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1944 - 1958 : une période contrastée

Période de 1944 De la libération de 1944 à l’installation de la Vème République (1958), une période
ambigüe/contrastée
 Entre libération : climat de libération avec euphorie, espérance dans u monde meilleur entraine
mobilisation des personnes pour des projets ambitieux pour l’école et sociétaux)
 Alors que pays meurtri et de difficultés relatives à une instabilité Pol, économie pas florissante
/traumatisme de la Guerre mettant à mal ces projets ambitieux, difficulté sociétal et psycho (600 000
morts)
=> avec le plus de modifications au niveau éducation et EP
 Différence constitution et Vème rep
➡ Crise de natalité / dénatalité du fait des 600 000 morts de la guerre ⇨ mobilisation autour de la jeunesse
⇨ retour sur les idées de l’E2G
Mobilisation de la jeunesse née dans l’entre 2 guerres avec cette idée école unique (lap), que les
classes sociales doivent toutes concourir au dev de la nation et ne plus être séparées.
Période ambigu pouvant laisser apparaitre une atonie relative mais beaucoup de choses vont se mettre
en place. (Pas de réalisation nette en termes de transformations)
Base pour la période suivante du fait de ce qui s’y est passé ou pas.
➡ Intérêt tout particulier pour la jeunesse pour relancer le pays : resurgissement des idées de l’entre 2
guerres la aussi période d’Esperance dans un jour nouveau
➡ Contraste Volonté politique qui contraste/va se heurter avec l’instabilité politique lié difficulté éco
/coloniale & à une inertie/traditionalisme scolaire mettant un frein aux réalisation ⇨ contrasté avec
l’inertie de l’école, qui conduit à constater qu’il s’agit d’une période d’atonie : on a l’impression qu’il ne se
passe rien !

En arrière-plan de cette atonie relative, cette période permet de jeter les bases des réalisations ambitieuses
de la Vème république. Sans cette période, la Vème République n’aurait pas de bases

Une période en 2 temps :


- 1944 - 1947 : temps de l’euphorie : des idées et un projet ambitieux de reconstruction du pays, de
l’école, de l’EP dans cette école ⇨ ambition de la réinstallation de la République, des valeurs
démocratiques de cette république, ambition de rendre réel, de faire corps avec les valeurs de la
république au travers du slogan : Liberté, Egalité, Fraternité. Egalité : des sexes ? Liberté : De certains
plus que d’autres…
pays ravagé, dévasté au lendemain 2nd GM
- Second temps + difficile : idées vont se heurter à la réalité concrètes Gouvernement provisoire : mais
ces idées vont avoir du mal constitué à Alger, à partir de 1943, qui avait pour but d’anticiper la libération
⇨ jeter les bases de la reprise en main de la France avec la libération.

Partie 1 : 1944-1947 ➡ des idées ambitieuses

I. Des ambitions de reconstruction dans un pays dévasté

A la libération
• Destruction matérielle incommensurable, pays rasé en termes d’infrastructures
pas mesurable (dans la zone occupée tout est détruit, plus d’édifices publiques et privés (174
4900 écoles primaires et x écoles secondaires sont rasées), plus de moyens de transports publics
(chemin de fer, routes), d’assainissement… destruction de 80%, voies communication (chemin
fer) moyen communication inopérante. Assainissement en pane : pas de tout à l’égout
• Dommages humains sans précédents – 6000 000 morts, beaucoup orphelins, invalides en +
traumatismes physique, traumatisme psycho e la guerre / de l’occupation avec la soumission à
Thierry Bellier 17/17/16 1
1944 - 1958 : une période contrastée
l’envahisseur= jeunesse à reconstruire (pendant 4 ans appris à voler, a mille r, à mentir.)
Apprendre à la jeunesse à ne plus mentir - réapprendre à obéir !
Polytraumatisé de la guerre précédente : dimension psychologique accroit la détresse (du fait
de l’annexion) & du Gouv de collaboration = fait naitre des troubles psycho (mensonges /délations
/ censure / destruction esprit critique) en + traumatisme physique
IMP en EP : jeunesse à rééduquer physiquement et moralement
• Production industrielle quasi inexistante 
• Un déficit budgétaire colossal (1500 milliards de dépense pas couvertes : passif financier de la
guerre dettes, dépenses non couvertes, à inscrire au passif de la Guerre) et une inflation !
difficulté économique va pousser Le général de Gaule va devoir dévaluer le Franc par 2 fois entre
1944 et 1945 ! Un pays ruiné : préjudice sur les échanges éco extérieurs
Pénurie de papier (sans papiers volontaires)

⇨ Des mesures d’urgentes s’imposent : Pour essayer de conserver le peu de ressources


disponibles
- Volonté de rompre avec toute l’idéologie du régime de vichy on fait table rase du passé,
rupture avec le gouvernement de Vichy pour pouvoir remettre en route éco du pays passe
par réalisation de grand empileur en réinstallant la république (épuration) »
- Réaffirmer les valeurs de Démocratie, Liberté, Egalité et Fraternité
- Intention d’en finir avec les privilèges sociaux, de genre, de faire se réaliser effectivement
l’égalité de droit que doit avoir chacun Dans ce cadre-là pour que tout soit effectif, il faut
remettre en route l’économie du pays !
- Nationalisation des grandes entreprises comme Renault / la stigma moteur avion (pour
évitera spéculation)
- Nationalisation des créanciers : grandes banques françaises L’état de vient décideur pour
remettre en ordre et en route.
• Faire face état humain social, remettre en route pays : engagement fort de l’état
Etat qui va devenir décideur et mobilisateur des énergies
- Réaffirmer les pouvoir de l’état mobilisation service état pour redresser pays : état
providence
- Création pour associer état providence Mise en place de réalisations sociales : droit de
vote des femmes (1944) et installation de la sécurité sociale (1945)
- L’état s’investit dans le renouveau de la France et réaffirme son pouvoir de décideur
- Mise en place à tous les niveaux (budgétaires, indus, scolaires) d’une méthodologie
de reconstruction qui se fonde sur la science (perçu comme un moyen de résoudre
les problèmes) : émergence de la rationalisation, planification, organisation et
structuration
Dans tous les domaines : l’état va chercher à rationnaliser et à planifier (avec ses
avantages et inconvénients.
France meurtrie dans ses meubles et état qui va s’engager pour redresser pays, cet engagement
passe par une volonté de faire table rase de la passée

