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La naissance de la sociologie

I. Contexte et précurseurs
A. La sociologie, fille des révolutions?
1) La Révolution française et la remise en cause de l’ordre
social traditionnel
2) Les effets de la révolution industrielle
3) Le développement de « l’enquête sociale » : l’exemple de Le
Play
1) La Révolution française et la remise en cause de l’ordre social
traditionnel
Société d’Ancien Régime:
 Organisée en trois « ordres » : Clergé, Noblesse, Tiers-Etat (droits et
devoirs inégaux)
 Importance des corps intermédiaires (notamment corporations
professionnelles)
 Place essentielle de la religion dans la vie sociale
Révolution française :
 Abolition des privilèges, suppression des trois ordres
 Déclaration des droits de l’homme et du citoyen : « Les hommes
naissent et demeurent libres et égaux en droit »
 Loi Le Chapelier (1791) : suppression des corporations
 Valorisation des valeurs issues des Lumières : raison, progrès, science
 Destruction des fondements de l’ordre social traditionnel.
 Comment fonder un nouvel ordre social?
2)Les effets de la révolution industrielle
 Développement d’une classe ouvrière
très pauvre qui s’installe en milieu
urbain
 « Nouveaux problèmes sociaux » :
logement, hygiène, délinquance,
alcoolisme, etc.
 Emergence d’un besoin de connaissance
sur le social
Bilan : impact des révolutions :
 Sentiment de rupture, besoin de donner un
sens aux changements en cours et
recherche d’un nouveau fondement de
l’ordre social
 Émergence d’un besoin de connaissance
de la société
Le développement de « l’enquête
sociale » : l’exemple de Le Play
 Mise au point d’une méthode systématique de
recueil de données par le biais de monographies de
familles ouvrières :
I. Définition du lieu, de l’organisation industrielle et de la
famille
II. Moyens d’existence de la famille
III. Mode d’existence de la famille
IV. Histoire de la famille
 Pour chaque famille, des descriptions détaillées du lieu
d’habitation, des biens possédés, des habitudes
alimentaires, des croyances et engagements, du budget…
B. Trois précurseurs
Point commun : recherche d’un principe
organisateur régissant le fonctionnement
et l’évolution des sociétés
 Tocqueville : la démocratie et
l’égalisation des conditions
 Marx : la lutte des classes
 Comte : la science
1) Alexis de Tocqueville (1805-1859)
Aristocrate, juriste de formation
1831 : voyage aux Etats-Unis
 De la démocratie en Amérique (2 tomes,
1835 et 1840)
 Carrière politique
 L’Ancien régime et la Révolution (1856)
1) Alexis de Tocqueville (1805-1859)

De la démocratie en Amérique:
 Principe guidant l’évolution des sociétés
modernes : démocratie  progression de
l’égalité des conditions entre les individus
 C’est aux Etats-Unis que la démocratie est
la plus aboutie  société américaine révèle
les conséquences sociales et politiques de la
démocratie.
1) Alexis de Tocqueville (1805-1859)
De la démocratie en Amérique:
 Comment assurer la cohésion sociale dans une
société démocratique ? Aux Etats-Unis :
Institutions religieuses locales
Associations
 Les dangers associés à la démocratie :
Individualisme, repli sur soi des individus
« Despotisme démocratique » : citoyens passifs, qui
laissent tout le pouvoir aux élus
 Solutions :
Liberté de la presse
Associations
1) Alexis de Tocqueville (1805-1859)
Une méthodologie originale :
Enquête de terrain : consignation
systématique des notes d’observation dans
un journal, réalisation d’entretiens
Comparatisme
2) Karl Marx (1818-1883)
 Études de droit, journalisme
 Sociologue, économiste, philosophe, historien,
théoricien du socialisme allemand
 Principales œuvres :
1844. Sur la question juive
1848 (avec F. Hegel). Manifeste du parti communiste.
1850. Les luttes de classes en France; Le 18 Brumaire de
Louis Bonaparte.
1859. Contribution à la critique de l’économie politique.
1867. Le capital.
 Idée clé : Ce qui se joue dans l’ordre économique
détermine l’organisation et l’évolution des sociétés.
Karl Marx (1818-1883)
Moyens de production
(capital, bâtiments, outils, machines)
Production de biens

Force de travail
(main d’oeuvre)

Dans le mode de production capitaliste:


