Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Professeur Assistant
Sciences Economiques et de Gestion
El Mehdi BELABBES
belabbeselmehdi@gmail.com
Master 2 MRH
Objectifs du cours
Plan du cours
➢ Chapitre I : Qu’est ce que la GPEC
Références bibliographiques
5
Historique
Historique
L’aspect
L’aspectde
dela
laGPEC
GPEC
Objectifs
Objectifset
etintérêts
intérêtsde
dela
laGPEC
GPEC
Principes
D. Collective D. Individuelle
Intégrer les ressources humaines Permettre à chaque salarié d’être
comme une variable stratégique acteur face au marché
La nécessité du GPEC
Historique
Historique
L’aspect
L’aspectde
dela
laGPEC
GPEC
Objectifs
Objectifset
etintérêts
intérêtsde
dela
laGPEC
GPEC
Principes
2- Historique de la GPEC
➢ La gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) est issue
d’une évolution de la fonction « ressources humaines ». Elle s’est
progressivement substituée à la traditionnelle « gestion du personnel » aux
finalités avant tout administrative et comptable. Marquée par un taylorisme
rationalisant, la gestion du personnel visait la maîtrise des « frais de
personnel ».
Cette conception de la gestion prévisionnelle s’est révélée à l’usage trop centrée sur
les individus et pas assez organisationnelle.
16
D’où la nécessité de les prévenir, la gestion prévisionnelle des emplois est ainsi
considérée comme étant: « Un acte de gestion qui permet à l’entreprise d’accroître
ses compétences, sa réactivité et son adaptabilité aux fluctuations de son
environnement, par une analyse sur le contenu des métiers, l’évolution des
qualifications en relation avec l’organisation du travail, la valorisation de la
compétence et du potentiel individuel et collectif du personnel ».
17
Historique
Historique
L’aspect de la GPEC
L’aspect de la GPEC
Principes
➢En Visant à réduire de façon anticipée les écarts entre les besoins et les
ressources humaines de l'entreprise en fonction de son plan
stratégique
➢En impliquant le salarié dans le cadre d'un projet d'évolution
professionnelle.
Historique
L’aspect de la GPEC
Principes
➢ Intérêts pour les salariés : L’intérêt est de recevoir une revalorisation de leurs
compétences et de leurs contributions personnelles et collectives à la
performance de leur entreprise.
➢ Autres intérêts : La GPEC peut atteindre des objectifs plus larges. Les enjeux
peuvent, en effet, se situer au niveau d’un territoire (bassin, collectivité, Etat)
lorsqu’ils concernent des problématiques sociétales comme l’environnement,
la santé ou encore la sécurité.
Chapitre I : qu’est ce que la GPEC
Historique
L’aspect de la GPEC
Principes
➢ un dispositif qui prend en compte les enjeux de tous les acteurs: salariés,
directions, IRP (instances représentatives du personnel).
➢ un dispositif concerté, voire négocié : la démarche peut donner lieu à un
accord avec les partenaires sociaux.
➢ un dispositif articulé à la stratégie : La GPEC doit s’inscrire dans la mise
en œuvre de la stratégie édictée par la direction.
➢ un dispositif d’anticipation avant tout : il s’agit d’anticiper l’évolution des
métiers et des compétences dans une perspective à moyen terme ;
➢ un dispositif à distinguer du PSE (Plan social d’entreprise) : la GPEC vise
à réguler en amont les décalages d’effectifs et de compétences alors que le
PSE résout une situation conjoncturelle que l’entreprise n’a pu éviter.
Chapitre I : qu’est ce que la GPEC
Historique
L’aspect de la GPEC
Principes
Comme tout projet, la GPEC est une démarche de proximité qui repose sur
une dynamique d'échange, de communication et de partenariat entre les
divers acteurs de l'entreprise. Cela signifie qu'il est très important de
fédérer tous les acteurs de l'entreprise au projet et de les faire participer
autant que possible aux phases d'analyse, de conception et de réalisation.
29
➢ La fonction RH
➢ Les managers
Ils vont être sollicités par la fonction RH lors de la description des
métiers et des compétences associées. Il est primordial, afin que le
projet soit bien accepté par l’ensemble des salariés, que les managers
adhérent.
