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Identité enseignante

BOMBLED Lucie - LANGUE Mathilde - MERCIER Emeline - SOENEN Emmanuelle -


VALIULLINA Karina

Code de
l’enseignant

1 BAC AESI FRANÇAIS-FLE Année scolaire : 2011 - 2012


Table des matières

INTRODUCTION ............................................................................................................ 3

ARTICLE N°1 :
« L’enseignant se doit de promouvoir le développement et la confiance en soi de
l’élève. » ......................................................................................................................... 4
ARTICLE N°2 :
« L’enseignant doit s’adapter à chaque type d’élèves et les aider. » ....................... 7
ARTICLE N°3 :
« L’enseignant se doit de présenter des leçons qui respectent le programme et le
socle des compétences. ».......................................................................................... 11
ARTICLE N°4:
« L’enseignant se doit de savoir construire et gérer les relations avec les parents
d’élèves. ».................................................................................................................... 15
ARTICLE N°5 :
« L’enseignant se doit de maintenir une bonne relation avec tout le personnel de
l’équipe éducative» ..................................................................................................... 18

CONCLUSION .............................................................................................................. 22
Introduction
Le métier d’enseignant est un métier difficile regroupant beaucoup de
savoirs et de savoir-faire, l’enseignant doit, non seulement connaître sa matière et la
transmettre, mais aussi faire preuve de sociabilité envers diverses personnes : les
collègues, les parents mais aussi et surtout, les élèves.

Le choix des articles pour notre charte ne fut pas aisé car nous trouvions
que beaucoup de points méritaient d’être abordés. Cependant, nous avons décidé de
nous focaliser sur les cinq points qui nous semblaient essentiels pour le métier
d’enseignant : la relation parents-enseignant, la relation collègues-enseignant, la
relation élèves-enseignant et l’utilisation du programme pour construire des situations
d’apprentissage efficaces.

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ARTICLE N°1 : « L’enseignant se doit de
promouvoir le développement et la confiance en soi
de l’élève. »

A. ILLUSTRATION PAR UN EXTRAIT DE LIVRE


L’AMÉLIORATION DE L’IMAGE DE SOI DE L’ÉLÈVE
L’enseignant a le pouvoir d’aider les élèves à améliorer leur image de soi, le
plus souvent en accordant régulièrement à chacun, en tant que personne,
l’attention dont il a besoin, en faisant en sorte que chaque élève connaisse
des réussites sur le plan scolaire et en veillant à ce que ces réalisations soient
reconnues. En outre, l’enseignant doit s’assurer qu’il n’y a pas de place dans
sa classe pour l’échec, le rejet et l’humiliation. S’il réussit à aider les élèves à
rehausser leur image de soi, il facilitera l’apprentissage et diminuera par le fait
même la fréquence des comportements inappropriés.

L’attention accordée par l’enseignant à chaque élève, en tant


que personne.
Lorsqu’on repense aux enseignants qu’on a le plus appréciés, on se rappelle
habituellement ceux qui nous ont prêté le plus d’attention : ceux qui nous ont
accepté, parlé, encouragé, parfois bousculé un peu, et se sont réjouis de nos
progrès. Ils ont réussi à nous persuader que nous avions de la valeur. Ils ont
fait croître en nous un sentiment d’appartenance et de compétence et nous
ont montré qu’une personne importante se souciait de nous. Tout cela a
contribué à accroître la confiance que nous avions en nous-mêmes.
Ce que nos meilleurs enseignants ont fait pour nous n’était pas
particulièrement difficile. Ils nous ont simplement traités comme tout élève
désire l’être : ils nous ont accordé attention et soutien et nous ont prodigué
des encouragements. En outre, ils nous ont fait comprendre que nous
n’avions pas le droit de nous satisfaire de la médiocrité ; ils nous ont incités à
viser l’excellence.
Source : C.M. CHARLES, « La discipline en classe. Modèles, doctrines et conduites », De Boeck,
1997, pp. 252 – 253

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B. JUSTIFICATION PERSONNELLE
Nous avons choisi cet article car il montre l’importance qu’a la valorisation de l’élève,
ce qui entraine une meilleure confiance en lui. En encourageant l’élève, le professeur lui
donne la possibilité d’offrir le meilleur de lui-même. L’enseignant considère ainsi
l’élève comme une personne à part entière et l’aide à se développer aussi bien à
l’école qu’en dehors.

