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La philosophie des lumières : esprit critique par rapport à l’ordre établi (religion, morale, organisation
économique, sociale, politique)
Influence des « moralistes » : Rousseau, Mably, Morelly à partir des concepts de justice et d’égalité, question
de la répartition des richesses et remise en cause de la propriété privée
Révolution française : remise en cause de la société de l’ancien régime et de ses privilèges, déclaration des
droits de l’homme et du citoyen
Babeuf « La conjuration des égaux » : continuer la révolution pour aboutir à une mise en commun des
« biens et des travaux » (une société sans exploiteurs et sans exploités)
Introduction
Les sources idéologiques du socialisme et du communisme français :
Idées influencent la révolution française : les masses populaires durant la Révolution se battent pour
défendre leurs droits de mieux vivre, leur droit au bonheur, pour réaliser le rêve rousseauiste d’une société
égalitaire
faire gravir à la révolution les échelons vers une démocratie politique et même sociale
La révolution française [1789] La révolution de 1830
La révolution de 1848
et
• Dégradation des conditions de vie de la majorité de ces hommes qui créent et produisent
« La misère publique ne cesse de s’accroitre avec la richesse
matérielle […] la classe qui produit tout, est chaque jour plus
prête à être réduite à ne jouir de rien » (1819, Sismondi, t2,
p.309).
et non l’accroissement des salaires (inutile s’il subsiste chez les salariés des « habitudes
de débauche et de désordre ») Villermé, Tableau de l’état physique et moral des ouvriers,
1840.
• Dans chacun des modes de production [MDP] qui se sont succédés à travers l’histoire deux
classes sont en opposition radicale
La classe qui détient les moyens de production [la classe exploitante]
≠
La classe qui est dépourvue des moyens de production [la classe exploitée]
Dans chaque MDP, une classe sociale domine l’autre dans l’organisation de la production
« Travailleurs du monde entier (ou prolétaires de tous les pays) unissez vous ».
La marchandise : point de départ du capitalisme. Elle n’est pas une forme naturelle,
mais une forme historique, qu’il faut expliquer.
« La circulation des marchandises est le point de départ du capital » (le chapitre IV, Le
Capital)
M-A-M A-M-A
La circulation de l’argent en tant qu’argent La circulation de l’argent en tant que capital
A sert d’intermédiaire des échanges M sert d’intermédiaire des échanges
A est définitivement dépensé A est simplement avancé
Le but de l’échange : Valeur d’usage Le but de l’échange : Valeur d’échange
• La circulation simple
• La circulation du capital
M-A-M’
A-M-A’
Mouvement d’échange de marchandises de
même valeur mais d’utilités différentes Mouvement qui transforme l’argent en capital
A’ = A+∆A
A : la somme avancée
∆A : l’excédent, la plus-value
NB : contrairement aux autres marchandises où il n’y a pas forcément de lien entre ces deux
valeurs.
Journée de travail
Remarque :
• Dans l’Antiquité : l’esclave sait qu’il est exploité mais croit que
l’intégralité de son travail est non rémunéré.
• Dans le système féodal : le serf sait quand il travaille pour lui
et quand il travaille pour le seigneur.
• Dans le système capitaliste : le travailleur ne sait pas qu’il est
exploité et croit qu’il est rémunéré pour l’ensemble de son
travail.
Fétichisme
Trois aliénations :
• L’ouvrier est aliéné par rapport au produit de son travail aliénation de la chose
• L’ouvrier est aliéné par rapport à l’activité de son travail l’aliénation de soi
• L’ouvrier est aliéné par rapport au genre humain l’homme est rendu étranger à
l’homme
L’aliénation
Ne se reconnaissant pas dans le monde où il vit, l’homme projette hors de lui un monde
idéal dans lequel il se réalise « la religion c’est l’opium du peuple »