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Droit commercial

CHAPITRE INTRODUCTIF

I : LE DROIT COMMERCIAL

Le droit commercial est le droit destiné à régir l’activité commercial mais la discipline
juridique est bien plus complexe.

1/ DEFINITION DU DROIT COMMERCIAL

le droit commercial n’est pas défini, aucune définition précise n’est donnée par la loi
ni le code de commerce ni aucun autre code, c’est pour cela que nous regardons la
doctrine et les dictionnaires juridiques.
Les auteurs disent que le droit commercial est « le droit applicable à certaines
personnes comme les commerçants et certaines opérations juridiques qui sont les
actes de commerces »
Il y a deux conceptions du droit commercial :

 la première conception c’est celle qui doit être perçu comme étant le droit des
commerçant : conception subjective. Il est autrement dit, le droit qui réunit
l’ensemble des règles applicables aux personnes qui font de l’activité
commerciale leur profession. Cette conception subjective est celle qui est sur le
plan historique la plus ancienne.

 Selon une deuxième conception le droit commercial est celui des actes de
commerces, on parle de conception objectives, ce ne sont plus ici des personnes
qui délimite le domaine mais la nature des actes réalisés, le droit commercial
est le droit qui s’applique aux opérations juridiques réputé commerciale. Cette
conception a été consacré par le code de commerce de 1807. Il résulte de cette
conception que le droit commercial peut s’appliquer à des personnes non
commerçantes des lors que cette personne effectue des actes de commerce.

En somme, la définition repose sur une conception dualiste qui est à la fois subjective
et objective.

Cette conception a pour effet de donner au droit commercial un champ d’application


très vaste, le droit commercial englobe tout d’abord l’ensemble des règles qui sont
applicables aux commerçants et actes, ainsi qu’aux biens des commerçants.
Il englobe également les règles de droit qui sont applicables à l’organisation et
fonctionnement des sociétés commerciales, elles composent le droit des sociétés.

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Le droit commercial englobe ensuite les règles relatives aux contrats passer entre
commerciaux. Il englobe toutes les règles qui encadrent l’exercice des activités
commerciales (droit de la concurrence...).
Il englobe les règles du droit bancaires.

Enfin, il englobe les règles relatives aux difficultés financières des entreprises.

Pour conclure, il faut observer que depuis quelques années la notion de droit
commercial est en CRISE. Certains auteurs, reproche à la matière de ne pas rendre
suffisamment compte des règles qui sont applicables à la vie commerciale, ils font
observer que l’exercice de toutes activités commerciales supposent l’application de
beaucoup plus de règles que ce qui a déjà donc ils proposent de créer une nouvelle
matière. Certains estiment qu’il faudrait appeler cette matière : droit des entreprises ou
des affaires.

Pour l’instant il faut constater que le droit commercial reste toujours le droit
applicable à la vie commercial, il n’a pas été remplacer par une autre discipline, il
existe un code de commerce et non un code des affaires ou des entreprises.

B/ LES SPECIFICITES DU DROIT COMMERCIAL

C’est un droit qui présente un certain nombre de particularités, d’une part, la


connaissance de ces particularités permet de mieux saisir l’essence même de la
matière. D’autre part, elle permet de comprendre certaines règles propres au droit
commercial.

QUELLES SONT SES SPÉCIFICITÉS ?

 Tiens à la finalité même du droit commercial : le droit commercial a pour but


de faciliter les rapports économiques, son but n’est pas de régir les rapports
entre les particuliers mais de faciliter les échanges commerciaux entre
professionnels. En cela, le droit commercial présente une spécificité
importante.

 Un droit fortement influencer par l’esprit général du commerce, l’esprit est


tourné vers la satisfaction de différents objectifs : la sécurité, l’efficacité, la
simplicité, la recherche du profit... la satisfaction de ces objectifs se traduit
dans certains textes de nature commerciale, par exemple certaines règles du

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droit commercial sont simplifiées par rapport de celles du droit civil pour
permettre à l’activité commercial de se dérouler dans les meilleures conditions
possible, c’est le cas pour la preuve.

  Le droit commercial est un droit très technique, il englobe des règles
complexes.

 Tiens au fait qu’il est en relation étroite avec d’autres disciplines juridiques, il
ne se suffit pas à lui-même pour résoudre tous les problèmes juridiques dans la
vie commerciale, il doit être articuler avec d’autres disciplines juridiques. Il est
tout d’abord, avec le droit civil car il entretient des rapports très étroits, c’est en
application de la théorie générale des obligations, telles qu’elles figurent dans
le code civil qui est apprécié la validité de nombreux contrats de la vie
commerciale. Les juristes doivent très souvent appliquer le droit civil pour
résoudre certains problèmes de la vie commerciale. Le grand commercialiste
RIPERT, pour lui, le droit commercial n’est que la réunion des exceptions
apportée aux règles civil dans l’intérêt du commerce. Autre exemple, le droit
commercial entretient des rapports avec le droit fiscal, de nombreux
commerçants doivent rendre des décisions dans leur activité en considération
des règles applicables. Pour poursuivre, le droit commercial entretient des
relations étroites avec le droit du travail (vente d’entreprise). Dernier exemple,
le droit commercial entretient des relations avec le droit pénal, droit pénal des
affaires.

 Tiens à ce que le droit commercial soit un droit conventionnel, le contrat est


l’outil juridique des échanges économiques. Les commerçants en font
largement usage, il en résulte que la réglementation des actes commerciaux
dépend des textes mais aussi de la loi des partis c’est-à-dire des contrats passé
entre les commerçants.

 Tiens a ce que le droit commercial applique des règles propres, différentes de


celles du droit civil, l’idée de sécurité et de rapidité. La vie commerciale a
besoin de rapidité, les règles de droit commercial s’adapte à ces règles de

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rapidité, c’est le cas en matière de preuve. Ce besoin de rapidité se traduit de
différente manière, les commerçants ont recourt à des contrats types. Les
commerçants ont recours à la technique de l’arbitrage. La vie commerciale a
besoin de sécurité, la aussi cette exigence explique pourquoi le droit
commercial applique des principes propres, pour sécuriser le droit commercial
impose le respect d’un formalisme strict. Le droit commercial, impose le
respect de mesure de publicité afin d’informer les tiers et de les protéger, par
exemple, les commerçants doivent être immatriculé sur un registre spécial : le
registre du commerce et des sociétés. Le droit commercial impose le respect
d’exigence particulière notamment celle de tenir une comptabilité.

Il faut observer que le droit commercial est un droit qui est en constante évolution à la
différence du droit civil qui lui est plutôt stable. Le droit commercial subit de
nombreuses et fréquente modifications.

II/LES SOURCES DU DROIT COMMERCIAL.


Les sources sont internes et internationales.

A/ LES SOURCES NATIONALES, INTERNES

Texte écrit :
Les décrets constituent l’essentiel du droit commercial, il y aussi les usages qui ne
sont pas écrits ou la jurisprudence. Les textes écrits créer une distinction entre les lois
et les règlements. Ces mêmes textes sont élaborés par des groupements privés ou des
autorités indépendantes.

La loi constitue le cadre juridique principal des activités commerciales, cela vient
de l’article 34 de la constitution, il dit que : « la loi détermine les principes
fondamentaux du régime des obligations. » Les sources sont avant tout législative. Les
lois commerciales sont dans le code de commerce. Les lois commerciales doivent être
conformes à la constitution de 1958. Elles doivent respecter certains principes
constitutionnels, comme le principe de la liberté du commerce et de l’industrie. Les
lois commerciales relèvent de l’article 61-1 de la constitution, et peuvent également
faire l’objet d’une QPC.

Mais la loi commerciale n’occupe qu’une partie du champs légale, en raison de la


répartition des compétences opérés par les articles 34 et 37 de la constitution. Les
règlements sont aussi essentiels, ils viennent du pouvoir exécutif. Le pouvoir exécutif
peut comme la constitution le permet, prendre des décrets autonomes dans des
domaines qui ne relèvent pas de la loi mais ce sont les décrets d’applications, ces

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décrets occupent la place essentiel, les lois commerciales sont généralement
complétées par des décrets d’applications.

Il y a aussi les arrêtés qui peuvent être ministériels et encadre aussi les activités
commerciales, un certains nombres d’arrêts se trouvent dans le code de commerce.

Le droit commercial englobe comme source également les ordonnances, l’article 38


de la constitution permet au gouvernement dans l’exécution de son programme de
demander au parlement l’autorisation de prêche par ordonnance des mesures qui sont
normalement du domaine de la loi. Ces ordonnances constituent une source du droit
commercial. Ces derniers années, il y a eu de très nombreuses ordonnances prisent.

Certains textes écrits ne sont pas des sources du droit comme les réponses
ministérielles lors des réponses posés par les parlementaires. Ces réponses
ministérielles ne sont pas pour autant à négliger car elles permettent d’orienter
l’application du droit commercial, lorsqu’un problème de droit se pose et que il n’est
pas régit par une loi ou un règlement, il est possible de se référer à une réponse
ministérielle.

Les textes des groupements privés et des institutions indépendantes  :

Le droit commercial est un droit où les commerçants ont toujours marqué leurs
emprises, ils ont participé à l’élaboration des principes qui régissent leurs activités,
certains auteurs disent qu’il y a une régulation privée des activité commerciales.
Aujourd’hui les commerçants continuent d’intervenir dans la vie commerciale par
l’intermédiaire de groupement d’intérêts privé et ils prennent la forme de syndicat
comme des industriel quand il y a une soucis et pour adopter des normes a l’usage de
leurs adhérents qui sont les commerçants et ces textes des syndicats influencent les
activités commerciales

Il y a aussi des institutions indépendantes qui sont constitués d’organisme auquel les
pouvoirs publics donc l’état ont confié des missions d’ordre général et d’intérêt
public. De tel organisme peuvent adopter des textes et ils participent à l’encadrement
de la vie commerciale.

MAIS QUELLE EST LA VALEUR JURIDIQUES DE CES TEXTES ?

Les différents textes pouvant être élaboré par ces groupements privés ne sont pas de
véritable source du droit, il reste subordonné à la loi mais pour autant leurs

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importances ne doit pas être négligé car ces textes ont souvent une valeur
contractuelle à l’égard des personnes qui sont des groupement privés ou soumis à des
autorités indépendantes, par exemple les adhérents d’un syndicat professionnel doit
respecter les normes du syndicat sous peine d’en être exclu.

B/ LES USAGES, SOURCE INTERNE

Malgré la prédominance des textes écrits, le droit commercial accorde une place
importante aux usages, ils ont été les premières sources du droit. Ces usages
conservent une place importante comme source du droit. En effet première raison car
il est impossible pour les pouvoirs publics de régler l’activité commercial et les
commerçants développent eux même des usages qui mènent a des solutions et aussi
car la vie commerciale a des spécificités, le commerce a besoin de simplicité et de
rapidité et les usages sont venu en complément de la loi, ils sont plus satisfaisants que
la loi. Des textes renvoient à l’application des usages, par exemple l’article L145-47
du code du commerce qui parle de l’opération de déspécialisation de l’activité réalisé
par le titulaire d’un bail commerciale et en cas de contestation, le tribunal judiciaire se
prononce en fonction des usages en vigueur.

les usages ne sont pas définis par la loi et la doctrine définie les usages comme étant «
des pratiques professionnelles anciennes et constantes que les commerçants dans
un milieu déterminé suivent habituellement dans leurs relations commerciales et
leurs donnent une force obligatoire »

Il y a 2 types d’usages :

 les usages conventionnels :

Les usages conventionnels sont des usages qui ont un caractère supplétif de volonté,
ils ne s’appliquent que dans le silence du contrat, quand un contrat est conclu et ne
règle pas un point opposant les parties et que l’usage existes, l’usage doit recevoir une
application, une présomption de volonté, il est présumé que les parties en l’absence de
toutes stimulation au contrat, ce sont soumis aux usages utilisés par les commerçants.
Des usages qui fixent des modalités ou délais de paiement mais ces usages
conventionnels ont un domaine d’application limité, au niveau local comme une
région et concerne certains secteurs d’activités comme le transport maritime, bancaire.

Leurs natures conventionnels découlent un certains nombres de conséquences


juridiques, ils ne peuvent déroges aux lois impératives, les commerçants ne peuvent
développer un usage contraire a une loi impérative. Ils ne peuvent être proposés par un

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commerçant a une personne non commerçante. Les usages conventionnels ne peuvent
recevoir application qu’entre les commerçants du même champs d’activité.

Il appartient au commerçant qui va se prévaloir de l’usage conventionnel de


démontrer l’existence de cette usage et son contenu, d’apporter une preuve on peut
utiliser parères (=Une attestation qui est délivré par la chambre de commerce qui
atteste l’existence et le contenu d’un usage).

Les usages conventionnels ont une attestation souveraines de la part des juges du fond
mais la Cour de cassation ne fait pas son contrôle et son interprétation que font les
juges du fond.

 les usages de droit :

Les usages de droit évoquent la coutume au sens du droit civil, un caractère général,
applicable à tous les commerçants, a tous les contrats et dans tous les lieux. La
doctrine que ce sont les juges qui en considérant que certaines pratiquent répétés et
suivis par les commerçants servent les intérêts fondamentaux et cela s’accouple d’un
caractère général. Ces usages sont très peu nombreux comme il est admis que l’usage
selon lequel les prix s’entendent hors taxe entre commerçant font usage de droit.
L’usage selon lequel la solidarité entre codébiteur d’un engagement commercial est
présumé mais aussi la technique de la réfaction du contrat et de l’anatocisme tel que
ces deux techniques sont des usages de droit. Il est admis en jurisprudence qu’un
usage de droit ne peut pas déroger à une loi commerciale d’ordre publique mais si
c’est une règle civile, la jurisprudence admet qu’un usage de droit peut lui être
contraire.

leurs régimes juridiques n’ont pas à être prouvé, les juges sont censés les connaître
mais sont soumis au contrôle de la Cour de cassation. Les commerçants peuvent d’un
commun-accord d’écarter l’usage d’un usage du droit.

C/ LA JURISPRUDENCE

La jurisprudence commerciale correspond à l’ensemble des décisions concordantes


rendus par les juridictions sur une questions de droit, elle est fondamentale en droit
commercial et précise la portée de la loi, son rôle se manifeste de deux manières ; la
jurisprudence joue un rôle d’interprétation de la loi.

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Les arrêts rendus par la chambre commerciale économique doivent faire l’objet d’une
attention particulière.

La jurisprudence joue un rôle de création du droit, elle est en l’absence de loi une
construction prétorienne, élabore des théories.

B/ LES SOURCES INTERNATIONALES

Depuis son origine, le commerce ignore ses frontières, le droit commerciale a


toujours eu une dimension internationale. La mondialisation numérique accrue
l’importance du droit commerciale. Les sources du droit internationales sont composé
de traités et de conventions internationales et elle englobe les textes du droit
communautaires.

1. LES TRAITES ET CONVENTIONS INTERNATIONALES :

L’article 55 de la constitution confère toutes leurs importances aux traités


internationaux conclus en matière commerciale, il dispose « les traités ou accords
régulièrement ratifiés ont des leurs publications une autorité supérieure à celle
des lois, sous réserve de son application par l’autre partie » Ce texte consacre la
supériorité du droit commercial internationale sur le droit commercial français, les
traités ratifiés par la France en matière commerciale ont vocations à s’appliquer pour
régir entre commerçants français et ceux des pays étrangers signataires.

Ces traités concernent différents domaines comme le transport terrestre ou


monétaire. Il est possible de distinguer deux grandes catégories de traités :

 le droit du commerce internationale accorde une place importance sur


l’organisation du commerce, qui est universel car ces traités ont pour finalité de
facilité le commerce entre les pays, vise au développement du commerce et
d’encadrement commune. Le meilleur exemple de cette catégorie est donné par
l’organisation mondiale du commerce OMC, elle vise à régir l’organisation du
commerce entre tous les états signataires de cette organisation, 164 pays membres
et la France y est depuis 1995. l‘OMC porte sur la circulation des marchandises, la
fourniture de service, la protection de la propriété intellectuel et industriel, un
champs d’application large, cette organisation a pour mission de gérer les
engagements pris par les pays signataires et libéralisé les échanges commerciaux
comme les droits de douanes. L’OMC met en place des procédures à suivre pour
régler les litiges et les différentes portant sur les engagements pris entres les pays.

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 Le droit du commerce a une deuxième catégorie de traité, qui réglemente juste
certaines opérations commerciales. Il est possible de distinguer trois formes de
traités de règlements :

o Tout d’abord certains traités prévoient quelles seront les lois applicables en cas
de conflits entre pays signataires du traités, ces traités reposent sur l’application
du droit internationale privés, ils renvoient à l’application du droit interne des
pays signataires en tenant compte des facteurs étrangers et cela afin de
déterminer la juridictions et des règles droits applicables comme la convention
de la Haye du 2 octobre 1973 qui a fixer des solutions pour les litiges des
produits dangereux.
o Ensuite les traités qui se superposent à la législation interne des pays, ce type
de traités permettent d’ajouter des règles nouvelles qui régissent uniquement
les opérations internationales, avec l’exemple de la Convention de Vienne du
11 avril 1980 qui a institué des règles communes applicables dans les ventes de
marchandises entre pays

o Des traités qui portent sur des lois uniformes, ces traités dotent les états
signataires de règles communes, qui ont vocations à se substituer à celle en
vigueur dans chaque état signataire. Le pays s’engage à modifier le droit
interne. La Convention de Genève du 7 juin 1930 et 1931, qui a harmoniser les
lettres de changes et les chèques.

Il existe au niveau internationale des usages du commerce international. Les usages


du commerce international ont plus d’importance comme source du droit
internationale, plus (+) qu’en droit interne. Le commerce internationale donne lieu à
des principes de la part des entreprises multinationales, ces pratiques si elles sont
repérées et suivi, font naître des usages et ces usages crée du droit et joue un rôle dans
l’encadrement dans le droit commerciale internationale, certains traités internationaux
renvoient à leurs applications. Ces usages internationaux ont pour fonction de régler
les insuffisances du droit commercial, les usages touchent tous les domaines comme
les modalités de paiement.

Certains usages prend l’objet du codification sous forme de sigle, incoterm, ces
incoterms sont publiés par la chambre de commerce internationale (= un organisme
privé), sous la forme de mot code qui énumère certaines obligations lors des
échanges commerciaux par les parties. Ainsi les commerçants peuvent les utiliser en
renvoyant à leurs applications lors des ventes. Il existe 11 mot-code, de sigle de 3
lettres, comme FAS.

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Le droit commercial français doit être suborné aux traités internationaux sous le
contrôle de la Cour de cassation, ces traités doivent être compris comme des sources
du droit commercial

2. LE DROIT COMMUNAUTAIRE

le droit émanant du droit de l’union européenne, le droit communautaire est à l’origine


de très nombreux réformes du droit interne comme le droit de la concurrence ou le
droit banquier. L’histoire permet d’expliquer pourquoi le droit communautaire à plus
d’importance que le droit interne. En effet après la deuxième guerre mondiale, la
volonté des états et de maintenir la paix et l’unité, cette volonté s’est traduite par la
mise en place d’un marché économique commun, par la signature de traités pour
favoriser la prospérité des pays européen et se fassent pas la guerre. La communauté
européenne est très largement économique, le domaine commerciale est le principale
domaine entre ces états, le traité de Rome à institués la CEE et l’objectif était de
supprimer les droits de douanes par exemple. Aujourd’hui il y a une volonté
d’intégration mais la création d’un marché économique est la chose essentielle par
lequel passe la construction d’une espace supranationale. La construction nationale est
avant tout économique et commerciale. Cela explique pourquoi le droit
communautaire a une place importance dans le droit commercial français.

Sur le plan normatif, ces sources sont de deux ordres :

 les traités européens : qui non pas que des finalités commerciales

 les textes communautaire du droit dérivé : qui sont l’œuvre des institutions
européennes, ils prennent différentes formes mais l’article 288 du traité sur le
fonctionnement de l’UE confère que à 3 d’entre eux une forces obligatoires qui
sont :

 les règlements
 les directives
 les décisions

La convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme peut également servir


de fondement à des actions judiciaires intentés en matière commercial. La France a
souvent été condamnés à modifier son droit interne en matière commerciale.

L’importance du droit communautaire tient à la hiérarchie des normes internes. Les


règles applicables sont les mêmes qu’en toutes matières.

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En droit commercial, deux principes reçoivent applications :

- Dès lors que les textes communautaires ont un caractère obligatoire, ils sont
directement applicables dans l’ordre juridique des états membres, tous les
ressortissants européens peuvent en demander l’applications devant leurs tribunaux
nationaux et les juridictions communautaires, s’il y a un litige entre commerçants en
France, un des deux peut utiliser des lois du droit commercial communautaire.

- Des textes communautaires ont une valeur supérieure aux normes nationales, la
Cour de justice de l’UE, la Cour de cassation et le Conseil d’état ont consacré ce
principe et peu importe que les lois françaises soient antérieures ou postérieurs au
droit européens.

Les sources communautaires ont aussi une origine jurisprudentiels, la cour de justice
de l’UE et du tribunal de première instance de l’UE sont chargés de veiller au respect
de l’application du droit commercial et des traités européennes et du droit
communautaires dérivés.

III. LA JUSTICE COMMERCIALE :

les différents litiges entre commerçants relèvent des juridictions spéciales, ce sont
les tribunaux de commerces. Ces tribunaux ne connaissent pas la totalité des litiges
commerciaux, les parties peuvent recourir a une procédure arbitrage plutôt que de
saisir les tribunaux, de recourir à une procédure judiciaire.

A/ LES TRIBUNAUX DE COMMERCES

Les tribunaux de commerce sont des juridictions très anciennes, cela remonte aux
juridictions des consuls des villes italiennes du moyen âge, on désigne encore de
juridiction consulaire les tribunaux de commerces. C’est un édit de 1563 qui a institué
le premier tribunal de commerce permanent à Paris. Les tribunaux de commerce sont
des juridictions de premiers instance qui ont un régime particulier.

Les tribunaux de commerce sont régis par les articles L721-1 et L853 et suivant du
code de procédure civile, les tribuns sont créés par décret en Conseil d’état place sous
le ministère de la justice.

Les tribunaux de commerces sont répartis par départements et sinon c’est par ressort
judiciaire s’il y en a plusieurs dans un département. Toutefois pour des raisons
historiques, certains départements en sont dépourvus, le code de commerce dispose
qu’il appartient au tribunal judiciaire de connaitre les affaires qui sont normalement

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aux tribunaux de commerce, dans les département du Haut-Rhin et de la Moselle,
c’est une chambre commerciale du tribunal judiciaire qui statue en matière
commerciale.

Les dispositions particulières pour les départements d’outre-mer, de sont des tribunaux
mixtes de commerce qui connaisse le contentieux commerciale, la France compte 129
tribunaux de commerce et 9 chambres des tribunaux judiciaires avec une chambre
commerciale et 7 tribunaux mixte de commerce.

La durée moyenne pour obtenir un jugement est de 5,4 mois et le taux d’appel sur les
jugements s’élèvent a 12%

B/ LA COMPOSITION DES TRIBUNAUX DE COMMERCES

Les tribunaux de commerces ne sont pas constitués de juges commerciaux, ce sont


pas des magistrats professionnels mais des commerçants élus par leurs pairs.

Cela est dû pour 2 raisons :

 Pour trancher les litiges commerciaux, il est nécessaire de connaitre la vie des
affaires et donc légitime les juges qui ont une expérience de la vie
commerciale

 Les décisions rendues par les juges sont d’avantages guidés par l’esprit du
commerce et ainsi mieux accepter et appliquer pour ceux que les décisions
s’imposent.

Leurs élections sont soumises à des règles complexes, des scrutins à 2 degrés. Tout
d’abord il est procédé à l’élection des délégués consulaires, sont élus dans chaque
ressors des tribunaux de commerce, le code de commerce donne les noms des lecteurs
pour élire ces délégués, les commerçants mais aussi les chefs d’entreprises. Ensuite
les délégués consulaires élues, les juges du tribunal du commerce en fonction et les
anciens juges procèdent à l’élection des nouveaux juges commerciaux élisent les
nouveaux juges.

Pour être juge, le code de commerce impose certaines conditions, pour être éligible :

- La loi exige d’être âgé d’au moins 30 ans

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- Justifié d’une immatriculation pendant au moins 5 ans aux registres du commerce
et des sociétés

- Ne pas faire l’objet d’une procédure de redressement ou de liquidation judiciaire

- Aucune condition de compétence juridique ou autre est exigé

Ils sont élus pour 2 ans et peuvent être réélus selon les règles fixé par la loi. Les juges
peuvent être réélu après leurs premier mandats pendant une période de 4 ans.

Les juges élus pour 5 mandats successifs dans un même tribunal n’est plus éligible
dans le tribunal

Il y a de règles particuliers pour le président du tribunal de commerce : le président est


désigné parmi les juges du tribunal qui ont exercés des fonctions dans le tribunal
pendant au moins 6 ans.

Le président est élu pour 4 ans et peut être réélu.

La fonction de juge n’est pas rémunérée.

La justice commerciale a plus de 3200 juges consulaires.

Il appartient au procureur de la république de représenter le ministère public au sein


de chaque tribunal, le procurer ne siège pas en permanence.

Les règles applicables sont complexes :

1. le ministre publique peut agir comme partie principale et sera présent lors des
séances, il agit d’office dans les cas spécifiques prévus par la loi, le ministère public
peut agir quand il s’agit l’ouverture d’une procédure de liquidation ou de
redressement judiciaire

2. Le procureur peut intervenir comme partie joint, peut donner son avis sur
l’application de la loi, souvent quand un texte exige que le ministère public soit au
courant de l’affaire soumise au tribunal, l’article 425 du code de procédure civile
dispose que le ministère public doit avoir communication des responsabilités
pécuniaires.

3. Le ministère public peut prendre connaissance des affaires dont il estime qu’il
doit intervenir, il intervient dans les affaires ou sont en jeux des affaires qui portent
atteintes à l’intérêt public.

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4. Tous juges du tribunal de commerce peut communiquer une affaire au
ministère public

Les greffiers des tribunaux de commerces ont la qualité d’officiers publiques et


ministérielles.
Leurs rôles sont divisés en deux fonctions :
1. Il assure le secrétariat de la juridiction et des instances judiciaires

2. Ils ont pour missions de tenir un certains nombres de registres rendues


obligatoires pour la loi comme le registre du commerce et des sociétés.

Les auxiliaires de justices, un certain nombres de professionnels participent mais


sans en faire partie dans les activités du tribunal de commerce comme les mandataires
judiciaires et des administrateurs judiciaires, les deux sont des professionnels libérales
qui interviennent dans certaines affaires que connaissent les tribunaux de commerce.
Ils jouent un rôle essentiel lors des redressement et des liquidations judiciaire, le
tribunal élit un auxiliaire lors des redressements judiciaires.

Les juges peuvent faire aussi appellent a des experts qui sont des techniciens, ils sont
nommés par les juges afin de rendre des avis techniques sur des faits qui sont posés
aux juges pendant un litige.

Les règles applicables aux avocats ont été récemment modifié par un décret de 2019
sur les avocats, avant la constitution d’avocat était pas obligatoire, tous commerçants
pouvait saisir le tribunal de commerce et peut se défendre lui-même mais maintenant
les parties sont obligés d’être constitué d’un avocat quand il y a un montant supérieur
à 1000 euros et lorsque la demande a pour origine l’exécution d’une obligation qui
dépasse 1000 euros, en dessous la constitution d’avocat est pas obligatoire mais le
législateur a prévu des cas particuliers :

1. La loi impose l’intervention d’un avocat peu importe le montant en jeu dans
certains cas. Comme le cas des contestations relatives à la fixation des prix des
loyers commerciaux

2. La loi impose que la constitution n’est pas obligatoire dans des cas particuliers peu
importe le montant en vue, les litiges sur les procédures collectives ou sur la tenue
des registres des sociétés.

3. Lorsque les parties sont dispensés d’un avocat, ils peuvent se défendre elle-même
ou se faire défendre et représenter par toutes personnes de leurs choix et ce
représentant doit prouver d’un pouvoir spécial

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C/ LES RÈGLES DE COMPETENCES :

La question de compétence impose de différencier les règles de compétences


territoriales, matérielle/d’attribution et les clauses attributives de compétence.

