dûment autorisés, ont fait
signer et remettre le présent accord en deux exemplaires originaux, en langues française et anglaise, les deux textes
faisant également foi, à la date écrite en premier lieu ci-dessus.
ANNEXE
MODÈLE DE NOTIFICATION DE MISE EN JEU
À l’attention de : [GARANT DU G7]
[Date]
Objet : Garantie du G7 en date du [•] 2022 entre [le GARANT] et la Banque européenne pour la reconstruction
et le développement (ci-après dénommée la « Banque »), ci-après dénommée la « Garantie du G7 » (no de
l’opération : 45782)
Madame/Monsieur,
1. Nous faisons référence à la Garantie du G7. Les termes en majuscules employés, mais non définis dans la
présente, ont la même signification que dans la Garantie du G7. Ceci est une Notification de mise en jeu aux fins de
la section 2.02 (Notification de mise en jeu) de la Garantie du G7.
2. Nous certifions par la présente :
(i) que [le DÉBITEUR] n’a pas réglé [une somme / des sommes] relevant de ses Obligations garanties exigible
[s] et qu’il aurait dû payer au titre [du Contrat de Prêt] / [de la Garantie de l’Ukraine]. À la date de la présente
Notification de mise en jeu, le montant cumulé du principal et des intérêts dus et à payer concernant la [Tranche A /
Tranche B] au titre [du Contrat de Prêt] / [de la Garantie de l’Ukraine] est en conséquence de [[ • ]€] ; et
(ii) le montant exigé par la présente, s’il est réglé : (A) n’excède pas le Montant garanti proportionnel ; et (B) n’a
pas pour conséquence pour le Garant du G7 d’avoir effectué des paiements au titre de la Garantie du G7 dont le
total dépasse la Limite de garantie.
3. Nous demandons par la présente le règlement de votre part de la somme de [[ • ]€] au titre de la Garantie du
G7.
4. Le règlement doit être fait en euros, sur le compte suivant, sous forme de fonds immédiatement disponibles,
au plus tard le [trentième (30e)] jour calendaire suivant la réception de la présente Notification de mise en jeu :
Nom auquel est établi le compte :
IBAN :
Banque :
Nous vous prions d’agréer l’expression de nos sentiments distingués,
LA BANQUE EUROPÉENNE POUR LA RECONSTRUCTION ET LE DÉVELOPPEMENT
Par : ______________________________
Nom :
Titre :
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 15 sur 123
TEXTES GÉNÉRAUX
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
fermeture des deux unités de Perpignan entraîne la suppression du poste d’adjoint administratif rattaché à la
direction de service) constitue une opération de restructuration.
La liste des services concernés par cette opération de restructuration est fixée en annexe au présent arrêté.
Conformément à l’article 1er du décret du 23 décembre 2019 susvisé, cette opération de restructuration ouvre
droit, pour chaque emploi et fonctions concernés, aux dispositifs indemnitaires et d’accompagnement prévu à
l’article 2 du présent arrêté.
Art. 2. – La prime de restructuration de service et, le cas échéant, l’allocation d’aide à la mobilité du conjoint
peuvent être versées aux agents visés par les opérations de restructuration figurant en annexe du présent arrêté, dans
les conditions fixées par le décret du 17 avril 2008 susvisé ainsi que par le présent arrêté.
Art. 3. – Les dispositifs sont applicables jusqu’au 1er octobre 2023.
Art. 4. – La directrice de la protection judiciaire de la jeunesse est chargée de l’exécution du présent arrêté, qui
sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 30 mai 2023.
Le garde des sceaux,
ministre de la justice,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice des ressources humaines
et des relations sociales,
M.-C. LAUNAY
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Le ministre de la transformation
et de la fonction publiques,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice de la synthèse statutaire,
des politiques territoriales et des partenariats,
N. GREEN
ANNEXE
OPÉRATION DE RESTRUCTURATION DONNANT LIEU AU VERSEMENT
DE LA PRIME DE RESTRUCTURATION DE SERVICE
Service concerné Condition de versement
Service territorial éducatif de milieu ouvert de Narbonne. Déplacement des personnels réalisé jusqu’au 1er octobre 2023.
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 16 sur 123
TEXTES GÉNÉRAUX
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Le garde des sceaux, ministre de la justice, et le ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique, chargé des comptes publics,
Vu l’ordonnance no 58-1270 du 22 décembre 1958 modifiée portant loi organique relative au statut de la
magistrature, notamment son article 41-32 ;
Vu le décret no 93-21 du 7 janvier 1993 modifié pris pour l’application de l’ordonnance no 58-1270
du 22 décembre 1958 modifiée portant loi organique relative au statut de la magistrature, notamment son
article 30-4 ;
Vu l’arrêté du 28 juin 2017 fixant les conditions d’application de l’article 30-4 du décret no 93-21
du 7 janvier 1993 pris pour l’application de l’ordonnance no 58-1270 du 22 décembre 1958 modifiée portant loi
organique relative au statut de la magistrature concernant les magistrats honoraires exerçant des activités non
juridictionnelles,
Arrêtent :
Art. 1 . – L’arrêté du 28 juin 2017 susvisé est ainsi modifié :
er
TEXTES GÉNÉRAUX
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 17 mai 2023 portant modification de l’arrêté du 18 décembre 2017 relatif à la mise en
œuvre par le ministère de l’éducation nationale d’un traitement de données à caractère
personnel dénommé « gestionnaire d’accès aux ressources » (GAR)
NOR : MENN2313468A
Arrête :
Art. 1er. – Au premier alinéa de l’article 1er de l’arrêté du 18 décembre 2017 susvisé, les mots : « et des
enseignants » sont remplacés par les mots : « , des enseignants et des agents participant à l’action éducatrice, » et
les mots : « un équipement mobile » sont remplacés par les mots : « la solution ÉduGAR en l’absence d’ENT ».
Art. 2. – L’article 2 du même arrêté est ainsi modifié :
1o Le premier alinéa est complété par les mots : « ainsi que dans les services administratifs académiques et
départementaux participant à l’action éducatrice » ;
2o Il est complété par quatre alinéas ainsi rédigés :
« Il peut également être mis en œuvre dans :
« – les établissements publics locaux d’enseignement et de formation professionnelle agricole et les
établissements d’enseignement agricoles privés sous contrat ;
« – les lycées professionnels maritimes ;
« – les écoles et lycées militaires. »
Art. 3. – L’article 3 du même arrêté est ainsi modifié :
1o Au troisième alinéa, les mots : « et des enseignants » sont remplacés par les mots : « , des enseignants et des
agents participant à l’action éducatrice, » ;
2o Avant le dernier alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« – l’hébergement des données produites par les utilisateurs au sein des ressources ; ».
Art. 4. – L’article 5 du même arrêté est ainsi modifié :
1o Au troisième alinéa, les mots : « du cycle scolaire » sont remplacés par les mots : « pertinente en fonction du
type de ressource » ;
2o Au quatrième alinéa, après les mots : « de l’utilisateur et du projet ENT », sont insérés les mots : « ou
ÉduGAR » et après les mots : « de l’élève dans l’établissement scolaire », sont insérés les mots : « ou, au besoin,
de la scolarité de l’élève. » ;
3o Au sixième alinéa, les mots : « du cycle scolaire » sont remplacés par les mots : « pertinente en fonction du
type de ressource » ;
4o Au septième alinéa, après les mots : « du projet ENT », sont insérés les mots : « ou ÉduGAR » ;
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« ANNEXE
« LISTE DES DONNÉES À CARACTÈRE PERSONNEL
FAISANT L’OBJET DU TRAITEMENT “GAR”
« 1o Données relatives aux élèves :
« – civilité ;
« – noms et prénoms ;
« – date de naissance ;
« – identifiant utilisateur ;
« – identifiant du projet ENT de rattachement ;
« – identifiant opaque, identifiant complémentaire ;
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 18 sur 123
« – données relatives à la scolarité (établissement scolaire, division, classe, division et groupes auxquels ils sont
rattachés, formation et enseignements suivis) ;
« – ressources affectées ;
« – données produites au sein des ressources (d’usage, de personnalisation, de production et d’évaluation) ;
« – données de connexion (logs et adresses IP) ;
« 2o Données relatives aux enseignants :
« – civilité ;
« – noms et prénoms ;
« – adresse électronique ;
« – date de naissance ;
« – identifiant utilisateur ;
« – identifiant du projet ENT de rattachement ;
« – identifiant opaque, identifiant complémentaire ;
« – établissement(s) scolaire(s) d’exercice des fonctions ;
« – formations et matières enseignées ;
« – divisions et groupes auxquels ils sont rattachés ;
« – ressources affectées ;
« – données produites au sein des ressources (d’usage, de personnalisation, de production et d’évaluation) ;
« – données de connexion (logs et adresses IP) ;
« 3o Données relatives aux responsables d’affectation des ressources (chef d’établissement, directeur académique
des services de l’éducation nationale-DASEN ou les personnes déléguées par ce dernier) :
« – civilité ;
« – noms et prénoms ;
« – identifiant utilisateur ;
« – identifiant du projet ENT de rattachement ;
« – adresse mail ;
« – listes des établissements pour lesquels ils réalisent des affectations (code établissements) ;
« – données de connexion (logs et adresses IP) ;
« 4o Données relatives aux fournisseurs de ressources et à leurs sous-traitants :
« – civilité, nom et prénom du ou des responsable(s) de la structure ;
« – identifiants de connexion : adresse mail et mot de passe ;
« – données concernant la structure (libellé, identifiant, numéro de téléphone, nom et prénom du contact
technique, adresse mél. du contact technique, téléphone du contact technique) ;
« – données de connexion (logs et adresses IP) ;
« 5o Données relatives aux porteurs de projets (collectivités et académies) et à leurs sous-traitants :
« – civilité, nom et prénom du ou des responsable(s) ;
« – identifiants de connexion : adresse mél. et mot de passe ;
« – données concernant la structure (libellé, identifiant, numéro de téléphone, nom et prénom du contact
technique, adresse mél. du contact technique, téléphone du contact technique) ;
« – données concernant le projet ENT (identifiant et libellé) ;
« – données de connexion (logs et adresses IP) ;
« 6o Données relatives aux agents participant à l’action éducatrice :
« – noms et prénoms ;
« – date de naissance ;
« – identifiant utilisateur ;
« – identifiant du projet ENT de rattachement ;
« – identifiant opaque, identifiant complémentaire ;
« – adresse mail ;
« – établissement(s) scolaire(s) d’exercice des fonctions ou service administratif académique ou départemental ;
« – profil fonctionnel ;
« – ressources affectées ;
« – données produites au sein des ressources (d’usage, de personnalisation, de production et d’évaluation) ;
« – données de connexion (logs et adresses IP). »
Art. 10. – Le directeur du numérique pour l’éducation est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera
publié au Journal officiel de la République française.
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TEXTES GÉNÉRAUX
Décret no 2023-495 du 21 juin 2023 modifiant le décret no 2008-636 du 30 juin 2008 fixant
l’organisation de l’administration centrale du ministère chargé de l’agriculture, de
l’alimentation, de l’agroalimentaire et de la forêt
NOR : AGRS2314150D
TEXTES GÉNÉRAUX
NOR : AGRT2307852A
Arrêtent :
Art. 1er. – Le rendement des vignobles produisant des vins et des eaux-de-vie de vin à appellation d’origine
contrôlée est modifié pour la récolte 2022 en application des articles D. 645-7-II et D. 645-21-1-II du code rural et
de la pêche maritime, conformément au tableau figurant en annexe I du présent arrêté.
Art. 2. – Toutefois, en vertu des points 2 et 4 de l’article D. 645-7-II a du code rural et de la pêche maritime, le
rendement peut être fixé pour certains opérateurs conformément au tableau figurant en annexe II du présent arrêté.
Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 16 juin 2023.
Le ministre de l’agriculture
et de la souveraineté alimentaire,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice
Filières agroalimentaires,
E. LEMATTE
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice des produits
et marchés agroalimentaires,
O. CLUZEL
Le ministre délégué auprès du ministre
de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle
et numérique, chargé des comptes publics,
Pour le ministre et délégation :
Le sous-directeur de la fiscalité douanière,
Y. ZERBINI
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ANNEXES
ANNEXE I
couleurs
R = rouge RENDEMENT RECOLTE 2022 hl/ha
APPELLATION D’ORIGINE CONTRÔLEE B = blanc Sauf (*) kg/ha
RS = rosé
ALSACE ou VIN D’ALSACE suivie d’un nom de lieu-dit, complété par une dénomination en usage B 55
à l’exception de « Gewurztraminer »
ALSACE ou VIN D’ALSACE suivie d’un nom de lieu-dit, complété par une dénomination en usage B 50
« Gewurztraminer »
couleurs
R = rouge RENDEMENT RECOLTE 2022 hl/ha
APPELLATION D’ORIGINE CONTRÔLEE B = blanc Sauf (*) kg/ha
RS = rosé
ALSACE ou VIN D’ALSACE suivie d’une dénomination géographique complémentaire Val Saint B 60
Grégoire, complété par une dénomination en usage à l’exception de « Gewurztraminer »
ALSACE ou VIN D’ALSACE suivie du nom d’un lieu-dit complétée par la mention vendanges B 50
tardives Gewurztraminer
CREMANT D’ALSACE 75
COTES DE TOUL B 72
COTES DE TOUL R 54
COTES DE TOUL B 72
MOSELLE B 73
MOSELLE R 60
MOSELLE Rs 66
VIN DE SAVOIE ou SAVOIE avec indication crémant (Densité à la plantation supérieure ou égale à B 83
5500 pieds par hectare, avec un écartement entre les rangs inférieur ou égal à 1,70 mètre)
VIN DE SAVOIE ou SAVOIE avec indication crémant (Densité à la plantation supérieure ou égale à B 80
5000 pieds par hectare et inférieure à 5500 pieds par hectare ou un écartement entre les rangs
inférieur ou égal à 2,50 mètres et supérieur à 1,70 mètre)
SEYSSEL B 62
BUGEY Gamay R 68
BUGEY Pinot R 66
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couleurs
R = rouge RENDEMENT RECOLTE 2022 hl/ha
APPELLATION D’ORIGINE CONTRÔLEE B = blanc Sauf (*) kg/ha
RS = rosé
BUGEY Mondeuse R 66
BUGEY B 74
BUGEY Rs 72
ROUSSETTE DU BUGEY B 65
ARBOIS B 72
ARBOIS R 66
ARBOIS Rs 66
CÔTES-du-JURA B 72
CÔTES-du-JURA R 66
CÔTES-du-JURA Rs 66
L’ETOILE B 72
BEAUJOLAIS B 70
BEAUJOLAIS VILLAGES B 68
BROUILLY R 54
COTE DE BROUILLY R 54
MOULIN A VENT R 54
BOURGOGNE R 58
BOURGOGNE Rs 58
couleurs
R = rouge RENDEMENT RECOLTE 2022 hl/ha
APPELLATION D’ORIGINE CONTRÔLEE B = blanc Sauf (*) kg/ha
RS = rosé
Vin de base pour Crémant de Bourgogne (écartement entre les rangs inférieur ou égal à 1,80 R 96
mètre)
Vin de base pour Crémant de Bourgogne (écartement entre les rangs supérieur à 1,80 mètre et R 90
inférieur ou égal à 2,20 mètres)
Vin de base pour Crémant de Bourgogne (écartement entre les rangs supérieur à 2,20 mètres et R 81
inférieur ou égal à 2,50 mètres)
Vin de base pour Crémant de Bourgogne vignoble des hautes côtes (écartement entre les rangs R 69
supérieur à 2,50 mètres)
Vin de base pour Crémant de Bourgogne (écartement entre les rangs inférieur ou égal à 1,80 Rs 96
mètre)
Vin de base pour Crémant de Bourgogne (écartement entre les rangs supérieur à 1,80 mètre et Rs 90
inférieur ou égal à 2,20 mètres)
Vin de base pour Crémant de Bourgogne (écartement entre les rangs supérieur à 2,20 mètres et Rs 81
inférieur ou égal à 2,50 mètres)
Vin de base pour Crémant de Bourgogne vignoble des hautes côtes (écartement entre les rangs Rs 69
supérieur à 2,50 mètres)
Vin de base pour Crémant de Bourgogne (écartement entre les rangs inférieur ou égal à 1,80 B 96
mètre)
Vin de base pour Crémant de Bourgogne (écartement entre les rangs supérieur à 1,80 mètre et B 90
inférieur ou égal à 2,20 mètres)
Vin de base pour Crémant de Bourgogne (écartement entre les rangs supérieur à 2,20 mètres et B 81
inférieur ou égal à 2,50 mètres)
Vin de base pour Crémant de Bourgogne vignoble des hautes côtes (écartement entre les rangs B 69
supérieur à 2,50 mètres)
GIVRY B 64
GIVRY R 56
MERCUREY B 64
MERCUREY R 56
MONTAGNY B 62
RULLY B 64
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couleurs
R = rouge RENDEMENT RECOLTE 2022 hl/ha
APPELLATION D’ORIGINE CONTRÔLEE B = blanc Sauf (*) kg/ha
RS = rosé
RULLY R 58
ALOXE CORTON B 62
ALOXE CORTON R 56
AUXEY-DURESSES B 64
AUXEY DURESSES R 55
BEAUNE B 64
BEAUNE R 56
BLAGNY R 52
CHASSAGNE-MONTRACHET B 62
CHASSAGNE MONTRACHET R 54
COTE DE BEAUNE B 64
COTE DE BEAUNE R 56
COTE DE BEAUNE-VILLAGES R 56
LADOIX B 64
LADOIX R 54
MARANGES B 64
MARANGES R 56
MEURSAULT B 64
MEURSAULT R 54
couleurs
R = rouge RENDEMENT RECOLTE 2022 hl/ha
APPELLATION D’ORIGINE CONTRÔLEE B = blanc Sauf (*) kg/ha
RS = rosé
MONTHELIE B 60
MONTHELIE R 55
PERNAND-VERGELESSES B 64
PERNAND-VERGELESSES R 56
POMMARD R 54
PULIGNY-MONTRACHET B 62
PULIGNY-MONTRACHET R 54
SAINT-AUBIN B 62
SAINT-AUBIN R 54
SAINT-ROMAIN B 64
SAINT-ROMAIN R 56
SANTENAY B 62
SANTENAY R 56
SAVIGNY-LES-BEAUNE B 60
SAVIGNY-LES-BEAUNE R 56
VOLNAY R 52
CORTON B 53
CORTON R 48
CORTON CHARLEMAGNE B 53
CHARLEMAGNE B 53
MONTRACHET B 52
BATARD MONTRACHET B 52
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couleurs
R = rouge RENDEMENT RECOLTE 2022 hl/ha
APPELLATION D’ORIGINE CONTRÔLEE B = blanc Sauf (*) kg/ha
RS = rosé
CHEVALIER MONTRACHET B 52
CHAMBOLLE MUSIGNY R 52
FIXIN R 52
GEVREY-CHAMBERTIN R 53
MARSANNAY B 60
MARSANNAY R 55
MOREY SAINT-DENIS B 59
MOREY SAINT-DENIS R 52
NUITS SAINT-GEORGES R 54
VOSNE-ROMANEE R 55
VOUGEOT B 55
VOUGEOT R 52
CLOS DE VOUGEOT R 45
ECHEZEAUX R 45
GRAND ECHEZEAUX R 45
ROMANEE-CONTI R 38
LA TACHE R 38
RICHEBOURG R 45
ROMANEE SAINT-VIVANT R 45
LA GRANDE RUE R 38
SAINT-BRIS B 63
IRANCY R 56
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couleurs
R = rouge RENDEMENT RECOLTE 2022 hl/ha
APPELLATION D’ORIGINE CONTRÔLEE B = blanc Sauf (*) kg/ha
RS = rosé
VEZELAY B 64
ANJOU B 65
CABERNET D’ANJOU Rs 55
FIEFS VENDEENS B 64
COTEAUX DU GIENNOIS B 75
COTEAUX DU GIENNOIS Rs 69
COTES D’AUVERGNE B 60
COTES D’AUVERGNE R 60
COTES D’AUVERGNE Rs 60
CHINON R 50
COTEAUX DU LOIR B 65
COTEAUX DU LOIR R 65
COTEAUX DU LOIR Rs 65
COTEAUX DU VENDOMOIS Rs 66
JASNIERES B 63
MONTLOUIS-SUR-LOIRE B 62
ORLEANS B 60
ORLEANS R 55
ORLEANS Rs 55
TOURAINE Rs 66
TOURAINE gamay R 66
couleurs
R = rouge RENDEMENT RECOLTE 2022 hl/ha
APPELLATION D’ORIGINE CONTRÔLEE B = blanc Sauf (*) kg/ha
RS = rosé
COTES DU FOREZ R 60
COTES DU FOREZ Rs 60
COTE ROANNAISE R 66
COTE ROANNAISE Rs 66
COTES DE BERGERAC B 58
COTES DE DURAS B 58
COTES DE DURAS R 60
COTES DE DURAS Rs 63
COTES DE MONTRAVEL B 52
MONTRAVEL B 64
BORDEAUX (sec) B 65
BORDEAUX SUPERIEUR R 56
BLAYE R 49
GRAVES DE VAYRES R 54
MEDOC R 50
HAUT-MEDOC R 50
GRAVES B 63
GRAVES R 60
GRAVES SUPERIEURES B 48
SAINT-EMILION R 61
LUSSAC SAINT-EMILION R 61
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couleurs
R = rouge RENDEMENT RECOLTE 2022 hl/ha
APPELLATION D’ORIGINE CONTRÔLEE B = blanc Sauf (*) kg/ha
RS = rosé
MONTAGNE-SAINT-EMILION R 61
PUISSEGUIN SAINT-EMILION R 61
SAINT-GEORGES-SAINT-EMILION R 61
POMEROL R 53
LALANDE-DE-POMEROL R 57
FRONSAC R 57
CANON FRONSAC R 57
CREMANT DE BORDEAUX B 78
CREMANT DE BORDEAUX Rs 78
BRULHOIS R 60
BRULHOIS RS 63
FRONTON R 55
FRONTON Rs 59
GAILLAC Rs 65
GAILLAC B 71
SAINT-SARDOS R 60
SAINT-SARDOS Rs 60
BUZET R 60
BUZET Rs 60
BUZET B 60
COTES DU MARMANDAIS R 60
COTES DU MARMANDAIS Rs 63
BEARN R 60
BEARN Rs 60
BEARN B 60
JURANCON (sec) B 66
JURANÇON B 44
MADIRAN R 60
TURSAN R 60
TURSAN Rs 67
TURSAN B 67
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couleurs
R = rouge RENDEMENT RECOLTE 2022 hl/ha
APPELLATION D’ORIGINE CONTRÔLEE B = blanc Sauf (*) kg/ha
RS = rosé
SAINT MONT R 62
SAINT MONT Rs 62
SAINT MONT B 69
COGNAC 147,3
FLOC DE GASCOGNE B 85
FLOC DE GASCOGNE Rs 85
CAIRANNE B 42
TAVEL Rs 40
COSTIERES DE NÎMES B 65
LUBERON R 51
LUBERON Rs 51
CONDRIEU B 46
CORNAS R 42
COTE ROTIE R 44
SAINT JOSEPH B 45
SAINT JOSEPH R 42
SAINT PERAY B 47
CHATILLON EN DIOIS B 55
CHATILLON EN DIOIS R 55
CHATILLON EN DIOIS Rs 55
COTEAUX DE DIE B 55
CLAIRETTE DE DIE B 55
CREMANT DE DIE B 55
couleurs
R = rouge RENDEMENT RECOLTE 2022 hl/ha
APPELLATION D’ORIGINE CONTRÔLEE B = blanc Sauf (*) kg/ha
RS = rosé
LANGUEDOC SAINT-SATURNIN R 42
LA CLAPE R 45
SAINT-CHINIAN B 50
SAINT-CHINIAN Rs 54
PICPOUL DE PINET B 66
CORBIERES B 54
CORBIERES Rs 54
MINERVOIS B 54
MINERVOIS Rs 54
LIMOUX B 60
CREMANT DE LIMOUX B 78
RIVESALTES B 35
RIVESALTES R 35
RIVESALTES Rs 35
ANNEXE II
couleurs
R = rouge RENDEMENT INDIVIDUEL pour cer
APPELLATION D’ORIGINE CONTRÔLEE B = blanc tains opérateurs récolte 2022 hl/ha
RS = rosé Sauf (*) kg/ha
SAUMUR B 65
SAUMUR R 63
SAUMUR Rs 63
SAUMUR-CHAMPIGNY R 65
HAUT-POITOU B 72
HAUT-POITOU R 63
HAUT-POITOU Rs 65
CHEVERNY B 68
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 20 sur 123
couleurs
R = rouge RENDEMENT INDIVIDUEL pour cer
APPELLATION D’ORIGINE CONTRÔLEE B = blanc tains opérateurs récolte 2022 hl/ha
RS = rosé Sauf (*) kg/ha
CHEVERNY R 60
CHEVERNY Rs 66
VALENCAY B 64
VALENCAY R 60
VALENCAY Rs 60
BORDEAUX SUPERIEUR R 59
CABARDES Rs 60
MALEPERE Rs 60
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TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 16 juin 2023 relatif à l’Association des producteurs de lait Bretagne Pays de la Loire
(APLBL) et modifiant l’arrêté du 12 décembre 2012 portant reconnaissance en qualité
d’organisation de producteurs dans le secteur du lait de vache
NOR : AGRT2233903A
TEXTES GÉNÉRAUX
concessions autoroutières, délégation est donnée à l’effet de signer, au nom du ministre de la transition écologique
et de de la cohésion des territoires, tous actes, arrêtés et décisions, à l’exclusion des décrets, à :
Mme Estelle Chevallier, ingénieure en chef des ponts, des eaux et des forêts, et à M. Jean Schwander, ingénieur
des travaux publics de l’Etat hors classe échelon spécial, adjoints au sous-directeur, dans la limite des attributions
qui leur sont confiées ;
M. Raphael Chalandre, ingénieur des ponts, des eaux et des forêts, chef de bureau, et à M. Christophe Mascitti,
ingénieur divisionnaire des travaux publics de l’Etat, son adjoint, pour les affaires relatives aux contrats ;
M. Jean Ricard, ingénieur en chef des mines, chef de bureau, et à Mme Charlotte Coupe, ingénieure
divisionnaire des travaux publics de l’Etat, son adjointe, pour les affaires relatives à la dévolution ;
M. Pascal Magnière, ingénieur des travaux publics de l’Etat hors classe, chef de bureau, pour les affaires
relatives aux services des usagers et de la comodalité ;
M. Denis Magnard, ingénieur des ponts, des eaux et des forêts, chef de bureau, et à M. Adrien Houel, ingénieur
divisionnaire des travaux publics de l’Etat, son adjoint, pour les affaires relatives au patrimoine et à
l’aménagement ;
Mme Delphine Marekovic, conseillère d’administration de l’écologie, du développement et de l’aménagement
durables, cheffe de bureau, pour les affaires relatives à l’expertise juridique.
