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Editions Excelstor
2J Ltt retraite
8/ Le Dictionnaire de la paie
·
PREFACE
Le livre de Monsieur Kobena Alomo consacré à la paie est une véritable feuille de
route. La question de la rémunération étant une préoccupation centrale dans l'entreprise,
l'aborder dans tous ses aspects comme le fait si bien l'auteur est une grande contribution
à la formation de nos concitoyens.
En cela, le livre a deux mérites: le premier qui est un symbole, est la louable initiative que
l'auteur a prise pour parler d'un sujet qui lui tient à cœur en tant que consultant. Dans
une société africaine où par tradition, on garde jalousement les secrets et verse dans
l'oralité, c'est heureux de voir un cadre contribuer à la diffusion et au partage du savoir.
C'est encourageant pour la nouvelle génération.
Le second mérite du livre est d'aborder un sujet capital, la paie, qui est au cœur
des problèmes de gouvernance de nos Entreprises; celles-ci, très souvent se font avoir par
méconnaissance des principes fondamentaux de la rémunération et subissent de ce fait, la
sanction de l'administration fiscale. Par une démarche méthodique, l'auteur suggère une
approche pratique pour éviter ces pièges malheureux et traiter les questions selon la règle
de l'art. Ce livre présente donc un grand intérêt pédagogique aussi bien pour les
professionnels de la rémunération dans nos organisations que pour tous les apprenants en
gestion. Par ces travaux qui sont le fruit de sa riche expérience de consultant, l'auteur
apporte une excellente contribution au renforcement des capacités de ceux qui gè rent
nos entreprises et participe à l'amélioration de leurs performances. S'appuyant sur le
Code du travail, la Convention Collective Interprofessionnelle et les réalités de notre
environnement économique, Les Secret de la Paie" se présente comme une
0
vraie boussole pour les dirigeants ivoiriens et pour leurs confrères venus d'ailleurs qui aspirent
maitriser la délicate question de la paie.
.. HAPITRE 1
..
.. SALAIRE
DU
1/ LE CONTRAT DE TRAVAIL
Un contrat detravail se définit comme une convention par laquelle, une personne
physiqueappelée "Travailleur", s'engage à se mettre à la disposition d'une autre personne
physique ou morale appelée "Employeur", en se plaçantsous la subordination de celle-ci
moyennant une rémunér.uion.
De façon pratique, le personnel comprend toutes les personnes pour lesquels est établi un
bulletin de paie et qui figurent sur la Déclaration Individuelle des Salaires Annuels (DISA) et
l'état des salaires et des rémunérations assimilées (Déclaration CDI R 301) que !'Employeur doit
adresser respectivement à la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS) et au service de
Impôts du lieu d'exercice de son activité à la fin de chaque année. Le personnel de !'Entreprise
est donc lié à celle-ci, par un contrat de travail.
Généralement, les critères distinctifs qui permettent de déterminer l'existence d'un contrat de
travail et de le différencier d'autres conventions relevant du droit civil ou commercial sont:
Mais parmi ces trois critères, le plus important reste celui de la subordination dans la mesure où, c'est
l'élément décisif qui permet de distinguer un salarié d'un non salarié.
00
---
1-2 LA PERIODE D'ESSAI
Le contrat de travail peut être précédé d'un engagement à l'essai ou comporter une
période d'essai. qu'il soit à durée déterminée ou indéterminé.
Le con ra à l'ess:-1i une période transitoire qui précède la conclusion du contrat de travail et qui
a pour bue de permettre à !'Employeur de tester les capacités du futur embauché et au salarié
d'apprécier si l'emploi qui lui est proposé lui convient.
La période d'essai constitue ainsi, une première phase du contrat de travail qui :
n'est pas obligatoire ;
doit, pour exister, être prévue dans le contrat de travail ou la lettre d'engagement,
a une durée maximale fixée par le Code du travail, les conventions collectives ou le
contrat de travail, avec, dans certains cas (COD, application de règles particulières,
peut, sauf abus, être rompue librement sous réserve du respect d'un délai de
prevenance.
La p_ériode d'essai n'est pas obligatoire. Mais si elle est prévue, elle doit être expressément
mentionnée dans le contrat de travail ou la lettre d'engagement, avec sa durée et les conditions
de son éventuel renouvellement. C'est donc aux deux parties de décider librement sur ce point,
sous réserve de respecter les dispositions légales ou conventionnelles.
Pendant la période d'essai stipulée obligatoirement par écrit et dont la durée maximum varie
selon la catégorie professionnelle à laquelle appartient le travailleur (article 14, CCI), les parties
ont la faculté réciproque de rompre le contrat sans indemnité ni préavis.
La durée maximum de la période d'essai est fixée comme suit (article 2 du décret n° 96-195 du
7 mars 1996) :
Ouvriers et employés :
8 jours pour les travailleurs payés à l'heure ;
1 mois pour les travailleurs payés au mois.
Si !'Employeur n'a pas informé le travailleur dans les délais ci-dessus et s'il compte renouveler
l'essai, Il devra :
soit. dans la négative, lui verser une indemnité compensatrice fixée comme suit :
Les éléments constitutifs du dossier d'un salarié à l'embauche sont les suivants :
le curriculum-vitae ;
la copie conforme des diplômes obtenus ;
les Certificats et Attestations de stage ;
le document de décoration de la médaille de travail ;
la fiche de déclaration CNPS ;
!'Extrait d'acte. de naissance ou fiche d'état civil ;
la copie du livret de famille ;
!'Extrait d'acte de naissance du conjoint;
les extraits d'actes de naissance des enfants à charges ;
la puissance paternelle ;
le justificatif de la nationalité (copie de la carte d'identité) ;
la photo d'identité.
Le salaire est la rémunération d'une personne liée à une Entreprise par un contrat de
travail en contrepartie d'un trav.til effectif.
Le salaire est librement fixé lors de l'embauche sous réserve du respect de certaines règles
légales ou conventionnelles qui peuvent fixer des minima (SMIG). Toutefois, les éléments qui
composent le salaire brut n'ont pas tous la même nature, ni le même statut.
L'article 31.1 du Code du travail précise que par rémunération ou salaire, il faut entendre, fe
salaire de base ou salaire minimum et tous les autres avantages payés directement ou
indirectement en espèces ou en nature par /'Employeur au travailleur en raison de
l'emploi de ce dernier.
De même, l'article 31.2 du Code du travail de janvier 1995 stipule que pour un même travail ou
un travail de valeur égale, !'Employeur est tenu d'assurer l'égalité de rémunération encre les
salariés quels que soient leur sexe, leur âge, leur ascendance nationale, leur race, leur réligion,
leurs opinions politiques, réligieuses, leur origine sociale, leur appartenance ou non à un
syndicat.
Le salaire est soumis au principe de la liberté contractuelle et relève de la volonté libre des
parties c'est-à-dire, !'Employeur et l'employé.
Les accords d'établissement ou statuts particuliers, les contrats particuliers, les pratiques et
usages ét.:tblis indiquent les règles et principes spécifiques à respecter dans chaque cas. Ceux-ci
sont obligatoires lorsqu'ils sont plus favorables au travailleur que les textes généraux, entendu
par ailleurs qu'ils ne seraient pas contraires à des dispositions d'ordre public.
Notons à ce propos que pour les fêtes légales fériées et chômées qui subsistent, par opposition
aux jours fériés chômés et payés, le Code du travail dispose en son article 4 que, si le jour férié
a été effectivement chômé, aucun salaire n'est dû aux travailleurs rémunérés à l'heure ou à la
journée. Ce sont les secteurs d'activités où les travailleurs manuels constituent l'essentiel des
effectifs qui appliquent ce mode de rémunération: industrie, bâtiment et travaux publics, ateliers.
Seuls les travailleurs manuels peuvent en relever.
L'article 44 de la CCI précise que les employés sont toujours payés au mois.
Dans les secteurs d'activités où les travailleurs bénéficient déjà d'un régime mensuel, les
manœuvres des catégories I et 2 et les ouvriers quel que soit leur classement, ne sont payés au
mois que lorsqu'ils ont une durée de présence continue dans !'Entreprise de :
- 6 mois, pour les manœuvres ordinaires (1 ëre catégorie)
- 1 mois, pour les manœuvres spécialisés (2e catégorie)
- 1 mois, pour les ouvriers.
2-2-2 LE SALAIRE AU RE DEMENT, A LA TACHE
OU AUX PIECES
Le salaire aux pièces ou à la tâche n'est pas calculé en fonction du temps de travail, rnais
d'après divers éléments où le rendement joue un rôle majeur. La détermination du salaire
s'effectue de manière à obtenir de l'ouvrier, un rendement optimum. Dans ce cas, le travailleur
doit au moins percevoir le salaire minimum prévu pour sa catégorie professionnelle.
Lorsqu'un travailleur ne connaît pas tous les éléments d'un travail ou rendement qui lui est conf,é, toutes
indications lui seront données préalablement à l'exécution du travail de façon à lui permettre de calculer
facilement le salaire correspondant
2-3
SMIG - SMAG
Le Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) représente le salaire minimum qui
puisse être payé à un salarié en Côte d'Ivoire et ne doit pas être confondu avec le salaire
catégoriel.
Il existe deux (2) taux différents du SMIG. L'un pour le secteur agricole (SMAG), l'autre pour le
secteur non agricole (SMIG). Le SMAG est inférieur au SMIG du_fait que la durée légale du
travail dans l'agriculture est de 48 heures par semaine (2 400 heures par an), tandis qu'elle est
de 40 heures seulement pour les autres (2 080 heures par an).
Le SMIG est périodiquement révisé pour tenir compte de l'érosion monetaire. La dernière
révision date du 20 novembre 2013 et fixé à 60 000 francs cfa parmois.
e taux horaire_ de chaq e salaire e_base est le salaire moyen qu'untravailleur peut percevoir pour une
eurede trava,I effectue dans la l,m,te de la durée mensuellelégale de travail qui est actuellement de
173,33 heures.
2-4
LE O LIGATIO S DE L'E PLOYEU
Lesalaire doit être payé à intervalles réguliers ne pouvant excéder 15 jours pour les
trava illcurs engagés à la journée ou à la semaine et un ( 1) mois pour les travailleurs engagésà la
quinzaine ou au mois. Les employés doivent être payés au mois. Les paiements mensuels
doivent être faits ou plus tard, huit (8) jours après la fin du mois.
Si le salarié doit travailler plus de I S jours aux pièces ou au rendement, les dates de paiement
seront fixées d'un commun accord avec !'Employeur. Mais à chaque quinzaine, le salarié doit
percevoir 90% de son dû et être intégralement payé dans la quinzaine qui suit la livraison de
l'ouvrage.
Les commissions acquises au cours d'un trimestre doivent être payées dans trois (3) mois
suivant la fin de ce trimestre.
La participation aux bénéfices réalisés durant un exercice doit être payée dans l'année suivante
au plus tôt après trois (3) mois et au plus tard, avant neuf (9) mois.
La loi oblige !'Employeur à établir deux (2) documents qui lui permettront de prouver le
paiement du salaire:
l'Employeur reproduit sur cc document sans blanc ni rature, les mentions du bulletin
individuel de salaire. Il comporte également le décompte des absences du salarié suivant les
causes. Avant d'être utilisées, les pages de cc registre doivent être signées et numérotées par
un Magistrat.
En l'absence de documents prescrits par la loi, le salaire se prouve par tous moyens et indice
S.
Les parties sont réputées avoir convenu au minimum du SMIG. Par ailleurs, toute indemnité ou
allocation ne figurant pas sur le bulletin est censée ne pas avoir été payée. La.
jurisprudence sur ce point est régulièrement favorable aux prétentions des travailleurs.
Le Code Général des Impôts et les lois fiscales prescrivent comme nous le verrons plus tard,
des obligations fiscales aux Employeurs. Certains impôts regroupés dans la part dite patronale
s'imposent directement et personnellement à !'Employeur. Pour les autres, il doit opérer les
prélèvements correspondants sur les salaires et en reverser le produit, soit à la Caisse Nationale
de Prévoyance Sociale (CNPS), soit au Trésor public.
Nota bene: Selon les juges, l'absence de mention relative à un élément de rémunération signifieque cet
élément n'a pas été payé. En général, les juges considèrent que le salaire n'a pas été payé lorsque
l'Employeur ne délivre pas de bulletin.
fil;j
2-5
LE PAi ME T DU SALAIRE
Des salaires minima par catégorie sont fixés par arrêté du Ministre de l'Emploi.
Exception faite des avantages en nature prévus par l'article 31.1 du Code du travail, le salarié
doit être payé en monnaie ayant cours légal et nul n'est tenu d'accepter, quelle que soit la
proportion proposée, le paiement en nature de son salaire. Cette formule du Code du travail
peut vouloir dire qu'à la condition que les parties en soient d'accord, le salaire peut être payé en
nature.
L'accord des parties créant notamment une situation plus favorable, permet-il un paiement du
salaire en nature ? Cette question reste évidemment à discuter. Dans le doute, il vaut mieux
pour les parties s'abstenir de tout paiement en nature, tout en distinguant clairement le
paiement du salaire, des avantages en natures qualifiables de complément de salaire. Par ailleurs,
il faut savoir que certaines prestations en nature sont obligatoires. C'est le cas du logement,
lorsque le travailleur permanent se trouve éloigné de sa résidence habituelle. L'Employeur est
également obligé de fournir ou d'aider à fournir les denrées alimentaires lorsque, du fait de
l'éloignement du lieu de résidence habituel, le travailleur ne peut obtenir pour lui-même et pour
sa famille, un ravitaillement régulier (article 31.5 du Code du travail).
Au sens strict, les indemnités constituant des remboursements de frais exposés par le travailleur
ne constituent pas un accessoire de salaire. Les accessoires proprement dits sont bien souvent
contractuels et dépendent de !'Entreprise.
Le travailleur ne peut engager ses services qu'à temps ou pour un ouvrage déterminé. Le
temps est une unité de mesure de l'exécution du travail. Le salaire n'est dû que lorsque le travail
est effectué et il n'est dû que dans la mesure de temps de travail qu'il rémunère. A défaut. il est
réputé devoir la rémunération pour le temps de travail correspondant au type de travail qui le
lie à l'employé. La preuve de l'absence au poste de l'employé doit être soigneusement et
régulièrement établie par !'Employeur pour qu'il puisse valablement en tirer argument pour ne
pas payer les salaires et rémunérations correspondants.
L'article 44 de la CCI prescrit que /'intention de la retenue doit être notifiée par écrit au
travailleur dans les trois (3) jours ouvrables qui suivent l'absence. S'agissant d'une
disposition plus favorable que le Code du Travail, elle s'applique encore malgré la reforme.
La référence obligatoire au temps n'exclut pas que le travailleur puisse être payé à la tâche, à la
pièce ou au rendement. Mais dans ce cas, !'Employeur est obligé avant toute exécution du
travail, de lui fournir les éléments nécessaires à une détermination précise du salaire possible.
Dans tous les cas, le SMIG doit être garanti. Le paiement du salai e ne peut alors qu'être
exceptionnel. Et. comme toutes les exceptions, les cas où le travailleur a droit au ,s. alaire sans
travailler effectivement sont les seuls prévus expressément par les textes.
Par solaire, on entendra ici toute forme de prestation pécuniaire, y compris les indemnités due
dans certains cas particuliers où aucun salaire n'est versé en tant que tel :
Le congé annuel ;
Les absences pour activités syndicales ou politiques ;
1 S heures par mois pour les délégués syndicaux et du personnel ;
3 semaines par an pour la formation de tout travailleur et en accord avec !'Employe
(article 10 de la CCI) ;
Pour les délégués, le temps de part1c1pation à une réunion syndicale ou assembl
statutaire à laquelle ils sont personnellement invités, !'Employeur étant prévenu qua
(4) jours avant.
Pour cout cr.ivailleur membre d'un orgï1n délibérant des collectivit' s local s, le temps
de participation à une réunion à laquelle, il a é é dûment convoqué :
Permissions exceptionnelles pour événements familiaux ( ravallleur ayant 6 mois
d'ancienneté et dans la limite de 10 jours ouvrables par an).
Pour les Entreprises conventionnées la CCI, ;:irticle 25 établit des permis ions exceptionnelles
pour évènements familiaux (famille légale) sans retenue sur le salaire.
Le cr.ivailleur comptant au moins six (6) mois de présence dans l'entreprise et couché
par les événements familiaux dûment justifiés énumérés ci-après, dans la limite de 10 jours
ouvrables p;:ir an, non déductibles du congé réglementaire et n'entraînant aucune retenue de
salaire, d'une permission exceptionnelle pour les cas suivants se rapportant à la famille légale :
Toute permission de cette nature, doit foire l'objet d'une autorisation préalable de
l'employeur, soit par écrit, soit en présence d'un Délégué du personnel.
En ce qui concerne les autres membres de la famille non cités ci-dessus, une permission de deux
(2) jours pourra être accordée en cas de décès et de I jour en cas de mariage. Ces absences ne
seront pas payées.
2-5-3 LES ABSENCES E CEPTIONNELLES
En dehors des prescriptions légales et réglementaires, le salaire ne peut être modifié, surtoutà
labaisse, qu'avec l'accord des salariés. Le décret n° 96-192 du 7 mars 1996 relatif aux conditions
de réduction ou de suppression des avantages acquis prescrit même un accord écrit. De même,
I' rticlc 35 du Code du travail interdit à !'Employeur d'infliger des amendes aux salariés.
l'Employeur ne peut rien retenir à titre disciplinaire sur le salaire de son employé. Ainsi. encas
d'absence non autorisée et non justifiée du salarié, cette absence ne sera pas rémunérée sans
préjudice de sanction disciplinaire que pourrait prendre !'Employeur à l'égard de son employé
pour cette absence non justifiée. A cet égard, les travailleurs commettent cette confusion qu'ils
dénomment la "double-sanction": ne pas payer le salaire correspondant à l'absence non
justifiée et sanctionnée disciplinairement (le plus souvent, un avertissement) cette absence.
En réalité, le salaire étant la contrepartie du travail fourni, l'absence non justifiée (dans un délai
que la convention collective ou les usages fixent à huit (8) jours ne sera pas rémunérée puisqu'il
n'y a pas eu de travail. Quant à la sanction (avertissement) qui s'en est suivie, en n'informant pas
son Employeur de son absence, le salarié a manqué à la discipline de !'Entreprise dont les
prescriptions sont contenues dans le règlement intérieur, ce qui a entraîné une désorganisation
dans le fonctionnement du service; C'est donc uniquement à ce titre qu'il se voit inniger une
sanction.
Pour opérer la retenue sur salaire, la formule suivante est la mieux adaptée :
En se conformant aux dispositions des articles 33.1 à 33.4 de la loi 95-15 du 12 janvier
1995, il faut constater que le législateur dans un souci de protéger le travailleur, de lui donner
une préférence lorsque son Employeur doit en même temps que le salaire, payer d'autres dettes
exigibles et qu'il ne dispose pas de moyens financiers suffisants pour payer la totalité de ses
dettes. Pratiquement, cette situation se présente, lorsque !'Employeur est en liquidation
judiciaire ou en faillite.
Lorsqu'une Entreprise se trouve dans l'impossibilité de payer ses dettes, le principe veut
que le total des sommes dont dispose cette Entreprise soit reparti encre ses créanciers,
proportionnellement au montant de la créance de chacun. Le législateur a donc considéré qu'en
raison de leur nature, certaines créances méritent d'être payées par priorité sur les autres. Il
leur a donc donné par rapport aux autres créanciers, un privilège.
Le salaire est au nombre des créances bénéficiant d'un privilège c'est à dire, qu'il est admis qu'il
soit payé avant l'ensemble des dettes qui ne bénéficient que d'un partage proportionnel des
sommes disponibles.
Il existe en matière de salaire, non pas un seul privilège, mais plusieurs privilèges en faveur des
travailleurs. Ces divers privilèges sont classés en deux (2) groupes :
Donc. les créances privilégiées de sillaire sont payées sur les sommes encore disponibles, après
qu'nuron été acquittées entièrement les quatre premières. Ainsi, les salaires privilégiés ne
seront versés aux travailleurs que si les fonds disponibles n'ont pas été absorbés par les
premières créances.
Dans un soucis d'une plus grande protection des travailleurs et tenant compte de son
caractère alimentaire, le législateur fait de toutes les créances salariales, des créances
privilégiées, en ce sens que l'article 33-3 du Code du Travail précise qu'elles priment toutes
autres créances privilégiées, y compris, celle du Trésor public.
L'article 33-4 alinéa 2, du Code du Travail institut expressément au profit des salariés. un super
privilège pour les rémunérations de toute nature qui leur sont dues par l'employeur. Ce super
privilège jouant en cas de faillite ou liquidation des biens de l'entreprise, garantit les
rémunérations des soixante derniers jours de travail. Selon cette disposition, ces créances
salariales super-privilégiées doivent être payées dans les dix jours suivant le jugement déclaratif
rendu par le tribunal, bien entendu, s'il existe des fonds suffisants entre les mains du syndic ou
du liquidateur.
2-6-1-2 LA PRESCRIPTION
Les trois dernières causes d'interruption du délai de prescription peuvent être mises en œuvre
par les ayants-droit du travailleur
E emple: un employé qui, à la date du 31/08/2004 était en service depuis deux ans chez un
Employeur sans avoir été payé, ne pourrait faire valoir ses droits que pour les salaires couvrant
une période de deux (2) ans. La jurisprudence est applicable à rous les accessoires du salaire,
qu'ils aient ou non le caractère juridique du salaire.
L'article 46, CCI admet une prescription de deux (2) ans, dans le cos où l'employeur ne
délivre pas de bulletin de solaire.
Il faut entendre par "Acomptes", des paiements partiels d'un salaire acquis pour un
travail déjà effectué. Les acomptes sont donc des salaires dus par !'Employeur et payes par
portion avant le jour fixé normalement pour la paye. Exemple l'acompte quinzaine.
Si un travailleur est payé au mois et que le 25 du mois, il sollicite une avance correspond à son
salaire de I S jours de travail, cette avance constitue un acompte puisqu'il a déjà effectué 15 jours
de travail pour lesquels ce salaire lui est acquis. Mais, si ce même employé demande toujours le
25 du mois, une avance de deux (2) mois de salaire, il ne s'agit plus d'unacompte, mais d'une
avance vériClblc. l'Employcur a le droit de se faire rembourser le montant de cet acompte au
moment du pt1icmcnt du salaire. Mais, il ne saurait faire une avance de deux (2) mois sans recourirà
la proc d11re de la cession volonta,r .
Les ·•Avances" sont des sommes remises par !'Employeur à son salarié et n'ayant
aucun rapport avec le tr,wail du sal.1rié ; C'est un véritable prêt consenti par l'employeur au
travailleur; Toutefois, l'article 34-1, alinéa I du Code du Travail interdit toute compensation
avec le salaire du travailleur débiteur.
En d horJ des avances en argent, Pemployeur peut compenser les outres types de créances qu'il possède à
I' 'gord des travailleur avec le salaire. Ainsi, les acomptes ve és avant l'échéance normale du paiement
normal du salaire, et les indemnités dues au titre de la réparation d'un préjudice causé à l'employeur sont
déductibles de la paye. La retenue sera faite dans la mesure des toux de la portion saisissable du salaire
2-7
LES RETE UES SUR SALAIRE
Il y a lieu de noter qu'une partie du salaire déterminée par la loi doit être
obligatoirement payée au travailleur, quelles que soient les dettes de !'Employeur à l'égard de qui
que ce soit. Cette partie du salaire, dont la loi impose le versement entre les mains du
travailleur, est ce qu'on appelle la portion, la quotité ou la fraction insaisissable du salaire.
Les dispositions légales concernent donc une partie très limitée du salaire pouvant être due au
travailleur.
La question des retenues sur salaire est réglée par les articles 34.1, 34.2 et 34.3 du Code du
travail. Pour déterminer les possibilités et les limites des retenues par !'Employeur sur le salaire
des travailleurs, il convient d'établir une distinction du montant du salaire en deux (2) parties :
une partie du salaire qui ne peut être cédée par le travailleur, ni être saisie, c'est-à-dire,
qui doit obligatoirement lui être versée, c'est la fraction insaisissable et incessible du
salaire.
la seconde fraction qui peut être cédée par le travailleur ou que l'on peut saisir, c'est-à
dire, qui ne peut être versée par !'Employeur au travailleur, c'est la fraction cessible et
saisissable du travailleur.
•
2-7-1 LES QUOTITES CESSIBLES ET SAISISSABLES DU SALAIRE
L'Employeur ne peut pas faire de compensation unilatérale entre ce que le salarié lui doit à un
titre quelconque et le salaire de ce dernier (article 34.1 et suivants du Code du travail). Les
retenues autorisées ne doivent pas dépasser pour chaque salaire payé, la portion saisissable.
La quotité cessible, c'est cette partie du salaire que la loi nous autorise en tant que salarié à
utiliser pour nous endetter. L'autre partie étant réservée au fonctionnement du foyer. Cette
quotité correspondait généralement aux 1 /3 du salaire net d'impôt. Par décret n° 2014-370 du
18 juin 2014, le gouvernement a fixé les taux par tranche de rémunération :
Alors, comment cela se passe concrètement pour le calcul du salaire net d'impôt ? Le salaire net
d'impôt est égal au salaire brut moins les variables multiplié par 79%. si l'on considère par
exemple que les impôts représentent 21% du salaire brut.
La quotité cessible disponible est égale au salaire net d'impôt calculé plus haut multiplié par le
taux de fraction cessible en se référant au barème. La quotité cessible disponible obtenu, on
peut calculer aisément la quotité cessible. La quotité cessible est égale donc à la quotité cessible
disponible moins les engagements du salarié dans l'entreprise. Ces engagements peuvent être par
exemple : pharmacie, prêt scolaire, saisie arrêt, logement etc. dont l'entreprise prélève au salarié à la
source.
2-7-2 LA RETE UE D'OFFICE PAR L'EMPLOYEUR
Cette retenue est admise par la législation; il s'agit des impots sur le salaire, des
pr' lèvemcncs pour le compte de la caisse de retraite, de la valeur de remboursement du
logement fourni par !'Employeur et des consignations qui sont des sommes appartenant au
travailleur qui assure des garanties quand ce dernier manipule des fonds.
En dehors des impôts cc cotisations sociales, le salaire peut faire l'objet de retenues suivantes :
Cotisations prévues par les lois et règlements, les Conventions Collectives ou les contrats ;
Les cessions volontaires de salaire ;
La saisie arrêt est une procédure particulière qui peut être suivie par un créancier d'un
travailleur pour obtenir que !'Employeur lui verse directement le montant de sa créance sur le
travailleur en effectuant sur la fraction saisissable du salaire de ce dernier, une retenue
correspondante. La saisie arrêt n'est valable que si elle est autorisée par une ordonnance du
Magistrat compétent, précisant les noms, prénoms, profession et domicile du créancier saisissant
et le montant de la créance pour laquelle cette saisie a été opérée. Dès l'instant où !'Employeur
a reçu cette signification, il a l'obligation de recenir le montant de la créance.
Exemple : un salarié à un salaire brut mensuel de 100 000 francs, heures supplémentaires 5000
francs, saisies arrêts 5 000 francs, prêt scolaire 10 000 francs.
Calculer la quotité cessible disponible, si l'on considère par exemple que les impôts représentent 21 % du
salaire brut
SECTEURS TAU
DE REVALORISATION
BANQUES 11%
ASSURANCES 11%
AGRICOLE, ELEVAGE ET FORESTIER, HARAS, ENTREPRISES DE 8%
MARAIS SALANTS, D'ENTRETIEN ET DE MISE EN ETAT DES
JARDINS
PRODUCTION AGRICOLE 8%
ENTREPRISES PETROLIERES DE DISTRIBÜTION 8,17%
ENTREPRISES PETROLIERES D'EXPLORATl ON-PRODUCTION 7%
- INDUSTRIE POLYGRAPHIQUE 8%
TNDUSTRIE ECONOMIQUE-INDUSTRIES EXTRACTIVES ET 8%
PROSPECTION MINIERE-INDUSTRIE ALIMENTAIRE,
INDUSTRIE DES CORPS GRAS- INDUSTRIE CHIMIQUE
ÏNDUSTRIEÔU-801S 8%
COMMERCE, DISTRIBUTION, NEGOCE ET PROFESSIONS 9%
LIBERALES
- 2' catégorie-: Î0% pour
GENSDE MAISON
l'harmoniser avec le niveau
du SMIG actuel.
De la 3Pà la l"' catégorie: 9%
•
SECTEURS TAUX
DE REVALORISATION
HOT LLERIE - TOURISME _, - --- 9% ----
INDUSTRIE TEXTIL.Et: - 8%
SEMP ----- -t---- T ië ---
SECTEUR DE TRANSFORMATION DE THON --- ---- 13%
---- à%--
BATl MENT ET TRAVAUX PUBLICS ----- 9%
GIPA/GIPAME s'aligne sur les eaux
déjà obtenu par:
• Industrie mécanique:
8%
- Commerce : 9%
-SECURITEPRIVEE- r · 6% 0
INDUSTRIE DU SUCRE 9%
11\JSTITUTS DE RECHERCHE 8%
TRANSPORT DE FONDS ET VALEURS 7%
INDUSTRIE DU BOIS
Dans l'industrie du bois, le salaire horaire de l'ouvrier varie encre 346 francs et 640 francs à
raison de 84 heures par semaine. Le salaire de l'employé du secteur du bois varie encre 60 000
francs et 1 1 1 030 francs, équivalant à la catégorie B de la fonction publique.
L'ingénieur, le cadre et assimilé ont un salaire de base allant de 141 652 francs à 303.020
francs. Les agents de maîtrise, les techniciens et assimilés ont des salaires horaires variant de 559
francs à 956 francs, soit un salaire mensuel de 96 966 francs à 165 686 francs.
Le chauffeur de voiture de Tou risme, de petit tracteur ou de véhicul e pesant au moins de 3
connes a un salaire horaire de 372 francs et mensuel de 64 41 1 francs sur la base de l 73h33
minutes par semaine. Le chauffeur de poids lourds de 35 à 55 tonnes de charge utilisée, perçoit
67.720 francs de salaire mensuel. Si le camion dépasse SS tonnes, il perçoit 70 183 francs par
mois. Le conducteur de véhicule de transport en commun est à 70 698 francs.
INDUSTRIE TEXTILE
Dans ce secteur, l'ouvrier placé au bas de l'échelle perçoit un salaire horaire de 346 francs
(SMIG); le mieux payé (catégorie 7) est à 640 francs de l'heure.
