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Sociologie L1

Sommaire
CHAPITRE 1 : INTRODUCTION A LA SOCIOLOGIE...........................................................3
CHAPITRE 2 : LES PRÉMICES DE LA SOCIOLOGIE.........................................................6
A - MONTESQUIEU (1689-1759), penseur, philosophe...................................................6
B - ROUSSEAU (1712-1778), écrivain, philosophes........................................................7
C - TOCQUEVILLE (1805-1859).......................................................................................8
D - COMTE (1798-1857), Philosophe, considéré premiers sociologues..........................8
Chapitre 3 : Les pères fondateurs de la sociologie.............................................................10
A - Karl MARX (1818-1883) et ENGELS (1820-1895)....................................................10
B - Émile DURKHEIM (1858-1917).................................................................................14
1) Les règles de la méthode sociologique (1985).......................................................15
2) Le suicide (1897).....................................................................................................16
3) De la division du travail social (1893).....................................................................16
4) Les formes élémentaires de la vie religieuse (1912) /!\ PAS A L’EXAM.................18
C – MAX WEBER (1864-1920).......................................................................................20
1) La méthode de WEBER..........................................................................................20
CHAPITRE 1 : INTRODUCTION A LA SOCIOLOGIE

Bibliographie / Auteur :
cf pdf moodle de Peter BERGER
Peter BERGER → constructivisme sociologique

Question : Qu’est ce que la sociologie ?

A ) La sociologie a 3 particularités :

1. C’est une science qui est contenue dans les sciences sociales, elle-même contenue
dans les sciences humaines.

2 . C’est une sciences extrêmement vaste et complexe, « quasi infini ».


Peut parler quasiment de tous les sujets du moment que l’homme est en jeu, qu’il vit, fait,
crée.

3. C’est une science en mouvement :


- Car son objet d’étude (l’homme/la société) est en évolution permanente, en
mouvement dans l’histoire.
- Car la science en elle-même évolue dans le temps, elle s’adapte au contexte
scientifique, aux nouvelles méthodologies, etc.

En résumé, la sociologie est une science vaste/complexe et en mouvement

B) C’est une discipline qui étudie à différents niveaux de regard et toujours en prenant en
compte l’environnement/contexte :

- Les interactions
- Le groupe
- Classes sociales
- La société

Citation de Georg Simmel : « L’objet de la sociologie sont les actions en réciprocité »


2 individus minimum se rencontre/interagissent autour d’un évènement
ex : 2 individus se croisent face à face dans la rue et tente de s’éviter
Tentative de définition :
(Difficile à définir la socio, tout le monde n’est pas d’accord)

1.

2. Analyse OBJECTIVE des groupes humains et/ou des interactions humaines dans un
contexte social donné.
En essayant d’être plus critique que le discours initial, grâce à une méthode.
Le discours sociologique se constitue en objectivant le discours social.

Discours social = celui qu’on tient tous les jours (ex : « moi je pense que Messi est le
meilleur joueur de la galaxie »)

3. C’est l’étude des individus essentiellement intelligent et partiellement libre (car présence
de normes)

Elle étudie l’action d’un individu :


- Qu’est ce qui fait de cette action une action intelligente/réfléchie
- En quoi l’individu est contraint lors de cette action

(i) Pour le philosophe Henri BERGSON, la définition d’une société :


« La société est constitué d’individus essentiellement intelligents et partiellement libres »
- Essentiellement intelligent : Tous les être humains sont intelligents, c’est l’essence
même de l’être humain, sa caractéristique première.
- Partiellement libre : Les être humains sont conditionnés/restreints dans leur liberté
par la société, la pensée générale/dominante, par la présence de lois/règles/normes

Types de normes qui conditionnent :


- Lois (renvoies à un code pénal)
- Règlements (dans les association, les universités par ex)
- Coutumes (politesse, dogmes,etc), elles ne sont pas écrites ou structurées, on les
incorpore

Aussi partiellement libre car : Plus facile de se plier aux normes plutôt que de s’y opposer.

L’Individu :Socialement déterminés → le regard sociologique se situe sur la société dans


son ensemble = sociologie holiste (cf. Émile DURKHEIM)
Méthodologie holiste :partir du général pour comprendre les actions des individus

L’Acteur : action rationnelle et choisit et libre → le regard se situe au niveau de l’action


individuelle = Sociologie individualiste (cf. Max WEBER)
Méthodologie individualiste : partir de l’individu pour comprendre le général
Selon les courants sociologiques, on appuie plus sur l’acteur rationnel ou plus sur les
individus déterminé, le choix de la méthodologie en fonction du cas que l’on étudie, l’une
vaut pas plus que l’autre, elles sont complémentaire.

Définition de ce que n’est pas la sociologie :

- Ce n’est pas un jugement de valeur : sinon elle deviendrait subjective et on arriverait à


de la hiérarchisation, à du classement. Il y a une hiérarchisation des individus si elles sont
démontrables objectivement (ex : analyse de classe). Là où il y a subjectivité, il n’y a plus
de science.
Pour DURKHEIM : faire attention aux/rompre avec pré-notions : au chose que l’on pense
savoir avant d’étudier un sujet
Pour WEBER : Faire attention aux jugements de valeurs → neutralité axiologique

- Ce n’est pas le café du commerce : Là où on retrouve des discours sociaux, alors que la
sociologie demande une méthode.
→ Problème de la popularité de la sociologie : Tout le monde à déjà une
conception du social et pense la sociologie inutile.

Pour Gaston BACHELARD (épistémologue,=discours sur les conditions de possibilité de


la science, comment une science peut exister) : « Le but de la sociologie est de trouver le
sens caché du social » = Le sens commun n’a pas la capacité naturelle/innée d’accéder
au niveau de compréhension de la sociologie.
(Sens caché = celui qui n’est déjà pas celui du sens commun.)

