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SOCIOLOGIE GENERALE.

Anastasio.marc@mls.nc

Le 3 février.

Introduction générale : Pourquoi s'initier à la sociologie ?


La sociologie par définition s'intéresse à de nombreux faits de société (chômage, famille, religion, le
travail....), qui font l'objet eux mêmes de nombreux commentaires. Puisque tout le monde est
capable d'en faire pourquoi une telle discipline existe et fait l'objet d'un enseignement autonome à la
faculté. En 1895 a été créer une chaire (poste de prof à la fac) de pédagogie et de science sociale à
la faculté de Bordeaux qui a été occupé par Émile DURKHEIM. Il faudra attendre 1913 pour une
création d'une chaire de science d'éducation et de sociologie à Paris 1 dans la faculté de la
Sorbonne.
En fait le sociale ou encore toutes les questions sociales ne doivent pas se confondre avec l'analyse
sociologique. En effet la réalité est moins facile à saisir qu'il n'y paraît. La connaissance spontané et
empirique des phénomènes sociaux contemporains n'est pas à négliger mais elle est souvent fausser
par le manque de connaissance, de recule mais aussi parce que certains aspects des réalités sociales
sont cachés de façons plus ou moins volontaire par ceux qui détiennent certain pouvoir.
Il existe trois raisons essentielles de s'initier aux principaux concepts et théorie de l'analyse
sociologique :

Mieux connaître le monde dans lequel on vit. En effet faire parti d'une société ne suffit pas
à la connaître. Il faut donc passer d'une connaissance empirique, certes nécessaire spontanée
et liée à l'expérience, à une approche globale, rationnelle et scientifique permettant de
rompre avec le sens commun et certaines évidences trompeuses. Ex : l'échec scolaire. Le
sens commun : ce qui échoue sont forcément des gens qui ne travail pas assez. Avec la
sociologie on peut expliquer pourquoi il a rater par rapport à sa situation sociale. La
sociologie comme d'autres sociales (économie, philo..) permet de rendre plus intelligible la
société, ce qui va permettre d'éviter des jugements moins hâtif et de se construire une vision
critique et personnel de la société.

Améliorer la connaissance de soi-même. Les analyse sociologique revoit souvent à notre


propre expérience et permettre de mieux connaître nos comportements, nos choix, nos
croyances. Ex : l'étude sociologique de la pratique sportive montre que l'on ne choisit pas au
hasard de pratiquer un sport. Ex : l'analyse sociologique du choix du conjoint est le
phénomène de l'homogamie (mariage d'amour de personne appartenant à la même situation
sociale). Au contraire de l'hétérogamie qui est le mariage d'amour de personne d'un milieu
sociale très différent.

Aider tous ceux qui sont en possession d'un quelconque pouvoir, a se poser de bonnes
questions et on peut l'espérer à trouver des solutions à certains problèmes sociaux comme la
délinquance, l'exclusion sociale, le chômage, l'absence ou le mauvais dialogue sociale.

La sociologie peut donc être d'une grande utilité à condition de faire l'effort d'acquérir et de
maîtriser les connaissances conceptuelles, méthodologiques et théoriques nécessaires. Avant

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d'abordé certaines réalité actuelle, il faut faire un détour afin d'étudier les grands fondements de la
sociologie, son histoire et ses principes fondateurs.

PARTIE 1 : DE LA NAISSANCE DE LA
SOCIOLOGIE AUX SOCIOLOGIES
CONTEMPORAINES.

Pour être considérée comme une science autonome, une discipline doit marquer sa singularité par
rapport aux autres sciences déjà institutionnalisées mais aussi démontrer son caractère scientifique.
Il faut donc se doter d'une démarche, d'outils et de concepts qui lui son propre.
Se processus de légitimation et d'institutionnalisation se réalise progressivement parfois en ordre
dispersé, mais bénéficie toujours d'un contexte favorable et de l'action plus ou moins déterminée de
précurseur et de fondateur.
C'est en 1938 que le français Auguste Comte crée le terme de sociologie, du latin sociologie qui
veut dire société et logie en grec qui veut dire science. Il faudra attendre 1895 et surtout 1913 pour
que la sociologie soit reconnue officiellement dans l'université française. Aujourd'hui la sociologie à
définitivement acquis cette reconnaissance scientifique en se démarquant des autres sciences
sociales qui l'on précédées ( l'histoire, la philo, la psychologie...).

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CHAPITRE 1 : L'invention de la sociologie.

Au 19ème dans un contexte historique particulièrement troublé de fait de mutation économique


sociale et politique, des intellectuels comme Comte, Tocqueville et Marx s'interroge sur la nature de
cette nouvelle société qui est en train d'émergée. Le passage d'une société traditionnelle
essentiellement rurale, agricole, communautaire à une société industrielle, urbaine caractériser par
la monté de l'individualisme va être l'objet de réflexion de ces intellectuels. Pour eux l'étude de cette
« modernité », nécessite une réflexion sur le fondement du lien social. Ainsi ils commencent à
établir les bases d'un questionnement proprement sociologique sans pour autant élaborer les
fondements d'une véritable nouvelle science.

I. Un contexte historique et idéologique favorable à une réflexion nouvelle sur l'évolution


de la société.

La France comme la plupart des pays européens connait fin 18ème et début 19ème de profond
changement qui bouleverse l'ancien ordre social. Cela soulève l'émergence d'une problématique
sociologique à propos de la nature et du fondement du lien social ainsi que sur les facteurs du
changement social.

A. Le contexte événementiel : la sociologie « fille des révolutions ».

La combinaison d'une révolution politique et industrielle bouleverse l'ordre social ancien et


provoque des interrogations sur la nouvelle société en construction mais aussi l'apparition de
nouveau problèmes sociaux tels la promiscuité et la misère urbaine, le développement de
l'alcoolisme, de la prostitution....

1. Politiquement, la Révolution française avec ses idées et ses réformes détruit certains
dogmes et certains équilibres sociopolitiques.

a. L'abolition du régime féodal et l'apparition d'une nouvelle stratification sociale


plus fluide.

L'abolition du régime féodal avec notamment la DDHC article 1er : les hommes naissent et
demeurent libres et égaux en droit. Cela met fin à l'ancien régime et à la stratification sociale rigide
en trois ordres où le statut social était donné par la naissance et provoque l'apparition d'une nouvelle
structure sociale plus fluide (possibilité de mobilité sociale), au moins en droit. C a d que le droit
stipule que tous les monde est égaux alors qu'en réalité c'est assez difficile. Ici le statu social est
acquis par le talent, le travail, le mérite. Cela provoque l'apparition de nouveau rapport souvent
conflictuel entre des catégories sociales naissantes comme la bourgeoisie commerciale et
industrielle et la classe ouvrière ou le prolétariat.

Une stratification sociale désigne que dans une société il y a plusieurs catégories sociales. Elle se
traduit par une hiérarchie sociale. Une stratification fluide est lorsque l'on peut passer d'une
catégorie à une autre. Il y a deux sortes de mobilités : ascendante (le père à un poste et le fils passe à
un bon poste) et descendante (le père à un bon poste alors que le fils non).

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b. La loi Le Chapelier et la disparition de groupes intermédiaires et intégrateurs.

En juin 1791 cette loi interdit toute forme de coalition ce qui entraîne l'abolition de toute les
corporations et jurande (groupement professionnel) et interdit toute forme d'association qu'elle soit
professionnelle, syndicale ainsi la révolution française prohibe la constitution de groupes
intermédiaires entre l'individu et la société, groupes qui sont en générale intégrateurs (entités qui
permettent aux individus de formé des liens sociaux) et donc générateurs de lien social.

c. Évolution du droit civil et apparition de nouvelles structures familiales.

Le mariage devient un contrat civile ce qui est une grande nouveauté en 1792 qui peut être dissous
ce qui ce traduit par l'apparition de nouvelles structures familiales.

2. Les dysfonctionnements sociaux provoqués par la Révolution industrielle à l'origine de la


« question sociale ».

a. L'urbanisation industrielle et le développement de la misère ouvrière.

On assiste au développement de la promiscuité de la misère et de la classe ouvrière souvent présenté


par des conservateurs comme l'incarnation de l'enfer et la cause principale de la désorganisation
sociale ainsi que de l'isolement de l' individu. Révolution industrielle et révolution française ont
provoquées la disparition des liens traditionnels communautaires et une lutte individuelle pour la
survie provoquant de nombreux problèmes sociaux ( alcool, prostitution...). Apparition d'un
nouveau courant littéraire : Émile Zola ou Victor Hugo.

b. Le capitalisme industriel à l'origine de la prolétarisation et de la paupérisation


croissante de la classe ouvrière.

Paupérisation = appauvrissement.
Le passage de l'atelier ou encore de la manufacture (pas de machine travail diviser et manuel) à
l'usine (travail avec des machines) où le travail est de plus en plus diviser permet d'exproprier les
ouvriers de métier de leurs qualifications. Ils sont transformés en OS (ouvrier spécialisé)
interchangeable et qui vont subir la pression d'une « armée de réserve industrielle » (c'est la masse
d'individu qui n'ont pas de travail et qui sont prêt à travailler à n'importe quel prix, donc avec un
salaire faible). Les ouvriers sont en générale obligés d'accepter un salaire de « subsistance » ( salaire
qui permet tout juste de quoi se nourrir et se vêtir). Ainsi la classe ouvrière et le salarié se développe
mais dans des conditions de travail et de vie qui se détériore, ce qui provoque le début d'une
contestation sociale et l'émergence d'idées socialistes et révolutionnaire notamment basée sur la
théorie de l'exploitation de Karl Marx.
La révolution française combinée avec les deux révolutions industrielles sonne le glas d'une société
traditionnelle dont la cohésion sociale reposer sur la famille, la communauté villageoise, l'église, les
corporations ( les biens sociaux communautaires). Un nouvel ordre ordre social doit s'instaurer avec
de nouvelle solidarité sociale permettant de concilier individualisme croissant et cohésion sociale.
Repenser la nature et le fondement du lien social tels seront les objectifs essentiels des précurseurs
et des fondateurs de la sociologie.

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B. Le contexte idéologique : le triomphe de la « raison » et l'influence d'un courant politique
conservateur sur le questionnement social.

1. L'avènement de la « Raison » ou la volonté d'expliquer le monde sans référence divine.

a. Le rôle essentiel de la philosophie politique dans l'émergence des sciences sociales.

