Fiche Sociologie

Hajar ESSAIDI Sociologie
ISCAE Casablanca Pré-master
La sociologie :
La sociologie des organisations : est une science humaine qui a pour objet les phénomènes sociaux
(renvoie à une réflexion sur l’action collective).
Elle s’intéresse à ce qui est commun en termes de comportement, au-delà du statut.
Qu’est ce qui est à la base des comportements ? Qu’est ce qui a poussé une personne à agir de telle
manière et à adopter tel comportement ?
Les phénomènes sont des résultantes des actions collectives et non pas des individus
Un comportement social est :
 Collectif
 Récurrent
 Contraignant (on le fait par obligation)
Aristote :
 Distinction entre les sciences théoriques (porte sur la nature) et les sciences de l’action (le
monde humain)
A l’intérieur des sciences de l’action il relève une contradiction (contradiction intrinsèque
chez l’humain) : c’est toujours plus intéressant que le choix > nature
 L’idée de nature (des lois inflexibles) = ce qui est biologique
 L’idée de choix (libre arbitre)
 Types de causes expliquant l’action humaine
 Causes matérielles : passions inscrites en nous (répondre au besoin spirituel)
 Causes formelles : les vertus et les défauts que nous avons acquis par l’éducation (et
qui poussent à reproduire des attitudes)
 Causes finales : la perfectibilité qui est ce vers quoi tend naturellement l’être humain
Ibn Khaldun :
 Découverte de la nécessité de l’esprit sociologique (umran : construire socialement quelque

chose)
 Elaboration d’une analyse détaillée de 2 types de la société arabo-musulmane : (pour donner
des explications sociologiques aux phénomènes sociaux)
 Société bédouine (nomade)
 Société sédentaire
 Le concept majeur qui structure la Muqadima est al assabiya alqabalia (qui est humaine
puisque nous vivant ensemble et nous avons des biens à protéger), qui peut se traduire par
esprit de clan, tribalisme, consanguinité, unité culturo-religieuse = tout ce qui crée une
solidarité, une cohésion et des liens forts entre individus et groupes
Thomas Hobbes : la guerre de tous contre tous (ou encore l’homme est loup pour l’homme)
 Il remet en question la pensée de Galilée qui montre que l’état naturel des objets n’est pas le
repos mais le mouvement.
 Les hommes sont des êtres de désir insatiable (toujours vouloir +)
 Le monde social est le produit des rencontres entre ces êtres qui sont ne mouvement
incessant
 Comment sortir de l’état de nature vers l’ordre social ? en déléguant la totalité des libertés à
un souvenir qui assure leur protection (déléguer la violence et la haine à un roi pour assurer
la paix civile et sociale), la société est ainsi le produit d’un contrat social (en Ese la grève =
guerre)
John locke : assurer les libertés individuelles et mettre fin aux conflits religieux
 Transformation de la théorie de Hobbes : le souverain n’est plus remis en question. Etat

minimal qui freine les initiatives
 Il pense que les vices privés se transforment en vertus publiques : (exemple : vouloir
devenir riche) il faut laisser les individus libres et faire en sorte que le souverain ne
s’immisce pas dans les choix des individus
Montesquieu : il a introduit les 1ères notions de la sociologie
 Il se penche vers le pouvoir politique et en sort une théorie : les principales formes du
politique avec l’idéal social dominant (quand l’idéal social diminue, le régime se corrompt)
 Il spécifie le principe de séparation de pouvoirs (exécutifs, législatifs et judiciaires)
Rousseau :
 Il croit en la bonté originelle de l’homme « du contrat social »

 L’état social est nécessaire car il substitut la Raison à l’impulsion (contrat social = vivre
ensemble)
 La société était en entité morale ayant des qualités spécifiques distinctes des êtres
individuels qui la composent
Auguste comte : la sociologie a été pensée en termes de physique sociale. Volonté de constituer une
science qui appliquerait des méthodes scientifiques de l’homme.
 Période marquée par le scientisme : courant philosophique considérant que la connaissance

ne peut être atteinte que par la science et que la connaissance scientifique suffit à résoudre
les problèmes philosophiques
 La physique sociale cherche à acquérir un savoir aussi peu discutable que la physique mais à
propos des activités collectives humaines. La sociologie actuelle ne cherche plus à établir des
lois mais remplace des lois par des analyses statistiques.
L’outil phare de la sociologie est les statistiques : « il y a de fortes probabilités »
 Il invente le mot sociologie en 1839 et avec lui la socio commence à devenir une science.
 La sociologie : étude positive de l’ensemble des lois fondamentales propres aux
phénomènes sociaux
 Il établit une loi progressive, générale et linéaire de l’esprit humain : tous les domaines
de la connaissance passent par 3 étapes successives : lois des 3 états (il voit ces étapes
dans la constitution des sciences, de l’esprit humain et dans la constitution des sociétés.
Karl marx : Pilier de la socio « les philosophes n’ont fait qu’interpréter différemment le
monde, il s’agit maintenant de la transformer »
 Holisme : conception selon laquelle on ne peut pas comprendre les comportements

sociaux à partir des seuls comportements individuels (approche globale) = perspective
d’analyse on se base sur la super structure et pas l’avis / le climat dynamique échelle
sociétal
 Déterminisme : l’individu est déterminé par les structures de la société. « Ce n’est pas la
conscience des hommes qui détermine leur existence, c’est au contraire leur existence
sociale qui détermine leur conscience ». La société pèse de tout son poids sur l’individu
= cherche ls mécanismes qui expliquent un tel ou tel comportement climat mécanique
échelle d’individu ou du groupe
Méthode de marx :
 La socio de pouvoir : courant de socio qui s’intéresse aux relations de pouvoir dans la
société.
 Marx présente son analyse comme scientifique. Il met en lumière les structures de la sté
pour expliquer la sté toute entière, ainsi que les mécanisme de changement social
(approche globale et qui s’appuie sur l’observation du réel)
 Ce qui intéresse la socio est le conflit qui prend racine dans l’éco et se renforce dans les
structures politiques.
La socio veille sur la paix et luttent contre les conflits sociaux
L’approche holiste de sté repose sur 2 concepts :
 Mode de P° : constitué des forces productives (machines, savoirs techniques, force

de travail, …) il y a différents modes de P° qui se sont succédé
 Rapports de P° : division entre la classe des ouvriers prolétaires et celle des
capitalistes propriétaires (19ème siècle). L’ensemble de la sté est influencé par
l’organisation de la P°
Superstructure (idéologie)
Infrastructure (rapports de P° + division sociale de travail / mode de P°)
Emile Durkheim : détachement de socio de la philo
Il pose 3 préceptes que doit comporter un travail sociologique :
 Définition du phénomène (le fait social)

 Réfutation des interprétations antérieures dans l’idée de se détacher du sens
commun
 Produire une explication sociologique et uniquement sociologique du phénomène
sur lequel on travaille
« Il faut considérer les faits sociaux comme les choses, de manière objective »
 Les faits sociaux sont à la fois : collectifs, extérieurs aux individus et contraignants
 C’est une vision déterministe des faits sociaux
 Les normes sont intériorisées : c’est la socialisation
 Il fait de la sociologie la science des institutions
 Le sociologue doit étudier « les croyances et les modes de conduite institués par la
collectivité »
 L’analyse des faits sociaux part donc de l’étude de la société (pas des individus) :
holisme
 Les faits sociaux s’expliquent que par des faits sociaux
 Les motivations individuelles ne sont pas suffisantes pour analyser la société
 Il favorise l’utilisation des statistiques (connaissance objective)
 Il estime que la division de travail remplit une fonction d’intégration : elle produit de
la solidarité entre individus
La division de travail produit solidarité entre individus (fonction d’integration ) avait pour objectif la
modernisation et le développement, mais elle a eu comme conséquence de l’inégalité
 Il distingue 2 formes de solidarité :

