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Le mouvement ouvrier 

: une culture de l’insurrection

Introduction :
 Régime Républicain ne fait pas consensus, suscite des réticences malgré
un imposant travail d’imprégnation destiné à enraciné ses valeurs dans
l’esprit et le cœur des masses.

 Les progrès de l’instruction élémentaire non pas abolis les différences


sociales. Au contraire, le degré de qualification qu’implique le travail
mécanisé suppose des travailleurs de plus en plus formés : les élites
républicaines prolonge des pratique paternaliste (autorité) qui existe depuis
le 19ème siècle.
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Le suffrage universel indirect ne permet qu’a une partie restreinte de la
masse (homme en âge de voter), de s’exprimer et ne permet pas de faire
valoir toutes les revendications.
Un contexte d’antiparlementarisme que le mouvement ouvrier c’est organisé
Notions :
-anarchistes
-Émile POUGET : militant, narco syndicaliste.
« Le sabotage »
-Marx et Engels 1848, Affaire de Panama, la loi de 1874,
-2nd International : 1er mai Débouchera sur le vote de la loi rendant le repos
hebdomadaire obligatoire (13 juillet 1906)
-Georges SOREL dans Réflexions sur la violence (1908) :  une morale guerrière
fondé sur la grève générale.
-Luddites craignent (= rapport ouvrier/machine)
-Syndicalisme, CGT
-DÉMOCRATIE SE RÉCLAME : PAIX DU CONSENSUS
-Les pouvoirs publics ont peur que ces émeutes régulières et ses grandes
grève rapproché se transforme en révolution = répression
-EN France : le droit de grève n’est garanti que s’il n’entraine pas de
violence et n’entrave pas la liberté du travail
-Le syndicalisme révolutionnaire accorde une place centrale à l’éducation.
-PERROT Michelle, Mélancolie ouvrière
-Une conscience révolutionnaire

PLAN

I. La condition ouvrière
1. Le paternalisme, instrument de contrôle des populations
ouvrières.
2. Des conditions d’existence difficiles.
3. Une méfiance envers la démocratie.

II. L’émergence d’une conscience de classe.


1. Mobilisés pour plus de repos et de loisirs
2. Violence contre violence
3. 3.S’organiser pour peser

I .La condition ouvrière

1. Le paternalisme, instrument de contrôle des populations ouvrières


 Fin 19ème => rapports de domination patron / ouvrier = forme nouvelle.
 Jusqu’à présent dans l’industrie, les rapports entre ouvrier / notables
ressemblait aux anciens rapports et était accepté mais sous l’effet du progrès
technique, l’autorité du patron + en + contraignante et brutale.
 L’existence de l’ouvrier = contrôlée :
Espace de logement, lieu de travail / un temps limité / des loisirs organisés
 Au sein des grandes cités ouvrières, les complexes allient à l’usine :
logements ouvriers, école, centre de soins qui réponde à un plan d’urbanisme
précis.
 Les patrons financent de manière intéressée le logement, l’éducation et la
santé de leurs enfant = mieux contrôler leur travailleur en les fixant pour
qu’ils ne prennent pas un autre emploi ou combine (= les travailleurs avaient
plusieurs emplois)
 Paternalisme : permet d’encadrer le destin des individus jusqu’aux
enfants. => instrument contre toutes tentatives d’émancipation (= libération)
qui permet de lutter contre les séductions du syndicalistes et socialistes
 Pour étouffer les velléités de révolte et préserver leur main d’œuvre, les
patrons feignent d’intégrer leur ouvrier à une communauté fondé sur le
modèle familiale => patron = figure du père (= respecte l’autorité =
protection).
 La religion = les cités ont une église que les patrons encouragent à
fréquenter => favoriser la moralité des ouvriers.
 Engager à rester chez eux au lieu d’aller au café.
 Les patrons se retrouvent dans un même désire de moralisation des
masses. (= faire en sorte qu’ils soient plus rentables)
 Essai de PERROT Michelle, Mélancolie ouvrière (2012) :
Brosse le portrait d’une ouvrière en soie et militante syndicale de Grenoble à
la fin du 19ème siècle : Lucie Baud => Comment à cette époque, les écoles
cherchaient à former des ouvrières, mères et épouses morales capables de
tenir un budget, de cuisiner. (= manuel scolaire)
 L’église et la République (= opposé) se rejoignent sur la moralisation des
masses même si elles divergent sur les fondements de l’ordre et les
perspectives à donner la vision de la société.
 L’usine prend le relais de l’école à la faveur de structure de contrôle
interne à l’atelier mais aussi de la mise en place d’internat pour ouvrières ou
est dispensé une éducation religieuse sur le temps de travail.
 Perrot rappelle que les patrons exigent que les ouvriers ont fait leur
communion (= gage de vertu) => Alliance de l’usine et de l’Autel
 On voit cette alliance dans l’adaptation au cinéma de Mélancolie ouvrière
(MORDILLAT, 2018) => scène : ouvrières étrangères rassemblée dans leur
dortoir face à un crucifix sermonner par leur patron et par un religieux.

