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1989 -2005 De nouvelles réponses

Une partie un peu plus complexe et moins formelle, cela éclaire les choix faits pour l’école. Essayer
le lire entre les lignes des textes officiels pour comprendre les projets et les enjeux.

Introduction
En 1986 la droite gagne les élections législatives. Chaque fois qu’un gouvernement se met en place il
commandite un état des lieux.

Pour l’éducation Nationale, Rapport Lesourne : La formation scolaire n’est pas en accord avec les
compétences attendues par les entreprises. Le système scolaire manque de professionnalisme.

- Aller vers plus de professionnalisme


- Recentrer l’école élémentaire sur les maitrises fondamentales
(Langue Française oral et écrite, le calcul, une langue vivante, outil méthodologique)
- Revoir l’étatisation de la formation
- Favoriser l’alternance

En découle le plan « Pour l’avenir de l’Education Nationale » présenté par René Monory : Non
appliqué. Prudence suite au retrait du projet de loi de Baquet.

En 1988 pour l’école ce n’est pas terrible. Cela fait 6 ans que rien ne se passe. Les postes au concours
ne sont pas pourvus. Pas assez de candidat pour devenir professeur. Crise de recrutement : 2597
postes au concours externes des CAPES, CAPET et agrégation ne sont pas pourvus.

Contexte politique

2 cohabitations (1993-1995) (1997-2002)

Cette alternance a un impact sur l’école car les conceptions éducatives sont différentes en fonction
du projet social.
1989 - 1993 L’élève au centre
Une école qui va devoir faire face en plus de l’alternance à des mouvements sociaux. Après les chocs
pétroliers, le chômage était directement du aux niveaux d’études. « Que fout l’école pour produire
autant de chômeur ». L’école va être partie de tous les problèmes sociaux.

Elle doit garantir la réussite de chacun des élèves.

Priorité à l’éducation
1988 : 2ème élection de F.Mitterand à la présidence de la république avec 54% des suffrages exprimés.

Nomination de L.Jospin au MEN.


La nation et l’école doivent se retrouver. Contrat social entre la nation et l’école.
Missionner 2 sociologues pour un état de l’école. Commission Bourdieu-Gros
Réflexion nationale sur les contenus d’enseignement pour l’ensemble des matières :
- L’état du savoir en France
- Analyser les conditions de rénovation des contenus d’enseignement

Le budget de l’état prend un point du budget de l’état, de 17,5% à 18,5%. C’est une très grosse
augmentation.

Jospin va revaloriser les salaires des enseignants mais en échange des changements dans la façon de
travailler.

La loi d’orientation du 10 juillet 1989 : C’est une loi relativement lisse, on a l’impression qu’elle ne
sert pas à grand-chose pourtant c’est une révolution épistémologique (=manière de concevoir le
savoir) dans la conception de l’apprentissage. L’ensemble de la communauté éducative doit se
mettre au service de l’élève et non l’inverse.

La droite ne voulait pas de cette loi.

Cette loi envisage que tous les enfants puissent accéder à une culture commune, à une qualification.
Effectivement dans ce cadre là, le service public d’éducation contribue à l’égalité des chances.

Des étapes intermédiaires sont mises en œuvre pour être réalisé dans les 10 ans. Pas de remise en
cause des structures (toujours collège unique) mais transformer les modes de fonctionnement.

Cette loi va également instituer des nouveautés :

- Création des IUFM


- Volonté du législateur de vouloir codifier les activités de l’enseignant

Ce n’est plus le savoir qui est organisateur de l’activité de l’enseignant mais l’élève. Pour satisfaire à
ces exigences la loi prévoit la mise en place des projets à tous les niveaux. Le projet doit être le
garant de la politique éducative à l’interface du local et des programmes nationaux. Tous les
membres de la communauté éducative doivent être associés à ce projet.

Bon nombre de ces orientations touchent le collège appelé l’école moyenne.

Il s’agit de donner plus d’autonomie aux établissements en tenant compte des particularités des
acteurs. La différenciation pédagogique comme éducation à la citoyenneté deviennent les 2 piliers
de l’école.
Ce changement va conduire à une révision de l’ensemble des programmes de l’enseignement. Il va
falloir définir un cadre où tout le monde va pouvoir s’y retrouver. Une redéfinition des cycles.

3 cycles de l’école élémentaire au primaire.