 Solidarité mécanique : contrôle social fort et division de travail faible membres
semblable (gens du même departement) avec conscience collective
 Solidarité organique : différenciation des individus et division de travail forte chacun fait
ce qu’il veut (you can help sb you might hate) membres complémentaires (beaucoup
plus étatique) contribution à la cnss alors qu’on ne se connait pas
Anomie : situation des individus si la division de travail ne produit pas de solidarité (absence
d’intégration et régulation =/= solidarité mécanique et organique)
 Le suicide : ouvrage qui montre que l’acte individuel obéit à une logique sociale
 Les données statistiques ne valident pas les explications basées sur le comportement
individuel : il existe des régularités qui suggèrent que le suicide est un fait social
 Il met en valeur plusieurs corrélations : le taux de suicide augmente avec l’âge, supérieur
chez les hommes, à paris plutôt qu’en province, en début de semaine…
 Il croise le taux de suicide avec des variable sociales telles que la religion, le statut familial…
Il n’y a pas un mais des suicides, il faut prendre en compte 2 facteurs :
 L’intégration : les liens sociaux entre individus (socialisation)

 La régulation : les moyens de contrôle social
En entreprise, c’est le manager qui est responsable de l’intégration = process continu

(accompagnement – soutien) et de la régulation
Types de suicides :
 Suicide altruiste : des individus très intégrés en échec (exemple : soldat militaire)
 Suicide égoïste : des individus en manque d’intégration (situation d’isolement, éjection
exclusion)
 Suicide anomique : individus en manque de régulation (pas d’attention et contrôle de
société)
 Suicide fataliste : des individus trop régulés (pas lois d’Etat mais de propriétaire esclave)
Défaut Excès
Intégration sociale (la Suicide égoïste Suicide altruiste
conscience individuelle est
recouverte par la conscience
collective)
Régulation sociale (il y a Suicide anomique Suicide fataliste
défaut lorsque les normes
ne sont ni suffisamment
claires ni suffisamment
établies)
Un fait social est expliqué par un autre fait social : (exemple suicide)
 Facteurs d’aggravation : excès
 Facteurs de préservation : absence (pour éviter la chose)
 La sociologie doit faire des découvertes ou du moins établir des faits mais en plus chercher
des modèles explicatifs efficaces et non pas simplement plausibles
 Il faut une distance par rapport aux choses, ne pas s’y impliquer émotionnellement
 En cela, la compréhension d’un phénomène ne peut résulter que de son traitement objectif
 La sociologie doit chercher la cause du phénomène et sa fonction sociale
« La caractéristique du fait social, c’est qu’il exerce une contrainte sur l’individu »
Coopétition : être compétitif et coopératif
Les êtres humains sont solidaires quand ils n’ont pas accès aux ressources qu’on peut atteindre en
étant individualiste
 Individualisation ne conçoit pas le besoin d’être solidaire et se retire

Individualisme chacun fait ce qu’il faut grâce à la division de travail
 En sociologie, les collaborateurs sont des acteurs
Régulation des comportements :
En organisation, la régulation de comportements prend 4 formes :

 Formelle
 Plutôt formelle
 Plutôt informelle
 Informelle
Organisation formelle :
 Mécaniste : les objectifs et la façon de les atteindre sont formalisés par des règles et
procédures. D’où une autonomie réduite des entités opérationnelles
 L’informel existe mais on ne lui reconnait aucune VA, il est considéré une non-organisation
(on cherche toujours à conformer l’informel au formel)
Organisation plutôt formelle :
 Objectifs et processus formalisés de manière générique
 Marge d’adaptation locale pour faire face à la variété et imprévisibilité des situations
(incertitude et instabilité)
 VA organisationnelle de l’informelle localement
Organisation plutôt informelle :
 Seuls les objectifs sont formalisés (quantitatif)
 Le reste de régulation de comportements est issu des valeurs et croyances de la culture.
(Qualitatif)
 Autonomie substantielle des entités opérationnelles
 La culture d’entreprise constitue l’essentiel du ciment organisationnel
Une organisation informelle :
 Par nature organique
 Le cœur de la dynamie organisationnelle est basé sur la combinaison et la recombinaison des

compétences par l’intermédiaire de réseaux informels enchevêtrés
 On ne formalise que lorsqu’on ne peut vraiment pas faire autrement et lorsqu’on est
persuadé de la VA pour les entités et leurs relations.
 Pas d’organigramme, ni de définition de fonction, ni de procédure
La régulation formelle des comportements individuels et collectifs favorise :
 La standardisation
 La reproductibilité
 La répétitivité
 Moyens de diminuer les couts de revient
 L’atteinte de standards de qualité élevés
 La conformité
 La normalisation
 L’uniformité des comportements
La formalisation permet :
 Haut niveau de contrôle
 Traçabilité
 Sécurité
 Bonne adéquation des compétences
 Partager et capitaliser des infos de manière à réaliser des économies d’attention et des gains
de temps
 La coordination entre entités qui ont besoin de travailler ensemble à travers des rôles et
instances transverses
Défauts de la formalisation (si excessive) :
 Déboucher sur des formes de bureaucratie qui génèrent lourdeurs et complications
 La dépersonnalisation renforce la passivité, la sclérose, le désengagement, et un étouffement
se manifestant par un manque de respiration et de vitalité.
 Rigidité et lenteur (il n’y a plus de capacité d’adaptation aux évolutions de l’environnement.
 Incapacité à innover du au conformisme et au conservatisme.
La régulation informelle favorise :
 La prise d’initiative
 La spontanéité des comportements
 L’adaptabilité et la réactivité nécessaires pour faire face à l’incertitude et à l’imprévisibilité
 Propice au développement de l’innovation et de la créativité
 La personnalisation et l’humanisation sont propices à l’épanouissement des membres de

l’organisation et à l’optimisation de leur potentiel.
 La coopération et les ajustements mutuels entre pairs (sans intervention d’un tiers externe
de la collaboration) pour faire face à un niveau de complexité élevé lié à un nombre d’entités
important pour interagir de manière rapide et peu prévisible
Défauts de l’informel :
 Manque de capitalisation et de mémoire organisationnelle
 Le fonctionnement devient « personne dépendant »
 Blocages organisationnels préjudiciables à la fois à l’efficacité et à l’efficience
 Manque de repère dû à la forte hétérogénéité et instabilité des interactions
 Désordre organisationnel et fonctionnement anarchique néfaste à la performance
 Manque de conformité entraine un niveau de qualité insuffisant par rapport aux standards
attendus.
Max weber : Père de la sociologie, institutionnalise la sociologie
 Il se méfit de la notion du progrès : il y voit des évolutions paradoxales : processus de

rationalisation des activités et désenchantement du mode (l’une est le revers de médaille de
l’autre)
 Rationalisation : un processus des sociétés occidentales qui prône l’extension de la
rationalité à l’ensemble du monde sociale :
 L’entreprise : taylorisme, technique de gestion
 Les administrations : bureaucratie
 La vie politique
 L’organisation syndicale
La rationalisation est la gestion des individus par des individus au profit des individus : les gens
deviennent rationnels voire parfois ‘égoïste’
A. La rationalisation modifie le système de valeurs et conduit au déclin des interprétations

traditionnelles (processus de désenchantement)
Pour faire part entre la rationalisation et le désenchantement, on fait la chose parce qu’on veut la
faire on la trouve logique et pas pour ce qui est religieux
 Les sociétés modernes sont donc des sociétés rationnelles désenchantées : elles
accordent peu d’importance aux croyances, au sacré, aux mythes et au surnaturel (le
capitalisme favorise le désenchantement)
 La rationalisation est le thème central de son interprétation de la société moderne.
 Max Weber explique la naissance du capitalisme par la motivation de l’individu de confession

