GNATHON Les Caractères de La Bruyère Parcours Imagination et pensée

Présentation du texte :- La Bruyère est un auteur classique du 17 ème siècle .Il publie les Caractères
entre 1688 et 1696 en s’inspirant d’un auteur grec Théophraste ( 4ème siècle av JC ). A travers ses
portraits satiriques s, il dénonce des défauts et vices des hommes ;

-Ici il s’agit du portait satirique de Gnathon dont le nom signifie « mâchoire » en grec .C’est un
glouton répugnant .Il incarne l’égoïsme.

Problématique : Comment à travers ce portrait LB allie-t-il imagination et pensée ?

Faire la satire de = critiquer quelqu’un ou quelque chose par le biais de la moquerie.

Une satire= écrit par lequel on critique un défaut humain , un travers de la société grâce à la
moquerie.

LECTURE

Composition : L1 à L11 le portrait d’un glouton / L12 à L 20 le portrait d’un égocentrique

Intérêts de ce texte / Nous allons voir en quoi il s’agit d’un portrait en action d’un égocentrique ,
d’un glouton qui s’oppose à l’idéal classique de l’honnête homme c’est-à-dire un être réfléchi ,
modéré , mesuré .Or lui est un être de la démesure .

Remarque : par le portrait en action , le défaut n’est jamais explicite mais ce sont les actions du
personnage qui nous amènent à définir le défaut .

: L1 à L11 le portrait d’un glouton

L1 à 2 : la première phrase d’ordre général contient des verbes au présent de vérité générale comme
«  vit sont ……….. » ;Gnathon d’emblée est perçu comme un personnage égoïste .Cela est justifié par
la phrase négative restrictive ……………………………………….Les expressions comme « pour soi » et «  son
égard » suggèrent que Gnathon n’est tourné que vers sa propre personne .Il ne prête aucune
attention aux autres .Il s’oppose à eux avec l’adjectif indéfini « tous les hommes » . Cet égoïsme est
aussi souligné par l’hypothèse «  comme s’ils n’étaient point » .

L 2 à L11 :un égoïste en action .Dès la seconde phrase il évoque un égoïste en action puisqu’il se
révèle être un glouton répugnant .

Le type de phrases est le suivant dans ce passage : phrases complexes ( surtout coordonnées et
juxtaposées ) avec à chaque fois le pronom personnel »il » qui domine .On en déduit que Gnathon
est le personnage central. TOUT TOURNE AUTOUR DE LUI ;Il est partout et sature l’espace . C’est
d’ailleurs un personnage qui veut être partout.

-L2à l5 le thème est le repas .On note le champ lexical du repas avec les termes «  table plat ,met «  .I
l s’agit d’une phrase complexe composée d’une série de phrases juxtaposées. L’attitude de Gnathon
par rapports aux autres fait ressortir son égoïsme et sa démesure .

-L6 à L11 il s’agit d’un gros plan sur sa façon de manger propre à dégouter son entourage .

Reprise détaillée :
-l 2 à 5 Présentation de l’idée générale :Gnathon s’accapare les plats sans tenir compte des
autres .Il est envahissant. On remarque l’opposition «  lui seul /deux autres ; « lui / toute la
compagnie » .Les termes «  seul ; lui , maitre » renvoient au fait que tout tourne autour de lui.Il veut
dominer ce qui est montré par les verbes «  se rend maitre du plat » ; «  fait son propre de «  . Il agit
comme si tout lui appartenait.

On voit apparaitre aux lignes 4 /5 sa gloutonnerie par la négation «  ne aucun des mets «  + ( avant )
qu’il n’ait achevé de les essayer tous. »= subordonnée de temps avec le verbe au subjonctif  : il ne
s’attarde sur aucun plat car il veut les avoir TOUS essayés c’est-à-dire goûtés . Le pronom
indéfini »tous » est une hyperbole qui souligne la frénésie , la gloutonnerie .Celle-ci est aussi
exprimée par une autre hyperbole «  les savourer tous à la fois » .Le verbe «  savourer » est ironique
car cette antiphrase correspond davantage au verbe «  dévorer ».On souligne ainsi la démesure de
Gnathon.Tout est exagéré à l’opposé des codes de la politesse , à l’opposé de l’honnête homme ;
incarnation de l’idéal classique du 17 èem siècle de mesure et de civilité.

