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EMPLOYEUR
ASSOCIATION
SYNDICAT DES MÉTALLOS, SECTION LOCALE 2008
2350, AVENUE DE LA SALLE
MONTRÉAL QC H1V 2L1
TIERS
Remarque :
56
l. 4 t ,
k.; 1.
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rTj 218 1
CONVENTION COLLECTIVE
ENTRE
ET
ARTICLE 8 - ARBITRAGE 9
ARTICLE 10 - ANCIENNETÉ 10
ARTICLE 12 - VACANCES 14
2
ARTICLE 1 - BUT DE LA CONVENTION
1.01 La présente entente est faite afin de maintenir les relations harmonieuses qui existent entre
l'Employeur et ses salariés et déterminer des rapports collectifs ordonnés entre l'Employeur et
le Syndicat.
1.02 Les parties reconnaissent que l'application de l'esprit et des dispositions de la convention
collective requièrent un effort conjoint et concerté de leurs représentants respectifs.
2.01 L'Employeur reconnaît le Syndicat pour la durée du présent contrat comme le représentant
exclusif aux fins de la négociation collective des taux de salaire, des salaires, des heures de
travail et des autres conditions d'emploi de «Tous les salariés au sens du Code du travail à
l'exception des employés de bureau. »
2.02 La présente entente s'applique aux salariés visés par l'unité de négociations décrite ci-dessus,
et, dans la présente entente, le mot "salarié" ne se référera qu'aux membres de l'unité de
négociations.
2.03 L'Employeur et le Syndicat conviennent de n'exercer aucune discrimination envers les salariés
du fait de leur race, sexe, état civil, âge, religion, conviction politique, langue, origine ethnique
ou nationale, condition sociale ou leurs activités syndicales, ou le fait que le salarié soit une
personne handicapée ou utilise un moyen pour pallier son handicap.
Les parties reconnaissent également que le milieu de travail soit exempt de harcèlement
psychologique, tel que défini par la Loi sur les normes du travail.
2.04 Les personnes dont l'occupation régulière ne fait pas partie de l'unité de négociation ne
doivent pas travailler à une occupation comprise dans l'unité de négociations, sauf pour des
fins de formation, d'expérimentation, dans des cas d'urgence, lorsque les salariés réguliers ne
sont pas disponibles ou en situation de surcroît de travail ponctuel.
Ceci ne peut avoir pour effet de créer des mises à pied, empêcher le rappel de salarié.
2.05 L'Employeur n'accorde aucun sous-contrat pour du travail normalement exécuté par un
salarié de l'unité de négociations qui a pour but direct des mises à pied ou empêche le rappel
des salariés en mise à pied.
Cet article n'a pas pour effet d'empêcher l'Employeur de continuer à avoir recours à
l'utilisation d'agences de personnel, tel qu'il le fait présentement.
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ARTICLE 3 - DROITS DE LA DIRECTION
3.01 Le droit et le pouvoir de choisir et d'engager les salariés, de les suspendre, de leur imposer une
discipline, de faire des rétrogradations, de donner des promotions, de faire des transferts, des
mises à pied, des rappels, des congédiements, de diriger tout le travail, d'assigner les tâches à
chaque salarié, de déterminer les taux de salaires et les heures de travail, de maintenir entre les
salariés des relations disciplinées, de décider du nombre d'établissements et leurs
emplacements, de décider des méthodes et des horaires de production, de donner tout travail
en sous-location ou sous-contrat, de maintenir l'ordre et l'efficacité dans les opérations, et
d'exercer les autres fonctions de la gérance dans la conduite des affaires, sont des droits et des
pouvoirs qui appartiennent exclusivement à l'Employeur et l'exercice de ces droits doit se faire
en conformité avec la présente convention.
4.02 a) Comme condition d'emploi ou maintien de leur emploi, tous les salariés tombant sous la
juridiction de cette convention seront tenus de contribuer au Syndicat un montant égal
à la cotisation syndicale mensuelle régulière pour chaque mois pendant lequel ils auront
travaillé au moins cinq (5) jours ou obtenu l'équivalent des gains de cinq (5) jours.
b) La déduction des cotisations syndicales sera remise par chèque à l'ordre du Trésorier
International dans les quinze (15) jours suivant la période de déduction. Telle remise
doit être accompagnée des formules de remise fournies par le Syndicat (R-115).
c) Des copies de fiches de paie pour les périodes ayant servi de période de référence, ainsi
que les montants déduits pour chacun des salariés et une copie de la formule R-115
seront remis à la même date au secrétaire-financier du Syndicat local.
d) Le mode de calcul de la cotisation est uniforme et ne peut être changé plus d'une fois
par année, sauf au consentement des parties.
4.03 L'Employeur indiquera sur le T-4 et le TP-4 de chaque salarié, les montants des cotisations
déduites durant l'année (calendrier) courante.
4.04 Le Syndicat s'engage à indemniser l'Employeur contre toute action résultant de déductions ainsi
faites qui pourrait être intentée par un salarié contre l'Employeur et il accepte la responsabilité
entière et exclusive quant à la disposition des sommes ainsi déduites, à compter de la remise de
ces sommes au secrétaire-trésorier du Syndicat.
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:
raison d'une action ou omission de la part de l'Employeur ayant trait aux dispositions du présent
article.
5.01 a) L'Employeur reconnaît un Comité syndical de négociations formé d'un (1) salarié, en
plus d'un représentant du Syndicat International. Ce Comité représente les salariés à la
négociation de tout amendement à cette convention ou à la négociation d'une nouvelle
convention collective. Les membres du Comité de négociations ne subiront aucune
perte de salaire régulier pour le temps passé aux séances de négociations avec
l'Employeur et ce, jusqu'à l'exercice du droit de grève ou de lock-out.
c) Pendant la ou les permissions d'absence sans solde tel que défini aux articles 5.oi a) et
b), l'Employeur maintient le salaire et le Syndicat rembourse à l'Employeur, sur
présentation d'une facture, les montants ainsi déboursés dans les deux (2) semaines
suivant la réception de la facture.