L’enseignant n’est pas là que pour instruire. En effet, celui-ci joue parfois aussi un rôle
de psychologue, d’éducateur. Il doit veiller au bien être de l’élève, tant au niveau moral
que physique.
Par exemple, si un enseignant remarque qu’un de ses élèves traverse une mauvaise
période, qu’il parait sans cesse déprimé, il serait malvenu de ne pas
s’entretenir avec ce dernier pour l’aider ou le diriger vers une autre personne ressource,
tel un psychologue.
L’enseignant peut devenir une personne « repère » pour l’apprenant, l’aidant comme
cela à se développer en classe dans un cadre favorable, qui lui inspire confiance.

PICA et ERROC, Les Profs, Tome 6 : Classe Touriste, Bamboo Edition.

Nous avons choisi cette image car elle illustre bien l’article. L’élève doit se sentir
encouragé, il prendra ainsi plus confiance en lui. L’enseignant ne doit pas rabaisser un
élève, surtout en présence d’autres, et doit toujours rester le plus positif possible.
Cependant, le professeur doit quand même veiller à s’entretenir avec un élève si ce
dernier se satisfait de résultats médiocres et ne fait pas d’efforts.

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C. Justification théorique

 Les paradigmes relatifs au métier d’enseignant


Cet article englobe deux des pôles de l’Identité professionnelle de l’enseignant : acteur
social (où la considération des élèves est une compétence-clé) et personne (le
développement personnel des élèves est une partie importante de ce pôle).

 Les compétences à maîtriser


Deux compétences sont en relation avec ces pôles :
 Mesurer les enjeux éthiques liés à sa pratique quotidienne.
 Développer les compétences relationnelles liées aux exigences de
la personne

 Domaines de l’identité professionnelle


« Promouvoir le développement et la confiance en soi des élèves » fait partie du
domaine du savoir-être, l’enseignant est en relation avec les élèves, il accorde de
l’importance à l’écoute et à la connaissance de son élève (famille, problèmes).

 Lien avec le cours d’identité enseignante


Durant le cours d’identité enseignante, nous avons vu que maintenir un climat de
confiance réciproque au sein de la classe était essentiel. De plus, il y a quatre qualités
principales dans la relation enseignant-élève : la congruence, la compréhension
empathique, l’inconditionnalité du respect et la considération. Ensuite, nous avons
appris que le respect de l’autre (« prendre conscience de l’autre en tant qu’individu,
tenir compte des besoins, écouter … ») était une valeur indispensable, tant pour
l’enseignant que pour l’élève.

 Lien avec les autres cours


Aux cours d’ateliers de formation professionnelle, un module sur le climat de
classe a été dispensé. Nous avons vu qu’un bon climat de classe était notamment lié à
la sécurité affective (Un élève est, au sein d’une classe, reconnu en tant que personne
pensante et active dans un groupe. Il développe ainsi une identité. De plus, quand il y a
un sentiment de sécurité affective, l’élève est en confiance et tous se tirent vers le
haut.) et à la confiance (La confiance découle d’un respect mutuel).

En pédagogie générale, le concept d’éducation a été abordé. De nombreuses


définitions représentatives de ce concept ont été citées, par exemple : « L’éducation
vise à développer l’autonomie, à permettre l’épanouissement de l’individu ».

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Article n°2 : « L’enseignant doit
s’adapter à chaque type d’élèves et les aider. »
A. ILLUSTRATION PAR UN ARTICLE DE MAGAZINE

Comment reconnaître et aider ces élèves qui apprennent plus tôt, plus
vite, mais surtout autrement que les autres ?

Les surdoués ou « intellectuellement précoces » d’autrefois sont appelés


aujourd’hui
« Enfants ou adolescents à haut potentiel », ce qui relève d’une conception
ouverte de l’intelligence. Tant mieux car leurs caractéristiques pas au
domaine intellectuel. Et le terme « haut potentiel » (HP) tempère le débat
entre ceux qui y voient un effet de la génétique et ceux qui pointent le rôle de
l’environnement. (…)
À l’adolescence, faute d’avoir élaboré une méthode de travail ou appris à
étudier, ces élèves peuvent être très démunis et, pour préserver leur
confiance en eux-mêmes, préférer décrocher plutôt que de risquer l’échec.
(…)
Comment prendre mieux en compte les besoins de ces élèves ? Les
mesures pédagogiques, que l’on peut combiner, dépendent évidemment des
besoins individuels et de la réalité de terrain (l’organisation de la classe, les
choix pédagogiques des enseignants,…)

On peut par exemple proposer au jeune et à d’autres élèves curieux et


demandeurs des activités d’approfondissement (aborder un contenu de
manière nouvelle et complexe) ou d’enrichissement (réaliser un projet
personnel dans le domaine artistique, scientifique,…) dont les autres élèves
de la classe pourront aussi bénéficier. Le tutorat d’un autre élève peut aider
l’élève HP à s’intégrer et à expliciter son processus lors de la réalisation d’un
travail. D’autres pistes sont fournies par la pédagogie différenciée (utiliser
différentes méthodes et stratégies d’enseignement), la pédagogie du projet
(qui débouche sur une réalisation concrète), les ateliers d’apprentissage
regroupant des apprenants de même âge ou d’âges différents autour d’une
compétence disciplinaire ou transversale,…