L5 à L10 Gros plan sur la façon de manger .Ce passage est dominé par le champ lexical du repas ;
table , viandes ; manger , mangent , appétit , affamés , sauces , ragout , plat ; mangeant etc …On
constate l’insistance sur le verbe «  manger. Gnathon se comporte comme un animal puisqu’il
mange avec les mains .On trouve d’ailleurs des mots de la même famille «  manie , remanie » .La
gestuelle de l’animal carnassier est complétée par une série de verbes juxtaposés ( l-6 et 7 ) comme
«  manie , remanie , démembre , déchire ».On note la frénésie et la brutalité vorace de Gnathon
suggérée par les propositions juxtaposées et la proposition coordonnée l 10 «  et il continue à
manger » .Les propositions «  il l’enlève , il le répand en chemin «  renvoient au prédateur qui
ramène sa proie au terrier. Voir aussi «  on le suit à l trace » comme celle d’un animal. La formule
redondante «  il mange haut et avec grand bruit » souligne sa grossièreté ; il dérange les autres .Il
devient une vraie caricature , un personnage grotesque , théâtralisé avec la phrase « il roule les
yeux ».C’est un véritable acteur. La métaphore du « râtelier » renvoie à la table et aux « barreaux
pour contenir le fourrage du bétail ».

C’est encore un personnage égoïste et vorace puisque les convives sont réduits à » manger ses
restes « .

Il inspire le dégout. La négation restrictive «  ne se sert que de ses mains «  ( = « il se sert seulement
de ses mains » .On insiste sur les parties de son coRps associées à l’activité de manger «  les mains , le
menton , la barbe ; ses dents « .Le satiriste intervient car il juge son personnage avec l’expression
péjorative malpropretés dégoutantes «  .On relève le jeu de mots «  dégoûtantes /Dégoutttantes =
qui gouttent «  Il suscite le dégout auprès des autres convives ce qui est monté par l’antithèse » ôter
l’appétit aux plus affamés «  . C’est donc un personnage qui se nourrit de façon répugnante et
grossière .

L12 à L 20 le portrait d’un égocentrique / l’absence du souci d’autrui. On passe du cas particulier du
repas à un cadre plus général.Il s’agit d’évoquer plusieurs situations : à l’extérieur , dans les
transports , en voyage .On évoque aussi son manque d’empathie pour les autres , leur santé et leur
mort.

L11 à 13 Son attitude à l’extérieur. Il agit comme s’il était chez lui : « manière d’établissement » .Il est
sans-gêne puisqu’il agit comme s’il était en privé , chez lui ; à la messe , au théâtre .Voir «  sa
chambre , au sermon (= église ) , au théâtre . On oppose les lieux publics au lieu privé «  sa chambre »
( déterminant possessif ) . Son égoïsme fait qu’il voudrait être seul au théâtre .Il ne veut pas que les
autres l’importunent.

L13 14 Son confort dans les transports .IL occupe aussi les places qu’il veut choisir : voir l’emploi de
la négation restrictive «  il n’y a que les places du fond » = il y a seulement les places .

L14 «  il pâlit, il tombe en faiblesse » ( = sur le point de s’évanouir » La subordonnée d’hypothèse « 

si l’on veut l’en croire » suggère que Gnathon ne ressent pas cette faiblesse .Il joue la comédie. C’est
un acteur , un menteur , un manipulateur , un imposteur .

L16 à Le voyage = nouvelle situation voir la subordonnée hypothétique ……………………………

L’égoïsme apparait à nouveau dans le choix de la chambre pendant le voyage .Le superlatif «  le
meilleur » est répété ; Gnathon exige le meilleur au détriment des autres .Son égoïsme est souligné
par le verbe pronominal «  se conserver » qui montre qu’il s’est tourné que vers soi .

