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1981 - 1989 : l’EPS de retour dans le MEN

Pourquoi une rupture dans l’histoire de l’EPS en 1981 ? Pour 2 raisons


-1981 : François Mitterrand
- 1981 : l’EP réintègre le Ministère de l’EN, après son exclusion en 1966 avec un ensemble Ed
changement de statut Ed la discipline et de mission (MEN).
- acquisition de nouveaux droits, à venir dans le cours
- Pour les professeurs d’EPS c’est l’année d’un espoir avec une reconnaissance du travail des
enseignants pendant les années 70.

Pourquoi s’arrêter en 1989 :


- 1989 : loi Jospin

I. L’EPS à l’Education nationale


Quelles sont les conséquences de la réintégration administrât au MEN en 1981 sur la discipline ?
Sortie MEN en 66, rattachement jeunesse et sport
revendication des enseignants d’EP au cours des années 70 de réintégrer le MEN pour rte intégré
et être des professeurs comme les autres te EPS discipline scolaire

A. Réintégration de l’EPS en 1981


Quel contexte politique ?
- le tournant du 10 mai 1981 :
transformation politique d’envergure : changement de gouvernement (de droite à un
gouvernement Ed gauche pour la 1ere fois : nouvelle Pol) et de président de la République.
Election de François Mitterrand à la tête du gouvernement français transformation du grand axe
- Première fois en France depuis le début de la Vé République que les socialistes sont au pouvoir
- Projet de transformation de la société en réactivité au changement sur 3 domaines : sociale
(lutte contre les inégalités sociales dans un contexte de crise économique), économique
(volonté de stopper les réformes libérales des années 70 - revenir à un Etat fort
économiquement) et éducatif (à travers l’éducation, on va réduire les inégalités sociales)
o Plus d’égalité /justice
- Mot d’ordre de F miteras : la société au service de l’humain.
des structures vont être mises en place au service de l’humain
Il est nécessaire de permettre à tous d’accéder à des loisirs. Création d’un ministère des temps
libres (A. Henry), diminution du temps de travail et augmentation du nombre de congés payés.
 Société qui va permettre l’épanouissement de tous les individus quel que soit sexe (début
Pol égalité homme femme au travail), origine sociale

- Renforcement de l’Etat Jacobin (état qui pilote les prises de décisions)


Les grandes orientations Pol sont donnée au niveau central (objet différentes discipline,
programme ,..) mais on va laisser inné place d’initiative au niveau locale : tout en souhaitant
donner plus de place à l’initiative locale (décentralisation :délégation de la responsabilité de la
mise en œuvre , autonomie + grande aux établissement EPL établissement publique(sous la
gestion état ) local (prise initiative )

 Etat ne finance plus grand programme d’infrastructure mais laissé aux coll. territoriale la
gestion de la construction

Comment l’EPS s’intègre à tout ça ?

Natalia Bazoge 16/11/16 NB CM 1981-1989 p.1


1981 - 1989 : l’EPS de retour dans le MEN

- Le décret du 28 mai 1981 : réintégration de l’EP au MEN : traduction de la promesse de


campagne de Mitterrand dans ses 110 propositions pour changer la France suite à la demande
des profs d’EPS (satisfaction des revendications)
- Cette réintégration s’accompagne d’une intégration des enseignants d’EPS au MEN pour en
faire des enseignants comme les autres. Symboliquement et techniquement prof EPS même
droits et devoirs que les autres enseignants
- S’accompagne d’une politique de recrutement pour faire face au déficit es enseignants : accent
mis sur l’EPS (cf. budget) Forte reconnaissance des enseignants d’EPS ! Et augmentation du
nombre de places au concours, sur deux ans (82, 83). Augmentation du budget de 7% consacré
à l’EPS (augmentation globale de 4-4,5% pour math, facs, mais 7% pour l’EPS), nombre
d’heure d’EPS > en France que dans les autres pays européens
 Début 80 : tous élèves ont des cours d’EPS du fait du nombre de prof supplémentaire et
ces heures d’EPS sont importantes par rapport à l’enseignement EPS dans autre pays
- Une sous-direction de l’éducation physique est créée au sein du MEN confiée à Gérard Pages
venant s’ajouter à la direction des écoles et à celle des collèges et des lycées
pas le cas pour les autres disciplines, dans un souci de gestion technique, budgétaire
EPS au même rang que les autres discipline : même droit et même devoir).