Sauter de classe ?
Faut-il les faire passer dans la classe supérieure ? Le psychologue canadien
Françoys Gagné voit des avantages à cette solution : possibilité de l’utiliser
dans toutes les écoles, moins d’ennui et d’insatisfaction pour l’élève,… Une
autre voie possible, c’est de placer ces élèves à des niveaux supérieurs dans
certains domaines, ou leur permettre d’aborder des contenus avancés dans
des groupes homogènes.

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Des craintes s’expriment aussi : les élèves qui sautent des classes
pourraient rencontrer des obstacles dans leur développement social et
émotionnel, manqueraient de maturité physique et émotionnelle pour
affronter le stress de l’accélération et pourraient devenir arrogants et élitistes.
Ce qui est sûr, c’est que cette formule intéressante pour certains jeunes doit
être soigneusement préparée en tenant compte de différents facteurs.
Notamment des aptitudes intellectuelles et scolaires de l’élève (en tenant
compte d’une possible attitude négative face aux apprentissages scolaires),
de son aspect physique (âge, taille,…), de sa capacité à entrer en relation
avec d’autres élèves et les professeurs,… Ou encore du soutien que les
parents peuvent lui apporter et de la possibilité pour l’équipe pédagogique de
bien l’encadrer.
Source : MOREAU Catherine, « Des élèves aux ‘modes d’emploi’ différents », (dans) PROF : le
magazine des professionnels de l’enseignement, n°12, décembre 2011_janvier-février 2012, pp. 38-
39.

B. Justification personnelle
Nous avons choisi cet article car certains enfants sont parfois mis de côté ou
rabaissés par l’enseignant parce qu’ils sont moins forts que les autres ou parce qu’ils
ne fournissent pas le travail demandé, tout simplement parce qu’ils ont des
problèmes.
Ces problèmes, certains enseignants ne s’en préoccupent pas alors que cela
aiderait peut être l’élève en difficulté, cela lui permettrait de se sentir soutenu,
encouragé. Tout ne peut pas s’expliquer par la fainéantise ou la stupidité. Certains
ont des problèmes familiaux, d’autres des problèmes financiers (manque de moyens
comme par exemple, un ordinateur) ou comme dans le cas que présente cet extrait
de livre, le sentiment d’ennui, une mauvaise adaptation au système scolaire,
conséquences d’un trop haut potentiel.
Ce problème peut être réduit grâce à de nouvelles méthodes pédagogiques et
grâce à une mise en valeur des élèves.

Par exemple, l’enseignant peut envisager un nouvel angle d’approche pour


aborder un point de matière (comme favoriser une création personnelle tel qu’un
poème ou tout autre travail d’écriture) et ainsi tenter de sortir ce genre d’élève de la
monotonie, ce qui peut être aussi attrayant pour les autres. Il faut donc s’adapter à
chaque type d’élèves.

Chaque élève est une personne à part entière, avec des droits, des
sentiments, des besoins qu’il faut prendre en compte

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Nous avons choisi cette image car elle illustre bien le fait que l’enseignant doit
s’adapter à ses élèves pour capter leur attention, les captiver. Pour cela, elle montre,
de manière humoristique, qu’il faut également utiliser de nouvelles méthodes
didactiques.

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C. JUSTIFICATION THÉORIQUE
 Les paradigmes relatifs au métier d’enseignant
Cet article reprend plusieurs pôles de l’Identité professionnelle de l’enseignant : le
paradigme de la personne (car le développement de l’élève est essentiel), du
praticien réflexif (Le professeur produit des outils innovants et réfléchit sur ses
pratiques en analysant les effets) et de l’acteur social (L’enseignant est conscient
des enjeux anthropo-sociaux des pratiques quotidiennes).

 Les compétences à maîtriser


Trois compétences sont à maîtriser pour répondre aux exigences de cet article :
 Mobiliser des compétences en sciences humaines pour une
juste interprétation des situations vécues en classe, autour de
la classe ainsi que pour une meilleure adaptation aux publics
scolaires
 Développer des compétences relationnelles liées aux
exigences de la profession
 Concevoir des dispositifs d’enseignement, les tester, les
évaluer, les réguler

 Les domaines
L’article est situé dans deux domaines : le savoir-créer (L’enseignant, grâce à son
expérience personnelle, crée, imagine et innove ses cours.) et le savoir-être (Le
professeur est en relation avec les élèves auxquels il accorde une importance
particulière).

