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FIN D’ETUDE
E-GRH
CONCLUSION GENERALE 38
Bibliographie 39
Introduction :
La gestion des ressources humaines caractérise à la fois un champ de pratiques, celles de
gestion de la main d’œuvre, et une discipline à part entière des sciences de gestion, tout
comme la stratégie, la finance, le marketing, etc. La discipline est elle-même plus récente que
les pratiques.
1. Définition de la GRH :
Plusieurs auteurs ont essayé de définir le concept de GRH. Dans cette partie de notre étude, il
n'est pas question de lister toutes les définitions se référant à la GRH, mais au contraire
répertorier quelques une d'elles afin de nous permettre de mieux circonscrire notre concept de
GRH. P. Roussel en donne la définition suivante :
« La G.R.H. est l’ensemble des activités qui visent à développer l’efficacité collective des
personnes qui travaillent pour l’entreprise. L’efficacité étant la mesure dans laquelle les
objectifs sont atteints, la G.R.H. aura pour mission de conduire le développement des R.H. en
vue de la réalisation des objectifs de l’entreprise. La G.R.H. définit les stratégies et les
moyens en RH, les modes de fonctionnement organisationnels et la logistique de soutien afin
de développer les compétences nécessaires pour atteindre les objectifs de l’entreprise. »
« La gestion de ressources humaines est l’ensemble des activités qui permettent à une
organisation de disposer des ressources humaines correspondant à ses besoins en quantité et
qualité. »
Selon St-ONGE et al. (2004), la GRH constitue une fonction de gestion, au même titre que les
fonctions de production, de marketing et finances. Elle renvoie plus précisément à «un
ensemble variable des pratiques qui visent à aider l'organisation à résoudre avec efficacité,
efficience et équité les problèmes associés à la présence des personnes au sein d'une entreprise
»
Une autre définition que nous jugeons intéressante est celle de Dolan et al. (2002), car ils
ajoutent une précision quant au but de la GRH. Pour reprendre explicitement leurs propos, la
GRH constitue « l'ensemble qui visent la gestion des talents et des énergies des individus dans
le but de contribuer à la réalisation de la mission, de la vision de la stratégie et des objectifs
organisationnels. »
2. Historique de la GRH
La conception de la GRH est largement déterminée par la pensée dominante au cours d’une
période en matière de management. Pour appréhender la nature de ces évolutions, on
présentera brièvement les principaux courants de la pensée managériale qui sont à l’origine
d’une conception moderne de la GRH.
L’école Classique
Le Taylorisme :
Frederick Winslow TAYLOR (1856-1917)26 Ingénieur Américain, chef de file de ce mouvement, est
considéré comme le père fondateur de l’OST (Organisation Scientifique du Travail) (1911)27,
caricaturée par le travail à la chaîne et les salaires aux rendements.
Les principes du management scientifique s’expliquent par l’association entre la science et la gestion
au niveau de l’organisation du travail. Ils recherchent des moyens qui permettront à l’homme de
réaliser les tâches de son poste de travail d’une manière efficace. La solution proposée par Taylor à
surmener l’inefficacité des hommes au travail est l’application de méthodes scientifiques à
l’amélioration des tâches. C’est-à dire, il faut définir de manière précise la façon dont les tâches
doivent être organisées et identifier les places ou les rôles que doivent occuper les différents acteurs et
ce, pour arriver à une productivité optimale. Autrement dit, le système de Taylor part du principe que
pour chaque tâche dans l’industrie, il existe un seul meilleur moyen de le réaliser (one best way of
performance) ; pour découvrir ce moyen unique, on doit examiner la réalité d’une manière
scientifique.
Taylor considère que le facteur de réussite réside dans la modification des relations entre la direction
et le personnel à travers une révolution mentale novatrice au travail de gestion et cela, en fixant des
principes identiques pour tous ce qui améliorera cette relation direction/ ouvrier même si l’ouvrier ne
fait qu’exécuter, les principes directeurs établis doivent être enseignés aux ouvriers et des mesures
appropriées doivent être prises pour veiller à leur bonne application et mettre fin aux décisions
arbitraire et non transparentes ce qui est l’objectif du taylorisme.
La réussite de ce système de travail nécessitait l’adhésion du travailleur et pour obtenir cette adhésion,
Taylor préconise un système de stimulation basé sur la rémunération à la pièce. Donc Selon Taylor,
seul l'argent motivait l’individu. Il fût le premier à se rendre compte qu'administrer les relations
employeurs / employés demandait des capacités particulières.
Le Fayolisme :
Henri FAYOL (France 1841-1925)28 Ingénieur Français, est considéré comme le père de
Management. Contrairement à Taylor, Fayol avait une vision large du management et de l'entreprise.
Cette dernière ne se réduit pas seulement à un ensemble de flux de production mais elle contient divers
mouvements de natures différentes regroupés dans des fonctions. Son ouvrage Administration
industrielle et générale (1916)29a été le résultat de son expérience professionnelle qui lui a permis
d’élaborer des principes et des règles de management considérés en premier lieu comme des conseils
pratiques.