31
Définition de la compétence
1- La compétence individuelle
2- La compétence collective
3- La compétence organisationnelle
4- La compétence territoriale
32
Définition de la compétence
Le terme « compétence » est présent dans tous les discours, dans tous les
domaines. C’est une notion complexe, un concept multifacette.
I- La compétence individuelle
1- Définition
3- Catégories
1- Définition
1- Définition
1- Définition
1- Définition
4- Compétences clés
45
1- Définition
Cette théorie prend sa source dans les travaux d’Edith Penrose (1959). L’auteur
s’est penché sur la manière dont les processus internes des firmes affectent leurs
comportements.
Dans ce courant, une firme se définit par rapport à ces ressources tangibles
(disponibilités financières, outils industriels…) et intangibles ou immatérielles
(réputation, savoir-faire, compétences des hommes et des équipes…). Les
compétences organisationnelles permettent de mettre en relation ces différentes
ressources pour arriver à une performance
47
4- Compétences clés
Avec la seconde vague des accords GPEC et les politiques d’emploi qui se
sont succédées après la crise de 2008, la notion de compétence
territoriale s’est affirmée dans les discours et les pratiques. On observe
deux tendances de fond complémentaires :
➢ L’introduction par les entreprises de la notion de « territoire »
dans leur déclinaison de la GPEC
➢ L’appropriation de ce concept par des groupements
d’entreprises et des organismes publics
L’objectif poursuivi dans les deux cas reste identique : sécuriser l’emploi
à partir d’une anticipation des parcours professionnels.
51
Plan du cours
Phase d’étude
Phase d’action
➢ La direction,
➢ le DRH,
➢ les RRH,
➢ les managers,
➢ les collaborateurs,
➢ les représentants du personnel et
des intervenants extérieurs
59
Phase d’étude
Phase d’action
Phase de l’étude
Phase de l’étude
Phase de l’étude
Phase de l’étude
Il s’agit d’anticiper les compétences utiles pour les activités futures de la firme tout en
prenant en compte les objectifs spécifiques liés à la mise en place de la GPEC dans
l’entreprise. Cette étape nécessite une connaissance de la stratégie à moyen et long
terme afin d’imaginer les compétences qu’il faudra développer compte tenu de
l’évolution des contextes concurrentiels, technologiques et politiques.
66
un état des lieux sur les compétences existantes dans l’entreprise s’avère
indispensable. Dans la plupart des cas, l’entretien annuel et l’analyse des postes
permettent de réaliser ce diagnostic
L’analyse des postes en recensant les habiletés, les aptitudes et les connaissances
nécessaires à l’exécution des tâches
67
Cette dernière phase de l’étape prévisionnelle est essentielle pour décider avec
précision et cohérence quelles seront les actions de développement des compétences
à mettre en place.
➢ Quelles sont les activités stratégiques aujourd’hui pour l’entreprise et celles qui
vont le devenir ?
➢ Quels sont les nouveaux métiers qui vont devenir intéressants pour la firme ?
71
➢ Quelles sont les compétences qui permettront de réaliser des mobilités internes
et/ou externes ?
➢ Quelles sont les compétences les plus nombreuses ? les plus rares ?
Chapitre III : Mode d’emploi de la GPEC
Phase d’étude
Phase d’action
Phase de l’action
Les différents moyens mis en œuvre pour faciliter le développement des compétences
et l’employabilité sont les suivants :
➢ L’entretien annuel d’appréciation ;
➢ Des entretiens professionnels ciblés sur une question liée à la carrière ;
➢ Des bilans de compétences pour les personnes souhaitant se reconvertir ou
faire le point sur son projet professionnel ;
➢ Le passeport compétences ou formation ;
➢ La VAE (validation des acquis de l’expérience) ;
➢ L’aide à la mobilité et la connaissance des postes disponibles dans l’entreprise ;
➢ Les périodes de professionnalisation ;
➢ Les actions de formation et de e-learning ;
➢ DIF (droit individuel à la formation).