 Lien avec les autres cours


Durant le cours d’atelier de formation professionnelle, un atelier a été
consacré aux tâches-problèmes de communication. Nous y avons vu que
l’enseignant devait prendre en compte la motivation des élèves et donc favoriser les
tâches-problèmes qui soutiennent leurs centres d’intérêts.

Lors du cours de pédagogie générale, un cours a été consacré aux


orientations pédagogiques. Il y a été vu que la Communauté Française, pour
l’enseignement qu’elle organise, privilégie les activités de découverte, de production
et de création, suscite le goût de la culture et de la créativité et favorise la
participation à des activités.

Et en deuxième année, nous aurons un cours nommé « Différenciation des


apprentissages, notions d'orthopédagogie et détection des difficultés
d'apprentissage et leur remédiation ».

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ARTICLE N°3 : « L’enseignant se doit de présenter des
leçons qui respectent le programme et le socle des compétences. »
A. ILLUSTRATION PAR UN EXTRAIT DE LIVRE
Un impératif : boucler le programme

Publiés au Bulletin officiel de l’Education nationale (BOEN), les programmes sont des
textes qui fixent les objectifs de formation et de contenu d’apprentissage pour un
niveau donné. Validés, au terme de très longues consultations, par tous les acteurs du
système éducatif (inspections, syndicats, associations de parents), ils traduisent le
contrat passé entre l’établissement, les élèves et les familles. S’imposant à tous les
professeurs, ils doivent être intégralement dispensés.
Connaître les exigences de l’institution
Les inspecteurs pédagogiques sont très exigeants sur ce point, et considèrent que
c’est aux enseignants d’opérer des choix pertinents dans la mise en œuvre des
programmes. Concrètement, nul n’est censé ignorer les programmes, que l’on trouvera
au CDI dans les collèges et les lycées, à l’inspection académique, sur le site officiel du
ministère … Face aux élèves, cependant, boucler le programme semble souvent une
gageure. Cette difficulté à satisfaire les demandes de l’institution suscite un sentiment
de malaise, très répandu chez les jeunes profs, aussi angoissés par l’inspection
qu’animés de la volonté de bien faire.
Etablir une progression …
Il est d’abord indispensable d’établir une programmation pour organiser les chapitres à
étudier au cours de l’année scolaire, en prenant en compte l’emploi du temps de la
classe, les jours fériés, les périodes de vacances. Afin d’insister sur l’essentiel, on
dresse la liste des objectifs à atteindre pour chaque séquence et le nombre d’heures
nécessaires pour y parvenir. Pour le prof débutant, mettre au point une progression est
un exercice ardu : beaucoup se sentent submergés par le travail, la découverte de
toutes les dimensions de leur métier, et naviguent un peu à l’aveuglette. Il existe
néanmoins des outils pour les aider à sortir du brouillard.
… en s’appuyant sur des documents d’accompagnement
Depuis une dizaine d’années, la tendance est à l’explication maximale des divers
points des programmes. Des documents d’accompagnement proposent des indications
horaires et un cadre précis, très détaillé. Comme ceux du second degré, les nouveaux
programmes du primaire s’inscrivent dans cette tendance. Ils contiennent même « les
méthodes et l’organisation des activités susceptibles d’appliquer efficacement les
contenus d’enseignement arrêtés ». Les professeurs chevronnés sont parfois critiques
envers cette évolution, à laquelle ils reprochent de restreindre la liberté pédagogique.

Source : SEGAL Eva, « Le guide pratique du prof : au service du métier d’enseignant »,


Editions l'Etudiant, 2003, pp. 46-474

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B. JUSTIFICATION PERSONNELLE
Nous avons choisi cet article car le socle commun de connaissances et de
compétences présente ce que tout élève doit savoir et maîtriser à la fin de sa
scolarité obligatoire.

Le programme et le socle de compétences constituent l'ensemble des


connaissances, compétences, valeurs et attitudes nécessaires pour réussir sa
scolarité. Le professeur doit transmettre à ses étudiants des savoirs, des savoir-faire
et des savoir-être. L’élève sera ainsi apte à résoudre différentes tâches-problèmes
de communication énoncées dans le programme. Ces tâches-problèmes englobent
les quatre axes de communication, à savoir : lire, écrire, parler, écouter.

Cette image a été choisie pour montrer que l’enseignant possède tous les
éléments en main dans le but de transmettre les compétences et les savoirs repris
dans le programme ainsi que ceux dans le socle de compétences.
Mais, pour cela, le professeur doit parfaitement maitriser sa matière et ainsi préparer
régulièrement un plan de travail dans lequel on y retrouvera sa façon d’agir et de
construire une leçon.

