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Juste la fin du monde

Louis pas Phèdre ou Œdipe mais joue au héros tragique


Avec titre, son destin est à la fois exagéré et atténué
Tragédie présente dès le titre mais de manière décalée
Héros tragique : toujours un peu coupable et un peu innocent, écrasé par
un destin qui le dépasse mais responsable de ses aveuglements (date
d’Aristote)
Sentiment tragique : le Héros victime de son destin fatal, suscite la terreur
et la pitié. -> catharsis
JLL reprend règles de la tragédie en ajoutant ironie pour nous faire
réfléchir et douter des persos
Et si le théâtre en feignant de ns divertir était ce perso jouant sa propre
perte -> “Il s’agit de refuser la convention et de fait, l’utilisation du théâtre
comme simple divertissement […] Il s’agit […] que le théâtre aille à sa
perte : c’est là le seul théâtre possible” Citation JLL
Théâtre classique habitue à répliques travaillées, pensée bien conçue et
exprimée comme Racine
A l’inverse, JLL vers libres très long ou courts, persos qui se
reprennent/corrigent
“Je suis fasciné par la manière dont, dans la vie, les conversations, les gens –
et moi en particulier- essaient de préciser leur pensée à travers mille
tâtonnements... Au-delà du raisonnable." JLL
Tâtonnements = épanorthose
Selon JLL épanorthose = pas forcément mieux dire mais d'insister sur
parole insuffisante/doute/silence qui dépassent la parole elle-même pour
révéler crise
Dans quelle mesure la parole permet-elle d’exprimer les crises qui hantent
cette pièce de JLL ?
I/ LES MOTS DES CRISES
Crises passent à travers mots précis, choisi avec soin
“C’est méchant. Non pas méchant, c’est déplaisant” Réponse de L à A quand
C parle de ses gosses. On cherche bon mot pour critiquer
Antoine h24 en train de se débattre contre étiquette (adj qual) qu’on lui
attribue
“Pourquoi est-ce que tu dis ça ? Non je ne suis pas brutal […] vous êtes
terribles, tous, avec moi”
Quelque chose de + fatal que adj -> le nom propre
“Il porte avant tout le prénom de votre père et fatalement, par déduction...
Nous nous sommes dit ça, que nous l’appelions Louis, comme votre père,
donc, comme vous, de fait.” paroles de C -> ds dynastie des Bourbons
prénom “Louis” trace destin comme dans dynastie les responsabilités du
père transmises au fils ainé, le nom propre porte fatalité de crise familiale “
“Nous éprouvons les uns et les autres, ici, tu le sais […] une certaine forme
d’admiration, c’est le terme exact, une certaine forme d’admiration pour
toi.” parole de S = est-ce vrmt bon mot ? Pas plutôt de la jalousie car ils ont
pas pu faire comme lui donc crise familiale
“Le dimanche nous allions nous promener” parole de LM = que reproches,
temps du passé
“Ils veulent te parler, tout ça... ils voudront t’expliquer mais ils
t’expliqueront mal... ils seront brutaux” paroles LM = futur prophétique,
comme la pythie antique qui utilise mot sans se rendre compte de leur
portée, au point où prophétie amène propre réalisation
“Je me taisais pour donner l’exemple” paroles A = souligne poids des mots
“Je suis proportionnellement plutôt silencieuse” paroles S = conjurer
danger des mots
Mots jamais suffisant -> testent limites du langage
II/LES CRISES AU-DELA DES MOTS
Paroles cachent attitude/geste + révélateur que moi lui-même
S étonnée que C et L se serrent la main
A compare S à épagneul
Gestes jouent rôle clé dans destin fatal des persos
Quand L part LM caresse sa joue comme pour confirmer réalisation
prophétie
“Elle, elle me caresse une seule fois la joue, doucement, comme pour
m’expliquer qu’elle me pardonne je ne sais quels crimes, et ces crimes que
je ne me connais pas, je les regrette” paroles L
“Tu as toujours faut ce que tu avais à faire” paroles LM = pronom relatif
renvoie automatiquement en dehors chaîne parlée à toutes les actions ->