5.02 L'Employeur reconnaît un Comité syndical composé d'un (1) membre désigné par le Syndicat.
Ledit Comité représente les salariés concernés lors de la discussion et de la présentation de
griefs à la deuxième étape de la procédure de grief conformément à la convention collective de
même que pour toute discussion reliée à la convention collective. Un représentant du Syndicat
des Métallos peut être présent à de telles rencontres, à la demande de l'une ou l'autre des
parties. Le membre du Comité syndical agit également comme délégué.
5.03 L'Employeur reconnaît un délégué syndical parmi les salariés qui représente les salariés pour les
matières reliées au traitement des griefs selon la procédure de grief de la présente convention.
5.04 L'Employeur accordera au délégué syndical le temps nécessaire pour s'occuper des griefs ou
pour discuter avec la direction et les employés de toute autre affaire syndicale relevant de cette
convention collective durant les heures de travail sans perte de salaire. Dans tous les cas, le
salarié doit d'abord obtenir la permission de son superviseur avant de quitter les lieux de son
travail. Cette permission ne pourra être indûment refusée.
5.05 Le Syndicat avise L'Employeur par écrit du nom des membres du Syndicat qui font partie des
différents comités prévus à la convention collective ainsi que du nom des délégués.
5.06 Les membres du Comité syndical appelés à traiter des griefs avec la direction à la ze étape de la
procédure de grief ne subiront aucune perte de salaire. Telles réunions auront normalement
lieu pendant les heures régulières de travail.
5.07 a) Les délégués élus de l'Unité syndicale auront droit à une permission d'absence sans
solde pour participer à des activités syndicales telles que conventions, congrès et
sessions de formation, à la condition que la demande du Syndicat à cette fin soit faite
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par écrit au moins deux (2) semaines avant l'absence.
De plus, pas plus d'un (1) délégué à la fois ne pourra s'absenter ainsi et pareilles
absences seront accordées de façon raisonnable. Rien dans la présente entente
n'empêche le Directeur de l'entrepôt d'accorder une absence plus longue ou pour plus
d'une (1) personne.
b) L'Employeur accordera une libération sans solde aux plaignants ou aux témoins requis
par le Syndicat et aux membres du Comité syndical pour la préparation de toute
audition pour procéder devant un tribunal du travail, pourvu que la demande soit faite
au moins cinq (5) jours à l'avance.
c) Pendant la ou les permissions d'absence sans solde tel que défini aux articles 5.07 a)
et b), l'Employeur maintient le salaire et le Syndicat rembourse à l'Employeur, sur
présentation d'une facture, les montants ainsi déboursés dans les deux (2) semaines
suivant la réception de la facture.
5.08 Un salarié élu ou travaillant à plein temps comme agent du Syndicat aura droit à un congé non
rémunéré de douze (12) mois au maximum pour travailler comme officier ou représentant du
Syndicat. Un tel congé doit être demandé par écrit au moins soixante (60) jours à l'avance. Il
sera loisible à L'Employeur de prolonger ce congé, à condition que la demande lui soit faite
soixante (60) jours auparavant.
5.09 Le représentant international régulier attitré par les Métallos à la présente unité de
négociations qui désire s'entretenir à l'établissement avec les représentants du Syndicat local
concernant un grief ou autre affaire administrative du Syndicat local, doit au préalable obtenir la
permission du Directeur de distribution.
5.10 L'exercice des diverses fonctions syndicales prévues à cette convention n'est pas permis au
salarié qui travaille en temps supplémentaire en dehors de son quart de travail régulier, à
l'exception des réunions à l'étape 2 de la procédure de grief.
5.11 Afin de permettre au représentant du Syndicat des Métallos de planifier des rencontres
syndicales regroupant l'ensemble des salariés, l'Employeur permettra, pas plus de deux (2) fois
par année, que l'heure du repas soit prise en même temps pour les salariés.
6.01 Tout salarié convoqué pour recevoir une mesure disciplinaire en sera avisé à l'avance et devra
être accompagné de son délégué.
6.02 À moins de circonstances justifiant une suspension ou un congédiement immédiat, les mesures
disciplinaires seront appliquées en tenant compte de la fréquence et gravité des offenses
reprochées. Ces avertissements écrits sont remis au salarié avec copie au Syndicat, dans les dix
(10) jours ouvrables suivant l'infraction ou la connaissance qu'en a l'Employeur, selon l'Article
6.06.
6.03 L'Employeur a le droit d'établir des règlements disciplinaires que doivent observer les salariés.
Le Syndicat n'étant pas partie à l'établissement de ces règlements, se réserve le droit d'en
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contester le caractère raisonnable lors de l'imposition de la mesure disciplinaire.
6.04 Les avis disciplinaires et les suspensions seront rayés du dossier du salarié après douze (12) mois
de leur émission, à condition que le salarié n'ait pas reçu d'avis additionnel de même nature
pendant la même période de douze (12) mois, selon la nature.
Tout avis ou mesure disciplinaire retiré du dossier d'un salarié avant l'expiration des délais
prévus à cette clause sera considéré comme nul et irrecevable.
6.05 Dans une mesure disciplinaire écrite, la nature de l'infraction, le correctif à apporter, s'il y a lieu,
doit être exposé.
6.06 Sauf pour ce qui est des avertissements verbaux, toute infraction sera communiquée par écrit à
un salarié dans les dix (10) jours ouvrables suivant l'infraction ou la connaissance qu'en a
l'Employeur.
6.07 Toute mesure disciplinaire communiquée tel qu'établi ci-haut, en dehors des délais, sera
considérée comme nulle et irrecevable, à moins d'une extension consentie par les parties.
7.02 Les mots "jours ouvrables", aux fins d'application du présent article, s'entendent du lundi au
vendredi à l'exclusion des jours de congés payés.
