INSEA Rabat

2020-2021

OTHMANE HABIB ALLAH

DSE

Examen droit des affaires

1) Parlez en quelques lignes de la relation qui existe entre le droit des affaires et le droit
pénal.
2) Peut-on parler de la constitutionnalité du droit des affaires au Maroc ?
3) Parlez du caractère personnel de l’activité commerciale.
Réponses
1- Lorsqu’on parle du droit des affaires est une expression évocatrice qui s’est forgée
progressivement pour désigner l’ensemble des règles de droit qui régissent
l’environnement juridique ou le fonctionnement des entreprises, notamment leurs
activités, les relations qu’elles entretiennent avec leurs partenaires et leurs clients.
Pourtant le droit des affaires n’existe pas en tant que branche du droit, à la différence
du droit pénal qui est une des branches du droit. Il fixe les comportements contraires à
la loi et détermine les sanctions pénales qui leur sont applicables.
Alors le droit des affaires est apparu pour répondre à une nécessité de la pratique pour
fédérer toutes les règles qui peuvent être sollicitées dans ce qu’il est d’usage d’appeler
la « vie des affaires ».
On peut observer une relation entre le droit des affaires et le droit pénal sous le nom
droit pénal des affaires pour éviter la délinquance des affaires. Cette relation qui peut
apparaître simples a priori, se révèlent en réalité beaucoup plus complexes qu’il n’y
paraît.

2- Au Maroc, comme en France, l’apparition du droit des affaires est née du besoin de
dépasser le critère de la commercialité, devenu stérile faute de présenter un caractère
distinctif suffisant, à mesure que différentes réformes opéraient un rapprochement
entre le droit civil et le droit commercial. Mais, parmi les sources des droits des
affaires on trouve la constitution, dont la constitution garantie la liberté du commerce
et de l’industrie et règlemente la concurrence.
Donc on ne peut pas parler de la constitutionnalité du droit des affaires au Maroc parce
que dans le droit on ne trouve pas un statut juridique de l'entreprise. Ainsi il n'y a pas
de définition juridique de l'entreprise.
3- L’activité commerciale doit être exercée à titre personnel et professionnel pour être
commerciale. Concernant le caractère personnel, seul à la qualité de commerçant celui
qui court le risque du commerce, qui agit de façon indépendante, c'est-à-dire en son
nom et pour son compte personnel. En conséquence, les professionnels qui exercent
une activité relevant du commerce au nom et pour le compte d’autrui ne sont pas des
commerçants. Par exemple, c’est le cas des salariés.