II. Au niveau scolaire : L’école creuset de la reconstruction nationale

Depuis 1941 et la reforme de Jérôme Carcopino sous le régime de vichy


 Avant cette réforme : ordre primaire comportait après ENS primaire les cours complémentaires et
les Ecole primaires Supérieures
Ces EPS : correspondait au cours complémentaire au niveau ‘étude : différence richesse ville, EPS
ville +6000 hab.
CC : même murs que ENS primaire, pour les villes – 6000 hab.
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 Après réforme : Rattacher administrativement ces écoles primaires supérieurs à l’enseignement
secondaire des collèges et lycée : décision purement administrative
 En changeant l’appellation, ces EPS deviennent administrativement des collèges moderne
(changent rien académiquement) sans que cela ait changé recrutement (enfants pop) et leurs
enseignants
Paysage à la libération avec ces 2 ordres (avec EPS au milieu)

Fin 43 : on savait guerre allait basculer (défaite troupe allemande) mise en place Gouv provisoire d’Alger
pour mettre en œuvre ce qui serait nécessaire à la libération
Au niveau de l’école nait l’idée de construire une école digne d’une république cad

- L’école où règne l’égalité des chances peu importe l’origine sociale


- Ecole où tout le monde peut trouver son chemin
- Ecole où l’accès au savoir est démocratisé naissance de l’idée de la démocratisation de l’accès au
savoir : tout le monde peut accéder à la totalité de l’édifice scolaire
- Ecole : vecteur de redistribution de l’ordre social, offrant un parcours scolaire pour chacun.
Tous peuvent avoir employabilité en accord avec niveau atteint peut importer origine sociale (euphorie
de la libération)

- Paysage scolaire à la libération : remise en cause de l’ordre social, par l’école !

 Enseignement primaire supérieur : pour permettre aux classes pop d’accéder à une formation sup =
visée professionnelle : préparer les élèves à affronter la vie active.

Jérôme Carcopino : réforme de l’enseignement ⇨ organisée sous prétexte de mieux contrôler ce qui se
faisait dans l’école. => contrôle administration école (Gouv collaboration, e colle ne peut décider ce qu’ils
veulent) ministre EN (équivalent)

 Transformé dans un souci de contrôle / direction (transformé EPS en collèges modernes)


pour regrouper sous la même direction les élèves et profs des collèges modernes ainsi que ceux
des collèges classiques
 Mais pas prévu que cette transformation structurelle allait avoir effet psycho important
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1944 - 1958 : une période contrastée
Collèges modernes :
L’assimilation faite entre les 2 types de collèges va pousser la population à envoyer les enfants de plus en
plus massivement dans les collèges. Vague d’élèves va se déverser entre collèges moderne et classique et
qui va appeler à une reconnaissance de ce qui se fait au CM comme Collège Classique. Enfant lasse pop
ENS primaire, collège moderne et revendique la reconnaissance à l’égal de ce qui est fait au CC

Naissance revendication imp. de l’ensemble des milieux pop (celles dont enfants dans CM) pour voir accès
aux mêmes prérogatives de ceux dans collèges classiques issues des classes favorisées : demande pour
pouvoir poursuivre étude

Volonté de créer même direction sans remettre en cause structure

 Direction générale du primaire (ordre primaire et secondaire)


 Direction générale du 2ndaire (pour que cela a du sens, modification EPS en collège moderne)
 Pour classe pop, la reforme de J Carcopino crée l’école méritocratique qui fait que le niveau post
primaire à partir de 1944 le centre de toutes reforme scolaires (régler ce qu’on appelle auj. le
collège …sachant qu’à cette période-là collège dispense enseignement 1ere - Ouverture de
baccalauréats spécifiques !

L’autre effet de cette réforme :


- Cristallisation des attentions autour de « l’école moyenne », premier cycle de l’enseignement du 2nd
degré. Dès lors, c’est ce premier cycle qui va avoir toutes les attentions de la part des politiques et de la
population. C’est à ce premier cycle que la population aspire arriver pour sortir de son rang social et
accéder à un enseignement qui jusqu’à présent n’était pas autorisé.

Projet de réforme du gouvernement d’Alger, proposé par René CAPITANT, commissaire à l’éducation
nationale. (59 réformes Bertin)
- Bourgeois toujours ordre secondaire, mais serait même enseignement / contenus cela jusqu’au 2nd
degrés obligatoire pour tous (euphorie libération) : éducation obligatoire 18 ans

- Ecole méritocratique, qui va servir d’ascenseur social de part enseignement commun possibilité de
redistribution de l’ordre social
- L’idée est d’installer un premier degré (ENS élémentaire) et une partie du second degré (collège lycée)
obligatoire pour tous jusqu’à 18 ans

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1944 - 1958 : une période contrastée
- Idée d’égalité des chances, accompagnée d’une promotion des méthodes actives. - Invitation à changer
de modèle pédagogique ⇨ mise en activité des élèves
- Ensuite, orientation après 2nd degrés (fin collège ?) en fonction des aptitudes : soit vers la vie active et
le certificat d’étude. Soit vers les enseignements techniques, soit vers l’enseignement supérieur et les
Universités.
Plan Alger /^projet ambitieux & provocateur (pour ceux travaillant à l’école depuis 12ems siècle école
ségrégative) :
- S’accompagne de proposition pour modifier la pédagogie : pour installer pédagogies modernes &
rompre avec ENS traditionnel : vol installer enseignement (primaire notamment) sur la base de
l’exploration
Idée sous-jacent e : pour reconstruire pays il faut puiser dans tout le vivier de la jeunesse On demande
à l’ordre secondaire de changer de pédagogie

RESISTANCE Ne ne prend pas corps :


 Profs n’en veulent pas (pas Ed comparaison agrégée et bouseux du primaires)
 Extérieurement : plan ambitieux financièrement, pas école priorité) ce moment
Au regard de la situation catastrophique du pays /résistances des élites & des décisionnaires : plan pas mis
en place, ne voit pas le jour en termes de réalisation

MAIS ce plan a donné des idées : souhait d’école égalitaires, restructuration ordre social Réapparition des
idées de l’E2G et avant-guerre, avec l’idée de l’école unique et de non séparation des élèves qui ont vécu
les mêmes horreurs de la G.