Si le grief n'est pas réglé suite à la discussion prévue à l'article 7.01, le salarié, avec son
délégué, s'il le désire, devra présenter son grief par écrit dans les quinze (15) jours
ouvrables de l'événement donnant lieu au grief.
Le Directeur de distribution aura quinze (15) jours ouvrables pour donner sa réponse
écrite au salarié. Une copie de la réponse sera remise au Syndicat.
Si le grief n'est pas réglé, le salarié et le Syndicat peuvent soumettre le grief par écrit au
Directeur des ressources humaines (ou la personne qu'elle ou il aura désigné) dans les
dix (10) jours ouvrables de la réponse donnée à l'étape I, ou de l'expiration des délais
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pour répondre. L'Employeur informe le Syndicat de l'identité du Directeur des
ressources humaines avec lequel il doit communiquer. Il informe aussi le Syndicat de
tout changement qui pourrait survenir à cet égard.
Il devra y avoir une rencontre ou une discussion entre d'une part, le ou les
représentants de la direction, et d'autre part le Comité de griefs, de même que le salarié
concerné dans le cas d'un grief individuel. (Lors d'une telle rencontre ou discussion, les
parties peuvent décider de traiter plus d'un grief à la fois).
Le Directeur des ressources humaines (ou la personne qu'elle ou il aura désigné) devra
donner sa réponse dans les dix (10) jours ouvrables de la soumission du grief à l'étape II.
Dans les quinze (15) jours suivants la réponse du Directeur des ressources humaines (ou
la personne qu'elle ou il aura désigné), ou de l'expiration du délai cité à l'ÉTAPE II ci-
dessus, l'une ou l'autre des parties peut demander une rencontre pour une dernière
tentative de règlement dudit grief, avant que celui-ci ne soit référé en arbitrage, selon
l'ÉTAPE III ci-dessous. Cette rencontre ou cette discussion doit avoir lieu dans les trente
(30) jours de calendrier suivant la demande.
Au plus tard dans les quinze (15) jours ouvrables de la décision finale écrite de
L'Employeur, ou de l'expiration du délai précité, le Syndicat pourra requérir l'arbitrage
du grief en adressant une lettre à cette fin à l'Employeur à défaut de quoi le grief est
présumé abandonné. Les griefs seront entendus successivement par l'un et l'autre des
arbitres désignés à la convention collective.
7.04 Une violation de la convention collective peut faire l'objet d'un grief présenté par le Syndicat
directement à l'étape II, lorsque telle violation implique l'un ou l'autre des droits collectifs
accordés au Syndicat dans la convention collective, ou l'application d'une politique générale par
l'Employeur.
Si le salarié croit qu'il a été congédié ou suspendu pour une cause injuste, son grief devra être
présenté à l'étape II au Directeur des ressources humaines dans un délai de quinze (15) jours
ouvrables, à compter de la date du congédiement ou de la suspension.
7.06 Les parties conviennent de l'importance de régler les griefs promptement. La priorité sera
accordée aux griefs résultant de congédiement ou de suspension de plus de deux (2) semaines.
Le calendrier des arbitrages pourra être modifié par entente mutuelle écrite.
7.07 Les délais et la procédure énoncés dans le présent article et dans l'article 8 seront de rigueur et
ne peuvent être modifiés que par entente mutuelle écrite entre l'Employeur et le Syndicat.
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\
ARTICLE 8 - ARBITRAGE
8.01 Aucun grief ne pourra être présenté à l'arbitrage avant d'avoir passé par les étapes de la
procédure de grief s'appliquant au type de grief concerné, sauf sur entente mutuelle écrite.
8.02 Les griefs seront entendus par l'un ou par l'autre des arbitres ci-après désignés ; Pierre Laplante,
Andrée St-George et Amal Garzouzi. Dans l'éventualité où l'un ou l'autre cesserait d'être
disponible, les parties devront désigner son remplaçant.
Dans le cas d'un congédiement, si aucun arbitre ne peut entendre la cause dans les six (6) mois
suivant la référence en arbitrage, les parties peuvent s'adresser, d'un commun accord, au
Ministère du travail pour demander la nomination d'un arbitre ou s'entendre pour procéder
devant un autre arbitre.
8.03 En matière disciplinaire, l'arbitre peut confirmer, modifier ou casser la décision de l'Employeur.
Il peut, le cas échéant, y substituer la décision qui lui paraît juste et raisonnable compte tenu de
toutes les circonstances de l'affaire.
b) Tout arbitre nommé en vertu de cet article devra se conformer aux dispositions de la
présente convention, et n'aura pas le droit d'ajouter, de retrancher, de changer ou
d'amender quoi que ce soit dans la présente convention, ou donner une réponse
incompatible avec l'une des dispositions de la présente convention.
8.05 Les parties supporteront conjointement les honoraires et dépenses de l'arbitre à parts égales.
8.06 Toute entente écrite et signée entre l'Employeur et le Syndicat sur un grief, à n'importe quelle
étape de la procédure de grief, ou d'arbitrage, sera finale et obligatoire pour l'Employeur, le
Syndicat et le ou les salariés impliqués. Une copie de ces ententes sera remise immédiatement
au Syndicat.
8.07 L'arbitre devra rendre sa décision dans les quatre-vingt-dix (9o) jours de la fin de l'audition.
8.08 Les parties devront se rendre disponibles dans les délais fixés pour l'audition.
8.09 S'il y a une accumulation de griefs soumis à l'arbitrage, un seul arbitre pourra traiter de plusieurs
griefs de même nature avec entente écrite entre les parties.
8.10 L'absence de réponse de l'Employeur dans les délais spécifiés à chacune des étapes de la
procédure de grief amènera automatiquement ce grief à l'étape suivante.
8.11 L'Employeur soumettra un grief en s'adressant par écrit au Syndicat, partie à la convention
collective, dans les quinze (15) jours ouvrables de l'événement.