Donc ce qui différencie la sociologie du discours social est sa volonté de


rechercher l’objectivité à l’aide d’une méthode
CHAPITRE 2 : LES PRÉMICES DE LA SOCIOLOGIE

On s’intéressera à 3 philosophes :
- Montesquieu
- Rousseau
- Tocqueville

La sociologie nait en temps que telle vers milieu/fin du 19 e siècle, cependant il existait déjà
avant une réflexion sur la société dont la sociologie française s’est inspirée.
Inspiration en Allemagne : Kant, Nietzsche

18e siècle : Siècle des lumières → la pensée scientifique explose et il y a l’idée que la
science va lever tous les mystères qui entoure la nature, l’univers, l’humanité, etc

Se met donc en place un nouveau principe de légitimité explicative → La Science


La science devient donc légitime face aux autres formes de pensée, elle remplace
définitivement la religion, comme phénomène explicatif des choses : Elle détient la
légitimité pour expliquer la vérité

Sociologie est une science très jeune car il a fallu dépasser le caractère divin de
l’explication des choses, et attendre que la pensée dominante ne soit plus la pensée
religieuse pour que puisse apparaître une réelle pensée sociologique.

A - MONTESQUIEU (1689-1759), penseur, philosophe

Veut comprendre d’où viennent les lois → son livre : L’esprit des lois, 1748
→ Utilise le terme « Esprit » pour ne pas froisser le clergé, car il pose donc la
question des lois qui n’ont rien de divines

Il réfléchit donc à l’origine des lois qui régissent la société et conclut qu’elles sont ni
divines ni un accident de l’histoire (hasard) mais proviennent des hommes plongés dans
l’évolution historique.
Il cherche à saisir les causes de l’organisation politique des sociétés, comprendre les
causalités historiques et politiques :
→ Les lois de physique expliquent un lien entre une cause et une conséquence
(causalité). Montesquieu veut appliquer la même logique pour l’humain/les sociétés
Fait de la sociologie politique
Principe repris plus tard par Auguste COMTE

Pour lui il y a 3 grands type de sociétés dans le monde :


- Régime républicain
- Régime monarchique
- Régime despotique

Prouve qu’il y a une évolution historique des société et donc de la causalité historique.
Il distingue les régime en fonction des valeurs/principes qu’elles prônent
(i) Pour lui on est plus libre dans un régime monarchique car dans la république, on se
soumet aux lois et à un idéal auquel on adhère

B - ROUSSEAU (1712-1778), écrivain, philosophes

Se pose la question suivante :


Comment penser la société la plus juste possible, et la plus juste pour tous ?

Pour cela, il faut créer une société qui repose sur 2 valeurs centrale :
- L’égalité
- La liberté

Il arrive à cette réflexion par le raisonnement suivant :


L’homme est bon de nature mais est perverti par la société

(i) Beaucoup de voyageur reviennent avec récit fabuleux, de société simple, moins
organisé (travail strictement nécessaire, peu matérialiste, etc)
→ Les gens pensent ces endroits comme des paradis où les gens sont bons par
nature. Rousseau par du constat que ces cultures différentes ont de différent de la
culture occidentale qu’elles « n’ont pas de société » donc la société perverti
l’Homme. = Mythe du bon sauvage

Pour lui la société est apparue lorsque les individus se sont approprié la terre (propriété
privée), cela crée de la division et de l’inégalité → génère de la jalousie, du conflits etc
Pour contrer cet état de fait, il faut créer des lois

Il trouve 2 solutions à cela :


- Retourner à l’état de nature
- Perfectionne la société :
→ Il va falloir créer des droits
→ « Forcer les gens à être libres » : Créer des lois qui permettent au gens de devenir
réellement libres et égaux

Paradoxe : Si on créer un société où tout le monde est libre, cela va créer de la


hiérarchisation
Liberté à 100 % s’oppose à 100 % d’égalité
Il faut donc de la fraternité, si je considère mon prochain comme mon frère, cela va moins
dégénérer

(i) Exemple Guerre froide : Capitalisme défend valeur liberté, « Communisme » défend
valeur égalité
Aucun des deux fonctionne

Rousseau intéresse les sociologue car il est le premier à penser le contrat social :
Je donne un peu de ma liberté en échange de protection/stabilité et droits
Les lois à mettre en place pour perfectionner la société doivent donc reposer sur ce
principe de contrat social
C - TOCQUEVILLE (1805-1859)

Bouquin : De la démocratie en Amérique

Pour Tocqueville, la démocratie Américaine est la meilleure du monde car elle offre aux
individus le maximum de liberté et le maximum d’égalité, elle permet d’apporter le bien
être au plus grand nombre. La démocratie américaine et liberté sont intimement liées
L’absence de barrière rigide entre les strates (classes) sociales rend la mobilité des
individus possible (plus confiné dans un statut social). La démocratie américaine améliore
les conditions de vie pour le plus grand nombre.

Pour lui c’est bien mais attention il y a des dangers au système démocratique :

- L’individualisme : A force d’être trop libres, pas assez contraints, les individus vont avoir
tendance à se replier sur eux-même. Poussé à son paroxysme, une société individualiste
est vouée à mourir
→ Solution proposé : investissement des citoyen dans des mouvement civils,
politiques, collectifs

- L’anarchie (l’anomie) : En poussant les gens à être libre, il pourrait ne plus respecter
aucunes lois
→ Solution proposé : on régule avec règles de vie/lois

- Despotisme démocratique : Gouvernement élu et sensé représenter le peuple qui l’a élu
mais peut se servir du pouvoir pour modifier les lois et rester au pouvoir. Au lieu de
représenter le peuple, le gouvernement va s’accaparer le pouvoir de manière légale.
(cf.Poutine)

- Despotisme de la majorité : Vouloir plaire au plus grand nombre afin d’acquérir le pouvoir
= populisme
→ Solution : Créer un contre pouvoir fort avec la liberté de la presse, permettant de
faire remonter les opinions individuelles

D - COMTE (1798-1857), Philosophe, considéré premiers sociologues

Fait la transition entre la philosophie du 18 e et la sociologie


→ Le premier à essayer de proposer une méthode pour analyser les phénomène sociaux