FAYOL a distingué six fonctions à la marche de l’organisation : commerciale (achat, vente et
échange), financière (recherche et usage optimal des capitaux), de sécurité (protéger les biens et les
personnes), comptable (bilan, statistiques, inventaire) technique (activités de production, fabrication,
transformation et administrative. Cette dernière fonction habituellement délaissée, FAYOL l’a
décomposé en cinq composantes :
Selon Fayol, pour bien remplir son rôle, le chef doit bien connaître son personnel, donner le bon
exemple, tenir des réunions avec ses collaborateurs, éviter de se laisser absorber par les détails et
Historiquement, la gestion des hommes au cours du 19ème siècle se rationalise. D’une force de travail
disséminée et pluriactive, le passage se réalise vers une main d’œuvre qui se sédentarise dans les villes
et n’exerce plus qu’une seule activité. A ceci s’ajoute le développement des premières grandes
entreprises, illustré par les compagnies de chemin de fer (138000 employés en 1869). La masse de
travailleurs à gérer rend nécessaire une rationalisation des pratiques de gestion du personnel. La Fin
19èmejusqu’en 1945 connaît une véritable émergence de la fonction, là encore les grands groupes,
notamment automobile (Renault), jouent un rôle significatif. D’effectifs importants, la rationalisation
de la production (avant les travaux de Taylor à cette époque) est sous l’influence des ingénieurs (cf. «
La logique de l’honneur » de P. d’Iribarne) et voit l’apparition des premiers éléments qui structurent la
vie salariale.
Le 27 décembre 1890 naît le contrat de travail.
Le 24 mai 1864 voit poindre le droit de grève.
En 1910 apparaît le code du travail.
En 1919 le régime des conventions collectives voit le jour.
A cette époque, les patrons développent une politique sociale sous forme de paternalisme (ex :
Schneider au Creusot)
Les premières activités du service du personnel sont :
Le recrutement ;
L’affectation des personnes dans les ateliers.
Ensuite, interviennent la centralisation de la fonction et la recherche d’harmonisation :
Centralisation du recrutement ;
Harmonisation des procédures de notations, de systèmes de paie ;
Prise en compte des syndicats et des facteurs humains (moins de brutalité dans la gestion des
hommes).
Pendant les trente glorieuses :
Le contexte est propice à la pérennisation des pratiques de gestion du personnel sous l’impulsion du
fordisme, de la standardisation et de l’uniformisation des emplois ainsi que du prestige de
l’organisation bureaucratique. A cette époque, se développe aussi le courant des relations humaines
qui met l’accent sur le facteur humain. Prise de conscience que la motivation et la performance sont
liées aux conditions de travail et à la qualité des relations humaines dans l’entreprise.
Selon Weiss et al (1999), la fonction personnel se caractérise notamment par :
Une centralisation : homogénéisation des statuts, structuration de leur mode de gestion,
négociation avec les syndicats,
Une rationalisation quasi-taylorisation de la fonction avec des techniques bien définies et
ordonnées,
Une professionnalisation de la fonction et recherche de cohérence avec la stratégie de
l’entreprise.
Depuis les années 1970 :
1. Recrutement
Définition :
Le recrutement est l'ensemble des actions mises en œuvre pour trouver un candidat supposé
correspondre aux besoins et compétences considérées comme requises à un poste de travail donné,
dans une organisation donnée
La démarche de recrutement
Identification du poste à pourvoir
La première étape consiste à identifier une ouverture de poste au sein de l'organisation. Ceci
peut être fait par les gestionnaires des ressources humaines (GRH), basé sur l'identification
des besoins de ressources humaines par rapport au plan stratégique de l'organisation. Les
GRH jouent un rôle capital dans cette étape car c'est leur responsabilité d'identifier les
ouvertures d'emploi présentes et futures, tout en indiquant celles qui doivent être remplies de
façon interne et externe. On parle parfois de « gestion prévisionnelle des emplois et
compétences » (GPEC). Les ouvertures de postes peuvent par ailleurs être identifiées par les
responsables d'une certaine section de l'organisation lorsqu'un emploi se libère de façon
inattendue ou s'il requiert tout simplement plus de capital humain.
Description et critères d'embauche de l'emploi
Une fois le poste libre identifié, la Direction des Ressources Humaines (DRH) doit fournir
une description du poste ainsi que les critères de l'emploi à remplir pour l'obtention du poste
en question. De cette façon, les candidats sont informés des tâches à accomplir en plus des
compétences requises afin d'exécuter les tâches. On peut entre autres se référer aux demandes
spécifiques des responsables opérationnels afin d'assurer une adéquation optimale
Selon la nature du poste et les critères d'embauche déterminés, le GRH doit, en accord avec le
responsable opérationnel, déterminer si on utilisera le recrutement interne ou externe :
Recrutement interne :
La politique de formation :
La politique de formation comme étant un élément d’une politique d’ensemble d’une
entreprise, visant à assurer de manière durable sa rentabilité, la satisfaction de ses clients,
l’implication de son personnel et une relation positive avec son environnement. La politique
de formation est l’une des politiques humaines de l’entreprise, elle a une durée de vie de
plusieurs années mais les orientations formation sont généralement redéfinies chaque année
pour être présentées au comité d’entreprise. Une politique de formation doit répondre à un
double but :
Permettre d’adapter les salariés aux changements structurels et aux modifications
des conditions de travail impliquées par l’évolution du contexte économique.