Ce qui veut dire…


« L’intégration a pour ambition de placer l’EPS au même rang que les autres disciplines à égalité
de droits et devoirs. Il en découle logiquement que désormais l’EPS a en charge les objectifs
généraux du MEN. Ces objectifs sont clairs : lutte contre l’échec scolaire, lutte contre les inégalités
à l’école, lutte contre les chômages des jeunes » (A. Savary, « Editorial », Revue EPS n°175,
1982, p.4)
 Objectifs généraux centré autour justice sociale (lutte contre échec)
- Ministère délégué à la Jeunesse et aux Sports, Ministère du temps libre,
un fossé se creuse entre gestion EPS et sport plus réalisé même ministère
Apparition de tension MEN et MJS encore présente aujourd’hui (reconnaissance diplôme en
stars a jeunesse et sport remonte a 1981 MEJ pas apprécié perdre budget associé à l’EPS :
affaiblissement du poids du MJS)
- le grand défi étant de prouver que l’EPS est bien une discipline d’enseignement pour les
acteurs de l’EPS, capable de remplir les objectifs défini par MEN

Réintégration au sein du MEN a des Conséquences institutionnelles :


Afin que l’EPS soit réalignée sur les autres disciplines, des changements sont nécessaire
Au-delà des devoirs, on donne des droits à l’EPS, au même titre qu’aux autres disciplines
d’enseignement. Alignement institutionnel sur les autres disciplines.
Alignement sur les autres enseignants :
- Par le décret du 16 octobre 1981 c’est pourquoi sont créées les maîtrises STAPS, aligné le
niveau de compétence
- La même année un groupe de recherche (Robert Mérand, Jacqueline Marsenach, M. Dotta)
est constitué à l’INRP (institut national de recherche pédagogique) afin de développer des
recherches en didactique de l’EPS afin de dégager les contenus d’enseignement de la discipline

travailleront en lien avec les enseignants (sur l’évaluation et la réforme de l’évaluation au


baccalauréat et sur les nouvelles IO
RM JM (acteurs important EPS 70 qui par le passé ont réfléchi à la péda : pilier des stages
baquet), reconnaissance de leurs travaux .

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- Une inspection générale d’EPS est créée distincte de celle de la Jeunesse et Sport Avant 81,
les inspections se faisaient par le MJS, désormais c’est le MEN qui s’en occupe.
- Rétablissement de la 3ème heure d’AS, dans le service des enseignants (17h + 2h d’AS pas
équitable par rapport aux autres : soutien pour le sport scolaire mais alignement des services
des enseignants d’EPS (17h d’enseignement disciplinaire + 3h d’AS) : promesse de François
de soutenir sport scolaire
Au niveau universitaire  pour l’alignement de la discipline
- En 1982 est créé la 74ème section du conseil national des universités (CNU) au même titre que
les autres disciplines : les STAPS. Reconnaissance de la discipline, nécessaire pour la
reconnaissance d’enseignant chercheur (sanctionner la possibilité d’un parcours de recherche
en stars et l’accès au métier)
La même année les DEA STAPS (équivalent du M2 auj.) conduisant aux doctorats à partir de
1983.
- L’agrégation externe est instituée en 1982 (1ère session 1983) et la formation des professeurs
adjoints supprimés (de toutes les autres formations hors capeps) Fin des statuts particuliers
(professeurs adjoints, utilisés pour combler les déficits en profs d’EPS. Il n’y a plus que deux
corps d’enseignement : les capésiens et les agrégés,
o fini la bonification au CAPEPS pour les sportifs de haut niveau (plus sous MJS)
o Fin de la non mixité : jusqu’en 89 un concours pour les hommes et 1 pour les femmes
(contrairement aux autres disciplines)
o intégration d’une 5ème année (avec un stage en alternance après le concours)
o passage par l’université est obligatoire pour devenir professeur d’EPS (CREPS plus
possible)
- Alignement progressif de la formation des enseignants d’EPS sur celle des autres enseignants
(finalisé en 1989 avec la création des IUFM ancêtre des ESPE : Jospin)