Il se dit : On a plein des sciences pour plein de chose mais rien pour penser l’évolution
l’Homme dans l’histoire présente
→ Il faut inventer une nouvelle science : La Physique Sociale
→ 1839 : naît le terme « Sociologie » COMTE se charge de le populariser

Il constate le modèle scientifique qui fonctionne parfaitement bien (physique), permettant


de comprendre les lois de la nature, de l’univers. Il veut donc faire la même chose pour
étudier l’humain dans l’histoire, en suivant donc la méthode de la physique :

Observation → Expérimentation→Découverte de lois (causalité)


Quelle cause provoque quel effet ?
On ne peut pas expérimenter sur les sociétés/l’humain, mais on peut comparer les
sociétés
- dans l’espace (entres elles)
- dans le temps

Observation→ Comparaison→ déduction de lois

Ce qu’il fait donc :


- Propose une méthode possible pour étudier les sociétés, en s’inspirant de la méthode
scientifique
- Il va très clairement distinguer les faits psychologiques des faits sociaux.
Faits sociaux : On des causes qui viennent du sociales
Fait psychologique : On des causes qui viennent de l’individu

Connu pour la loi des 3 états (=Philosophie de l’Histoire) :

- L’état théologique : Le premier état de l’humanité, on cherche les causes des


évènements dans Dieu ou le spirituel.

- L’état métaphysique (au-delà du physique, la volonté de comprendre ce qui n’est pas,


ex : une idée) : On cherche les causes dans des phénomènes abstraits qui nous dépasse.
Application rationnelle mais déterministe.

- L’état positif/positiviste : Il ne faut s’intéresser qu’à ce qui es concret, ce qui est


directement observable. Et délaisser la question de « pourquoi ? » au profit du
« comment ? ». On peut prouver l’explication de l’Homme uniquement dans l’Homme.

Il considère que cette philosophie,qu’il a créée doit être la nouvelle manière dont l’homme
doit se servir pour penser.
Persuadé d’avoir trouvé comment l’humanité fonctionne dans l’histoire et dans le temps et
pense qu’en connaissant les lois du passé, on peut déduire les lois du futur.
Il crée donc la religion du positivisme (ou religion de l’humanité) qui voue un culte à la
raison et qui serait basée sur la science et la méthode scientifique.

Sa devise : amour pour principe, ordre comme base, progrès pour but
Chapitre 3 : Les pères fondateurs de la sociologie

A - Karl MARX (1818-1883) et ENGELS (1820-1895)


MARX un économiste, philosophe, historien, politologue.
Il n’est pas sociologue, mais va théoriser des concepts qui vont devenir fondamentaux de
la sociologie notamment la sociologie critique
- Les classe sociale
- Le conflit comme créateur de sociales
- Lutte des classes
- Idéologie
- Superstructure / Infrastructure

les idées de MARX sont basées sur l’étude, l’analyse des contradictions inhérente a la vie
sociale, basé sur la dialectique de Hegel et les contradictions entre les classes sociales.
Inherente car on ne connaît pas de société où il n’y ai pas eu de contraditction
La société n’est pas un bloque, il y a Necessairement du conflit et pour marx il y a
necessarement opposition entre 2 classes necessairement antagoniste.
Etudie le capitalisme anglais du 19e siècle, Il dit que dans cette société là, il y a un
antagonisme de classe. Une contradiction de classe entre la borgeoisie et le proletariat.

D’apres Marx il y a une contradiction autour des moyens de productions et autour des
forces de productions
d’un coté ceux qui ont la machine à vapeur (les bourgeois) et les usines et de l’autre ceux
qui possèdent que leurs bras et vendent leur force du travail à la bourgeoisie (les
prolétaire)
Donc Contradiction pour la possession des moyens de production

Chaque grande période de l’occident, est pour Marx, caractérisé par une contradiction
autour de la possession des moyens de production.
Il constate deux notions pour dans la société :

- L’infrastructure : chaque période de l’histoire à une organisation économique


particulière (les fondations de la société) → modèle économique (premier)

- La superstructure : Mode d’organisation étatique et idéologique(le type d’état,


gouvernement, politique) → modèle idéologique (secondaire)

Cette dernière a pour seul fonction de légitimer l’infrastructure. Ce que les bourgeois se
servent pour conserver le statut quo économique qui leur est favorable afin que leur
domination se perpétue.

« La superstructure réfléchie idéologiquement l’infrastructure »


→ Le modèle idéologique est une image du modèle économique

Ce sont donc l’économie et les moyens de production qui influence les représentations et
les croyances.
Comme COMTE, il amène donc une nouvelle philosophie de l’histoire basée ici sur le
monde matériel, les forces de production, l’infrastructure :

→ Le Matérialisme historique

Chez MARX, le moteur de l’histoire, la lutte des classes pour le contrôle des moyens de
productions
Pour changer l’histoire il faut donc faire des révolution, qui sont pour lui loin d’être un
hasard, mais des volontés humaines pour adapter les superstructures aux infrastructures.

« Ce n’est pas la conscience des homme qui détermine la réalité sociale, c’est au
contraire la réalité sociale qui détermine leur conscience. »

Marx est le premier philosophe à penser que le monde matériel est premier et les idées
secondaire → Matérialisme historique
Jusqu’à présent les philosophes idéalistes mettent le monde des idées en premier
→ Idéalisme historique

Deux chose préoccupe MARX :

- La pensée antagoniste, la pensée toujours contradictoire → Pour MARX chaque moment


de l’histoire comporte son propre paradoxe

- La dialectique (art de parler à plusieurs) :

Pour HEGEL → « Dialectique c’est l’essence même de la conscience et l’essence même


de l’Histoire » : L’histoire/La conscience fonctionnent aussi sur ce mouvement dialectique :
il y a des états, des états venant s’opposer à cet état initial, cela mène à un nouveau point
d’équilibre.

