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1918-1936 : EP et reconstruction nationale

Une influence beaucoup plus marquées des médecins,


après la WW1, dans l’organisation de l’EP scolaire

I. Vers une école unique


Le gros débat de cette période est de savoir si on doit regrouper les classes sociales dans les
mêmes classes, et dans les mêmes écoles ?

a. Les approbations ; l’idée de l’école unique ⇨ démocratisation


Ne pas séparer sur les bancs scolaires les enfants de ceux qui ont partagé les tranchées
- Volonté d’ouverture de l’accès aux mêmes savoirs à toutes les classes.
b. Mais des résistances dans les mises en œuvre
- La bourgeoisie : assez vite après la guerre les bourgeois défendent l’idée que ce mélange
abaisse le niveau scolaire de leurs enfants.
- Le instituteurs et les enseignants : Qui enseigne quoi ? clé de voute de l’école.Si on mélange
les enfants, il faut mélanger les professeurs et instituteurs. En sachant que leurs rapports ne
sont pas très bons du fait qu’ils n’ont pas les mêmes niveaux de qualification. Les enseignants
du secondaire et les professeurs de l’école primaire ont donc aussi ralenti le processus de
démocratisation.

Enseignants
Professeurs formés par le
formés à l’ EPS BAC 3ème
ENI EPCI 4 ème
CEP 5ème Examen
_________ 6ème d’entrée

Primaire et Classes
E.élémentaire ⇦ programmes ⇨ élémentaires

E. Primaire E. Secondaire

Quelques réformes vers une démocratisation :


Loi du 27 juillet 1919 dite loi Astier :
- mettre l’enseignement professionnel au service de la République. On va essayer de mettre en
parallèle l’enseignement professionnalisant du primaire avec les classes du secondaire pour
harmoniser les écoles. Il n’y a toujours pas de passerelle entre les deux écoles !
- scolariser le professionnel pour lui donner des lettres de noblesse
1924 Commission de l’école unique (Paul Lapie)
- Allongement de la scolarité obligatoire, en partant du constat que les enfants de la
bourgeoisie restaient plus longtemps à l’école.
- Amalgame des EPS (écoles primaires supérieures), EPCI (établissement scolaire de
coopération intercommunale) et petites classes du secondaire Décret Berard du 25 mars
1924 :

- Identification des enseignements secondaires masculin et féminin

Natalia Bazoge 26/09 et 03/10/16 NB CM 1918-1936 p.1


1918-1936 : EP et reconstruction nationale

- On ne prévoit pas le rapprochement physique des garçons et des filles dans les mêmes
écoles, mais désormais ils ont le même programme scolaire
- Programmes différents en EP et en travaux manuels
1925 : Identification des professeurs des classes élémentaires aux instituteurs du secondaire.
- On va progressivement leur demander les mêmes niveaux de qualifications et d’exigences avec
les élèves. Ainsi, l’estimes des uns pour les autres va augmenter.

1926 : Identification du programmes des petites classes du 2ndaire à ceux des classes de primaire
- Peu importe l’origine sociale des élèves, chez les plus jeunes, on va essayer de leur enseigner
les mêmes chose, que ce soit dans le primaire ou le secondaire.

Loi de Finance de 1929 ⇨ gratuité progressive dans le secondaire

Des résistances :

« Explosion scolaire » (cf. Louis Cros L’explosion scolaire; Paris, Seuil 1961) - explosion du
nombre d’élèves dans le secondaire, qui fait que l’on ne veut pas prendre plus d’élèves du
primaire dans le secondaire
- Entrée en 6ème : 11000 en 1929, 15000 en 1930, 2000 en 1939
Conflits sociaux : opposition entre la bourgeoisie et les classes populaires. Luttes ouvrières qui
démarrent. La position de rassemblement d’après-guerre se dégrade.
- Les défenseurs du secondaire se sentent agressés, envahis face au primaire qui s’identifie
désormais au secondaire

Arrêtés du 1er septembre 1933 et du 13 février 1934 ⇨ examen d’entrée en 6ème -


Meilleure préparation aux examens lorsque l’on était dans une école secondaire !
- Ceux qui rataient pouvaient poursuivre en primaire, ou si + de 13 ans quitter l’école.
• La bourgeoisie ne veut pas se faire déposséder de ses privilèges dans l’enseignement second².
• Globalement les programmes de l’EP vont résonner par âge des élèves et donc on va pouvoir
avoir des exercices d’EP communs dans le primaire et le secondaire. Les différences
interviennent dans les classes d’âges plus grandes.
• Même après 1924 : les programmes de l’EP restent différents pour les filles et les garçons.

