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Introduction
La situation de l’EPS au début des années 2000 : Des programmes collèges publiés en 1996-1998,
répondant aux exigences de la charte des programmes et tentant de définir les savoirs à enseigner
en EPS sous la forme de compétences générales/propres/ spécifiques.
En 2000-2001, des programmes lycées, présentent un autre modèle de classification des savoirs
(connaissances, compétences de la composante culturelle / méthodologique).
Au collège et lycée les termes employés ne sont pas les mêmes, pas les mêmes personnes qui ont
écrits ces programmes.
La commande : Organiser, hiérarchiser les savoirs en EP. En 1985 c’était plutôt un travail sur la
pédagogie.
Ces réformes se poursuivent dans l’évaluation au bac, réforme de l’évaluation au bac en 2002 pour
mettre en cohérence le programme à l’évaluation. 3 APS à choisir devant couvrir au moins 2
compétences de composante culturelle dont 2 choisies à partir du référentiel national d’évaluation.
La 3ème peut intervenir à la liste académique.
Chaque APS évaluée doit faire l’objet d’au moins 30h d’enseignement sur les 3 années du cycle. 2
profs pour évaluation.
Des ressources pour les enseignants dans chaque activité. Une situation définie et cadrée par les
textes. On impose une situation et les niveaux de compétences à atteindre.
Remise en cause de l’approche pédagogique des années 80 qui met l’élève au centre, les élèves ne
réussissent pas mieux qu’ailleurs (la réussite est moins bonne que dans les autres pays Européens).
On pourrait être plus efficace en dépensant moins.
Dénonciation des approches « pédagogiques », d’un système centré sur l’élève qui ne serait pas
efficace : On va change de vision vers une méthodes pédagogiques traditionnelles et centration sur
les savoirs.
L’idée étant que l’on a laissé trop de place aux élèves et que l’on a détruit l’autorité de l’enseignant.
Une centration sur les savoirs est qu’est ce que l’élève apprend au niveau des savoirs disciplinaires.
On est davantage sur instruire et former que sur éduquer.
Priorités de Luc Ferry : Lutte contre l’illettrisme, lutte contre la violence à l’école, revalorisation de
l’enseignement professionnel, prise en charge du handicap (Cf. « Lettre à tous ceux qui aiment
l’école », mars 2003).
Quelques contradictions car l’éducation n’est plus la priorité en terme budgétaire. Il faut faire mieux
avec moins = Moins de profs, des recrutements à la baisse.
Volonté de décentraliser, amener le personnel à être géré par les collectivités territoriales,
départements ou régions.
Un mouvement social fort, en lien également avec révision du régime des retraites (Mai-Juin 2003).
Une rupture avec la politique scolaire et une grande partie des enseignants.
Septembre 2003 : Mise en place de la commission nationale sur l’avenir de l’école, présidée par
Claude Thélot.
3 thématiques de débat :
Rapport qui se dit légitime car représente la voix de l’ensemble de la communauté éducative.
Qu’est ce que ça veut dire faire réussir tous les élèves ? Jusque là c’était faire en sorte de trouver sa
voie (conception avant ce rapport). Le rapport : Faire maitriser à tous les élèves un socle de
connaissances et de compétences qui permet de réussir sa vie au 21 ème siècle. D’un point de vue
individuel, trouver une forme d’épanouissement. D’un point de vue collectif c’est s’insérer
socialement et professionnellement.
Proposer aux élèves de pouvoir revenir sur se socle tout au long de la vie.
Proposition de solution pour « faire vraiment réussir tous les élèves » : Pragmatique, programmes
d’action (maîtrise du socle, marges d’initiatives des établissements, redéfinition du métier
d’enseignant...)
Un seul syndicat s’oppose (celui de la FSU, c’est celui du prof d’EPS). Une première critique avec le
caractère réducteur du socle commun qui serait un socle à minima.
Fillon devient MEN en Mars 2004. Orientation modernisatrice mais réinvestissement de schémas
conservateurs qui rassure l’opinion publique.
Des moyens qui restent réduits (4500 postes supprimés en collèges-lycées / 1500 créations
primaires).
Suppression des TPE comme option au bac (symbolique car c’était une forme d’innovation
pédagogique). Cela reviendra en première.
Ecole ouverte sur son environnement et dimension européenne, à l’école un apprentissage des
langues plus tôt, à l’université bascule sur un fonctionnement licence-master-doctorat.
Un paradoxe avec l’affirmation d’une justice scolaire / néolibéralisme (efficacité, qualité, prime au
mérite...). La réussite n’est plus l’obtention du plus haut niveau pour chacun mais le niveau requis du
socle.
«...ce qu’aucun élève n’est censé ignorer à la fin de la scolarité obligatoire... » Les opposants disent
que l’école ne cherche plus à éduquer mais à donner une culture restrictive. Les classes sociales
défavorisées se feront présenter moins de savoirs que les favorisées.
Politique scolaire : Critique d’un excès de préoccupations pédagogiques très couteux et non
efficace ; retour à l’autorité et aux savoirs de référence.
Poursuit des suppressions de postes de titulaires : 11200 postes supprimés en 2008, 13500 en 2009,
16500 en moins programmés pour 2010.
« L’EPS dont l’enseignement est obligatoire à tous les niveaux, joue un rôle fondamental dans
l’épanouissement... »
Dans la conception du texte, l’EPS n’est pas présente à l’école pour son contenu disciplinaire mais
pour ses objectifs transversaux. Elle n’apporte rien en tant que tel. Elle est considéré comme utile à
l’école par des objectifs transversaux, santé, intégration, citoyenneté.
Voit se développé que l’EPS est une bonne discipline pour appâter les élèves au socle commun. Elle
peut être motivante pour les élèves en difficultés dans les autres matières.
...
Ce sont les acteurs de l’EPS qui vont devoir montrer la légitimité de leurs disciplines.
En conclusion :
Avec le nouveau socle commun la discipline n’est pas présente, c’est aux acteurs de démontrer son
utilité.