Pour MARX → L’histoire fonctionne selon une dialectique, mais elle n’est pas de l’ordre de
la conscience, des idées mais de l’ordre matériel, le mouvement de l’histoire est lié au
monde matériel → Dialectique matérialiste

Pour démontrer sa théorie il oppose 3 grandes périodes/états


Chaque époque est animé par une opposition de classe pour les moyens de production
(Ce qui permet la transformation de la nature, permet l’enrichissement)

État Opposition Moyen de production


Antiquité Citoyens / Esclaves Esclave lui même
Époque féodale Seigneurs (possesseur Terres
terrien) / Serfs
Période capitaliste Bourgeois / Prolétaires Usines / la machine à vapeur

A chaque fois le dominé n’a que sa force de travail.


Pour MARX, si les dominés ne se rebelle pas c’est à cause de l’aliénation.

Aliénation = Toute la puissance, l’influence de la superstructure sur les dominés (modèle


idéologique, politique, culturel…) → Croyance de la classe dominé dans le système de
domination.
Le modèle de la superstructure ne sert en réalité que la classe dominante et permet la
perpétuation de la domination des dominés.
L’État n’est pas au service du plus grand nombre, mais au service de la classe dominante.

Pour MARX les dominés sont donc aliénés à la superstructure et à l’État mais aussi
et surtout au travail :
Les dominés travaillent pour les dominants, en échange les dominant redistribuent des
miettes aux dominés pour les faire survivre/se reproduire car les dominants ont besoin des
dominés. Et tout est fait pour que les dominés reste dominés (superstructure).
→ La classe dominé est aliéné au travail car elle est dépossédée du fruit de son travail. La
richesse que l’on produit en travaillant ne nous est pas entièrement restituée, on, en reçois
qu’une petite partie.

Théorie de la plus-value :

- Théorie de la valeur travail


Pour le capitalisme, le travail est une marchandise, donc il a un coût.
Cette marchandise a une avantage par rapport aux autres dans le sens qu’elle produit
de la valeur ajoutée (l’ouvrier à la capacité de créer de la valeur ajoutée)

- Théorie du salaire
Si on travaille tant d’heure, on aura tant d’argent, or notre travail créant de la valeur
ajoutée, notre salaire est inférieur à la valeur de ce qu’on a produit. La différence entre
le salaire et la valeur de la production correspond au profit du capitaliste.

Le capitaliste doit donc assurer le profit maximum (salaire le plus bas possible) et
assurer la survie de la force de travail.

Plus-value / profit : Quantité de valeur produite par l’ouvrier au-delà du temps de


travail nécessaire à sa survie (salaire).

Pour MARX le capitalisme, comme toutes les périodes de l’histoire, est voué à disparaître,
pour deux raisons :

- Raison sociale → A force d’oppresser les dominés, ces derniers vont se révolter.
A force d’opprimer la créature, elle finit par mordre

- Raison économique → Crise de surproduction, on ne payera plus suffisamment les


ouvriers pour qu’ils puissent acheter le fruit de leur travail.

Pour MARX, si l’histoire évolue de lutte des classes en luttes des classes, donc le
capitalisme est voué à disparaître. Sauf que s’il disparaît naturellement, il va être remplacé
par un nouveau modèle et donc un nouveau rapport de domination, une nouvelle lutte de
classe. Il faut donc en créer un nouveau, dans lequel les moyens de productions seront
également répartis entre tous. Pour cela, il faut opposer un état au capitalisme
(Socialisme) afin d’arriver à un nouvel état final (Communisme)
Le Capitalisme → Le Socialisme → Le Communisme.

→1ère étape : La Socialisme = Dictature du prolétariat → L’État se réapproprie les


moyens de production au profit du prolétariat

→ 2ème étape : Le Communisme → Redistribution des moyens de production et


disparition des classes sociales et de l’État. L’État ne servait avant qu’a justifier le système
inégalitaire, le système devenant égalitaire, l’État n’a plus d’utilité.

Approfondissement avec Robert Castel (1933-2013), sociologue :

- Les métamorphose de la question sociale


- Remet au goût du jour la critique du capitalisme de MARX, dans le contexte actuel.

Il observe que la reconstruction de l’Europe après la Seconde Guerre mondiale


(beaucoup de profit) + l’horreur qu’a vécu l’humanité (poussé d’humanisme)
= Les Trente glorieuses, sécurité sociale, avancé sociale, etc
= Compromis du capitalisme
→ En échange de travail par le prolétaire, le capitaliste va distribuer des salaires mais
aussi de la redistribution (protection publique)

Pour CASTEL, ce qui va mettre fin à ce compromis va être les 2 chocs pétroliers
→ Augmentation du prix des matières premières
→ Augmentation des coûts de production
→ Baisse de profit
→ Les capitalistes baissent les salaires et arrêtent la redistribution
→ Pour convaincre les gens de baisser les salaires, les capitalistes licencient
massivement afin de créer du chômage de masse afin de mettre en concurrence
les plus pauvres et ainsi négocier les salaires à la baisse, en dessous de la
« valeur survie ».
= Crise organisée du capitalisme

On peut mettre ce chômage de masse en parallèle avec ce que MARX appelait l’armée
de réserve du capitalisme
→ Dans le système capitalisme bourgeois, il faut toujours une « roue de secours », un
effectif prolétaire de réserve.

Système de troc :
Marchandise → Marchandise
Système monétaire :
Marchandise → Argent → Marchandise
Modèle capitaliste :
Argent → Marchandise → Argent

Avec mon argent, j’achète une marchandise pour obtenir plus d’argent. La marchandise
n’est plus une finalité mais un moyen.
Le capitaliste vole 2 fois, il vole celui à qui il achète la marchandise (car le moins cher
possible) et vole celui à qui il vend (car plus cher que sa valeur réelle)
Fétichisme de la marchandise selon MARX : idée que dans la société moderne
industrielle, toute activité sociale prend la forme d’une marchandise.
→ Tous les échanges humains/sociaux prennent la forme d’un échange marchand. Or la
valeur d’une marchandise est déterminée, non pas par ses qualité concrète, mais la
quantité de travail qui y est incorporé. Ce n’est pas la qualité du produit qui compte, mais
la quantité de travail injecté dedans et la croyance de la qualité de ce produit.