protestante qui valorise le travail, par opposition aux valeurs aristocratiques attachées aux
privilèges liés à la naissance. (Apparition du capitalisme : motivation des protestants qui
valorisent le travail)
Capitalisme : gagner de l’argent n’est pas une fatalité (Roi de l’eau : à la place d’acheter des yaukt,
on construit des hôpitaux…)
• il constate une combinaison entre le « l’ascétisme calviniste » et le « sens des affaires ».
• L’austérité protestante est une « éthique » qui consiste à ne pas perdre son temps, gaspiller son
argent dans de vains plaisirs...
• Cette éthique de la besogne « comme justification morale de l’activité temporelle » est une des
conséquences les plus importantes de la Réforme.
• Privé de salut dès la naissance et sans espoir d’en trouver au sein d’une église, le protestant
recherche une forme de « bénédiction profane » en accumulant des biens matériels et en
investissant dans l’appareil de production.
Comme esclave, mais dans des conditions meilleurs (exemple des allemands qui cherchent à faire des
heures supplémentaires sans pour autant être payé).
Religion = travail : on travail + pour avoir plus d’agent, on devient élus chez Dieu, on souhaite partir
au paradis
La rationalisation : proactivité individuelle (exemple : recrutement par mérite, compétences,

qualification) (l’argent prend le dessus)
En entreprise la rationalisation renvoie au système de valeurs (égalité entre hommes et femmes /

présence des étrangers/ respect des personnes à mobilité réduite/ respect de l’environnement … )
La sociologie compréhensive : s’oppose totalement au positivisme. Il précise que la sociologie

n’existe pas pour diagnostiquer les problèmes de la société. Elle sert juste à comprendre.
Psychologie humaine (grâce à moi, à cause des autres)
• Pour Weber, la sociologie repose sur La compréhension et l’interprétation des activités sociales à
partir de l’existence ou l’absence de signification donnée par l’acteur à son action.
B. La Bureaucratie :
Il définit un idéal type de ce qu’est la bureaucratie, c’est à dire une forme pure qui existe de manière
abstraite dans l’idéal. (Incarnation de la rationalisation)
Idéal type :
 Caractéristiques partagées par différents types (je ne peux pas approcher toutes les
caractéristiques, donc je fais une moyenne)
 Se faire une idée générale sur la chose pour nous approcher d’une réalité complexe
Différence entre idéal type et stéréotype :
 Idéal type : grossir les traits communs d’une catégorie neutre (quelle soit positive ou
négative), On part de plusieurs cas selon nos expériences et vécu
 Stéréotype : grossir les points négatifs, péjoratifs, on part d’un seul cas
La réalité : on s’approche par idéal type et on s’éloigne par stéréotype
Il s’agit d’une organisation hiérarchisée avec différentes caractéristiques :
1. Chaque membre a des fonctions clairement définies

2. Les décisions sont prises en fonction d’un système cohérent de règles.

3. Système laissant peu de place à l’initiative personnelle
4. Les membres sont nommés aux positions qui sont les leurs en fonction de leur compétence.
La bureaucratie est l’incarnation de rationalisation
C. Les Rationalités
• Les phénomènes sociaux sont expliqués par les raisons des actions individuelles.
• Il va poser quatre modèles de rationalités possibles qui expliquent les phénomènes sociaux :
1. La rationalité instrumentale ou rationalité en finalité : se rapproche du concept d’homo

economicus : met en ordre, en adéquation les objectifs et les moyens de ses objectifs.
Atteindre les bus fixés avec une efficacité optimale. (on parle de valeurs individuelles)
L’institution a une finalité = valeur prime l’argent
• la rationalité par rapport aux fins (exemple : une entreprise a un objectif (le profit), elle va faire des
calculs et s’adapter aux contraintes (concurrence))
• l’action rationnelle par rapport à un but : l’acteur conçoit clairement le but et combine les moyens
en vue d’atteindre celui-ci.
2. Rationalité axiologique ou rationalité en valeur : ce que va faire la personne sera orienté

selon les valeurs de l’individu. (On parle de valeurs collectives) (on est conscient)
Les valeurs deviennent des raisons légitimes. L’important n’est plus l’objectif mais les valeurs qui
vont orienter l’action.
La rationalité par rapport aux valeurs (exemple : l’éthique protestante)
• l’action rationnelle par rapport à une valeur : l’acteur accepte tous les risques, non pour obtenir un
résultat extrinsèque mais pour rester fidèle à l’idée qu’il se fait de l’honneur.
Les deux autres modèles sont à part pour expliquer l’action, l’activité des gens mais pour lui, ce ne
sont plus des rationalités.
3. Le modèle de la tradition.
L’action traditionnelle : est dictée par des habitudes, des coutumes, des croyances. (On n’est pas
conscient= passif réactif) L’acteur n’a besoin ni de se représenter un but, ni de concevoir une valeur,
ni d’être animé par une émotion : il obéit simplement aux réflexes enracinés par une longue
pratique. (Exemple : jeuner et ne pas prier)
4. Le modèle de l’émotion : nos réflexes ne sont pas parfois cadrés par une réflexion. Ce
modèle repose sur un aspect irrationnel et mécanique. (On ne réfléchit pas)
• l’action émotionnelle ou affective : est dictée immédiatement par l’humeur du sujet. L’action est
définie non pas par référence à un but mais par la réaction émotionnelle de l’acteur placé dans les
circonstances données. (Exemple : achat pathologique = j’achète parce que personne ne m’aime)
D. Les formes de domination
• Le pouvoir légitime est le pouvoir auquel on consent et que l’on ne conteste pas dans son principe.
Le prince doit-il être aimé, admiré ou craint ? Le prince doit être craint sans être hait
• Il existe 3 raisons qui justifient la domination. Selon Weber, il existe 3 types de pouvoir fondés
chacun sur une légitimité différente.
Les 3 formes de domination
-Domination traditionnelle : (dans les sociétés traditionnelles) : par les habitudes, croyances aux
traditions, on obéit à des personnes d’un rang différent (patriarche, seigneur).
Domination charismatique : repose sur la personnalité, les qualités, la confiance d’une personne
(prophète, souverain).
• La seule qualité du chef charismatique est la compétence à persuader ceux dont il cherche à
obtenir l’obéissance qu’il possède un ou plusieurs dons extraordinaires.
Domination légale rationnelle : fondée sur la loi, la légalité. Pouvoir dû à des règles établies
rationnellement (gouvernement, fonctionnaires).
• La bureaucratie est l’acceptation de la loi et du droit. Pour Weber, la bureaucratie représente le

mode de fonctionnement des sociétés modernes (processus de rationalisation).
Est-ce que la domination et le type d’action/ rationalité d’individu vont de pair : ils sont souvent
réunis en même temps : mais la rationalité provient de nous-même alors que la domination nous
pousse à agir au-delà de nous-même. Et donc on cherche celle qui est permanente, mais on peut
toujours basculer d’une vers une autre : Rationalité au préalable, pour que la domination soit valable
(n’importe quelle rationalité qui est au service de la performance est valable en Entreprise.
 Ceux qui exercent cette domination doivent faire preuve de neutralité.

 Ce sont des agents spécialisés qui agissent de manière impersonnelle.
 Ils sont nommés par concours
Qu’est ce qui fait d’une valeur une valeur :
 Weber : l’à peu près (on ne valorise pas l’organisation parce qu’il n’y a pas une forte
conviction (les valeurs dégringolent)
 Une conviction est toujours prouvée, argumentée, ancrée, mais elle peut changer.
 Notion de réciprocité : ne pas faire aux autres, ce qu’on n’aimerait pas nous faire
Exemple : on croit plus une femme voilée même si on ne sait pas ce qu’elle fait chez elle plutôt qu’un
homme non pratiquant mais qui est convaincu et croit en l’équité
Conclusion : on doit valoriser l’état d’esprit (ne pas tricher, ne pas bruler le feu rouge) plutôt que le
lifestyle (achat de ferrari) car l’état d’esprit est permanent (ombre de protestant)
Weber affirme que la bureaucratie n’existe pas que dans l’administration mais aussi dans les grandes
entreprises, les partis politiques et les organisations syndicales.
• C’est pour Weber la forme d’organisation la plus efficace quant à ses résultats car elle est
rationnelle. Elle caractérise les sociétés modernes
Durkheim et Weber sont les pères fondateurs de la sociologie.
• Ils sont également fondateurs de 2 grands courants, pôles de la sociologie.