1. LA COMPETENCE D’ATTRIBUTION :

La compétence se limite à connaitre que la loi reconnait expressément le domaine ou


le tribunal est compétent, entre commerçant par exemple, il ne peut être saisi que sur
des questions qui le concerne. Ce sont des juridictions d’exceptions
L’article L721-3 du commerce : les tribunaux de commerce connaissent :
1° des contestations relatives aux engagements entre commerçants, entre
établissements de crédits, entre sociétés de financement ou entre eux.
2° Des contestations relatives aux sociétés commerciales
3° Des contestations relatives aux actes de commerce entre toutes personnes

On peut faire 3 observations :

1. Le premier tiret donne compétence au tribunal de commerce si ce sont des


commerçants qui les saisis et si cela oppose deux commerçants

2. Le deuxième tiret dit que les litiges qui concernent la constitution, le


fonctionnement et la gestion d’une société commerciale, les litiges peuvent
concernés les différents entre associés d’une même société.

3. Le troisième tiret dit que le tribunal dit qu’il est compétent dans les contestations
des actes de commerces entre toutes personnes, conception objective dans les
actes. Dès lors qu’une personne quelles soit ou non commerçante qui réalise un
acte de commerce, le tribunal de commerce est compétent.
Exemple : j’ai conclu un acte de commerce avec ma sœur, je peux la poursuivre
en justice.

Certains textes particuliers donne compétence au tribunal de commerce comme


l’article 721-4 qui dit que le tribunal de commerce à des billets à ordre qui a des
signatures de commerçants mais aussi non commerçants.

Le code de commerce donne compétence au tribunal pour connaitre des procédures de


sauvegarde de redressement et de liquidation judiciaire.

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Certains litiges échappent au tribunal de commerce, par exemple le conseil de
prud’homme est toujours compétent pour connaitre des litiges opposant un
employé à son salarié alors que l’employeur est commerçant. Mais aussi les
juridictions pénales connaissent des infractions commissent dans la vie
commerciale comme un commerçant qui vole des marchandises a d’autres bien
que ça soit deux commerçant, cela relève du tribunal correctionnels.  il faut
toujours qualifier les faits pour savoir quels tribunaux est compétents

Le législateur tend aujourd’hui à accorder une compétence particulière à certains


tribunaux de commerce, comme le code de commerce donne compétence à certains
tribunaux pour connaitre des procédures collectives.

2. LA COMPETENCE TERRITORIALE

Le droit commercial applique les principes énoncés par le code de procédure civile. Le
Tribunal compétant est celui où demeure le défendeur.

 Si le commerçant est une personne physique il s’agit du lieu où se trouve son
domicile.
 Si c’est une personne morale c’est son siège social.

Toutefois en applications de la jurisprudence dites « d’égard principal » il est possible


de saisir également le tribunal dans le ressort duquel se trouve le succursale de cette
personne morale si toutefois elle est dotée d’une certaine autonomie.

Le droit commercial applique aussi les cas légaux d’extensions de compétences


prévu par le code de procédure civile :

 ainsi en matière contractuelle, le demandeur peut saisir selon son choix, celle
du lieu de la livraison effective de la chose ou celle du lieu de l’exécution de la
prestation de service

 en matière délictuelle, le code de procédure civile permet de saisir la


juridiction du lieu du fait dommageable ou la juridiction ou la dommage à été
subit

3. LES CLAUSES ATTRIBUTIVES DE COMPETENCES

Ces clauses visent à contourner les règles de compétences issues de procédures civiles.
Ces clauses permettent aux parties que le différent ne sera pas soumis au tribunal
normalement compétant mais celui désigné par le contrat signé par les parties. Ces

p. 16
clauses posent problèmes car elles peuvent être préjudiciable pour le partie le plus
faible comme les contrats signés avec les consommateurs

On distingue les clauses attributives de la compétence d’attribution et les clauses


attributives territoriales :

- Clauses attributives d’attribution : aucune disposition ne règlement, c’est la JP qui


au fil des décisions on a dégagé des règles applicables.

o Dans le cas où une clause d’un contrat passé entre un commerçant et un non
commerçant stipule que le TC sera compétent pour connaitre les litiges éventuels entre
les partis, le juge estime que le commerçant demandeur ne peut pas l’opposer au
défendeur non commerçant. Ce dernier doit être assigné devant le juge civil. Cette
clause peut produire effet lorsque le demandeur est non commerçant car le non
commerçant peut toujours renoncer à l’option de compétence dont il dispose.

o Une clause attributive de compétence matérielle ne peut pas recevoir d’application


lorsqu’elle a pour effet d’étendre la compétence du TC a des différents qui relèvent de
la compétence exclusive d’une autre juridiction.

- Clauses attributives de compétences géographiques : la question de la validité de


cette clause est tranchée par la loi. Au terme de l’article 48 du code de procédure
civile : clauses valables entre des personnes ayant toutes contracté en qualité de
commerce. Il en résulte que toute clause qui directement ou indirectement déroge aux
règles de compétences territoriales est réputée non écrite à l’égard d’une personne non
commerçante. En revanche, une clause attributive de compétence territoriale est
accordée aux commerçants. Dans ce cas, la loi exige le respect d’une exigence
formelle la clause doit être spécifiée de façon apparente dans l’engagement de la
partie à laquelle elle est opposée.

4. LES VOIES DE RECOURS

Le tribunal de commerce connait en dernier ressort des demandes jusqu’à la valeur


de 5000 euros. Le juge est susceptible d’appel au-delà de 5000 euros et donc en
dessous le jugement ne peut être en appel qu’en voie de cassation.

Le délai pour interjeter une décision est de 1 mois à compter de la notification de ce


jugement. L’appel à un effet suspensif et un effet dévolutif donc que les juges de la
cour d’appel juge en fait et en droit.

p. 17
L’arrêt rendu par la cours d’appel peut faire l’objet d’un pourvoi en cassation et il est
formé devant la chambre commerciale financière et économique de la Cour de
cassation. Le délai de pourvoi est de 2 mois, de la notification de la décision. Le
pourvoi a pas d’effet suspensif et les parties sont tenus de constituer un avocat au
conseil d’état et en cour de cassation.

B/ L’ARBITRAGE

L’arbitrage est une procédure facultative des litiges, sont origines est très anciennes.
l’arbitrage permet aux parties de demander à un tiers qui est un simple particulier de
trancher la contestation qui les oppose, une technique conventionnelle de résolution
des conflits. C’est une résolution de conflits de nature privé.

L’arbitrage est très souvent utilisé dans la vie commerciale car il apparaît comme
étant plus rapide contre les tribunaux de commerce.

Il permet d’avoir une justice de meilleure qualité car les parties peuvent choisir de
faire trancher leurs litiges par un ou plusieurs arbitres dans le domaines considéré.
Mais aussi une plus grande discrétion, il n’est pas public ce qui constitue un avantage
pour certains commerçants, l’arbitrage est pas public.

L’arbitrage a aussi des inconvénients, pas forcément plus rapide car les parties
peuvent laisser un délai à l’arbitre pour statuer et il est pas gratuit, les arbitres sont
souvent beaucoup rémunérés. La partialité des arbitres posent aussi problèmes et enfin
l’exécution de la sentence peut poser un problème car si l’une des parties refusent
d’exécuter son jugement, il faut passer par une juridiction judiciaire.

L’arbitrage est réglementé par les articles 1442 et suivant du code de procédure
civile :
 Les conditions générales de l’arbitrage : Le champ d’application de l’arbitrage
est très largement envisagé par la loi, l’article L72-2 : « les parties peuvent au
moment où elles contractent convenir de soumettre à l’arbitrage les

p. 18
contestations dont peut connaitre le TC ». Tous les litiges soumis au TC
peuvent être aussi soumis à l’arbitrage. Il existe toutefois des limites légales.

L’arbitrage n’est pas possible pour les matières d’ordre public, par exemple : pas
possible de soumettre des litiges concernant des procédures collectives.

 concernant les arbitres, ils peuvent être désigner de deux manières :


- soit par les parties elle-même
- Soit par un tiers qu’elles ont choisis

Il est possible de désigner un ou plusieurs arbitres à condition qu’ils soient un nombre


impair et que à des personnes physiques. Aucune compétence juridique n’est exigée,
dans une situation de neutralité vis-à-vis des parties. Chaque arbitre est tenu avant
d’accepter sa mission, de révéler toutes les circonstances qui sont susceptibles
d’accoter son impartialité ou son indépendance.

- Clause compromissoire : Définie comme étant la convention par laquelle les


parties par un ou plusieurs contrats s’engagent à soumette à l’arbitrage les litiges
qui pourraient naitre relativement à ce ou ces contrats. Il s’agit d’une clause par
laquelle les parties conviennent à l’avance de faire naitre un éventuel litige par un
arbitre. La loi soumet la validité de cette clause au respect de certaines conditions :
outre le respect des règles générales issues du droit commun des contrats, la clause
doit à peine de nullité être écrite. La clause est soumise à l’article 2061 du code
civil : la clause doit être acceptée par la partie à laquelle on l’oppose et lorsque
l’une des parties n’a pas contracté dans le cadre de son activité professionnelle, la
clause ne peut pas lui être opposée. Cela fait naitre le principe qu’une clause
compromissoire est admise entre commerçants, elle peut être insérée dans un
contrat conclu entre professionnels non commerçants lorsque qu’ils agissent à
l’occasion de leurs activités. En revanche elle ne peut pas être opposée par un
commerçant ou professionnel à une personne non commerçante.

- Compromis d’arbitrage : Le compromis est une convention par laquelle les


parties à un litige déjà né soumettent celui-ci à l’arbitrage. Il vise a résoudre un
litige présent. Le recours au compromis est largement ouvert, les parties peuvent
décider de s’y soumettre à tout moment même si celui-ci a commencé au cours
d’une instance devant une juridiction étatique. Il doit à peine de nullité être écrit et
déterminer l’objet du litige. Il est valable entre commerçants et également entre
toutes personnes. Il ne constitue pas un renoncement anticipé en droit d’agir en
justice.

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Les sentences arbitrales : le litige est soumis à l’arbitre, soit conjointement par les
parties soit par la partie la plus diligente. Une fois l’arbitre saisi, il doit trancher et
rendre une sentence en s’appuyant sur la clause compromissoire ou le compromis. A
défaut de précision, l’arbitre doit appliquer la loi, le code de procédure civil et donc il
doit statuer avant 6 moins. L’instance arbitrale est régie par des règles assez proches
que celles prises devant le jugement étatique. Il statut dans les incidences d’audience,
peut se faire remettre les éléments nécessaires à la recherche de la vérité, et peut
auditionner des tiers.

L’arbitrage doit respecter les grands principes de procédure de civil tel que poser
dans le code de procédure civile, que la preuve soit reportée conformément aux lois
qui régisse la preuve.

Les parties peuvent demander aux arbitres de statuer selon deux modalités :

- de statuer en droit, l’arbitre applique la règle de droit comme le ferait les juges mais
d’autre part

- les parties peuvent demander le jugement en amiable composition, l’arbitre se


prononce en équité, ne respecte pas forcément la loi. La sentence dès qu’elle est
rendue a autorité de la chose juge relativement à la contestation qu’elle tranche, les
parties doivent la respecter la sentence. Le sentence peut être assortie de l’exécution
provisoire mais toutefois la sentence ne bénéficie pas de la force exécutoire attaché
aux décisions étatiques. Par conséquence si l’un des parties refuse d’appliquer la
sentence, l’autre partie ne peux en obtenir l’exécution forcé qu’a condition de
respecter une procédure judiciaire, de saisir le juge judiciaire pour rendre une
ordonnance d’exequatur. Ne se prononce pas sur le fond du litige mais doit s’assurer
que la sentence n’est pas contraire aux règles d’ordre public si elle est confirmée,
l’ordonnance et appliqué et fait appliqué la sentence de l’arbitre.

Les voies de recours :

la sentence n’est pas susceptible d’appel sauf volonté contraire des parties dans une
clause ou le compromis. Lorsqu’un appel est possible, il est porté devant la cour
d’appel. Le sentence arbitrale ne peut faire objet ni de pourvoi en cassation et ni
d’opposition.

A côté de la procédure d’appel, il est tjr possible de former un recours judiciaire en


annulation de la sentence, ce recours est régit par l’article 1492 du code de procédure
civil, il précise les cas où une sanction en annulation peut être prise devant la cour
d’appel. Les cas prévus sont limitatifs.

p. 20
TITRE 1 = LES ACTES DE COMMERCES

Le droit commercial est le droit applicable aux actes de commerce, conception


objective du droit commercial. Toutes les personnes qui réalise des actes de commerce
relèvent des règles spécifiques du droit commercial. Le plus soient, ce sont les
commerçants qui accomplissent des actes dans l’exercice de leurs activités mais ces
actes peuvent aussi être réaliser par des personnes non commerçante, dans ce cas ces
personnes relèvent des dispositions du code du commerce. Toutefois l’intérêt des actes
de commerces tient à ce qu’il délimite le champs de la commercialité, le monde
juridique peut être partager en deux parties, d’un côté le monde civil, qui releva du
code civil et de l’autre du monde marchant et qui relève du droit commercial, il est
important de séparer ces deux mondes pour savoir quelles lois appliquer. Ce qui
structure le monde marchant ce soient les actes de commerce.

Les actes de commerce posent de questions principales la première est de savoir ce


qu’est un acte de commerce et ensuite analyser leurs régimes politiques.

CHAPITRE 1. LA DETERMINATION DES ACTES DE COMMERCE


Définir un acte de commerce est essentiel mais le code de commerce ne le fait pas, la
manière dont le code aborde les actes de commerce est complexe. Le code de
commerce ne fait qu’énumérer les actes qu’il dit être des acte de commerce Cette
approche est insuffisante et a conduit la doctrine a cherché un critère générale de la
commercialisation des actes.

SECTION 1. LES ACTES DE COMMERCE DE L’ARTICLE L110-1 ET L110-2


DU CODE DE COMMERCE, CE SONT DEUX DISPOSITIONS
GENERALES QUI DRESSENT LA LISTE DES ACTES CONSIDERES
COMME COMMERCIAUX

Les actes de commerces principaux, terrestre, sont mentionné par l’article


L110-1 du code de commerce = « la loi réfute acte de commerce :

1.Tout achat de bien meuble pour les revendre, soit en nature, soit après les avoir
travaillé et mit en oeuvre.

2.Tout achat de bien immeubles aux fins de les rendre, à moins que l’acquéreur n’est
agit en vue d’édifier un ou deux bâtiments et de les vendre en bloc ou par
locaux.

p. 21
3.Toute opération d’intermédiaire pour l’achat, la souscription ou la vente
d’immeuble, de fonds de commerce, d’action ou part des sociétés immobilières

4.Toute entreprise de location de meubles

5.Toute entreprise de manufactures, de commission, de transports par terre ou par


eau.

6.Toute entreprise de fournitures, d’agences, de bureau d’affaire, établissement de


ventre à l’encan, de spectacle public.

7.Toute opération de change, banque, courtages, activité d’émission et de gestion de


monnaie électronique et tout service de paiement

8.Toutes les opérations de banques publiques

9.Toutes obligations entre négociants, marchants et banquiers

10.Entre toutes personnes, les lettres de change.

11° Entre toutes personnes, les cautionnements de dettes commerciales ».

La doctrine s’est forcée de mettre de l’ordre dans cette énumération, les auteurs ont
proposé une classification, la doctrine qui prévaut conduit à distinguer 3 actes
de commerce :

- les actes de commerce par réforme


- les actes de commerce par nature
- les actes de commerce par accessoire.

1. Les actes de commerces par la forme : ce sont des actes qui ont tjr un caractère
commerciale, ils sont commerciaux indépendamment de leurs buts, de leurs
auteurs (des personnes qui les réalisent) et pas besoin de fréquences. Cette
commercialité est objective. Elle conduit à soumettre au droit commerciale, des
actes qui sont formellement identiques. Il existe les lettres de changes (A) et les
sociétés commerciale par la forme

A. LA LETTRE DE CHANGE

Art 110-1 le dixième tiret, la lette de change est un titre par lequel une personne
qui est le tireur donne l’ordre à l’un de ses débiteurs de payer à un tiers qui est

p. 22
le bénéficiaire ou porteur ou à son ordre une certaine somme d’argent à une
date déterminé. La lettre de change qualité aussi de traite est régit par les
articles L511-1 du code du commerce. Elle a un double rôle, elle constitue un
moyen de paiement, permet d’éviter toute circulation de monnaie comme les
chèques et c’est un instrument de redit et à double titre :

- elle permet un paiement différé, il est possible de prévoir sur la lettre de change, que
le paiement sera sur 30 jours par exemple.

- elle permet à son porteur de réaliser une opération d’escompte, une opération ou le
porteur de la lettre de change transmet la traite à sa banque, il devient le
nouveau bénéficiaire afin que celle-ci crédite son compte bancaire du montant
écrit sur la traite.

Cette qualification date de l’histoire, des titres créés par les commerçants au
moyen âge pour les besoins de commerce, les lettres commercial produit
d’importance conséquence juridique, toute personne qui signe une lettre de
change accomplie un acte de commerce et est soumise à l’ensemble des
dispositions du code de commerce régissant les actes de commerce. Elles sont
présumées commerciales et relève du tribunal de commerce en cas de litige. La
signature d’une lettre de change ne serait à elle seule tenir lieu de la profession.
Les consommateurs peuvent signer les lettres de changes mais ils ne doit pas
s’agir d’une opération de crédit car sinon l’article L314-21 du code de la
consommation sanctionne par la nullité les lettres de changes souscrites dans ce
domaine par les consommateurs

B. LES SOCIETES COMMERCIALES PAR LA FORME

L’article L110-1 ne vise pas de ces sociétés, leurs rattachement à la commercialité


tient de l’article L210-1 du code de commerce, au terme de cette article « sont
commerciales a raison de leurs formes et peu importe leurs objets, les sociétés
en nom collectif, les sociétés en commandite simple, les sociétés à
responsabilité limité et les sociétés par actions. Ce sont aussi des raisons
histoires de la commercialité par la forme des sociétés commerciales. Cette
commercialité formelle produit deux conséquences :

- les sociétés visés par l’article L 210-1 sont considérés comme des sociétés
commerciales

- tous les actes pour la constitution fonctionnement ou pour la dissolution.

Il y a deux difficultés margeurs :

p. 23
 tient à la nature même de certains actes , certains actes lié à une société par la
forme, sont toujours des actes civils, par exemple de l’acte de vente, de part
sociale ou de vente lorsque cette vente ne réalise pas un transfert de contrôle.

 la discordance entre la forme et l’objet de la société ; le plus souvent, les


sociétés commerciales par la forme exerce une activité commerciale, cette
correspondante entre la forme et l’objet rend indiscutable le caractère
commerciale mais il est possible qu’une société n’est pas revenu l’une des
forme de l’article L210-1 mais que elle accomplie une activité commerciale et
inversement une société peut avoir adopter une des formes de cette article mais
d’avoir un objet et une fonction civile donc une discordance entre la nature et la
forme. La jurisprudence n ‘est pas certaine mais il semble ressortir que le
caractère commerciale l’emporte, ainsi quand une société civile est créée mais
que elle est finalement commerciale, c’est une société civile mais réalisent des
acte de commerce et le commerce prime selon les tribunaux de commerce.

Ce conflit entre forme et objet est entretenue par le législateur, une loi du 31 décembre
1990 permet au profession libérale de constituer des sociétés commerciales par
la forme pour exercer leurs activités civiles. Ces sociétés ont un caractère
hybride, sont régis en raison de leurs formes par des principes applicables aux
sociétés commerciales, relèvent de règles spéciales et la loi précise que les
tribunaux civils sont compétents pour connaître des actions en justice dans
lesquels ces sociétés sont parties par des contestations opposants des associés
membres de la société.

§2. LES ACTES DE COMMERCE PAR NATURE

L’article L110-1 ne le qualifie pas directement comme acte de commerce, c’est la


doctrine qui par un travail d’interpellation de cette article qui considère que
certains actes visés par cette article sont naturellement commerciaux, des actes
typiques du commerce. De tels actes sont généralement accomplis par des
personnes qui en font leurs activités, dans différentes approches des actes de
commerce par nature sont envisageable,

 Certains auteurs font une étude chronologique en suivant cette article en


reprenant 1 à 1 les tirets.

 D’autres auteurs distinguent les actes de commerces s’ils sont effectués ou non
dans le cadre d’une entreprise.

p. 24
 D’autre auteurs dans une perceptive différente sur un fondement économique
de cette article L110-1 distingue les acte s’ils ont une activité de distribution, de
service et industrielle. Certains actes de commerce prit par nature sont lié à une
de ces trois activités.

A. Les actes de commerce se rattachant à une activité de distribution

Le droit commercial ne définit par l’activité de distribution, il faut s’en reporter au


dictionnaire d’économie, pour eux, cette activité correspond au stade de
l’activité économique situé entre la production et la consommation, l’article
L110-1 en décrit plusieurs, il s’agit des achats pour revente, des entreprises de
fournitures et des établissement de vente à l’encan.

1/ ACHAT POUR REVENDRE

Article L110-1 : tout achat de biens meubles pour les revendre, soit en nature, soit
après les avoirs travailler et mis en œuvre.
Le propre de l’activité de très nombreux commerçants est en effet d’acheter des
marchandises pour les revendre (acte de commerce avant tout un achat pour
revendre).

Les méthodes de distribution sont sans incidence sur la qualification commerciale des
achats pour revendre. Ça peut être du commerce de détail comme les libraires, les
commerces de gros ou de distribution comme supermarché. Par des réseaux de
distributions dans lesquels les parties sont liés par un contrat de distribution. Cela peut
prendre une opération physique comme une boutique mais aussi par voie électronique.

Sur le plan juridique : Qu’est qu’une opération d’achat pour revendre ? Il faut
distinguer achat et revente :

> Achat : Il doit être pris dans son sens usuel qui est d’acquérir contre paiement, à
titre onéreux qui est largement apprécié mais pas forcément une somme d’argent, un
échange peut suffire. Il peut porter sur des biens corporels comme des matière
première et des biens incorporels, qui n’ont pas de réalité sensible comme un brevet.
L’achat peut porter également sur des biens immobiliers comme un terrain nu par
exemple, ce qu’’indique l’article L110-1 deuxièmement. Il existe toutefois une limite
pour les immeubles comme l’indique cette article : l’acte est civil si l’acquéreur a agis
en vue d’édifier un ou plusieurs bâtiments et de les vendre en bloc ou par locaux. On
parle alors de matière immobilière. Cela concerne les activités dite de promotion
immobilière, c’est souvent

p. 25
discuté en doctrine. Les immeubles considéraient comme des biens de famille sont du
droit civil.

> Revente : La Ccass a eu l’occasion de préciser que la revente doit être faite dans
un but spéculatif. Article L110-1 n’impose pas cette condition, mais la jurisprudence
si. Cette condition est essentielle car elle explique pourquoi certain actes ne sont pas
des actes de commerce. Les juges estiment que pour que la revente soit caractérisée il
faut démontrer le caractère lucratif mais aussi répétitif. La jurisprudence s’est
prononce et il est admis que le caractère répétitif est essentiel pour revendre. Les
actes qui sont gratuit, de nature culturel ou sportive, par des entreprises dans le secteur
social sont étranger à l’acte commercial, car ils n’ont pas de caractère spéculatif.

 Pour la jurisprudence, ce qui caractérise la revente, ce n’est pas seulement


l’action de revendre le bien acheté mais c’est également l’intention de le revendre au
moment de l’achat. Une personne qui achète un bien avec la volonté de le revendre
par la suite mais qui n’arrive pas à le revendre réalise pour la jurisprudence un acte de
commerce. Un collectionneur ne réalise pas d’achat pour revendre. La preuve de
l’intention peut se faire par tout moyen. Il appartient à la personne qui entend se
prévaloir de la commercialité de l’acte de démontrer cet élément intentionnel par tout
moyen.

Un arrêt par la chambre commerciale du 13 novembre 2002 et les juges considèrent


qu’un particulier ayant vendu 4 véhicules d’occasion a fait des actes commerciaux,
donc plusieurs opérations sur un bien pour la revente, le bien sera tjr considéré comme
un acte commerciaux en cas de revente.

L’article L110-1 répute comme étant des actes de commerce : tout achat de bien pour
les revendre après les avoirs travaillé et mis en œuvre. Cela signifie que le bien acheté
peut être modifié, transformé entre l’achat et la vente sans que la qualification en soit
modifiée. Ce principe peut toutefois poser un problème : il est admis que si la
transformation du bien acheté résulte de l’exercice d’une activité civile (artisan ;
agriculteur) les achats pour revente sont civils dès lors qu’ils apparaissent accessoires
à l’exercice de cette activité civile.

Par exemple : le boulanger qui exerce une activité, par principe une activité civile,
qui achète de la farine qui revend à ses clients par le biais de pain. Il effectue une
opération dite civile car cette opération de revente est accessoire par rapport à son
activité principale qui est une activité civile

p. 26
L’article L110-1 précise que l’achat doit avoir était fait avec l’intention de revendre.
Quand une personne achète un bien sans intention de le revendre mais qu’il le revend
ultérieurement l’acte est civil.

Des difficultés se posent avec la possibilité d’acheter en ligne via internet.

DOIT-ON CONSIDERER QUE LES PERSONNES QUI REALISENT


FREQUEMMENT DES ACHATS POUR REVENTE SUR INTERNET
CONSTITUENT DES ACTES DE COMMERCE ?

La jurisprudence est assez bienveillante à l’égard des particuliers, dès lors qu’il n’y a
pas l’intention de revente, ce sont des actes civils. Toutefois, cette qualification civile
pourrait évoluer, les juges pourraient considérer que ce sont des achats pour revendre
avec le caractère répétitif et lucratif pouvant donner un caractère commerciale > TGI
Mulhouse, le particulier a réalisé 470 opérations en ligne et la partie adverse a
considéré qu’il fallait appliquer le droit commercial et avec le caractère répétitif et
lucratif les juges ont admis que c’était un commerçant.

Les achats pour revendre est valable pour le commerce équitable.

2/ LES ENTREPRISES DE FOURNITURE

La loi ne définit pas le terme « entreprise ». L’entreprise correspond à une structure


réunissant un certains nombres d’éléments humains financiers matériels destiné à
exercer de manière autonome lucratif répété des actes de commerce, dans les faits, elle
peut revenir le caractère d’une personne morale ou une stricte exploité par une seule
personne

Fourniture = C’est une activité par laquelle une personne s’engage à


approvisionner pendant un certain temps, et de manière continue ou périodique,
en marchandises ou en services, une ou plusieurs personnes.

Il n’existe pas de liste des entreprises de fourniture. La qualification d’entreprise vient


soit de certains textes soit de la jurisprudence ou la doctrine.

Le Code de la consommation régit la fourniture d’électricité et de gaz naturel. On en


déduit que de tels services rentrent dans la catégorie de « fourniture » donc acte de
commerce. On trouve dans la loi que le contrat passé entre le consommateur et un
fournisseur de services de communication électronique constituée une entreprise de
fourniture. On trouve donc des entreprises de fourniture dans divers textes.

p. 27
Dans quelques arrêts les juges ont été amené à retenir cette qualification d’entreprise
de fourniture, il en a été ainsi de l’activité qui consiste à réaliser des diagnostics
immobiliers est activité exercé par une entreprise de fourniture.

Concernant la doctrine, la plupart des auteurs ont leur propre point de vue, ils
considèrent qu’entre dans cette catégorie le personnel intérimaire, les sociétés de
publicité, de pompes funèbres ou encore de société d’abonnement à des journaux.

Certaines entreprises de fourniture proposent des biens préalablement achetés, dans ce


cas, l’achat pour revendre permet de retenir leur commercialité.