L'employé du textile débute à 60 000 francs correspondant au SMIG; il plafonne à 109 992
francs équivalent à la catégorie 78. Les ingénieurs, les cadres et assimilés oscillent encre 136 357
francs et 291 692 francs. Les agents de maîtrise, les techniciens et assimilés ont un salaire
horaire variant de 544 francs à 929 francs soit, un salaire mensuel pour 173h 33 minutes de
travail par semaine. Ils perçoivent entre 94 147 francs et 161 041 francs.
Le chauffeur du secteur textile a le même traitement que son collègue du secteur du bois de
63.809 francs pour le conducteur de voiture de tourisme, à 70 037 francs pour celui du
transport en commun.
INDUSTRIE POLYGRAPHIQUE
Dans cc domaine, l'ouvrier gagne au minimum le SMIG soit. 60 000 francs et peut toucher
jusqu'à 82 062 franc . Lorsqu'il est l'équivalent du hors catégorie (HC), il a un salaire horaire de
643 francs. soit un revenu de 11 l 498 francs par mois. Les employés de l'industrie polygraphique
vont du SMIG à l 1 1 548 francs (7m c.itégoric B); le chauffeur oscille entre 64 712 francs et
71 028 francs
Dans l'imprimerie, le Contremaître scion sa catégorie, gagne entre 76 524 francs et 121 .451
francs. le chef d'atelier oscille 105 878 francs et 145 900 francs; le Chef de fabrication touche
entre 126 769 francs et 169 313 francs. Le chef d'atelier oscille encre 134 645 francs et
1 60. 729 francs.
HÔTELLERIE ET TOURISME
SECTEUR AGRICOLE
Les ouvriers reçoivent des salaires horaires allant de 346 francs (SMIG) à 628 francs (Catégorie 7.
les employés touchent de 60 000 francs à 108 945 francs (Catégorie 7B).
les ingénieurs, les cadres et assimilés ont des salaires allant de 136 040 francs (Catégorie I A) à
297 356 francs (Catégorie 38). Les agents de maîtrise, les techniciens et assimilés du secteur
agricole perçoivent des salaires horaires de 549 francs à 938 francs, soit de 95 153 francs à
162.589 francs, équivalant à 173h 33 minutes de travail par mois.
le chauffeur du secteur agricole touche entre 63 207 francs (Conducteur de voiture de
tourisme) et 69 377 francs (Conducteur du transport en commun).
INDUSTRIE DU SUCRE
L'ouvrier exerçant dans l'industrie du sucre perçoit au minimum le SMIG (346 francs de salaire horaire en catégorie 1) et
Les employés one un salaire allant de 60 000 francs (catégorie 1) à 107 917 francs (catégorie 7B). Les ingénieurs, l
NSPORT
TERRESTRE
TRA ont au minimum un . horaire de 346
e secteur du transport . salaire
, .
Les ouvriers exerçant dansc d OOO francs par mois. En catcgone 7, ils sontà
francs en 60
. , 1 · ·valant au SMIG e en c a, tego nc. 7B, selon leurs
categone , equi . ,. 1
, Il5 cuvent gagner 1usqu 3 l 8 026
688 francs de I heure. cadres et assimilés exerçant dans le transport
Les . . . 1es
. . ,
P
.
qual1ficat1ons ou cxpe · . ingcn1eur francs en categone I et peuvent percevoir
1 salaire minimum de 169
terrestre pcrço vent un demaîtrise débutent à 103 366 francs mensuel
jusqu'à 264 483 francs en C3. Les agents
jusqu'à 171 357 francs.
En catégorie 6, ils sont à 106 543 francs mensuel. Les maîtrises, selon la catégorie gagnent
.,
francs (SA) à 129 862 francs (9B). Les cadres du commerce en catégorie I 0A ont un
ensuel minimum de 136 324 francs et en catégorie 11 C,seretrouvent avec un minimum de 190 857 francs.
BANQUES ET ASSURANCES
Les employés des banques et des assurances sont repartis en 7 catégories ( 1 à 7). Ceux de la I ert
catégorie ont un salaire minimum de 60 000 francs par mois. La 2ème catégorie débute avec
60,000 francs; la 3ème à 60 586 francs; la 4ème à 69 065 francs; la 5ëmeà86030francs; la 6èm,
9S 513 francs; la 7ème à f 0 1 933 francs.
Une différenceexiste entre les agents de maîtrise et cadres des banques et ceux des assurances. Les salaires vont d'un m
Dans le secteur maritime le barème des salaires est fixé, suivant le type de navigation.
Dans la navigation côtière, le Matelot novice perçoit l'équivalent du SMIG de 60 000 francs; le Matelot nettoyeur a un sa
Dans l'armement au long cours, le novice débute à 60 000 francs; le Matelot à 78 403 francs; le maître d'équipag
national.
.. '
TRANSPORT AERIEN
Dans le transport aérien, le temps de travail hebdomadaire minimum est de 42 heures (contre
40 heures dans les autres secteurs). Les employés et ouvriers sont répartis en catégories (1 à 6) et échelles (E I à ES
Chez les agents de maîtrise, les catégories sont-de I à 10 et les échelles DI, D2, _c 1, C2. Les salaires varient de
échelle C2). Les cadres du transport aérien s nt répartis en catégories de I à 10 .et en échelles
81. 82, 83, pour les cadres simples; le minimum mensuel est de 219 31 1 francs (catégorie 1 échelle B1 ); le salaire pe
Les cadres supérieurs débutent avec un minimum de 33 7 623 francs en catégorie 1, échelle A 1. En catégorie 10, échel
SECTEUR PETROLIER
Dans le secteur pétrolier, les ouvriers et employés sont répartis en-neuf (9) catégories.
La catégorie I A correspond au SMIG (60 000 francs). La catégorie suivante, 1 B équivaut à un salaire mensuel minimum
Les chauffeurs exerçant dans le secteur pétrolier tolJchent de 100 568 francs en catégorie CH 1 (salaire minimum) à 119 9
les agents de maîtrise sont classés de MI à M4. Les MI débutent avec 205 617 francs par mois; les M2 avec 233 177 franc
Les cadres du secteur pétrolier sont répartis en C1; ils débutent avec 298 865·francs; les C2 avec 341 563 francs; les C3
111/LESCO STITVTI FS DV SALAIRE
3-1 LES ELE E TS A A T LA ATURE
JURIDIQUE DE SALAIRE
C'est le salaire minimum fixé pour la catégorie professionnelle par le barème des
salaires.
3-1-2 LE SURSALAIRE
Le paiement par !'Employeur d'un salaire supérieur à celui de la catégorie à laquelle appartient le
travailleur n'entraîne pas obligation pour !'Employeur de reclasser le travailleur dans la catégorie
supérieure. A l'inverse, !'Employeur n'est pas tenu de verser un salaire inférieur au salaire
minimum de la catégorie.
Par ancienneté, il faut entendre le temps pendant lequel, le travailleur a été occupé de façon
continue par !'Entreprise quel qu'ait été le lieu de son emploi.
Sont considérés comme service actif pour le calcul de l'ancienneté, les périodes d'absences
suivantes :
absences pour raison personnelle dans la limite d'un (1) mois ;
absences pour congés payés ;
absences exceptionnelles dans la limite de I O jours par an, conformément à l'article 25
de la CCI;
absences pour accident de travail ou maladie professionnelle quel qu'en soit la durée;
absences pour congés de maternité des femmes salariées ;
absences pour satisfaire à des obligations militaires ;
absences pour suivre les stages professionnels organisés par !'Employeur.
En dehors des cas ci-dessus, les autres absences ne sont pas comptées comme temps de
présence. Exemple: mise à pied, mise en disponibilité.
2 4 8 13 24 25 28 30 .
temps presence
····1--·········l···················l-······.·.·········t·······.·.····.·.···.·....,..... ..................,....................,.............J.-..................................................... ..
2% 20% 25% 25% 25% taux
Exemple d'application n° 1
Monsieur Zéba Mathieu est à sa 8ème année de présence dans l'entreprise. Son salaire catégoriel
est de 90 000 francs. Calculer sa prime d'ancienneté. Monsieur Zéba est dans sa 8ème année
autrement dit, calculer sa prime après 7 années de présence
Momicur K utouan Médard a 20 ans de servie dans !'Entreprise "Tropical''. Calculer sa prime
d'. ncicnnct·. s, chant que son ala rc r· 1 est de 340 000 francs dont un sursalaire de 180 000
frJnc.
Prim d'onciennet = 160 000 20% = 32 000 francs
Exempl d' pplication n° 3
Monsieur Sï1ng;1ré a 25 ans et 2 mois de service aux Etablissements Elégance du Plateau. Son
sal:\irc réel C!St de 300 000 francs. Son salaire de base est de 150 000 francs. Calculer sa prime
d'ïmcicnneté.
Prime d'ancienneté = 150 000 x 25% = 37 500 francs
Exemple d'application n° 4
Monsieur Koffi Kramo est agent de maitrise. Il a été embauché par la société Proton le 17 août
1993. Son salaire catégoriel fin mai 201 1 est de 250 000 francs.
Calculer sa prime d'ancienneté.
30 /OS /2011
17/08/1993
1 )jours/09 mois/ l 7ans
Taux: 17%
Prime d'ancienneté = 250 000 x 17% = 42 500 francs
Exemple d'application n° 5
Monsieur Tapé et Madame Touré ont tous deux été recrutés en mai 1998 comme caissiers au
supermarché "Bazar Plus". Aujourd'hui, ils sont chefs de rayons et perçoivent sur leur salaire,
des commissions sur les ventes.
Salaire réel d'avril 2003 : Madame Touré..............................600 000 francs
Monsieur Tapé .................... 350 000 francs
•
. _,
Exemple d'application n° 1
Monsieur Abouanou a un salaire catégoriel de 250 000 francs. Quel doit être le montant
minimum de sa gratification ?
• Montant minimum: 250 000 x 75% = 187 500 francs
■ Montant maximum : Selon les possibilités de l'entreprise
Exemple d'application n° 2
Monsieur Appia Jérôme, recruté en janvier 2000 à la société Ash bénéficie d'un salaire de base
de 1 10 000 francs. Il a été licencié le 10 octobre de la même année.
Déterminer la gratification à verser à Monsieur Appia à son départ de /'Entreprise.
Solution :
De janvier au I O octobre 2000 : 9 mois + 10 jours
= (9 X 30) + IQ
= 280
-
Gf"tltlf , ion annu lie: 110 000 x 75% = 82 500 F
Gratification corr pondante : 82 500 x 180/360 = 64 167 francs
l\ppl,co11011du pnncipc : lorsqlJ lo pr1m d f,n d'onné ou gratif,cntion t (,xc. régulicrc t générale ou pr vue dans le
contrat 11 c d' t b n vole I d vi ·nt un / m nt r1éc ssoir du sololr Ainsi le salarié embouché en cours d'année o
dro,t à lo f,n d /'onn ô un r,rutif,cotion proportionne/le 011 temps poss dons l'E.ntreprisc.
La durée légale du travail effectif est une durée de référence, un seuil à partir duquel
sont olculées les heures supplémentaires. Il ne s'agit ni d'une durée minimale (les salariés
peuvent être employés à temps partiel), ni d'un maximum (des heures supplémentaires peuvent
être accomplies dans le respect des durées maximales au-delà desquelles aucun travail ne peut
être demandé).
La durée et l'horaire de travail sont fixés par !'Employeur dans le respect des règles édictées par
le Code du Travail. Ils doivent également être affichés sur les lieu de travail et
communiqués à l'inspecteur du Travail et des Lois Sociales (article 21.1, code du travail).
Scion l'article 21.2 du Code du travail de janvier 1995, et l'article S du décret n ° 96-20 du 7
mars 1996 relatif à la durée du travail, la durée hebdomadaire de travail ne peut excéder:
Cette durée de 40 heures dons /es entreprises non agricoles doit être comprise comme /e temps de
travail effectif. non le temps de présence dans l'entreprise ..
.
"'
Ces durées équivalentes sont toutefois plafonnées à :
Selon l'article 3 du décret n 96-205, le chômage est obligatoire pendant les Jours Fériés Chômés
et Payés "JFCP" pour l'ensemble du personnel occupé dans les Etablissements de toute nature:
agricoles, industriels et commerciaux, à l'exception toutefois des Etablissements ou services qui,
en raison de la nature de leur activité ne peuvent interrompre le travail (décret n° 96-205,
article 3-1cr).
Pour le calcul de la durée hebdomadaire, les heures chômées des deux (2) jours fériés légaux
(Fête Nationale et Fête du Travail) sont considérées comme des heures effectuées dans la
semaine à prendre en compte pour le décompte des heures supplémentaires.
•
a) Travailleurs mensuels
Le chômage des Jours Fériés Chômés et Payés ne saurait être une cause de réduction
encore moins de non payement des traitements et salaires mensuels ou hebdomadaires
3-1-5-2-4 Le régime légal des jours fériés, chômés mais non payés
Le régime des jours fériés et seulement chômés (non payés) laisse aux parties, la liberté
de travailler ou de chômer les jours fériés cités en l'article 2.
l o .q\a(• 1 1° r f· ri · ··t ': ·f ·ctiv , ·nt ch· m ·• 1 • trav:i Il u rémunéré à l'heure ou â la
urn·. n'ot\t d oit • icun • 1. Ir ·: 1 !. • v, 111·ur r · n un· r · au moi on droit à I ur salaire
r rm I qui d Il .ub, , •C.\JI\ m clif1c:\ ,on• la b:11 n r.1hon u chémagc.
or qu 1 · 1ou, f •1i • "'• P· !, ·.,·• hôn ·, I trovafll ur ayant travalll et qui sont
r'mun'rés ci l'h ur, u lo Journ . ont droit ou f:Olair corr .1pondont à l'horolr de
travail t à la r• pnrtitlon d la d r' h bdomodoir du travail protiquce dons l'Entrepriie.
L !- tr. v, ill "s rcmunèrc,s u mois :\yan travaille. ont droit à leur solaire normal qui ne peut
ublr oucun m dif,cation à la hausse en raison du travail accompli le jour férié. Il y a lieu
cf md1 u que, heures de travail perdues par !'Entreprise du fait du chômage des jours
fériés uvcnt f;\ir l'objet de récupération dans les conditions légales.
le décr t nn 96-205, no 1rnment en ses articles 6 et 7 interdisent le travail des enfants de moins
de 18 ans et le tï.lvail des femmes les jours férié, qu'ils soient chômés payés ou non payés.
d f
spru
un doubl condition se trouve remplie :
qu'elles aient écé autorisées conformémentà la ré l mentatio; .
ndanc ait été porte a la connaissance des travailleurs.
que l'horair de travai1 corrcspo
Est considérée comme heure supplémentaire, toute heure effectuée ou-delà d'une heure par
jour par le personnel des Entreprises agricoles soumis à la prolongation d'une heure de la
durée journalière.
Pour un travailleur journalier. les heures supplémentaires au titre d'une journée sonc celles
effectuées au-delà de ta durée normale journalière de service adoptée par !'Entreprise.
Exemple: un journalier travaille 1 1 heures en une journée dans une entreprise dont la journée
est de 8 heures.
Le travailleur accomplit donc trois (3) heures supplémentaires soumises à majoration.
Dans les Entreprises où le travail est organisé selon le système de rotation du personnel sous la
forme de cycle de travail dépassant la semaine, sont heures
considérées comme
supplémentaires, les heures qui dépassent la durée moyenne du travail calculée sur fa
période du cycle complet. Dans cous les cas, la durée du cycle est plafonnée à 42 heures
(décret n° 96-203, article 10). Pour ce cype de personnel, les heures supplémentaires sont
comptées au-delà de la durée hebdomadaire considérée comme équivalente.
Exemple: les officines de pharmacie relèvent de la durée hebdomadaire de 42 heur s. Toute
heure effeauée au-delà de 4 2 heures est considérée comme heure supplémentaire.
Dans les Entreprises ne jouissant pas de dérogations permanentes à l'horaire journalier : Sont
considérées comme heures supplémentaires, les heures de travail effi ctué s au-delà de la
durée journalière nonnale ap-plicable à /'Entreprise et cc, pour répondre à un surcroit
extraordinaire de travail en vue de maintenir ou d'augmenter la production (décret n° 96-203,
article 24).
NotaBene : Lei heures supplémentaires 'glementalr m nt autorisées ainsi que l s heur s de récupération
ont le même caractère obligatoire que I s heur, s légales de travail.
:.
--------
3-1-5-5 LES HEURES SUPPLEME TAIRES EFFECTUEES
LES DIMANCH S ET JOURS FERIES
Signalons cep ndant une exception au principe de la détermination de heures
upplém nercs dans le cadre de la semaine. Des taux particuliers de majora ·on on,t té fixés
pour les he JrCS supplémcn ircs accomplies les d,m nches c jours fériés. Afin de fixer le salaire
rcven nt à un tr.W;\illcur ayant ;iccompli de heurc.;isupplémen ires un dimanche ou un
jour férié. ilest donc née saire par la force des choses de déterminer dans ce cas, les heures
supplém ncaires dans le cadre de la joumée.
Ex n1ple: une Entreprise travaille S jours par semaine. du lundi au vendredi soir sur la base de
9 heures P r jour. Elle effectue donc S heures supplémentaires par semaine. Il se trouve dans
une sem, inc donnée que le mercredi est férié mais n'est pas chômé. Il faut donc déterminer le
nombre d'heures supplémentaires effectué cc jour férié pour pouvoir les rémunérer au taux
spéci I des heures supplémentaires effectuées les jours fériés.
Dans le cas retenu : 5 heures supplémentaires reparties sur 5 jours donnent I heure
supplémentaire par jour. Dans la semaine considérée, les travailleurs de !'Etablissement
percevront donc 40 heures en heures normales, 4 heures au taux majoré des heures
supplémentaires effeauées les jours normaux et une heure au taux majoré des heures
supplémentaires effecruées les jours fériés.
Exemple : Une Entreprise travaille 45 heures par semaine réparties sur 5 jours et demi. Le
nombre d'heures supplémentaires effectuées chaque jour s'obtiendra par l'opération suivante :
5 = 0,91 pour une journée de travail soit en chiffre rond, 55 minutes de travaux
5,5 supplémentaires et 0,45 pour la demi-journée. soit 25 minutes.
Comment doit être traité un travailleur qui n'est employé que trois ou quatre jours dans
la semaine
Le principe du décompte des heures supplémentaires dans le cadre de la semaine ne peut être
appliqué dans son cas. Il est donc nécessaire de faire jouer la même exception que celle dont
nous venons de parler pour les dimanches et jours fériés, et d'en venir à la notion du décompte
dans le cadre de la journée.
Si l'Ecablissement effectue pour reprendre l'exemple ci-dessus, 45 heures réparties sur S jours,
soit 9 heures par jour. le journalier qui a travaillé 3 jours percevra 9 x 3 = 11 heures de salaire,
dont 24 en heures normales, 3 en heures supplémentaires.
Pourlecalculde ladurée hebdomaëJaire, les heures chômées des deux (2) jours f riés légaux (fête nationale cc
(c du trava·,1 sont cons',déréescomme des heures cfliectuèes dans la semaine a prendre en compte pour le
décompte des heures supplémentaires.
b) L s h ur s supplémentaire ffectuées par les travailleurs
r · n,unér·s au mois
T , ditionn 11cm n , · dans le Cëldre de la semaine qu'il faut apprécier si des heures
upplémcntaire ont été réalisées pour les travailleurs mensuels.
Lorsque les travalll urs sont rémunérés ur une base horaire, le calcul des heures
supplémentaires ne présent i\U moment de la paie, de problèmes partkuliers. Il suffit en effet de
constat r I heur s qui, dans la semaine ont dépassé 40 heures (ou la durée considérée comme
équival ntc) cc leur appliqu r le ux de majoration correspondant compte tenu du moment où
1 s heures supplémentaires ont été effectuées (de la 41 cmc à la 46èrnc, au-delà de la 46'me, de nuit,
jours fériés. etc.). En revanche pour les travailleurs rémunérés au mois, la solde a un caractère
forfaitaire correspondant à un mois de travail et le salaire (dans la mesure où il ne serait pas
effectué d'heures supplémentaires à caractère exceptionnel) est généralement établi une fois
pour toute, compte tenu de l'horaire habituellement appliqué dans !'Etablissement.
..,
--
3-1-5-8 LES MAJORATIO S DES HEURES SUPPLEMENTAIRES
Les h ur supplémentaires étant les h ures effectuées au-delà de la durée légale de
crav.l 1. cll donnent lieu d majorations suivantes dans le cadre hebdomadaire :
1 5% d majoration pour 1cc: 6 premières heures supplémentaires (41m heure à la
◄6 ' heur ) cffectu' es de jour dans la s maine :
50% de majoration pour les autres heures supplémentaires effectuées de jour dans la
scm:iine (heures effectuées de jour au-delà de la 46cm heure) ;
75% de majoration lorsque I s heures ci-après sont effectuées de nuit (21 heures à 5
heures du matin: d· crct n° 96-204 du 7 mars 1996, article I r) ;
75%de majoration pour les heures effectuées de jour, les dimanches et jours fériés ;
100% pour les heures effectuées de nuit, les dimanches et jours fériés.
(40 h x 52 semaines)
Dur menu lie de travail =12 mois
M -:rr, • 1 la dur· I •gal h bdomadair est sup'rieur à 40 heures.
A nsl, Il es dmis pour le personnel à rémunération mensuelle, qu'une durée de travail de 173h
33 par moi correspondant à la durée légale de 40 heures par semaine. Cependant, le décompte
des h ure supplémentaires n'en demeure pas moins obligatoire dans le cadre de la semaine.
Ex mpl d'application
Exemple: Une Entreprise applique un horaire de 48 heures. Pour une raison ou pour une
autre, un travailleur n'a effectué que 40 heures dans la semaine. Il ne perçoit donc pas d'heures
suppl·mentaires pendant cette semaine bien que l'horaire normal de !'Etablissement soit 48
heures. La semaine suivante, l'Er.ablissement se trouve amené à imposer à son personnel, un
horaire d 54 heures (par exemple pour surcroît extraordinaire de travail).
L'Employeur ne pourra prendre prétexte de ce que le travailleur en cause n'a pas effectué
d'heures supplémentaires la semaine précédente, rémunérer les 14 heures supplémentaires au
taux correspondant ; Il devra au contraire, payer les heures accomplies de la 49eme à la 54eme au
t1ux spécial prévu pour cc palier.
La première ques ion qui se pose en matière de rémunération des heures supplémentaires est
d avoir sur quels éléments du salaire doit porter la majoration.
La r gle a observ r est d'appliquer la majoration au salaire réel et non ou salaire de base
d la cat 'gori .
Qur. f, ut-il i'llors cnc ndrc par salaire réel auquel 'applique la majoration pour heures
upplémcntalres ! 11 s'agit outre, le ala r proprement dit. des divers accessoires du salaire
Inhérents a la n ture même du tr.tvall. c'est-à-dire, par exemple: le sursalaire, les prim s d
technicité, de rendement ou de fonction.
Soulignons que certaines primes, non inhérentes à la nature même du travail, si elles ne se
voient pas appliquer la majoration pour heures supplémentaires sont cependant payées pour les
heures de travail accomplies au-delà de la durée légale.
Exemple d'application n° 1
Un travailleur percevant un salaire horaire de base de 10 000 francs a droit à une prime
d'ancienneté de 5%. S'il effecrue des heures supplémentaires dans la tranche majorée de 15% de
son salaire hor.tire s'établira chacune de ces supplémentaires comme suit:
Période HE HN HS Majoration
15% 50% 75% 100%
Tottl
Montant
L s h ures suppl·m n , Ir ont ·r mun ', 1. t• :
Soit.
x : t1ux horaire
y : nombre d'heures
(x.y) ( 1 + 15%)
(x.y) (1 + 0,15)
(x.y) ( 1 15%)
Exemple:
( 1 + 15%) =
1 + 0,15 =
1,15 = 115%
'
..
JABLEAU DE_S EQLHV ENÇESLOU M JO_ TIO
QESHEURES SU PLE E TAJBES
1
C ' " Dnnlrlon 1 lt
hor Ir
C t .g ri H ur
norm 1
H ur uppl m nt; Ir
(h ur s norm, 1
+ )(%)
1 +15%+50%+75¾ +IOOo/
1 {SMIG) MO - )◄6 1 346
39851960S 692
738 ·-
---1-·- - --- -36 -·- 2 369
424 554 646 742
3A 371
--- .. -- ---- --S 1
J 371 3B 382 427- - 557--649 7(,4
382 4A 383
3B os 113 439 573 669
-- î ---0·1 --)Êf- 440 575 6fü- 766
39_7_
---- 794
O2SB 4B 397 457 596 695
5 OP IA 404 SA 404 465 606 707 808
--58 OPIB 414 SB 14 476 621 725 828
6A OPlA 422 6A 422 485 633 739 844
Pour des impératifs d'une part de sécurité pour !'Entreprise, d'autre part de sécurité et
de santé pour les travailleurs, le nombre d'heures supplémentaires est plafonné à 15 heures
par semaine et par travailleur sons que la durée journalière de travail effectif puisse être
prolongée de plus de 3 heures par jour. En outre. le nombre d heures supplémentaires ne
peut excéder 15 heures par an et par travailleur (décret 96-203, article 26).
L:l prolongation éventuelle de la durée du travail de nuit (8 heures consécutives entre 21 heures
et 5 heures) pour des raisons impérieuses de fonctionnement de !'Entreprise est plafonnée à une
heure pour tout travailleur (décret n° 96-204, du 7 mars 1996 relatif au travail de nuit, article 6).
Exemple d'application :
Monsieur Taki Evariste est de maitrise. Il est recruté par la société Batim. Les éléments de sa
rémunération fin de mois se présentent comme suit (extrait du bulletin) :
Salaire de base :
250 000 F
Sursalaire :
300 000 F
Prime d'ancienneté :
IO 000 F
Indemnité de fonction :
70 000 F
Indemnité de transport :
40 000 F
Prime de rendement :
45 000 F
r
,., •l
J et h_ur s --u l'm
• C C ;
la m.11 de L1-
aki.
;0 du ux ho i e
T ux
S I ir · 1=1 0 + 45 000
= 4 0 000 F
T horaire= 2 538 F
HS JORATIO
J 5, 75 '
8 3
12 s
20 6 2 4
Il 2 3
on tant Total HS 72 5 7F
rn rd M
1 t l gent d, maîtrise xpatrié. Il a un salaire de ba c contractuel de
f , n s. Au ur. J11 m d juill t 2005, Il a ré:tlisé 6 heures à 15%, 3 heures à 50%,2
nuit., 7Sr t 3 heures cJ nuit à 100¾ le dimilnchcs.
1 ttl· l I r mimrrati n I s lieur s supplémcntoir, effccw · s par l'expatrié.
olution
....:
nd d nui ¾ 1 dim ne ,:
11
J 07 - fJ,
615 .3 138 5
_ \J",'T 69 73 1 3 8 S = 3 079 franc
mun ion d h ure uppl · m nt ir s :
) 770 9 616 + 83 079 = 305 769 franc
3-1..
rb j l, proportion des 4/ I O. Cet a icle accorde une prime p rti ulièrc do t le mod_ o'c
' d1ffcr nt de celui de la prim d'expacnation aux salariés rec utés en Côce d'ivoire cr- d· cl c s
d leur ré idcncc habi uellc située dans ce pays pour exécuter le contrat de tra'rr.iil.
Mon icur René Bouchcron est agent de maitrise. Son salaire de ba e contractuel est de
1 500.000 fran . Au cours du mois d'avril 2000, il a réillisé 6 heures supplémentaires m:11ora !es
fi l 5 o.
/o r ·munéro ·011 des heures suppl· men aires effectuées par Monsieur Boud,eron.
Solution :
n t' Lsiett r ajo ble : Salaire de base : l 5 0 000 fr es,
'a sï non m:ijorablc :
lnr mrn d' x r J ion {CCl) : 0 Cl x 1 500 000 == 00 000 franc.s.
Rémunération des heures supplémentait-es (CCI}
Méthode 1
- Indemnité de transport ;
- Indemnité représentative de frais de déplacement :
- Primes:
• prime de panier;
• prime de salissure ou prime d'ins lubrité :
• prime d'outillage :
• prestations de tenue de travail ;
• indemnité d'équipement (CCI, article 58) ;
• autres indemnités et primes.
période de congé étant une période de service actif, le salarié a besoind'être logé pendant cette
période et la prise en charge par !'Employeur du besoin de logement (logement pris en compte
dans l'allocation congé) est tout à fait compréhensible.
Toutefois, lorsqu'il s'agit de l'avantage en nature logement et que le sdlarié continue à en jouir
pendant sa période de congé, cet avantage en nature ne doit pas être pris en camp e d ns le
calcul de rallocation congé pour éviter une double rémunération de cette prestation.
En absence de transport assuré par !'Employeur, les travailleurs occupés à un travail de nuit
(entre 21 heures et 5 heures du matin) bénéficient d'une indemnité de transport journalier ou
mensuel déterminé par accord conclu entre Employeur et Travailleurs (décret n° 96 - 204 du 7
mars 1996, article 10).
Les primes minimum mensuelles de transport sont fixées comme suit en Francs CFA : (arrêté n°
9503/MFPEJcab du 14 aout 2008 portant revalorisation des primes mensuelles de transport à tous les
uavoilleurs du secteur privé) :
Lorsqu'il est prouvé que les conditions de vie du lieu de déplacement sont onéreuses.
!'Employeur accordera une indemnité forfairaire déterminée d' ccord p rtie (art,cl 77. CCI . La
CCI précise que ce système est applicable au travailleurs classés à partir de l 7c catégorie (AM.
cadre). Néanmoins, !'Employeur peut préciser certains us ges à r specter : 1 classe des hôtels,
les boissons et autres objets qu'ils engagent au cours des déplacements effectués pour le compte
de !'Entreprise. Ce remboursement des frais réels se fera sur présentation des factures et
autres pièces justificatives.
Exemple d'application
Madame Fatou Diakité est agent de maîtrise. Son salaire catégoriel est de 120 042 francs. Elle va
en mission à Bouaké pour 5 jours.
Calculer l'indemnité de déplacement minimum à ve er à Madame Diakité dans le cadre de la CC/.
Solution:
Indemnité de déplacement = 120 042 / 173.33 x 12 x 5 jours
= 41 554 francs
le travailleur accomplit 6 heures consécutives de travail de nuit (pour la CCI, les heures
de nuit sont celles effectuées entre 21 heures et 5 heures du matin) ;
le travailleur accomplit I O heures ou plus de jours avec une prolongation d'au moins 1
heure, la nuit ;
le travailleur accomplit une séance ininterrompue de travail de 10 heures d,ms la
journée.