logique tautologique = actes définissent devoir à l’avance
Dispute entre L et A a remis en cause tous les équilibres -> “Vous vous
disputiez, […] on entendait Antoine s’énerver et c’est maintenant comme si
tout le monde était parti et que nous soyons perdus”
Redire phrase vide de sens en changeant ton =exprimer
désaccord/déclencher crise = “Oui je veux bien, un peu de café, je veux
bien” Paroles L suivies par “Je veux bien un peu de café, je veux bien”
paroles de A
Louis fait tout pour se donner le bon rôle -> “Lorsqu’on était plus jeunes
[…] on se battait toujours et […] celui-là […] se laissait battre, perdait en
faisant exprès et se donnait le beau rôle” paroles de A
Louis reconnait faire exprès pour accuser A sans utiliser mot -> “Il semble
vouloir me faire déguerpir, c’est l’image qu’il donne c’est l’idée que
j’emporte. Il ne me retient pas, et sans le lui dire, j’ose l’en accuser” paroles
de L
Paroles renvoie à expression toute faite ou à d’autres textes qui déteignent
sur mots eux-mêmes -> “Je décide de tout, la Mort aussi, elle est ma
décision. Je suis un étranger” paroles de L = Albert Camus L’étranger perso
condamné à mort pour ne pas avoir pleuré à enterrement de sa maman.
Ref à littérature de l’absurde avec Albert Camus et Samuel Beckett + bible
avec fils prodigue (Abel et Caïn) = laisse planer les menaces d’un dieu
invisible, silencieux ou sur point de mourir
Au-delà des mots, tous les moyens du théâtre sont mis en œuvre comme si
théâtre lui-même devenait insuffisant pr dire ces crises comme s'il était lui-
même en crise
III/LA PAROLE THEATRALE EN CRISE
Mots luttent/dénoncent eux-mêmes
Prétérition : dire quelque chose en affirmant qu’on ne l’a dit pas -> “Ce
n’est pas un reproche, cela m’ennuierai que vous le preniez ainsi” paroles
de C = C tente de désamorcer interprétation qu’on pourra faire de ses
paroles mais fait qd même passer reproches
“Pour annoncer, dire, seulement dire, ma mort prochaine et irrémédiable,
l’annoncer moi-même, en être l’unique messager” Paroles L = épanorthose,
chaque mot ajouté tente d’effacer le mot précèdent, persistance verbe
annoncer.
Théâtre lui-même un perso en crise ? Un perso qui va mourir ? -> “Il s’agit
de refuser la convention et de fait, l’utilisation du théâtre comme simple
divertissement […]. Il s’agit […] que le théâtre aille à sa perte : c’est là le
seul théâtre possible.” paroles JLL
Louis rpz symboliquement perso tragique, qui ns inspire un mélange de
fascination et de méfiance -> supercherie qu’A souhaite démasquer = “Tu
es pris à ce rôle […] que tu as toujours eu de tricher, de te protéger et de
fuir […]. C'est ta manière à toi, ton allure, le malheur sur le visage” Paroles
A
Perso de théâtre qui énonce bien, donc pw de séduction, jeu qui dépasse les
paroles -> A et S se méfient de L = “Je te vois assez bien, tu vas me raconter
des histoires […] Tu sais bien faire, c’est une méthode, c’est juste une
technique pour noyer et tuer les animaux” -> Phrases = avertissement au
spectateur car double énonciation (chaque réplique est aussi indirectement
adressée aux spectateurs)
“J’ai fini, je ne dirai plus rien. Seuls les imbéciles, ou ceux-là, saisis par la
peur, auraient pu en rire” paroles de A -< A fait presque signe à la salle, car
nous avons terreur/pitié nous sommes dupes de l’illusion tragique
Piece se termine par évocation cri qui n’a pas été poussé -> “Ce que je
pense […] c’est que je devrais pousser un grand et beau cri, […] mais je ne le
fais pas, je ne l’ai pas fait” = crises non –résolues
Cri non fait mais entendu par spectateur -> crises grâce théâtre résolues en
dehors du théâtre, lorsque nous prenons conscience des cris que nous
avons besoin de faire pour surmonter ces crises
CONCLUSION :
Parole fondatrice, performative, crée les crises, les mots ont leur poids et