3/ LES ETABLISSEMENTS DE VENTE A L’ENCAN

L’expression de « vente à l’encan » n’est plus utilisée sauf dans l’article L210-1 du
code de commerce. Cela correspond aujourd’hui à l’activité de vente volontaire de
meubles aux enchères publiques. Elles sont régies par les articles L320-1 et suivant du
Code de commerce : il s’agit de ventes faisant intervenir un tiers agissant comme
mandataire du propriétaire ou de son représentant, pour proposer et adjuger un bien au
mieux disant des enchérisseurs à l’issu d’un procédé de mise en concurrence ouvert au
public et transparent. Ces ventes aux enchères peuvent porter sur des biens neufs ou
d’occasions, par lot ou en gros, peuvent être faites par des personnes physiques ou
morales si elles remplissent les conditions posées par le code de commerce.

La loi permet, à titre accessoire et selon des modalités précises, aux notaires et aux
huissiers de justice de réaliser de telles opérations, mais la nature civile confère un
caractère civil.
Il est possible de faire réaliser de telles ventes par l’intermédiaire de site spécialisé et
de procéder à des opérations de vente à distance. La création de régulation par le
conseil de vente volontaire de meuble aux enchères publiques. Ces ventes réalisés a
distance sont des opérations de courtage par les professionnels, at par des non
commerçants, cela relève du droit civil et non commercial.

B. LES ACTES DE COMMERCES QUI SE RATTACHENT A DES ACTIVITES


INDUSTRIELLES.

L’article L110-1 n’emploie pas le terme industrie, pour autant deux types d’actes de
l’industrie

o des actes liés à des activités industriels, de transformation


o des actes relevant des actes des industries dites extractives
1. LES INDUSTRIES DE TRANSFORMATIONS

p. 28
L’article L100-1 cinquièmement qualifie les actes de commerces, les actes
accomplies par toute entreprises de manufactures.

Ce terme manufacture décrit les entreprises industrielles, ce terme manufacture a été


maintenue jusqu’à nos jours mais désigne plus les manufactures mais c’est
aujourd’hui désigné activités industrielles (= manufacture), qui consiste à acheter des
matières premières pour les transformer et les revendre pour avoir des bénéfices. La
jurisprudence a une vision plus large de l’industrie pour englober dans cette catégorie
toutes les activités qui visent à accomplir un travail sur un bien confié par le client.
Pour entrer dans la catégorie d’industrie, les opérations doivent être exécuter dans le
cadre d’une entreprise. Il y a par exemple les activités métallurgiques, chimiques,
textiles, agro-alimentaire qui entrainent l’accomplissement d’acte du commerce.
L’inspire englobe aussi les industries de réparations, rénovations, sont des activités
qui effectuent un travail sur des biens fournis par le client. Le travail effectué par ces
entreprises peut consister à fabriquer u produit comme fabriquer une voiture. Dans
certains cas, certaines activités industrielles reposent sur des opérations d’achat pour
revendre. Mais aussi il faut pas confondre les activités industrielles (activité
commercial )et artisanales et agricoles ( ce sont des activités civils ).

2. LES INDUSTRIES EXTRACTIVES

Ces activités restent essentielles, même si aujourd’hui jouent un rôle moindre.


L’article L110-1 ne vise pas ces industries extractives. Toutefois l’article L331-3 du
nouveau code minier dispose que « l’exploitation des mines est considérée comme
un acte de commerce » et L111-1 du même code donne une liste des exploitations
minières. Cette liste figure l’exploitation des mines de fer, du cobalt, du pétrole, du
mercure, de l’argent ou encore de l’or.

 Toutes les industries extractives non pas une nature commerciale. En effet
l’interprétation du nouveau code des mines cartes certaines activités comme
l’exploitation des carrières, des sources d’eau minéral sont des activités civils. De
nombreux auteurs critiquent cette distinctions car difficile à justifier que toutes les
activités extractives ne sont pas commerciales.

Il faut observer que la théorie de la commercialité par la forme attendue la


distinction entre ces activités, le droit commercial a vocation à s’appliquer aux
activités excéder par l’intermédiaire d’une société par la forme, donc des lors que
certaines exploitations civils sont exécuter par des entreprises commerciales, ça sera
une activité commerciale.

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C. LES SERVICES

L’article L110-1 n’emploie pas le terme service car quand le texte a été écrit en 1807,
le terme service n’était pas inutilisé, depuis le législateur n’a pas insérer ce terme.
Mais les actes faites par les services ne veut pas dire que ce sont pas des activités
commerciales, au contraire certains services ont toujours existé. Les services peuvent
revêtir une activité commerciale mais qu’est-ce qu’un service, ce terme est pas simple
car le code du commerce en donne pas de définition. Les dictionnaires d’économies
définissent les services comme « des prestations qui contribuent à la satisfaction de
besoin individuel ou collectif sans passer par le transfert de propriété ou de biens
matériels » ainsi les service corresponde aux activités types tertiaires.

Le code de commerce vise plusieurs activés de services, il vise les entreprisesde


locations de meubles, les entreprises de transports, opération d’intermédiaire, les
services financiers et les établissement de spectacles publiques.

LES ENTREPRISES DE LOCATIONS DE MEUBLES :

l’article L110-1 quatrièmement du code de commerce dit que de actes de commerce


concerne la location de meuble, le texte impose que l’entreprises de locations doit être
dans le cas d’une entreprise pour faire des actes de commerce. Le terme de location
fait l’objet d’une interprétation large par les juges, il renvoie au contrat de location
définie par le code civil. L’article 1709 du code civil définie les contrats de location
comme « c’est un contrat par lequel une des parties s’obligent à faire jouir l’autre
d’une chose pendant un certain temps et moyennant un certains prix que celle-ci
s’oblige à lui payer ». Et les juges considèrent que les contrats de crédit-biais est
définie comme un contrat par lequel une société de crédit-biais acquiert sur la
demande d’un client, le crédit preneur, la propreté d’un bien immobilier afin de lui
louer pendant une durée déterminé, c’est considéré comme une location et le locataire
peut restituer le bien ou l’acheter avec déduction des sommes qu’il a déjà payé lors de
ses loyers. Souvent utiliser dans la vie commerciale. C’est considéré comme un acte
commerciale. Le terme meuble est évoqué à l’article L110-1du code de commerce et
la jurisprudence dit que les meubles peuvent être corporel comme des véhicules et
aussi incorporel comme le fonds de commerce. Le texte ne définit par les immeubles
et sa location, seul les entreprises de location de meubles font des actes de commerces
et non les locations d’immeubles.

Par exemple il faut se demander si l’activité d’hôtellerie relève ou non de l’article


L110-1 quatrièmement du code de commerce, on peut considérer que cette activité
est civile car elle repose sur une location immobilière. Mais considéré comme une
activité commerciale car elle consiste à louer des biens immobiliers et consiste à
fournir des services comme l’eau et l’électricité. Donc c’est une activité commerciale

p. 30
car la locations de bien immobilier. Il faut observer que les entreprises qui crée et
gère des services de locations en ligne comme air BNB ne sont pas des entreprises de
locations, elle relève du droit commercial a titre intermédiaire mais pas comme
entreprises de location.

LES ENTREPRISES DE TRANSPORTS:

Selon l’article L110-1 cinquièmement du code de commerce, les actes des


entreprises de transports sont commerciaux, ils ont toujours eu une place essentielle et
depuis les livraisons de marchandises. Pour que la qualification commerciale soit
retenue, il faut que les actes soient faits dans le cadre d’une entreprise. Le terme
transport doit être largement interprété, pour les juges ce sont des transports routier,
maritime, aérien, par des rails. L’objet d’une transport est sans incidence, ce sont aussi
bien des biens que des personnes. Par assimilation, certains auteurs font entrée
certaines autres activités comme le remorquage ou les remonté mécaniques.

 Certains activités lié au transport ne sont pas commerciale, certaines peuvent être
l’artisanat comme les chauffeurs de taxis individuels qui exercent une activité
artisanale, toutes les entreprises de transports à l’apprentissage ne sont pas considéré
commerciale mais civile comme les autos écoles ou de pilotages.

Certains questions de posent, si le covoiturage relève de l’article L110-1du code de


commerce, on pourrait penser que c’est une activité commercial mais la solution est
différente car le covoiturage à une nature civile par application d’un code du transport,
L3132-1 du code de transport, il dispose Que le covoiturage est à titre gratuit, il écarte
le partages des frais comme élément établissant le caractère payant donc le
covoiturage est civil. Mais si le conducteur demande de l’argent supérieur au prix de
l’essence et des frais, si le cout est de 30 mais qu’il demande 90, alors l’activité est
commerciale car elle repose sur un bénéfice.

LES ACTIVITES D’INTERMEDIAIRES :

Elles correspondent à des activités qui consistent à s’interposer dans la circulation des
produits et des services. L’Article L110-1, n’emploie pas ce terme mais en vise 3
catégories :

 Courtage : le contrat de courtage est une opération par laquelle un


intermédiaire met en relation des personnes en vue de la conclusion d’un ou
plusieurs contrats. Ce sont des professionnels appelés « des courtiers » qui
réalisent ces opérations. Les courtiers sont des commerçants. Ils sont présents
dans de nombreux secteurs : maritime, assurance, banque, publicité... la JP a eu

p. 31
à se prononcé, les juges ont considéré que les agents matrimoniaux sont des
courtiers. Toutes opérations de courtage est un acte de commerce, nul besoin
que l’activité soit réalisée en entreprise. Aujourd’hui, de nombreuses activités
de courtage s’exercent sous une forme électronique, les personnes qui créent et
organisent leurs activités en lignes sont considérées comme courtiers.

 Commission : l’article L132-1 du code commerce, le commissionnaire est la


personne qui agit en son propre nom ou en son nom social pour le compte d’un
commettant. L’acte de commission est un contrat par lequel une personne, le
commissionnaire accomplis en son nom une ou plusieurs opérations mais tout
en agissant pour le compte d’autrui. Par ex, les commissionnaires en
marchandises peuvent intervenir comme acheteur de marchandise. Il va acheter
des marchandises en son nom mais en agissant en réalité pour le compte d’un
commettant. C’est ce dernier qui sera le bénéficiaire des marchandises et c’est
celui-ci qui assurera le paiement. Il relève du droit commercial.

 Les agences et bureau d’affaire : de manière générale, ils ont pour fonction
de gérer les affaires d’autrui. Ils ont pour fonction de gérer les affaires d’autrui.
Cette catégorie est très large, elle regroupe des professions variées (ex :
gestionnaire d’immeuble, administrateur de bien, agence de voyage, cabinet de
recouvrement de créance, les agents artistiques ou sportifs). Ils réalisent des
actes de commerce et ont la qualité de commerçant. Aujourd’hui, les agents
d’affaire sont soumis à des règles particulières.

Certaines opérations d’intermédiaire sont visées par l’article L110-1 du code de


commerce qui exposent que les actes de commerces sont toutes le opérations
d’intermédiaire pour l’achat, de souscription la vente d’immeuble de fonds de
commerce, d’action ou part de société immobilière, toute personne qui s’interpose
entre un acheteur et un vendeur font un acte de commerce selon l’article L110-1
troisièmement du code de commerce.

Tous les professionnels ayant une activité intermédiaire ne sont pas soumis au droit
commercial, comme l’agent commercial, pour les juges il exerce une activité civile.

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LES SERVICES FINANCIERS :

Le code du commerce et la jurisprudence différencie les opérations de banques, de


bourses, de changes et d’assurance.

° Les opérations de banques : des opérations qui jouent un rôle essentiel. Des actes
de commerces sont des opérations de banques contenue dans le code du commerce de
1807. Il existe un code monétaire et financier. Les opérations de banques sont des
actes de commerces. Une opération de banque est définie dans le code monétaire et
financier comprend la réception de fond remboursable du public, les opérations de
crédit et les opérations bancaires de paiement, les personnes qui font ces actions
effectuent des opérations de banques.

De tel opération sont faite par des banques, des prestataires de services bancaires.
Selon le code monétaire et financier, toutes les banques peuvent effectué les
opérations bancaires, les juges disent que toutes les banques effectuent des actes de
commerces et le trésor public, la poste peuvent accomplir des opérations de banques
grâce à la loi. Les établissements bancaires font des opérations bancaires

L’opération n’est commerciale que pour l’établissement bancaire, pour le particulier


c’est un acte civil. Interdit à toute personne autre qu’un établissent bancaire de faire a
titre habituel des opérations de banques mais si un particulier fait une tel opération de
manière habituelle, il pourra être qualifié d’acte de commerce.

° LES ACTIVITES D’ASSURANCES

l’article L110-1 du code de commerce ne les mentionne pas mais l’article L110-2 du
code de commerce qualifie les actes de commerce les assurances maritimes et par
extension il est admis que les activés d’assurances repose sur la réalisation d’acte de
commerce. Le contrat d’assurance est celui par lequel une partie est assuré et se voit
promettre avec une rémunération, pour lui ou un tiers, en cas d’un risque, une
prestation pécuniaire par une autre partie, qui est l’entreprise d’assurance. L’assuré
effectue un acte civil, seul le professionnel fait un acte de commerce.

 Les activités d’assurance qui sont accomplis par l’intermédiaire de société par
action sont commerciales mais il est admis que les activités d’assurance qui sont
effectué par des compagnies d’assurances mutualistes sont un acte civil.

° LES OPERATIONS DE CHANGES

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Le change a occupé une place essentielle dans le commerce depuis toujours, de
changer la monnaie d’un pays contre elle d’un autre. Le code de commerce en a fait
un acte de commerce depuis 1807 et cela demeure, le change consiste à recevoir la
monnaie d’une pays et a remettre en contrepartie celle d’un autre, ce sont des actes de
commerces. Ces activités de changes sont réglementés. La nature commercial n’est
reconnue que pour le changeur professionnel, le particulier lui exerce un acte civil.

° LES OPERATIONS DE BOURSE

l’article L110-1 du code de commerce ne mentionne pas ces opérations mais celle-ci
sont des actes de commerces, ce sont des opérations effectués sur des marchés
réglementés d’instrument financier. Ces opérations consistent à recevoir des ordres,
transmettre des ordres pour le compte d’un tiers, gérer un portefeuille d’action. Ces
opérations sont faites par des établissement particuliers, des prestataires de services
d’investissement. Ce sont des actes de commerces, les juges estiment que les
particuliers qui gèrent un portefeuille d’action n’accomplit pas des actes de
commerces. Toutefois les juges considèrent que s’il est démontrer que le particulier
fait des opérations répétitifs et spéculatives, le caractère commercial peut être retenue.

° LES ETABLISSEMENT DE SPECTACLES PUBLICS

Les établissement de spectacles publics sont visés par l’article L110-1


sixièmement du code de commerce et lui donne un caractère commerciale.
Le législateur considère que ces activités sont des activités commerciales. Toutes les
personnes qui organisent des spectacles publiques font des actes de commerces.
Toutefois pour que la commercialité soit retenue, la jurisprudence estime que il faut
une condition remplie, ces activités doivent poursuivre un but lucratif. Cette finalité
lucratif estime que les spectacle de même nature faite par des associations qui n’ont
pas de but lucratif ne sont pas des actes commerciaux mais une nature civile.
D. LES ACTES DE COMMERCE PAR ACCESSOIRE
l’article L110-1 du code de commerce ne le mentionne pas, ces actes de commerce
sont analysés comme étant des actes de commerce qui ne sont pas des actes de
commerces par la forme et n’y des actes de commerce par nature mais présente
comme des actes civils mais il change de nature pour devenir des actes de commerce
par application de la théorie générale du droit privé, de l’accessoire suit le principal.

Par exemple lorsqu’une personne achète une voiture pour son usage personnel, pour
lui c’est pas un acte de commerce par la forme ou par la nature mais c’est un acte civil
mais si cette opération est réalisé par un commerçant, pour les besoins de son activités,
cette acte devient par la théorie de l’accessoire, devient un acte commercial. L’activité
principal étant commercial, l’acte qui lui est accessoire prend un caractère

p. 34
commercial. Cette théorie présente un intérêt essentiel, elle consacre la commercialité
des actions passés par les commerçants. Cette théorie a tee dégagé par la doctrine et
ensuite par la jurisprudence. Cette théorie de l’accessoire n’est pas automatique, elle
suppose que des conditions soient satisfaites et des conditions déterminés

A. DES CONDITIONS DE LA COMMERCIALITE PAR ACCESSOIRES

Pour une doctrine majoritaire, il existe deux théories de l’accessoire :

- certains actes et faits juridiques devient commerciaux par la qualité de leurs


auteurs, de théorie subjective. 1.

- et certains actes commerciaux prennent en raison de leurs attachements à une


opération commerciale, théorie objective 2.

1. L’ACCESSOIRE COMMERCIAL SUBJECTIVE : POUR QU’IL Y EST


APPLICATION, DEUX CONDITIONS CUMULATIVES :

 l’acte doit être accomplit par un commerçant, pour les juges, l’auteur de
l’acte en question peut être un commerçant en personne physique ou personne
morale, tant que il y a une preuve de cette qualité de commerçant, par tous
moyens et souvent par la preuve que elle est immatriculé au registre mais pour
une personne morale, else combien a la commercialité par la forme, les actes
réalisés par une sociétés commercial par la forme peuvent être commerciaux
par application de la théorie de l’accessoire. Il n’est pas nécessaire que toutes
les parties à l’opération ne soient commerçantes pour que cette théorie
s’applique, peut être commercial par accessoire pour les commerçants et un
acte civil pour les non commerçants, la théorie de l’accessoire joue pour les
contrats mixtes.

Cette théorie subjective n’est pas propre au droit commercial, elle reçoit aussi
application en matière civile ainsi quand une personne exerce un métier civil
accomplit pour des besoins de ses activités, cette acte normalement commercial est
civil par l’application de la théorie de l’accessoire. Par exemple quand un dentiste
vend des prothèses dentaires, il l’es a acheté et va les revendre donc s’il y a un acte
d’achat et que il y a un litige sur les prothèses et la théorie de l’accessoire civil
s’applique et donc c’est un acte civil

 l’acte doit être en relation avec l’exercice de son activité commerciale, la


théorie de l’accessoire ne s’applique que si l’acte accomplit est lié directement
a l’activité commercial exercé par le commerçant. Par exemple si un
commerçant qui vend des vêtements et qui achète pour les besoins de ses

p. 35
activités un véhicule, il accomplit un acte de commerce par accessoire mais si
le même véhicule est acheté pour des fins privés, c’est pas un acte de
commerce par accessoire mais un acte civil car cela n’est pas lié à son activité
commercial. La ligne de partage entre l’achat personnel et professionnel est
dure à trancher, pas simple de déterminer la destination finale du bien acheté.
Les juges posent une présomption de commercialité qui conduit a considéré que tous
les actes accomplit par un commerçant le sont à titre professionnel toutefois il ne
s’agit que d’une simple présomption de sorte qu’il est possible de le faire tomber et
que l’acte accomplit était pas a des fins professionnels mais personnels. C’est à la
personne de faire tomber cette présomption d’apporter la preuve.

2. L’ACCESSOIRE COMMERCIAL OBJECTIF :

la qualité de l’auteur de l’acte est sans incidence, le rattachement à la commercialité


tient à ce que cette acte réalisé est accessoire à une opération commercial de sorte que
cette opération donne sa commercialité à l’acte. Pour expliquer cette commercialité,
ces actes sont commerciaux grâce au but ou à l’objet qu’ils poursuivent. La théorie de
l’accessoire objective produit une conséquence essentielle, permet de donner un
caractère commercial à des opérations isolés réalisés par des personnes non
commerçantes, cela étant cette théorie pour des personnes non commerçantes.

 Parfois c’est la loi qui met en œuvre cette théorie, par exemple l’article L521-1
alinéa 1er du code du commerce, il dispose que « le gage constituait par un
commerçant soit par un individu non commerçant pour un acte de commerce se
constate à l’égard des tiers comme à l’égard des parties contractantes conformément
aux dispositions du code de commerce en matière de preuve » donc le gage qui est
accessoire à un acte de commerce est soumis au droit commercial, le gage constitué
par une personne non commerçante pour garantir une dette commercial d’une société
vers une banque est un acte de commerce, donc la preuve peut être apporté par tous
moyens.

 Le plus souvent, les hypothèses d’application de la théorie objectives viennent de


la jurisprudence, trois exemple importants à retenir :

- l’opération d’achat d’un fonds de commerce, lorsque une personne non


commerçante achète un fonds de commerce, c’est normalement un acte civil puisque
l’opération n’est pas un acte de commerce par la forme ou par la nature pourtant la
jurisprudence considère que il s’agit d’un acte de commerce car cette acte est lié à une
opération ayant un but commercial car en achetant un fond de commerce, l’acquéreur
va l’exploiter et donc d’exercer une activité commercial donc l’acte accomplit est un
acte commercial.

p. 36
- le cautionnement donné par le dirigeant ou l’associé d’une société commerciale
car il est fréquent que les banque exigent avant d’accorder un crédit à une société, le
dirigeant accordent une garantie personnelle, on se demande si le cautionnement est
civil ou commercial, le cautionnement c’est un contrat par lequel une personne
s’engage envers un créancier à garantir l’obligation du débiteur principal si celui-ci ne
remplit par son engagement. Normalement le cautionnement est un acte civile mais
pour la jurisprudence, le cautionnement devient un acte de commerce lorsqu’il est
consenti par un dirigeant ou par un associé pour garantir une dette de la société des
lors que peut être démontrer leurs intérêts patrimoniales personnels pour que la société
est un prêt pour lequel il se sont portés garants donc cette acte peut être soumis au
tribunal commercial.

- La session de part sociale ou d’action de société commerciale ,quand une


personne non commerçante vend les parts sociales que il détient, cette sessions est
considéré comme un acte civile mais la jurisprudence considère que cette session
devient commercial lorsque elle opère le transfert du contrôle de la société dans les
mains de l’acquéreur des parts sociales car l’opération va avoir une nature sur le
fonctionnement de la société, désormais l’acquéreur des parts sociales aura la maitrise
sur le fonctionnement de la société. Le transfert de contrôle est établie en cas de
sessions des parts sociales mais également établie en cas de session non majoritaire si
la session a des conséquences sur le contrôle de la société. Le session de contrôle est
un acte de commerce.

B. LE DOMAINE DE LA COMMERCIALITE PAR ACCESSOIRE

Cette théorie a un domaine d’application très large, elle joue pour les engagements
contractuelles ou extracontractuelles mais il y a des limites ou cette théorie n’a pas
application.

En matière contractuelle, la commercialité par accessoire s’applique à tous les contrats


effectué par un commerçant dans le cadre de son activités professionnels et pendant
toute la phase du contrat. La nature du contrat importe pue, ça peut être des contrats
d’achats, en matière de location mais aussi dans les contrats de prêts bancaires, dans
les contrats d’assurances.

En matière extracontractuelle, la jurisprudence considère comme commercial les


quasi-contrat ainsi que venant d’agissements quasi délictuelle ou délictuelle ou
commerçant, quand un commerçant cause un dommage a un tiers, le rattachement au
droit commercial à lieu.

p. 37
Cette théorie se heurte a des limites, la commercialité par accessoires, certains faits et
actes juridiques qui sont lié a une activité commerciale, échappe à cette théorie de
l’accessoire. De tel limite sont difficile à expliquer car elles sont fondées sur aucunes
théories générales, certains actes ou fait juridique restent toujours civile car ils sont
allergiques à la commercialité.

Les limites peuvent s’expliquer par des exemple mais toutefois certains auteurs
expliquent l’existence de ces limites en considérant que certains actes restent civils car
un texte ou la jurisprudence donne compétence aux juges civils.

Il est admis que les dettes fiscales et les amendes pénales restent toujours civils même
s’ils sont liés à l’exercice d’une activité commerciale. Ou que les contestations
relatives a la fixation du loyer du bail commercial relève de la juridiction civile. Aussi
les litiges qui concernent les litiges en contrefaçon de marques sont toujours civils car
il y a un texte qui donne compétence a la juridiction civil. Les accidents de la
circulation automobile sont toujours du domaine de la juridiction civile même si c’est
un commerçant qui cause un accident, les fautes juridiques liés aux accident de la
route donc civils. Mais encore les actes à titre gratuit ont un caractère civil.

 il est possible de réaliser des actes de commerce de manière électronique, le


commerce électronique est régi par une loi du 24 juin 2004, deux point principaux :

- le champs d’application du commerce électronique, ce commerce électronique vise


toute type d’activité comme des services, des ventes de biens, indépendamment de la
qualité des personnes qui les réalisent, ce texte s’applique aux commerçants et aux
particuliers

- mais il faut observer que les opérations issus du commerce électronique ne relève
que du droit commercial dans la mesure où ces opérations contient des actes de
commerces dans le sens de l’article L 110-1, il faut que ces actes répondent aux
caractéristiques de l’article du code de commerce.

SECTION 2 - LA RECHERCHE D’UN CRITERE D’ACTE DE COMMERCE

CHAPITRE 1 : LES INSUFFICANCES DE L’ARTICLE L 110-1 DU CODE DE


COMMERCE

En raison des insuffisances de la conception légales des actes de commerce, comme


dans l’article L110-1, la doctrine a tenté de dégager un critère général de la
commercialité afin de mieux cerner les actes de commerces.

I / LES INSUFFISANCES DE L’ARTICLE L110-1 DU CODE DE COMMERCE

p. 38
L’approche de la commercialité à laquelle conduit cette article n’a jamais satisfait la
doctrine, sur un plan théorique, la notion même d’acte de commerce à toujours été un
sujet de discussion, on peut faire état de certains problèmes posés. Certains auteurs se
demandent comment articuler les acte de commerce contre les contrats dans le code
civil. Aussi la question de savoir si les actes de commerce s’identifient parfaitement
aux activités commerciales, est ce que les activées ne sont pas plus larges que la seule
réalisation d’acte de commerce.

Autre critique sur un plan technique, l’interprétation de l’article L110-1 est soumet
rendu difficile et c’est une source d’incertitude juridique qui est incompatible avec
l’activité juridique dont a besoin la vie commerciale. Le sens de certains termes
employés par cette article interroge et pose un problème.

Certain sauteurs font observer que l’article L110-1 manque de clarté, de cohérence, les
termes actes, entreprises, opérations servent pourtant de support pour les actes ne sont
pas définies et sont incertaines. De nombreuses activités comme celle liés au
commerce électronique sont absent de cette article.

Par ailleurs la théorie de la commercialité par accessoire est une théorie difficile a
mettre en œuvre car les actes ne sont pas accessoires pour ceux qui les réalisent.

Ces insuffisances ont conduit les auteurs a faire une définition générale de la
commercialité

II/ LES CRITERES DOCTRINAUX

Trois conceptions ont marqué le travail doctrinal :

° Edmond de Thaler dans son traité de droit commercial, selon lui le commerce
consiste dans la circulation de produit et de l’argent, le droit commercial est la branche
qui gouverne cette circulation. Ainsi l’acte de commerce constitue un acte d’entremise
dans la circulation des richesses, qui se situe entre l’activité de production et l’acte de
consommation. Toutefois elle est critiquée par la doctrine, les activités industrielles
sont des actes commerciales, certains actes sont commerciaux sans qu’ils fassent des
activités d’entremises et certains actes d’entremises ne sont pas des actes
commerciaux. Cette théorie a été abandonné.

° D’autre auteurs la fondent sur la spéculation, M. Lyon-Caen et louis Renault ont


proposé de définir les actes de commerces c’est la spéculation, c’est à dire la
recherche d’un bénéficie. Cette théorie a eu du succès car il est vrai que les opérations
réalisés par les commerciaux dégagent des bénéfices qui sont le moteur du commerce.
Mais critiqué car certains actes sont civils alors qu’elle vise la recherche du profit.

p. 39
° M. Jean Escarra, cet auteur considère que un acte de commerce est un acte réalisé
par une entreprise car il constate que le siège d’une entreprise fait les actes de
commerces, car dans l’article L110-1 parle d’entreprise et que celle)ci sont des entités
qui servent à réaliser des actes de commerce mis cette approche est insuffisante car
tartines entreprises n’ont pas une activité commerciale mais civile.

Si ces critères contiennent une part de vérité, ils sont insuffisants pour rendre compte
de la commercialité, aucun d’entre eux ne permette de saisir ce qu’est un acte de
commerce dont il faut encore aujourd’hui apprécier les actes de commerces en
appliquant l’article L110-1 du code de commerce mais avec l’évolue du commerce, il
serait souhaitable que le législateur mettre à jour cette article.