Art. 2. – Dans la limite des attributions de la sous-direction du pilotage de l’entretien et de l’exploitation du
réseau routier national non concédé et de l’information routière, délégation est donnée à l’effet de signer, au nom
du ministre de la transition écologique et de de la cohésion des territoires tous actes, arrêtés et décisions, à
l’exclusion des décrets, à :
M. Stanislas du Pont de Romémont, ingénieur des travaux publics de l’Etat hors classe, adjoint au sous-
directeur, dans la limite des attributions qui lui sont confiées ;
Mme Hélène Klich, ingénieure des travaux publics de l’Etat hors classe, cheffe de bureau, et à Mme Christine
Pembele, ingénieure divisionnaire des travaux publics de l’Etat, son adjointe, pour les affaires relatives au
patrimoine routier national non concédé ;
M. Khaled Guellati, ingénieur en chef des travaux publics de l’Etat, chef de bureau, et à M. Lionel Legaie,
contractuel, son adjoint, pour les affaires relatives à l’exploitation routière, à la sécurité et à l’appui aux services ;
Mme Marie-Christine Esposito, ingénieure divisionnaire des travaux publics de l’Etat, cheffe de bureau, et à
Mme Jacqueline Nyassi, ingénieure des travaux publics de l’Etat, son adjointe, et à M. Sylvain Belloche, ingénieur
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 22 sur 123
divisionnaire des travaux publics de l’Etat, son adjoint, pour les affaires relatives à l’information routière, aux
systèmes d’information et aux systèmes de transports intelligents coopératifs.
Art. 3. – Dans la limite des attributions de la sous-direction de la stratégie d’aménagement et de modernisation
du réseau routier national, délégation est donnée à l’effet de signer, au nom du ministre de la transition écologique
et de de la cohésion des territoires tous actes, arrêtés et décisions, à l’exclusion des décrets, à :
M. Didier Bouny, ingénieur en chef des ponts, des eaux et des forêts, adjoint au sous-directeur, dans la limite des
attributions qui lui sont confiées ;
M. Pierre Boquel, ingénieur en chef des mines, chef de bureau et M. Charles-Elie Allier, ingénieur des travaux
publics de l’Etat, son adjoint, pour les affaires relatives au pilotage des projets (zone nord), de l’animation de la
maitrise d’ouvrage et de la socio-économie ;
M. Joseph Poulain, ingénieur des ponts, des eaux et des forêts, chef de bureau, pour les affaires relatives au
pilotage des projets (zone sud), du suivi règlementaire et environnemental et de la participation du public ;
M. Olivier Guichou, ingénieur en chef des travaux publics de l’Etat, chef de bureau, et à Mme Corinne Boulaud,
ingénieure des travaux publics de l’Etat, son adjointe, pour les affaires relatives à la programmation et à la
modernisation du réseau routier national ;
M. Frédéric Laffont, ingénieur divisionnaire de l’agriculture et de l’environnement, chef de bureau, et à M. Éric
Gardais, ingénieur divisionnaire de l’agriculture et de l’environnement, son adjoint, pour les affaires relatives à la
politique de l’environnement.
Art. 4. – Dans la limite des attributions de la sous-direction de la régulation et de la performance durable des
transports routiers, délégation est donnée à l’effet de signer, au nom du ministre de la transition écologique et de de
la cohésion des territoires tous actes, arrêtés et décisions, à l’exclusion des décrets, à :
Mme Isabelle Domergue, ingénieur des ponts, des eaux et des forêts, adjointe à la sous-directrice, dans la limite
des attributions qui lui sont confiées ;
M. Arnaud Demay, attaché d’administration hors classe de l’Etat, chef de bureau, pour les affaires relatives aux
transports routiers de marchandises et collectifs de voyageurs ;
Mme Sarah Russeil, ingénieure en chef des travaux publics de l’Etat, cheffe de bureau, pour les affaires relatives
aux transports publics particuliers de personnes ;
M. Philippe Machu, attaché d’administration hors classe de l’Etat, chef de bureau, pour les affaires relatives à la
performance économique et environnementale des transports routiers ;
M. Frédéric Béchara, attaché d’administration hors classe de l’Etat, chef de bureau, pour les affaires relatives au
contrôle et à la circulation des transports routiers ainsi qu’au budget de l’action 50 du programme 203.
Art. 5. – Dans la limite des attributions du département de la transition écologique, de la doctrine et de
l’expertise technique, délégation est donnée à l’effet de signer, au nom du ministre de la transition écologique et de
de la cohésion des territoires, tous actes, arrêtés et décisions, à l’exclusion des décrets, à :
M. Eric Ollinger, ingénieur en chef des ponts, des eaux et des forêts, chef du département, et à Mme Sophie
Dupas, ingénieure des travaux publics de l’Etat hors classe, son adjointe, à l’effet de signer, au nom de la ministre
de la transition écologique, tous actes, arrêtés et décisions, à l’exclusion des décrets, pour les affaires relatives aux
actions de cohérence d’ensemble du réseau routier, notamment en matière de routes à grande circulation et de
signalisation de direction, à la coordination des actions et politiques en faveur de la transition écologique des
mobilités routières, au volet infrastructure des politiques de sécurité routière, à l’élaboration de la doctrine
technique routière, aux évolutions de la règlementation et aux expérimentations en matière d’équipements de la
route, à l’animation de la communauté technique des infrastructures routières, à la démarche qualité du réseau
routier national non concédé, aux conseils et avis techniques sur les projets du réseau routier national et aux audits
de sécurité routière.
M. François Agier, à M. Daniel Pendarias, à M. Philippe Roubieu, à M. Dominique Thon, à M. Martin de
Wissocq, ingénieurs généraux des ponts, des eaux et des forêts, et à M. Hervé Mangnan, ingénieur en chef des
ponts, des eaux et des forêts, chefs de pôles territoriaux, dans leurs zones respectives, pour les conseils et avis
techniques sur les projets du réseau routier national, audits de sécurité routière et inspections préalables à la mise en
service, audits qualité des services routiers, avis sur projets de modifications substantielles des autoroutes ou des
routes assurant la continuité du réseau autoroutier transférées à des collectivités locales, et pour l’instruction des
schémas directeurs de signalisation de direction ;
M. Pierre Peyrac, ingénieur des travaux publics de l’Etat hors classe échelon spécial, chef de pôle, pour les
affaires relatives aux ouvrages d’art.
Art. 6. – Dans la limite des attributions du département de la transition des usages et de la digitalisation,
délégation est donnée à l’effet de signer, au nom du ministre de la transition écologique et de de la cohésion des
territoires, tous actes, arrêtés et décisions, à l’exclusion des décrets, à :
M. Xavier Delache, ingénieur général des ponts, des eaux et des forêts, chef du département, et à M. Olivier
Gavaud, ingénieur en chef des travaux publics de l’Etat, son adjoint, à l’effet de signer, au nom de la ministre de la
transition écologique, tous actes, arrêtés et décisions, à l’exclusion des décrets, pour les affaires relatives à
l’élaboration de la stratégie de développement et au cadre réglementaire de déploiement des systèmes de transports
routiers automatisés et connectés, à l’élaboration de la stratégie et coordination des projets de développement de la
connectivité du réseau routier et des véhicules, au pilotage du projet de déploiement du contrôle-sanction
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 22 sur 123
automatisé (CSA) sur les voies réservées, à l’appui et à la préparation du déploiement du contrôle sanction
automatisé pour les politiques de restrictions de circulations pilotées par la direction des mobilités routières ;
M. Aymeric Audigé, ingénieur en chef des travaux publics de l’Etat, chef de pôle, pour les affaires relatives aux
véhicules automatisés.
Art. 7. – La présente décision sera publiée au Journal officiel de la République française.
Fait le 20 juin 2023.
S. CHINZI
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 23 sur 123
TEXTES GÉNÉRAUX
pas les investissements de remise en bon état des biens qui incombaient au concessionnaire à la date d’échéance
initiale de la concession, alors même qu’ils ont été réalisés après cette date. »
Art. 2. – La ministre de la transition énergétique est chargée de l’exécution du présent décret, qui sera publié
au Journal officiel de la République française.
Fait le 21 juin 2023.
ÉLISABETH BORNE
Par la Première ministre :
La ministre de la transition énergétique,
AGNÈS PANNIER-RUNACHER
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 24 sur 123
TEXTES GÉNÉRAUX
MINISTÈRE DE LA CULTURE
Publics concernés : détaillants de livres et personnes mettant à disposition de tiers des infrastructures
permettant la vente des livres.
Objet : conditions d’application de l’obligation de distinguer les offres de livres neufs et les offres de livres
d’occasion.
Entrée en vigueur : le décret entre en vigueur six mois après sa publication au Journal officiel de la République
française.
Notice : le décret fixe les conditions d’application de l’obligation de distinguer les offres de livres neufs et les
offres de livres d’occasion lorsqu’elles sont proposées simultanément à la vente dans un lieu physique ou à
distance, notamment par un service de communication au public en ligne, y compris sous la forme d’une
application.
Références : le décret est pris pour l’application de l’article 1er de la loi no 2021-1901 du 30 décembre 2021
visant à conforter l’économie du livre et à renforcer l’équité et la confiance entre ses acteurs. Le décret peut être
consulté sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).
La Première ministre,
Sur le rapport de la ministre de la culture,
Vu la directive (UE) 2015/1535 du Parlement européen et du Conseil du 9 septembre 2015 prévoyant une
procédure d’information dans le domaine des réglementations techniques et des règles relatives aux services de la
société de l’information ;
Vu le règlement (UE) 2022/2065 du Parlement européen et du Conseil du 19 octobre 2022 relatif à un marché
unique des services numériques et modifiant la directive 2000/31/CE (règlement sur les services numériques) ;
Vu la loi no 81-766 du 10 août 1981 modifiée relative au prix du livre, notamment son article 1er ;
Vu la loi no 2004-575 du 21 juin 2004 modifiée pour la confiance dans l’économie numérique ;
Vu la notification no 2022/0682/F adressée le 13 octobre 2022 à la Commission européenne et les réponses
du 16 janvier 2023 de cette dernière,
Décrète :
Art. 1er. – Est considéré comme un livre d’occasion, au sens du dernier alinéa de l’article 1er de la loi
du 10 août 1981 susvisée, un livre qui, quel que soit son état matériel, a déjà été acheté ou reçu à titre gratuit par
une personne pour ses besoins propres, excluant la revente.
Art. 2. – Les livres d’occasion proposés à la vente par une même personne simultanément avec des livres
neufs, que la vente soit proposée dans un lieu physique ou à distance, doivent être présentés avec la mention
« occasion ».
Les personnes mettant à la disposition de tiers des infrastructures leur permettant de vendre des livres neufs et
d’occasion sont tenues, dès lors que ces infrastructures déterminent les modalités de présentation du prix de vente
des offres de livres, de distinguer l’offre de livres neufs et l’offre de livres d’occasion. Ces infrastructures doivent
permettre au vendeur d’indiquer, le cas échéant, la mention « occasion ». Constituent des personnes mettant à la
disposition de tiers des infrastructures leur permettant de vendre des livres les organisateurs de foires, salons et
marchés ainsi que les opérateurs de plateformes en ligne au sens du i) de l’article 3 du règlement (UE) no 2022/2065
du 19 octobre 2022 susvisé qui assurent la mise en relation de plusieurs parties en vue de la vente de livres.
Art. 3. – Lorsque les livres sont proposés à l’achat par l’intermédiaire d’un service de communication au
public en ligne, l’obligation de distinguer l’offre de livres neufs et l’offre de livres d’occasion s’impose, quel que
soit le terminal utilisé pour accéder à ce service, à l’occasion de toute mention du produit assortie de la
communication de son prix de vente, y compris lors de l’affichage du résultat d’une recherche au sein du service et
sur toute page de ce même service détaillant les caractéristiques d’un produit.
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 24 sur 123
TEXTES GÉNÉRAUX
Décret no 2023-498 du 22 juin 2023 relatif au traitement des données à caractère personnel
nécessaires à l’analyse de l’activité médicale des établissements de santé
NOR : SPRH2312006D
Publics concernés : établissements de santé et leurs prestataires de services, commissaires aux comptes,
médecins responsables de l’information médicale.
Objet : modification des conditions d’accès aux données à caractère personnel nécessaires à l’analyse de
l’activité médicale des établissements de santé par les commissaires aux comptes et par les prestataires extérieurs
contribuant à cette analyse.
Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur le lendemain de sa publication.
Notice : le décret complète les garanties encadrant l’accès, par les commissaires aux comptes et les prestataires
extérieurs contribuant à l’analyse de l’activité médicale des établissements de santé, aux données à caractère
personnel nécessaires à cette analyse. Il prévoit que les commissaires aux comptes ont accès, par l’intermédiaire
d’un médecin agissant à titre d’expert, à des données pseudonymisées, préalablement identifiées au regard des
objectifs de la mission de certification et que le rapport de certification ne comporte aucune donnée à caractère
personnel. Il fixe les mentions que doit comporter le contrat de sous-traitance établi entre le directeur
d’établissement et les prestataires extérieurs contribuant à l’analyse de l’activité médicale et précise les modalités
de contrôle, par le médecin responsable de l’information médicale, de l’activité de ces derniers.
Références : le décret et les dispositions du code de la santé publique qu’il modifie peuvent être consultés, dans
leur rédaction issue de cette modification, sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).
La Première ministre,
Sur le rapport du ministre de la santé et de la prévention,
Vu le règlement (UE) 2016/679 du Parlement européen et du Conseil du 27 avril 2016 relatif à la protection des
personnes physiques à l’égard du traitement des données à caractère personnel et à la libre circulation de ces
données, et abrogeant la directive 95/46/CE ;
Vu le code de la santé publique, notamment son article L. 6113-7 ;
Vu la loi no 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés ;
Vu l’avis de la Commission nationale de l’informatique et des libertés en date du 13 avril 2023 ;
Le Conseil d’Etat (section sociale) entendu,
Décrète :
Art. 1 . – Le code de la santé publique est ainsi modifié :
er
l’article R. 6113-1 dans le cadre de leur contrat de sous-traitance et ont accès à cet effet, dans les conditions
prévues à l’article R. 6113-5-2, à ces données. » ;
4o Après l’article R. 6113-5, il est inséré deux articles R. 6113-5-1 et R. 6113-5-2 ainsi rédigés :
« Art. R. 6113-5-1. – I. – Le commissaire aux comptes ne reçoit communication, par l’intermédiaire d’un
médecin agissant sous sa responsabilité à titre d’expert, que des seules données à caractère personnel mentionnées
à l’article R. 6113-1 qui sont nécessaires à la vérification, par sondage sur la base d’échantillons pertinents de
dossiers, de la fiabilité et de la traçabilité des données utilisées pour le calcul des recettes de l’établissement.
« II. – Le médecin mentionné au I à qui le commissaire aux comptes fait appel doit :
« 1o Exercer ou avoir exercé des fonctions au sein d’un service chargé de l’information médicale dans un autre
établissement ;
« 2o Présenter toutes les garanties de compétence, d’indépendance et d’impartialité requises pour l’exercice des
missions qui lui sont confiées par le présent article.
« Les indemnités dues et les modalités de réalisation de sa mission sont fixées par convention avec le
commissaire aux comptes.
« III. – Préalablement à toute communication de données, le commissaire aux comptes définit :
« 1o Le périmètre et les objectifs de la mission de certification justifiant la communication de données à caractère
personnel mentionnées à l’article R. 6113-1 ;
« 2o Le délai de la réalisation de cette mission ;
« 3o Les catégories de données nécessaires à son accomplissement.
« IV. – Après que le médecin mentionné au I a vérifié que les catégories de données dont la communication est
demandée n’excèdent pas le champ de celles qui sont strictement nécessaires à l’exercice de la mission de
certification, le commissaire aux comptes notifie au directeur d’établissement les éléments mentionnés au III.
« V. – Le directeur d’établissement habilite individuellement et spécialement le médecin mentionné au I à
accéder aux données mentionnées au 3o du III.
« Le directeur d’établissement peut saisir le médecin mentionné au I, à tout moment, de toute demande
d’information relative aux données sollicitées.
« VI. – Seul le médecin mentionné au I peut accéder directement aux données traitées par l’établissement de
santé, pour consultation uniquement et sans possibilité de création ou de modification.
« Avant de mettre à disposition du commissaire aux comptes les données nécessaires à l’exercice de sa mission,
le médecin mentionné au I procède à leur pseudonymisation en supprimant en particulier les données mentionnées
au 1o de l’article R. 6113-1 relatives aux personnes concernées et les communique au commissaire aux comptes
dans des conditions sécurisées.
« La communication de toute donnée complémentaire est réalisée dans les mêmes conditions.
« VII. – A l’issue de la mission de certification, le directeur d’établissement met fin à l’habilitation d’accès du
médecin mentionné au I. Ce dernier efface, dans des conditions sécurisées, toute donnée transmise au commissaire
aux comptes dans le cadre de sa mission.
