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PLAN DU COURS
1. OBJECTIF DU COURS
Ce cours se veut apporter des informations aux participants au sujet des apprenants
en situation d’adaptation, d’inadaptation (décrochage scolaire et redoublement
des classes) ;
Lors de leurs services aux humanités les futurs formateurs sauront desceller et
accompagner les apprenants qui seraient en difficultés scolaires ;
Déterminer les sources et expliquer les différentes origines des difficultés
d’apprentissage.
2. OBJECTIFS SPECIFIQUES
A l’issue de cet enseignement, le candidat sera capable d’une diversité des
compétences entre autre :
Définir d’une manière personnelle et claire l’adaptation et l’inadaptation scolaires ;
expliquer clairement quand on peut traiter de l’inadaptation scolaire ;
Expliquer différents aspects du développement cognitif de l’enfance à
l’adolescence ;
Donner des exemples sur les cas de déficiences intellectuelles, l’autisme, les élèves
à risque de l’inadaptation scolaire ;
Relever quelques cas des difficultés d’apprentissage et d’ordre comportementale ;
Déterminer les préventions et interventions différenciées à prendre face à
l’inadaptation scolaire.
3. METHODE DE TRAVAIL
Communication magistrale interactive, à l’aide d’une projection d’une part
soutenue par la pédagogie dite université inversée.
4. MODE D’EVALUATION
Exposé par équipe,
Travail personnel écrit ;
Examen écrit ou oral
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5. CONTENU DU COURS
0. INTRODUCTION
0.1. Objet du cours
0.2. Objectif du cours
0.3. Objectif spécifique
0.4. Finalité du système scolaire
0.5. Education pour tous
CHAP. I. ADAPTATION ET INADAPTATION SCOLAIRE
1.1. Définition des concepts
a) Adaptation
b) Adaptation scolaire
c) Inadaptation
d) Inadaptation scolaire
1.2. Aperçu historique
1.3. Facteurs d’adaptation scolaire
a) Facteurs intellectuels
b) Facteurs environnementaux
Dimension familiale
Dimension sociale
1.4. Facteurs d’inadaptation scolaire
a) Facteurs environnementaux (sociaux et familiaux)
b) Facteurs scolaires
c) Facteurs physiques
d) Facteurs intellectuels
CHAP. II. PROBLEMES D’APPRENTISSAGE ET DEFICIENCE INTELLECTUELLE
2.1. Définition
2.1.1. Apprentissage
2.2. Classification des apprentissages
2.3. Quelques problèmes d’apprentissage
2.4. Déficience intellectuelle
2.4.1. Déficience ?
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CONCLUSION
Bibliographie
1. I. BEAUDOIN, V. MARTEL, JF. BOUTIN, M. GENDRON, L’inadaptation
sociale et scolaire chez les élèves à risque : Une approche innovante de lecture
accompagnée. (2007)
2. G. VILLARS, Inadaptation scolaire et délinquance juvénile, éd. Armand Colin
3. Andrée Robertson et Pierre Collerette, (2006) L’abandon scolaire au secondaire :
Prévention et interventions. Dans revue Sciences de l’Education, Vol. 31.n°3,
p.687-707. Québec.
4. Jean Marc LESAIN-DELABARRE, (2000), L’adaptation et intégration scolaires,
éd. ESF
5. P. GUILLAUMME, L’adaptation de l’enfant en milieu scolaire.
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0. INTRODUCTION GENERALE
0.1. Objet du cours
L’objet du cours est ce qu’un domaine exploite réellement, comme matière de
base. Ce cours intitulé l’adaptation scolaire, traite de ce qui favorise ou défavorise
l’avancée scolaire d’un apprenant et de la prise en charge possible pour une bonne
continuité scolaire d’un sujet. Le retardement dans le parcours conduit au décrochage
0.2. Objectif du cours
La visée de tout enseignement est de conduire chaque candidat vers la réussite.
