Vous êtes sur la page 1sur 21

Azdar

Outrage au
Capitalisme

- Collection Essais / Critiques -

Retrouvez cette oeuvre et beaucoup d'autres sur


http://www.inlibroveritas.net
Table des matières
Outrage au Capitalisme.............................................................................1
Introduction au nuisible.......................................................................2
Le Capitalisme et l'environnement......................................................3
La Violence et la Paix..........................................................................6
Les besoins Capitalistes.....................................................................10
La Production est un des 5 piliers du Capitalisme.............................12
Les acquis sociaux.............................................................................16
Démolition.........................................................................................18

i
Outrage au Capitalisme

Auteur : Azdar
Catégorie : Essais / Critiques

Tout est à détruire, tout est à reconstruire.

Licence : Licence Creative Commons (by-nc-nd)


http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/2.0/fr/

1
Introduction au nuisible

Les individus, désormais, ne se sentent plus acteurs et réalisateurs de la


société. Ils sont seulement spectateurs impuissants.

De là vient le fatalisme ambiant qui ronge nos coeurs. La résignation et la


soumission sont implicitement suggérées par le « réalisme ».
L'argument du réalisme relève autant du sentiment que de la raison. C'est
un stade ou l'être humain sent le poids d'une machine trop complexe, trop
rodée, trop puissante pour qu'elle chute d'elle-même. Pour qu'elle chute
seulement.

Nous vivons certainement une drôle d'époque.

La militarisation de la police, l'inflation du contrôle de la population, à


travers tout un attirail technologique de dernière pointe, les crises
économiques et politiques qui secouent de plus en plus le système,
l'abrutissement et l'asservissement par le divertissement de TF1.

Tout porte à croire que nous allons droit dans un fossé, tout porte à croire,
que cela ne dérange pas les "citoyens". Trop conforté de rester devant la
télévision, à se rincer les yeux de nouvelles apocalyptique d'Irak, d'Iran,
d'Afrique ou d'Amérique du Sud... Trop conforté que cela ne soit pas chez
lui.

Mais cela, est chez lui.

Introduction au nuisible 2
Le Capitalisme et l'environnement.

Il est évident que le système actuel ne perdura pas, nous courrons vers une
ère de misère pour les voleurs de la planète.

-Tout ce que produit le capitalisme, résulte d'une exploitation de masse.


Des matières premières, car il faut beaucoup de matières premières pour
répondre a la satisfaction des 2 milliards de sur-consommateurs.

-La technologie qui sert elle-même à produire, exploiter, extraire résulte


du même processus qu'elle génère elle-même. C'est-à-dire qu'elle est née
également d'une exploitation de masse, d'abord des matières premières,
puis des individus.

-La technologie repose sur l'énergie et le matériel que fournit en masse le


système actuel, qui lui-même repose sur l'énergie et le matériel fournit en
abondance par la Terre. Or la terre s'épuise à cause ce processus.

-Parallèlement, la population croisse de manière exponentielle alors que


les ressources s'épuisent. La demande, sera (et est déjà) trop forte par
rapport à l'offre.

Voilà pourquoi la chute de ce système est inévitable.

Maintenant, imaginons un scénario, le plus probable. Celui du conflit entre


les bénéficiaires du Capitalisme et les exclus.

Le Capitalisme, va d'abord opérer une sélection sur les bénéficiaires de la


production afin de survivre.

Le Capitalisme et l'environnement. 3
Outrage au Capitalisme

C'est à dire, que petit à petit, par la baisse du pouvoir d'achat, la hausse des
prix, les différentes crises qui secouent et mettent sur le banc de touche des
milliers de personnes, il va sélectionner.
Ce n'est pas un processus conscient, mais juste la logique économique du
système.

Au début, la prospérité permet une certaine émancipation. Lorsque la


prospérité décline, l'économie sélectionne les bénéficiaires de la
production, (qui ne sont en aucun cas, les producteurs.)

En outre s'il sélectionne ses bénéficiaires de plus en plus rigoureusement,


c'est pour se stationner plus longtemps sur ses réserves naturelles.

Jusqu'à un tel point, ou les zones de richesses premières seront défendu


militairement. Ceci est le processus logique du capitalisme.
Ces zones de richesses défendu d'abord par des lois liberticides à l'échelle
individuelles et collectives, vont ensuite être physiquement défendu.
J'entends par physiquement défendu, une présence armés très forte, avec
toute une technologie adaptée a cette situation.
Ces zones seront défendues dans l'intérêt de la classe dominante.
Dans un premier temps, pour pouvoir continuer à produire en « paix »,
sans qu'il y ai possibilité pour l'immense majorité des personnes de se
ré-approprier ces zone de matières premières devenues rares.

