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Introduction :
Le système éducatif français existe bien avant 1982, il ne naît pas des lois de Jules Ferry. Il va
en effet beaucoup évoluer et ceci depuis l’ancien régime avec un enseignement tout d’abord
destiné à une élite. Peu à peu cet enseignement va passer d’une école de notable à une
école démocratisée. C’est la démocratisation qui sera le point le plus important du
développement du système éducatif français.
Démocratisation = mettre à la portée qqch pour tous.
Elle est liée aux besoin économiques, idéologies, et est marquée par la politique.
L’école est soumise à des pressions tout au long de cette histoire qui vont amener à des
transformations, à modifier ses politiques éducatives (notamment avec Jules Ferry en 1982) :
- Pression des citoyens : révolution française
- Pression des familles
- Pression de l’État : qui utilise l’école
- Pression des institutions : religieuses, monde économique
L’école est marquée par les pressions économiques mais l’école a un coût. Ce qui explique
aussi des changements du système, les considérations sociales, la question sociale se pose
(comment les plus pauvres peuvent participer au développement avec l’enseignement).
La laïcité et de la liberté d’enseignement : la possibilité d’ouvrir les écoles à tous.
L’enseignement existe avant la révolution française, il s’est confié à l’église catholique qui le
voit comme une de ces vocations. On suit des études pour devenir évêque par exemple. Ils
ont du temps à consacrer à la mission d’enseigner.
Avant 1789, les cols monastiques et les écoles paroissiales vont être des centres culturels à
dimension européenne car la langue (latin : langue savante) est la langue de l’enseignement.
Cela va aussi permettre la mobilité des étudiants en Europe. L’église va instaurer un
monopole dans le cadre de l’enseignement.
A partir du 13e siècle, les universités se créées, on en retrouve une quinzaine en Europe avec
beaucoup d’échanges possibles. On y étudie la théologie, le droit, la médecine et les arts. Les
universités sont très attractives et bcp d’étrangers fréquentent les universités françaises, on
y retrouve aussi des étudiants français peu fortunés qui vont commencer à les fréquenter.
A. Les collèges
Ce sont des écoles à bas coût, elles sont créées pour des raisons économiques afin de
permettre à des personnes ayant peu de moyen d’avoir tout de même des connaissances.
Les collèges sont des institutions charitables qui logent des étudiants étrangers ou des
étudiants peu fortunés. Ils se développent car on y voit leurs intérêts :
- Monarchie : former les serviteurs du royaume
- Église : éduquer les jeunes et les initier à leurs valeurs chrétiennes. Intérêt commun
Intérêt commun
B. Les écoles :
Écoles de jésuite :
L’Etat confit le système éducatif aux congrégations (paroisse protestante), elles vont gérer la
moitié des établissements à a fin du 17e siècle. Ils vont y former les futurs médecins, les
hommes de lettres, … C’est le grec et le latin qui sont parlés, le français y est interdit.
Ces écoles ont beaucoup de succès car les familles aisées, les marchands et les artisans y
sont très intéressés. Il y a donc une demande d’enseignement d’une grande partie de la
population.
Petites écoles :
C’est à partir du 17e siècle qu’elles commencent à se développer, elles s’ouvrent surtout aux
pauvres. C’est une école laïque en promouvant l’éducation populaire avec surtout un
enseignement primaire (lire, compter, écrire). C’est Jean Baptiste De Lansay qui va la
promouvoir avec des enseignements primaires et professionnels (boulanger par exemple).
École de charité :
Ce sont des écoles chrétiennes où on y enseigne des enseignements laïques. Elles se
développent
grâce à la formation des maitres avec Fleury (personnes capables d’enseigner).
L’enseignement n’est pas que dirigé vers les enfants mais aussi avec les personnes qui ont
des activités. Ces écoles donnent des cours à tout le monde pour augmenter les
connaissances des paysans.
La révolution française va développer l’école en France. Elle devient très importante pour les
révolutionnaires, c’est leur enjeu majeur : éduquer le peuple. Cette idée va traverser tout le
19e siècle.
Elle va créer un enseignement laïque et gratuit. Peu de temps après la convention va
décréter l’école obligatoire.
Enseignement religieux vs révolutionnaire
La révolution va affirmer que l’éducation doit être laïque (= indépendant des religions) et
républicaine (avec les valeurs transmises).