Pour que celle-ci se réalise, il faut que chaque sujet s’adapte à son environnement
éducatif. Pour que cette adaptation soit effective, il faut une cohérence une cohésion
entre le sujet à former, le formateur et le contenu sur base de ladite formation et leur
environnement.
À la fin des échanges, les étudiants seront capables, de déterminer les cas des
apprenants en adaptation scolaire, et ceux en inadaptation pour esquisser le soutien qui
conviendrait afin de conduire les apprenants vers la réussite. Une réussite qui soit
théorique et pragmatique.
0.3. Finalité du système scolaire en rdcongo ;
Si au sein d’une société tous les citoyens sont instruits, c’est toute la
société qui est instruite. En plus si ladite instruction est orientée vers la citoyenneté
réussie, toute la société devient citoyenne. Cependant si une société regorge des
voyous et des inadaptés de tous genres, ladite société devient voyoute.
Le système éducatif congolais a pour finalité de favoriser
l’épanouissement physique, mental, et moral de la personne, faire acquérir un sens de
créativité compatible avec un sens pratique, aider les enfants à acquérir les capacités
de base qui leur permettent de parler, de lire, de calculer et de développer chez eux les
facultés de raisonnement de la capacité de s’adapter à l’évolution du monde et
promouvoir les sentiments civiques et patriotiques.
Par cette finalité le pouvoir organisateur voudrait que chaque
apprenant y parvienne par l’action éducative. Raison pour laquelle les responsables
luttent pour l’éducation pour tous.
COMMUNAUTE EDUACTIVE
Dès la naissance, l’enfant développe les contacts avec son environnement
composé de la famille qui l’accueille, l’Eglise, la société et plus tard l’école. Pour faciliter
une réussite scolaire, il faut une collaboration ces composantes formant une communauté
éducative.
Pour une bonne intégration scolaire, l’école développe une véritable
communauté éducative. (Parents, encadreurs spirituels, les organismes traitant du soutien
des enfants). Ils se mobilisent pour la réussite éducative. La politique d’intégration
préconise l’ouverture de l’école à la communauté éducative dans son ensemble pour
favoriser la réussite.
INTERVENTION A L’ENFANT EN DIFFICULTE
Si la pédagogie traditionnelle faisait fi à la situation des enfants en
difficultés, la pédagogie nouvelle recommande quant à elle une intervention à temps, c’est-
à-dire, dès qu’on aura constaté une manifestation qui pourrait conduire à un décrochage,
soit à une forme d’inadaptation scolaire. La politique d’intégration préconise qu’on
intervienne à temps pour tout constat de décrochage ou de toute difficulté d’apprentissage.
Il convient de découvrir à temps l’origine de toute difficulté à temps. Pour ce faire, l’école
doit disposer d’une équipe spécialisée pour observer, desceller toute anomalie ainsi éviter
le développement ou l’aggravation des problèmes d’apprentissage.
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c) INADAPTATION
Inadaptation est un substantif du genre féminin, il signifie l’absence d’adaptation,
manque de cohérence, d’intégration au milieu de formation, de vie, de travail…
d) INADAPTATION SCOLAIRE
C’est l’état des apprenants ne pouvant pas s’intégrer à vie scolaire pour une ou
l’autre cause. C’est l’absence de bonne intégration et de relations adaptées et
harmonieuses avec le milieu où vit le sujet. (Grand dictionnaire de Psychologie)
L’inadaptation scolaire groupe tous les états psychiques et somatiques
s’opposant totalement ou partiellement à l’apprentissage scolaire et responsable de
discordance entre capacités intellectuelles et le rendement.
On parle de l’inadaptation familiale, scolaire, sociale ou professionnelle, dont
l’origine peut être aussi bien une maladie ou une déficience, (handicap) une exclusion
sociale ou une mauvaise orientation professionnelle.