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ARTICLE 9 - GRÈVE ET LOCK-OUT
9.01 Au cours de la présente entente, il n'y aura ni grève ni arrêt de travail total ou partiel, ni
ralentissement quelconque, ni aucune forme d'intervention affectant la production de la part
du Syndicat ou des salariés, et il n'y aura pas de lock-out de la part de l'Employeur.
9.02 Sans préjudice à tout autre recours, il sera loisible à l'Employeur de congédier un salarié qui viole
le présent article. Si le Syndicat prétend que le salarié n'a pas violé le présent Article 9, il pourra
utiliser la procédure de grief.
ARTICLE lo - ANCIENNETÉ
Fondamentalement, les règles ayant trait à l'ancienneté sont faites parce que les parties
reconnaissent que la sécurité d'emploi et les occasions d'avancement doivent augmenter
proportionnellement à la longueur du service.
Dans l'application de ces principes, l'ancienneté sera le facteur déterminant entre des salariés
qui ont les qualifications et l'habileté requises pour remplir les exigences normales de la tâche.
10.02 DÉFINITION
Le terme "ancienneté" signifie la durée du service continu d'un salarié à la Compagnie, comptée
en termes de jours, de mois et d'années.
En cas d'ancienneté égale, une fois la période de probation terminée, un tirage au sort effectué
par un (i) représentant du Syndicat et un (i) représentant de l'Employeur, en présence des
salariés concernés, déterminera l'ordre d'ancienneté.
L'Employeur convient que lorsqu'un employé d'une agence oeuvre chez l'Employeur, il
deviendra salarié après six cents (600) heures effectivement travaillées. Sa date d'ancienneté
sera rétroactive à sa première journée oeuvrée chez l'Employeur dans la mesure où il n'y aura
pas eu d'interruption de sa prestation de travail pour une durée supérieure à trente (3o) jours.
Pendant cette période, pareil salarié n'a aucune ancienneté et n'est pas couvert par les
dispositions de la présente convention collective, à moins de dispositions expresses de la
convention.
Un salarié perd son ancienneté et n'est plus considéré comme un salarié de la Compagnie:
b) S'il est congédié pour une raison valable, sous réserve des dispositions de l'article 7 de
cette convention.
10I
c) S'il ne retourne pas au travail à l'intérieur des délais spécifiés, après une permission
d'absence autorisée et ce, sans raison valable.
d) S'il ne se présente pas au travail à la date indiquée dans un préavis livré au moins cinq
(5) jours à l'avance par courrier recommandé, ou autrement, à sa dernière adresse
consignée au dossier de la Compagnie. Une copie de cette lettre est adressée au
Syndicat.
e) S'il est absent pendant plus de trois (3) jours ouvrables consécutifs sans raison bonne et
juste et sans avoir lui-même communiqué avec l'Employeur pour l'aviser.
f) i) S'il est mis à pied en raison d'un manque de travail pour une période supérieure
à vingt-quatre (24) mois consécutifs, s'il possède au moment de la mise à pied
plus de deux (2) ans d'ancienneté. Ce salarié ne bénéficiera pas des bénéfices
marginaux de cette convention collective.
ii) S'il est mis à pied en raison d'un manque de travail pour une période d'une
durée égale à son ancienneté accumulée, pour un maximum de deux (2) ans. Ce
salarié ne bénéficiera pas des bénéfices marginaux de cette convention
collective.
g) S'il est absent de son travail pendant une période excédant vingt-quatre (24) mois
pour cause d'invalidité ou pour cause d'accident du travail ou maladie professionnelle.
Ce salarié ne bénéficiera pas des bénéfices marginaux de cette convention collective.
a) En accord avec les principes généraux énoncés à 10.01 ci-haut, dans tous les cas
d'application des dispositions d'ancienneté définies à 10.06, 10.07 et 10.08, un salarié
plus ancien aura la préférence à la condition toutefois qu'il ait les qualifications et
l'habileté requises pour remplir les exigences normales de la tâche.
a) L'Employeur convient d'afficher les postes nouvellement créés et les postes vacants au
tableau d'affichage pour une période de cinq (5) jours ouvrables. La préférence sera
accordée aux candidats en conformité avec les dispositions de l'article 10.05. Le choix
de l'Employeur se fera dans un délai raisonnable qui ne dépassera pas dix (10) jours
ouvrables à moins que l'Employeur décide de ne pas combler le poste affiché. Dans ce
cas, elle en avisera le Syndicat par écrit.
11I
b) Un salarié qui a obtenu une promotion permanente à une autre classification, pourra
être retourné à sa classification antérieure, s'il ne peut satisfaire aux exigences normales
de la tâche, dans les vingt (20) jours ouvrables à sa demande ou à la demande de
l'Employeur. Cette période de vingt (20) jours ouvrables sera utilisée de façon à fournir
au salarié un entraînement de base nécessaire.
Un salarié qui est régulièrement assigné à une autre tâche dans l'entrepôt, mais sur le
même quart de travail, pourra poser sa candidature.
d) Pour avoir le droit de demander pareil promotion ou transfert, un salarié devra avoir
terminé sa période de probation.
e) Les tâches laissées vacantes pour plus de vingt (20) jours ouvrables pour les motifs
suivants seront considérées vacances temporaires: 1) congé parental, 2) congé avec ou
sans solde, 3) maladie, 4) accident, 5) déplacement préventif de la travailleuse enceinte.