CHAPITRE 2 = LE REGIME DES ACTES DE COMMERCES

La qualification des actes de commerces tient a l’application de la règle de droit, le


droit commercial doit s’appliquer aux actes de commerces donc l’acte de commerce
est soumis au code du commerce et tous les actes civils sont régis par le code cvil mais
la situation est plus complexe. Certains actes relevé a la fois du droit commercial et du
droit civil ainsi quand un consommateur réalise une opération d’achat, ce dernier
n’accomplit par a la différence du commerçant, ne fait pas un acte de commerce, la
qualité des parties a une même opération doit être pris en considération pour
déterminer quel est le droit applicable et cela conduit a dinguer deus situations, ou les
deux parties sont commerçantes et la situation ou seule des deux parties est
commerçantes.

SECTION 1. LE REGIME DES ACTES DE COMMERCE CONFLUENT ENTRE


COMMERÇANTS.

Il n’existe pas en droit français un corps général de règle qui sont applicable aux actes
de commerces, d’une part les actes de commerces relèvent avant tout du droit civil
ainsi quand deux commerçants font un acte de commerce, le droit civil a vocation à
s’appliquer, et d’autre part le législateur pour prendre en considération des besoins du
commerce, met en place des règles spécifiques qui sont destiné à régirent certains
aspects de son régime juridique des actes de commerce. Aujourd’hui le législateur
tend à soumettre tous les actes de commerces aux même régimes juridique,
l’uniformisation du droit mais les actes de commerce confluent entre commerçants ont
un régime juridique propre.

1.LA FORMATION DES ACTES DE COMMERCE

p. 40
Malgré leurs finalité économique, les actes concluent entre commerçants, comme tous
contrats sont soumis aux règles de formations posés par le code civil, leur conclusion
supposent de respecter des conditions de fond et de forme.

A. LES CONDITIONS DE FOND

L’article 1128 du CC soumet la validité du contrat au respect de conditions générales


auquel sont soumis les actes de commerce, la validité d’un contrat doit avoir le
consentement des parties, la capacité des parties à contracter et le contrat doit avoir un
contenu lisible. Le droit commercial se singularise en matière de capacité juridique et
de consentement.

1. LA CAPACITE COMMERCIALE

Comme en droit civil, la question de la capacité à réaliser des actes de commerces


concernent les mineurs et les majeurs protégés par la loi.

Pour les mineurs : Les principes applicables à la capacité des mineurs à accomplir des
actes de commerce, sont liés à leur capacité de devenir commerçant. Le principe
applicable est posé l’art L121-2 du code de commerce, selon ce texte, un mineur
émancipé peut être commerçant sur autorisation du juge des tutelles au moment de la
décision d’émancipation, et du président du TGI s’il formule cette demande après
avoir été émancipé. Sous réserve, d’obtenir cette autorisation, le mineur émancipé
peut accomplir tous les actes de commerce nécessaire à une activité. Le texte ne vise
que le cas du mineur émancipé.

ET POUR LE MINEUR NON EMANCIPE ?

Il est exclu du champs d’application du texte. Ce mineur non émancipé ne peut pas
être commerçant, il ne peut faire des actes de commerce. Si le mineur accomplit ces
actes, ils peuvent être annulé sur le fondement l’art 1147 du CC.

Le représentant légal du mineur non émancipé ne peut pas non plus accomplir d’actes
de commerce au nom du mineur. En matière civile, l’administrateur légal représente le
mineur dans tous les actes civils. Le commerce ne s’exerce pas par représentation.

Par exception, la loi permet dans des cas particuliers, la réalisation d’actes au nom du
mineur. Tel est le cas, pour l’acte de vente d’un fonds de commerce, l’administrateur
légal peut vendre le fonds en application de l’art 387-1 du code civil.

La capacité des mineurs est aujourd’hui plus complexe. En effet, l’art 388-1-2 du
CC dispose que le mineur âgé de 16 ans révolus peut être autorisé par son ou ses
administrateurs légaux, à accomplir seul les actes d’administration nécessaires à la

p. 41
création et à la gestion d’une entreprise individuelle à responsabilité limité ou à une
société uni personnel. Les actes de dispositions ne peuvent être effectué que par ses
administrateurs légaux. Cet article ne consacre pas la qualité de commerçant au
mineur de 16ans révolus, il lui permet de s’immiscer dans la vie commerciale. Il peut
accomplir des actes de commerce. Le mineur de 16 ans révolu n’est pas commerçant
pour autant.

 Les majeurs protégés : Personnes dans l’impossibilité de pourvoir seul à ses


intérêts en raison d’une altération médicalement constaté de ses facultés
mentales ou corporelles, de nature à empêcher l’expression de sa volonté. Le
code de commerce ne contient aucune disposition sur la capacité commerciale
des majeurs protégés. On applique les règles du code civil.

On s’intéresse alors aux régimes de protection  sauvegarde de justice, curatelle,


tutelle : protection juridique temporaire, le CC 435 alinéa 1er dispose que celle-ci
conserve l’exercice de ses droits, elle peut valablement accomplir des actes de
commerce et être commerçante.

Les actes réalisés peuvent faire l’objet d’une action en récession pour simple lésion ou
en réduction en cas d’excès. curatelle  elle doit être assisté et contrôlé en continu.
Le CC assure une protection plus étendue que son patrimoine. Le majeur ne peut sans
l’assistance du curateur faire aucun acte qui sous le régime de tutelle nécessiterai une
autorisation du conseil de famille. Il ne peut pas faire emploi de capitaux. S’agissant
d’accomplir des actes de commerce, il s’agit d’actes qui relèvent de la catégories
d’actes de disposition, ou suppose l’emploi de fonds.

Si une personne protégé accomplit seul un acte où elle devait être assisté, il sera
annulé s’il est établi qu’elle a subi un préjudice.

tutelle  elle ne peut accomplir aucun acte de commerce, ni même être commerçante.
Le tuteur ne peut pas agir en son nom. Art 509 du CC, troisièmement, interdit au
tuteur, même avec une autorisation judiciaire, d’accomplir les actes de commerce au
nom de la personne protégé.

2/ LE CONSENTEMENT

Principe posé par le CC 1128 : la validité d’un contrat suppose le consentement des
parties. Le bénéficiaire d’un offre du contrat doit manifester sa volonté de s’engager.
Avant l’entrée en vigueur de l’ordonnance du 10 février 2016, la JP civile considéré
que sauf dans l’hypothèse particulière concernant une offre faite dans l’intérêt exclusif
du destinataire, le silence gardé par l’une des parties ne peut être accepté, il fallait

p. 42
manifester son consentement, la jurisprudence reconnaissait que le silence pouvait être
l’acception entre commerçants par application de certains usages ou de relations
d’affaires et cette ordonnance a modifié le code civil.

Cette ordonnance a modifié le CC, il est ainsi rédigé art 1120 du CC « le silence ne
vaut pas acceptation, à moins qu’il en résulte autrement de la loi, des usages, des
relations d’affaires ou de circonstances particulières ». On constate que les
principes admit antérieurement ont été repris par le CC. En droit commercial il était
admis, lorsque les commerçants appartiennent au même milieu professionnel dans
laquelle il existe un usage selon lequel le silence à la valeur d’une acceptation, cet
usage doit s’appliquer. Quand les commerçants entretiennent des relations d’affaires
antérieures, le silence gardé par l’une des parties peut valoir acceptation  Les
commerçants ont admis que le silence valait acceptation des lors que il y a un usage
dans ce sens-là.

B/ LES CONDITIONS DE FORME

En droit civil, les contrats sont consensuels, leurs validité ne suppose pas de rédiger un
acte écrit. Cette règle est reprise en droit commercial et elle prend toute sa portée.
Ainsi la validité des contrats concluent entre commerçants ne supposent pas la
rédaction d’un acte écrit. Cette absence de formalisme se trouve facilité par le droit de
la preuve car les actes de commerces concluent par les commerçants se prouvent par
tous moyens. Cette souplesse du droit commercial n’est pas sans limite, dans de
nombreux cas, le respect de condition formelle est imposé par des textes
commerciaux, le droit commercial est présenté comme étant un droit plus formaliste
que le droit civil. Certains actes accomplis par des commerçants doivent être publié
pour des raisons d’opposabilité au tiers, tel est le cas du contrat de location de gérance
portant sur un fonds de commerce qui est une opération qui doit être publié pour être
opposable aux tiers sous forme d’extrait dans un journal.

L’écrit est exigé pour que certains actes est une pleine efficacité juridique comme la
lettre de change qui doit contenir des mentions prévus par la loi sinon elle ne vaudra
pas comme lettre de change.

Pour certains actes concluent entre commerçants, l’écrit est rendu obligatoire sous
peine de rendre la nullité de l’opération effectué, ainsi le contrat de nantissement
(permet de le donner en garantie a un de ses créanciers) portant sur le fonds de
commerce doit être constaté par acte authentique ou sous seing privé.

II/ L’EXECUTION DES ACTES DE COMMERCE

A) LA SOLIDARITÉ

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Malgré l’existence de règles communes avec le droit civil, les actes concluent entre
commerçants comportent quelques particularités. Ces particularités concernent la
solidarité, les règles de preuve et les sanctions de la mauvaise exécution.
A/ LA SOLIDARITE
Le droit commercial se distingue du droit civil en matière de solidarité passive, cela
permet au créancier de demander à n’importe quelle de ses débiteurs de payer la
totalité de la dette. Le code de commerce contient aucune disposition général régissant
cette solidarité passive donc ce sont les règles du droit civil qui s’appliquent. Le CC
s’applique. Art 1310, dispose que « la solidarité ne se présume pas ». la solidarité ne
peut jouer que si elle a été prévue par un texte. Le droit commercial admet qu’en vertu
d’un usage contrat léger, que la solidarité est présumée entre les codébiteur d’une
même dette commerciale, quand plusieurs commerçants achètent en commun des
marchandises, ces commerçants sont même en absence de clause express, ils sont tous
engagés solidairement, le bénéfice d’une tel garantie pour le créancier peut s’adresser
contre n’importe lequel de ses débiteurs pour rembourser la totalité de la dette.

Cette présomption de solidarité est attachée aux actes de commerces eux-mêmes,


elle s’applique indépendamment de la qualité de l’auteur de l’acte, des lors qu’une
dette se rapporte à un acte de commerce, la solidarité joue alors que les débiteurs ne
sont pas commerçants
Cette solidarité passive entre codébiteurs n’est cependant que supplétive de la volonté
des parties.
Les commerçants peuvent décider de ne pas s’engager solidairement.

B/ LES REGLES DE PREUVE

Le droit civil, la preuve des actes juridiques est réglementé, art 1359 du code civil
alinéa 1er dispose que l’acte juridique portant sur une valeur excédant un montant fixé
par décret (1550 euros) doit être prouvé par acte sous signature ou par acte
authentique. Le droit commercial pose une règle différente, au terme de l’article L110-
3 du code de commerce pose le principe de la liberté de la preuve, « à l’égard des
commerçants, les actes de commerces peuvent se prouver par tous moyens à
moins que en soit autrement disposé par la loi », ce texte pose le principe de la
liberté de la preuve en droit commercial. Les commerçants, ne prennent pas toujours
la précaution pour gagner du temps, de rédiger un écrit, pour tenir compte de cette
pratique, le juge n’exige pas de respecter le formalisme probatoire du code civil.

Son application suppose, et de manière cumulative :

- l’acte réalisé soit un acte de commerce ET il a été accompli par un commerçant.

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- l’acte doit être accomplit par un commerçant dans le cadre de son activité
commerciale. Lorsque l’acte est un acte de commerce et que les deux parties sont
commerçantes, la liberté de la preuve joue pleinement, en cas de litige, les deux
parties peuvent s’en prévaloir mais il est possible qu’une seule partie soit
commerçante et que l’autre soit une personne non commerçante, un acte mixte alors et
donc le principe de la liberté de la preuve ne joue pas pleinement, la preuve est libre
seulement contre le commerçant, le non commerçant peut s’appuyer sur l’article L
100-3 du code civil. La liberté de la preuve a un domaine très large tous acte juridique
indépendamment de son montant peut être montrer par tous moyens, par ailleurs les
règles contraignantes du droit civil sont écartées. Le principe de la liberté de la preuve
n’écarte pas toutes les règles du code civil comme la charge de la preuve. Le principe
de la liberté de la preuve joue devant tous les juges, juges commerciaux et civils
doivent en faire application.

C/ LES SANCTIONS DE LA MAUVAISE EXECUTION

Le code de commerce ne contient aucune disposition générale permettant de


sanctionner l’inexécution d’un acte de commerce conclut entre commerçants. Le code
civil a vocation à s’appliquer. Les sanctions sont envisagées par l’art 1217. Le droit
commercial envisage parfois différemment la méconnaissance du contrat conclut entre
commerçants comme la technique de la réfaction du contrat et les facultés de
remplacement. Aujourd’hui, depuis l’ordonnance du 10 février 2016 sont désormais
consacré par le droit civil

1/ LA REFACTION DU CONTRAT

C’est une faculté qui est laissée au juge de ne pas prononcer la résolution d’un
contrat en cas d’inexécution partielle de celui-ci. Mais d’en diminuer le prix ou le
faire correspondre à l’obligation accomplie.

Exemple : acheteur reçoit des marchandises  ce n’est pas celle qu’il voulait  il
obtient une réduction. Cette réfaction s’appliquer sur les contrats de vente ou les
prestations de service.

L’inexécution peut prendre différentes formes :

 une livraison insuffisante de produits


 mauvaise exécution d’une prestation promise

Le calcul de la diminution du prix est une question de fait qui relève de l’appréciation
souveraine des juges du fond. Désormais depuis 2016, la réfaction a été reprise dans le

p. 45
code civil et l’article 1223 du code civil, permet en civil une réduction du prix sans
même solliciter le juge, cette technique n’est plus spécifique à la vie commerciale.

2/ LA FACULTE DITE DE REMPLACEMENT

Cette faculté reçoit application lors de l’inexécution totale de l’obligation promise,


Elle consiste à permettre à l’acheteur qui n’a pas reçu les marchandises commandées
auprès d’un autre commerçant, de se les procurer en quantité et en qualité identique
auprès d’un autre vendeur et au frais de la partie défaillante. Elle peut jouer sans
l’intervention du juge mais dans ls faites la mise en œuvre de remplacement est
souvent rendu difficile.

On peut identifier deux difficultés majeures :

- Le commerçant défaillant peut être amené à saisir le juge pour contester la


disproportion entre le prix initial et le prix de remplacement.

- La mise en œuvre de cette faculté est difficile en pratique. Pour pouvoir jouer, la
faculté de remplacement doit porter sur des biens fongibles (susceptible de se
substituer les uns aux autres).

Jusqu’à présent la faculté de remplacement était une spécificité du droit commercial,


mais le droit a évolué sous l’effet de l’ordonnance de 2016. Elle figure maintenant
dans le code civil : art 1222. Toutes personnes, peut prétendre à la faire jouer.

III/ L’EXTINCTION DES ACTES DE COMMERCE

Le régime général d’extinction des actes juridiques ce trouve dans le code civil.
Pour tenir compte des exigences de la vie commerciale, certains textes posent des
règles particulières. Ces règle sont de moins en moins nombreuses, relatives au
paiement et de prescription. Ces spécificités concernent que le paiement et la
prescription.

A/ LE PAIEMENT

Afin de pouvoir exercer leurs activités, les commerçants ont besoins d’être payés dans
le respect des échéances prévues. Aussi certaines règles gouvernent les règles de
paiement en matière commerciale de manière différentes que celles applicables en
matière civile.

p. 46
Tout d’abord les commerçants ne peuvent pas obtenir en principe des délais de grâce
(paiement) judiciaire pour les paiements des lettres de change, des billets à ordre et
des chèques une fois la date de règlement passé.
Ensuite, la règle de l’anatocisme, elle se démarque du droit civil. Elle conduit à
capitaliser des intérêt dû sur une somme d’argent. Le mécanisme est régi par le code
civil. Art 1343-2. L’anatocisme permet aux parties de prévoir dans le contrat que les
intérêts échue d’une somme d’argent seront capitalisés de sorte qu’ils produisent à
leur tour des intérêts. Le mécanisme conduit un accroissement de la dette. Ce qui
incite à payer le plus rapidement possible.

Le code civil prévoit deux limites :

- les parties doivent l’avoir prévues dans le contrat ou il doit être imposé par une
décision de justice.

- il ne peut jouer que pour des intérêts dus au moins pour une année entière.

En matière commerciale, l’anatocisme est mise en œuvre avec plus de souplesse. C’est
un usage contra legem, il joue de plein droit sans conventions express. Il est admis que
l’anatocisme peut jouer pour une durée inférieure à 1an. Elle concerne essentiellement
les compte bancaires des commerçants.

Ensuite, nous avons une règle dans le droit des entreprises en difficultés. L’absence
de paiement de ces dettes par les commerçants, permet à ses créanciers de saisir le
tribunal de commerce pour faire ouvrir une procédure dîtes collective. Ainsi les
créanciers disposent d’un moyen de pression important vis à vis de leur débiteur
commerçant, pour les forcer à respecter leurs engagements, sous peine de se voir
contraint à l’ouverture d’une procédure collective. Le fait de ne pas payer, ses dettes
n’entraînent pas automatiquement l’ouverture d’un procédure collective. Le code de
commerce pose des règles précises pour ouvrir une procédure collective.

S’agissant par exemple d’ouvrir contre un commerçant une procédure de


redressement judiciaire, elle ne peut être ouverte que s’il est démontré que le
commerçant se trouve dans l’impossibilité de faire face à son passif exigible avec son
actif disponible.
Pour une procédure de liquidation judiciaire, il faut démontrer que le
commerçant est dans l’impossibilité de faire face à ses dettes, et que le
paiement est impossible.
B/ LES REGLES DE PRESCRIPTION
Elles sont extinctives. Elles sont posées par le code civil, art 2219 du CC, une
prescription extinctive est un mode d’extinction d’un droit résultant d’une inaction de

p. 47
son titulaire pendant un certain de temps. Disparition d’un droit réel ou personnel en
raison de la prolongation de ce droit du fait de la négligence prolongé du titulaire de
ce droit.

En matière commerciale, le délais de prescription extinctive est fixé par l’article L110-
4 du code de commerce, suivant ce texte, « les obligations nées à l’occasion de leur
commerce entre commerçants, se prescrivent par 5ans si elles ne sont pas soumises à
des prescriptions spéciales plus courtes ». Quand un commerçant reste inactif, si il ne
demande pas le paiement pendant 5ans, la sixième année il ne pourra plus demander la
somme même en saisissant les juges.

2 observations :

• Le délais de prescription n’est plus spécifique en droit commercial. Les actions


personnelles ou mobilières se prescrivent également en 5ans.

• Les règles de commerciales et de droit civil ne sont pas tout à fait uniformisées.
Art L110-4 n’est pas considéré comme une disposition de droit public, les
commerçants s’ils en sont d’accord, peuvent allonger

ou diminuer ce délais. En revanche les délais posés par le code civil ne peut pas
être réduit a moins de 1 an ou s’étendre au-delà de 10 ans, l’article 2054 Du CC.
—> Le champs d’application de la prescription est très large, il concerne toutes
les obligations des commerçants qu’elles soient légales, contractuelles ou
délictuelles, dès lors que le commerçant agit dans le cadre de son commerce.

Toutefois, l’art L110-4, permet de déroger à la règles qu’il pose lui-même dans le cas
d’existence d’un texte qui pose des délais de prescriptions différents.
Or, dans la vie commerciale, il existe de nombreux textes qui pose des délais de
prescription extinctive, plus court.

Exemple l’article L 145-60 du code de commerce dit que les actions relatives au
contrat de bail commercial se prescrive par 2 ans. Ou alors l’article L218-2 dispose
que les actions des professionnels pour les biens et les services qu’ils fournissent aux
consommateurs se prescrivent par 2 ans.

SECTION 2 : LE REGIMES DES ACTES DE COMMERCES EN PRESENCE


D’UNE SEULE PARTIE COMMERÇANTE

Les actes conclue est un commerçant et un non commerçant sont des actes mixtes
comme l’acte d’achat d’un consommateur chez un commerçant est un exemple, l’acte

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est un acte de commerce pour le commerçant mais pour le consommateur c’est un acte
civile. La qualification ne résulte pas de la présence d’un commerçant et d’un non
commerçant un acte accomplit par un commerçant mais pour des fins personnels avec
un autre commerçant est un acte mixte et non un acte de commerce.

Certains actes ne sont jamais mixtes peu importe leur auteur comme de la lettre de
change est un acte de commerce par la forme et peu importe la qualité des personnes
qui signent cette lettre de change.

La particularité de ces actes mixtes est qu’ils ont un caractère hybride car ils
concernent deux parties qui n’ont pas les mêmes qualités et ce caractère hybride pose
une question de savoir quel est le droit qui relève de ces actes mixtes. La loi n’apporte
pas de solution générale mais la jurisprudence apporte un principe de distributivité
mais ce principe est assortie d’exception

I/ LE PRINCIPE DE DISTRIBUTIVITE

L’application de ce principe provient de la doctrine, application d’un principe simple


qui est en présence d’un acte mixte, le droit commercial doit être appliqué pour la
personne pour laquelle l’acte est un acte de commerce et le droit civil doit être
appliqué par laquelle l’acte est civil. Ce principes régit de très nombreux actes mais il
y a des domaines où il y a des situations particulières.

 le principe de distributivité reçoit en application, en compétence des juridiction, il


modifie les règles de compétence matérielle : La juridiction compétente est
déterminée en fonction de la qualité du défendeur au procès ainsi lorsqu’une personne
non commerçante poursuit en justice un commerçant, elle peut le faire soit devant une
juridiction civil ou devant une juridiction commerciale, elle a le choix de compétence.
En revanche lorsque le commerçant souhaite poursuivre en justice un non commerçant
défendeur, ce commerçant doit saisir le tribunal judiciaire.

Les règles de preuves, lorsqu’une personne non commerçant veut prouver l’existence
ou le contenu d’un acte de commerce réalisé par un commercera peut le faire par tous
commerçant sans avoir à respecter le système écrit dans le code civil en revanche
lorsqu’un commerçant doit faire la preuve d’un acte accomplit par une personne non
commerçante, le commerçant doit respecter les règles contraignantes du code civil. Ce
régime est viable devant les tribunaux commerciaux ou les juges civils

En matière de solidarité et d’anatocisme, les règles applicables sont celle de la


distributivité de sorte que le débiteur commerçant se voit appliqué les règles
spécifiques du commerce alors que le débiteur non commerçant bénéficie des règles
civils.

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II/ L’EXCEPTION AU PRINCIPE DE DISTRIBUTIVITE

Quand un texte où la jurisprudence soumet un acte mixte à un même régime juridique.


Cette hypothèse se présente quand la mise en œuvre du principe est complexe ou
incohérente. Le plus souvent, le législateur ou la jurisprudence n’applique pas une
règle nouvelle, le droit positif se fait prévaloir les solutions du droit civil ou alors celle
commercial.

Ce régime unitaire reçoit application dans 3 hypothèse principales :

- la prescription car il est admis quand ce domaine qu’il est illogique de fixer
deux délais de prescriptions différentes, l’article L110-4 « les obligations nées à
l’occasion du commerce entre commerçant et non commerçant se prescrivent par
5 ans » mais il écarte cette article si la loi fixe des délais de prescription plus courte

- les clauses attributives de compétences territoriales, de tel clause sont en


application de l’article 48 du code de procédure civile possible ne sont possible
qu’entre les personnes commerçantes. Elles sont interdites dans les actes mixtes. le
non commerçant ne peut donc se la voir opposer.

- les clauses compromissoires, art 1261 alinéa 2 du code civil, une clause
commissoire ne peut pas être opposer à une personne n’ayant pas agi dans le cadre de
son activité commerciale. Certains exceptions ne jouent que dans les contrats conclus
entre un commerçant ou un professionnel et un non commerçant, c’est le cas des
clauses compromissoires cars elles ne s’appliquent pas dans tous les actes mixtes ainsi
une clause commissoire demeure toujours possible dans un acte conclu entre un
commerçant et une personne faisant une activité civile. Un acte peut être commerçant
si c’est un acte entre un commerçant et un professionnel qui agit dans l’exercice de
sont activité.

En conclusion, il faut observer que le droit de la consommation a fait évoluer le


régime juridique de actes conclus entre commerçant et non commerçant. Par principe,
le droit de la consommation a vocation à s’appliquer aux actes mixtes, ce droit tend à
écarter les règles du droit commercial et celle du droit civil au profit de disposions
impératives spécifiques pour protéger la partie la plus faible qui est le consommateur.
De manière générale le droit de la consommation soumet les professionnels a des
obligations particulières quand ils passent des contrats avec des personnes civiles.

En dépit de l’emprise du droit de la consommation sur les actes mixtes, il ne le fait pas
disparaitre non plus, en effet un acte peut relever des règles de la consommation mais
ce droit ne peut régir tous les aspects de la relation contractuel ainsi la qualification
d’un acte mixte prend tous son sen, en effet un contrat peut être soumis au droit de la

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consommation mais son caractère mixte lui permet d’avoir la preuve libre. La
complexité du droit, les parties à un même contrat peuvent en fonction de leurs statues
personnels et mes conditions de réalisation du contrat, peuvent se voir appliquer
plusieurs règles, elles peuvent relevés des celle règles du code civil mais aussi
l’application des règles du droit commercial, les parties peuvent relevés des actes
mixtes et l’acte peut être soumis au droit de la consommation.

TITRE 2 - L’ACTIVITE COMMERCIALE

Le code de commerce n’est pas seulement le code qui régit les actes de commerces, il
s’applique aussi aux personnes qui les accomplisse les actes qui sont les commerçants.
Le code de commerce s’applique aux activités commerciales elle-même et
s’application au biens utilisé par les commerçants pour exercer leurs activités.

CHAPITRE 1 : LA QUALIFICATION DE COMMERÇANT

Un commerçant est un qualificatif générale servant à designer toutes les personnes qui
exercent une activité commerciale, il désigne des personnes physiques qui sont des
commerçants personnes physiques mais désigne aussi des personnes morales qui sont
alors des sociétés commerciales. On utilise parfois le terme entreprise mais ce terme
n’a pas de valeur juridique car l’entreprise n’a pas en tant que tel d’existence
juridique. Le législateur ni la jurisprudence n’ont donné la personnalité juridique a
l’entreprise ainsi quand on utilise ce terme, on désigne soit les commerçant a personne
physique ou soit un commerçant à personne morale. Les acteurs du droit commercial
ne peuvent être que des personnes physique ou des personnes morales mais on se
demande quelles personnes n’ont pas la qualité de commerçant.

SECTION 1 : LES COMMERÇANTS, PERSONNES PHYSIQUES

Le code de commerce en donne une définition : au terme de l’article L121-1 du code


de commerce : « sont commerçants ceux qui exercent des actes de commerce et en
font leur profession habituelle ».

Ce texte impose donc le respect de deux conditions :

 La nature des actes réalisés, il doit s’agir des actes de commerce.

 Faire de la réalisation de ces actes de commerce sa profession habituelle

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Au respect de ces deux conditions s’en ajoute une troisième condition bien que le
texte ne le précise pas :

 La jurisprudence exige en toute indépendance juridique.

§1/ L’EXERCICE D’ACTE DE COMMERCE

La condition selon laquelle une personne est commerçante si elle accomplit des actes
de commerce est ambivalente.

LA QUESTION QUI SE POSE EST DE SAVOIR QUELS SONT LES ACTES


DE COMMERCE VISES, QUI DONNE LA QUALITE DE COMMERÇANT ?

Les actes de commerces visés ne sont pas les actes de commerce visé par la forme
mais la jurisprudence considère que le fait de signé renouvelé des lettres de changes
ne donnent pas la qualité de commerçant, la signature ne constitue pas une activité de
sorte qu’une personne qui signe plusieurs lettres de changes ne peut pas être considéré
comme commerçant. La participation à la vie en tant qu’associé d’une ou plusieurs
sociétés par la forme ne saurait attribué sauf exceptions la qualité de commerçant. La
qualification de commerçant ne résulte pas de la théorie de l’accessoire, la conception
objective de l’accessoire implique pour pouvoir s’appliquer qu’elles concernent des
activités très précises et ne donne pas la qualité de commerçants. La théorie subjective
s’applique pas non plus car l’auteur de l’acte doit des êtres commerçant pour que cette
théorie s’applique.

 c’est seulement la réalisation d’acte de commerce par nature qui peut donner la
qualité de commerçant. De tel actes sont apprécié très largement, ces actes de
commerces par nature se rattachent a des activités de distributions, industrielles ou
encore de service.