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C. JUSTIFICATION THÉORIQUE
 Les paradigmes relatifs au métier d’enseignant
Cet article réunit deux des pôles de l’Identité professionnelle de l’enseignant :
technicien (qui sait mettre en œuvre des exemples progressifs et appliquer la
théorie) et praticien-artisan (qui sait pourquoi l’élève doit apprendre cette matière et
qui sait gérer son cours).

 Les compétences à maîtriser


Trois compétences sont en relation avec ces pôles :
 Utiliser des routines des schémas d’action contextualisés
 Mettre en œuvre des savoir-faire techniques et appliquer les
règles formalisées.
 Maitriser et organiser les apprentissages.

 Domaines de l’identité professionnelle


« Le professionnel de l'enseignement serait un technicien de la pratique enseignante
décidant pourquoi, quand et comment il importe d'utiliser telle ou telle pratique ».
Cela fait partie du domaine du savoir-faire. L'enseignant pratique tout ce qui est
application à la théorie. Pour cela, il doit s'aider des tâches-problèmes présentes
dans le programme ou encore du socle de compétences.
"Le professionnel de l'enseignement se révèle être aussi un chercheur de la pratique
enseignante". Dans ce domaine de savoir-réfléchir, le professeur doit être un
praticien réflexif. Il doit par exemple changer ses cours tous les ans et se remettre à
jour dans tout ce qui concerne les compétences, les programmes ... Il doit donc s'y
intéresser et pouvoir jongler avec tous ces documents officiels afin de préparer au
mieux ses séquences en s'y référant correctement. Ces changements supposent une
capacité d'autoévaluation. Ce domaine rejoint celui du savoir-créer ou l'enseignant,
après avec acquis de l'expérience, créée, imagine et innove ses cours.

 Lien avec le cours d’identité enseignant


Durant le cours d’identité enseignante, nous avons appris que la vie d’un enseignant
implique beaucoup de travail dans le but d’enrichir sa matière et la rendre plus
agréable tout en respectant le socle de compétences ainsi que le programme
scolaire. Le professeur doit les suivre tout en ajoutant une touche d’improvisation
personnelle.

 Lien avec les autres cours


De nombreux liens sont à faire avec le cours d'AFP. En effet, en première année, un
des grands objectifs de ce cours est de nous faire découvrir le programme et le socle
de compétences afin que l'on puisse les manipuler plus facilement pour nos futures
préparations de leçons. Avec madame Brasseur, dans l'atelier 2 "Mon prof, ce

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héros!", nous avons parlé des qualités pédagogiques que doit pouvoir posséder tout
enseignant. Et notamment le fait qu'un bon professeur se doit de maitriser et de
respecter le programme et le socle de compétences. Dans l'atelier 3 intitulé "Où est
le problème? Dans la tâche-problème!", nous avons bien sûr évoqué toutes les
tâches problèmes se trouvant dans le programme de français du premier degré
commun. Nous en avons même analysé quelques-unes en profondeur. Nous avons
ensuite défini ce qu'est pour nous le programme.

Dans le cadre des AFP donnés par Madame Verhaert, nous avons aussi eu un
atelier sur le programme. Nous avons d'abord dû dire ce qu'il était pour nous puis
nous l'avons découvert petit à petit grâce aux questions dirigées que Madame
Verhaert nous a posées. Dans notre dernier atelier intitulé "Formuler des
objectifs...oui mais comment?", nous avons défini les objectifs se trouvant dans le
programme à partir d'un exemple de corpus de questions données à des élèves du
secondaire inférieur. De là, nous avons défini les savoirs et savoir-faire et puis nous
avons dû nous référer au socle de compétences afin de déterminer si ces
compétences étaient à certifier, à entretenir...

