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Sommaire
CHAPITRE 1 : INTRODUCTION A LA SOCIOLOGIE...........................................................3
CHAPITRE 2 : LES PRÉMICES DE LA SOCIOLOGIE.........................................................6
A - MONTESQUIEU (1689-1759), penseur, philosophe...................................................6
B - ROUSSEAU (1712-1778), écrivain, philosophes........................................................7
C - TOCQUEVILLE (1805-1859).......................................................................................8
D - COMTE (1798-1857), Philosophe, considéré premiers sociologues..........................8
Chapitre 3 : Les pères fondateurs de la sociologie.............................................................10
A - Karl MARX (1818-1883) et ENGELS (1820-1895)....................................................10
B - Émile DURKHEIM (1858-1917).................................................................................14
1) Les règles de la méthode sociologique (1985).......................................................15
2) Le suicide (1897).....................................................................................................16
3) De la division du travail social (1893).....................................................................16
4) Les formes élémentaires de la vie religieuse (1912) /!\ PAS A L’EXAM.................18
C – MAX WEBER (1864-1920).......................................................................................20
1) La méthode de WEBER..........................................................................................20
CHAPITRE 1 : INTRODUCTION A LA SOCIOLOGIE
Bibliographie / Auteur :
cf pdf moodle de Peter BERGER
Peter BERGER → constructivisme sociologique
A ) La sociologie a 3 particularités :
1. C’est une science qui est contenue dans les sciences sociales, elle-même contenue
dans les sciences humaines.
B) C’est une discipline qui étudie à différents niveaux de regard et toujours en prenant en
compte l’environnement/contexte :
- Les interactions
- Le groupe
- Classes sociales
- La société
1.
2. Analyse OBJECTIVE des groupes humains et/ou des interactions humaines dans un
contexte social donné.
En essayant d’être plus critique que le discours initial, grâce à une méthode.
Le discours sociologique se constitue en objectivant le discours social.
Discours social = celui qu’on tient tous les jours (ex : « moi je pense que Messi est le
meilleur joueur de la galaxie »)
3. C’est l’étude des individus essentiellement intelligent et partiellement libre (car présence
de normes)
Aussi partiellement libre car : Plus facile de se plier aux normes plutôt que de s’y opposer.
- Ce n’est pas le café du commerce : Là où on retrouve des discours sociaux, alors que la
sociologie demande une méthode.
→ Problème de la popularité de la sociologie : Tout le monde à déjà une
conception du social et pense la sociologie inutile.
On s’intéressera à 3 philosophes :
- Montesquieu
- Rousseau
- Tocqueville
La sociologie nait en temps que telle vers milieu/fin du 19 e siècle, cependant il existait déjà
avant une réflexion sur la société dont la sociologie française s’est inspirée.
Inspiration en Allemagne : Kant, Nietzsche
18e siècle : Siècle des lumières → la pensée scientifique explose et il y a l’idée que la
science va lever tous les mystères qui entoure la nature, l’univers, l’humanité, etc
Sociologie est une science très jeune car il a fallu dépasser le caractère divin de
l’explication des choses, et attendre que la pensée dominante ne soit plus la pensée
religieuse pour que puisse apparaître une réelle pensée sociologique.
Veut comprendre d’où viennent les lois → son livre : L’esprit des lois, 1748
→ Utilise le terme « Esprit » pour ne pas froisser le clergé, car il pose donc la
question des lois qui n’ont rien de divines
Il réfléchit donc à l’origine des lois qui régissent la société et conclut qu’elles sont ni
divines ni un accident de l’histoire (hasard) mais proviennent des hommes plongés dans
l’évolution historique.
Il cherche à saisir les causes de l’organisation politique des sociétés, comprendre les
causalités historiques et politiques :
→ Les lois de physique expliquent un lien entre une cause et une conséquence
(causalité). Montesquieu veut appliquer la même logique pour l’humain/les sociétés
Fait de la sociologie politique
Principe repris plus tard par Auguste COMTE
Prouve qu’il y a une évolution historique des société et donc de la causalité historique.