Permettre de déterminer et d’assumer les innovations et les changements à mettre en
place pour assurer le développement de l’entreprise.
La politique de formation continue précise la vision qui inspirera les actions tant à court
terme qu’à moyen ou long terme. Cette vision devra être cohérente avec le futur désiré, de
manière à construire l’avenir de façon progressive.
Enjeux de la formation :
Du point de vue de l’économie et des emplois, la formation constitue un outil fondamental
d’adaptation, car elle permet de faire face à l’évolution rapide des métiers ou des pratiques
professionnelles .les entreprises l’utilisent pour anticiper les changements, ou pour réagir
rapidement à ce qu’il n’a pas été possible de prévoir.
Du point de vue des organisations, la formation correspond à deux types d’enjeux les
premiers consistent à l’entretien et au développement des qualifications du personnel, en
l’aidant à acquérir des connaissances et des savoir-faire nouveaux. Les deuxièmes consistent à
faire évoluer les comportements et les attitudes des salariés.
Objectifs de la formation :
Les objectifs doivent être définis en fonction des stratégies de l’organisation. Le Service des
RH propose des objectifs qui tiennent compte des contraintes existantes, notamment les
ressources financières disponibles pour la formation. L’organisation examine s’ils sont
réalistes, praticables et vérifiables.
Principaux objectifs de la formation :
Assurer l’adéquation entre les capacités et les connaissances des employés.
- Adapter les employés à des tâches bien déterminées et au changement dans les emplois.
- Maintenir un degré de compétence nécessaire au progrès de l’organisation.
- Améliorer le statut des employés par l’avancement dans l’organisation.
- Favoriser l’efficacité de tous les nouveaux employés par une meilleure utilisation du
matériel et des équipements et une réduction des accidents et des départs.
- Contribuer au programme d’expansion et à la politique d’acquisition des RH.
- Engendrer un meilleur comportement au travail et favoriser des attitudes positives qui
permettent de réduire les coûts et les pertes de production ainsi qu’améliorer la qualité et la
quantité des produits.
Accroître l’estime de soi chez chaque employé.
Aider au développement de la prévention et à la protection des employés dans des
situations spécifiques.
Aider les chômeurs à s’intégrer plus aisément dans de nouvelles organisations.
Améliorer les expansions orales des employés et leur faire perdre leur stress quand ils
font un exposé professionnel.
Favoriser les relations interpersonnelles et l’analyse de situation organisationnelles.
S’adapter aux exigences de l’environnement toujours changeant.
Développer les capacités de jugement des formés.
Réaliser des projets étatiques afin de résoudre des problèmes.
Créer un sentiment d’appartenance des employés envers leur organisation et favoriser
une meilleure perception de leur lieu de travail. Aider à l’intégration de la bonne
personne à la bonne place au bon moment.
Donner la possibilité aux salariés d’acquérir une culture générale ou de la maintenir ou encore
de la parfaire.
3. Rémunération :
La politique de rémunération est un des outils clés de la politique sociale susceptible de
concourir à la performance de l’entreprise.
Définition :
La rémunération consiste à payer une entité qui peut être une personne physique ou morale en
contre partie d’un travail effectué ou d’un service rendu .
Pour un salarié la rémunération peut comprendre un salaire fixe (salaire de base), un salaire
variable (primes, commissions), et les périphériques de la rémunération (mutuelle,
prévoyance, retraite, formation, participation au bénéfice …)
Les travailleurs non salariées (TNS) peuvent également toucher une rémunération qui n’est
pas un salaire.
La rémunération peut prendre différents noms suivant les professions concernés : honoraires,
émoluments, etc.…
Le contenu de la rémunération :
La rémunération comprend plus que le salaire. La rémunération globale comprend tous les
éléments pécuniaires, qu’ils soient versés directement à l’employé sous forme de salaire ou
indirectement par le paiement des primes ou des cotisations à des régimes de sécurité de
revenu ou par le paiement, en tout ou en partie, de différents services offerts aux employés .La
rémunération globale comprend aussi des éléments non pécuniaires , tel que le contenu du
travail et el contexte du travail dont la valeur peut varier selon la perception de l’employé
La
rémuniration
Extrinséque Intrinséque
Direct Indirect
Définition :
La gestion prévisionnelle des emplois et des compétences est une gestion anticipative et
préventive des ressources humaines, en fonction des contraintes de l'environnement et des
choix stratégiques de l'entreprise. C'est un ensemble de démarches, procédures et méthodes
ayant pour objectif de décrire et analyser les divers avenirs possibles de l'entreprise en vue
d'éclairer, d'analyser et d'anticiper les décisions concernant les ressources humaines.
Les entreprises de 30o salariés et plus ont l'obligation de négocier tous les 3 ans sur la GPEC
et la mise en place de mesures d'accompagnement associées, notamment en matière de
formations, de bilan de compétences, de mobilité professionnelle ou géographique.
Cependant, pour les entreprises employant moins de 30o salariés, elles peuvent prendre
l'initiative et bénéficier ainsi d'une aide de l'Etat pour élaborer un plan de GPEC.