L’environnement familial, social, scolaire provoque l’inadaptation scolaire car il
provoque des réactions inadaptées à la vie scolaire par la pression par la pression que
créent lesdites réactions. L’inadaptation est donc la résultante d’un nombre des faits ayant
marqué négativement l’apprenant, raison pour laquelle elle s’accentue lentement avec le
temps.
En effet, les inadaptés scolaires deviennent avec le temps, les inadaptés sociaux.
Ils restent improductifs, dépendants des autres, une charge à la société. Raison pour
laquelle il convient de chercher les moyens pour le rendre utiles et surtout capables
d’apprendre certaines notions.
L’apprenant bénéficie au fur et à masure d’un développement intellectuel en
passant à l’école. Faut-il qu’il bénéficie de cette offre. Comme dans la philosophie
progressiste, le constructivisme rejette l’idée de tout ordre préétabli et définitif. Le monde
se transforme et l’homme est l’un des éléments dynamiques de cette transformation.
a) Stade sensoriel
Ce stade va de la naissance à environ 2 ans ; l’enfant entretient les contacts
avec le monde qui l’entoure. Lesdits mouvement dépendent des sensations qu’il en
éprouve. L’enfant saisi la notion de la permanence d’objets vers la fin de la première
année.
b) Stade préopératoire
Il débute vers 2ans et prend fin vers 6 à 7 ans. Cette période se caractérise
par l’environnement du langage. L’enfant a une intelligence symbolique. C’est-à-dire
il se représente par les mouvements. Il saisit le sens le sens de l’espace, la quantité et
devient capable de distinguer le passé et le futur. Toutefois il reste attacher au présent
et le concret, il éprouve de la peine avec l’abstrait, sa pensée et plus égocentrique.
c) Stade opération concrète
De 6 à 7 ans jusqu’à 11-12 ans. C’est la période au cours de laquelle
l’enfant est à l’école primaire. Pendant cette période, l’enfant devient capable
d’accumuler des expériences, devient capable d’envisager certains événements en
dehors de sa propre vie. Il devient capable de conceptualiser, de créer un raisonnement
logique. Toutefois, il a encore besoin du concret et un rapport direct avec les objets. Il
acquiert un certain niveau d’abstrait qui le permet d’aborder les notions telle que les
math. (Résoudre les problèmes avec les nombres, problèmes à plusieurs variables.)
Ce stade correspond avec l’entrée aux humanités. Il part de 11 ans et plus. L’enfant
devient capable d’un raisonnement hypothéticodéductif, et d’établir les relations
abstraites. De tels exercices sont généralement maitrisés vers 15ans. L’adolescent
comme l’adulte peut donc utiliser une logique formelle et abstraite. Il réfléchit sur les
probabilités, sur des questions morales comme la justice.
Il faut toutefois retenir que le recours au concret n’est pas exclu pour une acquisition
précise est concise des savoirs.
A cette même période, l’enfant développe son attention. Qu’est-ce que l’attention ?
c’est l’action de se concentrer sur une situation, de s’appliquer à… (Larousse 2009)
C’est en plus l’orientation de l’activité par des buts qui a pour effet d’augmenter
l’efficience des processus de prise d’information et de l’exécution de l’action.
L’attention peut être focalisée ou partagée. Elle est focalisée ou sélective ; si la tâche à
réaliser comporte un seul but. Au cas où elle comporte plusieurs buts, l’attention est
dite partagée.
L’attention focalisée concerne soit la prise d’information soit l’exécution motrice,
dans le premier cas, l’attention permet de sélectionner l’information utile à la tâche et,
dans le second elle permet une préparation à l’action. Elle favorise le traitement de
l’information la plus pertinente tout en inhibant les éléments distracteurs. Ex : dans un
lieu brouillant, on devient capable de focaliser l’attention sur un seul message et se
désintéressant à la suite de ce se passe autour de nous. Cette forme d’attention permet
le maintien du niveau d’efficience élevé et stable au cours d’une activité cognitive sur
une longue période de temps. Disait Seron LINDE (2000)
L’attention partagée autrement nommée divisée, permet de traiter simultanément deux
ou plusieurs informations. L’attention est dirigée vers une action de deux manières.