Gouvernement d’Alger revient sur territoire de France et donne naissance au gouvernement d’union
nationale en 1944 regroupant toutes les forces politiques du pays (communistes + socialistes, gaulliste…).
(Souhait Bayrou)

- Le nouveau gouvernement provisoire va rassembler les partis politiques, Gouvernement d’Union


Nationale.
 Va se dépêcher de prendre des mesures pour marquer ruptures avec gouvernement vichy Le
gouvernement est uni pour remettre la France sur les rails
 Gouv Va missionné Paul Langevin de piloter une commission de réflexion et de réforme de
l’enseignement scolaire (planification /rationalisation) pour la restructuration de l’école regroupant
tous acteurs écoles

A. Propositions Plan Langevin-Wallon 1947
Le 8 novembre 1944, le gouvernement provisoire (n°2) va missionner Paul LANGEVIN pour diriger une
commission ministérielle d’étude sur la réforme de l’enseignement.
- Cette commission va travailler pendant 2 ans
- Regroupement de toutes les forces de l’école : enseignants du primaire, enseignants du secondaire,
parents d’élèves,
- Aboutissement à un projet de réforme aboutit
- Mise en place des idées de l’école de la République.
Pendant cette commission P. Langevin va décéder et être succédé par Henry WALLON (psychologue
généticien)
- Plan de rénovation de l’enseignement en France = Plan Langevin - Wallon, rendu en 1947 - propose
une modification des structures et du fonctionnement de l’école.
- Plan qui s’impose comme le premier véritable projet de réforme de l’école, faisant de la
démocratisation de l’accès au savoir et faisant de l’adaptation pédagogique ses deux actes
prioritaires.
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1944 - 1958 : une période contrastée
- Plan ambitieux à l’image de la libération

CTXTE

- Ordonnance du 28 janvier 1945, rétablit la gratuité de l’enseignement secondaire


- Suppression des petites classes (enseignement primaire) des lycées obligeant de fait les enfants des
milieux favorisés à se retrouver dans les écoles primaires des milieux populaires. Mixage social dans
les écoles publiques ! Les élites qui veulent entretenir une distinction des classes sociales vont abonder
dans les enseignements privés (promoteurs des écoles privées) ! Jusqu’en 1963, les garçons et les
filles ne se retrouveront pas dans les mêmes établissements.
« Tous les enfants quel que soit leurs origines... ont un droit égal... Ils ne doivent trouver d’autres limitations
que celles de leurs aptitudes »

- Proposition de Reformation
o Proposition envisage école unique (pas 2 ordres) : premier projet de réforme de l’école en
instaurant une école méritocratique
o Proposition d’utilisation du même format pédagogique pour tous.

 Enseignement du premier degré obligatoire jusqu’à 18 ans (état investirait auprès de tous les
élèves jusqu’à 18 ans) élève primaire + secondaire : reconstruction paysage scolaire

- Partie optionnelle ou spécialisée qui permet de s’orienter vers différentes voies.


 Recomposition du paysage scolaire : tous enfants iront jusqu’au 3ème cycle peut importer origine 
o Pour les élites : envoyaient enfants dans l’ordre secondaire et maintenant dans 1er degré :
tous enfants même niveau
o Etudes supérieures par ENS 2nd degrés
 Ambitieux
o Terme méthode péda : Promotion des méthodes actives et d’expérimentations
pédagogiques
o Par mesures mises en place : près salaire, volume horaires faible – de 9h semaine 9ans,
o Max 20h de cours /semaine pour 13 ans : adapter école à l’enfant

Construire moyen pour dispenser ENS de masse de haut niveau en puisant Dns vivier de toute la
population.

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1944 - 1958 : une période contrastée
 Ce plan s’accompagne de mesure expérimentale : classes nouvelles reposant sur le volontariat
(familles, ENS, équipe directions) où on va essayer de mettre en place cette péda active : en laissant
place de choix/imp. À l’enseignement de l’EP (tous les jours). Elevés suivront cours méthodes actives.

o Prouve qu’il y a une aspiration de la pop et des classes pop pour que les enfants pop puissent
trouver dans l’école un moyen d’épanouissement.
o Naissance volonté de réforme
o Engouement pour la scolarisation des enfants même dans classe pop : compris école imp. et
société en transformation, école nécessaire pour l’adaptation à ce nouveau monde social en
construction

 1947 : plan arrive à une période où Contexte économique et social difficile.


 Etat pas réussi redresser économie. Pour sortir de la crise, mise en place du plan Marshall 1947 /
états unis deviennent créanciers Europe et de l’affranche:/ 45/47 France s’enlise Eco // penseurs
ambitieux => réalité + difficile
 Début de difficulté coloniale qui s’ajoute

Ce plan de la commission Langevin wallon de rénovation de l’école coute cher ! (Présalaire de


étudiants). Arrive trop tard, ce plan ne sera pas appliqué/adopté !
urgence Eco se porte sur les industries : Lorsqu’il est proposé en 1945, l’instabilité gouvernementale
est criante. Ce plan était tout aussi ambitieux que le précédent, mais réformateur sur le volume horaire.

 Gouv met priorité sur économie, dev des industries et non sur l’école

 Mais ce plan (tellement ambitieux) va rester un mythe et un instrument de mesure à tous les projets
de réforme de l’école qui vont suivre. auj. toutes réformes y fait référence et s’en inspirent)
 Projet plaçait l’école comme un lieu de démocratisation de l’accès au savoir, école organisée sur
une base méritocratique au sein de laquelle que chacun avait comme seule limite ses potentialités,
il rompt avec la distribution de l’école prévue par l’ordre social.