L 15 «  il tourne tout à son usage » TOUT est une hyperbole qui renvoie au personnage de l’excès et
de l’exagération. Sa richesse et son opulence sont indiquées par les allusions aux valets avec le
déterminant possessif » ses valets » Tout tourne autour de lui (voir le déterminant possessif » son
service « ) que ce soient ses valets ou ceux des autres .Il détourne les valets des autres pour son
propre profit. Ceci est confirmé aux lignes 16 et 17 avec «  lui est propre » .Avec les «  hardes et les
équipages » on évoque la malhonnêteté de Gnathon qui se rend coupable de vol.

L17 à la fin l’accumulation de phrases juxtaposées accélère le rythme , dynamise le portrait. Dans la
proposition «  il embarrasse tout le monde » , on oppose le pronom «  il «  à «  tout le monde « pour
souligner son indifférence , son irrespect. Son égoïsme se manifeste par la négation des autres ,
l’absence d’empathie pour les autres .On peut le voir avec l’accumulation de nombreuses tournures
négatives comme «  ne pour personne , ne personne « , la négation restrictive « ne que » , « ne
point » 18 /19 .Gnathon réduit le monde qui l’entoure à lui -même .On note le pronom personnel
« il » opposé au pluriel , le pronom possessif «  la sienne » ( sa mort) opposée à celle « du genre
humain » voir «  l’extinction «  Il préférerait que le genre humain meure à sa place .Son égoïsme est
poussé à l’extrême car il serait prêt à sacrifier l’humanité entière pour se préserver lui-même.

Pour justifier l’absence d’empathie on peut relever le verbe «  plaint » , «  pleure » employés à la
forme négative .Cette absence d’empathie concerne la maladie «  la bile » , la réplétion » = champ
lexical de la maladie mais aussi la mort avec «  extinction » qui relève à nouveau de l’exagération .

CONCUSION Ce portait en action a une visée critique .LB dresse le portrait satirique d’un égoïste .Sa
gloutonnerie , sa goinfrerie , son animalité en sont une manifestation.On peut ajouter l’indifférence
aux autres , le mépris des autres , la démesure ; l’impolitesse ; la malhonnêteté ; l’exagération ; le
mensonge et la manipulation qui sont au service de l’égoïsme. Gnathon est le personnage de la
démesure ;, à l’opposé de l’honnête homme du 17 èem siècle , homme de cour , élégant , discret ,
mesuré .C’est un blâme , une caricature à visée universelle.
GNATHON Les Caractères de La Bruyère Parcours Imagination et pensée

Présentation du texte :- La Bruyère est un auteur classique du 17 ème siècle .Il publie les Caractères
entre 1688 et 1696 en s’inspirant d’un auteur grec Théophraste ( 4ème siècle av JC ). A travers ses
portraits satiriques s, il dénonce des défauts et vices des hommes ;

-Ici il s’agit du portait satirique de Gnathon dont le nom signifie « mâchoire » en grec .C’est un
glouton répugnant .Il incarne l’…………………………..

Problématique : Comment à travers ce portrait LB allie-t-il imagination et pensée ?

Faire la satire de =…………………………………………………………………...

Une satire= écrit par lequel on ……………………………………………………………………………….

LECTURE

Composition : L1 à L11 le portrait d’un glouton / L12 à L 20 le portrait d’un égocentrique

Intérêts de ce texte / Nous allons voir en quoi il s’agit d’un portrait en action d’un égocentrique ,
d’un glouton qui s’oppose à l’idéal classique de l’honnête homme c’est-à-dire un être réfléchi ,
modéré , mesuré .Or lui est un être de la……………………………...

Remarque : par le portrait en action , le défaut n’est jamais explicite mais ce sont les actions du
personnage qui nous amènent à définir le défaut .

: L1 à L11 le portrait d’un ……………………………

L1 à 2 : la première phrase d’ordre général contient des verbes au présent …………………..comme «  vit
sont ……….. » ;Gnathon d’emblée est perçu comme un personnage égoïste .Cela est justifié par la
phrase négative restrictive ……………………………………….Les expressions comme « pour soi » et «  son
égard » suggèrent que Gnathon n’est tourné que vers sa propre personne .Il ne prête aucune
attention aux autres .Il s’oppose à eux avec l’adjectif indéfini « ……………………….» . Cet égoïsme est
aussi souligné par l’hypothèse «  comme s’ils n’étaient point » .

