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Sanfaçon, C. (2001-2010). Programme d’animation et de formation continue pour les enseignants et les
enseignantes (PAFE).
Quoi faire pour favoriser l’autodiscipline (maitrise de soi) selon Reld et Wattenberg
Modèles pratiques
Interventionniste
1-L’enseignant détient un pouvoir élevé ce qui révèle une approche de type interventionniste.
Par le renforcement positif et négatif, il détient seul l’autorité de la classe, afin de maintenir
l’ordre. (Canter et Canter 1976)
2-Il est nécessaire de susciter de l’intérêt chez les élèves pour qu’ils apprennent. La discipline
en classe doit être axée sur la satisfaction des élèves (appartenance, pouvoir, plaisir et liberté)
et ce, par une approche sans coercition. (Glasser 1997)
Non interventionniste
3-L’autonomie de l’élève se fait par la maitrise de soi et par sa responsabilisation. Une grande
importance est portée sur l’appartenance du problème qui survient en classe. L’enseignant doit
utiliser un langage d’acceptation et il doit y avoir une démarche de résolution de problème
sans que personne ne perde sur le plan de l’autorité et de l’estime de soi. (Gordon 1980)
4-Rogers vise plutôt une approche démocratique fondée sur le groupe. L’enseignant adopte le
rôle du coordinateur. Il guide les choix du groupe au sujet du terme, de la répartition des tâches
et de leur exécution. Il crée un climat de classe positif (authenticité, acceptation et empathie)
pour l’élève. (Rogers 1970)
1
Il est à préciser ici que je suis une enseignante de niveau primaire.
DESCRIPTEUR PRINCIPAL : _La maturité d’un groupe_(texte 3)_
Type de document : __Document de formation_
Référence bibliographique :
Sanfaçon, C. (2001-2010). Programme d’animation et de formation continue pour les enseignants et les
enseignantes (PAFE).
DIRECTIF-----DIRECTIF EXPLICATIF----EXPLICATIF-COOOPÉRATIF----DÉLÉGATION
Ayant en tête que les élèves ne se connaissent pas tous et qu’ils ne me connaissent pas non plus, prévoir
une activité brise-glace telle que dire à tour de rôle notre prénom, notre film préféré et une raison qui
justifie ce choix peut être une option intéressante. Avant de commencer ma journée, je veux m’assurer
d’être bien préparée, de posséder ma matière et d’avoir sorti sur mon bureau tout le matériel dont je vais
avoir besoin pour la période. Je veux enseigner avec passion, ce qui se verra dans mon attitude, dans le
ton de ma voix et dans mon dynamisme.
Bélair, F (2009). Ma classe qualité au secondaire, des outils pratiques de gestion de classe inspirés de
la théorie du choix. Montréal : Éditions de la Chenelière.
Tout comportement,
adapté ou non, a
comme raison d’être la
satisfaction d’un ou de
plusieurs besoins.
J’entrevois dans l’action de réinvestir ce que j’ai compris en :
Par exemple, avec un élève qui un trouble d’opposition, c’est très important que je n’entre pas en lutte de
pouvoir avec lui. Au lieu de m’opposer à lui, je pourrais plutôt lui donner une responsabilité, un rôle de
petit assistant, afin qu’il sente qu’il a du pouvoir et que je puisse l’encadrer. Je l’inviterais donc à
coopérer avec moi pour le bon fonctionnement de la classe. Également, lorsque cela est possible, je
pourrais faire choisir à l’ensemble de la classe l’ordre dans laquelle la matière de la journée est vue. À
l’occasion, avant la journée, je pourrais montrer à la classe un vidéo drôle, afin de créer un climat
empreint de plaisir.
Dans ma classe, il y aura 5 règles maximum. Je veux les décider avec les élèves et pouvoir discuter avec
eux des raisons et des relations d’aide en lien avec les règles. De cette façon, ils verront que j’ai à cœur
leur réussite. Les consignes doivent être du type alpha, claires et nettes. Par exemple, en parlant d’une
procédure, je pourrais dire que lorsque j’arrive dans la classe, j’entre en marchant. Je voudrais aussi en
avoir une qui dit qu’une seule personne parle à la fois et une autre qui indique que chaque élève doit
faire de son mieux ce qui est demandé. À la fin, je pourrais même, afin de les responsabiliser, leur faire
signer un contrat d’engagement par lequel il s’engage à subir les conséquences.