Il distingue les régime en fonction des valeurs/principes qu’elles prônent
(i) Pour lui on est plus libre dans un régime monarchique car dans la république, on se
soumet aux lois et à un idéal auquel on adhère
Pour cela, il faut créer une société qui repose sur 2 valeurs centrale :
- L’égalité
- La liberté
(i) Beaucoup de voyageur reviennent avec récit fabuleux, de société simple, moins
organisé (travail strictement nécessaire, peu matérialiste, etc)
→ Les gens pensent ces endroits comme des paradis où les gens sont bons par
nature. Rousseau par du constat que ces cultures différentes ont de différent de la
culture occidentale qu’elles « n’ont pas de société » donc la société perverti
l’Homme. = Mythe du bon sauvage
Pour lui la société est apparue lorsque les individus se sont approprié la terre (propriété
privée), cela crée de la division et de l’inégalité → génère de la jalousie, du conflits etc
Pour contrer cet état de fait, il faut créer des lois
(i) Exemple Guerre froide : Capitalisme défend valeur liberté, « Communisme » défend
valeur égalité
Aucun des deux fonctionne
Rousseau intéresse les sociologue car il est le premier à penser le contrat social :
Je donne un peu de ma liberté en échange de protection/stabilité et droits
Les lois à mettre en place pour perfectionner la société doivent donc reposer sur ce
principe de contrat social
C - TOCQUEVILLE (1805-1859)
Pour Tocqueville, la démocratie Américaine est la meilleure du monde car elle offre aux
individus le maximum de liberté et le maximum d’égalité, elle permet d’apporter le bien
être au plus grand nombre. La démocratie américaine et liberté sont intimement liées
L’absence de barrière rigide entre les strates (classes) sociales rend la mobilité des
individus possible (plus confiné dans un statut social). La démocratie américaine améliore
les conditions de vie pour le plus grand nombre.
Pour lui c’est bien mais attention il y a des dangers au système démocratique :
- L’individualisme : A force d’être trop libres, pas assez contraints, les individus vont avoir
tendance à se replier sur eux-même. Poussé à son paroxysme, une société individualiste
est vouée à mourir
→ Solution proposé : investissement des citoyen dans des mouvement civils,
politiques, collectifs
- L’anarchie (l’anomie) : En poussant les gens à être libre, il pourrait ne plus respecter
aucunes lois
→ Solution proposé : on régule avec règles de vie/lois
- Despotisme démocratique : Gouvernement élu et sensé représenter le peuple qui l’a élu
mais peut se servir du pouvoir pour modifier les lois et rester au pouvoir. Au lieu de
représenter le peuple, le gouvernement va s’accaparer le pouvoir de manière légale.
(cf.Poutine)
- Despotisme de la majorité : Vouloir plaire au plus grand nombre afin d’acquérir le pouvoir
= populisme
→ Solution : Créer un contre pouvoir fort avec la liberté de la presse, permettant de
faire remonter les opinions individuelles
Il se dit : On a plein des sciences pour plein de chose mais rien pour penser l’évolution
l’Homme dans l’histoire présente
→ Il faut inventer une nouvelle science : La Physique Sociale
→ 1839 : naît le terme « Sociologie » COMTE se charge de le populariser
Il considère que cette philosophie,qu’il a créée doit être la nouvelle manière dont l’homme
doit se servir pour penser.
Persuadé d’avoir trouvé comment l’humanité fonctionne dans l’histoire et dans le temps et
pense qu’en connaissant les lois du passé, on peut déduire les lois du futur.
Il crée donc la religion du positivisme (ou religion de l’humanité) qui voue un culte à la
raison et qui serait basée sur la science et la méthode scientifique.
Sa devise : amour pour principe, ordre comme base, progrès pour but
Chapitre 3 : Les pères fondateurs de la sociologie
les idées de MARX sont basées sur l’étude, l’analyse des contradictions inhérente a la vie
sociale, basé sur la dialectique de Hegel et les contradictions entre les classes sociales.
Inherente car on ne connaît pas de société où il n’y ai pas eu de contraditction
La société n’est pas un bloque, il y a Necessairement du conflit et pour marx il y a
necessarement opposition entre 2 classes necessairement antagoniste.
