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SYLLABUS DE COURS :
PHILOSOPHIE DU LANGAGE
Année académique 2021-2022
1. Référence du cours
2. Enseignant
Introduction
Conclusion
Bibliographie générale
4. Résumé du cours
Le langage occupe une place prépondérante dans l’espace de la philosophie, entendu que la
compréhension du monde en dépend. Il est articulé, en sa racine, à la pensée dont il devient l’expression
élaborée. Dès le départ, l’homme n’est que pure virtualité dont l’être réside dans la possibilité qu’il a
d’acquérir le langage comme processus de mise en rapport avec autrui. Nous ne sommes nous-mêmes que
parce que nous avons rencontré autrui avec qui nous pensons et contre qui nous nous affirmons. Le
langage se constitue ainsi en objet privilégié de réflexion pour le philosophe qui cherche à comprendre la
vérité du monde comme sa propre vérité. À cette occasion, nous allons explorer les nouveaux champs de
langage ouverts par la civilisation du numérique.
Objectifs spécifiques
Faire une immersion au-dedans du concept de langage pour procéder à sa mise en lumière,
Voir comment le langage structure la vie des hommes en société,
Comprendre la nécessité d’une adaptation à l’évolution du langage devenu numérique.
6. Prérequis
Dans des années antérieures (première, terminale et licence I), des notions et textes ont été
étudiés. Régulièrement, les notions développées telles que la vérité, la logique, l’expérience
communicative de tous les jours, l’internet et le discours ouvert etc. ont fait appel à des explications
empruntées au langage.
2
7. Méthodologie : Organisation du cours
Ce cours magistral qui analyse le langage dans ses missions et ses évolutions se fera en des
séances interactives. Elles seront consacrées à une lecture expliquée du support du cours.
Le cours sera suivi de Travaux Dirigés (T. D) au cours desquels les débats seront ouverts autour
de textes en intelligence avec les objectifs poursuivis.
8. Contenu du cours
Séance 1
Lecture et explication du support du cours
Introduction
Une introduction dans laquelle la problématique et les objectifs du cours sont rappelés.
Séance 2
Les analyses philosophiques, jusqu’au XVIIIème siècle, ne font presque pas du langage un objet
d’étude autonome. C’est en s’efforçant de comprendre pourquoi et comment s’exerce la raison qu’elles
rencontrent le langage, un moyen au service de la raison. Le langage est un moyen particulier, dit-on, dont
les hommes disposent pour manifester leurs pensées et communiquer entre eux.
3
Lectures conseillées ou ouvrages de référence
TOURNIER Michel, 1967, Vendredi ou les limbes du Pacifiques, Paris, Gallimard.
PLATON, 2011, Théétète, traduit par Léon Robin, Paris, Pléiade, Gallimard.
ROUSSEAU Jean-Jacques, 1993, Essai sur l’origine des langues, Paris, GF.
Séance 3
Lecture et explication du support du cours
Séance 4
Lecture et explication du support du cours
4
KYROU Ariel, 2011, Révolution du net. Ces anonymes qui changent le monde, Paris, Éditions Inculte.
VIAL Stéphane, 2012, « La structure de la révolution numérique. Philosophie de la technologie », Thèse
de doctorat en Philosophie sous la direction de Michela Marzano, Université Paris Descartes.
Séance 5
V. Recommandations et Échanges
V. 1. Recommandations
Recommandations relatives aux Travaux Dirigés (T. D) qui sont des cours d’appui au Cours
Magistral (C. M).
V. 2. Échanges
Échanges après un bref rappel du cours dans ses points essentiels pour le rafraîchir dans les
esprits.
Conclusion
Le langage est une donnée indépassable dans la vie des hommes. Il est ce par quoi ils construisent leur
monde et se donnent un sens dans le monde. Il a ceci de fascinant de pouvoir être à la fois un objet de
confiance, en tant qu’il renseigne sur tout être, et de susciter de la méfiance en posant ses possibilités
comme une menace.
9- Évaluation
Devoir sur table sous forme de Dissertation ou de commentaire de texte. Les barèmes de correction seront
portés à la connaissance des étudiants à temps.
Localisation de la salle : Campus 2, Amphi B
ADORNO Theodor, 1980, Minima Moralia. Réflexion sur la vie mutilée, trad. Eliane Kaufholz et Jean-
René Ladmiral, Paris, Éditions Payot.
ALTHUSSER Louis, 1976, Philosophie comme arme de la révolution, position, Paris, éd Sociales.
AUSTIN John Langshaw, 1970, Quand dire, c’est faire, traduit par G. Lanne, Paris, Seuil.
BRETON Philippe, 2007, Éloge de la parole, Paris, La Découverte.
COMPIEGNE Isabelle, 2011, La société numérique en question(s), Paris, Sciences Humaines Édition.
DERRIDA Jacques, 2006, L’animal que donc je suis, Paris, Galilée.
DESCARTES René, 1646, « Lettre au Marquis de New Castel », 23 novembre, Lettres, Textes choisis par
M. Alexandre.
HERACLITE, 2002, Fragments, traduction et présentation par Jean-François Pradeau, Paris, Flammarion.
KOUROUMA Ahmadou, 1998, En attendant le vote des bêtes sauvages, Paris, Seuil.
KYROU Ariel, 2011, Révolution du net. Ces anonymes qui changent le monde, Paris, Éditions Inculte.
LEIBNIZ, 1677, « Lettre à Jean-Frédéric », Œuvres Choisies, Paris, Garnier.
LEVY Pierre, 1997, Cyberculture, Paris, Éditions Odile Jacob.
PLATON, 2011, Théétète, traduit par Léon Robin, Pléiade, Gallimard.
5
RICŒUR Paul, 1986, Du texte à l’action. Essais d’herméneutique, II, Paris, Seuil.
SADIN Éric, 2013, L’humanité augmentée. L’administration numérique du monde, Paris, Ed.
L’Échappée.
SAUSSURE Ferdinand de, 1964, Cours de linguistique générale, Paris, Payot.
SEARLE John Rogers, 1972, Les Actes de langage, Trad. fr. de H. Pauchard, Paris, Hermann.
TOURNIER Michel, 1967, Vendredi ou les limbes du Pacifiques, Paris, Gallimard.
VIAL Stéphane, 2012, « La structure de la révolution numérique. Philosophie de la technologie », Thèse
de doctorat en Philosophie sous la direction de Michela Marzano, Université Paris Descartes.