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CM01

Coef 4
Evaluation : examen nal au mois de janvier, 2 ou 3h soit question de cours ou dissertation

Def : science du social ( tout ce Rôle sociologie = expliquer et


qui est relatif à la société ( société comprendre la manière de penser,
= une association organisée de sentir et d’agir des individuels
d’individus régie par des lois en société.

๏ Max Weber et Durkheim vont Def de la sociologie :


s’opposer sur ces méthodes
di cile voir impossible de
d’analyse et de recueil des
donnés empiriques ( des infos ). trouver une dé nition
consensuelle de la sociologie.
๏ Ça fait partie de la famille des Raymond Aron dira que les
sciences humaines et sociales
sociologues sont d’accord qu’il y a
dont la vocation est de
une l’impossiblilité de trouver
comprendre et d’expliquer le
fonctionnement des sociétés, une def unique et unanime de la
les conduites individuelles et discipline.
collectives et les rapports
sociaux.

๏ Sociologie en tant que discipline scienti que s’imposent à la n du 19 et


début 20 eme siècle.

๏ Période à partir de laquelle la discipline va se doter de méthode et de


procédures autonomes. Se dote d’institutions o cielles qui vont superviser
l’installation de la discipline au sein de la famille des sciences humaines et
sociales.
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CHAPITRE 1 : CONTEXTE DE NAISSANCE ET PRECURSEURS

I : LE CONTEXTE D’EMERGENCE DE LA DISCIPLINE

Marqué par 3 bouleversements majeurs :


๏ Nait à partir du politique, économique, intellectuel.
18ème et 19ème
siècle.
- Révolution pol ( révolution française 1789
marque esprits + changement société)
- Révolution d’industrielle ( Angleterre
changement économique)
- Révolution silencieuse ( domaines
sciences mathématiques physique… )

1. La RḖVOLUTION FRANÇAISE et la violente remise en question de


l’ordre social traditionnel.
Alexis de Tocqueville (1805 -1859) L’Ancien Régime et la Révolution. (1856)
Emile Durkheim, Auguste Comte, Karl Marx, Ferdinand Tönnies, Max Weber, Saint
Simon, V. Pareto (1848-1924)

- ( violente dans son expression ) 1789 mais aussi de 1830 et 1848.

Départ = contestation de la société de l’ancien régime car c’est une


société inégalitaire car basé sur 3 ordres ( tiers-état, noblesse et clergé) +
royauté héréditaire.

Pratiquement pas de mobilité sociale ( possibilité de quitter le statut de


son parent soit ascendante ou descendante ).
Abolition des privilèges suppression des ordres et corporations

loi chapelier 1791 + DDHC les hommes naissent et demeurent libre et


égaux en droits

Idée de beaucoup d’intellectuels :

mettre en place une nouvelle discipline dont la mission


va être de produire des ré exions et connaissances
sur cette nouvelle société. + débats pour une
production relative à de nouvelles idées.

La RḖVOLTION POL. (car brutale ) crée un sentiment de


rupture et de désorganisation au sein de la société.
+
crée la nécessite de produire de nvlles connaissances sur
la nvlle société.
+

- Alexis De Tocqueville met en évidence l’opposition entre société


traditionnelle sur inégalité et la nouvelle société comme une société aspirant
à l’égalité ( processus d’égalisation des conditions ).
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- 1789 la révolution se fait à l’échelle de la France mais à partir de 1830 et 1848
vont touchées le reste de l’Europe. Et vont contester les ordres traditionnels
établies. Attention : répression violence mais n’a pas mis n aux
révolutions.
- Comment mettre n a la désorganisation au chaos actuel.
- Sociologie = perspectives de la nouvelle société.

2. La RḖVOLUTION INDUSTRIELLE et l’ pineuse question sociale

Révolution industrielle ( débute en Angleterre ) =

promotion de nouveaux modes de production


( capitaliste ) avec nouvelles technologies
+

- Se crée un prolétariat de plus en plus nombreux et contestataire.


EXPLOITATION ABUSIVE. Les autorités pol vont se donner les moyens de
contrôler ces contestations et ce prolétariat en emprisonnement à l’égard des
meneurs de grève.

L’esprit industriel contre cette contestation pol gagne


l’Europe et tous les autres pays vont adhérer à ce mode de
production.

On assiste à la décalci cation de l’acte artisanal —> division


inédite du travail —> exploitation abusive du travail —>
implosion inédite de la paupérisation.
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- Face à cette paupérisation, ce prolétariat va être contestataire.

- Et ce dans ce contexte que va s’imposer dans le débat publique en Europe ce


qu’on appelle la question sociale. ( la société traverse une crise à cause de cette
désorganisation = question sociale )

- Les milieux politiques sont touchés, les milieux intellectuels, une partie de
la bourgeoisie qui tire un peu pro t de la société . La question sociale doit être
résolue d’une manière ou d’une autre.

- Cette question va être prise en compte par des intellectuels pour trouver des
solutions et cette capacité à trouver des solutions fait naître aussi la
sociologie.

- L’académie des sciences morales et pol va commander des enquêtes sur la


situation des classes laborieuses.

- Villermé sous la commande de cette académie va s’interroger sur le sort des


ouvriers dans le textile dans son livre « Tableau physique et morale des
ouvriers dans les fabrications de coton laine et soie » 1840

- En Angleterre, Engels va écrire « la situation des classes laborieuses en


Angleterre » 1845 il va dénoncer l’exploitation outrancière et abusive dont
sont victimes les ouvriers.

- Ce livre va in uencer Karl Marks, dénonciation

- Frédéric Le Play va menait une enquête sociale relative sur la connaissance


sur la nvlle société à travers une étude monographique à travers l’Europe
( budget famille en les analysant de manière très precise) ( budget et sa décomposition,
alimentation )

Il mène une enquête de terrain en utilisant l’observation directe.


Il va se déplacer. Observation participante.
Il observe les ouvriers et prend en compte des aspects importants de la vie
ouvrière comme :
budget l’habitat les loisirs le temps de travail la manière de travailler.
Il y avait une mauvaise connaissance de cette classe à l’époque. Et les rendre
publique permet de les mettre en lumière
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Les progrès du mondes de prod capitaliste vont avoir pour
conséquence :

- la déstructuration de la société
- l’imposition au sein du débat pol de la question sociale.
- Une question sociale dont la solution passe par la prod de
nouvelles connaissances pouvant servir de fondements à
une nouvelle cohésion sociale.

- En Allemagne également, l’association pour une pol sociale créée par


l’économiste Schmoller va demander à Weber de mener une enquête sur la
situation des paysans dans la Prusse orientale. Connaître les di cultés des
classes laborieuses.

- Production de connaissance pour trouver des solutions

- C’est dans cette nécessité de création d’une nouvelle science que la


sociologie va naître.
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3. La RḖVOLUTION SILENCIEUSE : les progr s des sciences de la
nature qui vont donner de nouveaux mod les de pens e la sociologie.

- Fournit de nouveaux modèles de penser

- Au delà des révolutions précédentes la révolution silencieuse dans les


sciences dures va être un élément majeur dans la naissance de la nouvelles
discipline.

- 19 eme = les sciences dures comme la physique la chimie les mathématiques il


va y avoir une révolution un essor particulier c’est le cas de la biologie et chimie
dans la maîtrise des connaissances.

- Cet essort va avoir un impact sur la sociologie car les sociologues vont
empreinter des méthodes et modèles analyses pour donner un aspect
scienti que de la sociologie.

- Dans les sciences dures les sociologues vont prendre tte des notions
comme l’organisme d’équilibre cellule atome. Pour les appliquer dans leur
domaine pour donner plus de rigueur dans cette discipline.

- Lui rendre plus de crédit scienti que.

Naît à partir des trois révolution et d’où cette idée consiste à


dire de la sociologie est la lle des ces trois révolutions.
Imposition de cette discipline dans les sciences humaines et
sociales
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II : LES PRECURSEURS

Émile Dukheim et Marx Weber ( et Rousseau et Montesquieu )

Le débat sur les précurseur de la socio est un débat qui continue de se


poser .
Qui sont ils ?

Pour AKOUN tous les intellectuels qui ont ré échie sur le fonctionnement des
sociétés d’une façon ou d’une autre pourraient être des précurseurs.

Pour d’autres par contre il y’a que quelques personnes qui les sont . Le débat
n’est pas tranché.

Alexis de TOCQUEVILLE et Auguste COMTE et Karl MARX (exemples)

Raison : il y a la recherche d’une variable principale qui explique le


fonctionnement et l’évolution des sociétés.
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Une citation en guise de conclusion de la première partie (I).


Dans Les étapes de la sociologie, André Akoun écrit

« La sociologie surgit, au XIXe siècle, dans un type de société́ radicalement nouveau : la société́
industrielle, société́ où triomphe la raison sous sa triple forme de puissance organisatrice du
discours, de principe ultime de la technique et de guide de la conduite des individus et des
sociétés. La destruction des anciens équilibres, la transformation simultanée des conditions de
travail, de la technique, des rapports sociaux, des systèmes de valeurs suscite une interrogation
d’où̀ sortira la science sociale » (Paris, Retz, 1975, p.16.)

A. Le positivisme d’Auguste Comte (1798-1857)

1. La philosophie positiviste

Auguste COMTE est une gure majeure dans l’instauration de la


sociologie en tant que discipline scienti que. C’était un brillant intellectuel
français (précoce : 16 ans POLITECHNIQUE, mais rapidement renvoyé pour
rébellion). Il va par la suite donner un certain nombre de cours dans des
établissement avec le statut d’enseignant précaire (pas le même traitement
salarial).

La philosophie positiviste, l’œuvre d’Auguste COMTE est consacrée à la


fondation du positivisme, que nous pouvons dé nir comme un courant de
pensée philosophique qui a une croyance fondamentale dans l’examen
scienti que des faits. Toutes connaissances doit être basées sur l’observation
objective des faits scienti ques. La science ne peut pas se reposer sur des faits
abstraits.

๏ D’un point de vue épistémologique (partie de la sociologie qui procède à la


véri cation des procédures et des méthodes) le positivisme se construit en
rupture avec la théologie et la métaphysique, parce Auguste COMTE
considère que la théologie et la métaphysique reposent sur des faits
abstraits. Pour Auguste COMTE, seule l’étude objective des faits, à partit
naturellement de l’observation devient source de connaissance scienti que.

