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Enseignants
Professeurs formés par le
formés à l’ EPS BAC 3ème
ENI EPCI 4 ème
CEP 5ème Examen
_________ 6ème d’entrée
…
Primaire et Classes
E.élémentaire ⇦ programmes ⇨ élémentaires
E. Primaire E. Secondaire
- On ne prévoit pas le rapprochement physique des garçons et des filles dans les mêmes
écoles, mais désormais ils ont le même programme scolaire
- Programmes différents en EP et en travaux manuels
1925 : Identification des professeurs des classes élémentaires aux instituteurs du secondaire.
- On va progressivement leur demander les mêmes niveaux de qualifications et d’exigences avec
les élèves. Ainsi, l’estimes des uns pour les autres va augmenter.
1926 : Identification du programmes des petites classes du 2ndaire à ceux des classes de primaire
- Peu importe l’origine sociale des élèves, chez les plus jeunes, on va essayer de leur enseigner
les mêmes chose, que ce soit dans le primaire ou le secondaire.
Des résistances :
« Explosion scolaire » (cf. Louis Cros L’explosion scolaire; Paris, Seuil 1961) - explosion du
nombre d’élèves dans le secondaire, qui fait que l’on ne veut pas prendre plus d’élèves du
primaire dans le secondaire
- Entrée en 6ème : 11000 en 1929, 15000 en 1930, 2000 en 1939
Conflits sociaux : opposition entre la bourgeoisie et les classes populaires. Luttes ouvrières qui
démarrent. La position de rassemblement d’après-guerre se dégrade.
- Les défenseurs du secondaire se sentent agressés, envahis face au primaire qui s’identifie
désormais au secondaire
Ecole et hygiène :
- Médecins scolaires et projet d’une école « hygiénique ». Les médecins continuent de réfléchir à
la construction d’écoles plus hygiénistes et saines, qui seraient bonnes pour la santé des élèves
et non plus destructrices.
- La lutte contre le surmenage (rapport Lesage, 1929), il faut faire attention à la façon dont on
traite les enfants dans les écoles : dans la ligné de la campagne hygiéniste de 1887.
- Ecoles de plein air. Pour se ressourcer, on envoie les citadins dans des internats en campagne.
- Classes de santé à Lyon. Le professeur Latarjet (physio), travaille avec des écoles lyonnaise
pour aménager les rythmes scolaires. Son idée est d’introduire des exercices physiques et faire
une place à des temps de repos (sieste, ou temps calmes). Les jeudis, à l’époque journées
libérées, et les dimanches étaient consacrés aux jeux de plein air dans les stades.
- Le comité national d’EP et d’hygiène sociale envisage dès 1919 son rattachement au ministère
de la santé publique
- 1921 : double tutelle administrative avec la création d’un « comité d’EPS » rattaché au MIP sous
la direction de Gaston VIDAL et l’existence d’un « Haut Commissaire à l’EP, aux sports et à la
préparation militaire » rattaché au MG (Henri PATE)
- 1922 : rattachement du service de l’EP et des sports au MIP
- 1924: Cartel des Gauches: Édouard Herriot consacre beaucoup d’efforts à l’EP qu’il traite dans
le cadre de la « protection de la race » et considère comme « une hygiène en action »
- Influence du congrès national et scientifique d’EP de 1923 de Bordeaux (questions
exclusivement médicales)
• Loi des finances de décembre 1926 : transfert du budget de l’EP du GM au MIP
• 13/11/1928 : création du sous-secrétariat d’Etat de l’EP, rattaché au MIP
• Mais l’influence des préparatistes n’est pas complètement balayée (Chéron, 1933-1934)
• 1934-1937 : EP rattachée au Ministère de la santé. Les médecins ont une réelle influence sur la
discipline.
Obligation d’EP dans le primaire et le secondaire, mais concrètement on retrouve très peu d’EP
enseignée dans les écoles. Encore moins d’EP en primaire
- L’emprise militaire subsiste mais tend à diminuer au profit d’une « médicalisation de l’EP »
- Représentation très mécanique de la motricité : l’anatomie est la science de référence et permet
de décrire les mouvements à faire faire aux élèves
- La leçon reste très analytique, construite et collective ; peu de place pour les sports et les jeux.
On a toujours, le prof qui démontre et les élèves qui tentent de reproduire un modèle. Les sports
et jeux apparaissent en fin de séance car considérés comme peu contrôlables par les médecins.