• Les moyens de production sont détenus par un petit
Lutte
nombre de personnes, qui n’ont pas besoin de travailler des
pour vivre : la bourgeoisie classes
• Les autres sont contraints de « vendre leur force de
travail » pour vivre : le prolétariat
Déterminisme de la superstructure par
l’infrastructure:

Institutions juridiques et politiques,


Superstructure religion, culture, idéologie

Rapports de production : constitution de


deux classes en conflit : bourgeoisie et prolétariat

Infrastructure
Organisation économique :
Moyens de production, force de travail
Karl Marx (1818-1883)
Déterminisme historique :

Concentration accrue
Logique du Révolution
capital et exploitation communiste
capitaliste accrue
du prolétariat
3) Auguste Comte (1798-1857)
Eléments biographiques :
 Intègre l’école Polytechnique à 16 ans, mais renvoyé pour
rebellion
 Enseignement avec des statuts précaires
 Un des fondateurs du positivisme, courant philosophique qui
valorise la science et pose que toute connaissance doit être
fondée sur l’examen scientifique des faits.
 Principaux ouvrages:
1822. Plan des travaux scientifiques nécessaires pour réorganiser la
société.
1830-1842. Premier cours de philosophie positive.
1844. Discours sur l'esprit positif.
1848. Discours sur l'ensemble du positivisme.
3) Auguste Comte (1798-1857)
 Constat de crise de la société actuelle  recherche, à
partir d’une démarche de connaissance de la société,
des principes qui devraient régir le nouveau système
social
 Ambition de créer une nouvelle science de la société
fondée sur l’observation rigoureuse des faits 
Comte invente le terme de « sociologie »
 Sociologie = la dernière étape dans le développement
du savoir scientifique, après la physique et la biologie
3) Auguste Comte (1798-1857)
Pour A.Comte, la sociologie ou
« physique sociale » comprend :
La statique sociale : étude des déterminants
de l’ordre et de la cohésion sociale
La dynamique sociale : étude des lois de
développement des sociétés humaines
( « statique »/ « dynamique » : sociologie pensée
sur le modèle des sciences physiques)
3) Auguste Comte (1798-1857)
« Dynamique sociale » : chez Comte, pensée
évolutionniste (idée d’évolution linéaire des
sociétés) : « loi des trois états » :
1. État théologique
2. État métaphysique
3. État positif
 Passage de sociétés gouvernées par des croyances
irrationnelles à des sociétés où la connaissance
scientifique et la rationnalité se développent.
Conclusion
 La sociologie se développe dans un contexte marqué par l’influence
conjointe de la révolution industrielle et de la Révolution française, qui
induisent :
 Sentiment de rupture, besoin de donner un sens aux changements en
cours et recherche d’un nouveau fondement de l’ordre social
 Émergence d’un besoin de connaissance de la société

 3 précurseurs : Comte, Tocqueville et Marx


◦ Même volonté de comprendre les transformations sociales en cours et
d’agir sur la société
◦ Même souci d’identifier des lois d’évolution de la société
◦ Des penseurs dont la réflexion n’est pas uniquement sociologique : ils
sont aussi philosophes, historiens, économistes et/ou politistes
◦ Comte est le seul à inscrire sa réflexion dans l’optique de l’institution
d’une nouvelle science
I – Organisations et identités au travail
I- Les caractéristiques des organisations

Les organisations sont des structures sociales


que l’on rencontre tout au long de notre
vie : école, université, entreprises,
administration, police, hopitaux, etc…
Elles comprennent toujours des aspects
formels (écrits, définis, repérés) et informels
(flous, incertains, fluctuants etc…).
1/ Qu’est-ce qu’une organisation ?
Une société en réduction qui a une vie
spécifique et ses propres objectifs
Une collectivité qui a des échanges avec
son environnement
Un ensemble d’hommes et de femmes
avec leurs savoir-faire, leurs aspirations,
leurs besoins et leur culture.
I- Les caractéristiques des
dimensions de l’informel

 Relations spontanées, hors normes, hors règles


 Sans considération des statuts et des voies
hiérarchiques.
 Cas du leader informel (influence prise en dehors
de toute autorité)
Les domaines de l’informel

 La culture de l’organisation, l’ambiance, les


valeurs
 Les attitudes, les mythes, les histoires...
 les sentiments des individus, la satisfaction

L’informel permet à l’affectivité de s’exprimer


Les origines de l’informel

 Contraintes du système formel trop


aliénantes
 Réactions d’évitement
 Réactions de compensation
 Réactions d’opposition plus ou moins agressives