Exemple d'application
Monsieur N'Diaye Alassane est manutentionnaire. Son salaire catégoriel : 70 025 francs. Il a
travaillé le 24 avril 2003 de 4 heures du matin à 15 heures l'après-midi, soit 1 1 heures de travail.
Monsieur N'diaye a-t-il droit à la prime de panier ? Si oui, de quel montant (régime CCI) ?
Oui ! : Prime de panier = 3 x SMIG horaire
= 3 X (60 000 / f 73.33)
= 1 038 francs
La prime de salissure : Elle est versée lorsque le travailleur est occupé à des travaux
salissants. La prime mensuelle de salissure est destinée à couvrir les dépenses engagées par le
travailleur pour le nettoyage des vêtements que de sa propre personne physique. Son montant
est égal 13 fois le SMIG horaire de la catégorie du travailleur.
La prime d'outillage : dont le montant mensuel est égal I O fois le SMIG horaire lorsqu'il
fournit l'outillage complet et en bon état nécessaire à l'exécution de son contrat de travail.
La prime de tenue de travail : Dans les Entreprises entraînant pour l'ouvrier des frais
exceptionnels de vêtements ou pour lesquels une protection supplémentaire est nécessaire,
l'entretien et le nettoyage des vêtements de protection sont assurés par !'Entreprise. Si
l'entretien est assuf"k par le travailleur, !'Employeur doit lui attribuer une indemnité mensuelle
dont le montant est égal 7 fois le SMIG horaire.
Le terme est alors constitué par le retour du salarié remplacé ou la rupture de son contrat
de travail, la fin de la saison, du chantier ou du projet ou la fin du surcroit occasionnel de
travail ou de l'activité inhabituelle de l'entreprise.
Au moment de l'engagement, l'employeur doit faire connaître p::ir écrit au travailleur journalier,
soit la durée exacte de l'engagement, soit la nature de l'entreprise ou de l'ouvrage et la durée
approximative de son exécution ; Mais, il peut aussi être conclu sans que la date de la fin du
contrat soit fixée pour l exécution d un ouvrage déterminé. Le contrat cesse alors
1 1
n plu d c t ind mnité. le ravaillcur engagé â l'heure ou à la journée, pour une occupation
d court dur· n' céd. ne p;1s une journée, perçoit égal ment, sa gratification, son
allocation de cong sous form d'une indemnité compensatrice de congés pay 's son
transport t enfin, sa prime de précarit en même temps qu le salaire acquis, ou plus
tord n fin d journ
L 1 Ir du tr.wailleur journalier est de 4 200 francs n Côte d'Ivoire, pour 8 heures de
tr.wnil dan la journé . Il s'obtient en considérant le SMIG à 60 000 francs:
1. S lair horaire : 60 000 / 173,33 = 346 F
Gratifie tian : (346 x 75 ) / 12 = 22 F
3. Con : (3 6 + 2. / 12 = 31 F
Prim de pr arit : 3 6 + 22) x 3o/ = 1 1 F
S. S J ir journalier (8h d tr v il): 410 x 8 = 3 2 0 F
6. T n port joum li r (Abidjan): 25 000 / 30 = 833 F
7. Tot I brut salair joun,alier: 3 280 + 833 = 11 J arrondis· 4 200 FCFA
E.n ra ai! rJ urnal,er r çort en mèm t mps que on sala, e, un bulletin de pa· con(om1e au
m d' ré n n c,i
- -·-
TRAIT
SOClA A
. '.l
Parmi ces impôts, certains frappent les salariés c'est-à-dire, les bénéficiaires d salaires, d' utr
sont à la charge des Employeurs, c'est-à-dire les débiteurs des alariés. Ces impë sont perçus
en même temps et sont retenus à la source chaque mois par !'Employeur. Une ·r gui, ri ation
annuelle est effecwée.
1-1 TERRITORIALITE
Sont présentées ci-après d'une façon schématiqu les r' gle de territorialit'. C ttc
présentation vise à déterminer, quelle est la situation au regard de la fiscalit · ivolri nnc es
personnes dont la source de revenus est constituée par des alaires. EII ne concerne que les
impôts dus par les salariés.
Ne sont donc visées, ni les pensions, ni les taxes surs, 1 Ire ducs par I mploycur . Bi n qu'en
réalité dans certains cas particuliers, il puisse exlst r un différ ne d traitem n pour cc qui
concerne l'impôt sur les traitements et salaires l'lmpô G· n' , 1 ur le Rcv nu IGR), on
considérera que les règles p·r entées s'appliquen n l'ensemble des mpôts sur I s alair s
(Impôts sur les Traitements et Salaires, Contribution Na lonal , IGR).
Deux situations doivent être distinguées selon qu'un convention fLcalc lnt rnac anal t
applicable ou non.
•
-·· ··-
L'activité est
d'lvolt-e d Côte d'Ivoire
1 r·i domicilié en Cl Imposable en Côte d'Ivoire Imposable en Co e d'lvoir
R marque: lo notion de domicile est celle du droit ivoirien selon laquelle, st considéré comm
domlclll e en C6te d'Ivoire, toute personne phy.sique qui poss· de une habitation à titre d
proprl taire ou de locataire ou d'usufruitier ou qui, sans disposer en C6t d'Ivoire d'une
habitation, a en Côte d'Ivoire son lieu de séjour principal.
Dès lors que les rémunérations sont imposables en Côte d'Ivoire, la responsabilité du
paiement de l'impôt se présente selon les règles suivantes :
L'Employeur qui paie les rémunérations est établi en Côte d'Ivoire. Les rémunérations
sont déclarées et les Impôts sont payés par !'Employeur.
L'Employeur qui paie les rémunérations n'est pas établi en Côte d'Ivoire. Les
rémunér.ltions sont déclarées et les impôts payés par le salarié.
Exemple d'application
1- Sola·· (i irien ou étranger) domicilié en Côte d'Ivoire et qui exerce temporairement une activité au
Cam roLm.
Les rémunérations sont payées par un Employeur établi en Côte d'Ivoire: les
rémunérations sont imposables en Côte d'Ivoire et les impôts sont payés par
l'Employeur
Les rémunérations sont payées par un Employeur ér.abli au Cameroun : les
rémunérations sont imposables au Cameroun et en Côte d'Ivoire.
2- Safari· domidliè aux USA qui exerce une activité en Côte d'Ivoire
Les rémunérations sont payées par un Employeur établi en Côce d'Ivoire: les
rémunérations sont imposables en Côte d'Ivoire et les impôts sont payés par
!'Employeur.
Les rémunérations sont payées par un Employeur établi aux USA : les rémunérations
sont imposables en Côte d'Ivoire et les impôts sont payés par le salarié.
3- Salarié domid/;é en Côte d'Ivoire qui exerce une activité en Côte d'Ivoire et qui est rémuné é par un
Employeur établi aux USA
Les rémunérations sont imposables en Côte d'Ivoire et les impôts sont payés par le
salarié.
S I ri don,lcill n C t d'lvoir
l.J itu" tl n vise cll d\m s 1, rié domicilié en Côte d'Ivoire et qui xcrce on activité
t m or.11 m nt ou d t çon cont nue un , ctiv té hors de la Côte d'Ivoire. Il est supposé qu'il
c on cti i·t d n un Et.,t ;w c lequel 1, Côte d'Ivoire a signé une convention fiscale. S'il
rcc on ctlvité d:in plusieurs Etats, les règles s'apprécient Etat par Etat.
Du
. du · jour hors d Les rémun ·rations sont pay · es par
:
C d'lvolr
Un Employeur· tabli en Côte Un Employeur établi hors de
d'Ivoire Côte d'Ivoire
Ptus de 183 Jou lmpos.lblcs dilns l'autre Etat lmpos bles dans l'autre Ecac
Moins de 183 jours Imposables en Côte d'I oi c Imposables dans l'aut e Etat
La sicunclon vise un salarié domicilié hors de Côte d'Ivoire et qui exerce son activité
rem oï..lircment ou de façon continue une activité en Côte d'Ivoire. 11 est supposé qu'il est
domicilié d ns un Etat avec lequel la Côte d'Ivoire a signé une convention fiscale.
E bli en Côt d'lvolr Imposables n Côte d'Ivoire lmpos bles en Côte d'Ivoire
E bli hors d c· c d'I oir Imposable en Côte d'Ivoire Imposables dans l' utre Etat
• Lorsque les r munératfon sont Imposables en C6tc d'Ivoire, c la signifie que l'outre Etat
n' st p-0s autoris o Imposer les r mun ratiom.
• lonqu /et r · mun rations sont Imposables dans l'autre Etat. cela n signifi pas qu la
Cot d Ivoire n'a pas le droit d'imposer I s rémun rotions.
Personne rc pon hie du p m nt d s impôts
Exemple d'application
1- Salarié domidf,é en Côte d'Ivoire et qui exerce temporairement un aetivit ' ou n gal.
Les rémunérations sont payées par un Employeur établi en Côt d'lvolr :
• Le séjour au Sénégal est inférieur ou égal à 183 jours: les rémuné tian s nt
(J
2- Salarié domidlié ou Royaume Uni qui exerce une oaivité en Côte d'Ivoire
Les rémunérations sont payées un Employeur établi en Côte d'Ivoire : les rémunérations
sont imposables en Côte d'Ivoire quelle que soit la durée du séjour en Côte d'Ivoire et
les impôts sont payés par !'Employeur.
3- Salarié damidlié en Côte d'Ivoire qui exerce une activité en Côte d'Ivoire et qui est rémunéré par un
Employeur établi en Belgique.
Les rémunérations sont imposables en Côte d'Ivoire et les impôts sont p yés par le
salarié.
. .
1-2 LE SA 1 E B UT IM OSABLE
L'lm t sur S, 1 ire est dû ar les b néficiaircs des revenu provenant d s traitcmentS
p bli cc priv· ... d sold • d s ind mnl· et· molum ms, de salaires, des pensions.
L'article 1 18 du CGI stipule que pour la détermination de l'assie e, il est tenu compte
du montant total des traitements y compris les sommes mandatées au titre du pécule, indemnité
et émolument. salaire. pension et rentes viagères ainsi que tous les avantages en nature ou en
argent accordés en sus aux intéressés.
Il s'agit des éléments d salair s pris en compte dans le calcul des impôts sur salaire: le salaire d
base catégoriel, le sursalaire, les heures supplémentaires, fa prime de sujétion, fa prime de technicité, la
prime de responsabilité, la prime d'expatriation, la prime d'ancienn té, la prime de rendement,
l'indemnité de logement, /'indemnité de transport pour la fraction au-delà de 25 000 francs, les
avantages en natures, les gratif,cations, etc.
La base imposable est donc le salaire brut constitué de: salaire de base + sursalaire + primes et
ind mnités + avantages en nature et en argent
L'article 2 du titre de l'annexe fiscale à la loi n° 67-588 du 31 décembre 1967 dispose : '"le
revenu imposable à l'impôt sur les traitements, à la contribution à la charge d s
Employeurs et à la contribution nationale y afférente ainsi qu'à la taxe d'apprentissage
est constitué par le total des rémunérations, déduction faite d'un abattement forfaitaire
de 20%".
On aura alors, te salaire avant abattement ou Salaire Brut Imposable "SBI" et le salaire après
abattement ou Salaire Net Imposable, "S I" = 80% Salaire Brut Imposable.
Le salaire brut imposable est arrondi ou millier de francs inférieurs.
Exemple d'application
Arrondissons les salaires bruts imposables ci-après:
121 250 F: 121 000 F; 135 999 F: 135 000 F; 195 999 F: 195 000 f;
175 001 F: 175 000 F; 180 595 F: 180000 F
··· ·-. - -
Principes généraux
La base d'imposition des impôts sur les traitements etsalaires comprend outre les
rémunérations proprement dites. les avantages en nature ou en argent accordés aux salariés. En
d'autres termes, le revenu imposable est égale au montant brut des traitements, indemnités,
émoluments, salaires, pensions et rentes viagères Y compris les gratifications et heures
supplémentaires, ainsi que tous les avantages en argent ou en nature.
Le principe de traitement des avantages en nature tel qu'établi est le suivant: lorsque l'avantage
en nature est reçu gratuitement par le salarié donc payé par la société, c'est le barème qui est
pris en compte. si le bien y figure. Mais, lorsque le salarié reçoit une somme d'argent pour lui
même payer l'avantage en nature, il s'agit d'une indemnité représentant l'avantage en nature; et
dans ce cas, c'est le montant réel payé qui est pris en compte.
Le Code Général des Impôts en son article 118 stipule que ''pour la détermination de la base
des ITS, il est tenu compte du montant total brut des traitements y compris les sommes
mandatées à titres de pécule, indemnités et émoluments, salaires, pensions et rentes
viagères, ainsi que de tous les avantages en argent ou en nature accordés aux intéressés
en sus des traitements, soldes, indemnités, émolument, salaires, pensions et rentes
viagères proprement dits".
•
1-1-3-1-1 Les a antag s n nature impo abl selon I bar· me
Pour asseoir la stabilité de la V<ll ur d s avanta
en na ure ob rvcr l'équl é d vant
l'impôt. l'administration fi cale a mis n place un mod d'évaluation forfai ir du mon n
mensuel des avantages en nature. Ainsi, l'article 1 18 du CGI dî pose que I s avanca es en nature
sont évaluës selon les r èg\ s fixé p r arrè· du Ministr de Financ . C même article précise
que les avantages en n;iturc non visé par l'arrêt· mini ériel son retenuspour leur montant
réel. Cela signifie que tout avanC'lge vis· par l'arrêt' ministériel est ·valué obligatoirement selon
le barème. Cette différence de trai emcnt peut ê rc à l'origine de dlfficultes d'interprétation
lorsqu'il s'agit de savoir i un avantage déterminé st visé ou non ( r l'arrêté.
Le dernier barème en d te a été établi le 20 mai 1996 par I' rrêté n 1028/MEF/
CGI/DGA/SLCD du 7 novembre 1996.
Tableau 2: Domcscicité
- Gardien, jardinier 50 000 francs
- Gens de maison 60 000 francs
- Cuisinier 90 000 fran
_{j
Les avantages en notur ne f,guran pos dan le barème ci ro n r enu dans f'ossi tt d I S
,
sus
pour leur montant réel. En ·autrs t rmes, /orsc1u le mont nt d I a nta ré Itemn poy
d s
d
lemontant r·cl. Dans le CO;, contra,, ' ,· t l mon•ant
supérieur ou montant du barème, on retien
barème f,scal qui est retenu.
- ---·--
/
l'arr .. t_,' m ni ri I vi d u (2) atégorlc d'aVi\n gcc: n na ur
·t
o) Log ment
On peut considérer que la valeur retenue pour le logement couvre I' nscmblc de.;., m
v.1leur liées à la disposition du logement, y compris le charges connexes.
Il est à noter que les valeurs sont applicables quels que soient les coû réel ou 1
biens mis à disposition. Ainsi, par exemple, la valeur de l'avantage en nature retenu pour u
logement de quatre pièces principales est de 300 000 francs. Cette somme e t r cc ue corn
élément d'imposition, que le montant réel du loyer soit supérieur ou inférieur à cc mo tan
La question se pose de savoir si le montant de l'avantage en nature peut être réduit lor qu
le salarié prend en charge une partie des dépenses. Lorsque l'avantage est calculé elon le barèm
il n'est pas possible de déduire de l'avantage en nature, les sommes supportées par le I rié,
étant donné que le montant figurant au barème ne tient pas compte des omme réell me
payées.
Nota bene : Pour que le logement soit considéré comme un avantage en notur , il faut que 1
contrat de ball soit au nom de la société. Dans le contraire, c'est un remboursement de froi1.
Il faut reconnaître que l'application du barème conduit dans certains cas â dessituations
Irréalistes. Les logements fournis à des ouvriers agricoles dans des zones d'exploitation en se
1
un exemple. Le falt que le barème n'aie pas prévu des valeurs différenciées en fonction de
slwation des logements ne devrait pas p<?rrnettre de considérer que le barèmeestapplicable
n ut · 1 ' .., u io En par 1
rc
1
camp d-.;;;> om ue
H
on lu r de la mêm
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camp rn n L'ab,..ence d'u di tinc on en e
m 1 le" Ct ""C d'u
d i d,fr r n .. lai plu ôt la mis à d·spo· ion de t t logemcnt.s
en;; r qu
n' r I' t·. SI elle st la !»olu ion, ccl n di-p n pa dP cakul\,;r u avan ge en
r·r
cas, l'avantage n natur peut ê c calculé elon regles applicables aux
non i é.s par le barème.
C r Ines Entreprises préf rent louer des résidences hô elières ou des chambr d'hétel
po r la r des salariés ou des dirigeants de l'Entreprise. Il convient d'opérer une distinction
ntrc le personne (notamment, les dirigeants) qui ne résiden pas de façon habituelle en Côte
d'Ivoire et qui y font de fréquents séjours et les personnes qui résident en Côte d'Ivoire d
façon permanente.
Les personnes qui ne résident pas habituellement en Côte d'Ivoire disposent d'un log ment hors
de Côte d'Ivoire. Le fait d'être logés à l'hôtel lors de leur séjour ne constitue pas pour ces
personne un avantage en nature. Les frais d'hôtel constituent dans ce cas, des frais de éjour et
des déplacements exposés pour le compte de l'Encreprise.
En cc qui concerne les personnes qui résident en Côte d'Ivoire et qui sont à l'hôtel ou dans des
résidences hôtelières, ce mode de logement constitue un avantage en nature. La question se
pose de savoir si l'évaluation doit être faite sur le barème ou sur la base des frais réels.
Si l'on considère que le séjour à l'hôtel constitue un mode de logement, il faut admettre qu le
barème est applicable. Ne pas appliquer le barème revient à considérer que le barème ne
s'applique pas à coute forme d'occupation d'un logement. Cela rejoint la situation évoquée à
propos des salariés logés par les Entreprises. •
SI le barème n'est pas applicable, il faut évaluer l'avantage en nature. Dans ce cas l'av ne.age en
nature n'est pas constitué par les sommes payées à l'exploitant de l'hôtel. Il correspond aux
dépcn e de logement dont le salarié est dispensé. Les suppléments de coûts sont des dép nses
qui incombent à !'Employeur. D'un point de vue pratique, il est aussi simple de recourir au
bar' me pour procéder à l'évaluation.
Logement de passage
Frais d'assurance
Il s'agit defraisd'assurancedes logements mis à la disposition des salariés et gar;,ncissant
les risques locatifs. Certains considérent que les frais d'assurance pour risques locatifs
constituent des avantagesennature. Ces polices d'assurance sont contractées dans la mesure
où le bail l'exige. Le locataire étant !'Employeur. les primes d'assurance incombe à
!'Employeur. La mise à disposition d'un logement suppose le paiement de frais et charges qui en
sont
l'accessoire nécessaire.
11 convient de rappelerque le barème établit des bases forfaitaires et qu'il n'y pas lieu de
comparer lessommes réellement payées par !'Employeur. Que les loyerssoient supérieurs ou
inférieurs au barème est sans influence sur le montant de l'avantage en nature. Dans ces
conditions, il ne devrait pas être considéré que les primes d'assurance constituent des avant.a es
en nature. g
Frais d'entretien
Les avantages en nature donc l'évaluation n'est pas fixée par l'arrêté 944-MEF du
25/07/1980 doivent être retenus pour "leur montant réel". Cette expression paraît pouvoir
désigner, non seulement les sommes effectivement décaissées par !'Employeur, mais également
lorsqu'il s'agit de la mise à disposition d'un bien ou d'un service, de la valeur de cette mise à
disposition (véhicule, transport et services gratuits ou réduits). La valeur peut être déterminée
par tout moyen approprié et notamment par comparaison.
Pour apprécier la valeur d'un avantage en nature, il convient de déterminer quel est l'avantage
procuré au salarié. Le coût réel de la dépense ne constitue pas nécessairement un avantage en
nature. L'avantage résulte du fait que le salarié a été dispensé d'une dépense qui était
normalement à sa charge. La valeur d'un avantage correspond à la dépense qu'il aurait
normalement payée ou supportée.
Nourriture
On notera que la nourriture n'est pas visée par le barème de 1996. La valeur de la
nourriture fournie gratuitement par !'Employeur est en principe un avantage en nature. Cet
avantage est imposable sur la base des sommes exposées par !'Employeur ou la valeur des
produits fournis.
Par suite, la fourniture de marchandise en nature (rations) constitue un avantage en nature.
Il existe en théorie, un avantage en nature résultant du fait que les repas pris par les salariés leur
sont servis à un prix inférieur à leur prix de revient effectif. 11 n'existe pas de doctrine officielle
fixant des règles d'imposition en la matière et en pratique, la question se pose à l'occasion des
contrôles.
On notera que l'imposition de tels avantages lorsqu'ils existent, présente des difficultéscertaines
au niveau de l'individuali ation pour chacun des membres du personnel. L'Administration fiscale
est amenée à réclamer les impôts à la charge de !'Employeur sur les sommesconsidérées
comme constitutives d'avantages en nature.
1
Cantines
liexiste en théorie, un avantage en nature résultant du fait que les repas pris par les
1
s;llariés leur sont servis à un prix inférieur à leur prix de revient effectif. Il n'existait pas de
doctrine officielle fixant des règles d'imposition en la matière et, en pratique, la question se
posait à l'occasion des contrôles. On notera que l'imposition de tels avantages, lorsqu'ils
existaient. présentait des difficultés certaines au niveau de l'individualisation pour chacun des
membres du personnel. L'administration fiscale était amenée à réclamer les impôts à la charge
de l'employeur sur les sommes considérées comme constitutives d'avantages en nature.
1
Depuis la loi des finances pour la gestion 2009 (article 20 de l annexe fiscale 2009), les
dépenses supportées par l'employeur pour la prise en charge des frais de restaurant du p .rsonnel dans
les cantines de l'entreprise sont exonérés des impôts sur les traitements et salaires dans la limite
de 30 000 FCFA par mois et par employé.
E emple d'application
Le cabinet Excelsior où vous êtes comptable, vous demande de calculer la valeur des avantages
en nature et en argent à prendre en compte dans le calcul du salaire imposable des personn s ci-
après :
Nom et lndem.
Nilture Situation
Prénoms Nationalité Avantages en nature Avantages en argent
contrat famille l_ogemt
- Villa 5 pièces meublées, - Cotisation employeur
climatisées avec loyer mensuel à Amcrican lnsur.incc
de 650.000 F Company:
-
Prise en charge par le cabinet : - Rctr.ii e complément.
-
Des factures d'eau (15000 F 350 000/ mois
--
- Salaire du gardien (50 000/mois)
d
- S:ilaire de Bonne (37000/mois)
1-2-3-2 A TAGES E A GE T
Pour déterminer i une a\location ou une indemnité e t imposable ou non, il faut donc en
premier lieu se demander si les dépenses couvertes par les allocations sont des dépenses
professionnelles ou des dépenses personnelles du salarié.
11 n est pas interdit à un Employeur de prendre en charge des dépenses personnelles du salarié,
mois cette prise en charge constitue un supplément de salaire imposable. Il y a avantage en
argent. lorsque l'Employeur prend directement en charges des dépenses personnelles don
la voleur est déterminée par le prix de la dépense.
L'on sait que certains avantages en nature (logement, domesticité, etc.) sont calculés selon u
barème. Mois, le versement a un salarié d'une indemnité représentative d'un avantage e
nature est imposable à concurrence du montant effectivement versé.
• 0
Une allocation ou une indemnité peut donc être "représentative" d'un avantage en argent ou
nature dès lors que les dépenses personnelles couvertes par l'indemnité sont des dépenses q
incombent normalement au salarié. L'allocation ou l'indemnité est alors imposable.
Ainsi par exemple, le remboursement à un salarié de tout ou partie des frais de logement do
le salarié est le locataire constitue un avantage en argent qui est imposable comme tel. Il n'
pas possible dans ce cas de retenir le barème, même si !,avantage en argent est équivalent à
avantage en nature. Toutefois, il faut relever que certains frais de repas exposés par les sala
peuvent revêtir le caractère de dépenses professionnelles.
Cas particuliers :
Sont examinées, un certain nombre de dépenses qui font l'objet d'examen et de reprise
cours des contrôles fiscaux. On notera que ces dépenses constituent des avantages en na
lorsqu'elles sont prises en charge directement par \'Employeur et qu'elles constituent
avantages en argent lorsqu'elles sont remboursées au salarié.
c) Frais de télécommunication
Certaines Entreprises prennent en charge les frais de télécommunication. Il peut
des frais de téléphone et/ou de frais de connexion à Internet. En cas de contrôle
l'administration fiscale considère que ces frais ont un caractère exclusivement pri
constituent des avantages imposables.
Frais de téléphone expose·s, d . .
0
om, c ,le
li e t fréq enc que cer ains sa la . .
ou ' 'n cs dirigeants
. ex d .. , .
domicile pour des raisons professionnelle . posent es frais de telephone à
s et cc, pour diverses raisons.
L'administra ion fiscale tend à considérer 1 • •
que e seul fait d avoir exp . 1 d' f . . .
domicile confère à ces fr.lis un ca , . . ose es its rais a partir du
. ractere pnve et que ces h
qu'avant ge en nature. Si les frais. bien qu'êta . .c arges sont imposablesen-tant
nt exposes a domicile sont expo. d
besoins professionnels et peuvent êtrejustifié f . .. • ses pour es
s, ces rais ne peuvent etre considérés comme des
avantages en nature. Il faut toutefois être en mesure d' . .. .
,. apporter les 1ust1f1cat1fs. Exemple: numéro
de telcphone des correspondants ou d'un fournisse • •d
. . _ ur grace a es factures donnant le détail des
numeros de telephone, raison de l'appel, etc.).
L'administration fiscale tend à considérer lors des contrôles fiscaux que, ces abonnements ont
un usage exclusivement privé et à imposer les charges comptabilisées. ·-
Compte tenu de l'ampleur et du développement exponentiel de la téléphonie cellulaire·dans
le cadre des relations de travail, les entreprises sont aujourd'hui obligées d'utiliser ces réseaux
pour travailler afin d'être compétitives. Par suite, le téléphone constitue, pour les salariés
occupant une fonction commerciale, un instrument de travail. Pour ces salariés, qui peuvent être
listés dans !'Entreprise, les frais exposés par !'Entreprise au salarié peuvent constituer des
avantages en nature. Il e:1 est de même des re!;ponsables qui doivent pouvoir être joints
aisément et que l'exercice de leur fonction appelle à de fréqu.ents déplacements. 11 peut être
recommandé de déterminer quelle est la quote-part d'utilisation privée. Une clé de répartition
h
peut être utilisée. Il est certain que si !'Entreprise montre qu'ellea appliqué uneméc ode,
f) Voyages congé
La prise en charge par !'Employeur des billets de passage à l'occasion des congés annuels
n'est pas constitutive d'un avantage en nature en ce qui concerne uniquement les personnels
ayant un contrat d'expatrié. Cette prise en charge s'étend aux membres du foyer fiscal, y
compris les enfants. L'administration fiscale s'attache à vérifier que le nombre et la fréquence
des voyages du salarié et des membres de sa famille sont conformes aux dispositions
contractuelles. Il està noter que le fractionnement ne devrait pas être remis en cause, dans la
mesure où il peut être montré qu'il est pratiqué dans l'intérêt de l'entreprise et non pour des
raisons de pures convenances personnelles.
La facture de téléphone du mois de décembre 2001 payée en janvier s'est élevée à 185 000 F.
L'Encreprise met à la disposition de Monsieur Affely, le personnel domestique suivant: un
jardinier - un domestique - un cuisinier - un chauffeur payé à 50 000 francs. L'Entreprise assure
auprès d'une société de surveillance le gardiennage de la villa pour un coût mensuel contractuel
de 150 000 francs. L'Entreprise prend à sa charge les frais d'écolage des enfants de Monsieur
Affely pour un montant de 120 000 francs. Monsieur Affely bénéficie d'un véhicule de fonction
acquis par la société pour une valeur de 12 000 000 francs. L'utilisation du véhicule à des fins
purement privées est estimée par !'Employeur à 20% du kilométrage annuel parcouru. Les frais
annuels du véhicule supportés en 2001 par !'Employeur s'élèvent à SS 000 francs (assurance,
entretien, réparation, carburant). Le taux d'amortissement est de 20%.
Evaluer, les avantages dont bénéficie Monsieur Affeft
Le Législateur, par les dispositions de l'article 1 16 du Code Général des Impôts, a admis le
principe de l'exclusion de ces allocations des bases des impôts dus par les salariés et par
!'Employeur dès lors que ces allocations sont destinées à couvrir des frais inhérents à la fonaion
et qu'elles sont effectivement utilisées conformément à leur objet.
En 1981, celui-ci est venu limiter à 10% de la rémunération totale (indemnités comprises), la
fraction exonérée des allocations pour frais d'emploi afin de faire échec à certaines pratiques.
Mais, les règles posées par l'article l 16-1 du Code Général des Impôts ne sont pas d'application
facile compte tenu de la diversité des frais que ces allocations one pour but de couvrir et des
conditions dans lesquelles ces allocations sont versées.
LA
1-3-1
OTIO 0D'ALLOCATIO S POUR
IS PROFESSIO ELS"
Aucun texte ne donne une définition des allocations pour frais professionnels.
Cependant. celles-ci peuvent être définies comme toutes allocations qui se rapportent aux
dépenses occasionnées spécialement et directement par l'exercice de la fonction ou les
obligations de I emploi. C'est-à-dire celles qui, par leur nature et eu égard aux conditions dans
lesquelles elles sont engagées se rattachent directement à l'exercice de sa fonction ou au rôle
dévolu au salarié. Cette définition des frais professionnels conduit à distin uer les allocations
pour frais professionnels d'autres allocations ou rémunérations que le salarié peut être arn"néa
recevoir dans le cadre de l'exercice de sa fonction.
Remarque: Les t rm s "Allocotion° et "Indemnité" ont ici un objet identique. L mot "ind mnité" st utili<
plus volontiers dans le langage courant et met mieux n valeur I coractèr n;ndemn/toir " des sommes
versé s. L mot "allocation" ' ont le t rm utllis · par I Code G • nérol des Impôts, nous l'utilis rorHn a,s
sons vouloir l'oppos r aux term s "indemnités" que nous employons alem nt. En tout 'tot de caus 'ce"
sont pas le mot ou l'expr ssion qui import , mais I ur obj t.
r. •'
,- --
de J base de calcul de l'impôt. Tel sera le cas de l'indemnité allouée à titre de dommages
intérêcs t1u salilrié à la suite d'un lie ncicmcnt. La notion d'allocation pour frais professionnels
étant précisée. nous analysons les règles fiscales applicables.