« Art. R. 6113-5-2. – I. – Les prestataires extérieurs qui assistent le médecin responsable de l’information
médicale dans l’exercice de ses missions prévues à l’article R. 6113-4 ne peuvent accéder, sous la responsabilité et
le contrôle de ce dernier, qu’aux seules données à caractère personnel mentionnées à l’article R. 6113-1 strictement
nécessaires à l’exercice de leurs propres missions.
« II. – Le contrat signé avec le directeur d’établissement dans les conditions prévues par l’article 28 du
règlement (UE) 2016/679 du Parlement européen et du Conseil du 27 avril 2016 comporte en outre la liste des
prestations concernées, le délai et les lieux d’exercice de leur réalisation, ainsi que la liste et la qualité des
personnels autorisés à traiter les données à caractère personnel.
« Le contrat est transmis au médecin responsable de l’information médicale avant tout accès aux données. Ce
médecin peut demander au prestataire extérieur toute information utile quant aux conditions de réalisation des
activités de traitement concernées.
« III. – Le directeur d’établissement habilite individuellement et spécialement les personnels du prestataire
extérieur autorisés à accéder aux données mentionnées au I.
« Le médecin responsable de l’information médicale s’assure que les données auxquelles les personnels accèdent
effectivement n’excèdent pas celles qui sont strictement nécessaires à l’exercice de leurs missions.
« IV. – Les personnels du prestataire extérieur accèdent aux données mentionnées au I au sein du système
d’information de l’établissement de santé.
« Lorsque les caractéristiques de la prestation ne permettent pas de la réaliser au sein du système d’information
de l’établissement, les données nécessaires à cette prestation peuvent, dans des conditions sécurisées, en être
extraites et mises à disposition du prestataire extérieur.
« V. – A l’issue des activités de traitement de données prévues par le contrat mentionné au II, le directeur
d’établissement met fin à l’habilitation d’accès des personnels du prestataire extérieur.
« Il en est de même, à tout moment, lorsque ces personnels méconnaissent les dispositions du présent article. » ;
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 25 sur 123
TEXTES GÉNÉRAUX
Décret no 2023-499 du 22 juin 2023 portant création d’un traitement de données à caractère
personnel dénommé « système d’information de veille et sécurité sanitaires » (SI-VSS)
NOR : SPRZ2316043D
veille et sécurité sanitaires » (SI-VSS), placé sous la responsabilité conjointe du ministère chargé de la santé et des
agences régionales de santé, et mis en œuvre pour l’exécution d’une mission d’intérêt public, conformément au e
du 1 de l’article 6 du règlement (UE) du 27 avril 2016 susvisé, et pour les motifs d’intérêt public mentionnés au i
du 2 de l’article 9 du même règlement.
II. – Ce traitement a pour finalités :
1o D’assurer la traçabilité de la régulation, de la gestion et du suivi des signalements d’évènements que les
agences régionales de santé reçoivent au titre de leurs missions prévues à l’article L. 1431-2 du code de la santé
publique et des dispositions de l’article L. 331-8-1 du code de l’action sociale et des familles ;
2o De mettre à disposition des données permettant le suivi des conséquences sanitaires des signalements déclarés,
le suivi et l’évaluation des mesures prises, ainsi que l’appui aux politiques publiques mises en œuvre par les
agences régionales de santé dans le cadre de leurs missions.
Art. 2. – Les catégories de données à caractère personnel et informations susceptibles d’être enregistrées dans
le traitement mentionné à l’article 1er sont :
1o Les informations relatives à la description de l’évènement, de sa cause potentielle et des éléments nécessaires
à en assurer l’évaluation et le traitement : nature et typologie du signalement, date et lieu géographique de survenue
de l’évènement, identification de l’établissement concerné le cas échéant, description chronologique des faits et
éléments de contexte pertinents, caractéristiques particulières de l’évènement, mesures de gestion et de contrôle
effectuées par l’agence régionale de santé et par les autres autorités compétentes ;
2o S’agissant des déclarants de l’évènement : les données d’identification, les coordonnées et la structure de
rattachement ;
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 26 sur 123
Le ministre de la santé
et de la prévention,
FRANÇOIS BRAUN
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 27 sur 123
TEXTES GÉNÉRAUX
ANNEXE
(1 inscription)
La spécialité pharmaceutique suivante est inscrite sur la liste des médicaments agréés à l’usage des collectivités
et divers services publics.
Les indications thérapeutiques ouvrant droit à la prise en charge par l’assurance maladie, pour la spécialité visée
ci-dessous, concernent l’association avec la lénalidomide, suivi par MINJUVI en monothérapie pour le traitement
des patients adultes atteints d’un lymphome diffus à grandes cellules B :
– en 2e ligne de traitement chez les patients non-éligibles à une ACSH ;
– et en 3e ligne et plus, seulement chez les patients non-éligibles à KYMRIAH et YESCARTA.
Code CIP Présentation
34009 550 833 7 5 MINJUVI 200 mg (tafasitamab), poudre pour solution à diluer pour perfusion (B/1) (laboratoires INCYTE BIOSCIENCES FRANCE)
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 28 sur 123
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 1er juin 2023 modifiant l’arrêté du 23 janvier 2009 relatif au montant des indemnités
susceptibles d’être allouées aux membres du comité de protection des personnes, aux experts
et aux spécialistes appelés à participer aux travaux du comité
NOR : SPRP2314991A
Art. 2. – Le directeur général de la santé et la directrice du budget sont chargés, chacun en ce qui le concerne,
de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 1er juin 2023.
Le ministre de la santé
et de la prévention,
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général
adjoint de la santé,
G. EMERY
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice,
chargée de la 6e sous-direction
de la direction du budget,
M. CHANCHOLE
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 29 sur 123
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 21 juin 2023 portant inscription des solutions stériles pour usage ophtalmique NEREYA
du Laboratoire CHAUVIN au titre Ier de la liste des produits et prestations remboursables prévue
à l’article L. 165-1 du code de la sécurité sociale
NOR : SPRS2317078A
dans la rubrique « Solution stérile pour traitement symptomatique de la sécheresse oculaire avec kératite ou kérato-
conjonctivite sèche », dans la rubrique « Laboratoire CHAUVIN (CHAUVIN) », les produits suivants sont
ajoutés :
CODE NOMENCLATURE
1134725 Solution stérile à usage ophtalmique, CHAUVIN, NEREYA, boîte de 30 unidoses 0,5ml
NEREYA est une solution stérile présentée en unidoses sans conservateur.
INDICATION PRISE EN CHARGE
Traitement symptomatique de la sécheresse oculaire avec kératite ou kératoconjonctivite sèche en troisième intention après échec des substituts
lacrymaux de faible viscosité et des gels (type carbomères).
L’utilisation de NEREYA n’est pas indiquée chez des patients porteurs de lentilles de contact.
MODALITÉS DE PRESCRIPTION ET D’UTILISATION
– Prescription par un ophtalmologiste après diagnostic de kératite ou de kératoconjonctivite sèche, notamment par un test colorimétrique réalisé à
la lampe à fente.
– Prescription initiale ne pouvant excéder 6 mois de traitement. À l’issue de cette période, réévaluation idéalement par un ophtalmologiste pour un
éventuel renouvellement de prescription.
Après ouverture d’une unidose, NEREYA doit être jeté (utilisation unique).
Date de fin de prise en charge : 15 juillet 2028.
1138580 Solution stérile à usage ophtalmique, CHAUVIN, NEREYA, boîte de 60 unidoses 0,5ml
NEREYA est une solution stérile présentée en unidoses sans conservateur.
INDICATION PRISE EN CHARGE
Traitement symptomatique de la sécheresse oculaire avec kératite ou kératoconjonctivite sèche en troisième intention après échec des substituts
lacrymaux de faible viscosité et des gels (type carbomères).
L’utilisation de NEREYA n’est pas indiquée chez des patients porteurs de lentilles de contact.
MODALITÉS DE PRESCRIPTION ET D’UTILISATION
– Prescription par un ophtalmologiste après diagnostic de kératite ou de kératoconjonctivite sèche, notamment par un test colorimétrique réalisé à
la lampe à fente.
– Prescription initiale ne pouvant excéder 6 mois de traitement. À l’issue de cette période, réévaluation idéalement par un ophtalmologiste pour un
éventuel renouvellement de prescription.
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 29 sur 123
CODE NOMENCLATURE
Après ouverture d’une unidose, NEREYA doit être jeté (utilisation unique).
Date de fin de prise en charge : 15 juillet 2028.
Art. 2. – Le présent arrêté prend effet à compter du treizième jour suivant la date de sa publication au
Journal officiel de la République française.
Art. 3. – Le directeur général de la santé et le directeur de la sécurité sociale sont chargés, chacun en ce qui le
concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 21 juin 2023.
Le ministre de la santé
et de la prévention,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice La sous-directrice de la politique
du financement des produits de santé et de la qualité
du système de soins, des pratiques et des soins,
C. DELPECH H. MONASSE
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice
du financement
du système de soins,
C. DELPECH
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 30 sur 123
TEXTES GÉNÉRAUX
spécialités inscrites sur la liste prévue au 1o de l’article L. 5126-6 du code de la santé publique et aux
articles L. 162-22-7 et L. 162-23-6 du code de la sécurité sociale, le tarif unifié institué par la décision du
28 octobre 2021 instituant des tarifs unifiés pour un groupe générique et en fixant les montants (Journal officiel de
la République française du 15 avril 2022, NOR : SSAS2209941S, texte 24) n’est plus applicable à la spécialité
Tracleer dans sa présentation 32 mg, comprimé dispersible. Les tarifs unifiés des autres présentations sont
maintenus à l’identique et sont mentionnés en annexe de la présente décision. Les montants des tarifs unifiés
applicables à ce groupe générique sont ceux figurant à la même annexe.
Art. 2. – La décision du 28 octobre 2021 instituant des tarifs unifiés pour un groupe générique et en fixant les
montants (Journal officiel de la République française du 15 avril 2022, NOR : SSAS2209941S, texte 24) est
abrogée.
Art. 3. – La présente décision ainsi que son annexe seront publiées au Journal officiel de la République
française.
Fait le 23 février 2023.
Pour le comité économique
des produits de santé :
Le président,
P. BOUYOUX
ANNEXE
TARIF UNIFIÉ AU 15 JUILLET 2023
Tarif unifié fixé
Groupe générique de spécialités comparables en ce qui concerne Conditionnement par UCD
les indications ou la visée thérapeutique (en euros)
MESURES NOMINATIVES
Par décret du Président de la République en date du 21 juin 2023, les ingénieurs en chef des mines désignés ci-
après, inscrits au tableau d’avancement pour l’année 2023, sont nommés dans le grade d’ingénieur général
des mines :
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique en date
du 2 juin 2023, M. Olivier Goulet, contrôleur général de 1re classe, est admis, sur sa demande, à faire valoir ses
droits à la retraite à compter du 1er octobre 2023 et est radié des cadres à cette même date.
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 33 sur 123
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique en date
du 7 juin 2023, Mme Caroline Parisse, assistante de service social, est radiée des cadres et admise, sur sa demande
à faire valoir ses droits à la retraite à compter du 1er septembre 2023.
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 34 sur 123
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté du ministre de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire et du ministre délégué auprès du ministre
de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, chargé des comptes publics, en date
du 19 juin 2023, Mme Alexandra HUSSON, inspectrice principale des finances publiques, est nommée agent
comptable de l’établissement public local d’enseignement et de formation professionnelle agricoles de Borgo, en
remplacement de Mme Anita BIDAL.
Le présent arrêté prend effet à compter de la date d’installation de l’intéressée.
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 35 sur 123
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté du ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et
numérique, chargé des comptes publics, en date du 19 juin 2023, M. Gaëtan HORELLOU, administrateur des
finances publiques adjoint, est nommé agent comptable du groupement d’intérêt public « Réserve Naturelle
Nationale de l’Etang de Saint-Paul », en remplacement de M. Gilles LE PODER.
Le présent arrêté prend effet à compter de la date d’installation de l’intéressé.
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 36 sur 123
MESURES NOMINATIVES
Par décret du Président de la République en date du 13 juin 2023, Mme Eve PERENNEC-SEGARRA,
inspectrice de l’administration de 1re classe stagiaire à l’inspection générale de l’administration, est titularisée
à compter du 1er juillet 2023 en qualité d’inspectrice de l’administration de 1re classe.
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 37 sur 123
MESURES NOMINATIVES
Par décret du Président de la République en date du 16 juin 2023, M. Werner GAGNERON, inspecteur général
de l’administration, est admis, sur sa demande, à faire valoir ses droits à la retraite, à compter du 1er novembre 2023.
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 38 sur 123
MESURES NOMINATIVES
Par décret du Président de la République en date du 19 juin 2023, M. COGEZ (Jean-Pascal), administrateur de
l’Etat de grade transitoire, est admis, sur sa demande, à faire valoir ses droits à la retraite, à compter
du 1er novembre 2023.
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 39 sur 123
MESURES NOMINATIVES
Par décret du Président de la République en date du 21 juin 2023, Mme QUEBRE (Corinne), conseillère
d’administration de l’intérieur et de l’outre-mer, est titularisée dans le corps des sous-préfets à compter
du 19 juillet 2023.
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 40 sur 123
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté du ministre de l’intérieur et des outre-mer en date du 20 juin 2023, Mme Marie-Emilie CAPILLON,
chargée de mission foncier, urbanisme, mobilités, renouvellement urbain au sein du bureau de l’écologie, du
logement, du développement et de l’aménagement durables à la sous-direction des politiques publiques de la
direction générale des outre-mer, est nommée membre suppléante du conseil d’administration de l’établissement
public foncier et d’aménagement de Mayotte en qualité de représentant de l’Etat, au titre du ministre chargé des
outre-mer.
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 41 sur 123
MESURES NOMINATIVES
Le Président de la République,
Sur le rapport de la Première ministre et de la ministre de l’Europe et des affaires étrangères,
Vu la Constitution, notamment son article 13 ;
Le conseil des ministres entendu,
Décrète :
Art. 1er. – Mme Catherine SUARD, administratrice de l’Etat, est nommée ambassadrice extraordinaire et
plénipotentiaire de la République française auprès de la République d’Albanie, à compter du 17 juillet 2023.
Art. 2. – La Première ministre et la ministre de l’Europe et des affaires étrangères sont responsables, chacune
en ce qui la concerne, de l’application du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République
française.
Fait le 21 juin 2023.
EMMANUEL MACRON
Par le Président de la République :
La Première ministre,
ÉLISABETH BORNE
La ministre de l’Europe
et des affaires étrangères,
CATHERINE COLONNA
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 42 sur 123
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Par décret du Président de la République en date du 21 juin 2023, vu l’avis du Conseil supérieur de la
magistrature lors de sa séance du 11 mai 2023, sont nommés dans les conditions fixées par les articles 41-25
à 41-31 de l’ordonnance no 58-1270 du 22 décembre 1958 modifiée portant loi organique relative au statut de la
magistrature :
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Par décret du Président de la République en date du 21 juin 2023, M. Nicolas BESSONE, magistrat hors
hiérarchie, est maintenu en position de détachement auprès de l’Agence de gestion et de recouvrement des avoirs
saisis et confisqués, afin d’exercer l’emploi de directeur général, pour une durée de trois ans, à compter
du 22 juin 2023.
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 45 sur 123
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Par décret du Président de la République en date du 21 juin 2023, Mme Adeline-Lise KHOV, magistrate du
premier grade, est maintenue en position de détachement auprès de la direction générale du Trésor du ministère de
l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, dans le corps des administrateurs de l’Etat,
afin d’exercer les fonctions de cheffe du service économique près l’ambassade de France à Séoul, pour une durée
d’un an, à compter du 1er septembre 2023.
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 46 sur 123
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Par décret du Président de la République en date du 21 juin 2023, Mme Sylvie FERRIER, vice-présidente au
tribunal judiciaire d’Avignon, est déchargée des fonctions de juge des enfants à compter du 5 juillet 2023.
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 47 sur 123
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 16 juin 2023 :
Il est mis fin aux fonctions de Mme DEVOUCOUX (Angélique), épouse SUREAU, en qualité de notaire
salariée au sein de l’office de notaire dont est titulaire M. DRÉAU (Corentin, Hubert, Jean) à la résidence
d’Avallon (Yonne).
Mme DEVOUCOUX (Angélique), épouse SUREAU, est nommée notaire à la résidence de L’Isle-sur-Serein
(Yonne), en remplacement de Mme BOURSIER (Lucie), démissionnaire.
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 49 sur 123
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 16 juin 2023 :
Il est mis fin aux fonctions de Mme GAUTIER (Tiffanie, Marie), épouse MISTRY, en qualité de notaire salariée
au sein de l’office de notaire dont est titulaire la société civile professionnelle « Karine de KERPOISSON-SUEUR,
François-Jérôme SUEUR, Jérôme DHONT, et Amaury de KERPOISSON, notaires associés d’une Société Civile
Professionnelle titulaire de deux offices notariaux » à la résidence de Montmorency (Val-d’Oise).
Mme GAUTIER (Tiffanie, Marie), épouse MISTRY, est nommée notaire associée, membre de la société civile
professionnelle « Karine de KERPOISSON-SUEUR, François-Jérôme SUEUR, Jérôme DHONT, et Amaury de
KERPOISSON, notaires associés d’une Société Civile Professionnelle titulaire de deux offices notariaux », pour
exercer dans l’office dont cette dernière est titulaire à la résidence de Montmorency (Val-d’Oise).
Le retrait de M. DHONT (Jérôme, Albert, Ernest), notaire associé, membre de la société civile professionnelle
« Karine de KERPOISSON-SUEUR, François-Jérôme SUEUR, Jérôme DHONT, et Amaury de KERPOISSON,
notaires associés d’une Société Civile Professionnelle titulaire de deux offices notariaux », est accepté.
Il est mis fin aux fonctions de Mme de KERPOISSON (Karine), épouse SUEUR, en qualité de notaire associée
exerçant au sein de l’office de notaire dont est titulaire la société civile professionnelle « Karine de KERPOISSON-
SUEUR, François-Jérôme SUEUR, Jérôme DHONT, et Amaury de KERPOISSON, notaires associés d’une
Société Civile Professionnelle titulaire de deux offices notariaux » à la résidence de Montmorency (Val-d’Oise).
Mme de KERPOISSON (Karine), épouse SUEUR, notaire associée, membre de la société civile professionnelle
« Karine de KERPOISSON-SUEUR, François-Jérôme SUEUR, Jérôme DHONT, et Amaury de KERPOISSON,
notaires associés d’une Société Civile Professionnelle titulaire de deux offices notariaux » est nommée pour
exercer au sein de l’office dont cette dernière est titulaire à la résidence d’Enghien-les-Bains (Val-d’Oise).
La dénomination sociale de la société civile professionnelle « Karine de KERPOISSON-SUEUR, François-
Jérôme SUEUR, Jérôme DHONT, et Amaury de KERPOISSON, notaires associés d’une Société Civile
Professionnelle titulaire de deux offices notariaux » est ainsi modifiée : « Karine de KERPOISSON-SUEUR,
François-Jérôme SUEUR, Amaury de KERPOISSON et Tiffanie GAUTIER, notaires associés d’une Société
Civile Professionnelle titulaire de deux offices notariaux ».
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 50 sur 123
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 16 juin 2023, M. DHONT (Jérôme, Albert,
Ernest), est nommé notaire associé, membre de la société à responsabilité limitée « MGN NOTAIRES », titulaire
d’un office de notaire à la résidence de Carrières-sur-Seine (Yvelines).
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 51 sur 123
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 16 juin 2023 :
Il est mis fin aux fonctions de Mme CHAUNU (Juliette, Marie, Pauline) en qualité de notaire salariée au sein de
l’office de notaire dont est titulaire la société par actions simplifiée « LAVEDAN & CHAUNU, Notaires
Associés » à la résidence de Franconville (Val-d’Oise).
Mme CHAUNU (Juliette, Marie, Pauline) est nommée notaire associée, membre de la société par actions
simplifiée « LAVEDAN & CHAUNU, Notaires Associés ».
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 52 sur 123
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 16 juin 2023 :
Il est mis fin aux fonctions de Mme BAFCOP (Sandrine, Jocelyne, Dominique) en qualité de notaire salariée au
sein de l’office de notaire dont est titulaire la société d’exercice libéral à responsabilité limitée « IOOS SOLOMON
& Associés, Notaires » à la résidence Lagny-sur-Marne (Seine-et-Marne).
Mme BAFCOP (Sandrine, Jocelyne, Dominique) est nommée notaire associée, membre de la société d’exercice
libéral à responsabilité limitée « IOOS SOLOMON & Associés, Notaires ».
Le retrait de Mme SOLOMON (Muriel), notaire associée, membre de la société d’exercice libéral à
responsabilité limitée « IOOS SOLOMON & Associés, Notaires », est accepté.
La dénomination sociale de la société d’exercice libéral à responsabilité limitée « IOOS SOLOMON &
Associés, Notaires » est ainsi modifiée : « LMVE 16 NOTAIRES ».
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 53 sur 123
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 16 juin 2023, M. BESTION (Julien, Christian,
Marcel, Henri) est nommé en qualité de notaire salarié au sein de l’office de notaire dont est titulaire la société
civile professionnelle « Muriel POZOULS-BOUNEL, notaire membre d’une société civile professionnelle titulaire
d’un office notarial » à la résidence de Nogaro (Gers).
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 54 sur 123
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté de la secrétaire d’État auprès de la ministre des armées, chargée des anciens combattants et de la
mémoire, en date du 16 juin 2023, le général d’armée (2s) Jean-Régis VÉCHAMBRE est nommé membre du
conseil d’administration de l’Office national des combattants et des victimes de guerre, au titre du troisième
collège, en remplacement du général de brigade (2s) Jean SUSINI.
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 55 sur 123
MESURES NOMINATIVES
MESURES NOMINATIVES
MESURES NOMINATIVES
MESURES NOMINATIVES
Par décret du Président de la République en date du 21 juin 2023, Mme Natacha VIGNE, maître de conférences
en droit public, est nommée présidente du conseil d’administration de l’institut régional d’administration de Lyon.