Punir : critiquer, menacer, humilier. L’enseignant sévit et surprend les élèves avec
des punitions improvisées et souvent disproportionnées. Cela peut susciter la
rébellion et le retrait.
Culpabiliser : sermonner, soupirer, accuser, moraliser. L’enseignant se concentre sur
les erreurs, le passé, les promesses brisées. Cela peut susciter la dépendance à
l’adulte de la part de l’élève.
Je trouve très pertinent d’offrir à l’élève la possibilité de se racheter, de faire un geste réparateur. C’est
important qu’il sente que toutes les actions posées à la suite de son comportement par l’enseignant
servent à l’aider et non à lui nuire. Offrir des choix à l’élève peut être une bonne manière de favoriser
son sens des responsabilités. Par exemple, si l’élève a eu un comportement désagréable avec un autre
élève, je pourrais lui dire de me proposer un geste réparateur à faire à l’élève blessé. Je peux discuter
avec eux que s’ils décident de ne pas respecter la règle, ils choisissent la conséquence qui va avec. Les
élèves font ainsi des choix délibérés et apprennent à être responsables.
RESPONSABILISER VALORISER
-reconnaitre les torts causés -le jeune qui perd un privilège doit avoir la
-accomplir un geste réparateur possibilité de modifier son comportement par
-prendre conscience qu’il est responsable de ses des efforts en en faisant preuve de sincérité
gestes
Dans ma classe, c’est important que chaque élève sache qu’en tout temps, il peut se racheter. Si par
exemple l’élève ne travaille pas pendant les deux premiers jours de la semaine, avant de lui couper sa
période libre du vendredi, je pourrais lui dire que s’il travaille fort jusqu’à ce moment, il pourra lui aussi
profiter de ce temps libre. En lui donnant le choix de travailler ou non, je le responsabilise de ses choix
tout en lui offrant l’opportunité de faire mieux. Si c’est un comportement répétitif à chaque semaine, il
perdra le droit de se racheter de cette manière.
Il n’y a pas seulement les conséquences positives et négatives qui servent à rétracter l’élève dans la
bonne voie, mais aussi les interventions. Elles peuvent éviter des conflits, des luttes de pouvoir telle que
par la proximité et le contrôle par le toucher. J’entrevois d’utiliser cette technique avec des élèves qui
ont une bonne relation avec moi. Je pourrais faire un petit massage sur les épaules d’un élève qui est en
train de parler. Je pourrais aussi utiliser l’ignorance intentionnelle en assoyant un élève qui a besoin de
bouger en arrière de la classe.
L’élève en crise éprouve généralement des difficultés à satisfaire ses besoins. L’enseignant ne
doit pas se mettre en colère ni se placer sur la défensive lorsqu’un élève est en crise. Il doit se
concentrer à rester calme pour pouvoir apaiser l’élève. Il faut qu’il se rappelle que l’élève
perturbateur a besoin de blâmer quelqu’un pour se justifier de son comportement et parfois il
peut faire du déplacement, c’est-à-dire déplacer sa colère sur l’enseignant ou sur ses
camarades. Lorsqu’un élève est en crise, il est inutile de tenter de le raisonner. Ce n’est pas le
moment de discuter ou de dialoguer avec lui. On peut lui demander de se calmer et s’il ne le
fait pas dans les 20 secondes à venir, il faut lui donner un espace où il pourra se calmer. Une
fois la crise passée, il faut revenir avec l’élève sur les évènements et être en mode solution
plutôt que d’essayer de chercher un coupable. On peut lui poser comme question : Qu’est-ce
que tu étais en train de faire quand le problème a commencé? Si la même situation est
susceptible d’arriver, comment est-ce qu’on peut faire ensemble pour qu’elle ne se reproduise
pas? De cette façon, l’élève sentira que l’enseignant est de son côté, qu’il veut l’aider et le
percevra comme un leader qui se soucie de lui.
Bibliographie
Bélair, F (2009). Ma classe qualité au secondaire, des outils pratiques de gestion de
classe inspirés de la théorie du choix. Montréal : Éditions de la Chenelière.
Dubé, S (2009). La gestion des comportements en classe, et si on regardait ça autrement.