La qualité de commerçant est parfois pas que réservé à des personnes qui
accomplissent des actes de commerce

 la loi confère dans les textes spéciaux cette qualité de commerçants a deux
catégories d’associés de société, le code de commerce donne la qualité de commerçant
aux associés de sociétés en nom collectif, la loi confère la qualité de commerçant au
associés commandités des sociétés en commandites. En revanche les associés de
toutes les autres forme de sociétés commerciales ne sont pas commerçants même s’ils
sont gérants ou dirigeants.

p. 52
Pourquoi ? Deux explications : raison historique // à cause de leur régime de
responsabilité́ particulier, assez proche de ceux applicables aux commerçants de
personne physique.

§2/ L’EXERCICE D’ACTES DE COMMERCE A TITRE DE PROFESSIONS


HABITUELLE

Pour entre considérer comme commerçant, il faut faire la réalisation des actes de
commerçants sa profession habituelle comme dans l’article L121-1 du code de
commerce ainsi un simple particulier qui fait un simple acte de commerce isolé n’est
pas un commerçant, le fait pour un particulier d’acheter et de revendre une voiture ne
fait pas de lui un commerçant.

Habituelle : ce caractère de la profession est difficile à cerner car la loi n’en donne pas
de définition mais la doctrine et la jurisprudence considère que le caractère habituelle
renvoie à la répétition d’acte de commerce, est commerçante la personne qui fait des
actes de commerce de manière répété et ne l’est pas celle qui fait
qu’occasionnellement des actes de commerces.

La Cour de cassation n’a jamais apporté de solution pour déterminer a quelle moment
cette répétition peuvent être caractérisé. La jurisprudence n’est pas fournie sur la
question mais il y a l’existence d’un décision dans lesquelles les juges ont considérés à
propos de la vente de voiture d’occasion et la vente de 4 voitures d’occasions par un
particulier permettait de donner à ce particulier le caractère de commerçant en 2002.

La réalisation d’actes de commerce même de manière répété ne donne pas la qualité


de commerçant à leur auteur si ces actes sont accessoires à l’exercice d’une activité
civile. Tel est le cas notamment pour les artisans.

Profession habituelle : la loi ne le précise pas et il faut se tourner vers la doctrine et


jurisprudence. La doctrine considère qu’une profession correspond à une activité
habituellement exercé par une personne pour se procurer des ressources nécessaires à
son existence. La jurisprudence reprend cette définition pour considérer que l’exercice
d’une profession consiste à accomplir une activité pour se procurer des ressources
financières. Pour la JP, le caractère professionnel n’applique pas que la profession
commerciale soit exclusive, sauf interdiction légale, une même personne peut exercer
deux voir plusieurs activités, une activité civile et commercial er l’exercice d’une
autre profession n’est pas un obstacle à la qualification de commerçant.

Les juges du fond ont un pouvoir de requalification des professions.

p. 53
§3/ L’EXERCICE D’ACTE DE COMMERCE DE MANIERE INDEPENDANTE

Cette condition ne figure pas dans l’art L121-1 ce sont les juges qui ont décidés de
soumettre la qualité de commerçant à l’indépendance juridique. Pour être commerçant
il faut agir en son nom personnel, pour son propre compte et supporter les risques
encourus en engageant sa propres responsabilité. Cette exigence d’indépendance est
essentielle, elle permet d’expliquer pourquoi les salariés non pas la qualité de
commerçant, une même personne ne peut être commerçant ou salarié car quand on est
salarié, on exerce son contrat de travail sous la subordination juridique de son
employeur et pour être commerçant il ne faut pas se trouver dans un état de
subordination.

Cela permet de comprendre pourquoi les associés et les dirigeants de sociétés


commerciales n’ont pas la qualité de commerçants sauf les deux exceptions vu plus
haut. Le gérant d’une SARL ne réalise pas des actes de commerces personnels mais
pour le compte de la société qu’il dirige.

 l’indépendance est juridique et non commerciale ainsi les personnes qui exerce
leurs activités dans un état de dépendance commerciale vis à vis d’une autre sont
commerçantes ainsi les franchisés sont des véritables commerçants.

En conclusion, pour les juges c’est si et seulement si les critères posés par l’article
L121-1 sont respectés que la qualité de commerçant peut être retenu, le faite d’avoir
certains diplôme, d’avoir immatriculé au RCS, ect.. ne sont pas des éléments retenues
pour prouver que on est commerçants. Aujourd’hui en France il y a qu’une catégorie
de commerçant personne physique mais la loi permet d’exercer cette activité selon
différente modalités, en particulier il est possible d’exercer en tant que micro-
entrepreneur. Le régime de la micro-entreprise a été créé par une loi en 2008 et a mit
en place le statut d’auto-entrepreneur et était destiné à faciliter le lancement d’une
activité commerciale et permettre d’exercer une activité dite d’a point. Cela réduit les
obligations fiscales sociales et comptables, maintenant on parle de micro-entrepreneur
et plus auto-entrepreneur. Pour être micro-entrepreneur, il faut pas dépasser un seuil
de chiffre d’affaire, ne dépasse pas 176 200 euros si l’activité repose sur la vente de
marchandises et 72 600 euros si il s’agit de prestation de service et si cela dépasse le
seuil, le micro entrepreneur devient un commerçant à part entière. Les micro-
entrepreneur doivent s’immatriculer au RCS et relève de toutes les obligations
soumises aux commerçants. D’intérêts d’exercer comme ça permet de bénéficier d’un
statut fiscale sociale et fiscales plus avantageux. Sur le plan social, les micro-
entrepreneur sont soumis à des cotisations sociales est très bas, de 12,8% du chiffre
d’affaires sur la ventre de marchandises et 22% sur la prestations de service. Sur le

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plan fiscal, le micro-entrepreneur a un versement de 1% du chiffre d’affaires sur la
vente de marchandises et 1,7% sur la prestation de service.

° Sur le plan comptable, les obligations des micro-entrepreneur sont assouplis. Les
micros-entrepreneur bénéfice du statue EIRL.

Il faut observer qu’avec le développement des technologies numériques il est possible


d’exercer une activité commercial sans boutiques physique, c’est a dire uniquement en
ligne, ce sont de cyber commerçant, la loi l’es défini pas mais la définition de l’article
L 121-1 leur est applicable, la personne qui par l’intermédiaire d’un site internet
qu’elle a créé de vendre et acheter des produits doit être qualifié de commerçant.

SECTION 2 - LE COMMERÇANT PERSONNE MORALE

A côté de l’exercice individuel, le droit français permet à toute les personnes voulant
se livrer au commerce de créer une société commerciale, cela présente des intérêts.
Parmi les arguments pour la création d’un personne morale il est intéressant de créer
une personne morale car elle est dotée de la personnalité juridique permet d’affecté
certains biens a l’exercice d’une activité et elle permet de séparer son patrimoine
personnel de son patrimoine professionnel.

La création d’une société est intéressante car toute personne morale est une structure
de financement, elle rend possible la mobilisation de capitaux pour développer une
activité et c’est une technique d’organisation qui permet à différent partenaire
économique de collaborer. Cela facilite la vente et la transmission des entreprises. Les
entrepreneurs peuvent y trouver des avantages fiscaux et sociaux.

§1/ LA CREATION D’UNE SOCIETE COMMERCIALE

Quel que soit leur forme ou leur nature, les cogite réponde à la même définition, cette
définition est donné par l’article 1832 du code civil « la société est instituée par deux
ou plusieurs personnes qui convienne par un contrat d’affecté à une entreprise
commune des biens ou leurs industries en vue de partager le bénéficie et de
profiter de l’économique qui peut en résulter elle peut être institué par les cas
prévu par la loi part l’acte de volonté d’une seule personne. Les associes
s’engagent à contribuer aux pertes » donc pour créer une société, il faut respecter
ces éléments constitutifs. L’acquisition de la personnalité juridique ne résulte pas de la
seule réunion de ces éléments.

A/ LES ELEMENTS CONSTITUTIFS

2 conditions générales de formation pour créer une société :

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- un acte juridique fondateur qui est le contrat de société

- La réunion d’un certain nombre d’éléments spécifiques

1. LE CONTRAT DE SOCIETE

Toutes les sociétés sont au terme de l’article 1832 du code civil, sont fondés sur un
contrat. La doctrine retient une conception institutionnelle de la société. Mais en toute
hypothèse mais pour créer une société il faut signer un contrat. Il en résulte que pour
qu’une société puisse être créer, les conditions de validité des contrats posés par le
1128 du code civil doivent être satisfaite.

 Les parties doivent donner leur consentement, les parties doivent avoir leurs
capacité de contracté et le contrat doit avoir un contenu licite et certain.

Pour devenir associé, il faut être capable de signer valablement un contrat, est-ce que
les mineurs et majeurs protégés peuvent être associé d’une société. Pour les mineurs,
les règles dépendent de la nature de la société qui va être crée, pour les sociétés dans
lequel la loi confère la qualité de commerçant aux associés, il est admis que les
mineurs non émancipés ne peuvent être associés. Les mineurs émancipés peinent
l’être à condition qu’il est obtenu une autorisation judiciaire pour être commerçant.
Pour les autres sociétés à part les deux sociétés plus haut dans le cours, ou les associés
ne sont pas commerçants, les mineurs non émancipés peuvent être associés sous
réserve de respecter leur régime de représentation légale. Et les mineurs émancipés
peuvent être accolés de tel société.

Les majeurs protégés, il est admis que ces majeurs sous sauvegarde de justice peuvent
être associés de toute les forme de sociétés parce que les majeurs sous régime de
sauvegarde de justice conservent l’intégralité de leurs droits. Les majeurs sous
curatelle peuvent aussi être associé sous réserver de respecter la nature du régime
d’assistance. Le majeur sous tutelle peut être associé à condition de respecter son
régime de protection s’agissant de devenir associé ou les associés ne sont pas
commerçants mais le majeur sous tutelle ne peut pas être associé si les autres associés
sont des commerçants.

3. LES CONDITIONS SPECIFIQUES

Art 1832 du CC soumet la constitution d’une société au respect de plusieurs


conditions cumulatives :

- la société doit être institué par deux ou plusieurs personnes, il faut que les
personnes se regroupent. Mais parfois la loi prévoit un plus grand nombre d’associé

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ainsi les sociétés anonymes cotés en bourse doit comprendre au moins 7 associés et
applicable aux sociétés anonymes. Il est possible pour une seule et même personne
de créer une entreprise, c’est la société unipersonnelle à responsabilité limité EURL
et donne naissance à une personne morale. Les associes peuvent être une personne
morale ou physique, les associés peuvent être intimement lié ou alors être étranger
et il est pas obliger d’être au préalable commerçant, pas besoin d’avoir la nationalité
française. Aussi pour crée une SARL = EURL. La loi permet à une seule et même
personne de créer une société.

- les associés doivent affecter à une entreprise commune des biens ou leur industrie,
chaque associés doit réaliser un apport. Les apports constituent le capital social, ce
capital constitue le gage des créanciers, ce capital est divisé en parts sociales ou en
actions. Le mécanisme est le suivant = chaque associé apporteur reçoit un nombre
de part sociales proportionnelles à la valeur de l’apport qu’il a réalisé pour la
constitution du capital. Le montant du capital social est fixé dans les statuts. La
création de la majorité des sociétés ne nécessitent aucun capital social minimum.
toutefois, il existe certaines sociétés pour lesquels la loi exige un capital social
minimum. C’est la cas pour constituer une société anonyme. (37 000e). Les apports
peuvent prendre trois formes :

 numéraire (associés s’engagement à apporter une somme d’argent)


 en nature (bien corporel comme une voiture ou incorporel comme un fonds de
commerce autre qu’en argent)
 en industrie (consiste pour un associé de s’engager à mettre à la disposition de la
société son activité, ses connaissances et son savoir-faire, ils sont soumis à un
régime juridique particulier).

Le terme part sociale renvoie à certaines forme de société comme une SARL et une
action a une société anonyme par exemple.

- La société est constituée en vue de partager le bénéfice ou de profiter d’une


économie et elle suppose que les associés s’engagent à contribuer aux pertes. Ce
critère est essentiel car il permet de distinguer une société d’une association par
exemple, la répartition des bénéfices se fait normalement de manière
proportionnelle au montant. Chaque associés reçoit un montant des bénéfices. Le
plus souvent, les bénéfices prennent la forme de dividende distribuées entre les
associés.
Chaque associé doit contribuer aux pertes, il joue de manière différente selon la
forme de la société concerné, la loi distingue deux types de sociétés, les sociétés a
responsabilité limité comme SARL et les sociétés a responsabilités illimités, la

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société en nom collectif par exemple. Pour les sociétés à responsabilité limités, les
associés sont responsable que dans la limite de leurs apports et que en cas de
mauvaise affaire, ils perdent seulement que leurs apports et s’agissant des sociétés a
responsabilité illimités, les associés engagent le montant de leurs apports mais leurs
patrimoine personnel, par exemple une SNC, les associés sont indéfiniment et
solidairement responsable des dettes sociales, les créanciers peuvent les poursuivre
sur la totalité du patrimoine et ils sont solidairement (les créanciers peuvent
poursuivre a un seul des associé de payer l’intégralité de la dette) donc on prend le
risque de perdre son patrimoine et son apport et payer seul les dettes de la société.

- il faut pour créer une société, que soit démontrer l’intention des associés de
participer à une entreprise commune, cette élément intentionnel n’est pas
formellement exprimer mais dégager par la jurisprudence et reprit par la doctrine.
C’est donc l’affectio societatis : cette élément est souvent discuté en doctrine car
cette élément semble absent pour certaines formes de sociétés comme les sociétés
cotés en bourses. Mais il n’empêche que cette élément est consacré par la
jurisprudence, il permet au juge de trancher certains différents comme c’est en se
fondant sur cette élément, que les juges opèrent une distinction entre les contrats de
société et les contrat voisins (par exemple contrat de prêt ou de travail). Et cela
permet au juge de relever si la société est fictive ou non ou la création d’une société
créée de fait.

B/ L’ACQUISITION DE LA PERSONNALITE MORALE

Quand ces conditions sont réunies, la société a pas pour autant une existence
juridique. Pour qu’une société existe juridiquement il faut respecter une procédure
d’immatriculation au registre du commerce et des sociétés. Art 1842 du CC pour les
société civile et l’art L210-6 du code de commerce pour les société commerciale. Une
société a une personnalité morale si elle s’immatricule au RCS et avant cette
opération, les rapports entre associés sont régis par le contrat de société et par les
principes généraux du droit des obligations.
Ces textes disposent qu’une société possède une personnalité morale à compter de son
immatriculation au registre du commerce et des sociétés. Pour que la société acquière
la personnalité morale, les associés doivent formuler une demande expresse
d’immatriculation auprès du grief du tribunal dans le ressort duquel le siège de la
société est situé. En substance, un dossier d’immatriculation doit être constitué. C’est
le grief du tribunal de commerce qui fait les RCS.

Il est exigé de communiquer un certains nombres d’informations : des documents


normalisés comme un exemplaire des statuts. Quand le dossier est constitué, il doit

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être transmis au centre de formalité des entreprises et c’est lui qui se charge de le
transmettre au grief du tribunal.

La société acquière la personnalité juridique indépendamment des personnes qui lui


ont donné naissance.

QUELLES SONT LES CONSEQUENCES JURIDIQUES ?

La société immatriculée possède une entière capacité juridique, mais elle doit agir
dans le cadre de son objet social, elle peut pas accomplir tous types d’actes. -les
personnes morales sont des êtres fictifs, ils n’existent pas concrètement. La loi
impose pour toutes les formes de sociétés de désigner un ou plusieurs dirigeants
sociaux. Dans une SARL, les associés désignent parmi eux un ou plusieurs gérant.
—> Toute société est individualisé, ainsi toute société doit avoir un nom (= de
dénomination sociale). Ce nom appartient à la société. Chaque société possède un
domicile, qui est un songe social en droit commercial, ce siège n’est pas défini par la
loi mais cela correspond au lieu où est fixé sa direction financière, juridique,
administrative. Et on peut déplacer ce siège social. Le siège social joue un rôle
essentiel pour localiser la société et pour l’application de certaines règles de droit
comme les règles de compétences territoriales. Une société a une nationalité propre,
une société possède la nationalité du pays ou est fixé son siège social.

Toute société possède un patrimoine propre, ce patrimoine comprend des biens


meubles et des immeubles. La société peut disposer librement de ses biens. Il
comporte des apports des associés, et tout le reste des biens que la personnes morale
peut acheter pendant l’exercice de son activité, ce patrimoine est distinct de celui des
personnes qui composent la personne morale: les associés ne possèdent aucun droit de
propriété sur les biens de la société et peuvent pas utiliser à des fins personnelles les
biens de la société et les associés qui utilisent les biens de leurs sociétés peuvent être
punis pénalement, un abus de biens sociaux L242-6 troisièmement prévoit que
l’utilisation a des fins personnels entrainent des sanctions, ils ne sont pas non plus
copropriétaire.

Le patrimoine de la personne morale comprend un actif qui englobe les biens que la
société possède et un passif qui sont les dettes qu’a la société. Il appartient à la société
de faire face à ses propres dettes et honorer tous les engagements pris par ses
dirigeants commerciaux, et les personnes morales paient ses impôts.

La personnalité morale des sociétés expliquent qu’elles peuvent engager leurs propres
responsabilités, les sociétés mettent en jeu leurs responsabilité civile pour leurs fautes
délictuelle et contractuelle commises par leurs dirigeants sociaux, la personne qui est

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victime d’un dommage par la mauvaise exécution d’un contrat avec une personne
morale, elle peut obtenir réparation. La mise en œuvre de la responsabilité civile d’une
personne morale est soumise au condition général posé par le CC.

Les sociétés immatriculés engagent leurs propres responsabilités pénales sur le


fondement de l’article L121-2 du code pénal. Ce texte exige que pour que la
responsabilité pénale soit retenue, il faut que l’infraction soit commise pour le compte
de la personne morale et que cette faute soit commise par ses organes ou par ses
représentants. En l’état actuelle, les personnes morales peuvent être mise en cause
pour toutes types d’infractions mêmes en l’absence de textes qui les visent
directement. Les personnes morales ne peuvent pas être emprisonné mais elle encroué
des sanction pénales, comme des amendes et des peines privatives ou restrictives de
certains droits comme confisquer des biens, interdire d’exercer des activités. La loi
permet aux juges de prononcer la dissolution de la personne morale. La responsabilité
pénale d’une personne morale n’exclue pas celle des dirigeants sociaux, le code pénal
permet de sanctionner la personne morale et les dirigeants sociaux des lors que ils ont
été complice ou auteurs des mêmes faits. C’est un cumule de responsabilité pénale.

Le législateur a instaurer un casier judiciaire national propre aux personnes morales et


régit par le code de procédure pénale.

II/ LA DISTINCTION DES SOCIETES CIVILES ET DES SOCIETES


COMMERCIALES

Il existe en France un grands nombres de sociétés, la loi permet de créer des SARL
(des sociétés a responsabilités limités) des sociétés anonymes, des sociétés par actions
simplifiés SAS, des sociétés en noms collectifs, des sociétés en commandites. Ces
différentes sociétés font l’objet de classifications, il y a les sociétés dite a
responsabilité limités des sociétés a responsabilités illimités, chaque sociétés sont un
des deux comme soit une société de capitaux ou une société de personne. Mais aussi
les sociétés cotés en bourses ou non et les sociétés civiles des sociétés commerciale.

Cette distinction entre société civile ou commerciale résulte de la combinaison de


deux articles :

- l’article 845 alinéa 2 « quand un caractère civile, toutes les sociétés auquel la loi
n’attribue pas un autre caractère en raison de leurs forme, de leur nature, de
leur objet. »

- l’article L210-1 dispose que « le caractère commercial d’une société est
déterminé par sa forme ou par son objet. Le texte ajoute que son commercial à
raison de leur forme et quel que soit leur objet, les sociétés en nom collectif, les

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sociétés en commandite simple, les sociétés à responsabilité limité et les sociétés
par action
».

Le législateur mélange la forme et l’objet de certaines sociétés, la loi permet de créer


des sociétés commercial par la forme pour exercer certaines activités civiles. De tel
société peuvent exercer des professions libérales et ces professionnels peuvent créer
des sociétés d’exercice libérales a responsabilité limité ou des sociétés anonyme. Ces
sociétés posent un problème car on sait pas si c’est de sociétés commerciales ou
civiles. Le législateur n’est pas clair, ces sociétés relèvent à la fois du droit
commerciale et du droit civil, du droit commerciale en raison de sa forme et du droit
civil, la loi du 31 décembre 1990 que les sociétés d’exercice libérales relèvent des
tribunaux civils pour connaître des actions en justices et pour juger des litiges
survenus entre associés.

Lorsqu’une société qui vient d’être créée ne prend pas l’une des formes visé par
l’article L 210-1 du code de commerce, le critère déterminant repose sur l’activité que
elle exerce. Sont considérés comme commerciales les sociétés qui effectuent des actes
de commerces au sens de l’art L110-1. Mais sont considérés comme des sociétés
civiles des sociétés qui n’exercent pas d’actes de commerces. La classification dépend
de la forme ou de la nature de l’activité exercer.

 L’application de cet article est loin d’être simple ce qui rend la qualification
difficile à opérer. Il faut bien comprendre que la qualification retenue est
fondamentale. Car elle commande l’application est règles civiles ou commerciales.
Les sociétés civile sont soumises aux articles 1845 et suivants du CC, application du
droit commun. Les sociétés commerciales relèvent de textes spéciaux du code de
commerce.

Les sociétés civiles relèvent du code civil, elles doivent entre poursuivi devant les
tribunaux civiles.

Aujourd’hui la distinction entre les sociétés civiles et commerciales s’estompent, les


deux sont soumises aux même règles. Par exemple toutes les sociétés acquiert la
personnalité juridique garce a l’immatriculation au RCS et les règles de création sont
les mêmes. Les sociétés civiles et commerciales relèvent du droit des entreprises en
difficultés.

SECTION 3: LES PROFESSIONS ET LES ACTIVITES NON COMMERCIALES

Toutes les professions ne sont pas commerciales, certaines sont civiles. Cette
connaissance est fondamentale. Déterminer quelle sont les professions civiles ou non

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n’est pas quelque chose de simple car le droit positif n’en donne aucune définition
générale. Ce sont différents textes qui confèrent à certaines professions civiles un tel
caractère. A la lecture de ces textes, il apparait que les activités et professions civiles
comprennent les artisans, les agriculteurs et les professions libérales. Une place
particulière à certains groupement civiles comme les associations.

1/ LES ARTISANS

L’artisanat occupe une place essentielle, compte 1,5 millions d’entreprises artisanales
et plus de 3 millions d’employés. Le droit positif différencie les artisans des
commerçants et continu de soumettre les artisans sous un statut spécifique.

A/ LA DEFINITION D’ARTISAN

La loi du 5 juillet 1996 et deux décrets du 2 avril 1998 qui encadre la profession
d’artisan. L’article 19 de la loi du 5 juillet donne une définition de l’artisan, « doivent
être immatriculé au répertoire des métiers ou au registre des entreprises, les personnes
physique et morales qui emploie moins de 11 salariés et qui exerce a titre principe ou
secondaire une activité professionnelles indépendantes de production, de
transformation, de réparation ou de prestations de services figurant sur une liste établie
par décret en conseil d’état » cette définition est l’objet de discussion doctrinale, cette
article est souvent prenait par la doctrine de définir administrativement la professions
de l’artisan car il s’insère dans un ensemble de dispositions régissant l’appartenance
au secteur de l’artisanat et a l’immatriculation au registre des métiers. Mais cette
définition administrative doit être mit en perceptive avec la conception jurisprudentiel
de l’artisan, pour ces auteurs, les juges ont dégagés leurs propres critères
d’identification des artisans, définir un artisan suppose de prendre en considération les
critères de l’article 19 mais aussi les critère jurisprudentiel.

Il apparait que plusieurs conditions doivent être satisfaite pour être artisan. Il faut que
pour être artisan, il faut exercer une activité de manière indépendante, agir en son
nom, pour son propre compte. L’artisan est considéré comme étant un travailleur
manuel qui signifie qu’une trop grande mécanisation n’est pas compatible avec
l’exercice artisanale, une personne qui a beaucoup de machine n’est pas un artisan
mais un industriel. L’artisan est une personne qui exerce une activité qui consiste a
produire, réparer, transformer ou exercer des prestations de services. Les activités
artisanales sont très proches des activités commerciales.

Un artisan est une personne qui emploi un petit nombre de salarié, l’article 19
précise une activité artisanale avec moins de 11 salariés, il ressort de la jurisprudence
que les juges ne sont pas très attachés au seuil des salariés mais plutôt qu’il y a une
activité artisanal avec un petit nombre de personnes.

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L’artisan est un professionnel qui tire ses bénéfices d’une activité personnelle, il ne
doit pas spéculer sur les marchandises et ni sur la main d’œuvre salariale.
L’interdiction de spéculer doit être compris comme l’interdiction pour l’artisan de
confier l’ensemble de ses travaux à ses salariés et sans lui-même de prendre parti à ses
travaux. La spéculation sur les marchandises exclue la réalisation d’opération
d’achat pour revendre à titre principal, un artisan ne peut pas se contenter
d’acheter et de revendre des marchandises.

La frontière entre le principal et l’accessoire relève d’une appréciation souveraine des


juges du fond, du caractère anormalement élevé des achats pour rendre.

La qualification d’artisan ne peut être retenue que si l’activité exercé figure sur une
liste des activités artisanales établit par décret. Cette liste est donnée par le décret du 2
avril 1998.

Les activités visés dans cette liste des artisans ne constituent pas un monopole ou ces
activités peuvent être aussi exercée de manière commerciale, on peut exercer de tel
activé en étant un commerçant.

B/ LE STATUE DE L’ARTISAN

Les commerçants et artisans ne sont pas soumises au même règle de droit, il existe un
régime propre à l’artisanat mais cette distinction tant à se réduire car le législateur les
soumet a des régimes identiques.

1° LE REGIME PROPRE DE L’ARTISAN

Les artisans exerce une activité civile et relève donc des dispositions du code civil,
soumet aux juridictions civiles. La réglementation des artisans est inséré dans le code
de l’artisanat qui est composé de 9 titres et qui comporte des règles relatives à
l’organisation professionnel de l’artisanat et les disposition qui règles les activités de
l’artisanat sont dans d’autres codes.

Les textes imposent une obligation d’immatriculation au répertoire des métiers. Le


fait d’exercer une activité artisanal sans être immatriculer entraine des sanctions. Les
délais d’immatriculation doit être d’1 mois avant de commencer l’activité ou
maximum 15 jours qui suive le début de cette activité. Pour être immatriculé, il faut
remplir les conditions dites par l’article 19 de la loi du 5 juillet 1996, avoir 11 salariés
l’inscription au répertoire des métiers n’a pas de présomption d’appartenance à la
profession d’artisans toutefois il est possible de démontrer sa qualité d’artisan en
prouvant une immatriculation.

p. 63
L’accès à la profession d’artisan est réglementé par la loi, il est exigé qu’il possède des
qualifications professionnelles précises. Elles sont attestées par des diplômes ou des
expériences professionnelles.

Le code de l’artisanat distingue plusieurs catégories d’artisans, il y a les simples


artisans mais aussi les maitres-artisans ou encore artisans d’art et cette acquisition de
ce titre est régit par la loi. Les structures professionnelles de l’artisanat sont organisées
par famille de métier.

2° LE REGIME COMMUN A L’ARTISAN ET AU COMMERÇANT

 le législateur a tendance à soumettre les artisans et commerçants au même règles,


l’existence de ces règles communes ne conduit pas à créer une seule et même
profession néanmoins.

- Les artisans bénéficient du statue du bail commercial tel que ce contrat est régi par
le code du commerce donc le droit du renouvellement de ce contrat.