2 cycles au collège

2 cycles au lycée

Les programmes doivent être repensés. Ce n’est plus le niveau de classe qui importe mais le cycle. Il
faut tenir compte des rythmes d’apprentissage de chaque élève. Cette invitation à penser les choses
autrement perturbe des enseignants, c’est un autre métier. Certains ont été recrutés avant 1968 sur
la base d’un concours d’excellence. Les gens étaient de vrai spécialiste de leurs matières et on leurs
demandes d’être des spécialistes de l’élève.

Création d’un conseil national des programmes, chaque discipline d’enseignement devra repenser
ses propres programmes.

Il faut affirmer la dimension systémique d’une école. On passe de système séparé à des systèmes
interpénétrés.

Les « chantiers » initiés par la loi


Dans l’école élémentaire, mise en place des cycles dans 33 départements expérimentaux. Horaire
de 26h (la 27ème heure = heure de concertation, confection de projet école).

Prendre en compte les caractéristiques des élèves.

Collège, suppression de CPPN et CPA remplacées par les « 3èmes d’insertion » moins ségrégative.

En fonction des caractéristiques du tissu social on va avoir de grandes disparités.

Lycée, Instauration en 1992 de la 2 nd indéterminée (relevant du cycle de détermination) :


Enseignement commun + options obligatoire + ateliers de pratiques facultatifs (décret du
20/01/1992) en EPS par exemple.

Réduction du nombre de série au bac à 7 grandes dominantes « d’égal valeur et dignité » Lang.

LP, 1ère année de BEP : 2nd professionnelle à des fins de réhabilitation des filières professionnelles aux
yeux des familles. Mais cela n’enrayent pas le chute des effectifs.

Les oppositions conceptuelles vont se faire au sein des groupes techniques conceptuelles qui ont la
charge de définir les programmes d’enseignements.

Nouvelles-anciennes questions pour l’école de la république


Expression d’un malaise, une incompréhension entre le politique, le social et l’école. En septembre
1989, 3 adolescents refusent d’enlever leurs foulards islamiques pour rentrer dans l’établissement
Alvès de Craies.

Suite à l’affichage dans ce temps de rentrée scolaire, la presse s’empare de ce cas isolé, les valeurs
défendues par le gouvernement est questionné, chaque élève fait valoir son particularisme.

L.Jospin renvoie cette question au conseil d’état. Circulaire de 1989 : les élèves ne doivent pas
afficher de signes ostentatoires.
Par effet boule de neige cela réactive les oppositions latentes. Cela veut dire que dans le privé on
doit enlever le crucifix. C’est quoi la laïcité ? Accepter chacun avec ces différences ou faire de chacun
quelqu’un de lisse ? Réactive les oppositions publiques privées.

Pendant un certain temps on va mettre des pansements sur des maux beaucoup plus graves. Quelle
est la position entre particularisme et individualisme ? Ce mode de fonctionnement ne satisfait pas.

1990 les lycéens du Mans se retrouvent avec un manque important d’enseignant. Ils vont descendre
dans la rue, suivie par les lycées professionnels parisiens. Grande marche nationale pour l’éducation.

L.Jospin attribue un budget.

Le mal profond n’est pas soigné, seulement quelques pansements.

La chartre des programmes (20 Juillet 1992)


- Fixe un cadre de construction des programmes envisagés comme des guides

« A chaque niveau, faire la liste des compétences visées et des savoirs faires qu’elles impliquent ».

« Favoriser des situations d’apprentissages qui permettent de développer chez les élèves les
attitudes fondamentales qui donnent un sens aux démarches intellectuelles et sociales ».

4 idées directrices : Cohérence, réinvestissement, faisabilité, actualisation


Organisation en 3 pôles : Objectifs, connaissances, compétences
Rédaction de documents d’accompagnement pour les enseignants.

On construit les moyens pour les enseignants de s’approprier les nouveaux programmes. Ce
nouveau programme doit être envisagé comme texte officielle servant de référence nationale.

En définitif, ce texte qui met l’élève au centre est le premier de 1923 qui envisage d’accorder une
place significative à l’élève.

C’est la 1ère fois que le budget de l’éducation est supérieur au budget de l’armée.

Création d’un groupe nationale des programmes : Formuler des recommandations pour l’élaboration
des nouveaux programmes.