Les objectifs de la GPEC
Pour L’entreprise Pour les salariés
La mise en place d’un tableau de bord nécessite une réflexion en amont sur les facteurs
clés de succès pertinents pour l’entreprise et le service RH lui-même, ainsi que sur les
indicateurs de performance caractéristiques de ces leviers d’actions.
Définition :
Le tableau de bord RH est un outil de gestion qui présente de manière synthétique les activités
et les résultats du service des ressources humaines, par processus, sous forme d’indicateurs,
pour évaluer la réalisation d’objectifs fixés en amont et prendre des décisions nécessaires, sur
une période précise et dans un délai limité
6. HR analytics
Définition de l'analytique RH
Les méthodes HR Analytics ont pour objectif d'exploiter la masse de données collectées à
dominantes RH par les différents systèmes d'information, notamment le SIRH.
Grâce à des analyses poussées, il devient possible d'appréhender et d'anticiper des tendances
sociales, ou plus simplement prendre des décisions opérationnelles ou stratégiques en
s'appuyant sur des informations rationnelles.
Les méthodes d'analyse mettent en œuvre des modèles statistiques éprouvés pour mettre en
adéquation les besoins des collaborateurs et ceux des entreprises
Pour faire quoi ?
Gérer le capital humain / la pyramide des âges : anticiper les besoins futurs en terme
d'effectif, de profils, de compétences
Réduire l'absentéisme, mais aussi du présentéisme : identifier les facteurs et signaux
faibles pour agir en prévention
Gérer /fidéliser les talents : les identifier et comprendre les leviers de motivation,
anticiper les risques de démotivation, etc.
Améliorer le recrutement : cibler les profils qui performent dans la fonction et la
structure
Diminuer du turnover : appréhender les principales causes à l'origine de départs pour
maximiser la rétention des meilleurs éléments
Les limites
Pour tirer des analyses pertinentes et surtout valides de point de vue statistique, il est
impératif de posséder un grand nombre de données pour le sujet étudié. Ces
applications sont particulièrement intéressantes pour des grandes entreprises dotées
d'un solide effectif.
Le côté mécanique des algorithmiques ne remplace pas l'expérience et le ressenti de
l'expert humain. La combinaison des deux, offre certainement les meilleurs résultats.
Autre risque : favoriser la recherche et la promotion des profils conventionnels en
détriments de parcours atypiques. La diversité des profils étant très souvent un atout
pour innover.
L’essentiel des applications de l’informatique à la GRH est basé sur deux éléments que sont
l’ordinateur et les logiciels. L’évolution de l’informatique dans la gestion des ressources va
conduire à l’émergence de la Gestion des Ressources Humaines électronique.
La maîtrise des flux d’informations nécessite l’exploitation d’outils de synthèse affichant les
informations selon les besoins des utilisateurs. Cette exigence conduit donc les organisations
à s’orienter vers des solutions intégrées. Cette solution permet de gérer un cycle fonctionnel
mais sa vocation première est de connecter en temps réel toutes les informations et les
fonctions au sein d’une même base de données. Elle permet l’automatisation de certaines
procédures manuelles et administratives. L’avantage réside dans le fait que la simplification et
la saisie des données sont réalisées une fois pour toute à un seul endroit. Dans le domaine de
la gestion des ressources humaines le PGI permettent de consulter depuis n’importe quel
endroit de l’organisation des données sur les compétences disponibles dans l’ensemble du
groupe Le perfectionnement des ordinateurs et le développement des logiciels ont abouti à
l’émergence du concept de gestion des ressources humaines électronique.
2. Les aspects de la fonction ressources humaines influencés par les NTIC
Les NTIC apportent comme nous l’avons montré dans la première partie, de profonds
changements au système de gestion des ressources humaines. La nécessité d’adapter le
développement de la FRH à la stratégie de l’organisation fait apparaître un besoin
d’alignement stratégique pour une meilleure adéquation au processus d’évolution de cette
fonction.
Le principal enjeu inhérent à l’utilisation des NTIC est généralement la mise en place d’une
organisation du travail plus coopérative.
En effet, il est aujourd’hui possible de maîtriser la circulation de l’information. On peut ainsi
la rendre plus accessible à tout acteur de l’organisation afin de simplifier le processus de
décision. De même, l’informatique permet un gain de productivité en automatisant les
fonctions répétitives. Cela permet une amélioration du service ressources humaines avec de
meilleures possibilités d’anticipation.
Le développement de la compétence collective :
Dans la gestion des ressources humaines, les NTIC sont utilisées dans les opérations de
sélection, vérification, d’embauche, de la gestion des carrières. Il en est de même pour la
planification des activités. Les nouvelles technologies peuvent être utilisées non seulement
pour créer des bases de données et compiler des statistiques mais aussi pour la planification et
le contrôle des ressources humaines.
Les DRH sont actuellement en possession d’une panoplie d’outils pour vérifier la fiabilité de
l’information, des données mais aussi pour contrôler et évaluer la performance du personnel.
Le travail en réseau a également facilité le partage et la diffusion des données ressources
humaines. Grâce aux NTIC, l’information est décentralisée et son accès à la portée de tous.