Etudie le capitalisme anglais du 19e siècle, Il dit que dans cette société là, il y a un
antagonisme de classe. Une contradiction de classe entre la borgeoisie et le proletariat.
D’apres Marx il y a une contradiction autour des moyens de productions et autour des
forces de productions
d’un coté ceux qui ont la machine à vapeur (les bourgeois) et les usines et de l’autre ceux
qui possèdent que leurs bras et vendent leur force du travail à la bourgeoisie (les
prolétaire)
Donc Contradiction pour la possession des moyens de production
Chaque grande période de l’occident, est pour Marx, caractérisé par une contradiction
autour de la possession des moyens de production.
Il constate deux notions pour dans la société :
Cette dernière a pour seul fonction de légitimer l’infrastructure. Ce que les bourgeois se
servent pour conserver le statut quo économique qui leur est favorable afin que leur
domination se perpétue.
Ce sont donc l’économie et les moyens de production qui influence les représentations et
les croyances.
Comme COMTE, il amène donc une nouvelle philosophie de l’histoire basée ici sur le
monde matériel, les forces de production, l’infrastructure :
→ Le Matérialisme historique
Chez MARX, le moteur de l’histoire, la lutte des classes pour le contrôle des moyens de
productions
Pour changer l’histoire il faut donc faire des révolution, qui sont pour lui loin d’être un
hasard, mais des volontés humaines pour adapter les superstructures aux infrastructures.
« Ce n’est pas la conscience des homme qui détermine la réalité sociale, c’est au
contraire la réalité sociale qui détermine leur conscience. »
Marx est le premier philosophe à penser que le monde matériel est premier et les idées
secondaire → Matérialisme historique
Jusqu’à présent les philosophes idéalistes mettent le monde des idées en premier
→ Idéalisme historique
Pour MARX → L’histoire fonctionne selon une dialectique, mais elle n’est pas de l’ordre de
la conscience, des idées mais de l’ordre matériel, le mouvement de l’histoire est lié au
monde matériel → Dialectique matérialiste
Pour MARX les dominés sont donc aliénés à la superstructure et à l’État mais aussi
et surtout au travail :
Les dominés travaillent pour les dominants, en échange les dominant redistribuent des
miettes aux dominés pour les faire survivre/se reproduire car les dominants ont besoin des
dominés. Et tout est fait pour que les dominés reste dominés (superstructure).
→ La classe dominé est aliéné au travail car elle est dépossédée du fruit de son travail. La
richesse que l’on produit en travaillant ne nous est pas entièrement restituée, on, en reçois
qu’une petite partie.
Théorie de la plus-value :
- Théorie du salaire
Si on travaille tant d’heure, on aura tant d’argent, or notre travail créant de la valeur
ajoutée, notre salaire est inférieur à la valeur de ce qu’on a produit. La différence entre
le salaire et la valeur de la production correspond au profit du capitaliste.
Le capitaliste doit donc assurer le profit maximum (salaire le plus bas possible) et
assurer la survie de la force de travail.
Pour MARX le capitalisme, comme toutes les périodes de l’histoire, est voué à disparaître,
pour deux raisons :
- Raison sociale → A force d’oppresser les dominés, ces derniers vont se révolter.
A force d’opprimer la créature, elle finit par mordre
Pour MARX, si l’histoire évolue de lutte des classes en luttes des classes, donc le
capitalisme est voué à disparaître. Sauf que s’il disparaît naturellement, il va être remplacé
par un nouveau modèle et donc un nouveau rapport de domination, une nouvelle lutte de
classe. Il faut donc en créer un nouveau, dans lequel les moyens de productions seront
également répartis entre tous. Pour cela, il faut opposer un état au capitalisme
(Socialisme) afin d’arriver à un nouvel état final (Communisme)
Le Capitalisme → Le Socialisme → Le Communisme.
Pour CASTEL, ce qui va mettre fin à ce compromis va être les 2 chocs pétroliers
→ Augmentation du prix des matières premières
→ Augmentation des coûts de production
→ Baisse de profit
→ Les capitalistes baissent les salaires et arrêtent la redistribution
→ Pour convaincre les gens de baisser les salaires, les capitalistes licencient
massivement afin de créer du chômage de masse afin de mettre en concurrence
les plus pauvres et ainsi négocier les salaires à la baisse, en dessous de la
« valeur survie ».