76
Une personne engagée dans la vie active et qui souhaite progresser dans sa vie
professionnelle ou se reconvertir, peut faire reconnaître ses compétences, ses
connaissances et les aptitudes qu’elle a acquises dans l’exercice de son métier
par :
5- La formation
a) Le tutorat
b) La gestion de la mobilité
c) Création de bourses d’emplois
d) Création d’espaces mobilité et compétences en interne
e) L’intégration dans le nouveau poste
f) Mobilité externe
80
A- Le tutorat
B- La gestion de la mobilité
Les entreprises favorisent la gestion par la mobilité volontaire interne afin d’apporter
une réponse aux nécessités d’adaptation de l’emploi aux évolutions des métiers et aux
aspirations des salariés
La GPEC entend favoriser les passerelles entre les métiers, tout en prenant en
compte les itinéraires et les projets professionnels des salariés dans la mesure où ils
sont en conformité avec la stratégie de l’entreprise
82
Remarque :
▪ Une compétence technique est partagée par des salariés d’un même corps de
métier.
➢ principe du volontariat ;
➢ principe de la communication sur les postes disponibles dans une bourse
d’emplois par exemple ;
➢ priorité donnée aux personnes qui sont sur des métiers sensibles ;
➢ accompagnement d’une mobilité par une formation adéquate
e- Mobilité externe
Dans certains cas, les entreprises peuvent proposer des mutations concertées qui
visent à placer le salarié volontaire à la disposition d’une autre entreprise pendant une
période définie, au terme de laquelle l’entreprise proposera un contrat de travail au
Salarié.
85
Le succès d’une mobilité tient à la satisfaction ressentie par la personne ayant fait
l’objet de cette mobilité. Les conditions d’accueil sont importantes, c’est pourquoi
certaines entreprises ont choisi de faire appel à :
Définition du onboarding
L’onboarding est aussi parfois appelé “socialisation organisationnelle” par les experts du
sujet, puisqu’il renvoie à tous les processus de socialisation qui permettent de s’intégrer
à une organisation
87
➢ Réduire le turnover
➢ Favoriser la communication
88
Le responsable RH
Le responsable RH a des obligations formelles et informelles en ce qui concerne
l’intégration des nouveaux travailleurs. C’est le garant du bon fonctionnement du
dispositif du parcours d’intégration, il joue donc un rôle incontestable dans le processus.
De plus, le responsable RH représente son organisation dans sa globalité (valeurs,
normes, culture,…).
Le nouveau travailleur lui-même
Les nouveaux collaborateurs adoptent un comportement proactif pour favoriser eux-
mêmes leur intégration au sein de l’organisation. Ils sont acteurs de leur propre
parcours d’intégration.
89
Le parrain
C’est la personne la plus importante après la nouvelle recrue, il se positionne en relais
entre le manager, l’équipe et le nouvel embauché. Il est chargé de Transmettre au nouvel
embauché la culture, les valeurs de l’entreprise ainsi que les bonnes pratiques de travail
ainsi que le guider à son poste de travail.
Le manager
Le supérieur hiérarchique est une personne de référence dans le processus de
socialisation d’un nouvel employé. En général, il s’assure personnellement de
l’intégration de la nouvelle recrue, il définit la fonction du nouveau, l’évalue et lui donne
un feed-back sur son travail.
Les collègues de travail
Les collègues sont une source d’informations pour les nouvelles employées, ils pourront
répondre à toutes ses questions relatives au travail.
Les collègues font partie intégrante du processus d’intégration, et c’est certainement à
leur contact, que les travailleurs entrants vont apprendre le plus.
90
L'arrivée d'un nouveau collaborateur dans l'organisation est un moment clé, à la fois
pour l'organisation et pour le collaborateur lui-même. La phase d'accueil est plus ou
moins longue et plus ou moins structurée, selon les moyens et la culture de
l'organisation.
L'accueil, individuel ou collectif, est adapté aux besoins du nouvel arrivant.
Les enjeux pour l'organisation
Dans la continuité du recrutement, la phase d'accueil et d'intégration, si elle est bien
conduite, doit permettre de:
➢ Présenter l'organisation (histoire, culture, activités, structure, services.);
➢ Faire découvrir l'environnement direct du poste de travail du nouvel embauché;
➢ Fournir des repères professionnels (informations, formation, tutorat, prévention des
risques.).