Pour pouvoir donc maintenir le système en place, garder l'optique de


consommation générale (mais non plus de masse). Pouvoir accumulé des
capitaux, des gains, de l'argent, et donc renforcer le pouvoir que la classe
dominante exerce.

Mais ceci va durer un temps seulement. Ensuite, ces zones seront


protégées, uniquement par nécessité de survie.
La volonté de faire perduré de système d'accumulation de capitaux, par la
consommation et la production intensive n'aura plus lieux d'être.

Le Capitalisme et l'environnement. 4
Outrage au Capitalisme

Les plus riches concentrons touts les moyens matériels de garder les
ressources et la majorité non. Un conflit aura fatalement lieu.

Un conflit violent

Le Capitalisme et l'environnement. 5
La Violence et la Paix.

Le Capitalisme, est ici en contradiction. Par une série de propagande il


évoque les bienfaits de la pacification, et dans le même temps, il se
radicalise et devient de plus en plus violent.

Un autre paradoxe est à tirer :


Le système génère et encourage ainsi la violence via les médias et le
spectacle, d'autre part elle il la réfrène par une politique policière
pacificatrice.

La violence est un spectacle. La pacification de nos sociétés, n'est qu'un


leurre. Le bout visible de l'iceberg.
Nous connaissons, en France, une militarisation de la police, et
parallèlement, une inflation de la morale de paix, de pseudo fraternité et de
pacifisme. Ceci largement entretenu par l'école et les médias.
« Nous sommes des gens civilisés, nous ne sommes plus au moyen âge, la
violence ne mène a rien » Autant de phrases clamé par ceux-ci, autant de
phrases acclamé par le peuple.

Toutes ces morales vendues par l'école et les médias, ont une répercussion
évidente sur les mouvements sociaux.
Par exemple, certain, iront jusqu'à défendre les CRS, parce qu'ils font leurs
travail, et qu'ils ne sont pas violent, car nous sommes dans une "société
civilisé". Certain, diront, que bloquer quelque chose, que la force physique,
est une chose, un concept horrible.

Au fur et à mesure que le temps passe, tout est perçu comme radical. Une
manifestation, dans 10 ans, sera une chose « radicale ».

La Violence et la Paix. 6
Outrage au Capitalisme

De nos jours, bloquer des rails, bloquer des routes, bloquer seulement, est
radical.
Parce que, les médias, assènent les gens de morale pacifiste, et l'exemple
de Nanterre (lors du mouvement social contre la L.R.U) est assez criant.
Les bloqueurs étaient étiquetés comme "radicaux". Au même titre que les
cheminots ?

Non, car les étudiants pour bloquer, on besoin d'une présence physique, les
cheminots pour bloquer, ont besoin d'une absence. Le seul fait, de bloquer
quelque chose, par la force, physiquement, devient rebutant et extrémiste.

Bien entendu, la police n'est pas extrémiste, elle fait son boulot.

La violence rappelons le, est nécessaire. Fait partie intégrante du


fonctionnement humain. Les rapports de violences physiques n'ont pas
disparue, et les violences morales, se sont accrues.
Le système croit qu'il peut faire oublier à l'homme l'importance de la
violence. Mais nous sommes entrés dans une période d'affrontement, avec
ce système, ou plus en plus de personnes, ne pourrons ignorer la violence,
surtout celle faite par l'état.

La seule chose qui masque encore l'état, c'est la Loi. La violence de l'état,
du capitalisme est couverte de légalité par la Loi. Les ripostes à celle ci,
sont couvert d'illégalité par la loi également.

C'est la loi qui définit ce qui est bon ou mauvais. Or la Loi naît du
capitalisme, car ceux qui la font, sont des capitalistes (Nicolas Sarkozy,
George Bush, Tony blair, en sommes, touts les dirigeants).
Il est donc normal, que la violence pour garder le pouvoir soit légitimé, et
la violence pour survivre ou contrecarré ce pouvoir soit durement
sanctionnée.