Le 18ème est le siècle des lumières (Voltaire,Rousseau..) et ces philosophes place la raison au
dessus de tout et en particulier au dessus de la religion. Cet état d'esprit rationaliste à pour origine la
redécouverte de la philosophie politique grecque à la renaissance notamment avec la traduction et
l'étude des textes de Platon et d'Aristote. En effet la réflexion sur la politique et plus généralement
sur l'organisation économique et sociale est dans le cadre de la société médiévale (5ème -15ème s)
neutralisé par la subordination de toutes les activités humaines à un principe divin. Il demande donc
au peuple de se référer à la façon dont l'église pense le monde. À l'époque il y a une primauté sur le
pouvoir spirituel (dieu) au pouvoir temporel (pouvoir des monarques). Deux remises en questions :

en 1513 avec la publication d'un ouvrage intitulé « Le Prince de Nicolas Machiavel » (1489-
1525 c'est le conseiller du prince ) qui développe une approche pragmatique et utilitaire de
la politique pour être le plus efficace possible et donner les moyens à Laurent Médicis de
diriger Florence. En effet Machiavel cherche à expliquer les mécanismes de la vie politique
de façon scientifique en s'appuyant sur l'expérience et en élaborant une morale opportuniste :
« la fin justifie les moyens ». il ne nie pas l'importance de la religion mais lui reproche par
certaines de ses valeurs d'aller à l'encontre d'un état fort.

« Le Léviathan » en 1651 ouvrage du philosophe anglais Thomas Hobbes (1588-1679) fait


la présentation systématique de l'autorité et du pouvoir indépendamment de toute réflexion
religieuse. Il veut déterminé rationnellement l'organisation politique la plus apte à empêcher
les guerres civiles, ainsi il légitime les distances d'un pouvoir absolue détenant le monopole
de la violence légitime, les hommes devront renoncés à une partie de leurs droits naturels
pour pouvoir vivre en paix.

b. De l'apparition des sciences « modernes » à la Renaissance au scientisme et


positivisme du 19ème.

L'émancipation de la réflexion intellectuelle par rapport à la morale chrétienne se confirme avec


l'apparition des sciences modernes. À partir des travaux de Galilée (1564-1642) reprenant ceux de
Gobernic qui démontre que la terre n'est pas le centre de l'univers ( héliocentrisme qui remet en
question le géocentrisme), la nature perd partiellement son caractère divin pour devenir une chose
une donnée que l'on peut penser et mesurer. Ainsi à la connaissance religieuse livresque ( sont les
saintes écritures et leurs interprétations) se substitut une connaissance scientifique faite de théories
et d'observations. La subjectivité est bannie de la recherche et les mathématiques deviennent les
instruments obligés de tous savoirs scientifiques.

Les travaux des encyclopédistes (encyclopédie ou dictionnaire raisonné des sciences des arts et des
métiers 1751-1773) comme Diderot et d'Alembert annoncent l'émergence du scientisme qui est un
courant de pensé fin 19ème reposant sur la foie de la toute puissance de la science pour répondre à
tous les problèmes humains, mais aussi qui annonce l'émergence du positivisme ( doctrine
philosophique développe par Auguste Comte considérant que la seule connaissance est celle des

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faits et de l'expérience scientifique). Les précurseurs de la sociologie comme Comte et ses
fondateurs comme Émile Durkheim, adhèrent à cette croyance à la raison aussi ils essaient
d'appliquer les principes rationnels des sciences exactes à l'analyses des phénomènes sociaux. Il s
considèrent que l'on peut fondé une science de la société sur le modèle des sciences de la nature
comme la physique (Comte parle d'une « physique sociale ») la chimie, la biologie, la médecine
( Durkheim oppose le « normal au pathologique »). ils veulent expliquer l'ensemble du social à
l'aide de loi comparable à celle des sciences de la nature.

2. L'influence des idées politiques : le « conservatisme » dénonce les dysfonctionnements


engendrés par les révolutions et influence les premiers sociologues.

Les intellectuels comme De Bonald, De Maistre et Taine dénoncent ses dysfonctionnements et


préconisent le retour à une société de type traditionnel. Se sont des contre-révolutionnaire qui
veulent la restauration de l'ancien régime, qui défende des valeurs de la société féodal comme la
religion, la communauté villageoise et familiale. Leurs pensées va influencé les premiers
sociologues : deux exemple :

Émile Durkheim préconise le retour aux corporations


Frédéric Le Play, qui va montrer les verrues de la famille souche ou encore étendue par rapport
à la famille nucléaire ( seul parent et enfants).

II. Les trois grands précurseurs : Auguste Comte, Alexis de Tocqueville et Karl Marx.

A. Auguste Comte (1798-1857) : le positivisme et la volonté de créer une « physique sociale »


afin d'étudier spécifiquement la société.

Ce philosophe français à été secrétaire pendant quelque années du Comte de Saint Simon
(philosophe et économiste hostile aux oisifs qui voulait confiés aux producteurs industriels
techniciens le soins d'assurer le paix et le bonheur des peuples. Il était favorable à une sortes de
socialisme humanitaires). Il est l'inventeur du mot sociologie en 1839 pour remplacer les
expressions suivantes : « la physique sociale » terme inventé par un statisticienne Quetelet, et la «
physiologie social » de Saint Simon. Il est le premier à avoir conçue la possibilité et surtout la
nécessité de créer une nouvelle science sociale.

1. Le fondateur du positivisme et le précurseur de la démarche hypothético-inductive.

Toute acquisition de connaissance doit se réaliser à partir de l'observation des faits pour en déduire
a posteriori l'élaboration d'une théorie. C'est une démarche qui part des faits pour parvenir à
l'élaboration de l'analyse théorique.

Il existe une démarche différente hypotético-déductive qui à l'inverse part d'un système théorique
que l'on va confronter au réel pour confirmer ou infirmer l'efficacité de la théorie.

Le sociologue doit toujours avoir ce caractère rigoureusement positif (dans le sens d'avoir une
approche scientifique rationnelle positive) et scientifique. La sociologie étant d'abord une science
d'observation.

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2. La hiérarchie des sciences : la sociologie doit parachever l'évolution des sciences.

Dans son cours de philosophie positive 1830-1842, Comte se fixe comme objectif d'achever
l'élaboration des sciences positives ( pour lui c'est sciences exacte ou sciences de la nature), en
instituant une sciences des phénomènes sociaux : la sociologie.

abstraite mathématiques
Étude de la terre
ou de la cosmologie
concrète astronomie
Physique et chimie

Étude générale, préliminnaire de l'ordre vital (biologie)


Étude de l'homme
ou sociologie
Étude de l'ordre humain collectif (sociologie et de
l'odre humain individuel (la morale)

Cette discipline nouvelle va se diviser en deux champs d'investigation :

La statique sociale : c a d l'étude de l'ordre et des déterminants de la cohésion sociale. C a d


que le sociologue doit essayer de réfléchir à la nature du lien social, qu'est-ce qui permet de
relier les hommes entre eux et comment vivent-ils entre eux.

La dynamique sociale : c'est l'étude du progrès de l'esprit humain et des lois de


développement de la société humaine.

3. La loi des trois états : en retard, la sociologie doit atteindre l'état positif.

Selon cette loi générale et linéaire toutes les sciences et sociétés humaines vont passer
nécessairement à trois états successifs.

a. L'état théologique ou fictif.

Les hommes donnent des explications surnaturelles et divine aux phénomènes naturels et sociaux
ainsi dans toutes les sociétés traditionnelles et primitives ( c a d sans traditions écrites mais orales et
non primitif au sens pas développé) c'est le divin (monothéisme ou polythéisme) qui explique le
monde et organise la vie sociale. En générale ces sociétés sont très hiérarchisées et quasi-militaire.

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b. L'état métaphysique ou abstrait.

Les agents divins sont remplacés par des forces abstraites ainsi l'ordre social n'est plus d'origine
divine mais un fait naturel, cela correspond à la situation de l'Europe de la renaissance aux lumières
(fin 15ème – 18ème).

c. L'état positif ou scientifique.

Les hommes à partir de l'observation et à l'aide des mathématiques mettent en évidences des
relations stables (lois) entre les phénomènes. Cet esprit positif correspond à la société basée sur
l'industrie et la science que Comte souhaite voir émerger et se développer grâce à l'application du
positivisme à l'analyse des phénomènes sociaux. Cet état positif est un stade nécessaire définitif et
stable et ce point de vue évolutionniste sera fortement critiqué par la suite. On va lui reproché
d'avoir une explication linéaire de l'histoire de l'humanité.
Si Comte n'est pas parvenue à élever la sociologie à cet état positif ou scientifique, il a eut le mérite
d'en identifier les conditions et les enjeux de l'invention nécessaire d'une « sociologie scientifique ».

B. Alexis de Tocqueville (1805-1859) : un théoricien lucide de la démocratie utilisant une


sociologie comparative.

C'est un contemporain d'Auguste Comte dont la réputation en France est plus faible que celle de
Durkheim. En effet ce dernier, véritable fondateur de la sociologie en France, s'est surtout appuyé
sur les travaux de Comte et à utiliser des méthodes statistiques. Raymond Aron dans les étapes de la
pensée sociologique 1967, souligne son rôle essentiel dans la réflexion sociologique et son
influence sur les travaux de Michel Crozier et Raymond Boudon, spécialisés dans la sociologie des
organisations ou encore dans la sociologie politique.

1. Un théoricien de la démocratie libérale.

a. L'Amérique : un modèle de société démocratique conciliant égalité et liberté.

Dans ces deux ouvrages majeurs 1835 « De la démocratie en Amérique » et 1856 « L'ancien régime
et la révolution », il s'interroge sur les conditions de la pérennisation de la démocratie libérale. La
société américaine est une jeune démocratie (depuis 1776), représente pour lui un modèle idéal de
démocratie pour trois raison essentielles :

Pour des raisons historiques : l'Amérique est un espace géographique immense et vierge de
toute organisation économique et sociale. C'est une société beaucoup plus fluide que
d'autres.
Pour des raisons culturelles : l'Amérique à pour caractéristique un esprit de liberté qui vient
des premiers immigrants. Les premiers immigrants quitté l'Angleterre pour des raisons
religieuse car on ne les laisser pas la pratiquer comme ils le souhaiter, et comme en
Amérique cela est libre il immigre là-bas.
Pour des raisons institutionnelles : le système politique américain est fortement décentraliser
avec des distances d'un fédéralisme.

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b. L'égalité des conditions s'incarne dans la démocratie.