L’EP s’inscrit dans les deux enseignements et est impactée


par des enjeux sociaux au cours de cette période

II. Une domination renforcée des médecins en EP


Le corps médical va définir les contenus de l’EP. Ce poids et cette influence plus importante
s’explique par le contexte de l’après WW1

A. un contexte favorable au basculement

Les bilans de la Première Guerre Mondiale - à compléter


PAYS population masculine morts et disparus en % de la population
active nombre active (15-50 ans)

France 13350 1400 10,5


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Allemagne 20430 2000 9,8

Autriche-Hongrie 16230 1543 9,5

Royaume-Uni 14570 744 5,1

Etats Unis 32320 68 0,2


La dépopulation : crainte qui continue à exister, d’autant plus que la population a baissé.

Hantise de la dégénérescence de la race française :


- Ajournés au service militaire. On va augmenter le nombre d’appelés à faire leur servie militaire
- Tuberculose, qui tue de plus en plus de personnes
- Société d’encouragement pour l’amélioration de la race humaine, prise de mesures d’hygiènes
pour améliorer la santé de tous.
- Journées scolaires de 6h30 à 8h50 à l’école primaire (Vuillaume 1929) et de 10 à 12h dans
l’enseignement 2ndaire (Manœuvrier). La campagne des hygiénistes de 1887 n’est pas
écoutée!
Les craintes de la fin du 19ème siècle sont d’autant plus exacerbées après la WW1.

Ecole et hygiène :
- Médecins scolaires et projet d’une école « hygiénique ». Les médecins continuent de réfléchir à
la construction d’écoles plus hygiénistes et saines, qui seraient bonnes pour la santé des élèves
et non plus destructrices.
- La lutte contre le surmenage (rapport Lesage, 1929), il faut faire attention à la façon dont on
traite les enfants dans les écoles : dans la ligné de la campagne hygiéniste de 1887.
- Ecoles de plein air. Pour se ressourcer, on envoie les citadins dans des internats en campagne.
- Classes de santé à Lyon. Le professeur Latarjet (physio), travaille avec des écoles lyonnaise
pour aménager les rythmes scolaires. Son idée est d’introduire des exercices physiques et faire
une place à des temps de repos (sieste, ou temps calmes). Les jeudis, à l’époque journées
libérées, et les dimanches étaient consacrés aux jeux de plein air dans les stades.

Les médecins édictent un ensemble de règles… qu’il


faudrait respecter pour créer une école hygiénique
- Normes de fonctionnement : tps de travail intellectuel, tps d’exercice physique, tps de repos -
Normes de bonne santé : tables de classement en fonction de l’âge et du sexe.
- Normes physiques : taille, poids, périmètre thoracique,
- Normes psychologiques : tests de Q.I, normaux ou pas par rapport à d’autres élèves qualifiés
en bonne santé?

L’EP au service de la régénération physique et morale de la France


- EP = « hygiène en actes ». « Tous ceux qui s’intéressent à l’avenir de la race française si
cruellement éprouvée par l’effroyable catalysme que nous venons de subir, demandent que
dans les écoles tous les enfants soient astreints à des exercices rationnels d’EP » Dr Dufestel,
1920
- C’est le début des visites médicales obligatoires à l’école

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B. Une nouvelle institutionnalisation de l’EP


Ce n’est plus le ministère de la guerre qui va gérer l’EP. On va avoir un transfert progressif de l’EP
vers le ministère de l’instruction publique puis vers le ministère de la santé.