=> Ce à quoi elle peut prétendre après intégration MEN : meilleure reconnaissance dans
l’établissement en partie grâce enseignant qui suivent formations universitaires.
DEVOIRS du fait de la réintégration (Savary) : respect de la politique scolaire

B. Un nouveau cadre pour l’EPS


L’EPS a des devoirs liés à la politique scolaire des années 1980. Cette politique scolaire est une
priorité nationale ; axe principal de la politique de gauche de l’époque : Alain Savary (1981-1984).

Politique scolaire devient une priorité de cette période.

1975 : loi Haby crée un collège unique par lequel passe tous les élèves (collège mixe socialement
et d’un point de vue sexué)
le problème qui se pose va être dénoncé par des sociologue et notamment Bourdieu , son point de
vue défend que même si on rassemble élevé de tous els même origine ont les confronte au même
savoir ne vont App de la même façon et c’et le même s élevé qui vont se retrouver en difficulté
( ceux issus des classes sociales les + défavorisées car il existe un décalage très fort en tire la
culture scolaire faisant référence à l’ancien ENS secondaire ( celui de l’élite) met en diffa les
élèves arrivant avec un capital culturel en décalage avec cet culture scolaire
Bourdieu : ouvrage reproduction sociale : école va jouer un rôle dans la reproduction sociale avec
une orge élitiste en différence avec la culture des élevés en diffa
=> il ne suffit pas de confronter les élèves au même savoir pour qu’ils réussissent de la même
façon, dans ce nouveau collège unique , ce sont toujours le selves issus de CSP élevés qui

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réussissent
Il explique cela par le décalage entre culture élitiste et le capital culturel des élèves venant CSP
défavorisé .
à cause de ce décalage on fait progresser les mêmes
On a enlevé l’accès aux savoirs mais pas facilitant la réussite des élèves ( fin 60-70)
 Idée reprise par Savary, du fait du souhait de justice sociale
Quels sont les grands principes de sa politique : Une école remodelée
- A. Savary ne revient pas sur l’école unique avec des classes sociales qui partagent le même
enseignement. « Le principe de l’hétérogénéité des classes (collège unique), appliqué sans être
assorti d’une authentique politique d’aide pédagogique aux élèves et d’une formation adaptée
des enseignants a progressivement été vidé de son contenu » (1982)
o Il ne remet pas en cause la loi Haby, le collège unique mais les moyens insuffisants
associés à cette réforme, d’aide des individus venant de CSP défavorisées.
o Si on veut faire réussir tous les élève s, il faut mettre + de moyens pour ces élèves en
difficultés = principe de sa Pol de lutte contre l’échec scolaire devenant imp. début 80
car synonyme d’échec sociale
▪ 60-70 : échec a l’école, sortir école sans diplôme pas en échec sociale car on
pouvait trouver du travail et avoir une carrière pro
▪ 79 crises : y faisant suite pénalisant
Moyens attribuées pour
 Possibilité de dédoubler classe dans les groupes
 Diminution des effectifs dans les classes
 Moyen pour les élèves en difficulté
o Donner les moyens de réaliser une égalité des chances réelle entre les élèves
(Il faut différencier les méthodes pédagogiques pour prendre en compte les besoins différents et
uniques des élèves. Casser la relation entre origine sociale et égalité des chances de réussite -
Passage à une politique des chances d’accès à une politique d’égalité des chances de réussite.

Qu’est-ce qui inspire Savary ?