Seront examinés successivement :
_ les conditions de l'exonération ;
- la limite à l'exonération ;
- les cas particuliers.
Par contre sont exonérées, les allocations qui correspondent à des dépenses professionnelles
spécifiques à l'activité exercée et qui sont exposées dans l'intérêt direct de l'employeur. Il en
ainsi, notamment, des dépenses suivantes :
- les frais de déplacement professionnels du lieu de travail à un autre lieu et les frais de
mission (frais de transport, d'hébergement, de restauration); .
- les frais de vêtements spéciaux indispensables à l'exercice de l'activité ou impose par la
nature même de l'activité ; .
. . d d· ses lors de
1es frais de représentation constitues par es epen de restaurant exposees
, .
.. . ommerciaux de I entreprise.
deJeuner d'affaires avec les clients ou partenairesc
. ..tre destinées à couvrir des frais
1-3-1-2-2 Les Allocationsd,o• ent 7oi
inhérents à la fonction ou a I emp . .
, • •d . nt s'entendre, des frais de service ou
• • 1 f tian ou a I emp1 o, o1ve
Lesfraisinherentsa a one ..
. Il casionnées spec1a1ement et directement par l'exercice de la
desdépensesprofess1onne es oc d ., ou les frais personnels dusalarié.
• • · 1 dépenses d'or re
fonction, ce qui exclut a pr ion ,e s . . . .
prive
, . . · le il conv.ient surtout d ne pas se fier a la denominat1on de
e
Dans I application de cettereg ' . A. · l'"ndemnité de fonction qu'une
,. • • • Ahercher sa destination effect1ve. ms,, '
1 indemnite,mais plutot rec . . des dépensesquecelui-ci engage dans
. . d'allouer à un Directeur doit couvrir
Entreprise envisage A e dusimple fait que ce dernier occupe des
•
sala..rie et q. ui sont l•ie· s a· de ses fonctions. Les frais prcfess.,on, ne, fs son. t ,fr01s li.es a
I'exerci·ce des
/'exe.rcice, dune pro1.re. ss·,onneIle plus généralement, des frais exposes a .I occas10n de I.exercice
• ·
act.J v1 te ·
ou
d'une pro1..ess·,onneIl Ce principe s'oppose à ce que des dépenses per.sonnelles puissent
octJ• v·fte• e.
faire l'objet d'allocations.
Par ''dé-penses personnelles", il faut entendre, les dépenses qui ont un caractère privé telle que
les dépenses afférentes au logement, à la nourriture etc.
Lorsque la dépense est présumée couvrir une dépense de nature personnelle ou non
personnelle, l'administration fiscale est en droit de procéder à la réintégration de telles
dépenses.
Lorsque la dépense est mixte, c'est-à-dire à la fois professionnelle et personnelle, seule la quote
partrelative àl'emploi est considérée comme étant professionnelle. Par suite, l'autre partie doit
être réintégrer à la base caxable aux ITS.
Pour être exonérées, les allocations doivent couvrir des frais engagés dans l'intérêt exclusif de
l'entreprise et qui sontoccasionnés directement par l'exercice de la profession salariée, à
l'exclusion des dépensesd'ordre privé qui résultent de simples convenances professionnelles.
Dès lors que lesallocations ou indemnités viennent couvrir des frais incombant par nature au
salarié, ellesconstituent des suppléments de salaires imposables.
Toutes lesallocations ou indemnités couvrant des frais incombant par nature ou salarié
constituent des suppléments de salaire imposables. Sont exclues de l'exonération, les
dépenses que tout salariédoit nécessairement supporter pour exercer son activité, notamment:
Les frais de vêtements autres que vêtements de travail spéciaux imposés par !'Employeur
ou par la nature même des tâches exécutées. Exemple: uniformes, vêtement de
protection, etc.
f
L fr.,1 . d . d cum n i'tt·on pcr:;onn Ile ct cl mi c a 1·o r des connaissances
pr r ssionn lies.
Nota B ne : Les frais Inhérents à la fonction ou à l'emploi sont à distinguer des frais qui incombent
normal ment à l'entreprise et qui ont la nature de frais généraux. On notera que, dans ce _cas, l'employeur
r mbourse ou salarié les frais dont il a fait l'avance. ,
Sur le pion du droit comptable et du droit social, on part du principe que les remboursements des frais réels
correspondent à des dépenses qui incombent à l'entreprise ou l'employf:ur. Pour cette raison, ces charges
sont enregistrées dons les comptes en fonction de leur nature et non dans les frais de personnel.
Le point de savoir quels•sont les frais qui sont liés à l'exercice de la fonction ou de i•emplol dépend de la
nature de l'emploi et des fonction consid rées. Un « commercial" du fait de ses fonctions, engage des
dépenses différentes de celles d'un H Administrateur».
Les frais doivent à la fois correspondre à des dépenses courante, et à des dépenses spéciÔfes. Les· dépens s
sp claies correspondent à de, frais spécifiques liés à 1•activité professionnelle du salarié. Il en est al si, par
ex mple, des frais de déplacement née ssités par l'emploi occupé.
- ' .
1-3-1-2-3 Les Allocations doivent être utilisées conformément
a leur objet
L'article 1 16-1 du .CGI dispose que les allocations pour frais professionnels doivent être
utilisées conformément à leur objet afin de bénéficier de l'exonération des impôts sur les
traitements et salaires. Cette condition implique que les allocations, indemnités ou
remboursements doivent être en rapport avec l'importance des dépenses supportées par les
salariés. Elle exclut donc, sous réserve de l'application de la limite légale, que ces allocations ou
indemnités puissent être calculées par application de pourcentages fixes ou variables aux
rémunérations perçues. Cela signifie également que le bénéficiaire de l'allocation doit pouvoir
justifier de l'utilisation des sommes reçues. Les justifications doivent être ·produites en ·cas de
demande de l'administration fiscale. Toutefois, la nature des justifications n'est pas prévue par les.
textes. ?ar suite, les bénéficiaires des allocations ont la faculté recourir à tous moyens de
preuve. En conséquence, l'obligation de justification incombe aux salariés bénéficiaires de telles
lloC'l ion non· 1 r ploy ur. En p'":"tfq
d, n 1, m , u ,1 ju lfkatlons ont dem ndécs à l'cmployeur
con raint· p y rI mpôts dus par les lari· .
u
,. 9 voir quels ju tiOcatlf on év ntu llcmcnt à produire à l'administration.
S d n c.s t p, s pas ibl d' xi cr d alariés de cnlr une comp bllité appuyée de factures etd
1. . . . es
P ces ecrat , I' dmini tra ion peut apprécier la val ur des renseignements fournis et présenter
d obs rvations, s'il ist d · carts notables entre les informations cran mises e le montant
des • llo tion .
Lo que l'administra ion conteste les montants des allocations spéciales, le montant total ou la
quotité faisant l'objet de contestation est réintégré à la base imposable aux ITS. En tout état de
cause. les contribuables doivent apporter un commencement de justification, afin de permettre à
radmlnistration d'apprécier la situation.
1-3-1-3 EGLE DU O CU UL
Pour des frais professionnels identiques, l'employeur ne peut utiliser les deux systèmes
de manière concomitante. En cas de cumul, les allocations forfaitaires seront réintégrées dans la
base imposable aux ITS. Le versement d•allocations forfaitaires ne se justifie plus dès lors que
t•employeur a pris en charge directement les frais exposés. Ainsi, par exemple l'employeur peut
verser des allocations forfaitaires pour frais professionnels à un salarié afin qu'il puisse inviter les
clients de la société à des repas d'affaires. Toutefois et en application de la règle susmentionnée,
l'employeur ne peut dans le même temps, rembourser les notes de restaurant à ce même salarié
pour des repas d'affaires.
De même, pour des prestations de nature différente servies au salarié. l'employeur n'est pas
au ori é à cumuler un système de remboursement réel et celui des allocations forfaitaires.
L'entreprise est tenue de pratiquer un seul mode de prise en charge de ces frais (Note de
service n° 0018/MEF/DGI-DLC du 05 janvier 2011). Les conditions de l'exonération sont
étroitement liées à la nature et la réalité des frais auxquels les allocations sont réputées faire
face ainsi qu'à la justification de leur utilisation.
Exemple d'application :
Soit, un salarié qui perçoit mensuellement les éléments suivants :
1
Il s'agit ici d'allocations familiales versées par l'employeur. En dépit des termes de l'article 48.2° du Code
Général des Impôts, l'administration considère que les seules allocations dont le versement est obligatoire en
vertu d'un texte légal sont affranchies d'impôt. Par suite, les allocations d'aide? à la famille versées par les
employeurs sont imposables.
Solut.
Exemple
Un salarié perçoit une rémunération annuelle en espèces de 24 000 000 F et des allocations
professionnelles d'un montant de 7 200 000 F. Les avantages en nature dont il bénéficie se
chiffrent à 6 000 000 F. La limite du dixième est calculée de la façon suivante :
24 000 000 + 7 200 000 = 31 200 000 F
3 1 200 000 / 1 0 = 3 120 000
7 200 000 - 3 120 000 = 4 080 000 F
La différence entre le montant des allocations (7 200 000) et le dixième de la rémunératio
totale (3 120 000 F) est réintégrée à la base de l'impôt sur les traitements et salaires, so
4 080.000 F en espèces, étant entendu que les avantages en nature ne sont pas pris en compt
pour ce calcul. Dans notre exemple, les allocations professionnelles sont exonérées à hauteu
de 3 120 000 F.
.
, • I-
cas particuliers
La loi fiscale n'ayant pas prévu une liste des allocations devant être versées aux salariés pour les
frais engagés dans l'exercice de leur fonction, les Employeurs sont libres de leur accorder, sous
réserve de respecter les conditions requises, toutes les indemnités qu'ils jugent nécessaires eu
égard à la nature de l'activité et aux conditions dans lesquelles celle-ci est exercée.
Les indemnités que nous examinons ci-après, sont celles qui sont le plus souvent allouées par les
Employeurs à leurs salariés.
a) Indemnités de déplacement
Les indemnités de déplacement versées aux sal riés qui se déplacent dans l'exercice de
leur fonction sont non imposables dès lors qu'elles sont accordées dans la limite de 10% du
salaire. Par la suite, sont imposables :
b) Indemnités kilométriques
Il est fréquent que les salariés utilisent leurs véhicules pour des besoins professionnels
en dehors du trajet domicile lieu de travail. Certains employeurs remboursent les frais exposés
par le salarié sur la base d'indemnités kilométriques. Il est à noter qu'il n'existe pas de barème
officiel. Les employeurs ont la latitude de calculer en fonction de la puissance du véhicule ainsi
que les frais accessoires de calculer un prix de revient kilométrique.
Par ailleurs, les remboursements de frais sur la base des indemnités kilométriques sont
considér_és comme des remboursements réels de frais dans la mesure où le prix de revient csc
appliqué aux distances effectivement parcourues.
Il faut être à mesure de justifier du caractère réel des déplacements : personne visitées, d;} es.
distance parcourue. La présentation d1un état des déplacements et des rsonne
rencontrées constituera un élément à fournir à l'administration fiscal . En
probant
revanche, une indemnité calculée sur un nombre de kilomètres consv1ncs est j considérer
comme une indemnité forfaitaire.
c) Frais de mission
Les salariés sont souvent amenés à exposer des frais de d"'pl cernent pour
l'accomplissement de missions auxquels ils sont assignés dans le cadre de I ré lis:i ion de
chantiers. Afin de faire face à des déplacements d'ordre professionnel. l'employeur verse de
sommes communément qualifiées de « per diem ». Ces « per d,cm » couvrcn les fr.11s de
déplacement et de séjour etprennent généralement la forme de forfa11:.s journ licrs verses aux
salariés.
'" n m
c n ider r que si les indemnités sont conformes aux sommes norm lem ·nt vcr:.
cur . ell peuvent être considérées comme étant à priori cc ptable.s.
1\ n' n it qu·unc reddition de compte soit effectuée à l'issue de chaque mission afi
c de l'utilisïttion des fonds reçus. En général, bon nombre d'entreprises exi e u"e;
r dd1 i n de compte lorsque des salariés partent en mission. L'examen desdits é ts cons·we
u 1u i ,catif probant en cas de contrôle fiscal.
li c pose le problème des dépenses de nourriture. que ces dépenses soient couvertes p
l'ind mni é ou qu'elles oient prises en charge directement par l'employeur. En effet, le fai
d·' c nou i constitue en principe, un avan e en nature. Toutefois. la valeur de cet avantag
correspond il la valeur du repas qui aultlit é é à la charge du salarié, si celui-ci avait pris so
r pa chc lui. Il convient donc d'insister sur le fait que les dépenses exposées doivent avoir u
r.ipport direct avec la mission ou l'objet du voyage. P r ailleurs, les justificatifs doivent pouvo
ètr ,t nsmis à l'adminls ration sur sa demande, afin de prouver la réalité de la mission et
mon :\n verse.
d) Eff ts vcrtimentoires
Il convient d'effectuer des distinctions s'agissant des effets vestimentaires. Les dépen
c. timcn ires n'ont pas, à priori, la nature de dépenses professionnelles. Cependant, il
o ibl d qu;\lifter les dépense vestimentaires de frais professionnels, lorsque l'exercice
l':t tivi·t profc slonncllc requiert l'utilisation de vêtements spéciaux.
u faut-il entendre par vêtements spéciaux ? La notion n'est définie par aucun texte de
Cep nd;mt. l'alin· a I cr de l'article 61 de la Convention collective interprofessionnelle sti
qu : <<d ns ( s mplois entrainant pour /'ouvrier, de.s frais exceptionnels de vêtements ou pour les
un roc ction supplémentaire Sl nécessoir . les employeurs fourniront les vêtements assurant
prot a,on conpt; d c ux de l'ouvri r. L'entretien et le nettoyage des vêtements seront, soit as
par I'nrr pris. soit ctuês par l'ouvrier intéressë. Dans cc dernier cas, il sera
attribu
tr vaill u1·, llnc indemnité mensuelle dont le . ·
. mont nt est egal à 7 fois, le salaire min
intcrpr f 1onnel garanti (S 11G) horaire».
Il r o
de lïnt rprécation de ces dispos· ·
•• • • , ions que seul s tes dépenses relatives aux vece
11 • la P iquc de ce ins métiers sp· ·ri ( . )
cc, iques mecanicien, pompiste, hôtesse. etc. p
ilvolr lit nature de dépcn c,. profcS"lonn lies. S1 les vêtements sont fournis par l'employeur, les
dépens ,. corrc P0nd, nt ., 'llnalyscnt en des allocations professionnelles en nature. Il se pose
ér,alcme:m I que tien d fa, d' n r ti n de ces vêtements (nettoyage). Lorsque l'employeur
.,,ers lin ind mnlt· :iu 5ill.tri· pour le net oy;igc des vêtements, cette indemnité peut être
considérée comme un illlocation péci;1I exonérée au titre d l'article 1 16-1 du CGI.
) Pr me de caiss
La prim de caisse est généralcmcnc allouée à certains employés remplissant des
fonction,. de caissier. A l.1P"' iquc, cette indemnité fait l'objet d'une double interprétation :
Polir certains, le sens de l'octroi de cette indemnité au salarié est de le couvrir des pertes
é cmuclles qui seront incontestablement mises à sa charge. L'indemnité n'est donc pas destinée
à couvrir des frais professionnels engagés par le salarié dans l'exercice de sa fonction. Ces
prime de caisse versées aux salariés sont donc imposables.
Pour d'autres, elles constituent des indemnités de fonction et sont exonérées d'impôts dans la
limite du dixième de la rémunération totale en y intégrant les indemnités en question
conformément à l'article 1 16-1 du Code Général des Impôts.
Les frais de scolarité ne constituent pas des dépenses professionnelles, mais des
dépenses personnelles du salarié. A propos de ces indemnités, il est par ailleurs utile de rappeler
que dans une noce du 12 juin 1980, l'administration fiscale a révisé sa position antérieure en
posant la règle selon laquelle, les indemnités à caractère familial attribuées bénévolement par les
Entreprises à leurs personnels et dont le versement n'est pas prévu par un texte légal,
constituent des compléments de salaire passibles de l'impôt.
li est fréquent que des personnes occupant des fonctions de direction reçoivent des
allocations qui sont qualifiées d'indemnités de représentation. Le versement de telles indemnités
est lié aux fonctions occupées par ces personnes. Ces indemnités sont réputées couvrir en
général, les frais de réception. L'objet de ces indemnités est souvent mixte. Elles couvrent à la
fois, des frais professionnels inhérents à la fonction et à l'emploi et des frais qui peuvent être
considérées comme incombant à !'Employeur. Par exemple, des frais de téléphone engagés par
un salarié lors des déplacements professionnels pour tenir informé sa direction de sa mission,
sont des frais qui incombent à !'Employeur. Ces indemnités, lorsqu'elles sont allouées aux
dirigeants d'entreprise pour la couverture des frais engagés dans l'exercice de leur fonction (frais
d e re· cep·tron de la clience• le, frai• s de etc ) sont considérés comme non
·
·
restaurati on,
imposables, si elles sont accordées dans la limite de I 0% du solaire.
. '
h) Fr I d · r I o
L urntw ·· c f\' ,w nt r I ur ,. tu• . d ·s f ;1i qui incom n .u tari . 11
d •. ,f, p r onn •l!.. Tou foi'.. < ;rn I' x rtic: d .. .i one ion . le , l. né p u '2 Q
(uppl ·ment: ire-> ou p. r 1cul,cr _ .
Il n 1'$ \\J l ne n· m n horr- !c l'EL1b ,s men t que de cc
r. 1 u r I ind ès1 1 ne . l s Ind mnit s d stin• c ... à couvrir le frais de rcpo
ur n ont pas impo obi s.
p;\r,i r .ir l':1rticlc 54 de la CCI a pour objet d'indemniser le ÏclV illcur d .5
qu·1 up ne p:lr le fait que. compte tenu des horaires particuliers de travail, il st
m · c.he de prendre repas des heures normales. La prime de panier qui est accord·e dans
condi ,ons fi · es par l'article 54 de la CCI le caractère d'une indemnité non imposable si
n, cède p s 10% de la rén1unération totale.
10{' (2 200 000- (ISO 000 - 220 000 - 25 000 - 100 000) = 170 500
s urane complémentaire taxable = 350 000 - 170 500 = 179 500 F
.
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-G E I C L DE COTIS Tf,Q S Cl s
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rin ip ·
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comme un i\v;l ti\g
, n con idér·
c f• ne.hl d 1 impôl sur le traitements et s:tlaire à condition q_ I coti!otions
1 au . n s i nt pas sup ri ures à la fois au dixième de fa rémun 'ration du olor·i t
L ri cip osé par l'a, iclc 1 18 du CGI est que les cotisations complémencaire.s d re rai e e
"..,'"...,.::tnc que l'employeur prend à sa charge constituent des avantages en arge t
co ndrc d;m la bJ c imposable de l'impôt sur les traitements e salaires.
L. cotisation v rs· s à des régimes complément.aires peuvent être constituées des élémencs
UI n
•
--
1-4-1- E IODE AL QUELLE SE RAP O TE T
ES COTISATIO S
L'imposition de s:1lariés étant effectuée sur I b se de I' nnée civile l'appréciation du
mont.,nt des vnnragcs en argent dont bénéficie le salarié devrait être effectuée également sur la
bJsc de l'année civile. A cet égard. on noœra que les cotisations sont payées par l'employeur de
façon me sucllc ou rimc.stricllc. De plus, la date de p icment des cotisations intervient dans les
quinze premiers jours de chaque mois ou de chaque trimestre. On peut penser que les
mployeurs, p r mesure des simplifications, peuvent prendre en compce les cotisations courues
cc non encore acquittées, bi n que l'avancage en argent ne soie constitué qu'au momenc du
p iemenc effectif des cotisations.
En cout état de cause, si l'employeur est défaillant et qu'il n'a pas effectivement payé les
cotis tions qu'il s'est engagé à verser, le salarié ne bénéficie pas d un avantage en argent même
sïl possède une créance contre I employeur.
Il sera nécessaire d'élaborer des solutions adaptées en cas de rappels de cotisations payés sur
une même année et se rapportant à des années différentes.
Ces limites s'appliquent à l'ensemble des cotisations visé s. Ainsi que nous l'avons noté, les
cotisations versées à la CNPS n'entrent pas en ligne de compte pour le calcul des limites. Il en est fait
purement et simplement abstraaion.
Premiere limite: le dixième de la rémunération mensuelle brute imposable
Le texte exprime la limite par rapport à une rémunération mensuelle brute. Mais, cette limite
peuc être calculée sur l'ensemble de la rémunération de l'année au moment de la
"régularisation annuelle" des impôts. Il s'agit du montant brut imposable avant toute
déduction et notamment, de la déduction forfaitaire de 20% applicable aux salariés imposés par
voie de retenue à la source. Ce montant comprend éventuellement les autres avantages en
argent dont bénéficie le salarié.
Les avan ges en nature sont exclus de la base de calcul. La fraction taxable des allocations pour
frais"d'emploi qui excèdent les limites fixées par l'article I l 6-I du CG! ( I / I O de la
rémunération totale) est éventuellement comprise dans la base imposable servant au calcul de la
limite. Les cotisations ne sont pas prises en compte dans la base de calcul de la limite.
Pour un salarié ayant travaillé 360 jours dans l'entreprise, la limite est de 3 600 000 francs. La
fraction des cotisations qui excède l'une de ces limites est imposable.
Exemple d'application n° 1
Soit. un salarié qui a perçu au cours de l'année 1994, une rémunération brute de 18 830 000
francs, y compris des allocations de congés payés et une gratification.
Les cotisations patronales de retraite et de prévoyance se sont élevées à 2 353 750 francs.
Première limite: 18 830 000 x 10% = 1 883 000 francs
Deuxième limite: 3 600 000 francs
La fraction imposable des cotisations s'élève à:
2 353 750 - 1 883 000 = 470 750 francs
Soit. un salarié dont la rémunération brute mensuelle imposable, hors avantage en nature,
s'élève à 3 800 000 francs pour lequel l'employeur verse des cotisations sociales mensuelles
complémentaires de 650 000 francs. ,.
La rémunération brute imposable hors avantages en nature s'établira comme suit :
Rémunération brute mise en paiement : 3 800 000 francs
Cotisations complémentaires 350 000 francs imposables (650 000 - 300 000)
(limite exonération I / I O = 380 000 francs, d'où plafonnement de l'exonération à 300.000 francs)
Rémunération brute : 4 150 000 (3 800 000 + 350 000) imposable hors avantages en nature.
•
Ex rnple d' pplic tion n°J
Mon cur Akon qui SL un chef de one a l'Anader. Les éléments de sa rémunération se
préscntcnc comme ui :
s.IJir de bl c de la période : 840 000
Surs 1. ire : 1 365 000
Prime d'ancienneté : 54 000
lndemnicc de fonction 156 000
Indemnité de représentation 306 000
Assurance 56 000
Frais cellul ire 70 818
Indemnité de vetement 59 333
Total rémunération en espèces 2 907 151
Il bénéficie également de son employeur des éléments suivants :
• Véhicule de fonction acheté à 18 000 000 TTC
• Logement (4 pièces) à Cocody Golf dont le coût du loyer est 900 000 FCFA
• Un gardien et jardinier payés respectivement 100 000 F et 60 000 F
Calculez le salaire brut imposable de Monsieur Akon
Rémunération imposable
• Exonérations à 1 0%
• Exonérations a 100%
F .
rais de cellulaire : 70 818 F
70
R· rnunération imposable (RI} = 2 907 151 - (290 715+ SI B)
1 = 2 545 618 F
C, particuli r
a) D p nses dc santé
Il est créé un article 1 16-11 du CGI qui exonère des impôts sur les traitements
et salaires, les dépenses consacrées par !'Employeur à la prise en charge médicale et
paramédicale de personnes atteintes de VIH/SIDA et celles souffrant d'insuffisance rénale.
Cette disposition p rme à !'Employeur de prendre en charge directement les frais médicaux
occasionnés pour les soins des salariés malades ou de verser des cotisations ou des subventions à
des organisations spéciali ées ou à des associations reconnues d'utilité publique et ayant
exclusivement pour objet, le financement et la prise en charge médicale et paramédicale des
salariés.
Lorsque !'Employeur choisit la seconde solution, il doit s'assurer que les organisations ou
associations emploient au moins 85% des cotisations ou subventions versées au financement des
;:ictions.
b) Indemnités de stage-école
Sont exonérées d'impôts sur les traitements et salaires, les indemnités de stage versées
aux étudiants dans le cadre de leur stage école dans une limite mensuelle de 150.000 francs
selon la loi de finances pour la gestion 2016 et pendant une durée qui n'excède ,pas six (6)
mois.
On peut considérer que par stage école, il faut entendre les stages pratiques nécessaires pour
valider certains diplômes. Par exemple, le diplôme de brevet de technicien supérieur, le diplôme
d'études supérieures spécialisées pour lesquels un stage pratique en Entreprise est exigé.
Pendant les premiers six mois, l'indemnité n'est exonérée qu'à hauteur de 150 000 francs.
Seule la fraction excédant 150 000 francs est alors imposable. Au-delà des six mois, l'indemnité
est entièrement imposable quel que soit son montant. Lorsqu'il s'agit d'un stage qui n'a pas la
nature d'un stage-école tel que défini ci-dessus, l'indemnité de stage versée doit être imposée en
totalité aux ITS.
L'article 1 16-9 du CGI dispose que les cotisations patronales à des organismes de
retraite ec de prévoyance complémentaire consticÙenc des avantages en argent. Il est rappelé
que ces avantages ne sont imposables que s'ils excèdent l'une des deux limites suivantes: le
dixième du salaire brut imposable ou un montant de 300 000 francs cfa par mois.
Lors des contrôles fiscaux, l'administration fiscale vérifie les montants versés au titre des
cotisations à des caisses de retraite étrangères, et réintègre le surplus à la base imposableau)(
ITS dès lors que la double limite n'a pas été respectée.
• •
d) P n Ion de r trait t r .nt viag r
Sont ·xonérée dïmpô urI s tr.11 ments t salaires, les pensions de retraite et les
r nt vii'lg· r .s I r qu I ur mon nt s ln·f rieur ou égal à 300 000 francs par mois et les
r nt viil · r slorsque leur montant est inférieur ou égal à 100 000 francspar mois(Article 1 16
llné, 13 li C 1). Par uicc, les pensions de retraite et les rentes viagères donc le montant
mensuel es supérieur aux montan visés sont imposables.
Toutefois, pour lespensions de rctr.tite et les rentes viagères donc le montant mensuel est
supérieur 300 000francs, les bases mensuelles feront l'objet d'un abattement de 25%. ·
Les rent viagères imposables font également l'objet d'un abattement de 40% lorsque leur
montant est compris entre 100 000 et 300 000 fr;mcs par mois. Cet abattement est ramené à
255 lorsque le montant est égal ou supérieur à 300 000 francs par mois.
e) Indemnité d'apprentissage
Esc exonérée des impôts sur les traitements et salaires à la charge du salarié, l'indemnité
d'apprentissage versée aux apprenants dans le cadre d'un contrat d'apprentissage pour une
durée n'excédant pas deux ans et pour un montant mensuel égal ou inférieur à 100 000 francs
(Article 10-2, annexe fiscale 2016).
L'article 1 16-2 exonère de l'ITS, les allocations familiales, les allocations d'assistance à la
famille, les majorations de soldes, d'indemnités ou de pensions attribuées en considération de la
situation ou des charges de famille. Cette disposition vise à exonérer les prestations familiales et
sociales qui sont allouées au personnel salarié en application de la législation sociale en vigueur.
Les allocations familiales et sociales ne sont donc affranchies de l'impôt que si elles sont
versées dans le cadre d'un dispositif légal.
r·•
1-5 LES RETE UES FISCALES
La fiscalité des salaires comprend, les impôts à la charge des salariés et les taxes sur
salaires retenues à la source par l'employeur.
Ces impôts sont perçus en même temps et sont retenus à la source chaque mois par l'employeur.
L'assiette de ces différents impôts part de celle de l'IS ec c'est à juste titre que nous
appelons l'assiette de l'IS, l'assiette de référence.
Exemple d'application
Salaire net Imposable 801 600 1 338 400 3 616 000 4 310 400 1 720 000
-
11
Impôt sur salaire 15" 12 024 20 076 54 240 64 656 15 800
-
- :, 'lJ.m 1'13
14]
cx:o.
1?1.,QJ
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6 ,
. 1?1.Jo l 1
Sl7..o:,
ICJl
1CQ>,_Q:,
30.oo 31a)
1,
1.œ l.3a:x,
TOT
r 7 6.23
2372:S
,
67 1W
1
,on1 1 76103
0 1l
0
111
'3nD
1-- 0
17:MS
0
Ex rcic d'application n° 2
1 Avantages en argent
2 Allocations familiales
3 Indemnité de transport
4 Indemnité ac.:cident de travail
5 Autres...........
Salaire brut imposable
Salaire brut imposable arrondi
Salaire net imposable
Total rémunération 1 325 554 2 083 455 5 OSO 000 6 162 500 2 275 000
Total rémunération (hors 965 554 1 300 455 4 170 000 4 612 500 1 919 500
avantage)
A déduire:
!.Avantages 96 555 130 045 417 000 300 000 191 950
Salaire brut imposable 1 074 000 1 778 000 4 383 000 5 664 000 2 058 000
arrondi
859 200 1 422 400 3 506 400 4531 200 1 646 400
Salaire net imposable
••
1-5-2 LA CO TRIBUTIO ATIO ALE (CN)
Cette contribution instituée par la loi n° 62-61 du 16 février 1962, applicable à compter
du I cr janvier 1962 ét.ait destinée à l'origine au seul BSIE et ce pour le développement
économique, culturel et social de la nation. Aujourd'hui, cette contribution est repartie entre le
BSIE et le BGF.
La c es constituée par une majoration de certains impôts (impôt sur salaires, contribution à
la charge de I Employeur. patente, BIC etc.). Elle est perçue dans les mêmes conditions d'assiette
que les impôts de référence.