L'objectif est d'accompagner la prise de fonction afin de prévenir une démission
prématurée. En effet, le départ d'un nouveau salarié nécessite la relance du processus de
recrutement, souvent long et coûteux pour l'organisation.
91
Tout nouveau collaborateur intégrant un groupe industriel devra être invité, quel que
soit son poste, à visiter l'usine du groupe pour comprendre le processus de fabrication et
ses contraintes.
92
Il doit disposer dès son premier jour de travail de tous les documents et outils dont il
aura besoin pour effectuer sa tâche.
Le fait de jumeler l'arrivant à un parrain (un employé déjà en place) permet de faciliter
la transition dans le contexte spécifique du travail. Le choix du parrain doit être
déterminé à l'avance. Il s'agira d'un employé expérimenté, qui sera en mesure de
répondre à toutes les questions que pourrait se poser le nouvel employé
94
Etape 2 -L'accueil
Etape 3. L‘intégration
C'est le parrain qui accompagne l'employé au cours de cette étape. Le nouvel arrivant
peut ainsi s'intégrer dans l'équipe et connaître ce qui est attendu de lui. L'intégration
peut être enrichie par une formation directement liée aux tâches à effectuer.
96
Etape 4. Le suivi
Le dernier volet consiste à s'assurer que l'employé est satisfait de son accueil et de son
intégration.
À la suite de la période d'intégration dans les nouvelles fonctions, une rencontre de mise
au point doit être prévue avec le responsable du secteur afin de répondre aux questions
et de soutenir l'employé.
Il est intéressant à cette étape de questionner l'employé sur sa satisfaction face à son
intégration, sur son bien-être au travail et sur ses perceptions actuelles
Chapitre III : Mode d’emploi de la GPEC
Phase d’étude
Phase d’action
❖ Un suivi régulier doit être mis en place tout au long du processus. Il doit
s’accompagner d’ajustements nécessaires à la mise en œuvre.
➢ La valorisation de l’individu
A- Valorisation de l’individu
Mesurer un processus est bien plus difficile que mesurer une pratique. C’est pourquoi
dans les entreprises, la question de la mesure se résume trop souvent à l’évaluation
des outils utilisés dans la GPEC (fréquence d’utilisation du référentiel de
compétences, taux d’utilisation des formations, pourcentage d’évaluations annuelles
réalisées, etc.)
Certaines entreprises ont choisi de valoriser leur GPEC en l’intégrant dans la norme
ISO 9001 ou à l’inverse
102
3- La Capitalisation
2- La Capitalisation
a-Transfert de compétences
Si la firme veut conserver son patrimoine compétences, elle doit mettre en place des
procédures et des règles qui la protégeront contre le risque de disparition de la
connaissance de ses compétences utiles même si celles-ci partent avec les individus
auxquels elles sont intimement liées (retraite, turnover, démission, licenciement)
105
b-Informatisation
➢ BIKUPA
➢ TrackStar
➢ TEDS Performance Management
Chapitre III : Mode d’emploi de la GPEC
Phase d’étude
Phase d’action
La signature d’un accord GPEC vise à mettre en place un dispositif de GPEC dans
les grandes entreprises (+ 300 employés). Cette signature n’est pas obligatoire et une
entreprise peut s’investir dans une GPEC sans signer d’accord
On constate, que la plupart des négociations débouchent sur la signature d’un accord.
Dans ce cas, les dirigeants et les représentants du personnel ont pour objectifs de
mettre en œuvre par le dialogue social des actions d’anticipation et de prévision
favorisant :
➢ la sauvegarde du niveau de compétitivité
➢ le maintien des parts de marché
➢ la préservation des emplois
➢ le développement des compétences et de l’employabilité des salariés ;
➢ la gestion de la pyramide des âges
108
❑ Dans la majorité des accords, les dispositions des conventions collectives ne sont
pas remises en cause.
❑ Certaines entreprises ont choisi d’inscrire leur accord GPEC dans la politique de
responsabilité sociale de l’entreprise
109