- La crise économique, et le chômage en hausse. Le système scolaire ne peut plus laisser des
élèves de côté. Plus on est diplômé moins on a de risques de finir au chômage. Si je suis
déscolarisé j’ai plus de chances de finir chômeur - on veut éviter l’échec social et économique.
- Les travaux de P. Bourdieu : ce n’est pas parce qu’on leur donne les mêmes contenus qu’ils
vont tous apprendre de la même façon, ou les mêmes choses ! les fils et les filles de milieux
sociaux privilégiés apprennent mieux même sous présentation du même savoir que les autres.
Habitus de classes))

Plusieurs commissions travaillent sur la mesure à adopter pour réformer le système scolaire :

• Commission Soufré de « décentration et la démocratisation des instructions scolaires


» (Rapport de mai 1982) –
On y trouve la démarche de projet
- importance d’une politique locale au sein d’une politique nationale
- Le MEN définit les programmes et les évaluations
- Les acteurs locaux ont une marge d’autonomie pour adapter leurs politiques aux caractères
spécifiques de leurs élèves
- Naissance des EPLE : établissements publiques locaux d’enseignement Création de projets :

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- d’établissement pour s’adapter aux caractéristiques des élèves


- EPS pour programmer les actions en fonction du projet d’établissement
• Commission Legrand sur la transformation nécessaire au collège (Pour un collège
démocratique, janvier 1983)
- ((trouver des moyens de lutter contre l’échec scolaire
- conserver l’hétérogénéité des classes mais jouer sur les formes de groupements
- transformation de l’évaluation : apparition de nouvelles formes d’évaluation (d’une évaluation
certificative à une évaluation sommative, formatrice et formative)
- Evolution vers une pédagogie différenciée en fonction des caractéristiques des élèves (va de
pair avec les formes de groupements)
Pas de changements structuraux mais bien des changements pédagogiques))

• Commission autour d’Antoine Prost sur l’avenir du lycée (Les lycées et leurs études au seuil du
XXIème siècle, décembre 1983
- ((la démocratisation qui a eu lieu au collège dans l’année 70 impact fortement les lycées dans
la fin des années 80. Il y a de plus en plus d’élèves qui accèdent au lycée et donc la culture
scolaire élitiste historique et la réalité humaine de l’époque sont en contradiction.
- Réponse matérielle et humaine par le MEN - on va donner plus de profs, de moyens
matériels et financiers… mais au cours de notre période on ne réagit pas aux décalages de
culture

• => commission d’enseignants et de chercheur s : afin de proposer des solutions d’évolutions)) ((

Savary :
 lutter contre l’échec et garantir la réussite du plus grand nombre. On transforme donc la
pédagogie, la façon d’interagir avec les élèves
- Après la réforme Haby en 1975, la priorité est donnée à la lutte contre l’échec dans un
contexte économique particulier (à cette époque sortir de l’école sans diplôme n’assurait pas
de travail)
- ZEP (01/07/81) : zone éducation prioritaire, principe de création « promouvoir une école
inégalitaire pour créer les conditions d’une véritable inégalité » principe défendu par Savary
pour réaliser une égalité réelle des chances donner plus à ceux qui ont le moins au départ
(compenser le manque de capital culturel : basé sur étude de Bourdieu)
fait au regard des caract. sociale des élèves
▪ Classe effectif réduit
▪ Plus argent pour des projets
▪ Salaire valorisé
• - basé sur le principe de discrimination positive, on ne considère que le
système éducatif scolaire soit inégal.
• CITIQUE ZEP : crainte d’une école a 2 vitesse (plus axé sur l’animation péda et pas sur les
contenus mais renouvelé par loir orientation 89)
- Démarche du projet : PAE, APLE, pédagogie différenciée. L’EP doit s’inscrire dans ce cadre.
-> démarche de projet : sur le terrain s'adapte aux caractéristiques des élèves afin
va se différencier à différents niveau
=> Établissement scolaire : EPLE = autonomie accrue
projet d'établissement reposant sur l'analyse des caract. des élèves
au niveau du terrain classe, défense du ministère d’une pédagogie différencié

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=> Pol qui engage (pas contenu) mais els enseignât a leur façon d'enseigner et place des élèves, manière
de différentier
-> amorcé en EPS 70: avec réflexion sur didactique, la progression du débutant
 
• Dans ce contexte égalité des chances question importante pour les acteurs en EPS les IO et les
textes d'évaluation

- Départ de Savary en 1984, conflit avec l’enseignement privé

Des orientations sensiblement différentes (1984-1986)