Les outils de plus en plus appropriés et sophistiqués permettent d’envisager des modes de
travail collaboratif. Dans les entreprises tout comme dans l’administration publique, la mise
en connexion des ordinateurs peut améliorer les performances des services de la DRH. Pour
ce qui concerne l’administration en particulier, la mise en réseau permettra de la décloisonner
en la dotant d’outils indispensables pour une transparence accrue de l’action administrative
dans la préparation et la mise en œuvre des décisions. Cependant, étant donné que les TIC ne
sont pas en soi gage, ni d’efficience ni d’efficacité, une réflexion est nécessaire sur les
conditions de leur usage.
Les conditions pour un usage réussi des TIC :
Comme indiqué précédemment, la technologie doit être considérée comme un instrument
pour réaliser un objectif précis. Pour ce faire, des conditions doivent être remplies.
La première condition est qu’avant toute acquisition de matériel ou d’installation, une
préparation sérieuse doit être faite au sujet des aspects de la GRH à automatiser et des
objectifs à atteindre.
La deuxième condition est que l’usage des nouvelles technologies doit constituer une
composante du programme de réforme du système de gestion des ressources
humaines. Car l’utilisation des NTIC nécessite l’adoption de nouvelles méthodes de
gestion, de nouvelles voies de communication, de nouvelles relations parmi le
personnel et de nouvelles procédures. Le nouveau système brise les barrières et la
hiérarchie. Il met en valeur tout aussi bien la transparence et la responsabilité.
La troisième condition est la présence d’un personnel motivé, compétent et qualifié.
Sans un personnel approprié et adéquat pour créer, gérer et développer le système,
aucun résultat positif ne peut être escompté. Ainsi, la sensibilisation et la formation
doivent faire partie du processus. Le but recherché est de responsabiliser l’employé
qui, grâce à la maîtrise de l’outil pourra lui-même envoyer à la DRH des informations
pour la gestion de sa carrière. La DRH ainsi dégagée de tâches administratives
répétitives se consacre désormais à des activités plus stratégiques.
Malgré ces opportunités intéressantes, l’adoption des NTIC engendre bien souvent certaines
difficultés.
2. Les limites et les insuffisances de l’informatisation de la GRH
Les nouvelles technologies introduisent des pratiques qui viennent améliorer la gestion des
ressources humaines. Cependant, toutes les organisations ne sont prêtes pour la mise en place
d’un système informatisé de GRH à cause du coût que représente cet investissement. De
même il y a le risque d’exclusion de ceux qui ne savent pas utiliser un ordinateur. Ceux-ci
sont autant de problèmes qui, avec la sécurité méritent d’être pris en compte dans
l’exploitation des NTIC dans la GRH.
La sécurité des systèmes et les freins liés aux coûts
Le recours aux TIC a accru les performances des systèmes d’information ressources humaines
mais aussi leur vulnérabilité. En effet, gérer la sécurité c’est pouvoir l’évaluer à l’aide
d’indicateurs dont les principaux sont : la disponibilité des informations et des fonctionnalités,
la confidentialité et la traçabilité des opérations effectuées sur le système. La sécurité des
accès et des informations est le gage de la pérennité du système. Il importe donc de savoir
formaliser les niveaux de validation car les informations traitées par les DRH sont des
données à caractère personnelles.
La facilité avec laquelle il est aujourd’hui possible grâce aux TIC de transférer le
dossier administratif d’un employé d’un fichier à un autre, exige de la vigilance pour
réduire les risques de dérive
Pour pallier aux problèmes de sécurité, les DRH devraient faire appel à des prestataires
techniques des systèmes de veille et de protection.
Il en résulte que les NTIC demandent des investissements importants. Il faut acquérir des
équipements et en assurer la maintenance.
En effet, les technologies sont d’un apport certain mais la prudence est de rigueur en ce sens
que si elles peuvent réduire les coûts, elles peuvent également coûter cher. Le risque d’une
dérive des coûts est d’autant plus élevé que le coût des TIC s’accroît avec leur sophistication
tant du fait des supports que des moyens de formation à mettre en œuvre. De même, le
renouvellement de ces outils entraîne des problèmes de compatibilité de nouveaux logiciels
avec les anciens.
Dans ce contexte de rareté des ressources financières, ce sont des choix difficiles à faire mais
combien stratégiques. Pour être parmi les organisations compétitives, ces investissements sont
incontournables.
L’analyse de l’impact des NTIC ne peut se faire sans évoquer les effets négatifs probables de
ces technologies. En effet, si les TIC révolutionnent la GRH en la rendant plus efficace et
productive, elles peuvent être sources de malaises notamment chez les salariés utilisateurs (au
sein de la DRH).
Les difficultés rencontrées dans l’utilisation des NTIC :
Le processus d’informatisation de la GRH n’est pas sans incidence sur l’organisation en ce
sens que les NTIC n’affectent pas uniquement l’aspect organisationnel mais également les
salariés utilisateurs. Face au changement certains ont peur de perdre leur travail et les autres
sont réticents à abandonner les méthodes anciennes qu’ils avaient adoptées. De même, la
prépondérance de l’abstrait et l’abondance d’informations peuvent constituer un frein à
l’utilisation de la technologie.