La violence, est le moteur de L'Histoire. Bien plus que les penseurs. La


révolution est synonyme de violence. Que se soit celle des oeillets au
La Violence et la Paix. 7
Outrage au Capitalisme

Portugal ou il n'y a pas eu de mort, mais eu violence malgré tout.


La violence n'est écoeurante aux yeux de la bourgeoisie qui ne supporte
pas de voir son rempart se détruire a cause de celle ci. Ce qu'elle a oublié,
c'est que ce rempart est issu de violences.

Il existe une tendance à la qualifié d'anarchiste, de barbare, de marginale


toute violence non légale. Or :

Toute émanation de violence illégale, est inéluctablement marginale. Tout


ce qui est marginale, est inéluctablement traqué à un certain moment. La
violence est traquée.
Tout ce qui est traqué, doit être détruit aux yeux des traqueurs. La violence
illégale, doit être détruite.

Tout ce qui est détruit, doit l'être soit secrètement, soit par manipulations
aux yeux de la majorité.

La violence, est des deux cas.

La manipulation : morale de paix fausse, bonne conscience « la violence


est le dernier refuge de l'incompétence ». Les Médias, présentent toute
violence urbaine, violence morale illégale, comme atroce, et présentent
toute violence légale, comme sécuritaire et bénéfique pour l'ordre.(sauf
lorsque celle-ci est trop écoeurante pour être manipulé)

Secrètement : par les mêmes moyens qu'usent les médias. On cache ce qu'il
se passe dans les banlieues, cache au public les tracs de sans papiers etc.
etc. On cache et garde dans l'ombre l'usage de la violence légale, et l'on
montre la violence illégale uniquement.

Ainsi, il y a deux violences : violence légale, violence illégale. Les deux


sont violences. Pourtant, l'appareil d'idéologie bourgeoise, présente comme
violence, uniquement celle qui est illégale. La violence légale, n'est pas
violence, par son essence même. C'est a dire qu'elle est légale.

La Violence et la Paix. 8
Outrage au Capitalisme

C'est un paradoxe si l'on prend uniquement comme axiome, qu'il existe une
violence légale. Objectivement, il en existe une. Mais subjectivement, a
travers la fenêtre des médias, et de la morale unique, il n'existe pas de
violence légale.

La Violence et la Paix. 9
Les besoins Capitalistes.

Nous distinguons plusieurs types de besoins.

Tout d'abord les besoins vitaux primaires (manger, boire, se loger, se


protéger de la chaleur et du froid, etc...) qui consistent en l'auto
préservation corporelle et la pérennité de l'espèce humaine. Nous posons
ainsi qu'en majeure partie la société capitaliste a réussi à répondre à ces
besoins. Il en découle la mise en avant d'autres besoins, dépassant le cadre
de la seule survie, par exemple, besoins moraux, de communication,
d'estime de soi, spirituels, auxquelles le capitalisme se doit de répondre
pour prolonger son existence.

La première évidence que nous posons est que les conditions du système
capitaliste engendrent une perte d'autonomie, une étrangeté au monde,
bloque le processus de réalisation individuel et collective, et engendre la
frustration, la dépression, et que la seule réponse du système consiste en la
production de dispositifs techniques et d'activités compensatrices, bien
souvent aliénantes pour y répondre.

Ce que le capitalisme crée ce n'est pas tant les besoins cités ci dessus, mais
une réponse marchande pour les satisfaire, et les transforme donc en les
identifiant à un bien de confort, qui devient lui-même à son tour un besoin
au sens où ce confort devient une norme sociale, un mode de vie. La
dynamique du progrès inhérent au système entraîne une nécessité
constante de renouvellement et d'innovation de ses marchandises. Le
capitalisme trouve ici la garantie de son existence dans ce processus de
création/transformation perpétuel.

Ce n'est donc plus le système capitaliste qui répond aux besoins humains

Les besoins Capitalistes. 10


Outrage au Capitalisme

mais l'humain qui doit dorénavant se conformer aux besoins du système


pour que celui-ci perdure.

Les besoins Capitalistes. 11


La Production est un des 5 piliers du
Capitalisme

Le productivisme est la base fonctionnelle du système.