Contrairement à l'ancien régime où les individus naissaient inégaux en droit, la démocratie est
caractériser par l'égalité des condition. Ainsi toutes les positions sociales sont accessible à tous les
individus en fonction de leur mérite respectif (c'est ce que l'on appel une méritocratie) et une
mobilité sociale est donc possible.
A terme cette fluidité sociale va entrainer une égalisation des conditions de vie donc une
uniformisation des niveaux et des modes de vie (quantité de bien et de services que les famille peut
possédé). Cette vision de Tocqueville a été en grande partie confirmé par la moyennisation des
sociétés dans les grands pays industrialisés de types démocratique surtout pendant les trente
glorieuses (jean Fourastier).

Le 12/02.09.

2. Tocqueville est conscient des dangers de la démocratie.

Pour lui la démocratie n'est pas parfaite, c'est le moins mauvais des systèmes politiques et en
dénonce 4 dangers :

a. L'inéluctable égalisation des conditions peut déboucher sur l'individualisme «


particulariste ».

Chaque individu se sentant de plus en plus autonome et l'égal des autres aura tendance à se replier
sur sa sphère privée ( sa famille, ses amis, ses proches) en se coupant du reste de la société. Il est
possible que des liens sociaux horizontaux et court l'emporte sur les liens sociaux verticaux qui relie
les individus au « tout social » c a d la totalité de la société. Lorsque l'on parle de lien sociaux il y a
deux liens :

Le lien verticale qui relie à la totalité de la société


Le lien horizontal court qui relie à la famille et aux proches.

L'intérêt général peut donc disparaître derrière une multiplicité d'intérêt individuel, mettant en péril
la constitution d'un corps social cohérent et intégré. Cet « individualisme particularisme » se
traduisant par une attitude égoïste peut se combattre par le développement d'association au plan
local. Ces corps intermédiaire pouvant créer ou recréer de la solidarité.

b. Une liberté sans limite peut engendrer l'anarchie.

Dans une démocratie il est fondamentale que les individus intériorise un certains nombres de règles
de vie, ainsi l'apprentissage de ces normes ou encore processus de socialisation est un instrument
essentiel de la régulation sociale. C a d que quelque soit la société et surtout ds la démocratie, si les
individus n'apprennent pas les règles de vie, il est possible que la société ne débouche pas sur
l'anarchie.

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c. Le « despotisme démocratique », conséquence de la passion égalitaire.

Phrase Tocqueville :
« Les peuples démocratiques ont pour légalité une passion ardente, inssaciable, éternelle, invisible;
ils veulent l'égalité dans la liberté et s'il ne peuvent l'obtenir ils la veulent encore dans l'esclavage.
»
Tocqueville nous dit que les hommes veulent absolument l'égalité et donc ils sont prêts à renoncer à
leur propre liberté ou de les confié à un membre de l'état. Donc à trop vouloir l'égalité on peut se
retrouvé dans une situ où l'on va nier les libertés.

Ainsi les citoyens ont de plus en plus tendance à s'en remettre à un état titulaire qui au nom de la
réduction des inégalités réduit les libertés individuelles se qui peut pénaliser le travail et le talent.
On retrouve ici une des premières critiques des dérives des futurs états providences qui se mettent
en place après 1945 dans les pays développer.
L'égalitarisme (la volonté de réduire à tout prix les inégalité) est donc libertisime lorsque les
citoyens laissent le pouvoir entre les mains de minorités actives ou de fonctionnaires en se
détournant de la « chose publique » (peut amener les individus à ne plus s'occuper la société et donc
laisser les personnes de l'état et se contente d'aller une fois voter, se types de comportement risque
de générer des démocratie manipulatrice.)
Il dénonce les danger de l'abstentionnisme et il annonce la perte d'intérêt dans la politique dans les
grandes démocraties libérales. Pour lutter contre cette tendance il propose deux solutions :

De favoriser la liberté de la presse, afin de multiplier l'expression des opinions individuelles.


Développer et multiplier les corps intermédiaires (association, syndicats...).

d. La « tyrannie de la majorité » ou les dangers du conformisme.

Le principe majoritaire étant la règle de fonctionnement des démocraties, la majorité peut être
amener à brimer les minorités et à restreindre les libertés individuelles. De plus en se référant
systématiquement à l'opinion publiques(c a d à la moyenne de ce que pense les gens), on finit par
perdre une partie de son identité personnelle au profit de comportement et d'attitude conformiste.
C'est malheureusement de plus en plus l'opinion qui mène le monde hors la majorité peut parfois se
trompé ou être excessive.
Ce danger mis en évidence par Tocqueville s'est malheureusement confirmé avec la pratique trop
fréquente des sondages d'opinions et l'influence grandissante de cette « opinion publique ».
Tocqueville nous rappelle que si la règle majoritaire est une nécessité les individus ne doivent par
perdre leurs libertés d'opinions et même être prêt à se révolter lorsqu'une majorité décide d'une
mesure allant à l'encontre des droits fondamentaux de la personne humaine. Donc ce n'est pas parce
que une majorité des gens politiques décident d'une mesure que cela est forcement bon.

« Quand donc je refuse d'obéir à une loi injuste, je ne dénie point à la majorité le droit de
commander; j'en appel seulement de la souveraineté du peuple à celle du genre humain ».

Lorsqu'une décision prise par le gouvernement qui ne respecte pas le droit il ne critique pas le
système démocratique mais il dit que dans ce type de situation c'est la souveraineté du genre
humain qui prône et non la souveraineté du peuple. Donc les personnes qui sont élues doivent
respecter les libertés fondamentales des individus.

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Dans « l'ancien régime à la révolution » il dénonce l'évolution politique de la France, car selon lui la
révolution à reconduit à un pouvoir centralisateur et omnipotent (Jacobisme tout décider à paris) du
fait de l'absence de corps intermédiaires et de contre pouvoir.

3. Une méthodologie riche et innovante.

a. Un travail de terrain combinant observation et entretiens.

Comme ethnologue qui étudie l'organisation et le fonctionnement de société primitive (société de


tradition orale) Tocqueville réalise des observations et des entretiens tout au long de ses voyages.
Pour cela il réalise des grilles d'entretiens lui permettant de recueillir des notes méticuleuses et
systématiques. Ce travail de terrain est compléter par des études documentaires en compulsant des
archives des procès verbaux, des documents...

b. Une démarche comparative.

On comparant notamment des systèmes politiques différencier, il va définir des types « extrêmes» c
a d des représentations styliser et simplifier de la réalité sociale pour mieux la comprendre.
On retrouvera ce type d'approche chez Max Weber avec la définition d'idéal type. Lorsque l'on est
confronté à une multitude de cas particulier et que l'on veut l'expliquer on est confronter à essayer
de définir plusieurs catégorie de ses cas par rapport aux comportements. Ce qui permet de la classer
et de mieux les expliquer.
Pour Tocqueville la démocratie américaine est le type extrême de société démocratique alors que la
démocratie française est le type extrême d'un despotisme démocratique c a d le fait qu'une minorité
d'individu va imposer sa façon de penser.

c. Une posture individualiste annonçant l'individualisme méthodologique et la


sociologie compréhensive.

Il y a deux grandes traditions le holisme (si l'on veut comprendre le comportement d'un individu il
faut comprendre son environnement donc sa société) et le nymbilisme méthodologique (si je veut
comprendre le fonctionnement de la société il faut comprendre d'abord le fonctionnement d'un
individu).
Tocqueville tente d'expliquer le phénomène collectif par des causes individuelles, en effet pour lui
pour comprendre un fait social il faut remonter aux intentions et aux motivations des individus qui
eux mêmes sont influencer dans leur choix par des contraintes sociales. Cette approche va
influencer plus tard la sociologie dite compréhensive de Max Weber.

Le 19/02/09.

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C. Karl Marx (1818-1883) : un théoricien pluridisciplinaire qui analyse le changement social à
travers son matérialisme historique et annonce la fin de l'Histoire.

Depuis l'effondrement des régimes communiste il est de bon temps de mettre au rencard la théorie
de marxiste et l'œuvre de Karl Marx, mais c'est une grossière erreur car son œuvre théorique reste
essentielle. À la foie philosophe, historien, économiste, sociologue, journaliste et homme politique,
cet intellectuel ne peut être classé que dans une seule discipline scientifique. Ce n'est donc pas un
sociologue, mais il a grandement participé à l'invention de la sociologie.
Comme les autres intellectuels de son époques, il est témoins de tous les bouleversement
économique sociaux et politique, qui touchent les pays européens en pleine révolution industrielle.

Pour tenter d'expliquer le changement social il élabore une grille d'analyse novatrice (MHD = le
matérialisme historique dialectique) fondée sur l double refus des propositions de Hegel :

Expliquer les transformations de la société par les idées.


De faire de l'état le garant de l'intérêt général.

Il fait de l'économie la cause fondamentale des autres changements sociaux en développant une
thèse matérialiste et déterministe (sa thèse s'oppose aux thèses culturalistes qui mettent en avant les
changements des valeur, idéologie, développer par Max Weber..)

1. L'analyse du changement social à travers le matérialisme, historique et dialectique.

Fils d'un avocat d'origine juive obligé de se convertir au protestantisme pour garder son emploi,
donc issue d'une famille relativement aisée, Karl Marx est le témoin de la révolution industrielle en
Allemagne, en France puis en Grand-Bretagne.
Cependant la différence des libéraux et surtout des économistes classiques Adam Smith et Ricardo,
avocats du capitalisme industriel, il on dénonce les excès et les injustes sociales.
« Le capital » publié en 1867 pour le tome 1 et il faudra attendre après sa mort par publié le tome 2
et 3. « Critique de l'économie politique » est le sous-titre de son livre.
Philosophe de formation il va donc élaborer une nouvelle grille théorique d'analyse du changement
social, il va ainsi poser les bases d'une science de l'histoire voilà pourquoi on parle de socialisme
scientifique annonçant la chute du capitalisme et l'avènement du communisme qui signifie la fin de
l'histoire.

a. Le matérialisme historique fait de l'économie le facteur explicatif central.

Il considère que « l'économique » joue un rôle déterminant dans le mouvement historique donc dans
le changement social. En effet ce sont les conditions matérielles d'existence qui constitue «
l'infrastructure de toute société » et conditionne la conscience des hommes. En d'autre terme les
gens pensent mais sont fondamentalement conditionner par leur façon de vivre.

« L'anatomie de la société civile est à rechercher dans l'économie. » ce sur quoi repose le corps
sociale c'est l'économie.