sont choisis avec soin, ils deviennent des étiquettes ou nom propres ou
prophétie
Mais ces mots ont poids car ils cachent actes, ils servent excuses à absence,
sont remplacés par gestes/intonations au théâtre la parole dépend d’un
rôle
Différentes crises que rencontrent perso sont ? En définitive un moyen de
questionner le théâtre en lui-même. Et si ancien rôle de tragédie
(commenter/juger affaire de la cité) était utilisé aujourd’hui pour juger
théâtre lui-même, sa capacité à apaiser nos propres crises persos ou
collectives
DDFC

CONTEXTE HISTORIQUE
1789 = rupture ds histoire de France, longue revo (10 ans)
Nvlle assemblée -> produit texte DDHC (26/08/1789)
ODG admire mais critique DDHC -> ce qui la pousse à écrire DDFC
(05/09/1791)
DDFC -> premier texte à évoquer égalité juridique des femmes par rapport
aux hommes
France enfin sous monarchie constitutionnelle, peuple joue rôle pol mais
ODG refuse que seuls hommes décident, selon elle femme = citoyenne
Av révolution = femme respectée, porte vertus qu’elle doit transmettre à
ses enfants, s’occupe de ses enfants et répond aux besoins du mari,
paradoxalement durant M-A femmes possèdent + de droits
Cette vision pas partagée par tous au 17eme Descartes déclare “la science
n’a pas de sexe”
Mais d'autres sexiste comme Rousseau : “La femme est faite pour céder à
l’homme et pour supporter même son injustice”
Durant revo joue rôle important : marche 05,06/10/1789 -> force le roi à
quitter château pr retourner sur Paris
Club féminin ouvre en 1792
Législateurs revo offrent existence civile en considérant plus femmes
comme mineurs + possibilité de divorcer mais pas de droit pol (pas de
vote)
Sous terreur -> sociétés + clubs féminins ferment (30/10/1793)
HISTOIRE AUTEUR
ODG (vrai nom Marie Gouze) né en 1748
Possède un père illégitime (très surement) -> pousse à écrire son article 11
de DDHC “Toute femme a le droit de déclarer officiellement qu’un homme
est le père de son enfant” = car époque pas père légitime -> préjugés
16 ans elle est mariée à un mec de 50 ans mais il meurt 1 an après -> donc
libre car seul moyen d’être indépendante c’est d’être veuve donc elle va
jamais se remarier
Dénonce pol de Robespierre sous terreur
En 1793 -> propose que peuple puisse choisir son gouv -> arrêtée, jugée
puis exécutée en 11/1793
RESUME OEUVRE
Ouvre sa déclaration par lettre dédicatoire à Marie-Antoinette -> étonnant
car reine pas en mesure d’aider car revo, s’adresse à MA car seule femme à
avoir petit pw
“Il appartient à celle que le hasard a élevée à une place éminente de donner
du poids à l’essor des droits de la femme et d’en accélérer le succès”-> pas
admiration, pw hasard mais lui dmd d’agir par solidarité féminine
Reprend même structure que DDHC mais pas réécriture, elle va plus loin
car dénonce avec ironie (donc pastiche)
Critique ceux qui ont écrit Bible (noces de Cana dans postambule)
Œuvre de combat car ds contexte tu critiques DDHC et les révolutionnaires
et donc la révolution
Ton polémique car elle apostrophe hommes et femmes
Olympe de Gouges dénonce la tyrannie des hommes. “Devenu libre, il est
devenu injuste envers sa compagne”. Dictature qui passe par le rejet des
droits naturels “rompant avec le sage décret de la Nature”
Exprime indignation (ch lex mépris/combat + ph exclamatives) + désir
d’action (ph injonctives)
« La femme naît libre et demeure égale à l’homme en droits » (Article 1) :
cette phrase résume les idées d’égalité et d’émancipation défendues par
Olympe de Gouge
Art 4/5 ODG affirme que les droits et libertés sont justifiés par nature mais
aussi par raison « Les femmes ont le droit de participer à toutes les
assemblées » (Article 5) : illustration de l’engagement d’Olympe de Gouges
pour l’accès des femmes aux espaces publics et à la participation politique.
