Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Faire des liens entre les différentes approches de l’école = mieux appréhender les spécificités. Le
système actuel de l’école est un combat qui a mis du temps à se mettre en place = CULTURE du
métier.
L’origine de l’école est lointaine (Charlemagne), les congrégations religieuses sont à l’origine de
l’école primaire.
Au MA, des élèves qui savent lire et écrire, l’école reste destinée aux plus grands.
A partir de la 2ème moitié du XVIIème siècle, l’Eglise a voulu rendre accessible des textes pour
contrôler le peuple. Elle souhaitait prendre en charge l’éducation.
Au niveau de l’école primaire : 17ème siècle et principalement dans les bourgs, le clergé et la
bourgeoisie mettent en place des écoles gratuites. MADOC. L’Eglise enseigne le catéchisme. Dans les
campagnes, cela reste MADOC Charles Demias (promoteur du dvpt de l’essor de l’école dans les
campagnes) + JB de la Salle (enfants pauvres).
Les 1ers revolutionnaires : rompre avec la main mise de l’Eglise, articuler le primaire et secondaire,
contrpoler les écoles de province par un pouvoir central, interrogation sur le fait de privilégier
l’éducation ou l’instruction et jusqu’où divulger les savoirs et lesquels ?
25 projets différents élaborés en 6 ans (assez dense) mais 2 grands projets se démarquent et
influencent la 3ème République :
- Le projet de Condorcet : l’éducation est le fondement de l’égalité entre les hommes. Pour C.,
un être éduqué ne peut être inférieur à un autre (pas de distinction riches/pauvres,
garçons/filles) donc il propose un enseignement gratuit identique aux garçons et aux filles et
obligatoires de 8 à 12ans. Il faut enseigner lecture/écriture. Il faut une poursuite de
‘lesneignment : lien primaire et secondaire mais aussi avoir une offre large pour permettre à
chaque personne de révéler ses talents. Il faut une indépendance des écoles et de
l’éducation vis-à-vis de l’Etat (si l’Etat n’est pas démocratique, risque de divulgation)
aspect très critiqué car non arbitraire.
Le plan C. a été écarté car très couteux, ce projet ne mettait pas assez en avant les idéaux de
la Révolution. MAIS, ce projet a réuni la gratuité, la liberté et la laïcité = SE français actuel.
- Le projet de Le Peletier de Saint-Fargeau : école gratuite de 5 à 11ans. Il propose des
internats entretenus par l’Etat. Projet écarté car trop couteux et trop autoritaire car enfants
écartés de leurs parents.
- Le décret de Bouquier (1793) : 1ère loi scolaire sur l’enseignement primaire : obligation
scolaire pour 3 ans pour les enfants de moins de 6 ans, gratuité et liberté de l’enseignement.
- La loi Lakanal (1794) : une école pour 1000 hab (avec une section fille/ une section garçon),
programme étoffé (français, maths, EMC, sciences…)
- La loi Daunou (1795) : fin de l’obligation scolaire et de la gratuité, la création des écoles est
laissée à l’appréciation des autorités départementales, programme réduit à la
lecture/écriture/calcul et morale républicaine.
Il y a souvent des retours en arrière.
1804-1814 : le système Napoléonien = retour de l’Eglise et prise en lain du secondaire par l’Etat. Au
niveau du prmaire : corps enseignant au service de l’Etat.
1830-1848 : la monarchie de juillet = reprise en main de l’Etat -> Loi Guizot (1833) : déshérence du
primaire -> Notion de service public d’enseignement. Cette loi marque l’interventionnisme de l’Etat
dans les contenus, dans le choix des supports/manuels (donc à travers la pédagogie). Cette loi donne
l’obligation pour toutes les communes d’avoir une école (loi de l’instruction). Création des « écoles
normales » : les maitres d’école deviennent des instituteurs.
1848 : la révolution proclame la 2nde République. Le rôle des enseignants est d’éduquer les futurs
citoyens qui iront voter. Carnot : gratuité, liberté et obligation scolaire (cf. Condorcet)
1852-1860 : 2ème république : reprise en main par la bourgeoisie et l’Eglise. Loi Falloux (loi du parti de
l’ordre) : retour en arrière, redonne à l’Eglise le contrôle et la surveillance des programmes.
Jean Macé (ligue l’enseignement) : programme d’éducation pour tous, geatuit, laique, pubkic et
oblifatoire.
Victor Duruy : gratuité, des écoles pour les filles dans les communes de moins de 500 hab, systèmes
des classe CP au CM2, modif des programmes (avec intrudction de Histoire Géo).
1870 : une laicité difficile à mettre en place : combat entre les Républicains et l’Eglise. Pourtant
l’école devient un enjeu politique essentiel. Une série de loi va être voté en faveur de la liberté =
libération qui s’opère.
1879 : l’école de Jules Ferry (grand admirateur de Condorcet et veut une école neutre, obligatoire,
gratuite). Il va remanier le SE français :
Début du siècle : apparition des pédagogies nouvelles : Dewey, Montessori, Decroly -> participation
active de l’apprenant. Cette PN déclare que l’apprentissage doit mobiliser l’autre et plus on le rendra
acteur plus il fera des progrès. Cette PN trouve l’école traditionnelle trop autoritaire et ne prenant
pas en compte les besoins de l’enfant.
Ce courant amène à comprendre 2 choses : les enfants sont des être humains avec une personnalité
à prendre en compte dans l’enseignement ainsi que des facteurs affectifs (un enfant apprend ce qu’il
aime)
19.5 : séparation Eglise/Etat : l’école s’organise de mieux en mieux, une école maternelle avec ses
spécificités et élémentaire avec un contenu simplifié et hiérarchisé.
1900-1940 : MADOC
1936 : Jean Zay (Front populaire) -> scolarité obligatoire jusqu’à 14ans et nouvelles directives :
1940-1945 : l’Etat français et le retour en arrière car peur de l’égalité : retour en masse des écoles
privées, rétablissement des congrégations religieuses. L’école devient celle de la collaboration.
Période noire pour l’école qui a marqué les instituteurs.
Au fil des décennies, le but est de créer une école commune avec l’idée de penser le SE pour qu’il soit
le + adapté aux élèves.