« Ce n'est pas la conscience des hommes qui déterminent la réalité mais la réalité sociale qui
détermine leur conscience. » en d'autre terme il est très difficile d'échapper à ses conditions
matérielles.

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b. Une posture déterministe : l'infrastructure détermine la superstructure.

La façon dont est produite la vie matérielle dépend de la nature des forces productives (= ensemble
des moyens matériels c a d le capital et l'ensemble des moyens humains c a d la main d'œuvre, le
travail), de l'état des techniques et des rapports sociaux de production (ensemble des relations de
pouvoirs, de propriété et de répartition que les hommes et les classes nouent dans le processus de
production.). Ainsi un mode de production est donc la combinaison des forces productives et des
rapports de production constituant l'infrastructure de toute société.
La super structure représente les institutions politiques, sociale et juridique d'une société ainsi que
ses fondements philosophiques, culturels, moraux et religieux. Cette superstructure s'élève sur les
bases technico-économique de l'infrastructure fondation réelle de toute société humaine.
En schématisant c'est l'infrastructure qui détermine la superstructure on parle donc d'un
déterminisme matérialiste.
Les phénomènes économiques sont donc premiers même si en retour Marx considère que les
éléments de la superstructure peuvent dans certains cas influencer la nature des infrastructures. Ex 1
: l'existence d'une morale puritaine bourgeoise au 19ème permet de discipliné les corps et les esprits
de la classe ouvrière ce qui permet au prolétaire de se consacrer uniquement à l'aspect productif au
plus grand profit de la bourgeoisie capitaliste. C'est la thèse de Michel Fouceaux dans un livre «
Surveiller et punir ».
ex 2 : l'existence d'un droit et notamment d'un droit du travail au service de la bourgeoisie
capitalisme. Au 19ème s en France si un individu se faisait prendre sans son carnet de travail été
susceptible d'être condamné.

2. Les conditions internes aux modes de production et la lutte des classes expliquent le
changement social.

a. La méthode dialectique et l'étude des contradictions internes.

C'est une méthode de raisonnement qui consiste à analyser la réalité par le mouvement de ces
contradictions internes et qui cherche à dépasser ces contradictions internes. Ainsi chaque société
est caractériser par un mode de production donné définie avant tout par l'état des techniques mais à
un moment donné le progrès des forces productives est entraver par les rapports de production
existants. Ex : la bourgeoisie marchande 16ème 17ème forte de son pouvoir économique veut
s'émanciper de sa tutelle royale qui prélève trop d'impôt et les prives du pouvoir politique cela va
provoquer la révolution française et l'avènement de la démocratie bourgeoise.
Sa montre bien ici que le seul moyen de s'enrichir encore plus et de remettre en cause le système.

Le 26/02/09.

b. La lutte des classes comme moteur de l'Histoire.

Cette succession historiques de mode de productions à donc pour moteur la lutte entre la classe
dominée et la classe dominante qui l'exploite.

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Manisfeste du partie communiste de 1848. avec Frédéric HENGELS
« L'Histoire de toute société jusqu'à nos jour n'a été que l'histoire de la lutte des classes. » la
conséquence de cette vision des choses pour Marx est que les classes sociales sont donc des acteurs
collectifs qui au cours de leur affrontement transforme l'organisation économique et sociale.
Il faut parfois pour lui des conflits pour faire évoluer les changements sociaux.

Une classe sociale est définie par trois grand critères :


Sa place dans les rapports de production. Marx distingues les classes qui possèdent des
moyens de productions et celles qui ne possèdent que leurs forces de travail et qui sont
obliger de la vendre pour pouvoir survivre. Ce premier critère permet de caractériser une
classe en soi.
La conscience de classe ou le sentiment d'appartenir à un groupe ayant des intérêts
communs à défendre.
Des rapports conflictuels avec des autres classes car consciente de leurs intérêts divergeant
les classes luttent pour maintenir ou changer leur situation.

c. Marx : un prophète qui annonce la fin de l'Histoire.

Si Marx dans ses ouvrages à caractères historiques et politiques comme : « La lutte des classes en
France. » et le « 18 brumaire. », distingues 7 et même 8 classes sociales :
Bourgeoisie industrielle
Financière.
Commerciale.
Petite bourgeoisie (artisan et professions libérales).
La bureaucratie (fonctionnaires).
La paysannerie.
Le prolétariat.
Le sous-prolétariat.

Il annonce que le capitalisme est voué à la bipolarisation sociale ( c a d que ses gens vont choisir
leurs camps) et inéluctablement doit déboucher sur une révolution prolétarienne. Il énonce même :
« Le capitalisme sera son propre fossoyeur (il creuse sa propre tombe) du fait de ses
contradictions internes provoquant la peste tendancielle du taux de profit. ».
pour Marx le taux de profit est un rapport entre PL sur C + v.
PL = la plus-value. Elle se calcule par la différence entre ce que produit le travail moins ce que
coûte la force de travail.
C = c'est la capital constant ou les machines.
V = le capital variable ou la main d'œuvre.
Cet rapport se transforme en (PL sur v) sur (C sur v) + (v sur v) = (PL sur v) sur (C sur v) + 1.
Marx nous dit que ce taux de profit va diminuer pour deux raisons essentielles :
le rapport C sur v est la composition organique du facteur capital. Est il va connaître une grande
période d'évolution = les hommes vont être remplacer par les machines).
Donc le seul moyen d'empêcher la baisse du profit est de jouer sur le dominateur :
(PL sur v) = le taux d'exploitation.
Donc pour lui il faut essayer de faire travailler plus longtemps et plus intensément les ouvriers mais
pour un même salaires. Ou alors réduire le coût de la main d'œuvre, mais il y a une limite car il y a
le salaire de subsistance. Du coup les ouvriers seront mécontent et vont prendre conscience et vont
faire la révolution.
Le meilleur moyen est l'impérialisme = faire travailler d'autres individus qui n'ont pas la possibilité

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de se révolter.

La composition organique du capital ne peut augmenter du fait de l'évolution technologique et de la


volonté de substituer des machines à des prolétaires de plus en plus revendicateur et organiser.
L'augmentation de ce rapport va donc baisser le profit et le seul moyen pour contre-carré cette
baisse nécessite des capitalistes d'augmenter le taux d'exploitation :
on augmentant la plus valu absolue : j'augmente le temps de travail ou augmenter l'intensité du
travail (faire plus dans le même temps).
On augmente la plus valu relative : en réduisant les salaires (mais pas en dessous du salaire de
subsistances) en réduisant les prix des biens nécessaire à la subsistances des ouvriers.
L'impérialisme et le colonialisme ont été des moyens pour lutter contre cette baisse tendancielle du
taux de profit. En effet l'augmentation du nombre de chômeurs (Marx parle de masse de réserve
industrielle) l'augmentation de l'intensité et de la durée de travail, la baisse des salaires sont autant
de motifs de révoltes et de révolutions.
Cette paupérisation absolue de la classe ouvrière va forcément entrainer la révolution et la société
capitaliste va se bipolarisé (se couper en deux) en deux grandes classes antagonistes :

La dictature du prolétariat imposer par un état diriger par le partie communiste doit abolir la
propriété privé des moyens de productions et instaurer une organisation collectiviste de la
production (on est passer à une économie décentraliser à une économie planifier). Cette phase
intermédiaire le socialisme doit permettre le développement rapide des forces productives et
l'apparition d'une société d'abondance « où chacun aura on fonction de ses besoins » citation de
Marx. C'est la fin progressive de la lutte des classes, ces dernières devant disparaître ainsi que l'état.
Pourquoi l'état doit disparaître ? Car il fallait un état fort. Plus d'état, plus de classes en lutte grâce à
l'abondance, c'est la fin de l'Histoire et l'évènement du communiste, sorte de paradis terrestre.

Quelques raisons explicatives de l'échec ou de la non réalisation de la prophétie de Karl Marx.

Marx à surtout expliquer les contradictions du capitalisme dénoncer ses injustices sociales, plutôt
que vraiment penser les modalités détaillées et concrètes de la mise en œuvre du socialisme.

Il part du principe que l'abolition de la propriété privée permettra aux hommes de privilégier
l'intérêt collectif avant leurs intérêts personnels. N'est-ce pas un pari un peu oser sur la nature
humaine, qui peut être fondamentalement égoïste.

Il à négliger les formidables capacités du système capitaliste à se réformer pour distribuer des
miettes conséquentes de la production (influence les idées de Keynes et de la sociale démocratie qui
régule l'économie de marché, développe une consommation de masse, et donc un
embourgeoisement de la création ouvrière, on peut même parler d'un phénomène de moyennisation
qui empêche la bipolarisation).

La phase socialiste à trop durée (1917- 1990) et s'est soldée par de nombreux échecs, deux échecs
essentiels :
confiscation des libertés individuelles et mise en place d'état policier et militaire.
Échec de l'économie centraliser à produire des biens et des services pour tous du fiat des
gaspillages, de l'inefficacité du système productif mais aussi de la confiscation d'une bonne partie
de la richesse produite par la nomenclatura (les membres du parti communiste).

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Le 5/03/09.

d. Une analyse qui reste en partie pertinente malgré la non réalisation de la prophétie
de Marx.

Première idée important : le triomphe du capitalisme libérale depuis les années 90, après
l'effondrement du bloc soviétique et l'agonie de régime castriste (fidél castro) et le développement
d'un curieux socialisme de marché en Chine, ,e doivent pas faire oublier les contradictions internes
de ce mode de développement et les dangers d'une mondialisation partro libérale sans aucune
régulation à l'échelle planétaire.
Il ne faut pas oublier que Karl Marx qui dénoncer l'exploitation capitaliste et aujourd'hui d'actualité,
lorsque l'on voie certaines catégories de travailleurs connaître des situations précaires que ce soit
dans le pays en voie de développement.

L'encyclique en 1991 « centisumus amus » le centième anniversaire. Contexte : Europe en pleine


révolution industrielle, donc apparition de nouvelles catégories sociales qui entre en lutte = ouvrier
et bourgeois. Donc certains vont se tourner vers la parole des patron au lien de suivre la parole
biblique.