2. Des conditions d’existence difficiles


 Les contraintes affligent de plus en plus la classe ouvrière qui regrette que
le discours social des républicains n’ait pas d’incidence concrète sur leur
quotidien :
- Cadences infernales, arrivée des machines augmente le rythme.
- Mal payer = payer à la tâche ou à la pièce à tarif très bas.
- Conditions exécrables : bruit, dangereuse, sale, eau non potable,
repas peu consistant, pas de ventilation  Maladies.

 La Révolution Industrielle concentre la main d’œuvre dans des usines


qui dépossèdent le travail de la propriété des moyens de production.
 La question de l’appropriation collective de l’outil de travail accaparé par
le patronat est devenue brûlante
=> L’artisan, avant la RI, possédait ses outils (fabrique et acheter lui-même)
mais ce n’est plus le cas de l’ouvrier de l’usine (= trop chère), machine :
propriété du patron => plus la jouissance de l’outil = diviser le travail en plein
de petite tâche.
=> La question de la propriété de l’outil de travail = appropriation collective
(= collecte d’argent) devient plus central après la RI = au cœur de la théorie
de la lutte des classes développé par Karl Marx.
 Karl Marx, théoricien, espère que la lutte des classes entrainera la
révolution qui permettra d’instaurer une société sans classe (= sans
hiérarchie) fondé sur la mise en commun des moyens de production = société
communiste
 D’autre militants ont accordé une importance à l’outil de travail.
 Ex : Jean Jack LIABEUF (cordonnier) accusé à tort de proxénétisme et
se venge en attaquant des policiers avec une arme fabriqué à partir
de la transformation de ses outils de travail (bande de cuir, clous,
lassets)
 => La presse et le gouvernement jette l’anathème sur LIABEUF qui
leur apparais comme un simple apache (= voyou) = tueur de flic.
(1910)
Pour les ouvriers : Liabeuf = héros de la lutte contre l’injustice, un
martyre car guillotiné en place public alors que sa grâce a été sollicité
et qu’une grande partie du peuple lui avait témoigner de la solidarité.
 Avec l’apparition de la grande industrie capitaliste, l’ouvrier est
dépossédé de son travail, déshumaniser par ma mécanisation, condamné à
être le maillions d’une chaine => unification de la condition d’ouvrière qui
rend possible un mouvement d’ensemble = tous les travailleurs peuvent être
ranger dans la catégorie des prolétaires

=> C’est au rassemblement à grand échelle que s’attellerons les militants. =>
phrase du Manifeste du partie communisme de Marx et Engels (1848) :
« Prolétaires de tous les pays unissez-vous » = mot d’ordre internationaliste
qui en appelle aux rassemblements internationaux de tous les travailleurs =
l’idée est qu’une solidarité strictement nationale ne peut exister car il ne
peut y avoir de solidarité entre exploiteur et exploité donc le nationalisme
pour les communistes c’est une aberration car il ne peut pas y avoir d’alliance
entre les classes mais dans les faits, le mouvement ouvrier est structuré
dans le plan national.