 Les affinités interpersonnelles


Les effets des dimension informelles sur
le fonctionnement de l’entreprise

Facilitent le fonctionnement de
l’entreprise

Rendent le fonctionnement de l’entreprise


difficile

Les effets seront conditionnés par l’attitude des


salariés vis-à-vis de leur entreprise
3 types d’attitudes

1. l’aliénation : l’individu est là par contrainte, il n’y a a


aucun engagement psychologique de sa part

2. la participation calculée : l’individu est là , monnayant


son engagement contre une rétribution qui seule
l’intéresse vraiment

3. l’adhésion morale : la participation de l’individu est


fondée sur la valeur que celui-ci attache à la mission de
l’organisation et au rôle qu’il y joue personnellement
2/ La structure d’une organisation
Toute organisation comprend les dimensions
suivantes :
- A - Une division des tâches
- B - Une distribution des rôles
- C - Un système d’autorité
- D - Un système de coordination
- E - Un système de communication
- F - Un système de rétribution
A -La division des tâches

Le travail a réaliser est réparti entre des


individus de manière assez précise pour
chacun n’empiète pas sur l’autre.
B - La distribution des rôles

Chacun réalise son travail à sa manière.


Le mot « rôle » renvoie à acteur.
Dans l’entreprise, chacun remplit à sa
manière la fonction qui lui est attribuée.
C - Un système d’autorité

Il veille à l’adéquation entre les


comportements des individus et les buts
de l’organisation.
Le système d’autorité est pyramidal:
l’accès au niveau supérieur exclut le
retour à un niveau inférieur.
D- Le système de coordination
 Supervision directe (organisation
entrepreneuriales)
 Standardisation des taches (organisation
de machine)
 Standardisation des qualifications
(organisation professionnelle)
 Ajustement mutuel (petites structures,
organisation innovante)
 Standardisation des normes (organisation
missionnaire)
F- Le système de communication
Met en relation les individus les uns avec
les autres.
Permet la diffusion rapide des
informations
On distingue la communication formelle
et la communication informelle
E - Un système de rétribution

Précise ce que les membres doivent


apporter à l’organisation et ce qu’ils
reçoivent en retour.
2/L’organigramme

Pour mobiliser un collectif en vue de


réaliser un objectif, il faut répartir les
tâches , les rôles, les pouvoirs entre les
individus.
A -L’intérêt de l’organigramme

Formalise les conduites et les


comportements
Favorise l’efficacité des communications
Permet aux individus de s’exprimer, de
s’approprier leur rôle
Favorise les procédures administratives
Introduction aux théories des
organisations
Approches classiques
Approches comportementalistes
Approches modernes
Les théories de l’organisation

La recherche de meilleures performances pour l’entreprise a conduit les


praticiens à théoriser les résultats de leurs recherches ou de leurs observations
Les premiers théoriciens se sont intéressés essentiellement à l’entreprise
manufacturière, à l’organisation de la production
Progressivement, leur champ de réflexion s’est élargi à l’ensemble
des organisations
Plusieurs grands courants de pensée ont émergé, chacun privilégiant une
approche particulière de l’organisation.
De l’école classique à l’école de la gestion par les systèmes,
chaque mouvement se développe en réaction à celui qui le précède en l’intégrant
plus ou moins partiellement.
De ce fait, les différents mouvements forment un tout

=> D’où LES théories des organisations


Les théories de l’organisation
Branche des sciences de gestion s’appuyant sur des méthodes et résultats des autres sciences
pour conduire les organisations

Elles puisent leur corpus théorique et pratique des méthodes et résultats de la psychologie,
biologie, économie, sociologie, etc...

3 grandes écoles de pensée :


Les classiques: Taylor, Fayol, Weber...
Les comportementalistes (behavioristes) : Mayo, Maslow, Mc Gregor…
Les modernes : école néoclassique, les théories des systèmes et de la décision, l’école
sociotechnique, le néo- taylorisme, la pensée japonaise, …

Une préoccupation partagée : comment améliorer la productivité dans l’organisation


LES APPROCHES CLASSIQUES
Fondements :
Approche empirique et normative
Hypothèses implicites

Hypothèses :
Postulats mécaniste et rationaliste
L’individu recherche la sécurité et répugne aux responsabilités
Il est naturellement paresseux et fraudeur
Il n’est motivé que par le salaire