Les personnes qui utilisent l’ordinateur travaillent pour la plupart sur une abstraction de la
réalité qui s’affiche sur l’écran. Certains s’en accommodent très bien. D’autres par contre
n’arrivent pas à se représenter la réalité au-delà des données affichées sur l’écran. Cela
pourrait augmenter le degré de complexité chez l’utilisateur et développer un sentiment
d’incompétence. Car les compétences attendues pour l’utilisation de ces technologies sont
aussi bien technique (capacité d’utilisation des outils informatiques) que cognitives
(abstraction et tâches intangibles).
Avec les NTIC, l’abondance des informations et la multiplicité des données peuvent sembler
enrichissantes. Elles peuvent aussi paralyser les personnes qui savent gérer la pénurie
d’informations mais qui n’ont jamais été confrontées à l’abondance d’informations. Ces
dernières vont perdre du temps à trouver les informations qui les intéressent. Cette situation
est source de blocage et de stress pour beaucoup d’utilisateurs des TIC.
Il existe également les problèmes de l’actualisation des données contenues dans le système.
En effet, il est indispensable de disposer d’une information à jour en temps réel pour la prise
de décisions fiables sur les ressources humaines.
En outre, par définition la gestion des ressources humaines suppose des relations personnelles
et interpersonnelles. Les acteurs de la fonction ne doivent pas croire que la centralisation des
données et l’accélération des décisions suffisent à garantir la qualité de la GRH. Un des défis
à relever est celui de donner sa pleine dimension à l’interaction humaine. Car n’oublions pas
que seuls les hommes et les femmes de l’organisation peuvent apporter de la valeur mais pas
la technologie.
La technologie n’est qu’un outil utilisé par l’homme. Il est donc important que l’homme soit
bien formé et informé pour un meilleur usage des NTIC.
Les préoccupations évoquées interpellent en premier lieu les DRH qui se doivent de revoir
leurs missions pour une utilisation efficiente des opportunités offertes par les NTIC.
1. Définition :
Nous assistons à la numérisation de la gestion des ressources humaines dans les organisations
avec le réseau Internet. L’utilité réelle ou perçue des NTIC et leur utilisation par les salariés et
les managers ne peuvent être ignorées par les professionnels des Ressources Humaines (RH).
Cela modifie profondément le contexte dans lequel la fonction se déploie. La nécessité
d’adapter le développement de celle-ci à la stratégie de l’organisation suscite également un
processus d’évolution. Le contenu même de la fonction RH est modifié et l’on voit émerger
ce qu’on peut appeler la gestion des ressources humaines électronique ou e-GRH.
Le « e » que l’on accole depuis quelques temps déjà à de nombreuses activités de gestion (e-
commerce, e-marketing etc.) vient de faire une nouvelle conquête : la gestion des ressources
humaines. S’il existe une fonction dans l’organisation dont on airait pu penser qu’elle
résisterait aux sirènes des toutes technologies, c’est bien celle-ci, tant elle est par nature
dédiée à l’humain, au relationnel et au non quantifiable. Pourtant, le vocable non seulement
existe mais se développe pour les organisations chaque jour plus nombreuses à le mettre en
pratique.
La gestion des ressources humaines électronique est apparue à la fin des années 90 aux Etats-
Unis. Elle désigne tout ce que les nouvelles technologies de l’information et de la
communication peuvent apporter à la gestion des ressources humaines
2. Apparition du concept de l'e-GRH :
La numérisation des entreprises
Depuis les années 2000, le monde est entré dans l’ère du numérique. De nombreuses
innovations technologiques apparaissent remettant en question l’organisation et les méthodes
de travail des entreprises. Pour bon nombre d’entre elles, le passage au numérique devient un
réel objectif stratégique. Mais cette transition numérique n’est pas sans difficultés au contraire
cela va devenir un réel défi pour les organisations puisqu’il va falloir revoir la quasi-totalité
des processus de travail.
L’apparition de nouvelles technologies de l’information (IT), va permettre de démocratiser un
phénomène populaire aujourd’hui : la numérisation.
Si ce phénomène était déjà apparu durant la première vague internet datant de la fin du XXe
siècle, une massification et une généralisation du phénomène va apparaître dans les
organisations à partir du début de XXIe siècle en particulier grâce à la mise en place de
nouveaux systèmes d’information.
Consciente du potentiel du phénomène, notre société va être témoin d’une réelle course à la
transition numérique. D’abord par les grandes sociétés puis par les PME, les entreprises vont
avoir recours à l’utilisation des procédés de numérisation (multiplication des canaux,
connaissance client unifiée, centralisation vers une base de données toujours plus vaste,
entreprise en interaction constante avec le monde extérieur, difficulté à définir l’interne de
l’externe de l’entreprise, politique zéro papier, collaboration IT-métiers …). Cette
numérisation va permettre de mettre en place des systèmes d’information (SI) performants1.
Cependant, il est évident qu’installer un tel système va changer en profondeur l’organisation
de l’entreprise et ses différents métiers en particulier celui de Gestion de Ressources
Humaines (GRH).