A. Les lycées :
Il va la marquer avec la création des lycées :
- Enseignement classique + sciences et math + enseignement militaire.
- Mission d’éducation donnée aux clergés
- A nouveau développé par l’église catholique avec la charge d’enseignement primaire
donnée aux églises.
Economiquement intéressant : pas la peine de former des maitres car les religieux
ont enseigné avant la révolution. Malgré tout, les enseignants manquent le plus, il n’y
en a pas assez.
B. L’école mutuelle :
Il s’agit d’ici d’enseigner à quelques-uns, aux meilleurs élèves seulement. Ce sera aux par la
suite qui vont enseigner à leur ce qu’ils ont appris. Dans cette période Napoléonienne les
congrégations reviennent.
Grandes réformes
- Universités impériales qui vont permettre à l’élite de la nation d’être formé par des
écoles contrôlés par l’état. Ce sera les futurs dirigeants, il faut que politiquement
l’état s’occupe de leur formation
- L’enseignement des disciplines nécessaire aux citoyens : collège et lycée avec des
programmes nationaux. L’état va unifier les enseignements, il va dire ce qu’il faut
enseigner.
On retrouver un monopole de l’État en matière d’enseignement. Tout va passer dans les
mains de l’État : collège lycéen université, pensionnat.
Les écoles
L’école maternelle : on n’y enseigne rien au début, c’est une façon pour les parents de livrer
leurs enfants pour faire leurs activités professionnelles.
L’école primaire est développée avec notamment la mise en place du primaire supérieure.
Après 11 et 12 ans, l’école va continuer :
École primaire
École primaire supérieure (2 ans de plus)
École normale inférieure
École normale supérieure
Ces écoles vont accueillir les enfants avec les parents à revenu modeste. Ceux qui vont
former par la suite passent forcément par l’école primaire.
L’école secondaire
L’enseignement technique (3e école) se développe avec les cours du soir.
Avant Jules Ferry : écoles déjà structurées, organisées avec des programmes
nationaux.
Jules FERRY
Entre 2 guerres
1936 : 1er ministre de l’éducation nationale du Front Populaire : Jean Zay va mettre en place :
Mêmes enseignements au petit lycée et au premier primaire
Avoir la possibilité de passer de l’école primaire à l’école secondaire (car même
enseignements). Enseigner les mêmes disciplines au peuple.
Une perméabilité sociale du système. L’école va fonctionner comme les lycées.
Va éviter le mélange et veut mettre de l’ordre dans l’enseignement technique. Le
peuple a besoin de plus en peu de personnes formées avec des connaissances
scientifiques.
Pendant le régime de Vichy : pas de grandes transformations sur les structures
Après 1968
Revendication de l’égalité est critiquée par des sociologues (Bourdieu), études vont
dénoncer que l’école creuse les inégalités sociales.
Démocratiser l’école, filière était pour certain :
Collège : tout le monde passe par l’école par les mêmes enseignements sans distinction des
classes avec un socle commun de connaissances. Il y a une égalité pour tout le monde car il y
a un besoin de qualifications par tout le monde. Il faut élever le niveau des connaissances
des français. Le socle de la formation minimale est jusqu’à la 3 e. La diversification se fait de
plus en plus tard : après la 3e. L’unification du système n’est pas totale.
Une reforme met fin au CEG et va inaugurer 2 cycles : 6e 5e et 4e 3e. Il a des inégalités dans le
système avec des collège ou l’on réussit (centre-ville) et où on réussit moins bien (quartier),
le taux de réussite est donc très inégalitaire.
En 1982 : création de ZEP (zone d’éducation prioritaire) pour améliorer les performances des
établissements critiques. Il va s’agir de mettre en place des moyens supplémentaires,
pédagogiques avec du soutien scolaire. Dans les transformations, il y aura des structures qui
aident les élèves en difficulté (école primaire), pour handicap par exemple (troubles
mentaux, dyslexie,).
On retrouve un enseignement spécialisé pour pallier les difficultés du système = mettre des
moyens particuliers pour les jeunes en difficulté.
L’école va être unique.
La création par Fillon en 2013 va créer le socle commun des connaissances. Il s’agit de
donner une base de connaissances à tout le monde vu comme un minimum vital. Ce sont
des exigences de l’état.