Principes :
L’organisation hiérarchique
Principe d’exception
Unicité du commandement
Principe de spécialisation
Le classique: le taylorisme
 Taylor (1856-1915): le management scientifique de l’entreprise –Organisation Scientifique du Travail
(OST)

 Hypothèses de l’OST :

 L’homme n’aime pas le travail

 Motivation salariale

 Principes :

 La spécialisation améliore le rendement

 Parcellisation: Analyse scientifique des temps, gestes, pauses dans le but de rationaliser les mouvements

 Séparation des tâches de conception et d’exécution

 L’individualisation

 Une mise en application: le « Fordisme » :

 Développement du travail à la chaine

 Application sociale: ouvriers Ford sont les mieux payés


Les classiques: Fayol et l’administration des entreprises

 Fayol (1841-1925) identifie 6 fonctions dans l’entreprise :


 Fonction technique de production
 Fonction commerciale
 Fonction financière
 Fonction de sécurité
 Fonction comptable
 Fonction administrative

 5 tâches importantes du dirigeant :


 Prévoir
 Organiser
 Commander
 Coordonner
 contrôler
Les classiques : Fayol les 14 principes de management

Division du travail : au sens de la Centralisation de l'autorité


spécialisation pour accroître l'efficience suivant les cas
L'autorité dérive de la fonction de
dirigeants mais aussi de ses qualités Hiérarchie
personnelles
Discipline Ordre : les ressources à la bonne
place, au bon moment
Unité de commandement : chaque Équité des managers envers leurs
employé ne doit relever que d'un subordonnés
supérieur
Unité de direction : chaque groupe Stabilité du personnel afin d'éviter les
d'activités dirigées vers un même but coûts et les dangers d'un roulement trop
doit avoir un seul dirigeant et un seul rapide du personnel
plan
initiatives des subordonnés, droit à
Subordination des intérêts individuels à l’erreur
l'intérêt general
Esprit de corps unité du personnel
Rémunération équitable
Les classiques: Weber et le management bureaucratique et les
structures d’autorité

 Pour Weber (1864-1920) le pouvoir repose sur des croyances : nouvelle légitimité
fondée sur la raison, sur l'existence de règles acceptées :

 des règles non liées aux personnes

 les titulaires des postes nommées en fonction de leurs compétences reconnues : ils
ne sont pas propriétaire de leurs postes

 les activités et les décisions sont définies de manière précise, selon des normes
générales : les procédures sont formalisées et communicables

 les dirigeants ne sont pas propriétaires des moyens de production

 3 systèmes d’autorité :
 l’autorité charismatique:
 l’autorité statutaire
 l’autorité bureaucratique
La domination charismatique
Repose sur la soumission à une personne
jugée exceptionnelle
Justifiée par le caractère sacré d’une
personne (idoles, Dieu…)
Fondée sur le dévouement hors du
quotidien
La domination traditionnelle
Correspond à une domination fondée sur
les croyances en des traditions anciennes,
à la légitimité de ces traditions et de ceux
qui ont été appelé par la tradition à
exercer l’autorité (Le Seigneur).
La domination rationnelle
Est fondée sur la raison , l’existence de
règles acceptées
Fondée sur la croyance en la légalité des
titres de ceux qui exercent la domination
(chefs, diplômés …)
Elle permet une organisation rationnelle
et efficace du travail selon Weber.
L’organigramme est l’expression de ce
mode de domination.
les employés du système bureaucratique sont :

personnellement libres et sujets uniquement à leurs obligations


officielles

organisés en une hiérarchie de fonctions clairement définies

occupent cette fonction par contrat, en vertu d'une sélection


objective, sont nommés et non élus

payés en salaires fixes avec des retraites, ils peuvent toujours


démissionner ou faire l'objet d'un licenciement pour des causes
prévues à l'avance

occupent leur fonction comme unique principale occupation

font carrière, sont promus par leurs supérieurs en fonction de


l'ancienneté et de leurs résultats

sont sujets à une discipline stricte, et au contrôle de leur conduite


dans leur fonction.
Conclusion sur les théories des organisations
classique
Contribution de l’école classique :

Les compétences du management s’appliquent à toute activité de groupe


Des comportements efficaces de management peuvent être
enseignés

Reconnaissance par les praticiens des entreprises

Fait état des problèmes basiques dans toute organisation

Limite de l’école classique :

Plus approprié au passé (environnement stable et prévisible) qu’au présent

Les lignes d’autorité d’aujourd’hui sont floues : pb de l’unité de commandement

Quels sont les principes qui prévalent sur les autres ?