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 59 sur 123
CONVENTIONS COLLECTIVES
Arrêté du 19 juin 2023 portant extension d’un accord conclu dans le cadre
de la convention collective nationale du commerce succursaliste de la chaussure (no 468)
NOR : MTRT2313800A
CONVENTIONS COLLECTIVES
En application de l’article L. 2261-15 du code du travail, le ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion
envisage de prendre un arrêté tendant à rendre obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salariés entrant
dans son champ d’application, les stipulations de l’avenant ci-après indiqué.
Cet avenant pourra être consulté en direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités.
Dans un délai de quinze jours, les organisations et toute personne intéressée sont priées de faire connaître leurs
observations et avis au sujet de la généralisation envisagée.
Leurs communications devront être adressées au ministère du travail, du plein emploi et de l’insertion (DGT,
bureau DS1), 39-43, quai André-Citroën, 75902 Paris Cedex 15.
Dans un délai d’un mois, les organisations professionnelles d’employeurs reconnues représentatives au niveau
de l’avenant peuvent s’opposer à son extension. L’opposition écrite et motivée est notifiée et déposée dans les
conditions prévues par les articles L. 2231-5 et L. 2231-6 du code du travail.
Texte dont l’extension est envisagée :
Avenant no 46 du 11 mai 2023.
Dépôt :
Direction générale du travail au ministère du travail, du plein emploi et de l’insertion.
Objet :
Rémunérations minimales et prime d’ancienneté.
Signataires :
Conseil national des entreprises de coiffure (CNEC).
Union nationale des entreprises de coiffure (UNEC).
Organisations syndicales de salariés intéressées rattachées à la CGT-FO, à la CFDT et à l’UNSA.
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 61 sur 123
CONVENTIONS COLLECTIVES
En application de l’article L. 2261-15 du code du travail, le ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion
envisage de prendre un arrêté tendant à rendre obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salariés entrant
dans leur champ d’application, les stipulations des avenants ci-après indiqués.
Ces avenants pourront être consultés en direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des
solidarités.
Dans un délai de quinze jours, les organisations et toute personne intéressée sont priées de faire connaître leurs
observations et avis au sujet de la généralisation envisagée.
Leurs communications devront être adressées au ministère du travail, du plein emploi et de l’insertion (DGT,
bureau DS1), 39-43, quai André-Citroën, 75902 Paris Cedex 15.
Dans un délai d’un mois, les organisations professionnelles d’employeurs reconnues représentatives au niveau
des avenants peuvent s’opposer à leur extension. L’opposition écrite et motivée est notifiée et déposée dans les
conditions prévues par les articles L. 2231-5 et L. 2231-6 du code du travail.
Textes dont l’extension est envisagée :
Avenant no 6 du 17 mai 2023 à l’annexe 5.
Avenant no 6 du 17 mai 2023 à l’annexe 6.
Dépôt :
Direction générale du travail au ministère du travail, du plein emploi et de l’insertion.
Objet :
Salaires minima conventionnels applicables aux assistants maternels.
Salaires minima conventionnels applicables aux salariés.
Signataires :
Fédération nationale des particuliers employeurs (FEPEM).
Organisations syndicales de salariés intéressées rattachées à la CGT-FO, à la CFDT, à la CGT et à l’UNSA.
Confédération des Syndicats d’Assistants Familiaux et d’Assistants Maternels CSAFAM (UNSPAFAM).
Syndicat professionnel des assistants maternels et assistants familiaux (SPAMAF).
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 62 sur 123
CONVENTIONS COLLECTIVES
Avis relatif à l’extension d’un avenant à un accord conclu dans le cadre de la convention
collective nationale du commerce de détail de l’habillement et des articles textiles
NOR : MTRT2316747V
En application de l’article L. 2261-15 du code du travail, le ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion
envisage de prendre un arrêté tendant à rendre obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salariés entrant
dans son champ d’application, les stipulations de l’avenant ci-après indiqué.
Cet avenant pourra être consulté en direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités.
Dans un délai de quinze jours, les organisations et toute personne intéressée sont priées de faire connaître leurs
observations et avis au sujet de la généralisation envisagée.
Leurs communications devront être adressées au ministère du travail, du plein emploi et de l’insertion (DGT,
bureau DS1), 39-43, quai André-Citroën, 75902 Paris Cedex 15.
Dans un délai d’un mois, les organisations professionnelles d’employeurs reconnues représentatives au niveau
de l’avenant peuvent s’opposer à son extension. L’opposition écrite et motivée est notifiée et déposée dans les
conditions prévues par les articles L. 2231-5 et L. 2231-6 du code du travail.
Texte dont l’extension est envisagée :
Avenant no 2 du 16 mai 2023 à l’accord du 19 octobre 2021.
Dépôt :
Direction générale du travail au ministère du travail, du plein emploi et de l’insertion.
Objet :
Régime de prévoyance collectif.
Signataires :
Fédération nationale de l’habillement (FNH).
Chambre Nationale des Détaillants en Lingerie.
Organisations syndicales de salariés intéressées rattachées à la CFDT, à la CGT, à la CFTC et à la CFE-CGC.
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 63 sur 123
CONVENTIONS COLLECTIVES
En application de l’article L. 2261-15 du code du travail, le ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion
envisage de prendre un arrêté tendant à rendre obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salariés entrant
dans son champ d’application, les stipulations de l’avenant ci-après indiqué.
Cet avenant pourra être consulté en direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités.
Dans un délai de quinze jours, les organisations et toute personne intéressée sont priées de faire connaître leurs
observations et avis au sujet de la généralisation envisagée.
Leurs communications devront être adressées au ministère du travail, de l’emploi et de l’insertion (DGT,
bureau DS1), 39-43, quai André-Citroën, 75902 Paris Cedex 15.
Dans un délai d’un mois, les organisations professionnelles d’employeurs reconnues représentatives au niveau
de l’avenant peuvent s’opposer à son extension. L’opposition écrite et motivée est notifiée et déposée dans les
conditions prévues par les articles L. 2231-5 et L. 2231-6 du code du travail.
Texte dont l’extension est envisagée :
Avenant no 70 du 11 mai 2023.
Dépôt :
Direction générale du travail au ministère du travail, du plein emploi et de l’insertion.
Objet :
Rémunérations conventionnelles.
Signataires :
Syndicat national des espaces de loisirs, d’attractions et culturels (SNELAC).
Syndicat national des discothèques et lieux de loisirs (SNDLL).
Syndicat des loisirs actifs (SLA).
SPACE.
Organisations syndicales de salariés intéressées rattachées à la CFTC, à la CFDT et à la CFE-CFC.
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 64 sur 123
CONVENTIONS COLLECTIVES
Avis relatif à l’extension d’un accord régional (Auvergne-Rhône-Alpes) conclu dans le cadre des
conventions collectives nationales relatives aux conditions de travail dans les industries de
carrières et de matériaux (ouvriers – employés, techniciens et agents de maîtrise)
NOR : MTRT2316736V
En application de l’article L. 2261-15 du code du travail, le ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion
envisage de prendre un arrêté tendant à rendre obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salariés entrant
dans son champ d’application, les stipulations de l’accord ci-après indiqué.
Cet accord pourra être consulté en direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités.
Dans un délai de quinze jours, les organisations et toute personne intéressée sont priées de faire connaître leurs
observations et avis au sujet de la généralisation envisagée.
Leurs communications devront être adressées au ministère du travail, du plein emploi et de l’insertion (DGT,
bureau DS1), 39-43, quai André-Citroën, 75902 Paris Cedex 15.
Dans un délai d’un mois, les organisations professionnelles d’employeurs reconnues représentatives au niveau
de l’accord peuvent s’opposer à son extension. L’opposition écrite et motivée est notifiée et déposée dans les
conditions prévues par les articles L. 2231-5 et L. 2231-6 du code du travail.
Texte dont l’extension est envisagée :
Accord régional (Auvergne-Rhône-Alpes) du 22 mars 2023.
Dépôt :
Direction générale du travail au ministère du travail, du plein emploi et de l’insertion.
Objet :
Salaires minimaux.
Signataires :
UNICEM Auvergne-Rhône-Alpes.
Organisations syndicales de salariés intéressées rattachées à la CFDT, à la CGT-FO, à la CFE-CGC et à la
CFTC.
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 65 sur 123
CONVENTIONS COLLECTIVES
En application de l’article L. 2261-15 du code du travail, le ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion
envisage de prendre un arrêté tendant à rendre obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salariés entrant
dans son champ d’application, les stipulations de l’avenant ci-après indiqué.
Cet avenant pourra être consulté en direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités.
Dans un délai de quinze jours, les organisations et toute personne intéressée sont priées de faire connaître leurs
observations et avis au sujet de la généralisation envisagée.
Leurs communications devront être adressées au ministère du travail, du plein emploi et de l’insertion (DGT,
bureau DS1), 39-43, quai André-Citroën, 75902 Paris Cedex 15.
Dans un délai d’un mois, les organisations professionnelles d’employeurs reconnues représentatives au niveau
de l’avenant peuvent s’opposer à son extension. L’opposition écrite et motivée est notifiée et déposée dans les
conditions prévues par les articles L. 2231-5 et L. 2231-6 du code du travail.
Texte dont l’extension est envisagée :
Avenant du 2 mai 2023.
Dépôt :
Direction générale du travail au ministère du travail, du plein emploi et de l’insertion.
Objet :
Salaires.
Signataires :
UIMM Alpes-Méditerranée.
Organisations syndicales de salariés intéressées rattachées à la CGT-FO, à la CFDT et à la CFE-CGC.
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 66 sur 123
CONVENTIONS COLLECTIVES
En application de l’article L. 2261-15 du code du travail, le ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion
envisage de prendre un arrêté tendant à rendre obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salariés entrant
dans son champ d’application, les stipulations de l’avenant ci-après indiqué.
Cet avenant pourra être consulté en direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités.
Dans un délai de quinze jours, les organisations et toutes personnes intéressées sont priées de faire connaître
leurs observations et avis au sujet de la généralisation envisagée.
Leurs communications devront être adressées au ministère du travail, du plein emploi et de l’insertion (DGT,
bureau DS1), 39-43, quai André-Citroën, 75902 Paris Cedex 15.
Dans un délai d’un mois, les organisations professionnelles d’employeurs reconnues représentatives au niveau
de l’avenant peuvent s’opposer à son extension. L’opposition écrite et motivée est notifiée et déposée dans les
conditions prévues par les articles L. 2231-5 et L. 2231-6 du code du travail.
Texte dont l’extension est envisagée :
Avenant du 2 mai 2023.
Dépôt :
Direction générale du travail au ministère du travail, du plein emploi et de l’insertion.
Objet :
Salaires.
Signataires :
Union des industries et métiers de la métallurgie Alpes-Méditerranée.
Organisations syndicales de salariés intéressées rattachées à la CGT-FO, à la CFE-CGC et à la CFDT.
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 67 sur 123
Conseil constitutionnel
Décision no 2023-6219 AN du 22 juin 2023
NOR : CSCX2317296S
Art. 2. – Cette décision sera publiée au Journal officiel de la République française et notifiée dans les
conditions prévues à l’article 18 du règlement applicable à la procédure suivie devant le Conseil constitutionnel
pour le contentieux de l’élection des députés et des sénateurs.
Jugé par le Conseil constitutionnel dans sa séance du 21 juin 2023, où siégeaient : M. Laurent FABIUS,
Président, Mme Jacqueline GOURAULT, M. Alain JUPPÉ, Mmes Corinne LUQUIENS, Véronique MALBEC,
MM. Jacques MÉZARD, François PILLET et François SÉNERS.
Rendu public le 22 juin 2023.
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 68 sur 123
Autorité de la concurrence
Décision du 16 juin 2023 portant cessation de fonctions
d’une rapporteure permanente des services d’instruction de l’Autorité de la concurrence
NOR : ACOR2315730S
Le rapporteur général,
Vu le livre IV du code du commerce, notamment ses articles L. 461-4 et R. 461-3 ;
Vu l’alinéa 2 de l’article 16 de la loi no 2017-55 du 20 janvier 2017 portant statut général des autorités
administratives indépendantes et des autorités publiques indépendantes ;
Vu l’arrêté ministériel du 7 janvier 2021 portant reconduction de la nomination de M. Stanislas MARTIN aux
fonctions de rapporteur général de l’Autorité de la concurrence,
Décide :
Art. 1er. – Il est mis fin, à sa demande, aux fonctions de rapporteur permanent des services d’instruction de
l’Autorité de la concurrence exercées par Mme Caroline Teyssié, à compter du 16 juillet 2023.
Art. 2. – La présente décision sera publiée au Journal officiel de la République française.
Fait le 16 juin 2023.
S. MARTIN
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 69 sur 123
conformément à la convention et à l’annexe de la présente décision, en vue de l’exploitation d’un service de radio
de catégorie A par voie hertzienne terrestre en modulation de fréquence dénommé Kayanm FM.
Art. 2. – Cette autorisation est délivrée à compter du 26 juin 2023 et jusqu’au 31 mai 2028. L’ARCOM pourra
prononcer la caducité de la présente autorisation si l’exploitation effective n’a pas débuté trois mois après la date
d’entrée en vigueur de l’autorisation.
Art. 3. – I. – Le titulaire de la présente autorisation est tenu de communiquer à l’ARCOM les informations
suivantes, dont il atteste l’exactitude :
– dans un délai de deux mois après la mise en service, le descriptif effectif technique de l’installation (type et
puissance nominale de l’émetteur, système d’antennes…) ;
– dès qu’elle est disponible, la mesure de l’excursion de fréquence effective (pourcentage statistique du
dépassement de 75 kHz sur une durée minimale de 15 min).
Ces informations sont ensuite exigibles à tout moment sur demande expresse de l’ARCOM.
II. – Si l’ARCOM constate la méconnaissance des conditions techniques au vu desquelles la présente
autorisation est délivrée, le titulaire est tenu de faire procéder, par un organisme agréé, à une vérification de la
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 69 sur 123
conformité de son installation aux prescriptions figurant dans l’annexe technique de l’autorisation. Il transmet à
l’ARCOM les résultats de cette vérification.
Art. 4. – Le titulaire de la présente autorisation s’engage à respecter la décision no 87-23 du 6 mars 1987 de la
Commission nationale de la communication et des libertés, modifiée par la décision no 90-829 du 7 décembre 1990
du Conseil supérieur de l’audiovisuel, définissant les conditions techniques d’usage des fréquences pour la
diffusion de signaux de radiodiffusion sonore en modulation de fréquence.
Art. 5. – Toute utilisation d’une sous-porteuse doit être autorisée par l’ARCOM.
Art. 6. – La présente décision sera notifiée à l’association Zanbos-Kayanm FM et publiée au Journal officiel de
la République française.
Fait à Paris, le 31 mai 2023.
Pour l’Autorité de régulation
de la communication audiovisuelle et numérique :
Le président,
R.-O. MAISTRE
ANNEXE (*)
Nom du service : Kayanm FM.
Zone géographique mise en appel : Saint-Denis.
Fréquence : 106,9 MHz.
Adresse du site : 51 bis, route de Saint-François, Rampe Saint-François, Saint-Denis (974).
Altitude du site (NGF) : 270 mètres.
Hauteur d’antenne : 12 mètres/sol.
Puissance apparente rayonnée (PAR max.) : 500 W.
Limitation du rayonnement dans le plan horizontal :
AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION
(degrés) (dB) (1) (degrés) (dB) (1) (degrés) (dB) (1) (degrés) (dB) (1)
0 3 90 0 180 1 270 8
(*) Sous réserve d’un aboutissement favorable des procédures de coordination internationale.
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 70 sur 123
conformément à la convention et à l’annexe de la présente décision, en vue de l’exploitation d’un service de radio
de catégorie A par voie hertzienne terrestre en modulation de fréquence dénommé Le Chantier Parle à Zot.
Art. 2. – Cette autorisation est délivrée à compter du 26 juin 2023 et jusqu’au 31 mai 2028. L’ARCOM pourra
prononcer la caducité de la présente autorisation si l’exploitation effective n’a pas débuté trois mois après la date
d’entrée en vigueur de l’autorisation.
Art. 3. – I. – Le titulaire de la présente autorisation est tenu de communiquer à l’ARCOM les informations
suivantes, dont il atteste l’exactitude :
– dans un délai de deux mois après la mise en service, le descriptif effectif technique de l’installation (type et
puissance nominale de l’émetteur, système d’antennes…) ;
– dès qu’elle est disponible, la mesure de l’excursion de fréquence effective (pourcentage statistique du
dépassement de 75 kHz sur une durée minimale de 15 min).
Ces informations sont ensuite exigibles à tout moment sur demande expresse de l’ARCOM.
II. – Si l’ARCOM constate la méconnaissance des conditions techniques au vu desquelles la présente
autorisation est délivrée, le titulaire est tenu de faire procéder, par un organisme agréé, à une vérification de la
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 70 sur 123
conformité de son installation aux prescriptions figurant dans l’annexe technique de l’autorisation. Il transmet à
l’ARCOM les résultats de cette vérification.
Art. 4. – Le titulaire de la présente autorisation s’engage à respecter la décision no 87-23 du 6 mars 1987 de la
Commission nationale de la communication et des libertés, modifiée par la décision no 90-829 du 7 décembre 1990
du Conseil supérieur de l’audiovisuel, définissant les conditions techniques d’usage des fréquences pour la
diffusion de signaux de radiodiffusion sonore en modulation de fréquence.
Art. 5. – Toute utilisation d’une sous-porteuse doit être autorisée par l’ARCOM.
Art. 6. – La présente décision sera notifiée à l’association L’Onde Porteuse et publiée au Journal officiel de la
République française.
Fait à Paris, le 31 mai 2023.
Pour l’Autorité de régulation
de la communication audiovisuelle et numérique :
Le président,
R.-O. MAISTRE
ANNEXE (*)
Nom du service : Le Chantier Parle à Zot.
Zone géographique mise en appel : Saint-Denis.
Fréquence : 104,2 MHz.
Adresse du site : 23, rue Pierre-Aubert, Le Chaudron, Saint-Denis (974).
Altitude du site (NGF) : 22 mètres.
Hauteur d’antenne : 35 mètres/sol.
Puissance apparente rayonnée (PAR max.) : 500 W.
Limitation du rayonnement dans le plan horizontal :
AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION
(degrés) (dB) (1) (degrés) (dB) (1) (degrés) (dB) (1) (degrés) (dB) (1)
0 1 90 6 180 2 270 0
(*) Sous réserve d’un aboutissement favorable des procédures de coordination internationale.
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 71 sur 123
conformément à la convention et à l’annexe de la présente décision, en vue de l’exploitation d’un service de radio
de catégorie B par voie hertzienne terrestre en modulation de fréquence dénommé 100 % Jazz.
Art. 2. – Cette autorisation est délivrée à compter du 26 juin 2023 et jusqu’au 31 mai 2028. L’ARCOM pourra
prononcer la caducité de la présente autorisation si l’exploitation effective n’a pas débuté trois mois après la date
d’entrée en vigueur de l’autorisation.
Art. 3. – I. – Le titulaire de la présente autorisation est tenu de communiquer à l’ARCOM les informations
suivantes, dont il atteste l’exactitude :
– dans un délai de deux mois après la mise en service, le descriptif effectif technique de l’installation (type et
puissance nominale de l’émetteur, système d’antennes…) ;
– dès qu’elle est disponible, la mesure de l’excursion de fréquence effective (pourcentage statistique du
dépassement de 75 kHz sur une durée minimale de 15 min).
Ces informations sont ensuite exigibles à tout moment sur demande expresse de l’ARCOM.
II. – Si l’ARCOM constate la méconnaissance des conditions techniques au vu desquelles la présente
autorisation est délivrée, le titulaire est tenu de faire procéder, par un organisme agréé, à une vérification de la
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 71 sur 123
conformité de son installation aux prescriptions figurant dans l’annexe technique de l’autorisation. Il transmet à
l’ARCOM les résultats de cette vérification.
Art. 4. – Le titulaire de la présente autorisation s’engage à respecter la décision no 87-23 du 6 mars 1987 de la
Commission nationale de la communication et des libertés, modifiée par la décision no 90-829 du 7 décembre 1990
du Conseil supérieur de l’audiovisuel, définissant les conditions techniques d’usage des fréquences pour la
diffusion de signaux de radiodiffusion sonore en modulation de fréquence.
Art. 5. – Toute utilisation d’une sous-porteuse doit être autorisée par l’ARCOM.
Art. 6. – La présente décision sera notifiée à la SARL Les Éditions du Kapokier et publiée au Journal officiel
de la République française.
Fait à Paris, le 31 mai 2023.
Pour l’Autorité de régulation
de la communication audiovisuelle et numérique :
Le président,
R.-O. MAISTRE
ANNEXE (*)
Nom du service : 100 % Jazz.
Zone géographique mise en appel : Saint-Denis.
Fréquence : 104,9 MHz.
Adresse du site : château d’eau, chemin Piton-Trésor, 6, rue de l’Artillerie, La Montagne, Saint-Denis (974).
Altitude du site (NGF) : 482 mètres.
Hauteur d’antenne : 6 mètres/sol.
Puissance apparente rayonnée (PAR max.) : 2 kW.
Limitation du rayonnement dans le plan horizontal :
AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION
(degrés) (dB) (1) (degrés) (dB) (1) (degrés) (dB) (1) (degrés) (dB) (1)
0 6 90 0 180 3 270 13
(*) Sous réserve d’un aboutissement favorable des procédures de coordination internationale.
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 72 sur 123
à la convention et aux annexes de la présente décision, en vue de l’exploitation d’un service de radio de catégorie B
par voie hertzienne terrestre en modulation de fréquence dénommé Kréol FM.
Art. 2. – Cette autorisation est délivrée à compter du 26 juin 2023 et jusqu’au 31 mai 2028. L’ARCOM pourra
prononcer la caducité de la présente autorisation si l’exploitation effective n’a pas débuté trois mois après la date
d’entrée en vigueur de l’autorisation.