En réalité le positivisme vise la connaissance objective de la réalité sociale à


travers une démarche scienti que qui doit viser un double objectif :
- d’une part la démarche scienti que doit procéder à l’observation des
faits sociaux à l’écart de tout jugement de valeur moral politique et idéologique
- d’autre part la démarche scienti que doit annoncer des lois c’est-à-
dire des relations invariables entre les phénomènes sociaux.
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๏ D’un point de vue politique, Auguste COMTE avance l’idée / la thèse selon
laquelle la science doit être utile pour gouverner. La sociologie doit donner
des indications au tenant du pouvoir politique (gouvernement) a n de mieux
organiser la cohésion sociale.

2. La sociologie d’Auguste Comte

Dans cette séquence nous allons singulièrement nous intéresser à l’œuvre


d’ Auguste COMTE intitulé Cours de Philosophie Positive. C’est un livre produit
entre 1830 et 1842, à commencer en 1826 et il va faire l’objet de plusieurs
publications (6 tomes). C’est un livre majeur de la philosophie et de la
sociologie Auguste Comte, au fond ce sont des leçons, des cours qu’il va donner.
Ils vont être condensé dans un livre.

Dans les deux premières leçons, Auguste COMTE proclame d’emblée une
grande loi, la loi des trois états. Il dit « Cette loi consiste à l’évolution de l’esprit
humain a travers 3 phases successives, l’état théologique, la phase
métaphysique et l’état positif en ce que chacune de nos conceptions principales,
chaque branche de nos connaissances, passe successivement par trois états
théoriques différents : l’état théologique ou ctif, l’état métaphysique ou
abstrait, l’état scienti que ou positif. » L’évolution de toute société suit de
manière successive 3 étapes.

๏ L’état théologique ou ctif. Pour Auguste COMTE quand nous sommes dans
l’état théologique ou ctif la croyance religieuse est le principe de
connaissance du monde d’une certaine façon la société médiévale Auguste
Comte avait pour ciment la foi transcendante interprétée par l’Église. Et c’est
cette Église qui avait le monopole de l’interprétation des phénomènes sociaux. Il
y avait un rôle majeur accordé au militaire, rôle pré pondant dans la société.
Mais Auguste COMTE nous dit que la société va arriver à une période
d’expiration, ce qui va faire passer à l’étape suivante.

๏ L’état métaphysique ou abstrait, s’étend de la Renaissance au 18ème siècle


et durant cette phase, Auguste COMTE nous dit que la philosophie
métaphysique va remplacer cette fois-ci l’Église comme mode de
connaissance scienti que. Cette philosophie métaphysique va expliquer les
phénomènes sociaux par l’action d’entités abstraites comme la nature ou
la raison.

๏ L’état positif ou scienti que, Auguste COMTE nous dit qu’elle correspond à
l’avènement de la science moderne dont l’objectif est de découvrir les lois
par l’usage bien combiné du raisonnement et de l’observation.
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C’est la phase ultime. Durant cette phase, la raison et les savants vont
remplacer la religion et les prêtes dans l’interprétation de la société. Les
savants vont devenir la catégorie sociale qui va fournir la base intellectuelle et
moral à partir duquel l’ordre social et la cohésion vont se bâtir. Il nous dit également
qu’après les intellectuels, les entrepreneurs vont jouer un rôle important dans
cette phase scienti que. Dans la phase positive, la guerre cette fois-ci ne va
pas se faire entre les Hommes mais entre les Hommes et la nature dans cette
optique de contrôlée celle-ci pour accroître le bonheur des individus dans la
société.

Cette loi des trois états va avoir une conséquence subsidiaire qui est le
développement des sciences et en l’occurrence les sciences humaines.

A partir de la leçon 47 de son cours de philosophie positive, COMTE introduit


le concept de sociologie, dans sa ré exion, dans l’optique de crée une
nouvelle science autonome dont la vocation est de ré échir spéci quement
sur le fonctionnement des sociétés et de leurs évolutions. Le mot sociologie
pour af rmer non seulement la naissance d’une nouvelle science mais aussi et
pour surtout prendre mes distances par rapport au concept de physique sociale
utilisé par un autre intellectuel Adolf Ketteler. Auguste COMTE va distinguer deux
états de la science des phénomènes sociaux.

La première : la phase statique. La deuxième : phase dynamique.

- La statique sociale, nous dit Auguste COMTE c’est cette partie de la


sociologie qui va étudier les déterminant de l’ordre et du consensus au sein
d’une société.

- La dynamique sociale, est cette phase de la sociologie qui va étudier le


progrès et l’évolution des sociétés.

La sociologie d’Auguste COMTE est une sociologie fondamentalement


holiste en ce sens où il accorde la primauté aux institutions, aux normes, aux
règles et aux valeurs. Les individus sont des acteurs sociaux qui sont
fondamentalement déterminés en ce sens qu’ils agissent ou qu’ils pensent sous
l’in uence de la société.
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B) Karl MARX : le Primat de l’ordre économique (1818-1883)

Karl MARX est un sociologue, économiste et militant de la cause


sociale, des hommes privés, du prolétariat, politiste. Une grande dimension
intellectuelle (étude de droits, journaliste…).

Nous allons nous centrée sur la ré exion qui va avoir un impact majeur sur la
génération de sociologue qui viennent après. Il va partir d’une idée fondamentale
selon laquelle, ce qui se joue dans l’ordre économique détermine ou
conditionne le fonctionnement et l’évolution des sociétés. En d’autres termes,
pour Karl MARX, l’ordre économique constitue la variable essentielle, à partir
de laquelle tout sociologue va expliquer les rapports sociaux.

Karl MARX va singulièrement étudier le mode de production capitaliste,


essentiellement marqué par la propriété privée des moyens de productions.
Dans le mode de production capitaliste en effet, MARX distingue les moyens de
production (machines, outils, capital économique) qui sont détenu par une
minorité, la bourgeoisie. Celle-ci n’a pas besoin de travailler pour vivre, le simple
fait quel détient les moyens de production est suf sant. Il y a aussi la majorité des
acteurs sociaux, ne détiennent pas les moyens de productions mais la force
de travail (le prolétariat).

Karl MARX nous dit que des rapports con ictuels vont se nouer à partir de ce
moment-là dans l’optique de contrôler les moyens de production. La lutte pour
le contrôler des moyens de production est une lutte permanente et inhérente parce
que celui qui détient le moyen de production détient aussi le rapport de force
à la fois dans le domaine économique mais dans tous les autres domaines
sociaux. MARX nous dit, la lutte des classes va opposer le prolétariat et la
bourgeoisie, et est le moteur du changement. D’où « l’histoire de toutes les
sociétés c’est l’histoire de la lutte des classes ».

En dé nitive, il est fondamental de noter que l’ordre économique est capital sur
la ré exion marxiste sur le fonctionnement et l’évolution des sociétés. Selon
Karl Marx il y a incontestablement un déterministe de l’infrastructure
économique sur la superstructure (= les institutions juridiques et politiques,
la forme du droit, la religion, la culture ou l’idéologie).

Les vainqueurs de la lutte des classes vont déterminer la superstructure


(choisir la religion, la culture, la forme de droit etc…).

Pour Karl Marx la victoire du prolétariat est possible, il veut une société
communiste sans propriété privée des moyens de production (mais plutôt
collective). La sociologie de Karl Marx est une société déterministe dans le sens
où l’ordre économique conditionne tout ce qui se passe dans les autres
domaines sociaux.
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C. Alexis de Tocqueville : La démocratie et le processus d’égalisation des


conditions.

Œuvres principales : De la démocratie en Amérique (2 tomes, 1835 et 1840), L’Ancien Régime et


la Révolution (1856).

Brillant Intellectuel français / Aristocrate et juriste de formation

1831 : effectue un voyage au USA

Voyage = importance majeure sur sa production intellectuelle.

๏ Penseur de la démocratie

๏ Part d’une intuition centrale = l’extension inéluctable de la


démocratie dans le monde occidental

๏ On interroge la société Fr ou les sociétés occidentales

๏ Il y a un constat inéluctable = installation de la


Alexis de Tocqueville démocratie dans toutes les sociétés modernes.

Pour AdeT , démocratie = articulation entre liberté et égalité

Pour AdeT , démocratie = progression de l’égalité des conditions entre les


individus.

Démocratie principe fondamentale qui guide qui oriente et


conditionne l’évolution des sociétés démocratiques.

Dans deux de ces livres majeurs :


- De la démocratie en Amérique
- L’Ancien Régime et la Révolution

S’interroge sur :
- les conditions sous-jacente de la démocratie
- pérennisation de la démocratie
Durant le voyage aux USA :

๏ AdeT adopte méthode de recherche originale à l’époque :

• E ectuer des enquêtes de terrain à l’image de journal d’investigation et


consigne tous les résultats dans des carnets de bord

• Mène des entretiens avec différentes entités de la société Amérique et ce


base sur grille d’entretien qu’il a mit en place au préalable

Questions fondamentales selon lui

Dans son étude sur la démocratie :

๏ Adopte une démarche comparative :

• Compare le système politique F et Américain et en tire des


conséquences d’un point de vue de la démocratie

C’est aux USA que la démocratie connaît ses forme la plus achevée:

๏ La société USA met en évidence les conséquences sociales et pol de


la démocratie

๏ Conséquence sociale = il y a une égalité dans le domaine social, parce


que il n’y a pas d’ordres comme en F

๏ Conséquence pol = existence d’une liberté de participation à la vie pol


alors quand F il y avait des citoyens exclus du jeu pol. (Sous citoyens pour ne
pas donner le droit de vote)
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En partant de ce constat :

๏ S’interroge sur les mécanismes qui vont permettre d’assurer la concession


sociale dans société démocratique

๏ Aux USA, cohésion sociale = assurer par institution :

- religieuse forte au niveau local


- associations
- presse libre et indépendante
- fédéralisme ( décentralisation du pouvoir Pol et administratif )

Le rôle Pol joue un rôle important dans la cohésion sociale

Attire attention sur démocratie = régime pol parfait et régime peut être
menacé par un certain nb de choses

⚠ Ces dangers =
- développement de l’individualisme ou repli sur soi des individus
- Anarchie
- Despotisme démocratique (citoyens passifs et abandonneraient tout le
pouvoir entre les mains de quelques-uns des élus qui pourraient en faire ce
qu’ils veulent) (ex: France insoumise qui pose cette question de révoquer des élus
durant mandant)
- Despotisme de la majorité (majorité qui brime la minorité et restreinte libertés
individuelles par exemple )

Solutions pour contenir dangers:

- privilégier la liberté de la presse Mètre des contrepouvoirs


- liberté d’association
Conclusion :
Naissance de la sociologie comme disciple scienti que à la n du 19eme
et début 20eme siècle.