- Les artisans possèdent un fond artisanales qui peut être vendu ou donné en location,
il est possible de faire un contrat de location gérance pour le louer par exemple.

- Les artisans sont soumis aux règles des entreprises en difficultés comme la
liquidation judiciaire ou redressement, ils sont soumis alors au tribunal de
commerce et au code de commerce.

- Les artisans et commerçants sont soumis au même régime fiscales. La situation du


conjoint de l’artisan est la même que celui du conjoint du commerçants.

- Les artisans peuvent exercer leurs activités de manières indépendantes ou alors sous
forme d’entreprises.

- Les artisans peuvent exercer leurs activités sont la qualités d’entrepreneur


individuelle a responsabilités limités comme aussi excéder en tant sue micro-
entrepreneur.

- Les deux statues ne sont pas incompatibles, le législateur permet une seule et même
personne d’être à la fois commerçante et d’exercer une activité artisanale donc elle
relèvera du droit commercial et du droit civil

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II/ L’ACTIVITE AGRICOLE

Les activités agricoles ont été considérés comme civile mais le code du commerce
de 1807 ne les a pas intégrés dans l’énumération des actes de commerces. Toutefois
par une loi du 30 décembre 1988 disposent que ces activités ont été dite civiles.

Une activité agricole est définie par l’article L311-1 du code rurale et de la pêche
maritime, sont réputés agricoles « toutes les activités correspondant a la maîtrise et à
l’exploitation d’un cycle biologique de caractère végétal ou animal et constituant une
ou plusieurs étapes nécessaires au déroulement de ce cycle, les activités exercé par un
exploitant agricole qui sont dans le prolongement de l’acte de production ou qui ont
pour support l’exploitation ».

L’activité agricole est en perte, l’activité agricole englobe tous types de cultures et
comprend toutes les activités d’élevage, l’agriculteur peut être ou non propriétaire du
sol qu’il exploite et la taille de l’exploitation est sans importance. L’activité peut être
exercé de manière individuelle ou en société.

La vente des produits cultivés n’est pas commerciale même si un achat initial est
nécessaire.

L’art L311-1 nous dit que l’activité de transformation des produits reste civile quand
l’opération continue le prolongement de l’acte de production ou a pour support
l’exploitation. (agriculteurs qui fait de son blé de la farine = il reste agriculteur et non
commerçant).

Certains activés agricoles peuvent être considéré comme commerciale, si par


exemple l’agriculteur ne respecte pas le strict cadre de la définition, il peut être
qualifié de commerçant, si des animaux sont achetés et revendus sans avoir séjourné
sur l’exploitation pour le développement de leurs cycles biologique, alors c’est une
activité commerciale.

L’agriculteur peut être commerçant aussi car le cumul des deux activités est possible
mais l’agriculteur sera soumis au code civil et au code du commerce.

La qualification civile produit des effets juridiques et dont ils sont soumis au droit
civil, il relève des juridictions civiles et du droit commun en matière de preuve, les
agriculteurs passent un fond agricoles et il peut être vendu

Aujourd’hui, le législateur soumet les agriculteurs a certains règles du droit


commercial comme les agriculteurs peuvent faire l’objet du procédure de sauvegarde,
de redressement ou de liquidation judiciaire comme régit dans le code du commerce.

p. 65
III/ LES PROFESSIONS LIBERALES

Ces professions dites libérales exercent une activité civile car il y a une relation
particulière entre les professionnelles libéraux et leurs client ou patients. De tel
relations ne sont pas que commerciales, elles reposent sur des valeurs de confiance.

La loi du 22 mars 2012 pour que le législateur affirme le caractère civile des activités
commerciales et en donne une définition générale : « les professions libérales,
groupent les personnes exerçant a titre habituel, de manière indépendante et sous leur
responsabilité une activité de nature généralement civile ayant pour objet d’assurer,
dans l’intérêt du client ou du public, des prestations principalement intellectuelles,
techniques ou de soins, mise en œuvre au moyen de qualification professionnelle
appropriées dans le respect d’une étique ou professionnelles ». (droit, expertise,
enseignement,...)

Certains professionnels ont le statut de professionnel libéral et de commerçant, comme


les pharmaciens car il exerce une activité libérale mais et aussi un commerçant pour la
vente de médicament.

La distinction de certains professions libérales et des professions commerciales ne


sont pas évidentes car leurs définitions sur certains aspects est la même. Le critère le
plus efficace est celui qui repose sur la possession de diplôme, pour exercer une
profession libérale, il faut avoir des diplômes alors que pour l’activité commerciale
cela n’est pas obligé.

Les professions libérales peuvent être exercer de manière indépendantes ou avec une
personne morale, des sociétés d’exercice libérale SEL par exemple. Les professions
libérales possèdent un fond libérale, le législateur a dans un arrêt du 7 novembre 2000
permis de vendre une clientèle médicale à condition que soit sauvegardé la liberté du
choix du patient, les professions libérales possèdent un fond libérale qu’ils peuvent
revendre mais ce fond libéral ne fait l’objet d’aucunes réglementations d’ensemble.

Les professions libérales relèvent du code civil mais elles peuvent relever du code de
commerce comme le droit des entreprises en difficulté comme le redressement mais
aussi de règles particulières et la possibilité d’exercer sous la forme d’entrepreneur
individuelle a responsabilité limité.

IV/ LES ASSOCIATIONS

Définition légale donnée par l’art 1 de la loi du 1er juillet 1901 : « une association
est une convention par laquelle deux ou plusieurs personnes mettent en commun
d’un façon permanente leurs connaissances ou leur activité dans le but autre que
de partager des bénéfices ». C’est un groupement civil, il ne partage pas de

p. 66
bénéfices, il est admis qu’une association relève des dispositions du code civil. Une
association peut obtenir la capacité juridique par un procédé de déclaration préalable.
Toutes associations déclarées disposent de droits, qui leur permettent d’engager une
action en justice et de posséder un patrimoine. Dans le rapport à la commercialité la
situation des associations peut poser problèmes, la raison tient à ce que de nombreuses
associations sont amenés à accomplir des opérations à titre onéreux soit en faveur de
leur adhérents ou pour avoir des ressources nécessaire à leur fonctionnement. Il est
difficile de distinguer une association, d’une entreprise commerciale. Il faut noter
qu’un association peut accomplir des actes de commerce sans que sa nature soit
remise en cause. Une association sportive peut lors des manifestations qu’elle
organise, vendre des boissons sans être considéré comme commerçante. Mais de telles
opérations dans l’association qui tire profit doivent être utilisés à satisfaire son objet
statutaire. Si c’est le cas les opérations réalisées sont civiles. Une association peut
réaliser des bénéfices sans tomber dans la commercialité, les profits ne doivent pas
être distribués aux adhérents mais utilisés par l’association. Une association peut
réaliser des bénéfices sans tomber dans la commercialité, les profits ne doivent pas
être distribués aux adhérents mais utilisés par l’association. Une association peut être
considéré comme commerçante de fait si elle répond à la définition du code de
commerce du commerçant. Les associations ne sont pas autorisé à s’immatriculer au
registre des entreprises et des sociétés = ce n’est pas un commerçant de droit. Le
législateur soumet parfois les associations au droit commercial.

exemple : une association, en tant que la détention d’une capacité juridique, relève du
droit des procédures collectives, au même titre qu’un commerçant. Les associations
peuvent être soumises à des règles particulières : droit fiscal, leur bénéfice peuvent
être soumis à imposition au-delà d’un certain seuil

CHAPITRE 2 : L’EXERCICE DE L’ACTIVITE COMMERCIALE

Comme c’est le cas, l’exercice d’une activité commerciale est réglementés par le
droit positif, cela suppose de satisfaire à des conditions légales d’accès à la vie
commerciale. Si ces conditions sont satisfaites alors le droit impose de respecter un
certain nombre d’application.

SECTION 1 : L’ACCES A LA PROFESSION DE COMMERÇANT

Le droit français, consacre un principe fondamental qui est celui de la liberté du


commerce et de l’industrie. Ce principe permet à toutes personnes de se livrer à
l’activité commerciale de son choix. Comme toutes les libertés, cette liberté n’est pas
toutefois pas absolue. Cette liberté se heurte, à des restrictions.

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I/ LE PRINCIPE DE LA LIBERTE DU COMMERCE ET DE L’INDUSTRIE

Ce principe a été consacré par l’art 7 de la loi des 2 et 17 mars 1791 « A compter du
1er avril prochain, il sera libre à toute personne de faire tel négociation ou
d’exercer telle profession, art ou métier qu’elle trouvera bon ; mais elle sera
tenue de se pourvoir auparavant d’une patente, d’en acquitter le prix, et de se
conformer aux règlements de police qui pourront être faits » .

Selon ce texte, dispose, « qu’il sera libre à toutes personnes, de faire telle
négociation ou exercer telle profession, art, ou métier qu’elle trouvera bon ».
Nous avons donc la liberté du commerce et de l’industrie. Cette liberté est parfois
présentée comme étant une composante de la liberté d’entreprendre. L’art 7 n’a pas
été repris dans le préambule de constitution du 4 octobre 1958. Il n’a pas non plus été
repris dans le code du commerce. Mais il n’a pas été abrogé, il s’applique toujours.
Certains textes mentionnent ce principe mais sans le reprendre nommément. Les plus
hautes juridictions françaises reconnaissent son existence et en assure sa protection.
Le conseil constitutionnel en a affirmé sa valeur constitutionnelle, les lois et les
règlements ne peuvent y porter atteinte. Le conseil d’État en a fait une liberté
publique. Et dans certaines décisions, il en a fait un principe général du droit. Le droit
communautaire consacre également cette liberté. Il consacre la liberté d’entreprise qui
prend la forme d’une liberté d’établissement et de prestation de services. Ce principe,
a une portée très large, il permet à toutes personnes de se déclarer commerçant ou
industriel pour se livrer à l’activité commerciale de son choix. Une personne peut
librement créer une entreprise nouvelle, ou acheter un entreprise déjà existante. Les
pouvoirs publics favorisent cette liberté, notamment avec le régime de la micro-
entreprise. Le principe confère à tout entrepreneurs de disposer d’une liberté
d’exploitation. Chaque commerçant peut exercer son activité comme il l’entend. Il
peut choisir son mode d’organisation, son mode de gestion...

Les commerçants peuvent choisir leur méthode de fabrication ou de distribution. Le


droit de la concurrence est lié à la liberté du commerce et de l’industrie. La liberté de
la concurrence en est une composante. Chaque commerçants peut exercer son activité
en utilisant tous les moyens qu’il considère nécessaire pour concurrencer les autres
commerçants. L’effectivité de la concurrence est encadrée par des textes spécifiques,
intégrés dans le code de commerce. Il faut relever que cette liberté ne se suffit pas à
elle-même. Pour qu’elle soit effective il est nécessaire que d’autres libertés soient
également consacrées et appliquées. La liberté d’entreprendre ne prend toute sa portée
que si d’autres libertés comme celle se déplacer, contracter, posséder

II/ LES RESTRICTIONS A LA LIBERTE DU COMMERCE ET DE L’INDUSTRIE

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Cette liberté n’a pas un caractère absolu, ce qui permet sous, le contrôle du conseil
constitutionnel, d’en restreindre la portée. Les restrictions peuvent être
étudié selon elles se rapportent à la personnalité du commerçant ou à l nature de
l’activité.

A/ LES RESTRICTIONS LIES A LA PERSONNE

1/ LES REGLES DE CAPACITES

LES MINEURS ET LES MAJEURS INCAPABLES PEUVENT EXERCER


LIBREMENT UNE ACTIVITE COMMERCIALE ?

 Les mineurs
Art L121-2 du code de commerce.

Le mineur émancipé peut être commerçant sur autorisation du juge des tutelles au
moment de la décision d’émancipation et du président du TGI s’il formule cette
demande après avoir été émancipé.
Un mineur non émancipé ne peut pas être commerçant. C’est une incapacité de
jouissance, il peut n’être ni directement ni indirectement commerçant. Aucune
autorisation judiciaire ne peut être accordé.
Si le mineur accomplit des actes de commerce, non émancipé, il ne peut être
commerçant. L’interdiction empêche le mineur non émancipé d’être associé dans les
sociétés où le législateur exige d’avoir la qualité de commerçant. Dans les autres
sociétés, un mineur peut être associé à condition de respecter son régime de
représentation légale. Un mineur émancipé peut être commerçant dès lors que
l’autorisation judiciaire est obtenue. C’est un véritable commerçant. Il peut exercer
toutes formes d’activités commerciales, sous la forme de son choix.
Il existe un régime particulier pour les mineurs de 16ans révolus, il peut être autorisé
par son ou ses administrateurs légaux à accomplir seul les actes d’Ad nécessaires à la
création et à la gestion d’une entreprise individuel à responsabilité limité ou d’une
société unipersonnelle. Les actes de dispositions sont effectués par les administrateurs
légaux. Art 388-1-2 du CC. Ce texte permet donc dans le cadre des autorisations, aux
mineurs d’exercer une activité commerciale, s’il a plus de 16ans. Il ne donne pas la
qualité de commerçant à ce mineur.

 Les majeurs protégés


Aucune dispositions dans le code de commerce. On applique donc les règles du code
civil.

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Lorsqu’une personne est placée sous un régime de sauvegarde de justice, il conserve
l’exercice de ses droit, elle peut devenir commerçante et le rester, quand
cette mesure de protection intervient quand elle est commerçante. Associé à toutes les
formes de sociétés.

Au niveau du régime de curatelle, aucun texte ne lui interdit d’être commerçante. La


difficulté provient de l’application des règles du régime de protection, elle ne peut
sans l’assistance du curateur accomplir des actes de disposition ou faire l’emploi de
capitaux. On suppose que ce régime n’est pas approprié à l’exercice d’une activité
commerciale. La CDC a été saisi d’une demande d’avis, sur la question, le 6 décembre
2018, elle précise, la personne curatelle doit être assisté de son curateur pour
accomplir les actes de dispositions associés à cette activité.

Le régime de tutelle, est dans la même position que le mineur non émancipé, elle ne
peut pas être commerçante, le tuteur ne peut pas agir en son nom. Cette règles est posé
par l’art 509 du CC.

2/ LES REGLES DE NATIONALITE

FAUT-IL ETRE DE NATIONALITE FRANÇAISE POUR EXERCER UNE


ACTIVITE COMMERCIALE EN France ?

Pendant longtemps le régime applicable était inséré dans le code de commerce, ce


n’est plus le cas aujourd’hui, les textes applicables sont dans le code de l’entrée et du
séjour des étrangers et du droit d’asile. Selon le texte, art L313-10, quand un étranger
réside en France et qu’il souhaite exercé une activité non salarié doit avoir une carte
de séjour temporaire l’autorisant à exercer l’activité. Demande d’autorisation auprès
du préfet du département de son lieu de résidence. Il doit satisfaire des conditions
posées par la loi.
Le préfet doit vérifier que l’étranger justifie d’une activité économiquement viable et
dont il tire des moyens d’existence suffisants. Doit être compatible avec la sécurité et
la salubrité publique...

Quand l’autorisation est accordée, toute extension d’activité doit être autorisée. Si elle
refusée, un recourt est possible devant les juridictions administratives. La carte de
séjour contient une mention « entrepreneur - professions libérales ».

Le régime d’autorisation s’applique aussi aux étrangers qui veulent être associé
d’une personne morale en France. Ce principe, a des exceptions :

p. 70
o avec ou sans autorisation l’exercice de certaines activités est interdit aux
ressortissants étrangers ne faisant pas partie de l’UE. (activité de
transporteur de fonds, protection de personnes...)

o autorisation écartée pour les ressortissants de pays qui a signé avec la


France une convention de libre établissement. (USA, Algérie, Congo...)

o tout les ressortissants d’un des pays membres de l’UE

o ressortissants des États membres issus de la confédération suisse et des


participant à l’espace économique européen

o le code de l’entrée et de séjour des étrangers, les ressortissants étrangers


habitant en France et titulaire d’une carte de résident n’ont pas à faire la
demande d’autorisation.

o existence de cas particulier de dispense: pour les personnes étrangères


titulaires une carte de séjour portant la mention « passeport talent » Un
ressortissant étranger qui est autorisé à pratiquer une activité commerciale
en France = ils ont les mêmes obligations que les commerçants français.

3/ LES REGLES D’INCOMPATIBILITE

Le droit français interdit à certaines personnes d’exercer de manière cumulative leur


profession avec une activité commerciale. On assure l’indépendance de certaines
professions. On évite les conflits d’intérêts. Sont concernés, les fonctionnaires, ils ne
peuvent exercer professionnellement une activité privé lucratif de n’importe quelle
nature que ce soit. Pendant longtemps cette interdiction était absolue, mais aujourd’hui
des dérogations sont possibles.
exemple: fonctionnaires avec un emploi à temps complet peuvent formuler une
demande à leur autorité hiérarchique être autorisé à accomplir un service à temps
partiel ou créer ou reprendre une entreprise. Pour une durée maximale de 2 ans et peut
être prolongé d’1an supplémentaire. Sont concernés, aussi, les parlementaires, les
règles figurent dans le code électorale, il existe aucun principe d’interdiction générale.
Les textes envisage des cas spécifique dont le cumul n’est pas autorisé.
Sont incompatibles avec un mandat parlementaire les fonctions de chef d’entreprise.
Les officiers ministériels sont concernés. L’exercice de professions de notaire,
huissier, greffier sont incompatible. Les textes qui régissent les professions de notaire,

p. 71
ne peut se livrer à des opérations de commerce, de banque ou de courtage. Il peut
exister des exceptions, notamment pour les notaires qui peuvent exercer des
transactions immobilières. Les professions libérales : médicales et juridiques ou
proche de la vie commerciale. Les règles qui régissent ces professions rappellent
l’interdiction, il peut exister certaines dérogations. Le loi interdit de cumuler
l’exercice d’une activité commerciale avec certaines professions, mais il est possible,
pour les personnes visées de détenir des parts sociales ou des actions dans une société
commerciale, s’ils sont minoritaires. Les sanctions encourues sont de nature pénale,
pas de textes posant une incrimination générale, ils sont rares et visent des hypothèses
particulières. Le code pénal à l’art 432-12, réprime la prise illégale d’intérêt. Les
risques encourues sont de nature disciplinaire, de nombreuses professions assurent
elle-même directement le respect des règles d’incompatibilité. Les peines peuvent
aller de la simple interdiction d’exercer temporaire à l’interdiction définitive
d’exercer, la profession civile. Les dernières conséquences sont de nature
commerciale, la JP considère que l’intéressé acquiert tout de même la qualité de
commerçant de fait. Il se trouve ainsi soumise à l’ensemble des règles contraignantes
du code de commerce. Les juges ne permettent pas à la personne concernée
d’invoquer les règles d’incompatibilité pour échapper à ses engagements.

4/ LES INTERDICTIONS PROFESSIONNELLES

Interdiction d’accéder aux activités commerciales aux personnes qui ont été
pénalement condamnés. Il faut distinguer les interdictions générales des interdictions
spéciales.

> INTERDICTION GENERALE :

Ces interdictions ont pour effet d’écarter les personnes concernées de l’exercice de
toute forme d’activité commerciale. La personne ne peut pas être commerçant, et si
elle l’était-elle doit cesser de l‘être. L’interdiction peut résulter du prononcé d’une
sanction pénale.
Aujourd’hui elles sont insérées dans le code pénal. Art 131-27 du code pénal. Il fait de
l’interdiction d’exercer le commerce une peine dite complémentaire. Le texte permet
au juge pénal de retenir l’interdiction d’exercer le commerce au cas par cas quand ils
estiment nécessaire d’écarter la personne condamné de la vie commerciale.
Conformément au principe de la légalité des délits et des peines, les juges peuvent
prononcer cette interdiction uniquement si les éléments de l’infraction et les peines
applicables sont exprimés dans un texte. La personne condamné ne peut plus exercer
une profession commerciale ou industrielle : ne peut plus diriger, gérer, contrôler,
pour son compte ou pour le compte d’autrui...Le tribunal peut prononcer l’interdiction
soit à titre définitif soit à titre temporaire. Quand il retient une interdiction temporaire

p. 72
celle-ci ne peut excéder une durée de 15ans. Deux ans prison ou une grosse amende.
L’existence d’une condamnation pénale peut intervenir également dans le cadre
particulier d’une procédure collective. Les juges peuvent aussi prononcer une faillite
personnelle ou simple interdiction de gérer. Ils ont pour conséquence d’interdire à la
personne visé d’interdire d’exercer une activité commerciale.

Outre l’existence d’une sentence pénale, l’interdiction professionnel peut venir de la


faillite personnelle ou de l’interdiction de gérer, ce sont des interdictions qui peuvent
être prononcé dans le cadre d’une porteur de redressement ou de liquidation judiciaire.
Les juges peuvent prononcé une sentence qui s’appelle la faillite personnelle ou
l’interdiction de garer, cela concerne les commerçants personnes physique mais aussi
les dirigeants de faite et de droit de personnes morales ayant commis des fautes dans
la gestion de leurs entreprises et les juges statuent sur ce sujet, si les juges en fond
usages, la sanction est sévère car elle emporte les mêmes interdictions que l’article
131-27 du code pénale. La durées est moins étendu et dans le jugement le tribunal ne
peut pas fixer une condamnation supérieur à 15 ans.

Les interactions professionnelles peuvent résulter d’une infraction fiscale, l’article


1750 du code général des impôts disposent que les personnes physiques coupables au
non-paiement des principaux impôts encourent une interdiction professionnelle, une
peine complémentaire et facultative dont la durée est la même que posé à l’article 131-
27.

Les interdictions spéciales : de tel interdiction vise à empêcher les personnes ayant
été pénalement condamner à exercer certains activés précises. La doctrine les qualifie
de déchéance professionnelle, elle repose sur des textes particuliers qui interdise leurs
exercices aux personnes ayant subi certaines condamnations pénales, des lors que la
sanction est prononcée, la personne ne peut plus directement exercer son activité en
question.

Il existe un fichier national des interdictions de gérer, la tenue de ce fichier est un


émission de service public tenu par le conseil national les greffier des tribunaux de
commerce, c’est pas un registre public mais seul les personnes victimes peuvent en
avoir connaissance mais aussi les magistrats.

I/ LES LIMITES TENANT À L’ACTIVITE

Certaines activités sont interdites, soumises à un monopole public, soumises a une


autorisation et soumises à des conditions de compétences professionnelles

A/ LES ACTIVITES INTERDITES

p. 73
En France l’exercice de certaines activités sont interdites pour faire respecter l’ordre
public, les mœurs, le corps humains. L’exercice des activités dites interdites sont
sanctionnés pénalement et donc identifier ces activités et d’assurer leurs interdictions,
par exemple le code pénale dans son article 222-37 sanctionne le détention, l’ordre,
l’acquisition et l’utilisation de stupéfiants, 10 ans d’emprisonnement.

Les motifs d’interdiction ne reposent pas que sur l’existence d’un texte pénal, les
juges peuvent interdire l’exercice de certaines activités en se fondant sur d‘autres
textes, comme le CE a jugé que l’activité d’une société d’organisation de spectacle de
nains est une activité interdite par arrêté municipale, les juges imposent le respect de
la dignité humaine.

Toutes les activités commerciales que l’on trouvent sur internet ne sont pas toutes
légales.

B/ LES MONOPOLES PUBLICS

Pour des motifs lié à l’intérêt général ou des considération d‘interventionnisme


économique, certaines activités ont été au cours de l’histoire placé sous le monopole
d’exploitation de personnes publiques ce qui met ces activités en dehors du jeu
concurrentielle comme la fabrication de tabac, distribution du courrier ou
d’électricité/gaz et l’existence de ces monopoles a été remis en cause, cela s’est
effectué par des privatisations voulu par les pouvoirs publics et des engagements
communautaires. L’état français a été contraint de modifier sa législation pour
permettre à ces entreprises privé d’exercer des activité qui été réservé aux personnes
publiques.

 ces activités restent pour certaines soumises partiellement sous monopole d’état
comme le cas de certains jeu de loterie et de pari sportive, s’exerce dans des ponts de
vente physiques donc un regard de l’état.

L’état exerce une surveillance sur certaines activités qui relever autrefois de son
monopole, s’il y a plus de monopole, il peut toujours contrôler l’exercice de ces
activités comme la vente au détail de tabac est confié à des débitants confiés par des
décrets.

L’état détient des participations financiers dans certaines activités qui était sous le
monopole de l’état avant et donc l’état peut intervenir en tant qu’associé dans
certaines activités comme en matière d’électricité et de gaz.

Si l’état est contraint par exemple par le droit communautaire de laisser des
entreprises privés exercer des activités qui était sous monopole avant, aucun texte

p. 74
n’imposa a l’état d’abandonner l’exercice de certaines activités mais l’état est en
concurrence avec certaines entreprises privés donc parfois pas un abandon de l’état
par exemple avec le courrier ou l’état a décidé de maintenir la poste

C/ ACTIVITE SOUMISE A UNE AUTORISATION

Le principe est que l’exercice de certaines activités n’est pas libre et l’exercice
suppose d’obtenir une autorisation, pour limiter le nombre de personnes exerçants
certaines activités, un contrôle des activités ou alors protéger la santé ou
l’environnement.

L’autorisation peut se présenter sous différente modalité, il peut s’agir d’avoir une
autorisation, un agrément ou encore une licence donc restreindre certaines activités à
un contrôle préalable.

Le pouvoir d’accorder une autorisation revient au pouvoir public, la compétence peut


être ministérielle comme des casinos, préfectorales comme les activités classés par le
droit de l’environnement ou alors autorisation municipales. L’autorisation peut être
aussi donné par des institutions spécialisés auquel l’état a confié de tel prérogatives
comme pour exercer une activité bancaire, il faut obtenir l’autorisation par l’autorité
de contrôle habilité par l’état.

L’activité de débit de boissons est soumise à un système de licence ou la


commercialisation de tabac ou de transporter routier public de personnes ou de
marchandises, entrepreneur de spectacle public vivants, de transporteur de fond et les
activités bancaires ou d’assurances sont toutes soumises à une autorisation.

Par exemple les activités de ventes par les grandes surfaces, une loi de 1973 qui a
mise en place un système d’autorisation pour l’activité de ventre par le biais de grande
surfaces, l’objectif était de protéger les petites commerces face aux hyper marchés. Le
code de commerce contient des dispositions pour obtenir l’autorisation, l’état a mis en
place dans chaque départements une commission d’aménagement commerciale et
précise que cette commission doit donner son autorisation pour la création d’un
commerce de détail d’une surface de vente de plus 1000 m2. Le refus posait par des
commission peut faire l’objet d’un recours devant une commission national
d’aménagement commerciale et peut faire elle-même un recours devant la cours
administratif d’appel compétente.

D/ LES ACTIVITES SOUMISES A DES EXIGENCES DE COMPETENCES


PROFESSIONNELS

p. 75
Pendant très longtemps, les activités commerciales pouvaient être exercer sans
compétences professionnelles mais une loi de 1996 a restreint cette liberté en
soumettant certaines activités a des soumissions de compétences professionnelle, cette
loi a un champ d’application large, le législateur rend cette loi applicables aux
entreprises indépendamment de leurs statuts juridiques et de leurs caractéristiques
comme pour les activités artisanales ou commerciales, l’article 16 de cette loi pose la
règle générale que certaines activités ne peuvent être exercer que par une personne
qualifié professionnellement ou sous le contrôle effectif et permanent de celle-ci et il
dresse une liste des activités qui nécessite des, comme l’entretien des moteurs, les
activités sur l’entretien ou réparation des bâtiments ou encore la boulangerie, c’est un
décret d’application du 2 avril 1998 qui précise quelle sont les qualifications
professionnelles exigées, les personnes doivent être titulaire soit d’un CAP ou d’un
BEP ou d’un diplôme ou un titre de niveau égal ou supérieur homologué par l’état. A
défaut de posséder un tel diplôme, il est possible d’accéder à ses professions a
conditions de justifier d’une expérience professionnelles de plus de 3 ans de cette
activité acquise sur le territoire française ou dans l’UE et cette expérience doit être
acquise en qualité de salarié, de travailleur indépendant ou de chef d’entreprise.
Le contrôle de ses diplômes ce fait lors de l’immatriculation au RCS.