Exemple d’aveugle et d’éléphant
PARETO
• I- La sociologie comme science des actions non- logiques. (Traité de sociologie générale/1916)
• Actions logiques = ce qu’on appellerait aujourd’hui les actions rationnelles, caractérisées par une
adéquation subjective et objective entre moyens et fins.
• Il faut qu’elles soient logiques aussi bien du point de vue de celui qui fait l’action que de celui d’un
observateur extérieur. c
• Rentrent dans la catégorie des actions non-logiques (ANL) celles qui soit objectivement, soit
subjectivement, ne présentent pas de lien logique.
• Avec la présence ou l’absence des 2 types d’adéquation, on obtient 4 types d’ANL.
1er genre : Non- Non (pour l’observateur et pour le sujet qui fait l’action).
• Ce type d’actions est rare car si Pareto estime que les gens se comportent rarement de manière
logique, ils aiment donner un « vernis logique » (ne creusent pas ne posent pas de questions
profondes) à leurs actions, et veulent apparaître aux yeux des autres et à leurs propres yeux comme
des gens rationnels.
2ème genre : Non pour l’observateur mais Oui pour l’acteur.
• Ex typique : le sacrifice aux dieux pour obtenir la pluie.
• Genre très répandu.
3ème genre : Oui pour l’observateur mais Non pour l’acteur.
• Actions qui donnent un résultat logiquement lié aux moyens employés, mais sans que l’acteur ait
conçu la relation moyens- fins.
• Ex : les actes réflexes.
4ème genre : Oui et Oui, mais les conséquences objectives n’obéissent pas aux intentions de
l’acteur.
• Ex : entrepreneur qui cherche à augmenter sa clientèle en baissant son prix : les autres
entrepreneurs vont faire de même et son action aura pour effet non d’augmenter sa clientèle mais
de subventionner le consommateur.
Le 4ème genre comporte 2 sortes d’actions : celles où le résultat aurait été souhaité par l’acteur (ex :
la course aux armements nucléaires pendant la guerre froide a peut- être empêché une 3èmeguerre
mondiale, selon Boudon) et celles où résultat non souhaitable (« effets pervers » selon Boudon).
• La sociologie doit surtout s’intéresser aux genres 2 et 4.
La socio s’intéresse à des actions dites logiques qui relèvent plus de l’influence sociale
(appartenance) : en entreprise il y a des actions non logiques mais qui ont un intérêt important et
donc la sociologie vient répondre à la question comment faire face à des actions non logiques ? (Faire
appel à des consultants lors de la prise de décision ou c’est le boss qui prend des décisions =
argument d’autorité)
Rationalité d’équité (la perception de l’équipe est biaisé) il y a toujours une comparaison sociale
(ratio sociologique) on veut toujours avoir + que l’autre. (ex : crever les 2 yeux)
Comment devenir + rationnel ?
RATIONALITE LIMITEE : Herbert Simon (Prix Nobel d’économie en 1978, il est considéré comme l’un
des pères de la science de la décision)
• La rationalité limitée : l’acteur économique ne dispose que d’une quantité d'information

(pléthorique, inflationniste) et de capacités cognitives limitées et de temps limité aussi ne leur
permettent pas d'optimiser leurs choix
• l’organisation est envisagée comme un système composé de plusieurs acteurs évoluant dans une
situation à rationalité limitée.
• Simon a mis en évidence les limites de la rationalité des décisions :
• l’environnement est trop complexe pour être appréhendé dans sa globalité
• la connaissance des conséquences d’une décision est toujours partielle
• Dans la plupart des cas on ne peut examiner qu’un nombre restreint de choix possibles
Expertise décliner chaine de valeur (lamine) = management : compétences de l’équipe
La sociologie de l’action (1937) : Talcott Parsons (1902-1979) : Figure dominante de la sociologie

dans les années 50 puis 60.
• Pour Parsons, l’action découle de l’intention(c’est rationnel). Les acteurs disposent de ressources
et réalisent des choix finalisés en utilisant ces moyens.
• Ainsi l’action repose à la fois sur des décisions individuelles et sur des valeurs communes
constitutives de la société
• La sociologie de l’action de Parsons cherche à mettre en évidence des relations et des modalités
d’échange stables entre les différents acteurs : d’où la nécessité d’une approche fonctionnaliste pour
en saisir la cohérence d’ensemble.
• Théorie de l’action pour définir le comportement des individus pris dans leur ensemble.
• Il met en œuvre une approche systémique de l’action sociale
• En utilisant plusieurs dichotomies, il propose des modèles de valeur qui permettent d’appréhender
un système d’action : ce sont les variables de configuration
1.Affectivité (relation d’amitié ou familiale) / Neutralité affective (neutre)

2.Orientation vers la collectivité (on s’entraide- esprit d’équité et de communauté) / Orientation
vers soi
3.Universalisme (ouverture et partenariat) / Particularisme
4.Qualité (on cherche la performance coute que coute) / Accomplissement (on met les moyens
pour accomplissement associatif) : évaluer selon la personne ou les performances
5.Spécificité / Diffusion : s’intéresser à une partie ou à l’ensemble (c’est organisationnelle)
• Le schéma AGIL (1953) : Parsons cherche à établir les fonctions communes à tout système d’action.
• ADAPTATION
• GOAL ATTAINMENT
• INTEGRATION
• LATENT PATTERN MANTENANCE
• A ces systèmes correspondent des impératifs fonctionnels qui assurent l’efficacité d’un système
d’action :
- L’adaptation aux conditions de l’environnement (Adaptation)

- L’orientation vers la réalisation de fins (Goal attainment)
- L’intégration interne du système, sa coordination (Integration)
- Le maintien des modèles de contrôle par des valeurs (Latent pattern maintenance)
• L’action humaine peut se décomposer en quatre sous-systèmes:
• L’organisme
• La personnalité
• Le système social
• Le système culturel
• Application du schéma AGIL : le système social a plusieurs fondements structurels tels que les
valeurs, les normes, la collectivité ou les rôles :
Les valeurs communes qui se retrouvent dans la socialisation.

Les normes dans la communauté sociale (qui orientent le comportement)
La collectivité dans la politique (à laquelle nous appartenant de plein gré ou malgré nous)
Les rôles dans l’économie. (rôle du consommateur qui change)
• Le processus central du changement est la différenciation : la multiplication des rôles favorise
l’adaptation de la société.!! (plus on avance dans la vie, on a plus de rôles et on risque la confusion
des rôles.
1. Lorsque vous ne jouez pas votre rôle, vous êtes exclus