Premier effet : la mise en garde de Jean Paul 2 dans son encyclique « centisumus amus », célèbre le
centième anniversaire de « Renum movarum » de Léon 13, qui dénoncer en pleine révolution
industrielle les excès du capitalisme sauvage. Léon 13 rappeler dans cette encyclique la destination
des biens de la terre, le respect de la dignité de chaque homme et surtout la nécessiter d'une justice
sociale. Il rejette la solution socialiste, en vantant les mérites de la propriété privée et il propose la
collaboration et non la lutte des classes.
Léon 13 prône le droit et le devoir de l'intervention de l'état dans la vie économique en faveur des
défavoriser et des indigents.
Jean Paul 2 le 1er mai 1991 propose une relecture éclairante a postériori de renum movarum. En
effet pour lui l'histoire à confirmer les jugements de Léon 13 sur le libéralisme, le socialisme, la
propriété privée, les droits des travailleurs, le juste salaire, le devoir d'intervention de l'état en
matière sociale.
S'il constate avec satisfaction la faillite des régimes communistes, il insiste sur les dangers à
conclure que le capitalisme libérale constitue la seule voie possible pour l'avenir.
L'arrêt de la moyennisation, phénomène hérité en grande partie de la régulation monopoliste
( déisgne le fait qu'après 1945 s'est développer dans les pays développer des négociations entre
ouvrier et employer, désigne le fait que l'état intervient sur le plan économique et social) et fordiste
( durant les trente glorieuses, du fait du retour en force des idées et des politiques libérales à partir
des années 80 90, risquent de rendre à nouveaux pertinente les analyses de Marx en terme de classes
sociales. Cette analyse à était développer par un français Louis Chauvel dans un ouvrage qui
s'intitule « le retour des classes sociales ». il dit qu'il est possible que tous les précaires petit à petit
deviennent une classe en soi. En effet il ne s'agit pas de prolétaires et de capitalistes mais d'une
opposition entre les chômeurs, les précaires, tous ceux qui constitue le quart monde des pays riche,
c a d les pauvres. Ces gens là pourrai constitué une nouvelle classe sociale dénonçant les
phénomènes d'exclusion générés par ce capitalisme trop libéral. On retrouve ces critiques parmi les
discours des alter mondialistes qui dénoncent les dérives ultra libérale de la mondialisation et
notamment l'exploitation de la main d'œuvre des pays de Sud. Ce qui permet en plus de réduire les
acquis sociaux des actifs du Nord. C a d que c'est une sorte de chantage à la délocalisation :
pourquoi un ouvrier demande une augmentation alors que le patron peut aller délocaliser pour une
main d'œuvre moins chère et aussi qualifiée.

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Deux enseignements majeurs de la sociologie Marxiste :

L'existence des classes est historiquement datée ( à chaque mode de production) donc toute
analyse sociologique de la stratification sociale (lorsque l'on étudie qu'une société est diviser
en plusieurs catégories) doit être étudier historiquement et donc relativiser.
Les classes sociales acquière un sentiment d'existence en tant que classe (classe en soi classe
pour soi) à travers les luttes qu'elles mènent. Ainsi tout conflit social en plus d'être facteur de
changement et d'innovation sociale et donc producteur d'identité sociale pour ceux qui y
participent. Lorsque l'on fait parti d'un mouvement social cela créer des liens sociaux. Deux
exemples :
Le conflits de mai 68 a marquer toute une génération (de façon positive comme
négative).
Le conflits des infirmières et plus récemment le conflit des intermittents du
spectacle.

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CHAPITRE 2 : L'avènement et l'institutionnalisation de la
sociologie.

Si à la fin du 19ème les bases de la sociologie sont posées avec les travaux des précurseurs Comte,
Tocqueville et Marx, se sont des intellectuels comme Durkheim et Weber considérés a postériori
comme les pères fondateurs de la sociologie qui vont faire d'elle une science autonome.
En précisent son utilité, son objet, sa démarche et ses outils ils vont à la fin du 19ème et début
20ème donner naissance à une nouvelle science sociale spécifique.
Cette dernière (sociologie européenne) est compléter par l'apparition d'une sociologie plus
empirique au USA notamment avec les travaux de l'école de Chicago.

I. Émile Durkheim : une sociologie du fait social.

Si des intellectuels comme Frédéric Leplay ou Worms ont participé à la sociologie c'est surtout
Durkheim qui est considérer comme le père fondateur de la sociologie française. Il n'a eu de cesse
tout au long de sa vie de faire de la sociologie une science à part entière en lui donnant un objet et
une démarche spécifique (voir étude de la biographie).

A. L'objet d'étude de la sociologie est le « fait social ».

L'ouvrage « Les règles de la méthode sociologique (RMS) » en 1897 qu'il définit l'objet et la
démarche de la sociologie ainsi que les règles relative à l'observation des faits sociaux, mais c'est
surtout dans « La division du travail social » de 1893 et « Le suicide » en 1897 qu'il illustre ce
qu'est la sociologie et la manière de la pratiquer.

1. Qu'est-ce que le fait social ?

C'est en répondant à cette question qu'il différencie la sociologie des autres disciplines (des autres
sciences sociales). Un fait social doit être définie de façon précise et spécifique car ce n'est parce
qu'un fait est général qu'il est forcément social et donc objet d'étude d'un sociologue. Sinon tous les
gestes et faits humains seraient des faits sociaux.

a. Définition du fait social.

« Les faits sociaux sont des manières d'agir, de penser et de sentir extérieur à l'individu et qui sont
doué d'un pouvoir de coercition en vertu duquel il (le fait) s'impose à lui. »
Ce qui est important c'est le caractère extérieur : j'agis de cette manière car la société m'as appris à
agir de cette manière.
Deux caractéristiques essentielles :
L'extériorité par rapport aux consciences individuelles : les faits sociaux préexistent avant
notre naissance et perdure après notre mort.
Le pouvoir coercitif : les faits sociaux dépassent les volontés individuelles, il exerce une
contrainte qui se manifeste par des normes de pensées et de comportements (c a d qu'on fait

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on va avoir tendance à penser d'une certaines manière à cause de la société), par des
sanctions sociales diffuse (réprobation; mise à l'écart, le ridicule) ou alors des sanctions
sociales organisées (amende, peine de prison...). Ex : présentation des ses amis à ses parents
et au lieu de dire bonjour le mec se frotte le nez. Surprise car dans la société on se fait la
bise. Alors que dans une autre société on le fait.

b. Le sociologue doit s'intéresser à la manifestation collectives des faits sociaux.

Le sociologue doit étudier le fait social e dehors de son incarnation individuelle et pour cela il doit
utiliser des outils statistiques. En effet ce qui révèle le fait social c'est sa régularité et sa prévisibilité
dans des statistiques. Il à une existence propre indépendante de ses manifestations individuelles
donc on peut lui donner des explications sociales. Ex : le sociologue peut s'intéresser au crime, au
mariage, mais pas à la personnalité des individus concerner. Il étudie surtout des taux de
criminalités, de nuptialité, de suicide et essaie de mettre à jour des corrélations entre les faits
sociaux. Ex : l'origine social des individus explique t-il le crime ?.

Le 12/03/09.

2. La distinction entre le « normal » et le « pathologique ».

a. Fait social normal et fait social pathologique.

Définition : un fait social est destiné normal dans une société donner lorsqu'il s'agit d'un fait qui se
produit habituellement (fréquence statistique) dans les sociétés de même types.
Tous les autres faits sociaux qui s'écartent de cette fréquences d'apparition moyenne sont qualifier
de pathologique. Attention pathologique ne veut pas dire anormal cela veut dire que l'on s'écarte de
ce qui se passe traditionnellement.

b. L'exemple du crime : un fait social « normal ».

Le crime est normal. Pour Durkheim dans une société un certain taux de criminalité est normal que
ce processus de socialisation de soit pas parfait donc il est normal qu'il y est des criminels.

Quelque soit les sociétés il existe un certains taux de criminalité qui présente une régularité. C'est
donc un fait social normal et même utile car il prouve l'existence de normes et de valeurs qui ne
sont transgresser que part une minorité d'individu. Par contre si le nombre de crime augment
fortement on passe alors à une situation pathologique que l'on peut expliquer par d'autres faits
sociaux (augmentation du chômage, augmentation des inégalités sociales...).
Première remarque : la normalité sociologique d'un fait social ne signifie pas notamment pour le
crime qu'il est excusable, ou encore qu'il est l'expression d'individus normaux psychologiquement.

c. L'étude du suicide : une volonté de démonstration a fortiori.

Pourquoi choisir le suicide ? Car il veut faire existait la sociologie comme une matière à part
entière. Donc Durkheim se dit qu'il va essayer de faire une démonstration à fortiori. « si j'arrive à
démontrer qui est celui le plus attractif, peut s'expliquer par des facteurs sociaux et non individuel,
alors de nombreux phénomènes s'explique par des faits sociaux.

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Donc il va d'abord faire des statistiques.
Durkheim ne choisi pas d'étudier le suicide au hasard, en effet jusqu'à lors il était présenter comme
un acte individuel (sauf cas particulier des suicides collectifs) qui s'explique par des raison
individuelles et souvent psychologique. Aussi Durkheim dans son ouvrage « Le suicide » de 1895
montre que ce fait peut aussi être étudier sous un angle sociologique et que les motifs personnels
généralement avancés pour l'expliquer cachent des causes sociales qui dépassent les consciences
individuelles.
Définition du suicide pour Durkheim « tous cas de mort qui résulte directement ou indirectement
d'un acte positif ou négatif accomplie par la victime elle même et qu'elle savait de voir produire ce
résultat. » ex : vous en train de se sécher les cheveux dans la baignoire donc suicide mai on ne le
voulais pas donc ce n'est pas un suicide mais un accident.
Il démontre que c'est un fait social par le constat de sa régularité statistique à court terme en France
et dans d'autres pays. Ainsi par exemple entre 1841 et 1859 en France il y a toujours eut un taux de
suicide de 11,9% pour 100 000 et de 12,2 pour 100 000. par contre à long terme on constate de
grande différences en 1841 8.2% pour 100 000 et 2841 personnes aujourd'hui 21% pour 100 000.
160 000 tentative de suicide et 12 000 décès en France aujourd'hui.
Donc Durkheim en déduit que quelque soit la période considérer une société fournie donc
normalement son « contingent de mort volontaire » et le nombre de suicide varie peut d'une année à
l'autre. Par exemple on sait qu'en France il y aura l'an prochain à peu près 12 000 suicides
(extériorité du fait social) et un taux de 21% 100 000.
C'est donc bien la preuve que le suicide dépend de force extérieur aux individus et en particuliers de
causes sociales.
À son époque Durkheim constate que le suicide à augmenter de façon pathologique puisqu'il est
passer de 8;2% pour 100 000. dans les années 1830 à 11;9 pour 10 000 dans les années 1860. en
France la question est aujourd'hui d'actualité puisque le taux en 1975 était de 17% pour 100 000 et
en 2007 de 21% pour 100 000.