Dirigée par soi-même, c’est-à-dire elle est conduite ou dirigée par des attentes
personnelles, elle est dite endogène. La personne se concentre et oriente son attention
volontairement vers l’objet. Elle est exogène si elle est déclenchée de l’extérieur, dans
le cadre scolaire, c’est l’enseignant qui déclenche une attention en rendant son
enseignement intéressant.
Chaque apprenant, doit prendre en charge certaines réalités auxquelles il fait face
pour assurer une adaptation dans son établissement. L’entrée dans un nouvel
établissement se présente devant l’apprenant sous-forme des variables motivationnelles,
sociales, institutionnelles, individuelles…
a) Dimension familiale
La famille étant le lieu où l’enfant est accueilli, c’est la cellule fondamentale
pour l’efficacité et l’intégration sociale d’un enfant. Elle est la pierre angulaire de l’avenir
de l’enfant et de la réussite de son insertion sociale. Pour ce faire, elle
b) Dimension sociale
D’une manière plus large, cette dimension fait allusion à l’environnement de
l’apprenant. Cet environnement est multidimensionnel, autrement dit contient plusieurs
variables entre autre : soutien de l’établissement ; soutien de la famille ; soutien des pairs.
Cette dimension interpersonnelle favorise ou défavorise l’adaptation scolaire. Elle est la
plus importante favorisant l’adaptation scolaire.
HUNSBERG et PANCER (2000) attestent que les parents, les pairs les
membres de l’école jouent un rôle prépondérant pour une intégration sociale réussie que
pour le développement des croyances et atteintes positives.
Parmi les agents sociaux, les parents occupent la place de premier ordre. Ils
prennent une grande part car ils se basent sur leurs expériences pour assister leurs enfants
dans leur scolarité. Toutefois, leur influence dépend du niveau d’études et de vie de
parents.
Les pairs jouent aussi un grand rôle dans l’adaptation scolaire, par différents
types de soutiens qu’ils apportent à leurs amis en cas de nécessité. Toutefois le contraire
est aussi possible.
c) Dimension personnelle
L’inadaptation scolaire est une situation ou expérience personnelle, c’est-à-
dire, vécue individuellement. Un groupe d’enfants affronté à une situation quelconque,
réagissent différemment les uns des autres. Les uns relativisent, tandis que les autres sont
traumatisés, la vulnérabilité ou le choc est un fait tout à fait individuel, influencé en plus
par la vie précédente de l’individu ou de l’apprenant, c’est-à-dire de l’histoire de
l’apprenant, (sa vie passée) et sa vie immédiate, en plus influencée par la sensibilité et le
savoir-faire, ma personnalité … de l’adulte qui joue un rôle prépondérant dans la vie de
l’enfant.
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se sentir mieux préparés et organisés de maintenir une motivation élevée et utiliser plus
efficacement les ressources mises à leur disposition. Comme le soulignait BANDURA
(1986) qu’une personne ayant des objectifs clairement établis peut plus facilement
s’autoréguler et diriger ses efforts pour les atteindre.
Les formateurs n’apprécient pas positivement les efforts des apprenants, qui
finissent par se décourager. Ce découragement entraîne les résultats dans
d’autres branches.
L’école fonctionnant sous une mauvaise organisation, niveau matériel sans
considération, manque de prise en compte de l’hétérogénéité des apprenants,
mauvais organisation pédagogique ; écoles ne tenant pas compte du niveau
des candidats lors du recrutement…
Fréquentation moins chronologique des établissements scolaires ;
l’apprenant ayant changé d’établissement scolaires finis lui-même par être
inadapté scolaire car ayant perturbé sa progression, il passe des classes sans
niveau requis, sa base étant faible, l’apprenant devient inadapté est souvent
prêt à abandonner.