2. Outrepasser ses rôles (juge corrompu))
STATUT /ROLE /FONCTION
Statut :
• Il définit la place dans l’organigramme de l’institution, il définit les liens hiérarchiques dans
l’institution et avec les autres professionnels de la structure.
• Le statut est le processus d’institutionnalisation qui façonne l’aspect normatif du rôle c’est-à-dire
un ensemble de droits et d’obligations socialement déterminés.
• Le statut est l’aspect normatif (constitué de droits et de devoirs) et le rôle est le côté dynamique ou
processuel du statut car c’est Le rôle qui enclenche le processus d’actions et de comportements
caractéristiques.
• Les 3 niveaux du statut selon Nadel :
1)Un attribut fondamental :
• Il permet d’accéder au statut ; il se gagne grâce à l’exploitation de dispositions naturelles ou du

mérite.
• Il peut aussi être un élément de la vie sociale sur lequel l’individu ne peut pas ou difficilement agir.
2) Les attributs importants : relèvent des droits et des obligations que confère l’attribut
fondamental.
3) Les attributs périphériques : révèlent de l’image ou du stéréotype que les gens ont en tête à
propos du statut
Fonction :
• les fonctions définissent très concrètement les tâches qui sont confiées dans le cadre de la mission.
• Elles sont ce que vous mettez en place pour réaliser votre mission : les tâches, actions précises,
activités quotidiennes ou régulières.
Rôle :
• Le rôle n’apparaît pas par écrit car il n’est pas institutionnalisé. Il est propre à la personnalité de
chaque professionnel : c’est la façon dont chaque personne de l’équipe interprète ses missions et
fonctions, en fonction de sa propre identité.
• La façon dont on se situe et le comportement dans la structure sont alors uniques à chaque
personne.
• C’est justement l’interprétation de ces rôles par les professionnels dans les équipes qui peut créer
des confusions et des tensions.
Par les attentes, on peut régler cette perception et subjectivité (ideal type de weber) (Processus et
procédure définit pour minimiser les écarts : fiches de poste / évaluation par les pairs…)
Sa position formelle
Le statut social selon Merton
Statut = place qu’occupe un individu, à un moment donné, dans la structure sociale
statut assigné: dépend automatiquement de la naissance, de l’âge, ... (Statut du prince, du fils…)
statut acquis: lorsqu’il résulte des efforts ou des aspirations des individus (Statut d’expert-
comptable, de médecin)
Le statut social 1 : Ensemble de droits et de devoirs objectifs
 Produit d’une évaluation externe

(qui résulte) Entité structurée, figée
Le statut social 2 : Ensemble de droits et de devoirs subjectifs et objectifs.
 Produit d’une évaluation interne et externe
 Entité dynamique
Quand vous êtes managers, jouez l’équilibre entre tout les rôles (ce n’est pas donne a tout le monde)
Le leader doit Avoir L’échelle de valeur (base sur des principes non négociable) et avoir des lignes
rouges pour prévenir les conflits intra rôle et inter rôle. Faut être conscient.
Les ensembles de rôles
Er = STx = instituteur
1. Enseignant
2. Collègue
3. Membre de direction
4. Membre de commissions
Er = STz = maire
1. Membre de la municipalité
2. Président de commissions
3. Membre de groupes de travail
Er1 + Er2 + Er3 ... Ern = identité sociale (se construit à travers un ensemble de rôles combinés)
L’identité personnelle est très dure à définir, parfois on essaye de la définir à travers une
appartenance sociale, des marqueurs sociaux et rôles sociaux (l’identité de Hajar était juste une
identité de la famille Essaidi)
La configuration de rôles
L’individu existe en fonction de la perception de soi chez les autres (= le Moi)
La configuration de rôles : pas synonyme de personnalité sociale
les configurations de rôles influencent la structure sociale
l’ensemble de rôles et la configuration de rôles forment un tout qui peut être conflictuel (conflit
intra-rôle (avec soi-même) et conflit inter-rôles)
Conflits intra-rôles : situation d’incapacité de trancher, vous êtes prisonnier de ce rôle tant que vous
y êtes
Fonction manifeste/fonction latente (Merton)
• Ex. de l’achat de biens de consommation (nourriture, meubles, automobile):
▫ Fonction manifeste : satisfaire des besoins (se nourrir, se meubler, se déplacer)
▫ Fonction latente : affirmer son statut social (ex. consommer des biens de luxe pour signaler son
appartenance aux catégories supérieures)
Robert Merton (1910-2003) (C’est l’autre grande figure de la sociologie américaine fonctionnaliste).
• Les fonctions :
Les fonctions manifestes: conséquences objectives comprises et voulues
Les fonctions latentes: ne sont ni comprises ni voulues (contraintes d’environnement)
La frustration relative : Vis-à-vis de moi-même
• A partir de l’étude des militaires américains menée par Stouffer, Merton montre qu’on peut
expliquer le fait que ceux qui ont le plus d’opportunités de promotion sont également ceux qui sont
le plus insatisfaits.
• Une forte mobilité entraîne une forte espérance de promotion, comme elles ne seront pas toutes
réalisées, cela induit une frustration
Besoins d’existences, de relations ou socialisation, et de croissance : je ressens une frustration quand

je n’arrive pas à monter en échelon, je suis donc obligé de descendre.
Frustration relative : Opportunité limitée et je n’arrive pas à tirer bénéfice (tu as le seuil de médecine
mais tu n’excelle pas au concours)
Frustration absolue : Opportunité presque inexistante et je n’arrive pas à y tirer bénéfice (j’ai pas le
seuil de médecine) pays pauvres ou il n’y a pas d’opportunités (sauf si il y a bcp de motivation
intrinsèque et résilience)
En organisation : les acteurs sont conscients de cette frustration, ce qu’il faut faire c’est qu’il faut être
résiliant. Nous devons aller de plus en plus vers l’autonomie et l’internalité quelque soit le contexte
et il faut compter sur soi pour que le contexte n’ait pas un grand impact sur nous
Un manager qui va au bout de ses rêves : Locus de contrôle prononcé va réagir dans une frustration
absolue plutôt que relative
Dépasser les Blocages perceptuel / de groupe / émotionnel / culturel qui font face à la justice à
l’équité à la vérité
La prédiction créatrice : vis-à-vis des autres (actif)
Préjugé (passif)
• Illustré par la relation entre syndicats blancs et travailleurs noirs : certains préjugés découlent des
comportements adoptés.
• Les syndicats n’acceptent pas les travailleurs noirs car ils ne sont pas adaptés aux normes
(acceptent des salaires inférieurs …). Mais comme ils ne peuvent intégrer les syndicats, ils ne peuvent
que suivre les attitudes critiquées.
Exemple : entretien en français / théorie de Mcgregor
Prédiction créatrice (Merton) : Une croyance fausse engendre un comportement qui la rend vraie
▫ Ex. de la discrimination raciale dans les syndicats : Pour justifier l’exclusion des Noirs des syndicats,
les Blancs invoquent l’idée (fausse) selon laquelle les Noirs sont des mauvais syndicalistes et des
briseurs de grève
 Conséquence : les Blancs excluent les Noirs des syndicats

 L’exclusion des Noirs des syndicats rend difficile leur insertion sur le marché du travail, et ils sont
contraints d’accepter des salaires et conditions de travail inférieurs.
Sociologie : prévention
Les groupes
• Pour Merton, il faut prendre en compte deux types de groupes :
Le groupe d’appartenance: celui auquel on appartient
Le groupe de référence: on n’y appartient pas mais on en partage les ambitions
• C’est un phénomène de socialisation anticipatrice : l’identification à un groupe permet de préparer

à s’y intégrer.
• Analyse utile pour étudier la mobilité sociale ou l’immigration. (en France, on est a peine toléré)
Une orga qui veille et qui performe est une orga qui permet à tout le monde à grimper et évoluer et
s’épanouir, pas de barrières pas de distinctions, permet de partir du groupe d’appartenance au
groupe de référence
Pr le manager il a comme rôle d’accompagner le rh a grimper verticalement et basculer d’un groupe

à un autre
Les rôles :
• Chaque individu occupe plusieurs positions (statuts) définies par un code de comportement
répondant aux attentes des positions complémentaires càd un ensemble de rôles.
L’anomie :
• Elle survient quand l’individu est confronté à une divergence entre les objectifs légitimes que lui
propose la société et les moyens légitimes à sa portée.
Il met en valeur cinq types d’adaptation :
• Conformisme : buts et moyens acceptés
• Innovation : buts acceptés, moyens refusés
• Ritualisme : buts refusés, moyens acceptés
• Evasion : buts et moyens refusés
• Rébellion : nouveaux buts mais moyens acceptés

