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La consigne

Elle va déterminer l’engagement dans la tache. Enormément de paramètre va gêner la réception de


la consigne.

Texte officiel : La mission du professeur, détermine toutes les taches du professeur (écrit en 1997).

Quand les consignes sont males dites une succession de problème vont s’additionner. :

- Si des mots trop savants : Une discrimination, on vise une seule partie de la classe
- Risque de provoquer effet Pygmalion : L’élève ne comprend pas le prof, « je ne suis pas à la
hauteur de comprendre le prof »
- L’élève qui ne comprend pas risque d’être agité
- Théorie de Selingman, impuissance apprise. Phénomène très fort qui fait ressentir à l’élève
qui ne peut pas apprendre.
- Point de vue de rendement, après la consigne combien d’élève font la situation
- Evaluation : Parfois on ne peut pas évaluer car les élèves échouent à cause de la mauvaise
consigne.
- Des consignes non comprises augmentent les tensions

Modèle de la commande : Ce qui est prévu doit être dit et fait

Modèle auto-organisé... : On s’adapte à la situation

1er obstacle : Ne pas avoir les mots pour dire ce que l’on pense exactement.

2ème obstacle : Qualité d’élocution, articuler. Les profs devraient être formés sur l’élocution devant
un public.

Même si bien formulé :

3ème obstacle : La gestuelle n’est pas adaptée à la consigne. Le ton sur lequel c’est formulé. Certaines
fois les élèves sont plus sensibles au ton qu’au cœur de la consigne.

4ème obstacle : Déperdition dans ce que l’élève entend.

5ème obstacle : L’élève écoute mais il ne comprend pas

6ème obstacle : Retenir, qu’est ce que l’élève retient de la consigne.

7ème obstacle : Il faut agir, qu’est ce que l’élève peut restituer dans sa pratique.

Modalité de délivrement des consignes

Toujours une consigne prioritaire ou organisatrice. Il y’en a une à ne pas louper.

Attention il n’en faut pas trop. Quand on parle trop on ne nous écoute plus. Attention aux flots de
paroles.

Attention rarement dépasser trois consignes.


Si des situations d’apprentissages sont compliqués (généralement les novices) elles ne pourront pas
être réalisées.

Des lieux sont plus porteurs pour donner les consignes. Dans les APPN, obligation de repérages
préalables.

Pour évaluer l’écoute de sa classe :

Le regard des élèves n’est pas forcément un bon indicateur de l’indication des élèves.

« Est-ce que c’est claires ? » Personne ne dit jamais que ce n’est pas claire.

« Explique-moi ce que tu n’a pas compris ? » C’est impossible à expliquer que tu n’as pas compris.

L’appel est un début de concentration, un rituel de prise en main de la classe.

Pour parler des sensations, il faut donner des images adaptées aux types de pratiquants. Trouver des
images extrêmement parlantes des gestes à accomplir.

Pour le tennis de table, tenir la raquette avec finesse, image du petit oiseau blessé.

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