« l’EP est comme un médicament : à dose insuffisante elle est inactive, à dose excessive elle est
nuisible ». principe fondamental de la définition de l’EP à cette époque, une EP adaptée à la santé
des élèves. L’état de santé est définit par les médecins.
Des médecins prescripteurs : catégorisation des élèves. en fonction de leurs états physiques les
élèves vont être classés dans des groupes.
b. Une EP normative
La prolifération de la mesure physique aboutit à définir des normes (sujet idéal à former) - permet
de définir si les enfants sont jugés en bonne santé ou pas, calculés à partir des mesures prises sur
d’autres enfants.
Important d’avoir un contrôle des effets de l’ex aux travers de normes corporelles que les élèves
devaient respecter évacué par des indices VARF
- Indices de robustesse ou de robusticité
- Dr. Bellin du Coteau, 1930 : le coefficient VARF (vitesse, adresse, résistance, force)
- ⇨ indice de robustesse, mesuré par de petites épreuves d’athlétisme (course et lancer)
- ensuite on adapte les EP en fonction des résultats au coefficient var
- donne une idée des qualités physiques
- Ère du « corps chiffré » (Bernard Macaron, 1982) - l’EP entre dans une ère où le corps est
mesuré dans tous les sens pour adapter les activités liées au corps
Enjeux. : arrêter les conflits entrées méthodes et UNIFIER les méthodes de gymnastique et
On reste sur l’idée de doser les EP en fonction des caractéristiques personnelles de chacun. Elle
donne un cadre très précis pour l’enseignement des EP. Difficulté pour élaborer un compromis
satisfaisant. Proposition pour assurer son obligation :
Natalia Bazoge 26/09 et 03/10/16 NB CM 1918-1936 p.6
1918-1936 : EP et reconstruction nationale
La leçon se veut :
Une Evaluation : précise doit permettre de contrôler les effets de l’exercice, EP hygiénique telle
que souhaitée par les médecins.
AVANT 13 ans : médecins examen physiologique pratiqué par un médecin (mesure taille, poids,
périmètre)
APRES 13 ans : complément avec un examen pratique (chef du VARF) : évaluer élève course,
saut lancer. Mesure perf et transformer cette perf en mesure de la valeur physique à travers des
chefs (type var)
Résistance médecin par rapport au sport de compétition : on le retrouve dans l’école plus forte
que dans les clubs.
Le sport de compétition n’intègre pas les objectifs de l’éducation physique scolaire
« Délaisser la culture physique au profit du sport est agir comme un maçon qui voudrait
commencer à construire une maison en commençant par le toit » (Géo André, 1921)
- D’abord EP de base : Il faut toujours développer les caractéristiques/qualité physiques avant de
proposer du sport de compétition quand qualité assez développé. Une éducation en deux
temps.
Sport couronnement car enseigné très tard dans l’apprentissage : Quand il est enseigné c’est aux
adolescents, aux garçons en fin d’apprentissage.
13-14 ans possibilité de faire faire du sport dans les textes (vu que obligation que jusqu’à 13 ans
primaire font jamais de sports)
- Quand il est enseigné c’est au public le plus adapté. Les plus âgés, souvent exclusivement
réservé aux garçons, et toujours en fin de séance (dernières minutes : vu comme une forme de
récompense). On ne commence pas la séance pas une activité de compétition, on commence
par développer les qualités physiques.
Pourtant la circulaire du 13/03/1925 institue une ½ journée de plein air qui peut fournir un cadre
privilégié à la pratique sportive.
Obligatoire pour les élèves : 3h par semaine pendant lesquels le prof d’EP doivent emmener
élèves hors des classes. 2ndaire seulement en 1925 (bourgeois)
- On sort les élèves des classes pour faire des activités sportives ou des jeux de plein air.
Activités de distraction, de divertissement… qui permettent de changer d’air. : occasions jeux,
compte
- Théoriquement à partir de 1923, un élève du secondaire va avoir 2h d’EP et ½ journée de plein
air d’activités sportives de plein air. Le plus souvent cette ½ journée n’est pas mise en place en
raison d’un manque de moyens
Cette Ed e l’entre 2 guerre marqué par l’emprise de médecins, EP hygiénique (garçon et fille) avec
déclinaison dans les finalités de l’EP et dans les ex
Donc les garçons ont un accès facilité aux sports et jeux, tandis que le programme des filles reste
limité !
Conclusion