Dans l’histoire des sciences l’apparition de la sociologie = tardive

Naît dans un contexte marqué par des révolutions majeures.

2 en particuliers qui créaient des sentiments de rupture au sein des sociétés


et participent à la naissance d’une nouvelle science (Rev.pol et
Rev.industrielle)

la vocation première est de ré échir sur sens des ces bouleversements et


sur les nouvelles bases à partir desquelles va se fonder le nouvelle ordre
sociale et nouvelle cohésion sociale.

des auteurs comme AUGUSTE COMTE, KARL MARX, ALEXIS DE


TOCQUEVILLE vont poser les bases de ces nouvelles bases de la nouvelle
science

Mêmes ambitions de comprendre le changement en cours, même volonté


de mettre des lois générales en évidence qui explique à la fois le
fonctionnement et évolution des sociétés .

Ce ne sont pas que des sociologues ( mais aussi historiens, philosophes )

MAIS parmi ces 3 AdeT est le seul à inscrire sa ré exion dans la logique de
création d’une nouvelle science autonome.

Il faut retenir 4 conditions qui vont permettre à la discipline de s’imposer


comme science véritable :

- haut niveau du développement de la pensée scienti que (permettant


l’organisation de l’observation et systématisation des procédures de véri cations empiriques)

- Dev d’une idéologie et culture laïque (qui autorise l’homme à penser le monde sans
recourir à des interprétations religieuses et fatalistes)

- Accélération et radicalisation des changements sociaux (qui montrent que


l’ordre sociale n’est pas un ordre sociale xe pour toujours , font naître de nouveaux pbs
sociaux ils vont contribuer à la naissance de nvlles ré exions et parmi elles la SOCIOLOGIE)

- Instauration d’un régime démocratique (qui autorise un libre exercice de la pensée et


de la critique)
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CHAPITRE 2 : FONDATIONS DE LA SOCIOLOGIE

Introduction au chapitre :
A la n du 19 et début 20ème siècles, SOCIOLOGIE va s’imposer comme
discipline scienti que autonome avec ses méthodes d’analyse mais aussi avec ses
propres institutions universitaires.

Institutionalisation de la sociologie à partir de :

- Fondation déterministe ou holiste


- Fondation individualiste ou individualisme

Incarnation des ≠ fondations :

- Le holiste = incarnée par Émile DURKHEIM


- Le individualiste = incarnée par Max WEBER

Remarque : Ces deux conceptions de la sociologie vont façonner la discipline depuis sa


naissance jusqu’à ses développements contemporains.

Opposition fondatrice :

La sociologie comporte entre :


- holiste (déterministe)
- individualiste (individualisme méthodologique).
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Fondations de l’approche holiste par :

- Émile DURKHEIM

Remarque : Karl MARX et Auguste COMTE se revendiquent aussi cette approche holiste.

Dé nition de l’approche holiste :

Approche sociologique qui considère que ce sont les structures


sociales ou influences sociales qui influencent et expliquent les
comportements des acteurs sociaux.

Considération de la société :

- c’est un tout
- une totalité ≠ de la somme des individus qui la compose
- une nature qui s’impose aux individus (les dépasse)
- une réalité objective (façonne les conduites et comportements des
acteurs sociaux)

Dé nition de « individus » :

Êtres sociaux qui subissent des règles liées à des structures


sociales ou à des institutions

Remarque : Les structures ou institutions sociales, les acteurs sociaux ne


peuvent les in uencer. POURTANT ce sont elles qui régulent, déterminent et
conditionnent les conduites individuelles et collectives.
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Objet d’étude de la sociologie selon l’approche holiste :

- le fait social ou les faits sociaux qui selon DURKHEIM, sont une
réalité objective qui s’impose aux individus et qui est contraignante
pour eux.

Travail du sociologue :

- consiste à étudier les faits sociaux comme des choses en faisant


preuve de distance critique dans l’analyse.

Méthode de prédilection :

- observation indirecte ou objective (ne va pas sur le terrain et reste dans


le bureau)

Instruments utilisés :

- Questionnaires (pour recueillir des données)


- Bibliographies
- Statistiques

En dé nitive, l’approche holiste :

- Conçoit la société comme une totalité


- Société dans laquelle :
- Manières de penser
- Manières d’agir
- Manières de sentir
- = résultat du processus de socialisation ou de la
programmation institutionnelle
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Dé nition de « processus de socialisation » :

- Processus à partir duquel la société fabrique des individus dont les


conduites et comportements vont être conforme à ses attentes (de
la société)

- exemple : distinction entre le bien et le mal et capacité d’acteurs de la


société à les distinguer et à les appliquer
- les attentes vont conformer les individus au long du processus de
socialisation : famille => école => travail => société

Pour expliquer les conduites individuelles ou collectives avec


l’approche holiste, le sociologue doit :

- prendre en compte le poids des structures ou institutions sociales


dans leur capacité à inculquer des normes et valeurs aux acteurs
sociaux.

Important :

⚠ La RATIONALITÉ des acteurs n’existe pas car ils sont déterminés par la
société (pas de libre arbitre).
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Approche individualiste ou individualisme méthodologique


essentiellement fondée par Marx Weber
on rattache Alexis de Tocqueville ou Raymond Boudon

L’approche individualiste = considère que phénomène sociaux sont le résultat


d’actions de croyance et d’attitude individuelle
La réalité n’est ni plus ni moins que la somme des actions croyances et attitude
individuelle

Là sociétés selon individualisme


= produit de l’agrégation ( de composition ) des actions des croyances et des
attitudes individuelles

La société est l’émergence de cet e et d’agrégation

Les individus selon cette approche sont des acteurs rationnels qui calculent et font
des choix stratégiques en fonction des coûts et désavantages comparés

Pour individualisme les acteurs sont rationnels

C’est le contraire de l’approche holiste

Les acteurs sociaux sont des acteurs qui ont la capacité à donner un sens
subjectif à leur conduite et à leurs comportements

Objet d’étude = est incontestablement les résultats des actions individuelles qui
produisent la société en se combinant ou en s’agrègant.

Travail du sociologue = il doit trouver ou plutôt essayer de comprendre la logique


et le sens subjectif qui se cachent derrière les actions individuelles

Méthode dès prédilection = reste l’observation directe ou participante ( se


déplacer sur le terrain )

Les instruments de recueil de donneees sont les enquêtes de terrain les entretiens
comme journalistes les récits de vie ou les récits biographiques (ex: migration
polonaise aux USA )
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L’approche individualiste va prendre en considération dans l’analyse la rationalité
des acteurs et le sens subjectif que les acteurs sociaux donnent à leur conduites
et à leurs comportements

Individus totalement libres

Exemple : faits de la société


- le vote
approche individualiste : le vote est le résultat des choix stratégiques propre
à chaque citoyen ( quand je vote pour gauche c’est par mes propres intérêts)

approche holiste : s’explique par l’appartenance sociale ( parents votent à


gauche enfants votent à gauche ) ( programmer par la société )

- les inégalités de réussite à l’école


approche individualiste : relèvent des stratégies familiales di érentes ( choix
des familles )

approche holiste : relèvent essentiellement des mécaniques de reproduction


sociale ( si enfants de catégorie favorisée vont mieux réussir selon Bourdieu )

- Goûts sentimentaux goûts alimentaires goûts culturels


approche holiste : goûts sont la conséquence de l’origine sociale

approche individualiste : ils sont le resultats de choix libres volontaires et


éclairés

I : LA SOCIOLOGIE D’EMILE DURKHEIM (1858-1917).


Approche holiste

Sociologue français naît en 1858 à Épinal


L’un des pères fondateurs de la sociologie
Défenseur de la conception holiste
Ambition de faire de la sociologie une disco pleine scienti que et autonome à
l’image des sciences dures.

Durkheim crée la première poste d’enseignement de la sociologie à l’université


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Entre 1897 et 1898 fondé revue sociologique « Année sociologique »
Participe à l’installation de la science

Autour de la revue, on trouve des sociologues comme Marcel Mauss qui vont avoir
pour ambition de vulgariser des teavux en sciences social dans l’optique de
donner un fondement scienti que au travail sociologique

Selon Durkheim pour que la sociologie puisse être une science il est indispensable
de la distinguer de la psychologie qui étudie les étudie des phénomènes
individuelle
mais aussi de la philosophie parce que résonne à partir de considérations
générales et abstraite alors que la sociologie elle doit résonner à partir de
l’expérimentation

Durkheim va prendre des méthodes d’analyse aux sciences dures pour que cette
science puisse être respectée et autonome

On va étudier la pensée d’émule durkheim de façon chronologique

On part du premier livre « de la division du travail social » 1893


Deuxième livre « les règles de la méthode sociologique » 1895
Troisième « suicide » 1897

A. DE LA DIVISOIN DU TRAVAIL SOCIAL(1893) : LIEN SOCIAL ET EVOLUTION


DES SOCIETES.

Dans ce livre le l conducteur va être le lien social et l’évolution des sociétés


Premier livre publié par Durkheim

Travail de thèse

Dans ce livre il va faire référence à Auguste Comte


Comme AC et là lois des trois états Durkheim va se mettre à la rechercher des
grandes lois évolutives qui lui permettent d’expliquer le fonctionnement et
l’évolution des sociétés
État ctif état metaphisyque état positif
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fi
Meme si il a bandonne après cette rechercher Des notions comme individus et
société, conscience collective et conscience individuelle sont des notions
d’inspiration qui s’impose bcp de AC

Dans « de la division du travail social il Dev le thème centrale de la relation entre


les individus et la société ou indidus et société

Il s’interroge sur les mécanismes de réalisation du consensus social ou de la


cohésion sociale

D’une certaine manière D renoue avec 2 préoccupation majeurs des sociologues


de l’époque :
- Comment fonder le lien social dans une société marque par des profondes
mutations
- Consiste à interroger le sens de l’évolution historique des sociétés

Selon D dans la société moderne fondamentalement marquée par la division du


travail social il est indispensable pour le sociologue de poser la question relation
au vivre ensemble ou cohésion sociale

Comment va se mettre en place la cohésion sociale ?