Les apprenants concernés par une inadaptation scolaire développent la
nervosité qui devient source certaine de difficultés. Les enfants en cet état restent grands
nerveux, même s’ils font des efforts se contrôler. Cet état leur devient une source
d’instabilité, de trouble de l’attention, d’erreurs dans la résolution des problèmes
perturbant totalement le travail scolaire.
b) Environnement
L’environnement social et environnement familial exercent une pression
considération sur l’enfant au point qu’ils peuvent lui devenir défavorable ou simplement
le rendre inadapté à sa scolarité. Les expériences de l’enfant dans son passé peuvent lui
être causes de l’inadaptation scolaire. L’environnement social constitué des camarades,
des aînés du quartier… Sont des causes potentielles de l’inadaptation scolaire. Quant à la
famille, elle devient favorable ou défavorable à la scolarisation d’un jeune selon que les
parents sont instruits ou non, selon qu’ils vivent en paix ou dans des disputes
interminables…
Autres causes de l’inadaptation scolaire en rapport avec son environnement :
Mort subite d’un parent, des situations de violences entre parents ou les
membres de la famille ;
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Les exigences dans la formation des jeunes et le rôle que les formés sont appelés à
jouer dans le monde moderne, les exigences du monde de travail à ce siècle, suscitent plus
d'intérêt au tour de la notion de l'orientation scolaire, cela fait de ce sujet un des problèmes
sensibles à la fois pour l’école, les élèves et parents et même le gouvernement.
plus grand nombre les études qui leur conviennent le mieux. Orienter, devient ainsi une des
missions essentielles de l'enseignement, aidant l'économie à satisfaire ses besoins, et les
individus à réaliser leurs aptitudes. Lourde charge, objet de conférences de mesures âprement
discutées parce qu'elles touchent non seulement l'avenir des élèves, mais aussi l'organisation
scolaire, l'attitude de la famille et de la société devant l'école et les besoins économiques du
pays.(cf)http://unesdoc.unesco.org/images/0007/000749/074943fo.pdf
Disposer une chose selon la situation qu’elle doit avoir par rapport à
l’orientation, aux points cardinaux. Orienter à l’aide de la boussole,
Diriger, guider.
Par-delà, l’orientation est :
En pratique, orienter fait allusion à donner un conseil à un enfant un jeune au sujet des
études à suivre qui conviennent le mieux à un sujet et du métier qu’il entreprendra à
l’avenir tenant compte du marché d’emploi.
En somme c'est une aide élargie, apportée aux élèves et aux étudiants. "De nos jours,
l'orientation n'est qu'une partie d'un concept plus large qui, sous le nom d'orientation
(français), guidance ou counselling (en anglais), comprend l'orientation scolaire, l'aide
personnelle aux élèves, pour se guider dans la vie en général, l'information professionnelle et
les conseils relatifs au choix d'une profession. C'est un processus continu prenant en charge
l'enfant dès son entrée dans l'enseignement pour être en mesure de juger à tout moment de ses
aptitudes, ses goûts, ses possibilités.
2. Elle est continue car elle ne doit pas être ponctuelle car ses objectifs sont complexes.
C’est un processus généralement long qui débutent par le choix jusqu’à l’entrée dans
la profession. (la guidance)
3. Elle a en plus le souci de servir le développement de la communauté, elle doit
observer les besoins des individus, mais aussi les attentes de la société ou les besoins
socio-économiques du milieu pour lequel on forme les jeunes.
L’accomplissement d’une orientation tient à la collaboration entre cinq entités tel que :
Fonctionnement du système éducatif ;
Niveau socio-économique des parents ;
Intérêt du pouvoir organisateur dans l’éducation ;
Besoins de la société ;
Besoins des entreprises en main d’œuvre et en personnel de conception.