B. 2.2 Les classes nouvelles : un nouvel engouement


⇨ Repose sur le volontariat des chefs d’établissement, des équipes pédagogiques et des familles
Mettre en place plan Langevin wallon
⇨ Principes : effectif réduit avec élèves venant origine sociale différentes, équipe pédagogique restreinte
(3 à 4 enseignants + maîtres spécialisés), tenue de conseil de classe, utilisation des méthodes actives

 Aujourd’hui ce qu’on retrouve dans écoles Frenet Montessori : petites équipes, petit effectif

Ces classes expérimentales de l’enseignement publique.

Un engouement certain, malgré la non application du plan : Le gouvernement n’arrivera pas à mettre fin à
ces classes et à arrêter l’expérimentation !
- De 200 sections de 6ème en 1945-1946 à 700 en 1948-1949, de + en + d’établissements qui adoptent
ces classes (X5)
- De 750 élèves concernés à 17 500
- Une durée de l’expérience qui dépasse le temps de la commission Langevin wallon (1947)
Arrêt difficile voire impossible malgré la circulaire du 3 mai 1952 qui transforme ces classes en classes
pilotes => En 1954, elles accueillent encore 7 600 élèves

 Renforce cette idée de plan idéal, cette difficulté à l’arrêter.


 Modifie ENS école élémentaire

Un enseignement novateur : programme novateur : enseignement moderne


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1944 - 1958 : une période contrastée
- Classe de 4ème nouvelle : choix entre enseignement classique et enseignement moderne - qui permet
d’envisager de nouvelles filières d’enseignement jusqu’au bac : Oct. 1952 :
• A’ : lettre (français et non plus latin,) + sciences expérimentales
• M’: maths modernes avec applications directes (perçu comme une braderie du Bac)
• B : enseignement technique
Pour les défenseurs du bac d’époque, de l’enseignement traditionnel (enseignement littéraire),
l’enseignement secondaire le bac moderne est une braderie du baccalauréat (car plus latin, grec, maths
trad) !
Situation sociale compliqué, seule se dev des experimentationsscientiifques sur le plan du volontariat

 Tensions entre professionnels : frein aux transformations en, plus du frein politique
 Promotion sociale pour les instituteurs.

C. 3. Les bases d’une nouvelle éducation physique


Un nouvel élan de modernisation. Procéder à la restructuration de l’EP avec rationalité, supprimer
privilèges de certains et faire en sorte que cette EP modernisée, permettent de reconstruire jeunesse
meurtrie.
On va faire confiance aux progrès de la sciences (esprit du positivisme : sciences solutions à tous les maux
de la société)
 Volonté remobiliser la jeunesse
 Intérêt hygiénique, eugénique et sanitaire
De l’autre modernisation de L4ep, pratique sportives reflet du progrès social.
Santé devient la priorité pour les services publique, redresser jeunesse, l’EP doit en même temps rompre
avec ce qui a été fait sous vichy.
Au niveau exp :
 Retour idée EP hygiénique
 Idée de tourner EP vers modernité
Table rase de la méthode unique EGS
- L’EP va être plus propédeutique : enseignements complémentaires aux autres enseignements de l’école
(complémentaire et qui favorise d’autres apprentissages intellectuels) que spécifique
 Réel engouement pour la jeunesse (affiche) adultes de demain, futurs reconstructeurs

3.1 Une nouvelle structure administrative

• Base d’une nouvelle EP


• 10 septembre 1944 : création de la DGEPS (direction générale à l’EPS) rattaché au MEN confiée d’abord
à Jean Sarrail (ancien membre du cabinet de L. Lagrange Populaire) puis à Gaston Roux (ancien
directeur de cabinet de L. Lagrange FP)
 Continuité depuis FP jusqu’à libération des idées, personnages/acteurs souhaitant pérenniser leurs
idées
• Alors que l’épuration marque les esprits, le domaine de l’EPS et du sport est peu touché par cette
épuration : on retrouve mems individu du FP et vichy :
- La DGEPS reprend à son compte certaines visées développées sous Vichy
- J. Borotra, à son retour d’Allemagne où il avait été emprisonné, retrouve dès 1949 sa place en équipe
de France de tennis
-J. Pasco, à l’issue de son procès devant la Haute-Cour, se voit privé de ses droits civiques et expulsé du
territoire français

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1944 - 1958 : une période contrastée

3.2. Une rupture annoncée à l’épreuve de l’impérieuse nécessité

• Volonté de régénération de la race : & donc attention toute particulière sur la dimension hygiénique de
l’EP
• À la Libération, la volonté est de rompre avec une période noire : publication de 2 instructions
ministérielle
• Tout pousse à penser qu’à partir de 1945, une nouvelle ère commence -> publication de 2 textes distincts
: 1 pour le secondaire (I.M. du 1er octobre 1945) et 1 pour le primaire (I.M du 18 octobre 1945).
 Ne plus imposer méthode unique / un endoctrinement
 IO se voulant proclamer valeurs unanimes admises par tous
 IO voulant laisser la liberté d’initiative aux enseignants d’EP pour atteindre le but souhaitable.
Mais.
• Les initiatives engagées par Vichy sont maintenues et on peut observer une certaine continuité, Io
marquent quand même distance
• Du principe libertaire à l’instauration d’un système de contrainte précise
• Texte semblant libérale mais également contraignants
 Derrière caractère libertaire IO se met en place un système de contraintes précis

3.3 Quelle EPS officielle

Beaucoup trop de liberté aux enseignants, en apparence.