Approfondissement de la fétichisation de la marchandise avec BEAUDRILLARD :

La consommation est devenue ce que définit les sociétés modernes occidentales, et


s’il l’on acheté plus pour survivre, on achète même plus pour satisfaire ses désirs mais
uniquement pour se différencier.
→ Consommation = volonté de distinction
→ La marchandise devient un symbole, un signe d’extériorité
→ L’homme en quête perpétuelle de ses signe de distinction, finit consommé lui même
par la marchandise. On ne consomme plus la marchandise, c’est la marchandise qui
nous consomme.

CONCLUSION :

MARX en tant que philosophe, historien, politologue, sociologue, a essayé de proposer


une théorie globale, reliant la structure sociale, la structure économique, le fonctionnement
des sociétés, la destiné des hommes dans l’histoire et l’évolution des systèmes politiques.
MARX faisait de la sociologie critique.

Critique/erreur de MARX : Voire les agissement humains comme des processus purement
rationnel et purement objectif. Voir de la causalité là où il y a de l’humain.

B - Émile DURKHEIM (1858-1917)

Considéré comme le père fondateur de la sociologie avec son livre Les règles de la
méthode sociologique (1895). Il fait passer la sociologie d’une discipline à une réelle
science, en lui donnant une méthode.

Introduit la notion de fait social

Fait Social: tout événement, phénomène , action, qui fonctionne à partir d’une contrainte
imposé par la société.
Donc ce qu’étudie la sociologie c’est l’effet de la société sur les comportement individuels.
= Sociologie holiste

Pour Durkheim, au-delà des comportements individuels, il existe des interdits, des
obligations, des impératifs, des valeurs et même un sacré partagé oriente les individus et
les lies au monde social. De fait, il va distinguer le fait social, du fait psychologique (=tous
ce qui est individuel et qui trouve son origine dans la psyché de l’individu). Les faits
psychologiques sont influencé par le fait social. Tous nos comportements sont le fruit d’un
contrainte sociale que nous avons apprise et intégrée.
Fait social → Déterminisme sociale

Fait psychologique → Prédisposition psychologique

Il va priorisé l’étude de la société sur l’étude des individus, notamment car pour lui, il existe
une primauté historique de la société.
=Tous les individus naissent dans une société particulière, et il vaut mieux étudier la
société (l’ensemble) que l’individu (particulier). Nous somme plus des produits de la
société que ces auteurs.
La société n’est pas la somme des individus qui la compose
→ Une société ce n’est pas seulement un nombre quelconque d’individu regroupé
institution, normes, contraintes, conscience du groupe

En résumé, la volonté de DURKHEIM est de se distinguer de la psychologie et de créer


une nouvelle science objective qui s’appuie sur l’étude des faits sociaux. Cette science, à
laquelle il va donner une méthode rigoureuse, doit avoir pour but l’étude des faits sociaux,
et l’origine des faits sociaux ne doivent jamais être chercher dans les comportements
individuels mais dans d’autres faits sociaux.
Pour que la sociologie puisse exister, il faut la doter d’une méthode qui permette de
penser les faits sociaux comme des choses, comme un objet, en dehors de tous
sentiments, émotions, et idées abstraites.
DURKHEIM se position à la suite, dans la lignée d’Auguste COMTE et du positivisme. En
le rendent plus rigoureux et moins sectaire.

1) Les règles de la méthode sociologique (1885)

La méthode de DURKHEIM s’inspire directement de celle d’auguste comte et donc du


positivisme. DURKHEIM va fonder une science largement influencer par la biologie et la
physique.
La première des règles c’est étudier les phénomènes sociaux comme des choses, on
rompant avec les explication psychologisante et avec les prénotions (=ce que je crois
savoir sur un phénomène). Pour DURKHEIM, rompre avec ces prénotions, c’est la base
de toute méthode scientifique. Les prénotions sont le produit de la propre expérience
individuelle. Il faut donc tendre vers l’objectivité pour atteindre une réelle démarche
scientifique.Pour faire une enquête il faut donc s’éloigner des prénotions car elles sont
potentiellement fausses et dangereuse, nous éloignant donc de la vérité scientifique.
Si on fait de la sociologie à partir des prénotions, on va faire une analyse idéologique et
non pas une science des réalités, on accède pas à l’objet mais à un substitut de l’objet, à
l’idée que nous nous en faisons.
Les prénotions sont trompeuses : « Elles sont comme un voile qui s’interpose entre les
choses et nous, et qui nous les masque d’autant mieux qu’on le croit davantage
transparent ».
Il transpose donc le modèle scientifique occidental à un nouvel objet qui est le fait social.

La méthode d’objectivation scientifique de DURKHEIM est un méthode statistique.


2) Le suicide (1897)

Veut démontrer qu’il y a du déterminisme social dans le suicide, acte censé relever d’un
choix totalement personnel, individuel, psychologique (= prédisposition psychologique). En
faisant cela il veut démontrer la supériorité de l’approche sociologique sur l’approche
psychologique.

Il va s’appuyer sur plusieurs variables (age, sexe, religion, profession, catégorie sociale,
situation géographique) et va, à partir de là, constater des différences de suicides selon
les groupes sociaux. Il va définir 4 grandes catégories de suicide :

- Le suicide égoïste : Suicide qui intervient quand il y a un manque d’intégration au groupe


social.
- Le suicide altruiste : Suicide qui intervient quand on a sur-intégré un impératif social / une
valeur sociale (ex : kamikaze).
- Le suicide fataliste : résulte d'un excès de réglementation, manque total de liberté.
- Le suicide anomique : Quand on se sent trop éloigné de la régulation sociale. Naît de la
disproportion entre les buts proposés par la société et les moyens qu’elle donne aux
individus pour accéder à ces buts.

Durkheim a pour but de créer une méthode objective pour étudier les faits sociaux, et cela
passe par le traitement statistique.
→ critiques :
- Marche pour les grands groupes d’individu mais moins les petits groupes.
- Durkheim pense que sa méthode est 100 % objective.

3) De la division du travail social (1893)

Aujourd’hui un nom plus adapté du livre serait : « De la division sociale du travail »

Sujet du livre : Comment le social va partager les fonctions des individus ?