La C attach· e à l'impôt sur salaire est assise sur le salaire net imposable et liquidée comme
suit:
Méthode I :
Exemple d'application n° 1
Exemple d'application n° 2
S0 00 X 0°
= 0
80 0 0 130 000 - 50 000) X \ 5%
= 1 200
70 000 100 000 - \ 30 000) X 5 0
= 3 500
80 000 80 000 - 100 0 0) X 1 0%
= 8 000
Méthode 2:
- --CN
S:il:111 Nctln;-posablc 801 600 1))8400 3 616 000 4 310 000 1440000--48000 7S 000
s;,:i,rc )0 000 )( 0% 0 0 0 0 0 0 0
S:ib,rt .,. 200 000 60 160 113 840 )41 411 000 124 000 . .
600
Le ré imc des retenues à la source en matière dïGR des salariés est organisé par le titre
de l'annexe fiscale à la loi des finances n° 67-588 du 31 décembre 1967. L'article I cr du texte
stipule que l'IGR est rc enu à la source dans les mêmes conditions et sous les mêmes suretés
que 1'15.
Scion l'article 2 du même texte, la base de la retenue de l'IGR est obtenue à partir du salaire nec
imposable par déduction successive de l'IS, de CN, d'un abattement forfaitaire de 15%.
Le revenu brut imposable à l'IGR est identique à celui de l'IS. Mais, outre la déduction de
20% applicable en matière d'IS, cette même cotisation d'IS et la Contribution Nationale (CN)
sont également déductibles ; enfin un abattement de 15% est encore appliqué. Finalement la base
imposable à l'IGR s'obtient par la formule suivante :
L'/GR tient compte du quotient familial "Q" e primé par la division de R par le nombre
de parts "N".
DETE Ml TIO DU OMBRE DE PA TS APPLICABLE E ATIERE
O'IG RETE UAL SOU CEE FO CTIO DE LA SITUATIO
DEFA ILLE DES SALARIES.
QUOTIE T FA ILIAL
( I) Le chef de famille dont l'épouse ou les enfants mineurs sont salariés et supportent personnellement des
retenues /GR calculées d'après un quotient familial de I part n'en bénéfice pas moins du nombre de
parts correspondant à sa situation de famille.
(2) Les contribuables célibataires, divorcés ou veufs oyant un ou plusieurs enfants à charge ont dron à une
part et demie et à une demi-port pour choque enfant à charge;
- les contribuables veufs ayant un ou plusieurs enfants à charge ont droit à deux ports et une demi-port
par nfant à charge.
Toutefoisle veuf quia en charge des enfants non issus de son mariage avec le conjoint décédé est traité
comme un célibataire oyant à sa charge le même nombre d'enfants.
En tout état de cause, le nombre de parts ne peut pas dépasser cinq (5)
(3) Sont considérés comme enfants à charge, les enfants : - légitimes, naturels reconnus, et légalement
adoptés âgés de moins de2 I ans au J r!r janvier ou au 31 décembre de l'année d'acquisition du revenu, ou
8gés de moins de 2 7 ans s'ils poursuivent leurs études. ljoindre un certificat de scolarité); -
majeurs
infirmes ljolndre un certificat médical précisant l'âge).
En cas d'imposition sépor e· ou de divorce, le ou fa décloront (e) ne doit porter ci-des.sus que les enfants
dont il (elle) ta charge. Toutefois, JI peut déduire du revenu brut imposable, la pension qu'il verse
0
I.G.R E SUEL
Formules donnant la recenue mensuelle IG effectuer à partir du revenu net imposâble don quotient par le nombre de par
Quotient R/N
Exemple d'application :
Monsieur Silué e t marié, 3 enfants. Salaire brut mensuel 250 000 francs
Calculer /'/GR mcnwel dû
Salaire net imposable = 80% x 250 000
* IS
= 200 000
(-) 3 000
* CN (0 1 200 3 500)
4 700
(-)
Différence
= 192 3
Abattement de 15%
(·) 28 8 5
R (IGR)
= 163 455
··-
I.G.R A UEL
Exemple d'application :
Calculez les charges salariales de Monsieur Taki qui a un revenu imposable de 1663 544 francs.
Now bene : il est marié et père de 4 enfants dont un enfant handicapé.
Solution :
Q= 1 014125/4,5
= 225 361 F
IGR mensuel = ( 1 014 125 x 351135) - (24 306 x 4,5)
Nombre d'enfants 6 7 3 2 0 1 4
rs
CN
Oifférence avant
abattement 15%
Abattement I 5%
Q- R/N
Tronche
d'appartenance du Q
Poser l'opération de
calcul de
l'IGR IGR
dû
Solution d'application n 4
. 1. fr N t li()1 (,(} I) 1. Hl •100 l 616 000 I 110 ()0 l •M 000- -,f{i 000 --7 -ôoo
hnpo :ibl
tc tlun- -M,11Il' - 1-
M.,,, -- -- 1.1111 è)ilh:1 -M. iê M rié Cèlib.1t
f.lmlll. 1 · --- -
Nomrn 7 -"î 2 ----0 1 4
d' .nf, nt
IS 12 024 20 076 54 2'10 64 656 25 000 720 1 125
64060 -
- 128 700 ---0- -
CN ,-, 0-540 346 00--.r1s-100 375
oïtrrn i\V nt 714716 1 19978 --3 215 460 J 829 650 1 189 700 47 280 73 S00
a , tt mrnt I S,
Ah, l m nt 15% 1 ou 707 179 960 402 l 19 574 4'47 1 096 245 40 180 11 025
616 00') 1 109 816 2 7)) 1'11 ) 255 203 1 09 6 2'15 40 188 62 475
Q=R/N 123201 203963 780897 1 )02 081 548 122 16 075 17 650
Tronch 8/ 5B4 126 584 389 08'1 81] 167 389 084 < 25 000 < 15 ooo
d'opportenancc à 126 583 à 220 333 à 842 /66 à 842 /66
du Q - -
Po r (6 16 009 x 20 ( 1 1 09 816 25X
(2 7)) 141 X (3 2!>5 20J X (1 096 245 X né;rnt Nc:lnt
l'opération d / 120) - (703 1 xS) /125). (112S0 x 45/145)- 60 /160) • -15 /145} -
calcul d l'IGR (4418 )xJ.S) 98 J !_!3..!._x --·- ----
IGRd_f 67513
5) 6)] X 2,5
- - - l '17713 ------ 2)_. 851 0 0
693582 974 120 251
Exercic d'application n°5
l de l'entreprise Coco services
Le éléments de charges à l'emploi du pcrsonnC
s'articu
comme suie pour le mois de déc mbre 20N.
R6munération Brute (a) 187 000 279 500 1 529 000 1 845 000 138 800 116 8
---------
APP1h
1
p.no
-
lch 56
A
! .---- - ci prf"'onnd t
860 000 1 500 00 0 70 5000
10 6
- ·• • ci ch'.1'
,. ------ 230 000 - 5 ooo 00 20 ooo
-
rI (
'1_ nv •, !
.. - 1 20 000 20 0
-· - ------ 11 500 150 000
-
12 000 100 000 -
20 000 25 ooo 00 60 ooo
125 0 -
-
344 000
. 20 000
. 30 000
15 000
1 600
800
a r1 ri.o, ooo - (n==2
pn,f1
5 ooo
10
60 ooo (n == 1)
,,ons n th. les 3 ooo
- (n:::20) 10 000
1 0 15 000 (n=2) - 10 000
1
Pn'll d p ,,,cr (n= 10)
- - 2 500
1 (n :: o rc de pJnicr) 10 ooo 2 500
- -
Prime de s h.s ure
5 000 - 116 820
Pn c t en u e de
1 529 000
1 845 ooo 1Ja aoo
279 500 -
lf':lV:lil 187 ooo Villa mcublêe -
Villa 5 P 360 0()0/ 1 15 000
,,
1 0
e en n:iturc (b)
(*) 325 000 ( ') 1 75 000
_
1 0 -_-_-_-
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·
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5
ePr' de tenue de tr.lvail 1 477 40-403 36 036
Ï-
98 397 80 784
SCN1,PIsr brut 1 ou Assiette 160 900 257 684 1 518 450 1 791 704
ocl'
1-6 LES CHARGE ISC L S PATRO AL S
1-6-1 L'ASSIETTE
L'assiette de ces impôts et taxes est le salaire net imposable (article 2 de l'annexe
fiscale à la loin° 67-58 du 31 décembre 1967).
Dans la liquidation des charges fiscales patronales, nous utiliserons la troisième égalité.
L'abattement de 20% se fera sur le taux de l'impôt.
A la différence des trois derniers impôts qui ont marqué une certaine stabilité, la contribution
employeur proprement dite a fait l'objet d'une baisse régulière surtout, la contribution au titre
de l'emploi du personnel local.
Une circulaire du Directeur Général des Impôts en date du 20 janvier 1994 précise la
notion de personnel expatrié au regard des impôts et taxes sur salaires. Cette circulaire indique
que sont considérés comme entrant dans la catégorie du "personnel expatrié", les salariés
répondant aux critères suivants:
Les salariés quelle que soit leur nationalité bénéficiant d'un contrat d'expatrié visé par
l'Agepe ont nécessairement la qualité d'expatrié.
1-6-2-3 ATIO ALITE ET CO DITIO S DE RE U ERATIO
LC5 salarié de nationalité étrangère, bien que ne disposant pas de contrat de travail
d'expatrié visé par l'Agepe doivent être considérés comme faisant partie du "personnel
exp trié" dès lors qu'ils occupent des fonctions de direction ou d'encadrement (cadres, agents
de maicrise, chefs de chantier,etc.) ou qu'ils perçoivent des rémunérations, avantages en nature
compris supérieurs celles habituellement perçues par les salariés de nationalité ivoirienne.
Le fait pour des salariés de nationalité étrangère d'avoir été recrutés en Côte d'Ivoire, ne suffit
pas à leur conférer la qualité de "personnel local".
Il est à noter que le fait pour un salarié d'avoir la qualité d'expatrié a sur le plan fiscal, deux
conséquences :
Les billets de passage relatifs aux congés annuels sont déductibles des charges de la
société ;
L'Employeur doit acquitter la contribution Employeur à un taux différent de celui
applicable au personnel local. Par la suite, l'administration fiscale a toujours réintégré
dans les bénéfices imposables, les frais de voyages relatifs aux congés des associés qui
n'avaient pas la qualité d'expatrié.
Les taxes sur salaires sont déclarées et payées par les Employeurs en même temps que
les impôts dus par les salariés et retenus à la source. Le paiement est effectué scion les
modalités suivantes :
A compter du
L F p.1990 L p.1991 L. F p.1992 O1 avril 1994 L.F
F p.
p E R s 0 N N E L
Contribution nationale
pour le développement 1,2% 1,2% 1,2% 1,2% 1,2% 1,2% 1,2% 1,2%
économique culturel et
social
Impôts sur salaire 8,4% 14,4% 4,4% 10,4% 3,2% 10,4% 1,2% 10,4%
Taxe d'apprentissage 0,4% 0,4% 0,4% 0,4% 0,4% 0,4% 0,4% 0,4%
Taxe à la F.P.C 1,2% 1,2% 1,2% 1,2% 1,2% 1,2% 1,2% lt2%
-
Totaux 10% 16% 6% 12% 4,8% 12% 2,8% 12%
-
Exercic d applic tion n° 6
Totaux TauxImpôts
Abou B bo ouchard
Local Expatri Local ExpatrLocalExpatr
SJlircS
imp<> bles 1002000 1 673 000 4 520 000
S L ,res ne
SJb1rcs nets
impos:.iblcs 801 600 1 338 400 3610000 2 140 000 3 616 000 3,5% 15% 74 900 542 400
Principes
salariale imposable) ;
Soit, en versant la moitié de la somme due au titre de la raxe addicionnelle à la
formation continue (0,6%) et en finançant directement au profit de son propre personnel,
à concurrence de l'autre moitié (0,6%), des actions de formation.
Les dépenses de formation \ibératoires sont celles qui sont réalisées conformément à Uh
Les Employeurs qui. pendant trois ans de suite ont déposé un programme de formation
1
pourront être dispensés de erser 50% de la taxe additionnelle à la formation continue. Dans ce
CêlS. ils pourront consacrer des dépenses de formation directes à concurrence de 0,9% de la
masse salariale et acquitter la taxe de formation au taux de 0,3%.
Les actions de formation doivent avoir été réalisées par des opérateurs habilités.
La différence entre les dépenses de formation obligatoires et les dépenses libératoires doit être
versée à la fin de l'exercice social au FDFP dans la limite de 0,6% de la masse salariale imposable.
Tout Employeur doit acquitter chaque mois, une participation au minimum égale à la moitié de
taxe additionnelle à la formation continue.
- ·
Les dépenses libératoires du paiement de la taxe sont. dans la limite de 0,6% de la masse
s I n le. uniquement celles qui concourent à la réalisation d'actions de formation qui répondent
IJ condi ions suivantes :
I. Régularisations
Suivant les dispositions du Code Général des Impôts, les coopératives bénéficient
effectivement de différentes exonérations et exemptions fiscales, notamment en matière d'impôt
sur les bénéfices agricoles (article 4-1 du CGI), de TVA (article 339 du CGI), de l'impôt foncier
(article 151 et 168-8 du CGI), de la patente (article 280-14 du CGI), des droits d'enregistrement
(article 648 et 649 du CGI), du droit de timbre (article 883 et 1007 du CGI), de l'IRVM (article
217 du CGI).
• Le Directeur ou gérant : Les sommes qui lui versées à titre de salaire supportent les
impôts sur les salaires à l'exception de la Contribution employeur sur le personnel local.
Il
Le Commissoire aux comptes: Sa rémunération fixée par le Conseil d'Administration
doit subir normalement la retenue à la source de 25% sur 30% des rémunérations brutes
versées au Commissaire aux comptes au titre du BNC, conformément à l'article 98-1 du CGI.
, Dans les Sari: le ou les gérants que la Sari soit unipersonnelle ou qu'elle comporte au
moins deux associés ;
RE
BENEFICIARES QUALIFICATION
-
occuper dans la société un
emploi
salarié.
Exemple d'application
• Rt ime cal d rémunérations des cntreprr•s de coopératives agricoles
A la suite d'un contrôle fiscal du serv· Assie. ttes de.s impôt.s de Cocody, les
d
rce es bulletins d
paie de la coopérative Cocovico révèlent les informatrons survantcs .
Les documents de la coopérative révèlent également que Madame lrié Lou Présidente du
Conseil d'Administracion et Monsieur Gooré bi, Secrétaire général font partie des sept
membres fondateurs de la coopérative.
11 Déterminer le régime fiscal des rémunérations versées ;
21 Déterminer la masse salariale brute annuelle;
31 Déterminer la masse salariale brute imposable et non imposable ;
41 Préciser le régime fiscal du commissaire aux comptes et détenniner les droitsà payer;
5/ Déterminer l'impôt sur les salaires de la masse salariale brute imposable.
Solution
Les rémunérations versées par la Cocovico sont régies par les arddes 1 16-8e 148 du CGI.
Conformément à ,,article 116-8 du CGI, les rémunérations rsé o m loysr
agricoles sont exonérées d,ITS. L'article 148 établit la liste des catégoriesprofessionnelles.
• Les rémunérations versées à Madame frié Lou Colette et à Monsieur G re Bi n
peuvent bénéficier de l'exonération parce que, ces deux personnescumulent la qu lié
de membre et d'employé ;
•
Lesrémunérations versées à Mademoiselle Tra Lou, Monsieur Traore et Mon.siur
Nguessan Norbert font partie des catégories professionnelles énoncées par I' rticle
148 du CGIau titre des emplois agricoles et agro-induso-iels.p r con · qu nt, ces
rémunérations ne sont pas imposablesauxITS.
2/ Déterminer la masse salariale brute annuelle
Aux termes des dispositions de l'article 115 du CGI, les rémunération versées à Madame lrié
Lou et Monsieur Gooré Bi sont soumises aux impôts sur les salaires, parce que les doubles
fonctions qu'ils exercent les excluent de droit de la liste des professions agricoles énumérées
par l'article 148 du CGI.
Masse salariale des deux responsables : 12 000 000 + 6 000 000 = 18 000 000 F
En vertu des dispositions de l'article 148 du CGI, Les emplois de secrétaire comptable,
chauffe:ur et magasinier font partie de la liste nominative de droit strict des professions
agricoles et agro-industrielles dont les rémunérations sont exemptées des impôts sur les
salaires.
Masse salariale brute non imposable : 1 800 000 + 840 000 + 900 000 = 3 540 000F
éthode 1 : Méthode 2:
SNI = Salaire brut imposable x 80%
:: 18 000 000 X 80%
SNI = 14 400 000 F
IS = Salaire Net Imposable x 1,5% IS= Salaire Brut Imposable x 1,2%
:: 14 400 QQO X 1,5% : 18 000 000 X 1,2%
IS :: 216 000 F IS = 216 000 F
II/ LES CHARGES SOCIALES
SV SALAIRE
Les cha gcs sociales comprennen les cotisations au titre des branches de prestations
familiales de retraite et des accidents du travail. Ces cotisations sont dues pour certaines, par
les salariés (retenues sociales) pour d'autres, par les Employeurs (charges sociales
patronales).
MOBILIER 60 000 -
ELECTRICITE 40 000 150 000
PISCINE 30 000 -
Salarié au Port Autonome depuis le 1 <!r octobre N-16 , M ons1• eur y oua aa . .
er qui a un sala ire
B d
eb
catégoriel de 1 000 000 F est rémunéré au taux horaire de 18 000 esautres e· ments d.e son
F.L salaire du mois payé le OS octobre N sont les suivants : e·i
Sursalaire.........................................................................
600.000 F
Indemnité dereprésentation ............................... . .. . ... ........... 350.000 F
Indemnité de responsabilité ...............·.................................................480.000 F
Prime de technicité .............................................................. 475.530 F
Indemnité pour frais de scolarité ......................................................... 150.000 F .
Indemnité kilométrique ........................................... _ ............... 125.000 F
Indemnité de voyage ............................................................. 175.000 F
Prime de transport ............................................. ............... 140.000 F
Prime d'expatriation ........................................................... ?
Prime de salissure ................................................................ 122 000 F
Prime d'outillage .. . . .. .. . ... .. .. .. .. .. .. .. . .. . .. .. ... .. ... ... ... .. .... .. . ....... 175 000 F
- ri e derecharge mobile chez Orange................................. 60 000 F
Allocations familiales ................................................._........ 247 565 F
Il est logé gratuitement dans une villa de 7 pièces climatisées e-t meublée. Les meubles ne sont
pas la propriété de l'entreprise. Le loyer mensuel est de 1.350.000 F...
Les factures d·eau et d'électricité sont prises en charge par la structure et payées
respectivement pour 223 500 F et 210 000 F. La villa est dotée_d'une pisclne. La sécurité est
assurée par Viga-Assistance pour un montant de 245 000 F. Le_boy est rémunéré par
l'entreprise pour un montant de 1 15 000 F. Par contre, la cuisine est assurée par l'hôtel Tiama
mensuellement pour 300 000 F.
Le boy est payé par la structure pour un montant mensuel de 1_ 15 000 F. Le jardinier st
rémunéré à 175 000 F par mois et figure dans le contrat de bail à la charge du propriétaire.
L'entreprise a signé deux contrats d'assurance avec Somavi : assurance maladie groupe et
assurance complémentaire respectivement pour 150 000 F et 253 000 Fau profit de M. Yeboua.
Après justification des dépenses engagées au profit de l'entreprise dans l'exercice de ses
fonctions, il lui remboursé des frais d'une valeur de 425 600 F dont 200 000 F seulement ont été
justifié sur facture au nom de l'entreprise. ,
Les frais de restauration à la cantine pour un montant de 90 000 ar mois dont 35 000F à la
charge de l'employé sont supportés par l'entreprise.
Durant le mois, 1·entreprisea engagé des frais d'entretien de la villa pour une valeur de
29S.4SOF. Le contrat de bail précise que l'entretien de l'immeuble incombe aulocataire. ·
Déterminer le salaire brut imposable et social ;
Solution:
TOT ALE (RTE)
• DE LA REMU ERATIO
DETER INATIO
MONTANTS
' ELEME TS
2 044 410
Salaire de base contractuel (SB) 600 000
Sursalaire (SS)
350 000
Indemnité de représentation
480 000
Indemnité de responsabilité
475 530
Prime de technicité
Indemnité pour frais de scolarité
150 000
Indemnité kilométrique 125 000
Indemnité de voyage 175 000
Prime de transport 140 000
Prime d'expatriation (2 044 410 + 600 000)x 40% 1 057 764
Prime de salissure 122 000
Prime d'outillage 175 000
Prime de recharge mobile chez orange 60 000
Allocations familiales 247 565
Remboursement frais .;
425 600
TOTAL 6 627 869
•
CALCUL DU SALAIRE REEL (SR)
ELEME TS FISCAL C PS
Logement 800 000
Meubles 150 000 1 350 000
jardinier 50 000
Eau 60 000
223 500
Piscine 80 000
70 000
Electricité 210 000
140 000
Gens de maison 60 000 115 000
Gardien 245 000 245 000
Cuisiner 300 000 300 000
1 955 000 2 443 500
î ous les éléments imposables fiscalement et socialement sont retirés de la rémunération Totale
(RTE) voir tableau :
Les salariés ne sont tenus qu'aux cotisations au titre du régime de retraite. Le régime es
géré par la CNPS et s'applique à tous les travailleurs des Entreprises privées y compris le
expatriés.
Pour le calcul de cette retenue sociale, le salaire brut social mensuel ou assiette mensuel!
CNPS est plafonné selon le décret n° 85-320 du 23 avril 1985, à 45 fois le SMIG mensuel, soi
1 647 315 francs (36 607 x 45). Ce plafonnement est toujours en vigueur.
Exemple d'application :
Solution:
Les prestations familiales désignent l'ensemble des allocations servies aux parents
(travailleurs et travailleuses) à l'occasion de la grossesse et de la naissance d'un enfant afin de les
ider à faire face aux charges de famille et partant, promouvoir la protection maternelle et
infantile ainsi que l'éducation des enfants. Elles sont instituées au profit de tout travailleur tel que
vi é à I' rticle 2 du Code du travail.
Le décret n° 96-149 du 31 janvier 1996 a modifié le taux de la cotisation pour les prestations à
compter du mois de janvier 1996. Les prestations familiales sont donc désonnais calculées
au taux de 5, 75% sur les salaires plafonnés à 70 000 francs par mois dont 0,75% pour
l'assurance maternité (article 12, CPS).
Les allocations prénatales sont accordées à toute femme salariée ou conjointe d'un
travailleur salarié (mariage enregistré à l'état civil) pour les n uf mois qui précède la n:iissance
d'un enfant, à condition :
que la déclaration ait eu lieu dans les trois mois de la grossesse et soit accompagnée
d'un certificat médical ;
- que 1a f uture me· re sub·1sse a· des périodes régulières (généralement aux sixième cc
huitième mois de la grossesse) des examens médicaux.
En Côte d'Ivoire, les allocations à la naissance ont été limitées aux trois premiers enfants. Le
montant est de dix-huit mille francs ( 18 000 F) par enfant.
Les allocations familiales sont versées pour les enfants qui vivent effectivement avec
« l'allocataire » et qui figurent régulièrement sur les registre de l'état civil.
Le paiement des allocations familiales est toutefois subordonné :
pour les enfants qui n'ont pas encore atteint l'âge scolaire à des examens médicaux
périodiques ;
pour les enfants en âge scolaire, à l'inscription et à l'assistance régulière aux cours des
établissements d'enseignement ou de formation professionnelle.
Les allocations familiales sont versées jusqu'à ce que l'enfant atteigne 14 ans (fin de la scolarité
primaire), ou 21 ans, s'il :
Dans tous les cas, l'allocataire est tenu d'adresser à la CNPS des justificatifs · certificats
médicaux, de scolarité, contrat d'apprentissage ou certificat médical d'incapacité.
Les allocations familiales sont dues pour chaque mois au cours duquel le travailleur a accompli
une période d'activité effective ( 18 jours ou 120 heures) ou assimilée (accident du travail.
maladie, congés réguliers, etc.). Elles sont payées chaque trimestre pour la période échue à
raison de 1 500 francs par enfant et par mois, soit 4 500 francs par trimestre (sans limitation du
nombre d'enfants).
. -·
Un indcmnlé journëtlièrc es versée à lil femme salariée qui cesse tout travail salarié à
l'ocülsion d'une maternité; La prcsta ion est payée dans la limite de quatorze semaines, dont six
(6) ;want et huit (8) après l'accouchement. Cette durée est susceptible d'être prolongée de vingt
un jours en cas de maladie résultant des couches.
Après l'accouchement :
faire la preuve de l'accouchement (extrait de naissance de l'enfant ou Certificat
d'accouchement) ;
reprendre le service (attestation de !'Employeur) ;
Dans le cas particulier d'un repos supplémentaire justifié par la maladie résultant de la grossesse
ou des couches, l'indemnité journalière est due sous réserve :
d'une demande adressée à l'IPS-CNPS ;
de la production d'un certificat médical constatant l'inaptitude à reprendre le travail à
l'expiration de la période de huit semaines suivant les couches et établissant que cette
inaptitude résulte de la maladie consécutive à la grossesse ou aux couches;
de la production d'une attestation de !'Employeur de non reprise du travail à l'expiration
de la période des huit (8) semaines postérieures à la délivrance.
Dans les nouvelles dispositions de la réforme, la part de /'Employeur s'élève à 55% candis que
les 45% reviennent ou travailleur.
Taux de cotisation
L'Employeur est seul responsable du paiement des cotisations. e. sal rié ne peut en
auc un cas, s y opposer.
e versement se fait à la fin de. la pé.rio. de considerec selon le nom.,
L bre
d'empl oye· s occu.pes. a , pen. o d1.c1•cé de p,aiement est decermmee par le nombre de sal nes
L
employés par !'Entreprise.
> L'accident survenu à tout travailleur, quelle qu'en soit la cause, par le fait. à l'occasion ou
en raison de on travail.
> l'.iccident survenu à un travailleur pendant le trajet de sa résidence au lieu du travail et vis-
versa, dans b mesure où le parcours 11'a pas été interrompu ou détourné pour un motif dicté
par l'intérêt personnel ou inc.lépendant de son emploi ;
> L'accident survenu pendant les voyages don les frais sont mis à la charge de l'employeur
en vertu àe l'article 26.1 du Code du t avail.
Les pre.5tations accordées à l'accidenté compr<:!nnent d'une façon générale, 12. prise en charge
d s frais nécessités par le traitement, li\ réadaptation fonctionnelle, la rééducation
professionnelle, le reclassement de la victime et les prestations d'indemnité journalières et/ou de
rente. L'IPS CNPS applique un taux de cotisation unique par entreprise. Ce taux est déterminé
en fonction de l'activité correspondant au risque principal.
1 Catégorie 1 : T.,n: de 2%
Professions libérales à caractère juridique, sanitaire et autres professions artisanales, activités d'administrati
Agents d'affaires;
AdministrJ.teurs de bien:; et G 'rnt:; ci'irnmeublcs ;
Ar hitectes, Décoraœur . Dc.,si1atP.urs, Géomèt1·es ;
fanrepriscs. {ÏÉ:11dcs to, c,gr: hi'°1uC'
Catégorie IV : Taux de 5%
- Transports terrestres :
- Transports aériens ;
- Chantiers navals
- Pêcheries :
- Pompiers personnels de sauvetage
- Bâtiments et travaux publics, fabrication de matières premières pour le bâtiment (chaux,
ciment, agglomérés, béton, plâtre, briques, tuiles... )
- Constructions et pose de charpentes et menuiserie métallique ;
- Entreprises de réseau et de centrale électrique, voirie, génie civil, distribution d'eau ;
- Exécution de travaux souterrains ou sous-marins
- Mines, carrières, prospection, sondage et forage, captage et adduction d'eau.
Selon la durée de la période d'arrêt de travail, !'Employeur peut être amené à verser au
travailleur victime d'un accident de travail, un complément d'indemnités à celles versées par la
CNPS de façon à assurer au travailleur des indemnités au moins égales à celles dutravailleur
malade {article 31, CCI). Ici, il s'agit encore d'un déplacement de charges. L'Employeur prend a
sa charge, des indemnités parce que le calcul de l'indemnisation à la charge de la CNPS est
moins favorable à l'indemnisation du travailleur à la charge de !'Employeur.
2-3- -2 IQUID TIO DES COTIS TJO S
Le" co i tic au itr p ucn' fa ilial ,,. e do accr cnts d tra il s n a ..ise.s
wr I' ns rn le: d s :i,l r !i y compn.. le#. av n ilgc. en na rc et ind :tersé s par
son p on el 5alar·i .
L mon , n du s, bir m n u I du ravailleur a prendre n con i ération pour bas de calcul des
co ,s i s c_ compris entre un cuil inférieur et un euil sup ri •ur :
Mont t coti ations prestations sociales = 5.75% du salaire brut social mensuel compris
c tr le SMIG 36 607 F et 70 000 F)
Exemple d'application :
Taux AT= 2%
Exemple 1 :
Cotisations :
11 753 4 243
Exemple 2:
Cadre de Banque
Salaire mensuel : 800 000 francs
Indemnité de transport : 50 000 francs
Base de cotisation : 800 000 + (50 000 - 10 550) = 839 450 francs
Cotisations :
B d coti ti n: (1600000 + 100 000 + 5 000 +18 000-(4 x 9 000) + 21 000 + 45 000)
= 1 835 000 francs
Cotisations :
Tableau récapitulatif
P riodicité de paiement :
Echéance de paiement :
Le 15 du mois qui suit la période de référence. Dès le lendemain, une mise en demeure est
signifiée à !'Employeur qui a I S jours pour réagir.
Exemple d'application n°4
Taux d'accident: 2%
Retenues sociales
retraite 6.3%
Solution
Retenues sociales
180 000 300 000 1 647 315 1 647 31S 66 302 48 200 1 101 290
Assiette retraite
18 900 103 780 103 780 4 117 3 036 69 381
Retenues sociales 11 340
retraite 6,3%
-- .
Ch=i s soci patr nale
N Auretraite
u titre du r' ime de titre des prcsions
d s briés 114 50 familiales et des Accidents
du travail
F 2 114 205
Exemple d'application :
Considérons le salaire mensuel de Monsieur Apoutou, cadre financier à la société des mines de
Koun fao.
Préparez le bulletin de paie de la période et calrulez les impôts et cotisations soda/es mis à la charge du
salarié et de l'employeur.