3. Une méfiance envers la démocratie


 La démocratie apparait souvent comme un jeu de dupe (= tromperie) car
le suffrage universel indirect ne permet qu’a une partie restreinte de la
masse (homme en âge de voter), de s’exprimer et ne permet pas de faire
valoir toutes les revendications.
 Promesses des gouvernements n’ont qu’un visée électoraliste => crois de
moins en moins en vote = les anarchistes prônent l’abstention
 1889 : Émile POUGET : syndicaliste, anarchiste, future dirigeant de la
(Confédération Général du Travail) écrit dans son journal Le Père Peinard « La
Postiche de Barbapoux »
=> voit le rejet du mythe de la république nourricière. POUGET ne croit plus à
la République sous sa forme la + idéaliser, allégorique de la Marianne (=
liberté guidant le peuple) présenter comme une marâtre aussi mauvaise que
les autres gouvernements.
 A la fin du 19ème, la confiance dans la jeune démocratie considérait comme
un régime bourgeois se fissure.

 Les scandales politiques aux financiers qui entachent les élues accentue
la méfiance des milieux populaires envers les institutions républicaines.
 Affaire de Panama révélé avant les élections législatives de 1893 par
les boulangistes qui espérait défaire les républicains. (Le populiste
boulangiste a séduit une partie des masses ouvrière). Les dirigeants
de la compagnie chargé de creuser le canal du Panama ont
corrompue des parlementaires et des hommes d’affaires, le canal est
abandonné et vendu (1904) aux USA : ouvre la porte à une forme
d’impérialiste de la part des USA.
 Président Felix Fort récemment élue meurt (1895) en compagnie
d’une courtisane en plein palais de l’Élysée. Évènement qui à générer
des jeux de mots (courtisane = pompe funèbre)
 C’est dans un contexte d’hostilité au régime démocratique représenté par
le Parlementaire, un contexte d’antiparlementarisme que le mouvement
ouvrier c’est organisé.

 Mouvement ouvrier : rassemble les ouvriers et des individus qui


n’appartiennent pas à la classe ouvrière mais qui se montre solidaire dans
leur discours et dans leurs actions (intellectuel et politique).
Composé d’individus soucieux de s’organiser pour favoriser l’amélioration
des conditions de travail et d’existence des travailleurs. Il milite ensemble au
sein de différentes institutions : les parties, les syndicats, les coopératives de
production et de consommation.

II .L’émergence d’une conscience de classe

1. Mobilisés pour plus de repos et de loisirs


 L’habitat et les loisirs sont intégrés aux revendications du mouvement
ouvrier.
 Frontière : vie pro / privé = poreuse => les ouvriers mariés et chargé de
famille se mettront plus difficilement en grève que des célibataires.
 Les femmes se sentent exclu de cette démocratie (ne vote pas, et payé -
que les hommes)
 Les enfants travaillent et longtemps la loi de 1874 qui fixe à 12 ans
l’entrée dans les ateliers n’est pas appliqué. (Travaille plus jeune)
 Autour de 1900, une des principales revendications articule diminution de
temps de travail, droit au repos et au loisir
 Célèbre affiche représente 3 femmes réclament 8h de travail, 8h de
repos, 8h de loisir.
 Ce mot d’ordre c’est diffusé depuis que les ouvriers nord-américains ont
obtenu la journée de 8h.
 La 2nd international (= groupe de travailleur militant) est née à Paris de la
fédération des différents partie socialistes nationaux et à proposer une
journée de lutte internationale en faveur de la journée de 8h.
 Cette revendication va être reprise ensuite à chaque 1 mai (occasion de
grève important).
 1er mai 1891 => ville du nord FOURMIES : écrasé dans le sang alors que les
ouvriers sortent d’une longue grève. => symbole du caractère répressif de la
République
 Les grèves se multiplie : Grève des mineurs Carnaux (Tarm) => soutenue
par Jean Jaurès.
 Grève des Terrassiers qui ont creusé le métro parisien.
 1er mai 1906 : ampleur inédite de la mobilisation qu’ils lancent très longue
(+ de 3 mois) => débouchera sur le vote de la loi rendant le repos
hebdomadaire obligatoire (13 juillet 1906)

 Les pouvoirs publics ont peur que ces émeutes régulières et ses grandes
grève rapproché se transforme en révolution = répression