Le salarié qui avait obtenu le poste par l'affichage temporaire sera retourné à sa tâche
antérieure.
f) L'Employeur affiche à titre informatif toute autre position de l'entreprise pour une
durée raisonnable, afin de permettre au salarié de postuler sur ces positions.
a) Tout salarié déplacé de sa tâche, à la suite d'une réduction des effectifs entraînant une
diminution de main d'oeuvre, pourra déplacer un salarié moins ancien à condition qu'il
ait les qualifications et l'habileté requises pour occuper le poste sans entraînement sauf
les directives normales.
b) Si, par la suite de l'application des règles d'ancienneté en cas de mise à pied ou de
rappel, un salarié est reclassé dans une classification inférieure ou supérieure, il reçoit le
taux de sa nouvelle classification.
c) Lors de mise à pied, l'Employeur affiche cinq (5) jours à l'avance une liste indiquant le
nombre de personnes mises à pied, leur nom et numéro de poinçon, et le fait que tout
autre salarié ayant moins d'ancienneté est susceptible d'être déplacé ou mis à pied.
Tout salarié qui désire se prévaloir de ses droits d'ancienneté conformément à l'article
10.07 a) devra indiquer dans les quarante-huit (48) heures de l'affichage sa décision
d'exercer ses droits.
12 I
d) Les parties conviennent que des mises à pied temporaires d'une durée maximum d'une
(1) semaine ne donnent pas lieu à la mise en action des procédures prévues dans cette
clause.
e) Un salarié qui est absent du travail à cause d'accident de travail ou maladie au moment
où survient une mise à pied, recevra son avis de mise à pied et son avis de rappel.
f) Lorsque l'Employeur abolira un poste et que le ou les titulaires de ce poste est ou sont
en mises à pied, l'Employeur les avisera par écrit à leur dernière adresse connue.
a) Quand il devient nécessaire de rappeler un ou plusieurs salariés après une mise à pied, le
salarié ayant le plus d'ancienneté est d'abord rappelé à condition qu'il possède les
qualifications et l'habileté pour remplir la tâche en cause sans entraînement sauf les
directives normales.
b) Un salarié qui ne désire pas être rappelé au travail dans une autre classification que la
sienne doit l'indiquer lors de la mise à pied. Il peut, sur avis écrit à l'Employeur, changer
d'avis une (i) fois pendant sa mise à pied.
Dans tous les cas, le salarié doit être en mesure d'effectuer les tâches de la personne
qu'il remplace, suite à une période de familiarisation. Si aucun salarié n'accepte cette
affectation, l'Employeur pourra, à ce moment, affecter le salarié le moins ancien.
Cette affectation ne doit pas excéder vingt (20) jours ouvrables sauf par entente
mutuelle entre les parties.
Telle mutation temporaire ne devra pas excéder vingt (20) jours ouvrables.
a) L'Employeur affichera une liste d'ancienneté de tous les salariés, y compris les salariés
absents pour quelque raison que ce soit.
c) Les copies révisées de la liste d'ancienneté seront affichées au tableau tous les six (6)
mois, soit la première semaine de février et d'août. Des copies seront données au
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Syndicat. En toute circonstance, une liste sera affichée dans les quinze (15) jours de la
signature de la convention.
Un tableau d'affichage sera fourni au Syndicat pour son usage exclusif. À l'exception des
documents suivants, tout document devra être approuvé par le Directeur de distribution.
ARTICLE 12 - VACANCES
12.01 Les salariés auront droit, au cours de la présente convention, aux vacances et aux paies de
vacances comme suit:
PAIE DE VACANCES :
Quatre pourcent (4%) des gains bruts du salarié au 3o avril de l'année courante, au taux
horaire régulier, incluant toute prime applicable.
LES SALARIÉS AYANT PLUS DE UN (i) AN DE SERVICE, MAIS MOINS DE CINQ (5) ANS DE
SERVICE AU 3o AVRIL DE L'ANNÉE COURANTE :
PAIE DE VACANCES:
Quatre pourcent (4%) des gains bruts du salarié au 3o avril de l'année courante, ou deux (2)
semaines de vacances au taux horaire régulier, incluant toute prime applicable, le plus
avantageux des deux, soit la formule la plus rémunératrice des deux.
LES SALARIÉS AYANT CINQ (5) ANS ET PLUS DE SERVICE MAIS MOINS DE DIX (10) ANS DE
SERVICE AU 3o AVRIL DE L'ANNÉE COURANTE :
À compter du ler janvier 2019, la Loi sur les normes du travail (LNT) sera modifiée pour
l'obtention de trois (3) semaines de vacances à compter de trois (3) ans de service;
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PAIE DE VACANCES :
Six pourcent (6%) des gains bruts du salarié au 3o avril de l'année courante, ou trois (3)
semaines de vacances au taux horaire régulier, incluant toute prime applicable, le plus
avantageux des deux, soit la formule la plus rémunératrice des deux.
LES SALARIÉS AYANT DIX (io) ANS ET PLUS DE SERVICE MAIS MOINS DE QUINZE (15) ANS DE
SERVICE AU 3o AVRIL DE L'ANNÉE COURANTE :
PAIE DE VACANCES :
Huit pourcent (8%) des gains bruts du salarié au 3o avril de l'année courante, ou quatre (4)
semaines de vacances au taux horaire régulier, incluant toute prime applicable, le plus
avantageux des deux, soit la formule la plus rémunératrice des deux.
LES SALARIÉS AYANT QUINZE (15,) ANS ET PLUS DE SERVICE AU 3o AVRIL DE L'ANNÉE
COURANTE:
PAIE DE VACANCES :
Dix (10%) des gains bruts du salarié au 3o avril de l'année courante, ou cinq (5) semaines de
vacances au taux horaire régulier, incluant toute prime applicable, le plus avantageux des
deux, soit la formule la plus rémunératrice des deux.
Si l'Employeur décide de ne pas fermer l'établissement pour fins de vacances, le choix des
vacances sera fait par ordre d'ancienneté, compte tenu des besoins opérationnels et des
qualifications des salariés qui demeurent au travail.
a) À cette fin, l'Employeur remettra aux salariés, avant le ler mars de chaque année, une
liste de choix de vacances.
b) Chaque salarié indiquera son choix avant le ler avril pour un maximum de deux (2)
semaines de vacances entre le ler mai et le 15 septembre et, s'il le désire, toutes
autres semaines à l'extérieur de cette période. Lorsque ce premier tour sera
complété, le salarié ayant des vacances restantes pourra les céduler dans les plages
disponibles.
c) L'Employeur affichera la liste définitive de vacances au plus tard le ler mai et chaque
salarié qui se qualifie aura droit à trois (3) semaines consécutives de vacances, dans la
mesure où l'absence du salarié n'affecte pas les besoins opérationnels de l'Employeur.