Fonction primordiale de toute entreprise, la GRH s’occupe de toutes les fonctions se
rapportant à l’humain dans l’organisation. La fonction avait encore une connotation très
administrative jusque dans les années 2000-2010 (En effet, plusieurs études démontreraient
que le service RH consacrerait plus de 75 % de leur temps à des tâches faisant plus référence à
du secrétariat qu’à de réelles fonctions de RH créant elles, plus de valeur ajoutée telles que le
recrutement ou la formation.).
Apparition du concept d'e-GRH
Depuis quelques années, grâce à la numérisation des entreprises, on observe une réforme
complète de la fonction GRH.
En effet, depuis le début des années 2000, un nouveau concept est née l’e-GRH.
L’e-GRH a recours aux technologies de l’information et de la communication (d’où le « e »
renvoyant à internet et faisant référence à l'ensemble des technologies électroniques et
dématérialisées) pour optimiser les processus RH sur les différentes missions associées au
personnel de l’entreprise : recrutement, gestion sociale (congés, dépenses sociales…), paie,
gestion des compétences (carrière, formation), départ du salarié, retraite.
En effet, la dimension RH dans les systèmes d’information des entreprises est l’une des plus
importantes à tel point qu’on le définit sous le concept de SIRH. Il regroupe toutes
technologies de l’information et processus liés aux ressources humaines. Le SIRH a deux
principales finalités :
Alléger, faciliter et automatiser et alléger les tâches à faible valeur ajoutée (paperasse et
formalités
Optimiser, se concentrer et développer davantage les tâches à fortes valeurs ajoutées
(formation de qualité, recrutement plus qualitatif)2
Le SIRH est le mécanisme et le support qui a permis la transformation du service RH
classique vers l’e-GRH.
Il va permettre d’optimiser les processus et ainsi dégager du temps au RH pour se focaliser
davantage sur les tâches à forte valeur ajoutée et automatisées les tâches les moins rentables.
L’e-GRH se basant sur le SIRH, a pour principal objectif de faire évoluer la GRH vers une
réelle fonction créatrice de valeur s’appuyant sur la stratégie définit par les dirigeants de
l’entreprise et en proposant des prestations utiles pour les managers opérationnels.
Le SIRH va modifier complètement différentes fonctions du GRH et ainsi devenir L’e-GRH.
Il convient donc de s’intéresser aux transformations des différentes fonctions classiques du
GRH apportés par le SIRH :
La gestion de la paie
La gestion administrative
Le recrutement
La GTA et planification
La formation
La fonction C&B
La gestion des talents
3. Le contenu de concept
Les technologies de l’information apparaissent alors comme une source potentielle d’avantage
compétitif dans la Fonction Ressources Humaines (FRH).
La gestion des ressources humaines électronique peut être appréhendée comme le recours aux
NTIC dans un projet global RH. Nous entendons par global, le fait qu’une grande part des
domaines RH est transformée. Ainsi, ce recours aura un impact sur la gestion des processus
RH et sur la relation de la fonction RH avec son environnement.
La gestion d’un nombre significatif de processus RH est faite sur le mode informatif (accès
aux règles RH) ou interactif (possibilité de modifications, d’interrogation et de simulation).
C’est donc des processus administrés et alignés sur un mode unique que les organisations
doivent adopter. Ceci pourrait constituer un problème pour les ayant des pratiques diversifiées
(les grandes entreprises et les groupes).
Comme solution, elles devront simplifier et harmoniser leurs processus.
Après cette brève analyse du concept de GRH électronique, il nous appartient d’en préciser
les différends domaines.
CHAP IT RE I I I : E- RH DANS LE SECTEUR
TO URISTIQU E MAROCAIN.
Force est de constater que la couverture SIRH des modules réglementaires (gestion
administrative et paie) prédomine. Les autres modules (gestion de la formation, gestion de
carrière …) sont couverts mais non généralisés au sein des entreprises. Donc
l’électronisation de la GRH n’est pas complète s’agissant de ces activités RH.
En outre, selon la même étude, en termes de solutions informatiques pour GRH, le marché est
réparti entre les progiciels (avec une prédominance remarquable de HR Access), les
développements spécifiques (Solutions maison) et les solutions basées sur les tableurs Excel.
De plus, 38% des entreprises enquêtées ouvrent un accès à leurs collaborateurs pour consulter
leurs dossiers (Consultations reliquat congé, dépôt de demandes, accès à la réglementation et
aux procédures…), contre 48% qui n’ont pas cette possibilité.
Pour finir, Capital Consulting affirme que, dans l’ensemble, les entreprises sont très
satisfaites de leurs solutions SIRH et sont prêtes à lancer d’autres projets SIRH dans le cadre
d’une refonte de leurs SI ou dans la continuité de projets déjà initiés
L’objectif de notre étude est de démontrer à quel niveau les établissements touristiques
d’Agadir recourent aux diverses TIC dans leurs pratiques courantes de GRH. Par la même,
nous voulions consacrer une partie de notre étude pour sonder la nature et le degré
de développement et d’étendu modulaire de leurs SIRH utilisés ainsi que les divers
effets constatés après introduction desdites technologies à leurs GRH.