- Nouveau MEN : Jean-Pierre Chevènement, proclame son « élitisme républicain »,
▪ On doit faire réussir tous les élèves au plus haut niveau possible d’étude dans la
définition des savoirs disciplinaire
▪ % Savary : orienter vers ce que les élèves doivent pp (pas remise en cause reforme
péda mais pas suffisant) retour sur savoirs + marqué
- « 80% d’une classe d’âge au niveau du bac en l’an 2000 »
la France est en retard par Rapp d’autre pays, pour Chevènement le rattrapage va passer par
cela
n’auront peut-être pas le bac mais au moins le niveau
- Loi programme sur les enseignements technologiques et professionnels (loi Carra, 23/12/
1985) pour la création des BAC pro
▪ Vont accueillir rapidement un nombre imp. de l’élève et participer à leurs réussites
 Pol Chevènement remet pas en cause réf péda mais veulent dépasser en définissant 1 ce
qui va être appris et 2 différencier ce qui va être enseigné (voie techno, général et pro)

II. Un positionnement scolaire par l’évaluation des programmes


Positionnement de l’EP compliqué malgré réintégration MEN.
1. Comment EP participe aux missions éducatives de manière général ? (mission Savary, mettre
EP au service finalité EN)
EPS contribue à former un citoyen, lutter contre échec scolaire
2. Apport spécifique de cette discipline au sein de l’école (certes participation mission éducative
mais discipline avec apport singuliers /spécifiques qui s’intègre a l’éducation au sens large
(souvent oublié ou difficile année 80)

 2 manières de faire reconnaitre cette discipline

Un « malaise identitaire » : décalage IO1967


- Décalage visible Au niveau pédagogique : entre ce qui est souhaité par Savary au niveau
pédagogique et ce qui est proposé dans les IO de 67.
EPS tiraillé par Savary (adapté péda différencié) et le programme de 67 restant IO
o 70 : enseignants veulent faire évolue ra péda avec la péda par objectif, la démarche de
projet (beaucoup réflexions par péda soutenu par Savary)
o Or Io 67 peu de chose sur péda, enseignant encore rôle directeur de la leçon, maitre
orge, contenu ??
▪ Décalage place accordé aux élevés dans Io 67 et celle par Savary et dans le
recherches par les enseignants d’EP
- Décalage 2 : Questionnement de la référence culturelle de pratique culturellement légitime
(comme en 1970’s - Böhm, Pocatello).

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AP de 67 plus celle légitimes années 80 : athée, gym sont enrichis années 70 d’une
diversification des APS en France (plein air, entretien physique peu présent IO 67)
o Travaux sociologique montrant que sport pas pratiqué même façon en fonction classe
sociale et sexe : Pocatello : différents rapports au sport en fonction de l’origine sociale
(Bourdieu appliqué au S) e espace sociale et culturel des sport : activité enseigné pas
neutre d’un point de vue social Les activités proposés sont marqués socialement,
sexuellement
o Böhm critique méfait sport compétition et les valeurs transmises plutôt –
 Questionnement de la référence au sport dans les IO
- Décalage 3 : Discussion sur les contenus techniques : décalage entre des IO valorisant le
produit technique et des enseignants amené à réfléchir au processus d’App de la technique
(manière dont élèves progressent dans les activités) :
=> Malgré réintégration MEN : difficile de se positionner nouvelle péda et IO de 67

A. La réforme de l’évaluation au baccalauréat


Cette évaluation que peu transformée depuis 59 ou EP rendue obligatoire au Ba, outils utilisé table
le Tessier de cotation de performance
Evaluation sur la base des performances réalisés des élèves (décalage avec volonté de lutte
contre l’inégalité)
= modification car évaluer seulement la perf ne devient plus possible dans la réforme scolaire du
début année 80 voulant lutter contre inégalité

Réforme du bac en 1983 : Arrêté du 17/06/1983 complété par la circulaire du 11/07/1983 fixe les
nouvelles modalités de l’EPS au bac
On va essayer de faire en sorte que la discipline ne génère plus autant d’échec scolaire
- EP Passe dans le premier groupe d’épreuve s (l’arrêté du 10/08/86 affectera l’EPS d’un
coiffe. 1) : seule certificat médical de dispense peu t exempts rôles élève de participer
l’épreuve (reconnaissance de la place de l’EP au bac)
- Plus de certificats d’assiduité, la seule condition justifiant de na ne pas passer l’EPS au bac
est le certificat médical