Art. 3. – I. – Le titulaire de la présente autorisation est tenu de communiquer à l’ARCOM les informations
suivantes, dont il atteste l’exactitude :
– dans un délai de deux mois après la mise en service, le descriptif effectif technique de l’installation (type et
puissance nominale de l’émetteur, système d’antennes…) ;
– dès qu’elle est disponible, la mesure de l’excursion de fréquence effective (pourcentage statistique du
dépassement de 75 kHz sur une durée minimale de 15 min).
Ces informations sont ensuite exigibles à tout moment sur demande expresse de l’ARCOM.
II. – Si l’ARCOM constate la méconnaissance des conditions techniques au vu desquelles la présente
autorisation est délivrée, le titulaire est tenu de faire procéder, par un organisme agréé, à une vérification de la
conformité de son installation aux prescriptions figurant dans l’annexe technique de l’autorisation. Il transmet à
l’ARCOM les résultats de cette vérification.
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 72 sur 123
Art. 4. – Le titulaire de la présente autorisation s’engage à respecter la décision no 87-23 du 6 mars 1987 de la
Commission nationale de la communication et des libertés, modifiée par la décision no 90-829 du 7 décembre 1990
du Conseil supérieur de l’audiovisuel, définissant les conditions techniques d’usage des fréquences pour la
diffusion de signaux de radiodiffusion sonore en modulation de fréquence.
Art. 5. – Toute utilisation d’une sous-porteuse doit être autorisée par l’ARCOM.
Art. 6. – La présente décision sera notifiée à l’association Kréol FM et publiée au Journal officiel de la
République française.
Fait à Paris, le 31 mai 2023.
Pour l’Autorité de régulation
de la communication audiovisuelle et numérique :
Le président,
R.-O. MAISTRE
ANNEXE I (*)
Nom du service : Kréol FM.
Zone géographique mise en appel : Saint-André.
Fréquence : 94,2 MHz.
Adresse du site : 24, chemin Bras-des-Lianes, Belle vue les hauts, Bras-Panon (974).
Altitude du site (NGF) : 480 mètres.
Hauteur d’antenne : 6 mètres/sol.
Puissance apparente rayonnée (PAR max.) : 500 W.
Limitation du rayonnement dans le plan horizontal :
AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION
(degrés) (dB) (1) (degrés) (dB) (1) (degrés) (dB) (1) (degrés) (dB) (1)
0 3 90 0 180 1 270 8
(*) Sous réserve d’un aboutissement favorable des procédures de coordination internationale.
ANNEXE II (*)
Nom du service : Kréol FM.
Zone géographique mise en appel : Saint-Denis.
Fréquence : 101,5 MHz.
Adresse du site : château d’eau, chemin Piton-Trésor, 6, rue de l’Artillerie, La Montagne, Saint-Denis (974).
Altitude du site (NGF) : 482 mètres.
Hauteur d’antenne : 13 mètres/sol.
Puissance apparente rayonnée (PAR max.) : 500 W.
Limitation du rayonnement dans le plan horizontal :
AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION
(degrés) (dB) (1) (degrés) (dB) (1) (degrés) (dB) (1) (degrés) (dB) (1)
0 0 90 0 180 5 270 7
(*) Sous réserve d’un aboutissement favorable des procédures de coordination internationale.
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 73 sur 123
conformément à la convention et à l’annexe de la présente décision, en vue de l’exploitation d’un service de radio
de catégorie A par voie hertzienne terrestre en modulation de fréquence dénommé Vanakkam Réunion Radio.
Art. 2. – Cette autorisation est délivrée à compter du 26 juin 2023 et jusqu’au 31 mai 2028. L’ARCOM pourra
prononcer la caducité de la présente autorisation si l’exploitation effective n’a pas débuté trois mois après la date
d’entrée en vigueur de l’autorisation.
Art. 3. – I. – Le titulaire de la présente autorisation est tenu de communiquer à l’ARCOM les informations
suivantes, dont il atteste l’exactitude :
– dans un délai de deux mois après la mise en service, le descriptif effectif technique de l’installation (type et
puissance nominale de l’émetteur, système d’antennes…) ;
– dès qu’elle est disponible, la mesure de l’excursion de fréquence effective (pourcentage statistique du
dépassement de 75 kHz sur une durée minimale de 15 min).
Ces informations sont ensuite exigibles à tout moment sur demande expresse de l’ARCOM.
II. – Si l’ARCOM constate la méconnaissance des conditions techniques au vu desquelles la présente
autorisation est délivrée, le titulaire est tenu de faire procéder, par un organisme agréé, à une vérification de la
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 73 sur 123
conformité de son installation aux prescriptions figurant dans l’annexe technique de l’autorisation. Il transmet à
l’ARCOM les résultats de cette vérification.
Art. 4. – Le titulaire de la présente autorisation s’engage à respecter la décision no 87-23 du 6 mars 1987 de la
Commission nationale de la communication et des libertés, modifiée par la décision no 90-829 du 7 décembre 1990
du Conseil supérieur de l’audiovisuel, définissant les conditions techniques d’usage des fréquences pour la
diffusion de signaux de radiodiffusion sonore en modulation de fréquence.
Art. 5. – Toute utilisation d’une sous-porteuse doit être autorisée par l’ARCOM.
Art. 6. – La présente décision sera notifiée à l’association Vanakkam Réunion Radio et publiée au Journal
officiel de la République française.
Fait à Paris, le 31 mai 2023.
Pour l’Autorité de régulation
de la communication audiovisuelle et numérique :
Le président,
R.-O. MAISTRE
ANNEXE (*)
Nom du service : Vanakkam Réunion Radio.
Zone géographique mise en appel : Saint-Denis.
Fréquence : 102,8 MHz.
Adresse du site : Stade, chemin des Presles, La Montagne, Saint-Denis (974).
Altitude du site (NGF) : 370 mètres.
Hauteur d’antenne : 12 mètres/sol.
Puissance apparente rayonnée (PAR max.) : 500 W.
Limitation du rayonnement dans le plan horizontal :
AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION
(degrés) (dB) (1) (degrés) (dB) (1) (degrés) (dB) (1) (degrés) (dB) (1)
0 3 90 0 180 1 270 8
(*) Sous réserve d’un aboutissement favorable des procédures de coordination internationale.
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 74 sur 123
pour le site concerné, les caractéristiques techniques figurant en partie A de l’annexe 1 de la décision no 2015-419
du 18 novembre 2015 modifiée.
L’annexe entre en vigueur à compter du 27 juillet 2023.
Art. 2. – La présente décision sera notifiée à la SAS Nouvelles télévisions numériques ainsi qu’aux différents
éditeurs autorisés sur le multiplex et sera publiée au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 14 juin 2023.
Pour l’Autorité de régulation
de la communication audiovisuelle et numérique :
Le président,
R.-O. MAISTRE
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 78 sur 123
ANNEXE
PARTIE A : CANAUX
Altitude
maximale de PAR maximale
NOM DU SITE Lieu d’émission l’antenne (mètres) et PAR minimale [b] Canal et polarisation [c]
[a]
Fréquence centrale = 306 + 8 n + 0.166 d, n étant compris entre 21 et 69, d pouvant prendre les valeurs -1, 0, 1, 2 ou 3 selon les nécessités de la planification.
0 30 90 7 180 8 270 0
taxes, réalisé au cours du dernier exercice clos calculé sur une période de douze mois. Ce maximum est porté à
5 % en cas de nouvelle violation de la même obligation ».
2. D’autre part, aux termes de l’article 9 du décret du 27 mars 1992 susvisé : « La publicité clandestine est
interdite. / Pour l’application du présent décret, constitue une publicité clandestine la présentation verbale ou
visuelle de marchandises, de services, du nom, de la marque ou des activités d’un producteur de marchandises ou
d’un prestataire de services dans des programmes, lorsque cette présentation est faite dans un but publicitaire ».
3. Enfin, par une décision du 16 février 2022 susvisée, la société C8 a été mise en demeure de se conformer, à
l’avenir, aux dispositions de l’article 9 du décret du 27 mars 1992 susvisé en ne diffusant plus de publicité
clandestine.
Sur les émissions « Le 6 à 7 » et « Touche pas à mon poste » des 19 avril et 4 mai 2022 :
4. Il ressort de la fiche de visionnage des émissions « Le 6 à 7 » et « Touche pas à mon poste » diffusées le
19 avril 2022 sur l’antenne de C8 qu’une séquence de 22 minutes a été consacrée à la présentation d’un film, dont
le réalisateur et certains des acteurs étaient présents sur le plateau.
5. Il ressort de la fiche de visionnage des émissions « Le 6 à 7 » et « Touche pas à mon poste » diffusées par le
service de télévision C8 le 4 mai 2022 qu’une séquence d’environ une heure a été consacrée à la présentation d’un
film, en présence de certains de ses acteurs.
6. S’il est constant, s’agissant des faits mentionnés aux deux points précédents, que la société de l’animateur
des émissions a participé à la production des films présentés, cette circonstance, portée à la connaissance du public,
ne saurait à elle seule établir une méconnaissance de l’interdiction de la publicité clandestine. Par ailleurs, bien que
la présentation des films ait revêtu un caractère favorable, ses modalités n’ont pas excédé les pratiques couramment
admises en la matière, en particulier lorsque les auteurs ou interprètes des œuvres présentées sont, comme en
l’espèce, invités dans l’émission. Compte tenu de ce qui précède, il n’y a pas lieu de prononcer une sanction à
l’encontre de la société C8.
Après en avoir délibéré,
Décide :
Art. 1 . – Il n’y a pas lieu de prononcer une sanction à l’encontre de la société C8.
er
Art. 2. – La présente décision sera notifiée à la société C8 et publiée au Journal officiel de la République
française.
Délibéré le 21 juin 2023 par M. Roch-Olivier Maistre, président, M. Hervé Godechot, M. Benoit Loutrel,
Mme Juliette Théry, Mme Anne Grand d’Esnon, M. Denis Rapone, Mme Laurence Pécaut-Rivolier,
Mme Bénédicte Lesage et M. Antoine Boilley, membres.
Fait à Paris, le 21 juin 2023.
Pour l’Autorité de régulation
de la communication audiovisuelle et numérique :
Le président,
R.-O. MAISTRE
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 80 sur 123
commis et en relation avec les avantages tirés du manquement, sans pouvoir excéder 3 % du chiffre d’affaires hors
taxes, réalisé au cours du dernier exercice clos calculé sur une période de douze mois. Ce maximum est porté à
5 % en cas de nouvelle violation de la même obligation ».
2. D’autre part, aux termes de l’article 9 du décret du 27 mars 1992 susvisé : « La publicité clandestine est
interdite. / Pour l’application du présent décret, constitue une publicité clandestine la présentation verbale ou
visuelle de marchandises, de services, du nom, de la marque ou des activités d’un producteur de marchandises ou
d’un prestataire de services dans des programmes, lorsque cette présentation est faite dans un but publicitaire ».
3. Enfin, par une décision du 16 février 2022 susvisée, la société C8 a été mise en demeure de se conformer, à
l’avenir, aux dispositions de l’article 9 du décret du 27 mars 1992 susvisé en ne diffusant plus de publicité
clandestine.
Sur les émissions « Le 6 à 7 » des 4, 9 et 17 novembre 2022 et « Touche pas à mon poste »
du 17 novembre 2022 :
4. Il ressort du compte rendu de visionnage de l’émission « Le 6 à 7 » diffusée le 4 novembre 2022 sur
l’antenne de C8 qu’entre 18 h 41 et 19 h 16 environ, l’animateur de l’émission portait une veste dont le logo de la
marque, présent sur la manche, était visible et identifiable à chacune de ses prises de parole. Un autre logo
caractéristique de la marque figurant au dos de la veste a par ailleurs été visualisé à trente reprises à l’écran.
5. Il ressort du compte rendu de visionnage de l’émission « Le 6 à 7 » diffusée le 9 novembre 2022 par le
service de télévision C8 que l’animateur portait, de 18 h 41 à 19 h 15 environ, des baskets issues d’une
collaboration entre deux marques dont les logos respectifs ont été, pour le premier, identifiable près de soixante fois
et, s’agissant du second, visible au cours d’un cadrage en gros plan d’une durée de trois secondes.
6. L’animateur et l’un des chroniqueurs ont par ailleurs échangé les propos suivants au sujet de ces
chaussures : le chroniqueur : « Elles sont fortes, très fortes. Il n’y en a pas beaucoup de celles-là » ; l’animateur :
« Je vous dis la vérité, ils m’ont appelé, ils m’ont appelé pour me dire “Est-ce que tu les voudrais ?” (…) Tu les
connais toi ? Tu aimes bien ? Tu aurais aimé ? » ; le chroniqueur : « Bien sûr, j’adore, mais ils ne m’ont pas
appelé moi » ; l’animateur : « Ils ne t’ont pas appelé ? Alors, les (…) c’est en deuxième rideau, tous les pigeons
c’est en deuxième rideau. Ils vont t’appeler, t’inquiètes pas que tu vas les payer beaucoup plus chères ! Ne
t’inquiète pas, ton tour va arriver ! » ; le chroniqueur : « Moi ils ne m’ont jamais respecté, ils me font faire la
queue ».
7. Il ressort du compte rendu de visionnage des émissions « Le 6 à 7 » et « Touche pas à mon poste » diffusées
par le service de télévision C8 le 17 novembre 2022 que l’animateur portait un sweat-shirt dont deux des logos de
la marque, présents sur les manches et la poitrine du vêtement, ont été visibles de 18 h 40 à 19 h 15 environ. Si, au
cours de la seconde émission, le logo figurant sur la poitrine de l’animateur était masqué par un scotch, le logo très
emblématique présent sur les manches demeurait visible, rendant la marque identifiable de 19 h 20 à 21 h 15
environ.
8. L’exposition particulièrement significative et non fortuite dont ont bénéficié les marques mentionnées aux
points 4 à 7 de la présente décision, promues par leur association à l’image d’une personnalité bénéficiant d’une
notoriété importante, est constitutive de manquements aux dispositions de l’article 9 du décret du 27 mars 1992
susvisé que l’éditeur avait été mis en demeure de respecter. Compte tenu de leur gravité et de leur répétition, ces
faits justifient de prononcer à l’encontre de l’éditeur une sanction pécuniaire d’un montant de 120 000 euros.
Sur les émissions « Le 6 à 7 » des 24 et 25 janvier 2023 et « Touche pas à mon poste » des 24 et
30 janvier 2023 :
9. Il ressort du compte rendu de visionnage de l’émission « Le 6 à 7 » diffusée par le service de télévision C8
le 25 janvier 2023 qu’à la demande de l’animateur, le coiffeur de l’émission s’est présenté à deux reprises sur le
plateau pour des durées respectives d’environ 3 puis 22 minutes, vêtu d’un tee-shirt d’une marque identifiable. Au
cours de la seconde séquence, pendant laquelle le coiffeur a coupé les cheveux d’un chroniqueur, l’un des logos de
la marque du vêtement a été masqué, tout en demeurant reconnaissable, et est principalement apparu en arrière-
plan.
10. Eu égard à leur caractère impromptu notamment, ces faits ne sont pas susceptibles de révéler un acte de
promotion intentionnel. Ils ne traduisent donc aucune méconnaissance de l’interdiction de la publicité clandestine.
11. Il ressort du compte rendu de visionnage des émissions « Le 6 à 7 » et « Touche pas à mon poste »
diffusées sur l’antenne de C8 le 24 janvier 2023 que l’une des chroniqueuses portait une broche comportant les
initiales très reconnaissables de la marque de ce bijou. Objet d’une centaine de visualisations y compris dans le
cadre de nombreux gros plans, cet accessoire a également bénéficié de l’attention du public lorsque la tenue de la
chroniqueuse a donné lieu, de la part de l’animateur de l’émission, aux propos laudatifs suivants : « C’est très
sérieux, c’est très chic, c’est de très bon goût ».
12. Au cours de la seconde partie de l’émission « Le 6 à 7 » et dans l’émission « Touche pas à mon poste » du
même jour, l’un des chroniqueurs portait un vêtement dont la marque a bénéficié d’une exposition significative à
travers 140 visualisations environ d’un logo emblématique.
13. Il ressort du compte rendu de visionnage de l’émission « Touche pas à mon poste » diffusée par C8 le
30 janvier 2023 que l’un des invités portait un sweat-shirt dont le logo et la marque, masqués pendant la première
partie de la séquence, ont été découverts au cours des six dernières minutes de l’intervention et bénéficié d’une
dizaine de visualisations à l’écran.
14. Constitutifs de manquements répétés et non fortuits à l’interdiction de la publicité clandestine, les faits
mentionnés aux points 11 à 13 de la présente décision traduisent une méconnaissance par la société C8 des
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 80 sur 123
dispositions de l’article 9 du décret du 27 mars 1992 susvisé, auxquelles l’éditeur avait été mis en demeure de se
conformer. Eu égard à leur gravité, ces faits justifient de prononcer à l’encontre de la société C8 une sanction
pécuniaire d’un montant de 80 000 euros.
15. Concernant les faits mentionnés aux points 4 à 8 et 11 à 14, il y a également lieu dans les circonstances de
l’espèce de procéder à la publication de la présente décision au Journal officiel de la République française ainsi que
sur le site internet de l’Autorité.
Après en avoir délibéré,
Décide :
Art. 1 . – Pour les faits mentionnés aux points 4 à 7 de la présente décision, une sanction pécuniaire d’un
er
montant de 120 000 euros est prononcée à l’encontre de la société C8. Cette somme sera affectée au Centre
national du cinéma et de l’image animée en application de l’article L. 116-5 du code du cinéma et de l’image
animée.
Art. 2. – Pour les faits mentionnés aux points 11 à 13 de la présente décision, une sanction pécuniaire d’un
montant de 80 000 euros est prononcée à l’encontre de la société C8. Cette somme sera affectée au Centre national
du cinéma et de l’image animée en application de l’article L. 116-5 du code du cinéma et de l’image animée.
Art. 3. – La présente décision sera notifiée à la société C8 et publiée au Journal officiel de la République
française ainsi que sur le site internet de l’Autorité.
Délibéré le 21 juin 2023 par M. Roch-Olivier Maistre, président, M. Hervé Godechot, M. Benoit Loutrel,
Mme Juliette Théry, Mme Anne Grand d’Esnon, M. Denis Rapone, Mme Laurence Pécaut-Rivolier,
Mme Bénédicte Lesage et M. Antoine Boilley, membres.
Fait à Paris, le 21 juin 2023.
Pour l’Autorité de régulation
de la communication audiovisuelle et numérique :
Le président,
R.-O. MAISTRE
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 81 sur 123
Naturalisations et réintégrations
Décret du 21 juin 2023
rapportant un décret de naturalisation
NOR : IOMN2312157D
Naturalisations et réintégrations
Décret du 21 juin 2023
rapportant un décret de naturalisation
NOR : IOMN2312846D
Informations parlementaires
ASSEMBLÉE NATIONALE
Session ordinaire de 2022-2023
ORDRE DU JOUR
NOR : INPA2317319X
Informations parlementaires
ASSEMBLÉE NATIONALE
Session ordinaire de 2022-2023
NOR : INPA2317318X
Informations parlementaires
ASSEMBLÉE NATIONALE
Session ordinaire de 2022-2023
NOR : INPA2317317X
1. Composition
MODIFICATIONS À LA COMPOSITION DES COMMISSIONS
DÉMISSIONS
M. Dominique Da Silva
NOMINATIONS
M. Benjamin Haddad
M. Yannick Haury
M. Thomas Portes
M. Stéphane Vojetta
M. Christopher Weissberg
NOMINATIONS
M. Benoît Bordat
M. Stéphane Mazars
M. Sébastien Delogu
BUREAU
DÉLÉGATION AUX OUTRE-MER
Dans sa séance du jeudi 22 juin 2023, la délégation aux outre-mer a nommé son bureau ainsi composé :
Président : M. Davy Rimane
2. Réunions
Lundi 26 juin 2023
Commission des affaires sociales,
A 15 h 45 (Salle 6351 – Palais Bourbon, 1er étage) :
– projet de loi portant transposition de l’accord national interprofessionnel relatif au partage de la valeur au sein
de l’entreprise (no 1272) (M. Louis Margueritte, rapporteur) (amendements, art. 88).
