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- Tout en étant croyant pense quand même qu’il faut envisager les connaissances
autrement peut être pcq il était médecin avant d’être philosophe : il tire ces théories
de ses observations de médecins.
Donc c’est en mettant d’abord des idées sur les choses les + simples qu’on arrive à
apprendre et à connaitre des idées + complexes et abstraites qlqch qui se
construit successivement pour Locke.
On a un changement de paradigme : induit à changer complètement la façon d’envisager
tout un tas de phénomène de l’esprit à partir du 18e siècle, avec la réception
importante de Locke, qu’on commence à réfléchir sur l’éducation des enfants alors qu’il
était jusque-là considéré comme des petits adultes (pas de stimulation pour leur
apprentissage). Ex : Émile ou de l’éducation de Rousseau remonte à cette idée de Locke
il faut une éducation complexe en adéquation avec l’enfant.
Donc changement de paradigme qui va aboutir à une pensée matérialiste qui évacue
la religion de la philosophie pour penser uniquement le monde à partir des
phénomènes réels, matériels.
Conséquence de ce changement de paradigme :
Point de départ pour penser une certaine relativité : à partir de cette philosophie qu’on
regarde les phénomènes réels donc empirique plutôt que de regarder une théorie, un idéal
en fonction duquel on juge les productions culturelles.
Début de l’acceptation sur le fait qu’il est tout à fait normal que chaque homme soi ≠ tout
comme chaque société est ≠ tout le comportement et toutes les idées que l’on peut avoir
dépendent des expériences qu’on a fait au cours de la vie ou une société dans l’ensemble
de ces membres et expériences collectives.
C’est finalement jusqu’à l’empirisme, qu’il faut remonter pour comprendre et trouver
normal l’idée que toutes les sociétés/product° culturelles sont ≠ il n’y a pas d’idéal
sur lequel il faut juger les autres littératures (qlqch pour lequel se bat Mme de Staël).
Les Grands Voyages donnent la conscience des différences et de la relativité des
mœurs, des productions culturelles : ils se sont multipliés notamment dans la moitié du
18e siècle.
Fin 17e, début 18e qu’on a en Europe un vrai intérêt pour ces contrés lointaines, pour
les sociétés qu’on découvrent et qui sont tout à fait ≠.
XIXe s.
Auguste Comte, précurseur de la sociologie, s’oppose à Hegel et Marx qui étaient 2
philosophes pour qui la société faisait partie d’un système plus large de pensée lui
propose une théorie générale de la société avec l’idée qu’on peut la séparer de la
philosophie : il dit que la sociologie est la « partie complémentaire de la philosophie
naturelle qui se rapporte à l’étude positive de l’ensemble des lois fondamentales propres
aux phénomènes sociaux » (Cours de philosophie positive, 1830) = école du positivisme.
Le positivisme va donner en critique littéraire Hippoly Taine, Philosophe de l’art, 1865 : il
propose une analyse de l’art en fonction des sociétés, des artistes pour lui les
aspects déterminants sont : race (milieu biologique= idée des ancêtres pas de l’ethnie),
milieu (milieu social), moment (moment historique=un moment du fonctionnement de la
société qui va influer sur la production artistique).
Émile Zola, Le roman expérimental, 1880 : il explique dans cet ouvrage que le roman
doit fonctionner comme une expérience chimique où on met ≠ ingrédients ensemble
qui vont réagir selon des lois naturelles donc pas d’autonomie du sujet, de
l’auteur puisque l’idée et la production artistique sont déterminées par ≠ ingrédients.
On voit là cet optimisme scientifique : l’idée qu’on pouvait trouver la vérité par le
savoir de ces sciences naturelles qui sont en train de s’institutionnaliser Le roman
expérimental (1880) de Zola correspond tout à fait à cette croyance dans les
sciences dures.
Cette idée entre en opposition avec l’esthétisme et le symbolisme qui au contraire
travaille dans l’art pour l’art : ils essayent de déconnecter les productions artistiques
de la société donc de faire de l’art pur
D’une façon + indirecte on peut expliquer l’esthétisme et le symbolisme par les
phénomènes de société : on peut l’entendre comme une réaction à l’idée que l’on
peut tout expliquer par la société et que la littérature reflète forcément le milieu dans
laquelle elle est produite.
XXe s.
Approche sociologique de la littérature :
Émile Durkheim : philosophe français qui a pensé des sociétés en tant de crise.
Max Weber : père de la sociologie moderne - directement lié à la littérature pcq décrit la
société.