Les femmes ont le droit de monter sur l’échafaud, elles doivent avoir
également celui de monter à la tribune ». (Article 3) Ainsi, cet exemple est
l’illustration de l’idée de l’égalité des sexes en matière de participation à la
vie politique
« La femme a le droit de monter sur les barricades pour défendre son
gouvernement » (Article 4) : illustration de l’idée de l’égalité des sexes en
matière de défense de la patrie
« Le mariage civil est l’égalité de deux personnes devant la loi » (Article 6) :
illustration de l’idée de l’égalité juridique entre les époux
Utilise idées reçues sur femme en sa faveur -> selon préjugées femme pur
et vertueuse dans préambule DDHC “Les institutions politiques existent
pour le maintien de la constitution et du bonheur de tous” ODG ds DDFC
rajoute “bonnes mœurs" -> femme les plus capables de respecter ça car
pure
Art 12 : “La garantie des droits de la femme et de la citoyenne nécessite une
utilité majeure”/”Cette garantie doit être instituée pour l’avantage de tous,
et non pour l’utilité particulière de celles à qui elle est confiée” -> rassure
les hommes, selon elle ces droits vont bénéficier a tous donc hommes
devraient soutenir
“Art 16. Toute société, dans laquelle la garantie des droits n’est pas assurée,
ni la séparation des pouvoirs est déterminée, n’a point de Constitution ; la
Constitution est nulle, si la majorité des individus qui composent la nation,
n'a pas coopéré à sa rédaction.” “l’exercice des droits naturels de la femme
n’a de bornes que la tyrannie perpétuelle que l’homme lui oppose”
Ironise Sexe Supérieur en disant “le sexe supérieur en beauté comme en
courage”
Donc DDFC présente droits de la femme et dénonce oppression, place ODG
pr égalité dépasse cette œuvre car se bat pour femmes mais aussi pour
esclaves/démunis
CITATIONS SUR ODG
“Rappelez-vous cette virago, cette femme-homme, l'impudente Olympe de
Gouges, qui la première institua des assemblées de femmes, voulut
politiquer et commit des crimes.” : mots de Pierre-Gaspard Chaumette,
procureur de la Commune de Paris, se réjouissant de sa mort.
“Elle voulut être homme d’Etat, et il semble que la loi ait puni cette
conspiratrice d’avoir oublié les vertus qui conviennent à son sexe” : article
d’un journal révolutionnaire après sa mort
L'œuvre d’Olympe de Gouges n’a effectivement été sortie des oubliettes que
de nombreuses années plus tard par Benoîte Groult. Cette romancière
féministe publie pour la première fois dans son intégralité en 1986, le texte
de La Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne lui permettant
finalement d’être reconnu comme un discours féminisme majeur. Terme
féministe existe pas au 18eme siècle.