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Article n°4: « L’enseignant se doit de
savoir construire et gérer les relations avec les
parents d’élèves. »
A. ILLUSTRATION PAR UN EXTRAIT DE LIVRE
Collaborer avec les parents
- Discutez-en avec les parents. Faites attention à la manière de faire passer le message.
Prenez comme point de départ un aspect positif, quelque chose que l’enfant sait faire et
précisez ce qui peut être fait à l’école et ce qui peut être fait à domicile.
- Enoncez les problèmes de façon progressive, mais impliquer à un moment donné de façon
concrète les parents, afin de les réveiller et d’être sûr qu’ils ont reçu le message. Evitez ceci
lors du premier contact avec les parents.
- Prenez au sérieux les problèmes et l’histoire des parents. Les parents ont le droit et le
devoir d’être « pénibles » quand ils prennent la défense de leur enfant.
- Donnez suite à leur demande d’aide et demandez-leur de collaborer. Une bonne réflexion
avec les parents est très importante, ils sont des partenaires importants dans le processus
d’aide à l’enfant. Garder le contact avec les parents des enfants qui ont difficultés, également
en dehors des rencontres parents-enseignants. Ces moments permettent de passer en
revue tranquillement les problèmes et de trouver ainsi une solution à la plupart de ces
problèmes. Les parents concernés ont en général encore beaucoup de questions et à la
maison se rajoutent des problèmes émotionnels suite aux problèmes scolaires. Les enfants
font passer leur détresse à la maison. Ils sont vite énervés, ils taquinent leur frère ou sœur
ou s’isolent, sont susceptibles et pleurent pour un oui ou pour un non.
- N’oubliez pas que les parents sont mieux placés pour connaître leur enfant et que la plupart
du temps ils ont essayé toutes choses afin d’aider leur enfant.
- Donnez un message aux parents : nous nous préoccupons de votre enfant. Avec
l’information suivante : « Votre enfant a un problème d’apprentissage », ou : « Votre enfant a
un problème moteur », ou : « Votre enfant a un problème de comportement », vous
transférez tout le poids du problème sur les épaules des parents. Par contre, si vous, en tant
qu’enseignant, expliquez ce que l’école va faire, comment l’école va le gérer et ce que les
parents peuvent faire à la maison et si vous donnez les avis et conseils pour la maison, le
problème devient un problème partagé.
- Ne promettez pas de miracles.
Source : M.LITIERE, « Maman, j’y arriverai jamais ! Face à la peur de l’échec, comment redonner confiance à
votre enfant. » De Boeck, PP 143-144

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B. JUSTIFICATION PERSONNELLE
Cet article nous donne les pistes principales pour construire les relations entre le
professeur et les parents d’élèves. En lisant le texte, l’enseignant (ou futur
enseignant) peut trouver les réponses aux trois questions suivantes : Pourquoi
prendre contact avec les parents d’élèves ? Comment l’enseignant doit-il énoncer les
problèmes ? Quel message doit être passé aux parents ?
L’extrait montre aussi l’importance de relations qui doivent être établies entre les
parents et l’enseignant pour mieux gérer l’évolution et développer l’éducation chez
les élèves. Le texte contient les différentes manières proposées à l’enseignant pour
commencer un dialogue constructif avec les parents et montre ce qu’un bon
enseignant doit éviter de dire dans son discours.

Pour favoriser une relation de complicité et de collaboration avec les parents,


l’enseignant doit savoir jeter un regard critique sur sa façon d’interagir avec lui,
reconnaître la compétence des parents, éviter le jugement et communiquer aussi
quand ça va bien. Il est important d’assurer une communication fréquente et
régulière dans le but de faire comprendre aux parents que les rôles et responsabilités
doivent être partagés avec l’école dans l’objectif de favoriser la réussite de l’enfant.

Par exemple, l’enseignant ne doit pas hésiter à prendre contact avec les parents
si l’un de ses élèves a des problèmes concernant son comportement ou son
apprentissage, s’il ne suit pas le programme avec les autres, ne fait pas ses devoirs,
s’il est souvent absent sans justification, s’il manque de motivation…

Voici une image qui illustre que dans l’enseignement, les relations avec les parents
d’élèves occupent une place assez importante. Si on pouvait schématiser cette
illustration, on aurait le triangle suivant : l’enseignant - l’élève- les parents d’élèves.
L’enseignant ne doit pas oublier que les parents peuvent collaborer à la réussite de
leurs enfants.

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C. JUSTIFICATION THÉORIQUE

 Les paradigmes relatifs au métier d’enseignant


Cet article englobe deux des pôles de l’identité professionnelle de l’enseignant :
acteur social (Analyser les enjeux anthropo-sociaux des situations quotidiennes) et
personne (Etre en relation, communiquer, animer).

 Les compétences à maîtriser


Trois compétences sont en relation avec ces pôles :

 Entretenir des relations de partenariat efficaces avec l’institution,


les collègues et les parents d’élèves.
 Développer les compétences relationnelles liées aux exigences de
la profession.
 Mesurer les enjeux éthiques liés à la pratique quotidienne.

 Domaines de l’identité professionnelle


L’article fait partie du domaine du savoir-être, dans lequel « l’enseignant est ‘’un être
en relation’’ avec les élèves, les collègues, les parents, la hiérarchie, les différents
milieux et organisations gravitant dans et autour de l’école. »

 Lien avec le cours d’identité enseignante


Le cours d’identité enseignante nous a montré que l’enseignant doit « être agent,
acteur et auteur dans son propre métier. Etre acteur signifie agir avec les autres. » Il
y a une interaction constante entre les champs professionnel, personnel et
organisationnel. Ces trois champs vont aider l’enseignant à construire le programme
des rencontres entre les parents-professeurs, conduire la réunion et gérer le temps.