Place de l’EPS : Même si elle a une place importante, elle va être malmenée. Elle va avoir beaucoup
de mal à trouver ses marques et s’assoir auprès des disciplines d’enseignements. Cette
reconnaissance de l’éducation physique va également entrainer la mise en place de concours
internes.
Agrégations internes et CAPEPS internes.

Finalement dans cette loi une reconnaissance de la discipline EPS. Depuis l’intégration en 1981 au
sein de l’EN. Les enseignements ont pris à cœur d’être réintégrés, la profession a travaillé pour faire
partager sa légitimité et son identité, construire une discipline EPS. Construction de l’identité entre
la conformation et la différenciation par rapport aux pratiques et d’un autre coté la conformation et
la différentiation par rapports aux autres disciplines.

Dit autrement : Si l’EPS est trop propédeutique pourquoi l’enseigner ? Si elle est trop spécifique elle
n’a pas se place à l’école.
Impossible consensus en EPS

Dynamique engagée
Dés 1987, l’IG EPS lance un projet d’innovation pédagogique pour une durée de 3 ans. (Comme pour
les autres disciplines il faut un programme).

L’IG reprend sa place au sein de la discipline.

Ces groupes innovations programmes sont présents dans chaque académie. Une certaine
effervescence pédagogique depuis 1983. L’idée pour C.Pineau c’est définir les paramètres de la
discipline EPS.

S’il s’agit d’enseigner il faut hiérarchiser les savoirs.

D’où une multiplication des publications concernant l’EPS afin de déterminer un cadre de réflexion :

- Dossier EPS
- Revue professionnelles académiques
- Articles dans la revue EPS signés par le Doyen

L’EPS est en avance par rapport à la loi d’orientation, elle l’a anticipé en mettant au centre l’élève.

Au sein de l’EPS on a des oppositions de méthodes. D’où des difficultés pour proposer un concensus
des propositions des différentes académies.

On en ressort 3 pôles :

- Culturaliste : En prise avec la culture, pratique social de référence


- Formaliste : EP qui conçoit qu’il est important de former l’élève avant qu’il ne confronte aux
pratiques sociales
- Intégrative qui tente de donner du sens. Ce n’est pas un entre deux. C’est une conception
qui dit que peu importe ce qu’on utilise, ce qui est important c’est que ce que l’on propose
aux élèves aient du sens pour lui.

Faut-il donner du sens à l’enseignement de l’éducation physique ?

Derrière ces courants des formats d’EPS différents.

Tentative des grandes lignes directives en 1991.

En EP on a un mouvement de réflexion en // d’un mouvement de réflexion de l’école. L’EPS a déjà


des groupes innovations programmes.

La préoccupation de fond est que l’EPS puisse sortir un programme afin de ne plus être mis à la
porte de l’école. Il faut être identifié comme matière scolaire.

Groupe technique disciplinaire (1989-1993) « recalé »


Sous la tutelle du conseil National des programmes, il est présidé par A.Hébrard.

Objectif : Rédiger les orientations et les projets des futurs programmes.


Organisation des contenus selon 3 principes :

- Principes opérationnels : données essentielles pour réaliser


- Principes d’action : permettent d’identifier et d’apprécier
- Principes de gestion : permettent d’organiser et de gérer

Une orientation cognitive est prise, les apprentissages moteurs ne sont pas que moteurs et l’EP a
donc une place au sein de l’école.

Ce discours qui a volonté de légitimer la place scolaire de l’EP est un peu ésotérique notamment
pour les enseignants d’avant 1985-1986. Ce discours pour le conseil national des programmes ne
permet pas d’éclairer les choix pris pour l’EP. Ne rentre pas dans le cadrage des programmes.

Pineau est content car les « copains » du ministre sont recalés. Pineau (Doyen du groupe de travail à
l’inspection générale) va alors pouvoir faire passer sa proposition. Il communique par l’intermédiaire
de la revue EPS.

Les pratiques permettent de distinguer 5 catégories d’opérations motrices (5 domaines d’actions,


classification de Parlebbas) :

Dans ce schéma Pineau ne parle pas de sport. La profession se demande qui va parler de sport si elle
ne le fait pas ?

Accueil mitigé par la profession : - Manque de clarté au regard de la diversité du public - Trop
éloigner de la dimension culturelle : le choix d’une APS doit « …. s’effectuer à partir de leurs effets
attendus sur le développement des conduites motrices ».