Les points ci-dessus, montrent que le niveau de collaboration qui doit exister entre
différents entités raison pour laquelle nous disons que l'orientation est d'abord scolaire, elle
doit permettre à l'élève de mieux se comprendre, pendant sa scolarité et de pouvoir choisir ses
études, puis sa profession.
- Elle s'intègre mieux dans le système d'enseignement, elle dépend des services éducatifs et
est associée à leur évolution.
- Elle implique la collaboration de l'école des familles, des représentants des milieux sociaux
et économiques et un effort d'information de tous.
4. Aider l'étudiant à faire les choix nécessaires aux différentes étapes de son
développement professionnel.
5. Favoriser la collaboration des parents, des professeurs, des conseillers
AGENTS DE L'ORIENTATION
L'étudiant
Il est l’agent principal de sa propre orientation. Il faut l’amener à prendre lui-
même la responsabilité de ses choix. L'orientation manquerait son but si l'étudiant ne
s'engageait pas personnellement dans sa préparation professionnelle. D'autre part, sans
perdre de vue le respect de la liberté individuelle, il est assez clair qu'au niveau
élémentaire la responsabilité à l'orientation de l'enfant à travers les cycles de
développement sera surtout assumée par les parents et les professeurs. Mais nous pensons
que l'étudiant doit être incité très tôt, par tout son milieu, à assumer sa responsabilité
personnelle. Ce processus se poursuivra tout au long du palier secondaire, si bien que
l'étudiant du post-secondaire, avec l'aide du counseling approprié, sera capable d'une
réelle autodétermination en face des choix scolaires et professionnels. Les parents Les
parents doivent participer activement à l'orientation de leurs enfants. Leur intervention
s'impose d'autant plus que l'enfant est plus jeune. A l’issue de la formation de base, les
parents, les professeurs et les spécialistes, ont une tâche prépondérante et directe dans
l’orientation scolaire de l’enfant. Au niveau supérieur, les parents devront consulter les
spécialistes de l'orientation, afin d'être mieux informés des possibilités scolaires et
professionnelles et de compléter leur connaissance de leurs enfants, ce qui facilitera une
collaboration fructueuse. En cas de confit la décision finale revient aux étudiants.
NB. L’orientation scolaire devient pour ce faire un facteur d’adaptation ou le
contraire en mesure qu’elle est pratiquée dans un établissement scolaire.
a) La normalisation éducative :
Toute personne a droit à l’éducation, quel que soit sa condition physique ou
psychique. Les psychologues sont habilités à prendre en charge de tels sujets afin de
rendre adaptés à une éducation jusqu’à une certaine marge. Pour ce faire, la
normalisation est un principe par lequel les personnes vivant avec handicap sont
amenées à des modes et conditions de vie quotidienne qui soient rapprochées de plus
en plus à des conditions normales.
b) La valorisation :
Les rôles sociaux consistent à permettre à des personnes vivant avec une
différence intellectuelle, physique, émotionnelle ou sociale de s’adapter aux condition
des vie d’une façon aussi normale que possible là qu’ils doivent vivre.
c) Inclusion :
Ce concept reflète clairement ce que cherchaient les deux premiers,
(normalisation et valorisation). Tous les enfants doivent inclus dans la vie sociale et
éducative de leur école et de leur classe du quartier et pas seulement placer dans le
cadre scolaire normal. Les écoles inclusives mettent l’accent sur la façon de construire
un système qui tienne compte des besoins de chacun et qui soit structuré en
conséquence.
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Rencontre des
situations
nouvelles
Maîtrise et développement de
nouvelles connaissances
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vie scolaire. Peu de temps pour préparer ses cours, sont souvent prêt à copier les travaux
des autres, souffrent d’absentéisme, prêtent peu d’aspiration à la réussite scolaire, ils ont
tendance d’aller faire des contrats pour avoir de l’argent que de passer le temps en
restant aux études …
Les apprenants en inadaptation scolaire finissent par quitter l’école. Une telle
décision est une longue analyse et un cumul de frustrations engendrées par les échecs
scolaires et par les difficultés relationnelles avec d’une part les collègues et de l’autre
les enseignants, voire avec les parents.