N’appréhende pas la déshumanisation du travail, absentéisme, conflits sociaux, …


=> D’où émergence d’une nouvelle école : les comportementalistes
(behavioristes) ou école des relations humaines :
Les comportementalistes: Mayo et la
sociologie du travail
Mayo, prise en compte des relations humaines :

liens entre moral et productivité : motivation psychologique

les changements de comportement positifs observés : liés à un


sentiment de considération de l’organisation aux individus

découverte de normes informelles dans le travail,

importance de la dynamique de groupe sur les comportements individuels

D’où :

interdépendance des facteurs techniques et humains dans les organisations

complexité des besoins humains

expression de solidarité tissée dans un ensemble de réseaux informels


Remet en cause le taylorisme
Démontre l’importance des facteurs psychologiques dans la motivation
Démontre l’importance de la dynamique de groupe

Classiques Comportementalistes
Contrôle Motivation
Science Conditions de travail
Division du travail Dimension psychologique
Salaire aux pièces Être social
Sanction discipline Management participatif
One best way Communication
OST Ecole des relations humaines
Les comportementaliste: Lewin et
l’influence sociale
Concept de dynamique de la personne
Concept de dynamique de groupe
Typologie des styles de leadership :

Style Autocratique Démocratique Laxisme


Apporte ses
connaissances
Le leader Donne des ordres Suggère et encourage mais laisse faire
-Réactions
chaleureuses,
amicales,
-Réaction participation, -Echec dans
agressive du autonomie, l’exécution du
groupe, indépendance, travail
-Rébellion ou - Production -Echec dans la
quantitative moins
Résultats apathie importante que dans satisfaction
travail
au
le style autoritaire
mais meilleure qualité
Les comportementaliste: la théorie de
maslow
Les comportementaliste: satisfaction
et motivation de Herzberg
Les facteurs d’insatisfaction (hygiène):
Environnement du travail
Salaires et conditions matérielles
Les facteurs de satisfaction (motivation) :
Contenu du travail
Différences entre classique et
comportementaliste

Ecole classique Ecole comportementaliste


Décision Centralisée Décentralisée
Unité de base de
l’organisation Individu Groupe

Structure Formelle Informelle


Force d’intégration Autorité Confiance
Agent de contrôle intra et inter-
Fonction du Représentant de l’autorité groupe
supérieur

Attention au travail Contrôle extérieur Responsabilité


Contribution de l’école
comportementaliste
Contributions :

Complément de l’école classique insistant sur les besoins sociaux


des ressources humaines

Importance du style de management

Révolutionne la formation des managers

Se concentre plutôt sur les compétences orientées personne que


sur les compétences orientées tâche – technique

Processus de groupe, récompense et dynamique de groupe


Les limites de l’école comportementaliste

Limites :
Les managers résistent aux suggestions de cette école, car ils admettent
difficilement qu’ils ont besoin d’aide pour traiter avec les personnes
Modèles trop abstraits, trop compliqués : jargon employé par les
théoriciens, recommandations non homogènes du fait de la complexité des
comportements humains (Schein 1974)
L’amélioration des relations humaines est une condition non suffisante,
pas même nécessaire à l’augmentation de la productivité

=> D’où l’école des modernes


Les modernes: l’école néoclassique de
Sloan
4 principes :
 Divisions autonomes et jugées d'après la rentabilité
du capital investi

 Certaines fonctions et certains contrôles doivent


être centralisés

 La Direction Générale ne doit pas s'occuper


d'exploitation mais de politique générale

 L'organigramme doit permettre de représenter


d’une manière consultative chaque division

 L’environnement du travail doit être pris en


Les modernes: l’école néoclassique et la
direction par objectifs de Drucker
Les modernes: l’école néoclassique
Gélinier

 La direction doit définir la politique générale de


l’entreprise

 Il prône la délégation des pouvoirs

 L’efficacité de la structure dépend de sa clarté et de la


minimisation des niveaux d’autorité
Les modernes: l’approche systémique
 L’étude des éléments d’un tout pris isolément est
insuffisante
 Nécessité d’étudier des interdépendances des sous-
parties pour expliquer le fonctionnement du tout Le tout est
plus que l’ensemble des parties
 Conception de l’organisation comme un tout unifié et
dirigé dont les parties sont en interaction, d’où :
§ sous-système,
§ synergie,
§ ouvert vs fermé,
§ frontière,
§ flux,
§ feedback § …
Les modernes: l’approche systémique

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