Solution :
Base fiscale :
2 557 148 - 255 715 = 2 301 433 F (Cette base sert à calculer l'IS supporté par le salarié et l'IS
supporté par l'employeur]
1) IS
2) CN
Base : 2 301 433 x 80% = 1 841 146 F
• 0-50 000 ............... 0
• 50 000 - 130 000 = 8 000 x 1,5% = 1 200 F
• 130 000 - 200 000 = 70 000 x 5% = 3 500 F
• 20 000 - 1 841 146 = 1 641 146 x 10% = 164 1 15 F
Total CN = 168 815 F
3) IGR
N• Désîgnollon BASE
Nombre
Por1 salariale
Toux , CAIN
Pon polronole
RETENUESToux Rcrcnu
2 407 148
2 301 433,00
413 ITS MENSUEL
2 301 433,00 1,200 27 617
420 CONTRIBUTION NATIONALE 1,200
'131 IGRmensuel 168 815
469 REGIMERETRAITE 265 222
469 ACCIDENTDE TRAVAIL 1 647315,00 103 781
6,300 7,700
469 PRESTAT/ON FAMILIALE 70 000,00 0
469 FPC MENSUEL
70 000,00 0 2,000
469 FPC A REGUL 0 5,750
2 407 148,00 0,600
2 407 148,00
0
0,600
'
i Net à payer J 84 l 713
Exercice d'application n°8
Monsieur Tanoh, Directeur Général de Sialim, marié quatre (4) enfants a perçu au coursdu
mois de décembre 2001, la rémunération suivante :
Salaire de base : 1 300 000 francs, Prime de transport : 300 000 francs, Indemnité de
représentation : 400 000 francs dont 300 000 francs ont fait l'objet d'une justification pourfrais
professionnels, Prime de responsabilité : 600 000 francs
Il bénéficie d'une maison de fonction meublée de 6 pièces avec six climatiseurs dont l'électricité
et l'eau sont pris en charge par !'Entreprise.
Déterminer la masse salariale soumise à cotisation sociale au titre du régime de retraite, des prestations
familiales et accidents de travail.
Solution exercice d'application n ° 8
Evaluation des avantages en nature
Logement 6 pièces = 150 000
Mobilier = 24 000
Electricité = 25 000
Eau
= 9000
Climatisation
= 54 000
Total avantages
262 000
Salaire de base
= 1 300 000
Indemnité de responsabilité
= 600 000
Prime de transport
300 000
Indemnité de représentation
400 000
2 600 000
A exclure
Il faut s'entendre sur le terme "bénévole". Tout ce qui n'est pas à la charge de
l'Employeur par obligation de la loi, n'est pos bénévole.
Le domaine contractuel est extrêmement large. Ce qui relève du domaine contractuel s'impose
à !'Employeur avec autant de force que ce qui est légal. Ainsi, les dispositions de la Convention
Collective Interprofessionnelle ont une origine contractuelle.
Chaque Entreprise peut, en plus des dispositions prévues par la loi et la CCI, accorder à ses
salariés des aides qui font partie des avantages acquis par tous les travailleurs de !'Entreprise et
s'imposent à !'Employeur puisqu'il s'est engagé à les accorder. On est encore dans le domaine
contractuel. L'obligation de !'Employeur peut résulter du contrat de travail lui-même. Enfin, face
à des évènements imprévus, !'Employeur peut décider d'accorder individuellement ou
collectivement des secours. De tels secours sont bénévoles.
Nous avons vu que les secours versés par les employeurs sont susceptibles d'être
considérés comme non imposables. Ainsi, l'allocation pour frais funéraires est-elle considérée
comme ayant un tel caractère. En dehors de cette allocation, différentes situations peuvent être
l'occasion pour !'Employeur d'accorder des secours à certains travailleurs. 11 n'est pas possible
d e d e· terminer à priori quelles s1· tuat1· ons d' s courues Sur le plan fiscal il faudra
etre e · '
· ·
m en tent
considérer que ce ne sera qu'exceptionnellement qu'une telle qualification sera r tenue. Il faut
tenir compte du montant et des conditions dans lesquelles les secours sont accordes.
-
En cout ét.,t de cause, des sommes mêmes modestes remises à l'occasion du mariage d'un
travailleur ou de la naiss nec d'un enfant n'ont pas un tel caractère et sont imposables.
jusqu'en 1980, l'Administration fiscale admettait en effet que de telles indemnités ne fussent pas
imposables. Elle est revenue sur cette position en considérant que seules les allocations versées
en vertu des dispositions légales sont exonérées. Par suite, étant donné qu'aucun texte n'oblige
un Employeur à verser de telles indemnités, elle considère que celles-ci sont imposables. Il est
certain que pour pouvoir mériter le nom d'aide à la famille, il faudrait que les indemnités aient
un caractère raisonnable mais qu'en outre, elles soient accordées de façon égale à cous les
travailleurs de \'Entreprise. La modification de la position de l'Administration fiscale a été
motivée par les abus constatés. Mais l'interprétation du texte est extrêmement restrictive.
i:
,,,,.
3-1 LE DÉCL 0 1 C LE
Les impôts sur salaires sont des impôts déclaratifs en ce sens que, c'est le redevable qui
établit l'assiette de l'impôt, procède à sa liquidation et paie spontanément. Ces impôts ne sont
pas recouvrés par voie de rôle. Ce système déclaratif tient sa fiabilité des systèmes de contrôle
et sanctions mis en place par l'Administration fiscale.
Ces obligations sont décrites aux articles 1 15 et suivants du CGI pour ce qui concerne
les impôts à la charge des salariés et l'article 134 du CGI pour ce qui concerne les impôts à la
charge des Employeurs. Enfin, des indications supplémentaires sont apportées par le titre I de
l'annexe fiscale à la loi n° 67-588 du 31 octobre 1967.
• Identité du salarié ;
• Dace, nature et montant des paiements ;
• Montant des avantages en nature ;
• Montant des retenues opérées ;
• Référence du bordereau de versement des retenues.
Verser dans les 15 premiers jours de chaque mois, les retenues sur salaire et la contributionà
la charge des Employeurs se rapportant aux solaires du mois précédent
(? Accompagner choque versement mensuel d'une déclaration des impôts sursolaire.
'IMPRIMÉ TITRÉ: DÉCLARATION DES
3-1-2 DESCRIPTION DE L
IMPÔTS SUR LES SALAIRES
'bl aux redevables à (l'exclusion du cadre réservé) en
Nous divisons les cadres access1 es
huit (8) parties :
Nom et Prénoms: lorsque !'Employeur est un exploitant individuel, nous inscrivons sur cette
ligne ses nom et prénoms tels qu'ils apparaissent sur sa carte nationale d'identité ou son registre
de commerce.
Raison sociale (in extenso): lorsque !'Employeur est une société, à la place du Nom et Prénoms
nous avons une "Raison sociale" quand il s'agit de société de personnes et une dénomination
sociale lorsqu'il s'agit de société de capitaux.
Ces raisons ou dénominations sociales doivent être notées sur cette ligne "in extenso" c'est-à·
dire entièrement et non sous forme d'un diminutif.
d) Pro(i ssion
e) Adresse
Le centre de la Direction Générale des Impôts auquel est rattachée !'Entreprise compte tenu de
son lieu d'implantation.
Exemple: une Entreprise installée à Adjamé dépendra du centre de la DGI d'Adjamé
Période d'imposition
Pour les employeurs soumis aux déclarations mensuelles, ils utiliseront les deux (2) cases du
mois. Noter le mois au titre duquel la déclaration est effectuée.
. .
Les décl'arantst r imestn e1 s pas la case "Mois" même s'ils prennent envie de préciser
, . .
ndut, 1, seron t
.
le mois auc ours uque, ff I de'claracion trimestrielle. La case "Mois" est réservée
1 11s e eccuenc a
aux seuls déclarants mensuels.
ils
:.
N° de compte
Exemple:
11 a été noté plus haut que le livre de paie doit indiquer pour chaque salaire, le montant des
différentes retenues fiscales opérées sur les salaires.
Nous devons seulement reporter sur la déclaration dans le cadre "A" les totaux des différents
impôts ressortant du livre de paie.
Case ( 1 ): Reporter le total "IS" du livre de paie
Case (2): Reporter le total "C "
Case (3) ou case (4): Reporter le total "IGR" du livre de paie
Case (5): Total des cases l, 2, 3, 4, et 5
D6:Jaatt..i ·--lll.._.
POTS
TEDE
QLEPIMI
DECLARATIC DES
OTS SU LES SALAIRES
d au
G.Tf01
s· G.TE01
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3-1-2-4 CADRE "B": IMPÔTS À LA CHARGE DE L'EMPLOYEUR
Ligne 7:
Case (7): Effectif du personnel de statut local, personnel titulaire de contrat de travail de type
local quel que soit la nationalité du salarié.
Case (8) : Total des salaires bruts imposables reconnus au personnel local. Ces informations
peuvent être obtenues dans le livre de paie.
Case (9): Résultat de l'opération case (8) x 1,20% = Case (9)
Ligne 8:
Case ( 10): Effectif du personnel de statut expatrié. Selon la CCI, le statut d'expatrié est
accessible aux étrangers recrutés hors de Côte d'Ivoire pour exercer un emploi en Côte
d'Ivoire.
Case ( 1 1 ): Total des salaires bruts imposables reconnus au personnel expatrié.
Case ( 12): Résultat de l'opération: Case (1 1) x 10,4% = Case ( 12)
Ligne 9:
Cases ( 13), ( 14) et (15) concernent les Employeurs relevant du régime gricole.
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Ligne 14 : Imputation Prélèvement 10% : Prélèvement institué par la loi n° 90-435 du 29 mai
1990 sur les sommes mises en paiement par le Trésor public. Ces retenues effectuées par le
Trésor public constituent un crédit d'impôt imputable en priorité sur la TVA et la TPS et en cas
d'insuffisance sur d'autres impôts notamment les impôts sur les traitements et salaires.
Case (24) : Inscrire le reliquat du prélèvement 10% à imputer sur les impôts sur les salaires
exigibles. La case (24) vient en diminution de la case (22).
Nota Bene : te prélèvement de I 0% est abrogé ou niveau des grandes entreprises par la loi des Finances pour
la gestion 2003.
Ligne I S : Régularisations sur mois précédents. Cette ligne est ouverte pour noter les "trop
perçus" ou les "Moins perçus" des mois précédents.
Case (25) : Inscrire le montant en régularisation. la case (25) vient en diminution de la case (22)
lorsqu'il s'agit d'un "trop perçu" sur les mois précédents ou en augmentation de la case (22)
lorsqu'il s'agit d'un "moins perçu".
Ligne 16 : Le total à acquitter est le net à payer à la DGI au titre des impôts sur les salaires
proprement dits. C'est ce montant qui est porté sur le chèque à libeller à l'ordre des "impôts
sur les salaires".
Case (26) = Case(22) - Case(23) - Case(24) - Case(25) si case (25) est un trop perçu.
Case (26) = Case(22) - Case(23) - Case(24) + Case(25) si Case(25) est moins perçu.
Sur : Indiquer le nom de la banque sur qui est émis le chèque. On parle de "banque tirée". Si
nous réglons les impôts au moyen d'un chèque bancaire SGBCI, la "Banque tirée" est bien sûr la
SGBCI.
Montant : Inscrire la somme portée sur le chèque. Le montant est conforme à la somme
portée en lettres et en chiffres sur le chèque. Ce montant est égal au montant de la case (26).
Répartition de l'effectif
L'effectif du cadre "B" de la page I est reparti ici en fonction de leur classe dans !'Entreprise,
sans distinction de la nature de leur contrat de travail (contrat local ou contrat expatrié).
Ligne 14 de la page 2 :
Qu'en est-il de l'autre moitié ? Les Employeurs sont autorisés à la conserver pour le financement
direct des plans de formation qu'ils engagent au cours de l'exercice. Ces plans doivent être
agréés par le FDFP. Cette moitié fera l'objet de régularisation annuelle.
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3-1-3-3 LE PAIEME T DES TAXES
3-1-3-4 LA RÉGULARISATIO
Case (30) = case (20) du mois janvier N + case (20) du mois de février N + case (20) du mois
de mars N + case (20) du mois de d'avril N + .................+ case (20) du mois de décembre N
Ligne 19, Case (33 : Engagement sur plans agréés par le FDFP. Les plans de formation éligibles au
financement de la taxe FPC sont ceux agréés par le FDFP.
Le décret n° 92-529 du 02 septembre 1992 autorise l'utilisation directe par les entreprises de la moitié de 10
Taxe à la FPC (0,6%) sous réserve que les plans de formation ainsi financés oient été agréés par le Secrétariat
Général du FDFP.
Le financement des plans de formation est d'abord assuré par l'enveloppe de 0,6% détenu par l'Entreprise.Le
concours financier du FDFP est sollicité en cas d'excédent des plans agréés sur les 0,6%.
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La case (33) va recueillir le total annuel des plans de formation agréés et exécutés. L'Entreprise
doit joindre les pièces justificatives d'agrément par le Secrétariat Général du FDFP.
Ligne 20, Case (34): Versement à effectuer. Il peut intervenir lorsque les plans de
formation agréés et exécutés sont inférieurs à l'enveloppe de 0,6% ou lorsque pour une raison
quelconque (par exemple une erreur de calcul) la part complémentaire à verser obligatoirement en
cours
d'exercice est en deçà de ce qu'elle devra être ou lorsque tout ou partie de ce 0,6% n'aurait pas
été utilisé à des fins de formation.
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Cette régularisation s'effectue en même temps que la déclaration du demie ois,d !:exercice.
Le versement de régularisation (case 34) se fait par chèque bancaire barre libelle a I ordre de
"FDFP, Taxe à la FPC".
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Ce document tient sur une seule page. Nous allons diviser les rubriques accessibles au redevable
en sept (7) parties :
L'Employcur indique son nom et prénoms ou sa raison sociale ainsi que son adre3se.
Inscrire dans la case ( 1 ), le total des salaires bruts versés auxesalariés au titre du mois,
objet de la déclaration.
Ce salaire brut n'est pas à confondre ni avec le salaire brut imposable (ou base retenue pour le
calcul des impôts), ni avec le salaire brut social (assiette CNPS).
Le salaire brut dont il est question ici, est l'ensemble des rémunérations en espèces des
avantages en nature et des avantages en argent.
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Case (2): Inscrire dans cette Case. le nombre de salariés (les occasionnels et les non
mensuels) dont le salaire brut social journalier est inférieur ou égal à 3 231 francs.
Case (3): Inscrire dans cette case, la somme des salaires bruts sociaux versés aux salariés de
la Case (2). La Case (3) constitue l'assiette de calcul des cotisations sociales au titre du régime de
retraite imputables aux salariés journaliers et occasionnels rémunérés au plus à 3.231 francs par
jour.
Case (4) : Inscrire dans cette Case, le contenu de la Case (3) si aucun salarié ne cumule pour le
mois un salaire supérieur à 70 000 francs; sinon pour cc salarié, observez le plafond de 70.000
francs.
En effet, pour cette catégorie de salaires inférieurs ou égaux à 3 231 francs par jour, la Case (4),
représentant l'assiette des cotisations au titre des régimes des prestations familiales et des
Accidents du Travail est égale à la Case (3).
Exemple d'application
Il a été versé aux salariés journaliers ci-après, les salaires bruts sociaux suivants au titre du mois
de novembre.
Salariés :
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Salaires bruts sociaux du mois 68 000 80 000
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Nombre de salaries et occasion , ,, , lus de francs par jour: 2 (salariés X et
Nombre de salariés et occasionnels remuneresa p 3231
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novembre 80 000 francs. En pare ' ·
desaccidents dutravail, le plafond mensuel de 70 000 francs par salarié. Ce qui explique le
contenu de 70 000 francs de la case (4).
Case (5): Inscrire dans cette Case, le nombre de salarié (les occasionnels et les non mensuels)
dont le salaire brut social journalier est supérieur à 3 231 francs.
Dans l'exemple ci-dessus, les salariés X et Y rentrent dans la case (5).
Case (6) : Inscrire dans cette case, la somme des salaires bruts sociaux reconnus aux salariés
de la Case (5). Chaque salaire brut social est plafonné à 45 fois le SMIG mensuel soit 1 647 315
francs. Le montant de la Case (6) constitue l'assiette des cotisations de retraite imputables aux
salariés journaliers et occasionnels dont la rémunération journalière est supérieure à 3.231
francs.
Case (7) : Inscrire dans cette Case la somme des salaires bruts sociaux reconnus aux salariés
de la Case (5). Chaque salaire brut social est plafonné à 70 000 francs. Le montant de la Case (7)
constitue l'assiette des cotisations au titre des prestations familiales et des accidents du travail
imputables aux salariés de la Case (5).
Prenons l'exemple ci-dessus :
Case (8) : Inscrire dans cette case, le nombre de salariés mensuels dont le salaire brut social
individuel est inférieur ou égal à 70 000 francs par mois.
Case (9) : Inscrire la somme des salaires bruts sociaux versés aux salariés de la Case (8).
Case ( 10) = Case (10) car les salaires individuels sont inférieurs ou égaux à 70.000 francs
Case ( 1 1) : Inscrire le nombre de salariés mensuels dont les salaires bruts sociaux individuels
sont compris entre 70 000 et 1 647 315 francs par mois.
Case ( 12): Inscrire la somme des salaires bruts sociaux versés aux salariés de la Case (11 ).
Case ( 13) : Inscrire la somme des salaires bruts sociaux versés aux salariés de la Case (11 ).
Mais, chaque salaire brut social individuel est plafonné à 70 000 francs.
Case ( 14) : Inscrire le nombre de salariés dont les salaires bruts sociaux individuels sont
supérieurs à 1 647 315 francs
Case ( 15) : Inscrire la somme des salaires bruts sociaux reconnus aux salariés de la Case (14).
Mais chaque salaire brut social individuel est plafonné à 1 647 31S francs.
Case(IS)= l 64731SF x Case(14)
Case (16) = 70 000 F x Case (14)
Case (1 7) : Case (17) = Case (2) + Case (5) + Case (8) + Case (1 1) + Case ( 14)
Case ( 18) : Case ( 18) = Case (3) + Case (6) + Case (9) + Case (12) + Case (15)
Case (19) : Case ( 19) = Case (4) + Case (7) + Case (1 O) + Case ( 13) + Case ( 16)
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3-2-5 ES E SO
E 0 É ES DE COTIS TIO ET ITE
Ill LES
ET E T T O S
L'artic·l 5 du Code de Prévoy nce Sociale du 02 août 1999 faitobligation à tout
Employeuroccupn, de travailleur alariés de s'affilier ;i la C PS. Cetteaffiliationprend effetà
com r du premier mb;iuchagc d'un ravaillcur salarié.
C c-: (20): lnsc irele nombre de sal;1rié ne coti anc pas au régime de retraite (par exemple
1 alïlriés à l'e ai non encore embauchés).
C (21): Inscrire la somme des salaires bruts versés au personnel de la Case (20).
Cas (22) : Inscrire le nombre de salariés pour qui, !'Employeur ne cotise pas au régime des
prcst:ltions familiales (par exemple les ouvriers et manœuvres du secteur agricole).
Cas (23) : Inscrire la somme des salaires bruts versés au personnel de la Case (22).
Le régime des Accidents de travail n'exonère pas des cotisations, les contribuables exclus du
régime des prestations familiales. Ce qui explique que la Case (23) est intégrée à l'assiette des
cotisations des Accidents de travail.
Case (27) : Porter le taux de risque d'accident du travail à !'Entreprise. Ce taux est compris
entre 2 et 5%
Case (28) = Case (26) x Case (27)
Case (29) : Reporter le montant de la Case ( 18)
Case (30 = Case (29) x 8%
Case (3 1) égale à Case (25) + Case (28) + Case (30) correspond au montant à reverser à la
CNPS au itre des cotisations à payer.
3-3-1 L DE
DÉCLA ATIO RÉCAPITULA TIV
VERSÉS ÉE (ÉTAT 301 ) .
U COUR DEL'
Au 30 avril de chaque année, tous les Employeurs sont tenus de remettre aux
contributions directes (Sous-direction des Impôts sur salaires) un état des salaires attribués au
personnel au cours de l'année précédente (imprimé CDIR 301) Cet état permet de
déterminer le montant des impôts sur salaire exigibles au titre de l'année en vue de le comparer
au montant acquitté dans l'année.
La régularisation consiste :
- à payer un supplément d'impôt si le montant exigible est supérieur au montant acquitté ;
- dans le cas contraire, c'est à dire si le montant exigible est inférieur au montant acquitté, il
a un crédit d'impôt à récupérer sur les prochaines déclarations fiscales.
La déclaration récapitulative des salaires est déposée en triple exemplaire à la Direction des
Contributions directes avant le 30 avril de chaque année. (Loi des Finances 2003)
- sa raison sociale ;
- sa profession ;
- sa forme juridique ;
- son adresse ;
- son numéro de compte contribuable ;
-
• 1
Cc ablcau récapitule mois par mois les versements d'impôts sur salaires effectués par
l'entreprise du I r janvier au 31 décembre. Pour le remplir, il convient de reporter mois par
mois. le contenu des déclarations mensuelles d'impôts sur salaires déposés au cours de l'année.
La dernière ligne permet de porter le montant des régularisations d'impôts sur salaire à
effectuer avant le 30 avril de l'exercice suivant.
Les versements d'impôts sur salaires effectués à titre d'ajustement donnent lieu à l'établissement
d'une déclaration de ., Régularisation annuelle".
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Tableau l-i Etat récapitulatif des salaires et rétributions de toute nature versés aux
salariés de l'entreprise
Seules sont à porter sur ce tableau, les personnes rétribuées par un seul employeur
dont la rémunération ramenée à l'année excède en pratique 450 000 francs. En ce qui concerne
les pensions et rentes, les noms des bénéficiaires percevant plus de 20 000 francs par an doivent
être portés sur la déclaration.
Les rémunérations des personnes qui exercent simultanément des fonctions chez plusieurs
Employeurs doivent obligatoirement être déclarées, quel que soit le montant de ces
rémunérations.
Il est recommandé d'inscrire les salariés dans un ordre logique au choix de !'Entreprise (ordre
alphabétique, ordre d'importance décroissante, etc.). Il est nécessaire de regrouper d'une part
les salariés relevant du régime général et d'autre part, ceux qui relèvent du régime agricole. En
outre, si !'Employeur est une Sari, il est demandé de porter en tête de la liste des salariés le ou
les gérants qui ne disposent pas de plus de 50% des parts sociales.
Colonne 6 : égime
Si le salarié relève du régime général, porter la lettre G; s'il relève du régime agricole, porter la
lettre A. Il est rappelé que les salaires versés à certaines professions relevant des activités
agricoles sont exonérés de l'impôt sur les traitements et salaires et de la contribution nationale.
Cette exonération ne concerne pas l'IGR, la Contribution Nationale de Solidarité et la
contribution de !'Employeur (contribution proprement dite et autres taxes à la charge des
Employeurs) qui restent dus.
Il convient de retenir à titre de règle générale, qu'un salarié figurant dans les effectifs du Ier
janvier au 31 décembre d'une année est censé être taxable sur une période de 360 jours quels
que soient ses gêl.ins au cours de ladite année.
Un nombre de jours inférieur à 360 jours n'est envisageable qu'en cas d'embauche ou de départ
en cours d'année.
Un nombre de jours supérieur à 360 jours est possible en cas de départ d J salarié en cours
d'année.
Dans cette colonne, figurent les rémunérations en espèces : Salaires proprement dits, allocations
de congé, gratifications et éventuellement, en cas de départ du salarié, l'indemnité de préavis, la
fraction taxable des indemnités de départ (indemnité de licenciement, indemnité de départ à la
retraite, etc.).
Des ajustements peuvent être pratiqués concernant des sommes imposables qui figurent ou pas
sur les bulletins de salaire. En principe, jusqu'à présent, les sommes qui sont intégrées dans la
base imposable en plus des rémunérations en espèces proprement dites sont inscrites dans la
colonne 14.
Est à comprendre dans les sommes imposables, la fraction des cotisations sociales prises en
charge par !'Employeur qui excèdent, soit 10% de la rémunération annuelle du salarié, soit
3.600.000 francs par an, (12 x 300 000 francs).
Les avantages en nature sont calculés en fonction du nouveau barème fixé par !'Arrêté du 7
novembre 1996. Les avantages en argent peuvent être inscrits dans cette colonne. 11 est rappelé
quelesavantages en argent sont imposables sur leur montant réel et que constitue un avantage
enargent, toute somme versée à un salarié représentative d'une dépense personnelle.
Colonne 16 : Montant des avantages en nature selon leur valeur réelle
Cctcc colonne peut être servie en r:iison des avantages en nature retenus pour leur valeur réelle
;iu lieu de la valeur du barème.
R ,n:lrqu .s
_ Il st adml.s qu I s frais de transport pour con!Jés annuels des salariés bénéficiant d'un contrat dit d'e.-
potrlé n conrtituent pas des avantages en argent ou en nature et par suite ne sont pas imposables. C tt
solution n• st applicable qu'aux seuls "expatriés titulaires d'un contrat de travail d'expatrié.
O
- L'utilisation personnelle d'une voiture de fonction n'est pas prise en compte pour /a détermination des
avantages en nature.
Les Employeurs doivent également fournir la liste des-·salariés ayant quitté définitivement
!'Entreprise en mentionnant pour chacun d'eux la date de dépa'"4 le montant du salaire
d'activité, la durée du préavis, et celle du congé, la nature et le montant de toutes les
rémunérations perçues à l'occasion du départ définitif. Cette liste est établie sur un document
de l'état des salaires.
Le non-dépôt ou le dépôt des états financiers de l'exercice après les délais prévus à
l'article 82 bis du Code général des Impôts, est passible d'une amende de 100 O O fran_cs:
• · ' • · d tard supplémentaire. Passe un dela1
,naioree de 10 000 francs par mois ou fraction de mois e re
d • • I' rticle 82 bis du CGI, l'amende est
e trois mois à compter des dates limites prevues par a . .
"'or · ,
1• tee a 200 000 francs, majorée de 20 00 0f rancs Par mois ou fraction .de mois de retard
su 1 • Il · ue au paragraphe precedent.
PP ementaire. Cette amende se cumule avec cee prev
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TABLEAU 111. - VERIF1CA110 DES VERSEMENTS EFFECTUES 2011
25/05/2012.
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La Déclaration Individuelle des Salaires Annuels csc un document analytique qui retrace
la situation cotisante de !'Entreprise, salarié par salarié déclaré et cotisant à l'IPS-CNPS.
En vertu de l'article 26 du CPS, tout Employeur affilié est tenu d'adresser chaque année,
avant le 31 mars à l'agence dont il relève, une déclaration faisant ressortir pour chacun des
salariés ou assimilés occupés dans !'Entreprise, le montant total des rémunérations payées pour
la même période. L'objectif est de procéder à toutes les régularisations relatives aux versements
effectués au cours de l'année par l'entreprise au titre des prestations familiales, des accidents de
travail et du régime de retraite.
L'IPS CNPS e ige que les données lui soient transmises sur Exce/ (suivant une présentation
standard) de façon à minimiser les erreurs éventuelles et assurer ,par voie de conséquence,
la rapidité de traitement de ces données.
a. Pas de régularisation
C'est le cas où !'Entreprise a payé exactement la somme qu'elle devait. Il apparaît donc que le
Total 2 est égal au Total 1
Pour être exploitable par l'institution de Sécurité Sociale, la DISA doit être bien remplie
au niveau de toutes les rubriques. Ce qui suppose que les numéros salariés soient portés devant
les noms des travailleurs. Au cas où un salarié n'est pas connu dans les fichiers de l'institution de
Sécurité Sociale, à l'occasion de l'élaboration de la DISA, !'Employeur doit profiter pour le
déclarer en joignant un imprimé de déclaration du travailleur.
A cette occasion également, l'on profitera pour effectuer la régularisation des cotisations à
partir du complément indispensable à la DISA qui est un document obligatoire qui confirme
l'annualité des cotisations sociales que l'on est obligé de fractionner en raison de la
mensualisation de la rémunération.
Remarque : Le défaut de déclaration de la DISA entraîne les sanctions suivantes pour l'Employeur :
3-3-3-1 DÉCLARATIO
Un état récapitulatif de ces différentes rémunérations doit être déposé chaque année au
plus tard le 30 avril. A cet effet, un imprimé spécial est mis à la disposition des contribuables par
la Direction des Impôts. Le montant à déclarer est le montant total des sommes versées aux
tiers, donc toutes taxes comprises. Il appartient ensuite aux bénéficiaires, dans leur déclaration
personnelle de revenus de déduire lesdites taxes. L'Entreprise doit également porter sur la
déclaration, le nom et l'adresse de chaque bénéficiaire de la rémunération. La déclaration
permetà l'administration d'effectuer des rapports avec la situation fiscale des bénéficiaires et
de
contrôler si les impôts et taxes re 1 •f,
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4-1 LE CO PTE
LET AIT E T
DES FRAIS DE P
Les charges de personnel comprennent toutes les charges supportées par l'entreprise, à
titre obligatoire ou bénévole, qui prennent leur source dans les contrats de travail qu'elle a
conclus et qui bénéficient directement ou indirectement aux salariés.
Le compte 66 (sauf 667) est débité de la rémunération brute versée au personnel, les cotisations
sociales mises à la charge de salariés étant débitées au compte 42 - Personnel par le crédit du
compte 43 - Organismes sociaux. Les frais de voyage, de réception, les diverses dépenses
exposées par le personnel dans l'exercice de ses fonctions pour le compte de son employeur et
dont le montant lui est soit remboursé, soit compris dans les rémunérations, doivent en principe
être également enregistrés en 62 ou 63.