Comment créer là cohésion sociale

D donne une réponse en évoquant 2 formes de solidarités


- Solidarité mécanique
- Solidarité organique

C’est a partir de ça que la cohésion va être créer

Def division du travail


processus historique qui a ecte la société moderne et qui va dans le sens
d’une plus grande spécialisation des tâches et des fonctions au sein d’une société
entre des individus, des métiers, ou des groupes sociaux di érents

Def de la solidarité :
phénomène moral qui désigne la manière dont les mémères d’un groupe se
lient entre eux et créent des rapports de coopération et de dépendance
La solidarité a pour nalité la création de la cohésion au sein d’un groupe ou de la
société
fi
ff
ff
Met en exergue le caractère moral de la division du travail
Pour lui est moral tout ce qui est source de solidarité tout ce qui pousse l’homme à
compter sur autrui

La solidarité va être la réponse à la création de la cohésion sociale

1. Les causes du développement de la division du travail.

D entreprend un travail scienti que de recherche des causes du Dev de la


division du travail dans les sociétés modernes
il commence par critiquer toutes les théories sur les causes du Dev de la div
du travail
il fait l’inventaire puis critique objective puis fonder sa propre théorie

il commence par critiquer la théorie développée par Spencer


Et selon la théorie de Spencer = résulte d’une volonté des individus de se
spécialiser pour accroître le bonheur aus sein des sociétés

c’est par soucis économique que les individus vont décider de manière libre
et autonome
Mais pour D ça n’obéit pas une logique d’e cacité ou de rentabilité
économique
La cause économique n’est pas su sante pour expliquer l’apparition de
l’apparition de la div du travail
Pour expliquer un phénomène social le sociologue doit évoquer d’autres
causes sociales

il faut expliquer le social par le social

pour D l’apparition de la div sociale du travail doivent être expliquer par la


combinaison de 2 facteurs sociaux
- accroissement volume de la population
- densités matérielles et morale de la société

Accroissement du volume de la pop


- désigne une augmentation du nombre d’individus appartenant à une même
communauté ou société
fi
ffi
ffi
DEFINITION : densité matérielle et morale
- revoit à la fois à un indicateur démographique = la concentration
de la pop sur des aires géographiques restreinte et cette concentration est
favorisée par l’urbanisme

- revoit à un facteur technologique = augmentation du nombre et


de la rapidité des moyens de communication et de transmission

C’est un bon indicateur pour appréhender


la densité morale ou dynamique de la société

DEFINITION : densité morale ou dynamique

- fréquence et l’intensité des relations sociales entre les


di érents segments de la société
ff
CM05

La combinaison de ces 2 causes (densité morale ou dynamique et densité


matérielle ) = conséquences de la division du travail (spécialisation des
fonctions)

C’est la seule solution pour éviter la guerre contre tous.


Soit les + forts écrasent les + faibles ou la reconquête de territoires

+ les individus vont être conscients de leur complémentarité - ils


deviendront rivaux et + ils cultiveront des rapport de dépendance et de
coopération.

Selon D l’apparition de la division du travail est la source d’une grande loi


évolutive.

Et c'est celle du passage de la société à solidarité mécanique vers une


solidarité organique.

Comme Auguste COMTE avec la loi des 3 états.

Selon D la solidarité organique, et la solidarité mécanique sont 2 formes de


sociétés totalement di érentes.

Ce sont 2 pôle entre lesquels l’évolution de la société a travers les


individus va se matérialiser.
ff
2. Les sociétés à solidarité mécanique.
= sont caractérisées par la primauté de la conscience collective.
Le premier marqueur de reconnaissance = c’est cette primauté

Conscience collective = ensemble des croyantes et des sentiments


communs à la moyenne des membres d’une même société.

Selon D, quand on est dans sociétés M la conscience collective est tellement


forte quelle étou e toute existence d’une conscience indiv.

Dans les société a solidarité M les acteurs sociaux se ressemblent, la


solidarité va naître de la similitude entre les acteurs sociaux.
JE FAIS PREUVE DE SOLIDARITE CAR LAUTRE ME RESSEMBLE.

Dans ces sociétés il y a une prépondérence accordée aux droits répressifs


= dont la vocation première est de sanctionner les contre-venants aux interdits
sociaux

Si ces sociétés accordent autant d’importance aux droits répressifs c’est


parce que la répression renforce la conscience collective.

On va passer de cette société à solidarité MECANIQUE


à une société à solidarité ORGANIQUE
par l’intermédiaire de la DIVISION DU TRAVIL.
ff
3. Les sociétés à solidarité organique.
= A l’opposé des sociétés à solidarité Mécanique

Les sociétés à solidarité ORGANIQUE = a rmation de la conscience


individuelle
Caractéristique des sociétés modernes

Dans ces sociétés il y a une solidarité par complémentarité.


Les individus vont être solidaires non par parce quels se ressemblent mais
parce qu’ils se complètent.

Dans ces sociétés, il y a un développement exacerbé de l’individualisme;


Les individus vont s’a rmer comme libres et autonomes, détachés de la
domination de la conscience collective.

Importance accordée aux droits restitutifs = a pour vocation de


promouvoir la coopération entre les acteurs sociaux dans le règlement des
con its

PROMOTION DE LA COOPERATION DANS REGLEMENTS DES CONFLITS


(on envoie pas en prison mais on laisse des marches de manoeuvres pour
essayer de réparer)

Exemple de la famille sous le prisme des deux sociétés

Sociétés à solidarité MECANIQUE :


La famille traditionnelle va assurer a elle seule de multiple fonctions =
organisation de production; structure éducative; structure de formation
professionnelle dans la mesure ou elle forme les enfants à di érents métiers.
Les acteurs vont exister a travers elle.
fl
ffi
ffi
ff
Sociétés à solidarité ORGANIQUE :
La famille n’assure pas la totalité des missions = l’éducation est prise en
charge par la famille et l’école de la République; la famille forme que très peu
aux métiers (assurer par des organismes de formations);
La famille n’a plus autant d’emprise sur les individus, ils vont devenir de plus
en plus libres.

CONCLUSION sur la division du travail

- selon D c’est nalement le degré de complexité cède la société qui


di érencie les société a solidarité M et solidarité O.
๏ De cette complexité dépend intimement le rapport entre individus et société.

๏ Dans les sociétés M les individus sont directement lié à la société.

๏ Dans les société O l'individu est lié a la société par l’intermédiaire d'une de ces
composantes (les groupes d’appartenance des acteurs sociaux) ( indirect )

- La sociologie développée par D dans la division du travail est une sociologie


résolument holiste = elle postule le primat de la société sur l’individu.
๏ Si la société évolue nécessairement de la solidarité M vers O, alors non
seulement individu ne saurait être premier parce que = la société M est une
société construite contre les individus ou contre une conscience individuelle.

๏ Il devient illusoire et illégitime de fonder l’explication des phénomènes sociaux


dans les individus, ou à travers la rationalité individuelle.

- si la division du travail ne produit pas su samment de solidarité, il va y


avoir de l’anomie dans les sociétés modernes.
๏ La division du travail devient anomique lorsque en raison de leurs manques de
contacts les relations entre les individus ne sont pas su samment
réglementées.

๏ Il faudrait que les uns et les autre soit su samment informés ou conscients du
besoin qu’ils ont des uns et des autres pour lutter contre l’anobie dans la
société.
ff
fi
ffi
ffi
ffi
- plaidoyer pour défendre le lien social, la nécessité Dun lien social
dans les société à solidarité O.
๏ Le projet politique de D consiste à combattre la tendance à l’anomie dans
les sociétés modernes marquées par la division du travail.

๏ Les sociétés modernes peuvent éviter l’anobie a condition de mettre en


place un certain nombre de mécanismes

๏ (arrangement institutionnels = actions volontaires de la sociétés su elle-


même dans l’optique de mettre n a l’anomie qui menace les sociétés
modernes)

3 axes (mécanismes) :

- existence ou mise ne place d’un système rigoureux et renvoie a


l’existence dune morale laïque et républicaine pour remplacer
l’ancienne morale religieuse.

- mise ne place dune socialisation collective renforcée (l’éducation


scolaire), se justi e par le fait que les instances traditionnelles de
socialisaton se révèlent soit insu santes (la famille) soit inadaptées
(église) dans la prise en compte des individus, acteurs sociaux

- mise en place de structure professionnelle fortement intégratrices


( syndicats ) pour encadrer les individus
fi
fi
ffi
B) les règles de la méthode sociologique = Deuxième livre (1895)

Dans ce livre, il met en évidence l’objet d’étude de la sociologie = LE FAIT


SOCIAL + exposer les règles essentielles ou fondement de
l’analyse du travail sociologique

Fait social : objet d’étude de la sociologie , avant d’étudier tous


phénomènes sociaux D prend le soin d’en donner une dé nition.
- L’exigence de la dé nition répond à un soucis de clarté.

- Pour lui, en donnant une dé nition précise au phénomène, phénomène


sociologique = permet de distinguer l’objet d’étude de la sociologie des
autres objets pris en compte par la philosophie ou la psychologie

Pour D, la sociologie ne doit pas étudier les faits indiv. Ils n’ont d’existence
que dans la conscience indiv. Elle doit étudier les faits sociaux, qui ont une
existence objective et réelle.

Dans le 1 er chapitre du livre, D va dé nir les faits sociaux comme « manières


d’agir de penser et de sentir extérieur a l’individu et qui sont douer d'un pv de
coercition (imposer par la force) en vertu duquel il s’impose à lui »

A travers de cette dé nition, on peut déceler 2 caractéristiques fondamentales


des fait sociaux
- la CONTRAINTE
- l’EXTERIORITE

- Première précision, souligner que les faits sociaux sont avant tout des faits
collectifs
- Deuxième précision, les faits sociaux ont une existence objective qui ne
saurait être réduite à une existence individuelle qui n'a de sens que dans la
tête des acteurs sociaux.
fi
fi
fi
fi
fi
Première caractéristique : l’extériorité
= le fait social est un fait extérieur à l’individu.