C.Pineau utilise un autre levier, l’évaluation du bac. En changeant l’évaluation du bac on touche
directement la profession :

- Attribution d’un coefficient 2 à l’épreuve d’EPS (Maintien de la reconnaissance)

- Redéfinition des objectifs généraux de l’EPS (article 3)

 Favoriser chez tous les enfants et adolescents le développement des capacités organiques et
motrices.
 Permettre l’accès des élèves à un domaine de la culture que constitue la pratique des
activités physiques sport..

Le texte va également redéfinir les modalités d’évaluation en s’appuyant sur les domaines d’actions.
L’élève est évalué dans 3 domaines d’actions différents sur 5.

En 1992 l’EPS n’a pas de proposition qui rentre dans la chartre des programmes. Elle a une chartre //
qui ne satisfait pas ses acteurs.

1993-1997 Question d’éducation


En 1993, élection de la droite. Balladur 1 er Ministre, Bayrou ministre de l’EN.

Orientation prévue : Idée de réviser la loi Falloux. Il réactive les conflits entre public et privé.
Va être envisagé pour répondre aux particularismes locaux une décentralisation des pouvoirs de
l’éducation nationale.

Les établissements entre dans une concurrence les uns par rapport aux autres et devrait entrainer
l’amélioration de leurs fonctionnements.

Climat tendu donc il faut y’aller prudemment. Grande table ronde qui débouche sur 158 décisions
pour un « nouveau contrat pour l’école ».

Parmi les mesures envisagées « nouveau contrat pour l’école » :

- Affirmer la transparence, la clarté des missions et objectifs (Si pas de spécifique pas besoins
d’experts pour la faire)
- Accorder la priorité à ce qui est fondamental (maîtrise de base, ce qui compte c’est donc le
savoir qui est au centre)
- Permettre à chacun d’avoir sa voie : Individualisation de l’enseignement
- Renforcement de la politique des cycles instaurés par le gouvernement précédent (loi
1989) : apprentissages premiers, apprentissages fondamentaux et approfondissement.

Election de 1995, Bayrou est maintenu au ministère de l’EN et reprend la réflexion sur les contenus
disciplinaires.

Juppé provoque le mouvement social la plus fort depuis 1968. Pour éteindre le feu Bayrou s’appuie
sur la proposition de la commission Fourroux sans dire qu’elles viennent de cette commission.

1996 : Nouveau contrat pour l’école

- L’école se recentre sur les savoirs, sur ce qui est fondamental. Montre et doit traduire son
intérêt pour l’élève par des options ou des voies diversifiées.

GTD 2 à l’épreuve (1995-1998)


A la rentrée 1995 l’EPS est la seule discipline à ne pas avoir de programme. Il faut très rapidement
un nouveau document.

Une approche par les APSA qui ne sont ainsi pas que du sport. Plus de domaines d’actions mais des
groupements d’APSA qui ont culturellement un sens. Cela doit s’accompagner d’une remise en
forme de l’évaluation.

Ce travail du GTD va avoir une influence à tous les niveaux d’enseignement.


Impact sur le primaire

Critique au sein du « livre bleu » (1991) définissant :

- Les cycles de l’école primaire


- Les compétences transversales, disciplinaires et de maitrise de la langue

⇒En EPS, cette publication ne fait aucune référence aux pratiques sociales

⇒ proximité avec travaux de Delaunay qui produisent un discours rencontrant la problématique de


la polyvalence du maître.

Arrêté du 22 février 1995 Fixe les contenus pour l’école primaire Adopte les domaines d’action
rejetés dans le temps dans le second degré Mais sur le terrain des contrastes Enquête EN de 1993 -
75% des classes ont 2 à 4h d’EP/semaine - 6% des classes ont plus de 4h00/semaine - 20% des
classes ont moins de 2h d’EP/semaine

-> l’enseignement s’inspire d’une logique d’APSA d’autant que 25% des cours sont assurés par des
intervenants extérieurs (BEES souvent)

Les programmes du collège

Programme de 6ème (arrêté du 16 juin 1996, BOEN n°29, 18 juillet 1996)


Programmes du cycle central (Arrêté du 10 janv 1997, BOEN n°5, 31janv. 1997)
Programme de la classe de 3ème (Arrêté du 15 sept. 1998, BOEN Hors série n°10 du 15 octobre
1998)