2. Violence contre violence


 Le mouvement ouvrier se construit dans l’action et dans la lutte.
 La lutte est conçue comme un combat collectif pour la réalisation
d’objectif définis => Peut être pacifique mais aussi mobiliser des formes de
violence réelles ou symboliques en tout cas la lutte passe par la mise en place
d’un rapport de force opposant les travailleurs aux représentants du pouvoir
(= gouvernement, patronat, les intellectuels)
 Le tournant du 19ème est marqué par une violence continuel impliquant les
classes ouvrières et les représentant de l’État.
19ème, le syndicalisme lui-même se dis révolutionnaire, il prône l’action
direct, réaffirme la guerre générale = instrument privilégié.
 En France, le droit de grève n’est garanti que s’il n’entraine pas de
violence et n’entrave pas la liberté du travail (= les grévistes ne doivent pas
obliger à leurs collègues de ne pas travailler)

 Cette idée de grève générale est théorisée par un intellectuel Georges


SOREL dans Réflexions sur la violence (1908) => Oppose le mythe de la paix
social sur laquelle reposerais la démocratie, une morale guerrière fondé sur
la grève générale.
La démocratie se réclame de la paix du consensus entre les citoyens = factif
(= le masque de l’immobilise) alors que la grève est dynamique, la grève
générale = moyen de mobiliser des ouvriers.
Sorel affirme que les ouvriers disposent d’une arme = la grève 
Grâce à la grève générale, la classe ouvrière peut être autonome, peut créer
ses propres conditions de lutter et puiser ses moyens d’actions.
 L’action direct s’exerce contre le pouvoir (= L’état, le patronat) par la
grève, le boycotte, le label syndical (= recommandation), le ralentissement
volontaire de la production ou le sabotage.
 La pratique de la destruction et du sabotage s’attaque au caractère
aliénant de la machine, elle vient de la Grande Bretagne => le mouvement
ouvrier est très précoce et accompagne dans sa précocité la Révolution
Industriel.
 Le sabotage prolonge le luddisme = mouvement qui renvoie au
personnage Ned Ludd = britannique qui a détruit des machines au 18ème. Ce
mouvement à eu une influence durable en Europe au 19ème car des nouvelles
machines sont apparus => suscite la peur du chômage.
MACHINES=PEUR DU CHOMAGE
 Les luddites ne refusent pas les machines mais il contexte l’aliénation
social qui est attaché à la machine (= rapport ouvrier/machine)
Questions : l’ouvrier doit-il respecter la machine (= progrès) ?
Doit-ont briser la machine car en favorisant un rythme de travail plus élevé,
elle fatigue d’avantage le travail et le prive la satisfaction que procurait le
travail artisanal d’autant qu’elle appartient au patron ?

 Le militant, narco syndicaliste, Émile POUGET rêve que les ouvriers


puissent contrôler et posséder leur propre outil de travail et pourrait
travailler moins et profiter de leur temps libre pour s’instruire, se divertir, se
reposer mais puisque ce n’est pas le cas
Pouget prône le sabotage = moins une destruction des machines qu’un
ralentissement des cadences  L’ouvrier travaille le moins possible et en
ralentissant au max la cadence et s’assure que son patron produise moins =
gagne moins => oblige son patron à céder à ses revendications.
 POUGET « Le sabotage », Le Père Peinard, 1897 => Fait l’éloge du modèle
de résistance anglais par le sabotage par opposition à l’attitude française qui
consiste à grogner, maudire le patron mais qui n’aboutirais à rien alors que le
sabotage = efficacité concrète.

3. S’organiser pour peser


 Le syndicalisme se présente souvent comme un espace d’éducation visant
à l’émancipation des individus. Il forme ainsi les militants dans l’espoir de
faire surgir une conscience de classe
 Le syndicalisme révolutionnaire accorde une place centrale à
l’éducation. C’est de l’éducation que doit découler l’émancipation qui sera
d’abord individuel car des individus personnellement émancipé forme une
communauté libre.
 Courants anarchistes et syndicaux proposent ainsi des cours, des
rencontres, mette en place des librairies, imprime et recommande des séries
de livre
 Le CGT ( Confédération Générale du Travail) engage à une prise de
conscience et de décision individuel => milite pour que la journée soit réduite
à 8h et préconise que les ouvriers cesse eux même de travailler sans
l’autorisation de leur employeur.
 Cette conscience ne va pas de soi car dans la mesure où il vend sa force de
travail, l’ouvrier est en concurrence avec ses compagnons de misère
(travailleurs étranger) => importantes tensions
 PERROT Michelle, Mélancolie ouvrière évoque le cas des travailleuses
italiennes recruté dans leurs pays généralement avec la complicité du curé en
leur promettant un salaire décent mais une fois en France, elle travaille sans
jamais pouvoir rembourser leur voyage, les travailleuses locales les jugent
aguicheuses.
 Le travailleur conscient comprend que tous les ouvriers (locaux et
étrangers) sont soumis aux mêmes contraintes et qu’il doit y avoir une
solidarité :
-le salaria
-la hiérarchie
-la discipline
 Or c’est une communauté d’intérêt que se forge une solidarité. La prise
de conscience est le résultat des luttes, de la réflexion et l’étude.
 Ainsi, ce qu’on appelle, la conscience révolutionnaire se nourris de
références théoriques même si le mouvement ouvrier c’est souvent méfié
des apports extérieurs par peur de la récupération et la trahison.