DIMENSION TEMPORELLE
-renvoie a une dimension temporelle

- les faits sociaux s’inscrive dans une temporalité bcp plus


longue que la temporalité de la vie humaine.

- les faits sociaux sont produits par l’ensemble des générations


qui préexister a la naissance des individus

- les faits sociaux ont la capacité à exister après la mort des


acteurs sociaux.

- exemple d’un fait social ( la pratique religieuse) : elle existe avant la


naissance du croyant et elle continuera a existence après la mort du
croyant. Si cette pratique existe avant le croyant c’est quelle existe en
dehors du croyant et quelle est extérieur au croyant.

DIMENSION DU CADRE ( un cadre extérieur que nous n’avons pas


créer nous même et qui conditionne pourtant la plupart de nos
conduites et de nos comportements )

- nous sommes par exemple obliger de respecter


des règles morales ou juridiques,
ces règles nous ne les avons pas créer mais elles sont pourtant
fondamentale car elles créent un cadre qui nous conditionnent.
CM06

Continuité du deuxième livre d’Emile DURKHEIM

- Selon D. Quand un individu s’acquitte de ses engagements, quand il remplit ses


obligations, quand il honore sa parole, il le fait en se référant a un cadre dé ni en
dehors de lui = la société.

- Pour D. Les manières de penser d’agir et de sentir des individus présentent


cette remarquable propriété qu’elle existe en dehors des individus et donc en
dehors des consciences individuelles.

Deuxième caractéristique : la contrainte

- Les faits sociaux s’imposent aux individus.

- Selon D. Les faits sociaux se caractérisent aussi par l’action coercitive qu’ils
sont succeptible sur les individus, et D dira que non selon ces types de penser
ou de conduite sont extérieur à l’individu mais ils sont doués d’une puissance
impérative et coercitive en vertu de laquelle il s’impose a l’individu qu’il le veuille
ou non.

- Ils s’imposent de gré ou de force.

- Pour D les faits sociaux exercent une véritable contrainte sur l’individu en se
sens qu’il détermine et façonne ses comportements, ses attitudes dans la vie
quotidienne.

- Il va donner une multitude de signi cation de la contrainte

- 1ER SENS ( le plus fort et le plus court ) = c’est de dire que la contrainte fait
référence a la notion de sanction dans les sociétés.

- Dans cette logique les faits sociaux sont contraignants pour les individus dans la
mesure ou ils consiste en des ferles de conduite obligatoire dont le non respect
entraîne des sanctions de la part de la société.

- Les sanctions sont de deux ordres : d’une part di uses et d’autre part
organisées et manifestes
fi
ff
fi
- Les sanctions revoient a la réprobation ou blâme a l’opinion publique et les
sanctions manifestent relèvent des sanctions qui sont in igées par le juge.

- A partir du moment ou il y a des déviants il y a des sanctions

- 2EME SENS = renvoie a la précision exercées par le groupe sur chaque


individu, les mvts de joie ou d’indignation qui soulèvent des groupes ont une
in uence sur les individus.

- Toute fois quand l’individu se retrouve tout seul ses sentiments lui paresse
étranger et témoigne rétroactivement de l’in uence spéci que exercée alors par
le groupe, sur l’individu ou sur les acteurs sociaux.

- Le groupe agit comme une mini-société

- 3EME SENS= revoit a une forte intériorisation par individu de certaines normes
de conduites dans la société

- C’est particulièrement le cas des règles morales que les indiv. Intériorisent par le
processus de socialisation, ces règles morales sont tellement intérioriser par les
indiv.

- Elles se cristallise sous la forme de tribunal intérieur qui surveille leurs actions ou
leurs conduites.

- Reçoit a lied de conscience morale qui empêche de faire des écart alors même
qu’on est en dehors du regard de la société.

- Contrainte intériorisée, idée de conscience morale


fl
fl
fl
fi
EN DEFINITIVE

- Il est important de retenir de l’extériorité et la contrainte sont les caractéristiques


les plus saillantes des faits sociaux selon D

- Pour D la sociologie c’est nalement = étude des institutions de leur genèse


et de leur fonctionnement

- La notion d’institution en socio = l’ensemble des actes et des idées instituées


par les sociétés que les individus trouvent devant eux et qui reculent leurs
conduites et leurs comportements.

- Sociologie = Etude et l’analyse du processus de fabrication des acteurs


sociaux dont les conduites et comportements vont être conformes aux
attentes de la société.

- Pour D la socio doit spéci er son objet d’étude (fait social) + empreinter les
méthodes d’observations et d’analyse des sciences dures pour donner une
forme de scienti cité a sa démarche, crédibilité scienti que

DOUBLE EXIGENCE
- Cette double exigence amène D à mettre en place 2 règles célèbres a partir
desquelles on identi e la pensée de D
- Considérer les faits sociaux comme des choses
- Expliquer le social par le social

- II/ Les règles de l’analyse sociologique

- Dans ces règles D a che à la fois des ambitions théoriques des ambitions
méthodologiques mais aussi des ambitions analytiques

- 2 règles vont incarner ses ambitions

- traiter les faits sociaux comme des choses

- Dans le chapitre 2 du 2eme livre D mentionne cette règle de manière précise


« les phenomènes sociaux sont des choses et ils doivent être traiter comme
des choses »
fi
ffi
fi
fi
fi
fi
- ATTENTION bcq de polémiques, les opposants dénonceront un positivisme
forcené qui veut chosi er les faits sociaux

- Deux précisions au delà des polémiques =

• Il veut construire la socio sur le modèle des sciences dures or les sciences
dures sont avant tout des sciences qui ré échissent sur des choses

• A travers cette règle on peut avoir deux niveaux de lectures ou


d’interprétation de compréhension

1ERE REGLE = Considère les faits sociaux comme des choses c’est
d’abord l’idée selon laquelle les faits sociaux s’observent de l’extérieur.

- Pour D la chose c’est ce qui est poser devant le sociologue et


qui ne peut être observer de manière objective que de
l’extérieur

- Le sociologue doit faire l’e ort de se mettre en dehors de la


société et de l’observer comme une chose posée devant lui
c’est à cette seule condition qu’il peut avoir un regard
neutre et objectif

- Considérer les faits sociaux comme des choses veut dire


repousser toutes les pré-notions, idées vagues et préconçues
sur la réalité social

- Pour lui, les pré-notions sont des idées préconçues que les
individus ont sur la vie sociale et le pb c’est qu’elles
apparaissent comme la réalité alors qu’elles sont de fausses
évidences, qui nous masque la réalité objective des
phénomènes étudiés.

- Il dira que les pré-notions sont comme un voile qui


s’interpose entre les choses et nous et qui nous les masque
d’autant mieux qu’on le croit transparent.

• Rompre pré-notions est fondamental pour avoir un regard neutre et


objectif
fi
ff
fl
- L’idée de pré-nation renvoie au doute méthodique qu’on
retrouve chez DESCARTES + renvoie à ce que Gaston
BACHELARD appelle la rupture épistémologique

- D s’interesse a une pré-notion = idée selon laquelle les faits


sociaux comme le suicide ou le crime sont des faits sociaux qui
sont anormaux.

- Pour D, les faits sociaux comme le crime ou le suicide sont des faits
éminamment normaux même si ils heurtent notre conscience morale

- Qu ‘est ce qu’une normalité en sociologie ?

- Il est important pour le sociologue de faire la distinction entre un faits social


normal et un fait social pathologique

- Si un phénomène est normal dans une société celle ci na pas besoin de le


supprime même si ses conséquences heurtent notre conscience morale

- La normalité Dun phénomène = se mesure par l’intermédiaire


d’une régularité statistique

- Quand on prend le phénomène comme le suicide on peut établir une régularité


statistique plus non moins stable en locurrence une moyenne

- Devient le coe cient a partir du quel on peut dé nir le seuil de


la normalité

- si c’est stable (régularité stable) cela devient normal

- Le phénomène cesse d’être un phénomène normal pour devenir un


phénomène paralogique a partir du moment où on observe une rupture
brusque concernant cette régularité

- Le rôle du sociologue est d’expliquer, grâce aux mécanismes dans la société,


cette rupture qui fait de ces faits normaux des faits pathologiques. (Rupture soit
par une hausse ou une baisse dans un intervalle de temps)
ffi
fi
2EME REGLE = Expliquer le social par le social= c’est une méthode
d’analyse, elle peut être considère comme un moyen d’a rmation, de
l’autonomie de la discipline naissante

- D est contre toutes les explications individualistes en socio,


toutes les explication qui se focalisent sur la rationalité des
acteurs sociaux, sur le sens subjectif que les acteurs donnent
sur leurs conduites et a leurs comportements

- Il dit de manière précise que toutes les fois qu’un phénomène


sociale est directement expliquer par un phénomène
psychique on peut entre assurer que l’explication est fausse

- Il faut donc chercher la cause déterminante d’un fait social


pairs d’autres faits sociaux, et non, dan la conscience des
individus

lllll
Explication des faits sociaux= 2 temps :

• Rechercher des causes e cientes du phénomène étudié (pour les


trouver = il faut poser la question suivante « En quoi tel phénomène
est-il la conséquence d’un autre phénomène ? »)

• Rechercher les causes nales des phénomènes sociaux


(pour les trouver = il faut poser la question suivante « Quelle est la fonction social
replie par le phénomène dans la société (utilité pratique) ? »)

Une fois que le sociologue a trouvé les causes e cientes il peut trouver les
causes nales.

Exemple : division du travail social


- causes e cientes = hausse de la pop et de la densité matérielle et morale
de la pop
- cause nale = fabrication de la cohésion sociale, du lien social
fi
fi
ffi
fi
ffi
ffi
ffi
CM07

Dans la réalité, D va privilégier l’analyse comparative et singulièrement la


méthode des variations concomitantes / simultanées.

En quoi ça consiste ?
Repose en partie sur l’analyse des données statistiques

Consiste a mettre en évidence une évolution parallèle dans le temps entre des
series de valeurs concernant plusieurs groupes ou plusieurs sociétés appartenant
à un même type social.

Exemple : On va prendre les variables taux de criminalité taux de suicide et la


variation pourcentage de catholique dans les sociétés français espagnoles et
allemande pour voir comment elles varient ou pas de manière simultanée.

