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On parle aussi de rétroaction. C’est une régulation pédagogique pour réduire l’écart entre ce que
l’on a demandé et ce qu’il fait.
Spécificité du Feedback en EPS : Elle se passe pendant que l’élève agit 70% des fois ( J.Marsena). Les
feedbacks relèvent de la personnalité de la personne qui donne le cours (La voix, la gestuelle). Le
feedback a objectivement était un élément de progrès dans les apprentissages :
- La vitesse d’apprentissage
- Le niveau d’apprentissage réalisé par un individu
- Sa motivation de l’élève en apprentissage
Encore une évidence, à partir du moment où un élève à des relances sur ce qu’il doit faire il est plus
motivé.
1) La quantité de feedback émis lors d’un seul apprentissage. En effet, ceux-ci sont souvent trop
nombreux et redondant et procure à terme une gène pour l’apprenant.
Le feedback peut devenir répétitif, redondant, il peut ne plus avoir de sens a force de le dire.
2) Le ton émis pour le feedback, calme, énervé, cynique. L’élève peut ne retenir que le ton. On peut
dire des bons feedbacks mais avec des mauvaises attitudes et obtenir l’inverse du message. La façon
de parler peut trahir nos sentiments.
Exemple escalade : Se mettre de profil à une petite de pré-requis. Dire de se mettre de profil pour
ces personnes là est trop difficile, le feedback ne porte pas.
Extrinsèque : Ce que l’on observe provenant de l’extérieur. L’audition est un récepteur interne mais
cela provient de l’extérieur. Donc Feedback extrinsèque.
- Le prescriptif : L’ordre, la commande. Il faut que tu...Tu dois faire...Attention car à quel
moment l’élève agit par lui-même ? Le prescriptif est à utiliser pour les aspects sécuritaires
car il n’y a pas à tergiverser là-dessus.
- L’évaluatif : L’élève est en demande (demande silencieuse) d’être situé sur ce qu’il fait, est-
ce bien ou pas ? Les élèves regardent beaucoup l’expression et le comportement du prof
pour savoir ce qu’il fait.
- Interrogatif : Faire réfléchir sur ce que l’élève est en train de faire. Exemple des 2 mendiants
et de la jeune fille. Tu crois que tu ne t’es pas trompé quelque part ? Faire réfléchir l’élève
c’est bien mais cela rallonge le temps d’apprentissage.
Comme tous les angles d’attaques pédagogiques, le FBV est bourré d’effet pervers. L’image est un
arbitre de façon implacable. Le guidage de l’image est primordiale à cause de la polysémie de
l’image, il y’a une grande quantité d’information sur pleins de paramètres différents. En EPS c’est
toujours différent de en STAPS. Pas de séance pleine sur l’image en EPS. Un enchainement de 10
secondes semble être une limite, la quantité d’image ne doit pas être trop importante.
Ensuite lors de la vision il faut guider l’image par des propos, focalisé sur un des éléments de l’image.
En EPS, la restitution de l’action se fait à chaud, ne doit pas prendre de temps sur le niveau
d’engagement moteur.
Attention c’est un continuum car même en Athlé il y’a des modifications de contexte.
En vidéo il faut le savoir car le délai de restitution de l’image sur une habileté fermé doit être court
car il faut être à chaud dans les sensations du moment. Si je prends trop de temps à leur montrer les
images est-ce que ça vaut encore le coup. Pas d’incidence sur le délai de restitution des habiletés
ouvertes.
Problème psychologique de l’élève sur les retours vidéo, des élèves peuvent mal le prendre. Des
modifications de comportements quand je dis « vas-y je te film ». L’outil lui-même va déranger, va
créer des rapports parasites, par rapport à ce que je veux montrer. Exemple de la poutre : La
crispation du fait de la vidéo va à l’encontre du relâchement nécessaire. L’idéal est ne pas dire quand
on film ou pas. C’est surtout les personnes très sensibles à leurs images qui peuvent être dérangées.
C’est la restitution de l’image de soi. Qu’est ce que regarde l’élève qui est mal dans sa peau ?
Généralement, les gens qui s’aiment bien. L’apprentissage ne vas pas fonctionner, car ils vont
tellement apprécier leurs images qu’ils ne vont pas prendre en compte l’information technique.
Moins c’est filmé précisément mieux c’est, il suffit de voir les lignes corporels. Les personnes ne vont
pas se regarder trop dans le détail.
P.Simonet : « La valeur d’un outils n’est pas inscrite en elle-même mais dépend de l’usage que l’on
en fait »
3ème catégorie :
Evaluation formative
C’est le cœur de la pédagogie de projet. Il faut être capable de créer un outil d’évaluation formative.
Les évaluations
Une évaluation doit être juste, justice (les uns par rapport aux autres), justesse (dans l’absolu).
- L’évaluation formative est de nature pédagogique, ce sont des informations qui doivent
permettre à l’élève de mieux faire.
Frontière entre évaluation formative est formatrice, formatrice c’est une partie de formative.
Formatrice, les élèves construisent avec le prof des critères d’évaluation sur lesquelles ils vont être
jugés.
Pouvoir s’identifier dans un niveau, les erreurs commises et les étapes pour passer au niveau
d’après. C’est un contrat pédagogique avec l’élève, le faire passer au niveau supérieur d’ici la fin du
cycle. Il faut baliser le chemin de l’apprentissage. Les grilles de niveau doivent être adaptées aux
caractéristiques de leurs erreurs.
Il faut faire des dessins sur ces fiches pour comprendre les causes et ce qu’il faut améliorer.
Idéal :