Le législateur a prévu des sanctions pénales pour la violation des exigences de


compétences professionnels, les juges peuvent imposer la fermeture de l’établissement
par exemple. Les personnes morales peuvent être déclaré pleinement responsable.

SECTION 2 : LES OBLIGATIONS DES COMMERÇANTS

L’exercice d’une activité commerciale suppose de respecter un certain nombre


d’obligations, ces obligations ont différentes origines, elles sont imposées par de
nombreux codes. Par exemple, en qualité de contribuable, le commerçant est soumis
au droit fiscal. En tant qu’employeur, les commerçants doivent respecter le droit du
travail. En tant que personne contractant, il doit respecter le code de la
consommation...
Le droit commercial impose le respect de 2 obligations principales, elles doivent être
respecter par tous les commerçants : immatriculation au registre du commerce et des
sociétés et de tenir des documents comptables.
Toutefois, le code de commerce impose le respect de d’autres obligations
particulières.

§ I : L’IMMATRICULATION AU REGISTRE AU REGISTRE NATIONAL DES


ENTREPRISES

p. 76
Il poursuit plusieurs objectifs, il permet de recenser les personnes physiques et les
personnes morales commerçantes, c’est aussi un registre public en ce qu’il permet à
toutes personnes intéressés d’accéder aux informations qui lui sont portés. Il contribue
aussi à la constitution d’une situation juridique. Il est régi par les articles
L123-1 et suivants du code de commerce et les articles R123-31 de ce même code.

A/ L’ORGANISATION DU RCS (= registre du commerce et des sociétés)

Il existe deux types de RCS : un local et un national.

 Les RCS locaux, occupent une place essentielle, ils sont tenus par chaque grief des
tribunaux de commerce. Le RCS local est un registre sur lequel sont immatriculés les
commerçants personnes physiques ou morales.

 Le RCS national, il est tenu par l’institut national de la propriété industrielle. Le


rôle de ce registre est de regrouper les doubles de toutes les déclarations faites auprès
des griefs locaux. Chaque griefs doit transmettre toutes les immatriculations qui sont
déposés auprès de lui.

B/ L’OBLIGATION D'IMMATRICULATION AU RCS

Article L123-36 : « Il est tenu un registre national des entreprises, auquel


s'immatriculent les entreprises exerçant sur le territoire français une activité de
nature commerciale, artisanale, agricole ou indépendante.
« Sont ainsi immatriculées, sur leurs déclarations :

1° Les personnes mentionnées aux 1° à 6° du I de l'article L. 123-1 ;

2° Les agents commerciaux mentionnés à l'article L. 134-1 ;

3° Les personnes relevant du secteur des métiers et de l'artisanat mentionnées à


l'article 19 de la loi n° 96-603 du 5 juillet 1996 relative au développement et à la
promotion du commerce et de l'artisanat ;

4° Les personnes exerçant une activité agricole au sens de l'article L. 311-1 du code
rural et de la pêche maritime ;

p. 77
5° Les personnes physiques, autres que celles mentionnées aux 1° à 4° ci-dessus,
établies en France et exerçant une activité économique régulière et professionnelle, y
compris une activité libérale soumise à un statut législatif ou réglementaire ou dont le
titre est protégé ;

6° Les entreprises étrangères sans établissement stable en France ».

Cet article donne la liste des personnes tenus de s’immatriculer au RCS.


Cet article vise en particulier les personnes physiques ayant la qualité de commerçant.
Le texte vise également les sociétés et les groupements d’intérêts économique.
Le texte vise aussi les établissements publics français à caractère industriel ou
commercial. L’énumération est limitative, toutes les personnes visées doivent
s’immatriculer, celle qui ne sont pas visés n’ont pas à s’immatriculer : les associations.
Si une personne visée ne s’immatricule pas, le juge peut lui enjoindre de le faire. Le
fait de communiquer des informations inexactes ou incomplets lors de la procédure
est pénalement sanctionné.

C/ LES MODALITES D'IMMATRICULATION AU RCS

Le commerçant ou la personne visée doit procéder à une demande


d’immatriculation, cette demande doit être faite au grief du tribunal de commerce dans
le ressort duquel l’activité est exercée. S’il s’agit d’une personne morale, la demande
se fait dans le lieu du siège social.

Pour obtenir l’immatriculation le demandeur doit communiquer un certain nombre


d’informations. Elles concernent sa situation personnelle. D’autres informations sont
relatives à l’activité exercée. À ces informations doivent être joint un certain nombre
de documents.
La communication de ces informations se fait par l’intermédiaire de formulaires
normalisés. Le dossier d’immatriculation n’est plus directement transmis au grief, il
doit être transmis un organisme particulier qui est le centre des formalités des
entreprises qui se situe à côté des chambres de commerce et des industries. Quand
l’immatriculation a eu lieu, le commerçant est tenu sous peine de sanction, de
communiquer au grief toutes les modifications qui peuvent intervenir dans sa
situation. L’immatriculation doit être faites dans des délais précis, les personnes
physiques doivent demander leur inscription dans un délai de 1mois qui précède la
début de l’activité ou à défaut, dans les 15j qui suivent le début de l’activité.

p. 78
Les personnes morales sont soumises à aucun délais particulier, toutefois, les futurs
associés doivent procéder rapidement à l’inscription, car c’est à compter de cette date-
là que la personne morale existe juridiquement.

D/ LE CONTROLE ET L'ENREGISTREMENT DES DEMANDES


D’IMMATRICULATION

Le contrôle est effectué par le greffier et par un juge du tribunal. Le greffier doit
veiller sous sa responsabilité à la régularité de la demande d’immatriculation. C’est un
contrôle formel. Le greffier est tenu de procéder à l’immatriculation dans un délai de
1jours ouvrable. Quand le dossier est plus complexe, le code de commerce prévoit une
procédure spécifique.

La surveillance du RCS appartient au président du tribunal de commerce ou à un juge


désigné à cet effet. Le juge assure cette mission en disposant de pouvoirs importants,
il peut par exemple, demander à toutes personnes de s’immatriculer. Il peut aussi
procéder à des rectifications. Le juge est chargé de résoudre les litiges liés à
l’immatriculation.

E/ LA PUBLICITE DE L'IMMATRICULATION

La personne immatriculé se voit attribuer un numéro d’identité, il se présente sous la


forme d’un numéro d‘ordre composé de 9 chiffres, numéro SIREN. Suivi de
l’acronyme RCS et le nom d’une ville. Ce numéro d’identité n’a aucune valeur
juridique, il permet de simplifier les recherches concernant un commerçant.

F/ LES EFFETS DE L'IMMATRICULATION AU RCS

Elle ne produit les mêmes effets selon les personnes concernées.

Pour les personnes physiques, l’immatriculation emporte une présomption de la


qualité de commerçant, toutes personnes immatriculer peut prétendre être
commerçante et le démontrer en fournissant la preuve de son immatriculation. Le texte
pose une présomption simple = un commerçant n’est pas une personne enregistré au
RCS, c’est une personne qui répond à la définition légale.

Pour les personnes morales, l’immatriculation n’a aucune incidence sur la qualité de
commerçant. Les sociétés civiles doivent s’immatriculer.

Les effets de l’immatriculation à l’égard des tiers, art L123-9 du code de commerce,
les personnes physiques ou morales ne peuvent opposer aux tiers et aux
administrations publiques que les fait, acte, dépôt, pièce porté au RCS. Si au cours de

p. 79
l’activité certaines informations doivent être modifiées, celles-ci sont opposable aux
tiers que si le commerçant à modifier le RCS.

Si le commerçant ne s’est pas fait immatriculé ne pourra pas bénéficier des règles
avantageuse du droit commercial. Il sera possible de lui appliquer les règles
contraignantes du droit commercial.

§2/ LES OBLIGATIONS COMPTABLES

Le comptabilité peut être définis comme un moyen chiffré d’estimation dans le temps
de la valeur du patrimoine et du résultat globale d’une activité d’une entreprise.

Depuis longtemps, la comptabilité a été tenu par les commerçants, le code de


commerce imposera à tout commerçants d’établir des comptes. aujourd’hui, les
obligations comptables font l’objet d’une section du code de commerce. Art L123-12
et suivants : « Toute personne physique ou morale ayant la qualité de commerçant
doit procéder à l'enregistrement comptable des mouvements affectant le patrimoine
de son entreprise. Ces mouvements sont enregistrés chronologiquement.

Elle doit contrôler par inventaire, au moins une fois tous les douze mois, l'existence et
la valeur des éléments actifs et passifs du patrimoine de

l'entreprise.
Elle doit établir des comptes annuels à la clôture de l'exercice au vu des

enregistrements comptables et de l'inventaire. Ces comptes annuels comprennent le


bilan, le compte de résultat et une annexe, qui forment un tout indissociable ».

ET article R123-72.

A/ LES DOCUMENTS COMPTABLES OBLIGATOIRES

Art L123-12 alinéa 1, précise que toutes personnes physiques ou morales ayant la
qualité de commerçant doit procéder à l’enregistrement comptable des mouvements
affectant le patrimoine de son entreprise. Le code de commerce oblige les commerçant
d’établir deux types de documents comptables : livres comptables d’enregistrement /
et des comptes annuels. Cependant, les obligations comptables se trouvent renforcer
ou alléger

1/ LES LIVRES COMPTABLES

Le code de commerce dispose que tout commerçant doit établir un livre journal et un
grand livre. Le livre journal est un document qui enregistre les mouvements affectent

p. 80
le patrimoine de l’entreprise jour par jour. Le grand livre regroupe l’ensemble des
comptes de l’entreprise, il sert à enregistrer les écritures du livre journal en les
répartissant entre différents comptes. La loi fait obligation aux commerçants de tenir
un livre d’inventaire, ce documents récapitule l’existence et la valeur des éléments
actifs et passifs de l’entreprise. Le code de commerce précise quelles sont les règles
formelles de tenu des obligations comptables. Art L123-22 dispose que les doctement
comptables doivent être établis en euro, ils ne doivent tenir aucun blanc ni altération et
doit être conservé pendant 10ans. Le code de commerce permet aujourd’hui d’utiliser
des documents informatisés pour tenir lieu de livre comptables d’enregistrement. Le
code de commerce que cette comptabilité informatisés doit permettre d’identifier et de
dater toutes les écritures par des moyens offrant toutes garantie en matière de preuve.

2/ LES DOCUMENTS ANNUELS

Art L123-12, les commerçants doivent établir 3 documents annuels :

 un bilan, un compte de résultat et une annexe. Le bilan est un document qui décrit
de manière séparé les éléments de l’actif et du passif de l’entreprise. Il fait
apparaître les capitaux propres.
 Le compte de résultat est un document comptable qui récapitule les produits et les
charges de l’exercice comptable en cours. Il fait apparaître le bénéfice ou la perte
de l’exercice.
 L’annexe récapitule complète et commente les informations comptables contenu
dans le bilan et le compte de résultat. Aspect financier de l’entreprise.

La loi, le code de commerce prévoit la publication des comptes annuels. Les sociétés
commerciales sont tenues de déposer dans un délai de 1mois les comptes annuels au
grief du tribunal de commerce du lieu de leur immatriculation. Pour conclure, le
document comptable prend une importance en matière fiscale. Dans le cadre des
opérations de contrôle de l’impôt « les commerçants ont obligations de communiquer
à l’A fiscale tous les documents comptables rendu obligatoires par la loi ».

3/ LE RENFORCEMENT ET L’ALLEGEMENT DES OBLIGATIONS


COMPTABLES

Les obligations comptables ne sont pas ni les seuls ni exactement celles qui pèsent sur
les commerçants. En réalité l’étendue des exigences comptables dépend de la taille de
l’entreprise. Plus la taille de l’entreprise est grande plus les obligations comptables
sont renforcées et vice versa. Par exemple, pour les sociétés de taille importantes, le
code de commerce leur impose, d’établir des documents comptables consolidés. Les
comptes consolidés sont les documents comptables qui traduisent la situation de

p. 81
l’ensemble des sociétés qui composent un groupe. Ils présentent la situation financière
comme si que toutes les sociétés étaient ensembles. À l’opposé, pour les petites
sociétés, les micro entreprises, les textes applicables précisent que ces entreprises
doivent seulement tenir un livre qui mentionne de manière chronologique le montant
et l’origine des recettes perçues, et établir un registre qui récapitule par années le
détails des achats.

Pour conclure, la tenue des documents comptables n’est pas une obligation seulement
formelle, de nombreuses dispositions contenues dans le code de commerce, permettent
de sanctionner pénalement les commerçants qui ne respectent pas leurs obligations de
comptables.

B/ LA FORCE PROBANTE DES DOCUMENTS COMPTABLES

Ils sont considérés comme des actes sous seing privé. Ils peuvent être utilisé comme
moyen de preuve dans un procès.

DANS QUELLES MESURES ?

Art L123-23 al 1er du code de commerce ET 1378 du CC précise qu’elle est la force
probante.

Selon l’article du code de commerce « la comptabilité tenue de manière régulière et


un mode de preuve toujours admit entre commerçant pour fait de commerce ». «
Un commerçant peut ainsi utiliser ses propres documents comptables pour faire
valoir ses droits dans un différend qui l’oppose à un autre commerçant ».

Le commerçant pour lequel les documents comptables sont opposé peut prouver par
tout moyen que les mentions figurantes sont inexactes. Les juges apprécient donc
qu’est ce qui en est. Selon l’article du CC, suivant l’interprétation de ce texte, il
résulte qu’un commerçant ne peut pas se prévaloir de sa comptabilité contre une
personne non commerçante. Ainsi quand un acte est mixte, le commerçant ne peut pas
utiliser ces documents comptables pour prouver contre le non commerçant. Le non
commerçant peut s’appuyer sur la comptabilité d’un commerçant ou faire valoir ses
prétentions.

Le troisième principe posé par l’art L123-23 al.3, obligations pour un commerçant de
transmettre ses documents comptables lors d’un procès, il met en jeu des intérêts
contradictoires, car la protection du secret des affaires fait défaut. « la communication
des documents comptables ne peut être ordonné en justice que dans les affaires de
succession, communauté, partage de société et en cas de redressement ou de

p. 82
liquidation judiciaire ». Dans les autres cas, la communication des documents
comptables, ne peut être exigé. Les juges ont le pouvoir d’ordonner au commerçant, à
la requête de l’autre partie, de produire les extraits utiles de sa comptabilité, en lien
direct avec le différent.

Le dernier principe, celui qui entend se prévaloir des documents comptables ne peut
en diviser les mentions que celles qui lui sont favorables. Principe d’indivisibilité de la
preuve.

§ III/ LES AUTRES OBLIGATIONS DES COMMERÇANTS

Le code de commerce impose aux commerçants de respecter d’autres obligations,


outre les obligations comptable et d’immatriculation, le code de commerce impose
d’autres obligations aux commerçants. Art L123-24, précise que tout commerçants est
tenu de se faire ouvrir un compte dans un établissement de crédit ou dans un
établissement de chèques postaux. Ils doivent respecter les mesures de publicité, elles
doivent être respectée pendant certaines opérations : faites sur des registres spéciaux
ou dans des journaux d’annonces légales. Quand un commerçant donne son fonds de
commerce comme garantie doit figurer sur un registre spécial ou quand il loue son
fonds de commerce, cette opération doit faire l’objet d’une publicité dans un journal
d’annonce légale. Il pèse sur tous les commerçants une obligation de facturation, régit
par le code de commerce. Le non-respect entraîne une sanction pénale. Les
commerçants doivent respecter les règles du droit de la concurrence. Les commerçants
respectent des délais de paiement.

Le code de commerce impose à tout commerçant de déclarer son état de cessation de


ses paiements il doit se déclarer pour cessation de paiement afin que soit ouvert contre
lui une procédure collective qui peut être un redressement judiciaire et ensuite une
liquidation judiciaire.

S’il ne le fait pas il encourt des sanctions personnelles = interdiction de gérer.

SECTION 3 / LES INTERFERENCES ENTRE LE STATUT DE COMMERÇANTS


ET PRIVEE

La loi n’opère pas de distinction entre le statut prive et professionnel en commerçant


personne physique, son statut privée donne des conséquences sur sa vie commerçante
et son statut de commerçant produit des incidences sur sa vie privée :

§1 / le statut du conjoint du commerçants

L’article L 121-4 du code de commerce :

p. 83
(Modifié par Ordonnance n°2021- 1189 du 15 septembre 2021 - art. 1)
« I. - Le conjoint du chef d'une entreprise artisanale, commerciale ou libérale qui y
exerce de manière régulière une activité professionnelle

opte pour l'un des statuts suivants : 1° Conjoint collaborateur ;


2° Conjoint salarié ;
3° Conjoint associé.

II. - En ce qui concerne les sociétés, le statut de conjoint collaborateur n'est autorisé
qu'au conjoint du gérant associé unique ou du gérant associé majoritaire d'une
société à responsabilité limitée ou d'une société d'exercice libéral à responsabilité
limitée.

Le choix effectué par le conjoint du gérant associé majoritaire de bénéficier du statut


de conjoint collaborateur est porté à la connaissance des associés lors de la première
assemblée générale suivant la mention de ce statut auprès des organismes mentionnés
au IV.

III. - Les droits et obligations professionnels et sociaux du conjoint résultent du statut


pour lequel il a opté.
IV.-Le chef d'entreprise est tenu de déclarer l'activité professionnelle régulière de son
conjoint dans l'entreprise et le statut choisi par ce dernier auprès des organismes
habilités à enregistrer l'immatriculation de l'entreprise. Seul le conjoint collaborateur
fait l'objet d'une mention au registre du commerce et des sociétés, au registre spécial
des agents commerciaux, au registre spécial des entreprises individuelles à
responsabilité limitée et au registre national

comptabilité régulièrement tenue peut être admise en justice pour faire

preuve entre commerçants pour faits de commerce ».

des entreprises.
A défaut de déclaration d'activité professionnelle, le conjoint ayant exercé une
activité professionnelle de manière régulière dans l'entreprise est réputé l'avoir fait
sous le statut de conjoint salarié.
A défaut de déclaration du statut choisi, le chef d'entreprise est réputé avoir déclaré
que ce statut est celui de conjoint salarié.
IV bis.-Une personne ne peut conserver le statut de conjoint collaborateur pendant

p. 84
une durée supérieure à cinq ans, en tenant compte de l'ensemble
des périodes et des entreprises au titre desquelles elle a opté pour ce statut. Au delà
de cette durée, le conjoint continuant à exercer une activité professionnelle de
manière régulière dans l'entreprise opte pour le statut de conjoint salarié ou de
conjoint associé. A défaut, il est réputé avoir opté pour le statut de conjoint salarié.
V.-La définition du conjoint collaborateur, les modalités des déclarations prévues au
présent article et les autres conditions d'application du présent article sont fixées par
décret en Conseil d'Etat ».

Cet article dit que le conjoint du commerçant est lui-même réputé commerçant s’il
exerce une activité séparer de son époux, les époux peuvent avoir la qualité de
commerçants y compris en exerçant une activité identiques si ces activités sont
dissociés. Le conjoint peut exercer une activité commerciale avec son époux, le
conjoint peut toutefois vouloir exercer avec son autre conjoint et l’article L 121-4 du
code de commerce impose au conjoint soit de choisir le statut de conjoint
collaborateur ou alors le statut de conjoint associé ou le statut de conjoint salarié.

A) LE CONJOINT COLLABORATEUR

Le statut de conjoint collaborateur, le code de commerce que c’est le cas quand le


conjoint du chef qui exerce une activité professionnelle dans l’entreprise sans
percevoir de rémunération et sans être salarié, ce statut doit être indiqué au RCS. Cette
inscription ne donne pas la qualité de commerçant au conjoint, l’un des deux époux est
commerçant et l’autre est son collaborateur, et ce statut permet au conjoint de
participer a la vie commerciale car il est réputé avoir reçu un mandat l’autorisant au
nom du chef de l’entreprise des actes d’administrations concernant les besoins de
l’entreprises, le conjoint peut accomplir les actes seuls les actes d’administration. La
loi instaure une protection juridique du conjoint collaborateur par rapport au tiers, le
code de commerce dit que les actes de gestions et accomplis pour le besoin du
commerce sont réputé pour le conjoint commerçant et le conjoint collaborateur
n’encourt aucune obligation personnelle

B) LE CONJOINT SALARIE

Le statut de conjoint salarié, cela suppose que le conjoint participe de manière


professionnel et habituelle a l’activité commerciale et qu’il perçoit une rémunération
égale au moins au SMIC, le conjoint a la qualité de salarié et se retrouve soumis aux
règles du droit du travail s’il y a les deux conditions cumulatives, il a un contrat de
travail et de tous les droits comme les règles protectrices du licenciement. Très peu
adopté car c’est un statut couteux pour le commerce car il faut payer les charges
sociales.

p. 85
C) LE CONJOINT ASSOCIÉ

Le statut de conjoint associé, dans le code civil, en son article 1832-1 permet au époux
de créer seuls ou avec d’autres personnes de créer une société commercial pou ils sont
associés, ils auront la qualité mutuelle de conjoint commerçant. Les conjoints associés
n’ont pas la qualité de commerçant sauf dans les cas particuliers ou la loi confère
expressément cette qualité aux associés. Ce statut permet d’avoir la qualité de co-
gérant et disposer d’un pouvoir de gestion, le conjoint associé bénéficie des droits
accordés aux associés comme un droit de vote, un droit a l’information et un droit sur
les bénéfices.

A défaut d’option pour l’un des trois statuts, le chef d’entreprise est réputé avoir
déclaré que ce statut est celui de conjoint salarié, l’article L124 du code du commerce.

§2 : LE STATUT PERSONNEL

L’une des conséquences de la qualité de commerçant est de conféré un statut


personnel spécifiques, les commerçants relève d’un régime sociale et fiscale
particulier et l’exercice de leurs activités comportent des responsabilité personnelles.

A. Le statut sociale et fiscale :

Pendant plusieurs années, les commerçants avaient un régime sociale des


indépendants mais désormais les commerçants relèvent du régime générale de la
sécurité sociale, le statut de droit commun applicable aux salariés. Les cotisations
sociales doivent être basé sur les revenus d’activités retenue pour le calcul de l’import
sur le revenu. Il faut pas confondre le régime de protection sociale qui prend en
compte les indemnisations lors d’un arrêt maladie et l’indemnisation du chômage, un
commerçants n’a pas d’office ces indemnités au contraire d’un salarié, le commerçant
n’a pas le droit aux indemnités chômages.

Le statut fiscale applique un régime différent si le commerçant est une personne


physique ou morale, l’article 34 de du code générale des impôts soumis les
commerçants physiques au régime des bénéfices industriels et commerciales et ce
régime conduit à imposer les bénéfices réalisés et moyennant des corrections fait par
le droit fiscale s’il est marié par exemple. Les personnes morales, le code général des
impôts fait une distinction entre les personnes morales qui font partie de L’Impôts sur
les sociétés et celle qualifié de société de personne qui ne sont pas personnellement
imposé mais qui le sont par l’intermédiaire de leurs associés. Certains sociétés
relèvent de l’impôts sur les sociétés soient de manière obligatoires par leurs formes ou
soit sur options. Les sociétés soumises à l’impôts sur les sociétés sont soumises à un
taux d’impositions fixé chaque année par le législateur, le taux d’impositions est fixé à

p. 86
26,5% du bénéfices avec un chiffre d’affaires inférieurs à 250 000 euros. Et au de la
de ce seuil, le taux de l’IS est fixé à 27% et en 2022 ce seuil sera fixé à 25% quelques
soit le chiffre d’affaires des sociétés. Il existe un taux réduit de 15% pour certaines
sociétés et les sociétés de tailles importances sont soumises à des contributions
supplémentaires.

Les sociétés soumises à l’imposition selon le régime des sociétés de personne, les
sociétés de personnes en matière fiscale sont soumises au même régime fiscales que
les commerçants personnes physiques, elles sont finalement transparentes et ne sont
pas soumises à imposition, ce sont les associés de ces sociétés qui sont
personnellement soumis à imposition en fonction des bénéfices sociaux qu’ils ont pu
percevoir.

B/ LA RESPONSABILITE

A) LA RESPONSABILITÉ DES COMMERÇANTS PERSONNES MORALES

Les personnes morales, sur le plan civil ces personnes répondent civilement des fautes
commises pour leurs compte par leurs organes ou représentants. En latter pénale, les
personnes morales en application de l’article 121-2 du code pénal sont responsables
pénalement des actions commises pour leurs comptes ou par leurs organes ou
représentants. Un régime de responsabilité particulier est appliqué aux associés des
sociétés commerciales, le droit des sociétés distinguent les sociétés a responsabilité
limité comme les SARL, les associés sont responsables
proportionnellement au montant de leurs apports, a celle de responsabilité illimité,
c’est ici un principe de solidarité infini et qui porte sur l’ensemble du passif et engage
de manière illimité l’associé.

B) LA RESPONSABILITÉ DES COMMERÇANTS PERSONNES PHYSIQUES

Les commerçants personnes physiques, sur le plan civil, les commerçants personne
physique sont responsables civilement de leurs actes fait dans le cadre de leurs activité
et des dommages causés par leurs imprudence et répondent des dommages des causés
par le fait des personnes dont ils doivent répondent ou des choses dont ils ont leurs
gardes. Sur le plan pénal, on peut sanctionner les faites que commettent les
commerçants dans l’exercice de leurs activités. Les commerçants sont soumis au code
pénal et de très nombreuses infractions qui sont contenus hors du code pénal comme
les infractions de pénalités, le code du travail et des impôts.

Sur le plan patrimonial, les commerçants personnes physiques répondent des dettes
commerciales sur l’ensemble de leurs patrimoine personnels et professionnels.

p. 87
 Deux mécanismes légaux qui permette de limiter cette responsabilité patrimoine,
un mécanisme de l’incessibilité et la possibilité d’exercer sous le nom d’un
entrepreneur individuel a responsabilité limité. Le mécanisme de l’incessibilité, les
règles applicables sont insérées aux articles L526-1 et suivant du code de commerce,
ces êtes envisages un double régime de protection : cette article L526-1 dispose que «
les droits qu’une personne physique immatriculé au RCS détient sur l’immeuble
ou est fixé sa résidence principale sont de pleins droit insaisissable par les
créanciers dans les droits naissent a l’occasion de son activité commerciale. » La
résidence principale des commerçant personne physique est de plein droit rendu
insaisissable au regard des créanciers. Le deuxième alinéa du même texte presse
qu’une personne immatriculé au RCS peut déclarer insaisissable ces droits sur tous
biens fonciers bâtit ou non bâtit quelle n’a pas affecté a un usage professionnel, c’est
une décision prise délibéré par le commerçant personnel physique lui-même. Le
commerçant est tenu de procédé à une déclaration d’incessibilité pour protéger de tel
bien et cette déclaration doit être reçu par acte notarié sous peine de nullité absolue,
l’acte notarié est mentionné au RCS. Attention le respect de cette déclaration notarié
ne protège pas pleinement le commerçant, elle ne produit ses effets qu’à l’égard des
créanciers dont les droits naissent postérieurement à la publication de la déclaration
notarié. La déclaration ne concerne que les dettes né à l’occasion de l’activité du
commerçant déclaré et donc les créanciers privés ne sont pas concernés par
déclaration notarié. Ensuite le statut d’entrepreneur individuel a responsabilité limité
EIRL, ce statut a été institué par une loi du 15 juin 2010, aux articles L 526-6 et
suivants du code de commerce, ce statut permet a tout entrepreneur individuel
d’affecté à son activité professionnelles un patrimoine séparé de son patrimoine
professionnelle, le patrimoine en deux, une partie constitué de ses biens personnels et
destiné à servir de gage a ses créanciers non professionnelles et l’autre partie
comprend les biens affecté à son activité professionnel et sert de gage pour les
créanciers professionnelles. L’exploitant EIRL agit en tant que commerçant personne
physique. La loi encadre la composition du patrimoine affecté par l’article L 526-6, le
patrimoine affecté pour l’exercice de son activité professionnelles, comprend
l’ensemble des biens, droits, obligations ou sureté dont l’entrepreneur individuel est
titulaire et qui sont nécessaire a l’exercice de son activité professionnelle, une
affectation obligatoire pour les biens composants sont fonds de commerce. Le
patrimoine affecté peut comprendre les droits, obligations, sûreté, biens que
l’entrepreneur utilise pour l’exercice de son activité professionnelle et qu’il décide d’y
affecter, l’affectation est facultative et dépend du libre choix de l’entrepreneur
toujours selon L 526-6 du code de commerce. L’entraîneur sur des formulaire
normalisé, doit communiqué un certain nombre d’informations et identifié les biens,
cette déclaration est déposée au RCS.