- Le comité national d’EP et d’hygiène sociale envisage dès 1919 son rattachement au ministère
de la santé publique
- 1921 : double tutelle administrative avec la création d’un « comité d’EPS » rattaché au MIP sous
la direction de Gaston VIDAL et l’existence d’un « Haut Commissaire à l’EP, aux sports et à la
préparation militaire » rattaché au MG (Henri PATE)
- 1922 : rattachement du service de l’EP et des sports au MIP
- 1924: Cartel des Gauches: Édouard Herriot consacre beaucoup d’efforts à l’EP qu’il traite dans
le cadre de la « protection de la race » et considère comme « une hygiène en action »
- Influence du congrès national et scientifique d’EP de 1923 de Bordeaux (questions
exclusivement médicales)
• Loi des finances de décembre 1926 : transfert du budget de l’EP du GM au MIP
• 13/11/1928 : création du sous-secrétariat d’Etat de l’EP, rattaché au MIP
• Mais l’influence des préparatistes n’est pas complètement balayée (Chéron, 1933-1934)
• 1934-1937 : EP rattachée au Ministère de la santé. Les médecins ont une réelle influence sur la
discipline.

Une légitimité institutionnelle désormais importantes :


• Arrêté du 19 janvier 1925 : définition des horaires de l’EPS scolaire. 2h d’EP par semaine dans
le secondaire en dehors des récréations pour les filles et les garçons. - Rappel de la loi Georges
de 1880, qui n’est pas appliquée - Dans le primaire les horaires restent vagues.
• Mais une réalité de terrain contrastée : inégalités entre les établissements. L’EP est plus
enseignée dans le secondaire que dans le primaire. Les professeurs d’EP ne sont pas acceptés
et reconnus (notamment exclusion des conseils de classe).
- Disparité de moyens entre les établissement et des conditions d’enseignement déplorables
dans le primaire. Des enseignants d’EP mal considérés.

Obligation d’EP dans le primaire et le secondaire, mais concrètement on retrouve très peu d’EP
enseignée dans les écoles. Encore moins d’EP en primaire

C. La leçon d’EP au tournant des années 1920

- L’emprise militaire subsiste mais tend à diminuer au profit d’une « médicalisation de l’EP »
- Représentation très mécanique de la motricité : l’anatomie est la science de référence et permet
de décrire les mouvements à faire faire aux élèves
- La leçon reste très analytique, construite et collective ; peu de place pour les sports et les jeux.
On a toujours, le prof qui démontre et les élèves qui tentent de reproduire un modèle. Les sports
et jeux apparaissent en fin de séance car considérés comme peu contrôlables par les médecins.

Les principes de l’EP hygiéniste :


a. L’EP « remède » : Chailley-Bert, 1943 :

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« l’EP est comme un médicament : à dose insuffisante elle est inactive, à dose excessive elle est
nuisible ». principe fondamental de la définition de l’EP à cette époque, une EP adaptée à la santé
des élèves. L’état de santé est définit par les médecins.

L’éclectisme médical. On va faire cohabiter plusieurs méthodes d’éducation. Peu importe la


méthode, tant que le but est commun ➡ santé

Des médecins prescripteurs : catégorisation des élèves. en fonction de leurs états physiques les
élèves vont être classés dans des groupes.

Chailley-Bert, 1943 : classement physiologique - à partir de mesures sur


1. enfants sains et normaux - pourront éventuellement faire des jeux et du sport
2. enfants sains moins résistants - devront en priorité faire des mouvements de gymnastique de
renforcement musculaire
3. enfants ayant besoin d’une gymnastique corrective - mvts d’ouverture de la cage thoracique,
redresser la colonne vertébrale - faire rentrer les élèves dans les normes de bonne santé
4. enfants ayant besoin d’une gymnastique orthopédique - pris en charges par les médecins et
premiers kinés - exercices avec les appareils pour redresser le corps - massages pour
redresser les corps…

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1918-1936 : EP et reconstruction nationale

Influence imp en EP des médecins .