Pour ce faire, nous avons utilisé un questionnaire composé de 16 questions fermées à choix
unique ou multiple partagées sur 4 parties principales : la première consacrée à
l’identification de l’entreprise ainsi que sa taille et secteur d’activité, suivie par une
introduction à l’organisation interne de la fonction RH, son périmètre et sa taille. Ensuite,
deux parties sont consacrées consécutivement à l’identification des diverses TIC utilisées au
niveau de la GRH et l’évaluation de leurs impacts constatés.
Sur deux mois (fin 2014), nous avons envoyé le questionnaire par e-mail et via réseaux
professionnels aux responsables RH de cinq grands établissements hôteliers de la ville
d’Agadir. La raison de notre focalisation sur les grands hôtels (dont l’effectif du personnel est
supérieur à 200 salariés), se synthétise au fait que ces établissements sont plus enclins à
consacrer une partie de leur
2. Résultats de l’enquête :
Sur les cinq établissements sondés, trois ont un département RH centralisé et deux sont plutôt
décentralisés sur leurs divers sites d’implantation. Egalement, quatre établissements utilisent
un SIRH qui leur est conçu spécialement par un éditeur pour combler les spécificités de leurs
architectures RH, par contre, un seul utilise un logiciel RH standard (SAGE). Pour finir, tous
ces établissements recourent en plus aux logiciels bureautiques pour renforcer leurs SIRH et
faciliter les tâches courantes n’étant pas insérées au niveau des modules RH déjà
automatisés.
Pour commencer, nous voulions connaitre l’étendu du périmètre SIRH utilisé par ces
établissements : La constatation la plus évidente est que tous les établissements ont inséré
le module paie et gestion administrative des dossiers du personnel, suivi par le module de
gestion des temps et accès. Comme mentionné plus tôt, ceci pourrait être expliqué par
l’obligation légale des tâches administratives et, en plus, par la facilitation et l’accélération
substantielle que ces modules permettent dans la gestion courante du grand nombre du
personnel au niveau de ces hôtels.
Existan En Non
t projet existant
Gestion administrative 5 0 0
Paie et rémunération 5 0 0
Gestion des tempes et 4 1 0
accès
Gestion des emplois et 1 1 3
compétences
Gestion de mobilité 2 0 3
Gestion du recrutement 1 1 3
et sélection
e-Learning 0 2 3
SIRH 0 3 2
Réorganisation de 1 1 1 2
la fonction RH
Accroissement du 0 1 0 4
self- service
Communication RH 0 4 1 0
Matmati. M (2004). Les effets sociaux des TIC et NFO et leurs liens avec
la RSE. La Revue du Management Technologique. Vol. 14 No 1. 101-
121.
TABLE DES MATIÈRES.
INTRODUCTION GENERALE 4
CHAPITRE I : Généralités à la GRH 6
Section I : Définition et historique de la GRH 6
1. Définition de la GRH 6
2. Historique de la GRH 7
L’école Classique 7
L’école des relations humaines 8
Section II : Evolution de la GRH 9
De la fonction personnelle à la fonction RH 9
Les raisons de cette evolution 12
Section III : Les outils de la GRH 12
1. Recrutement 12
Définition 12
La démarche de recrutement 12
2. Formation 14
Définition de la formation : 14
La politique de formation : 14
Enjeux de la formation : 14
Objectifs de la formation : 15
3. Rémunération : 15
Définition 15
Le contenu de la rémunération : 16
Les objectifs de la remuneration 16
4. La GPEC 17
Définition : 17
Les objectifs de la GPEC 18
La politique de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences : 18
5. Les tableaux de bord RH 18
Définition : 18
Les objectifs principaux du tableau de bord RH : 19
Les avantages du tableau de bord : 19
6. HR analytics 19
Définition de l'analytique RH 19
Pour faire quoi? 19
Les limites 20
CHAPITRE II : Innovation dans la GRH 20
Section I : avènement des NTIC dans la gestion des ressources humaines 20
1. La genèse des nouvelles technologies au service de la gestion des personnels 20
Les ordinateurs et les progiciels : 20
L’apparition des micro-ordinateurs : 20
La création des logiciels : progiciels de gestion intégrée 21
2. Les aspects de la fonction ressources humaines influencés par les NTIC 22
Les applications administrative et informationnelle des NTIC 22
3. Le recrutement et la formation en ligne : 23
Section II : impact du NTIC sur la gestion des ressources humaines 24
1. Les opportunités offertes par les NTIC 24
Le développement de la compétence collective : 24
Les conditions pour un usage réussi des TIC : 25
2. Les limites et les insuffisances de l’informatisation de la GRH 26
La sécurité des systèmes et les freins liés aux coûts 26
Les difficultés rencontrées dans l’utilisation des NTIC : 27
Section III : E-GRH 28
1. Définition : 28
2. Apparition du concept de l'e-GRH : 28
La numérisation des enterprises 28
Apparition du concept d'e-GRH 29
3. Le contenu de concept 30
CHAPITRE III : E-RH dans le secteur touristique marocain 31
Section I : Le tourisme au Maroc 31
Section II : RH dans le tourisme : capital de développement 32
Section III : e-RH dans le secteur touristique marocain 34
CONCLUSION GENERALE 37
Bibliographie 38