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La déclaration d’affectation est opposable de plein droit au créancier
professionnel dont les droits sont nées postérieurement a son dépôt, les autres
créanciers non professionnels auquel la déclaration est opposable ont pour gage que
le patrimoine non affecté, les créanciers professionnel postérieurs a la déclaration ne
peuvent pas saisir les biens inclus dans le patrimoine personnel du commerçant et
inversement les créanciers personnes postérieur a la déclaration ne peuvent pas saisir
sur les biens professionnels affectés.
CHAPITRE 3 : LE FONDS DE COMMERCE
L’exercice de toutes activités commerciales, exige de rassembler, d’utiliser un certain
nombre d’éléments pour attirer une clientèle. L’ensemble des éléments nécessaire
forment un fonds de commerce. Le code de commerce ne le définit pas. Selon une
définition doctrinale, le fonds de commerce est un bien composé de différents
éléments, unis par une même affectation, qui est le développement d’une activité
commerciale. Mais aujourd’hui dans le code de commerce le terme de fonds de
commerce s’y trouve, un fond de commerce peut être vendu, loué par un contrat
de location gérance et faire l’objet d’une opération d’apport en société commerciale et
on peut apporter un fond de commerce a une société déjà existante mais peut aussi
faire l’objet d’une opération crédit bail ou de nantissement. Le code commerce
réglemente les modalités du fonds de commerce mais le code du commerce ne définit
par ce qu’est un fond de commerce et un fond de commerce n’a pas de personnalité
juridique au fond de commerce et donc il doit être perçu comme un simple élément du
patrimoine du commerçant. Tout commerçant possèdent un fond de commerce et on
peut disposer de plusieurs fond de commerce. Tous les biens qu’un commerçant peut
utiliser lors de l’exercice de son cavité ne sont pas intégrés dans le fond de commerce,
cela n’englobe pas tous les biens, c’est le cas des immeubles (= biens meubles) qui
malgré leur importance ne font pas partie des éléments qui composent le fonds de
commerce et pas non plus les créances ou les dettes ne font pas partie du fonds de
commerce.

Il y a une distinction entre les biens corporels et les biens incorporel qui composent un
fond de commerce.

SECTION 1 : LES ELEMENTS CORPORELS

Le code de commerce énumère dans plusieurs articles relative à la vente ou


nantissement les éléments corporels qui sont susceptibles de faire partie d’un fond de
commerce, le code de commerce vise le matériel et les marchandises.

I/ LE MATERIEL ET L'OUTILLAGE

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Cela correspond aux biens meubles qui sont affecté à l’exploitation, ce sont par
exemple les véhicules, les machines, les outils, les mobiles que le commerçant utilise
pour exercer son métier. Mais souvent les commerçants ont du matériel et des
outillages. Le matériel et l’outillage ne constitue pas des éléments impératifs à
l’existence d’un fonds de commerce, ce ne sont pas des éléments qui en eux-mêmes
donnent juridiquement naissance au fonds de commerce, si un commerçant n’a pas de
matériel, il peut quand même y avoir l’existence d’un fond de commerce.
L’explication avancée tient au rôle variable que ces éléments peuvent jouer au
moment de l’exercice de l’activité. Même s’il est rare que le fonds de commerce soit
dépourvu de matériel, ces biens peuvent occuper qu’une place marginale.

II/ LES MARCHANDISES

Les marchandes sont les biens fabriqué ou acheté et qui ont pour objectif d’être vendu
par le commerçant, c’est le stock et les produits finis. Les marchandises se distinguent
du matériel et de l’outillage. Les marchandise constitue des éléments essentiels pour le
fond de commerce, Les marchandises sont destinées à être vendues. Les marchandises
ne sont pas des éléments qui déterminent l’existence du fonds de commerce. La raison
est qu’il est possible d’être commerçant sans vendre de marchandise mais en
fournissant des prestations de service. C’est pas parce que on possède un fonds de
commerce que on est commerçant mais tous les commerçants possèdent un fonds de
commerce.

SECTION 2 : LES ELEMENTS INCORPORELS

Le code de commerce énumère les éléments de nature incorporels qui sont


susceptibles de faire partis du fonds de commerce. Ces éléments incorporels
comprennent des éléments d’individualisation, la clientèle, le droit co-bail et les droits
de propriété industrielle.

§ 1 : LES ELEMENTS D’IDENTIFICATION

Le code de commerce mentionne 2 éléments d’identification :

 le nom commercial
 l’enseigne.

Le développement du commerce électronique fait aujourd’hui du nom de domaine un


élément d’identification du fonds.

A) LE NOM COMMERCIAL

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C’est le nom qui est utilisé par les commerçants pour exercer leur activité
commerciale. Le nom commercial pour personne physique et de dénomination sociale
pour les personnages morales commerçants. Tout commerçant est tenu d’avoir un nom
commercial, il est mentionné au RCS. Ce nom est obligatoire mais cela ne détermine
pas l’existence du fond de commerce. Le régime juridique du nom commercial est
complexe, le nom peut être librement choisi. Ce nom n’est pas, en principe, un
élément qui détermine l’existence du fonds de commerce. Le nom commercial est
soumis à un régime juridique propre. Le nom commercial est librement choisi, ils
peuvent choisir leur propre nom de famille ou un nom de fantaisie. Le nom de
commercial ne doit pas porter atteinte à un signe distinctive utilisé par un autre
commerçant. Le nom commercial est protégé par une action en concurrence déloyale.
Le titulaire du nom commercial peut la protéger face à toutes atteintes.

B) L’ENSEIGNE

Le code de commerce ne donne aucune définition de l’enseigne. Le code de


l’environnement en donne une définition : constitue une enseigne, toutes inscriptions,
formes ou image apposée sur un immeuble et relative à une activité qui s’y exerce. Il
s’agit donc d’une dénomination qui est fixée sur un local commercial, et qui permet
d’identifier le fonds de commerce qui est exploité dans ce local. Tout commerçant doit
avoir une enseigne et l’enseigne est un élément du fond de commerce, Tout les
commerçants doivent avoir une enseigne, le commerçant doit préciser qu’elle sera
l’enseigne choisit. En pratique, on peut choisir une enseigne mais ne pas l’apposer sur
le local. L’enseigne est un élément accessoire du fonds de commerce. L’enseigne est
soumise à un régime juridique spécifique, l’enseigne est librement choisi. L’enseigne
est protégé par la concurrence.

Le choix de l’enseigne est libre. Il peut correspondre à leur nom commercial, à leur
nom de famille, des animaux... Cette liberté s’arrête là où commence les droits des
autres commerçants. toutefois, pour qu’une enseigne soit protégé la JP exige que
l’enseigne présente une certaine originalité. L’enseigne fait l’objet d’une protection
juridique par une action en concurrence déloyale, qui est une action de nature civile.

C) LE NOM DE DOMAINE

Il n’est pas défini par la loi. Certains auteurs le décrivent comme étant une adresse
personnalisée permettent d’identifier un site internet. C’est le nom qui permet
d’accéder au site internet d’un commerce. Pour l’instant, le droit français ne fait pas
l’obligation au commerçant d’avoir un nom de domaine. Pour d’autres commerçants
le nom de domaine est essentiel, pour les commerçants qui exercent leur activité
uniquement en ligne par exemple. Le régime juridique de ce nom de domaine est régi

p. 91
par le code des postes et des communications électroniques. Ce code pose des règles
relativement à l’attribution et au choix du nom de domaine. Sur le principe, le nom de
domaine peut être librement choisit, sous la réserve de ne pas en choisir un déjà utilisé
par un autre commerçant. Le nom de domaine est protégé par une action en
concurrence déloyale. Quand le fonds de commerce est vendu, les éléments
d’individualisation du fonds sont vendus avec lui

§ 2 : LA CLIENTELE

La clientèle est l’élément fondamentale du fonds de commerce. Elle est l’essence


même du fonds de commerce. Sans clientèle le fonds de commerce n’existe pas =
c’est l’élément essentiel. U commerçant n’a aucun droit sur la clientèle, le lien
juridique qui unit le fonds de commerce et la clientèle est difficile à cerner. La
jurisprudence part du principe qu’un commerçant qui n’a pas de clientèle ne peut pas
exercer une activité commerciale donc il n’y a pas de fonds de commerce. La clientèle
n’est pas une composante du fond de commerce mais une résultante de l’exploitation
du fond de commerce.

A) LA NOTION DE CLIENTELE

Le code de commerce ne définit pas la clientèle, pas plus qu’il en précise les
caractères.

1. LA DEFINITION

Le code de commerce, utilise le terme à plusieurs reprises. Il utilise également le


terme « achalandage ».

 La clientèle :

 définit par la doctrine


 C’est l’ensemble des personnes qui s’approvisionnent auprès d’un
commerçant

= 2 éléments: personnes physiques ou morales + un lien entre ces personnes et un


commerçant

 achalandage
 doctrine considère que c’est une clientèle passagère, occasionnelle.
 aucun lien de fidélité avec le commerçant
 clientèle qui est lié à l’emplacement géographique du commerçant

p. 92
En général, le commerçant possède une clientèle et un achalandage. Mais certains
commerçants ne possèdent pas une clientèle fidèle, mas il possède tout de même un
fonds de commerce. La JP distingue deux types de clientes, la cliente commerciale et
civile, c’est la nature de l’activité exercé qui permet d’exercer cette distinction. La
cliente commerciale repose sur la réalisation d’acte de commerce et l’activité civile
dans les autres cas. La cours de cassation autorise la cession d’une cliente civile, un
arrêt du 7 novembre 2000 par première chambre civile. la clientèle civile peut être
désormais vendue sous réserve que soit sauvegarder la liberté de choix des patients.
La clientèle commerciale peut être vendue de manière inconditionnelle.

2. LES CARACTERES DE LA CLIENTELE

À PARTIR DE QUAND PEUT-ON CONSIDERER QU’UNE CLIENTELE


EXISTE ?

La JP va dégager les caractères de la clientèle. Pour qu’une cliente existe, les juges
considère qu’elle doit être licite. Le respect de cette condition s’apprécie au regard de
l’activité exercée. Si l’activité est licite alors la clientèle l’est également et
inversement. La clientèle doit ensuite présenter un caractère commercial, procéder de
la réalisation d’acte de commerce. La clientèle doit être réelle et certaine. Une
clientèle seulement hypothétique ou potentielle n’est pas suffisante pour établir une
fonds de commerce.

Cette condition est source de difficulté quand le commerçant débute son activité, car
il n’a pas en principe de clientèle, ainsi il ne peut prétendre posséder un fonds de
commerce. Les juges ont considérés que l’ouverture public entraîne la création d’une
clientèle réelle et certaine. Dans certains cas, la JP a considéré que la clientèle pouvait
préexister, à l’ouverture du fonds au public. Enfin, la clientèle doit être personnelle au
commerçant. Elle doit lui être attaché sans pour autant qu’il possède un droit exclusif
sur elle. Le plus souvent, le critère ne pose pas de difficulté.

Dans certaines hypothèses, la situation peut se présenter différemment, les conditions


d’exercice d’un commerçant peuvent révéler que celui-ci se trouve dans un état de
dépendance vis à vis d’un autre, si bien que le rattachement de la clientèle à l’un ou à
l’autre peut être discuté lorsque les oppose l’existence d’un fonds de commerce. La
preuve d’une clientèle personnelle permet de résoudre le litige. Ce caractère a été
dégagé par un arrêt de principe du 24 avril 1970 de l’assemblée plénière.

Dans cet arrêt, en l’espèce des bars étaient installés et exploités dans l’enceinte d’un
hippodrome. 2 commerçants, l’exploitant de buvette et la société qui gère
l’hippodrome revendiquaient la propriété d’un fonds de commerce. L’exploitant du
bar exploité ce bar dans un local loué par la société gestionnaire. Le contrat de

p. 93
location est arrivé à son terme, et le locataire souhaitait que le contrat se poursuive,
mais le commerçant exploitant doit démontrer qu’il possède un fonds de commerce.
Les juges ont déterminés à qui appartenait la clientèle, si elle était personnelle au
commerçant elle avait un fonds de commerce, mais si elle appartenait au gestionnaire,
il n’avait pas de fonds de commerce.

Ici les juges, on considérait que la clientèle appartenait à la société gestionnaire. Elle
lui était personnelle. Car il était démontré que le bar était ouvert que lorsque la société
gestionnaire organisé des courses. La clientèle est rattachée aux courses.

Depuis cet arrêt, en cas de litige, les juges sont amenés à appliquer ce caractère
personnel.

aujourd’hui, cette situation peut se rencontrer dans différents cas, toutes les fois où un
commerçant se retrouve dans un état de dépendance matérielle ou juridique vis à vis
d’un autre.

Exemple de dépendance juridique  commerçant qui exerce une activité par


l’intermédiaire d’un contrat de franchise. Le commerçant est autorisé a commercialisé
des biens sous le nom d’un autre.

EST-CE QUE CES COMMERÇANTS POSSEDENT OU NON UN FONDS DE


COMMERCE ?

ON SE DEMANDE SI LE COMMERÇANT POSSEDE UNE CLIENTELE ?


EST ELLE PERSONNELLE ?

La CDC considère que les franchisés possèdent un fonds de commerce s’il est
démontré que celui-ci exerce à titre personnel une activité qu’il contracte à titre
personnel et si il exerce l’activité à ses risques et périls.

ON PEUT SE DEMANDER COMMENT UN COMMERÇANT PEUT


PROUVER QU’IL POSSEDE UNE CLIENTELE?

La preuve peut être faites par tous moyens, il s’agit de démontrer qu’il entretient des
relations présentant une certaine permanence avec des clients. Le plus souvent, cette
preuve peut être attesté par une démonstration du chiffre d’affaires.

B) LA CLIENTELE : ÉLÉMENT INDISPENSABLE AU FOND DE


COMMERCE

Les juges rappellent que la clientèle est l’élément indispensable du fonds de


commerce. Cette conception permet de résoudre un certain nombre de difficultés

p. 94
juridiques, elle permet de résoudre la question de l’existence et de la disparition du
fonds de commerce. La clientèle permet ensuite de régler certains litiges liés à la vente
du fonds de commerce. Pour les juges, cette vente se réalise par la cession

de la clientèle. Cette solution JP ne pose aucune difficulté juridique lorsque le fonds


de commerce est vendu à un seul et même acheteur.

La situation peut être plus complexe, dans certains cas il est possible qu’un
commerçant ne parvienne pas à trouver un seul et même acquéreur pour son fonds de
commerce, le commerçant va être tenté de vendre de manière séparé de son fonds de
commerce. La Cour de cassation s’est prononcé, une vente du fonds de commerce
existe quand on vend de manière isolé un seul de ses éléments. Parmi tous les
acquéreurs, l’acquéreur du fonds est celui qui a acheté l’élément qui permet d’attirer la
clientèle. (la marque par exemple, ou le bail commercial). Quand la clientèle n’est pas
cédée, il y a seulement vente isolée d’un élément du fonds, à condition que l’élément
vendu ne soit pas l’élément essentiel du fonds de commerce.

L’existence d’une clientèle détermine la validité de certains contrats dont le fonds de


commerce peut être l’objet. Déterminant pour le contrat de location gérance (le
propriétaire loue le fonds à un tiers).
UN CONTRAT DE LOCATION GERANCE A ETE OU NON CONCLUT ?
EST CE QU’UN FONDS DE COMMERCE EXISTE DURANT LA
SIGNATURE DU CONTRAT ?
Si non, le contrat est annulé pour défaut d’objet.
ON PEUT SE DEMANDER S’IL EST POSSIBLE DE CEDER LA CLIENTELE
DE MANIERE ISOLEE ? CEDE T’ON ALORS UN FONDS DE
COMMERCE ?
Réponse négative s’impose, car la clientèle n’appartient à personne. Pourtant la CDC
admet que la clientèle puisse être cédé en consacrant la validité de la vente de fichiers
informatisés. Les juges exigent toutefois, de procéder préalablement à une déclaration
auprès de la commission nationale informatique et des libertés si le fichier contient des
données à caractère personnel.
SOUS SECTION 3 : LE BAIL COMMERCIAL

Bien souvent, les commerçants ne sont pas propriétaires des lieux dans lesquels ils
exercent leur activité. Ils en sont locataires. Or il est essentiel de bénéficier d’une
véritable sécurité juridique sur la durée de ce contrat de bail. Ce n’est généralement

p. 95
qu’après plusieurs années que les commençants fidélisent une clientèle, leurs efforts
serait anéanti si le contrat s’arrêtait.

Le législateur a donc soumis à des règles spéciales la location d’immeubles utilisés à


des fins commerciales. Le contrat de location est un contrat de bail commercial. Le
contrat de bail, quand il a été signé, est un élément du fonds de commerce. Le code de
commerce met en place des règles particulières aux articles L145-1 et suivants, le
contrat de bail commercial est un contrat portant sur un local et non sur le fonds de
commerce. Le contrat de bail est complexe, il présente un certain nombre de
spécificités :

 Le contrat de bail ne bénéficie qu’à certaines personnes visées par la loi :


artisans et commerçants.

 La loi réglemente la durée du contrat de bail : en principe 9 ans pour protéger le


locataire pour qu’il se développe et pour protéger la clientèle.

 Lorsque le contrat arrive à son terme, le locataire bénéficie d’un droit de


renouvellement, il faut que le locataire satisfait à certaines conditions.

 La loi régit les conditions dont l’activité peut être modifier.

 Les textes réglemente la question de la fixation du loyer. Le code de commerce


fixe les conditions dans lesquelles le bailleurs peut s’opposer au
renouvellement du contrat. et s’il ne peut invoquer une de ces conditions, il
devra verser une indemnités (indemnisation d’éviction) au locataire s’il veut
récupérer les locaux.

p. 96
 La loi réglemente les conditions dans lesquelles le local peut être sous-louer et
le contrat de bail céder, le locataire peut sous-louer le local et il peut vendre son
bail commercial.

§ 4 : LES DROITS DE PROPRIETE INDUSTRIELLE

A) PRÉSENTATION DES DROITS DE PROPRIÉTÉ INDUSTRIELLE

Le fonds de commerce peut comprendre des droits que l’on qualifie de droits de
propriété industrielle. Ce n’est pas toujours le cas. Ce sont des éléments très
important, qui déterminent parfois l’existence du fonds de commerce, ils attirent la
clientèle. Sur le principe, ces droits de propriété ne sont pas des éléments qui
déterminent l’existence du fonds. Ils donnent à leurs titulaires un monopole
d’exploitation sur certaine création de l’esprit et de signes distinctifs. Il vise à protéger
des créations utilisées à des fins industrielles ou commerciales. Ces droits sont régis
par les articles L411-1 et suivants du code de propriété intellectuelle. Ces droits
comprennent les brevets d’invention, les dessins et modèles, et les marques de
fabrique de commerce ou de service.

1. LES BREVETS D’INVENTION

Ils sont définis par l’article L611-1 du code de la propriété intellectuelle. « Toutes
inventions peut faire l’objet d’un titre de propriété industrielle délivré par le directeur
par l’institution national de la propriété industrielle, qui confère à son titulaire ou à ses
ayants causes un droit exclusif d’exploitation sur son invention, les brevets
d’inventions jouent un rôle essentiel comme les constructeur automobile ». Sur le
principe, toutes inventions ne peut pas faire l’objet d’un brevet, la loi, pose un certains
nombres de critères à satisfaire.

Exemple: les inventions doivent être nouvelles, l’invention doit revêtir un caractère
inventif, l’invention doit être susceptible d’application industrielle. Toutes les
inventions ne sont pas brevetables. Nous avons des limites.

Exemple: les inventions contraire à la dignité de la personne humaine, à l’ordre public


ou aux bonnes mœurs.

2. LES DESSINS ET MODELES

Article L. 511-1 du Code de la propriété intellectuelle : « Peut être protégée à titre de


dessin ou modèle l'apparence d'un produit, ou d'une partie de produit, caractérisée en
particulier par ses lignes, ses contours, ses couleurs, sa forme, sa texture ou ses
matériaux. Ces caractéristiques peuvent être celles du produit lui- même ou de son

p. 97
ornementation. Est regardé comme un produit tout objet industriel ou artisanal,
notamment les pièces conçues pour être assemblées en un produit complexe, les
emballages, les présentations, les symboles graphiques et les caractères
typographiques, à l'exclusion toutefois des programmes d'ordinateur ».

Ce sont des créations présentant un caractère purement ornementale, esthétique. Ils


visent à donner une apparence à un produit pour en favoriser le vente tout en
distinguant de ceux des commerçants concurrents. Un fonds de commerce peut exister
sans comprendre de tels droits. Quand c’est le cas, ce sont des éléments essentiels, ils
donnent au fonds toute sa valeur commerciale et financière. Le terme « dessin »
désigne une représentation de figure, aboutissant à un effet décoratif. Le « modèle »
est une forme quelconque donné à un objet. Ils peuvent être réalisés sur tous les types
de supports. Pour bénéficier d’une protection, la loi impose des conditions.

Exemple : la loi précise qu’il faut qu’il soit nouveau et revêtir un caractère propre, il
faut aussi que le dessin ou modèle se démarque de l’aspect technique du produit, sinon
le modèle peut être protéger selon les brevets, le dessin et modèle ne portent pas
atteinte à l’ordre public ou aux bonnes moeurs.

III/ LES MARQUES DE FABRIQUE

Elles sont définies pas l’art L711-1 du Code de la propriété intellectuelle : « La


marque de produits ou de services est un signe servant à distinguer les produits ou
services d'une personne physique ou morale de ceux d'autres personnes physiques ou
morales. Ce signe doit pouvoir être représenté dans le registre national des marques
de manière à permettre à toute personne de déterminer précisément et clairement
l'objet de la protection conférée à son titulaire ».

C’est un signe susceptible de représentation graphique servant à distinguer les


produits ou services d’une personne physique ou morale. Un commerçant peut
identifier et différencie ses produits et services de ceux de ses concurrents. Les
marques ne sont pas les éléments qui déterminent l’existence du fonds de commerce.

La loi réglemente très précisément les règles applicables aux marques :

- les formes que peuvent revêtir une marque  une dénomination, un assemblage de
mot, un signe sonore, acronyme, ...

- elle doit répondre à des conditions  le signe choisit ne doit pas être illicite, le signe
doit revêtir un caractère distinctif, le signe distinctif ne doit pas être de nature à
tromper le public sur la nature du produit.

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Pour qu’un droit de propriété industrielle doit protéger, il faut respecter une procédure
particulière, procédure d’enregistrement auprès d’Institut national de la propriété
individuel. Il vérifie que les conditions exigées sont satisfaites, si c’est le cas la
protection est offerte. Quand la protection est accordé les brevets sont protégés
pendant 20 ans non renouvelable. Passé cette durée l’invention tombe dans le domaine
public. Les dessins et modèles sont protégés pour une période 5 ans mais qui peut être
prolongé par période de 5ans, pour au maximum de 25ans. Les marques sont protégés
pour une durée de 10ans, mais elle peut être indéfiniment renouvelable.

Les droits du titulaire du droit de propriété peut utiliser librement son brevet, sa
marque, ses dessins et modèles dans l’exercice de son activité. Le loi laisse la faculté
au titulaire de céder, de vendre son droit de propriété intellectuelle, de manière isolée
soit avec le fonds de commerce. Le titulaire peut concéder des licences d’exploitation
à des tiers.

La loi assure de manière très précise, la protection des droits de propriété industrielle,
protéger contre toutes les atteintes possibles. La loi assure une protection par une
action en contrefaçon. C’est une action civile et pénale. Sur le plan pénal, de
nombreux textes sanctionnent pénalement le fait de porter atteinte aux droits d’un
titulaire de brevets, ect,… et l’action civile permet d’avoir des dommages et intérêts
pour réparation du préjudice.

B. LA PROTECTION DES DROITS DE PROPRIÉTÉSINDUSTRIELLE

Pour qu’un droit de propriété industrielle doit protéger, il faut respecter une procédure
particulière établie par la loi, procédure d’enregistrement auprès de INPI. Il vérifie que
les conditions exigées sont satisfaites, si c’est le cas la protection est offerte. Quand la
protection est accordée les brevets sont protégés pendant 20 ans non renouvelable.
Passé cette durée l’invention tombe dans le domaine public, toutes personnes peut
l’utiliser.

Les dessins et modèles sont protégés pour une période 5ans mais qui peut être
prolongé par période de 5ans, pour au maximum de 25 ans.
Les marques sont protégées pour une durée de 10 ans, mais elle peut être indéfiniment
renouvelable.

Les droits du titulaire du droit de propriété peuvent utiliser librement son brevet, sa
marque, ses dessins et modèles dans l’exercice de son activité. Le loi laisse la faculté
au titulaire de céder, de vendre son droit de propriété intellectuelle, de manière isolée
soit avec le fonds de commerce. Le titulaire peut concéder des licences d’exploitation
à des tiers.

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La loi assure de manière très précise, la protection des droits de propriété industrielle,
protéger contre toutes les atteintes possibles. La loi assure une protection par une
action civile et pénal en contrefaçon. Sur le plan pénal, de nombreux textes permettant
de sanctionner pénalement le fait de porter atteinte aux droits d’un titulaire de brevets,
ect...

SECTION 3 : LA NATURE JURIDIQUE DU FOND DE COMMERCE

Déterminer cette nature est fondamentale car elle permet de déterminer quelles sont
les règles qui lui sont applicables. toutefois, saisir la nature juridique du fonds de
commerce est difficile. Le fonds de commerce n’a en lui-même pas la personnalité
juridique. C’est un élément du patrimoine du commerçant, de son patrimoine
professionnel. Par ailleurs, il peut faire l’objet d’opérations. Les éléments qui le
composent sont soumis eux-mêmes à des règles propres. aujourd’hui on considère que
le fonds de commerce est un bien meuble incorporel et une universalité de fait. Les
immeubles ne font jamais partis du fond de commerce.

I/ LE FOND DE COMMERCE EST UN MEUBLE INCORPOREL

La doctrine et la JP estiment que le fonds doit être un bien meuble, car le fonds de
commerce ne peut jamais comprendre parmi les éléments qui le composent des biens
immobiliers. Le fonds de commerce relèvent de toutes les règles applicables aux biens
mobiliers. Le fonds de commerce est un bien incorporel. La qualification tient au fait
que la clientèle est l’élément essentiel du fonds de commerce. Par nature, la clientèle
présente un caractère incorporel, étant l’élément essentiel, elle transmet ce caractère
incorporel au fonds de commerce. Produit des effets sur l’application du régime
applicable. Toutes les règles applicables aux biens incorporels s’appliquent au fonds
de commerce. Le fonds de commerce présente un caractère commercial, il né du fait
de l’existence d’une activité commerciale, c’est pour ça qu’on le distingue de fonds,
artisanale, agricole,..

II/ LE FOND DE COMMERCE EST UNE UNIVERSALITE DE FAIT RF

Une universalité de droit est un ensemble de biens et dettes qui forment un tout dans
les éléments actifs et passifs sont inséparablement liés. On a cru pendant longtemps
que le fonds de commerce était une universalité de droit. Certains auteurs ont
contestés cette qualification, le fonds de commerce ne peut être une universalité de
droit car il n’a pas d’autonomie juridique. La notion d’universalité n’a pas été
totalement écarté. Le fonds de commerce considéré comme une universalité de fait.
C’est une entité qui regroupe un ensemble de biens affectés à une activité
commerciale et orientés à un but commun, soit attiré la clientèle. La notion
d’universalité de fait ne permet de tirer aucune conséquence.

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En conclusion, il faut observer que l’évolution des conditions de l’exercice du
commerce conduira à repenser la notion de fonds de commerce.
Avec le développement du commerce électronique ce fonds change de nature, certains
éléments qui sont essentiels vont cesser de l’être.

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