Subdivisions
-
661 REMUNERATIONS DIRECTES VERSEES AU PERSONNEL NATIONAL
6611 Appointements, salaires et commissions
6612 Primes et gratifications
6613 Congés payés
6614 Indemnité de préavis, de liccncitment et de recherche d'embauche
6615 Indemnités de maladie versées aux travailleurs
6616 Supplément familial
6617 Avantages en nature
6618 Autres rémunérations directes
bbl - ---
ONS Dl ECTES VERSEES AU PERSON
REHUNERATI EL NON NATIONAL
-----6 21 Appoln men , s:ilalr s et commissions
- 6622 Prim s t r.\ ificauons
6623 Congés payés
-
6624 lndcmni·t s préavis. de licenciement et de recherche d'embauche
6625 Indemnités de maladie versées aux travailleurs
6616 Supplément familial
6627 Avantages en nature
6628 Autres rémunérations directes
663 INDEMNITES FORFAITAIRES VERSEES AU PERSONNEL
6631 Indemnités de logement
6632 Indemnités de représentation
6633 Indemnités d'expatriation
6638 Autres indemnités et avantages divers
664 CHARGES SOCIALES
6641 Charges sociales sur rémunération du personnel national
6642 Charges sociales sur rémunération du personnel non national
666 REMUNERA TIO ET CHARGES SOCIALES DE L'EXPLOITANT INDIVIDUEL
6661 Rémunération du travail de l'exploitant
6662 Charges sociales
667 REMUNERATION TRANSFEREE DE PERSONNEL EXTERIEUR
6671 Personnel intérimaire
6672 Personnel détaché ou prêté à l'entreprise
668 AUTRES CHARGES SOCIALES
6681 Versements aux Syndicats et Comités d'entreprise, d'établissement
6682 Versements aux Comités d'hygiène et de sécurité
6683 Versements aux autres œuvres sociales
6684 Médecine du travail et pharmacie
COMPTES 1 TITULE
64
Impôts et taxes
6413 Taxes sur approvisionnement
6414 Taxes d'apprentissage
6415
-- 6418
Taxes de la formation professionnelle continue
Autres impôts et taxes directs
4-1-3 LES COMPTES DE TIERS UTILISES
COMPTES INTITULE -
421 Personnel, avances et acomptes
4211 Personnel, avances
4212 Personnel, acomptes
4213 Frais avancés et fournitures au personnel
422 Personnel, rémunération dues
423 Personnel, oppositions, saisies-arrêts
4231 Personnel, oppositions
4232 Personnel, saisies-arrêts
4233 Personnels, avis à tiers détenteur
424 Personnel, œuvres sociales internes
4241 Assistance médicale
4242 Allocations familiales
4245 Organismes sociaux rattachés à l'entreprise
Autres œuvres sociales internes
4248
425 Représentant du personnel
4251 Délégués du personnel
4252 Syndicats et comités d'entreprise, d'Etablissement
4258 Autres représentants du personnel
426 Personnel, participation aux bénéfices
427 Personnel dépôts
428 Personnel, charges à payer et produits à recevoir
4281 Dettes provisionnées pour congés à payer
4286 Autres charges à payer
4487 Produits à recevoir
COMPTES 1 TITULE
431 Sécurité sociale
4311 Prestations familiales (PF)
4312 Accidents du travail (AT)
4313 Caisse de retraite obligatoire (CRO)
-
4314 Caisse de retraite obligatoire
4315 Autres cotisations sociales (ACS) -
432
433 Autres organismes sociaux Mutuelle -
4-1-5 CO PTES DES IMPOTS ET TAXESRETE US
A LA SOURCE
COMPTES 1 TITULE
447 Etat, impôts retenus à la source
4471 Impôts sur salaire (IS)
4472 Contribution pour la reconstruction nationale (CRN)
4478 Autres impôts et contributions
Nota B ne: Le Compte 441, Intitulé « Etat, Impôts retenus à la source" ne doit pas être utilisé pour les
impots sur solaires à la charge de l'employeur. Le compte indiqué est bien le compte 442, Intitulé « Etat,
outres Impôts et taxes JJ, plus précisément un sous-compte du compte 4421 tel que le sous-compte 44211
dont l'intitulé serait <r Etat, impôt sur salaires à la charge de l'employeur J>.
CO TRATS DE CO SEIL(CC)
cc
CONSULTANCE
ET VACATION
Les honoraires doivent quant à eux, êr:re comptabilisés au compte 6324 « honoraires». I
s'agit par exemple, des honoraires versés à votre expert-compcable.
Dans cette catégorie de contrats, entrent aussi, les services rendus aux entreprises par les
sociétés de gardiennage. Ces contrats ne sont à retraft.er en fin d'exercice puisque le personnel mis à
la disposition de /'entreprise est le personnel de l'entreprise de gardiennage.
PERSONNEL
INTERIMAIRE
ACA CPC
PERSONNEL DETACHE
En effet. l'apparence juridique des prestations de services masque la réalité économique d'un
apport de travail.
4-3-1-2 CO SEQUENCE :
A la clôture d l'exercice, les comptes 6371 et 6372 sont virés, pour solde au débit du
compte 667 - REMUNERATION TRANSFEREE DE PERSONNEL EXTERIEUR. .
Afin de ne pas fausser l'assiette des taxes, impôts ou c f · .,
. . . . ..
1 sat ions ca1 cules partir de la m sse
salarlale. des 1nd1cat1ons doivent etre fournies, dans l'Eta • , . .·
. , t annexe, sur I origine des charges
cransferces. • ,
-4 LE p
Les prêts nu personnel sont compt1bilisés au débit du con1pte 2762. intitulé « prêts
au personnel >L Il s'agit des prêts dont le délai de remboursement est supérieur à un an. Pour
les autres prêts dont le délai de remboursement n'excède pas un an, il convient d'utiliser le
compte 4211, intitulé « personnel, v nces ».
ES I T RRVPTO 5
ETLA F D CO T
DE IL
/ E VP 10 S
vc ETRAVA
1- IT C G y
Les congés-payés sont u · •d d
ne penoe e repos annuel à laquelle a droit le travailleur e
p ndant laquelle il ne recevra · 1 · ·
pas unsa aire, mais une allocation; d'où le terme ''Allocationd
congés-payés '.
L droit aux congés-payés est reconnu à tout travailleur qui ::i. un contrat de travail o
d'apprentissage. le salarié doit en outre, justifier d'une durée de service effectif d'un ( I)an.Mais
cetteseconde condition exigée par l'article 25-4 du Code du Travail de 1995 esttempéréepa
l'ar ide 4 dudécret n 98-39 qui accorde le droit aux congés-payés à tout salarié qui a ét
occupé au cours de l'année de référence dans la même entr rfae pendant ou moins u
( I) moi de travail effectif.
La notion de travail effectif ouvrant droit aux congés-payés est entendue largement par l'artic 25-
3 alinéa I portant Code du Travail. Cette disposition assimile à la durée de travail effectif, l périodes
d'absence pour maladie professionnelle, pour accident de travail, pour cause de maternité pour toute
autre maladie dont les absences dans la limite de six mois sont dument constatées par médecin agrée.
L'article 68 CCI ajoute à cette énumération, les permissions exceptionnelles prévu à rartide 25
de ladite convention, les absences pour activités syndicales, les périodes militair
obligatoires, la cessation provisoire d'activité de l'entreprise.
Le droit pour un salarié de prendre effectiv ment son congé s'ouvre apres uneduréedeserv
effectif d'un ( 1) an s'étendant de la date d'embauche du travailleur ou de sonretour de conge
l'occasion de son précédent congé, au dernier jour qui précède celui de son déport pour lenouve
congé (Code du travail, article 25.5).
. , - C d du Travail en faveur des salariés doit être effectivementpr
Le conge paye prevu par 1e O e .
'Employeur et le travailleur qui interviendrait pour supprimeren tout
Tout accord encre · d. ·· d' d
partie les
, ' , . 1d lein droit. Il s'agit en effet, de ispos,c,ons or
conges-payes serait donc nu e P
t' nné pénalement.
public dont le non-respect est sanc 10 ,
1 . . bstitut du salaire, l'indemnité de conges-
pa . ,, n sala1 r mi eux, un su
Etant cons,dereecommeu ' . I' que la jurisprudence refuse le cu
, . • ·d· de salaire. Ce qui e ,Pque
estassujettie au rcg1rne )Urt,que . . neprend pas son congé annuel.
11
de l'indemnité de , / alaire s1 le travat eur
congés--poyes avec e 5 '
La prati.que d'a.illeurs souvent encoura,gee par 1c s tr"""va·,11eurs eux- tendant à ob en·,r une
mêmes '
indemnité en lieu et place des congés-payés est donc prohibée. La quc5tion peut alors se poser
de savoir, si un travailleur qui, malgré le caractère impératif de la loi, n'aurait cependant pa pris
son congé pendant plusieurs années peut réclamer par la suite à son Employeur, le versement
d'une indemnité correspondante.
La jurisprudence estime sans doute que la loi donne suffisamment de garanties au travailleur
pour qu'il puisse, s'il le désire réellement, jouir effectivement de son congé dans les délai
prévus, a rejeté toute formule conduisant à remplacer, même à posteriori, le congé effectif par
une indemnité correspondante.
Les congés non pris pendant la période légale de congés payés ne peuvent faire l'objet d'aucun repon et
sont en principe perdus, sauf dispositions conventionnelles plus favorables. Mais, si le salarié n'est
pas en mesure de prendre ses congés du fait d'un comportement fautif de l'employeur (qui
refuserait systématiquement les congés demandés), le salarié est en droit de prétendre à des
dommages et intérêts, souverainement évalués par le juge
1-2 L DUREE DU CO G - AY
La durée du congé varie selon qu'il s'agit des travailleurs locaux ou des travailleurs
expatriés.
Il est attribué au terme de l'article 69 de la CCI et l'article 25.1 du Code du travail de 1995, une
durée de congés-payés à la charge de /'Employeur déterminée à raison de 2,2 jours
ouvrables par mois de travail effectif. Il en résulte que la durée du annuel en
congé
application du nouveau Code du travail et de la CCI est de 26,4 jours arrond;s à 27jours.
Ain i, pour un travailleur embauché le 17 avril 2000 et qui partira en ongé 1 17 mai 2001. 13
période deréférence alla t du 17 avril 2000 au 16 mai 2001 cra de reize ( 13) mois.
Pour un travailleur revenu de congé le 30 juillet 2003 et qui est de nouveau
en cange· 1 e
e nvoye· 30 septembre 2004, la période de référence sera de quatorze (14) mois.
Ajoutons que lorsque. compte tenu de la durée de service effectif, le calcul du nombre de jours
de canges dont doit bénéficier le travailleur n'aboutit pas à un nombre entier, la durée du congé
est arrondie au nombre entier supérieur.
Ainsi, un travailleur partant en congé alors qu'il totalise onze ( 11) mois de service effectif se
verra attribuer un congé de 25 jours ouvrables et non pas de 24,2 jours.
Pour la détermination de la durée du congé acquis, les périodes d'absence ci•après sont
considérées comme des périodes de service actif (article 25.3 du Code du Travail) :
Les absences pour accident de travail ou maladie professionnelle ;
Les périodes de repos des femmes en couche ;
Les périodes de service militaire obligatoire ;
Les absences pour activités syndicales prévues à l'article 10 de la CCI ;
Les absences pour maladie dans la limite de 6 mois :
Les permissions exceptionnelles accordées au travailleur à l'occasion d'évènements
familiaux et ce, dans la limite de 10 jours.
Quant à la CCI, elle prévoit que la durée du congé des travailleurs expatriésest déterminée
comme suit:
Lors du premier séjour: S jours calcnrlaiïes de congé parmois deservice effectif;
Second séjour et plus: 6 jours calendaires par mois de service effectif
AG CO GE
1-3 L'
Le Code du travail, article 25•6 alinéa 2 laisse à l'employeur, le soin de fixer l'ordre et
tes dates de départ encongé annuel des tri\vailleurs en tenant en compte des nécessicé!s du
service et dans la m sure du possible, des désirs dusalarié.
· c Il · lnterpr·ofessionnellc s'en remet, quanL à. elle, ù l'accord fixé d'accord
La C onvent,on o ec(lve
· l'E l I travailleur en considéra.ci n des incérêts de l'cntr'=prisc et des
partie encre rnp oyeur ec e
vœux des salariés.
-·
---
En pr tiq c, c'est I' mployeur qui fixe la date d d part en congé onnu I et la
communiqu aux trovoill ur ou moins 15 jour à l'avance. Le calendrier des départs en
c ngé -payé de cou le personnel sefïl apposé au tableau d'affid,age de !'Etablissement.
U c fois cette date fixée. If ne peut être ni anticip 'e, ni retardée d'une période
up, rieure à trois (3) moi , s uf autori ation exceptionnelle et individuelle de !'Inspecteur du
travail.
Toutefoi . le législateur n'a pas perdu de vue que le fonctionnement normal d'un Etablissement
pouvait être gêné par l'absence trop longue d'un ou de plusieurs travailleurs, de même qu'il a
voulu prendre en considération le vœu de certains travailleurs qui, pour des raisons
personnelles, souhaitent ne pas bénéficier en une seule fois de tout le congé auquel, ils peuvent
prétendre. Il a donc admis et cette faculté est expressément prévue à l'article 25.6 du Code du
Travail que, /es congés-payés peuvent être froaionnés avec l'agrément du travailleur.
Cependant, cette faculté de fractionnement est limitée par le même article suivant lequel, les
congés annuels ne dépassant pas 14 jours calendaires ne peuvent être fractionnés ..Il en
résulte que, même si un travailleur consent au fractionnement de son congé, ou même le
sollicite, une des fractions doit toujours avoir au minimum, une durée de 14 jours calendaires (jours de
repo hebdomadaire ou jours fériés éventuels compris).
Cette limitation aux possibilités de fractionnement impose par exemple que, pour un travailleur
dont la durée de congé acquis est de 20 jours calendaires et qui est d'accord pour en jouir par
fractions à des époques différentes de l'année, /a durée de l'une des fractions doit être de 14 jours
consécutifs au moins, l'autre n'étant plus que de 6 jours. Le partage du congé en deux fractions de I 0
jours chacune est interdit.
Est a considérer comme jour ouvrable, toute journée qui est en principe consacrée ou
travail.
Le fait de considérer les jours de repos hebdomadaire et les jours de fêtes légales chômées
comme non ouvrables conduit à admettre que si un jour férié chômé tombe pendant les congés payés,
cett.e journée n'est pas imputée sur la durée desdits congés.
Un problème particulier se trouve posé pour les Entreprises dont l'horaire de travail ne
comporte que cinq jours par semaine. Soit par exemple, une entreprise travaillant du lundi au
vendredi inclus le samedi et le dimanche n étant pas travaillés, le samedi doit-il être considéré
jour ouvrable ou non ouvrable ?
Pour le législateur, le sixième jour de la semaine, lorsqu'il n'est pas normalement travaillé est à
considérer comme jour ouvrable. En effet, la répartition de la durée légale du travail sur cinq
jours n'est qu'une modalité particulière d'application de la loi, n'entrainant pas que cc sixième
jour soit à considérer comme non ouvrable.
En revanche, lorsque le travailleur part en congé un samedi (ou un lundi) chômé, ce jour ne doit pas
entrer en ligne de compte pour le calcul de la durée du congé, bien qu'il soit à considérer comme jour
ouvrable. Cependant, les samedis (lundis) suivants compris dans le congé sont bien comptés
comme jours ouvrables.
. - -
Méthode 1
31/I 0/2002
()4 / 11 /200i:
15/09/2001
16 jours/ 1 mois/ 1 an. soit 13 mois 16 joui'"s
Pour la conversion des jours ouvrables en jours calendaires. il convient de multiplier le nombre
de jours ouvrables de congé par 1,25
Durée du congé : 30 x 1,25 = 37,50 arrondis à 38 jours calendaires
éthode 2:
Durée de la période de référence : 13,5 mois
Nombre de jours ouvrables de congé : 2,2 x 13,S = 29,7 jours à arrondir en cas de besoins au
nombre entier de jours immédiatement supérieur, soit 30 jours ouvrables.
Nombre de jours non ouvrables : 30/6 = 5 jours
Durée du congé : 30 + 5 = 35 jours calendaires
Nota bene ; le diviseur S est utilisé quand I sixième Jour, en l'occurrence le sam di est considéré comme Jour
non ouvrable.
1-4-2 CO VERSIO
DES JOURS OUVRABLES
E JOURS CALE
DAIRES
1-5 -
JORATIO S DE LA DUREE DU CO GE
La durée de congé payé est majorée :
L'alinéa 2 de l'article 7 du décret n 98-39 indique que le cumul de ce supplément avec le congé
principal ne doit pas avoir pour effet de porter à plus de trente (30) jours ouvrables, pour douze mois
de service, le total exigible.
Selon la CC/, article 69:
De I jour ouvrable après 5 ans d'ancienneté
De 2 jours ouvrables après 10 ans d'ancienneté
De J jours ouvrables après 15 ans d'ancienneté
De 5 jours ouvrables après 20 ans d'ancienneté
De 7 jours ouvrables après 25 ans d'ancienneté
1 I 25 - (30124) N!pré,entc la fraction pour réajuster leJ Joun
• Il Y o "" moyenne 30 JourJ colendolres et 14 Joun ouvrablei pnr mos • J -=..e du temps de voyo11e, Donc, pour ob enlr les Joun
ouvroMr:s ou Joun non ouvrables. Pour les cJCporn·es, cr 1'"rection en mo On= "
'
ttc
cnlrndol t. Il four mu/tipi/cr I J /ours ouvrables par 1,15
L otl du r v;,il ne r tient que l'ancienneté comme facteur de majoration. La CCI Y ajoute
• ci-. prè :
De son côté, la CCI article 71 précise que: 'lorsque rémunération des services est
la
constituée en totalité ou en partie par des commissions ou des primes et prestations
diverses ou des indemnités représentatives de ces prestations, dans la mesure où celles ci
n constituent pas des remboursements de frais tels que les primes de panier et de
transport, indemnité de déplacement, il en est tenu compte pour le calcul de la rémunération
pendant la durée du congé payé".
Enfin, l'article 12 du décret n° 98-39 du 28 janvier 1998 prévoit que : ''l'o/location afférente au
cong' st gale à un pourcentage de la rémunération totale perçue par le travaillcu,· au
cours de la période d référence à l'exclusion des indemnités ne constituant pas un
remboursement de frais".
L princip c sentie! qui c dé agcn de ces trois extes fondamentaux sont les suivants: la
r munration dutravailleur pendant son congé est fonction du solaire qu'ila perçu
pndont les 12 mois pr c dents (article 31.9 du Code du Travail) ou pendant la période de
r'f rcnc (article 12 du décret précité). Cette dualité de formules entraîne comme nous le
verrons, deux (2) possibilités de calcul de l'allocation de congé.
Comprend:
Le salaire brut (salaire de base + prime d'ancienneté + autres primes (à l'exclusion des
indemnités et primes représentatives de frais) + heures supplémentaires + avantages en
nature).
La prime de fin d'année
La participation aux bénéfices
Les pourboires
Ne comprend pas :
Les accessoires du salaire n'ayant pas la nature juridique de salaire c'est-à-dire. ceux qui
représentent en général des remboursements de frais ou dommages particuliers
découlant du travail professionnel
L'indemnité de déplacement ;
La prime d'expatriation ;
Les primes
de salissure
de détérioration de vêtement
de panier
d'outillage
DE CO GES-PAYES
1_6_1 LE CALCUL DE L'ALLOCATIO
Le montant de l'alloca ion de congé est calculé sur la base du dernier retour des congés. La
procédure générale es la suivante :
Déterminer le sal;"tire mensuel des mois travaillés depuis le dernier retour des congés ;
Déterminer le salaire journalier ;
Déterminer le salaire correspondant au nombre de jours de congés (allocation congé).
M thode de calcul
Salaire brut de la période : 150 000 francs
Période de référence de 13 mois 10 jours = 13 + % mois
Nombre de jours ouvrables de congés : 13,33 x 2,2 = 29,326 arrondi à 30 jours ouvrables
Nombre de jours calendaires: 30 x 1,25 = 37,5 soit 38 jours calendaires
Cette méthode est utilisée lorsque les éléments du salaire n'ont pas variés.
Salaire Moyen
\location = 30 x durée du congé (jours calendaires)
Un s larié partant en congé après 15 mois de service percevra une allocation calculée comme
suit:
Saloir de référence :
Salaire de base :
100 000 F
Sursalaire :
40 000 F
Prime d'ancienneté :
2 000 F
Indemnité de transport :
20 000 F
Soit. un employé prenant son congé après 15 mois de service effectif. La période de référence
esc de 15 mois.
Le travailleur a perçu, pendant les cinq premiers mois, un salaire de base de 250 000 francs
augmenté d'une prime d'ancienneté de 5%. Il a en outre perçu une indemnité de déplacement
mensuelle de 15 000 francs.
Au sixième mois, le salaire de l'intéressé a été porté à 300 000 francs.
Nota bene : seuls le salaire de base et la prime d'ancienneté sont dans l'exemple retenu à prendre en
considération pour le calcul de l'allocation de congé. Celle-ci s'établira donc comme suit :
C ,u. rné h , t utilis· 'il y a ë1 Jgmcnt1 ion de salaire dans les 12 derniers mois
ous supposons le cas identique à celui examiné dans l'exemple d'application ci- dessus n°3.
L'employé a perçu pendant les 12 derniers mois :
Il convien donc en premier lieu, de déterminer la durée exacte du congé auquel a droit le
travailleur sur la base du nombre de jours ouvrables et non ouvrables à comprendre dans le
congé, et compte tenu de la date à laquelle, il part en congé.
En effet. la durée effective du congé peut être plus ou moins longue suivant que, dans la période
de congé, se trouvent ou ne se trouvent pas inclus des jours fériés chômés. En outre, le nombre
dedimanches inclus dans le congé peut être variable suivant le jour de départ.
L'employé considéré ayant droit à 2,2 jours ouvrables de congé par mois d service, prétendra à
ISx 2• 2 = 33 jours ou rables. " ··
Supposons que, pendant ta période de congé se trouvent inclus un jour férié chômé et 6
dimanches. La durée effective du congé (jours ouvrables + jours non ouvrables) sera de:
'>3 .
.. Jours + 7 == 40 jours calendaires
l'allocar10 d .
n c cange s'établira comme suit :
Sal ir
moyen des 12 derniers mois : 3 675 000 / 12 = 306 250 F
En règle générale, si les salaires sont restés stables pendant la période de référence, la formule de / l / 2
a des chances d'être plus favorable. Au contraire, si les salaires ont augmenté de manière sensible, ou s1
l'augmentation est intervenue de telle sorte qu'elle porte sur un nombre appréciable de mois, c'est le
règle des "12 derniers mois" qui risque de se révéler plus avantageuse pour le travailleur.
30
x 34 = 221 1 89 F
1-6-1-2 l'ALLOCATIO DE CO GE LIEE A LA AJORATION
Monsieur Gabla Olaye est employé à la société Hevego en qualité Technicien de rechc chc. Il )
travaille depuis plus de 30 ans et perçoit la rémunération mensuelle suivan e :
11 part en congé à l'expiration des 12 mois de service. La durée du congé normal cquis en jours
ouvrables est de : 12 x 2.2 = 26,4 jours ouvrables arrondis à 27 jours.
La durée du congé supplémentaire (en raison de ses 30 ans de service) est de 8 jours (article
25.2 du Code du Trav il)
Le montant de l'allocation de congé pour la duré normale est de :
250 000 /! 2 x 1 2 = 250 000 F
L'allocation de congé, pour chaque jour de congé supplémentaire, s'établi suivant la formul
suivante:
250 000 /27 = 9 259 F
L'allocation, pour le total des journées supplémentaires de congé, dont il bénéficie u titr de
l'ancienneté, sera de: 9 259 x 8 = 74 072 F
Total allocation congé : 250 000 + 74 072 = 324 072 F
La durée du congé supplémentaire au titre des charge de famille st de 4 jou s 2 jours p;tr
enfant à charge).
Le montant de 1·a11ocation de congé pour la durée du congé normal est de :
I so 000 /12 x 14 = 175 000 F
' 1
Ex n1ple d'application n° 8
Un ra lllcur, catégorie C3, ayant 26 ans d'ancienneté dans l'entreprise Agromix, a perçu au
tirs des 12 d rnicrs mois, un salaire de 6 000 000 francs.
Calcul z la durée de ses cong 's annuels er son indemnité de congés-payés.
Durée du congé principal : 2.2 jours par mois x 12 mois = 26,4 jours arrondis à 27 jours
Dur·c du congé supplémentaire : Après plus de 25 ans d'ancienneté dans l'entreprise, le salarié
bénéficie d'un congé supplémentaire de 7 jours en vertu de l'article 69 de la CCI.
retenant le diviseur S.
Selon l'article 57 de la CCI, l'indemnité d'expatriation est égale 411 Oème du salaire de base
déf,nie par le contrat de travail de l'expatrié.
Solution
(500 000 + 600 000) 18
Allocation de congé = 6
x
= 3 300 000 F
La méthode des "12 derniers mois"
. ., 1 12 derniers mois précédant son départ e
Le meme expatrié a perçu un salaire d1fferent dans es
congé. soit 2 mois avant.
Salaire de base
500 000 F
Sursalaire
800 000 F
Indemnité d'expatriation
200 000 F
Indemnité de transport
100 000 F
Solution
rahles
N - 264 ·ours arrondis à 27jours ou
ombre de iours ouvrable de congé : 12 x 2.2- ' 1
. . . 34. urs calendaires
[ uree de congé : 27 x 1 ,25 = 33,75 arrondisa JO
Son salaire perçu au cours des 12 derniers mois serait de :
endant I O mois. comme précédemment, soit (salaire de base + sursalaire)
500 000 + 600 000
end nt 2 mois (préalable à la date de départ en congés, (solaire de base + sursalaire)
500 000 + 800 000
= 1 284 444 F
Nota Bene: Il faut retenir chaque fois, la méthode la plus favorable ou travailleur.
1-7
L'I D ITE GE E
AUT DECO ALIE
AILLEU JOU
L'article 25.9 du Code du Travail de 1995 stipule que les travailleurs engagés à l'heure
ou à la iournée pour une occupation temporaire perçoivent une indemnité compensatrice d
congé payé en même temps que le salaire acquis au plus tard à la fin de la journée de travail
Cette indemnité est égale au douzième de la rémunération acquise au cours de cette période.
Le Code du Travail étend le même dispositif aux travailleurs des Entreprises de travai
temporaire pour les missions de durée inférieure à 12 mois (Code du Travail, article 25.10).
En lieu et place du douzième prévu par le Code du Travail, l'usage ajoute le onzième du salair
convenu, ce qui est plus avantageux pour le travailleur. Nous retiendrons donc le onzième.
Exemple d'application n 10
Monsieur N'zian Blaise, ;ournalier, a travaillé 8 heures par iour pendant 20 jours. Son contrata
pris fin le 20 avril 2002.
Exemple d•application n 1 1
Monsieur Vangah François, agent de maîtrise ]ème catégorie, comptable à la Société Africaine de
Promotion de Produit Industriel II
SAPI " marié, père de cinq enfants, cumule 26 ans 2 mois 11
jours d'ancienneté à la date de son départ définitif le 31 décembre 2002.
Le cumul des éléments de salaire sur la période du 20 octobre 2001 au 31 décembre 2002
s'articule comme suit :
Salaire de base 5 017 000
Sursalaire 5 734 000
Heures supplémentaires réalisées en janvier et mai 90 000
Prime d'ancienneté 1 261 000
Prime de fonction 1 075 000
Prime de technicité 430 000
Avantage en nature logement 4 500 000
Prime de fin d'année 526 000
/- Calculer le nombre de jours payés acquis par Monsieur Vangah
2- Calculer /'indemnhé compensatrice de congé payé
a) Période de référence
20 octobre 2001 au 31 décembre 2002, soit 14 mois 1 1 jours
14,36 mois
b) Nombre de jours ouvrables:
Nombre de jours ouvrables : 14,36 x 2,2 = 31,59 arrondis à 32 jours ouvrables
Monsieur Vangah bénéficie de 7 jours de majoration
Nombre total de jours ouvrables : 32 + 7 = 39 jours ouvrables
17 558 000
Salaire Moyen Mensuel = 17 558 000 / 14,36
= 1 222 702
Indemnité compensatrice de congé = 1 222 702 x 49/30
= 1 997 080 F
III LA FI DV CO TRAT
DE TRAVAIL
Larupture d'uncontratdetravailimpose à chacune des parties, desobligations d
respectne peut évidemment être imposé. On ne peut pas obligerun travailleur à r
indéfiniment chez un Employeur dont il ne peut plus supporter lesconditions detrav
contraindre un Employeurà garder un salarié dont il a décidé de seséparer. Il enrésulteq
volonté de l'une des parties suffie à mettre fin au contrat et à entrarner saruptureavect
les conséquences qui en découleraient. C'est ce qu'on appelle Je droit derésili
unilatérale.
L'article 16.4 du Code du travail précise que la résiliation du contrat à durée indéterminé
subordonnée à un préavis par la partie qui prend l'initiative de la rupture.
2-1 LE PREA 1
L'article 16.4 du Code du travail prévoit simplement que, "sur demande du travailleur
congédié, le licenciement doit être confirmé par écrit dans les huit (8) jours". Bien
entendu, les contrats individuels de travail peuvent toujours prévoir une durée plus longue du
préavis.
Soulignons enfin que le préavis ne peut se confondre avec le congé. Cependant, si le préavis
n'est pas exécuté, mais remplacé par l'indemnité correspondante, il n'ouvre pas droit au congé
payé. Ainsi par exemple, un travailleur ayant douze mois de présence effective et pouvant
prétendre à un préavis de trois mois est licencié. Il a droit à un congé de trois semaines.
L'Employeur, s'il décide de ne pas faire exécuter le préavis mais de le remplacer par une
indemnité, ne verra pas son congé calculé sur quinze mois, mais sur douze (application du
principe selon lequel, l'indemnité de préavis n'ouvre pas droit au congé payé). Bien entendu, si le
préavis est effectivement travaillé, le congé dans l'exemple ci-dessus est calculé sur quinze mois.
Le Code du travail de 1996, de par son décret d'application n° 96-200 du 7 mars 1996a
simplement repris l'article 34 de la CCI de juillet 1997.
Elle est égale au salaire brut que le salarié aurait perçu s•il avait travaillé suivant l'horaire
normal de rentreprise. Ce qui exclut la prise en compte des heures supplémentaires effectuées
de façon épisodique.
N'entrent pas dans ce salaire brut, les accessoires n'ayant pas la nature juridique de salaire
notamment l'indemnité de transport, les primes de panier, salissure, tenue de travail, etc.
En cas de licenciement et lorsque le préavis aura été exécuté au moins à moitié, le travailleur
licencié qui se trouvera dans l'obligation d'occuper immédiatement un nouvel emploi pourra,
après avoir fourni toutes justifications utiles à !'Employeur, quitter l'établissement avant
l'expiration du délai de préavis sans avoir à payer l'indemnité compensatrice. L•Employeur est
alors tenu de régler dans les meilleurs délais, tous les droits du travailleur afin de faciliter son
départ définitif de l'entreprise (article 35, CCI).