 De manière +/- direct, le mouvement ouvrier se nourrie de l’idéologie


socialiste à laquelle les différentes révolutions ont donné ses contours : La
Commune a instauré la confiscation des ateliers abandonné remis à des
associations ouvrières, la limitation de la journée de travail à 10h, la
réduction des écarts de salaire => Se forme en Europe et ailleurs les parties
ouvrières qui se réclament du Marxisme.
 Sous la 3ème République, les pouvoirs publics exploitent la thématique de
l’insécurité et criminalise les révoltes populaires. Les forces de l’ordre qui
sont à cheval n’hésite pas a joué du sabre dans la foule, laissant des individus
mutilés. Des solidarités s’organisent donc, la violence se trouve
contrebalancer par diverses initiatives : nourriture, caisses de soutien,
nourrices pour les militants. Les journaux militants lancent des souscriptions
destinées à soutenir les mobilisations.
 Quel que soit leur issus, les luttes urbaines contribuent à forger une
conscience prolétarienne en réunissant les générations, les sexes, les corps
de métier que les nouvelles formes industrielles voulaient séparer.
 Lucie Baud de l’ouvrage Mélancolie ouvrière => décrit son engagement
dans la grève des tisseuses de soie qui dure pendant 115 jours en 1905. Les
militants condamnaient la durée la journée de travail, les cadences, les
conditions d’hygiène et le logement en internat. On voit comment la grève
finit par attirer la sympathie des commerçants qui fournissement des vivres
aux grévistes
 Avant 1909, les manifestations n’existent pas, en France elles sont
interdites alors qu’elles sont autorisées dans des monarchies.
 C’est au tournant du 19ème siècle que s’élabore une culture française de la
manifestation, longtemps dépourvu de tout statut juridique, elle s’ancre
durablement dans les pratiques.
 La manifestation remplace l’émeute à mesure que s’impose l’idée que
l’organisation des forces offrent la meilleure parade à la violence du
gouvernement.
PREMIÈRE MANIFESTATION
 A la suite d’un rassemblement en faveur d’un anarchiste espagnol
assassiné qu’est organisé la première manifestation
 Le journal socialiste, l’Humanité, appel alors à un nouveau rassemblement
pacifique qui réunit 100000 personnes => Le parcours des participants est
négocié avec la préfecture (entre la place de la nation et de la Bastille) et
l’encadrement est géré par les manifestants eux même.
 Le Goût de l’émeute, Manifestations et violences de rue dans Paris et sa
banlieue à la ²Belle Époque² de STEINER Anne (2012) explique qu’à partir de
ce moment « Ce ne sera plus le degré de radicalité (= le caractère violent et
imprévisible) mais le nombre de participant qui feras la force des
rassemblements de rue ».
 Le pèlerinage au mur des fédéré (= lieu ou les communards qui c’était
réfugié dans le cimetière du Père ont été fusillé) deviendra la matrice de la
manifestions comme évènement organisé, ritualisé et durant 100h et est
encore célébré de nos jours.
 L’émergence d’une pratique organisée de la manifestation, celle avec la
disparition du syndicalisme révolutionnaire, mais la raréfaction des émeutes.

LE SYNDICALISME RÉVOLUTIONNAIRE DISPARAIT


 A cette période du 20ème/21ème siècle, que le syndicalisme révolutionnaire
est traversé par une crise qui mènera à sa disparition.
 Dans un contexte ou pour concurrencer les socialités qui se sont
récemment réunis, ou la modération semble indispensable les émeutes se
mue en manifestions qui vont être plus souvent chapoté par un parti.

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