Talcott Edger Parsons : théorie des systèmes sociaux avec l’idée qu’il y a pls système
dans la société (juridique, politique, économique, …) qui sont en qlq sorte indépendants
mais qui vont aussi s’imbriquer par des interactions il essaye de complexifier l’idée : il
ne parle de société mais de ≠ système sociétaux. Les membres de la société sont pris dans
les systèmes donc ils ne peuvent pas avoir une pensée critique de ces systèmes pcq ils sont
pris dedans.
École de Francfort : cette école est dans une filiation marxiste est maintient l’idée que
l’on peut avoir une posture critique par rapport au ≠ phénomènes de société pour une
pensée et une action politique. On nomme cette approche la théorie critique pcq c’est
cette possibilité même de la critique qui est au centre de leur pensée.
Ce sont deux façons très ≠ d’envisager la société :
o Théorie des systèmes : tend à dire qu’en tant qu’individu on a pas la
possibilité d’analyser les systèmes sociétaux pcq on est trop pris dans ces
systèmes qui sont penser comme un engrenage.
Sociologie littéraire
Penseurs de la sociologie littéraire :
Georg Lukács, Théoricien du réalisme critique
Il a travaillé après la 2GM essentiellement sur le roman réaliste pour l’expliquer en
fonction de la société
Pour lui la littérature est comme une représentation, une figuration de la société (idée
d’une transformation et d’une concentration de ce qu’il trouve comme donnée première dans
la réalité) La composition littéraire est pensée comme une « forme concentrée » mais qui
« reflète » la réalité.
Probleme des Realismus, 1955, 1964-65, trad. Problèmes du réalisme, 1971.
Type et action concernant le roman réaliste :
Type : selon lui le type est entre l’individu et le groupe social, il doit représenter et
faire cette figuration du groupe social dans le roman c’est un concentré, une synthèse
du particulier et du général.
Action : on part d’un conflit dans lequel se répercute la lutte des classes et ce conflit
du roman pour lui est tjs la figuration de la lutte des classes entre capitaliste(=argent)
et travail (=force de travail).
Erich Köhler, L’aventure chevaleresque. Idéal et réalité dans le roman courtois, 1974.
Un médiéviste qui s’est penché sur le fait littéraire avant tout, il dépasse l’idée de Georg
Lukács : pour lui le roman courtois est le miroir idéalisé d’une civilisation
chevaleresque qui cherche son équilibre donc l’idée est que la littérature concentre
une inspiration dans qlqch qui n’existe pas (ex :le fantasme d’un certain groupe social qui
écrit ces textes).
Donc la littérature va plutôt exprimer un idéal, qlqch qui est à atteindre ou qui montre
le chemin vers l’idéal.
Il définit aussi une notion qui est restée dans les études littéraires « Sitz im Leben » >
l’assise dans la vie : l’idée étant que les ≠ genres ont une assise dans la société, un
ancrage et ils remplissent une fonction c’est pour ça qu’ils naissent, disparaissent
et qu’ils arrivent à une apogée où leur rôle dans la société est le plus fort (répondre à
un besoin)
L’aventure chevaleresque. Idéal et réalité dans le roman courtois, 1974
Presque au même moment en France, mais d’une autre façon, se dvp le structuralisme
génétique :
- Le structuralisme est une école française qui travaille sur le fonctionnement et la
structure des textes à première vue sans lien avec la société.
- Mais certains qui veulent aller plus loin vont penser une analyse des structures du
texte en lien avec la société par une sorte d’homologie entre les structures du
textes et une conscience/imaginaire social des groupes sociaux auquel
appartiennent les auteurs.
TD du 30/01/2024
- Théâtre de rue qui s’institutionnalise dans ce même temps : permet de jouer dans
un théâtre et attirer un public de ville public intermédiaire, cultivé, plutôt
bourgeois qui peut se payer une place de théâtre et qui a peut-être une autre attente
que le public de rue.
- Forme théâtrale, façon de faire théâtre du théâtre italien : caractérisé par des
personnages à masques le masque fait le personnage, il est le trait distinctif
de la Commedia del Arte.
- « Arte » correspond à « artisanat » en Français : c’est un théâtre d’acteur et non
d’auteur. Cela fait toute la ≠ pcq le théâtre italien n’a pas de texte, c’est un
théâtre d’acteur qui improvise : ils ont un scénario (=trame de l’intrigue) avec
les interactions principales dans lesquelles on peut introduire des scénettes
figées appelées des « lazzi » possible de l’intégrer dans ≠ pièces.
- Unité de temps : pensé pour avoir une dynamique de l’intrigue et garder l’attention du
public
- Unité de lieu : pour le théâtre classique se passe dans la même pièce. Donc pas de
changement de scène ce qui arrange les troupes théâtrales possibilité de jouer en
continue les actes sans changer de décor
Dans le théâtre anglais c’est par le changement de décor donc scène plus longue et
permet plusieurs scènes.