Les principales modifications sur les modalités d’évaluation pour s’inscrire dans la nouvelle Pol de
Savary :
- Passage d’un CT a un CCF : épreuve en juin (CT)
Mais partant du principe que des App moteurs devaient être enseigné à la fin, proposiez CCF
a la fin d’un cycle pour lutter contre échec pour évaluer prioritairement ce qui a été appris en
EPS (utilité du CCF), pour ne plus valoriser les sportifs pratiquants hors de l’école
Ainsi pas évaluer ce qui a été appris en dehors de l’école.
- Note finale par l’intermédiaire de deux APS (Athée, gym, natation ont un barème national :
une au moins barème pour conserver une cohérence nationale) choisie dans 2 domaines
différents parmi 7.
Ouverture de l’évaluation a d’autres actes (sport Co, sport plein air)
Diversifier les Acta proposé pour proposer des domaines différents afin de coller aux caract.
des élèves.
- Chacune des APS doit faire l’objet d’un cycle d’au moins 12h et évaluée selon 4 composantes
: (évaluer ce qui a été enseigné et non appris hors école) avec 3 composantes
o la conduite motrice se décomposant en performance (5 pts) et

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o évaluation motrice complémentaire, production du geste technique (EMC, 5 pts) ;


o les connaissances techniques, la compréhension des bases de la physiologie de
l’effort et les capacités d’analyse (5 pts)
o la participation/progrès (5 pts)
Passage d’une note de perf, a une note réduisant la perf a 5 points : La majorité de la note doit
refléter un maximum ce qui a été appris en cours d’EPS.

 Evaluation transformé en premier r, les programmes auraient dû s’inspirer de cette


évaluation, hors évaluation transformé par IG alors que les programmes ne seront pas faite
par les mêmes acteurs
 Pas de cohérence être texte évaluation piloté par inspection général et le programme qui
seront pilotés par une autre structure

L’évaluation au brevet en 1980 va aussi se transformer

B. Le travail sur les programmes


Initié par Savary Dans le cadre du travail d’une commission, en non pas de l’inspection.

a. Commission verticale en EPS, 1983-85,


Chantier de réflexion sur les programmes supervisé par Savary afin d définir ce qui doit être appris
par les élèves
Articule 2 façons de travailler :
- Tubes verticaux. Travail sur la discipline de la 6è à la 3è (EPS en 6ème)
- Tubes horizontaux. Cohérence sur un même niveau de classe 6è - 5è - 4è - 3è (qu’est ce qui
doit être appris au sein de cette étape dans toutes les discipline)

Pour cela institution de commissions H et V)


Commission verticale en EPS entre 83-85 pour réfléchir sur ce qui sera enseigné en EPS
composé de membres d’origines différents (chercheurs (Merand, perré parleras, Georges
vigarello), chefs d’établissement, enseignants d’EPS de terrain, inspecteur général PINEAU) et
présidée par Alain Hébrard (l’EPS est une discipline à part et à part entière ; un des premier
agrégé en 83)
- Réflexion à des nouveaux programmes d’EPS : ce qui doit être apprit par les élèves en EP
- Mission : comment contenu EP sont au service de l’éducation au sens large afin d’aller vers
une évolution qualitative de l’enseignement de l’EPS Dns le 2nd degré (nature des savoirs :
point en commun val connaissance, processus techniques) de mettre en cohérence les
programmes d’EPS et les volontés de Savary

Consensus autour des objectifs généraux


- Font rapidement consensus : développement des qualités motrices, habileté des APS, de la
santé …
- Pas de débat sur : l’EPS s’appuie sur le sport

- Non plus sur « L’EPS ne doit pas se confondre avec les AP qu’elle propose et organise ». -
L’EPS ce n’est pas du sport ! l’EPS s’appuie sur des pratiques sportives.