 Lien avec les autres cours


Cet article peut être mis en liaison avec le cours de pédagogie. Lors de ce cours,
nous avons pris connaissance des treize compétences où trois compétences (citées
ci-dessus) concernent l’enseignant en relation avec les autres (collègues, parents).

Et, durant les ateliers de formation professionnelle, nous avons vu que dix domaines
de compétences reconnues comme prioritaires dans la formation continue des
enseignantes et des enseignants primaires. Une des dix compétences est d’Informer
et impliquer les parents. Nous avons aussi appris comment l’enseignant doit se
comporter avec ses élèves, ses collègues et les parents d’élèves, quelles sont les
compétences à développer avant tout et comment gérer les différentes relations dans
sa vie professionnelle.

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ARTICLE N°5 : « L’enseignant se doit de
maintenir une bonne relation avec tout le personnel
de l’équipe éducative»
A. Illustration par un extrait de livre
2. Les relations avec les collègues
La rencontre avec les collègues, la volonté de s’intégrer dans l’équipe et d’y prendre sa
place sans s’imposer sont autant de garanties d’un travail fructueux dans
l’établissement.
Ces relations s’amorcent dès le tout premier jour : lors de l’entretien avec le chef
d’établissement ou le jour de l’entrée en fonction, il est souhaitable de visiter l’école et
d’y trouver quelques repères. Si l’on enseigne dans le secondaire, c’est l’occasion
aussi de rencontrer les éducateurs responsables de ses élèves et de se faire mettre au
courant de la manière dont s’organisent les intercours.
Elles s’intensifient ensuite, au fil du temps. S’engager dans des projets collectifs,
participer à des activités interdisciplinaires ou extrascolaires sont autant de moyens de
prendre sa place dans l’école.

2.1 Prendre sa place dans l’équipe éducative


La salle des professeurs : La salle des professeurs est le lieu où les enseignants se
retrouvent, reçoivent et échangent des informations. C’est souvent là que se trouvent
les valves ou panneaux de communication et d’information, le présentoir des revues.
Les premières heures passées en salle des professeurs ne sont pas toujours faciles. Il
faut en effet s’intégrer dans le groupe, quelquefois faire face aux réticences des aînés
vis-à-vis de jeunes enseignants. Certaines écoles ont la bonne idée de proposer un
« tuteur » ou « parrain » aux nouveaux enseignants. Lorsque c’est le cas, ce collègue
facilite les relations avec les autres enseignants et l’intégration dans l’école.
La concertation: Au fil des dernières années, le métier d’enseignant a pris une
dimension de plus en plus collective. Le courant est assez lent car, dans l’histoire de
l’enseignement, tout a longtemps poussé les enseignants à l’individualisme. Les
choses commencent à changer car, depuis une bonne vingtaine d’années, les
réformes vont toutes en ce sens.
Pour qu’il y ait cohérence et continuité dans les apprentissages, il faut une véritable
concertation entre les enseignants. Qui dit concertation, dit espaces et temps de
paroles rendus possibles, encouragés voir institutionnalisés.
Ces concertations sont organisées dans l’enseignement fondamental où des périodes
sont prévues dans l’horaire des enseignants. Dans certains établissements
secondaires, elles existent aussi mais ce n’est pas le cas partout, faute de plages
prévues à cet effet dans l’horaire.
Source : « Petit guide du jeune enseignant », de Anne-Marie PIRARD, Ministère de la Communauté
française, administration générale de l’enseignement et de la recherche scientifique.

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B. Justification personnelle
Nous avons choisi cet article car il montre l’importance d’avoir une bonne relation
avec tout le personnel éducatif. En effet, il est important, dès le premier jour d’entrée
dans une nouvelle école, de se familiariser avec le personnel comme le chef
d’établissement, les enseignants, les éducateurs ou encore l’infirmière. De cette
manière, le nouveau professeur se sentira plus à l’aise et travaillera dans de
meilleures conditions. Un professeur qui se sent bien et accepté dans son école sera
plus productif pour donner son cours.

Il peut aussi rencontrer des collègues qui enseignent la même branche que lui, et de
ce fait, leur demander des tuyaux, des conseils pour gérer la classe, préparer des
leçons, des activités,…

Il est également important que tout le personnel éducatif s’entende afin qu’il y ait un
meilleur suivi des élèves. Si ceux-ci sentent qu’il y a une cohérence entre toutes ces
personnes, qu’elles se concertent, ils seront plus disciplinés, plus faciles à gérer.