L’idée selon D consiste a voir si le pourcentage de catholique dans une


société va avoir une in uence sur le taux de suicide ou le taux de criminalité.

On peut constater une variation simultanée entre les 3 variables mais cela ne
veut pas dire pour autant qu’il y a une causalité directe entre elles.

Au moins situations dans lesquelles on doit faire extrêmement attention :

- situation dans laquelle la variation simultanée entre 2 variables n’est possibles


que garce à l’intervention dune 3ème variable.
Exemple: variation simultanée entre la variable allongement du jour en été et la
variable augmentation du taux de suicide durant la même période
Il y a l’intervention d’une 3 eme variable = intensi cation de la vie sociale durant la
période de l’été
L’allongement des jours durant l’été implique l’intensi cation de la vie sociale et
cette intensi cation implique l’intensi cation du taux de suicide durant cette
période
PAS DE CONCOMMITANCE DIRECTE
fi
fl
fi
fi
fi
- Situation dans laquelle la variation simultanée entre les deux variable nécessite
l’intervention impérative dune 3ème variable
Exemple: On a constater une variation simultanée entre la variable dés. de
l(instruction et la variole accroissement du taux de suicide.
Pour D. La variation simultanée entre les deux variables s’expliquent par l’action
nécessaire d’une 3ème variable en l’occurrence la perte d’in uence de la tradition
religieuse
Lorsque le dev n’est pas lié à une situation d’érosion de la tradition religieuse, il
n’induit pas une hausse du taux de suicide.
CONCOMMITANCE DIRECTE

C. LE SUICIDE(1897).

Dans ce livre D la ré exion par d’une des conclusions de la division du travail


social
=
Le passage solidarité M vers solidarité O ne s’accompagne pas su samment de
solidarité, alors les sociétés modernes vont être de plus en plus frappées par
l’anomie. (Société qui ne fabrique pas su samment de règles de solidarité)

L’une des manifestations :


- augmentation exponentielle des taux de suicide

Pour D même si le suicide concerne une personne ou même si on considère le


suicide comme une décision personnelle, cette décision n’est possible que par
l’intervention des déterminants sociaux ou par l’intervention de la société.

4 temps =
- Def suicide
- remet en questions toutes les théories développées sur le suicide
- propose sa typologie des suicides
- propose une théorie générale du suicide
fl
ffi
fl
ffi
1. Qu’est-ce que le suicide selon Emile Durkheim ?

Avec le suicide, il va mettre application les règle s de la méthode de la sociologie

Pour D, le suicide peut être dé ni comme tout cas de mort qui resulte
directement ou indirectement d’un acte positif ou négatif accompli par la
victime elle-même et qu’elle savait devoir produire ce résultat.

Acte positif = acte comme se tirer une balle dans la tête, on ne sou re pas
Acte négatif = quand on refuse de quitter une maison en amme, un bateau a la
dérive, la grève de la faim en longueur conséquence de manière tardive

Expression directe = mort directe


Expression indirectement = mort intervient sur une longue durée

Pour D, il est important de prendre en considération les taux de suicide qui


re ètent le rôle majeur que joue la société dans la commission des actes de
suicide.

2. Le rejet par Durkheim des th ories ant rieures du suicide

S’attaque à 4 théories qui expliquent le suicide par des causes non sociales

1ère théorie = suicide par des causes psychologiques


On considère que la plupart des personnes qui se suicident, ont des problèmes
psychologiques et qu’ils les ammènent à se suicider
- Ce n’est pas pour autant que l’explication doit reposer sur ces problèmes
psychiques
Si les personne arrivent a être fan a leur vie c’est parce que la société a travers un
certain nombre d’éléments les poussent à la commission d’un tel acte.
fl
fi


fl
ff
2ème théorie = suicide par l’hérédité familiale ou raciale
Pour D, même si on peut repérer quelques familles où il y a une forme de
répétitions des suicides on ne peut pas pour autant conclure à l’existence d’une
hérédité familiale relative au suicide

Il ne s’explique pas non plus par une hérédité raciale

3ème théorie = suicide par des causes climatiques


Selon D, même si on a constaté une hausse du taux de suicide durant l’été,
l’explication n’a rien à voir avec la hausse des températures durant cette même
période

4ème théorie = suicide par le phénomène de l’imitation

Pour D, le suicide ne peut pas être expliquer un phénomène de l’imitation comme


le prétend le sociologie Gabriel TARDE. En l’occurence la répartition géographique
des taux de suicide peut être la di usion des suicides sur le modele de l’imitation.
(=argument contre G.T)

DURKHEIM dit, on constate que à coté des centres névralgiques marqué par le
suicide, il y a des régions où le taux de suicide est très bas ce qui invalide la thèse
de G.T selon laquelle le suicide se di use par imitation.

3. La typologie des suicides.


Pour construire sa typologie des suicides D mobilise 2 facteurs sociaux, qui ont
une in uence majeure sur les taux de suicide =

- Degré d’intégration des sociétés


- Niveau de régulation des sociétés

A) L’intégration sociale est un processus par lequel la société attire à elle les
individus ou exerce une forme d’emprise sur les acteurs sociaux.
fl
ff
ff
B) La régulation sociale est un processus visant à harmoniser les comportements
des individus par l’existence d’un ensemble de règles et de moyens considérés
comme juste et légitime par les acteurs sociaux.

2 critères que D associe à la régulation et à l’intégration =


- Défaut
- Excès
Pour faire sa typologie des suicides

A partir de ces facteurs il construit une typologie de 4 types idéaux de suicides =


- Le suicide altruiste.
- Le suicide go ste.
- Le suicide anomique
- Le suicide fataliste.

Le suicide altruiste.
Quand on en parle on est dans l’excès d’intégration.


CM08

Cadre sociaux intégrateurs = la famille, l’école l’église ou le groupe de pairs.


Selon D, ce type social de suicide est caractéristique principalement des sociétés
primitives.

Dans ces sociétés primitives, les valeurs collectives tiennent une place centrale et
peut emmener l’individu a étou é en lui son instinct de conservation au pro t du
respect des impératifs moraux.

• Exemple de la société indienne traditionnelle ou les veuves acceptes d’être


brûlées avec le corps de leur défunt maris par respect pour la société
(convention sociale).
• Exemple des serviteurs qui acceptent de mourir avec le souverain

La notion d’altruisme montre indéniablement que l’excès d’intégration peut


amener les individus a faire don de leurs vie pour préserver la cohésion sociale ou
de la communiste à laquelle ils appartiennent.

Le suicide égoïsme.

Le défaut d’intégration des individus aux cadres sociaux intégrateurs que sont la
famille, l’école l’église ou le groupe de pairs.

Pour D, la famille l’école l’église ou le groupe de pairs sont des éléments centraux
au sien des sociétés parce qu’ils sont en dé nitive responsable de la capacité des
sociétés a former la cohésion sociale.

D va faire la corrélation entre les taux de suicide et ces cadres intégrateurs en


lourante la religion et la famille. La famille étant envisagée sous le double aspect
du mariage et des enfants.
ff
fi
fi
Ce type de suicide = égoïste car repose sur une individualisation démesurée
où le moi individuel s’a rme avec excès face à la sorcière ou à la collectivité.

Quand il prend en compte la famille, il remarque que les célibataires se suicident


plus que les hommes mariés sans enfants et les hommes mariés sans enfants
se suicident plus que les hommes mariés avec enfants.

Facteurs de preservation :
- Marié
- Enfants

Facteurs d’aggravation :
- Célibataires
- Veufs

Le fait être marié et savoir des enfants peuvent être des facteurs de préservation du
risque de suicide alors que le fait d’être célibataire ou veuf sont des facteurs
d’aggravation du risque de suicide .

La religion =
๏ corrélation les taux de suicide et l’appartenance religieuse
- Société catholique = moins de suicide (réglé sa conduite sa conduite
par rapport a des principes et à des normes morales édictées par
l’église catholique.)
- Société protestante = plus de suicide ( conscience individuelle et a leur
autonomie.)

Prend en considération religion catholique ou protestante


Il est important de préciser que ce benêt pas la religion en elle même qui explique
directement la hausse ou non du taux de suicide en fonction de son appartenance
religieuse la di érence demeure dans la capacité des 2 religions a intégrer les
individus à la société.
ff
ffi
Le taux de suicide est beaucoup plus élevé dans des sociétés a majorité
protestante comparativement aux sociétés a majorité catholique.

Selon D, quand on est dans des sociétés a majorité catholique règle d’abord sa
conduite par rapport a des principes et à des normes morales édictées par l’église
catholique.

Alors que dans sorcières a majorité protestante on incite les courants a faire appel
a leur conscience individuelle et a leur autonomie.

Le suicide anomique.

Avec ce type de suicide on est dans le défaut de la régulation sociale des conduite
au sein des sociétés

Il intéresse D parce qu’il est caractéristique des sociétés modernes.

L’anomie = conséquence d’une absence ou Dun manque de régulation des


aspirations des individus et ce manque a pour conséquence la hausse des taux de
suicide.

Il prend en considération les cycles économiques pour mettre ne vidange


l’importance de ce suicide anomique.

Le suicide anomique se révèle particulièrement lorsque l’on regarde la corrélation


entre les statistiques relatives au suicide et des phases économiques comme les
crises ou les phases de prospérité.

Il y a une hausse du suicide durant les phases de prospérité (on ne s’y attend pas)
et aussi durant les phases de crises économiques (on peut s’y attendre).
Une société « normale » = société qui fonctionne avec une cycle économique
stable parce que durant ce cycle eco stable la régulation sociale fonctionne
correctement, la société montre une capacité a réguler les aspirations des uns et
des autres.
Alors que dans des phases de crises ou d’abondance la société montre une
forme d’incapacité de réguler les aspirations des individus.

Prend l’aspect du mariage dans la société, selon lui le suicide anomique s’accroît
parallèlement au nombre de divorces dans les sociétés modernes en raison de
l’institutionnalisation du divorce par consentement mutuel.

« Le mariage n’est qu’une forme faible de lui-même c’est un moindre mariage. »


Il a plus le sens qu’il avait avant parce que maintenant le divorce est plus facile.