B. Une sociologie holiste.

Dans les RMS le fait social est une partie de tout ce qui signifie qu'il faut privilégier une sociologie
holiste ou encore on dit macro social.
Définition du holisme : approche qui considère que se sont les structures sociales qui influence et
expliquent les comportements individuels et cette approche s'oppose à une démarche individualiste
ou les phénomènes collectifs sont les résultats d'actions, de croyance ou d'attitude individuelles

Durkheim par donc du principe que ce ne sont pas les individus (les parties) qui peuvent expliquer
la réalité sociale (le tout) et que c'est bien la société donc le tout qui par l'intermédiaire du pouvoir
de coercition des faits sociaux influence et explique les comportements individuels. Si on dit que les
individus sont des « agents », car il sont agis pas des forces macro sociales. C a d que si l'on pousse
le bouchon trop loin l'individu ne sera qu'une marionnette entre les mains de la société.

1. Une sociologie déterministe.

Le sociologue doit donc étudier la société sous un angle macro sociologique en s'intéressant aux
grandes entités aux composantes sociales : comme la famille, les classes sociales, la criminalité, le
suicide...,plutôt qu'aux unités élémentaires constitutives de la société que sont les individus.
Il faut donc étudier le tout (la société) et non les parties qui le composent donc les individus, en
essayant de faire apparaître des déterminisme sociaux (= certains faits sociaux expliquent d'autres

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faits sociaux).

a. La logique déterministe.

Est une approche qui met en valeur les contraintes sociales qui pèsent sur les individus et
conditionne en grande partie leur manière de pensé et d'agir même s'ils n'en sont pas conscient.
Ex : l'appartenance à une certaines catégorie ou classe sociale explique ou influence le choix
politique, la pratique de tel ou tel sport, les activités culturelles... .

b. L'exemple du suicide avec la recherche de corrélations entre taux de suicide et


certains variables sociodémographiques.

L'étude de Durkheim dans son ouvrage « Le suicide ». Ainsi il démontre que le suicide en France
augmente avec l'âge, avec la taille des villes, et plus fort chez les hommes que chez les femmes,
plus fort chez les célibataires et veufs que chez les femmes célibataires et mariées.
En fait il dit que le suicide s'explique par d'autres faits sociaux et qu'il dépend d'autres faits sociaux.

c. Le social doit s'expliquer par le social.

Les études statistiques permette d'enseigner ou de révéler ou d'expliquer les faits sociaux.
Ainsi ces corrélations permettent à Durkheim d'avancées une interprétation du suicide. Il écarte
donc les explications individuelles et psychologique et énonce une règle essentielles de la méthode
sociologique : « la cause déterminante d'un fait social doit être chercher parmi les faits sociaux
antécédents et non parmi les états de la conscience individuelles ».
La sociologie n'ignore pas les cas individuels dont la psychologie mais cela ne constitue pas son
objet.
Il préconise l'unicité causale en explique un autre et un seul. Ex : le suicide est déterminer par une
seule cause sociale, donc s'il en démontre qu'il y a plusieurs facteurs sociaux explicatifs cela
implique qu'il y a différents types de suicides.
Durkheim rejette des explications psychologique, climatique, raciale... et propose deux grands
facteurs sociaux :

Le degré d'intégration plus ou moins élever de l'individu dans la société : donne deux
types de suicides :
Le suicide altruiste : lorsque le groupe ou la société est supérieur au « moi
individuel » c a d lorsque l'individu à parfaitement intériorisé les valeurs et les
normes du groupe (le « je » et inférieur au « nous ») (ex :suicide du capitaine qui
coule avec son bateau plutôt que de subir le déshonneur).
Le suicide égoïste : découle d'une individualité qui prime sur l'identité sociale, c a d
lorsque le »je » est supérieur au « nous ». Durkheim le prouve avec des statistiques
comme par exemple que le taux de suicide est plus élever chez les célibataires et le
veufs car la famille est un groupe d'intégration qui protège le suicide. Le suicide
hommes est supérieur à celui des femmes du fait du rôle plus important des mères
surtout avec leurs enfants. Il a prouver aussi que le taux de suicide des protestant
était supérieur aux taux de suicide des catholiques.

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Le degré de régulation plus ou moins fort de la société qui entraine deux autres types de
suicides :
Le suicide fatalisme : qui découle d'un degré trop fort de régulation. Ex : le suicide
des prisonniers des prisons, ayant aucun espoir peuvent être amener à ce suicider.
Le suicide anomique : qui va provenir d'une absence de règles ou de normes dans la
société, notamment lorsque les passions individuelles ne sont pas limiter ou réguler
du fait de l'absence de normes ou alors de normes peut claires. Il appel cela
« éprouver le mal de l'infinie » c ad que sont règles l'individu est confronter à lui
même et donc peut être amener à se suicider.

Le 19/03/09.

2. L'analyse des fondements et des transformations du lien social.

Comment dans une société de plus en plus individualiste où les individus sont de plus en plus divers
et spécialiser, ces derniers parviennent -ils encore à vivre ensemble de façons solidaires et donc
constituer une société. Comment le « tout » peut-il encore tenir, sur quoi repose la « solidarité
sociale. » (le lien social).

a. D'une solidarité « mécanique » à une solidarité « organique ».

Durkheim démontre dans son ouvrage « la Division du travail social DTS » que dans les société
traditionnelle à solidarité mécanique (SM), les comportements individuels et les activités de
productions sont faiblement différenciés.
Les individus vivent dans des communautés réduite et proche et adoptent des comportements
similaires. Ici la solidarité sociale (lien social) repose sur la ressemblance et fonctionne de manières
mécanique. Les individus ne se pensent pas en tant que « je » mais privilégie le « nous » c a d la
collectivité, d'ailleurs ceux qui osent remettre en question les règles de la collectivité sont durement
châtier, Durkheim met en avant l'existence d'un droit répressif dans ce type de société où les
sanctions sont exemplaires, démonstratrices, expiatoires, (sous l'ancien régime le pire des crimes
que l'on puissent commettre était le fait de tuer le roi).
À contrario dans les sociétés modernes ou industrielle à solidarité organique (SO) la division
technique du travail c'est généraliser et approfondie et les individus occupent des places sociales
différentes, ils vivent dans des groupes dense et mélanger (zone urbaines, banlieue, usine...).
Mais paradoxalement ils sont de plus en plus dépendant les uns des autres des faits de leur
spécialisation. Cette solidarité sociale repose sur la complémentarité liée à l'organisation de la
société.
Une des caractéristique est l'existence d'un droit restitutif où l'objectif n'est pas de châtier mais
d'obliger celui qui a commis un crime de réparer sa faute vis à vis d'un tiers ou de la société.

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b. La division du travail au service du lien social.

Durkheim s'oppose aux arguments des économistes libéraux comme ceux d'Adam Smith :
Les causes de la division du travail ne sont pas à rechercher dans la volonté égoïste des
individus afin de maximiser leurs satisfaction, mais dans l'évolution de la société et en
particulier dans l'augmentation de la densité et du volume des interactions sociales (relations
sociales). Voir schéma.
Schéma : les individus prennent conscience qu'ils constitue es parties d'un même tout dans le bon
fonctionnement dépend de la cohérence et de la coopération entre les parties.

La fonction de la division de travail n'est pas uniquement d'augmenter la productivité et la


production ainsi que les échanges, elle est surtout sociale car elle fonde la solidarité.
Contrairement à Smith pour qui individualisme rime avec égoïsme favorable à la croissance
et au progrès Durkheim préconise de lutter contre l'égoïsme. Pour cela il propose de
renforcer les règles de vie commune et de développer l'attachement de l'individu au groupe
de manière à renforcer le lien social et à rendre possible l'harmonie humaine. Pour lui le
degré supérieur de la morale réside dans l'attachement au « tout » social, reposant sur un lien
social verticale très fort (= lien verticale = se sente relié à l'ensemble de la collectivité ce qui
est différent de lien horizontale qui le lien entre quelqu'un et une association par exemple) il
propose une véritable religion civique où le « tout » social doit être divinisé et respecté.

Durkheim est l'auteur qui à le plus contribuer à la reconnaissance scientifique de la sociologie et


cela explique aussi que la sociologie française est restée pendant longtemps holiste et déterministe
(marqué par la pensé de Durkheim). Cependant à la même époque un intellectuel allemand pose les
jalons d'une autre sociologie : Max Weber.

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Transformation du lien social.

En densité
En volume

matérielle morale
Individus de plus
En plus nombreux

Baisse de la solidarité
Augmentation du nombre
Entre les individus
De relation entre les
(zones urbaines)
individus

Augmentation de la
Division technique
Du travail

Accentuation de l'interdépendance Renforce la coopération


Entre les individus Entre les individus

Monté de la solidarité organique

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II. Max Weber : une sociologie de l'activité sociale.

Weber participe en Allemagne au côté de Simmel et Tömmies à l'avènement de la sociologie et ce


en plein querelle des méthodes. (voir doc débat imaginaire).
La querelle de méthode est l'opposition entre les partisans de la tradition historienne centrer sur
l'évènement, le singulier refusant la théorisation du social et les partisans d 'une démarche théorique
utilisant les méthodes des sciences de la nature pour établir des lois universelles et des modèles
abstraits.
Après les études de droit d'économie d'histoires et Weber s'intéresse et impose la sociologie en
qualité de science institutionnalisée. Son travail d'universitaire ne l'empêche pas de s'engager
politiquement, afin de défendre des thèses nationalistes et expansionnistes, mais en restant attacher
aux grands principes de la démocratie.
Il est connu dès les années 1920 aux USA, en particulier grâce au fonctionnalisme qui s'appelle
Talcott Parsons et il est introduit en France par Raymond Aron dans les années 1930.

A. L'objet de la sociologie est l'activité sociale.

Définition Durkheim de l'activité sociale :


« Nous appelons sociologie une science qui se propose de comprendre par l'interprétation l'activité
sociale et par là d'expliquer causalement son déroulement et ses effets. Nous entendons par activité
un comportement humain quand et pour autant que l'agent ou les agents lui attribue un sens
subjectif (= une activité est une activité social lorsque les gens lui donne un sens) et par activité
sociale l'activité qui, d'après son sens viser par l'agent ou les agents se rapporte aux comportements
d'autrui par rapport auquel s'oriente son déroulement........ »

1. Qu'est-ce qu'une activité sociale ?

a. Caractéristiques.