Si un salarié est en vacances l'un des jours fériés, ce jour férié devra être cédulé à un
autre moment convenu avec le superviseur immédiat ou le Directeur de distribution. De
plus, les congés autorisés et les vacances auront préséances.
15I
d) Si un salarié a droit à une période de vacances qui excède la période de fermeture,
l'excédent sera alors soumis aux règles ci-dessus mentionnées.
e) Un maximum de cinq (5) jours de vacances flottants, par salarié, sera accordé à
condition que le salarié en fasse la demande au moins une (i) semaine à l'avance. De
plus, les congés autorisés et les vacances auront préséance.
12.05 Un salarié ne sera pas tenu de prendre ses vacances durant une période où il est en mise à pied.
Ces dates pourront être modifiées par le salarié après entente avec la direction. Les paies de
vacances sont payées lorsqu'elles sont dues seulement.
12.06 Tout salarié qui part en vacances, et qui le requiert, recevra sa paie de vacances à laquelle il a
droit, la journée de paie qui précède immédiatement ses vacances.
12.07 Les vacances telles que prévues à la convention collective doivent être prises et ne peuvent être
remplacées par un paiement en argent, sauf s'il survient une entente mutuelle.
13.01 Les salariés réguliers auront droit aux congés payés suivants:
Le Jour de l'An
Le Vendredi Saint
La Fête de la Reine / Fête des Patriotes
Le jour de la Saint-Jean-Baptiste
La Fête du Canada (ler juillet)
La Fête du Travail
Le jour de l'Action de Grâces
Le jour de Noël
Le lendemain de Noël
13.02 Le paiement du congé payé sera égal à la journée régulière de travail du salarié concerné au
taux horaire régulier selon la cédule d'heures qui lui est applicable, plus les primes d'équipes.
13.03 Pour avoir droit au paiement du congé, un salarié doit avoir travaillé le jour ouvrable cédulé qui
précède immédiatement et le jour ouvrable cédulé qui suit immédiatement la fête, à moins que
son absence soit à cause de:
a) congé de deuil;
b) vacances;
d) maladie ou accident ou cas de maternité si l'absence dure moins de trente (30) jours de
16I
calendrier avant la fête, et sujette a la présentation d'un certificat de médecin;
e) dans les cas d'une absence pour activités syndicales autorisées par la convention
collective, sauf congé sans solde en vertu de l'article 5.08;
f) un retard n'excédant pas une (1) heure ou un retard pour une raison valable ne privera
pas un salarié du paiement du congé;
g) permission écrite de l'Employeur pour un congé sans solde d'une durée inférieure à une
(i) semaine;
13.04 Si un salarié régulier travaille un (1) jour de congé payé, il reçoit le paiement du congé plus le
temps travaillé à raison d'une fois et demie (11/2) son taux régulier.
13.05 A moins de stipulation contraire dans une loi ou un règlement quelconque, si un des congés
énumérés à 13.01 survient un samedi ou un dimanche, ce congé sera observé le jour ouvrable
précédant ou suivant.
13.06 Si, par suite d'une diminution des opérations, l'Employeur fermait pour une période de dix (10)
jours ouvrables avant ou dix (10) jours ouvrables après un congé payé, ceci n'invaliderait pas le
droit d'un salarié de recevoir sa paie pour le congé payé.
14.01 La semaine régulière de travail est de quarante (40) heures réparties en cinq (5) jours de travail,
du lundi au vendredi.
b) Si l'Employeur, pour des motifs de production, modifie ses horaires, tout changement
devra être précédé d'un préavis au Syndicat de vingt (20) jours ouvrables.
14.03 En établissant les cédules d'heures de travail, l'Employeur tiendra compte d'une demi-heure non
payée pour le repas et s'engage à maintenir, pour le bénéfice de ses salariés, une salle de repas.
Deux (2) périodes de repos de quinze (15) minutes chacune seront accordées tous les jours.
De plus, une période de cinq (5) minutes sera accordée à chaque équipe pour permettre aux
salariés de se laver avant de quitter leur travail. Le Syndicat convient que ces périodes de
lavage sont un privilège dont les salariés ne doivent pas abuser. Les salariés de tous les
horaires qui sont appelés à faire un minimum de deux (2) heures consécutives de temps
supplémentaire, au-delà de leurs heures régulières, bénéficient immédiatement d'une pause
de quinze (1 5) minutes.
Les heures rémunérées après quarante (40) heures, de même que les heures travaillées le
dimanche, seront rémunérées à raison d'une fois et demie (i %) le taux horaire régulier du
salarié.
17 I
Par heures rémunérées mentionnées ci-dessus, ceci inclus : journées de vacances, journées
d'absences payées, congés de deuil et tout autre congé autorisé payé prévu par la Loi. De plus,
les heures non-travaillées et/ou non-rémunérées selon l'Article 14.06, seront considérées
comme étant rémunérées au fin du calcul de la semaine normale de travail.
14.06 Advenant qu'un salarié se rapporte au travail selon sa cédule sans avoir été avisé au préalable
par l'Employeur de ne pas se rapporter, il aura droit à au moins trois (3) heures de travail. Si
aucun travail n'est disponible, il recevra un minimum de trois (3) heures de paie à son taux
horaire applicable.
La présente disposition ne s'applique pas si aucun travail n'est disponible par suite d'un
incendie, d'une inondation, d'une panne d'électricité (sauf si elle peut être attribuée à un
équipement défectueux sur la propriété de l'Employeur) ou par suite de toutes autres causes
clairement hors du contrôle de l'Employeur. Il en sera de même si le salarié n'a pas fourni son
adresse et son numéro de téléphone à l'Employeur.