Le suicide fataliste.
Opposé du suicide anomique.
D lui accorde qu’une importance mineure.
Résulte d’une trop forte régulation sociale et D dit que :
« le suicide fataliste est celui qui résulte dun excès de règlementation celui
que commettent les individus dont l’avenir est impitoyablement muré dont les
passions sont violemment opprimées par une disciple oppressive ; celui des
époux trop jeunes et de la femme mariée sans enfants. »

Conclusion: théorie générale sur le suicide par Durkheim

Durkheim a incontestablement produit une théorie sociologique sur le


phenome du suicide. On peut la résumé comme « le suicide est un phénomène
individuel dont les causes sont essentiellement sociales. Selon D il y a des
courants suicidogènes qui traversent les sociétés et qui sont les véritables
déterminants des phénomène. Ces courants n’ont pas pour origine la conscience
individuelle mais plutôt la collectivité, ce sont certes les individus qui commentent
l’acte du suicide mais ils ne passent réellement a l’acte que en fonction de
l’existence des causes sociales qui sont de plusieurs ordres comme la rebelle
l’analyse des typologies de suicides. »

SUICIDES :
Egoïste est dû à l’absence d’intégration sociales
Anomique est dû au manque de régulation des conduites individuelles
Altruiste dû au caractère donné aux impératifs moraux
Fataliste relève de l’excès de régulation sociale

Dun point de vue philosophique il estime que les suicide est immoral, il dira que
c’est une attente au corps social, une perte de substance pour la société.

Dun point de vue sociologique, c’est un phénomène normal dans la mesure au il


y a une fréquence plus ou moins stable du taux de suicide quelles que soit les
sociétés ou les époques.

__________________________________________________________________________

II : LA SOCIOLOGIE COMPREHENSIVE DE MAX WEBER

WEBER :
• Allemand
• Né en 1864
• Son père = protestant, riche député au parlement et industriel
• Côtoie des intellectuels + hommes politiques
• Service militaire ( nit o cier)
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ffi
• Etudes de droit => docteur en droit => inscrit au barreau de Berlin comme
avocat (1889)

Il pense la réalité sociale dans toute sa complexité :


• Pdv eco
• Pdv religieux
• Pdv pol
• Pdv juridique
• Pdv social

Il contribue à l’institutionnalisation de la société à l’image de Durkheim mais dans


une perspective di érente.

Cofonde :
• la première revue allemande de sociologie « les archives des
sciences sociales ». 1903
• l’association allemande de sociologie. 1908
Crée :
• premier poste d’enseignement dédié à la sociologie à l’université
de Munich. 1919

A la di érence de Durkheim il n’entend pas légitimer la sociologie en faisant


de son objet d’étude une réalité qui s’impose aux individus.

Il est sensible a la singularité des phénomènes sociaux et il va, par voie de


conséquence, a rmer la nécessité pour le sociologue de prendre en considération
dans ses analyses les motivations individuelles sous-jacentes des acteurs sociaux.
ff
ffi
ff
Pour lui, le point de départ de l’analyse sociologique doit être l’individu, sa
rationalité et le sens subjectif qu’il donne à ses conduites, et à ses comportements
d’où l’appellation d’individualisme méthodologique que l’on reconnaît à la
sociologie weberrienne.

Correspondance à son ami ( 9 mars 1920 )

Concepts :
- neutralité actio-logique
- jugement de valeur
- rapport aux valeurs

=>Neutralité actio-logique est une posture du sociologue qui consiste à


analyser les phénomènes sociaux en évitant à tout prix d’émettre des
jugements de valeurs.
Lorsque sociologique analyse un phénomène de société, il doit mettre de côté ses
jugements de valeurs sur le phénomène. Analyse de manière froide et neutre

=>Jugement de valeurs renvoie aux idées préconçues que nous avons


sur la réalité sociale. Revoit aux pré-notions dans l’analyse durkheinienne.

=>Rapport aux valeurs. Il désigne l’action d’analyse du sociologue qui


tout en faisant preuve de neutralité actio-logique et fait des valeurs de la
société des faits a analyser sans pour autant porter des jugements de valeurs sur
celle-ci.

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Production de livres
- publié entre 1904 et 1905 « l’étiquette protestante et l’esprit du
capitalisme »
- publié en 1918 « le savant et le politique, le métier et la vocation du savant,
le métier et la vocation de l’homme politique »
- publié en 1922 à titre posthume « économie et société »

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WEBER :
- Mort en 1920
- Très peu connu en France

CM09

I/ Qu’est ce que la sociologie ?

Dans une section de « économie et société » entièrement consacrée a la


présentation et analyse des concepts fondamentaux en sociologie.

Weber va donner va donner sa des de la socio :


« Nous appelons sociologie une science qui se propose de comprendre par
interprétation l’activité sociale et par là d’expliquer causalement son déroulement
et ses e ets. »

A travers cette dé nition, il a rme le caractère scienti que de la sociologie, et que


le point de départ du travail sociologique demeure l’activité sociale et une activité
sociale qui est le fait d’individus (producteurs des faits).
ff
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ffi
fi
Verbes utilisés:
- comprendre
- interpreter
- expliquer

- Comprendre l’activité sociale = il s’agit de comprendre le sens subjectif que


les acteurs sociaux assignent à leurs actions

- Interpréter l’activité sociale = Démarche compréhensive comprend une


dimension hautement interprétative dans la mesure ou le sociologue reconstitue
le sens de l’action a partir du contexte ou de ce que lui dise les acteurs sociaux
- Il y a une dimension emphatique dans cette posture interprétative, le sociologue
doit faire l’e ort de se mettre à la place des acteurs sociaux.
- Il souligne en même temps que le sociologue ne peut pas se mettre totalement
et complètement à la place des individus

- Expliquer l’activité sociale = consiste à mettre en évidence la régularité des


conduites et des stratégies

En résumé : Weber conçoit la sociologie comme une science de l’activité


sociale qui procède à la fois par compréhension (comprendre + interpréter) et
explication.

II/ l’activité sociale : objet d’étude de Lal sociologie

A l’instar du fait social dans la sociologie Durkheimienne, l’acitvité sociale


constitue le l conducteur de la ré exion Weberienne.
ff
fi
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WEBER => activité sociale
DURKHEIM => fait social

Def activité sociale (objet d’étude de Weber) = « nous entendons par activité
sociale un comportement humain (peut importe qu’il s’agisse d’un acte extérieur
ou intime, dune monition ou dune tolérance) quand pour autant que les agents lui
communiquent un sens subjectif. Et par activité, l’activité qui d’après le sens visé
par l’agent se rapporte au comportement d’autrui pour rapport auquel il oriente
son déroulement.

A travers cette def, on peut relever que l’active sociale est l’élément majeur de la
ré exion Weberienne, il possède en 2 temps pour la dé nir :
Premier temps => def de l’activité
Deuxième temps => def de l’activité sociale comme étant l’objet d’étude de sa
sociologie

Def activité = comportement humain qui a un sens subjectif aux yeux de celui ou
de celle qui l’adopte.
Cette activité n’est pas un comportement qui relève d'un ré exe ou d’un
automatisme, ce comportement a une signi cation singulière pour l’acteur social.

Def de l’activité sociale = activité devient une activité sociale si le sens subjectif
que lui donne l’acteur se rapport aux comportements d’autrui, c’est a dire à un
certain degré, cette activité est in uencée par la situation des autres et in uencer
par ce que font les autres autour de l’acteur social.

En d'autres termes : une activité devient activité sociale a partir du moment où elle
est relationnelle (s’inscrit dans une relation à autrui)

Exemple :
Activité : Me lever le matin (peut avoir un sens subjectif pour moi seul)
Activité sociale : aller a une cérémonie religieuse (le sens que je lui donne est une
dimension de partage, de relation)

En résumé sur l’activité sociale :


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fl
fi
fi
fl
fl
- une activité est un comportement humain qui à un sens subjectif aux yeux
de l’acteur social et a lui seul
- Devient une activité sociale si le sens subjectif que lui donne l’acteur se
rapporte aux comportements d’autrui

III/ l’idéal type : un modele d’analyse de la réalité sociale


Pour rendre intelligible la réalité sociale, il utilise un modele d’analyse « idéal type »

Idéal type = construction intellectuelle et théorique faite par le sociologue a n


d’organiser, de clari er ou encore de mettre de l’ordre dans une réalité sociale
considérée comme état hautement complexe et chaotique.

L’idéal type est une fabrication abstraite qui accentue ou simpli e certains traits de
la réalité pour en faciliter la compréhension
Utopie ou caricature en parlant de l’idéal type

Weber nous dit qu’il y a un décalage entre l’idéal type et la réalité, il ne faut pas
confondre les 2.
Après la mise en place de l’idéal type, il distingue 4 types idéaux d’activité
sociale qui correspondent a 4 modalités distances de compréhension des
activités individuelles.
Il distingue 4 types idéaux de domination ou de légitimité qui correspondent à
3 justi cations que les acteurs sociaux invoquent pour revendiquer leur
domination ou asseoir leur légitimité.

IV/ Typologie des activités sociales


- Pour Weber il y a 4 types activités dans une société :
- Pour Weber l’action d’un acteur social renvoie à une des activités suivantes ou à
la combinaisons de plusieurs d’entre-elles.
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fi
fi
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A) L’activité rationnelle en nalité ou rationnelle par rapport à un but :
Celle de l’ingénieur qui construit un pont, action du spéculateur nancier qui veut
gagner de l’argent ou encore celle d’un général qui veut gagner la guerre

Dans toutes ces situations, l’action de l’acteur social est dé nie par le fait qu’il
conçoit clairement un but et il combine les moyens nécessaire dans l’unique
ambition d’atteindre celui-ci.
La n justi e les moyens.

B) L’action rationnelle en valeurs ou rationnelle par rapport à des valeurs :


- « Agit de manière purement rationnelle en valeurs, celui qui agit sans tenir
compte des conséquences prévisibles de ses actes, au service qu’il est de sa
conviction portant sur ce qui lui apparait comme commander par la dignité, la
beauté, les directives religieuses, la piste ou la grandeur d’une cause quelle
quand soit la nature. »

- Ces valeurs ont une importance capital dans la société.

- Cette action est celle d’un individu par exemple se laissant tuer dans un duel
plutôt que de déshonorer en abdiquant, parce que la valeur de l’honneur est très
enlevée chez lui.