Manon Lescaut

Histoire d’amour mais mariage impossible, pas même milieu social : Manon
(fille du peuple + prostituée) et Des Grieux (aristocrate + rentre ordre
prestigieux chevalier de Malte)
Roman parfum de scandale saisi et brulé (1733) puis donné sous le
manteau et dans les salons
Montesquieu : pas étonné que ça plaise même si fripon et catin car actions
faites par amour donc on pardonne le comportement des deux
Renoncour rapporte récit de Des Grieux, roman mauvaise réputation donc
caché comme des mémoires
“Parmi les filles enchainées il y en avait une dont l’air était si peu conforme
à sa condition qu’en tout autre état je l’eusse prise pour une personne du
1er range. Sa vue m’inspira respect et pitié” -> présente une prostituée
comme élogieuse = intriguant
Analepse = retour dans le futur
“Il en resta une, si charmante que, qui n’avais jamais regardé une fille avec
un peu d’attention je me trouvai enflammé” -> coup de foudre
Prolepse = annonce la suite du récit
Séduire = vient de seducere (latin) détourner du droit chemin
“Nos projets de mariage furent oubliés à Saint-Denis ; nous fraudâmes les
droits de l’Eglise, et nous trouvâmes époux sans y avoir fait réflexion” ->
couche ensemble avant mariage
Cadre spatio-temporel (mort de Louis XIV) symbolique = Abbé Prevost
montre fin d’un règne, fin d’une monarchie absolue, la décadence d’une
aristocratie
Manon réticente au mariage
Père de Des Grieux se moque de son fils : ressorts de la comédie
“J’ai eu dessein de te faire porter la croix de Malte, mais puisque tu as tant
de disposition à faire un mari commode, je te chercherai une femme, qui
sera plus fidèle”-> Manon qui a balance Des Grieux, ressorts de la comédie
Art impossible du moralisme chez Prevost, pose la question : Est-ce que
littérature ne souffle-t-elle pas sur braises de nos passions ? Est-ce que
littérature remplace l’aventure
“Ses charmes surpassaient tout ce qu’on peut décrire. C’était l’air de
l’Amour même” -> passion, Amour même = Vénus, inspire amour fatal
Dépense argent dans plaisirs pour oublier les questions de la vie
Voler par les domestique -> ressorts de la comédie
Manon ne voit pas le mal du libertinage : “Je te jure mon cher chevalier, que
tu es l’idole de mon cœur mais ne vois-tu pas que dans l’état où nous
sommes réduits, c’est une sotte vertu que la fidélité ?”
Manon dans hôpital avec des prostituées
“Les délices de l’amour sont ici-bas nos plus parfaites félicités. Est-il en
mon pouvoir d’oublier les charmes de Manon ?” -> passions et amour =
prédestination = âmes sont irrévocablement sauvées ou condamnées à
l’avance
Tiberge représente le dogme officiel de l’église. Libre-arbitre = liberté de
choisir entre le bien et le mal
Des Grieux tue sans le vouloir -> héroïsme dégradé, un pas de plus dans
immoralité.
“L’oubli de cette pièce nécessaire nous eût apprêtés à rire si l’embarras où
il nous mettait eût été moins sérieux”-> oubli de la culotte, ressorts de la
comédie
Abbé Prevost critique la Pitié-Salpêtrière
Manon traîne Des Grieux par les cheveux devant le prince italien ->
ressorts de la comédie : “Tous les princes d’Italie ne valent pas un des
cheveux que je tiens”
“G.M est le fils de notre plus cruel ennemi ; il faut nous venger du père, non
pas sur le fils, mais sur sa bourse. Je veux accepter ses présents et me
moquer de lui.” -> rôle de l’argent
Repas Manon/Des Grieux/Fils G.M -> ressorts de la comédie, chacun croit
tromper l’autre
Manon a une vie intellectuelle et culturelle
Récit non-détaillé, soucis de bienséance
Arrivent au Nouvel-Orléans, en Louisiane
Prévost laisse penser une petite société qui tient de l’utopie : “J’ai été légère
et volage, et même en vous aimant éperdument, je n’étais qu’une ingrate.
Vous ne sauriez croire combien je suis changée” -> Manon sur le chemin de
la rédemption
“Je la perdis ; je reçus d’elle des marques d’amour au moment même qu’elle
expirait” -> détournement du tragique
Pas réellement de catharsis car Des Grieux jamais puni
“Il verra en la conduite de M. Des Grieux, un exemple horrible de la force
des passions”
“Qui subit ses malheurs, sans vouloir les éviter”
“L’ouvrage entier est un traité de moral réduit agréablement en exercice”
“Je préfère te voir sans vie que sans sagesse et sans honneur”
“Je ne suis pas étonné que ce roman, dont le héros est un fripon et l’héroïne
une catin plaise, parce que toutes les actions du héros ont pour motif
l’amour qui est un motif noble, quoique la conduite soit basse”

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