L 2 à L11 :un égoïste en action .Dès la seconde phrase il évoque un égoïste en action puisqu’il se
révèle être un………………………………………………..

Le type de phrases est le suivant dans ce passage : phrases complexes ( surtout coordonnées et
juxtaposées ) avec à chaque fois le………………………..»il » qui domine .On en déduit que Gnathon est le
personnage central. TOUT TOURNE AUTOUR DE LUI ;Il est partout et sature l’espace . C’est d’ailleurs
un personnage qui veut être partout.

-L2à l5 le thème est le repas .On note le ……………………………du repas avec les termes «  table
plat ,met «  .Il s’agit d’une phrase complexe composée d’une série de phrases juxtaposées. L’attitude
de Gnathon par rapports aux autres fait ressortir son égoïsme et sa démesure .

-L6 à L11 il s’agit d’un gros plan sur sa façon de manger propre à dégouter son entourage .

Reprise détaillée :
-l 2 à 5 Présentation de l’idée générale :Gnathon s’accapare les plats sans tenir compte des
autres .Il est envahissant. On remarque l’opposition «  lui seul /deux autres ; « ………………………» .Les
termes « …………………………» renvoient au fait que tout tourne autour de lui.Il veut dominer ce qui est
montré par les ………………«  se rend maitre du plat » ; «  fait son propre de «  . Il agit comme si tout lui
appartenait.

On voit apparaitre aux lignes 4 /5 sa gloutonnerie par la négation «  ne aucun des mets «  + ( avant )
qu’il n’ait achevé de les essayer tous. »= subordonnée de temps avec le verbe au subjonctif  : il ne
s’attarde sur aucun plat car il veut les avoir TOUS essayés c’est-à-dire goûtés . Le pronom
indéfini »tous » est une hyperbole qui souligne la frénésie , la gloutonnerie .Celle-ci est aussi
exprimée par une autre hyperbole «  les savourer tous à la fois » .Le verbe «  savourer » est
…………….car cette …………………….correspond davantage au verbe «  dévorer ».On souligne ainsi la
démesure de Gnathon.Tout est exagéré à l’opposé des codes de la politesse , à l’opposé de
l’………………………..; incarnation de l’idéal classique du 17 èem siècle de mesure et de civilité.

L5 à L10 Gros plan sur la façon de manger .Ce passage est dominé par le…………………………….; « table ,
viandes ; manger , mangent , appétit , affamés , sauces , ragout , plat ; mangeant etc « …On constate
l’insistance sur le verbe «  manger. Gnathon se comporte comme un animal puisqu’il mange avec les
mains .On trouve d’ailleurs des mots de la même ………..«  manie , remanie » .La gestuelle de l’animal
carnassier est complétée par une série de verbes …………………….( l-6 et 7 ) comme «  manie ,
remanie , démembre , déchire ».On note la frénésie et la brutalité vorace de Gnathon suggérée par
les propositions juxtaposées et la proposition coordonnée l 10 «  et il continue à manger » .Les
propositions «  il l’enlève , il le répand en chemin «  renvoient au prédateur qui ramène sa proie au
terrier. Voir aussi «  on le suit à l trace » comme ……………………. La métaphore du « râtelier » renvoie
à la table et aux « barreaux pour contenir le fourrage du bétail ».La formule redondante «  il mange
haut et avec grand bruit » souligne sa grossièreté ; il dérange les autres .Il devient une vraie
caricature , un personnage grotesque , théâtralisé avec la phrase « il roule les yeux ».C’est un
véritable acteur..

C’est encore un personnage égoïste et vorace puisque les convives sont réduits à » manger ses
restes « .

Il inspire le dégout. La négation restrictive «  ……………………………….«  ( = « il se sert seulement de ses

mains » .On insiste sur les parties de son ……………….associées à l’activité de manger «  les mains , le
menton , la barbe ; ses dents « .Le satiriste intervient car il juge son personnage avec l’expression
péjorative malpropretés dégoutantes «  .On relève le jeu de mots « ………………………………= qui
gouttent «  Il suscite le dégout auprès des autres convives ce qui est monté par………………… » ôter
l’appétit aux plus affamés «  . C’est donc un personnage qui se nourrit de façon répugnante et
grossière .