 Une EPS syncrétique ; regroupes-en son sein les différentes méthodes existantes avant : méthodes
vont être enseignée sans le temsp d’enseignement
IO 45 2ndaire : EP doit avoir
- 3 buts correspondant aux 3 buts des courants de méthodes présent à cette époque ;
o Attitude correcte (gymnastique suédoise avec Tissié et serein),
o Développement des qualités physiques (méthode naturelle HEBERT VARF),
o Favoriser l’altruisme et la citoyenneté (méthode sportive initiation geste sportive Bacquet)
 EP dans le même temsp et en structurant temsp de la Lesson organise une EP éclectique dans le
même temps d’enseignement
Io de 45 structures leçon et méthode d’EP dans la leçon et dans le temps scolaire en répartissant semi
- S’adresser à la diversité des enfants accueillis à l’école maintien des groupes physiologiques : EP
adaptée, qui ne dépassent pas la dose nécessaire (ne pas rendre + malade que ce qu’ils sont)
répartition de l’EP et des ex en fonctions des carac des personnes
- 5h /semaine
- La leçon d’EP doit :
=> 5 semaine mise en train (gym suédoise
- => 13 semaine ; dev organique de faible intensité
- 23 semaines méthode naturelle
- 6semaines : travail autour de l’initiation sportive (méthode sportive) : déva altruisme et citoyenneté

- Définissent Un cadrage pédagogique-didactique serré par :


o Une définition d’un programme d’EP qui précise les contenus en fonction de l’âge
o Une structuration temporelle des temps d’enseignement

o Malgré la possibilité d’utiliser la méthode la + profitable et la personnalité de l’enseignant

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1944 - 1958 : une période contrastée
⇨sous couvert de liberté péda pour les enseignants, ses place un cadrage serré de la répartition et de
l’enseignement de l’EP
Dans les moyens péda, l’enseignant reste libre de ses choix de méthodes pour atteindre les buts déterminés
 Ces instructions témoignent bien des ruptures annoncées avec l’idéologie de vichy contrastent donc
avec l’impérieuse nécessité de remettre de l’ordre, de réorganiser en tentant de s’adapter au
condition péda et éco
o On passe de règles dictées de l’extérieurs a des règles intériorisées : le cadrage du
programme oblige l’enseignant à se construire ses règles pour le respecter
o Ce qui est caractéristiques au sein EP, cette rupture annoncé (liberté péda) contraste avec
nécessiter de mettre ordre (planification drastique)
o Ces IO posent des problèmes aux enseignants
 Elles laissent libre cours à la personnalité, de fait elles vont donner naissance à une
pluralité d’EP (moniteurs EGS : méthode naturelle et sports, professe ire/enne : gym
suédoise et application) nuisant avec l’homogénéité nationale
 Effet 2 Non envisagé dans la proposition de remise en ordre : le fait que les
moniteurs d’EGS devenant maitres d’EP étaient prévus pour enseigner en tant
qu’animateur sportifs à la périphérie de l’école : a la libération le manque
d’enseignants fait que ces Ind vont travailler au sein de l’école et dispensé l’EP
syncrétique de 41
 Favorise l’entrée du sport dans le champ de l’EP
Libération croyance enseignement + libre, mais ne va pas durer, dès 1947 complexifications
- Economiquement : pas les moyens physiques / économiques /humains et politiques de mettre en
œuvre idée construites après libérations
Partie 2 : 1947-1958 ➡ une atonie relative

=> ATONIE : car peu de diff entre 47 et 58. beaucoup de choses se sont passées sans réalités concrètes
Après euphorie de la libération, ses acteurs, citoyens vont entrer dans un période d’instabilité Pol avec des
conséquences au niveau social.

1. Instabilité politique et engrenage social

OBSTACLE POLITIQUE à la mise en place des idées après libération


A partir de 1947, la IVème République (27 octobre 1946) basée sur le modèle de république parlementaire
vacille.
 Pouvoir au parlement. : modèle qui va vaciller, les accords idéologiques entre ses acteurs politiques
donnent lieu a des oppositions internes
Instabilité gouvernementale va laisser le champ libre à des propositions originales en EP aussi
Guerre des méthodes à la guerre des courants
- Rupture du tripartisme qui déséquilibre l’assemblée (autant de représentant de gauche que droite,
extrême gauche qu’extrême droite que du centre : équilibre) tripartisme tombe, président du conseil
(premier ministre) qui a les clés du pouvoir (président = représentation)
o Remaniement ministérielles nombreux et donc changement de bords (gauche, droite,) pas de
ligne politique directrice et donc diff à mettre n’œuvre projets
- Communistes quittent le pouvoir, déséquilibre parlementaire qui va conduire à l’expression de
désaccords

 Entre Pol de droite et de gauche, 2 projets de société différentes donnent 2 idées de l’éducation des
enfants différentes et donc 2 formats d’écoles différentes.
Modelé de droite prône une société, un certain modelé social et une école : pas de confusion
possible

 Crise économique + Gouv friable laisse la place a l’émergence de

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1944 - 1958 : une période contrastée
- Mouvements sociaux : qui vont accroitre la difficulté : apparition de grèves manifestant el
mécontentement de la société. Les gouvernements (ayant le pouvoir plutôt que le président) mis sur la
sellette.

- Crise coloniale : s’ajoutent= Subit de plein fouet des problèmes lié à l’empire coloniale français (guerre
Indochine, Algérie.) Impact sur la politique sociale marqué par ces diffs de la Pol étrangère, par une
inflation importante (guerre Indochine blocus, matière première coutent chères) difficulté l’empêchant de
faire émerger de réel projet e transformation de l’école

- Pénuries : tiquer rationnement jusqu’en 1949

➡ Instabilité gouvernementale : valse des gouvernements : 24 gouvernements entre janvier 1947 et juin
1958 gouvernant tantôt à droite, tantôt à gauche :
parlement tanto coloré gauche, tantôt à droite puis front républicain : passage d’un projet social à l’autre :
difficile de mettre en place des choses sérieuses
o Un point fait consensus : une mobilisation anti-communiste dans cette période observant la
naissance des forces du bloc ouest et ceux du bloc est (régimes communistes)
➡ Impossibilité à conserver une ligne directrice stable enlisement des diff politiques et sociale entrainant
➡ Impossibilité à faire aboutir les projets pour la refondation de l’école pourtant nombreux (plan Langevin
wallon, projet ambitieux centré autour personne ne peut naitre)

Dichotomie : pouvoir Pol incapable de rester en place et une ligne directrice et une vague démographique
aspirant notamment à une école accueillant tous enfants (baby-boom,) école incapable de définir projet
éducatif pour ces enfants 
o Difficulté pour faire face à cette pop croissante et une difficulté Eco, Pol, sociétales …
➡Les histoires Pol prennent le dessus : l’école n’est pas une priorité malgré effet baby-boom
2. Un statut quo scolaire