Lachaud, M. Jean-Charles Larsonneur, Mme Delphine Lingemann, Mme Alexandra Martin, Mme Pascale Martin,
M. François Piquemal, M. Julien Rancoule, Mme Nathalie Serre, M. Jean-Louis Thiériot, Mme Sabine Thillaye,
Mme Mélanie Thomin
Excusés. - M. Julien Bayou, Mme Valérie Bazin-Malgras, Mme Yaël Braun-Pivet, M. Steve Chailloux,
Mme Cyrielle Chatelain, Mme Caroline Colombier, M. Emmanuel Fernandes, Mme Anne Genetet, M. Christian
Girard, M. Olivier Marleix, M. Frédéric Mathieu, M. Pierre Morel-À-L’Huissier, M. Christophe Naegelen,
Mme Natalia Pouzyreff, Mme Valérie Rabault, M. Fabien Roussel, M. Aurélien Saintoul, Mme Isabelle Santiago,
M. Mikaele Seo, M. Bruno Studer, Mme Corinne Vignon
Commission du développement durable et de l’aménagement du territoire
Réunion du mercredi 21 juin 2023 à 9 h 35
Présents. - M. Damien Adam, M. Gabriel Amard, M. Christophe Barthès, Mme Nathalie Bassire, M. José
Beaurain, M. Emmanuel Blairy, M. Jorys Bovet, M. Anthony Brosse, Mme Danielle Brulebois, M. Stéphane
Buchou, M. Sylvain Carrière, M. Mickaël Cosson, Mme Annick Cousin, Mme Christine Decodts, M. Vincent
Descoeur, M. Nicolas Dragon, Mme Sylvie Ferrer, M. Daniel Grenon, Mme Clémence Guetté, M. Yannick Haury,
Mme Laurence Heydel Grillere, Mme Chantal Jourdan, Mme Florence Lasserre, Mme Sandrine Le Feur,
M. Gérard Leseul, Mme Aude Luquet, Mme Laurence Maillart-Méhaignerie, M. Emmanuel Maquet,
Mme Alexandra Masson, Mme Manon Meunier, M. Hubert Ott, M. Jimmy Pahun, Mme Sophie Panonacle,
M. Bertrand Petit, Mme Claire Pitollat, M. Nicolas Ray, M. Benjamin Saint-Huile, Mme Anne Stambach-
Terrenoir, M. David Taupiac, M. Vincent Thiébaut, M. Nicolas Thierry, Mme Huguette Tiegna, M. David Valence,
M. Pierre Vatin, M. Antoine Vermorel-Marques, Mme Anne-Cécile Violland, M. Jean-Marc Zulesi
Excusés. - Mme Delphine Batho, Mme Lisa Belluco, M. Jean-Yves Bony, Mme Pascale Boyer, M. Aymeric
Caron, M. Jean-Victor Castor, M. Lionel Causse, Mme Catherine Couturier, Mme Nathalie Da Conceicao
Carvalho, M. Jean-Luc Fugit, M. Bruno Millienne, M. Marcellin Nadeau, M. Jean-Pierre Taite, M. Antoine
Villedieu, M. Hubert Wulfranc
Assistaient également à la réunion. - Mme Emmanuelle Anthoine, Mme Béatrice Bellamy, M. Bruno Bilde,
M. Jean-Jacques Gaultier, Mme Frédérique Meunier, M. Jérôme Nury, M. Vincent Rolland, M. Jean-Pierre Vigier,
M. Jean-Luc Warsmann
Commission des finances, de l’économie générale et du contrôle budgétaire
Réunion du mercredi 21 juin 2023 à 9 h 05
Présents. - Mme Christine Arrighi, M. Christian Baptiste, M. Mickaël Bouloux, M. Fabrice Brun, M. Philippe
Brun, M. Frédéric Cabrolier, M. Michel Castellani, M. Thomas Cazenave, M. Jean-René Cazeneuve, M. Florian
Chauche, M. Éric Coquerel, M. Charles de Courson, M. Dominique Da Silva, M. Jocelyn Dessigny, M. Fabien Di
Filippo, M. Benjamin Dirx, Mme Stella Dupont, Mme Sophie Errante, Mme Marina Ferrari, M. Luc Geismar,
Mme Félicie Gérard, Mme Perrine Goulet, M. David Guiraud, M. Victor Habert-Dassault, M. Patrick Hetzel,
M. François Jolivet, M. Daniel Labaronne, M. Michel Lauzzana, M. Marc Le Fur, M. Pascal Lecamp,
Mme Charlotte Leduc, M. Mathieu Lefèvre, Mme Patricia Lemoine, M. Philippe Lottiaux, Mme Véronique
Louwagie, Mme Lise Magnier, M. Denis Masséglia, M. Bryan Masson, M. Kévin Mauvieux, M. Benoit Mournet,
Mme Mathilde Paris, M. Sébastien Peytavie, Mme Christine Pires Beaune, M. Christophe Plassard, M. Robin
Reda, M. Sébastien Rome, M. Xavier Roseren, M. Michel Sala, M. Nicolas Sansu, M. Jean-Marc Tellier
Excusés. - M. Karim Ben Cheikh, M. Manuel Bompard, Mme Marie-Christine Dalloz, M. Joël Giraud,
Mme Karine Lebon, M. Jean-Paul Mattei
Assistaient également à la réunion. - M. Thibault Bazin, M. Pierre Cordier, Mme Josiane Corneloup,
M. François Ruffin
Réunion du mercredi 21 juin 2023 à 11 heures
Présents. - Mme Christine Arrighi, M. Karim Ben Cheikh, M. Manuel Bompard, Mme Émilie Bonnivard,
M. Mickaël Bouloux, M. Michel Castellani, M. Jean-René Cazeneuve, M. Charles de Courson, M. Dominique Da
Silva, Mme Stella Dupont, Mme Marina Ferrari, M. Luc Geismar, M. David Guiraud, M. Alexandre Holroyd,
M. Emmanuel Lacresse, M. Michel Lauzzana, Mme Constance Le Grip, M. Pascal Lecamp, Mme Charlotte Leduc,
Mme Patricia Lemoine, Mme Véronique Louwagie, M. Jean-Paul Mattei, M. Damien Maudet, M. Kévin
Mauvieux, M. Benoit Mournet, Mme Christine Pires Beaune, M. Christophe Plassard, M. Sébastien Rome,
M. Alexandre Sabatou, M. Michel Sala, M. Emeric Salmon, M. Nicolas Sansu, M. Charles Sitzenstuhl, M. Jean-
Philippe Tanguy, M. Jean-Marc Tellier
Excusés. - M. Christian Baptiste, M. Éric Coquerel, Mme Marie-Christine Dalloz, M. Joël Giraud, Mme Karine
Lebon
Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l’administration générale de la République
Réunion du mercredi 21 juin 2023 à 9 heures
Présents. - Mme Caroline Abadie, M. Jean-Félix Acquaviva, M. Erwan Balanant, M. Romain Baubry, M. Ugo
Bernalicis, Mme Pascale Bordes, M. Ian Boucard, M. Florent Boudié, M. Xavier Breton, Mme Blandine Brocard,
Mme Émilie Chandler, Mme Clara Chassaniol, M. Éric Ciotti, M. Jean-François Coulomme, Mme Mathilde
Desjonquères, Mme Edwige Diaz, M. Philippe Dunoyer, Mme Elsa Faucillon, Mme Raquel Garrido, M. Yoann
Gillet, M. Philippe Gosselin, M. Guillaume Gouffier Valente, Mme Marie Guévenoux, M. Jordan Guitton,
M. Sacha Houlié, M. Timothée Houssin, M. Jérémie Iordanoff, Mme Élodie Jacquier-Laforge, Mme Emeline
K/Bidi, M. Andy Kerbrat, M. Philippe Latombe, M. Gilles Le Gendre, M. Antoine Léaument, Mme Julie
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 85 sur 123
Lechanteux, M. Didier Lemaire, Mme Marie-France Lorho, M. Benjamin Lucas, M. Emmanuel Mandon,
Mme Élisa Martin, M. Thomas Ménagé, M. Ludovic Mendes, Mme Naïma Moutchou, Mme Danièle Obono,
M. Didier Paris, M. Éric Pauget, M. Emmanuel Pellerin, M. Jean-Pierre Pont, M. Thomas Portes, M. Philippe
Pradal, M. Stéphane Rambaud, M. Rémy Rebeyrotte, Mme Sandra Regol, M. Davy Rimane, Mme Béatrice
Roullaud, M. Thomas Rudigoz, M. Hervé Saulignac, M. Raphaël Schellenberger, M. Philippe Schreck, Mme Sarah
Tanzilli, Mme Andrée Taurinya, M. Jean Terlier, Mme Cécile Untermaier, M. Roger Vicot, M. Guillaume Vuilletet
Excusés. - M. Pieyre-Alexandre Anglade, M. Benjamin Haddad, M. Mansour Kamardine, Mme Marietta
Karamanli, M. Aurélien Pradié
Assistaient également à la réunion. - M. Thibault Bazin, Mme Danielle Brulebois, M. Fabien Di Filippo,
Mme Gisèle Lelouis, M. Alexandre Vincendet, Mme Caroline Yadan
Réunion du mercredi 21 juin 2023 à 14 h 30
Présents. - Mme Caroline Abadie, M. Jean-Félix Acquaviva, M. Pieyre-Alexandre Anglade, M. Erwan Balanant,
M. Romain Baubry, M. Ugo Bernalicis, Mme Pascale Bordes, M. Ian Boucard, M. Florent Boudié, Mme Émilie
Chandler, Mme Clara Chassaniol, M. Jean-François Coulomme, Mme Mathilde Desjonquères, M. Philippe
Dunoyer, Mme Elsa Faucillon, Mme Raquel Garrido, M. Philippe Gosselin, M. Guillaume Gouffier Valente,
M. Jordan Guitton, M. Benjamin Haddad, M. Timothée Houssin, M. Jérémie Iordanoff, Mme Emeline K/Bidi,
M. Andy Kerbrat, M. Gilles Le Gendre, Mme Marie Lebec, M. Didier Lemaire, M. Emmanuel Mandon, Mme Élisa
Martin, M. Ludovic Mendes, Mme Naïma Moutchou, M. Didier Paris, M. Éric Pauget, M. Emmanuel Pellerin,
M. Éric Poulliat, M. Philippe Pradal, M. Rémy Rebeyrotte, Mme Sandra Regol, M. Davy Rimane, Mme Béatrice
Roullaud, M. Thomas Rudigoz, M. Hervé Saulignac, M. Raphaël Schellenberger, M. Philippe Schreck, Mme Sarah
Tanzilli, Mme Andrée Taurinya, M. Jean Terlier, Mme Cécile Untermaier, M. Roger Vicot
Excusés. - M. Éric Ciotti, M. Sacha Houlié, Mme Élodie Jacquier-Laforge, M. Mansour Kamardine,
Mme Marietta Karamanli, Mme Danièle Obono, Mme Marie-Agnès Poussier-Winsback, M. Aurélien Pradié,
M. Guillaume Vuilletet
Réunion du mercredi 21 juin 2023 à 21 h 05
Présents. - Mme Caroline Abadie, M. Erwan Balanant, M. Ugo Bernalicis, Mme Pascale Bordes, M. Ian
Boucard, Mme Émilie Chandler, Mme Clara Chassaniol, Mme Elsa Faucillon, Mme Raquel Garrido, M. Philippe
Gosselin, M. Guillaume Gouffier Valente, Mme Marie Guévenoux, M. Benjamin Haddad, M. Sacha Houlié,
M. Jérémie Iordanoff, Mme Emeline K/Bidi, M. Andy Kerbrat, M. Gilles Le Gendre, M. Antoine Léaument,
Mme Marie Lebec, M. Emmanuel Mandon, Mme Élisa Martin, M. Ludovic Mendes, Mme Naïma Moutchou,
M. Didier Paris, M. Thomas Portes, M. Éric Poulliat, M. Philippe Pradal, M. Rémy Rebeyrotte, Mme Sandra
Regol, M. Davy Rimane, Mme Béatrice Roullaud, M. Thomas Rudigoz, M. Hervé Saulignac, M. Philippe Schreck,
Mme Sarah Tanzilli, Mme Andrée Taurinya, M. Jean Terlier, Mme Cécile Untermaier
Excusés. - M. Éric Ciotti, M. Philippe Dunoyer, Mme Élodie Jacquier-Laforge, M. Mansour Kamardine,
Mme Marietta Karamanli, Mme Danièle Obono, Mme Marie-Agnès Poussier-Winsback, M. Aurélien Pradié,
M. Guillaume Vuilletet
Assistaient également à la réunion. - M. Paul Molac, Mme Caroline Yadan
Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l’administration générale de la République
Réunion du jeudi 22 juin 2023 à 9 heures
Présents. - Mme Caroline Abadie, M. Erwan Balanant, M. Ugo Bernalicis, Mme Pascale Bordes, M. Ian
Boucard, M. Florent Boudié, Mme Clara Chassaniol, M. Jean-François Coulomme, Mme Mathilde Desjonquères,
Mme Elsa Faucillon, M. Philippe Gosselin, M. Guillaume Gouffier Valente, M. Jordan Guitton, M. Sacha Houlié,
M. Jérémie Iordanoff, Mme Emeline K/Bidi, M. Andy Kerbrat, M. Gilles Le Gendre, Mme Marie Lebec,
M. Emmanuel Mandon, Mme Élisa Martin, M. Ludovic Mendes, Mme Naïma Moutchou, M. Didier Paris, M. Éric
Poulliat, M. Philippe Pradal, M. Stéphane Rambaud, M. Rémy Rebeyrotte, Mme Sandra Regol, M. Davy Rimane,
Mme Béatrice Roullaud, M. Thomas Rudigoz, M. Hervé Saulignac, M. Philippe Schreck, Mme Sarah Tanzilli,
Mme Andrée Taurinya, M. Jean Terlier, Mme Cécile Untermaier, Mme Caroline Yadan
Excusés. - M. Éric Ciotti, M. Philippe Dunoyer, Mme Marie Guévenoux, Mme Élodie Jacquier-Laforge,
M. Mansour Kamardine, Mme Marietta Karamanli, M. Didier Lemaire, Mme Danièle Obono, M. Guillaume
Vuilletet
Assistait également à la réunion. - Mme Danielle Brulebois
Commission des affaires européennes
Réunion du mercredi 21 juin 2023 à 13 h 35
Présents. - M. Rodrigo Arenas, M. Pierrick Berteloot, Mme Perrine Goulet, Mme Constance Le Grip, Mme Yaël
Menache, M. Frédéric Petit, Mme Anna Pic, M. Charles Sitzenstuhl, Mme Sabine Thillaye
Excusés. - M. Pieyre-Alexandre Anglade, Mme Pascale Boyer, Mme Marietta Karamanli, Mme Brigitte
Klinkert, Mme Estelle Youssouffa
Délégation aux outre-mer
Réunion du jeudi 22 juin 2023 à 14 heures
Présents. - Mme Ségolène Amiot, M. Christian Baptiste, Mme Nathalie Bassire, M. Carlos Martens Bilongo,
M. Elie Califer, M. Jean-Victor Castor, M. Steve Chailloux, M. Roger Chudeau, M. Paul-André Colombani,
M. Stéphane Delautrette, M. Philippe Dunoyer, M. Inaki Echaniz, M. Perceval Gaillard, M. Philippe Gosselin,
Mme Claire Guichard, M. Yannick Haury, Mme Emeline K/Bidi, M. Marc Le Fur, M. Arnaud Le Gall, M. Tematai
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 85 sur 123
Le Gayic, Mme Christine Le Nabour, Mme Nicole Le Peih, M. Stéphane Lenormand, M. Hervé de Lépinau,
M. Frédéric Maillot, M. Max Mathiasin, Mme Yaël Menache, M. Nicolas Metzdorf, M. Bruno Millienne,
M. Yannick Monnet, Mme Naïma Moutchou, M. Marcellin Nadeau, M. Philippe Naillet, M. Jean-Philippe Nilor,
Mme Astrid Panosyan-Bouvet, Mme Maud Petit, M. Thomas Portes, M. Stéphane Rambaud, M. Jean-Hugues
Ratenon, Mme Mereana Reid Arbelot, M. Davy Rimane, Mme Sandrine Rousseau, M. Stéphane Vojetta,
M. Guillaume Vuilletet, M. Christopher Weissberg, Mme Estelle Youssouffa
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 86 sur 123
Informations parlementaires
ASSEMBLÉE NATIONALE
Session ordinaire de 2022-2023
DOCUMENTS ET PUBLICATIONS
NOR : INPA2317320X
Documents parlementaires
Dépôt du jeudi 22 juin 2023
Dépôt d’une proposition de loi
Mme la Présidente de l’Assemblée nationale a reçu, le 22 juin 2023, transmise par M. le Président du Sénat, une
proposition de loi, modifiée par le Sénat, visant à lutter contre le dumping social sur le transmanche et à renforcer la
sécurité du transport maritime.
Cette proposition de loi, no 1439, est renvoyée à la commission des affaires sociales, en application de
l’article 83 du règlement.
Rapports d’information
o
N 1280. – Rapport d’information de Mme Marina Ferrari et M. Joël Giraud déposé en application de l’article 146
du règlement, par la commission des finances, de l’économie générale et du contrôle budgétaire sur
l’investissement du bloc communal à l’épreuve de la crise, évolutions et perspectives. Focus sur les contrats
Petites villes de demain.
No 1305. – Rapport d’information de MM. David Amiel et Emmanuel Lacresse déposé en application de
l’article 146 du règlement, par la commission des finances, de l’économie générale et du contrôle
budgétaire sur le financement de la transition énergétique au regard de l’efficacité de MaPrimeRénov’, de la
limitation des charges énergétiques des consommateurs finals et du soutien à l’investissement dans
l’énergie.
No 1406. – Rapport d’information de MM. Thomas Cazenave et Hendrik Davi déposé en application de
l’article 146-3 du règlement, par le comité d’évaluation et de contrôle des politiques publiques sur la mise
en œuvre des conclusions du rapport d’information du 22 juillet 2020 sur l’évaluation de l’accès à
l’enseignement supérieur.
Informations parlementaires
SÉNAT
Session ordinaire de 2022-2023
NOR : INPS2317291X
Convocations
Commission des Affaires sociales
Mardi 27 juin 2023 à 16 heures (Salle 213, 2e étage aile Est)
Captation vidéo.
1o Audition de M. Jean-Christophe Combe, ministre des solidarités, de l’autonomie et des personnes
handicapées, sur le service public de la petite enfance et le projet de loi pour le plein emploi (no 710, 2022-2023)
2o Questions diverses
Mercredi 28 juin 2023 à 8 h 30 (Salle 213, 2e étage aile Est) et à 16 h 30 (Salle Médicis)
A 8 h 30 (Salle 213, 2e étage aile Est)
1o Examen du rapport sur le projet de loi d’approbation des comptes de la sécurité sociale (no 705, 2022-2023)
(Rapporteure générale : Mme Élisabeth Doineau)
2o Examen du rapport et du texte de la commission sur le projet de loi pour le plein emploi (no 710, 2022-2023)
(Rapporteur : Mme Pascale Gruny)
Délai limite pour le dépôt des amendements de commission : Lundi 26 juin, à 12 heures
3o Examen du rapport et du texte de la commission sur la proposition de loi, adoptée par l’Assemblée nationale,
visant à renforcer la protection des familles d’enfants atteints d’une maladie ou d’un handicap ou victimes d’un
accident d’une particulière gravité (no 393, 2022-2023) (Rapporteure : Mme Marie-Pierre Richer)
Délai limite pour le dépôt des amendements de commission : Lundi 26 juin, à 12 heures
4o Examen du rapport d’information sur la fin de vie (Rapporteurs : Mmes Corinne Imbert, Christine Bonfanti-
Dossat et Michelle Meunier)
5o Questions diverses
A 16 h 30 (Salle Médicis)
Captation vidéo.
1o Audition commune sur la prise en charge de la douleur :
– Dr Valérie Ertel-Pau, adjointe au chef du service des bonnes pratiques à la direction de l’amélioration de la
qualité et de la sécurité des soins de la Haute Autorité de santé
– Pr Valéria Martinez, présidente de la Société française d’étude et de traitement de la douleur
– Dr Marc Lévêque, neurochirurgien et spécialiste de la douleur
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 87 sur 123
2o Questions diverses
Commission de l’aménagement du territoire et du développement durable
Mercredi 28 juin 2023 à 9 h 30 (Salle Médicis)
Captation vidéo.
1o Audition de M. Patrice Vergriete, président du conseil d’administration de l’Agence de financement des
infrastructures de transport de France (Afit-France), dans le cadre du cycle d’auditions sur l’avenir des concessions
autoroutières
2o Questions diverses
Commission des Finances
Mardi 27 juin 2023 à 15 h 30 (Salle de la commission)
1o Contrôle budgétaire – communication de Mme Christine LAVARDE, rapporteur spécial, sur le suivi des
boucliers tarifaires et de l’amortisseur électricité (article 42 ter du projet de loi de finances pour 2023)
2o Questions diverses.
Mercredi 28 juin 2023 à 9 heures (Salle de la commission)
1o Examen du rapport de M. Christian KLINGER, rapporteur pour avis, sur le projet de loi d’approbation des
comptes de la sécurité sociale de l’année 2022
2o Examen du rapport de M. Jean-François HUSSON, rapporteur général, sur le projet de loi de règlement du
budget et d’approbation des comptes de l’année 2021 et le projet de loi de règlement du budget et d’approbation
des comptes de l’année 2022
3o Contrôle budgétaire – communication de Mme Vanina PAOLI-GAGIN, rapporteure spéciale, sur le bilan du
financement de la loi orientation et réussite des étudiants (ORE)
4o Contrôle budgétaire – communication de M. Christian BILHAC, rapporteur spécial, sur l’activité du Conseil
économique social et environnemental (CESE) consacrée à la participation citoyenne
5o Désignation des candidats pour faire partie des éventuelles commissions mixtes paritaires chargées de
proposer un texte sur les dispositions restant en discussion du projet de loi de règlement du budget et d’approbation
des comptes de l’année 2021 et du projet de loi de règlement du budget et d’approbation des comptes de l’année
2022
6o Questions diverses.
Commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et d’administration
générale
Mardi 27 juin 2023 à 9 h 30 (Salle A216 – 2e étage aile Est)
Captation vidéo.
1o Audition de M. Olivier Becht, ministre délégué auprès de la ministre de l’Europe et des affaires étrangères,
chargé du commerce extérieur, de l’attractivité et des Français de l’étranger, dans le cadre de la mission
d’information sur l’application de la loi du 22 juillet 2013 relative à la représentation des Français établis hors de
France ;
2o Questions diverses.
Mercredi 28 juin 2023 à 9 h 30 (Salle A216 – 2e étage aile Est) et à 11 heures (Salle A216 – 2e étage aile Est)
A. A 9 h 30 (Salle A216 – 2e étage aile Est)
Captation vidéo.
1o Audition de M. le général d’armée Christian Rogriguez, directeur général de la gendarmerie nationale, et M. le
général de division Roland Zamora, commandant de la région de gendarmerie des Pays-de-la-Loire, sur les
menaces et agressions subies par les élus locaux ;
2o Questions diverses.
B. A 11 heures (Salle A216 – 2e étage aile Est)
1o Examen du rapport d’information sur l’application de la loi du 22 juillet 2013 relative à la représentation des
Français établis hors de France (rapporteurs : MM. Christophe-André Frassa et Jean-Yves Leconte) ;
2o Questions diverses.