Il pose aussi dans cette ouvrage une question fondamentale : Qu’est-ce qui fait société ?
Qu’est-ce qui fait qu’il existe de la cohésion sociale entre les individus ?

Pour Durkheim : Il y a société car il a solidarité. A l’inverse de Marx qui dit que la société
naît du conflit. Ils ont tout les deux raison : ce n’est pas parce qu’il y a de la solidarité qu’il
n’y a pas de conflit.
Son livre soulève indirectement une question : Comment se fait-il que la société reste
« stable » et ne s’écroule pas.
Pour lui, il y a donc société car il y a :
- De la solidarité
- Des échanges et de la communication
- La conscience du collectif
Il va comparer les sociétés traditionnelles et les sociétés modernes :

Sociétés traditionnelles Sociétés modernes (fin 19e


siècle)
Densité physique
et morale
- +
Peu d’individus et peu d’échanges Plus d’échanges et échanges diversifiés

-
Conscience
collective
+ Conscience collective faible (différence
Conscience collective forte de valeurs, de religion, d’idée, etc)
Interchangeable Interdépendant
Individus Tout le monde se ressemble, ils ont la même Les individus ont besoin les uns
fonction sociale des autres
Solidarité mécanique Solidarité organique
Il compare la société à un corps
(=automatique, se met en place tout seul) humain, chaque individu est une
Solidarité partie de ce corps. Et même si
chaque partie est différentes,
chaque partie a besoin des autres
et de l’ensemble pour fonctionner
correctement

Droit Répressif Réstitutif


elles punie, exclue Cherche à réintégrer les individus
au sein de la société

Densité physique : Nombre d’individu


Densité morale : Types d’échanges, nombre d’échanges
Conscience collective : Ensemble des croyances et des sentiments communs à la
moyenne des membres d’une société. Une conscience individuelle ne peut pas être en
dehors de la conscience collective.

C’est parce qu’il y a une division sociale du travail, que les individus sont interdépendants
qu’il y a de la solidarité organique. La société tient parce que nous somme différente.
L’individualisme est une conséquence des société modernes, car nous ne partageons pas
les même idées, les mêmes valeurs, etc.

Donc, pour Durkheim, la société moderne est caractérisée par de la différentiation sociale,
par de la solidarité organique, une densité de population forte, l’intensité des
communications et la lutte pour la vie.

La lutte pour la vie : Prend son origine à partir du darwinisme social (considère que les
types de sociétés sont aussi le fruit d’un adaptation de l’humanité pour survivre).
La différenciation social dans les sociétés modernes est une façon de répondre à la survie
des individus dans des très grands groupes. La différenciation sociale est la solution
pacifique de la lutte pour la vie → à partir d’un certain niveau de population, chacun va
chercher à se différencier/se spécialiser afin de ne pas rentrer en compétition avec son
voisin.
D’après Durkheim, le danger central qui menace les sociétés modernes c’est l’anomie.
Elle menace de faire éclater les cohésion sociale. Au bout d’un moment, il y a une telle
différenciation entres les individus que la société ne trouve plus de cohésion globale.

Anomie :

A | Nomie
=Absence = Norme

Dérégulation : Les individus n’ont plus accès au normes, il n’y a plus les processus de
socialisation qui permettent d’intégrer les normes sociales. La société continue d’avoir des
normes mais les individus n’y ont plus accès.

- Différence entre les buts et les moyens qu’offre une société pour y arriver.
- Absence d’intégration sociale/des normes sociales : Si les individus n’intègre pas les
normes, la sociétés est en danger.

Critique de Durkheim :

Vision clairement évolutionniste et ethnocentriste : toutes les sociétés sont engagée dans
une processus linéaire et doivent passer par des étapes bien définis pour évoluer.
Cf : Claude Levy-Strauss Race et Histoire, 1952

Ethnocentrisme : Je regarde les autres sociétés à partir de mes propres valeurs et propres
points de vue.

4) Les formes élémentaires de la vie religieuse (1912) /!\ PAS A L’EXAM


Réflexion poussée sur qu’est ce que c’est le religieux :
→ Réhabilitation de l’étude scientifique du religieux
→ Étudie le totémisme en Australie (forme la plus élémentaire de système religieux) pour
comprendre les système religieux plus complexe. Pense que toutes les religions passent
par les mêmes étapes et que les principales religions monothéistes seraient passées par
une étapes comme le totémisme et que le totémisme va évoluer comme une religion
monothéiste.
→ Pensée ethnocentrée et évolutionniste

Définition de la religion selon Durkheim : système solidaire de croyances et de


pratiques relative à des choses sacrées, c’est à dire séparées, interdites. Croyances et
pratiques qui unissent en une même communauté morale, appelé Église, tout ceux qui y
adhèrent.

Définition du sacré : Ce qui est séparé, ce qui est interdit (au sens de « protégé ») pour
être protégé des autres valeurs, du profane. Qui a une fonction pédagogique, qui montre
ce qui a de l’importance.
Il n’existe pas de sacré à l’état naturelle, c’est une construction sociale.

→ La religion est donc une institution de gestion/d’encadrement du sacré.


Pourquoi Durkheim décide d’étudier le Totémisme Australien ?

il considère que le Totémisme Australien représente la forme la plus élémentaire, primaire


de la religion. Il pense donc qu’il est en train d’étudier le passé des religions.

Totem pour Durkheim = symbole qui réunit, par ces caractéristiques, tous les individus
entre-eux et donc au sein d’un communauté.
Quand un culte est donné au totem, c’est la communauté et le lien qui l’unit qui sont
célébrés.
On célèbre un force immatérielle à la fois dans le totem et dans chacun des individus qui
participent au culte.
Cette force est appelé le mana par les ethnologues.

Le religieux est une expression de la communauté

→ hypostase = des choses différentes mais similaires à la fois.


communauté, religion et individus partagent les mêmes caractéristiques tout een étant des
choses distinctes

hypo = en dessous de, diminution


Société

Religion

Individu

Durkheim va donc ensuite étudier les religions monothéistes par ce prisme là et, comme le
suicide, va déduire que c’est une construction collective.