Alternance Pol + Txt démographique : derrière volonté affichées de démocratisation

Thierry Bellier 17/17/16 11


1944 - 1958 : une période contrastée
Cad : rien structurellement ne va bouger, mais conceptuellement des choses se passent.
La constitution de la IVème rep avait fait de l’éducation une priorité importante
 Texte alors qu’un Gouv tripartisme
 Seule limite (idée plan Langevin wallon) l’enfant a pour seul blocage se potentialités (pas origines,
revenus …)
Régime hybride : gouv qui se succèdent centre gauche , droit , front républicain :tous vont emetre projet
de transformation l’école pour qu’elle colle à leurs conceptions éducatives. (Contreprojet partie adverse) :
multitudes de projets pour l’école

 Avec toute la même affiche : favoriser l’égalité des chances améliorer, fraternité, égalité après-
guerre
 Projets de restructuration de l’école : Tous même idée : il faut en rassemblant tous les élèves dans 1
même lieu avec même ENS, donc orientation : 1 enseignement obligatoire commun à tous les
élèves et une orientation à un moment donné de cette scolarité en fonction aptitude
projet vont porter sur
o ENS secondaire : gratuité jusqu’à quel âge ? 14 ans primaire
o Qui dispense enseignements scolaires ? laïque ? ENS secondaire sous l’égide des
congrégations pour l’enseignement républicain ?

A ces questions conceptuelles s’ajoutent des questions d’ordre pédagogique : l’effet de la libération et la
volonté de ne plus revivre les horreurs +libération des idées ramènent des opposition (anciennes fin XIX)
entre défenseur péda trad et nouvelle
 Ces ? péda s’ajoutent aux questions idéologiques notamment en EP ?
 Traditionnelle gym ou s’ouvre à la modernité culturelle (pratique sportives)

Cristallisation sur l’enseignement secondaire


o ENS commun court ou long ?
Affirmation de 2 courants
 D’un côté courant libérale (centre droit voyant l’investissement de l’état à la hauteur des potentialités
/aptitudes des élèves :
Enseignements secondaire obligatoire pendant 2 ans (pour évaluation aptitudes) puis orientation dans
filières différentes (collège voire au-delà Pl) pour gommer les diffs liées env. social et culturel ou au
contraire, court pour qu’l’on investissent les poursuites d’études chez les enfants qui en ont les
possibilités ORIENTATION RAPIDE prône des dons
 En opposition porté par politique sociale (gauche) où on pourrait rendre ENS secondaire obligatoire
pendant 4 ans pour leurs permettre de dev aptitudes avant d’être orientés 
ce temps Ba permettre à l’élève défavorisé de compenser milieu culturel – riche que les élites :
ORIENTATION TARDIVE pas de dons mais des capacités
o Afin d’adapté l’école à al société, réformer école pour le projet sociale supporté
 Projet idéologiques transpirant ceux de reconstruction de l’école : 1 Projet par an (André robert)
derrière autre conception de l’homme et de la société
Dans ce contexte, l’impossibilité d’accord sur la structuration de l’école n’empêchent pas le baby-boom
- Cours complémentaire maintenus sur la base d’organisation es collèges modernes avec disciplines
modernes (considérés comme des sous disciplines par les collèges classiques = sciences physiques Vs
sciences modernes)

RIEN ne se fait contrairement sauf


- La suppression e l’examen d’entrée en 6ème lors de l’arrêté du 23 novembre 56
- Pour permettre démocratisation des diplômes, instauration du BEPC perçu de la même manière
que suppression examen par les classes pop comme une porte ouverte à l’enseignement 2ndaire interdit
jusque là
o Reforme Carcopino effet : tsunami 1
o BEPC et suppression examen 6ème : Tsunami 2 élevé 2ndaire
Thierry Bellier 17/17/16 12
1944 - 1958 : une période contrastée
 Volonté de démocratisation de l’accès au savoir, accroitre le processus de scolarisation des élèves
(même milieux populaire) mais on se heurte au COMMENT ?

DEMOGRAPHISATION DE l’ENSEIGNEMNET SECONDAIRE : raz de marée, tsunamis d’élèves dans


l’ENS secondaire

EFFET DE SCOLARISATION : 50 000 élèves de + dans l’ENS 2ndaire (alors que peu y avait accès avant)
 Demande sociale d’éducation de la part parent : demande de scolarisation importantes /ouvriers
compris que dans cette société en modernisation, école vectrice de progression sociale. Doivent
s’adapter et vu que plus besoin du salaire de l’enfant pour vivre. Font cet effort (« va à l’école si tu
ne veux pas faire comme moi »)
 Retombées sociologiques pour changer vie des enfants : les mettre à l’abris d’un milieu social
 Ecole tremplin d’une promotion sociale 
Louis Cros parlera de choc : pas prévu
Manque d’établissements / enseignants, matériels pour faire face à l’arrivée de ces élèves

 DILEMME : Société qui se transforme rets des Pol qui n’y répondent pas (n’y arrivent pas

3. Une situation scolaire de moins en moins tenable...

• L’effectif des lycées double entre 1947 et 1957 (A. Robert 1993) ce qu’on vit à l’université auj. !
tsunami d’élèves pas prévu … vague démographique (auj. recrutement sans formation d’enseignement :
avec des compétences dans certains champs : pop auj. plus culture sportive affirmée de 80)
•problème : école ne change pas. Accueil un nouveau public qui arrive avec une nouvelle culture, un
nouvel env. et en nombre
 Mécontentement de la population croissante
 Gouvernements instables
o Prises de mesures pour étouffer colère
Des structures et des enseignants en nombre insuffisant pour répondre à cette demande :
- Un recrutement d’enseignant sans formation ou avec peu de F : vacataire, contractuel (avec 1 an en
université étaient à même d’enseigner.) avec le BEPC on est instituteurs, Enseignant e maths avec
baccalauréat, enseignant EP sportifs reconnus
- Des classes chargées non propices à la prise en compte de la diversité croissante de cette pop.
o Massification élèves avec cultures et origines sociales différentes : différentes réceptions des
discours
o Simulacre de la démocratisation de l’accès au savoir
 Une école encore traditionaliste dans ses contenus comme dans ses méthodes pédagogiques (verbo
conceptuel : étude des concepts et des verbes plutôt qu’un enseignement pragmatique)
o Ne donnent pas les clés pour permettent aux nouveaux scolarisés de s’approprier cette
nouvelle culture
o Elèves des milieux modestes accèdent à l’ENS secondaire viennent suivre cours
incompréhensible
⇨ Une école encore dominée par les aspects théoriques alors que les questions sur la modernité des
savoirs et des disciplines alimentent les débats et les oppositions corporatives en son sein (D’Enfer R et
Kahn P. 2010)
> École qui a du mal à s’ouvrir à la modernité et à l’intérieure défense corporatiste de territoire des
enseignants
> Cette ouverture culturelle va en +créer tensions à l’intérieure écoles /corps professoral : conflits
statutaires entre profs (profs physiques VS prof ENS naturel Vs prof écoles)