Il s'applique à la gestion de tous les domaines: L'écologie, la santé, la
sécurité, la culture, l'alimentation... Toujours traité sous l'angle de la
rentabilité, celle-ci provoquant une altération de la psychologie humaine,
des comportements individuels, via la quête de la performance, la nécessité
de vitesse, d'excellence au travail comme dans la vie quotidienne, et ainsi
une logique compétitive dans les rapports interindividuels, créant ainsi des
formes de pouvoir artificiels.
Ces formes de pouvoirs sont par exemple la hiérarchie qui gravite autour
de celui qui sera plus productiviste que l'autre, et donc gagnera plus. Cette
hiérarchie dans le travail se répercute inévitablement dans la sphère privée
et les rapports entretenus entre hommes. Ainsi le plus productif sera plus
riche.
"travailler plus pour gagner plus" est l'écho de cet état d'esprit.

Cette logique de compétitivité engendre une augmentation du niveau de


stress général dans les sociétés post industrielles. En effet la compétitivité
entraîne un état physique éprouvant car l'être humain se doit d'être toujours
disponible, jamais dépassé et surtout un état d'obéissance qui engendre une
frustration.
Ce stress est toujours entretenu par le capitalisme, par le renouvellement
des technologies qui entraîne une ré-actualisation des savoirs en un laps de
temps le plus court, par la mise en concurrence perpétuelle des marchés et
des différents secteurs. Par les nouvelles apocalyptiques engendrées par les
médias, les ennemies invisible comme le terrorisme, et un train de vie trop
rapide pour celui-ci.

On constate que la somme de ces raisons qui font du stress un ami


quotidien nous ferait exploser normalement.
La Production est un des 5 piliers du... 12
Outrage au Capitalisme

Or ce n'est pas le cas, car l'état invente une parade a ce contre effet du
capitalisme : les divertissement de masse. Les vacances, les médias people,
les films, les parcs d'attractions, la clope, l'alcool... Bref la société du
spectacle est la pour répondre a la société de l'exploitation.
Les quatre autres piliers du capitalisme sont la police, le divertissement, la
peur et la consommation. Les uns étant étroitement liés avec les autres.

La police, n'est que la milice du capitalisme. La première obligation


évidente de la police est de faire respecter la loi.
La police n'est qu'un objet. Par exemple, la police communément défend
« les honnêtes gens, la veuve et l'orphelin, la victime. ». Elle le défend car
la loi le dicte.

Paradoxalement, la police traque les sans papiers, les réfugiés politiques


illégaux, les étrangers, les marginaux, les alternatifs, ceux qui tentent de
créer des zones de libertés autonomes.
La police suit aveuglément la loi, elle se dit défendre les causes justes,
prétend assurer la sécurité et la liberté de l'être humain. En vérité, elle ne
fait rien de tout ceci, elle suit bêtement la loi, comme un chien suit son
maitre. La Loi, c'est la LOI.

Ce qui amena la police à traquer les juifs et les résistants sous Vichy, à
faire de l'épuration ethnique et surtout, abuser de son statut pour des
sentiments personnels.

Le divertissement est essentiel au Capitalisme.

Ainsi, le divertissement tourne les esprits vers des questions futiles au lieu
de les orienter vers les véritables question. On enferme les individus dans
de fausses questions telles l'esthétisme, le paraitre, ou la réussite. Elle
glorifie les fondements du capitalisme, les déformes.

un exemple est celui du cinéma en France. Récemment, Nicolas Sarkozy à


La Production est un des 5 piliers du... 13
Outrage au Capitalisme

abaissé les prix des billets d'entré du cinéma à 3 euros 90.


Parallèlement, il trucide les retraites, casse les acquis sociaux, donne 15
milliards à ses amis.
Divertissement mes amis! Allez au cinéma vous abrutir de "bienvenu chez
les ch'tis", et oubliez ce que je suis en train de faire. Du Pain et des jeux.

Sauf qu'il ne reste plus que les jeux, en vérité, le Pain est le Jeu.

La peur est une arme. Lorsque les groupes d'individus ont peurs, ils
acceptent plus facilement les projets totalitaires de leurs politiciens.

ce derniers pilier est étroitement lié avec les autres. La police, le


divertissement. La police accouche un climat de tension. Ce climat de
tension génère la peur.

Ainsi, en 2005, éclatent des émeutes en banlieue. Suite aux deux morts,
coursé par la police. Suite à cet "accident", des tensions entre police et
habitants des banlieues éclatent. Il s'ensuit une série de Loi liberticide. une
série d'attaque, de contrôle des banlieues, des rafles etc etc.