b. Une EP normative
La prolifération de la mesure physique aboutit à définir des normes (sujet idéal à former) - permet
de définir si les enfants sont jugés en bonne santé ou pas, calculés à partir des mesures prises sur
d’autres enfants.
Important d’avoir un contrôle des effets de l’ex aux travers de normes corporelles que les élèves
devaient respecter évacué par des indices VARF
- Indices de robustesse ou de robusticité
- Dr. Bellin du Coteau, 1930 : le coefficient VARF (vitesse, adresse, résistance, force)
- ⇨ indice de robustesse, mesuré par de petites épreuves d’athlétisme (course et lancer)
- ensuite on adapte les EP en fonction des résultats au coefficient var
- donne une idée des qualités physiques
- Ère du « corps chiffré » (Bernard Macaron, 1982) - l’EP entre dans une ère où le corps est
mesuré dans tous les sens pour adapter les activités liées au corps

IO du 26 juin 1923 - école primaire - Une EP compensatoire et hygiénique


« L’EP doit à la fois corriger les attitudes défectueuses qu’impose trop souvent au corps de l’enfant
le travail scolaire et développer ses qualités physiques, sa force, son adresse, son agilité. Elle est
avant tout hygiénique, c’est-à-dire qu’elle tend à faciliter et activer le jeu normal et progressif des
grandes fonctions et à perfectionner la coordination nerveuse »
FINALITE : santé primordiale pour les élèves
EP doit corriger attitudes défectueuses et Dev qualités physiques chez enfants : grandes fonctions
physiologique
Particularité : disparition des ex militaires (par rapport premier IO) : primaire finalité hygiénique de
correction (référence à une norme physique : défectueux = idéal en tête en référence
- Suppression des exercices militaires
- « Toute gymnastique doit être utile en même temps qu’elle doit être éducative » -Education des
sens (vue, toucher, etc.)

L’éclectisme Joinvillais : la Méthode française, 1925 - mth. Officielle de l’enseignement


secondaire
-> rédigé sous l »influence du docteur BOIGEY et G. DEMENY : influence 2 acteurs rédige
méthode français
Ecole Joinville militaire devient centre d’entrainement pour sportifs de haut niveau

Enjeux. : arrêter les conflits entrées méthodes et UNIFIER les méthodes de gymnastique et

 élaborer 1 Méthode Nationale de Gymnastique applicable : dans l’armée (+ exos militaires), à


l’école (+exos hygiénique) et dans les sociétés civiles.
o Dans la méthode française choix des méthodes en fonction public et contexte : principe
de l’celtisme défini par les médecins
 En partant de l’éclectisme médical : utiliser les différentes méthodes (ce qu’il y a de bon dans
les différentes méthodes, en fonction de l’état de santé des enfants)
ARRET DE LA GUERRE DES METHODES 

On reste sur l’idée de doser les EP en fonction des caractéristiques personnelles de chacun. Elle
donne un cadre très précis pour l’enseignement des EP. Difficulté pour élaborer un compromis
satisfaisant. Proposition pour assurer son obligation :
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- former des enseignants, évaluation, etc.


Influence des travaux de Demeny et Boigey (médecin-chef à Joinville) : «
l’EP doit être gouvernée selon les principes de la physiologie ».

La leçon se veut :

- rationnelle (prend appuis sur les sciences)


- ajuste exercices aux objectifs recherchés
- Dosée : adaptée selon l’âge et selon les caractéristiques physiologiques et
morphologiques des élèves (pas même chose en fonction Age et état de santé des
élèves)

Une Evaluation : précise doit permettre de contrôler les effets de l’exercice, EP hygiénique telle
que souhaitée par les médecins.
AVANT 13 ans : médecins examen physiologique pratiqué par un médecin (mesure taille, poids,
périmètre)
APRES 13 ans : complément avec un examen pratique (chef du VARF) : évaluer élève course,
saut lancer. Mesure perf et transformer cette perf en mesure de la valeur physique à travers des
chefs (type var)

 Textes marquées apr. influence médicale et point de vue des médecins

Le sport, « couronnement » de l’EP


Le sport se dev beaucoup dans la société 1920 reste peu présent à l’école.
Dans les textes officiels : sport de compétition = couronnement éducation physique (à la marge de
l’EP et non au cœur de cette EP).