Finalités :
- Développement des capacités nécessaires aux conduites motrices
- Acquisition par la pratique, des compétences et connaissances relatives aux APSA
- Accès aux connaissances relatives à l’organisation et à l’entretien de la vie physique

Nature des acquisitions :


-Compétences spécifiques : maîtrise de savoir et de techniques et de connaissances intégrées dans
l’action elle-même
-Compétences propres à un groupe d’activités
-Compétences générales : Identifications des conditions et des déterminants de l’action ;
organisation individuelle et collective des apprentissages

1998-2002 Mouvances scolaires

Réajustement politique
Dissolution de l’assemblée législative, en 1997 => nouvelle coalition à la suite de la victoire de la
gauche plurielle. Lionel Jospin est promu 1er ministre Claude Allègre devient ministre de l’EN (1997 –
2000)

⇒ Retour aux orientations soutenues précédemment par L. Jospin

⇒ Volonté de transformer l’école en profondeur

Mais les maladresses de C. Allègre :

⇒accusation provocatrices (absentéisme notoire des profs, travail insuffisant,…) -> le corps
enseignants ne se reconnait pas derrière son ministre.

⇒Instauration d’un climat de défiance tout en s’octroyant l’adhésion d’un opinion public avide de
petites phrases.

Après le collège, le lycée devient, sous l’impulsion de C. Allègre, le centre des attentions.
Consultation lycéenne qui provoque une vague de manifestations Au questions sur les savoirs ils
répondent sur leur conditions de vie

Plan d’urgence pour les lycées (21/10/1998) : Recrutement massif : • d’enseignants par ouverture
des listes complémentaires au concours • de personnels d’éducation Dédoublement des classes à
examen de plus de 35 élèves Déblocage budgétaire Participation plus active des lycéens dans la vie
de leur établissement Education à la citoyenneté Révision des programme

EPS et mouvance lycéenes


GTD3 dans l’urgence

Mise en place, en janvier 1999, d’un nouveau GTD, présidé par G. Klein, missionner pour 4 mois
Projet de programmes 4 textes :

1 d’orientation général « la finalité de l'éducation physique et sportive est de former, par la pratique
des activités physiques, sportives et artistiques, un citoyen cultivé, lucide, autonome. »

1 sur l’enseignement commun : vivre une diversité d’expériences corporelles pour s’enrichir

1 sur l’enseignement d’option facultative : approfondissement de l’enseignement commun autour


d’un nombre réduit d’APSA

1 sur l’enseignement de détermination : voie de réussite originale

2 types de compétences pour la discipline EPS :


- Etre efficace dans les APSA

- S’épanouir et/ou développer son équilibre personnel

Publication à la hâte => plus problématique que consensuelle même si volonté d’embrasser la
diversité des problématiques : EPS discipline d’enseignement et de formation

Discours quelque peu ésotériques

Rejet du texte par la profession

Débat houleux avec le SNEP comme avec certains universitaires

=> G. Klein se voit dans l’obligation de se remettre à l’ouvrage pour élaborer une nouvelle
publication, plus en cohérence avec les missions de l’enseignants (circulaire du 25 mars 1997)
L’EP en prise avec les politiques scolaires

J. Lang remplace C. Allègre -> politique plus sociale articulant des initiatives pour donner plus de sens
aux études et pour favoriser la réussite scolaire

- mise en place en 2001 des TPE (Travaux personnels encadrés)

- introduction en 5e et en 4e des Itinéraires de découvertes et des travaux croisés qui ne laissent pas
insensibles des enseignants d’EP soucieux de souligner la contribution de leur discipline

Election présidentielle de 2002 et nouvelle orientation scolaire dans une politique néolibérale

-> dénonciation d’un système centré sur l’élève qui conduit à l’individualisme

->Lutte contre l’illettrisme, contre l’échec scolaire, contre la violence à l’école doivent s’opérer dans
la réaffirmation des priorités et des prérogatives d’une école républicaine centrée sur les savoirs.

=> Il faut revenir à la formation et à l’instruction

Conclusion

Histoire de l’EP de 1987 à 201..est celle d’une discipline scolaire en mal d’identité, de légitimité
scolaire ⇒Une reformulation de ses objectifs

⇒Une redéfinition de son évaluation

⇒Une précision de ses contenus Des trajectoires disciplinaires qui croisent des trajectoires
personnelles d’acteurs, rendant l’écheveau difficile à décrypter..

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