= Crise organisée du capitalisme
On peut mettre ce chômage de masse en parallèle avec ce que MARX appelait l’armée
de réserve du capitalisme
→ Dans le système capitalisme bourgeois, il faut toujours une « roue de secours », un
effectif prolétaire de réserve.
Système de troc :
Marchandise → Marchandise
Système monétaire :
Marchandise → Argent → Marchandise
Modèle capitaliste :
Argent → Marchandise → Argent
Avec mon argent, j’achète une marchandise pour obtenir plus d’argent. La marchandise
n’est plus une finalité mais un moyen.
Le capitaliste vole 2 fois, il vole celui à qui il achète la marchandise (car le moins cher
possible) et vole celui à qui il vend (car plus cher que sa valeur réelle)
Fétichisme de la marchandise selon MARX : idée que dans la société moderne
industrielle, toute activité sociale prend la forme d’une marchandise.
→ Tous les échanges humains/sociaux prennent la forme d’un échange marchand. Or la
valeur d’une marchandise est déterminée, non pas par ses qualité concrète, mais la
quantité de travail qui y est incorporé. Ce n’est pas la qualité du produit qui compte, mais
la quantité de travail injecté dedans et la croyance de la qualité de ce produit.
CONCLUSION :
Critique/erreur de MARX : Voire les agissement humains comme des processus purement
rationnel et purement objectif. Voir de la causalité là où il y a de l’humain.
Considéré comme le père fondateur de la sociologie avec son livre Les règles de la
méthode sociologique (1895). Il fait passer la sociologie d’une discipline à une réelle
science, en lui donnant une méthode.
Fait Social: tout événement, phénomène , action, qui fonctionne à partir d’une contrainte
imposé par la société.
Donc ce qu’étudie la sociologie c’est l’effet de la société sur les comportement individuels.
= Sociologie holiste
Pour Durkheim, au-delà des comportements individuels, il existe des interdits, des
obligations, des impératifs, des valeurs et même un sacré partagé oriente les individus et
les lies au monde social. De fait, il va distinguer le fait social, du fait psychologique (=tous
ce qui est individuel et qui trouve son origine dans la psyché de l’individu). Les faits
psychologiques sont influencé par le fait social. Tous nos comportements sont le fruit d’un
contrainte sociale que nous avons apprise et intégrée.
Fait social → Déterminisme sociale
≠
Fait psychologique → Prédisposition psychologique
Il va priorisé l’étude de la société sur l’étude des individus, notamment car pour lui, il existe
une primauté historique de la société.
=Tous les individus naissent dans une société particulière, et il vaut mieux étudier la
société (l’ensemble) que l’individu (particulier). Nous somme plus des produits de la
société que ces auteurs.
La société n’est pas la somme des individus qui la compose
→ Une société ce n’est pas seulement un nombre quelconque d’individu regroupé
institution, normes, contraintes, conscience du groupe
Veut démontrer qu’il y a du déterminisme social dans le suicide, acte censé relever d’un
choix totalement personnel, individuel, psychologique (= prédisposition psychologique). En
faisant cela il veut démontrer la supériorité de l’approche sociologique sur l’approche
psychologique.
Il va s’appuyer sur plusieurs variables (age, sexe, religion, profession, catégorie sociale,
situation géographique) et va, à partir de là, constater des différences de suicides selon
les groupes sociaux. Il va définir 4 grandes catégories de suicide :
Durkheim a pour but de créer une méthode objective pour étudier les faits sociaux, et cela
passe par le traitement statistique.
→ critiques :
- Marche pour les grands groupes d’individu mais moins les petits groupes.
- Durkheim pense que sa méthode est 100 % objective.
Pour Durkheim : Il y a société car il a solidarité. A l’inverse de Marx qui dit que la société
naît du conflit. Ils ont tout les deux raison : ce n’est pas parce qu’il y a de la solidarité qu’il
n’y a pas de conflit.
Son livre soulève indirectement une question : Comment se fait-il que la société reste
« stable » et ne s’écroule pas.