C'est un comportement humain qui a un sens au yeux de celui qui l'effectue, elle est subjective
puisque relative à un individu. Une activité humaine est donc sociale si elle est porteuse de sens
pour son auteur.
Exemple : travailler de façon dure et efficace pour s'enrichir est une activité sociale porteuse de sens
contrairement à des réactions de joies ou de peur face à un événement particulier.

De plus l'activité devient sociale lorsque cet acte prend du sens au cour d'une relation
interpersonnelle.
Exemple : un individu qui a un comportement religieux en se recueillant de façon solitaire n'est pas
une activité sociale. Par contre l'individu qui va à l'église est une activité sociale car on veut
signifier aux autres sa compassion, sa tristesse, sa solidarité .....

Une activité comportant plusieurs personnes n'est pas forcement une activité sociale.
Exemple : une collision entre deux voitures n'est qu'un événement par contre les gestes et les
insultes qui sont prononcer sont une véritable activité sociale, car en donne du sens.
Une activité uniforme de plusieurs personnes n'est pas forcement une activité sociale.
Exemple : lorsqu'il y a une pluie d'un coup et que tout le monde ouvre son parapluie cela n'est pas
une activité sociale. Par contre ouvrir son parapluie pour faire signe à quelqu'un est une activité
sociale.

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Le 02/04/09.

b. Les déterminants de l'activité sociale.

Weber distingue 4 déterminants principaux de l'activité sociale :


Le comportement traditionnel : c a d les comportements dictée par l'habitude, une coutume.
Le comportement affectuel : qui est dicté par un sentiment, une émotion.

Dans ces deux comportements Weber constate que l'individu à peu conscience de ce qui le pousse à
agir, il le fait spontanément , presque par reflex, on est à la limite de l'action réactionnelle. Et cela
diffère grandement avec les deux autres déterminants car dans ces cas les actions sont rationnelles,
car l'individu ayant fortement conscience des motifs qui le pousse à agir.

L'action rationnelle en valeur : où l'individu par conviction va agir en référence à des


valeurs (morale, politique, ...) exemple : le sacrifice des kamikazes lors de la 2ème guerre
mondiale. Ou ceux qui au nom de Dieu se suicide en tuant d'autre personne (arabe).
L'action rationnelle en finalité : qui découle de la confrontation systématique entre les
moyens disponibles et les buts à atteindre. Exemples : l'entrepreneur capitaliste réduisant ses
coût de production pour maximiser son profit. Ou l'étudiant faisant de longues et difficiles
études pour maximiser ses revenus futurs.

2. Une science compréhensive.

L'objectif de la sociologie pour Weber est de comprendre l'activité sociale, d'en saisir par
interprétation le sens visé par l'individu.

a. Une sociologie compréhensive.

Weber distingue 2 types de compréhension :


Compréhension actuelle : qui consiste à saisir immédiatement le sens d l'action au moment
de l'acte. Exemple : un individu qui frappe un autre individu pour exprimer sa colère.
Compréhension explicative : qui consiste à reconstituer les motivations de l'acteur en
replaçant son action dans un contexte.

L'explication sociologique consiste donc à la fois à comprendre par interprétation (le sociologue
interprète ce qu'il voit et ce que l'acteur lui dit car il ne peut pas totalement se mettre à sa place) et à
expliquer causalement le déroulement et les effets d'une action social.

b. Le concept d'idéal type.

Définition : construction théorique qui accentue certains trais de la réalité souvent complexe pour en
faciliter sa compréhension. C'est donc une abstraction mentale et intellectuelle qui ne reflète pas la
réalité tel qu'elle est, c'est donc une représentation styliser mais elle permet de clarifier cette réalité.
L'idéal type est donc construit par schématisation et accentuation de la réalité afin de faire simple
(objectif de clarification) et de rendre compréhensible une réalité trop complexe pour être cerner
spontanément (objectif de visibilité). Weber recommande d'élaborer des cas limites, de saisir des

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situations contraster et de les confronter à la réalité pour analyser les écarts. C'est différent de
l'approche de Durkheim qui chercher à travers les statistiques mettre en évidence des
comportements types moyens, c a d des cas que l'on observe le plus fréquemment dans la réalité
sociale.

B. Un penseur du monde moderne : origines du capitalisme et rationalisation des activités


sociales.

Comme les intellectuels de son temps il essaie de comprendre les bouleversement que connait
l'occident avec les différentes révolution industrielle et donc ce passage agité à la modernité.
Cependant contrairement à Marx qui met en avant des explications matérialismes Weber s'interroge
sur les fondements idéologiques de ces mutations, en privilégiant les explications culturaliste.

1. Les origines du capitalisme moderne.

a. L'éthique protestante et l'esprit du capitalisme.

À l'aide de statistiques et de données Weber démontre que la morale protestante, surtout calviniste
coïncide avec l'apparition et le développement rapide du capitalisme dans certains pays
occidentaux. Pour expliquer cela il crée deux idées : l'ascétisme protestant et l'esprit du capitalisme
afin de démontrer les affinités électives entre protestantisme et capitalisme.
Exemple la notion calviniste de prédestination dans le fait que l'homme est sauver ou damner par
dieux quoi qu'il fasse ainsi le calviniste est plonger dans une incertitude angoissante, et il recherche
des signes de son élection divine et pour cela il va travailler de façon acharné car l'oisiveté est un
pécher et ce qui est certain c'est que dieu ne va pas élire des pécheurs.
L'ascétisme est donc la pratique d'une vie faite de travaille, de refus de luxe et de dépense
ostentatoire, devient une obligation pour le croyant. Or travaillé, gagner de l'argent, l'épargné puis le
réinvestir plutôt que le dilapider en consommation éphémère constitue des comportements de bases
et essentiels pour que se développe la capitalisme. La morale protestante et les comportements
qu'elle induit à ses pratiquants constitue donc un terreaux favorable à l'éclosion et au
développement du capitaliste.
Ce système économique et sociale convient aussi aux adeptes de cette religion.

b. Les limites de la thèse culturaliste de Weber.

Fernand Braudel un historien français, pense que Weber à sur-estimer le facteur culturel, lui préfère
insister sur l'apparition généraliser de l'échange, l'afflux massif de métaux précieux et le
développement de l'économie de marché.
Raymond Aron défend Weber en montrant que celui-ci ne voulait pas faire de la religion calviniste,
le seul facteur explicatif du changement économique et social, il aurait simplement voulut
démontrer « l'affinité intellectuelle et existentielle » entre une certaine religion (le calvinisme) et
une conduite économique (le capitalisme).

Au delà de ces controverse, cette étude sociologique à eu le mérite de montrer que l'évolution des
valeurs peut aussi expliquer le changement social. Il ne faut pas opposer systématiquement
matérialisme et culturalisme mais privilégié des explications interactives du changement social.

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2. La rationalité : le principe essentiel des sociétés modernes.

Weber considère comme les autres sociologues allemands de son époque, que le développement de
la rationalité est l'une des expression essentielle du passage à la modernité. La bureaucratisation de
la société par exemple en est une des manifestations les plus pures et dont les conséquences sont
très positives.

a. La rationalisation des activités humaines.

Définition de rationalité : c'est une logique d'action fondée sur la raison afin d'atteindre des objectifs
précis et non fondé sur un jugement de valeur.
Cette rationalité se traduit de trois manières dans les faits :

Les critères de choix se formalisent et s'émancipent des jugements de valeurs. Ainsi la


recherche de l'efficacité, la réalisation de calcul expliquent un grand nombre de choix
individuels et collectifs.
Tous les domaines de la vie sociales s'autonomise et se dégage des contraintes morales et
religieuses. Exemple la monté de la laïcité dans les pays moderne notamment dans les écoles
et les hôpitaux.
Les rapports sociaux se dépersonnalisent et deviennent de plus en plus formel, c a d régit par
des règles officielles, administratives. Exemple : il existe dans les entreprises des
organigramme qui permette de savoir à qui on doit s'adresser non pas l'individu mais la
fonction qu'il occupe.

b. L'organisation bureaucratique : un phénomène positif de cette rationalisation.

Weber constate que toutes les organisations naissantes (entreprise industrielle, commerciale,
association...) prennent ne forme « bureaucratique » (différent de la connotation péjorative actuelle).
C'est en fait une manière très organiser et très formaliser d'organiser la vie sociale qui source
d'efficacité et de progrès. Exemple : procédure écrite, hiérarchisation des fonctions, existence de
règles et d'organigramme délimitant parfaitement les sphères de compétences les devoirs et les
droits de chacun....

Conclusion Weber Durkheim :


La sociologie au cour du 20ème c'est donc constitué autour de ses deux grandes traditions
sociologique très différentes (la sociologie entre individualisme méthodologique et holisme voir
imprimé) qui sont loin d'être dépassées. Elles servent encore aujourd'hui de référence pour
expliquer nombre de phénomènes sociaux contemporains.

Le 09/04/09.

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III.La naissance d'une sociologie plus empirique aux États-Unis.

À la fin du 19ème siècle il y a moins de problèmes aux USA pour imposer la sociologie comme une
nouvelle science sociale. En effet le système universitaire américain est plus souple et moins
cloisonnée entre les disciplines. La sociologie va trouver sa place au côté des autres sciences
sociales de l'époque : la psychanalyse, la psychologie sociale ou encore l'anthropologie.

Les mentalités au USA sont très différentes ainsi la société civile ne considère pas les premiers
sociologues comme des théoriciens mais comme des praticiens sociaux ( des acteurs sociaux) au
service du progrès social du pays. Cela va donner naissance à une sociologie pragmatique comme
l'atteste les premiers travaux de l'école de Chicago.

A. Un contexte favorable à l'émergence d'une sociologie pragmatique.

1. Croissance économique et urbaine à l'origine de nombreux problèmes sociaux.

À la fin du 19ème on assiste à des mutations plus rapide au USA qu'en Europe, qui entraine une
forte croissance économique et une urbanisation qui va de pair avec l'arrivé de grande vague
d'immigration. Ces migrants sont essentiellement des ruraux et des individus de multiple nationalité
(allemandes, polonais, irlandais, italiens....). Ces migrants vont donc s'installer dans des villes en
pleines expansion afin d travaillé dans une industries à croissance rapide et qui va de plus en plus se
taylorisé.
Exemple : la ville de Chicago. En 1840 4500 habitants, en 1890 1 100 000 personnes, en 1930
3 500 000 habitants. En 1900 50% de la population était née hors d'Amérique. En 1900 elle est la
3ème ville polonaise du monde allemande et suédoise.