Commission spéciale sur le projet de loi visant à sécuriser et réguler l’espace numérique
Mardi 27 juin 2023 à 13 h 30 Salle A263 (2e étage, aile Ouest)
1o Examen du rapport de MM. Patrick Chaize et Loïc Hervé, rapporteurs, et élaboration du texte de la
commission spéciale sur le projet de loi no 593 (2022-2023) visant à sécuriser et réguler l’espace numérique
(procédure accélérée) ;
Délai limite pour le dépôt des amendements de commission : Vendredi 23 juin 2023 à 12 heures
2o Questions diverses.
Commission spéciale sur la proposition de loi visant à faciliter la mise en œuvre des objectifs de « zéro
artificialisation nette » au cœur des territoires
Mercredi 28 juin 2023 à 16 h 30 (Salle A216 – 2e étage aile est)
1o Désignation des candidats appelés à siéger au sein de l’éventuelle commission mixte paritaire sur la
proposition de loi visant à faciliter la mise en œuvre des objectifs de « zéro artificialisation nette » au cœur des
territoires ;
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 87 sur 123
2o Questions diverses.
Commission d’enquête sur l’efficacité des politiques publiques en matière de rénovation énergétique
Jeudi 29 juin 2023 à 10 heures (Salle A263 - 2e étage Ouest)
1o Examen du rapport de la commission d’enquête présenté par M. Guillaume Gontard ;
Le délai limite pour le dépôt de propositions de modification, auprès du secrétariat de la commission d’enquête
(ce-renovation-energetique@senat.fr), est fixé au : Mercredi 28 juin 2023 à 12 heures
2o Questions diverses.
Mission d’information sur le thème : « le bâti scolaire à l’épreuve de la transition écologique »
Mercredi 28 juin 2023 à 16 h 30 (Salle A245 - 2e étage Ouest)
1o Examen du rapport de la mission d’information présenté par Mme Nadège Havet, rapporteure
2o Questions diverses
Informations parlementaires
SÉNAT
Session ordinaire de 2022-2023
DÉLÉGATIONS PARLEMENTAIRES
NOR : INPS2317321X
Convocations
Délégation aux Collectivités territoriales et à la décentralisation
Mercredi 28 juin 2023, à 14 heures, salle Médicis
– Examen du rapport relatif aux communes nouvelles (rapporteurs : Mme Françoise Gatel et M. Éric
Kerrouche) ;
– Questions diverses.
Délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes
Mardi 27 juin 2023, à 16h30, salle 245 (commission de la culture, de l’éducation et de la communication)
Examen du rapport d’information de Mmes Laurence Cohen, Annick Jacquemet, Marie-Pierre Richer et
Laurence Rossignol, sur la santé des femmes au travail.
Délégation sénatoriale aux outre-mer
Mercredi 28 juin 2023, à 13 heures 30, salle A213 (commission des affaires sociales)
Présentation du rapport d’information sur le foncier agricole outre-mer, par Mme Vivette Lopez et M. Thani
Mohamed Soilihi, rapporteurs.
Délégation à la prospective
Jeudi 29 juin 2023, à 8h30, salle A67 (Commission de l’aménagement du territoire et du développement
durable)
Examen du rapport sur l’occupation du territoire à l’horizon 2050 (Jean-Pierre Sueur, rapporteur)
Délégation aux entreprises
Jeudi 29 juin 2023, à 8h30, salle A245 (commission de la culture, de l’éducation et de la communication)
1. Restitution de l’immersion en entreprise de Mme Sylvie Robert ;
2. Examen du rapport sur la formation, les compétences et l’attractivité ;
4. Questions diverses.
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 89 sur 123
Informations parlementaires
SÉNAT
Session ordinaire de 2022-2023
DOCUMENTS DÉPOSÉS
NOR : INPS2317302X
Documents parlementaires
Documents enregistrés à la Présidence du Sénat
le jeudi 22 juin 2023
Dépôt de projets de loi
o
N 765 (2022-2023) Projet de loi, modifié par l’Assemblée nationale après engagement de la procédure accélérée,
ratifiant les ordonnances relatives à la partie législative du livre VII du code monétaire et financier et
portant diverses dispositions relatives à l’outre-mer, envoyé à la commission des finances, sous réserve de
la constitution éventuelle d’une commission spéciale dans les conditions prévues par le Règlement.
No 766 (2022-2023) Projet de loi, modifié par l’Assemblée nationale après engagement de la procédure accélérée,
visant à donner à la douane les moyens de faire face aux nouvelles menaces, envoyé à la commission des
finances, sous réserve de la constitution éventuelle d’une commission spéciale dans les conditions prévues
par le Règlement.
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 90 sur 123
Informations parlementaires
SÉNAT
Session ordinaire de 2022-2023
DOCUMENTS PUBLIÉS
NOR : INPS2317297X
Informations parlementaires
COMMISSIONS MIXTES PARITAIRES
NOR : INPX2317316X
1. Composition
Commission mixte paritaire chargée de proposer un texte sur les dispositions restant en discussion de la
proposition de loi visant à renforcer l’accès des femmes aux responsabilités dans la fonction publique
A la suite des nominations effectuées par l’Assemblée nationale le jeudi 22 juin 2023 et par le Sénat dans sa
séance du mercredi 21 juin 2023, cette commission est ainsi composée :
Députés
Titulaires Suppléants
M. Sacha Houlié N.
M. Raphaël Schellenberger N.
Sénateurs
Titulaires Suppléants
2. Réunions
Mercredi 28 juin 2023
Commission mixte paritaire chargée de proposer un texte sur les dispositions restant en discussion du
projet de loi ratifiant les ordonnances relatives à la partie législative du livre VII du code monétaire et
financier et portant diverses dispositions relatives à l’outre-mer,
A 18 h 30 (Salle 6350 – Palais Bourbon, 1er étage) :
Sous réserve de la demande du Gouvernement :
– nomination du bureau ;
– nomination des rapporteurs ;
– examen des dispositions restant en discussion du projet de loi.
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 91 sur 123
Commission mixte paritaire chargée de proposer un texte sur les dispositions restant en discussion du
projet de loi visant à donner à la douane les moyens de faire face aux nouvelles menaces,
A 17 heures (Salle 6350 – Palais Bourbon, 1er étage) :
Sous réserve des travaux de l’Assemblée nationale et de la demande du Gouvernement :
– nomination du bureau ;
– nomination des rapporteurs ;
– examen des dispositions restant en discussion du projet de loi.
Commission mixte paritaire chargée de proposer un texte sur les dispositions restant en discussion de la
proposition de loi visant à renforcer l’accès des femmes aux responsabilités dans la fonction publique,
A 8 heures (Sénat, salle no 216) :
– nomination du bureau ;
– nomination des rapporteurs ;
– examen des dispositions restant en discussion de la proposition de loi.
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 92 sur 123
Avis et communications
La direction générale des finances publiques organise, au titre de l’année 2024, un concours professionnel pour
l’accès au grade d’inspecteur principal des finances publiques.
Conformément au décret no 2020-523 du 4 mai 2020 relatif à la portabilité des équipements contribuant à
l’adaptation du poste de travail et aux dérogations aux règles normales des concours, des procédures de
recrutement et des examens en faveur des agents publics et des candidats en situation de handicap, les candidates et
candidats doivent transmettre un certificat médical, établi moins de six mois avant la date de la première épreuve,
par un médecin agréé.
Ce document atteste que la situation de la candidate ou du candidat nécessite les aides humaines et techniques
ainsi que les aménagements qu’il précise, afin de lui permettre, compte tenu de la nature et de la durée des
épreuves, de composer dans des conditions compatibles avec sa situation.
Le certificat médical doit être transmis par la candidate ou le candidat au plus tard le 17 octobre 2023 à l’ENFiP,
division des concours, par courriel à l’adresse suivante : enfip.concours@dgfip.finances.gouv.fr.
Le modèle de ce document sera adressé aux candidates et candidats ayant fait une demande d’aménagements des
épreuves lors de leur inscription, par leur centre d’examen.
Téléphone : 0806-70-49-49.
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 93 sur 123
Avis et communications
Avis modificatif à l’avis autorisant au titre de l’année 2023 l’ouverture d’un recrutement
par la voie du PACTE pour l’accès au grade d’agent de constatation des douanes
NOR : ECOD2317150V
L’avis autorisant au titre de l’année 2023 l’ouverture d’un recrutement par la voie du PACTE pour l’accès au
grade d’agent de constatation des douanes (NOR : ECOD2313833V) publié au Journal officiel de la République
française du 20 juin 2023 est modifié comme indiqué ci-après.
Au point « I. – Nombre et répartition géographique des places offertes au recrutement PACTE organisé au titre
de l’année 2023 », la mention « – 1 poste d’agent administratif au pôle « Ressources humaines » de la direction
interrégionale des douanes et droits indirects d’Ile-de-France à Boissy-Saint-Léger (94) ; » est remplacée par la
mention « – 1 poste d’agent administratif au pôle « Ressources humaines », situé au siège de la direction
interrégionale des douanes et droits indirects d’Ile-de-France, à Paris (75) ; ».
(Le reste de l’avis demeure inchangé.)
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 94 sur 123
Avis et communications
Un emploi de chargé de mission auprès du préfet de région « compétitivité et innovation » est vacant au
secrétariat général pour les affaires régionales Hauts-de-France, à compter du 1er septembre 2023. Le poste est situé
au 12-14, rue Jean-Sans-Peur, à Lille.
Il s’agit d’un poste de catégorie A, ouvert aux titulaires de la fonction publique ou aux contractuels de niveau
équivalent.
Positionnement
Placé sous l’autorité hiérarchique directe du secrétaire général pour les affaires régionales et de son adjoint en
charge des politiques publiques, le chargé de mission se voit confier par le préfet des missions à caractère
interministériel. Le chargé de mission collabore de manière transversale avec les services déconcentrés et les
opérateurs de l’Etat en Hauts-de-France ainsi qu’avec les collectivités concernées dans les domaines relevant de
son champ de compétences.
Intérêt du poste
Située à une position stratégique au cœur d’un bassin de vie de 80 millions d’habitants de l’Europe du Nord-
Ouest, la région Hauts-de-France compte une population de 6 millions d’habitants, population la plus jeune de
France et est traversée par des axes de communication et de transports majeurs. Son économie est à la fois très
développée et en reconversion. Elle présente des contrastes importants entre, d’une part, des indicateurs socio-
économiques et sanitaires parfois très dégradés et, d’autre part, des potentialités extrêmement riches. Elle
comprend à la fois des zones extrêmement urbanisées et des territoires très ruraux.
Le préfet de région doit donc répondre, en interministériel, à des enjeux majeurs de cohésion sociale, de
réduction des inégalités, de développement économique et durable, d’aménagement et d’égalité des territoires, et
enfin de coopération transfrontalière.
Il revient au chargé de mission d’assister le SGAR dans ses différentes missions d’impulsion et de coordination
des actions des services, de déclinaison territoriale des politiques publiques et d’animation d’un partenariat efficace
avec les collectivités.
Missions
Le chargé de mission « compétitivité et innovation » exerce des missions d’animation et de coordination en lien
étroit, en particulier, avec la DRARI et la DREETS dont il est le correspondant dans les politiques relevant de son
champ de compétences. Il est chargé du suivi :
– des politiques publiques dans le domaine de la compétitivité et de l’innovation ;
– de la contribution de l’Etat à l’élaboration et la mise en œuvre des schémas régionaux d’innovation ;
– de l’animation et la coordination des services de l’Etat et ses opérateurs dans le pilotage opérationnel régional
de l’innovation et auprès des structures relevant de la compétitivité et de l’innovation dans leurs
accompagnements des acteurs publics ou privés vers les dispositifs nationaux et européens en coordination
avec la chargée de l’innovation publique, compétente pour les missions au bénéfice des services de l’Etat ;
– du suivi des dossiers et projets d’innovation numérique au service des usagers et des collectivités ;
– du pilotage régional interinstitutionnel du déploiement des plans nationaux, et en particulier le programme
« France 2030 », en coordonnant les services de l’Etat en région (préfectures de département, directions
régionales de l’Etat, ARS, région académique, DRARI…), ses opérateurs en région (ADEME, Banque des
territoires, Bpifrance) et les chambres consulaires, au sein d’une gouvernance régionale. Cette gouvernance
régionale devra également être ouverte aux collectivités territoriales, principalement le conseil régional.
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 94 sur 123
Modalités de candidature
Conformément aux dispositions de l’article 5 du décret no 2009-587 du 25 mai 2009 relatif aux missions des
secrétaires généraux pour les affaires régionales, les candidatures, accompagnées d’un curriculum vitae, d’une
lettre de motivation, ainsi que, le cas échéant, du dernier arrêté de situation administrative et d’un état des services,
doivent être transmises, dans un délai de trente jours à compter de la publication du présent avis au Journal officiel
de la République française, au préfet de la région Hauts-de-France, par courriel à : secretariat-sgar@hauts-de-
france.gouv.fr.
Les candidats devront également tenir à disposition de la sous-direction des personnels de la direction des
ressources humaines du ministère de l’intérieur une fiche financière établie par leur service d’origine.
Tous les renseignements complémentaires peuvent être obtenus auprès de :
M. Jean-Gabriel DELACROY, SGAR Hauts-de-France, téléphone : 03-20-30-55-90 ; 03-20-30-56-47 ; jean-
gabriel.delacroy@hauts-de-france.gouv.fr ;
M. Stéphane LELEU, adjoint au SGAR en charge du pôle politiques publiques, téléphone : 03-20-30-58-92 ;
stephane.leleu@hauts-de-france.gouv.fr.
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 95 sur 123
Avis et communications
Un emploi de sous-directeur (classe III) est vacant à la direction générale des outre-mer, à l’administration
centrale du ministère de l’intérieur et des outre-mer.
La sous-direction de l’évaluation, de la prospective et de la dépense de l’Etat assure les missions suivantes :
a) Dans le domaine de l’évaluation des politiques publiques, elle conduit les démarches évaluatives pour les
dispositifs dont l’évaluation est prévue par les règles européennes ou demandée par le Parlement, mais aussi
pour les dispositifs dont l’évaluation est souhaitée par la direction générale des outre-mer (DGOM). Cette
activité, de nature transversale, s’exerce en liaison étroite avec les services métiers et les autres ministères
concernés ;
b) Dans le domaine de la prospective, elle développe des démarches thématiques et/ou territoriales, destinées à
renforcer la connaissance des territoires et de leurs dynamiques, renforçant la capacité du ministère chargé des
outre-mer à faire partager les enjeux des territoires ultramarins par les autres ministères. Cette activité
s’exerce de façon réticulaire (autres ministères, ANCT, France Stratégies, Futuribles, services territoriaux…).
La sous-direction est activement mobilisée dans la dynamique récemment engagée par le ministère de
l’intérieur et des outre-mer dans le domaine de la prospective ;
c) Dans le domaine budgétaire, la sous-direction assure, pour le compte de la directrice générale des outre-mer,
responsable de programme, le pilotage des deux programmes budgétaires de la mission « outre-mer »
(2,7 Mds€). La sous-direction est ainsi chargée de la préparation des lois de finances (élaboration des
documents budgétaires : PAP, RAP et DPT), de la programmation budgétaire, du suivi de son exécution
(dialogue de gestion avec les responsables de BOP) et de rendre compte de l’exécution (préparation des lois
de règlement, réponses à la Cour des comptes). Elle assure le contrôle interne financier, en liaison avec la
direction de l’évaluation de la performance, de l’achat, des finances et de l’immobilier (DEPAFI). Pour
l’ensemble de ces missions, la sous-direction conseille la directrice générale des outre-mer et entretient des
relations régulières avec le cabinet du ministre délégué, la direction du budget, les services de la CBCM, les
services « métiers », les préfectures et les services budgétaires des autres ministères. La sous-direction assure
le suivi budgétaire de l’Agence de l’outre-mer pour la mobilité (LADOM), établissement public placé sous la
tutelle du ministère délégué chargé des outre-mer ;
d) La sous-direction est également chargée de contribuer, avec l’appui de la direction du numérique et du
Service du haut fonctionnaire de défense, à l’évolution des outils numériques utilisés par la DGOM, et a la
charge de la sécurité des systèmes d’information. Elle assure la capitalisation de données et d’indicateurs
statistiques sur les territoires ultramarins et à ce titre, est l’interlocutrice de l’INSEE et des autres services
statistiques ministériels. Elle contribue enfin, via le pôle « documentation » qui lui est rattaché, à l’information
et l’acculturation sur les territoires ultramarins (revue de presse quotidienne, revues et dossiers thématiques).
Le sous-directeur assure le management des 28 agents de la sous-direction (dont 17 agents de catégorie A
ou A +) répartis en trois bureaux – bureau des finances et de la performance des outre-mer, bureau de l’évaluation
des politiques publiques et de la prospective, bureau de la statistique et du système d’information outre-mer.
La place particulière qu’occupe le ministère chargé des outre-mer dans le concert interministériel et la très
grande diversité des territoires ultramarins et de leurs problématiques font de ce poste une occasion de découverte
professionnelle très riche, par la variété des sujets traités et la nécessité fréquente de dégager des solutions
innovantes et adaptées.
Conditions d’emploi
Cet emploi est à pourvoir dans les conditions prévues par le décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 modifié
relatif aux emplois de direction de l’Etat (articles 3 à 16).
Le titulaire de cet emploi sera nommé pour une durée de trois ans, renouvelable dans la limite de six ans.
La nomination sur cet emploi fait l’objet d’une période probatoire de 6 mois en application de l’article 13 du
décret du 31 décembre 2019 susmentionné.
Cet emploi est classé dans le groupe 3 en application de l’arrêté du 23 novembre 2022 pris pour l’application du
décret no 2022-1453 du 23 novembre 2022 relatif aux modalités de classement, d’avancement et de rémunération
applicables à certains emplois supérieurs de la fonction publique de l’Etat.
La rémunération brute annuelle dépend de l’expérience du titulaire de l’emploi. Sous réserve de la réforme de la
haute fonction publique en cours, elle comprend une part fixe brute comprise entre 90 200 € et 125 400 €, nouvelle
bonification indiciaire comprise. Elle peut être augmentée par une part annuelle variable dont le montant maximum
est fixé à 12 940 € brut.
Procédure de recrutement
La procédure de recrutement se déroule selon les modalités fixées par les articles 3 à 9 du décret no 2019-1594
du 31 décembre 2019 modifié relatif aux emplois de direction de l’Etat.
Pour cet emploi de sous-directeur, l’autorité de recrutement est le secrétaire général du ministère de l’intérieur et
des outre-mer et l’autorité dont relève l’emploi est la directrice générale des outre-mer.
Recevabilité des candidatures :
L’autorité de recrutement procède à l’examen de la recevabilité des candidatures, en accuse réception et informe
les candidats non éligibles.
Examen des candidatures :
L’autorité de recrutement réunit l’instance collégiale prévue à l’article 6 du décret no 2019-1594
du 31 décembre 2019 modifié, qui procède à l’examen des candidatures recevables pour présélectionner les
candidats à auditionner.
L’instance collégiale est composée :
– du directeur du management de l’administration territoriale et de l’encadrement supérieur ou son
représentant ;
– de la sous-directrice des autorités préfectorales et de l’encadrement supérieur ou son représentant ;
– et du délégué à la mobilité et aux carrières des emplois de direction de l’administration territoriale de l’Etat au
sein de la direction du management de l’administration territoriale et de l’encadrement supérieur ou d’un haut
fonctionnaire relevant de la sous-direction des autorités préfectorales et de l’encadrement supérieur.
Audition des candidats et choix du candidat retenu :
L’autorité dont relève l’emploi procède ensuite à l’audition des candidats présélectionnés.
A l’issue des auditions, l’autorité d’emploi transmet à l’autorité de recrutement un avis sur les candidats
auditionnés afin de lui permettre de proposer à l’autorité investie du pouvoir de nomination le nom du candidat
susceptible d’être nommé.
Nomination par l’autorité de recrutement :
A l’issue des auditions et dans un délai de deux semaines, les candidats auditionnés non retenus pour occuper
l’emploi à pourvoir sont informés.
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 95 sur 123
Dossier de candidature
Le dossier de candidature doit être transmis dans un délai de 30 jours à compter de la date de publication du
présent avis au Journal officiel de la République française :
– pour les candidats relevant du ministère de l’intérieur et des outre-mer, ayant accès à son intranet, sur le
site MOB-MI accessible à l’adresse suivante : https://ministereinterieur-employee.talent-soft.com/accueil.
aspx?LCID=1036.
Sur le site de MOB-MI, l’avis de vacance, référencé MINT-DGOM-SDEPDE-2023-66697, est accessible en
renseignant les champs suivants :
– mot clé de l’offre : MINT-DGOM-SDEPDE-2023-66697 ;
– ou catégorie : A + (encadrement supérieur, emplois de direction).
La recherche par le seul critère de la catégorie permet d’accéder à tous les avis de vacance publiés sur des
emplois de direction de l’Etat au sein de l’administration centrale et territoriale du ministère de l’intérieur et des
outre-mer ;
– pour les candidats n’ayant pas accès à l’intranet du ministère de l’intérieur, sur le site de la place de l’emploi
public (PEP) : https://place-emploi-public.gouv.fr/.
Sur le site de la PEP, l’avis de vacance, référencé MINT-DGOM-SDEPDE-2023-66697, est accessible en
renseignant les champs suivants :
– mot clé de l’offre : sous-directeur ;
– catégorie : A + (encadrement supérieur, emplois de direction) ;
– employeur : ministère de l’intérieur et des outre-mer ;
– localisation : Paris.
Le dossier de candidature devra impérativement comprendre :
– une lettre de motivation, qui pourra être enregistrée en formulaire de mobilité ;
– un curriculum vitae détaillé.
Pour les fonctionnaires, les candidatures seront accompagnées :
– d’un état des services établi par le service RH du corps d’origine ;
– du dernier arrêté de situation administrative dans le corps d’origine et dans l’emploi occupé ;
– des trois derniers bulletins de salaire.
Pour les agents n’ayant pas la qualité de fonctionnaire, les candidatures seront accompagnées :
– d’une copie de la carte nationale d’identité ;
– de documents attestant de l’occupation effective des emplois mentionnés dans le curriculum vitae ;
– du dernier contrat de travail ;
– des trois derniers bulletins de salaire.