L’analyse stratégique :
On n’est pas agent, on est acteur
Pouvoir / motivation
Organigramme / sociogramme : on a plus de pouvoir que celui prescrit sur l’organigramme
(réel > formel)
 L’analyse de l’organigramme ainsi que les règles et règlements qui régissent l’organisation donne
une image, formelle mais incomplète.
 Incomplète, car au sein même de l’organisation formelle se développe une autre structure,
moins perceptible, créée par
 Les relations et les stratégies (les jeux) des individus qui travaillent dans l’organisation
(exemple : on paye moins si on connait le médecin, il nous donne le traitement, le bon)
 En analysant le fonctionnement des organisations au travers du comportement de leurs

membres
 L’analyse stratégique place l’individu au cœur de ses préoccupations
(On est parti de l’idéal type (Weber) vers le terrain (Crozier) qui se concentre sur le vécu lorsqu’il s’agit
de pouvoir)
Le système ne peut pas faire confiance à tout le monde (corruption, Traffic d’autorisation, pause déj
de 2h)
 Pour appréhender une structure, quelle que soit sa taille, organisation, service, bureau … Il faut
partir des individus et comprendre les stratégies et les interrelations qu’ils développent à
l’intérieur du système formel qui les contraint.
PFH : putain (problématique) de facteur humain : marge non prédictible
 Comprendre les différentes logiques des acteurs est un préalable nécessaire pour appréhender la
structure
 En dépassant la vision technique jusque-là prédominante, l’analyse stratégique met en évidence

la nature des relations de pouvoir qui structurent l’organisation
 Par nature, le pouvoir est consubstantiel de l’organisation : il es impossible d’éliminer les

relations de pouvoir dans un groupe organisé.
Modèle d’Alderfer
Frustration Satisfaction
Régression Croissance
Progression
Realtion
Existence
Frustration-Régression : Si un besoin d’ordre supérieur est frustré, un individu peut régresser pour
augmenter la satisfaction d’un besoin d’ordre inférieur qui semble plus facile à satisfaire (si on ne
peut pas atteindre la croissance, on mise sur la relation)
Le leadership :
Le pouvoir lié au poste occupé s’appuie sur ce que les gestionnaires peuvent Le pouvoir du titulaire s’appuie sur
offrir aux autres gestionnaires
 Les récompenses : « si vous faites ce que je demande, je vous  L’expertise : en tant que ré
donnerai une récompense » particulières
 La référence : en tant que
 La coercition : « si vous ne faites pas ce que je vous demande, je vous
s’identifier
punirai »
 Crédibilité
 La légitimité : « Comme je suis le patron, vous devez exécuter mes
objectifs »
Organisation (organigramme)
Personne (sociogramme)
Modèle d’ulreich :
Stratégie / futur
Management stratégique des ressources Management de la transform

humaines changement
Stratège Acteur changemen
Récompense Expertise : accompagnement
Processus
Management administratif des processus Management de la perfo

individuelle
Gestionnaire
Manager
Coercition
Reference : identification qu
Opérationnel / jour le jour
Le poids de l’alliance, fait l’importance de cette dernière, + vous êtes nombreux + vous avez du
pouvoir contre adversaire. (Ex : Biaz et cafard)
 L’ensemble de ses stratégies s’agrègent pour constituer un système d’action concret

 Qui devient l’espace sociologique d’étude indépendamment des frontières formelles de
l’entreprise
Les 4 postulats de l’analyse stratégique :
L’analyse stratégique est sous-tendue par 4 idées essentielles ayant valeur de postulats :
1. L’organisation n’est pas un phénomène naturel, mais un construit social. L’organisation est
un rassemblement artificiel d’individus autour d’objectifs prédéfinis. C’est un artefact.
2. Les individus disposent toujours d’une marge d’autonomie quels que soit leur statut ou leur
position, si modestes soient-ils.
3. Les hommes n’acceptent jamais d’être traités comme des moyens au service de buts que les
organisateurs fixent à l’organisation.
4. Ils vont utiliser leur marge d’autonomie pour interpréter, en fonction de leurs objectifs
propres, qui peuvent différer de ceux de l’organisation, le rôle qui leur est fixé.
Groupe : naturel / Equipe : artificiel
RH : chercher l’intersection entre l’inspiration des personnes et les objectifs de l’entreprises
Ce sont des acteurs ce ne sont plus des agents (la vision agentique) c’est un besoin d’avoir une marge
d’autonomie, être libre et ne pas être qu’un simple moyen subissant les règles et comportements
organisationnels. Cela veut dire que les gens ont les ressources et sont capables de s’adapter à
condition de reconnaitre cette marge d’autonomie qui permet aux gens (si vous les valorisez)
d’apporter leur contribution et assurer l’amélioration du produit final (dans une vision statique de
l’organisation on peut se contenter d’exécutant mais dans un système changeant on a besoin
d’acteurs.
Nous revenons vers la notion de rationnel : on optimise aussi d’une certaine manière la rationalité
des acteurs au lieu de la laisser d’une manière informelle, mais cette rationalité est limite donc
l’entreprise peut optimiser pour aller vers une solution optimale.
Stratégie des autres : les autres c’est un construit cognitif et on doit reconnaitre qu’ils ont des
stratégies.
S’il y a des conflits et une baisse de collaboration dans l’organisation ce n’est pas la faute des acteurs
c’est la faute de l’organisation qui ne met pas assez de gardes : il faut un chef d’orchestre. Cette
rationalité limitée va être optimisée par la collaboration, par plus de moyens et c’est comme ça qu’on
fait face à cet environnement changeant.
Faire face à la rationalité limitée :
 Intelligence collective (travail de groupe)

 Il faut éviter ce biais de oui-oui et privilégier le fait d’être entouré par une équipe qui nous
remet en question
 Se referrer à des experts en la matière (même les plus grandes entreprises ne doivent pas
s‘enfermer dans une autosatisfaction : s’ouvrir, apporter du sang neuf en bref il ne faut
jamais dormir et dire qu’on est les meilleurs, donc il faut rester humble et chercher l’info de
l’extérieur et la traiter d’une manière collective : l’exemple donné des chercheurs sur Ebola
qui se sont déplacés juste pour qu’il aient des informations pour essayer de verrouiller un
système anti-pandémique, et ils sont partis après 3 semaines pour que leur vigilance ne
baissent pas.
Intervention : On peut parler du paradoxe de Danning-Kurger : moins on sait sur un sujet plus notre
perception nous fait croire qu’on connait bcp sur ce dernier, et plus qu’on connait bcp sur ce sujet
plus notre perception nous fait croire qu’on ne connait pas bcp sur le sujet en question
 Les stratégies, offensives ou défensives, souvent inconscientes, génèrent des