Thierry Bellier 17/17/16 13


1944 - 1958 : une période contrastée
 Prof d’EPS : sportifs de haut niveau, animation sportive face aux prof passés capes : vieille
gymnastique pour que le corps obéisse à l’amé est accepté par nécessité, celui animation sportive

4. Le champ de l’EP se transforme

• Influences diverses multiples, concomitantes, accords de connivences /accointances= situation complexe


• Dans cette situation compte tenu du nombre de prof EPS, difficulté a géré classes en surnombres =
pénétration es activités sportives dans le champ d l’EP
• Le sport/les provoques sportives pénètre le champ de l’EP confirme sa place voire l’accroît. Le BSP
(conseil national résistance) est repris avec un degré populaire et un degré supérieur, le loisir sportif
devient une réalité, le sport devient un phénomène politique
• Dans la quête de légitimité scolaires, enseignants EP vont utiliser run nouveau modèle d’élevés pour
justifier place d’EPP à l’école : passe du modèle mécanique à celui de la machine à vapeur (corps
fonctionne avec échange extérieurs : apparition des coffins pour représenter l’état de la machine
thermodynamique = mesure de la performance physique rencontre la santé de la population
• De nouvelles données scientifiques prennent de plus en plus de place pour justifier cette
méthanisation. Le modèle mach inique simple délaissé au profit du modèle de la machine énergétique
tend peu à peu à donner une place grandissante au modèle intégré de l’individu à former
o Table le Teissier
o Le sport devient un modèle de contrôle de l’état sanitaire de la société

4.1 Des enseignants différents


• En 1945 devenu CAPEPS (certificat d’aptitude à l’enseignement de l’EPS) : sport enseigné y compris à
l’ENS À l’ENSEP
• Les enseignants des spécialités sportives prennent une place de plus en plus importante au détriment
des méthodes.
o Par ex. Maurice Algique (passe de la gym suédoise à la gym. Sportive à l’école normale après
passage en suède de 2 ans ) ,
Profs basculent d’un ENS d’activité traditionnelles a des activités
« modernes »=sportives, ce sont eux qui font la bascule : sport phénomène culturel
incontournable
Robert Merand (rentre ENSEP prof gymnastique agrès et non basket= sport de l’enfant/
approche nouvelle des sports collectifs : prônant la résolution des problèmes par la
confrontation des sports Co et non les confrontations des techniques du jeu sportif à partir de
l’analyse du jeu et des adversaires), Émile Schnebel (natation), Jean Vivès (athlétisme :
diversification des exercices pour adapter)
• => cers ces propositions plus ludiques, jouées que les seules répétitions du geste à vide

 Rayonnement éducatif et sportif plus grand des enseignants de plus en plus attachés aux
transformations politiques et sociales (à un monde social en transformations) et non à l’école
ces éducateurs sportifs vont prendre une autre image de personne + attachée à la culture / aux
préoccupations sociales que ne l’est l’école ;
 Les questions éducatives motivent prof depuis ces années là
o Les enseignants ne trouvant moyens de développer leurs idées au sein e l’école vont aller
faire des expérimentations pédagogiques en s’appuyant sur des éléments extérieurs (FSGT
AEEPS pour générer réflexion)
o Les débats sur l’EP vont naitre de l’extérieur qui impulsera les réactions au sein de l’école.
Dérange dans l’école traditionnelle
 Le champ se structure autour d’organisations motrices : syndicats, AEEPS : générer groupe de
réflexion autour de l’enseignement de l’EP, revue EP. S, FSGT (fédé sociale et gymnique du
travail : centre expérimentation pédale pour des enseignant porche du PC et onc de la FSGT) et
des instituts de formations (tout particulièrement l’ENSEP) qui orientent les débats.
Maurice baquet robert Merand animateur FSGT (communistes)

Thierry Bellier 17/17/16 14


1944 - 1958 : une période contrastée
o
Enseignants s’ouvrent à la culture sociale, sportive, EP se transforme : et elle dérange
Aborder sport Co par confrontation emmené du désordre pour créer de l’ordre (dans école
traditionnaliste ne fonctionne pas.
o Comment adapter EP à la démocratisation du sport ?
 Alimentation des guerres de chapelles
 Pour faire passer idée du sport comme moyen éducatif, ils vont abuser pour faire savoir
à l’extérieur comment on conçoit l’éducation l’Ext