14.07 Les stipulations relatives au paiement des heures supplémentaires doivent être interprétées de
manière à éviter tout cumul de la rémunération.
14.08 Pour toute demande de temps supplémentaire non planifié à effectuer le jour même,
l'Employeur devra faire la demande auprès du salarié concerné au plus tard à midi.
Toute demande de temps supplémentaire planifié au préalable devra être faite par l'Employeur
auprès du salarié concerné, et ce, au moins douze (12) heures à l'avance.
1409 Lorsque l'Employeur estimera que du temps supplémentaire est nécessaire le samedi ou le
dimanche, l'affichage sera fait le mercredi précédent ou dès que possible s'il y a un imprévu. Le
temps supplémentaire sera effectué sur une base volontaire, et s'il n'y a pas suffisamment de
salariés volontaires, l'Employeur requerra le temps supplémentaire par ordre inverse
d'ancienneté.
14.10 Le temps supplémentaire est offert par ordre d'ancienneté et imposé par ordre inverse
d'ancienneté.
15.01 Les classifications et les taux horaires réguliers des salariés apparaissent à l'Annexe "A" des
présentes. Ces taux horaires seront payables à chaque salarié à compter de la date
apparaissant au haut de chaque colonne de taux.
16.01 L'Employeur et le Syndicat conviennent d'exercer des efforts conjoints pour établir et maintenir
des normes de santé et sécurité raisonnables dans l'établissement afin de prévenir les blessures
et les maladies industrielles.
18I
16.02 Il y aura un Comité paritaire de sécurité dont un (i) membre sera nommé par le Syndicat et un
(i) autre membre sera nommé par l'Employeur. Ce Comité se rencontrera une (1) fois par trois
(3) mois durant les heures de travail sans perte de salaire. Les responsabilités de ce Comité
seront de promouvoir la sécurité de l'établissement et la prévention d'accident de travail. De
plus, un (1) représentant de la partie patronale et un (1) représentant de la partie syndicale
feront une tournée d'inspection une (i) fois par mois.
16.03 L'Employeur remettra mensuellement aux membres du Comité paritaire de santé et sécurité les
formules RE-1, les rapports de premiers soins, les rapports d'enquêtes d'accidents et les avis
et/ou recommandations quant aux accidents de travail. Il remettra aussi au Comité paritaire
tout document pertinent que le Comité paritaire pourrait requérir. L'Employeur ne pourra
refuser de les fournir dans un délai raisonnable à moins qu'il n'ait un motif valable pour ce faire.
16.04 Les fonctions du Comité paritaire de santé et sécurité sont déterminées par cette convention
collective ou par toute loi en vigueur en matière de santé et sécurité au travail.
16.05 a) L'Employeur assumera les frais des équipements de protection individuels dont elle
exige le port, ou dont le Comité paritaire de santé et sécurité recommande l'emploi.
16.06 Toute inspection et enquête sur la sécurité et la santé à l'établissement par des représentants
gouvernementaux s'effectueront en présence d'un représentant syndical et patronal du Comité
paritaire de santé-sécurité.
16.07 a) Un salarié blessé au travail sera accompagné durant son transport à l'hôpital ou au
bureau du médecin si les circonstances l'exigent.
b) L'Employeur verse au salarié qui est victime d'une lésion professionnelle sans salaire net
incluant l'indemnité pour le temps supplémentaire, s'il en est, pour la partie de la
journée de travail au cours de laquelle le salarié devient incapable d'exercer son emploi
en raison de sa lésion lorsque celui-ci aurait normalement travaillé pendant cette partie
de journée, n'eût été de son incapacité.
Il est rémunéré en tenant compte de toute rémunération qu'il aurait reçue pendant
cette journée ou cette partie de journée n'eût été de cette lésion.
19I
16.08 a) L'Employeur fournira un moyen de transport et paiera le temps perdu lorsqu'un
accidenté réclame un traitement médical le jour de l'accident.
b) Les frais de transport à l'hôpital d'un salarié blessé au travail, soit à l'établissement, soit
au domicile, selon le cas, sont payés par l'Employeur, à condition qu'au retour au travail
le salarié présente un papier attestant sa présence à l'hôpital ou chez un médecin.
16.09 Lorsqu'un salarié est rétabli suite à un accident de travail ou une maladie industrielle, il a le droit
de reprendre son poste régulier si son état de santé lui permet d'occuper un tel poste de façon
régulière et normale, le tout dépendant de son ancienneté.
16.11 a) Un salarié a le droit de refuser d'exécuter un travail s'il a des motifs raisonnables de
croire que l'exécution de ce travail l'expose à un danger pour sa santé, sa sécurité ou
son intégrité physique ou peut avoir l'effet d'exposer une autre personne à un
semblable danger.
b) L'Employeur ne pourra faire exécuter le travail par une autre personne jusqu'à ce que le
supérieur immédiat du salarié ou, le cas échéant, l'Employeur ou son représentant, et le
représentant à la prévention ou la personne qui l'a remplacé sont d'avis qu'il n'existe
pas de danger justifiant ce refus ou que ce refus repose sur des motifs qui sont
acceptables dans le cas particulier du travailleur mais ne justifient pas un autre
travailleur de refuser d'exécuter le travail ou qu'une décision de l'inspecteur du travail
de la C.N.E.S.S.T. soit rendue. Pendant cette période, le salarié qui utilise son droit de
refus est réputé être au travail, ainsi que ceux qui pourraient être privés de travail par
cette situation.
c) Le salarié qui refuse d'exécuter un travail selon le présent article doit en aviser sans
délai son supérieur immédiat, l'Employeur ou un représentant de ce dernier. Le
Directeur de distribution étudie le problème avec les deux (2) membres du Comité
paritaire de santé et sécurité.