2-3-3-2 LE REÇU POUR SOLDE DE TOUT COMPTE
Le solde de tout compte établi par l'employeur et dont Je salarié lui donne reçu, fait
l'inventaire des sommes versées au salarié lors de la rupture du contrat de travail. Par
cette signature, l'employé renonce de façon définitive à toute contestation ultérieure relative à
ses droits de rupture.
Toutefois, n'est pas opposable au travailleur, la mention «pour solde de tout compte» ou
toute autre mention équivalente souscrite par lui, soit au cours de l'exécution, soit après la
résiliation de son contrat de travail et par laquelle le travailleur renonce à tout ou partie des
droits qu'il tient de son contrat de travail. Cela signifie que malgré la délivrance du reçu pour
solde de tout compte, Je salarié conserve Je droit de contester postérieurement Je règlement de
tous ses droits et revendiquer ceux qui n'ont été payés.
2-4 L'I DE IT D LICE CIE T
, . .
t
d due par !'Employeur à deux (2) conditions :
L'indemnlte de l1cenc1ement eS one
Toutefois, !'Employeur doit pouvoir démontrer que le licenciement est légitime sous peine
d'être éventuellement condamné par les tribunaux à verser des dommages et intérêts au
travailleur.
L'article 16.12 du Code du travail stipule "Dans tous les cas où la rupture n'est pas
imputable au travailleur, y compris celui de force majeure, une indemnité de licenciement
fonction de la durée de service continu dans !'Entreprise est acquise au travailleur ou à ses
héritiers".
Agents de maîtrise
,.
Ouvri rs t mploy·s Techniciens et
An c l nn ' dan
n r prl Assimilés
Cadres Ingénieurs et Assimilés
1 mois de salaire entier + ½ Plein salaire pendant une période égale à la
Av, n 12 mois
mois de salaire le mois suivant durée du préavis 1/:1salaire pendant 3 mois
1 mois de salaire entier + ½
12 mois à S ans mois de salaire pendant Plein salaire pendant une période égale à 2 fois
3
la durée du préavis + 'li salaire
mois
2 mois de salaire entier + ½
D Sans à 10 ans mois de salaire pendant 4 Plein salaire pendant une période égale à 2 fois
mois. la durée du préavis + 1/2 salaire pendant 4 mois
+ 1/4 de salaire pour 2 années de présence au-
2 mois de salaire entier plus
Au-delà de 10 ans 1 delà de la 5ème année
/1 salaire pendant S ans
le total des Indemnisations prévues ci-dessus représente le maximum des sommes auxquelles pou"o
prétendre le travallleur pendant une année civile quels que soient le nombre et la durée des absences pour
ma Iodle ou cours de ladite année (article I 5.8 du Code du travail).
La CCI prévoit en faveur du travailleur malade justifiant de dix-huit mois à cinq ans d'ancienneté
dans !'Entreprise :
une indemnité égale au montant de la rémunération pendant la période égale à la durée
du préavis ;
et une indemnité égale à la moitié de la rémunération pendant un mois suivant
l'indemnisation à plein salaire.
Par Salaire global, il faut entendre toutes les prestations constituant une contrepartie du
travail,à l'exclusion de celles présentant le caractère d'un remboursement defrais.
TITE DU SALAIRE GLOBAL MOYE
2-4-3-1 LA QUO
Exemple d'application n° 1
Pour ce qui concerne les fractions d'année à prendre en compte, elles seront arrondies au mois
inférieur (décret n° 96-201, article 3).
Les périodes d'absence cons\dérées comme périodes d'activité doivent être traitées
comme ayant donné lieu à rémunération en fonction de l'horaire de travail pratiqué par
l'entreprise.
Solution
Méthode de calcul
Sous/total = a + b + c
= 1 200 000 + 80 000 + 4 333
= 1 284 333 F
Montant de l'indemnité de licenciement :
Exemple d'application n° 3
Madame Soukou Georgette, embauchée le O I janvier 1999 est licenciée après 3 ans et 5 mois de
service effectif au compte de la société Oméga. Salaire de base: 300 000 francs
Calculer l'indemnité de licenciement due à Madame Soukou à son dP--
e'(,,m·u·rd e l'E ntrepn·se.
hyand
■ 3 ans5 mois, indique bien que Madame Soukou est licenciée le30 mai2002.
1. Prime d'ancienneté
300 000 x 3% = 9 000 F
2. Gratification
5. Indemnité de licenciement
Mon Jcur Scydou Konacé c agent commerc,·a a· 1 a soc·ie· tc· Bras ivoire· Il cumule 10 mois
1 ans 8.
15 J• ours de prc• scncc 30 Novcmbrc 2002. 11 csc licencié pour faute lourde et devra quitter
1c
I' n reprise cc Jour mc- mc. La dace de retour d u d crm·cr congé est le 15 mars 2002.
Il est mnrié cc père de 5 enfants. Sa rc·mune·rac1·on pour les 12 derniers mois est la suivante :
El'm n D C Jan Fév Mar- Avril Mal Juin Juill. AoOt Sept Oct Nov Total
01
S. blre de B _se 80 80 4 8 8 8 8 80 8 8 8 840
0 0 0 0 0 0 0 0
Surs,,IJrre 13 13 65 130 130 13 13 130 13 13 130 1365
0 0 0 0 0 0
H.S. 30 10 8 / / / 8 / / I / 56
Prime d'ancienneté 8 C 8 8 8 8 8 8 8 8 8 54
7
0
Prime de transp. 20 20 N 10 20 20 20 20 20 20 20 20 210
G
Congé 306 306
E
Prime de Fin 56 s 56
d Année
0
Avant.1gc en 160 160 160 160 160 160 160 160 160 160 160 1760
Nature
Salalre Br-ut 480 711 288 395 395 39S 403 39S 39S 395 395 4647
Remarque : Le salarié quitte définitivement d'Entreprise. Le temps de repos qu'il o pris depuis son dernier
retour de congé étant considéré comme une période de service actif, il sera pris en compte dons Je calcul de
la durée définitive de présence servant d'assiette à la liquidation de la quote-part de la prime de fin d'année.
Par contre, ce temps de repos de 26 jours ne sera pas pris en compte pour le calcul du :alaire moyen global
servant d'assiette pour la liquidation de l'indemnité compensatrice des congés.
► Quote-part de la prime de fin d'année de la périoded .
e presence:
80 000 x 75% x (8,5 + 26/30) / 12 = 46 833 F
Ou
80 000x 75% x (8,5 x 30 + 26) / 360 = 46 833 F
► Calcul de la prime de fin d'année de l'année 2002 (janvier à novembre plus les 26 jours
de congés) : 80 000 x 75% x (1 1 + 26/30) / 12 = 59 333
RUBRIQUES 0 TA T
jesoussigné,Monsieur reconnaisavoirreçudeMonsieurle
En application de l'article 87 du Code du travail de Côte d'Ivoire, le présent reçu pour solde de
tout compte a été établi en double exemplaire dont un m'a été remis.
Comm toul r venu de tr.w;til, l'indemnité de lie nciement es passible des impôc.s et
, urr s r t nues sur s:ll:1lr s.
Sont soumises à ce dispositif, les indemnités exceptionnelles réglées par !'Employeur à l'occasion
du départ définitif d'un salarié :
que le départ soit volontaire ou forcé;
que le versement ait un caractère obligatoire ou facultatif;
quels que soient le motif invoqué et la terminologie employée (prime ou indemnité de
licenciement, de rupture de contrat, de départ volontaire, de départ à la retraite, etc.).
En principe, toutes les indemnités versées à l'occasion du départ définitif du salarié sont
imposables, à l'exception des indemnités revêtant le caractère de dommages et intérêts. Par
tolérance administrative, les indemnités de départ {il s'agit en réalité de l'indemnité de
licenciement) dont le montant est inférieur ou égal à 50 000 francs sont négligées.
Il s'agit notamment :
Ce sont:
l'indemnité de licenciement dont le montant est inférieur ou égal à 50 000 francs ;
50% de l'indemnité de licenciement lorsque celle-ci est supérieure à 50 000 francs ;
Les indemnités présentant le caractère de dommage et intérêts; c'est-à-dire, les
indemnités destinées à réparer un préjudice. Ces sommes revêtent le caractère d'un
versement en capital. Tel est le cas des dommages et intérêts alloués par une décision
de justice. des indemnités de départ négocié ou des indemnités transactionnelles.
Si, les conditions de la rupture du contrat de travail sont réglées par un simple accord amiable
entre les parties, il faut que le montant des différentes rémunérations qualifiées de salaire de
congédiement (lequel est imposable) ne soit pas inférieur au chiffre correspondant au montant
des émoluments que l'intéressé percevait eu égard à la nature des fonctions exercées ainsi qu'au
délai de préavis applicable au cas particulier. Ainsi, l'indemnité spéciale versée par !'Employeur
(indemnité de départ négocié, indemnité transactionnelle, etc.) ne sera exonérée en totalité que,
si les indemnités légales n'ont pas été sous-évaluées.
Les frais funéraires et toutes autres indemnités de cette nature versés à cause du décès d'un
employé ne sont pas imposables aux impôts sur les traitements et salaires, s'ils apparaissent eu
égard à leur montant et aux conditions dans lesquelles ils sont alloués comme constituant un
véritable secours.
Les indemnités présentant le caractère de dommages et intérêts, c'est-à-dire, les indemnités destinées à
réparer un préjudice ou un tort sont exonérées d'impôt. Toutefois, si le déport négocié est conclu et ne
constitue pas un préjudice pour le salarié, cette indemnité est imposable.
2-5-2 LE Ml UM IMPOSABLE
Les indemnités de l'espèce dont le montant total est inférieur ou égal à 50 000 francs
seront négligées.
Les indemnités dont le montant excède 50 000 francs ne subiront pas d•autre abattement que
celui défini au paragraphe suivant.
Exemple d'application n° 1
Nombre de mois d'étalement= Montant imposable d J.i qerl)r:ti _q_e d_ pa_r:t ..,-
Salaire moyen niènsï.ièl éfeTannéë·· -'
Ces impôts représentent, les impôts liés aux 12 _ ?ls d.e jary1 ©-tPèfE:.n;îore.
2-5-4-3 LES I POTS RESTA T DUS
Rémunération Nette (R J
R = Rémunération totale - Impôt à prélever - Retenues CNPS
Rémunération Totale = Indemnité de licenciement + Indemnité de préavis + Indemnité de
congé + Quote-part de gra_tification.
Le 30/09/2004 pour cause de suppression d'emploi, un salarié marié, père d'enfants est licencié.
Ce salarié recevait 140 000 francs par mois pour solde de présence.
Il a droit à
un préavis de I mois
un congé de 30 jours
11 bénéficie également de 120 000 francs comme prime de gratification de janvier à septembre
2004. Son indemnité de licenciement est 700 000 francs.
Co/ruiez les impôts à lui prélever.
Solution
= 13.S3 a.n-ondis ..
Impôt à lui prélever
Exercice d'application n° 10
Il est procédé au licenciement immédiat. le 31 mai 2002 pour cause de suppression d'emploi
d'un salarié recruté sur place, marié, 2 enfants à charge :
Période d'imposition
Présence + préavis + congé (ci-dessous) 7 mois
Etalement de la fraction taxable de la prime de licenciement
400 000 / 200 000 = 2 mois
Total: 9 mois
Régularisation
Exercice d'application n° 1 1
Départ à la retraite le 31 octobre 2002 d'un salarié expatrié, veuf avec enfants majeurs :
Il perçoit : 300 000 francs par mois de solde de présence, toutes indemnités et avantages en
nature compris. Il a droit à: 4 mois de congé à 200 000 francs par mois.
Il bénéficie d'une gratification de 750 000 francs pour la période dè janvier à octobre et d'une
prime de départ à la retraite de 1 300 000 francs.
Montant imposable
1 300 000
Partie imposable de la prime de départ 650 000
2
Total imposable S 22S 143
Période d'im,position
(Présence + congé (ci•dessus)
650 000 14 mois
Etalement prime départ sur
325 000 2 mois
Total 16 mois
Régularisation
Remarque : Dans les exemples ci-<1essus, les périodes considérées portent sur des mois entiers.
Dans le cas d'une fraction de mois, les calculs pourront se foire en Jours, les mois entiers étant comptés
uniformément pour 30 jours et l'année pour 360 jours. L'extrapolation du solaire à l'année sera donc de la
forme:
S x 360 et la réduction de l'impôt à la période taxable de la forme : I x n Qours)
n ljours) 360
mais dans tous les cas - mois entiers ou jours - c'est le barème annuel qui sera utilisé dès
lors qu'il s'agit d'une régularisation.
2-6
L E RAI E
La rupture Intervient avec la situation du travailleur atteint par la limite d'âge fixéeà
60 ans en Côte d'Ivoire. Ce qui caractérise ce mode de départ, c'est qu'il s'agit d'une décision
librement prise par le salarié qui prend l'initiative de faire valoir ses droits à la retraite (le départ
volontaire à la retraite), que l'employeur soit d'accord ou non. Il doit alors prévenir par écrit
son employeur de sa décision en respectant un délai de prévenance. L'initiative peut également
être du fait de l'employeur (la mise à la retraite), que le salarié soit d'accord ou non.
L'âge prévu peut être abaissé sur demande de l'intéressé à 55 ans. Dans ce cas, la pension de
retraite subit à titre définitif, un abattement de 5% par année d'anticipation sauf, si l'ancien
travailleur salarié est reconnu inapte à tout travail, ou s'il a atteint son niveau maximum de
cotisation.
Le salarié peut anticiper l'âge de sa retraite comme la loi lui en donne le droit et imposer ce
départ à son Employeur.
Le salarié qui impose son départ à la retraite malgré l'opposition de l'employeur est tenu de lui
donner un préavis. De même, la mise à la retraite imposée par l'employeur sans l'accord du
travailleur équivaut à un licenciement et devra être précédé d'une période de préavis ou donner
lieu à une indemnité compensatrice de préavis.
Dans cous les cas, il est souhaitable bien qu'aucun texte ne l'exige, de constater l'accord des
parties par écrit ou, en cas de désaccord, de signifier par écrit, la mise à la retraite en respe cant
une période de préavis. Il est en effet fréquent que des litiges surgissent à l'occasion du depart
d'un salarié sur le point
de savo·ir s•·I1 s ' d' une m·ise a' 1 a retra·ite un r1cen,.. iement Cette
ag·it ou d'
confusion peut exister du fait que la mise à la retraite n'est pas automatique.
i
l·
Encore une fois, il est prudent d'échanger des correspondances ne laissant aucun doute sur le
motif de la rupture du contrat et d'observer une période de préavis afin que chaque partie
prenne ses dispositions en fonction de cette rupture. Il est d'ailleurs essentiel de programmer
longtemps à l'avance, la mise à la retraite en vue de la constitution du dossier de demande de
versement de la pension de retraite par la CNPS au salarié.
Pour les travailleurs bénéficiant d'un statut .particulier (Délégués du peraonnel, délégués
syndicaux) leur accordant une protection en cas de rupture du contra(y il est indispensable de
déterminer si la mise à la retraite requiert comme c'est le cas du licenciemen(y l'autorisation
préalable de l'Inspection du Travail.
Selon l'article 61.7 du Code du travail, tout licenciement d'un Délégué .du personnel doit·être
soumis à l'Inspection du travail. Bien que cela ne soit pas clairement exprimé, l'autorisation ·doit
être également sollicitée pour un départ à la retraite, sauf lorsque ce _départ est vo.lontaire. Dans
ce cas, il est souhaitable d'obtenir du salarié, l'expression écrite de sa volonté.
La particularité et l'intérêt des formalités ici, viennent du fait que la date de dépôt du dossiera
une influence sur le point de départ ou la date de jouissance ou d'effet d_e la pension. D'où
l'intérêt pour le travailleur de constituer avec diligence son dossier, mais aussi de le déposer en
vue de la liquidation de sa pension. Aussi, par précaution et mesure de prudence, le travailleu
proche de la limite d'âge devra-t-il agir par anti ipation .et çommencer la prépa tion de s
retraite.
2-6-4-1 LA CO STITUTIO DE SO DOSSIER DE RETRAITE
En cas de liquidation, le travailleur devra prendre contact avec le liquidateur en vue de se faire
délivrer les pièces, soit en s'adressant directement à lui, soit au greffe du tribunal dans le ressort
duquel a eu lieu la liquidation.
Le travailleur a exercé chez un seul Employeur : Les démarches à effectuer restent les
mêmes que dans le premier cas. Le travailleur peut avoir aussi exercé une partie de son activité
ou de sa carrière sous un autre régime de sécurité sociale. En pareil cas, il pourra bénéficier
d'une retraite liquidée séparément en fonction de la législation ivoirienne et de celle du pays où
i I aura exercé son activité.
Dans tous les cas, les formalités ou les démarches à accomplir s'orientent dans deux (2)
directions :
Les services administratifs d'état civil ou l'Autorité judiciaire éventuellement ; L'Entreprise, au
titre des pièces justificatives de la carrière.
Les pièces d'état civil sont délivrées par les Autorités administratives du pays d'origine du
travailleur (Autorité consulaire pour les travailleurs étrangers) et en cas de décès de celui-ci,à
ses ayants-droit pour le bénéfice de la pension de réversion. Ce qui explique que les pièce
constitutives du dossier ainsi que les démarches à accomplir à cet effet varient selon le type d
pension. Quant aux pièces iustificatives de la carrière, elles sont produites par !'Employeu
auquel le travailleur ou ses ayants droit doivent s'adresser.
Au terme de ces formalités et une fois le dossier constitué, il doit être déposé à l'agence del
CNPS à laquelle l'Entreprise est rattachée administrativement à l'effet de la liquidation de
pension.
[ -•
1:
L.
La Déclaration Individuelle des Salaires Annuels (DISA) est un document analytique qui
retrace la situation cotisante de !'Entreprise, salarié par salarié déclaré et cotisant à l'IPS- CNPS.
La DISA présente plusieurs intérêts. Elle permet ainsi par le jeu de la régularisation des
cotisations annuelles de :
Réajuster le montant des paiements effectués au montant réellement dû, année par
année. En effet, elle permet de déterminer pour une Entreprise donnée, au vu de la
Déclaration Annuelle des Salaires et des Cotisations (DASC), l'écart (positif ou négatif)
entre le montant des cotisations annuelles réellement dues, et celui des cotisations
effectivement versées au cours d'une année;
Préciser nominativement, les travailleurs pour le compte desquels, les cotisations sont
versées et de suivre ainsi leur carrière par rapport à la CNPS afin de leur faciliter le
bénéfice des prestations auxquelles ils peuvent prétendre;
Eviter qu'il incombe à terme à !'Employeur ou à son travailleur de produire au titre des
périodes parfois très reculées, les pièces justificatives requises (cas des bulletins de
salaire par exemple) pour la liquidation d'une demande de prestations.
Dons /'ancienne disposition, /'Employeur endossait 60% et le travailleur, 40%. Mois dons /es nouvelles dispositions, la part de
l'E.mployeur s'élève à 55% tandis que les 45% reviennent au travailleur.
2-6-6 LE CALCUL DE LA PENSION DE RETRAITE NORMALE
Cette réforme se traduit par l'augmentation du nombre d'années pour le calcul de la
pension de 10 à 15 ans. Cette durée d'activité qui correspond en fait, au nombre de meilleures
années de salaires soumis à cotisations devant servir à la détermination du salaire moyen
mensuel augmentera d'un an chaque année, pour atteindre la limite des quinze années au terme
de la période transitoire de cinq ans allant de 2012 à 2016.
Le salaire moyen d'activité est déterminé sur la base des salaires des 1 5 meilleures annees
soumis à cotisation (ordonnance modificative n° 2012-3 de la loi n° 99-477).
Par meilleures années, il faut entendre les années civiles au cours desquelles, le salarié a
perçu les salaires les plus élevés soumis à cotisation quel que soit le nombre de mois travaillés
au cours desdites années.
La durée d'activité à prendre en compte pour le calcul des pensions et allocations est l'ensemble
des années travaillées ayant donné lieu à cotisation et les périodes assimilées telles que définies à
l'article 153 du Code de Prévoyance Sociale.
La durée d'activité minimum exigée ouvrant droit à pension est de 15 années ou 180
mois.
Soit:
PM : la Pension Mensuelle,
SMM : le Salaire Moyen Mensuel,
TR : le Taux de Remplacement,
PM= SM X T
Le calcul de la pension s'effectue en trois (3) étapes.
Le salaire moyen mensuel devant servir de base de calcul est obtenu par la somme des salaire
soumis à cotisations des 15 meilleures années divisé par le nombre de mois effectivemen
travaillés ;
Soit:
S M = (S 1 + S2 + S3 ... +SIS)/ N
Dans l'exemple qui suit, pour la détermination de la pension d'un salarié ayant 17 ans de salaire
soumis à cotisation, les mêmes paramètres de base notamment, un salaire moyen mensuel et u
taux de remplacement sont retenus. Toutefois, la durée d'activité soumise à cotisation servant
de base de calcul à l'effet de déterminer le salaire moyen mensuel est modifiée et passe de 10
ans à 15 ans.
n" Ann mbr ouml Pl fond A ntl réform Ar' la réform (art.
d moL cotJr don (an.150 anci n) 150 nouveau)
1 0 m illeure:s 1 S meilleures ann
années
s
1 1993 12 937 878 17 970 660
1. 199 12 1 027 860 19 767 780
J 1995 12 1 220 502 19 767 780 15
4 1996 12 1361480 19 767 780 14
s
1997 12 1 498 161 19 767 780 13
6 1998 12 l 855 311 19 767 780 12
7 1999 12 2 303 54{) 19 767 780 fi
8 2000 12 2 596 754 19 767 780 10 10
9 2001 12 2 598 156 19 767 780 9 9
10 2002 12 2 705 419 19 767 780 8 8
11 2003 12 3 408 974 19 767 780 7 7
12 2004 12 3 608 900 19 767 780 6 6
13 2005 12 4 000 000 19 767 780 5 5
14 2006 12 4 500 000 19 767 780 4 4
15 2007 12 4 762 300 19 767 780 3 3
Toutefois, conformément aux dispositions transitoires, cette durée d'activité qui correspond en
fait au nombre de meilleures années de salaires soumis à cotisation devant servir à la
détermination du salaire moyen mensuel augmentera d•un an chaque année, pour atteindre la
limite des quinze années au terme de la période transitoire de cinq ans allant de 2012 à 2016.
Avec la reforme, la pension se calculera sur la base des mêmes paramètres c'est-à-dire, le salaire
moyen mensuel mais des quinze meilleures années de salaire et le eaux de remplacement acquis.
Salaire moyenmensuel =;!Somme de·s·quinze meilleÙres années-deala(n div,sée.,î89 (Ï 2
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1.
Les quinze meilleures années de cotisations de ce travailleur sont les années 1995 à 2009.
La somme des salaires soumis à cotisation s'élève à 49 419 497 francs pour 180 mois;
1. Le taux de remplacement acquis par le travailleur de 1979 à 1999, soit 20 ans et 3 mois ou
243 mois est égal :
TR 1 =243 /12 x 1,33% = 26,93%
2. Le taux de remplacement acquis par le travailleur de 2000 à 2009, soit 9 ans et 9 mois ou 117
mois est égal :
Par ailleurs, si le travailleur avait été déplacé par le fait de !'Employeur, ce dernier en assurera les
frais de transport de son lieu de travail à son lieu d'habitation habituel à condition que les
parents en fassent la demande dans la limite maximum de deux (2) ans. Ces indemnités sont
payées à l'Inspection du travail du ressort, en présence d'au moins deux Délégués.
Nota bene: Les frais funéraires désignent l'ensemble des frais liés aux cérémonies qul accompagnent l'organisation et la
prise en charge du transport du corps du défunt du lieu de décès au lieu d'inhumation. Ils excluent en général, les frais dit5
de cimetière (concession, caveau et monument) et prennent en compte les frais d'inhumation, cercueil et corbillard.
Exemple d'application :
Monsieur Kokou Jean Claude, Agent de maîtrise, 12 ans d'ancienneté, marié 2 enfants, salaire
catégoriel : 200 000 francs, est décédé au cours d'une mission au Bénin.
Calculez l'indemnité à verser par l'employeur à titre de participation aux frais funéraires.
Solution :
Indemnité : 200 000 x 6 = 1 200 000 francs
Le tableau suivttnt donne la synthèse des droits et indemnités à percevoir en cas de licenciement
ou démis ion.
Vous êtes stagiaire au service de la paie de la Société de Commerce Abidjanais. En cette fin de
mois de juin 2002, vous avez à résoudre le problème de retraite suivant :
Monsieur Sidibé Moussa, cadre 9ème catégorie, marié 7 enfants, 30 ans 10 mois d'ancienneté,
revenu des congés le 02 janvier 2002, est atteint par la limite d'âge.
Il quitte !'Entreprise ce 30 juin 2002. A la cérémonie organisée en son honneur par l'entreprise,
il lui est annoncé en plus de ses droits, une prime spéciale de 4 000 000 francs. Les éléments
-·
mensuels de salaire se présentent comme suit :
En outre: Indemnité de congés payés fin novembre 2001 : 2 100 000 francs
Prime de fin d'année payée en décembre 2001 : 300 000 francs
Outre le salaire de juin 2002, identifier et calculer toutes les rémunérations dues à Monsieur
Sidibé à son départ de l'entreprise. Procédez aux régularisations fiscales, en déduire le montant
net à verser à Monsieur Sidibé sachant que les impôts déjà acquittés de janvier à juin 2002 sont
les suivants :
IS ( 162 000) ; C (988 200) ; IGR ( 1 397 268) ;
Nombre de jours ouvrables : (6 mois x 2,2) + 8 jours de majoration = 21,2 jours ouvrables soit,
22 jours ouvrables
Nombres de jours calendaires : soit 22 x 1,25 = 27.5 jours soit 28 jours calendaires
Quote-part deprime de fin d'année sur la période
deprésence: 500 000 X 75% X (6 + 28/30)/12 =
216 667 F
Salaire Moyen ensuel :
Salaire de bê\se de la période (SOQ 000 x 6):
Sursalaire ( 1 000 000 x 6) : 3 000 000
Prime d'ancienneté ( 125 000 x 6) : 6 000 000
Prime de logement (450 000 x 6) : 750 000
Quote-part de prime de fin d'année 2002 : 2 700 000
216 667
12 666 667
Salaire moyen mensuel : 12 666 667/6 = 2 1 1 1 111 F
Indemnité de congé = 2 111 1 1 1 x 28/30 = 1 970 370 F
Salaire moyen mensuel année de départ; 11 937 037/ (6 + 28/30) = 1 721 688 F
R = 14 588
} Q = R/N = 2 917 727 F
N=5
2 645 000 < Q < 4 669 000 et IGR 12 = [(R x 35/135) - (291 667 x N)]
IGRl2 = [(14 588 635 x 35/135)-(291667 x 5)]
= 2 323 904 F
IGR 14.10 = 2 323 904 x 14.10/12 = 2 730 587 F
Monsieur Ouattara est employé à la société Dojem. Il est licencié après 18 ans et 8 mois
d'ancienneté dans l'entreprise. Son salaire mensuel pendant les 12 derniers mois dans
l'entreprise s'est élevé à 345 000 francs au cours des trois (3) premiers mois et 360 000 francs
au cours des neuf (9) autres mois de la période.
Le dernier congé payé du salarié remonte à 10 mois. Il a le temps de liberté pour la recherche
d'un nouvel emploi auquel il a droit pendant sa période de préavis.
Au lieu d'une période de préavis de 3 mois, il n'a effectué que 2 mois, le 3ème troisième mois lui
est donc dû. Monsieur Ouattara est marié, père de 2 enfants, il bénéficie d'une gratification de
180 000 francs et quitte définitivement l'entreprise le Ier juillet 2003.
Durée du congé :
L'employé a droit à 3 mois de préavis. Il a exécuté 2 mois qui ont fait l'objet de rémunération de
la part de !'Employeur. Le troisième mois n'est certes pas exécuté par l'employé, mais
!'Employeur lui doit ce mois soit : 1 mois de préavis à 360 000 francs
Montant imposable
Solde de présence au titre de l'année 1993 :
de janvier 1993 au 30 juin 1993 : 360 000 x 6 mois = 2 160 000 F
Solde de préavis 360 000 x I mois = 360 000 F
Solde de congé 418 250 pour 35 jours = 418 250 F
Gratifiec1tion 180 000 F
Soit pour 7 mois + 35 jours (245 jours)
= 3 118 250 F
· ·
Rémunérïttlon moyenne mensuelle de I annc c d.cpart
de ·· 2 160 000
384 872
RMM= 2 758 250 x 30 =
(6 x JO)+ 35
Montant imposable
Note: on considère que l'employé a bénéficié d'un salaire mensuel de 360 000 francs de janvier J 993 à
juin J 99 3 et que les retenues f,scales et soda/es ont été effeauées comme suit:
S:\I, r brut 360 000
IS 4 320
CN 13 500
IGR(3par) 17717
IS 27
CN 865
IGR 98 047
121 < 247 860 >
CNPS 948
< 199 039 >
Montant net 4 132 814
E
1/ ORGA ISATIO PRATIOVE
DV TRAITEME T DES
SALAIRES
1- Déclarations
CNPS
Impôts sur salaires (IS, CN, IGR)
Etat 301
DISA et Complément DISA
2- Etats nominatifs
CNPS, Accident de travail
Prestations familiales, Retraite
IS, CN, IGR
Les bulletins
1- Compte bancaire
2- Extrait de naissance
Allocation familiale
Nombre de part
j-
Pour remédier à toute pression dans le traitement des salaires, il est souhaitable qu'il soit
organisé la mise en exécution d'un planning de travail.
Phase 1 Phase 3
l)
Réceptiondesélémentsvariables Saisie deséléments variables Contrôle de lo paie Editioo outresdocuments rela1ih ô la
paie
Calrul des sola·res Edition des étalset leur Virement dansles bonquc.s
dépôt à la comptabilhé
'
/
, '-
'
/
, "
Phase 2 Phase 4
Phase 1 : Recueil des données; Collecte des informations (éléments variables de la paie)
Phase 2 : Saisie des éléments variables - Déclenchement de l'opération calcul des Salaires
A partir du 15 du mois en cours, tous les éléments variables nouveaux devrcnt être pris en
compte dans le calcul des salaires du mois suivant.
Phase 4 : Procéder aux virements - Editer les autres documents relatifs à la paie
ABREVIATIONS
1-6-1 L'assiette 1 10
1-7-2 Le régime fiscal des gérants de Sari et dirigeants des sociétés unipersonnelles 116
116
Il/ LES CHARGES SOCIALES SUR SALAIRE
2-1 Le salaire brut social 120
Le Code du travail