4.2 Le désintérêt relatif de l’institution


• Faible recrutement des enseignants (Attali et Saint Martin, 2004) qui s’ajoute aux effets des commissions
de la Hache (Octobre 1947) et de la Guillotine (janvier 1948 1300 suppressions de postes EPS) l’EPS
pour le politique pas d’intérêt
o Mobilisation des enseignants pour réfléchir sur intégration des savoirs : enseignants EP
impressions d’avoir été délaissés par structure/institutions de tutelles
o 1947 difficulté économique : donc suppression postes profs EPS … mais après face effet
scolarisation, recrutement anarchique (pas augmentation poste au concours, mais personnes
ont formées)
• Faiblesse des moyens budgétaires notamment en matière d’équipements = Commission Le
Gorge de 1951 met en évidence que la France est à l’Age préhistorique en matière d’équipement)
➡ donc Entre 1946 et 1956, 1⁄4 des élèves n’ont pas d’EP ou un volume réduit jusqu’en 56
• Pour reconnaissance, nécessité de prise en charge de la part des prof EPS : Absence de véritable projet
d’éducation physique ⇨ renforcement du traditionalisme où seule la dimension citoyenne domine au
détriment d’une réflexion sur la nature des savoirs malgré un changement
o En délaissant enseignement EP et celui des professeurs d’EP : revendication pour l’ENS de la
discipline et donc de corps pour le maintien du statut de prof (SNEP : défense de la discipline et
donc défense corporatiste)
• L’école reste conservatrice : ne bouge pas : l’exemple du plan Langevin- Wallon non mis en œuvre
o Situation précaire en termes de légitimité, d’identité, de pédagogie
o Considération de l’EP comme du désordre au son de l’école
• Orthodoxie scolaire : doxa, norme usages scolaires s’appliques-y compris à l’EP qui devient un
enseignement de morpho cinèse sportive
Poids important de l’orthodoxie scolaire venant nuire aux tentatives de modernisations souhaités par les
profs= pour faire rentrer sport dans école il faut rendre traditionnel l’enseignement du sport.

• Rejet administratif et pédagogique de l’EP et donc souhait de structuration traditionnel du sport :


méthanisation du sport

• La doxa scolaire s’applique finalement par le désintérêt relatif pour une EP sportivisée et pour la
condescendance à son égard. Accepté l’ENS moderne dérange école trad

o Des professeurs d’EP vont œuvrer pour le dev du sport et son utilisation en tant qu’outils
éducatif à l’extérieur école : au sein OSSU / FSGT et vont dispenser à l’intérieur de l’école un
enseignement traditionnel se basant sur technique sportives

Mais...
Dev de la pratique sportive aux portes de l’écoles // Des éléments bougent en périphérie de l’école
• L’OSSU devient d’utilité publique en 1945 obligeant les chefs d’établissement à libérer le jeudi après-
midi.
• La journée de plein air laisse de plus en plus de place aux pratiques sportives ;
• Décret du 25 mai 1950 sur les temps de service des enseignants 3h de service au dev de l’AS

• Rien changé structurellement mais changement intérieurs

Thierry Bellier 17/17/16 15


1944 - 1958 : une période contrastée
Ces changements /transfo dans u nones social lui-même en transfo va donner sur territoire nationale des
EPS plurielles

EFFECTIFS DES FEDERATIONS SPORTIVES (en milliers) (Attali & St Martin, 2004)
Augmentation sport scolaire
A l’heure où la pratique sportive se développe (augmentation taux de pratiquants dans fédé non
olympiques = devs sportifs non institutionnalisée
Et // cet accroissement de la pratique sportive ne peut être utilisée par les ENS d’EP.

4.3Des pratiques plurielles


• Difficulté d’homogénéiser les attentes à l’égard de l’EPS ; qui ne serait pas qu’un recopiage de pratique
sportive : enseignant qui fait du sport (sportifs de hauts niveau) maitres (creps) enseignants sortant
ENSEP formés aux IO 45 différent de l’EP des anciens enseignants formés avant la guerre (gym
militaire / en + effet générationnel on retrouve de tout : gym ambrosienne, méthode naturelle,
on va rester sur des clivages ancestraux f / g diffèrent
• La démographie scolaire implique une organisation de l’EP particulière :
- filles et garçons restent séparés et ne pratiquent pas les mêmes activités malgré le changement de
statuts de la femme dans la société (vote en 1945, Le Deuxième Sexe de S. de Beauvoir en 1949, etc.) :
conservation même tradition péda : fille restent appréhendée en comparaison au garçon donc inferieur ,
la perf métrique de la fille est < à celle du garçons (pas son rôle d’être performante a al fille)
- massification des effectifs qui impliquent des transformations pédagogiques ;
• La fille n’est appréhendée qu’en référence au garçon et subit une logique de partition des activités
physiques. A-t-elle la rythmique et la danse (ex. natation synchro.), à eux les sports socialement
organisés (natation sportive).
• 2 ENSEP avec 2 concours différents et 2 formations différentes
• > EP laboratoire expérimental mais rien ne dépasse discours : EP plurielle pratiques e transforme peu,
restent sur un modelé assocssoa et machiniste en cherchant geste Just
4.4 Le désintérêt relatif de l’institution

• Globalement les discours innovants au niveau des contenus ne le sont pas tant que cela au plan
pédagogique et les enseignants transforment assez peu leur pratique. Elle reste très analytique,
associationniste et quelque peu manichéenne (geste juste ou faux, on ne transige pas !)
Morpho cinèse technique devient le contenu de l’EP et le but
• Enseignement de l’EP reste sur le même modelé d’un découpage analytique, technocentre et maintien
des gymnastique

Thierry Bellier 17/17/16 16


1944 - 1958 : une période contrastée
• Leçon, 1⁄2 journées de plein air et AS restent juxtaposées : pratique sportive reste alla périphérie de
l’école juxtaposée à l’EP

Conclusion :

20 ans de transformations latentes, d’évolutions conceptuelles mais pas de transformations réelles


• En 1958, rien n’est fait, le destin de l’EP ne semble pas fixer même s’il existe une nette tendance en
faveur du sport. Plusieurs alternatives existent... ;
o On est sur des structures et du rejet de la discipline comme connexe uniquement pour état
sanitaire,
Ep n’existe toujours pas comme discipline : pas examen, pas validation acquis
• Les années 50 ont finalement permis de stabiliser ses positions institutionnelles toujours aussi fragiles
(examens, absences des élèves, horaires non respectés, inexistence dans le processus de validation des
acquis, etc.…) ; une position fragile qui interpelle l’identité même des profs ‘des pas aux examens,
absences nombreuses et peu imp., 4 groupes physio mis en place sous vichy. EPS existe car on lui
laisse 1 place mais pas de légitimité à l’intérieure de l’école
• Sa pérennité est dépendante d’une incitation de grande envergure : professeurs qui vont profiter d’un

env. favorable

Thierry Bellier 17/17/16 17

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