Déontologie
L’accès à cet emploi n’est soumis ni au dépôt d’une déclaration d’intérêts préalablement à la nomination ni au
dépôt d’une déclaration de situation patrimoniale postérieurement à la nomination.
Pour les personnes qui exercent ou ont exercé une activité au cours des trois dernières années une activité privée
lucrative, l’autorité hiérarchique dont relève l’emploi apprécie la compatibilité de cette activité avec les fonctions
envisagées. Lorsque l’autorité hiérarchique a un doute sérieux, elle saisit pour avis, préalablement à sa décision, le
référent déontologue. Lorsque l’avis de ce dernier ne permet pas de lever ce doute, l’autorité hiérarchique saisit la
Haute Autorité, en application de l’article L. 124-7 du code général de la fonction publique.
Formation
Les personnes n’ayant pas la qualité de fonctionnaire suivront un module spécifique relatif aux obligations des
agents en matière de déontologie, à l’organisation et au fonctionnement des services publics ainsi qu’à la gestion
des ressources humaines dans la fonction publique.
Références
Code général de la fonction publique.
Décret no 2008-836 du 22 août 2008 fixant l’échelonnement indiciaire des corps et des emplois communs aux
administrations de l’Etat et de ses établissements publics ou afférent à plusieurs corps de fonctionnaires de l’Etat et
de ses établissements publics.
Arrêté du 29 juin 2016 pris pour l’application à certains emplois de responsabilités supérieures des dispositions
du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des
sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de l’Etat.
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 95 sur 123
Arrêté du 30 juillet 2021 fixant les modalités de la procédure de recrutement des emplois de direction relevant,
pour leur gestion, du secrétariat général du ministère de l’intérieur.
Décret no 2022-1452 du 23 novembre 2022 modifiant le statut particulier du corps des administrateurs de l’Etat.
Décret no 2022-1453 du 23 novembre 2022 relatif aux conditions de classement, d’avancement et de
rémunération applicables à certains emplois supérieurs de la fonction publique de l’Etat.
Décret no 2022-1454 du 23 novembre 2022 portant diverses dispositions relatives à l’échelonnement indiciaire
applicable à l’encadrement supérieur de l’Etat.
Décret no 2022-1455 du 23 novembre 2022 portant diverses dispositions applicables à certains emplois
supérieurs de la fonction publique de l’Etat.
Arrêté du 23 novembre 2022 pris pour l’application au corps des administrateurs de l’Etat des dispositions du
décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des
sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de l’Etat.
Arrêté du 23 novembre 2022 pris pour l’application à certains emplois supérieurs de la fonction publique de
l’Etat des dispositions du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire tenant
compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de
l’Etat.
Arrêté du 23 novembre 2022 relatif à la répartition par niveaux des emplois relevant du décret no 2022-1453
du 23 novembre 2022 relatif aux conditions de classement, d’avancement et de rémunération applicables à certains
emplois supérieurs de la fonction publique de l’Etat.
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 96 sur 123
Avis et communications
Sont vacants ou susceptibles de le devenir en vue d’être pourvus en application du décret no 2020-959
du 31 juillet 2020 relatif aux emplois supérieurs de la fonction publique hospitalière, les emplois de direction ci-
après :
– établissement public départemental pour soutenir, accompagner, éduquer (EPDSAE) à Lille (Nord) (cf. fiche
de poste en annexe I).
Conditions d’emploi
Ces emplois sont à pourvoir dans les conditions prévues par l’article 6 du décret no 2020-959 du 31 juillet 2020
relatif aux emplois supérieurs de la fonction publique hospitalière.
La rémunération dépend de l’expérience du titulaire de l’emploi et pour les personnes fonctionnaires de son
classement dans la grille indiciaire des fonctionnaires. La rémunération brute annuelle varie en fonction du grade :
elle est comprise entre 43 243€ et 62 100 €. Elle est complétée par un régime indemnitaire fixé par le
décret no 2012-749 du 9 mai 2012 modifié relatif à la prime de fonctions et de résultats (PFR) des corps ou emplois
fonctionnels des personnels de direction et des directeurs des soins de la fonction publique hospitalière.
Le barème des plafonds indemnitaires PFR applicables au corps ou statut d’emploi des directeurs
d’établissement sanitaire, social et médico-social figure dans l’annexe I-B de l’instruc
tion no DGOS/RH4/DGCS/SD4-B/2019/124 du 24 mai 2019 relative à la mise en place de la prime de fonctions
et de résultats pour les personnels des corps de direction de la FPH.
Pour les emplois fonctionnels, le plafond de la part fonctions est de 29 880 € pour un coefficient de 6 et la part
résultats de 19 920 €. Pour les directeurs qui bénéficient d’une concession de logement ou d’une indemnité
compensatrice de logement, la cotation de la PF est affectée d’un coefficient maximal de 3.
Procédure de recrutement
La procédure de recrutement se déroule selon les modalités fixées par les articles 8 à 13 du décret no 2020-959
du 31 juillet 2020 relatif aux emplois supérieurs de la fonction publique hospitalière.
L’autorité de recrutement est :
– pour les emplois de directeur d’établissements mentionnés aux 1o, 3o et 5o de l’article 5 du code général de la
fonction publique, le directeur général de l’agence régionale de santé.
L’autorité de nomination est :
– pour les fonctionnaires, militaires et magistrats de l’ordre judiciaire le directeur général du Centre national de
gestion ;
– pour les personnes n’ayant pas la qualité de fonctionnaires, de militaire ou de magistrat de l’ordre judiciaire,
l’autorité de recrutement.
Dossier de candidature
Les candidats doivent adresser pour chaque emploi, dans un délai de trois semaines à compter de la date de
publication du présent avis au Journal officiel :
– un dossier de candidature par établissement à adresser uniquement par messagerie à : cng-mobilite-
d3s@sante.gouv.fr, en mettant en copie leur supérieur hiérarchique ;
– l’ensemble des documents composant le dossier de candidature doit nous être adressé sous forme de pièces
jointes en format PDF en utilisant uniquement le site : https://francetransfert.numerique.gouv.fr ;
– pour les candidatures multiples, il est demandé d’établir un classement par ordre préférentiel.
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 96 sur 123
par contrat, après avis du président du conseil de surveillance de l’établissement. Il en informe le directeur général
du Centre national de gestion, auquel il adresse copie du contrat signé.
Le directeur général du Centre national de gestion informe les candidats non retenus de la décision de rejet de
leur candidature.
Formation
Les directeurs suivent, dans le cadre de leur première prise de fonction, une formation adaptée à leur mission.
La formation doit permettre l’acquisition des connaissances et des compétences nécessaires à l’exercice de ses
fonctions par le directeur.
La formation mentionnée à l’article 1er du décret no 2009-1761 du 30 décembre 2009 est effectuée par le directeur
concerné dans un délai maximal d’un an à compter de sa prise de fonction. Ce délai peut être porté à dix-huit mois
sur décision du directeur général de l’agence régionale de santé.
Références
Code général de la fonction publique.
Décret no 2007-1930 du 26 décembre 2007 modifié portant statut particulier du corps des directeurs
d’établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux de la fonction publique hospitalière.
Décret no 2009-1761 du 30 décembre 2009 relatif à la formation des personnels de direction lors de leur prise de
fonctions en qualité de directeur dans un établissement public de santé.
Décret no 2012-749 du 9 mai 2012 modifié relatif à la prime de fonctions et de résultats des corps ou emplois
fonctionnels des personnels de direction et des directeurs des soins de la fonction publique hospitalière.
Décret no 2020-959 du 31 juillet 2020 relatif aux emplois supérieurs de la fonction publique hospitalière.
ANNEXES
ANNEXE I
FICHE DE POSTE
I. – Description de l’établissement
Premier établissement public social et médico-social de France. L’établissement public départemental pour
soutenir, accompagner, éduquer (EPDSAE) a été créé en 1982, par le département du Nord, dans la continuité de la
loi du 30 juin 1975 relative aux institutions sociales et médicosociales et des lois de décentralisation.
L’EPDSAE est composé de 4 pôles : 16 établissements et services, implantés sur l’ensemble du département du
Nord. Le siège est situé à Lille.
L’EPDSAE est financé suivant les dispositions de la loi du 2 janvier 2002, rénovant l‘action sociale et médico-
sociale et relève de la fonction publique hospitalière. Il est doté de la personnalité morale.
Ses champs d’expertise :
1. La protection de l’enfance :
Dans le cadre de sa mission de service public, l’EPDSAE accueille, sans discrimination, les enfants et
adolescents de la naissance à 21 ans, relevant de l’aide sociale à l’enfance (ASE). Ses missions consistent à
accueillir, évaluer, orienter, accompagner les enfants dans le cadre de la protection de l’enfance qu’il soit
administratif ou judiciaire et de la prévention.
La protection de l’enfance comprend :
– des actions de prévention ;
– l’organisation du repérage et l’accompagnement des situations ;
– les décisions administratives et judiciaires ;
– les mises en œuvre des décisions.
Les établissements sont des foyers de l’enfance et des centres parentaux.
Les services sont diversifiés, allant de l’hébergement en internat à l’accompagnement à domicile.
Le CPOM de troisième génération est en cours d’élaboration avec le département du Nord.
De nombreux projets innovants sont actuellement menés pour repenser l’accompagnement, avec une forte
implication et participation des équipes et des personnes concernées.
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 96 sur 123
2. L’inclusion autonomie :
L’EPDSAE accueille des enfants et des adultes en situation de handicap. Les établissements et services adaptés
couvrent les champs de la déficience intellectuelle, de la déficience sensorielle (visuelle et auditive), ainsi que celui
du handicap moteur et du handicap psychique.
Le prochain CPOM avec le département concernant les foyers de vie est en cours d’élaboration. Un nouveau
CPOM avec l’ARS est également prévu en 2023.
Les projets concernent la transformation de l’offre des établissements ARS enfants dans le cadre du virage
inclusif, et concernent également des évolutions architecturales importantes.
3. La prévention parentalité :
L’EPDSAE propose un soutien et un accompagnement aux parents et familles afin de prévenir les risques et les
difficultés qui pourraient subvenir.
L’EPDSAE développe, dans le cadre de sa mission de prévention, des services d’accompagnement parental
visant à :
– comprendre et favoriser la relation entre les parents et leurs enfants ;
– aider les parents à investir leur place dans la relation avec leurs enfants ;
– mobiliser les ressources parentales en vue d’améliorer les liens familiaux.
L’EPDSAE a déployé dans ce cadre-là quatre « maisons des parents » sur le territoire du Nord, dans le cadre du
schéma directeur des services aux familles.
Quelques chiffres clés :
– 16 établissements regroupés en 4 pôles ;
– 28 communes d’implantation ;
– 4 500 accompagnements ;
– 1 700 professionnels ETP ;
– 100 M€ de budget de fonctionnement ;
– 80 métiers.
ANNEXE II
FICHE DE CANDIDATURE
Emploi de directeur d’établissement sanitaire, social et médico-social
(Deux pages maximum)
Poste demandé : ........................................................................................................................................................
Date de publication au Journal officiel : .................................................................................................................
A. – Informations personnelles
Nom et prénom(s) : ..................................................................................................................................................
Date et lieu de naissance : .................................................. Situation familiale : ..................................................
Adresse personnelle complète : ................................................................................................................................
Téléphone personnel : ............................................................. Portable : ..............................................................
Courriel : ...................................................................................................................................................................
Diplômes universitaires et professionnels : .............................................................................................................
Actions de formation continue suivies (au cours des cinq dernières années) : .....................................................
....................................................................................................................................................................................
B. – Situation professionnelle
D3S : Oui □ Non □
DH : Oui □ Non □
Autre fonctionnaire :
Oui □ précisez le corps ou cadre d’emploi : .........................................................................................................
Non □
Inscrit sur la liste d’aptitude D3S au titre de l’année 2023 : Oui □ Non □
Non fonctionnaire : Oui □ Non □ Type de contrat : CDD □ CDI □
Poste et fonctions actuellement occupés : ...............................................................................................................
Déroulement de carrière (*) (préciser les fonctions exercées, les postes occupés avec leurs périodes respectives) :
....................................................................................................................................................................................
Autres actions menées (intérim, missions spécifiques, formations données) : .......................................................
....................................................................................................................................................................................
23 juin 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 97 sur 123
Avis et communications
AVIS DIVERS
Avis relatif à l’ouverture d’une procédure d’enquête publique sur la demande d’homologation
d’un cahier des charges pour l’indication géographique « Dentelle de Calais-Caudry »
NOR : ECOI2317049V
L’association IG Dentelle de Calais-Caudry, sise au MEDEF Hainaut-Cambrésis, Park services, 1461, avenue du
Cateau, BP 102, 59402 Cambrai Cedex, a déposé auprès de l’Institut national de la propriété industrielle (INPI),
conformément à l’article L. 721-3 du code de la propriété intellectuelle, une demande d’homologation de cahier
des charges pour l’indication géographique : « Dentelle de Calais-Caudry ».
En application des articles L. 721-3 2o et R. 721-3 du code de la propriété intellectuelle, cette demande
d’homologation est soumise à une procédure d’enquête publique d’une durée de deux mois, à compter de la
publication du présent avis.
Le projet de cahier des charges de l’indication géographique « Dentelle de Calais-Caudry » peut être consulté,
dans le délai de deux mois prévu ci-dessus, sur le site internet de l’INPI à l’adresse : https://base-indications-
geographiques.inpi.fr/fr/enquetes-publiques-en-cours.
Pendant ce délai, toute personne peut formuler des observations en utilisant le formulaire accessible depuis la
page mentionnée ci-dessus du site internet de l’INPI.
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Avis et communications
AVIS DIVERS
La liste des abattoirs temporaires agréés pour la durée de la fête de l’Aïd el-Adha du mois de juin 2023 est fixée
comme suit :
FR 06.048.001 ISV. — GIAUME (Maurice), chemin du Plan-Perrier 06390 Contes.
FR 13.004.999 ISV. — La bergerie de Sylvestre, Mas de Nans, route de Tarascon, 13200 Arles.
FR 13.035.003 ISV. — GAEC Notre Dame de Crau, Domaine de Granoux, route de Miramas,13430 Eyguières.
FR 13.047.999 ISV. — GAEC La Massuguière, Domaine de la Massuguière, rond point Marcel-Dassault,
13800 Istres.
FR 13.071.003 ISV. — KNS France, 4027, route de Gignac, 13170 Les Pennes Mirabeau.
FR 13.071.998 ISV. — Bugade Distribution, 4027, route de Gignac, 13170 Les Pennes Mirabeau.
FR 13.108.999 ISV. — GAEC de la Grande Visclède, Mas de la Grande Visclède, 1755, chemin Frédéric-
Mannoni, 13150 Tarascon.
FR 13.110.010 ISV. — HATTAB (Samir), 295, chemin de la Grande-Pugère, 13530 Trets.
FR 21.166.001 ISV. — Association franco-maghrébine de Chenôve, 14, rue Jacques-Daguerre, 21300 Chenôve.
FR 21.317.001 ISV. — Communauté musulmane d’Is sur Tille, 17, rue de la Rochotte, 21120 Is sur Tille.
FR 21.317.002 ISV. — Collectif des associations musulmanes de Côtes d’Or, 6, rue de Sammies,
21120 Marcilly sur Tille.
FR 25.580.150 ISV. — Association des résidents musulmans de Valentigney (ARMV), 1 bis, rue des Frères-
Lumière, 25700 Valentigney.
FR 28.134.172 ISV. — Abattoir du Plessis, ZI des Châtelets, 28100 Dreux.
FR 30.273.002 ISV. — DEDON (Robert), 2172, route de Barjac, 30760 St Julien de Peyrolas.
FR 30.347.090 ISV. — CLAPPIER (Lionel), Jeu de mail, chemin de la Guillaumette, 30600 Vestric-et-Candiac.
FR 34.172.036 ISV. — La bergerie languedocienne-Montpellier, 3024, rue d’Albert-Einstein-Grammont,
34000 Montpellier.
FR 38.077.001.ISV — Ferme de Madame MABILON Nadine, 95, chemin du Clos, 38150 La Chapelle de
Surieu.
FR 38.342.003 ISV. — MARTIN (Eric), 47, chemin de Pierre-Grosse, 38650 Roissard.
FR 38.476.001 ISV. — JOURDAN (Jérôme), 949, route des Cerisiers, 38440 Savas-Mépin.
FR 42.218.035 ISV. — Abattoir de l’Association cultuelle des musulmans de Montreynaud, 6, rue du Moulin-
Perrault, 42000 Saint-Etienne.
FR 45.009.001 ISV. — SARL Jousset, « Le Moulin », 45170 Aschères-le-Marché.
FR 45.266.001 ISV. — SOUBIEUX Jacques et fils, rue du moulin, 45410 Ruan.
FR 57.207.016 ISV. — Communauté Islamique de la Moselle, Lieu-dit Durmich, 57450 Farebersviller.
FR 60.175.004 ISV. — SARL les abattoirs de Creil, 510, rue Galilée, 60100 Creil.
FR 61.001.002 ISV. — Association culturelle et sportive franco-turque Alençon, lieu-dit Le Moulin de Bel
Œuvre, 61200 Moulins sur Orne.
FR 69.136.001 ISV. — Abattoir collectif Delorme et associés, 1932, route du Drevet, 69700 Givors.
FR 73.068.008 ISV. — GAEC Lison, Les Gabelins, 73390 Chamousset.
FR 74.245.008 ISV. — EARL Chevallier, 107, route de la Ferme, 74370 Saint-Martin-de -Bellevue.
FR 83.109.001 ISV. — GIE du Brouis, Campagne Le Carton, 83840 La Roque-Esclapon.
FR 83.113.001 ISV. — GIE du Bourdas, 1612, voie de la Transhumance, 83560 Saint-Julien-le-Montagnier.
FR 83.137.019 ISV. — SARL M. E.D Orient, La ferme Belayachi, 9001, chemin de La Juliette, 83200 Toulon.
FR 83.138.001 ISV. — EARL de Peyrusse, 494, route de Cambarras, 83440 Tourrettes.
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FR 84.016.001 ISV — GIRARDIN (Philippe), domaine de La Tapy, 24, chemin des Taillades,
84370 Bédarrides.
FR 84.080.048 ISV — La Ferme de Florane KHAMMA Driss, 1305, chemin de St Hilaire, 841170 Monteux.
FR 84.089.002 ISV — SCEA Bonnaud, 1834, chemin du Vidalet, 84120 Pertuis.
FR 93.027.299 ISV. — Les abattoirs de Creil, Aire des Vents, 93440 Dugny.
FR 2A.247.305 ISV. — M. DE ROCCA SERRA (Xavier), Lieu-dit Bala route de Muratello, 20137 Porto
Vecchio.
FR 2B.193.001 ISV. — BARAZZOLI (Paule), lieu-dit Peri Tondu, Caporalino, 20236 Omessa.
FR 2B.346.004 ISV. — Abattoir temporaire OZAYO/HADOUCH, Hameau de Torra, 20215 Vescovato.
FR 2B.346.005 ISV. — Abattoir temporaire HADOUCH, Hameau de Torra, 20215 Vescovato.
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Avis et communications
AVIS DIVERS
En application, d’une part, de la convention entre le comité économique des produits de santé et :
– les laboratoires BROTHIER ;
– la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) ;
– l’Union syndicale des pharmaciens d’officine (USPO),
et, d’autre part, par décision du comité économique des produits de santé, en l’absence de convention entre le
comité économique des produits de santé et :
– la Chambre syndicale de la répartition pharmaceutique (CSRP),
les prix de vente maximum hors taxes au distributeur revendant directement aux assurés sociaux (dénommés
ci-après prix de cession) en € HT et les tarifs et les prix limites de vente au public en € TTC (PLV) des produits
visés ci-dessous sont fixés comme suit :
TARIF/PLV Prix de cession TARIF/PLV
CODE DÉSIGNATION Prix de cession actuels en € HT en € TTC
actuel en € HT en € TTC au 15 juillet 2023 au 15 juillet 2023
1394521 Pansement d’alginate de Ca pur, BROTHIER, ALGOSTERIL, ≥ 33,28 44,74 32,45 43,74
100 cm2 et < 200cm2, B16.
1371253 Pansement d’alginate de Ca pur, BROTHIER, ALGOSTERIL, ≥ 69,76 88,51 66,62 84,74
200 cm2, B16.
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Avis et communications
AVIS DIVERS
En application, d’une part, de la convention entre le comité économique des produits de santé et :
– le Laboratoire CHAUVIN ;
– l’Union syndicale des pharmaciens d’officine (USPO),
et, d’autre part, par décision du comité économique des produits de santé, en l’absence de convention entre le
comité économique des produits de santé et :
– la Chambre syndicale de la répartition pharmaceutique (CSRP) ;
– la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF),
le prix de vente maximum hors taxes au distributeur revendant directement aux assurés sociaux (dénommé ci-après
prix de cession) en € HT et les tarifs et le prix limite de vente au public en € TTC (PLV) des produits visés
ci-dessous sont fixés comme suit :
Prix de cession
CODE DÉSIGNATION en € HT Tarif en € TTC PLV en € TTC
1162526 Solution stérile à usage ophtalmique, CHAUVIN, NEREYA, flacon 10 ml B/1 6,70 7,48 9,41
1134725 Solution stérile à usage ophtalmique, CHAUVIN, NEREYA, boîte de 30 unidoses 0,5ml - 3,94 -
1138580 Solution stérile à usage ophtalmique, CHAUVIN, NEREYA, boîte de 60 unidoses 0,5ml - 7,48 -
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ANNONCES
Les annonces sont reçues à la direction de l’information légale et administrative
Demandes de changement de nom : téléprocédure sécurisée
Fiche pratique disponible sur https://psl.service-public.fr/mademarche/pub-changement-nom/demarche
ANNONCES
Les annonces sont reçues à la direction de l’information légale et administrative
Demandes de changement de nom : téléprocédure sécurisée
Fiche pratique disponible sur https://psl.service-public.fr/mademarche/pub-changement-nom/demarche