C) L’action a ective = pas rationnelle


- Celle qui est dicter immédiatement par lestât de la conscience ou par humer du
sujet.

- Celle d’une mère qui si e son enfant parce qu’il a était insupportable.

- On perd le contrôle émotionnel.


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D) L’action traditionnelle = pas rationnelle
- Celle qui est dicter par des habitudes, des coutumes, ou des croyances qui sont
devenus une seconde nature chez les acteurs sociaux pour agir.

- Selon la tradition, l’acteur social n’a pas besoin de se xer un but ni de mettre
en évidence une valeur cardinale.

- Il obéit tout simplement aux ré exes enracinées dans une longue tradition.

CM10
V/ LES TYPES DE LEGITIMITE ET DE DOMINATION
Pour mieux comprendre ses rapports de domination ou de légitimité il est important de
partir de l’idée selon laquelle toutes les relations sociales ne sont pas équilibrées.
Certaines personnes doivent se soumettent et obéir alors que d’autres peuvent donner
des directives et des injonctions.

Pour Weber, ces relations d’infériorité ou de supériorité peuvent résulter d’un simple
usage de la force ou d’une position légitime.
fl
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Ce constat amène WEBER a faire la distinction entre puissance ou pouvoir et autorité ou
domination.

Pouvoir ou puissance =

- désigne la chance de trouver des personnes prêtes a obéir


- ou toute chance de faire triompher au sein dune relation sociale sa propre volonté
même contre des résistances peut importe sut quoi repose cette chance.

( Imposition par la violence )

Exemple : quand je me fais interpeller, je les suis parce que je n’ai pas le choix

Selon Raymond Boudon,

Le pouvoir de A sur B est la capacité pour A obtenir de B ce que B n’aurait pas fait de lui-
même et qui est conforme aux instructions de A.

Autorité ou domination =

- selon Weber, l’autorité ou la domination c’est la chance de trouver des personnes


déterminables prêtes à obéir à un ordre de contenu déterminé

- Tout véritables rapport de domination comporte un minimum de volonté à obéir et par


voie de conséquence requiert un intérêt intérieur ou extérieur à obéir.

La domination ou l'autorité repose inéluctablement sur la légitimité.

( je considère qu’elle est légitime )

Exemple: quand je me fais arrêter, je reconnais que ces personnes ont la légitimité de le
m’arrêter

3 types de domination

• Domination et légitimité légales rationnelles


Selon Weber, cette domination repose sur la croyance en la légalité des
règlements arrêtés et du droit de donner des directives qu’ont ceux qui sont
appelés à l’exercer.

Cette domination est fondée sur la croyance a la légalité des ordonnances comme
à la légalité des titres de ceux qui exercent la domination.

Exemple: quand un Parlement vote une loi, je me plis à la loi parce que je
considère que ceux qui l’ont voté ont la légitimité de le faire, et cette légitimité
repose sur la légalité.

• Domination et légitimité traditionnelles


Selon Weber, ce principe repose sur la croyance quotidienne en la sainteté des
traditions valables de tous temps et en la légitimité de ceux qui sont appelés à
exercer l’autorité par ces moyens.

Cela repose sur la croyance dans le caractère sacré de certaines traditionnelles en


fonction desquelles les chefs sont désignés.

Pour Weber, quand les individus se soumettent à cette domination, ils le font parce
qu’ils croient intimement à la sacralité des procédures traditionnelles a partir
desquelles s’e ectue le choix des dirigeants.

Exemple = se plier aux règles dictées par les rois parce qu’on croit à la sacralisé
des rois (élections par dieu)

• Domination et légitimité charismatiques

Selon Weber, cette domination repose sur la soumission extraordinaire, au cara tire
sacrée, à la vertu héroïque ou a la valeur exemplaire dune personnes et des ordres
révélés ou émis par celle-ci.

Ce qui ce joue, ce n’est ni la loi et encore moins la religion, c’est plutôt la croyance
profonde dans la personne et dans sa vertu exemplaire.

Exemple = Nelson Mandela (exerce une autorité sur les autres, car valeurs que les
autre n’avaient pas, on se prit à sa domination)
ff
VI / UNE PENSEE DE LA MODERNITE
Weber a cherché a comprendre la nature du monde moderne qui selon lui
constitue un ordre nouveau par rapport a l’organisation traditionnelles des
sociétés.

Il e ectue un travail comparatif entre l’ancienne et la nouvelle organisation des


sociétés pour mettre en évidence la singularité de l’occident moderne.

Caractéristique principale de l’Occident moderne = sa rationalisation croissante

Pour Weber, cette caractéristique demeure incontestablement son processus de


rationalisation.

Il va avoir pour conséquence le désenchantement du monde.

• Le Processus de rationalisation
Cela reçoit au triomphe de l’expansion constante de la rationalité instrumentale
dans l’ensemble des sphères de la vie sociale.

Pour lui, la rationalité instrumentale = rationalité qui gouverne l’action sociale


d’individus de plus en plus soucieux de maximiser leurs internes et leurs pro ts.

C’est une rationalité instrumentale par la mentalité utilitariste qui consiste a


calculer la moindre action pour accroître son e cacité et son utilité.

Cette rationalité est une rationalité en nalité dans la mesure ou les buts ou les
moyens sont choisis en fonction de leur utilité ou e cacité et non pas en fonction
de leur contenu idéologique ou moral.

• Désenchantement du monde

Pour Weber, le désenchantement du monde est consécutif au processus de


rationalisation du monde.

Il y a un e et de désenchantement du monde lorsque l’action sociale n’est pus


guidée par une morale religieuse contenant une part de mystère mais lutât par une
morale a caractère utilitariste.
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ffi
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Le processus de rationalisation se traduit principalement par un recul du religieux,
un recul des mythes et de la magie dans les rapports entre l’individu et son
environnement.

Et pour Weber, avec l’essora de la science et de la raison, l’homme peut


pratiquement tout maitrisé tout controlé et tout prévoir.

La conséquence de l’essor, c’est l’élimination de la religion de la magie et des


mythes comme moyen de salut ou comme élément pourvoyeur de sens a
l’existence humaine.
CM11

CHAPITRE III : LES GRANDS COURANTS DE LA SOCIOLOGIE MODERNE

B. LE STRUCTURALISME GENETIQUE DE PIERRE BOURDIEU


(1930-2002)

Pierre Bourdieu né en 1930 dans les pyrenées

Issus dune famille paysanne, puis lycée de Pau , puis Louis Le Grand à paris,

intégré L’ENS puis reçu a laggregation de philosophie,

Enseigne a la sorbonne

a partir de 1964 => directeur a recolle des autres études en sciences sociales a
Paris

En 1982, consecration ultime dans la mesure ou il est nommer au collège de


France

Transfuge de classe

Sociologue qui s’interrese aux forces sociales en jeu dans les sociétés.

Il est de la mouvance déterministe de la sociologie.

Sociologue très engagé :


- 1995, participe activement aux manifestations organisés par des chômeurs
De ce pdv = intellectuel très controversé

Et très médiatisé , probablement le plus médiatisé des sociologues français


Ré exion sur la domination, sociologue de la domination

A l’instar de Karl Marx, Bourdieu considéré que dans chaque société il y a des
dominants et des dominés.

Pour lui, la domination dans les sociétés est essentiellement une dom car née et
elle permet a ceux qui dominent de légitimer leur domination.

Pour lui en n, les dominants donnent en e et qu’il n’y a aucune dom alors que par
des mécanisme détournés, ils imposent leurs vision au monde et imposent ce qui
est légitime ou non pour eux dans ma société.

Dans les sociétés où la dom est essentiellement cachée, le rôle du sociologue doit
être celui de l’intellectuel qui va mettre en évidence les véritables mécanisme de la
dom.

La dom dans les sociétés est une dom essentiellement exercé par la classe la plus
favorisé sur le reste de la société.

CONCEPTS IMPOTANTS

1. UN ESP ACE SOCIAL DIVIS EN CHAMPS

Selon lui, l’espace social est constituer de di érents champs au sein desquels les
indivis s’e orcent a accroître et a valoriser leurs capitaux.

Le champs social est un univers particulier de la vie sociale avec ses règles et ses
enjeux, avec ses dominants et dominés.

Exemple : Champs pol, artistique, scolaire, journalistique

Pour lui, les individus qui font parti du même champs sont appelés des agents
sociaux.

Un champs est un champs de force dans la mesure où il est marqué par des luttes
incessantes pour le contrôle du champs.

La position d’un individu dans un champ est déterminé par rapport aux capitaux
qu’il a sa disposition.
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ff
2. LES CAPITAUX : Capital économique, Capital social, Capital
culturel et Capital
symbolique)

Selon Bourdieu, le capital est l’ensemble des ressources matérielles ou


immatérielles dont disposent un individu ou un groupe d’individu.

Il ne le limite pas au domaine économique comme le fait Karl Marx.

Pour Bourdieu, au de la du capital eco le sociologue doit prendre en considération


- le capital eco
- Le capital social
- Le capital culturel
- Capital symbolique

le capital éco=> le plus simple a dé nir, constitué de di érents biens


(monétaires, nancier, immobilier…) que l’agent social possède.

2 composantes majeures :

- composé de patrimoine
- Composé de revenus (salaires, …)

Dans les sociétés économiques, la possession de ce capital est un enjeu


extrêmement important.

Sa détention permet de tenir l’économie du pays. On contrôle une bonne partie du


pouvoir si capital éco.
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le capital culturel=> représente l’ensemble des ressources culturelles et
intellectuelles dont dispose un individu ou un groupe d’individus.

3 formes :

- À l’état incorporé comme disposition durable de l’organisme (essence corporel,


du savoir-vitre et savoir-être, essence rhétorique, maitrise des codes sociaux et
culturels, …)

- À l’état objectivé comme bien culturel (les tableaux, toiles artistiques, livres, les
ouvres d’art, instruments, …)

- À l’état institutionnalisé = sanction sociale et scolaire par l’intermédiaire des


diplômes

le capital social=> l’ensemble des contacts des relations des amitiés des
connaissances.

Ça demande un travail d’instauration et d’entretien.

le capital symbolique => représente la considération, le crédit ou la


reconnaissance que confèrent la possession des 3 autres types de capitaux.

C’est nalement la notoriété et le prestige, l’honneur ou la réputation que procure


la détention de ces 3 autres capitaux.
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