- EP doit proposer un enseignement adapté à l’école (à ses contraintes, aux caract. locale des
établissements et des élevés

 Consensus objectif et péda (péda différencié, transfo évaluation

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Divergence sur la notion de programme /sur la façon dont on doit organiser/définir les
contenus d’enseignement :
1. Impossibilité d’être exhaustif dans ce texte sur les APSA : Lister toutes les APSA, pour lister
tous les savoirs de chaque APSA
a Peu de réflexion sur ce que doit être le contenu et comment les définir.
2. Le programme d’EPS doit s’arrêter à la programmation des APS et des principes de
programmation. Les enseignants adaptent leurs contenus d’enseignement
- Programme : « cadre de référence national qui décrit les savoirs et savoir-faire enseignés
dans une discipline selon les moments de la scolarité » (Hébrard 1986 devra faire la
construction des programmes sans trancher sur les contenus d’enseignement)
Hébrard se heurte au manque de définition des savoirs et savoirs faire a enseignés

=> fini en 85 par Chevènement car veut une publication des programmes : Hébrard
b. Les IO de 1985 - 1986 (cf.TD)
Ainsi : ce qui change % 67 :
Référence forte à Savary : lutte contre les inégalités, pour la réussite scolaire…
- Centré sur la fonction pédagogique et éducative de l’EPS : comment EPS répond à la nouvel
Pol scolaire
- Ce qui doit changer péda, et place élevé : « Ce qui est visé c’est l’activité de l’élève au sens de
sa prise en charge effective et de son évolution » différentes évaluations et relations
pédagogiques
- Evolution du rôle de l’enseignant
 On va reprendre au niveau péda tous le terme de Savary : péda diffa, val formative,
formatrice, qui accorde + place aux elles dans l’App, le rôle des enseignants évolue, plus
correcteur, directeur mais un guide des apps
 Changement : Laplace de l’élève et celle de l’enseignant transformé
 Mais sur les contenus, vu pas accords de la commission, peu d’élément sur es savoirs

Globalement les objectifs de l’EP et la transformation de la pédagogie sont en réussite


Mais chantier sur les contenus…

C. Construire l’identité scolaire de la discipline


Par les travaux des enseignants et des chercheurs, au-delà des textes officiels.

Quelques axes importants :


• Le didactisme en EPS, la didactique des APS : ce qui doit être enseigné à l’école, au sein de
chaque pratique sportive. Pour différencier ce qui s’enseigne dans et en dehors de l’école.
- Identifier la logique interne
- identifier les situations d’évaluation
- Création de l’écrit 2 du CAPEPS : écrit didactique des APS
• Ère de cognitivisme : travaux de Fam ose, qui marquent les années 1980
- construction de tâches d’apprentissage sur l’analyse de l’élève et son environnement -
l’apprentissage moteur est aussi cognitif !
• Transformer les pratiques des enseignants à partir de ces deux actes (didactique et
cognitivisme)

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1981 - 1989 : l’EPS de retour dans le MEN

Conclusion :
- Cohabitation 1986/87 : élections législatives F. Mitterrand est pendant de la république avec un
gouvernement de droite. - Ministère Monory, peu d’impact
- Réélection de Mitterrand en 1988, MEN : Jospin
- Loi d’orientation du 10 juillet 1989 : l’élève acteur principal de ses apprentissages.
Transformation de la formation des enseignants avec les IUFM (ESPE)
Conclusion
88 F Mitterrand réélu MEN
Jospin
On voit en 88-89 un nouveau texte : loi d'orientation du 10 juillet rappelant le principe d'égalité des
chances défendu par Savary : en continuité Pol Savary début 80
Texta rappel attention aux élevé et adaptation des savoir pour un rapport égalitaire au savoir
Adaptation de la péda aux savoirs
Surtout réflexion nécessaire sur les savoir
89: nouvelle évolution, mise en place conseil national des programmes (90 CNP) qui va être a l'origine de
la charte des programmes en 92 pour définir pour toute ses
Apparition de la notion de compétence qui organisera la définition des savoir dans toutes les disciplines.
=> Et expliciter ce qui doit être appris par les élèves
 
RESUME
Période ou on veut définir l'identité scolaire de l'EPS au début 80, passe par la réponse au grand bond e
l'école (lutte échec) et transfo péda (visible dans l'évaluation et IO de 85-86 avec péda de projet
contrat)
-

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