16.12 Les comptes rendus des réunions du Comité paritaire de santé et sécurité seront affichés sur le
tableau d'affichage.
16.13 Lorsque l'Employeur enverra les salariés passer des expertises médicales chez un médecin de
son choix, il se conforme à la loi si le salarié demande une copie complète et intégrale de
l'expertise et celle-ci est remise au salarié concerné et une copie au Syndicat si le salarié le
demande.
20I
ARTICLE 17 - CONGÉS SPÉCIAUX
17.01 Tous les salariés, ayant terminé leur période de probation bénéficieront pour les heures
régulières de la journée ouvrable concernée de leur salaire au taux horaire régulier.
a) Dans le cas du décès du conjoint(e), d'un enfant, de l'enfant de son conjoint, d'un frère,
d'une soeur, du père, de la mère, d'un petits-enfants, de son gendre, de sa bru, de son
beau-père, de sa belle-mère, de son grand-père ou de sa grand-mère, jusqu'à
concurrence de trois (3) journées payées et de deux (2) autres journée sans salaire entre
le décès et les funérailles inclusivement.
b) Dans le cas du décès du frère ou de la soeur de son conjoint, jusqu'à concurrence d'une
(i) journée sans salaire entre le décès et les funérailles inclusivement.
c) Les jours mentionnés aux paragraphes a) et b) ne sont toutefois pas payables s'ils
coïncident avec le congé annuel du salarié ou avec un jour de congé prévu par la
présente convention.
e) Pour toute funérailles ayant lieu à plus de quatre cents (400) kilomètres de son
domicile, le salarié aura droit à deux (2) jours additionnels payés pour pouvoir assister
aux funérailles d'un membre de la famille mentionnée ci-dessus.
17.02 Les dispositions de la loi sur les Normes du travail concernant les congés de maternité et
parental sont réputés faisant partie intégrante de la présente convention collective.
17.03 Raison personnelle: l'Employeur peut accorder une permission d'absence raisonnable sans paie
pour des raisons personnelles:
18.01 L'Employeur fournit à chacun de ses salariés, et remplace au besoin, l'uniforme suivant pour la
durée de la présente convention collective : Trois (3) chandails à manches courtes, deux (2)
chandails à manches longues et trois (3) pantalons.
L'Employeur convient également de mettre deux (2) manteaux à la disposition des salariés, dès
l'hiver 2018.
211
ARTICLE 19 - PROGRAMME D'ASSURANCE GROUPE ET PENSION
19.01 L'Employeur souscrit présentement une police d'assurance collective qui couvre l'ensemble des
salariés et des autres employés de l'entreprise. L'Employeur assume présentement entre 50% et
58 % du coût de la prime d'assurance collective et en lien avec le type de protection choisi par le
salarié (bronze, argent ou or) et le salarié assume entre 42% et 50% du coût de la prime, et ce, en
lien avec le type de protection choisi par celui-ci (bronze, argent ou or).
L'Employeur peut modifier la couverture offerte ainsi que la prime dans la mesure où cette
couverture et la prime sont modifiées de la même façon pour tous les employés de l'Employeur.
Les taux pourront changer en janvier de chaque année, et ces changements seront
communiqués avant la période où les changements peuvent être apportés au régime (open
enrollment period). Toute autre modification au régime doit être notifiée au Syndicat au moyen
d'un préavis écrit de trente (30) jours.
Toute modification est signalée au Syndicat par un préavis écrit de trente (30) jours.
a) L'Employeur accorde à chaque salarié, quarante-huit (48) heures (équivalent à six (6)
jours) de congé de maladie et/ou personnel par année de la convention collective.
Ces heures peuvent être fractionnées en période de quatre (4) heures seulement. Ces
heures de congé de maladie et/ou personnel ne sont pas cumulatifs d'une année à
l'autre.
b) L'Employeur peut exiger une attestation médicale d'un salarié qui s'absente plus de
trois (3) jours consécutifs pour cause de maladie.
22I
..„
IlJnia= g in 1-*N 1.<U:a
L'article 59 du Code du Travail est réputé faire partie intégrante de la présente convention
collective.
Sème
EN FOI DE QUOI, NOUS AVONS SIGNÉ À , ce jour du mois d'octobre 2018.
./ Al10. 11lee
-ean-Yves Couture
23
ARTICLE 22 - IMPRESSION DE LA CONVENTION COLLECTIVE
24
ANNEXE "A" - CLASSIFICATIONS / ÉCHELLES SALARIALES
Manutentionnaire
Le salarié désigné comme spécialiste distribution (chef de groupe) bénéficie d'une prime
additionnelle d'un dollar vingt-cinq (1,25$).
25I
LETTRE D'ENTENTE NO.1
PRIME DE SÉPARATION
En cas de fermeture de l'établissement suite à une cessation complète des activités de l'Employeur, ce
dernier s'engage,à effectuer les paiements suivants:
Les salariés réguliers à temps complet, à l'emploi de la Compagnie, et dont l'emploi prend ainsi fin,
recevront un préavis ou une indemnité en tenant lieu égale à une semaine de salaire à son taux horaire
de base par année complète de service jusqu'à un maximum de vingt-six (26) semaines. Ce préavis ou
cette indemnité en tenant lieu inclut tout préavis devant être donné en vertu de la Loi sur les normes du
travail.
Sème
EN FOI DE QUOI, NOUS AVONS SIGNÉ À , ce jour du mois d'octobre 2018.
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Jean-Yves Couture
LETTRE D'ENTENTE NO. 2
1.2 [-;CT '18 pm 1:5ri
Aux fins d'application de la présente convention collective, notamment les articles relatifs à
l'ancienneté, l'Employeur reconnaît que M. Villanone Ounnarath est entré au service de l'Employeur en
date du 23 mars 2015.
EN FOI DE QUOI, NOUS AVONS SIGNÉ À , ce 9ème jour du mois d'octobre 2018.
27 I