Industrialisation plus l'urbanisation rapide provoque l'accentuation et la multiplication des


problèmes sociaux : misère, alcoolisme, délinquance, prostitution, criminalité, mafia.....
On assiste aussi à des conflits raciaux et/ou ethnique.

Donc face à l'apparition et au développement de ces problèmes sociaux, de l'argent privé sont
alloués à des laboratoires de recherche en sociologie afin de réaliser des enquêtes.
Exemples : à l'université de Chicago le département de sociologie est créer en 1892 et il va
bénéficié de dons de la part de Rock Feller (milliardaire par le transports du pétrole) jusqu'à hauteur
d 45 millions de dollars. Les recherches sur l'intégration des paysans polonais de Thomas Znanéki
de l'école de Chicago financer par une riche héritière...

2. Une sociologie pragmatique au service de politiques sociales réformistes.

Les sociologues américains travaillent sans problèmes (pas remis en question) car contrairement à
un nombre importants de sociologues européens, ils ne critique pas la société industrielle naissante
de plus ils acceptent globalement les valeurs américaines et l'esprit du capitalisme (c a d travaillé
dur pour pouvoir s'enrichir et consommer) ce qui explique qu'ils n'ont pas de problèmes pour
trouver et accepter des fonds provenant de grande entreprise capitalisme.
Ces sociologues veulent surtout étudier leur société pour mieux pouvoir la réformer et atténuer touts
ces problème sociaux. Ainsi ces premiers sociologues sont qualifiés « d'ingénieurs du social » en
anglais social scientists, ou encore des « praticiens sociaux ».
La sociologie américaine va se spécialiser sur le vécue des acteurs et va avoir surtout des

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préoccupation micro sociologique, ce qui l'éloigne d'autant plus de la tradition holiste européenne.

B. Les travaux de l'école de Chicago.

Définition de l'école de Chicago : c'est l'ensemble des recherches et des chercheurs en sociologie de
cette université entre 1915 et 1940.

Premier sociologue : Anderson, ouvrage « Le hobo sociologique des sans abris ».


Thresher « The gang »
Wirth « Le ghetto » 1937.
Johanson « The meporain chicago » study of race relation and riats.

La naissance de la sociologie américaine dans cette université se fait sous l'égide d'Albian Small,
qui a fait une partie de ses études en Allemagne (donc influencer par Weber) et devient professeur
de sociologie en 1892. il recommande à ses étudiants à observer de manière empirique leur
communautés d'appartenance et de faire de Chicago leur terrain et objet de recherche privilégié.
C'est le début de la sociologie urbaine.

1. Une sociologie empirique.

Cette sociologie américaine à des références théoriques moins reconnue institutionnellement


comme Tarde et Simmel que la sociologie européenne. Mais elle tire sa spécificité de son unité et
de sa méthodologie.
Certains auteurs pensent même qu'ils ont inventés le métier de sociologue.

Les deux principes de base qui prédominent dans toutes leurs recherches :

Il faut partir du vécu des individus afin de comprendre la signification subjective qu'ils
donnent à leurs actes (on est dans une logique webérienne).
Il faut tenir compte du contexte dans lequel chacun effectue ses pratiques quotidiennes car
celui-ci leur donne un sens.
Ces deux grands principes sont respecter grâce à un travail de terrain (feel work ») et des enquêtes
de communautés (community social survey).
Exemples : Anderson par exemple avait étudier les SDF.

Ces sociologues vont utiliser divers procéder d'investigation :


Entretien non structurer (on débat sans questionnaire). L'observation participante. Analyse de
documents personnels. Analyse de documents officiels (archives plans article de journaux).

2. Une sociologie urbaine.

Dans une enquête qui s'intitule « the city » en 1925 faite par Burgess Mac Kenze, constate que la
vie moderne est l'antithèse de la communauté locale rurale où prédomine la ressemblance sociale et
les contacts entre les individus. Ces travaux confirme la thèse de DURKHEIM d'un passage à la
solidarité mécanique à une solidarité organique.
Autre point fort de cette étude : le constat d'une distribution spatiale des populations et des activités
dans l'espace urbains.

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qu'il existe un groupe de constitution entre individu et groupe sociaux ainsi chaque groupe tente de
s'approprier et de préserver un certain territoire.
Cela entraine une répartition inégalitaire et ségrégative de l'espace urbain, ainsi par exemple à
Chicago cet espace est constitué d'anneaux concentrique présentant une certaine homogénéité
sociale et plus on s'éloigne du centre plus on monte dans l'échelle sociale.

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CHAPITRE 3 : Les sociologies contemporaines.

Introduction :

Dans ces phases d'inventions et d'institutionnalisation, la sociologie à été traversée de conception


diverse. On insiste souvent et même trop sur l'opposition entre les approches de Weber et
Durkheim, au point de surestimer et même de caricaturer leur différence.
Aujourd'hui la sociologie est marquée par une grande diversité (multitude d'auteur et de courant de
pensée), il est donc impossible d'en faire une présentation complète.
Cependant il convient de connaître l'opposition classique entre les deux grandes approches
sociologiques : l'individualisme méthodologique et le holisme. (voir doc). Cela permettra de
présenter certains chercheurs français comme Boudon et Bourdieu, et quelques représentent de la
sociologie américaine Howard Becker et Erving Goffman.

I. Le problème de l'articulation entre l'individualisme méthodologique et


holisme.

L'analyse sociologique à été jusqu'au début des années 70 partagé entre deux grandes traditions
webérienne et dukhérienne. Mais cette opposition semble aujourd'hui dépassé même si elle reste
toujours présente dans les esprits.

A. La relation entre l'individu et le social : un dilemme central en sociologie.

Pour expliquer un fait social on peut avancer deux sortes d'arguments opposés :
Soit il est le résultat de forces sociales structurantes ou déterminantes, c'est donc la sociétés
qui imposent ses contraintes à l'individu.
Soit il est le résultat d'action individuelle, c'est donc l'individu qui est responsable du social.
Exemple : l'existence d'un chômage d'intégration (chômage qui touche les jeunes qui ont du
ma à s'intégrer dans le monde du travail) s'explique pour les uns par un contexte économique
et social défavorable et pour les autres par des stratégies individuelles défaillantes de
formation et de qualification débouchant par des effet pervers (effet pervers = stratégies
rationnelles mais dont la somme n'était pas voulue au départ par les acteurs).

1. L'origine du dilemme : l'opposition entre Durkheim et Weber.

Durkheim considère que c'est la société qui influence les comportements des individus alors que
Weber part du principe que les décision individuelles sont à l'origine des réalités sociales. Ces deux
conceptions à l'origine de deux paradigmes sociologiques dominant et fortement contradictoire.
Un paradigme est un modèle fournissant l'analyse son cadre de référence ou encore une manière de
voir la réalité servant de modèle d'interprétation à la manifestation d'un fait sociale.

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2. Les deux paradigmes : holisme versus individualisme méthodologique.

Voir fiche 1. Attention.


Les structures expliques les phénomènes sociaux et les comportements individuels donc comme
Marx Durkheim Pierre Bourdieu.
Après on a le paradigme individualisme ou le
Est un phénomène collectif et le résultat d'action de croyance ou d'attitude individuel. Parmis les
auteurs étudier Tocqueville ont fait partie ou Weber et Boudon.
Voir tableau sur dernier document donnée.
En france la sociologie a été longtemps par le holisme jusque dans les années 80. mais on a assisté à
un retour en force des « acteurs » à la fin des années 80.

B. Une opposition aujourd'hui dépassée ?

Ni totalement déterministe ni totalement individualiste certains travaux sociologique actuel essaie


de concilié ces deux approches. Ainsi par exemple un sociologue qui d'appel Philippe Gorcuff dans
un ouvrage « les nouvelles sociologie en 1995» parle d'une approche contructiviste.

1. Des analyses sociologiques plus nuancées.

Conscient des limites respectives de ces deux paradigmes (voir document limite et critiques des
deux approches) qui entraine une vision partielle de la réalité. Certains sociologues poiur
appréhender cette approche dans toute sa complexité propose d'envisager la relation individu
société comme étant circulaire. Il faut donc penser cette relation de façon interactive. Aisni comme
il est difficile de déterminé systématiquement quelle est la cause première des faits sociaux,
comportements individuels ou , nombres de sociologues actuels vont combiner les deux
approches.

2. Une sociologie « constructiviste » ?

Cette problématique constructiviste par du principe que la réalité sociale est construite par des
acteurs individuels et collectifs sur la base de faits passé (donc intériorisés) et présente. Celle-ci
fonctionne comme des contraintes souvent inconscient. Mais les individus font néanmoins des
calculs et prennent des décisions correspondant à des stratégies.

a. L'exemple de la sociologie d'Athony Giddens.

Pour ce britannique les structures sociales conditionne les actions individuelles qui elle même
participe à la production de nouvelle structures, ainsi la société est à la foie la condition et le produit
des actions individuelles. Ouvrage « la constitution de la société de 1884 ».
exemple : les choix vestimentaires ne se font pas de façon automatique. On regarde ce qui se fait
autour de soi on s'informe des styles, de la mode et on choisit en fonction de l'image que l'on veut
donner de soi à un moment donner de notre vie. Cette image évolue dans le temps en tenant compte
des contraintes sociales. Nous fesons preuve d'une certaine réflexibilité.

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b. L'exemple de la sociologie de Norbert Elias.

C'est un sociologue également et dans un ouvrage « qu'est-ce que la sociologie « en 1991, il montre
que les catégories société et individu sont insuffisante pour rendre compte de la complexité du
monde social. Pour lui la sociologie doit décrire et analyser la vie social comme un « jeu » et il faut
considérer les individus comme des « joueurs ». Exemple : tel un pion dans un jeu d'échec, l'action
d'un individu conditionne en retour l'action d'autre joueur ou individus. Comme dans le football le
comportement et le mouvement des joueurs ne sont compréhensible que dans le contexte du jeu. De
plus chaque joueur en se déplacer d'une certaine façon va influencer à la fois ses partenaires mais
aussi les adversaires. Ainsi pour ELIAS la réalité sociale est donc composé de configuration c a d
de figure globale toujours changeante que forme les joueurs à l'intérieur desquelles se manifestes
des relations interdépendantes.
Le sociologue doit donc identifier et caractériser ses configuration.

Fin du cours.

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