La religion en générale est une expression de la société, une manière de codifier, normer
la société. Elle permet de donner du sens, notamment à ce qui est incompréhensible, plus
particulièrement la mort. Permet de renforcer la cohésion sociale notamment par la
participation à des rites commun, rites qui permettent la canalisation d’émotions et de
forces qui nous dépasses.

Il faut dans une société « une discipline dictée par une force supérieure, autoritaire et
aimable c’est à dire digne d’être aimée. Or cette force qui à la fois s’impose et attire ne
peut être que la société elle-même » Durkheim

Pour Durkheim lla religion est une pensée totalement


→ La pensée religieuse va réussir à donner du sens, à donner une cohésion entre les
êtres animés et inanimés, les hommes, les animaux, les institutions. De ce fait elle ouvre
la possibilité, la voie à la philosophie, à la science, à la morale, à l’esthétique et à la fête.

Pour Durkheim, le phénomène religieux est constitutive de la société elle même et de la


vie collective.
La religion n’est pas une illusion ou une erreur, ni une gestion individuelle du rapport à
dieu mais plutôt une gestion d’un sacré collectif qui émane de la société elle même.
C – MAX WEBER (1864-1920)

Pour Weber la sociologie ne doit pas être positiviste ni moraliste.


→ il ne faut pas appliquer les méthodes de la science de la nature
→ ne doit pas dire ce qui est bien, mal, juste, injuste, etc et ne doit pas dire ce qu’il faut
faire
→ ne doit pas viser l’amélioration de la société car sous entendrai que la société est
mauvaise et c’est une prise de position.

Weber est le fondateur de la sociologie compréhensive : qui a pour objectif de


comprendre, comprendre l’évolution des sociétés dans le temps.
Cherche à comprendre les actions des individus et le sens qu’ils donnent à leurs actions.

Cette compréhension peut être mise en ouvre, adapté par le politique, mais doit être
séparé, ce ne peut pas être la même personne qui comprend le monde social et celui
qui cherche à le transformer.
→ Sinon perte de neutralité

Il doit y avoir le savant et le politique

1) La méthode de WEBER

Logique du positivisme et de DURKHEIM : Appliquer la méthode de la science de la


nature pour l’appliquer aux sciences de l’homme

Point de vue de Weber : L’objet de cette science est différent, alors il faut une méthode
différente
Contrairement à DURKHEIM qui adopte une posture philosophique, Weber part de la
discipline historique

2 problème centraux avec l’écriture de l’histoire (historiographie) :

- Qui ?
- Est-ce la vérité ?

Qui écrit l’histoire ?


→ Les gagnants
→ Le savant, lui même le produit d’une culture, qui perçoit les choses depuis sa propre
culture
L’histoire n’est pas l’histoire réelle mais l’histoire interprétée
Celui qui produit de la compréhension du social le fait à partir de sa position et de sa
propre culture.
Il ne produit pas une compréhension du social mais l’interprétation de sa compréhension
du social. → filtre entre réel et la connaissance

Est-ce la réalité des individus qui ont vécu cet époque là ?


Bataille de marathon : Guerre entre Grec et Perse
Pour fournir une analyse et une retranscription parfaite de cette histoire, il faudrait
interroger toute les personnes qui y ont participé
Pour comprendre un phénomène il faut interroger l’ensemble des individus qui participent
à ce phénomène et qui en donne un sens.
Donc l’histoire ou la sociologie n’est pas la réalité des individus car les savants mettent un
filtre entre le réel et la connaissance.
Le sociologue quand il retranscrit le monde sociale, il n’est pas en train de retranscrire
l’entière réalité sociale.

2 outils dans la méthode weberienne

- Neutralité axiologique : « Science libre de tout jugement » (Comme Durkheim rompt


avec ses prénotions)
→ Il faut mettre entre parenthèses nos acquis culturels pour qu’ils influencent le moins
possible notre recherche
→ Prendre conscience de notre propre subjectivité pour tendre au maximum vers
l’objectivité.
L’objectivité pure n’existe pas car pour étudier le monde sociale on doit passer par le
monde sociale mais on peut essayer de tendre au maximum vers cette dernière.

On réduit l’infinité des causes historiques à une seule. Il est impossible de rendre compte
de toutes les réalités historiques, de même pour la sociologie il est pas possible de rendre
compte de toutes les causalités d’un phénomène social.
Alors on développe un outil, une méthode pour réduire ce problème.

- Idéal-type : construction méthodologique qui se base sur le sens que les acteurs
donnent à leurs actions. C’est un schéma explicatif du monde social.
Dans la parole des acteurs sociaux, dans le sens que les acteurs sociaux donnent à leurs
actions, on choisit 3 éléments les plus pertinents.
Méthode d’interprétation mais qui grâce à la neutralité axiologique, tend vers l’objectivité.

En résumé :
Problème de subjectivité et d’inexactitude Outils
Qui ? Savant = filtre Neutralité axiologique
Est-ce la vérité ? Non Idéal-Type

Dans la méthode weberienne, il faut distinguer le rapport aux valeurs du jugement de


valeur. Tout individu qui s’est construit dans le social est pris dans un rapport au valeur qui
induit souvent en jugement de valeurs. Pour Weber, il faut donc séparer les deux et avoir
conscience de son rapport aux valeurs, pour éviter les jugements de valeurs

Résumé
Les 2 auteurs ont le même problème de l’objectivité mais pas la même réponse

Durkheim : se détacher des prénotions et récupérer la méthode scientifique classique


celle des sciences de la nature pour l’appliquer aux sciences humaines

Weber : S’inspire de l’histoire et de ses problèmes. Ce qui le dérange c’est l’idée de


causalité (une cause entraînerais une conséquence). En regardant l’histoire, est-ce que
dans l’histoire on a une cause et une conséquence ? Non, il y a une infinité de causes
pour une ou des conséquence. Ce modèle cause-conséquence ne marche donc pas pour
l’histoire donc elle ne marchera pas pour la sociologie non plus.Il faut donc trouver un
modèle, une m »thode qui nous permette d’étudier les phénomènes sociaux. Comme on
ne peut pas trouver les infinité de causes, on va prendre quelques cause que l’n
considère les plus représentative pour expliquer le phénomène ou l’action qui nous
intéresse. Ce ne sont plus des causes réelle mais des construction du savant qui cherche
a expliquer le phénomène qui l’intéresse. Si c’est une construction du savant, ce n’est
plus la réalité. Ces causes, choisis par le savant, Weber appelle ça l’idéal-type :
construction du savant, discours explicatif du réel (schéma)
→ Méthode idéal-typique

Pour Weber, la sociologie n’a pas pour but d’être utile à la société, même si elle l’est
parfois. C’est le rôle du politique d’utiliser la sociologie pour améliorer la société.