Les problèmes de difficultés d’apprentissage sont d’une part question
personnelle c’est-à-dire l’élève lui-même est en cause, d’autre part, la faute incombe à
son environnement de vie. (la famille, camarades, les différents lieux fréquentés)
Au sujet de décrochage, le taux des garçons concernés par cet aléa est supérieur
par rapport à celui des filles. En outre, dans notre milieu, certaines difficultés
d’apprentissage sont dû à la faiblesse de base des jeunes.
Certains apprenants en situation de décrochage ou trouble d’apprentissage
quittant l’école avant d’avoir leur diplôme présentent moins d’habilités même dans leur
vie sociale, leurs relations avec les pairs sont souvent tendues, souvent ils font recours à
la force car ils vites à court d’idées pour se défendre.
2.5. DIFFICULTES OU DEFICIENCE LANGAGIERE
2.5.1. Préambule
Les activités éducatives ou scolaires sont celles reposant sur la
communication sur toutes ses formes. Tout apprenant éprouvant des difficultés à
communiquer ne s’adapte pas au rythme de la formation et se place pour ce faire dans la
marge de la vie scolaire et se nomme l’inadaptation scolaire. L’apprenant souffre de la
déficience langagière lorsque son niveau de communication orale, écrite ou gestuelle est
en dessous de la moyenne.
La communication est un processus par lequel les personnes échangent de
renseignements, des idées et même des sentiments. Elle est à la fois réceptive, (réception
du massage) et expressive (émission d’un message)
2.5.2. Difficultés et troubles associés au langage et à la communication
Les apprenants souffrant des troubles du langage ou de communication
développent la peine de l’adaptation scolaires. Ils éprouvent d’une part la peine à
prononcer certains mots librement, ou à saisir exactement ce qui est dit. Parmi ces
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la dyslexie est durable, la situation reste pour la plupart des cas irréversible et est traitée
d’héréditaire. Les apprenants dyslexiques ont de peine à mémoriser les mots.
b) Dysgraphie :
La dysgraphie est un trouble de l’écriture. Trouble persistant de la réalisation du geste
graphique qui affecte la forme de l’écriture et aussi la vitesse de l’exécution de la tâche
écrite.
Elle se traduit par des lettres mal formées et des espaces entre les mots non respectés.
Cette faiblesse du langage écrit est l’objet des habilités mécaniques liées à l’écriture
cursive.
c) Dysorthographie :
La dysorthographie est un trouble d’apprentissage de l’orthographe des mots.
L’apprenant ne parvient pas à assimiler correctement les règles orthographiques.
(orthographe d’usage et grammaticale). Ce trouble est durable, caractérisé par un défaut
d’assimilation des règles orthographiques. Cette pathologie est souvent associé à la
dyslexie, on parle alors de la dyslexie-dysorthographie.
Pour tout apprenant, l’ouïe est le sens fondamental pour apprendre à parler,
pour sa réussite à l’école, pour nouer les relations sociales. Cette déficience existe lorsque
la capacité d’entendre diminue. C’est-à-dire, le sujet a des difficultés à entendre les
paroles des autres ou de l’enseignant. Cette déficience devient un grand obstacle à
l’instruction et à l’intégration social. Cette déficience peut-être de perte auditives légères,
moyennes, graves et pertes profondes.
Cette déficience a des conséquences considérables sur ses acquisitions. Elle affecte, les
capacités à lire et à écrire, les comportements sociaux et l’estime de soi.
3.1. PREVENTION
Dans le cadre scolaire, vaut mieux prendre des mesures pour aider l’enfant en
difficultés d’apprentissage que d’attendre la fin de l’année pour le soumettre à un examen
de repêchage dans un cours où l’apprenant a connu des échecs dès le début de l’année
scolaire.