En 2007, Le même "accident", dans le même contexte arrive. Deux jeunes


meurent, suite à un "accident " avec la police. S'ensuit un climat de
tensions, Une série de lois liberticides. sauf que là, Nicolas Sarkozy n'est
plus Ministre de l'intérieur, mais Président. Il lance à l'assaut, 1000
policiers contre deux banlieues.

Voilà notre interprétation : On génère, a travers la lunette médiatique du


spectacle, un sentiment de terreur, face aux jeunes brutes des banlieues. On
attise les colères et les haines dans les banlieues, en multipliant les bavures
policières, en multipliant les patrouilles, les effectifs.

Lorsque, deux ans après on sent que c'est sur le point d'exploser, on génère
le même type d'accident, avec un énorme floue sur les faits, on accuse les
jeunes d'être en tord.
La Production est un des 5 piliers du... 14
Outrage au Capitalisme

On sait que cela va attiser, la haine d'une banlieue déjà prêt à se révolter.
Et ça ne rate pas : la banlieue explose.

Voilà ce qu'est la peur. La peur du terroriste, du casseur...Elle permet de


justifier tout une série de lois fascistes. Cela, sans que personne ne se
révolte.
sauf, que la peur est généré par le système même, et non des individus qui
sont contre le système.

La Production est un des 5 piliers du... 15


Les acquis sociaux.

En ce qui concerne la question des acquis sociaux, nous estimons toute


réflexion basée sur la mémoire historique, les principes moraux, comme
d'emblée erronée.
Les acquis sociaux du XXeme siècle ne sont pas a défendre parce qu'ils
permettent un mode de vie plus confortable, ni parce que nos aînés se sont
battus pour les obtenir, les batailles de nos aînés étaient les batailles
propres à leur époque, leur contexte socio-politico-économique. Les acquis
post seconde guerre mondiale n'étaient que des cadeaux empoisonnés
visant a maintenir le capitalisme en Europe face à l'hégémonie
socialo-soviétique croissante.

La théorie en ce qui concerne la situation présente est la suivante : pour


survivre, le système se doit de détruire les acquis sociaux car ils ne dispose
plus des moyens économiques et financier pour les maintenir ; ils ne s'agit
nullement d'une offensive bourgeoise gratuite dont le but est d'étendre
d'avantage sa domination. L'inflation du contrôle social via la morale, la
religion, la police et la technologie nous le démontrent a juste titre. Le
système est en crise et ceux qui le tiennent tentent bien plus d'en
sauvegarder le contrôle, et par ce biais leur situation de
puissance/domination, que de renforcer leur pouvoir/contrôle puisque
celui-ci était déjà efficient du temps de l'état social, et de la société
spectaculaire marchande.

Cependant les révolutionnaires ne doivent pas s'écarter des luttes et laisser


le libéralisme développer d'avantage son hégémonie, puisque d'une part,
les groupuscules actifs se retrouveraient rapidement classifiés comme
boucs émissaires responsables des troubles sociaux, et d'autre part, parce
que le système en profiterait pour instaurer les conditions d'un néo
esclavagisme dont ils seraient les seuls a pouvoir échapper.
Enfin, parce qu'une révolution ne peut triompher sans l'adhésion d'une

Les acquis sociaux. 16


Outrage au Capitalisme

grande part de la population a un moment donné, même si l'adhésion du


peuple à la cause révolutionnaire n'est généralement que temporaire.

Notre réflexion en ce qui concerne les acquis sociaux est donc la suivante :
les acquis sociaux sont à défendre puisqu'ils sont actuellement nuisibles
aux système. En effet, si nous parvenons à les conserver, la crise du
capitalisme s'accélèrera, et le système sera affaibli, plus à même d'être
renversés, et si nous nous battons et que nous échouons collectivement, il
en résultera peut être un assentiment envers le capitalisme qui verra grossir
les rangs des groupes révolutionnaires. Cependant, il ne faut pas occulter
que cette stratégie comporte des défauts potentiels. Dans le cas de la
victoire, il se peut très bien que la population se complaise dans les
artifices de confort matériels qu'offre le système social et ainsi retourne à
sa situation d'apathie consumériste.

Dans le cas d'une défaite, il faudra se méfier de la tendance moderne au


fatalisme, à la dépression, et par conséquent développer des liens et des
modes de pensée et de vie enthousiasmants favorisant la praxis
révolutionnaire quotidienne.

Les acquis sociaux. 17


Démolition

Rien ne peut-être sauvé de ce grand système.

Tout est à détruire.

Démolition 18

Vous aimerez peut-être aussi