Weber réfléchit à l’autorité : qu’est-ce que c’est l’autorité ? Comment elle fonctionne dans
le monde social ?

→ L’autorité c’est avant tout l’autorité légitime, celle à laquelle on se soumet à priori. Si on
ne la considère pas comme légitime et que l’on ne s’y soumet pas, on s’oppose et on se
révolte donc il n’y a plus autorité. L’autorité existe tant qu’elle n’est pas remise en
question, tant qu’on la considère comme légitime et que l’on ne vient pas la questionner.

Weber se demande : A quel titre l’autorité est-elle considérée comme légitime et


considérée juste ?
Il y a 3 grandes raisons principales (idéal-type) qui font que l’on considère l’autorité
légitime dans la modernité :

- L’autorité traditionnelle : On s’y soumet et la considère légitime, au nom de la coutume,


au nom de la tradition, au nom de l’histoire (mon père faisait comme ça, mon arrière grand
père, etc, pourquoi faire différent maintenant?). On ne la remet même pas en question.

- L’autorité charismatique : On s’y soumet car la personne ou le groupe de personne qui


l’incarne est considéré comme ayant des caractéristiques physiques, intellectuelle et/ou
social particulièrement supérieur aux personnes lambda et on accepte donc de se
soumettre à leur autorité.

- L’autorité rationnelle ou l’autorité bureaucratique légale:La plus fréquente dans nos


sociétés. Elle repose sur l’éducation et les diplômes et sur la rationalisation des
compétences. Bureaucratique légale car elle repose sur la rationalité scientifique et la
question du droit.
Les forces de l’ordre : je donne un peu de ma liberté contre de la protection. Ce n’est pas
de la liberté que l’on donne mais on délègue notre violence physique à l’État. Chez Weber,
l’état à le monopole légitime de la violence physique. Donc forces de l’ordre sont la
représentation de la violence légitime de l’État.

Si le savant choisit les idéaux-types, ce n’est pas de la science, c’est subjectif ! Il faut
donc, en plus, la neutralité axiologique.
→ Prendre conscience de ma propre subjectivité pour la mettre entre parenthèse, autant
qu possible, et ainsi tendre vers une objectivité pourtant inaccessible.
L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme

Étudie le capitalisme anglais du 19e siècle. Ses écrits de WEBER sorte après les écrit de
Marx. Il précise que sa thèse est nullement de réfuter le matérialisme historique, n’essaye
pas de dire que Marx à tort même s’il pense qu’il n’a pas forcement raison.

On a une phénomène : Le capitalisme. Il y aurait-il une cause unique qui aurait produit le
capitalisme ?
- Pour Marx : Oui, c’est un modèle de production économique. Une cause principale qui
est l’économique qui met en place des idéologies, des système politique d’une époque.
- Pour Weber il ne peut pas avoir une explication unique de l’histoire, On ne peut pas
expliquer l’apparition du capitalisme anglais simplement avec la cause unique de
l’économie.
L’apparition du capitalisme repose non seulement sur un système économique mais aussi
sur un système de croyances et de valeurs.
Va intersecter aux croyances et aux valeurs ces capitalistes anglais et regarder les
spécificité de cette religion protestante.

Première caractéristique : On ne doit pas travailler pour soi directement, mais le travail
est
perçu comme une hygiène de vie quotidienne, on travaille pour plaire à Dieu. Ce travail
doit être quotidien et régulier.

Deuxième caractéristique : théorie de la prédestination


Comme toutes les religion le protestantisme intéresser à la question du salut, savoir si l’on
est sauvé, si on accédera à la vie éternelle. Sauf qu’elle développe une particularité à ce
niveau là : On peut savoir dès la vie terrestre si l’on sera sauver après la mort. Si j’ai une
vie facile, agréable, c’est que Dieu l’a voulu. Si j’ai une bonne situation socio-économique,
si je suis riche, c’est que j’ai été choisi par Dieu et qu’il m’aime.
→ Le salut par la richesse
Si je suis avantagé dans ma vie terrestre c’est que Dieu me soutient et que je vais être
sauvé.

Troisième caractéristique :.Ascétisme


Aspecte : quelqu’un qui ne doit pas jouir de sa vie terrestre et ne pas se servir de sa
richesse, ne pas abuser, jouir des choses terrestre.
Sauf que, but du capitalisme : Recherche du profit, en appliquant un système scientifique
et rationnel au travail. Et faire de l’investissement pour faire encore plus de profit

Éthique protestante Esprit capitaliste


travail quotidien et régulier pour plaire à Travail rationnel
Dieu
Si j’ai une bonne situation socio- Recherche perpétuelle du profit
économique, si je suis riche, c’est que j’ai
été choisi par Dieu et qu’il m’aime.
ne pas se servir de sa richesse Investissement de l’argent

Pour Weber, l’éthique protestante est en lien direct avec l’esprit du capitalisme.
C’est donc les valeurs d’une époques qui est à l’origine de l’apparition du capitalisme.
Il y a une affinité élective entre l’éthique protestante et l’esprit du capitalisme.
Weber est souvent comprise de travers : C’est les croyance religieuse qui ont fondées le
capitalisme.
Il ne dit pas ça, il dit que les 2 sont dans l’ère du temps et qu’elles reposent sur les même
valeurs.

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