Pour lui, il y a donc société car il y a :
- De la solidarité
- Des échanges et de la communication
- La conscience du collectif
Il va comparer les sociétés traditionnelles et les sociétés modernes :
-
Conscience
collective
+ Conscience collective faible (différence
Conscience collective forte de valeurs, de religion, d’idée, etc)
Interchangeable Interdépendant
Individus Tout le monde se ressemble, ils ont la même Les individus ont besoin les uns
fonction sociale des autres
Solidarité mécanique Solidarité organique
Il compare la société à un corps
(=automatique, se met en place tout seul) humain, chaque individu est une
Solidarité partie de ce corps. Et même si
chaque partie est différentes,
chaque partie a besoin des autres
et de l’ensemble pour fonctionner
correctement
C’est parce qu’il y a une division sociale du travail, que les individus sont interdépendants
qu’il y a de la solidarité organique. La société tient parce que nous somme différente.
L’individualisme est une conséquence des société modernes, car nous ne partageons pas
les même idées, les mêmes valeurs, etc.
Donc, pour Durkheim, la société moderne est caractérisée par de la différentiation sociale,
par de la solidarité organique, une densité de population forte, l’intensité des
communications et la lutte pour la vie.
La lutte pour la vie : Prend son origine à partir du darwinisme social (considère que les
types de sociétés sont aussi le fruit d’un adaptation de l’humanité pour survivre).
La différenciation social dans les sociétés modernes est une façon de répondre à la survie
des individus dans des très grands groupes. La différenciation sociale est la solution
pacifique de la lutte pour la vie → à partir d’un certain niveau de population, chacun va
chercher à se différencier/se spécialiser afin de ne pas rentrer en compétition avec son
voisin.
D’après Durkheim, le danger central qui menace les sociétés modernes c’est l’anomie.
Elle menace de faire éclater les cohésion sociale. Au bout d’un moment, il y a une telle
différenciation entres les individus que la société ne trouve plus de cohésion globale.
Anomie :
A | Nomie
=Absence = Norme
Dérégulation : Les individus n’ont plus accès au normes, il n’y a plus les processus de
socialisation qui permettent d’intégrer les normes sociales. La société continue d’avoir des
normes mais les individus n’y ont plus accès.
- Différence entre les buts et les moyens qu’offre une société pour y arriver.
- Absence d’intégration sociale/des normes sociales : Si les individus n’intègre pas les
normes, la sociétés est en danger.
Critique de Durkheim :
Vision clairement évolutionniste et ethnocentriste : toutes les sociétés sont engagée dans
une processus linéaire et doivent passer par des étapes bien définis pour évoluer.
Cf : Claude Levy-Strauss Race et Histoire, 1952
Ethnocentrisme : Je regarde les autres sociétés à partir de mes propres valeurs et propres
points de vue.
Définition du sacré : Ce qui est séparé, ce qui est interdit (au sens de « protégé ») pour
être protégé des autres valeurs, du profane. Qui a une fonction pédagogique, qui montre
ce qui a de l’importance.
Il n’existe pas de sacré à l’état naturelle, c’est une construction sociale.
Totem pour Durkheim = symbole qui réunit, par ces caractéristiques, tous les individus
entre-eux et donc au sein d’un communauté.
Quand un culte est donné au totem, c’est la communauté et le lien qui l’unit qui sont
célébrés.
On célèbre un force immatérielle à la fois dans le totem et dans chacun des individus qui
participent au culte.
Cette force est appelé le mana par les ethnologues.
Durkheim va donc ensuite étudier les religions monothéistes par ce prisme là et, comme le
suicide, va déduire que c’est une construction collective.
La religion en générale est une expression de la société, une manière de codifier, normer
la société. Elle permet de donner du sens, notamment à ce qui est incompréhensible, plus
particulièrement la mort. Permet de renforcer la cohésion sociale notamment par la
participation à des rites commun, rites qui permettent la canalisation d’émotions et de
forces qui nous dépasses.
Il faut dans une société « une discipline dictée par une force supérieure, autoritaire et
aimable c’est à dire digne d’être aimée. Or cette force qui à la fois s’impose et attire ne
peut être que la société elle-même » Durkheim
Cette compréhension peut être mise en ouvre, adapté par le politique, mais doit être
séparé, ce ne peut pas être la même personne qui comprend le monde social et celui
qui cherche à le transformer.