Par exemple, les éducateurs assemblent toutes les fiches des élèves. Si un étudiant
a un problème de santé (par exemple s’il est diabétique), l’éducateur responsable de
celui-ci prévient le titulaire. Ce titulaire avertit lui-même les autres professeurs. Et
l’infirmière passera expliquer aux enseignants de l’élève comment réagir face à un
quelconque problème à cause de sa maladie. Voilà pourquoi une bonne entente est
primordiale entre toutes ces personnes.

Nous avons choisi cette image car elle illustre tout le contraire de ce que nous
exposons dans cet article. En effet, on voit ici que les enseignants se disputent entre
eux, qu’ils ne sont pas d’accord ou encore qu’ils pensent des choses négatives sur
leurs collègues (« Tas d’faignants ! »). Contrairement à cette illustration, nous
montrons comme il est important que tout le personnel éducatif s’entende et qu’il y ait
une véritable cohérence ! Donc par exemple qu’ils ne se retrouvent pas comme ici
tous dans une même classe. Il doit y avoir une bonne communication entre eux.

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C. Justification théorique

 Les paradigmes relatifs au métier d’enseignant


Cet article englobe deux pôles de l’identité professionnelle de l’enseignant : Une
personne (l’enseignant va travailler en équipe et en relation avec tout le personnel
éducatif de l’établissement.) et l’acteur social (Il s’engage dans des projets collectifs,
avec donc d’autres membres du personnel).

 Les compétences à maîtriser


Trois compétences sont en relation avec l’article :
 Entretenir des relations de partenariat efficace avec l’institution, les
collègues et les parents d’élèves.
 Développer les compétences relationnelles liées aux exigences de la
profession.
- Travailler en équipe au sein de l’école.

 Les domaines de l’identité professionnelle


« L’enseignant est essentiellement un « être en relation » avec les élèves, les
collègues, les parents, la hiérarchie, les différents milieux et organisations gravitant
dans et autour de l’école. » Cela fait partie du domaine du savoir-être. On montre
bien ici que toutes ces personnes se côtoient, sont en relation et travaillent
ensemble.
Avec les collègues, l’enseignant se doit d’avoir « des échanges professionnels
constructifs, disciplinaires et interdisciplinaires, horizontaux et verticaux, dans une
perspective de travail en équipe ou de projet ».
Avec la hiérarchie, l’enseignant se doit d’avoir « un partenariat professionnel ».
Avec les autres milieux gravitant autour de l’école, l’enseignant se doit d’avoir « un
dialogue constructif favorisant l’ouverture de l’école vers la société ».

 Lien avec le cours d’identité enseignante


Durant le cours, nous avons vu qu’un professeur doit se connaître lui-même pour
pouvoir enseigner correctement. Cependant, il doit également être une personne
sociable. En effet, les relations avec les autres membres du personnel éducatif sont
primordiales.
Nous avons aussi parlé de la socialisation professionnelle. C’est un processus
relationnel. L’identité professionnelle enseignante est un rapport à soi et à autrui, qui
se construit à travers et en fonction des relations avec les autres. Les autres étant
aussi bien les enseignants, les personnes non-enseignantes avec lesquelles il entre
en interaction directe (les élèves, les collègues, les parents, le chef
d’établissement,…) et indirecte (les institutions, les pouvoirs publics, les médias,…).

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 Lien avec les autres cours
Nous pouvons mettre cet article aussi en relation avec les AFP. Dans le deuxième
atelier intitulé « Mon prof, ce héros ! », nous avons parlé des qualités relationnelles
que doit avoir tout bon professeur.
Durant un autre atelier, nous avons lu des lettres que des élèves de 3 ème régendat
français – français langue étrangère nous ont écrites. Elles parlaient énormément du
côté social de l’enseignant. Elles insistaient sur le fait qu’entre futurs enseignants et
enseignants, il fallait qu’il y ait une véritable coopération !

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Conclusion
En conclusion, les 5 articles choisis …

1. L’enseignant se doit de promouvoir le développement et la confiance en soi


de l’élève
2. L’enseignant doit s’adapter à chaque type d’élèves et les aider
3. L’enseignant se doit de présenter des leçons qui respectent le programme et
le socle des compétences
4. L’enseignant se doit de savoir construire et gérer les relations avec les parents
d’élèves
5. L’enseignant se doit de maintenir une bonne relation avec tout le personnel de
l’équipe éducative

… montrent que l’enseignant doit se plier à certaines règles (par exemple, le


programme ou encore le socle de compétences) et qu’il entre en relation avec toute
une série de personnes (les parents, les autre membres du personnel et les élèves),
ce qui demande des qualités humaines telles que la patience et l’empathie qui
viennent s’ajouter au travail proprement dit.

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