comportements peu prévisibles puisque dictés par l’ensemble de ces éléments très
fluctuants
Nous sommes dans une situation de complexité, on ne peut jamais savoir quand commence
l’offensive ou la défensive : nous sommes dans un cercle vertueux ou vicieux peut être parfois quand
l’orga ne peut contenir cette stratégie qui peut être destructrice et donc le fait de générer des
comportements peu prévisibles on ne peut pas prévoir tous les comportements générés par cette
stratégie mais les réduire au maximum. D’où un management avisé, une culture, quotidien et valeurs
partagées. Donc si vous ne réduisez pas la marge de l’informel vous aurez des acteurs et stratégiques
de plus en plus conflictuels et destructrices.
Modèle de Tajfel : Théorie de l’identité sociale :
Quand on parle de notre identité, chacun de nous essaye de se positionner pour assurer la mobilité
sociale. On peut faire le lien avec la frustration relative et absolue avec Merton
Le lien entre Crozier, Tajfel, Merton et Alderfer (Alderfer et Tajfel nous disent la même chose : si 2
personnes n’arrivent pas à progresser, je vais m’adhérer un groupe qui me permet d’assurer mon
identité sociale car mon identité personnelle, je ne peux passer d’un grp à un à autre et l’ascenseur
social : la mobilité sociale est limitée, difficile et pas ouverte donc ne permet pas l’ascension et
l’épanouissement, elle est très déficitaire pour permettre à chacun de construire une identité
personnelle.
A gauche nous avons une mobilité individuelle, de l‘autre côté le changement social vient de la
catégorisation parfois de la friction entre les groupes, donc les gens vont s’identifier par rapport à
leur appartenance à un groupe.
Une société moderne et post-moderne permet au pole interpersonnel de prendre le dessus sur le
pole intergroupe (car dans ce dernier j’ai des comportements intergroupes, je suis aussi dans
l’endogroupe et l’exogroupe, je suis sur des stéréotypes, des préjugés, de la friction …)
Intervention : La catégorisation de Turner : réduire l’identité d’une personne à être une femme,
l’identité personnelle s’efface face à l’identité du groupe : de la catégorie. C’est un danger très grave
de ramener chacun de nous à une catégorisation primaire, car à la base nous n’avons pas choisi
d’être un homme, femme, arabe, musulman (à discuter), blanc ou noir (Modèle de Spency) : la
théorie du signalement.
Modèle de spency : théorie du signalement : tout être humain est un ensemble d’indices (ce qu’on
n’a pas choisi) et de signaux (ce qu’on a choisi), c’est dans cette partie qu’il y a l’affirmation de soi :
nous sommes qui à part de ce que nous avons hérité.
Nous sommes le produit de 13 milliards d’années d’évolution et de 4 depuis l’apparition de la vie

éléments du cosmos : nous émettons des signaux : nous sommes juste le prolongement de la
physique de la chimie, de la culture …. L’homme animal social : ouvrage très important. Toit objet
dans le cosmos émet des signaux. (Certains disent je suis fier d’être Marocain : je n’ai pas choisi
d’être Marocain, pas comme si j’étais fier d’être champion dans un truc)
Intervention : Le contre signalement, mais en fin de compte c’est aussi un signalement. Kerzazi : Vu
qu’il y a des marques prisées par les anciens et nouveaux riches, donc pour ne pas être identifiés à
ces nouveaux riches, les anciens vont changer leur tendance vers d’autres marques encore plus
chères pour mettre des barrières et ne pas être associés aux arrivistes.
Discrétion chez les protestants (Allemagne, Pays-Bas, Danemark et compagnie : pays nordiques), leur
sobriété fait partie de leur distinction mais d’une manière verticale (la flèche entre mobilité et
créativité) s’il travaille bcp il va être l’élu. Contrairement aux calvinistes c’est bcp plus les suisses. Par
contre en Californie, il y a des gens très riches qu’au lieu d’acheter LV ils vont acheter des produits
plus chers et politiquement et écologiquement correct (exemple de la voiture hybride quand elle
venait d’être conçue et les stars à Hollywood se l’arrachaient) et qui n’est pas donné à tt le monde
d’y accéder. Il y a tjrs une élite qui va orienter les comportements des suiveurs
Intervention : exemple du pan (plus grande est sa queue plus grand est l’intérêt par ses prédateurs et
l’intérêt des femelles envers le pan). Equivalent des prédateurs : les impôts, le mauvais œil, les
journalistes, les rivaux, l’envie, comme on peut aussi attirer un bon networking
Plus je suis à gauche (dans le cadre d’une frustration relative ou absolue) plus vous développez votre
leadership (mais à condition de s’aligner que quand c’est juste, vraie et équitable par rapport à vos
valeurs).
Nous avons 4 catégories relatives au changement :
- Ceux qui l’initie (leaders)

- Suiveurs
- Résisteurs (s’opposent, ont peur, s’en foutent)
- La pire : ceux qui ignorent le changement
Si nous voulons être acteur du changement (autonome) nous devons faire attention au conformisme
que cherche le groupe il va tt faire pour éviter les déviants : Si nous voulons être autonome nous
devons faire attention des groupes (car les grps essayent tjrs de nous dissuader de ne pas penser
différemment). Les acteurs du changement ne concèdent rien tant qu’ils ne sont pas sur de la
véracité de l’avis du groupe.
Modèle de Déci et Ryan : 3 types d’autonomie qu’il faut assumer à hauteur de 80% :
- L’autonomie affective : nous avons besoin d’être aimé et être accepté (sentiment
d’appartenance chez Maslow) mais ça ne doit pas être un besoin de vie ou de mort : pas à
n’importe quel prix.
Cette peur d’être déviant du groupe n’existe plus (ou moins) car il y a plus de sécurité.
- L’autonomie cognitive : réfléchir de moi-même (comme pour le cours je ne dois pas le

restituer en entier mais je vais pouvoir réfléchir out of the box.
- L’autonomie comportementale : quand je viens à l’heure et je respecte les autres ce n’est

pas par peur ou intérêt mais par respect de mes propres valeurs car je suis autonome.
Quand je prends les 2 pôles : la mobilité sociale et le changement social : c’est l’enjeu que doit
intégrer l’entreprise pour trouver un équilibre entre les 2.
Si nous avons que des membres qui se ressemblent les uns des autres nous sommes dans le cadre
d’une solidarité mécanique (alors que le monde ‘aujourd’hui est devenu de plus en plus complexe et
a besoin de plus de compétences, donc plus j’ai des gens différents plus j’ai des gents qui sont
capables d’apporter une valeur ajoutée à condition d’accepter la différence.
Intervention : Le lien entre la théorie des signaux et de l’identité sociale : dans la partie gauche vous
avez plus intérêt à vous signaler comme personne X au-delà du prénom, nom et femme ou homme,
et quand vous partez en France, vous allez faire partie de l’exogroupe à partir de vos indices mais
quand cette personne aura les meilleurs notes et performante, donc ce sont les signaux de cette
personne (quand on va parler de cette personne ils ne vont plus la désigner comme la Marocaine mis
la désigner à partir de ses signaux).
!!!! Le front russe : exemple avec ceux qui vont être vaccinés en premier (la première ligne)
Les stratégies mises en œuvre pour satisfaire les objectifs sont rationnelles mais d’une manière
rationalité limité (il faut que l’orga se donnent les moyens pour aller vers une solution optimale) !!!!!
Nous et eux, ça craint des stéréotypes, préjugés et surtout de la violence entre les 2 groupes
(manipulés par les préjugés)
L’expert c’est nous. 4 phases en GRH : Initiation, l’aisance, la maitrise et après expert.
Valée de l’humilité : car nous allons rencontrer des gens plus forts que nous
Pouvoir :
Le pouvoir de A et B ne découle pas des caractéristiques de A mais découle de la propriété entre la

propriété A et B (donc parler de A n’a de sens que si on définit B et leur relation), et B n’est pas
dépourvu de pouvoir. La connotions de charisme est absente dans la vision qu’a Crozier du pouvoir.
C’est dans la relation que ce négocie le pouvoir.
L’analyse stratégique :
 En définitive, A a du pouvoir sur B si celui-là contrôle une incertitude dont celui-ci dépend
 Si A maitrise les conditions de survenue d’un évènement qui aura une influence sur B, alors A
sera en position pour exiger de B un certain comportement
 Ainsi A et B négocient leurs comportements respectifs, et celui qui contrôle l’incertitude la
plus importante pourra plus aisément imposer ses vues.
 La relation de pouvoir est donc forcément réciproque même si toujours déséquilibrés
 Pour reprendre les mots de Crozier et Friedberg : le pouvoir est une « relation
instrumentale » - il s’agit d’obtenir quelque chose du partenaire- « réciproque mais
déséquilibrée »
Si B a un pouvoir de 5% signifie qu’il a un pouvoir. Le peuple dépend du roi et le roi dépend du

peuple. Réciprocité !!!
Le pouvoir est l’art de tirer profit des situations.