→ Sinon perte de neutralité
1) La méthode de WEBER
Point de vue de Weber : L’objet de cette science est différent, alors il faut une méthode
différente
Contrairement à DURKHEIM qui adopte une posture philosophique, Weber part de la
discipline historique
- Qui ?
- Est-ce la vérité ?
On réduit l’infinité des causes historiques à une seule. Il est impossible de rendre compte
de toutes les réalités historiques, de même pour la sociologie il est pas possible de rendre
compte de toutes les causalités d’un phénomène social.
Alors on développe un outil, une méthode pour réduire ce problème.
- Idéal-type : construction méthodologique qui se base sur le sens que les acteurs
donnent à leurs actions. C’est un schéma explicatif du monde social.
Dans la parole des acteurs sociaux, dans le sens que les acteurs sociaux donnent à leurs
actions, on choisit 3 éléments les plus pertinents.
Méthode d’interprétation mais qui grâce à la neutralité axiologique, tend vers l’objectivité.
En résumé :
Problème de subjectivité et d’inexactitude Outils
Qui ? Savant = filtre Neutralité axiologique
Est-ce la vérité ? Non Idéal-Type
Résumé
Les 2 auteurs ont le même problème de l’objectivité mais pas la même réponse
Pour Weber, la sociologie n’a pas pour but d’être utile à la société, même si elle l’est
parfois. C’est le rôle du politique d’utiliser la sociologie pour améliorer la société.
Weber réfléchit à l’autorité : qu’est-ce que c’est l’autorité ? Comment elle fonctionne dans
le monde social ?
→ L’autorité c’est avant tout l’autorité légitime, celle à laquelle on se soumet à priori. Si on
ne la considère pas comme légitime et que l’on ne s’y soumet pas, on s’oppose et on se
révolte donc il n’y a plus autorité. L’autorité existe tant qu’elle n’est pas remise en
question, tant qu’on la considère comme légitime et que l’on ne vient pas la questionner.
Si le savant choisit les idéaux-types, ce n’est pas de la science, c’est subjectif ! Il faut
donc, en plus, la neutralité axiologique.
→ Prendre conscience de ma propre subjectivité pour la mettre entre parenthèse, autant
qu possible, et ainsi tendre vers une objectivité pourtant inaccessible.
L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme
Étudie le capitalisme anglais du 19e siècle. Ses écrits de WEBER sorte après les écrit de
Marx. Il précise que sa thèse est nullement de réfuter le matérialisme historique, n’essaye
pas de dire que Marx à tort même s’il pense qu’il n’a pas forcement raison.
On a une phénomène : Le capitalisme. Il y aurait-il une cause unique qui aurait produit le
capitalisme ?
- Pour Marx : Oui, c’est un modèle de production économique. Une cause principale qui
est l’économique qui met en place des idéologies, des système politique d’une époque.
- Pour Weber il ne peut pas avoir une explication unique de l’histoire, On ne peut pas
expliquer l’apparition du capitalisme anglais simplement avec la cause unique de
l’économie.
L’apparition du capitalisme repose non seulement sur un système économique mais aussi
sur un système de croyances et de valeurs.
Va intersecter aux croyances et aux valeurs ces capitalistes anglais et regarder les
spécificité de cette religion protestante.
Première caractéristique : On ne doit pas travailler pour soi directement, mais le travail
est
perçu comme une hygiène de vie quotidienne, on travaille pour plaire à Dieu. Ce travail
doit être quotidien et régulier.
Pour Weber, l’éthique protestante est en lien direct avec l’esprit du capitalisme.
C’est donc les valeurs d’une époques qui est à l’origine de l’apparition du capitalisme.
Il y a une affinité élective entre l’éthique protestante et l’esprit du capitalisme.
Weber est souvent comprise de travers : C’est les croyance religieuse qui ont fondées le
capitalisme.
Il ne dit pas ça, il dit que les 2 sont dans l’ère du temps et qu’elles reposent sur les même
valeurs.