 Résistance médecin par rapport au sport de compétition : on le retrouve dans l’école plus forte
que dans les clubs.
Le sport de compétition n’intègre pas les objectifs de l’éducation physique scolaire

« Délaisser la culture physique au profit du sport est agir comme un maçon qui voudrait
commencer à construire une maison en commençant par le toit » (Géo André, 1921)
- D’abord EP de base : Il faut toujours développer les caractéristiques/qualité physiques avant de
proposer du sport de compétition quand qualité assez développé. Une éducation en deux
temps.

Sport couronnement car enseigné très tard dans l’apprentissage : Quand il est enseigné c’est aux
adolescents, aux garçons en fin d’apprentissage.
13-14 ans possibilité de faire faire du sport dans les textes (vu que obligation que jusqu’à 13 ans
primaire font jamais de sports)
- Quand il est enseigné c’est au public le plus adapté. Les plus âgés, souvent exclusivement
réservé aux garçons, et toujours en fin de séance (dernières minutes : vu comme une forme de
récompense). On ne commence pas la séance pas une activité de compétition, on commence
par développer les qualités physiques.

 Pourtant la circulaire du 13/03/1925 institue une ½ journée de plein air qui peut fournir un cadre
privilégié à la pratique sportive.
Obligatoire pour les élèves : 3h par semaine pendant lesquels le prof d’EP doivent emmener
élèves hors des classes. 2ndaire seulement en 1925 (bourgeois)

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1918-1936 : EP et reconstruction nationale

- On sort les élèves des classes pour faire des activités sportives ou des jeux de plein air.
Activités de distraction, de divertissement… qui permettent de changer d’air. : occasions jeux,
compte
- Théoriquement à partir de 1923, un élève du secondaire va avoir 2h d’EP et ½ journée de plein
air d’activités sportives de plein air. Le plus souvent cette ½ journée n’est pas mise en place en
raison d’un manque de moyens

 Cette Ed e l’entre 2 guerre marqué par l’emprise de médecins, EP hygiénique (garçon et fille) avec
déclinaison dans les finalités de l’EP et dans les ex

Dans une école non mixte, des éducations physiques


Rappels : Les filles et les garçons sont séparés dans les écoles avec des programmes communs
partout sauf en EP !

EP des garçons : former des « Français utiles »


Garçons : EP pour former des français utile, capable e défendre, reconstruire le pays, travailler
dans usinier pour relancer économie (garçons forts, endurcies)
Méthode visant à endurcir- la méthode naturelle d’exercices en plein air

EP des filles : une gym « gynécologique »


mouvements d’ensemble avec musique côté esthétique
- gym rythmique pour préparer les futures maternités
EP doit les préparer à être mère :

Donc les garçons ont un accès facilité aux sports et jeux, tandis que le programme des filles reste
limité !

Conclusion

• Normalisation et rationalisation de l’EP sous l’influence (prise de pouvoir) des médecins


permet
• Justification scolaire de l’EP par son sérieux et son rôle face aux préoccupations sanitaires de
cette période
on montre dans cette période l’utilité sociale de l’PE et la manière dont elle répond à des besoins
sociaux.
• Un sport trop excessif, pour pouvoir être enseigné à l’école qui doit être méthodiste (entrer dans
le cadre scolaire)
Pour l’instant le sport n’intègre pas les programmes d’EP à l’école !

Natalia Bazoge 26/09 et 03/10/16 NB CM 1918-1936 p.8


1918-1936 : EP et reconstruction nationale

 Vichy y : renforcer place sports


Comment la Pol du front pop et de vichy vont réorganiser l’éducation physique et avoir un point
commun qui sera de renforce ra place de ce sport de compétition

Natalia Bazoge 26/09 et 03/10/16 NB CM 1918-1936 p.9

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