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SUJET D’ÉTUDE 1 : L’INSTRUCTION DES FILLES SOUS LA TROISIEME REPUBLIQUE AVANT

1914
Comment l’instruction des filles contribue-t-elle à une émancipation de la femme dans la société ?
I. Une instruction des filles en progrès
L’instruction des filles ne débute pas avec la IIIe République. Toutefois, la loi de Camille Sée met en place des
lycées de jeunes filles. Cette volonté politique augmente le nombre d’élèves scolarisés. Cette nouvelle
institution constitue un premier outil d’émancipation. Les enseignements demeurent différents entre filles et
garçons. Les programmes reflètent les souhaits d’une société traditionnelle. L’école avait encore pour objectif
de former des épouses et des bonnes mères.
2. L’instruction des filles, un outil d’émancipation sociale
Sous la Troisième République, les filles accèdent à de nouvelles formations. Elles deviennent ainsi plus
indépendantes en accédant à de nouvelles professions (avocate, médecin). Les membres de la bourgeoisie, mais
également des classes modestes, s’émancipent en travaillant dans les secteurs de l’éducation ou du sanitaire.
Les oppositions sont cependant fortes. Les femmes doivent encore lutter contre la force des préjugés et les
regards de la société.
3. L’instruction des filles, un enjeu politique
Derrière cet effort d’instruction des filles, la IIIe République cherche à se défaire de l’influence de l’Église dans
l’éducation. Par la loi du 9 août 1879 qui oblige tous les départements à avoir une école normale d’institutrices,
le recrutement des maîtresses laïques est assuré. Ces institutrices forment ainsi des familles républicaines. Ce
recrutement large permet également aux femmes de se faire entendre en revendiquant des droits et notamment
le droit de vote.

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