L12 à L 20 le portrait d’un égocentrique / l’absence du souci d’autrui. On passe du cas particulier du
repas à un cadre plus général.Il s’agit d’évoquer plusieurs situations : à l’extérieur , dans les
transports , en voyage .On évoque aussi son manque d’empathie pour les autres , leur santé et leur
mort.

L11 à 13 Son attitude à l’extérieur. Il agit comme s’il était chez lui : « manière d’établissement » .Il est
sans-gêne puisqu’il agit comme s’il était en privé , chez lui ; à la messe , au théâtre .Voir «  sa
chambre , au sermon (= église ) , au théâtre . On oppose les lieux publics au lieu privé «  sa chambre »
( déterminant possessif ) . Son égoïsme fait qu’il voudrait être seul au théâtre .Il ne veut pas que les
autres l’importunent.

L13 14 Son confort dans les transports .IL occupe aussi les places qu’il veut choisir : voir l’emploi de
……………………………………«  il n’y a que les places du fond » = il y a seulement les places .

L14 «  il pâlit, il tombe en faiblesse » ( = sur le point de s’évanouir » La subordonnée d’hypothèse « 

si l’on veut l’en croire » suggère que Gnathon ne ……………………cette faiblesse .Il joue la comédie.
C’est un acteur , un menteur , un manipulateur , un imposteur .

L16 à Le voyage = nouvelle situation voir la subordonnée hypothétique ……………………………

L’égoïsme apparait à nouveau dans le choix de la chambre pendant le voyage .Le
superlatif…………………….» est répété ; Gnathon exige le meilleur au détriment des autres .Son
égoïsme est souligné par le ………………………«  se conserver » qui montre qu’il s’est tourné que vers
soi .

L 15 «  il tourne tout à son usage » TOUT est une……………………. qui renvoie au personnage de l’excès
et de l’exagération. Sa richesse et son opulence sont indiquées par les allusions aux valets avec le
déterminant possessif » ses valets » Tout tourne autour de lui (voir le déterminant possessif » son
service « ) que ce soient ses valets ou ceux des autres .Il détourne les valets des autres pour
son…………………………... Ceci est confirmé aux lignes 16 et 17 avec «  lui est propre » .Avec les « 
hardes et les équipages » on évoque la malhonnêteté de Gnathon qui se rend coupable de vol.

L17 à la fin …………………………. de phrases juxtaposées accélère le rythme , dynamise le portrait. Dans
la proposition «  il embarrasse tout le monde » , on oppose le pronom «  il «  à «  tout le monde
« pour souligner son indifférence , son irrespect. Son égoïsme se manifeste par la négation des autres
, l’absence ………………………. pour les autres .On peut le voir avec l’accumulation de nombreuses
……………………………comme «  ne pour personne , ne personne « , la négation restrictive « ne que » ,
« ne point » 18 /19 .Gnathon réduit le monde qui l’entoure à lui -même .On note le pronom
personnel « il » opposé au pluriel , le pronom possessif « ………………….» ( sa mort) opposée à celle
« du genre humain » voir «  l’extinction «  Il préférerait que le genre humain meure à sa place .Son
égoïsme est poussé à l’extrême car il serait prêt à sacrifier l’humanité entière pour se préserver lui-
même.

Pour justifier l’absence d’empathie on peut relever le verbe «  plaint » , «  pleure » employés à la
forme négative .Cette absence d’empathie concerne la maladie «  la bile » , la réplétion » = champ
lexical de la …………………..mais aussi la mort avec «  extinction » qui relève à nouveau de
l’exagération .

CONCUSION Ce portait en action a une visée critique .LB dresse le portrait satirique d’un égoïste .Sa
gloutonnerie , sa goinfrerie , son animalité en sont une manifestation.On peut ajouter l’indifférence
aux autres , le mépris des autres , la démesure ; l’impolitesse ; la malhonnêteté ; l’exagération ; le
mensonge et la manipulation qui sont au service de l’égoïsme. Gnathon est le personnage de la
démesure ;, à l’opposé de l’honnête homme du 17 èem siècle , homme de cour , élégant , discret ,
mesuré .C’est un blâme , une caricature à visée universelle.