Les enjeux c’est la pérennité d’un système, pérennité du pouvoir, efficacité, performance … donc on
a besoin d’un équilibre le + optimale possible.
Selon Churchill : Le meilleur système a l’exception de tous les autres c’est la démocratie équivalent
du management participatif dans une organisation car ca permet des gains continus. Le meilleur
système c’est celui qui permet cette coopération qui permet des gains les plus aboutis. Le
management participatif n’a pas besoin d’un pouvoir extrême il a juste besoin de créer cette
coopération.
 Le pouvoir de A trouve donc son origine dans le contrôle d’une zone d’incertitude pertinente
pour B, au sein d’une relation d’interdépendance entre A et B
Favoriser l’empowerement, favoriser le pouvoir et la délégation comme ca les zones d’incertitudes

ne vont pas être contre-productives mais au contraire productives.
Multiplier les sources de pouvoir :

Les sources de pouvoir sont :
 La possession d’une compétence ou d’une spécialité

 Les relations entre l’organisation et son environnement
 Le contrôle de la communication interne,
 L’utilisation des règles organisationnelles
Réussir sa carrière c’est l’un de nos objectifs, donc ces sources de pouvoir sont très importantes. Tte
personne (selon Crozier) doit cumuler ces 4 sources de pouvoir.
L’approche de G. Hofstede
 Hofstede a mis en évidence que les salariés des filiales nationales d’une multinationale ne
réagissent pas de la même manière à des problèmes similaires
 Il a montré que les cultures nationales diffèrent par rapport à certaines caractéristiques
1. Le contrôle de l’incertitude
2. Le degré d’individualisme
3. La masculinité ou féminité
4. La distance hiérarchique
5. L’orientation court terme ou long terme
C’est une étude qui a été réalisée sur 50 pays (même l’Arabie saoudite ont été prise) ils voulaient
savoir prq certaines sociétés sont plus performantes que les autres.
- Plus la distance hiérarchique est basse plus le pays ou l’orga est développé.
- Plus il y a de l’individualisme au sens de l’autonomie, initiative, implication et
épanouissement personnel de l‘individu plus la société est épanouie.
- Plus les femmes s’expriment et atteignent des niveaux de responsabilité et deviennent égales
aux hommes, nous avons une orga et une société plus performante et développé car les
femmes rapportent leurs contributions (nous sommes égaux).
- Le contrôle de l’incertitude : dans certains pays même le passage clouté est hyper contrôlé
avec les caméras donc on ne tolère pas l’incertitude, on ne trouvera pas dans certains pays
des personnes qui traverse l’autoroute à pied (qqn qui traverse cette autoroute ou arrive en
retard : car cette incertitude est contrôlée) mais il ne faut pas que ce contrôle nuit aux
initiatives il faut qu’il soit productif, comme le système du crédit social chinois).
- L’orientation CT ou LT : dans les orga, plus les décisions prises sont au LT plus la performance
est meilleure.
Modération ou plaisir : au Maroc nous sommes plus dans la modération même si que dans certaines
villes c’est le plaisir qui règne (relation sexuelle, alcool, sexualité, tt ce qui relève du plaisir, elles sont
tolérées mais peuvent facilement nous mettre en prison).
P. d’Iribarne et la logique de l’honneur
Les travaux de P. d’Iribarne mettent à jour des sphéricités nationales selon la logique prépondérante.
Les logiques des 3 pays étudiés sont :
Iribarne ne voit pas que c’est une question de variable
- La France : Pour la place de l’individu, nous sommes dans l’endogroupe et l’exogroupe

- USA : Management par objectif, ce sont les objectifs qui vont primer.
- Pays-Bas : Il y a une coopération et une grande tolérance de la marge d’autonomie pour que
chacun puisse s’affirmer.
Ce sont des idéals types (car on peut trouver l’ensemble de ses logiques un peu partout). Ces
modèles nous aident à comprendre mais ce n’est pas la réalité.
Le Maroc est plus orienté vers l’honneur avec une touche de soumission (car la France est plus
démocratique) : le Maroc c’est une copie pale de la France.

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Hajar ESSAIDI Sociologie

ISCAE Casablanca Pré-master

Un comportement social est :

 Découverte de la nécessité de l’esprit sociologique (umran : construire socialement quelque

 Transformation de la théorie de Hobbes : le souverain n’est plus remis en question. Etat

Montesquieu : il a introduit les 1ères notions de la sociologie

 Il croit en la bonté originelle de l’homme « du contrat social »

 Période marquée par le scientisme : courant philosophique considérant que la connaissance

L’outil phare de la sociologie est les statistiques : « il y a de fortes probabilités »

 Holisme : conception selon laquelle on ne peut pas comprendre les comportements

La socio veille sur la paix et luttent contre les conflits sociaux

L’approche holiste de sté repose sur 2 concepts :

 Mode de P° : constitué des forces productives (machines, savoirs techniques, force

Infrastructure (rapports de P° + division sociale de travail / mode de P°)

Emile Durkheim : détachement de socio de la philo

Il pose 3 préceptes que doit comporter un travail sociologique :

 Définition du phénomène (le fait social)

 Il distingue 2 formes de solidarité :

Il n’y a pas un mais des suicides, il faut prendre en compte 2 facteurs :

 L’intégration : les liens sociaux entre individus (socialisation)

En entreprise, c’est le manager qui est responsable de l’intégration = process continu

Coopétition : être compétitif et coopératif

 Individualisation ne conçoit pas le besoin d’être solidaire et se retire

Régulation des comportements :

En organisation, la régulation de comportements prend 4 formes :

 Le cœur de la dynamie organisationnelle est basé sur la combinaison et la recombinaison des

 La personnalisation et l’humanisation sont propices à l’épanouissement des membres de

Max weber : Père de la sociologie, institutionnalise la sociologie

 Il se méfit de la notion du progrès : il y voit des évolutions paradoxales : processus de

A. La rationalisation modifie le système de valeurs et conduit au déclin des interprétations

 Max Weber explique la naissance du capitalisme par la motivation de l’individu de confession

• il constate une combinaison entre le « l’ascétisme calviniste » et le « sens des affaires ».

La rationalisation : proactivité individuelle (exemple : recrutement par mérite, compétences,

En entreprise la rationalisation renvoie au système de valeurs (égalité entre hommes et femmes /

La sociologie compréhensive : s’oppose totalement au positivisme. Il précise que la sociologie

Psychologie humaine (grâce à moi, à cause des autres)

Différence entre idéal type et stéréotype :

La réalité : on s’approche par idéal type et on s’éloigne par stéréotype

Il s’agit d’une organisation hiérarchisée avec différentes caractéristiques :

1. Chaque membre a des fonctions clairement définies

2. Les décisions sont prises en fonction d’un système cohérent de règles.

La bureaucratie est l’incarnation de rationalisation

1. La rationalité instrumentale ou rationalité en finalité : se rapproche du concept d’homo

L’institution a une finalité = valeur prime l’argent

2. Rationalité axiologique ou rationalité en valeur : ce que va faire la personne sera orienté

La rationalité par rapport aux valeurs (exemple : l’éthique protestante)

D. Les formes de domination

Les 3 formes de domination

• La bureaucratie est l’acceptation de la loi et du droit. Pour Weber, la bureaucratie représente le

 Ceux qui exercent cette domination doivent faire preuve de neutralité.

Qu’est ce qui fait d’une valeur une valeur :

Durkheim et Weber sont les pères fondateurs de la sociologie.

• Ils sont également fondateurs de 2 grands courants, pôles de la sociologie.

Exemple d’aveugle et d’éléphant

• Avec la présence ou l’absence des 2 types d’adéquation, on obtient 4 types d’ANL.

2ème genre : Non pour l’observateur mais Oui pour l’acteur.

• Ex typique : le sacrifice aux dieux pour obtenir la pluie.

• Genre très répandu.

3ème genre : Oui pour l’observateur mais Non pour l’acteur.

• Ex : les actes réflexes.

• La sociologie doit surtout s’intéresser aux genres 2 et 4.

Comment devenir + rationnel ?

• La rationalité limitée : l’acteur économique ne dispose que d’une quantité d'information