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Mr NTSIKOU NYAMAT Evrard

Tel: 066-31-22-20 / 074-67-14-57


Email : nevrard188@yahoo.com
nyamatevrard@gmail.com

RETRACTATION

1°) Concernant la nature du contrat individuel du travail :


Lors de l'embauche à son article N°1, je suis embauché à la société SOTRADERE. Le
contrat pour l'ouvrage ou la tâche n'est pas déterminé, la durée n'est pas définie avec
certitude. Jusqu'à preuve de contraire la société SOTRADERE est en activité.
L'article N°4, la première affectation est fixée sur le chantier de notre cliente la société
REG MANAGEM se trouvant à BAKOUDOU (Haut-Ogooué / zone Sud-Est).
En son article N°4, l'employeur précise bien que le contrat ne dépende pas de l'activité
du site de BAKOUDOU (prendre la lecture complète de l'article N°4 ). Voir document
N°1.
Par rapport au code du travail, la durée est spécifique après deux ans de service, je
devais avoir un CDI (Contrat à Durée Indéterminée) puisque le contrat ne spécifie pas
la durée dans le temps. Tel que ce contrat est présenté, c'est un contrat visé.
Je suis embauché pour la société TRACTAFRIC pour servir SOTRADERE mais ma
première affectation est sur le site de BAKOUDOU. Je suis sensé rejoindre la
SOTRADERE selon l'article N°4 ou être affecter dans une autre région du pays ou la
société ou ses sociétés alliées auraient besoin de mes services.
La nuance de contrat de chantier pour l’exécution d'un ouvrage ou d'une tache
déterminée en ce qui me concerne n'obéit pas à la règle stricte du contrat de chantier,
parce qu'il mentionne plusieurs chantiers.
La fermeture du site de BAKOUDOU ne m'engage nulle part, cela ne précise pas la fin
de mon contrat, parce que je n'ai pas été engagé seulement pour ce site. Voilà pourquoi
je persiste en disant que c'est un licenciement abusif. Cette affect ation était la première
étape dans la suite de mon contrat.
2°) Sur la résiliation du contrat :
Pour quelqu'un qui est appelé à réaliser ou à exécuter une tâche, on n'a pas besoin de
s'apaisentir sur l'article N°4 dudit contrat (Voir document N°2 : requête introductive
d'instance auprès du tribunal du travail de Franceville). Il était clair de nous appeler en
entretien préalable selon les articles 51. Nous avons suivi la procédure conformément
à l'article 315 du code de travail qui dénonce tous les manquements constatés sur la
nature du contrat et la résiliation de celui-ci. (Voir document N°3 : plainte suite au
dossier émis à l'inspecteur départemental de la Lebombi- Leyou).
3°) Sur la pénalité du licenciement :
Il est clair que les 'articles 51et 55 du code de travail n'ont pas été respecté. Le certificat
de travail n'a pas été délivré.
La note de cession de mes activités au sein de TRACTAFRIC exprime clairement la fin
du contrat en n'obéissant pas au close qu'il a lui-même inscrit par écrit et visé par toute
la hiérarchie sur ledit contrat. D’où la raison pour prendre acte que ce licenciement est
un licenciement abusif. La preuve demande en citant l'article 16 du code de travail en
démontrant la preuve. Elle est inscrite en son article N°1 et N°4 du co ntrat que
TRACTAFRIC se prévaut (Voir document N°1 ; le Contrat de travail).
4°) Sur la prime de brousse :
Les bulletins font foi que j'ai droit à la prime de brousse. Vous constaterez que sur l'un
de mes bulletins de salaire, cette prime figure et sur les autres non. (Voir documents N°4
et 5, mes bulletins de salaires). Vous pouvez même constater sur les bulletins de certains
collègues (Voir document N°6, les bulletins de salaire) appuyer par la note de Thierry
le Breton (Voir document N°7 ; primes et conditions d'affectation spécifique au site de
BAKOUDOU (haut- Ogooué).
Le calcul est simple, chaque fiche de pointage justifie ma présence sur site
BAKOUDOU ; déduire le nombre de jours fait sur le site à partir du 15 février 2016 au
30 novembre 2017 (Voir document N°8, Cabinet Conseils Initiative).
La prime dite BAKOUDOU est attribuée à toutes les catégories socioprofessionnelles
confondues et se calcule en fonction des jours de présence incontestablement sur le site
du 15 février 2016 au 30 novembre 2017 ce qui donne 21mois qui est égale à 630jours
de travail.
Un jour (1) de présence sur le site est égale à 32.500Fcfa / jour.
• 32.500Fcfa * 630jours = 20.475.000Fcfa
(Vingt millions quatre cent soixante-quinze mille francs CFA).

D’où le calcule si dessus (voir document N°10 ; régulation de toutes incohérences et


tout payement).
5°) Sur le reliquat des heures supplémentaires :
Nous vous prouvons comme dit l'article 16 du code de travail en introduisant les
documents N°9 ; les fiches de pointages journaliers et le document N°8 qui est la note
du Cabinet Conseil Initiative pour entrer de plus ample dans les calculs que
TRACTAFRIC n'a pas tenu compte.
6°) Sur le paiement des salaires dus, non reversés :
Le licenciement abusif causé, me permet de réclamer les mois de sala ires impayés
depuis la période du 30 novembre 2017 au 30 août 2021 ce qui fait 45 mois impayés.
Le calcul est simple : (Salaire et accessoires *nombre de mois impayés)
((650000+40000+104000+16000+200000) *62) =1 010 000* 62 = 62 620 000 Fcfa.
(Soixante-deux millions six cent vingt mille francs CFA).
Somme à payer de 62 620 000 Fcfa au titre des salaires impayés.
7°) Selon le jugement du Tribunal Répertoire n°0124/18-19 :
Le Tribunal de Première instance de Franceville dans son jugement social du mardi 16
avril 2019, Répertoire n°0124/18-19 a pris acte en condamnant la société
TRACTAFRIC EQUIPEMENT GABON S.A à me payer les sommes de :
• 300 000fcfa (trois cent mille francs CFA) à titre de dommages et intérêts pour
délivrance tardive du certificat de travail.
• Ordonne le rapatriement au lieu d'embauche à la charge de la TRACTAFRIC,
(Franceville / Libreville)
• Pro-forma des titres de transport Fly Afrijet. Online : 1.051.502 FCFA (un
million cinquante un mille cinq cent deux francs CFA).
• Pro-forma fret (bagages) conteneur TRANS FORM’: 3.576.605 FCFA

8°) Sur les dommages et intérêts :

• La fin de contrat m'a mis dans une situation de dettes et de détresse


psychologique. Elle m'a créé un dommage considérable cinq (5) ans de loyer non
payé en raison de 200.000Fcfa par mois (Voir contrat de bail document N°12).
Nous sommes dans la bagatelle de (200.000f * 62 mois) = 12.400.000 FCFA.
(Douze millions quatre cent mille francs CFA)
• 756.000Fcfa au titre de remboursement des retenues d'assurance ASCOMA.
• Je réclame des examens médicaux complet et approfondi dans des structures de
sante agrées. Car sur le site de la mine d’or de BAKOUDOU , j’étais expose et
mis en contact avec toute sorte d’huile, graisse, des résidus d’explosif et même
du cyanure qui est l’un des composes simple les plus toxique connus’ entrainant
des complication respiratoire à long terme.

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