Dans plusieurs ménages, les parents se sont rendu compte que le garçon ou la
fille décroit dans ses performances scolaires. Cette baisse s’accompagne ou entraîne le
découragement d’une fréquentation régulière. Par conséquent l’enfant développe un le
cadre de l’inadaptation scolaire. Cette dernière est l’une des causes qui bloquent ou
perturbent la suite de formation scolaire qui par la suite rendent l’insertion sociale
douteuse.
Quand les parents se rendent compte de la situation cela est déjà tard et pour la
famille et pour l’enfant lui-même. Les parents de même que l’école doivent s’y prendre
bien à temps pour éviter cette catastrophe à l’enfant voire à la société.
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Établir des contacts plus étroits et personnels avec les élèves et leurs parents.
Offrir un soutien en classe aux enfants en ayant des difficultés familiales afin que leur
situation ne déclenche une inadaptation.
Pour certains cas pour qui les choses vont très mal en famille, afin d’éviter
l’inadaptation scolaire, il convient simplement de déplacer du moins pour un temps le
plaçant dans un internat ou une maison d’accueil pour une courte période.
Dépiste, identifie et évalue les difficultés et les troubles d’apprentissage scolaire dans le
domaine du langage parlé et écrit, du raisonnement logicomathématique et du
développement psychomoteur ;
Assiste et conseille l’enseignant ou l’enseignante dans ses interventions pédagogiques
auprès des élèves manifestant des difficultés d’apprentissage ;
Apprend aux élèves, en groupe ou en individuel, à lire, à écrire et à raisonner au moyen
de techniques de l’orthopédagogie.
Établit des programmes d’études adaptés aux besoins individuels des élèves ;
Intervient en milieu familial auprès des parents, en les encadrant et en leur fournissant un
support éducatif ;
Conseille sur l’achat de l’équipement et du matériel didactique, ainsi que sur
l’aménagement des locaux ;
Tient des dossiers détaillés des progrès de chacun des élèves ;
Se tient au courant des recherches, changements et innovations dans le domaine de
l’orthopédagogie ;
Peut référer l’élève, dans certains cas, à d’autres spécialistes ;
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Un orthopédagogue doit
Adaptation sociale :
Le concept d'adaptation sociale va de pair avec celui d'intégration sociale.
L'adaptation décrit les mécanismes par lesquels un individu se rend apte à appartenir à un
groupe. L'intégration, ceux par lesquels le groupe admet un nouveau membre.
L'adaptation insiste sur les changements chez l'individu, ...
On considère comme inadapté social tout sujet qui n’assume pas dans la société
son rôle normal. La société divise par rapport de l’attitude qu’elle adopte à l’égard des
inadaptés sociaux en deux catégories à savoir les malades et les délinquants.
Les élèves manifestant des difficultés de comportement sont les élèves les
moins bien perçus par les enseignants comme ayant leur place en classe ordinaire (Cagran
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& Schmidt, 2011 ; Sermier, Benoit, & Bless, 2011). Ils sont donc particulièrement à
risque d’être scolarisés en classe ou école spécialisée, bien que cette orientation ait des
conséquences négatives sur leurs apprentissages tant scolaires que sociaux (Gifford-
Smith, Dodge, Dishion, & McCord, 2005 ; Peetsma, Vergeer, Roeleveld, & Karsten,
2001).
Dès lors, comment prévenir ces risques et renforcer un système scolaire mieux
à même de répondre à l’agenda d’une école à visée inclusive ? l’école doit identifier les
barrières psychosociales et institutionnelles à l’intégration des élèves ayant des difficultés
comportementales, en examinant la manière dont certaines caractéristiques des élèves et
de l’environnement social influencent le vécu expérientiel des enseignants de
l’intégration scolaire.
CONCLUSION